Lorsque la singularité stylistique d'un compositeur représente une culture d'un pays précis, il est fréquent que les habitants du-dit pays soit tant habitués aux couleurs et allusions culturelles utilisées pour ne pas percevoir l'intérêt des oeuvres. C'est hélas le cas d'Isaac Albéniz qui, par ses mélodies et rythmes aux sonorités héritées du folklore espagnol, n'a jamais vraiment réussi à percer dans son pays. Pire, ses musiques qui ont charmé le reste de l'Europe et les Etats Unis à cette époque, ont été reçues avec la plus grande indifférence par les espagnols. Mais cela n'arrêta pas Albéniz de faire rayonner le caractère hispanique dans ses musiques énergiques.
Pianiste depuis son plus jeune âge, il fut présenté comme le petit Mozart espagnol de la seconde moitié du XIXème siècle. Son père, l'entraînant de représentations en représentations, le faisant jouer en public les yeux bandés, tournant le dos au piano, en faisait un phénomène de foire. Mais aurait-il fallu pour cela que le jeune Isaac soit docile ... ce qui était loin d'être son cas. Rapidement, il entreprit divers voyages spontanés pour échapper à l'autorité paternelle, le poussant alors à prendre le train ou le bateau, alors qu'il n'avait qu'une dizaine d'années. Le coeur d'aventurier en quête du monde, il ne sut jamais rester en place bien longtemps, que ce soit en Espagne, ou dans le reste de l'Europe.
Enfant prodige, ami fidèle, mais élèves terrible car il ne put jamais rester plus de 3 années dans un conservatoire sans se faire renvoyer pour son comportement et son insolence. Il fréquenta Debussy à Paris, se targua d'avoir rentré Liszt à Prague, s'installa à Londres, Leipzig, Budapest, Bruxelles, voire même en Amérique (de Rio à New York, alors qu'il n'était âgé que de 12 ans), avant de retrouver le chemin de l'Espagne à la fin de sa vie, pays qu'il n'a jamais vraiment quitté tant il est présent dans chacune de ses pièces.
Étrangement, l'oeuvre la plus célèbre d'Isaac Albéniz est une mélodie jouée à la guitare. Alors qu'il n'était pas guitariste. En effet, si le folklore musical espagnol utilise la guitare comme instrument de prédilection, l'Oeuvre d'Albéniz est bien composée pour piano. Les pages musicales de son recueil "Chants d'Espagne" sont donc bien pour piano, et Albéniz aura si bien cherché à représenter la guitare via son instrument que la plupart des guitaristes l'auront interprétée comme si elle était faite ainsi à l'origine. Profitons donc de ces instants où le ciel bleu et la fraîcheur de fin de matinée aurait de quoi faire songer à la principauté des Asturies, au nord de l'Espagne, et réhabilitons "Asturias" au piano, oeuvre centrale de son recueil "Suite espagnole op 47", servant aussi de prélude à son autre recueil "Chants d'Espagne op. 232".
Pianiste depuis son plus jeune âge, il fut présenté comme le petit Mozart espagnol de la seconde moitié du XIXème siècle. Son père, l'entraînant de représentations en représentations, le faisant jouer en public les yeux bandés, tournant le dos au piano, en faisait un phénomène de foire. Mais aurait-il fallu pour cela que le jeune Isaac soit docile ... ce qui était loin d'être son cas. Rapidement, il entreprit divers voyages spontanés pour échapper à l'autorité paternelle, le poussant alors à prendre le train ou le bateau, alors qu'il n'avait qu'une dizaine d'années. Le coeur d'aventurier en quête du monde, il ne sut jamais rester en place bien longtemps, que ce soit en Espagne, ou dans le reste de l'Europe.
Enfant prodige, ami fidèle, mais élèves terrible car il ne put jamais rester plus de 3 années dans un conservatoire sans se faire renvoyer pour son comportement et son insolence. Il fréquenta Debussy à Paris, se targua d'avoir rentré Liszt à Prague, s'installa à Londres, Leipzig, Budapest, Bruxelles, voire même en Amérique (de Rio à New York, alors qu'il n'était âgé que de 12 ans), avant de retrouver le chemin de l'Espagne à la fin de sa vie, pays qu'il n'a jamais vraiment quitté tant il est présent dans chacune de ses pièces.
Étrangement, l'oeuvre la plus célèbre d'Isaac Albéniz est une mélodie jouée à la guitare. Alors qu'il n'était pas guitariste. En effet, si le folklore musical espagnol utilise la guitare comme instrument de prédilection, l'Oeuvre d'Albéniz est bien composée pour piano. Les pages musicales de son recueil "Chants d'Espagne" sont donc bien pour piano, et Albéniz aura si bien cherché à représenter la guitare via son instrument que la plupart des guitaristes l'auront interprétée comme si elle était faite ainsi à l'origine. Profitons donc de ces instants où le ciel bleu et la fraîcheur de fin de matinée aurait de quoi faire songer à la principauté des Asturies, au nord de l'Espagne, et réhabilitons "Asturias" au piano, oeuvre centrale de son recueil "Suite espagnole op 47", servant aussi de prélude à son autre recueil "Chants d'Espagne op. 232".
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