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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00:009h01 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, la ville d'Annefranc se réveille encore groggy par ces scènes de terreur.
00:00:0948 heures plus tôt, Amsterdam, théâtre d'une explosion de violences antisémites selon son édile.
00:00:15Une nuit d'épouvante, de honte pour le Premier ministre hollandais.
00:00:18Quant en France, une partie de la classe politique bien connue de la sphère islamo-gauchiste,
00:00:22Ergot, explique et parfois nie la chasse aux juifs dans les rues d'Amsterdam.
00:00:26Ne vous y trompez pas, c'est cette même classe politique qui refuse chez nous
00:00:31de condamner les appels à l'intifada dans les rues de Paris ou dans les universités.
00:00:34C'est cette même classe politique qui souffle sur les braises depuis le 7 octobre.
00:00:38Cette même classe politique qui a toujours eu du mal à parler de terrorisme islamiste
00:00:43sur notre sol quand un professeur est assassiné.
00:00:45Cette même classe politique qui plus récemment souhaite l'annulation d'un match France-Israël jeudi prochain,
00:00:51retrouvant la notion de frontières infranchissables quand il s'agit d'une équipe de foot au départ de Tel Aviv.
00:00:57Le match se tiendra bien au stade de France, certes dans une enceinte boumkérisée,
00:01:01mais pas question de répondre aux sirènes hurlantes des antisionistes
00:01:05qui jouent les funambules sur le fil de l'antisémitisme.
00:01:08Bruno Retailleau et la préfecture de police de Paris ont refusé de déplacer la rencontre dans un autre stade.
00:01:13Pas de soumission face aux radicaux.
00:01:16La Belgique n'avait pas eu ce courage quelques semaines plus tôt.
00:01:20On en parlera dans cette émission, mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Marine Sabourin.
00:01:24Chère Marine, bonjour.
00:01:25Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:26Après les froids, le soulagement pour les premiers supporters israéliens du Maccabi Tel Aviv rapatrier.
00:01:32Quatre avions spéciaux ont décollé hier d'Amsterdam.
00:01:35Deux doivent encore s'envoler aujourd'hui.
00:01:37Pas moins de 1800 personnes sont attendues sur le sol israélien.
00:01:41Le ministre délégué à l'industrie Marc Ferracci prit partie verbalement par des salariés lors d'une visite sur un site Michelin.
00:01:49Plusieurs d'entre eux sont menacés de fermeture.
00:01:511250 emplois sont menacés d'ici 2026.
00:01:55Et puis aux Etats-Unis, plus de 2400 pompiers sont toujours mobilisés en Californie
00:02:00après un incendie dévastateur près de Los Angeles.
00:02:03Selon un premier bilan, plus d'une centaine de maisons ont été ravagées.
00:02:06Des milliers de personnes ont dû évacuer la zone.
00:02:09Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
00:02:11Merci beaucoup Marine pour le point sur l'information.
00:02:13Charlotte Dornelas est avec nous.
00:02:14Chère Charlotte, bonjour.
00:02:16Vous allez bien, Charlotte ?
00:02:16Très bien.
00:02:17Vous êtes venue en vélo ?
00:02:20C'est votre nouveau moyen de locomotion.
00:02:21J'ai du vélo depuis bien avant l'air Hidalgo.
00:02:25C'est encore pire.
00:02:26Pourquoi vous vous justifiez ?
00:02:27Parce que dans votre sourire et dans cette information qui m'intéresse personne…
00:02:30Mon sourire, c'est le plaisir de vous retrouver.
00:02:32Pardonnez-moi.
00:02:33Déjà là.
00:02:34Depuis quelques semaines, Charlotte, à chaque fois…
00:02:36Mais désormais, c'est déjà une suspicion.
00:02:39Pas du tout, je suis cycliste à Paris.
00:02:40Elle est sur la bonne voie, Charlotte.
00:02:41Philippe Guybert, vous êtes cycliste à Paris ?
00:02:43Pas du tout.
00:02:44Ah bon.
00:02:45Martin Garagnon est avec nous.
00:02:47Cher Martin, bonjour.
00:02:48On est avec Mathieu Vallée.
00:02:50Merci d'être avec nous.
00:02:51Vous êtes député européen du Rassemblement national.
00:02:54On est avec Alexandre Devecchio, bien sûr, et Pierre Friedenreich.
00:02:59Vous êtes président de la commission sport du CRIF.
00:03:01Merci d'être présent sur ce plateau.
00:03:03On va revenir évidemment sur ce qu'il s'est passé à Amsterdam.
00:03:06Ce qui est intéressant, c'est également de voir les réactions politiques en France.
00:03:10On est dans la négation de ce qui s'est passé.
00:03:13On est dans la tentative de justifier des actes barbares.
00:03:17On n'est absolument pas dans une condamnation.
00:03:20J'ai lu, condamnation unanime.
00:03:21Ce n'est pas le cas, malheureusement, diraient certains.
00:03:24Les supporters de Tel Aviv poursuivis et agressés en plein cœur d'Amsterdam.
00:03:27Les scènes de chaos qui se sont produites jeudi soir
00:03:30après la rencontre de foot entre l'Ajax et le Maccabi Tel Aviv.
00:03:3462 personnes au moins ont été arrêtées.
00:03:375 personnes ont été hospitalisées.
00:03:39Des violences qui ont suscité de vives réactions à l'international.
00:03:42J'ai vu qu'il y avait même Joe Biden qui avait réagi, Justin Trudeau.
00:03:46J'ai également vu la réaction de l'ONU qui se dit perturbée.
00:03:49Troublée.
00:03:50Non, perturbée.
00:03:51Bizarre quand même.
00:03:53J'ai connu l'ONU plus prolixe.
00:03:55Regardons le sujet de Sarah Barny, on en parle juste après.
00:04:00C'est une scène d'une rare violence qui s'est déroulée jeudi soir
00:04:03dans les rues d'Amsterdam.
00:04:05Plusieurs supporters israéliens roués de coups et insultés par des individus.
00:04:10Pour eux, il s'agissait d'un guet-apens.
00:04:13L'un des amis de mon fils a dû crier « Palestine libre »
00:04:16sinon ils ne l'auraient pas laissé partir.
00:04:18C'était un cauchemar et c'était très bien planifié.
00:04:25Nous avons eu la chance de pouvoir courir et de nous rendre à l'hôtel
00:04:27mais certains dans la rue n'ont pas pu le faire et ont été frappés.
00:04:32En chemin, ils essayaient de percuter des gens avec leur voiture
00:04:35et de voler du matériel.
00:04:36Ils ont frappé au visage des femmes, des enfants, des garçons,
00:04:39qu'ils soient juifs ou non.
00:04:42Voilà ce qu'ils ont fait.
00:04:44Ces violences ont suscité l'indignation internationale.
00:04:47Le président de la République Emmanuel Macron a, lui,
00:04:50fermement condamné les violences commises à Amsterdam
00:04:52qui rappellent les heures les plus indignes de l'histoire.
00:04:55Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
00:04:58évoque, lui, une attaque antisémite préméditée.
00:05:01En plus des vols réguliers, Israël a envoyé des vols spéciaux
00:05:04pour rapatrier les supporters du Maccabi à Tel Aviv.
00:05:10Avant de vous donner la parole, je voudrais qu'on aille sur le terrain,
00:05:12rejoindre nos envoyés spéciaux.
00:05:13Adrien Spiteri, vous êtes sur place.
00:05:15Merci d'être en direct avec nous dans leur dépôt, cher Adrien.
00:05:20Vous y êtes depuis plusieurs heures.
00:05:22Racontez-nous ce que vous disent les habitants d'Amsterdam,
00:05:24ce que vous vivez, vous, sur le terrain, sur place.
00:05:30Bonjour Eliott et bonjour à tous.
00:05:31Écoutez, les habitants ici sont encore choqués
00:05:33par ce qu'il s'est passé jeudi soir,
00:05:35ces actes antisémites qui ont eu lieu dans les rues de la ville
00:05:39après le match entre l'Ajax d'Amsterdam et le Maccabi à Tel Aviv.
00:05:42On a pu notamment s'entretenir avec Bambagaye,
00:05:44qui se trouve derrière la caméra,
00:05:46avec un Hollandais qui vit en France
00:05:48et qui passe le week-end ici à Paris.
00:05:50Il nous a dit avoir honte pour son pays.
00:05:52Il partage finalement l'avis du Premier ministre néerlandais.
00:05:56Il nous a dit également que ces images
00:05:59le rappellent les heures les plus sombres de notre histoire.
00:06:02Cet homme a évoqué notamment Anne Frank,
00:06:04rappelant que c'est ici qu'elle s'est réfugiée
00:06:07lors de la Seconde Guerre mondiale pour échapper aux nazis.
00:06:11Alors forcément ici, vous l'imaginez,
00:06:12la sécurité a été considérablement renforcée.
00:06:15Vous le voyez derrière moi,
00:06:16il y a des camions de policiers absolument partout
00:06:19dans les rues d'Amsterdam.
00:06:21Toutes les manifestations également sont interdites ce week-end.
00:06:24Au total, 62 personnes ont été interpellées.
00:06:28Il y aura 10 personnes qui vont être jugées très rapidement
00:06:31dans le cadre de procès accélérés sur la municipalité.
00:06:34L'objectif, c'est d'apporter une réponse pénale ferme
00:06:36et rapide.
00:06:37Enfin, ce qu'on peut vous dire également,
00:06:39c'est que les premiers supporters du Maccabi à Tel Aviv
00:06:41ont pu évacuer Amsterdam dans le cadre de vols spéciaux
00:06:44qui ont été mis en place par l'État hébreu.
00:06:47Deux vols spéciaux sont encore prévus aujourd'hui.
00:06:49Ce qui serait très intéressant, c'est de savoir
00:06:51comment avance l'enquête.
00:06:53Vous restez avec nous, Adrien Spiteri,
00:06:54de connaître aussi le profil des assaillants, des agresseurs.
00:06:59Je me tourne tout de suite vers vous, Pierre Friedenreich.
00:07:03À froid, en quelque sorte, puisque ça fait un peu plus de 24 heures,
00:07:07de quoi cette nuit à Amsterdam est-elle le nom ?
00:07:12Le nom d'un signal d'alarme.
00:07:14Et c'est un défi pour l'Europe.
00:07:15Il faut juste se rendre compte qu'à deux heures de Paris,
00:07:18des supporters, des fans de sport,
00:07:22en sortant d'une enceinte sportive,
00:07:23se sont retrouvés traqués, chassés, frappés, massacrés
00:07:27au cri de mort aux Juifs.
00:07:29Ça fait 80 ans qu'on n'avait pas connu ça en Europe
00:07:32et ça s'est déroulé aux portes de Paris.
00:07:35Il faut se rendre compte de ça.
00:07:37Et si on ne prend pas en considération cette nuit d'épouvante
00:07:42à l'aune de ce que nous vivons, nous, en France,
00:07:44y compris dans le sport,
00:07:47eh bien, on risque des lendemains qui vont déchanter.
00:07:53Et pour le coup, vous savez, moi, je suis président
00:07:56de la commission Sport du Cri.
00:07:57Franchement, je préfère être un samedi matin chez moi.
00:07:59Je n'ai aucune raison de venir chez vous.
00:08:02Au-delà du plaisir que j'ai de partager avec vous.
00:08:04J'entends pleinement.
00:08:07Cette commission Sport du Cri, elle a été créée après octobre 2023.
00:08:14Et en fait, pourquoi ?
00:08:15Parce que ce sont dont on se rend compte,
00:08:18c'est à quel point aujourd'hui le sport est devenu un terreau d'islamisation.
00:08:22Et pas simplement au plus haut niveau de l'élite sportive,
00:08:25pas au niveau du Paris Saint-Germain,
00:08:26qui a réussi à rentrer un immeuble de provocation haineuse,
00:08:30sous-entendu un appel à la paix,
00:08:31mais qui n'est en fait qu'un appel à la haine.
00:08:34Au plus bas niveau du sport, du sport amateur et des tout petits territoires.
00:08:40C'est de ça dont il s'agit et c'est de ça pour lequel on doit se mobiliser.
00:08:44Alors, ce qui est là aussi affligeant,
00:08:46c'est de voir que vous avez des responsables politiques en France
00:08:50qui, visiblement, connaissent mieux ce qu'il s'est passé à Amsterdam
00:08:56que la maire d'Amsterdam, que le Premier ministre hollandais
00:09:00qui parle d'actes antisémites.
00:09:02Je pense à Aymeric Caron, pour ne citer que lui.
00:09:05« Je condamne toute forme de violence d'où qu'elle vienne.
00:09:07Je suis par ailleurs particulièrement soucieux de la vérité des faits.
00:09:09À ce stade, rien ne corrobore la thèse selon laquelle
00:09:12les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam
00:09:14sont des attaques antisémites. »
00:09:16Son ami Raphaël Arnaud, le triple fiché S.
00:09:20« Quand on suit un peu le foot, les supporters du Maccabit et la Vive
00:09:22sont réputés pour abriter, pardonnez-moi,
00:09:27les plus grandes franges d'hooligans d'extrême droite raciste et violent.
00:09:30C'est un peu la version israélienne de la Lazio de Rome.
00:09:32Hier, à Amsterdam, ils ne se sont pas venus cueillir des jonquilles.
00:09:35Alors, il faut le dire aux téléspectateurs,
00:09:36il met une photo, ce député, sauf que ce n'est pas le club.
00:09:40Alors, non seulement, ce n'est pas le club, mais celui d'où ?
00:09:42Rien à voir, il parle du Béthar Jérusalem.
00:09:44Exactement. Et pour lequel, qui est peuplé de crétins qui sont racistes
00:09:48et qui, pour le coup, n'ont absolument rien à voir avec le Maccabit et la Vive,
00:09:51qui est un club, qui est le club nation israélien,
00:09:55qui a été créé avant même la création de l'État d'Israël
00:09:58en partage complément avec les Palestiniens.
00:09:59Il faut savoir que jeudi, sur le terrain,
00:10:02il y avait des Arabes israéliens qui partageaient la feuille de match
00:10:05avec le Maccabit et la Vive.
00:10:07C'est là où, en réalité, il y a, encore une fois,
00:10:10cette propagation incendiaire d'élus qui ne font que attiser la passion
00:10:15et la haine entre les populations.
00:10:18Et c'est de ça, en réalité, dont il s'agit.
00:10:20Mais il ne s'agit pas du tout d'une bagarre entre supporters ?
00:10:23Non, non, bien sûr, ce n'est pas une bagarre entre supporters.
00:10:24Mais c'est ce qui est présenté par forme d'élus chez nous, absolument.
00:10:28D'ailleurs, en réalité, il n'y a aucun supporter néerlandais
00:10:32qui s'est associé.
00:10:33Oui, ce ne sont pas des supporters.
00:10:34En fait, c'est une bagarre organisée, préméditée,
00:10:40complètement programmée, qui s'est tenue à la sortie du stade,
00:10:43où ils attendaient les supporters israéliens.
00:10:45Et d'ailleurs, pas parce qu'ils étaient israéliens,
00:10:47parce qu'ils étaient juifs.
00:10:49Ça n'a strictement rien à voir avec un match de foot et une rixe entre...
00:10:52Entre deux copes ultras, ce qui peut arriver régulièrement.
00:10:56D'autant que les autorités hollandaises,
00:10:59et ça, ça sera intéressant de comprendre s'il y a eu faille ou non,
00:11:02elles étaient alertées.
00:11:05On savait que c'était un match dit à risque.
00:11:08Philippe ?
00:11:08Non, mais c'est parce que, justement, les élus dont vous parlez,
00:11:12de LFI, essayent de jouer sur cette ambivalence en disant
00:11:16c'est une histoire de supporters.
00:11:17Vous connaissez le foot.
00:11:19Il y a toujours des abrutis de chaque côté.
00:11:21Et puis à la fin, ils se bagarrent un peu.
00:11:23Ce n'est absolument pas ça qui s'est passé.
00:11:24Et donc, l'organisation dont vous parlez,
00:11:26la préméditation dont vous parlez,
00:11:28montre que c'était planifié pour attendre la fin du match,
00:11:32que ce n'était pas une affaire de supporters,
00:11:34et que ma conviction, on verra à l'enquête,
00:11:38ma conviction est qu'il y a une organisation islamiste derrière tout ça.
00:11:41C'est à l'enquête qu'il le déterminera.
00:11:43Et avec une heure de décalage entre le début des exactions,
00:11:46des violences commises et l'intervention des forces de l'ordre,
00:11:49qui avait été préalablement prévenue par les services de renseignement israéliens,
00:11:53pour lequel l'armée et la police néerlandaise, malgré tout,
00:11:57s'étaient déployées, mais n'est pas intervenue.
00:11:59Et d'ailleurs, on le voit sur les images.
00:12:00Il y a un moment d'une violence extrême,
00:12:05un homme qui est roué de coups.
00:12:07Alors volontairement, je me permets de vous couper,
00:12:09mais on ne va pas relayer ces...
00:12:12On pourrait très bien diffuser ces séquences-là,
00:12:16d'humiliation, de violence inouïe.
00:12:19Mais c'est tellement...
00:12:20Affreux.
00:12:21C'est tellement affreux que...
00:12:23Voilà, il n'y a même pas besoin.
00:12:25On peut les décrire, mais vous ne les verrez pas,
00:12:28je le dis aux téléspectateurs, vous ne les verrez pas à l'antenne.
00:12:31Ce dont je parle et pour lequel je m'interroge,
00:12:33c'est ces voitures de police qui passent devant les scènes de violences inouïes,
00:12:37qui ne s'arrêtent pas, qui ne mettent pas le girofard.
00:12:39On a un policier ou un ex-policier qui pourra nous informer là-dessus.
00:12:45Mais c'est quand même juste incroyable.
00:12:46La passivité, pour ne pas dire la complicité de la police néerlandaise
00:12:50devant ces scènes d'exaction...
00:12:54– Ou alors, peut-être que ce sont des policiers qui sont débordés,
00:12:57c'est-à-dire que ce sont...
00:12:58– C'est un ordre qui n'est pas venu, on l'avait vu au Stade de France,
00:13:01on avait vu la même chose,
00:13:01il y avait des scènes de radias à la sortie du Stade de France,
00:13:05on s'en souvient.
00:13:07Et les policiers, pareil, les touristes eux-mêmes,
00:13:09enfin les supporters en l'occurrence,
00:13:11ont dit « mais on n'a pas compris, il y avait des voitures »,
00:13:12et les policiers eux-mêmes avaient expliqué en disant
00:13:14« on sécurise à la fois la rue, si on s'en va pour intervenir,
00:13:17du coup ils vont ailleurs ».
00:13:18Bon, ça peut être compliqué,
00:13:20je ne suis pas sûre qu'on puisse parler de complicité des policiers devant ça.
00:13:23– Ça peut être un maintien de l'ordre dépassé.
00:13:25– Enfin j'ose espérer en tout cas, que c'est en effet un ordre qui n'est pas venu,
00:13:29parce que devant la couille, enfin je ne sais pas.
00:13:32– Ce qui est intéressant également, c'est de savoir que,
00:13:35et d'apprendre avec Adrien Spiteric,
00:13:37qu'aujourd'hui toutes les réunions publiques sont annulées
00:13:41ou interdites les grands événements à Amsterdam.
00:13:44Donc on est dans un même profil,
00:13:46post-attentat terroriste à Amsterdam aujourd'hui, Mathieu Vallée.
00:13:52– Oui d'abord, moi j'ai vu des images insoutenables,
00:13:54que vous faites le choix de ne pas diffuser,
00:13:55je pense qu'effectivement quand on voit des personnes tabassées
00:13:58en disant « je ne suis pas juif, je ne suis pas juif »,
00:14:00on aurait pu croire que c'était des images d'il y a 80 ans,
00:14:03mais ça s'est passé au cœur de l'Europe, à Amsterdam,
00:14:05et moi aujourd'hui ma plus grande crainte,
00:14:07et c'est pour ça que les politiques, on doit tous se mobiliser pour ça,
00:14:10c'est que les juifs en Europe ne sont plus en sécurité,
00:14:12que ce soit à Paris, que ce soit à Amsterdam, que ce soit à Bruxelles,
00:14:15quand vous arrivez à la gare de Bruxelles,
00:14:16quand je vois le Parlement européen,
00:14:17vous voyez comment le quartier de la gare de Bruxelles
00:14:19est gangréné par l'islamisme avec effectivement des slogans anti-juifs,
00:14:24avec des slogans qui ont été aussi hier évoqués
00:14:27lorsque ces jeunes gens ont été tabassés, notamment Free Palestine,
00:14:31et donc on a une peste rouge, on a aujourd'hui une extrême gauche
00:14:34qui surfe et qui hait cette atmosphère antisémite,
00:14:37et c'est ça aujourd'hui que tout le monde doit combattre,
00:14:39donc on paye finalement sur l'axis migratoire, sur l'axis judiciaire,
00:14:42et effectivement monsieur vous avez raison,
00:14:44on parlera je pense du match France-Israël jeudi prochain,
00:14:47il y a des forces de sécurité intérieure qui doivent être mobilisées
00:14:50pour protéger cette communauté, j'ai été policier 20 ans,
00:14:53on protégeait les sites israélites,
00:14:54on protégeait les établissements comme des synagogues,
00:14:56on protégeait notamment des familles ciblées,
00:14:59et c'est important qu'aujourd'hui les juifs de France,
00:15:01mais comme les juifs en Europe, sachent que les républiques,
00:15:03les démocraties soient à leur côté, malheureusement vous l'avez dit,
00:15:06ce n'est pas le message de tous ces politiques,
00:15:07monsieur Caron, monsieur Arnaud,
00:15:09qui ne sont effectivement pas du côté des juifs,
00:15:12alors qu'aujourd'hui on devrait tous être derrière cette communauté
00:15:15qui se sent en danger et qui quitte l'Europe,
00:15:17on est en train de perdre une âme de notre histoire,
00:15:20en laissant partir cette communauté en Israël,
00:15:22en faisant croire qu'elle n'est pas la bienvenue,
00:15:24et qu'elle n'est pas chez elle, ni en France, ni en Europe,
00:15:26et c'est ça qui nous inquiète fortement,
00:15:27et sur lequel nous on se bat,
00:15:28et on n'a aucune ambiguïté concernant cet antisémitisme,
00:15:31qu'il faut combattre rigoureusement.
00:15:32Visiblement Aymeric Caron, qui s'appuie d'ailleurs sur un article,
00:15:36si je ne m'abuse de Libération ou de Mediapart, je ne sais pas,
00:15:40il faudrait que je regarde, a peut-être plus d'informations,
00:15:43peut-être mieux concernées, mieux informées,
00:15:45que le Premier ministre hollandais,
00:15:47ou encore la maire d'Amsterdam, peut-être, on les écoute d'ailleurs.
00:15:56Ce qui s'est passé la nuit dernière est épouvantable,
00:15:59c'est de l'antisémitisme.
00:16:01On a vraiment honte de ce qui s'est passé aux Pays-Bas,
00:16:03ce qui s'est passé est vraiment horrible,
00:16:05et que nous n'accepterons pas l'antisémitisme.
00:16:12Nous avons assisté à une explosion d'antisémitisme,
00:16:15comme nous espérions ne plus en voir à Amsterdam.
00:16:18Je suis indignée, et au nom du Conseil municipal
00:16:20et de la police nationale, je condamne avec la plus grande fermeté
00:16:25les actes de violence qui ont eu lieu.
00:16:28Parmi les Juifs d'Amsterdam, il y a de la peur,
00:16:31de la consternation, de la colère, de l'incrédulité.
00:16:36Au nom de Juliette...
00:16:38La police nationale fait tout ce qui est en son pouvoir
00:16:41pour assurer la sécurité des Amstellos d'Amois juifs.
00:16:46Je vous propose à présent d'écouter un habitant d'Amsterdam,
00:16:48plusieurs habitants qui ont été interrogés au micro de CNews
00:16:51avec nos équipes sur place, Adrien Spiteri et Bamba Diop.
00:16:57Oui, moi je trouve ça terrible, c'est une mauvaise image sur les Pays-Bas,
00:17:02mais c'est aussi quelque chose qui change petit à petit,
00:17:06et ça ressemble à des images qu'on a vues en Allemagne des nazis.
00:17:13Donc oui, j'ai un peu honte.
00:17:14Moi j'habite en France, mais je suis de temps en temps aux Pays-Bas
00:17:18et j'ai un peu honte.
00:17:20Je pense que c'est fou.
00:17:22Ce qu'il s'est passé pendant la Deuxième Guerre mondiale
00:17:24nous a montré que ce n'était pas la bonne manière d'agir,
00:17:26et malgré tout, cela se reproduit.
00:17:29Je ne comprends pas.
00:17:30Et une autre réaction politique avant de vous donner la parole, Alexandre,
00:17:33celle de Nicolas Sarkozy hier.
00:17:36La barbarie se combat.
00:17:40C'est un combat.
00:17:43Ce n'est pas un débat.
00:17:47Et permettez-moi de vous dire, quand vous commencez à expliquer l'inexplicable,
00:17:53c'est que vous commencez par passer la marche arrière.
00:17:57Vous reculez.
00:18:00Rien ne peut expliquer.
00:18:03Rien ne peut justifier qu'en 2024, dans une capitale européenne,
00:18:11on poursuive des gens en les sommant de s'expliquer sur le fait
00:18:17est-ce qu'ils sont juifs ou est-ce qu'ils ne sont pas juifs.
00:18:20Les gens qui font ça, on les combat.
00:18:24Il n'y a pas d'analyse.
00:18:26Alexandre Devecchio.
00:18:28Oui, moi je pense qu'il faut analyser quand même le phénomène, pardonnez-moi.
00:18:33J'entends beaucoup de comparaisons avec la seconde guerre mondiale.
00:18:36Elles se comprennent parce que ça traduit une inquiétude
00:18:38et ça traduit une gravité de la situation.
00:18:41Ceci étant dit, ça n'a rien à voir avec un antisémitisme nazi.
00:18:45Si on poursuit des néo-nazis, on se trompe totalement de combat.
00:18:49Donc à un moment donné, il va falloir nommer les choses.
00:18:51On parle aussi d'antisémitisme européen.
00:18:54C'est un antisémitisme d'importation qui est lié à une immigration massive
00:18:59qui n'a pas été intégrée et à une idéologie islamiste qui nous est étrangère.
00:19:04Donc à un moment donné, je le dis pas pour stigmatiser qui que ce soit,
00:19:08mais tout simplement, si on veut combattre cet antisémitisme-là,
00:19:11il faut bien viser et il va falloir tout simplement arrêter
00:19:16une immigration massive venue de pays antisémites,
00:19:19il faut bien le dire, qui ont en partie une culture antisémite.
00:19:23Arrêter cette immigration massive ne suffira pas,
00:19:25puisqu'il y a des gens qui sont nés en France, qui sont en France,
00:19:29mais qui sont issus de cette culture-là.
00:19:30Et donc en France et en Europe, il faudra lutter contre l'idéologie islamiste.
00:19:35Mais on n'est pas là pour lutter contre la résurgence d'un antisémitisme d'extrême droite.
00:19:40Si on fait ça, on perd du temps, si vous voulez.
00:19:43Donc à un moment, il faut le dire.
00:19:45Parce que ce qui est vrai, c'est qu'on entend depuis le 7 octobre,
00:19:49notamment, il y a une renaissance, une résurgence de l'antisémitisme,
00:19:52comme si finalement cet antisémitisme d'extrême droite renaît de ses cendres.
00:19:59Mais peut-être que ce sont deux antisémitismes complètement différents,
00:20:02comme le disait Alexandre Devecqui au Pial.
00:20:05Alors, en tout cas, ce qui est formel, c'est qu'aujourd'hui,
00:20:07et puisque là, moi, je suis là pour parler du sport et du péril antisémite dans le sport,
00:20:13il est caractéristique d'une islamisation et de la capacité d'un certain nombre
00:20:19de représentants communautaires à attiser les passions, justement, entre les hommes.
00:20:28Et ce dont on se rend compte, en fait, c'est que ce péril-là,
00:20:32il est complètement gangréné par une islamisation,
00:20:35portée par un discours incendiaire d'élus politiques qui ne font que ça,
00:20:39qui ne cherchent que ça.
00:20:40Et au plus bas niveau, et je le répète, au plus bas niveau du sport.
00:20:44Pas du tout dans les élites sportives.
00:20:47Et d'ailleurs, certaines fédérations s'en sont saisies depuis bien longtemps.
00:20:51La Fédération française de foot, Philippe Diallo a été convoqué hier,
00:20:55mais d'ailleurs, il a été convoqué au ministère de sport.
00:20:59C'était complètement...
00:21:00C'est important d'avoir aussi la Fédération française de football qui soit mobilisée
00:21:07après un typho d'un club français en Ligue des champions lors d'un match européen,
00:21:12même s'ils n'ont aucune...
00:21:13Possédés par le Qatar.
00:21:15Mais même s'ils n'ont pas de responsabilité dans cette affaire-là,
00:21:18c'est toujours intéressant.
00:21:19Oui, mais c'est le club.
00:21:20Le club, il joue en Ligue 1, donc c'est intéressant d'avoir aussi...
00:21:23Pour qu'il n'y ait pas aussi un effet tâche d'huile
00:21:26et qu'on ait les mêmes choses ce week-end sur les terrains de Ligue 1,
00:21:29sans pour autant cibler Philippe Diallo, bien au contraire.
00:21:33Il est très courageux en plus de Philippe Diallo.
00:21:35Surtout pas Philippe Diallo, vous avez raison.
00:21:38Mais le sujet, pour être au contact du sport,
00:21:42le sujet, ce n'est pas l'élite, je vous le répète.
00:21:44Oui, vous dites que c'est la base.
00:21:45Mais il y a un autre spécialiste de ce milieu-là qui le dit.
00:21:50C'est Daniel Riolo.
00:21:51Je vous proposerai son entretien dans un instant
00:21:53après la publicité dans les colonnes du JDD.
00:21:57Daniel Riolo, qui est un journaliste à RMC,
00:22:00qui a eu le courage de dire très clairement ce qui se passe,
00:22:02non pour invectiver qui que ce soit,
00:22:04mais en expliquant qu'effectivement, il y avait un antisémitisme latent,
00:22:09même pas latent justement, dans le sport.
00:22:12Juste d'un mot, je vous le dis, aujourd'hui,
00:22:16une maman et un papa qui ont des enfants,
00:22:18qui ont envie que leurs enfants fassent du sport
00:22:20dans un milieu communautaire, ne le font pas.
00:22:22Bien sûr.
00:22:22Les clubs de la communauté se vident et sont désertés.
00:22:26Au-delà des images terrifiantes que vous avez fait le choix
00:22:29de ne pas diffuser, moi, ce qui me terrifie,
00:22:31c'est la dynamique dans laquelle cet événement s'inscrit.
00:22:33Parce que vous parliez d'un signal d'alarme,
00:22:35mais le signal d'alarme, en fait, on ne le voit pas
00:22:37depuis cet événement à Amsterdam, dans le sport,
00:22:42mais ailleurs, vous n'avez pas besoin d'aller à Amsterdam,
00:22:44vous allez en France, vous avez des juifs qui sont agressés
00:22:46à Levallois-Péret, dans le centre de Paris,
00:22:47ce n'est pas une nouveauté.
00:22:48L'explosion des actes antisémites, on ne la découvre pas
00:22:51par ces incidents-là.
00:22:52Vous aviez, il y a un an, je me suis en parlé
00:22:54de cette chanteuse juive pendant l'Eurovision.
00:22:56Hédène Golan.
00:22:57Exactement.
00:22:58Qui était bankérisée, c'était à Stockholm.
00:23:01Ou à Copenhague, enfin bon, dans les pays scandinaves.
00:23:04Mais peu importe, ce qui est symptomatique,
00:23:05c'est que maintenant, tous ces événements
00:23:07qui étaient censés être des événements de fédérateurs,
00:23:09le sport, la musique, les soirées, en fait,
00:23:11deviennent maintenant des plateformes
00:23:12de conflictualisation.
00:23:14J'aurais juste un bémol.
00:23:15Hier, j'ai dénoncé sur vos antennes, effectivement,
00:23:17le fait que les réactions n'étaient pas unanimes
00:23:19dans la condamnation de ce drame à Amsterdam.
00:23:23Parce qu'effectivement, on voit qu'une certaine gauche,
00:23:24toujours la même, se réjouit, contextualise,
00:23:27essaie de légitimer ces événements-là.
00:23:29Mais en revanche, moi, je ne suis pas souvent d'accord
00:23:31avec Sandrine Rousseau, mais elle fait partie aussi
00:23:33de cette autre gauche qui a dénoncé les propos
00:23:36d'Amérique Caron ou de Raphaël Arnault, en disant
00:23:38que ça ne va pas dans votre tête.
00:23:41Jamais, vous ne pouvez contextualiser ou légitimer
00:23:44ce qui ne s'apparente en aucun cas à des phénomènes
00:23:46de hooliganisme qu'on a pu connaître dans le sport.
00:23:48Il ne s'agit pas de sport, là.
00:23:49Il s'agit d'une chasse à l'homme, d'une chasse aux Juifs.
00:23:52Et ça se passe, effectivement, vous l'avez dit
00:23:54dans votre édito, dans la ville d'Ânefranc,
00:23:56enlevée il y a 80 ans, dans une rafle.
00:23:58Une gauche de Garagnon pour laquelle vous avez appelé
00:24:00à voter, n'oubliez pas.
00:24:01Et la vraie, quand même, s'il voulait, M. Vallée...
00:24:04Je ne veux pas polémiquer, mais il faut assumer
00:24:08ses convictions et ne pas les troquer
00:24:10pour avoir des places électorales.
00:24:12J'aime bien les gens qui sont droit d'alarme, je suis sûr.
00:24:15Moi, je ne serai pas dans cette polémique-là,
00:24:17mais assumer ses convictions...
00:24:18M. Attal, il n'a pas appelé pour la France insoumise
00:24:20dans une élection législative, à haute seconde tour,
00:24:21face à un élu de l'Organisation nationale.
00:24:22Est-ce que vous pouvez nous débloquer, ce que vous voulez dire,
00:24:23dans assumer vos convictions ?
00:24:24Est-ce que vous me demandez d'être comptable de l'antisémitisme ?
00:24:27Vous représentez un parti qui a voté pour des extrêmes gauches
00:24:30qui sont antisémites, donc vous voulez que je vous dise...
00:24:33Comment ?
00:24:33Donc, on est antisémites.
00:24:34En tout cas, quand on le dénonce, on le dénonce jusqu'au bout.
00:24:37Pas uniquement...
00:24:39Non, je n'ai pas dit... Arrêtez de vous victimiser.
00:24:41Vous êtes fort de café, quand même.
00:24:42Vous appelez à voter pour des extrêmes gauches,
00:24:45et quand aujourd'hui, on vous met face à vos convictions,
00:24:47face au mur, vous dites non, non, mais on voulait juste
00:24:49sauver nos places et ne pas défendre nos convictions.
00:24:51En quoi elle peut assumer mes convictions ?
00:24:54Quand on défend la lutte contre l'antisémitisme,
00:24:57on n'a peut-être pas à voter pour des gens qui déploient
00:25:00un antisémitisme d'atmosphère.
00:25:01C'est ce que je dis.
00:25:02C'est tout.
00:25:02Moi, je me bats et je combats les antiflics.
00:25:06Vous ne me verrez jamais, même si je dois perdre
00:25:09mon poste de député européen, vous ne me verrez jamais
00:25:11troquer mes idées pour sauver mon siège électoral.
00:25:15Je précise, Martin Garagnon...
00:25:16Non, non, non, attendez.
00:25:17Je précise que vous êtes...
00:25:18Et s'il vous plaît, Martin...
00:25:20Je précise pour les téléspectateurs que vous êtes
00:25:22porte-parole d'Ensemble pour la République.
00:25:25Je précise...
00:25:26Renaissance.
00:25:27Pardonnez-moi.
00:25:28Je précise que le 4 juillet dernier, sur France Inter,
00:25:32un certain Gabriel Attal disait, je préfère mettre un bulletin
00:25:35LFI dans l'urne plutôt que Rassemblement national
00:25:39et qu'il a été le moteur du Front républicain.
00:25:42Et il précisait que, typiquement, il y avait des députés
00:25:47comme Alma Dufour, des députés de la France insoumise
00:25:50qui ont été boostés par ce Front républicain
00:25:54avec l'appui de Renaissance.
00:25:56C'est factuel.
00:25:56Oui, c'est factuel.
00:25:58Mais vous épousez les thèses de l'extrême-gauche.
00:26:00Mais visiblement, c'est tout à fait ce que M. Vallée
00:26:03veut nous faire comprendre.
00:26:05Je vous entends de parole.
00:26:06Je vous entends de parole.
00:26:07J'ai dit ma pensée.
00:26:08Vous savez que je suis assez franc pour vous dire ce que je pense.
00:26:10Oui, oui, mais moi je vais vous dire aussi le fond de ma pensée.
00:26:11De manière très...
00:26:12Pas uniquement, mais je le fais tout le temps.
00:26:14Et vous le savez très très bien, je le suis tout le temps.
00:26:16C'est un débat.
00:26:17Oui, mais c'est un débat.
00:26:18Mais après, c'est la pub, surtout.
00:26:19Oui, mais c'est quand même important d'apporter cette pression
00:26:21parce que je pense que c'est un sujet qui est suffisamment grave
00:26:24pour qu'on s'élève un peu au-dessus...
00:26:26Attendez, je vais juste finir cette démonstration extrêmement courte.
00:26:31Je pense que c'est un sujet suffisamment grave
00:26:33pour qu'on s'élève un petit peu au-delà de la petite politique politicienne.
00:26:36Si vous voulez entrer là-dessus, est-ce que...
00:26:39Non, mais j'aurais pu aussi vous attaquer en disant
00:26:41vous avez bien mis des bulletins...
00:26:42Mais je ne suis pas là pour vous attaquer.
00:26:43Je suis là pour vous mettre face à vos responsabilités.
00:26:45Pour dénoncer des complaisances.
00:26:46Et vous m'appelez finalement d'assumer cette responsabilité.
00:26:48Mais ce n'est pas une complaisance.
00:26:49C'est que vous appelez à voter pour des gens que vous dites combattre.
00:26:51Ils ont mis des bulletins dans l'urne
00:26:52lors de l'élection des vice-présidents de l'Assemblée Nationale
00:26:55au nom des députés LFI.
00:26:56Oui ou non ?
00:26:57Non, mais ça n'a rien à voir.
00:26:59Ça n'a rien à voir.
00:27:00Comment ça, ça n'a rien à voir ?
00:27:01Vous sortez les rames et le bateau de sauvetage qui est en train d'en aller, là.
00:27:04S'il vous plaît, je suis très honnête.
00:27:05C'est un amalgame.
00:27:06Ah, mais là, je vais me faire vraiment bronder.
00:27:08Et de demander des comptes à Gabriel Attal
00:27:10dans la lutte contre l'antisémitisme.
00:27:12Et excusez-moi, je trouve ça extrêmement fort de café.
00:27:14Au même titre que moi, je ne fais pas partie de ceux qui vont rappeler
00:27:16Mais vous votez pour qui, entre deux tours ?
00:27:18Est-ce que vous auriez appelé à vous décontraindre ?
00:27:19Je suis totalement contre tout cela.
00:27:21Mais vous ne pouvez pas faire un amalgame.
00:27:22M. Le Guire, vous prenez ça assez bien
00:27:23pour ne pas écorcher le monde de famille, quand même.
00:27:25Galet, c'est un autre.
00:27:26Est-ce que vous avez fait le ménage dans vos candidats ?
00:27:28Est-ce que vous avez fait le ménage dans vos candidats
00:27:30avant de donner 900 égiberts aux autres ?
00:27:32Dites donc que M. Garagnon a besoin d'être volé au secours
00:27:35pour faire des égiberts.
00:27:36Vous avez fait le ménage dans vos candidats ?
00:27:39S'il vous plaît, pas tous en même temps, parce qu'on ne s'entend plus.
00:27:42Ça ne sert à rien de se couper et chacun a le droit de s'exprimer.
00:27:45Est-ce que, M. Garagnon, dans cette lutte contre l'antisémitisme,
00:27:51cette lutte contre l'islamisme,
00:27:53est-ce qu'aujourd'hui, vous considérez que ces députés,
00:27:59on n'a cité que deux députés,
00:28:01mais j'aurais pu faire une liste non exhaustive de ces députés,
00:28:03méritaient qu'il y ait un front républicain
00:28:06et donc finalement, ces députés avaient plus de place que d'autres ?
00:28:10Le vrai danger, ces derniers mois,
00:28:14c'était la peste brune.
00:28:17On ne s'est jamais trompé d'adversaires.
00:28:20En politique, vous avez des ennemis et des adversaires.
00:28:23Donc l'antisémitisme, les députés que vous venez de citer
00:28:26et dont on fait, malheureusement, encore une fois la promotion
00:28:28parce que c'est ce qu'ils cherchent, faire le buzz.
00:28:30J'entends, mais vous ne répondez pas à ma question.
00:28:33Si, je vais vous y répondre.
00:28:35Pardonnez-moi, allez-y.
00:28:37Vous parliez du tweet que vous avez cité de Raphaël Arnault.
00:28:42Il n'a pas eu besoin de front républicain, Raphaël Arnault, d'ailleurs.
00:28:45On va revenir, Aymeric Caron a été élu au premier tour,
00:28:48il n'a pas eu besoin du front républicain.
00:28:50Mais Raphaël Arnault, vous aviez ces images pendant la campagne
00:28:53de Gabriel Attal dans la circonscription de Raphaël Arnault,
00:28:56vous auriez pu les montrer, qui étaient extrêmement claires
00:28:59dans le combat qu'il porte contre Raphaël Arnault,
00:29:01contre ce qu'il incarne, contre ses idées.
00:29:03Il faut faire aussi la distinction au sein de LFI,
00:29:05parce que ce n'est pas tout le monde dans le même panier.
00:29:07Sandrine Rousseau a condamné les tweets de Raphaël Arnault.
00:29:10Donc, une fois de plus, le risque, c'est le clivage,
00:29:13c'est la polarisation à l'extrême.
00:29:15C'est le piège dans lequel il ne faut pas que l'on tombe.
00:29:17Et je pense que la classe politique, au-delà de ses attaches
00:29:19partisanes, doit se retrouver dans le combat contre l'influence.
00:29:21Il ne reste plus qu'à faire pareil avec tout le monde.
00:29:23Parce que le front républicain, c'était mettre tout le monde
00:29:25dans le même panier, par contre.
00:29:27De toute façon, on va traiter ce sujet qui est majeur
00:29:29tout au long de cette première heure.
00:29:32Ce qui est vrai, c'est que du côté de Renaissance,
00:29:34il y avait la lutte de lignes.
00:29:36Il y avait Gérald Darmanin qui disait
00:29:38je ne vote ni pour le RN ni pour la FI.
00:29:40Laissez-moi terminer.
00:29:42Il y avait cette ligne de Gérald Darmanin.
00:29:44Il y a eu la ligne de Gabriel Attal qui disait
00:29:46je préfère mettre un bulletin LFI dans l'urne
00:29:48qu'un bulletin RN.
00:29:50C'est difficile aujourd'hui.
00:29:52Il n'a pas parlé...
00:29:54Si la lutte contre l'antisémitisme
00:29:56est la priorité des priorités
00:29:58ou fait partie de la priorité des priorités,
00:30:00vous ne mettez peut-être pas, ou en tous les cas
00:30:03vous n'appelez pas à voter LFI
00:30:05sauf que le RN...
00:30:07Vous avez des candidats à l'initiative
00:30:09qui se sont affichés avec des casquettes de la FNSS.
00:30:11Philippe, là, t'as bien rappelé.
00:30:13On les a évincés tout de suite.
00:30:15Est-ce que vous, de l'autre côté,
00:30:17vous évincez...
00:30:19Bon, la pub.
00:30:21Je respecte le plateau.
00:30:23C'est une différence avec la France Insoumise.
00:30:25Martin aussi, il le respecte.
00:30:27Il vous défend un peu.
00:30:29Un peu plus de 9h30 sur CNews.
00:30:31On poursuit évidemment le débat.
00:30:33Vous êtes très nombreux sur les réseaux sociaux
00:30:35à réagir puisqu'on revient
00:30:37sur ce qui s'est passé à Amsterdam
00:30:39dans la nuit de jeudi soir
00:30:41avec cette nuit de violence.
00:30:43On parlera dans un instant
00:30:45du Stade de France
00:30:47et de ce match France-Israël jeudi prochain
00:30:49qui va opposer
00:30:51la France et Israël.
00:30:53Vous aviez des députés qui demandaient
00:30:55le boycott de ce match, l'annulation
00:30:57de cette rencontre.
00:30:59Vous avez un Stade de France qui sera
00:31:01bunkérisé. Je vous propose d'écouter
00:31:03Bruno Retailleau qui refuse
00:31:05qu'on délocalise la rencontre.
00:31:07Il n'est pas dans la soumission
00:31:09welbeckienne, contrairement
00:31:11à la Belgique qui avait
00:31:13délocalisé sa rencontre Belgique-Israël
00:31:15en Hongrie. Voilà ce qui se passe en Belgique.
00:31:17En Hongrie, un pays jugé...
00:31:19D'extrême droite !
00:31:21C'est un fasciste, monsieur Orban.
00:31:23On écoute Bruno Retailleau.
00:31:25Ce qui s'est passé
00:31:27à Amsterdam,
00:31:29c'est extrêmement grave.
00:31:31C'est un antisémitisme
00:31:33totalement désinhibé
00:31:35et
00:31:37c'est le retour du mal absolu
00:31:39qu'il nous faut impérativement combattre.
00:31:41Pour ce qui concerne le match
00:31:43du 14 novembre prochain,
00:31:45ça fait des semaines qu'avec
00:31:47le préfet de police de Paris, Laurent Nunez,
00:31:49nous y travaillons.
00:31:51Nous avons étudié les deux possibilités.
00:31:53Il se fera au Parc des Princes
00:31:55ou au Stade de France.
00:31:57Il se fera au Stade de France.
00:31:59Parce que la préfecture de police
00:32:01m'a confirmé qu'elle était en mesure
00:32:03d'assurer la sécurité
00:32:05à l'intérieur, mais aussi
00:32:07et surtout, on le voit bien avec Amsterdam,
00:32:09à l'extérieur.
00:32:11Et je pense que,
00:32:13pour une raison symbolique,
00:32:15j'y tiens aussi, parce qu'on ne doit pas
00:32:17renoncer, on ne doit pas reculer.
00:32:19On ne doit rien lâcher.
00:32:21Ce sera une îme autour de ce plateau
00:32:23pour dire que ce sont des paroles de bon sens
00:32:25et des paroles de courage.
00:32:27On est avec Guy Dru en direct
00:32:29dans l'heure des pros ce matin. Merci d'être avec nous.
00:32:31Guy Dru, vous êtes
00:32:33un ancien ministre des Sports,
00:32:35vous êtes champion olympique,
00:32:37vous étiez vice-champion olympique d'ailleurs en 72.
00:32:39Au moment,
00:32:41d'ailleurs, on pourrait parler de ce qui s'était passé
00:32:43en 72 à Munich.
00:32:45Quel regard l'ancien ministre,
00:32:47le sportif de haut niveau,
00:32:49la légende française, porte sur ce
00:32:51qu'il se passe depuis quelques
00:32:53jours autour
00:32:55d'événements sportifs, que ce soit Amsterdam
00:32:57ou ce match, cette rencontre
00:32:59France-Israël jeudi prochain.
00:33:01Les
00:33:03mauvais esprits
00:33:05sont toujours présents. Parce que 1972,
00:33:07moi j'étais vraiment
00:33:09aux premières loges
00:33:11de l'intentat.
00:33:13J'ai vécu ça parce que c'était le jour de repos.
00:33:15Et je dois dire
00:33:17que la position
00:33:19de Rotaio
00:33:21rappelle tout à fait celle de
00:33:23Golda Meir à l'époque, qui avait dit
00:33:25on ne cède pas au terrorisme. Et c'est la raison pour laquelle
00:33:27après l'attentat, j'ai pu effectuer
00:33:29ma finale du 110 m à Munich.
00:33:31Donc il ne faut pas céder
00:33:33devant le terrorisme et pas écouter
00:33:35les ventre mou.
00:33:37J'avais autre chose en tête, mais on va dire
00:33:39ventre mou.
00:33:41Et sur ce qui s'est passé
00:33:43du côté d'Amsterdam,
00:33:45quel regard vous portez ?
00:33:47Le même, malheureusement.
00:33:49Je ne suis pas
00:33:51là-bas, mais ça rappelle
00:33:53aussi un certain passé. Parce que
00:33:55les Hollandais, malheureusement,
00:33:57qui sont certainement un peuple qui a
00:33:59beaucoup de qualité, mais aussi pas mal de
00:34:01faiblesse, c'est de l'approuver par le passé.
00:34:03Mais
00:34:05je ne me fais pas trop de soucis pour
00:34:07le France-Israël,
00:34:09qui va se passer au Stade de France.
00:34:11Laurent Lugnès
00:34:13est un grand monsieur,
00:34:15un grand préfet. Il y a eu d'ailleurs
00:34:17deux grands préfets qui ont suggéré
00:34:19les Jeux Olympiques, qui sont
00:34:21très bien passés. C'est Laurent Lugnès
00:34:23et Michel Cadot. Laurent Lugnès
00:34:25à la sécurité et Michel Cadot pour l'organisation
00:34:27générale. Mais ils sont
00:34:29d'une telle discrétion que
00:34:31c'est les chapeaux à plumes qui se sont passés devant,
00:34:33mais on leur doit en grande partie le succès
00:34:35qui a entouré
00:34:37les Jeux Olympiques.
00:34:39Vous avez raison, la parole de
00:34:41Laurent Lugnès est rare, il n'a pas
00:34:43l'habitude de
00:34:45prendre la parole
00:34:47et de se mettre devant les caméras.
00:34:49Pierre Friedenreich qui est avec nous,
00:34:51souhaite vous poser une question. Je rappelle que vous êtes
00:34:53président de la commission du sport du CRIF, Pierre.
00:34:55Et que je suis très proche de Guigui.
00:34:57J'ai une question à poser.
00:34:59Tu es très proche des athlètes
00:35:01israéliens. J'ai une question. Est-ce que les athlètes
00:35:03israéliens, lorsqu'ils se déplacent, ils sont
00:35:05conditionnés par le péril antisémite ?
00:35:07Est-ce qu'ils s'attendent ?
00:35:09Est-ce qu'ils sont préparés à affronter
00:35:11également, au-delà de l'adversité des stades
00:35:13et du match,
00:35:15le danger antisémite ?
00:35:17Oui, oui.
00:35:19On n'en a jamais vraiment parlé
00:35:21de façon claire,
00:35:23mais je pense que oui.
00:35:25Je pense que oui, ils sont
00:35:27conditionnés,
00:35:29ils ont toujours
00:35:31un petit, comment dirais-je,
00:35:33un degré de méfiance,
00:35:35ce qui est tout à fait normal.
00:35:37Je sais que tous les amis israéliens
00:35:39ou juifs que j'ai
00:35:41le sont de la même façon.
00:35:43Guy Dru, vous êtes revenu
00:35:45sur la prise d'otage
00:35:47lors des Jeux Olympiques de
00:35:49Munich, cette prise d'otage sanglante.
00:35:51Vous expliquez il y a quelques instants
00:35:53que vous étiez malheureusement
00:35:55en première
00:35:57ligne. Je rappelle que 11 athlètes
00:35:59israéliens sont décédés
00:36:01et ont été tués à ce
00:36:03moment-là. On est en 1972,
00:36:0550 ans plus tard,
00:36:07j'ai envie de dire, l'histoire se répète
00:36:09sous différentes formes, sous différents
00:36:11degrés. Qu'est-ce qui a
00:36:13manqué ? Oui, à la base, c'est la même chose.
00:36:15C'est pour ça que j'allais vous poser.
00:36:17Vous me dites que c'est la haine. Qu'est-ce qui a manqué
00:36:19pour qu'en 50
00:36:21ans, on n'éradique
00:36:23pas cette haine
00:36:25et qu'on soit confronté au même mot ?
00:36:27Une fermeté collective.
00:36:29Une fermeté collective,
00:36:31c'est-à-dire que l'attitude à ce moment-là
00:36:33des Israéliens
00:36:35est symbolisée par
00:36:37la réponse,
00:36:39ce qu'avait dit Mme Goldheimer.
00:36:41Aujourd'hui,
00:36:43par ce que dit Retailleau,
00:36:45il y a une sorte de démission
00:36:47collective qui est internationale.
00:36:49C'est au niveau
00:36:51de l'Europe, c'est au niveau des politiques,
00:36:53c'est au niveau des...
00:36:55Il n'y a pas qu'eux.
00:36:57C'est nous qui sommes un peu
00:36:59fautifs.
00:37:01Moi, je suis
00:37:03clairement de droite et fier de l'être.
00:37:07Et ça, c'est le genre de choses
00:37:09qui me révoltent.
00:37:11Cette démission systématique me révolte
00:37:13totalement.
00:37:15Merci pour votre témoignage, Guy Dru,
00:37:17ancien champion olympique, ancien ministre des sports
00:37:19et grand-mère
00:37:21des plus belles villes de France, je le dis en toute objectivité,
00:37:23à savoir
00:37:25Coulomiers.
00:37:27Exactement.
00:37:29Merci beaucoup, Guy Dru, d'être venu
00:37:31ce matin dans leur dépôt.
00:37:33On va regarder les sujets concernant
00:37:35la sécurisation de ce match
00:37:37jeudi prochain France-Israël
00:37:39au Stade de France.
00:37:41D'ailleurs, ce sera le 14 novembre.
00:37:43Le soir du 13 novembre,
00:37:45vous étiez mobilisé, vous étiez sollicité,
00:37:47vous, le 13 novembre 2015.
00:37:49A cette époque, vous n'étiez pas député
00:37:51européen, mais vous étiez policier.
00:37:53Oui, j'étais officier de police,
00:37:55prime en intervenant sur le petit Cambodge et le Carillon,
00:37:57où j'ai rendu,
00:37:59hier, un hommage.
00:38:01J'y suis passé, parce que je n'étais pas retourné
00:38:03depuis mes fonctions d'officier.
00:38:05D'ailleurs, Michel Cadot,
00:38:07le préfet dont parle l'invité,
00:38:09c'est un préfet qui, à l'époque, était préfet de police
00:38:11de Paris. Il est allé au Stade de France
00:38:13et il avait fait un détour par ces terrasses
00:38:15où ont commencé les attentats sanglants
00:38:17après le Stade de France. Il y a eu ces terrasses,
00:38:19il y a eu la bonne bière, il y a eu
00:38:21toutes ces terrasses qui ont été touchées jusqu'au Bataclan.
00:38:23Et ce sont des images qui me sont revenues hier
00:38:25très fortes. Effectivement, on avait les policiers,
00:38:27les pompiers et toutes ces forces
00:38:29de sécurité intérieure qui se sont mobilisées ce soir-là
00:38:31pour sauver le maximum de vies.
00:38:33Et d'ailleurs, j'en profite, puisque c'est l'anniversaire
00:38:35cette année de la BRI, de la Brigade de Recherche
00:38:37dans la région de la préfecture de police de Paris.
00:38:39Ce sont eux qui ont lancé l'assaut au Bataclan.
00:38:41Et donc, c'est des images très fortes qu'on n'oublie pas
00:38:43et qui sont, finalement, gravées dans votre chair.
00:38:45Notamment, ces jeunes de mon âge qui étaient allongés
00:38:47devant moi, criblés de balles de Kalachikov.
00:38:4913 victimes au petit Cambodge et au Carillon.
00:38:51Hier, j'ai revu, finalement, l'oncle
00:38:55que j'avais vu il y a 9 ans, lorsque nous sommes
00:38:57intervenus sur ces terrasses.
00:38:59Et c'est quelque chose de très, très fort. Et mercredi,
00:39:01ce sera un moment très, très fort, effectivement, la veille de ce match
00:39:03où il y a 2500 policiers et gendarmes
00:39:05en force mobile qui seront mobilisés, sans parler
00:39:07des BAC et des effectifs locaux qui assureront
00:39:09la sécurité de cette rencontre. Et je trouve que, d'ailleurs, c'est inquiétant
00:39:11qu'il faille mobiliser une telle armada
00:39:13de sécurité pour pouvoir assurer un événement sportif.
00:39:15Ça en dit long sur la dédicaceuse de notre société
00:39:17aujourd'hui. C'est-à-dire qu'il y a un enjeu
00:39:19sécuritaire massif. Le risque
00:39:21pour un événement sportif
00:39:23est très élevé.
00:39:25C'est la menace la plus importante
00:39:27depuis les Jeux olympiques.
00:39:29Donc, on va avoir un Stade de France
00:39:31pour un match de football
00:39:33bonkérisé, comme jamais.
00:39:35Habituellement, dans le Stade de France, on peut accueillir
00:39:3780 000 spectateurs.
00:39:39Il devrait y avoir au maximum
00:39:4120 à 30 000
00:39:43spectateurs
00:39:45jeudi prochain. Regardons le sujet
00:39:47de Maxime Legay, on en parle juste après.
00:39:49Il est décrit comme le match
00:39:51de tous les dangers.
00:39:53Dans le contexte actuel,
00:39:55France-Israël, qui aura lieu ici,
00:39:57dans le Stade de France, le 14 novembre,
00:39:59se déroulera sous haute surveillance.
00:40:01La première menace, c'est la menace au niveau terroriste.
00:40:03La menace est à un niveau très élevé.
00:40:05Et là, il y a une opportunité
00:40:07pour des acteurs qui voudraient nuire.
00:40:09Donc, il va y avoir un dispositif
00:40:11anti-terroriste très conséquent.
00:40:13Les moyens du RAID, du GIGN
00:40:15vont être déployés.
00:40:17Le deuxième volet, c'est le maintien de l'ordre.
00:40:19Il y aura un rassemblement, notamment manipulé par l'extrême-gauche.
00:40:21Donc, il y aura un déploiement de forces,
00:40:23notamment de gendarmes immobiles
00:40:25et de CRS.
00:40:27Des menaces terroristes et de troubles à l'ordre public,
00:40:29auxquelles s'ajoute la localisation
00:40:31de la rencontre en Seine-Saint-Denis.
00:40:33On est dans un environnement dont je rappelle
00:40:35qu'il est pour partie hostile
00:40:37aux citoyens de confession israélite.
00:40:39C'est un département
00:40:41dont ils ont dû fuir
00:40:43sous cette pression antisémite.
00:40:45Et il y a un fort niveau de délinquance.
00:40:47Donc, il va y avoir un dispositif de sécurité publique
00:40:49dans les abords immédiats
00:40:51et éloignés.
00:40:53Alors que certains responsables politiques
00:40:55appelaient à une délocalisation de la rencontre,
00:40:57Bruno Rotaillot a réaffirmé que le match
00:40:59tiendrait bien au Stade de France.
00:41:01Parce que délocaliser,
00:41:03ce serait renoncer.
00:41:05Parce que délocaliser, ce serait aussi, Pierre, se soumettre.
00:41:07On est dans cette réflexion-là.
00:41:09Oui, et même s'il y a un copyright
00:41:11du ministre de l'Intérieur,
00:41:13ces mots sont forts.
00:41:15Il est devant la menace de violence
00:41:17et devant l'antisémitisme.
00:41:19Et il a parfaitement raison.
00:41:21On ne peut pas céder.
00:41:23On ne cède pas face au terrorisme.
00:41:25On cédera encore moins devant des propos
00:41:27et des appels à la haine.
00:41:29Parce que ce ne sont que des appels à la haine.
00:41:31Il y a une sorte de politique de la terreur
00:41:33que les islamistes veulent insuffler.
00:41:35Il y a eu un match France-Israël cette semaine.
00:41:37On ne s'en est pas vraiment rendu compte.
00:41:39Moi, je m'y suis intéressé
00:41:41parce que c'est évidemment mon sport de prédilection.
00:41:43On s'est tenu un match éliminatoire
00:41:45pour l'Euro 2025 de basket à Caen.
00:41:47Et ça s'est très bien passé.
00:41:49Et en plus, nous sommes vice-championne
00:41:51de l'équipe, l'équipe de France féminine
00:41:53et vice-championne olympique.
00:41:55Il y avait 5000 personnes à Caen.
00:41:57Ça s'est très bien passé.
00:41:59Les forces de l'ordre étaient là.
00:42:01Tout s'est très bien passé.
00:42:03Les hymnes ont été respectés.
00:42:05Le public a applaudi à la présentation
00:42:07des équipes israéliennes.
00:42:09En revanche, il m'a été rapporté
00:42:11que malgré tout,
00:42:13dans quelques-uns des clubs du Calvados,
00:42:15des enseignants,
00:42:17des coachs,
00:42:19ont suggéré
00:42:21à certains des jeunes pratiquants
00:42:23de ne pas regarder ce match
00:42:25qui a été diffusé.
00:42:27De boycotter ce match.
00:42:29Quelle tristesse.
00:42:31Je vous en parlais juste avant la publicité
00:42:33de Daniel Riolo,
00:42:35journaliste chez nos confrères d'RMC.
00:42:37On connaît parfaitement ce milieu-là.
00:42:39Que vous avez interrogé
00:42:41dans les colonnes du JDD,
00:42:43chère Charlotte.
00:42:45C'est votre maison, c'est le JDD.
00:42:47Je rends à César.
00:42:49Rendez à César.
00:42:51Continuez de me contredire,
00:42:53vous n'êtes pas très forte là-dessus
00:42:55depuis plusieurs semaines.
00:42:57Daniel Riolo,
00:42:59quelle a été votre réaction devant les images ?
00:43:01Je suis abasourdi, mais plus rien ne m'étonne.
00:43:03Dans un premier temps,
00:43:05certains supporters israéliens extrémistes
00:43:07mais malheureusement, dans la foulée,
00:43:09une bande d'individus a voulu riposter en tabassant du juif.
00:43:11Que dire face à ce déferlement de violence ?
00:43:13Et puis les réactions de certains joueurs,
00:43:15n'en parlons pas.
00:43:17L'international marocain Akim Ziyech,
00:43:19qui évolue actuellement au club turc de Galatasaray
00:43:21mais a grandi aux Pays-Bas,
00:43:23s'est marré sur les réseaux sociaux en déclarant
00:43:25« si ce ne sont pas des femmes et des enfants,
00:43:27alors les Israéliens s'enfuient ».
00:43:29Le tout en ajoutant « et vive la Palestine libre ».
00:43:31Il revient sur la situation et l'antisémitisme
00:43:33dans le sport.
00:43:35La France est un pays
00:43:37avec d'importantes communautés musulmanes et juives,
00:43:39ce qui facilite l'importation de cette guerre.
00:43:41Est-ce que c'est latent cet antisémitisme ?
00:43:43Pourquoi latent ?
00:43:45Le monde du football est gangréné
00:43:47par un antisémitisme décomplexé.
00:43:49Vous voyez, Ziyech, c'est intéressant.
00:43:51Ce joueur marocain
00:43:53qui est une star
00:43:55au Maroc,
00:43:57qui est un joueur de Chelsea,
00:43:59qui est assigné cette année à l'Ajax Amsterdam.
00:44:01Galatasaray désormais.
00:44:03Voilà. Heureusement qu'on a...
00:44:05On espère.
00:44:07Alors là, c'est Daniel Riolo qui le dit.
00:44:09Mais comment se fait-il que l'UEFA,
00:44:11si prompte généralement
00:44:13à sanctionner,
00:44:15ne sanctionne pas ses propos ?
00:44:17C'est un appel à la haine.
00:44:19Je vais vous dire...
00:44:21De la même manière que l'UEFA,
00:44:23étonnamment, ne pénalise pas
00:44:25le Paris Saint-Germain pour son
00:44:27tifo
00:44:29qui appelle à la
00:44:31destruction des terres d'Israël, qui d'ailleurs l'a
00:44:33rayé de la carte, puisque le tifo
00:44:35du match de
00:44:37mercredi soir arborait
00:44:39une carte sans Israël.
00:44:41Comment se fait-il que l'UEFA n'intervienne pas ?
00:44:43C'est soit la peur, soit l'idéologie.
00:44:45Peut-être un peu des deux.
00:44:47Allez savoir. Merci beaucoup,
00:44:49Pierre, d'être venu sur le plateau.
00:44:51On revient dans un instant. On parlera de Donald Trump
00:44:53avec une déclaration
00:44:55de Nicolas Sarkozy. On parlera
00:44:57des arrêts maladie à la mairie de Paris.
00:44:59J'ai vu ça. Très intéressant.
00:45:01Fayard, qui porte
00:45:03plainte contre Médiatransport.
00:45:05Peut-être un peu de Jean-Michel Apathy.
00:45:07Ça faisait tout le temps.
00:45:09A tout de suite.
00:45:11Votre meilleur ami.
00:45:15Quasiment dix heures sur CNews, le point sur l'information
00:45:17avec Marine Sabourin.
00:45:19Bonjour Elliot, bonjour à tous. Face à une délinquance
00:45:21de plus en plus juvénile, Bruno Retailleau
00:45:23souhaite la mise en place d'un encadrement
00:45:25militaire dans certains établissements.
00:45:27Y êtes-vous favorable ?
00:45:2981% des sondés répondent oui,
00:45:3119% non. C'est le résultat de notre
00:45:33sondage CSA pour CNews, Europe 1
00:45:35et le JDD.
00:45:37Les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale
00:45:39attendus en Nouvelle-Calédonie.
00:45:41Une visite qui survient six mois après l'explosion
00:45:43de violence qui a endeuillé l'archipel.
00:45:45Gérard Larcher et Yelbrun Pivet ont pour mission
00:45:47la concertation et le dialogue.
00:45:49Et puis l'Allemagne célèbre aujourd'hui
00:45:51les 35 ans de la chute du mur de Berlin.
00:45:53Le mot d'ordre des célébrations,
00:45:55préserver la liberté.
00:45:57Dans une vidéo diffusée hier, le chancelier
00:45:59Olaf Scholl souligne que les valeurs de
00:46:011989 ne peuvent être
00:46:03considérées comme acquises.
00:46:05Merci beaucoup Marine pour le point sur l'information.
00:46:07On est toujours avec Charlotte Dornelas, Alexandre Devecchio,
00:46:09avec Philippe Guibert, Martin Garagnon
00:46:11de Renaissance, Mathieu Vallée
00:46:13du Rassemblement National et Julie Girard.
00:46:15Vous êtes avec nous, vous êtes franco-américaine,
00:46:17vous êtes également philosophe. Vous avez voté cette semaine.
00:46:19Effectivement, j'ai voté cette semaine.
00:46:21Vous avez vécu la nuit... Américaine.
00:46:23À New York, vous étiez à New York.
00:46:25J'avais fait plusieurs...
00:46:27Sans les citer, plusieurs médias.
00:46:29Oui, j'ai effectivement participé
00:46:31à plusieurs médias.
00:46:33Et donc, effectivement, j'ai suivi de très près
00:46:35ces résultats.
00:46:37Je crois qu'à New York, tout le monde
00:46:39retenait son souffle. Il y avait une certaine...
00:46:43Parce que New York
00:46:45a voté massivement pour
00:46:47Kamala Harris, bien sûr.
00:46:49Alors, les marchés
00:46:51avaient prédit dans la journée, a priori,
00:46:53que ce serait Donald Trump.
00:46:55Oui, et d'ailleurs, c'était une des questions que j'allais vous poser, mais je ne veux pas
00:46:57qu'on en arrive tout de suite sur Donald Trump.
00:46:59Ce qui m'a surpris, c'est que
00:47:01il y a eu
00:47:03un bond de la bourse
00:47:05américaine au moment de l'élection
00:47:07de Donald Trump.
00:47:09Oui, alors en fait, ce qui se passe, c'est que
00:47:11la banque Goldman Sachs avait donné un très bon modèle le matin.
00:47:13C'est-à-dire qu'ils avaient anticipé que si Donald Trump
00:47:15gagnait, le S&P montrait de
00:47:171,5% et que s'il gagnait
00:47:19plus le Congrès, on serait à 3%.
00:47:21Effectivement, les marchés ont clôturé à 1,23%.
00:47:23Et les prévisions, en fait,
00:47:25les meilleures prévisions qu'on ait pu avoir, étaient des prévisions
00:47:27financières des marchés, qui anticipaient
00:47:29une hausse, parce que
00:47:31effectivement, Donald Trump
00:47:33est favorable, grâce à sa fiscalité.
00:47:35Et alors, à New York, depuis la victoire,
00:47:37c'est quoi ? C'est la gueule de bois ? Tout le monde est triste ?
00:47:39Alors,
00:47:41disons qu'il y a
00:47:43une dernière visite de sidération
00:47:45parmi la communauté de
00:47:47Kamala Harris.
00:47:49Et cette nuit,
00:47:51ce qui m'intrigue, c'est qu'au fil
00:47:53des heures, on comprend que
00:47:55Donald Trump va l'emporter, que ça va être
00:47:57une victoire historique. Vous qui avez
00:47:59été sur les plateaux des uns et
00:48:01des autres, est-ce que vous avez senti
00:48:03une sidération ? Vous parlez de sidération ?
00:48:05Oui, progressive, parce qu'au début,
00:48:07il y a un déni, il y a un refus. On dit
00:48:09non, mais c'est normal, ça se passe toujours de cette manière-là.
00:48:11Les États tombent
00:48:13dans cet ordre, etc.
00:48:15Voilà, c'est ça. Et au bout d'un moment, on se rend compte
00:48:17que c'est clairement
00:48:19en route pour une victoire de
00:48:21Donald Trump. Et là, effectivement,
00:48:23c'est la surprise pour beaucoup.
00:48:25Vu qu'on parle de Donald Trump, il faudrait qu'on écoute
00:48:27Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy,
00:48:29d'abord, pardonnez-moi. Le jour où vous serez
00:48:31président de la République.
00:48:33Toujours Nicolas Sarkozy, d'abord.
00:48:35Le jour où vous serez président, je vous promets,
00:48:37vous aurez...
00:48:39Je vais peut-être quitter le plateau.
00:48:41Vous aurez la primeur sur tout le jour où vous serez président
00:48:43de la République.
00:48:45Peut-être, peut-être, peut-être.
00:48:47Nicolas Sarkozy qui a...
00:48:49Nicolas Sarkozy, c'est très intéressant.
00:48:51Hier, il faisait une conférence
00:48:53du côté de Saint Raphaël,
00:48:55si je ne m'abuse, et il dit, c'est très simple,
00:48:57Donald Trump
00:48:59a parlé de l'Amérique aux Américains.
00:49:01Et
00:49:03Kamala Harris a fait l'extrême opposée.
00:49:05Il y avait le candidat
00:49:07patriote et la candidate
00:49:09woke, en quelque sorte.
00:49:13Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:49:15Mais c'est très simple.
00:49:17Trump a parlé
00:49:19à la nation américaine
00:49:21de la nation.
00:49:23Kamala a parlé aux communautés américaines
00:49:25des communautés.
00:49:27Or, une nation n'est pas une addition
00:49:29de communauté.
00:49:31Trump a été élu
00:49:33parce qu'il a parlé de l'Amérique
00:49:35aux Américains. Kamala Harris
00:49:37a parlé aux noirs des noirs,
00:49:39aux homosexuels des homosexuels,
00:49:41notamment aux latinos des latinos.
00:49:43Où était le pays ?
00:49:45Où était la grandeur
00:49:47de l'âme nationale ?
00:49:49Où était la flamme nationale ?
00:49:51Où était l'espérance ?
00:49:53C'était une addition de communauté
00:49:55à qui on cherchait à faire plaisir.
00:49:57Voilà la réalité.
00:49:59Eh bien, en France,
00:50:01ça sera le même résultat.
00:50:03Il faut parler de la France aux Français.
00:50:05Et maintenant, c'est insupportable
00:50:07cette pensée woke,
00:50:09qui n'est d'ailleurs pas une pensée,
00:50:11où on est défini par rapport à ses orientations sexuelles,
00:50:13à sa couleur de peau,
00:50:15à ses origines.
00:50:17C'est insupportable.
00:50:19Et quand Barack Obama a dit aux noirs américains
00:50:21« Vous, les noirs américains,
00:50:23vous êtes des traîtres si vous ne votez pas pour Kamala Harris »,
00:50:25ils lui ont répondu.
00:50:27Vous nous humiliez en nous parlant comme ça.
00:50:29Philippe ?
00:50:31Non, ce que dit Nicolas Sarkozy
00:50:33est très intéressant parce que,
00:50:35comme toujours,
00:50:37il souligne un point essentiel
00:50:39qui est que
00:50:41les démocrates se sont formés
00:50:43dans une politique identitaire
00:50:45s'adressant des catégories.
00:50:47Il oublie juste de dire que ça a marché pendant 20 ans.
00:50:49Parce que de Clinton à Obama
00:50:51jusqu'à Biden,
00:50:53les démocrates étaient majoritaires.
00:50:55Ça faisait 20 ans qu'un républicain
00:50:57n'avait pas gagné le vote populaire.
00:50:59C'est hyper important.
00:51:01Pour moi, à mon avis,
00:51:03c'est un changement fondamental dans la politique américaine.
00:51:05Les démocrates n'ont plus la majorité
00:51:07et ça joue en partie
00:51:09sur les hispaniques
00:51:11qui, eux, ont basculé.
00:51:13Trump a gagné 15 ou 20 points
00:51:15chez les hispaniques.
00:51:17Et les jeunes, il y en a toujours aux hispaniques.
00:51:19Souvent, certains veulent calquer ce qui s'est passé aux Etats-Unis
00:51:21en se disant que ça se passera également
00:51:23en France. Il a quand même une parole forte.
00:51:25Il dit parler de la France
00:51:27aux Français.
00:51:29Parole forte.
00:51:31La France aux Français, pardonnez-moi,
00:51:33c'est un slogan qui arrive.
00:51:35Il n'a pas dit la France aux Français.
00:51:37Parler de la France aux Français,
00:51:39c'est choquant.
00:51:41C'était très connoté.
00:51:43Aujourd'hui,
00:51:45si vous voulez revenir aux années 30,
00:51:47c'était très connoté.
00:51:49Evidemment, bien sûr.
00:51:51Est-ce que le diagnostic qui est fait
00:51:53par Nicolas Sarkozy, Julie Girard,
00:51:55vous l'avez vécu
00:51:57vraiment de l'intérieur ?
00:51:59Est-ce que c'est exactement ce qui s'est passé,
00:52:01entre un candidat patriote
00:52:03et la candidate des communautés woke ?
00:52:05Oui, j'adhère complètement à ce que dit
00:52:07Nicolas Sarkozy.
00:52:09Elle a fait une campagne
00:52:11très
00:52:13genrée et communautarisée.
00:52:15On a vu notamment avec son projet
00:52:17d'opportunity agenda
00:52:19for black men,
00:52:21qui étaient vraiment des mesures destinées uniquement
00:52:23aux hommes afro-américains.
00:52:25Afro-américains, oui.
00:52:27Elle n'a pas vu en réalité
00:52:29d'autres sujets qui parlaient
00:52:31à tous les Américains, et en particulier
00:52:33l'économie.
00:52:35Le problème
00:52:37du gouvernement Biden, c'est quand même
00:52:39son bilan économique.
00:52:41On a eu 6,6 points d'inflation
00:52:43en juin 2022 parce qu'on a eu des déficits
00:52:45colossaux, notamment en 2021
00:52:47alors qu'on avait un vaccin des marchés
00:52:49euphoriques de la croissance.
00:52:51Ce déficit a été continué pendant plusieurs années
00:52:53jusqu'à encore cette année.
00:52:55Tout ça crée une inflation record
00:52:57qui touche essentiellement la classe moyenne
00:52:59puisque la classe la plus aisée bénéficie
00:53:01des rendements de capital qui sont supérieurs à l'inflation
00:53:03et la classe la plus
00:53:05défavorisée a bénéficié d'une hausse du salaire minimum.
00:53:07Quand vous parlez
00:53:09en anglais, faites attention parce que
00:53:11Philippe Guibert n'est pas très bon.
00:53:13Faites très attention à ça.
00:53:15Ce n'est pas vrai ce que vous dites.
00:53:17Vous n'avez pas compris la moitié
00:53:19parce que c'était en anglais.
00:53:21Mais un peu de respect.
00:53:23Je l'ai pleinement.
00:53:25Juste pour ajouter,
00:53:27moi j'étais très étonné de la surprise en France
00:53:29parce qu'en discutant avec des politistes français
00:53:31en contact avec leurs collègues américains
00:53:33ils disaient exactement ce que vous venez d'expliquer
00:53:35sur le sujet central de l'économie.
00:53:37Et donc pourquoi il y a eu cette surprise
00:53:39à ce point
00:53:41dans le fait que Trump gagne ?
00:53:43En fait les fondamentaux de l'opinion
00:53:45étaient en faveur de Trump.
00:53:47Pour les raisons que vous avez dites.
00:53:49Et de l'immigration aussi.
00:53:51Et de l'immigration migratoire puisque lui aussi
00:53:53il parle des deux frontières.
00:53:55Mais est-ce que ce candidat patriote
00:53:57pourrait avoir le même effet
00:53:59en France aujourd'hui ?
00:54:01Il faut vraiment
00:54:03scinder ces deux sociétés.
00:54:05Évidemment deux sociétés différentes,
00:54:07deux cultures différentes.
00:54:09Mais vraiment sur l'aspect patriote.
00:54:11Donald Trump, à mon avis, ça ferait long feu en France.
00:54:13Le personnage lui est extrêmement américain
00:54:15de ce que l'on en comprend.
00:54:17En tout cas de ce côté-là de l'Atlantique.
00:54:19Mais ce n'est pas péjoratif dans ma boue.
00:54:21Ici on regarderait un peu en disant
00:54:23qu'est-ce qu'il dit.
00:54:25Mais simplement au-delà
00:54:27de la question du patriotisme.
00:54:29Parce que le patriotisme américain n'a pas d'équivalent
00:54:31en France, ça c'est sûr, dans sa version populaire.
00:54:33Mais au-delà de ça, je pense
00:54:35qu'il y a des sujets différents qui ont été évoqués.
00:54:37Évidemment l'économie qui est passée
00:54:39sous les radars absolument.
00:54:41A la sortie des urnes,
00:54:43il y a beaucoup d'électeurs
00:54:45de Trump qui disaient on a voté pour Trump.
00:54:47Pourquoi ? Pour des raisons économiques,
00:54:49pour la question de l'immigration.
00:54:51Et tout à coup l'économie a refait surface.
00:54:53Parce que finalement la fin du mois,
00:54:55qui est instrumentalisée ici pour expliquer
00:54:57que tous les autres sujets n'intéressent personne,
00:54:59a disparu là-bas puisque ça profitait
00:55:01à Donald Trump en l'occurrence.
00:55:03Donc on voit qu'on s'adapte en permanence
00:55:05sur les sujets que l'on traite.
00:55:07Mais au-delà de cette question,
00:55:09et des questions qui ont été choisies
00:55:11par les deux candidats,
00:55:13je pense que ce qu'il y a de commun
00:55:15à tout l'Occident, donc à la France
00:55:17c'est la définition des pays, la définition de l'Amérique.
00:55:19Est-ce que l'Amérique est une somme de communautés
00:55:21qui va prendre sa revanche
00:55:23sur la majorité sur le temps long
00:55:25et donc définir l'Amérique
00:55:27à son tour ? Et ça c'est une question
00:55:29qui se pose aussi ici.
00:55:31Non seulement Donald Trump a parlé de l'Amérique
00:55:33mais il a surtout parlé
00:55:35aux Américains tels qu'ils sont
00:55:37et aux hommes et aux femmes
00:55:39tels qu'ils sont aussi.
00:55:41Est-ce que nous sommes des héritiers
00:55:43de quelque chose et nous continuons une histoire
00:55:45ou est-ce qu'il y a un auto-engendrement
00:55:47et nous pouvons nous définir nous-mêmes ?
00:55:49Ce qui est intéressant c'est que
00:55:51revenons en France parce qu'il nous reste
00:55:53peu de temps et revenons
00:55:55sur ce qui peut se passer avec ce
00:55:57wokisme qui touche
00:55:59les strates de notre société
00:56:01qui est l'université, le cœur battant
00:56:03du wokisme,
00:56:05de l'islamo-gauchisme également.
00:56:07Je voudrais qu'on revienne sur ce qui s'est passé
00:56:09quand même avec
00:56:11la venue de la présidente de l'Assemblée nationale
00:56:13hier, Yael Brown-Pivet
00:56:15à l'université de Lyon.
00:56:17Parce que ce qui s'est passé à l'université de Lyon
00:56:19pouvait se passer il y a quelques mois
00:56:21dans les universités américaines également
00:56:23mais il y a eu une bascule, c'est-à-dire que par exemple
00:56:25la directrice de Harvard, elle a été
00:56:27renvoyée. On lui a dit
00:56:29merci et au revoir.
00:56:31J'entends, elle est
00:56:33plus sur place. Oui mais il y a une...
00:56:35Aujourd'hui dans les universités américaines, je peux vous
00:56:37assurer qu'il y a une...
00:56:39Mais même dans nos universités
00:56:41je veux dire, faire interdire par la terreur
00:56:43des conférences, on ne l'a pas découvert hier.
00:56:45Je sais, mais je pense que les choses pourraient
00:56:47petit à petit, c'est toujours un peu lent
00:56:49bien évidemment, mais
00:56:51pourraient peut-être changer. En revanche, ce qui s'est passé
00:56:53à l'université encore
00:56:55une fois avec Yael Brown-Pivet à Lyon,
00:56:57d'ailleurs je cherche depuis tout à l'heure
00:56:59maire de Lyon a-t-il condamné
00:57:01ou non, dites-le moi, parce que pour l'instant
00:57:03je n'ai pas trouvé de condamnation
00:57:05avec des slogans
00:57:07anti-israéliens, des slogans
00:57:09attaquant
00:57:11Yael Brown-Pivet, qui n'est pas n'importe qui,
00:57:13des tags, des dégradations, enfin
00:57:15voilà ce qui s'est passé quand même hier à Lyon. Je vous propose
00:57:17le sujet d'Olivier Madini et de Mathilde Libanese.
00:57:21C'est toi le terroriste !
00:57:23Dans un contexte tendu,
00:57:25des militants pro-palestiniens ont manifesté
00:57:27tout au long de la journée,
00:57:29où des slogans hostiles à Israël
00:57:31ont été entendus, ou encore des tags
00:57:33contre la venue de Yael Brown-Pivet
00:57:35invités par des étudiants
00:57:37pour échanger. J'aurais trouvé ça
00:57:39très grave dans notre démocratie
00:57:41que je ne puisse pas le faire et c'est pour ça
00:57:43que j'ai tenu absolument à
00:57:45maintenir ma présence
00:57:47dans l'université. Il ne faut pas
00:57:49que certains, par leurs actions
00:57:51et par leurs agissements violents
00:57:53puissent interférer
00:57:55avec le dialogue nécessaire
00:57:57qui doit exister entre les personnalités politiques
00:57:59et les jeunes.
00:58:01Si le dialogue s'annonçait compliqué,
00:58:03il a pu se faire avec près de 200
00:58:05étudiants. L'Uni a condamné
00:58:07les violences commises plus tôt dans la journée.
00:58:09Les membres de l'Uni se trouvant
00:58:11à l'intérieur ont été agressés.
00:58:13Un extincteur a notamment été utilisé
00:58:15pour frapper l'un de nos membres.
00:58:17Sur place, les forces de l'ordre ont été
00:58:19mobilisées pour assurer le calme.
00:58:21La présidente de l'Assemblée nationale
00:58:23n'a quant à elle pas rencontré les manifestants.
00:58:25Comme quoi des miracles existent.
00:58:2723h37 hier, tardivement,
00:58:29Grégory Doucet, le maire de Lyon,
00:58:31l'université Lyon 3 a été visée par des tags
00:58:33à l'occasion de la venue d'Yael Brown-Pivet.
00:58:35Aucune dégradation n'est acceptable
00:58:37dans le débat démocratique. Je remercie les équipes
00:58:39de la ville et de la métropole pour leur réactivité
00:58:41et la remise en état
00:58:43des bâtiments. Il aurait pu avoir
00:58:45un petit mot pour la présidente de l'Assemblée nationale.
00:58:47On va mettre ça sur le coup de la fatigue.
00:58:49Tweeter à 23h37, ça doit être
00:58:51un peu déroutant, Philippe Guibert.
00:58:53Oui, il aurait pu...
00:58:55Il aurait pu souligner quand même que c'est problématique
00:58:57qu'une présidente de l'Assemblée nationale
00:58:59dans notre pays ne puisse pas faire un débat
00:59:01dans une université.
00:59:03C'est aussi bête que ça.
00:59:05C'est grave.
00:59:07On finit par accepter
00:59:09une situation où il y a un sens
00:59:11d'université
00:59:13où on ne peut pas venir
00:59:15débattre quand on n'a pas certaines opinions.
00:59:17C'est invraisemblable en réalité.
00:59:19Ce n'est pas nouveau.
00:59:21Tous les sujets qu'on traite depuis tout à l'heure,
00:59:23j'ai l'impression que tout a trois semaines.
00:59:25Ça fait 40 ans
00:59:27qu'on ne voit pas venir l'antisémitisme
00:59:29dont on parlait tout à l'heure.
00:59:31Il n'y a pas juste une question de démission collective.
00:59:33Il y a une question d'un combat collectif
00:59:35contre les gens qui ont essayé de prévenir.
00:59:37C'est quand même deux choses différentes.
00:59:39C'est pas simplement qu'on n'a pas vu venir le truc.
00:59:41C'est qu'il y a des gens qui ont vu venir le truc.
00:59:43On leur a dit, attends, t'es gentil,
00:59:45tu mets vraiment une mauvaise ambiance dans le débat,
00:59:47donc t'es gentil, tu vas rester bien à part.
00:59:49Donc ça, on n'a pas voulu le voir.
00:59:51La question de la politisation à outrance du sport,
00:59:53de l'assimilation d'athlètes à la politique
00:59:55menée par leur gouvernement,
00:59:57on aurait mieux fait de faire concourir
00:59:59par exemple les athlètes russes indifféremment
01:00:01de la politique menée par leur gouvernement.
01:00:03On aurait tous été plus crédibles par la suite.
01:00:05Ensuite, sur la question des universités,
01:00:07il n'y a pas besoin d'attendre
01:00:09que la présidente de l'Assemblée nationale
01:00:11ne puisse pas tenir une conférence.
01:00:13N'importe quelle personne invitée
01:00:15parce qu'elle a sorti un livre,
01:00:17parce qu'elle a fait une étude,
01:00:19parce qu'elle a un avis à débattre dans l'université,
01:00:21à partir du moment où elle ne peut pas,
01:00:23et ça fait des années que ça dure,
01:00:25qu'on partage ou pas ses idées,
01:00:27on s'insurge, parce que le lieu de l'université
01:00:29est celui du débat.
01:00:31Donc là, tout à coup, on a l'impression que tout nous arrive,
01:00:33mais tout a été préparé, et par ailleurs,
01:00:35la résurgence et la place prise dans le débat
01:00:37par les différentes communautés,
01:00:39ça a commencé le jour où, au lieu de célébrer
01:00:41une France bleu-blanc-rouge, on a célébré
01:00:43une France black-blanc-beurre.
01:00:45C'était déjà la même chose.
01:00:47Black-blanc-beurre, c'est quoi ?
01:00:49Black-blanc-beurre,
01:00:51c'est définir non pas
01:00:53une victoire nationale,
01:00:55mais simplement définir ou voir
01:00:57les couleurs de peau derrière
01:00:59cette victoire nationale. Par ailleurs,
01:01:01tout le processus de discrimination
01:01:03positive, le président de la République
01:01:05qui nous explique que pour que tout le monde se reconnaisse,
01:01:07il faut qu'on ait des noms de rue
01:01:09en fonction des couleurs de peau, pardonnez-moi,
01:01:11tout ça partie... Mais non, c'est pas autre chose !
01:01:13Je mélange tout, parce que c'est
01:01:15exactement le même sujet !
01:01:17Et on célébrait sans doute de façon en bonne partie nature.
01:01:19Je ne dis pas que ce n'était pas sincère,
01:01:21je dis juste que c'était la même démarche.
01:01:23Non, ce n'était pas simplement sincère, c'était de célébrer
01:01:25une France de la diversité
01:01:27qui exprimait le pays.
01:01:29C'est bien ce que je vous dis.
01:01:31Vous n'avez voulu voir que la diversité
01:01:33avant le pays et l'unité nationale.
01:01:35Ah non, l'unité nationale
01:01:37a été très forte...
01:01:39C'est celle-là qu'il fallait célébrer !
01:01:41Sur les 40 dernières années, toute personne,
01:01:43vous l'avez très bien dit, qui alertait
01:01:45était ostracisée, mise au banc
01:01:47de la société parce qu'il y avait un système
01:01:49médiatico-politique qui,
01:01:51idéologiquement, s'entendait
01:01:53et avait finalement
01:01:55pignon sur rue. Et aujourd'hui, c'est peut-être
01:01:57ça qui bouge un peu. C'est que, déjà,
01:01:59quand vous êtes confrontés au réel, parce qu'il y a
01:02:01une majorité de Français qui ne participent pas
01:02:03et ne partagent pas du tout les positions des minorités
01:02:05bruyantes qui
01:02:07cassent, menacent,
01:02:09insultent et veulent détruire
01:02:11tout ce qui fait aujourd'hui notre
01:02:13nation, ce qu'ils font de notre nation.
01:02:15Et donc, voilà, c'est pour ça que
01:02:17les choses évoluent un petit peu. Ce qui s'est passé
01:02:19à l'Université de Lyon, aujourd'hui, est relayé
01:02:21dans les médias. Il y a des condamnations
01:02:23et on voit les masques tombent,
01:02:25on voit qui ne dit rien et on voit
01:02:27qui dit. En réalité, ce qu'il y a...
01:02:29Qui ne dit rien et qui condamne.
01:02:31Il y a ceux qui disent, parce que je trouve
01:02:33que vous avez traité avec beaucoup de bienveillance
01:02:35le tweet du maire de Lyon, parce que ce
01:02:37tweet est fondamentalement inacceptable.
01:02:39J'imagine qu'il y avait un peu d'ironie dans votre propos.
01:02:41Mais lorsque le maire de Lyon
01:02:43s'exprime uniquement pour
01:02:45condamner les dégradations matérielles
01:02:47et pas un mot sur
01:02:49ce qui correspond à une vérité d'expression
01:02:51à l'intégrité physique de la
01:02:53présence de l'Assemblée Nationale, il faut rappeler quand même que
01:02:55Yael Brune-Pivet, si elle n'était pas
01:02:57sous protection, elle aurait subi le même sort
01:02:59que les Juifs à Amsterdam
01:03:01il y a 24 heures. C'est exactement...
01:03:03Quand on voit la virulence, la violence
01:03:05des propos d'État qui sont affichés, elle aurait subi
01:03:07le même sort. Donc que le maire de Lyon
01:03:09n'explique pas un mot à gauche...
01:03:11Et à Lyon, qui c'est qui à chaque fois
01:03:13casse, fracasse, brûle encore...
01:03:15Non, laissez-le. Allez-y Mathieu.
01:03:17Non, mais pas procédé d'attention.
01:03:19Mathieu Vallée, s'il vous plaît, il nous reste 3 minutes parce que c'est intéressant.
01:03:21Je voudrais que tu nous fasses un dernier point.
01:03:23Quelle est l'organisation d'ultra-gauche qui n'a toujours pas
01:03:25été dissoute à Lyon ? C'est la jeune garde antifasciste
01:03:27dont l'incroyable porte-parole
01:03:29moi aussi je suis ironique, n'était que
01:03:31Raphaël Arnaud. Et donc sur les soulèvements de la terre
01:03:33sur la jeune garde antifasciste, je ne comprends pas
01:03:35que les mouvements de dissolution par l'État
01:03:37n'ont toujours pas été engagés.
01:03:39C'est toujours pas dissous.
01:03:41La jeune garde...
01:03:43Parce qu'ils ont rédigé
01:03:45les décrets de dissolution avec les pieds.
01:03:47Mais moi, je dis simplement qu'il faut
01:03:49aujourd'hui, au-delà de dénoncer verbalement
01:03:51ces mots MAUX à la société,
01:03:53il faut aller au fond des sujets et dissoudre
01:03:55ces organisations d'ultra-gauche
01:03:57qui sèment le chaos et la violence
01:03:59et les messages que vous évoquez.
01:04:01Vous avez parlé d'Yahel Brown-Pivet. Souvenez-vous de la déclaration
01:04:03de Jean-Luc Mélenchon qui disait
01:04:05Yahel Brown-Pivet campe à tel avis.
01:04:07Campe à tel avis, ça a évidemment
01:04:09provoqué une indignation générale.
01:04:11Alors là, je vais vous proposer
01:04:13une expression utilisée par M. Jean-Michel
01:04:15Apathy. Beaucoup hésiter
01:04:17à traiter ce sujet parce que je pense
01:04:19que Jean-Michel Apathy n'est plus grand-chose
01:04:21et que c'est lui faire
01:04:23honneur et de lui mettre...
01:04:25Oui, c'est quelqu'un qui est toujours...
01:04:27C'est une personnalité médiatique.
01:04:29C'est une personnalité médiatique qui avait
01:04:31pignon sur rue hier et qui s'est
01:04:33trompée et qui est maintenant
01:04:35à rebours de ce que pense la majorité des Français
01:04:37et qui ne supporte
01:04:39pas ça et que parce qu'il
01:04:41ne voit
01:04:43cet échec idéologique
01:04:45qu'il le concerne, il en devient
01:04:47aigri, parfois
01:04:49violent, parfois virulent et
01:04:51parfois il a des expressions qui peuvent
01:04:53avoir des sens sous-entendus inquiétants.
01:04:55Campe à tel avis,
01:04:57pour Jean-Luc Mélenchon, ça avait choqué.
01:04:59Il parle de Cyril Hanouna.
01:05:01Je viens d'écouter une demi-heure lunaire sur Europe 1.
01:05:03Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont
01:05:05dénoncé la moraline et la condescendance de France Inter.
01:05:07Jean Peuplu a dit
01:05:09« Hanouna visiblement au bord du gaz ».
01:05:11Hanouna, vous dites que c'est dingue.
01:05:13C'est dingue parce que Jean-Michel
01:05:15Apathy, on ne peut pas
01:05:17le soupçonner de bêtises. Donc le choix
01:05:19qu'il fait de mots, il les fait à dessin.
01:05:21L'expression « au bord du gaz », moi je ne la connaissais pas.
01:05:23Je l'ai regardé et j'ai vu que ça voulait dire
01:05:25« au bord du suicide ». Donc en gros
01:05:27il est déprimé, Cyril Hanouna est déprimé.
01:05:29Mais le choix des mots, au même titre que...
01:05:31Et c'est là où on est toujours sur une ligne de crête
01:05:33que je trouve extrêmement vicieuse et perverse.
01:05:35Au même titre que Mélenchon lorsqu'il
01:05:37reproche à Yael Brown-Pivet
01:05:39de camper à Tel Aviv.
01:05:41Il sait très bien quel est l'impact,
01:05:43quel est le message, le symbole qu'il y a derrière
01:05:45le choix de certains mots. Et cette expression
01:05:47« au bord du gaz », il y avait dix mille autres façons de l'exprimer.
01:05:49Il a choisi cette expression-là.
01:05:51Et qu'il s'étonne après de la virulence
01:05:53des réactions et des dénonciations, je trouve
01:05:55qu'en plus ça rajoute de l'hypocrisie
01:05:57aux vices de cette déclaration.
01:05:59Je vous propose d'écouter Cyril Hanouna qui lui a répondu
01:06:01hier soir.
01:06:03Moi, Jean-Michel Apathie,
01:06:05entre nous, il est déjà
01:06:07éliminé. Pour moi, c'est déjà
01:06:09quelqu'un qui est déjà sur
01:06:11le banc.
01:06:13C'est pas la première fois.
01:06:15Comme a dit Thomas,
01:06:17il veut, il cherche un peu à gratter de la notoriété.
01:06:19Il fait du buzz. À son âge,
01:06:21franchement, faire ça...
01:06:23Il a fait,
01:06:25franchement, Jean-Michel Apathie, c'est vrai que c'est...
01:06:27Moi, ça me fait...
01:06:29Tous ces gens-là, comme j'en parlais la dernière fois,
01:06:31comme Thierry Ardisson, il me fait de la peine.
01:06:33Jean-Michel Apathie, moi, je vous le dis,
01:06:35j'ai plus de peine pour lui. Et je pense qu'en revanche,
01:06:37son mot a été bien recherché.
01:06:39Il l'aurait dit sinon au bord du gousse, au bord du precipice,
01:06:41au bord du gaz.
01:06:43En plus, c'est quelqu'un qui écrit beaucoup.
01:06:45Il a fait exprès de le dire.
01:06:47Bon, si j'ai voulu vous le proposer,
01:06:49c'est parce que des politiques ont réagi,
01:06:51notamment le député Julien Audoul,
01:06:53au bord du gaz, né avant la honte,
01:06:55entre jalousie maladive et frustration.
01:06:57Il traverse une ambiguïté antisémite
01:06:59nauséabonde et rejoint le club sordide
01:07:01de Mélenchon et du rappeur islamiste
01:07:03Médine.
01:07:05Eric Ciotti, dérapage indigne aux frontières
01:07:07de l'antisémitisme pour Jean-Michel Apathie.
01:07:09J'apporte tout mon soutien
01:07:11à Cyril Hanouda.
01:07:15Alexandre Lévesqueur, d'un mot.
01:07:17L'ARCOMM a choisi
01:07:19de fermer ses bites.
01:07:23Je pense qu'elle n'a pas réagi.
01:07:25Ça serait intéressant de voir.
01:07:27Jean-Michel Apathie est souvent à la télé.
01:07:29Jamais il n'est attaqué pour quoi que ce soit.
01:07:31Je serais curieux de savoir
01:07:33si effectivement l'ARCOMM
01:07:35serait saisie pour une déclaration
01:07:37comme celle-ci.
01:07:39Ce sont des finambules.
01:07:41C'est une ligne très fine.
01:07:43C'était un plaisir d'être avec vous
01:07:45ce samedi matin.
01:07:47Merci beaucoup.
01:07:49Quand est-ce que vous repartez à New York ?
01:07:51Maintenant.
01:07:53C'est incroyable.
01:07:55Vous revenez quand ?
01:07:57Bientôt.
01:07:59Vous êtes la bienvenue sur ce plateau
01:08:01à chaque fois pour nous parler
01:08:03des Etats-Unis.
01:08:05Dans un instant, c'est Brigitte Millot.
01:08:07Brigitte Millot va nous expliquer
01:08:09à quel point arrêter de fumer
01:08:11change la vie au quotidien
01:08:13avec des bienfaits nombreux
01:08:15et très rapides.
01:08:17J'invite beaucoup de personnes
01:08:19autour de ce plateau
01:08:21à regarder l'émission de Brigitte Millot.
01:08:23L'info se poursuit sur CNews.
01:08:25Dans un instant, c'est Brigitte.
01:08:27Ensuite, c'est Thierry Cabane.

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