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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00Quasiment 9h ce matin, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04A la une, 80 minutes de jeu comme une cure de patriotisme.
00:08La victoire des Bleus hier face aux Blacks nous a renvoyés aux plus belles heures des Jeux Olympiques à Paris cet été.
00:13Le Stade de France est un village gaulois, citadelle imprenable pour les Néo-Zélandais depuis 2021.
00:20Une Marseillaise a sans casser la voix, du bleu, du blanc et du rouge dans toute l'enceinte.
00:25Pas un siège de disponible malgré les températures hivernales.
00:28Victoire de prestige, victoire salvatrice après un été miné par la tournée en Amérique du Sud
00:34et les accusations de viol de deux de ses joueurs.
00:36Ce 15 de France n'est pas boudé par son public, bien au contraire.
00:40Il est une fierté tricolore.
00:42Ce 15 de France porté par Antoine Dubon est une référence.
00:46On s'identifie à ces héros bleus, des dieux du stade, oui, mais loin d'être inaccessibles
00:51avec qui l'on pourrait échanger lors de la troisième mi-temps.
00:55Ils ne confondent pas Marcoussi et les podiums de la Fashion Week,
00:58les conférences de presse et les meetings politiques.
01:01L'humilité, le sport, le maillot comme valeur cardinale.
01:05Quant au Stade de France, une enceinte, deux ambiances à 72 heures d'intervalle,
01:10bunkérisé mercredi, en ébullition ce samedi.
01:14Loin des récupérations, loin des conflits.
01:18Hier, le Stade de France redevenait un petit coin de paradis.
01:22Alors merci les bleus.
01:24Et on en parlera en début d'émission.
01:27Le point sur l'information, c'est avec Marine Sabourin.
01:29Bonjour Marine.
01:30Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:31Un an après le meurtre de Thomas à Crépole en novembre 2023,
01:35l'enquête patine.
01:37De nombreuses ondes d'ombes pèsent encore sur le déroulement de la soirée
01:40comme l'identité de l'auteur du coup fatal.
01:43Après la menace d'une grève à Noël par les cheminots de la SNCF,
01:46le président du groupe réagit dans la tribune dimanche.
01:49« Les Français ne comprendraient pas une grève longue »,
01:51dit Jean-Pierre Farandou jeudi aux cheminots.
01:53« Restez du côté des Français ».
01:56Et puis cette visite historique de Joe Biden en Amazonie.
01:59Le président américain est attendu à Manaus,
02:01cœur de la plus grande forêt tropicale de la planète.
02:04Cette étape d'une tour aînée en Amérique du Sud
02:06doit souligner l'engagement du démocrate à lutter
02:08contre le changement climatique.
02:10Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
02:12Merci beaucoup Sarah Salman, Raphaël Stainville, Olivier Vielle, Arnaud Bédélissi.
02:17Bonjour à tous les quatre.
02:18Merci d'être avec nous.
02:19On va parler de l'équipe de France.
02:21Pourquoi ? On ne va pas parler de ballon ovale,
02:23on ne va pas parler de l'aspect sportif,
02:25mais on va parler de cette fierté française.
02:28On était dans un stade plein à craquer,
02:31dans une ambiance absolument merveilleuse.
02:33Ça nous renvoyait évidemment à ce qu'on avait vécu
02:36pendant les Jeux Olympiques à Paris cet été.
02:38Des drapeaux partout.
02:40Une Marseillaise, je le disais, s'en cassait la voix.
02:45Vous m'avez fait une remarque, parce que je disais...
02:48La troisième mi-temps, c'est fini ?
02:50La troisième mi-temps, ça n'existe plus, c'est ça.
02:52Il n'y a plus de troisième mi-temps en équipe de France.
02:54Vous avez raison, mais convenez quand même,
02:57Raphaël Stainville, vous qui connaissez le monde du rugby,
02:59que si on apprécie aussi cette équipe,
03:04c'est qu'ils sont héroïques,
03:06ce sont vraiment des stars absolus,
03:08mais ils sont accessibles.
03:10Vous croisez demain Antoine Dupont dans la rue,
03:12vous pouvez peut-être échanger avec lui,
03:14vous le croisez dans un restaurant,
03:16vous pouvez peut-être échanger avec lui.
03:18Et ça, ça fait du bien aussi.
03:19Mais cet aspect-là, il est essentiel.
03:21Ça fait partie des valeurs du rugby qui persistent
03:24et qui perdurent malgré la professionnalisation de ce sport.
03:28Il y a quelque chose aussi à souligner,
03:30c'est que contrairement aux matchs de l'équipe de France de football,
03:34là vous pouvez venir au Stade de France en famille,
03:37vous pouvez laisser vos enfants aller au stade
03:40sans crainte pour leur sécurité.
03:42C'est-à-dire que l'ambiance, l'atmosphère,
03:44elle est bonne enfant.
03:46Et ça change tout en fait pour un sport
03:49que de savoir que ceux qui assistent,
03:52ceux qui participent aussi en tant que joueurs,
03:54le font dans un esprit où les valeurs sont respectées.
03:59Moi, ce qui m'intéresse également,
04:01c'est que cette équipe de France, elle nous rend fiers.
04:03Alors, il ne faut pas aussi broyer du noir
04:05avec l'équipe de France de football.
04:07En 2018, la victoire en Coupe du Monde,
04:10évidemment, on était tous fiers en 2022
04:12lorsqu'ils vont en finale de la Coupe du Monde également.
04:16Mais j'ai la sensation que depuis trois ans,
04:19il y a un fossé qui s'est construit
04:22entre l'équipe de France de foot
04:24et son public, Olivier Vial.
04:26En fait, c'est une équipe en rugby,
04:29c'est lié à l'histoire du rugby,
04:31qui assume la fierté d'être français.
04:34Et ça, ça a toujours été.
04:36Alors, effectivement, on voit dans certaines conférences de presse,
04:38les joueurs de foot politisent leur combat.
04:41Pas tous.
04:42Pas tous.
04:43Je pense à Adrien Rabiot, Antoine Griezmann,
04:45qui pendant l'Euro avait dit,
04:46au moment des élections législatives,
04:48moi j'ai envie de parler du foot,
04:50je n'ai pas envie de parler de politique,
04:53on est en pleine Euro,
04:54les Français sont libres de choisir.
04:56C'est vrai, mais c'est vrai qu'on a eu quand même
04:58cette petite musique-là.
04:59Il y a une unanimité au rugby
05:02où, en fait, on est juste fiers des couleurs.
05:05Et cette fierté dont vous parliez dans votre édito,
05:07c'est quelque chose de très important.
05:09On l'a vu pendant les Jeux Olympiques,
05:10c'est trouver les points communs qui nous rassemblent.
05:12Et Imalraou parlait du langage fraternel de la fierté.
05:15En fait, il n'y a rien qui est plus fraternel,
05:18qui crée plus de cohésion,
05:19que d'être fier de ce qu'on fait.
05:21Et ça, effectivement, ce langage fraternel de la fierté,
05:23je trouve qu'en rugby,
05:24c'est l'endroit où il s'incarne le mieux.
05:26Oui, moi je partage ce que vous venez de dire.
05:28C'est-à-dire qu'en fait, l'histoire du rugby
05:29n'est pas l'histoire du foot.
05:30L'histoire du rugby, c'est très enraciné,
05:32et c'est très enraciné même territorialement,
05:33dans des zones géographiques très spécifiques.
05:35Je rappelle quand même que le rugby,
05:36c'est d'abord le Sud-Ouest.
05:38Et même si, on l'a vu,
05:40l'économie générale du rugby a beaucoup évolué.
05:43Non, mais c'est la réalité.
05:44Quand on regarde l'histoire du rugby,
05:45c'est principalement dans le Sud-Ouest
05:47qui s'est implanté au début,
05:48et où il a été très dominant.
05:49Où il reste d'ailleurs dominant.
05:50Les grands clubs, quand même,
05:51sont souvent des clubs du Sud-Ouest.
05:53Donc il y a cette légitimité de l'enracinement.
05:56Il y a le fait que c'est un sport
05:58qui est aussi récemment moins planétaire que le football.
06:02Clairement, c'est-à-dire que...
06:03Oh, de moins en moins.
06:04Non, mais il est moins.
06:05Non, mais il y a moins de...
06:06Je vais vous dire, on va regarder.
06:07Dans un instant, tomberont les audiences.
06:08Regardez la Coupe du monde de rugby
06:09et la Coupe du monde de foot.
06:10Ah, ben oui.
06:11Ce n'est pas le même événement.
06:12Vous avez pratiquement tous les pays au monde
06:13qui pratiquent le football.
06:14Vous n'avez pas tous les pays au monde
06:16qui pratiquent le rugby.
06:17Ce n'est pas tout à fait, j'allais dire,
06:18la même géopolitique en termes sportifs.
06:20Mais ceci n'explique récemment pas cela.
06:24Ce qu'il y a, c'est que la sociologie du public du rugby
06:26est très différente.
06:27C'est une sociologie des familles,
06:29c'est une sociologie, très souvent,
06:31parfois de la France périphérique,
06:33en l'occurrence aussi,
06:34qui soutient l'équipe de France de rugby.
06:37Et donc, récemment, ça explique
06:39le comportement aussi des joueurs
06:41de l'équipe de France de rugby
06:42et le fait que les Français sont certainement
06:44beaucoup plus attachés aujourd'hui
06:45à l'équipe de France de rugby
06:46qu'ils ne le sont à l'équipe de France de foot
06:47qui a pris des positions politiques
06:48pour certains de ces joueurs.
06:49Pour certains d'entre eux, déjà, vous avez raison.
06:51Il y a Jacques Vendreau qui me dit
06:52« n'oublie pas France 98 ».
06:54Évidemment, comme il ne faut pas oublier
06:56l'équipe de France de 2018.
06:58Non, mais 2018, ce n'est pas si loin.
07:00Et 2018, on a vu à quel point
07:02on était fiers, on était heureux,
07:04on était rassemblés.
07:052022, ce mondial et cette défaite
07:07contre l'Argentine.
07:09C'est bien sûr que la France Black Bomber a gagné.
07:11Mais on a voulu nous faire croire
07:13que le vivre ensemble tel qu'on nous le martelait
07:16était quelque chose qui était vécu par tous
07:20et partout dans la paix, la civilité,
07:24la joie, la bonne humeur.
07:25Ce qui était déjà une sorte de mirage.
07:29En tous les cas, c'était la belle image,
07:33la belle histoire de ce dimanche matin.
07:35Bravo donc à notre équipe de France de rugby
07:39qui s'est imposée 30 à 29 contre les All Blacks.
07:42C'est la troisième victoire consécutive
07:44contre les Blacks.
07:45Ça faisait 30 ans que ça n'était plus arrivé.
07:47Trois victoires consécutives.
07:49Il faut rappeler qu'entre 2009 et 2021,
07:52les All Blacks gagnaient à chaque fois
07:54contre l'équipe de France.
07:55On a mis plus d'une décennie
07:56avant d'inverser cette tendance-là.
07:59Ce qui m'intéressait aussi,
08:00c'est pourquoi depuis 2022,
08:03il y a ce désamour qui se crée entre le public
08:06et non pas l'équipe de France de rugby,
08:08mais l'équipe de France de football.
08:10Je ne veux pas polémiquer,
08:12mais peut-être qu'on aurait pu rendre hommage quand même.
08:14Je ne sais pas si ça s'est passé
08:16ou en tous les cas, je l'ai peut-être manqué.
08:19Mais il n'y a pas eu d'hommage à Thomas
08:21ni Nicolas hier soir.
08:23Non, je n'ai pas vu de dommage.
08:25En revanche, il a eu lieu à Crépole,
08:28dans le club de...
08:29Vous avez entièrement raison
08:30et on va parler de ça
08:31puisqu'il y a un an,
08:32quasiment jour pour jour,
08:34Thomas, 16 ans,
08:35était tué à coup de couteau
08:37lors d'un bal de village à Crépole.
08:39Thomas était un joueur de rugby.
08:41Un an plus tard,
08:42l'hommage lui a été rendu,
08:43vous avez raison,
08:44par son club de rugby.
08:45Thomas est également endeuillé
08:46par la mort de Nicolas,
08:4722 ans, tué par balle,
08:48cette fois-ci,
08:49à l'extérieur d'une boîte de nuit
08:50à Ardèche-Oise.
08:51Alors, sur place pour ces news,
08:52Augustin Donadieu,
08:53Charles Pousseau
08:54et le récit est signé,
08:55Noémie Hardy.
09:01Une minute d'applaudissement,
09:03des fleurs,
09:04une banderole,
09:05les rugbymans rendent hommage
09:07à Thomas et Nicolas.
09:11Un an après,
09:12le meurtre du jeune Thomas
09:13est encore dans tous les esprits.
09:15Ça fait mal au cœur,
09:16moi je sais que ça me prend.
09:18On fera pas revenir,
09:20on peut dire ce qu'on veut,
09:21tout le monde a le cœur,
09:22on a le cœur qui est brisé,
09:23mais bon,
09:24malheureusement,
09:25ils sont partis,
09:26on peut leur dire,
09:27courage, courage.
09:29L'équipe de rugby du RC Romand-Péage
09:31n'a pas vécu qu'un seul drame.
09:33Nicolas,
09:34un autre joueur du club,
09:36a été tué par balle fin octobre.
09:38Malheureux,
09:39au bout d'un an
09:40que ça arrive encore
09:41des catastrophes comme ça,
09:42surtout que les jeunes
09:43vont s'amuser
09:44et prendre une balle comme ça,
09:46c'est terrible.
09:49De tout cœur avec la famille,
09:50les amis,
09:51le club,
09:52ce maillot encadré
09:53a été offert par l'équipe adverse.
09:55Même pas à l'initiative
09:56ni des entraîneurs,
09:57ni de qui que ce soit,
09:58c'est vraiment les joueurs
09:59qui ont voulu faire ça.
10:00Donc ils s'étaient concertés
10:01dans la semaine,
10:02ils nous ont demandé
10:03l'autorisation de le faire.
10:04Bien entendu,
10:05nous on a accepté,
10:06on a sollicité le club
10:07pour savoir s'ils acceptaient
10:08qu'on fasse aussi ce genre de choses.
10:09Un rassemblement,
10:10souhaité dans la discrétion,
10:11est prévu ce dimanche
10:12pour rendre hommage à Thomas.
10:14Il y a un an,
10:15quasiment jour pour jour,
10:16politiques, médias,
10:18ont voulu faire de ce drame
10:21un fait divers.
10:22Et sur place,
10:24des témoignages,
10:25mais également une élue,
10:26on parlera dans un instant
10:27de Marie-Hélène Thauraval,
10:28une mère a dit
10:30attention là,
10:31arrêtez avec cette histoire
10:32des faits divers.
10:33On est face à un fait de société.
10:35Et cette France
10:36qui est trop souvent oubliée,
10:39qui est mise de côté,
10:41cette fois-ci,
10:42on a tenté de les entendre.
10:43Et c'est eux
10:44qui ont permis
10:45de balayer Olivier Vidal
10:46l'idéologie.
10:47Oui,
10:48effectivement,
10:49ce moment-là
10:50a été un moment de catharsis.
10:52On a vraiment senti
10:54qu'on ne pouvait pas se taire
10:56et faire comme s'il ne s'était rien passé.
10:58Et c'est vrai que malheureusement,
11:00il ne s'est rien passé réellement.
11:02Il y a eu effectivement
11:03une mobilisation de quelques jours.
11:05Il y a eu une élue
11:07la mère,
11:08effectivement,
11:09de Romain Surizet,
11:11qui est apparue
11:12comme une personnalité
11:13qu'on ne connaissait pas
11:14et qui a eu un vrai discours de vérité.
11:16Malheureusement,
11:17elle n'a pas été suffisamment
11:18suivie derrière.
11:20Aujourd'hui,
11:21on a peut-être
11:22le ministre de l'Intérieur
11:23qui reprend un peu
11:24ce genre de discours.
11:26Mais il va falloir
11:27que ça se concrétise
11:28parce qu'on sent
11:29effectivement
11:30que ces faits divers
11:31qui sont devenus
11:32des vrais faits de société,
11:33il y en a un peu marre
11:34que ça continue
11:35à se répéter
11:36de façon aussi
11:37mécanique.
11:38Un entretien passionnant
11:39dans le journal du dimanche
11:40ce matin
11:41de Marie-Hélène Thoiraval.
11:42Elle revient justement
11:43sur la situation.
11:44Il y a un an,
11:45j'avais largement insisté
11:46pour parler de faits de société
11:47et non plus de faits divers.
11:49Or, je constate
11:50que nous avons progressé.
11:52Il ne viendrait pas
11:53à l'idée de Bruno Retailleau
11:54de parler de sentiments
11:55d'insécurité
11:56comme le faisait
11:57le Premier ministre,
11:58Élisabeth Borne,
11:59à l'époque.
12:00Sentiment d'insécurité
12:02également repris
12:03par Bruno Retailleau
12:04lorsqu'il était
12:05garde des Sceaux.
12:06C'était d'ailleurs,
12:07on le surnommait
12:08le ministre du sentiment
12:09d'insécurité.
12:10Oui, mais c'est la seule chose
12:11qui a évolué, progressé.
12:12C'est effectivement,
12:13aujourd'hui,
12:14on a des responsables politiques
12:15et en premier chef
12:16le ministre de l'Intérieur
12:17qui assume de poser
12:18des mots
12:19sur une réalité
12:20et sur l'ensauvagement
12:21de la France.
12:22Pour autant,
12:23on voit que ce n'est pas
12:24encore suivi
12:25de conséquences
12:26et que les élus
12:27de la France
12:28ne sont pas encore
12:29suivis de conséquences
12:30et que les élus
12:31de la France
12:32ne sont pas encore suivis
12:33de conséquences
12:34et que les actions
12:35peinent à contenir
12:36cette progression
12:37de l'insécurité
12:38en France.
12:39Donc, il y a un mieux
12:40dans la prise de conscience
12:41au plus haut sommet
12:42de l'État
12:43de cette réalité
12:44et de cet ensauvagement.
12:45Pour autant,
12:46je pense qu'un certain
12:47nombre de cités,
12:48elles en parlent
12:49d'ailleurs,
12:50très longtemps.
12:51Oui, bien sûr.
12:52Elles ne parlent plus
12:53de quartier communautaire
12:54mais elles ne parlent
12:55de quartier ethnique.
12:56Mais avant cela,
12:57elle a eu le courage
12:58de dire tout haut
12:59ce que pensait
13:00le ministre de l'Intérieur
13:01avant cela.
13:02Elle a eu le courage
13:03de dire tout haut
13:04ce que pensaient
13:05les Français tout bas
13:06et ce que ne voulaient pas dire
13:07les responsables politiques
13:08sur place.
13:09Et d'ailleurs,
13:10à cause de ça,
13:11elle a été menacée,
13:12menacée de mort
13:13à plusieurs reprises.
13:14Je voudrais
13:15qu'on écoute également
13:16parce qu'il y a les politiques
13:17mais il y a aussi
13:18ces Français.
13:19Oubliez qu'on entend peu.
13:20Souvenez-vous,
13:21il y a un an,
13:2210 jours après le drame,
13:23Olivier Véran
13:24décide de se rendre
13:25sur place.
13:2610 jours après,
13:27alors que ça a été
13:28un traumatisme national.
13:29Olivier Véran
13:30se rend sur place
13:31et il va être interpellé
13:32par un Français
13:33qui aura le courage
13:34de lui dire
13:35et de l'interpeller.
13:36Vous allez voir la force,
13:37la puissance
13:38de son discours.
13:39Il s'appelle André.
13:40Ce serait intéressant
13:41d'ailleurs
13:42de l'interviewer
13:43un an plus tard.
13:45C'est quoi ça ?
13:46Ah !
13:49Vous avez quoi ?
13:51Honte à vous !
13:53Honte !
13:55Vous avez honte !
14:01Vous avez pas honte ?
14:08Moi j'ai des enfants,
14:09des petits-enfants.
14:10J'ai d'ailleurs ma fille
14:11qui habite là,
14:12Romain, à côté.
14:13Je ne veux pas
14:14qu'ils finissent comme ça.
14:15Mon gendre fait du rugby,
14:16c'est pareil.
14:17Je connais ce monde-là.
14:18Nous on fait partie
14:19de ce territoire.
14:20Donc on n'en peut plus.
14:21J'aurais voulu dire
14:22que tout ça,
14:23c'est écrit depuis longtemps.
14:24On sait ce qui va arriver.
14:25Les prochains,
14:26ce ne sera pas
14:27avec des couteaux
14:28qui viendront.
14:29Ce sera à l'arme automatique.
14:30Ce ne sera pas comme ça.
14:31Le verdict du procès,
14:32on le sait déjà.
14:33On le connaît déjà.
14:34Qu'est-ce que ça va faire ?
14:35Il aura cours
14:36l'assassinat de Thomas.
14:37Vous le savez comme moi.
14:38Il aura huit ans
14:39et puis
14:40il va être interpellé.
14:41Il aura huit ans
14:42et puis
14:43le procès aura lieu
14:44dans trois ans.
14:45Ce sera déjà apaisé.
14:46On aura oublié Thomas
14:47comme d'habitude.
14:48Et puis c'est tout.
14:49Il aura huit ans
14:50et puis il sortira
14:51au bout de quatre ans.
14:52Il y a deux choses
14:53qui me marquent.
14:54D'abord la première,
14:55c'est qu'Olivier Véran
14:56ne se retourne pas
14:57vers cet individu,
14:58vers ce Français
14:59qui l'interpelle.
15:00Il aurait très bien pu
15:01aller le voir,
15:02échanger avec lui.
15:03Il ne le fait pas.
15:04La deuxième,
15:05qu'est-ce que dit André ?
15:06Il dit cette fois-ci
15:07c'est des couteaux,
15:08la prochaine fois
15:09ce sera une arme automatique.
15:10Vous avez eu Thomas
15:11il y a un an
15:12et vous avez Nicolas
15:13il y a quelques semaines
15:14dans un contexte
15:15un peu différent
15:16mais c'était effectivement
15:17un homme, Nicolas,
15:18qui sortait
15:19d'une boîte de nuit
15:20et qui est tué
15:21à coups de feu.
15:22Olivier Véran
15:23s'est déplacé
15:24dix jours après
15:25sous la pression
15:26parce que tout le monde
15:27en parlait.
15:28Donc ça veut dire
15:29que sa première intention
15:30n'était absolument pas
15:31de se déplacer
15:32sinon il l'aurait fait
15:33le lendemain.
15:34Non mais c'est une réalité.
15:35Ensuite il voit ce Français
15:36cet individu en colère.
15:37Il ne va pas le voir
15:38parce qu'il sait
15:39qu'il n'a rien fait.
15:40C'est-à-dire quoi ?
15:41Vous avez entièrement raison.
15:42Monsieur,
15:43ce n'est pas que rien ne va changer
15:44c'est que ça va empirer
15:45parce qu'on ne va rien faire.
15:46Quant au changement sémantique
15:47je suis partiellement d'accord
15:48monsieur Darmanin
15:49savait nommer les choses
15:50Eric Dupond-Moretti, non.
15:51Là nous avons monsieur Retailleau
15:52qui sait nommer les choses
15:53et nous avons monsieur Migaud
15:54qui contrebalance
15:55en disant non
15:56il y a un sentiment de laxisme.
15:57Donc on peut évoluer
15:58sur le champ sémantique
15:59s'il n'y a pas d'acte derrière
16:00ça va empirer
16:01et finalement
16:02Marie-Hélène Thoraval
16:03qui tire sans cesse
16:05et qui est bien seule
16:06et bien dans un an
16:07elle pourra dire
16:08exactement la même chose
16:09avec un nouveau fait de société.
16:10Je vous donne la parole
16:11dans un instant Arnaud Benedetti
16:12mais je voudrais qu'on revienne
16:13sur l'enquête.
16:14Ça fait un an
16:15que les enquêteurs
16:16tentent de démêler
16:17le vrai du faux
16:18dans ce drame
16:19qui a touché la France entière
16:20à travers la mort de Thomas.
16:21Ce qui est également intéressant
16:22c'est que vous avez
16:23de nombreux témoignages
16:24sur place
16:25qui expliquaient
16:26que certains individus
16:27avaient dit
16:28on va planter du blanc
16:29et le caractère raciste
16:30de l'enquête
16:31c'est qu'il y a eu
16:32une enquête
16:33et que le caractère raciste
16:34de ce drame
16:35n'a pas été repris
16:36par les enquêteurs.
16:37Voyez le sujet
16:38de Tancrède Guillotel.
16:39C'est dans la nuit
16:40du 18 au 19 novembre dernier
16:41que lors d'un bal organisé
16:42dans cette salle
16:43des fêtes de Crépole
16:44des affrontements éclatent
16:45entre un groupe de locaux
16:46et des jeunes arrivés
16:47en cours de soirée.
16:48Ces derniers sortent
16:49des couteaux
16:50et blessent grièvement
16:51quatre jeunes
16:52dont Thomas
16:53un lycéen de 16 ans
16:54qui décède
16:55sur la route de l'hôpital.
16:56Rapidement
16:57les enquêteurs procèdent
16:58à l'arrivée
16:59de ces jeunes
17:00qui se retrouvent
17:01dans la salle
17:03et procèdent
17:04à de premières arrestations.
17:05Au total
17:0614 personnes
17:07dont trois mineurs
17:08sont mises en examen
17:09pour homicide volontaire
17:10et tentative d'homicide volontaire
17:11en bande organisée.
17:12Mais malgré
17:13l'audition
17:14d'une centaine de témoins
17:15et l'existence de vidéos
17:16l'auteur du coup
17:17de couteau mortel
17:18n'a toujours pas été identifié.
17:19Maître Alexandre Farelli
17:20avocat des parents de Thomas
17:21reste confiant
17:22dans l'avancée
17:23de l'enquête.
17:24Nous avons la conviction
17:25que le travail
17:26des juges
17:27et des enquêteurs
17:28va permettre
17:29de punir
17:30les personnes impliquées
17:31qu'elles soient auteurs
17:32d'une enquête.
17:33Cela prendra du temps,
17:34nous l'acceptons
17:35et nous patienterons
17:36autant qu'il faudra
17:37pour Thomas.
17:38Tous les accusés
17:39dont huit restent en détention
17:40nient leur responsabilité
17:41même si selon une source
17:42proche du dossier
17:43les soupçons se resserrent
17:44sur deux ou trois
17:45d'entre eux.
17:46Le parquet,
17:47faute d'éléments
17:48de preuve en ce sens,
17:49n'a pas retenu
17:50de circonstances aggravantes
17:51liées à la race,
17:52à l'ethnie,
17:53à la nation
17:54ou à la religion.
17:55Normalement
17:56dans une enquête
17:57qu'est-ce qui se passe ?
17:58Vous avez un spectre
17:59très large.
18:00Dis-moi si je me trouve
18:01trompe,
18:02pardonnez-moi,
18:03Sarah.
18:04Le plus large possible.
18:05C'est l'entonnoir.
18:06Et ensuite,
18:07plus on avance,
18:08plus vous resserrez.
18:09Vous avez entièrement raison.
18:10Cette fois-ci,
18:11vous avez,
18:12je crois,
18:13neuf témoins
18:14qui expliquent
18:15qu'il y avait
18:16un caractère racial
18:17dans ce drame.
18:18Ils n'ont pas été entendus.
18:19Mais parce que
18:20beaucoup de personnes
18:21ne reconnaissent pas
18:22le racisme anti-blanc.
18:23C'est ça la réalité
18:24à partir du moment
18:25où vous niez
18:26qu'il existe en France
18:27un racisme anti-blanc.
18:28C'est bien normal
18:29que si vous êtes cohérents
18:30avec la justice,
18:31vous n'avez pas de problème.
18:32La question c'est,
18:33est-ce qu'il existe
18:34un racisme anti-blanc
18:35aux yeux de la justice ?
18:36Et bien,
18:37manifestement,
18:38la réponse est non.
18:39Arnaud Bénédicte.
18:40Et quel est le juge
18:41qui aura le courage
18:42finalement,
18:43d'une certaine manière,
18:44de rouler ?
18:45On a des juges
18:46qui sont très courageux.
18:47On a des parquets
18:48qui sont très courageux
18:49pour d'autres affaires.
18:50La défense
18:51de la famille de Thomas
18:52est très patiente,
18:53en l'occurrence,
18:54parce que quand même,
18:55ça fait un an
18:56que cette affaire...
18:57Il faut être patient
18:58pour la justice.
18:59Il y a trois choses
19:00qui m'ont frappé.
19:01Première chose,
19:02quand même,
19:03c'est que la théorie
19:04du sentiment d'insécurité,
19:05qui est une théorie
19:06qui remonte aux années 80,
19:07qui a été forgée
19:08par le Parti Socialiste
19:09lorsqu'il était au pouvoir,
19:10en l'occurrence.
19:11Déjà,
19:12même avant Lionel Boucher,
19:13dans les années 80,
19:14quand Gaston Defer
19:15était ministre de l'Intérieur,
19:16déjà,
19:17un certain nombre
19:18de députés socialistes
19:19disaient,
19:20il n'y a pas d'insécurité
19:21mais il y a surtout
19:22un sentiment d'insécurité.
19:23En tout cas,
19:24il faut prendre en compte
19:25le sentiment d'insécurité.
19:26Il est en train,
19:27très clairement,
19:28c'est le moins qu'on puisse dire
19:29dans l'opinion.
19:30Deuxième sujet,
19:31c'est l'opinion publique.
19:32C'est que moi,
19:33pour revenir aux images
19:34de M. Véran,
19:35se rendant à Crépaulx
19:36une semaine après
19:37ce fait tragique,
19:38ce qui est frappant,
19:40c'est le hiatus toujours
19:42de plus en plus important
19:43ou le fossé grandissant
19:44entre ce que nous dit
19:46l'opinion publique
19:47sur la situation,
19:48notamment sur la situation
19:49de l'insécurité,
19:50sur la question
19:51de la cohésion de la société,
19:53sur la question
19:54des tensions communautaires
19:55qui existent
19:57et finalement,
19:58ce que disent
19:59des fractions minoritaires,
20:01finalement,
20:02des leaders d'opinion
20:03et des dirigeants.
20:04Et ce fossé ne cesse
20:05de s'accroître
20:06et ça je crois
20:07que c'est important.
20:08Troisième élément,
20:09il y a quand même
20:10un point important
20:11dans cette affaire
20:12de Crépaulx,
20:13il y a un an,
20:14c'est la façon
20:15dont elle est finalement
20:16parvenue à franchir
20:17le barrage,
20:18j'allais dire,
20:19de la bien-pensance.
20:20Elle est parvenue
20:21à franchir le barrage
20:22de la bien-pensance,
20:23il faut le dire,
20:24par le rôle
20:25des réseaux sociaux.
20:26Ils ont permis
20:27la médiatisation.
20:28Il y a beaucoup de choses
20:29à dire sur le fonctionnement
20:30des réseaux sociaux.
20:31On en parlera
20:32dans cette émission
20:33parce qu'il y a
20:34Pierre Moscovici
20:35qui a fait un tweet lunaire
20:36hier soir sur les réseaux sociaux.
20:37En l'occurrence,
20:38sans les réseaux sociaux,
20:39je ne suis pas sûr
20:40que le barrage médiatique
20:41eût été franchi.
20:42Vous avez peut-être raison.
20:43Si on veut être
20:44absolument honnête,
20:45il faut aussi admettre
20:46que nos confrères
20:47du Dauphiné Libéré
20:48ont été le premier
20:49à relater
20:50cette soirée tragique
20:51et ont été les premiers
20:52à relever,
20:53non mais à relever
20:54justement les témoignages
20:55de certains passants
20:56qui participaient.
20:57C'est la force
20:58de la presse quotidienne régionale.
20:59Exactement.
21:00Et qu'ils récidivent
21:01un an plus tard
21:02où ils sont allés de nouveau
21:03à la rencontre
21:04de ceux qui avaient
21:05des 400 participants
21:06de ce bal populaire
21:07et une fois encore
21:08ils font état
21:09de ce malaise
21:10de ceux qui ont participé
21:11à cette fête
21:12et qui n'ont pas vu
21:13leur témoignage
21:14retenu par la justice.
21:15Vous avez dit,
21:16Arnaud Benéti,
21:17quand la gauche
21:18était au pouvoir,
21:19c'est eux qui ont théorisé
21:20pardonnez-moi,
21:21le sentiment de sécurité.
21:22Certains pourraient vous répondre
21:23que la gauche
21:24n'est pas au gouvernement
21:25mais elle est
21:26au pouvoir médiatique,
21:27au pouvoir
21:28aux plus hautes
21:29fonctions judiciaires.
21:30Cette gauche
21:31elle est au Conseil constitutionnel,
21:32elle est au Conseil d'État,
21:33elle est dans certains
21:34dans certains organes
21:35de régulation, etc.
21:36Il y a même une formation
21:37qui est prévue
21:38la semaine prochaine
21:39pour des magistrats,
21:40pour les former
21:41aux études décoloniales
21:42et justement
21:43à toute cette critique
21:44du racisme
21:45si c'est qu'on a cela
21:46dans la magistrature.
21:47C'est où ?
21:48C'est à la Chambre
21:49de l'État ?
21:50C'est à la Chambre
21:51de l'État.
21:52C'est à la Chambre
21:53de l'État.
21:54C'est où ?
21:55Non, ce n'est pas à l'UNM
21:56mais c'est fait
21:57pour les magistrats.
21:58C'est intéressant.
21:59C'est accessible
22:00aux journalistes ou pas ?
22:01Je peux vous envoyer
22:02une invitation.
22:03Écoutez,
22:04avec grand plaisir.
22:05Si on a le droit
22:06d'y aller,
22:07je serai très heureux
22:08d'y assister.
22:09Marie-Hélène Thoraval
22:10rapidement avec vous
22:11puisqu'elle revient
22:12sur la notion
22:13de quartier ethnique.
22:14Nous usons en permanence
22:15des périphrases
22:16quartier sensible.
22:17Sensible à quoi ?
22:18À qui ?
22:19Personne n'est en mesure
22:20de répondre.
22:21Au quartier prioritaire
22:22de la ville.
22:23Prioritaire de quoi ?
22:24Par rapport à qui ?
22:25En matière d'intervention,
22:26les hélicales
22:27et la supercherie ultime,
22:28ce sont les quartiers populaires.
22:29Plus récemment,
22:30nos quartiers populaires
22:31ont été remplacés
22:32par des quartiers communautaires
22:33et elle oublie
22:34cette notion
22:35de quartier communautaire
22:36pour parler
22:37de quartier ethnique.
22:38Elle va encore plus loin.
22:39Elle considère
22:40que ce ne sont même plus
22:41des quartiers communautaires
22:42mais des quartiers ethniques.
22:43Elle y voit bien sûr
22:44les conséquences
22:45d'une immigration
22:46qui a fait
22:47que des familles
22:48se sont retrouvées
22:49dans des quartiers
22:50communautaires
22:51où des familles
22:52ont finalement
22:53pris pied
22:54dans les quartiers
22:55et ont installé
22:56et sont venues
22:57avec leurs mœurs,
22:58leurs coutumes
22:59et les ont installées
23:00plutôt que d'être
23:01assimilées à la République.
23:02Et puis,
23:03ce qu'elle décrit aussi,
23:04ces dynasties
23:05de délinquants,
23:06c'est l'une
23:07des conséquences,
23:08dit-elle,
23:09de la politique
23:10de la ville
23:11où finalement
23:12on a privé
23:13des familles
23:14le pouvoir
23:15d'éduquer leurs enfants.
23:16On l'a cédé
23:17aux grands frères
23:18et les grands frères
23:19se sont retrouvés
23:20dans des quartiers
23:21où les grands frères
23:22sont devenus,
23:23ont pris dans ces familles
23:24des mains d'œuvre
23:25pour le trafic de drogue.
23:26Vous avez parlé,
23:27Arnaud de Bénédicte,
23:28de l'importance
23:29des réseaux sociaux.
23:30Juste après la publicité,
23:31on va découvrir
23:32le tweet du week-end
23:33qui nous vient
23:34de M. Moscovici
23:35de la Cour des comptes.
23:36Quasiment 9h30
23:37sur CNews
23:38pour la suite
23:39de l'heure des pros.
23:40On salue Harold Diman
23:41qui nous a rejoint
23:42sur ce plateau
23:43puisqu'on parlera
23:44de questions internationales
23:45dans un instant.
23:46Vous êtes très, très nombreux
23:47à réagir
23:48sur les questions
23:49et à réagir
23:50sur les réseaux sociaux
23:51et à nous envoyer des messages
23:52après notre premier thème
23:53sur ce match
23:54France-Nouvelle-Zélande
23:55de rugby
23:56et cette fierté française
23:57quand on disait
23:58à 48h-72h
23:59d'intervalle
24:00le stade de France
24:01c'était deux salles
24:02deux ambiances
24:03après le match
24:04France-Israël
24:05bunkérisé.
24:06Il s'avère que
24:07j'étais au stade de France
24:08pour France-Israël.
24:09Ce qui m'a marqué également
24:10c'est qu'au moment
24:11des hymnes
24:12pour France-Israël
24:13il y avait une sonneau
24:14tellement forte
24:15dans le stade
24:16pour éviter
24:17qu'on entende
24:18les huées
24:19au moment
24:20de l'hymne israélien.
24:21Hier
24:22lors du haka
24:23des joueurs
24:24Néo-Zélandais
24:25vous avez
24:2680 000 supporters
24:27silence de cathédrale.
24:28Donc ça aussi
24:29ça joue
24:30et ça participe
24:31à un climat.
24:32C'était évidemment
24:33deux contextes
24:34totalement différents.
24:35Mais ça fait du bien
24:36de voir ces images
24:37de fraternité
24:38dans un stade
24:39de plaisir
24:40et de fierté française
24:41hier soir
24:42au stade
24:43de France-Israël.
24:44C'est vraiment
24:45un moment
24:46très important
24:47hier soir
24:48au stade de France.
24:49Donc on dit encore
24:50bravo les Bleus.
24:51Le tweet du week-end
24:52puisque vous parliez
24:53du poids des réseaux sociaux
24:54et qu'à travers
24:55les réseaux sociaux
24:56ce qui s'est passé
24:57à Crépole
24:58est là aussi
24:59significatif.
25:00C'est-à-dire que
25:01via les réseaux sociaux
25:02on a vu également
25:03on a balayé
25:04toutes les idéologies
25:05du fait d'hiver
25:06de la Rix
25:07entre deux bandes
25:08rivales
25:09pendant
25:10cette fête
25:11de village.
25:12Pierre Moscovici
25:13président de la
25:14cour des comptes
25:15faut-il rester
25:16sur X ?
25:17L'extrême droite
25:18la plus dure
25:19y est chez elle ?
25:20La vulgarité
25:21l'agressivité
25:22la haine
25:23parfois
25:24ne se contiennent plus
25:25mais ce réseau
25:26reste une source
25:27d'information
25:28et un émetteur
25:29de messages.
25:30Pour le moment
25:31je tiens
25:32on verra
25:33si les dernières
25:34d'X sautent.
25:35Il n'oublie pas
25:36quelques éléments
25:37le président
25:38de la cour des comptes
25:39j'espère que ses rapports
25:40sont plus équilibrés
25:41que ses messages
25:42sur Twitter
25:43monsieur Benedetti.
25:44En tout cas on voit
25:45qu'il y a des préoccupations
25:46existentielles
25:47savoir s'il doit rester
25:48ou non
25:49sur X.
25:50Il y a un grand résistant
25:51d'ailleurs.
25:52Manifestement
25:53il nous annonce
25:54qu'il reste quand même.
25:55Au-delà de ça
25:56moi ce qui m'intéresse
25:57c'est la deuxième phrase
25:58l'extrême droite
25:59la plus dure
26:00y est chez elle ?
26:01Oui enfin il n'y a pas
26:02que l'extrême droite
26:03qui est chez elle
26:04sur X.
26:05Il y a d'autres
26:06courants politiques
26:07qui sont présents
26:08sur X
26:09et qui utilisent
26:10X de la même manière.
26:11Donc non
26:12c'est une critique
26:13d'extrême droite
26:14et qui est d'autant plus
26:15forte aujourd'hui
26:16qu'évidemment
26:17à partir du moment
26:18où Musk est allié
26:19avec Donald Trump
26:20on voit bien
26:21que derrière cela
26:22il y a une critique
26:23qui est une critique politique
26:24de celui qui est
26:25aujourd'hui
26:26le propriétaire
26:27de ce réseau.
26:28C'est ça aussi
26:29ce que veut dire
26:30d'une certaine manière
26:31Pierre Moscovici.
26:32Je trouve que franchement
26:33il aurait certainement
26:34d'autres façons
26:35de s'exprimer
26:36que de faire part
26:37de ses doutes
26:38de sa présence
26:39sous nom sur X
26:40et s'il n'est pas content
26:41d'être sur X
26:42pardonnez-moi
26:43les Français s'en fichent.
26:44Ce qui est intéressant
26:45c'est que c'est le président
26:46de la Cour des Comptes
26:47et qu'il a une vision
26:48hémiplégique
26:49de ce qui se passe
26:50sur les réseaux sociaux.
26:51Pour lui
26:52le problème
26:53sur les réseaux sociaux
26:54c'est que
26:55l'extrême droite
26:56la plus dure
26:57y est chez elle.
26:58Il oublie peut-être aussi
26:59de parler de l'extrême gauche.
27:00Il oublie peut-être
27:01de parler de l'islamisme
27:02également sur les réseaux sociaux.
27:03Il est omniprésent
27:04sur les réseaux sociaux.
27:05On voit des lives
27:06entiers
27:07de presque parfois
27:08de la propagande.
27:09Je veux dire
27:10l'extrême gauche
27:11il est symptomatique
27:12d'une grande partie
27:13aujourd'hui
27:14de la gauche
27:15qui a théorisé ça.
27:16C'est-à-dire que
27:17la liberté d'expression
27:18oui
27:19sauf si c'est la droite.
27:20Et effectivement
27:21il y a quelqu'un
27:22qui s'appelle
27:23Geoffroy de la Guessenerie
27:24qui est un des philosophes
27:25qui aujourd'hui
27:26est très important
27:27dans cette galaxie-là
27:28qui a théorisé le fait
27:29que le débat politique
27:30doit s'arrêter
27:31à la droite
27:32et qu'on ne doit pas
27:33laisser la droite parler.
27:34Et ça effectivement
27:35à gauche
27:36il y a de plus en plus de gens
27:37qui trouvent ça
27:38défendable.
27:39Que demandent les Français ?
27:40Que demandent les Français
27:41que la Cour des Comptes
27:42puisse rendre des rapports
27:43qui nous permettent
27:44de voir l'état de la société
27:45et de ce que fait l'État.
27:46Nous présente des rapports
27:47à temps
27:48pas comme au moment
27:49de la loi immigration
27:50où il assumait
27:51avoir rendu le rapport
27:52sur les questions migratoires
27:53qui auraient peut-être aidé
27:54la construction du projet de loi
27:55de l'année dernière
27:56en disant
27:57on la fait un peu plus tard
27:58pour ne pas influencer
27:59les débats.
28:00Ah bon ?
28:01Ça sert à quoi alors
28:02le rapport de la Cour des Comptes ?
28:03Avançons
28:04l'information politique
28:05c'est-à-dire
28:06l'information politique
28:07c'est-à-dire
28:08l'information politique
28:09de ce dimanche
28:10c'est également
28:11les déclarations
28:12de Marine Le Pen
28:13dans les colonnes du JDD
28:14aujourd'hui.
28:15Je rappelle que
28:16Marine Le Pen
28:17est suspendue
28:18à la décision des juges
28:19après le réquisitoire
28:20de la procureure
28:21dans l'affaire
28:22des assistants parlementaires.
28:23Cinq ans de prison requis
28:24300 000 euros d'amende
28:25cinq ans d'inéligibilité
28:26avec exécution provisoire.
28:29Elle se livre
28:30dans les colonnes du JDD
28:3124 heures
28:32avant les plaidoiries
28:33de la Défense demain.
28:34Mathilde Ibanez.
28:35Ce n'est pas
28:36la première tentative
28:37qui frappe
28:38Marine Le Pen
28:39mais celle-ci
28:40révolte et indigne
28:41particulièrement
28:42la députée
28:43du Rassemblement national
28:44qui peine
28:45à faire redescendre
28:46sa colère.
28:47Cette décision
28:48a un écho international
28:49et affaiblit
28:50la voix de la France.
28:51Car si elle s'attendait
28:52à une sévérité
28:53la peine d'inéligibilité
28:54est des passés
28:55pires anticipations.
28:56Un parquet
28:57non indépendant
28:58qui prononce
28:59de telles réquisitions
29:00rend difficilement
29:01crédible
29:02la posture française
29:03lorsqu'elle prétend
29:04donner des leçons
29:05de démocratie
29:06au reste du monde.
29:07Les procureurs
29:08avaient demandé
29:095 ans de prison
29:10dont 2 en fermes
29:11aménageables
29:12et une peine
29:13de 5 ans
29:14d'inéligibilité
29:15avec exécution
29:16provisoire
29:17à l'encontre
29:18de la femme politique
29:19à moins de 3 ans
29:20de la prochaine
29:21élection présidentielle.
29:22Une réquisition
29:23du parquet
29:24qualifiée
29:25de peine de mort
29:26par la députée.
29:27Une ingérence politique
29:28insupportable
29:29dans le processus
29:30démocratique.
29:31C'est un immeuble
29:32qui s'écroule sur vous
29:33surtout quand
29:34c'est innocent.
29:35Ibranlé
29:36révoltée furieuse
29:37Marine Le Pen
29:38prépare minutieusement
29:39sa défense
29:40en s'en prenant
29:41à l'opacité
29:42des règles du Parlement
29:43européen.
29:44Si la condamnation
29:45est retenue
29:46elle sera inédite
29:47voire historique
29:48sous la Vème République.
29:49Et ce qui est intéressant
29:51c'est que plusieurs voix
29:52du côté de l'opposition
29:53s'élèvent
29:54et parfois
29:55des voix importantes
29:56comme Gérard Larcher
29:57qui a réagi
29:58ce dimanche matin
29:59également dans le JDD.
30:00D'abord
30:01il ne s'agit que
30:02des réquisitions
30:03du parquet.
30:04A ce stade
30:05les magistrats
30:06appliquent les textes
30:07que le législateur a voté.
30:08Mme Le Pen ne perdrait pas
30:09son mandat de députée
30:10conformément à la jurisprudence.
30:11Ce qui pose question
30:12c'est l'exécution provisoire.
30:13Porte-t-elle atteinte
30:14à la présomption
30:15d'innocence ?
30:16Je pense qu'il y a là
30:17un sujet.
30:18Appliquer une sanction
30:19alors que les voix de recours
30:20ne sont pas épuisées
30:21il va falloir y réfléchir.
30:22Raphaël Stainville.
30:23Je pense que la question
30:24centrale
30:25qui se pose
30:26et qui explique
30:27un certain nombre
30:28de politiques
30:29n'est pas forcément
30:30du même bord
30:31que Marine Le Pen
30:32réagissent
30:33c'est la question
30:34du pouvoir des juges.
30:35Qu'un juge aujourd'hui
30:36ait la possibilité
30:37d'interdire
30:38un opposant politique
30:39de pouvoir se présenter
30:40n'est pas sans poser
30:41des questions existentielles.
30:43Imaginez qu'en Hongrie
30:45dans la Hongrie de Orban
30:46ou dans l'Italie de Milani
30:48le principal opposant au pouvoir
30:50soit finalement empêché
30:52de pouvoir se présenter
30:54alors qu'il aurait
30:55toutes les chances
30:56de pouvoir l'emporter.
30:57Je pense que ce serait
30:58un tollé
30:59dans toute l'Europe entière
31:00où on dénoncerait
31:01ces pulsions illibérales
31:03cette mise au banc
31:05des oppositions
31:07ces oppositions muselées.
31:09Finalement,
31:10les réactions aujourd'hui
31:11elles sont encore
31:12je trouve
31:13assez timides
31:14parce que c'est un vrai
31:15séisme politique
31:16qui est en train
31:17de se produire
31:18sous nos yeux.
31:19Mais le cœur du problème
31:20c'est l'exécution provisoire
31:21parce que prenons
31:22un cas fictif
31:23mais qui peut arriver
31:24elle est condamnée
31:25à une peine principale
31:26et à une peine d'inéligibilité
31:27donc elle ne peut pas
31:28se présenter
31:29admettons
31:30admettons aussi
31:31qu'en appel
31:32elle soit relaxée
31:33quid de la peine
31:34d'inéligibilité
31:35qu'elle aura eu
31:36qu'elle aura subie
31:37ça veut dire que pendant
31:385 ans elle n'aura pas
31:39pu se présenter
31:40parce que l'appel
31:41elle n'aura pas demain
31:42elle l'aura dans 2-3 ans
31:43et donc elle aura raté
31:44c'était l'action de 2027
31:45alors qu'elle était innocente
31:46et ce sera la décision définitive
31:47c'est ça le drame.
31:48Et d'ailleurs
31:49c'est la question
31:50qu'elle pose
31:51elle pose la question
31:52du prochain président
31:53si d'aventure
31:54elle ne pouvait pas
31:55se présenter
31:56quelle légitimité
31:57aurait un président
31:58qui aurait été élu
31:59le président de Marine Le Pen
32:00aurait été écarté
32:01de cette compétition présidentielle
32:02effectivement
32:03il s'en trouverait
32:04très largement
32:05fragilisé.
32:06Avançons
32:07également
32:08dans l'actualité
32:09c'est une déclaration
32:10là aussi
32:11très forte
32:12de Gérard Larcher
32:13c'est quand même
32:14le numéro 2
32:15deuxième personnalité
32:16de l'État
32:17et il a
32:18taclé
32:19en quelque sorte
32:20Emmanuel Macron
32:21sur
32:22ses discours
32:23changeants
32:24entre
32:25le 7 octobre
32:26le 7 octobre
32:27le 7 octobre
32:28le 7 octobre
32:29depuis le 7 octobre
32:302023
32:31considérez-vous
32:32que le président
32:33Emmanuel Macron
32:34porte une part
32:35de responsabilité
32:36dans la dégradation
32:37du climat
32:38au vu de ses déclarations
32:39sévères à l'endroit
32:40de Benjamin Netanyahou
32:41et c'est ça
32:42la phrase la plus importante
32:43vous allez me dire
32:44ce que vous en pensez
32:45il y a un problème
32:46de cohérence
32:47nous sommes passés
32:48d'une grande coalition
32:49contre le Hamas
32:50à ce que cessent
32:51les livraisons d'armes
32:52à Israël
32:53et enfin
32:54que le premier ministre
32:55israélien
32:56ne doit pas oublier
32:57que c'est Gérard Larcher
32:58qui accuse
32:59en quelque sorte
33:00ou qui révèle
33:01ou qui souligne
33:02l'incohérence
33:03du président
33:04de la république
33:05moi j'avais jamais vu
33:06une déclaration
33:07comme celle-ci
33:08Arnaud Bénédicte
33:09alors des présidents
33:10du sénat
33:11qui n'ont pas toujours
33:12été d'accord
33:13avec des présidents
33:14de la république
33:15sur la 5ème république
33:16il y en a eu
33:17c'est pas ce que je dis
33:18je parle d'un président
33:19du sénat
33:20qui dit
33:21on a un président
33:22de la république
33:23incohérent
33:24il ne fait qu'acter
33:25ce que tout le monde
33:26dit
33:27et le discours
33:28d'Emmanuel Macron
33:29depuis un an
33:30sur cette question
33:31a oscillé
33:32c'est le moins qu'on puisse dire
33:33et il le rappelle
33:34dans les termes
33:35qui sont ceux
33:36des expressions
33:37qu'a lui-même utilisé
33:38le président de la république
33:39donc de ce point de vue-là
33:40j'allais dire
33:41Gérard Larcher
33:42observe
33:43comme chacun
33:44d'entre nous
33:45les changements de pied
33:46du président de la république
33:47mais ces changements de pied
33:48du président de la république
33:49il faut s'interroger
33:50c'est de savoir
33:51qu'est-ce qui les motive
33:52il y a une espèce
33:53dans le même temps
33:54j'allais dire presque
33:55sur Emmanuel Macron
33:56sur les questions internationales
33:57où il change de pied
33:58je rappelle que même
33:59sur la question d'Ukraine
34:00il a évolué
34:01il n'a pas toujours tenu
34:02le même discours
34:03en l'occurrence
34:04mais c'est vrai
34:05que c'est très handicapant
34:06quand vous êtes
34:07finalement à la tête
34:08de la diplomatie
34:09en tant que
34:10de la politique internationale
34:11du pays
34:12c'est que votre voix
34:13est de moins en moins audible
34:14parce que
34:15elle est de plus en plus
34:16erratique
34:17en l'occurrence
34:18c'est ce que j'allais dire
34:19en fait
34:20l'illésibilité
34:21d'Emmanuel Macron
34:22le rend aujourd'hui
34:23quasi inaudible
34:24sur plusieurs terrains
34:25étrangers
34:26oui et effectivement
34:27le fait que
34:28le président du Sénat
34:29qui est d'habitude
34:30avec une expression
34:31très posée
34:32très solitaire
34:33prenne aujourd'hui
34:34et c'est pas la première fois
34:35parce qu'il l'a aussi dit
34:36sur la dissolution
34:37où il y a eu
34:38des mots très durs
34:39il révèle finalement
34:40l'inquiétude
34:41que beaucoup ont
34:42sur les zigzags
34:43de la politique
34:44menée par Emmanuel Macron
34:45il y a des zigzags
34:46qui aujourd'hui
34:47commencent
34:48à poser question
34:49y compris dans son propre camp
34:50qui ne le reconnaissent plus
34:51Harold Eman,
34:52Emmanuel Macron
34:53qui est en Amérique latine
34:54qui va échanger
34:55avec le président argentin
34:56quel est l'objectif
34:57de ce déplacement ?
34:58J'ai cru comprendre
34:59qu'il voulait remettre
35:00le président argentin
35:01dans une sorte de droit chemin
35:02du libre-échange
35:03Oui, il a ramené au consensus
35:04international
35:05sur le climat
35:06C'est-à-dire qu'en fait
35:07Emmanuel Macron
35:08va faire la leçon
35:09au président élu,
35:10c'est ça ?
35:11C'est ça
35:12C'est ça
35:13alors même que
35:14le président Millet
35:15est connu
35:16pour son climato-scepticisme
35:17et il n'y a pas
35:18d'inquiétude
35:19sur le climat
35:20il n'y a pas d'inquiétude
35:21sur le climat
35:23et il ne veut pas toucher
35:24à l'accord du Mercosur
35:25qu'il n'adore pas par ailleurs
35:26mais pas pour les mêmes raisons
35:27qu'à la France
35:28donc allez le voir
35:29pour lui dire
35:30s'il vous plaît
35:31prenez deux éléments majeurs
35:32de votre politique
35:33et inversez-la
35:34parce que je suis venu
35:35vous serrer la main
35:36c'est rare en politique
35:39J'entends
35:40mais je ne suis pas sûr
35:41que monsieur Millet
35:42soit élu uniquement
35:43comme vous dites
35:44parce que c'est
35:45un climato-sceptique
35:46je ne suis pas sûr
35:47que les Argentins
35:48aient vu en Millet
35:50ce point essentiel
35:52dans sa politique
35:53mais puisque
35:54ça c'est sur le menu
35:55le climat
35:56le climat
35:57j'entends bien évidemment
35:58mais non
35:59mais Millet
36:00il est bien installé
36:01il n'est pas sous pression
36:04trop terrible
36:05en Argentine
36:06il avait promis
36:07que ça tanguerait
36:08ça tangue
36:09mais il avance
36:10c'est son programme
36:11si vous êtes venu
36:12sur ce plateau
36:13c'est parce que je voulais
36:14qu'on réagisse
36:15et que vous allez analyser
36:16la déclaration
36:17de Volodymyr Zelensky
36:18hier
36:19qui affirme
36:20vouloir tout faire
36:21pour obtenir
36:22la fin de la guerre
36:23dans son pays
36:24en 2025
36:25par des moyens
36:26diplomatiques
36:27faut-il y voir
36:28une conséquence
36:29de l'élection
36:30de Donald Trump
36:31est-ce que c'est
36:32l'effet Trump
36:33qui fait qu'aujourd'hui
36:34vous avez
36:35Volodymyr Zelensky
36:36qui explique
36:37que désormais
36:38en 2025
36:39il espère
36:40et il aspire
36:41à la fin de la guerre
36:42écoutez d'abord
36:43Volodymyr Zelensky
36:44de notre côté
36:45nous devons tout faire
36:46pour que cette guerre
36:47prenne fin l'année prochaine
36:48par des moyens
36:49diplomatiques
36:50je pense que
36:51Poutine ne veut pas
36:52du tout la paix
36:53mais cela ne veut pas dire
36:54qu'il ne veut pas
36:55s'asseoir et parler
36:56à l'un des dirigeants
36:57pour lui
36:58ce serait la destruction
36:59de l'isolement politique
37:00créé depuis le début
37:01de l'invasion
37:03Alors, est-ce que c'est l'effet Trump
37:05Araldimen ?
37:33très très très vite
37:34il va falloir
37:35avoir une meilleure
37:36position militaire
37:37pour l'arrivée
37:38de Donald Trump
37:39le 20 janvier
37:40et qu'il faudra
37:41avoir en tête
37:42la perte
37:43des territoires
37:44parce que Trump
37:45ne tient pas
37:46spécialement
37:47à ce que l'Ukraine
37:48soit totalement reconstituée
37:49dans ses frontières
37:50de 1991
37:51donc voilà
37:52préparez-vous
37:53à lâcher quelque chose
37:54mais ça va aller
37:55plus vite
37:56que ce qu'on avait
37:57prévu
37:58et ce qu'on avait
37:59prévu
38:00et ce qu'on avait
38:01prévu
38:02et ça va aller
38:03plus vite
38:04avec Donald Trump
38:05qu'avec les démocrates
38:06c'est ça le sous-entendu
38:07Voilà pour les questions internationales
38:08retour en France
38:09à présent
38:10Michel Barnier
38:11vous savez
38:12est à la recherche
38:13des cahiers d'oléances
38:14réalisés après la crise
38:15des gilets jaunes
38:16parce que là
38:17il y a
38:18une mobilisation
38:19plusieurs mobilisations
38:20syndicales
38:21et une colère sociale
38:22qui est grandissante
38:23avec une crainte
38:24c'est de voir
38:25une résurgence
38:26des mouvements
38:27et notamment
38:28des mouvements
38:29des gilets jaunes
38:31Montagne
38:32qui a accouché
38:33d'une souris
38:34et donc
38:35Michel Barnier
38:36veut retrouver
38:37ces doléances
38:38pour savoir
38:39s'il n'y a pas
38:40des mesures
38:41qu'il faudrait
38:42mettre en place
38:43assez rapidement
38:44pour être au plus près
38:45des préoccupations
38:46des français
38:47Noemi Hardy
38:48nous explique tout cela
38:49Les cahiers de doléances
38:50les grands oubliés
38:51La crise des gilets jaunes
38:52avait abouti
38:53à la création
38:54de ces réflexions
38:55Emmanuel Macron
38:56avait promis
38:57deux choses
38:58les rendre
38:59publiques
39:00et accessibles
39:01à tous
39:02et s'inspirer
39:03de ces propositions
39:04des promesses
39:05non tenues
39:06Le sentiment partagé
39:07c'est évidemment
39:08l'impression
39:09de ne pas avoir
39:10été écoutée
39:11c'est-à-dire qu'en fait
39:12on a
39:13une classe politique
39:14qui est surtout
39:15un exécutif
39:16c'est vraiment
39:17l'exécutif
39:18qui a demandé
39:19à ce que ce grand
39:20débat national
39:21ait lieu
39:22et dans le même temps
39:23il s'est désintéressé
39:24à l'exécution
39:25de la crise
39:26de la crise
39:27des gilets jaunes
39:28et en même temps
39:29il s'est désintéressé
39:30finalement
39:31de ce qui avait
39:32été produit
39:33en termes de textes
39:34nous ce qu'on demande
39:35avant tout
39:36c'est que tous les textes
39:37soient mis en ligne
39:38ces textes appartiennent
39:39au peuple français
39:40et donc tout un chacun
39:41doit pouvoir
39:42les consulter
39:43Les français s'étaient exprimés
39:44sans tabou
39:45et à l'écrit
39:46Vous avez presque
39:47un programme
39:48électoral
39:49j'ai cru comprendre
39:50que c'est
39:51le plus grand
39:52recueil
39:53de paroles citoyennes
39:54qu'on ait
39:55en France
39:56donc c'est
39:57pas possible
39:58de ne pas
39:59en tenir compte
40:00c'est une ricesse incroyable
40:01Michel Barnier
40:02a demandé
40:03à ses équipes
40:04de se plonger
40:05dans ses textes
40:06le Premier ministre
40:07espère trouver
40:08des idées
40:09pour son plan d'action
40:10qu'il présentera
40:11prochainement
40:12Est-ce que
40:13Michel Barnier
40:14a raison
40:15d'essayer
40:16de retrouver
40:17ses doléances
40:18pour éviter
40:19peut-être
40:20d'éminer
40:21une situation
40:22et un terrain
40:23qui est explosif
40:24Il le fait certainement
40:25parce qu'il a
40:26une crise
40:27et vous savez
40:28que quand même
40:29entre le monde rural
40:30et le monde
40:31des gilets jaunes
40:32il y avait quand même
40:33des connexions
40:34qui existaient
40:35et donc
40:36il craint récemment
40:37une gilet jaunisation
40:38de cette crise agricole
40:39d'où récemment
40:40ce réflexe
40:41de retrouver
40:42les cahiers de doléances
40:43et de prendre acte
40:44d'un certain nombre
40:45de propositions
40:46de ces cahiers de doléances
40:47ceci expliquant cela
40:48crise agricole
40:49aujourd'hui
40:50crise peut-être
40:51de l'emploi demain
40:52et je le précise
40:53le ministre de l'Industrie
40:54Monsieur Ferracci
40:55a été invité
40:56de ses News Europe 1
40:57les échos
40:58Autre sujet à présent
40:59c'est un sujet
41:00qui va vous plaire
41:01est-ce que
41:02les cafés
41:03les bistrots français
41:04doivent entrer
41:05dans le patrimoine
41:06immatériel
41:07de l'UNESCO ?
41:08C'est une association
41:09portée par des bistrotiers
41:10qui va demander
41:11l'inscription
41:12des bistrots
41:13et des cafés français
41:14au patrimoine immatériel
41:15de l'humanité
41:16L'association a déjà
41:17réussi à faire inscrire
41:18en juin
41:19les bistrots
41:20et les cafés
41:21au patrimoine immatériel
41:22français
41:23On voit le sujet
41:24de Florent Ferraud
41:25et Laura Lestrade
41:26Son bar
41:27en zinc
41:28est mythique
41:29pour y boire son café
41:30ou pour y refaire le monde
41:31En voie d'extinction
41:32depuis 1945
41:33les bistrots
41:34sont pourtant
41:35des incontournables
41:36du patrimoine français
41:37C'est d'abord
41:38la convivialité
41:39la proximité
41:40la bonne franquette
41:41finalement
41:42ça reflète
41:43un peu
41:44l'état d'esprit
41:45français
41:46Ce qu'on vient chercher
41:47c'est avant tout
41:48l'authenticité
41:49la qualité
41:50de la cuisine
41:51française
41:52on retrouve
41:53les plats
41:54de nos grands-mères
41:55Le côté chaleureux
41:56et ce côté
41:57un peu
41:58réconfortant
41:59je trouve que
42:00c'est assez unique
42:01Pour préserver
42:02cette art de vivre
42:03à la française
42:04une association
42:05portée par des bistrotiers
42:06a demandé
42:07l'inscription
42:08de leurs établissements
42:09au patrimoine immatériel
42:10de l'humanité
42:11Ça fait partie
42:12de notre mémoire collective
42:13Les bistrots
42:14et les cafés
42:15on a tous une histoire
42:16soit avec nos parents
42:17soit nous-mêmes
42:18une histoire
42:19avec les bistrots
42:20et les cafés
42:21en France
42:22c'est très
42:23très particulier
42:24à la France
42:25L'objectif
42:26des retombées économiques
42:27et une attractivité
42:28touristique nouvelle
42:29mais pas que
42:30il s'agit aussi
42:31de valoriser
42:32ces lieux de vie
42:33qui participent
42:34au tissu social
42:35et culturel du pays
42:36C'est important
42:37de dire
42:38que la France
42:39c'est pas seulement
42:40Notre-Dame
42:41ou la Bonne-Mère
42:42à Marseille
42:43ou la Concorde
42:44ou l'Arc de Triomphe
42:45mais un patrimoine
42:46vivant
42:47avec un peuple de France
42:48qui s'exprime
42:49dans ces lieux
42:50c'est magnifique
42:51C'est le premier dossier
42:52pour le ministère de la Culture
42:53qui présentera
42:54à son tour
42:55les candidats
42:56de son choix
42:57à l'UNESCO
42:58Bon, vive les bistrots français
42:59comme vive le 15 de France
43:00et on reverra l'image
43:01que c'était tellement beau
43:02Oui, en fait
43:03c'est cet art de vivre
43:04et les bistrots
43:05aujourd'hui
43:06effectivement
43:07on a à la fois
43:08des cafés
43:09qui ont disparu
43:10dans les territoires
43:11et il y a même
43:12des communes
43:13qui se battent maintenant
43:14pour refaire vivre
43:15leurs cafés
43:16parce qu'on sait
43:17que c'est l'âme du village
43:18mais il faut être aussi
43:19très positif
43:20parce qu'il y a aussi
43:21un renouveau
43:22de la cuisine de bistrot
43:23par exemple
43:24le 25 novembre prochain
43:25il y a le championnat du monde
43:26de l'œuf mayonnaise
43:27à Paris
43:28L'œuf mayo
43:29L'œuf mayo
43:30parce que le temps passe
43:31À 9h48
43:32parce que comme
43:33la célèbre phrase
43:34le temps passe
43:35mais les œufs durent
43:36et ça effectivement
43:37il y a le champion du monde
43:38du pâté en croûte
43:39et toutes ces choses-là
43:40font qu'aujourd'hui
43:41on plébiscite
43:42cette cuisine de bistrot
43:43qui est une cuisine conviviale
43:44avec des bons produits
43:45et c'est en train
43:46de faire revivre
43:47l'argent de la cuisine
43:48du monde
43:49et c'est en train
43:50de faire revivre
43:51l'art des bistrots
43:52à la française
43:53ça serait bien
43:54que l'Unesco le reconnaisse
43:55mais de toute manière
43:56c'est bien que les Français
43:57le reconnaissent
43:58et retournent dans les bistrots
43:59Bon, autre patrimoine
44:00et là c'est un essentiel
44:0152 figures fantaisistes
44:02sorties de l'imagination
44:03du carniste
44:04la plus belle haute galerie
44:05de la façade de Notre-Dame
44:06depuis le 19ème siècle
44:07c'est Rachida Dati
44:08qui a publié cette vidéo
44:09puisque 5 de ces chimères
44:10des gargouilles
44:11vous savez
44:12qui drônent
44:13à Notre-Dame
44:14et bien elles font peau neuve
44:15et c'est une petite
44:16vidéo
44:17pour vous
44:18et c'est une petite vidéo
44:19d'une cinquantaine de secondes
44:20on est 21 jours
44:21trois semaines
44:22très précisément
44:23avant la réouverture
44:24de Notre-Dame
44:25et c'est des images
44:26qui font également du bien
44:49à
44:50à
44:51à
44:52à
44:53à
44:54à
44:55à
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