Les bassines : bonne ou mauvaise solution ?

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00:00 Vous avez de tout comme réagis, moi je rencontrais de tout en tout cas.
00:08 J'ai rencontré celui qui disait "c'est n'importe quoi, laisse moi mettre mes vestiges tranquilles"
00:13 et il y en a quand même beaucoup aussi.
00:16 Il faut savoir quand même qu'on a des très très gros contrats qui sont établis notamment par les géants,
00:24 comme Macken, et les GUEV en France par exemple, qui ne peuvent se faire qu'à condition d'avoir une bassine.
00:31 Donc à condition d'avoir décidé de prendre cette eau et de la garder pour soi.
00:36 Et quelque chose qui est intéressant, si je me permets de revenir sur cette question des bassines,
00:40 que je pense avoir beaucoup traité et essayé d'évoquer, parce qu'il faut en parler,
00:46 moi j'ai pas compris la première fois pourquoi ces systèmes existaient.
00:50 Parce que les bassines c'est complètement délire, pourquoi est-ce que les palamides vivent dans la nappe jusqu'au bout ?
00:56 Mais pourquoi est-ce qu'on irait prélever une eau pure sous terre, qui derrière est là, qui derrière est protégée,
01:03 et pourquoi on prélèverait des millions de litres comme ça qu'on mettrait en surface,
01:08 qu'on laisserait dégommer des cyanobactéries, des développements alétaires,
01:13 de l'eau qui s'échauffe et de l'eau qui en plus s'évapore, et donc on la perd cette eau.
01:18 Pourquoi est-ce qu'on ferait ça ? Je ne comprenais pas.
01:21 Et donc, c'en est suivi tout le débat, moi j'avais exposé ça dans différents médias,
01:27 ensuite derrière vous avez eu toutes les luttes qui ont été menées sur les bassines, les décisions, etc.
01:35 Ce rapport du BRGM, qui est quand même important, parce que moi j'ai le BRGM qui est venu me voir en train de me dire
01:40 "je vous en supplie Emma, continuez à nous exprimer" parce qu'on s'était complètement piégés,
01:44 donc c'est quand même important qu'on pense que le BRGM va m'avoir décommandé une étude privée
01:49 qui concernait les dates de 2001 à 2011, vous avez compris que 2001 à 2011 ne correspond plus du tout à notre réalité aujourd'hui,
01:58 et qui a commandé l'étude ? Une compagnie Thierry-Banque qui comptait construire une bassine.
02:03 Donc effectivement, ils ont commandé une étude orientée, une jeune chercheuse a répondu à cette étude,
02:10 et en essayant on a tordu l'étude et c'est passé à un moment donné jusqu'au ministre,
02:15 où tout le monde citait le fait que c'était les scientifiques qui nous expliquaient que c'était mieux pour Al-Anadar d'avoir une bassine.
02:21 Mais un cas intéressant, et je vous dis ça d'à date il y a deux jours,
02:25 il y a deux jours j'ai un journaliste qui vient de voir, un journaliste européen,
02:29 et il me dit "écoutez voilà j'ai été sur Saint-Saëline, localement, j'ai vu la Fédération Agricole,
02:36 et il m'a expliqué très simplement qu'effectivement il y avait eu de plus en plus de canicules,
02:41 il y avait eu des sécheresses, et surtout ils étaient super emmerdés parce qu'il y avait une interdiction préfectorale qui leur empêchait d'irriguer,
02:50 ils ont regardé les textes, ils se sont dit "qu'est-ce qu'on pourrait trouver d'absolution ?"
02:54 et ils ont vu que lorsque vous aviez une bassine, enfin on a un bassin de rétention de pluie,
03:00 et bien vous aviez toujours le droit d'irriguer. Et donc du coup, ils se sont dit "on va construire des bassines".
03:05 Et on en fin de compte, c'est incroyable, on a commencé trois jours après un débat national partout,
03:11 où on fin de compte la vérité ressort naturellement, moi je disais que le seul intérêt que je vois,
03:17 c'est de contourner la loi et de contourner la rédaction préfectorale, et de continuer à irriguer.
03:21 Quand tous les autres auront une interdiction de diriger, et bien certains vont continuer.
03:25 Et je trouve que c'est dommage d'en arriver là, d'en arriver dans cette situation,
03:30 où effectivement on privatise un moment donné l'eau pour certains, qui sont aussi plus forts, plus grands,
03:35 qui n'ont rien, mais plus de voies, et d'autres qui n'en ont pas, et qui ne peuvent pas.
03:40 Je crois qu'il va falloir maintenant qu'on agit différemment.
03:43 Bonsoir, on est au moins 4 à mes 8 heures de livres ce soir.
03:51 Bonjour.
03:53 Et en fait, je vais parler de mon cas personnellement, je vais en parler juste.
03:59 Je dois mettre au vent dans l'interdégration, on me demande de faire une bassine.
04:04 En fait, pour pouvoir pomper en période de crise, on me demande de détourner le gros d'eau
04:10 qui alimente une demi d'un état, et donc de la mettre en péril.
04:14 C'est pareil pour le flot sur mer, en fait, c'est un barrage qui alimente en eau potable un lac salé,
04:24 où il y a un écosystème particulier, et donc on essaie de se débarrasser de cette eau potable,
04:29 parce qu'elle met en danger l'écosystème du lac de flot sur mer.
04:32 On pense des solutions qui créent des problèmes.
04:37 Je pense que si je déconnecte mon pando, je mets en péril ma zone humide,
04:41 je vais devoir pomper, le pando aujourd'hui se remplit tout seul,
04:46 je vais devoir pomper deux fois l'eau, consommer deux fois plus d'énergie, etc.
04:54 Il n'y a pas de pensée systémique, il y a un cloisonnement d'élargement d'administration,
04:59 il y a plein de techniciens qui connaissent seulement ce qu'ils connaissent,
05:04 et qui ne nous ouvrent pas forcément leur pannel de connaissances.
05:09 Il y a d'autres exemples, les arrêtés préfectoraux.
05:13 Aujourd'hui, si les maraîchers français suivent les arrêtés préfectoraux en période de crise,
05:17 ils mettent la clé sur la porte.
05:20 C'est impossible pour un maraîcher de respecter un arrêté préfectoral et de continuer à courir.
05:25 Donc on parle d'autonomie alimentaire, comment faire face à la loi.
05:31 Je ne confiens pas du tout les vaccins de Sansolide, par exemple, dans les deux serbes,
05:36 mais je comprends ce qui a amené ces agriculteurs à faire des vaccins.
05:41 Merci déjà pour votre témoignage.
05:46 Alors, à votre échelle, vous pourriez utiliser un déchirant à la pluie lorsqu'elle tombe,
05:52 essayer de la récupérer au maximum, essayer de jouer avec la plante,
05:57 essayer d'avoir des pommelées dans le sol qui permettent de retenir au maximum celui qu'on peut pénètre dans les nappes.
06:04 Il faut savoir que le niveau de la nappe va directement conditionner les premières couches d'humidité du sol.
06:10 Donc effectivement, si vous coupez la source et que derrière vous en avez la zone humide, vous enlevez la nappe,
06:17 vous effondrez tout du vivant, vous aurez effectivement des salades pendant trois ans.
06:21 Au bout de la dernière année, ce sera fini.
06:23 Ça va être vrai comme les barrages qu'on a en Chine qui sont vides aujourd'hui.
06:27 Donc effectivement, vous avez raison, il faut recréer de la cohérence.
06:30 Déjà, peut-être en en parlant, en expliquant qu'il y a d'autres solutions, il y a vraiment beaucoup d'autres solutions.
06:39 On est capable d'utiliser l'eau et de citer l'eau au climat.
06:43 On est capable de l'utiliser, on peut très bien créer des centres petits,
06:47 des petits, revenus de derrière naturels, qui derrière vont avoir des fonds plutôt argileux,
06:55 qui permettent justement de recevoir un petit peu de pluie et qui permet ensuite derrière une forme d'irrigation naturelle.
07:02 Ça existe dans tous les pays du monde.
07:04 On est capable d'optimiser l'éthnique derrière, sans parler de la moune ou pas, etc.
07:11 Peu importe, parce que tout dépend du territoire, du sol, du type de culture.
07:15 Mais je crois qu'en tout cas, il faut qu'on aille vers de nouvelles solutions.
07:18 Et là, on est en train de répondre à l'urgence, pas à la crise, on prend un bon mètre de décision en fait.
07:23 Et tout ce que je peux vous dire, c'est qu'effectivement, il faut continuer à essayer d'oeuvrer dans ce sens-là,
07:31 pour montrer qu'à vous-même, vous êtes déjà un modèle, vous proposez quelque chose qui marche,
07:35 et le montrer, c'est déjà une base qui permet ensuite, peu à peu, de transformer les choses.
07:40 La prise de conscience, l'adhérence, l'application, le fait de prouver par appui de si c'est un modèle qui marche,
07:48 et bien derrière, on arrivera peut-être à aller beaucoup plus loin et à donner envie aux autres de faire.
07:54 C'est toujours ce que je dis, c'est-à-dire que moi, je fais à mon échelle tout ce que moi, je dois faire.
07:59 Ça fait des années qu'il y a des tas de choses que je fais, que je ne cautionne plus,
08:06 parce que moi, j'ai décidé de ne plus les cautionner.
08:09 J'ai des enfants, je suis en tant que de moi, j'ai juste envie d'être ce que je suis,
08:13 et je n'impose rien à personne, je ne jugerai jamais personne.
08:17 Mais par contre, derrière, ce que je fais moi, quelque part, ça initie aussi un autre modèle,
08:23 et je vois qu'au fur et à mesure, il y a des tas de prises de conscience qui se remontent autour de moi,
08:27 qui n'avaient pas lieu jusque-là, sans qu'on ne peut autant la garder et la forcer.
08:32 Je crois qu'on a besoin de cet échange, on a besoin de créer ce dialogue-là.
08:36 Je crois que si on comprend une chose, c'est que nos terres, nos sols et notre nature, elles ne sont pas politiques.
08:42 Il ne devrait pas y avoir de politique dessus.
08:44 On devrait juste parler de notre avenir, c'est tout.
08:47 Et ça ne dépend pas derrière des orientations de chacun, des peurs de chacun,
08:53 et derrière des envies de chacun.
08:55 On a besoin, derrière, de créer un nouveau modèle, et il faut y aller.

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