La nature peut-elle redevenir rapidement résiliente ?

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00:00 J'ai une question précisément posée concernant les réponses optimistes en gros parce que je suis pessimiste, c'est juste pour avoir un image supplémentaire,
00:15 quant à la résilience de la nature, c'est-à-dire... je me pose la question en me disant, effectivement, avec l'affaissement des sols suite à la réfraction de l'eau médiane,
00:31 suite au réchauffement climatique qui fait que, je pense, dans les années qui vont venir, il va y avoir beaucoup d'arbres qui vont mourir,
00:39 il va y avoir des espaces hydriques qui subissent, donc, en revue, des réfractions terrestres. Donc, est-ce que cette résilience aura lieu si rapidement que le but ?
00:51 Je ne crois pas. Je crois qu'il y aura du temps. Dans tous les cas, dans tous les exemples que j'ai vus, dernièrement, j'ai vu qu'en 5 à 6 ans, tout se transforme.
01:01 C'est déjà quand même quelque chose qui m'a même étonnée, à quel point on était capable de refaire jamais comme ça, une nature furiante.
01:09 Et c'est justement cette capacité, ça m'a impressionnée. Et je crois qu'en fait, on ne pourra jamais savoir parce qu'on n'arrête jamais la pression sur le système.
01:18 Donc, en fait, on est tout le temps en train de continuer à appuyer dessus, on est tout le temps en train de continuer à surexploder les mapes.
01:25 On se parle partout et partout, vous avez des projets de vaccins. Le Saint-Sauline, c'est un cas médiatique.
01:31 Donc, derrière, on a des projets partout parce qu'il y a le canard qu'il faudrait implanter derrière, donc, le maïs pour le canard dans le sud-ouest.
01:39 Il faut derrière des vaccins parce qu'il y a l'anglaise, l'alguène qui sont les trans.
01:45 Vous savez, chacun a sa réalité. Vous avez le canolaire à droite. Ici aussi, vous avez la tanniste.
01:51 Je veux dire, on est quand même sur le fait que vous avez à un moment donné un système qui a besoin de se nourrir basiquement pour nourrir tous les supermarchés mondiaux,
02:02 pour conserver sa compétitivité, pour nous donner cette illusion qu'on conserve cette richesse quelque part et sans penser plus profondément.
02:12 Et donc, effectivement, je pense que si on laisse le temps, vraiment, on laisse reposer.
02:18 Moi, j'étais en Colombie avec le couple Béatrice et Gilles Bercocher. Je ne sais pas si certains d'entre vous ont lu leur livre.
02:25 Ils ont écrit sur le désauvagement de la France et de l'Europe, sur les grandes naturalistes qui ont traversé les Terres Pâtes,
02:32 toute leur vie, ont traversé toute l'Europe. Ils sont assez incroyables. Et en fait, pourquoi je vous disais ça ?
02:42 Je sais rien du tout de ce que vous me disiez. Mais en tout cas, ils travaillent, je ne sais pas pourquoi, parce que eux, depuis 30 ans,
02:49 ils rachètent les fournitures en France. Et ils rachètent vraiment à eux deux. Et pourtant, notamment Gilles Bercocher qui commence à être assez âgé.
02:58 Il a des problèmes de santé. Et malgré tout, il se bat pour racheter les terres et pour laisser ces forêts revivre.
03:06 Et il les laisse naturelles. Et en fin de compte, je me suis dit que ce modèle-là, finalement, peut-être aussi soit qu'il faut qu'on prenne,
03:13 qu'on rachète les terres pour les laisser respirer. Et donc, ces forêts sont en train de renaître. Et la végétation renaît.
03:20 Il y a des études qui sont faites sur ces zones-là, forestières, et elles contribuent à notre bien-être au niveau français.
03:27 Ça rejadigue de partout. Et donc, peut-être qu'il faut racheter pour pouvoir contrôler et ne pas se retrouver justement face à des contraintes
03:37 toujours tellement fortes qu'en fin de compte, on n'enlève jamais. C'est comme quand on nous dit "mais on ne pourra jamais manger bio
03:43 parce qu'on ne verra jamais la planète". On en a essayé ? On n'en a pas essayé. Qui a essayé aujourd'hui d'arrêter certaines semences,
03:50 d'en dire "et accepter". C'est quand même un scandale, quand même, les terres. Le fait de ne pas pouvoir avoir des semences
03:56 féminines, ânes, historiques. Mais depuis quand on a pas intérêt à des semences qui vont toujours exister sur la planète,
04:01 ou comment imposer certaines qui, elles, vont impliquer un modèle planétaire et, peu importe les sols, elles se repliqueront partout
04:09 sur les sols, morts, et ça fonctionne. Non, on a une variabilité, on a derrière une spécificité, et il faut qu'on retrouve cette réalité
04:17 de nos territoires, cette réalité de nos sols, de nos géologies. Et donc, laissez-nous le temps d'essayer. Mais je crois que si,
04:24 en tous les cas, on laisse cet espace, l'art de liberté, j'ai découvert, avec étonnement, à quel point la richesse de cette réunion
04:33 est extrêmement rapide. Et c'est quelque chose de positif.
04:39 Merci.
04:40 ...

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