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00:00 Bonsoir, je vous remercie beaucoup pour votre intervention, c'est très intéressant.
00:09 En fait j'ai une question et en même temps une affirmation d'une sorte.
00:14 Ma question c'est qu'en fait ici nous sommes dans le Gangeou et l'Angleterre,
00:17 ce sont des rivières qui sont étendues par le ruissellement.
00:21 Jusqu'à maintenant on n'avait pas eu de soucis pendant des années,
00:24 et l'été dernier on s'est fait confondre avec certaines espèces des Suèdes.
00:27 En fait c'est une question entre eux,
00:30 donc que faire pour que nos rivières aient de l'eau malgré les circonstances qui arrivent ?
00:36 Et l'autre chose, c'est que j'ai reçu un interdit frédois sur l'Europe du N,
00:42 et je me suis rendu compte que l'Europe avait préconisé de prélever de l'eau dans les lacs phréatiques
00:48 pour réalimenter certaines zones de surface,
00:52 et pour en fait leur donner une légitimité avec moins de pesticides,
00:57 c'est pour les diluer.
00:59 Et ça m'a fait extrêmement peur je dois dire.
01:02 Voilà, merci.
01:03 Merci, je crois que c'est l'article qui donne la cohérence encore.
01:06 Alors, comment est-ce qu'on remet de l'eau dans nos rivières ?
01:10 Le seul moyen de remettre de l'eau dans nos rivières c'est de remettre de l'eau dans nos arbres.
01:14 C'est les arbres qui alimentent les rivières.
01:16 Il faut comprendre juste ça.
01:18 Et quand on a compris qu'on a été cherché à la source,
01:21 ce qui fait que c'est quelque chose qui est mondial,
01:23 toute la moitié des corneaux du N, qui étaient intermittents,
01:27 c'est-à-dire qui ont coulé une partie de l'année,
01:30 eh bien sont à sec.
01:32 Et l'autre moitié, qui était complètement pérenne, devient intermittent.
01:37 On est en train de perdre de l'eau de surface.
01:39 Et donc, qu'on prend ça, c'est qu'on prend derrière tout ce qui va avec.
01:43 C'est qu'on prend le vivant, c'est qu'on prend le végétal,
01:46 c'est qu'on prend toutes ces faunaises et fleurs qui ont besoin de cette eau.
01:50 Et on a besoin de cette eau autant que nous.
01:52 Derrière, les oiseaux nous boivent de l'eau autant que nous.
01:55 Et on a compliqué ce vivant autour de nous.
01:58 On a quand même un effondrement dans un secte de 70 à 80 % de temps.
02:02 C'est super agréable pour le résilien, ça compte bien.
02:08 Pour derrière, nettoyer ses vitres effectivement,
02:10 parce que derrière, il y a beaucoup moins d'insectes.
02:13 On a ajouté 90 % d'insectes en moins sur un trajet de 1 km.
02:18 Donc effectivement, il y a pas moins à boire sur l'heure.
02:20 Mais derrière, ça vient nous raconter quelque chose.
02:22 Ces insectes, ils ont tous leur place, ils ont tous leur rôle.
02:25 On a rejeté complètement le monde et le vivant.
02:28 Je donne un autre exemple.
02:30 Il y a 10 000 ans, on avait sur Terre 97 % d'animaux sauvages.
02:36 Et 3 % c'était l'humanité et c'était les animaux domestiques.
02:42 Aujourd'hui, on a 2 % d'animaux sauvages sur Terre.
02:48 Ils ont lieu dans les parcs, dans les eaux,
02:51 et dans les zones derrière où on a complètement d'invités.
02:55 Alors que ces animaux réussissaient à survivre
02:58 parce que justement, ils partaient d'un endroit à un autre
03:02 et puis ensuite, ils migraient en fonction des changements climatiques,
03:05 en fonction des évolutions.
03:07 Aujourd'hui, ils ne peuvent pas, ils sont complètement en courbettes.
03:09 Quand on comprend ça, on se dit "c'est quoi le reste ?"
03:13 85 %, je vous le dis peut-être dans un territoire où vous connaissez la vache,
03:19 85 % de la masse volumique des vertébrés sur Terre, ce sont des vaches.
03:27 C'est du bétail.
03:29 On doit se poser la question parce que le problème, c'est que ces vaches,
03:32 elles mangent et elles boivent.
03:34 Elles ont besoin d'hectares et de surface agricole pour pouvoir se nourrir.
03:38 Et donc ces surfaces agricoles ont créé 70 % des terres de l'OCDE.
03:43 Donc de toute l'Europe, elles sont destinées uniquement à l'alimentation du bétail.
03:49 Et cette alimentation du bétail, ensuite, permet une partie de notre alimentation.
03:53 Mais il faut qu'à un moment donné, on réduise cette part.
03:56 On n'a pas le choix.
03:57 C'est-à-dire que si on ne réduit pas cette part du bétail,
04:00 on ne réduit pas la part de terre qui va nourrir nous.
04:03 Et on est en train de nous mettre en concurrence avec les vaches.
04:07 Donc au-delà du métal, au-delà des émissions, au-delà de tout ce qui se passe,
04:11 derrière, il faut comprendre qu'on a perdu ce vivant, qu'on a perdu tout ça.
04:17 Et ça, ça fait partie de ce qui nous met de l'eau dans nos rivières.
04:20 Donc on a besoin, ce cycle-là, il est là parce que justement,
04:23 il y a ce vivant qui est là, qui grouille et qui permet à nous de pénétrer dans les nappes,
04:27 qui permet ensuite d'avoir de l'eau dans les rivières.
04:29 Et dans les zones dans lesquelles j'ai été en Colombie,
04:31 j'ai vu renaître des sources qui s'étaient complètement fermées
04:35 juste parce qu'on a remis la vie de diversité.
04:38 Et c'est ce qu'il faut comprendre, c'est qu'à un moment donné,
04:40 quand on remet tous les éléments en place et que ça marche,
04:43 il faut juste faire une autre chose.
04:45 [Bruit de moteur]