• il y a 4 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans l'Easy News, nous sommes ensemble pendant deux heures et avec moi pour m'accompagner aujourd'hui, Magali Vissante, bonjour.
00:00:08Bonjour.
00:00:09Vous êtes communicante politique, Patrice Ardici, bonjour.
00:00:11Bonjour.
00:00:12Journaliste, Jean-Christophe Couy, bonjour.
00:00:14Bonjour.
00:00:15Secrétaire nationale d'unité et Vendrie de Garpel, bonjour à vous.
00:00:17Bonjour.
00:00:18Vous êtes journaliste à valeur actuelle, tout de suite c'est l'heure du journal avec Adrien Spiteri, bonjour Adrien.
00:00:23Bonjour Olivier, bonjour à tous, on commence ce journal avec cet accident spectaculaire au Brésil près de Sao Paulo.
00:00:28Un avion transportant 61 personnes s'est écrasé hier.
00:00:32Tous les voyageurs et membres d'équipage ont perdu la vie.
00:00:35Les enquêteurs tentent désormais de comprendre les raisons du crash.
00:00:38Mathilde Ibanez.
00:00:41C'est une chute en piquet impressionnante.
00:00:43L'avion s'est écrasé en plein cœur d'une zone résidentielle dans la ville de Vinedo, située à 80 kilomètres au nord-ouest de Sao Paulo.
00:00:52Pour les habitants, c'est l'effroi.
00:00:54L'avion est passé au-dessus de nous, il est allé tomber sur notre maison.
00:00:57Il a commencé à descendre et à descendre.
00:00:59Lorsque nous avons revu l'avion, il s'est écrasé.
00:01:02Les flammes étaient très hautes, elles ont tout brûlé, c'était horrible.
00:01:05C'était horrible, horrible.
00:01:07Nous avons vu l'avion faire plusieurs vrilles et il tombait, tombait comme ça.
00:01:11Je suis en état de choc, je tremble encore.
00:01:13Sur place, c'est la panique.
00:01:15La police militaire, des équipes de pompiers, de la défense civile et de l'armée de l'air ont été déployés.
00:01:21Le bilan humain est lourd.
00:01:23A bord de l'avion, une soixantaine de personnes.
00:01:26Les corps sont encore en cours d'identification.
00:01:29Pour les familles, c'est une attente interminable.
00:01:32Je connais de nombreuses personnes qui n'ont pas été en mesure de confirmer la mort de leurs proches.
00:01:36La plupart des gens qui sont ici n'ont aucune information.
00:01:39Si les causes de l'accident restent méconnues, l'avion était en bon état.
00:01:43Il avait fait l'objet d'une inspection de routine la nuit précédant le crash
00:01:47où aucun problème technique susceptible d'affecter le vol n'a été identifié.
00:01:52Une enquête a été ouverte par le centre d'investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil
00:01:58pour déterminer les causes du drame.
00:02:03Direction Bordeaux.
00:02:04À présent ou en avril dernier, une flotte de vélos en partage a été lancée.
00:02:08Problème, 300 de ces vélos ont disparu de la circulation.
00:02:11Une centaine a déjà été retrouvée mais beaucoup manquent encore à l'appel.
00:02:15Jérôme Rantenot.
00:02:16À Bordeaux, les nouveaux vélos en partage sont victimes de leur succès.
00:02:20Ce n'est pas qu'il en manque dans les stations de location mais certains disparaissent.
00:02:25On a observé depuis le lancement du 10 avril,
00:02:27c'est un certain nombre de vélos qui ne reviennent pas aux stations malheureusement.
00:02:30En dégradant le mobilier, il y a certaines techniques qui permettent de retirer les vélos.
00:02:35On a déjà retrouvé plusieurs centaines de vélos
00:02:37mais il y en a encore un certain nombre qui ne sont pas encore revenus et qu'on continue de chercher.
00:02:41Pour les usagers, ces nouveaux vélos sont nettement plus agréables à utiliser.
00:02:45Ce qui les rend malheureusement aussi beaucoup plus désirables pour les voleurs.
00:02:49Ceux-là sont plus légers que les anciens,
00:02:51donc je peux comprendre qu'ils puissent attirer un peu l'œil de certains.
00:02:55C'est tellement pratique de pouvoir se déplacer simplement.
00:02:59On peut comprendre que certaines personnes n'ont pas envie de s'acquitter d'une redevance pour le faire.
00:03:03C'est malheureux.
00:03:05Des systèmes de protection sont mis en place aux stations et sur les vélos
00:03:08et le personnel est aussi mobilisé sur le terrain pour les retrouver.
00:03:11Ils sont localisables en partie.
00:03:13Oui et non, je ne vais pas donner tous les trucs.
00:03:15Mais c'est surtout du repérage visuel au bout d'un moment
00:03:19puisqu'on a beaucoup de personnel qui se balade en ville et qui peut les remettre dans les stations.
00:03:24On a également mobilisé la police municipale qui est au fait de ce sujet-là
00:03:27et qui nous accompagne sur ce phénomène.
00:03:30A terme, l'objectif c'est de déployer 2000 de ces nouveaux vélos dans la métropole
00:03:34en espérant limiter leur disparition.
00:03:38Dans le reste de l'actualité, des éleveurs d'auvins et de bovins s'inquiètent en France.
00:03:43Deux cas de fièvre catarhal-ovine de stéréotype 3 ont été confirmés.
00:03:47Cette fièvre était apparue fin 2023 dans le nord de l'Union Européenne.
00:03:51Elle s'est très vite répandue ensuite dans les pays frontaliers.
00:03:54Le ministère de l'Agriculture anticipe la campagne de vaccination
00:03:57le but d'éviter une propagation massive.
00:04:00Sharon Camara.
00:04:02Les craintes des éleveurs ont finalement été confirmées.
00:04:05Deux cas de fièvre catarhal-ovine de stéréotype 3 ont bien été identifiés en France,
00:04:10dans les Ardennes et dans le nord.
00:04:12Alors que des dizaines de cas suspects sont actuellement examinés,
00:04:16ces derniers sont invités à prendre le maximum de précautions.
00:04:19C'est une maladie qui apparaît quasiment du jour au lendemain.
00:04:24Aujourd'hui, ce qu'on conseille aux éleveurs, c'est d'aller visiter leurs animaux,
00:04:28c'est-à-dire voir les animaux, que ce soit matin et soir, au minimum deux fois par jour.
00:04:32Parce que plus on intervient vite, plus on a des chances de sauver l'animal.
00:04:36La fièvre catarhal-ovine de stéréotype 3, aussi appelée maladie de la langue bleue,
00:04:40affecte principalement les ovins et les bovins.
00:04:43Cette maladie virale, qui se transmet par des piqûres d'insectes,
00:04:46ne présente toutefois aucun risque pour l'homme et ne se transmet pas entre animaux.
00:04:50C'est une maladie qui peut se traduire suivant plusieurs effets.
00:04:55Chez certains animaux, elle va être asymptomatique,
00:04:59d'autres, ça va être des phénomènes de fièvre plus ou moins longue,
00:05:03de l'odème, l'odème buccal, du pâturin, ces choses-là,
00:05:08qui peuvent avoir des conséquences assez importantes.
00:05:11Une fièvre qui se dure dans le temps peut provoquer des avortements chez les bêtes gestantes
00:05:16ou de la fertilité chez les mâles reproducteurs.
00:05:18Afin de stopper la propagation de ce virus,
00:05:21qui pourrait engendrer d'importantes pertes économiques pour les éleveurs,
00:05:24une campagne de vaccination volontaire et gratuite sera lancée ce 12 août.
00:05:28Ce sont plus de 4 millions de doses qui seront mises à la disposition des éleveurs.
00:05:33Au Japon, les autorités craignent un méga séisme après une soucousse de magnitude 7,1.
00:05:39Elle a fait 14 blessés dans le sud du pays.
00:05:42Sur place, le ministère de l'Agriculture appelle à ne pas stocker ou faire des réserves excessives.
00:05:46Alors, faut-il s'inquiéter ?
00:05:48La question a été posée à un professeur de sismologie à l'université de Tokyo.
00:05:53Le risque est très faible et l'avertissement n'y change rien.
00:05:57Mais en même temps, le risque n'est pas nul.
00:06:02Le Japon est un pays sujet aux tremblements de terre.
00:06:06Un tremblement de terre peut se produire à n'importe quel moment et n'importe où, sans avertissement.
00:06:13Les gens devraient donc toujours se préparer à un niveau raisonnable.
00:06:18Et puis 16 départements sont en vigilance.
00:06:21Orange canicule aujourd'hui dans le sud-est du pays.
00:06:24Des températures supérieures à 38 degrés sont attendues, notamment dans le Languedoc-Roussillon.
00:06:29Un épisode caniculaire qui devrait durer puisque selon Météo France, la chaleur va s'accentuer dans les prochains jours.
00:06:35Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:06:37Midi News, c'est avec vous Elodie.
00:06:39Merci beaucoup Adrien.
00:06:40On vous retrouve dans 30 minutes pour un prochain point sur l'actualité.
00:06:43Avec mes invités, on va commencer en parlant du Royaume-Uni.
00:06:46Parce que Rotterdam a été le lieu ces derniers jours d'une grande contestation contre la politique migratoire du gouvernement.
00:06:52Évidemment après le drame de Southport où trois fillettes ont été tuées.
00:06:56Un centre d'hébergement a été vandalisé par des manifestants.
00:06:59Il y a aussi eu des manifestations dites anti-racisme mercredi soir.
00:07:03Alors comment la population vit sur place ce climat de violence ?
00:07:06Reportage de notre envoyé spécial Thibault Marcheteau avec le récit de Noemi Hardy.
00:07:11Dans les rues de Rotterdam, l'ambiance paraît calme.
00:07:16Pourtant, de violents affrontements se sont produits le week-end dernier.
00:07:19Des centaines de manifestants anti-immigration ont attaqué un hôtel d'hébergement pour migrants.
00:07:24Ils ont brisé des vitres, déclenché un feu et crié des slogans virulents.
00:07:33La ville se voit partagée. Beaucoup condamnent cette utilisation de la violence.
00:07:39Ils disent que c'est une manifestation pacifique.
00:07:41Mais quand on regarde ce qu'il s'est passé dans l'hôtel,
00:07:43ils ont tenté d'y mettre le feu, de chasser des personnes en dehors de la ville.
00:07:46Ça sonne un peu barbare.
00:07:50Je trouve que c'est irrespectueux, choquant et ça ne devrait pas arriver.
00:07:55Il n'y a aucune excuse pour ce qu'il s'est passé. Ce n'est pas bien, non ?
00:07:59Par peur de représailles, ceux qui ne sont pas de cet avis ne souhaitent pas s'exprimer face caméra
00:08:03ou uniquement s'ils sont floutés.
00:08:08Je trouve qu'il y a trop de migrants qui viennent dans notre pays.
00:08:12Ce n'est pas que je ne veux pas qu'ils viennent.
00:08:14Mais si cela continue, c'est nous qui serons en minorité.
00:08:18Le roi, qui ne s'était pas encore exprimé, a dénoncé ce vendredi les violences d'un petit nombre.
00:08:22Il appelle au respect et à la compréhension mutuelle.
00:08:27Et nous sommes en ligne avec François-Joseph Cichan.
00:08:30Bonjour, vous êtes ancien conseiller de l'ambassadeur de France au Royaume-Uni,
00:08:33consultant au cabinet de conseil Flint Global.
00:08:36On voit en apparence que le calme est revenu.
00:08:39A quoi vous attribuez ce calme peut-être un peu précaire ?
00:08:42Est-ce que c'est une lassitude des manifestants ?
00:08:45Est-ce que c'est la réponse très ferme du gouvernement qui a pu les influencer ?
00:08:49Je pense effectivement à la réponse très ferme du gouvernement
00:08:52qui a dissuadé un certain nombre de fauteurs de trouble
00:08:55de poursuivre ces manifestations violentes.
00:08:57Et je pense que le Premier ministre britannique était dans son rôle
00:09:00d'appeler au rétablissement du calme.
00:09:04Et au retour à l'ordre.
00:09:07Il a pris des mesures tout à fait extraordinaires
00:09:10en s'agissant de ces manifestations,
00:09:13avec un déploiement policier tout à fait exceptionnel,
00:09:16des mesures aussi très fortes par rapport aux réseaux sociaux,
00:09:19s'agissant aussi de la mobilisation du système judiciaire.
00:09:24Donc c'est cette réponse extrêmement ferme, je pense,
00:09:27qui commence à porter ses fruits.
00:09:30Et heureusement dans une certaine mesure,
00:09:33parce que certains de ses faits et de ses comportements
00:09:36sont tout à fait inacceptables.
00:09:39Mais la question maintenant, c'est vraiment
00:09:42comment est-ce que le gouvernement va traiter les problèmes sous-jacents,
00:09:45et notamment la question de l'immigration.
00:09:48Et ça, pour l'instant, il n'y a pas de réponse de la part du Premier ministre britannique
00:09:51sur le sujet qui est soulevé par ces manifestations,
00:09:54au-delà de la question du rétablissement de l'ordre.
00:09:57Il y a beaucoup d'inquiétude et de colère autour de la gestion
00:10:00de la politique migratoire. Un certain nombre de gouvernements
00:10:03précédents ont tenté de s'attaquer à la question sans que
00:10:06rien ne soit résolu, on le voit aujourd'hui. Est-ce que pour vous,
00:10:09c'est le principal défi de Keir Stammer,
00:10:12le nouveau Premier ministre britannique ?
00:10:15Ça va être la question, on imagine, prioritaire à régler pour lui ?
00:10:18Oui, absolument. Il y a eu des élections au Royaume-Uni récemment
00:10:21durant lesquelles Keir Stammer a été élu Premier ministre.
00:10:25Et c'était déjà une question centrale du débat
00:10:28de la campagne électorale britannique. Et ça va continuer à l'être,
00:10:31c'est très clair. Et en fait, ce que ces événements
00:10:34nous disent du Royaume-Uni aujourd'hui, ce qu'ils révèlent,
00:10:37ce sont ces tensions très profondes au sein de la société britannique,
00:10:40une société qui a changé au cours des 20 dernières années,
00:10:43même des 30 dernières années, avec des niveaux d'immigration
00:10:46absolument considérables. Et ceci, tant sous les gouvernements
00:10:49travaillistes que sous les gouvernements conservateurs
00:10:52qui se sont succédés au cours des dernières années.
00:10:55Et donc, je pense qu'une partie de la colère vient aussi de ça.
00:10:58Il n'y a pas de débouché électoral, politique très clair
00:11:01pour l'opinion publique britannique qui conteste,
00:11:04qui est très préoccupée par la question de l'immigration.
00:11:07Parce qu'en fait, il y a une sorte d'unanimité politique
00:11:10sur les vertus d'immigration massive
00:11:13et une incapacité à traiter le problème de fond.
00:11:16Et donc, c'est pour ça que je pense
00:11:19qu'il a fallu, si vous voulez, juste une étincelle.
00:11:22Et c'est ce terrible meurtre de Trois-Fillettes
00:11:25qui a fourni cette étincelle par rapport à tous ces problèmes.
00:11:28Mais ça aurait pu être autre chose, ça aurait pu être plus tard.
00:11:31Mais voilà, on est aujourd'hui dans cette situation et je pense
00:11:34que les tensions sur le sujet vont se poursuivre tant que
00:11:37Kirsten Amann n'apportera pas des réponses concrètes
00:11:40par rapport à la question de l'immigration.
00:11:43Juste pour vous donner une idée, en 2023,
00:11:46le nombre d'immigrants au Royaume-Uni sera d'environ
00:11:491 000 000 en très net.
00:11:52Et donc, ça, c'est un niveau absolument record.
00:11:55C'est l'équivalent d'une grande ville par an au Royaume-Uni.
00:11:58Et donc, on voit bien que ce niveau d'immigration,
00:12:01si vous voulez, n'est pas soutenable.
00:12:04Et c'est ce sur quoi aussi la population a voulu s'exprimer
00:12:07au cours des derniers jours.
00:12:10Et une dernière question.
00:12:13Jérard Collomb qui disait qu'il avait peur que les deux
00:12:16Frances qui avaient vécu jusque-là côte à côte vivent désormais
00:12:19face à face. Est-ce qu'on peut faire un petit peu le même
00:12:22comparatif avec ce qui se passe au Royaume-Uni ?
00:12:25On a beaucoup vanté le multiculturalisme. Est-ce qu'aujourd'hui,
00:12:28c'est un peu l'échec, selon vous, de ce modèle-là et de communautés
00:12:31qui aujourd'hui s'affrontent au lieu de vivre côte à côte ?
00:12:34Oui, c'est clairement un échec du modèle multiculturaliste
00:12:37britannique. Il n'y a pas de sujet là-dessus.
00:12:40La question, c'est vraiment comment est-ce qu'on y apporte des réponses.
00:12:43Et la première réponse, c'est traiter cette question
00:12:46de l'immigration massive et essayer de la modérer, de la limiter
00:12:49parce que ce n'est pas soutenable.
00:12:52Certains parlent de guerre civile.
00:12:55Je ne serai pas aussi fort en termes de vocabulaire.
00:12:58Je pense qu'on est loin d'une guerre civile.
00:13:01Mais c'est un avertissement très clair sur le fait
00:13:04qu'on est au point de rupture, si vous voulez,
00:13:07de ce modèle multiculturel britannique qui est très différent d'une autre,
00:13:10qui a une sorte de laissez-faire
00:13:13où toutes les communautés culturelles, religieuses
00:13:16ont la possibilité de s'exprimer dans l'espace public
00:13:19d'une manière qui est totalement différente de ce qu'on fait en France.
00:13:22Par exemple, vous avez des fonctionnaires de police au Royaume-Uni
00:13:25qui portent le voile, ce qui est une situation
00:13:28qui n'est pas envisageable en France.
00:13:31Et donc cette approche, si vous voulez, du vivre ensemble
00:13:34à la britannique est en train
00:13:37d'être très fortement remise en cause
00:13:40par une partie de la population.
00:13:43Et je pense que c'est ça aussi que le gouvernement doit écouter
00:13:46et auquel il doit apporter des réponses maintenant que manifestement
00:13:49l'ordre est revenu dans les rues.
00:13:52Et encore une fois, c'est une bonne chose que les violences se soient arrêtées.
00:13:55Une dernière question rapide, mais on sait aussi que les autorités britanniques
00:13:58avec le championnat de foot qui se tient craignent que ce soit l'occasion
00:14:01d'une nouvelle violence quand on voit notamment le lien
00:14:04avec les hooligans et on en parlera tout à l'heure avec notre correspondance sur place.
00:14:07Est-ce que vous avez la même crainte ? Vous parliez vous-même d'étincelles.
00:14:10Est-ce que ça peut être une nouvelle étincelle qui malheureusement
00:14:13referait repartir les émeutes ?
00:14:16C'est possible. Vous avez raison, il y a des liens entre le hooliganisme
00:14:19du football et les violences qui ont eu lieu ces derniers jours.
00:14:22Effectivement, on peut craindre une nouvelle mobilisation là-dessus.
00:14:25Après, encore une fois, le système judiciaire,
00:14:28le système policier, le dispositif policier qui est déployé est tel
00:14:31que je pense que ça dissuadera un grand nombre de personnes
00:14:34de s'adonner au même type, au même niveau de violence
00:14:37qu'on a vu ces derniers jours.
00:14:40Donc contrairement à ce qui s'est passé immédiatement
00:14:43après le meurtre de ces trois fillettes,
00:14:46où je pense que le gouvernement n'était pas immédiatement prêt
00:14:49à faire face à ce qui s'est passé, là il y a une anticipation
00:14:52qu'il pourrait se passer des choses et donc le dispositif policier
00:14:56et sécurité sera adapté. Mais encore une fois,
00:14:59maintenir l'ordre, c'est bien, c'est important,
00:15:02c'est même une priorité, c'est le rôle du Premier ministre
00:15:05et du gouvernement, mais il faut aussi regarder les problèmes sous-jacents
00:15:08et à ce stade, la réponse du gouvernement n'est pas satisfaisante.
00:15:11Donc les violences qu'on a vues au cours des derniers jours,
00:15:14elles pourraient réapparaître, peut-être au moment du championnat de football,
00:15:17peut-être à d'autres moments, tant que le problème sous-jacent
00:15:20ne sera pas traité sur le fond.
00:15:24Merci beaucoup François-Joseph Chichon d'avoir été avec nous.
00:15:27Je rappelle, vous êtes ancien conseiller et ambassadeur de France au Royaume-Uni
00:15:30et consultant au cabinet de conseil Fint Global.
00:15:33C'est vrai que ce que disait Patrice Sarditti à l'instant de l'invité
00:15:36est très vrai, c'est-à-dire qu'il y a une sorte de calme,
00:15:39c'est-à-dire qu'on ne voit plus les émeutes qu'on a vues ces derniers jours.
00:15:42En revanche, tant que le problème de fond, tant que la colère n'est pas réglée,
00:15:45il suffira de nouveau d'une étincelle, d'un championnat de foot
00:15:48ou que sais-je, pour que ça reparte.
00:15:51On est en pleine hypocrisie depuis des années et des années.
00:15:54Mais qui va croire que ça va stopper, que ça va s'arrêter d'un seul coup ?
00:15:57C'est absolument impossible.
00:16:00Évidemment, on est obligé de faire une comparaison avec la France,
00:16:03mais on va parler de la Grande-Bretagne d'abord.
00:16:06Cette politique de porte ouverte à l'immigration non maîtrisée,
00:16:09elle allait à sa perte, mais on le savait depuis des années.
00:16:12Différents gouvernements...
00:16:15Oui, tous les gouvernements ont récupéré ce problème en se disant
00:16:18que je donne le problème à mon prochain.
00:16:21C'est ce que font tous les nouveaux gouvernements qui accèdent évidemment
00:16:24au grand pouvoir. Mais franchement, là, il y a une question de valeur.
00:16:27Bien sûr que l'humanisme est extrêmement important.
00:16:30Bien sûr qu'accueillir des gens qui souffrent, c'est extrêmement important
00:16:33et il faut le faire. Mais de là à se montrer laxiste
00:16:36au point de faire rentrer n'importe qui
00:16:39et d'attendre, on l'a entendu encore là tout à l'heure,
00:16:42une étincelle pour essayer de faire quelque chose,
00:16:46alors là, qu'est-ce que c'était ? C'est ce drame avec ces trois fillettes.
00:16:49Mais à chaque fois, c'est la même chose.
00:16:52En une image, on attend toujours un très gros accident
00:16:55à la campagne dans un petit croisement pour mettre un stop.
00:16:58Alors que des autorités, alors que des gens réclament ce stop...
00:17:01Et encore, pour mettre un stop, est-ce qu'il y aura ce stop ?
00:17:04Bien entendu. Et là, il ne peut pas y avoir ce stop.
00:17:07Notre ami tout à l'heure disait qu'il y avait une réponse ferme
00:17:10du gouvernement, mais qu'est-ce que c'est la réponse ferme ?
00:17:14C'est évidemment tenter de museler les meneurs,
00:17:19mais on est dans l'attente d'une petite nouvelle étincelle
00:17:24et ce qui est important dans ce sujet-là,
00:17:27c'est notre crainte française d'une propagation.
00:17:31Bien entendu, là, nous avons en France le même problème.
00:17:35Une immigration qui est non maîtrisée.
00:17:37Une fois de plus, il faut accueillir des gens qui sont dans le besoin.
00:17:40Mais lorsque c'est non maîtrisé...
00:17:42Oui, mais il faut vraiment accueillir.
00:17:43On ne peut pas dire que la Grande-Bretagne, comme la France,
00:17:46accueille réellement.
00:17:47Une fois qu'ils sont sur le territoire, on ne fait rien pour les intégrer, par exemple.
00:17:50Alors que chez nous, on fait quand même pas mal.
00:17:53Mais là, de toute façon, vous avez déjà interrogé des gens de Calais,
00:17:58mais ils n'en peuvent plus.
00:18:00Oui, on a vu un certain nombre de reportages,
00:18:02parce que l'un de nos gens est allé deux jours.
00:18:04Bien sûr, mais c'est infernal pour eux.
00:18:07Finalement, sans être jusqu'au boutiste,
00:18:10on sacrifie une population pour accueillir une autre population.
00:18:13Et ce n'est pas normal.
00:18:15Magali Bissante, effectivement, on le disait,
00:18:17Kirsten Tamer vient d'être nommé Premier ministre.
00:18:19On ne peut donc pas dire qu'il est comptable du bilan
00:18:21et de ce qui se passe en ce moment.
00:18:23En revanche, s'il y a eu une erreur de communication dès le début,
00:18:25c'est qu'il a dit tout de suite,
00:18:26en gros, ce sont des manifestations d'extrême droite.
00:18:28C'est-à-dire qu'il n'avait pas totalement conscience du problème.
00:18:31Et ça aussi, ça a pu énerver les gens qui avaient une colère légitime,
00:18:33qui ne sont pas du tout des militants d'extrême droite.
00:18:36Mais cette erreur de com, on sent que sur le terrain
00:18:38et pour ses émeutiers, elle a compté quand même.
00:18:40Bien sûr qu'elle compte, parce qu'encore une fois,
00:18:42on ne peut pas s'empêcher de faire le parallèle
00:18:44avec ce qui s'est passé chez nous.
00:18:46Je veux dire, quand les gens ne se sentent pas compris,
00:18:48ne se sentent pas écoutés, et que la seule réponse
00:18:50qu'on leur donne, c'est qu'en fait, on les stigmatise,
00:18:52c'est encore pire, on exacerbe.
00:18:54Donc là, j'ai envie de dire, la question vraiment importante
00:18:56à se poser, c'est surtout de regarder
00:18:59avec quelle rapidité et avec quelle violence
00:19:01ça s'est déclenché.
00:19:03Et donc, ça pose trois questions.
00:19:04La première, c'est la question du pourquoi.
00:19:06Donc ça, réellement, on a une population
00:19:08qui est en attente d'eux, et là, elle a exprimé
00:19:10un ras-le-bol. La nôtre a aussi exprimé
00:19:12un ras-le-bol. Donc, à un moment donné,
00:19:14c'est jusqu'où on va aller pour écouter
00:19:16et donner des réponses à ce ras-le-bol.
00:19:18C'est le comment. Et le comment, bien sûr
00:19:20qu'il ne faut pas se leurrer.
00:19:22Derrière, il y a un certain nombre de groupuscules.
00:19:24Il y a toujours de la manipulation, quelque part,
00:19:26entre les réseaux sociaux, entre le côté politique.
00:19:28Donc, ok, on se pose les questions
00:19:30du comment ça arrive, pour peut-être le régler.
00:19:32Mais maintenant, c'est qu'elles répondent.
00:19:34Parce que sans réponse,
00:19:36la moindre étincelle, mais plus minime
00:19:38qu'elle soit, bien sûr, elle va repartir.
00:19:40Et encore plus fort, et encore plus fort.
00:19:42Donc, aujourd'hui, il y a vraiment besoin
00:19:44d'un message politique fort.
00:19:46Parce que les gens sont en attente, les émotions
00:19:48sont exacerbées, et plus on les laisse
00:19:50s'exacerber, plus derrière,
00:19:52les réponses ne seront pas écoutées.
00:19:54C'est vrai que le problème, c'est que cette situation
00:19:56dure depuis des décennies.
00:19:58On se rappelle de Rishi Sunak, qui avait fait voter un projet de loi
00:20:00pour expulser des migrants vers le Rwanda.
00:20:02Il y avait eu un début, en tout cas,
00:20:04de politique pour réguler un peu
00:20:06l'immigration. Mais on se dit, maintenant,
00:20:08les habitants du Royaume-Uni vont être
00:20:10extrêmement impatients d'avoir enfin des réponses.
00:20:12Mais comment un gouvernement peut trouver des réponses
00:20:14rapides, quand ça fait des décennies qu'on ne fait rien ?
00:20:16Oui, cette actualité me fait aussi un peu penser
00:20:18à la série La Fièvre. Vous savez, c'est exactement
00:20:20la même chose. On part d'un
00:20:22fait qui est une allumette, et qui
00:20:24s'embrase d'un coup,
00:20:26sous fond de communication aussi,
00:20:28parce qu'il faut rappeler qu'il y a eu un manque
00:20:30de transparence du pouvoir, qui n'a pas
00:20:32tout de suite dit, pour calmer le jeu,
00:20:34que ce sont les
00:20:36motifs de l'attaque.
00:20:38Mais il faut
00:20:40voir le contexte aussi. Il y a 600 000 entrées
00:20:42tous les ans
00:20:44au Royaume-Uni. Il y a
00:20:46une loi qui a été votée, leur loi
00:20:48immigration, qui a été votée, justement,
00:20:50mi-juillet.
00:20:52Donc il y avait un ras-le-bol qui allait forcément
00:20:54se faire entendre.
00:20:56On nous a expliqué aussi,
00:20:58d'abord, qu'il n'y avait que des néo-nazis
00:21:00qui manifestaient, alors qu'en réalité,
00:21:02il y avait une expression populaire. 42%
00:21:04des Britanniques pensent que les manifestations
00:21:06sont justifiables. 34% des Britanniques
00:21:08soutiennent ces manifestations, selon
00:21:10un sondage du GOV. Donc il va falloir
00:21:12aussi que les responsables politiques
00:21:14de Grande-Bretagne, mais aussi
00:21:16Charles III, le roi,
00:21:18puissent s'exprimer là-dessus. Évidemment, je sais que
00:21:20vous attendez ça.
00:21:22Parce qu'en réalité,
00:21:24il faut écouter
00:21:26le peuple.
00:21:28En fait, c'est le cas en Grande-Bretagne, mais aussi
00:21:30partout dans l'Europe. En Europe,
00:21:32on voit très bien qu'il y a une volonté
00:21:34de remplacement de la population
00:21:36qui, bien,
00:21:38donne des drames comme celui-là.
00:21:40Moi, ça me fait penser, évidemment, à l'attaque
00:21:42d'Annecy, qu'on a vécue.
00:21:44Heureusement, il y avait
00:21:46le panache français au nom
00:21:48d'Henri Dantsen, qui avait réussi à repousser
00:21:50l'assaillant. Et puis, il y a une question
00:21:52aussi qui me taraude, c'est que pourquoi est-ce qu'un député
00:21:54français, Raphaël Arnault,
00:21:56se retrouve... – Fiché S.
00:21:58– Oui, triplement fiché S,
00:22:00qui, on le sait, est violent, ou en tout cas, il n'a pas été
00:22:02condamné encore, mais qui a
00:22:04notamment menacé
00:22:06Alice Cordier de lui mettre une balle dans la tête,
00:22:08se retrouve dans ces manifestations là-bas
00:22:10pour attiser encore plus la haine. Parce qu'on n'a pas
00:22:12non plus montré aussi qu'il y avait
00:22:14des hordes d'islamistes qui criaient
00:22:16à la Ouagbar dans les manifestations,
00:22:18qu'il y avait énormément d'Antifa
00:22:20qui étaient venus aussi pour casser
00:22:22du manifestant. Donc, en réalité,
00:22:24il faut, un, de la transparence,
00:22:26deux, une réponse politique.
00:22:28– Et je voudrais qu'on écoute justement notre correspondant
00:22:30sur place, Olivier Weber, parce que oui,
00:22:32le calme est revenu, mais évidemment,
00:22:34la vigilance en particulier des forces de l'ordre
00:22:36reste de mise. Écoutez ses précisions.
00:22:38– La police reste en état d'alerte
00:22:40pour tenter d'empêcher toute explosion
00:22:42de violences anti-migrants ce week-end,
00:22:44avec une surveillance
00:22:46particulière des stades de foot,
00:22:48des reprises du championnat de football de D2
00:22:50et, selon la police, des liens étroits
00:22:52entre les groupuscules
00:22:54d'ultra-droite et certains groupes
00:22:56de hooligans.
00:22:58Alors, le Premier ministre Kerstammer
00:23:00prône la fermeté absolue
00:23:02et surtout pas de complaisance.
00:23:04Le gouvernement compte aussi sur la justice
00:23:06pour ramener l'ordre,
00:23:08avec des peines de prison
00:23:10qui tombent en série ces dernières 48 heures,
00:23:12de deux à trois ans,
00:23:14pour toute personne ayant participé
00:23:16aux troubles, mais également
00:23:18des condamnations pour de la haine en ligne
00:23:20la plus sévère. Un homme
00:23:22qui avait publié sur Twitter
00:23:24des appels à brûler
00:23:26des hôtels pour migrants et attaquer
00:23:28des cabinets d'avocats, il vient découper
00:23:30de trois ans de prison
00:23:32ferme. C'est une justice
00:23:34expéditive et implacable
00:23:36qui s'abat sur les émeutiers.
00:23:38– Jean-Christophe Couvy, on voit bien
00:23:40notamment avec le championnat de foot
00:23:42qu'il y a une vigilance toute particulière
00:23:44et un gros dispositif encore de sécurité
00:23:46qui va être mis en place parce que,
00:23:48comme on le disait avec nos invités en plateau
00:23:50ou en Skype, on sait que le calme est revenu
00:23:52mais on sait aussi que c'est un calme extrêmement
00:23:54précaire et qu'un match de foot, quand on connaît un peu
00:23:56la sociologie du Royaume-Uni, malheureusement
00:23:58c'est un peu l'occasion parfaite pour que ça reparte.
00:24:00– Ah oui, un match de foot, surtout aux Etats…
00:24:02ça y est, je suis des décalages
00:24:04en Grande-Bretagne. – Vous êtes parti trop vite
00:24:06que les Etats-Unis c'est après.
00:24:08– Effectivement, c'est très particulier
00:24:10parce que ce n'est pas du tout le même public,
00:24:12c'est la population la plus craquante du paquet
00:24:14qui vont voir les matchs, malheureusement,
00:24:16surtout en Angleterre, on voit que c'est très populaire
00:24:18et du coup c'est un public
00:24:20qu'on le sent qui est à chaud,
00:24:22qui est à cran,
00:24:24il y a les réseaux sociaux
00:24:26qui attisent un peu tout ça,
00:24:28qui font bouger un peu les idéologues
00:24:30et donc
00:24:32vous avez une population
00:24:34qui est divisée,
00:24:36c'est le Royaume des Unis plutôt en ce moment
00:24:38parce que moralité, les politiques
00:24:40quelque part c'est un peu comme chez nous
00:24:42c'est-à-dire qu'ils sont là pour répondre à une question
00:24:44mais pas pour, j'allais dire,
00:24:46résoudre le problème.
00:24:48Donc en fait on les interroge sur une question,
00:24:50ils vont répondre, ils vont mettre des statistiques,
00:24:52ils vont expliquer que voilà, il faut faire comme ci comme ça
00:24:54sauf que derrière il y a un réel problème de fond
00:24:56et encore une fois on ne s'y intéresse pas
00:24:58et nous, policiers, nous sommes confrontés
00:25:00justement à ces personnes
00:25:02qui ne comprennent pas et surtout en Angleterre
00:25:04c'est la police par consentement
00:25:06c'est-à-dire que vous faites partie intégrante de la société
00:25:08et en fait il faut être accepté par le public
00:25:10c'est comme ça qu'ils travaillent. Et donc quand vous avez
00:25:12une partie de la société qui commence à douter
00:25:14des forces de police en disant
00:25:16mais attendez, en fait vous n'allez qu'à
00:25:18j'allais dire que d'un sens, que d'un côté
00:25:20vous êtes très très rigide
00:25:22avec justement des personnes
00:25:24qui donnent une idéologie
00:25:26et par contre à côté vous êtes très light avec d'autres personnes
00:25:28qui répandent une autre idéologie
00:25:30et donc effectivement vous comparez
00:25:32et vous dites donc du coup
00:25:34vous nous réprimez. Et donc aujourd'hui les policiers
00:25:36anglais sont au milieu du gué
00:25:38et c'est très compliqué pour eux justement de regagner
00:25:40un peu cette opinion publique. Et alors
00:25:42comment on sait que l'heure est grave au Royaume-Uni ?
00:25:44Et bien c'est quand le roi Charles
00:25:46prend la parole, ça a été le cas, Charles III
00:25:48qui est sorti d'un silence qui est devenu un petit peu
00:25:50pesant, il a fait savoir lors
00:25:52d'une réunion qu'il avait été
00:25:54très encouragé, je cite, par les nombreux exemples
00:25:56d'esprit de solidarité face aux agressions
00:25:58et à la délinquance d'un petit nombre
00:26:00c'est le porte-parole du palais de Buckingham
00:26:02qui le dit, Sa Majesté espère que les valeurs
00:26:04partagées de respect et de compréhension mutuelle
00:26:06continueront de renforcer
00:26:08et d'unifier la nation. Patrice Sardissi
00:26:10effectivement quand normalement la famille royale
00:26:12ne se mêle pas des affaires du pays, là on
00:26:14sent qu'il y avait une volonté quand même de calmer le jeu parce que
00:26:16on lui imposait un peu cette prise
00:26:18de parole quand même. On lui impose
00:26:20mais de toute façon depuis qu'il est là, il essaye
00:26:22de ne pas faire comme sa mère, je veux dire
00:26:24c'est d'aller un petit peu plus loin
00:26:26sa mère avait une stature
00:26:28qui l'obligeait
00:26:30à un certain, comment pourrais-je dire,
00:26:32mobilisme royal
00:26:34on a vu
00:26:36vivre
00:26:38le prince Charles avant de
00:26:40devenir roi, il a fait
00:26:42des grandes choses mais il s'est
00:26:44également occupé, ne serait-ce
00:26:46que par l'écologie,
00:26:48d'un certain nombre de problèmes qui le rapprochaient
00:26:50terriblement du peuple et là c'était
00:26:52un petit peu au-dessus
00:26:54des convictions royales
00:26:56de sa maman
00:26:58si je puis dire. Alors bon, très bien
00:27:00le roi s'est exprimé, on l'attendait
00:27:02ok, mais vous croyez vraiment que les anglais étaient
00:27:04en train d'allumer leur télé tous les jours
00:27:06ou leur radio en se disant, qu'est-ce qu'il va dire, qu'est-ce qu'il va dire
00:27:08évidemment qu'il appelle au calme, bien entendu
00:27:10il ne va pas faire le contraire, ce serait
00:27:12une catastrophe, maintenant se calme, il est
00:27:14précaire et on en est tous à peu près convaincus
00:27:16Allez pour terminer cette
00:27:18partie, une image un peu plus légère
00:27:20puisque Banksy a enflammé
00:27:22Londres en 5 jours, 5 de ses
00:27:24oeuvres ont été dévoilées dans la capitale
00:27:26avec des animaux, c'est une sorte de safari
00:27:28qu'il a offert aux londoniens, on voit une chèvre
00:27:30des éléphants, des singes et un loup
00:27:32mais l'oeuvre du loup qui se trouvait sur une antenne
00:27:34parabolique a été dérobée à peine
00:27:36quelques instants après avoir
00:27:38été installée. On va marquer
00:27:40une courte pause avec mes invités et on se retrouve
00:27:42pour la deuxième partie de Midi News
00:27:44à tout de suite
00:27:48De retour pour la deuxième partie
00:27:50de Midi News et tout de suite on fait le point sur
00:27:52l'actualité avec Adrien Spiteri
00:27:54...
00:27:56Charles III sort du silence
00:27:58et dénonce les violences perpétrées
00:28:00ces derniers jours au Royaume-Uni
00:28:02Le roi appelle à l'unité, 10 jours après
00:28:04le début des émeutes menées par des manifestants
00:28:06anti-immigration dans le pays
00:28:08Les policiers sont toujours mobilisés pour retrouver
00:28:10les auteurs des violences
00:28:12Aux Etats-Unis, Kamala Harris poursuit sa campagne
00:28:14à moins de 3 mois de la présidentielle
00:28:16La candidate démocrate a attaqué Donald Trump
00:28:18sur l'un de ses thèmes favoris, l'immigration
00:28:20Il ne veut pas résoudre ce problème, soyons clair
00:28:22a-t-elle déclaré en meeting en Arizona hier
00:28:24De son côté, l'ex-président américain
00:28:26promet de la démasquer
00:28:28lors du prochain débat télévisé en septembre
00:28:30Et puis une oeuvre de Banksy
00:28:32a été dérobée à Londres seulement une heure
00:28:34après avoir été revendiquée par le graffeur
00:28:36Il avait publié sur Instagram
00:28:38une photo de sa nouvelle réalisation
00:28:40Le vol a eu lieu dans le sud de la capitale
00:28:42Cette semaine, l'artiste a peint
00:28:445 oeuvres en 5 mois
00:28:46Merci beaucoup Adrien
00:28:48On vous retrouve à 13h
00:28:50dans le prochain journal
00:28:52On va parler des Jeux Olympiques
00:28:54Depuis le début de la compétition
00:28:56les supporters français sont extrêmement présents
00:28:58On voit partout des drapeaux tricolores
00:29:00un sentiment de fierté mais aussi de joie
00:29:02de recevoir cet événement mondial
00:29:04Alors nous leur avons demandé
00:29:06pourquoi ce symbole était important
00:29:08Ecoutez leurs réponses
00:29:10Dans ce reportage, il est signé Audrey Legray et Alice Sommerer
00:29:14Des drapeaux tricolores fièrement brandis
00:29:16dans les stades et accrochés sur les immeubles
00:29:18Ce drapeau représente la fierté nationale
00:29:20mais aussi la joie de recevoir cet événement mondial
00:29:22qui réunit les petits et les grands
00:29:24Dans les stades, on voit les couleurs
00:29:26C'est l'occasion de le montrer
00:29:28C'est l'occasion de le montrer
00:29:30La fierté, je suis heureuse de voir aussi
00:29:32autant de gens fiers de son pays
00:29:34de voir tout le monde réuni pour la fête
00:29:36Au métro aussi, tout le monde se sourit
00:29:38parce qu'on a les drapeaux français
00:29:40Même les autres pays, on sait qu'on va tous aux JO
00:29:42qu'on est tous réunis pour une chose
00:29:44C'est hyper cool de voir tout le monde comme ça
00:29:46Je suis trop fière
00:29:48parce que je le montre avec mon drapeau
00:29:52A l'occasion des jeux, il fait l'unanimité
00:29:54dans les stades et les fan zones
00:29:56Ici, pas de règlement de pompes
00:29:58mais plutôt l'enthousiasme collectif passe aux victoires
00:30:00de nos champions tricolores
00:30:02Ça rassemble pas mal de monde
00:30:04et je pense que ça apaise aussi pas mal l'esprit
00:30:06Il y a un collectif qui se soude
00:30:08C'est un esprit qui se ressent partout
00:30:10donc c'est super
00:30:12Ce sentiment patriotique se traduit aussi
00:30:14Il y a des Français assistants aux épreuves olympiques
00:30:16Selon l'Office de tourisme de Paris
00:30:18sur les 15,1 millions de visiteurs
00:30:2013,9 sont français
00:30:22De quoi mettre à l'honneur la France et ses couleurs
00:30:26C'est vrai Magalie Bissante
00:30:28que ce qu'on salue depuis le début des JO
00:30:30c'est aussi la ferveur, c'est-à-dire la bonne humeur
00:30:32dans les fan zones, les drapeaux français
00:30:34Forcément, les performances de nos athlètes ont aidé
00:30:36mais ça fait aussi du bien de voir un peu cette union
00:30:38On n'est pas naïf, elle sera de courte durée
00:30:40mais en tout cas, c'est un moment peut-être
00:30:42Oui, et encore une fois, c'est la magie du sport
00:30:46Franchement, moi je me suis baladée partout
00:30:48J'ai testé aussi un certain nombre d'endroits
00:30:50et notamment le Club France
00:30:52Franchement, l'énergie du Club France
00:30:54elle est extraordinaire
00:30:56Ce sont des moments magiques
00:30:58quand on voit les athlètes venir partager
00:31:00parce que ça aussi c'est très important
00:31:02de pouvoir donner la chance aux athlètes
00:31:04de venir partager cette joie
00:31:06avec un public, en proximité
00:31:08Vous avez les drapeaux de partout
00:31:10La performance, la musique, l'énergie, elle est dingue
00:31:12mais c'est ce que viennent chercher les gens
00:31:14Quand on va dans un concert de musique, dans un stade
00:31:16on vient chercher l'énergie
00:31:18Quand on va regarder des matchs dans les stades, c'est pareil
00:31:20Cette énergie-là, elle est fantastique
00:31:22et on vient s'en nourrir, on en profite
00:31:24et après, il ne faut pas oublier qu'il y a cette notion
00:31:26de fierté aussi française
00:31:28parce que, mine de rien, la fierté française
00:31:30et le drapeau, il existe beaucoup au travers du sport
00:31:32Il n'existe pas forcément ailleurs
00:31:34comme certains autres pays
00:31:36et peut-être qu'un des héritages de ces Jeux Olympiques
00:31:38c'est aussi de replacer la fierté nationale
00:31:40au cœur de nos institutions
00:31:42Et on va en parler tout à l'heure, parce qu'on va entendre la ministre des Sports
00:31:44et on se posera la question exactement que vous venez de poser
00:31:46Vendredi, je rappelle, on se dit
00:31:48qu'il n'y a que le sport qui peut permettre ça
00:31:50c'est-à-dire qu'on a l'impression que le reste
00:31:52s'arrête, qu'on fait une petite pause
00:31:54et qu'il y a une véritable communion
00:31:56et on le voit d'ailleurs, parce que vous parliez du Club France
00:31:58à la Villette, mais même dans
00:32:00chaque délégation à des
00:32:02petits lieux comme ça
00:32:04on voit que partout, il y a une très bonne ambiance
00:32:06c'est-à-dire que c'est une ferveur
00:32:08les Français qui vont découvrir le Mexique
00:32:10via ces installations, on ne voit pas ça d'habitude
00:32:12Oui, c'est formidable
00:32:14on a eu deux semaines suspendues
00:32:16où effectivement, on était
00:32:18fiers de notre pays, fiers de notre drapeau
00:32:20fiers de nos athlètes, qui en plus
00:32:22ont fait une vraie moisson
00:32:24pour l'instant
00:32:26Mais moi, je serais au risque
00:32:28de casser l'ambiance
00:32:30je serais un peu plus taquin
00:32:32parce qu'en fait
00:32:34Paris va un peu ressembler à une boîte de nids
00:32:36qui est en train de fermer à 5h du matin
00:32:38les troboscopes vont s'arrêter de tourner
00:32:40les policiers
00:32:42vont rentrer
00:32:44la garde républicaine va descendre de ses montures
00:32:46donc on risque d'avoir une grosse gueule de bois
00:32:48notre portefeuille va être vide
00:32:50comme après les boîtes de nids
00:32:52quand on paye énormément de verre
00:32:54donc il va falloir aussi faire les comptes
00:32:56on ne sait toujours pas
00:32:58le prix exact de ces Jeux Olympiques
00:33:00parce qu'il y a un coût direct et un coût indirect
00:33:02donc on estime entre
00:33:049 et 11 milliards pour l'instant
00:33:06mais bon, c'est pas encore
00:33:08complètement définitif
00:33:10donc il va falloir aussi payer
00:33:12je sais que la frivolité est une affaire sérieuse
00:33:14pour ne pas reprendre le titre de Frédéric Beigbeder
00:33:16mais est-ce que
00:33:18donner du pain et des jeux
00:33:20à ce moment-là
00:33:22alors qu'on sait très bien qu'on va retomber dans un contexte politique
00:33:24très compliqué, Emmanuel Macron va devoir
00:33:26renommer un gouvernement
00:33:28à un moment donné, oui, ça serait mieux
00:33:30pour la rentrée de circonscription
00:33:32donc effectivement, toute l'actualité va reprendre
00:33:34cette parenthèse enchantée
00:33:36si elle doit perdurer dans le temps
00:33:38elle doit le perdurer sur notamment la sécurité
00:33:40qui s'est très bien passée
00:33:42même si en région c'était plus difficile
00:33:44puisqu'on allait chercher des agents de police
00:33:4614 000 agents de police
00:33:48qui sont montés à Paris
00:33:50sur aussi peut-être l'organisation
00:33:52et l'événementiel, je pense qu'il y a eu des réussites
00:33:54effectivement
00:33:56et puis il y aura aussi cette cérémonie de clôture
00:33:58alors moi j'espère qu'elle ne ressemblera pas à la cérémonie d'ouverture
00:34:00déjà elle sera plus courte
00:34:02oui déjà elle est plus courte, je crois que c'est deux heures
00:34:04et puis c'est au stade de France
00:34:06mais j'espère qu'elle ne sera pas congrénée par cette idéologie
00:34:08wokiste et progressiste
00:34:10qui est en fait
00:34:12celle d'une petite caste bourgeoise parisienne
00:34:14parce qu'en réalité elle n'inclut pas tous les Français
00:34:16au nom de l'inclusivité en fait on exclut
00:34:18beaucoup de Français ne se sont pas reconnus
00:34:20beaucoup de références aussi françaises
00:34:22parce que sur l'histoire de France on n'a pas eu beaucoup
00:34:24il y a eu des choses qui ont été très belles
00:34:26alors je pense qu'on a perdu le sens
00:34:28de l'esthétisme et de la beauté
00:34:30c'est l'architecture qui a tout sauvé en réalité
00:34:32l'écran était quand même particulièrement beau
00:34:34effectivement
00:34:36donc voilà à voir aussi comment ça se passera
00:34:38ça va être la dernière marque qu'on va laisser au monde
00:34:40donc à voir
00:34:42et effectivement Patrice Arditi on parlait de cette ferveur
00:34:44et on a vu aussi de l'autre côté
00:34:46une partie de la France Insoumise qui disait que
00:34:48trop célébrer les athlètes français
00:34:50finalement c'était invisibiliser les autres
00:34:52comme si même là où en fait il n'y a pas de polémique
00:34:54on est content que Léon Marchand
00:34:56par exemple fasse ses prestations
00:34:58et on nous dit attention à trop célébrer
00:35:00les athlètes qui viennent de nos pays
00:35:02dans le pays où ça se passe
00:35:04en fait c'est trop chauvin pour eux
00:35:06mais qu'est-ce que vous attendez de la France Insoumise ?
00:35:08franchement
00:35:10si vous leur dites à un moment donné ce petit chien
00:35:12il est mignon, ils vont trouver le moyen
00:35:14de vous expliquer que ce petit chien
00:35:16eh bien il a fallu 3-4 générations
00:35:18de chiens pour le fabriquer
00:35:20qu'il n'est pas naturel
00:35:22c'est toujours le bashing
00:35:24là, là, on parlait de fierté tout à l'heure
00:35:26on parlait de fierté
00:35:28je le fais un moment d'honorable
00:35:30je n'y croyais pas
00:35:32je ne croyais pas que ça allait être réussi
00:35:34alors c'est réussi parce que
00:35:36jusqu'à présent, j'espère que ça va perdurer
00:35:38ça fonctionne, ça fonctionne très très bien
00:35:40c'est très très bien organisé
00:35:42on a une moisson de médaille
00:35:44c'est presque inespéré
00:35:46et ça va probablement continuer
00:35:48et d'ailleurs pour reparler de la France Insoumise
00:35:50ils sont où ?
00:35:52mais franchement là
00:35:54à partir du moment où il y a des Français
00:35:56qui montrent qu'ils sont satisfaits, qui sont heureux
00:35:58même s'il s'agit d'une parenthèse
00:36:00simplement en ce moment
00:36:02c'est comme les vacances, ça ne dure pas bien sûr
00:36:04mais j'ai l'impression que les Français
00:36:06ils se disent allez, on prend des vitamines
00:36:08parce que la rentrée elle va être extrêmement chaude
00:36:10elle va être épouvantable
00:36:12et là, on va voir arriver avec leur petite patte
00:36:14la France Insoumise
00:36:16qui va évidemment râler contre tout
00:36:18Magalie Vissante, je vous voyais totalement
00:36:20acquiescée à ce que vient de dire Patrice Arditi
00:36:22mais c'est exactement ça
00:36:24ils ne sont pas tous pareils, il y en a quelques-uns qui communiquent
00:36:26sur les réseaux sociaux
00:36:28mais pas avec cet engouement
00:36:30de mise en avant, de la réussite
00:36:32de la performance
00:36:34il n'y a pas ce côté coco-rico, on a gagné
00:36:36absolument pas
00:36:38on sent que la communication elle est là
00:36:40parce qu'elle doit y être, à minima
00:36:42mais on ne va pas sentir
00:36:44cette dimension de partage
00:36:46je travaille beaucoup sur cette dimension émotionnelle
00:36:48et forcément je regarde ce qui est écrit
00:36:50on va avoir soit du repost
00:36:52soit un mot
00:36:54le minimum syndical
00:36:56ce que j'ai vécu, les émotions que j'ai partagées
00:36:58ce à quoi ça me renvoie
00:37:00et ça c'est toute la communication
00:37:02que n'importe quel citoyen lambda a envie de faire
00:37:04parce qu'encore une fois
00:37:06chaque événement sportif vient résonner différemment
00:37:08en nous, et donc on a besoin de partager
00:37:10ce qu'on ressent
00:37:12et chez la France Insoumise, il n'y a pas de ressenti
00:37:14Et c'est vrai que Jean-Christophe Couville
00:37:16on va parler dans un instant des renforts policiers
00:37:18étrangers, mais ceux aussi qui ont beaucoup communiqué
00:37:20on l'a vu, c'est notamment la gendarmerie nationale
00:37:22ou la police nationale, parce qu'il y a eu plein de petites vidéos
00:37:24plein de moments un petit peu sympathiques
00:37:26de la garde républicaine par exemple devant Montmartre
00:37:28ou hier dans le métro qui joue du Lady Gaga
00:37:30on voit aussi que ça a été l'occasion de communiquer
00:37:32de montrer que tout peut très bien se passer
00:37:34pour ceux qui en doutent, ce n'est pas notre cas
00:37:36mais entre les forces de l'ordre et les touristes et les français
00:37:38Oui en fait on a eu pendant très longtemps un déficit
00:37:40d'images parce que nos institutions
00:37:42policières et gendarmiques
00:37:44n'ont pas pris en compte
00:37:46justement cet aspect
00:37:48de réseaux sociaux positifs
00:37:50et donc par exemple sur les gilets jaunes
00:37:52c'était un massacre, c'est le cas de dire
00:37:54on nous montrait toujours du doigt, on coupait
00:37:56des images, on était toujours
00:37:58condamnés sur tout etc
00:38:00et là-dessus on était vraiment scotchés, on n'arrivait pas
00:38:02à répondre, et petit à petit il y a eu cette idée
00:38:04de dire mais attends maintenant on va quand même communiquer
00:38:06de façon positive, montrer ce qu'on sait faire
00:38:08enfin je veux dire on a des hommes et des femmes
00:38:10qui composent la police nationale
00:38:12et la gendarmerie qui sont extraordinaires
00:38:14moi hier soir j'étais avec les CRS
00:38:16des services, des moyens spécialisés
00:38:18donc en fait il y a des
00:38:20maintenageurs sauveteurs
00:38:22il y a des personnes qui sont sur les bateaux qui sécurisent
00:38:24justement le village olympique
00:38:26on a une façon j'allais dire de faire la police
00:38:28on a des hommes et des femmes
00:38:30qui ont un niveau extraordinaire
00:38:32et souvent ils sont mal utilisés ou alors
00:38:34on les met pas en avant, et ça c'est dramatique
00:38:36d'ailleurs aujourd'hui il y a plus de 22% de noyades
00:38:38sur nos plages françaises
00:38:40les CRS sont absents des plages
00:38:42les maires sont en train de râler parce que 1 c'est un surcoût
00:38:442 il y a un savoir-faire
00:38:46qui n'y est plus
00:38:48et en plus on voit que le sauvetage mais il y a aussi la paix publique
00:38:50sur les plages, aujourd'hui ça devient des points de deal
00:38:52il faut juste ramener
00:38:54Bob Marley et les Rasta et on a des gens
00:38:56qui se fument des joints, enfin je veux dire
00:38:58les gens sont importunés, il n'y a plus personne qui intervient
00:39:00mais c'est terrible, et donc en fait on voit
00:39:02que si les CRS ne sont pas là
00:39:04près de la population, et bien effectivement
00:39:06à un moment donné il y a un manque
00:39:08et donc si vous voulez aujourd'hui on a des gens
00:39:10sur les JO qui sont
00:39:12positivement, qui amènent cette énergie positive
00:39:14parce qu'en fait on cherche tous cette énergie
00:39:16et en fait on rassemble
00:39:18et moralité, la politique elle divise
00:39:20et les gens ont besoin de leaders, ils ont besoin de héros
00:39:22on le voit avec Dupont
00:39:24par exemple pour le rugby, avec Léon Marchand
00:39:26on a besoin justement du code et de personnes
00:39:28qui rassemblent, donc à la fin je dirais
00:39:30plus de flics et moins de politiques
00:39:32Et alors justement on va continuer à parler
00:39:34des policiers étrangers puisqu'on va faire
00:39:36un premier bilan justement sur le renfort qu'ils ont pu
00:39:38apporter pendant toute cette période de
00:39:40JO, on rappelle que ce sont des forces
00:39:42de l'ordre étrangères qui sont venues
00:39:44relayer un petit peu et
00:39:46remplir les rangs de nos forces de l'ordre, regardez
00:39:48le résumé de cette situation avec
00:39:50Nicolas Roger. Dans les rues
00:39:52de Paris, les gendarmes français patrouillent
00:39:54A leur côté, leurs homologues
00:39:56qataris viennent apporter du renfort
00:39:58Au total, 1750
00:40:00membres de forces intérieures provenant d'une
00:40:02quarantaine de pays sont mobilisés en France
00:40:04cet été, ils travaillent main dans la main
00:40:06pour la sécurité des jeux olympiques et paralympiques
00:40:08Les renforts étrangers
00:40:10qui viennent font essentiellement
00:40:12de la patrouille, c'est à dire de la présence
00:40:14physique et visible autour
00:40:16des différents sites
00:40:18et cette présence déjà, ça faisait de l'effectif
00:40:20et ça faisait du lien
00:40:22Sur une vidéo qui a fait le tour
00:40:24des réseaux sociaux, on peut apercevoir
00:40:26des gendarmes français interpeller
00:40:28un délinquant avec l'aide de la Guardia Civil
00:40:30espagnole
00:40:34Le suspect a ensuite été remis
00:40:36aux autorités françaises
00:40:38Ces renforts soutiennent 35 000
00:40:40policiers et gendarmes et 18 000
00:40:42militaires français mobilisés chaque jour
00:40:44durant les Jeux. L'expérience est
00:40:46extrêmement concluante mais à vrai dire
00:40:48elle l'a déjà été sur des événements précédents
00:40:50et bien entendu que ce sera
00:40:52reproduit chez nous
00:40:54et dans d'autres pays également
00:40:56Ce dimanche se clôtureront les Jeux Olympiques
00:40:58Les athlètes rentreront chez eux
00:41:00mais pas les renforts étrangers qui seront présents
00:41:02dans la capitale jusqu'à la fin des Jeux Paralympiques
00:41:04le 8 septembre
00:41:06Je reprends avec vous Jean-Christophe Couvy
00:41:08parce qu'on se demande un peu
00:41:10comment tout ça s'organise, c'est à dire qu'on imagine
00:41:12des policiers qui viennent de l'étranger
00:41:14qui ne connaissent pas forcément notre doctrine
00:41:16de maintien de l'ordre, qui ne connaissent pas la ville
00:41:18Comment on fait pour qu'à la fin, toutes ces nations
00:41:20qui viennent nous aider, ça ne forme plus qu'un
00:41:22et qu'on n'ait pas des façons de faire différentes
00:41:24suivant où on se trouve
00:41:26C'est comme un fleuve au long cours
00:41:28ça ne se fait pas que là
00:41:30On a une direction de la coopération internationale
00:41:32qui travaille, on a dans les ambassades
00:41:34dans le monde entier des policiers
00:41:36et des gendarmes qui sont là pour faire cette coopération
00:41:38avec la police
00:41:40et puis souvent on reçoit des policiers
00:41:42en formation, on exporte notre savoir-faire
00:41:44aussi à l'étranger, notamment en maintien de l'ordre
00:41:46et donc du coup
00:41:48si vous voulez
00:41:50c'est
00:41:52une facilité
00:41:54et effectivement pour les victimes par exemple
00:41:56ou pour les citoyens de pays étrangers
00:41:58quand ils arrivent en France et qu'ils voient
00:42:00leur police, ils sont rassurés
00:42:02ils vont leur parler, quand vous avez un souci
00:42:04vous avez quelqu'un qui vous traduit directement
00:42:06ça peut être plus simple de communiquer
00:42:08qu'avec quelqu'un qui ne parle pas votre langue
00:42:10quand vous êtes vraiment dans une situation délicate
00:42:12la première chose dans un pays étranger
00:42:14vous allez vers qui ? Vers un policier
00:42:16parce qu'un policier c'est un peu sacralisé, c'est un sémaphore dans la tempête
00:42:18et ça doit toujours vous rassurer
00:42:20et vous aider, où que vous soyez
00:42:22dans n'importe quel pays du monde
00:42:24et donc là c'est aussi cette idée là
00:42:26et surtout j'allais dire, c'est qu'il y a un échange de pratiques
00:42:28et donc nous aussi on s'enrichit
00:42:30de pratiques par exemple
00:42:32de techniques d'intervention étrangères
00:42:34là on a vu par exemple, il y a un shérif
00:42:36de Los Angeles qui est venu voir
00:42:38parce qu'ils vont s'organiser les JO
00:42:40prochainement dans 4 ans
00:42:42pour prendre les bonnes pratiques
00:42:44voir un peu comment on fait, comment on gère la foule
00:42:46etc etc
00:42:48donc en fait on s'enrichit les uns des autres
00:42:50c'est très important et c'est très bénéfique
00:42:52Et c'est vrai qu'on parle aussi beaucoup de l'héritage
00:42:54en termes de sécurité, qu'est-ce qui va rester après
00:42:56les JO et bien il y a quelques minutes
00:42:58le maire Mathieu Annotin
00:43:00il est maire Parti Socialiste de Saint-Denis
00:43:02et alors lui
00:43:04le titre quand même est assez étonnant
00:43:06la présence de la police est efficace
00:43:08pour lutter contre l'insécurité
00:43:10Patrick Sarditti, miracle !
00:43:12Je lis véritablement le titre de la tribune
00:43:14c'est la présence de la police est efficace
00:43:16pour lutter contre l'insécurité, certains en doutaient
00:43:18il a appris un mot, insécurité
00:43:20déjà, c'est bien, ça fait des années
00:43:22ce qui ne serait donc plus un sentiment visiblement
00:43:24bien entendu
00:43:26qu'est-ce qu'ils voulaient qu'ils disent d'autre
00:43:28c'est un monsieur quand même qui
00:43:30oui mais le dire c'est presque inquiétant
00:43:32dire que la police permet de lutter contre l'insécurité
00:43:34beaucoup s'en étaient déjà rendus compte
00:43:36oui mais il y en a certains
00:43:38qui ont besoin
00:43:40qu'on leur assène un certain nombre
00:43:42de valeurs
00:43:44pour qu'ils arrivent à s'exprimer
00:43:46normalement
00:43:48sinon c'est un festival
00:43:50de non-dit
00:43:52l'insécurité c'est quelque chose
00:43:54qui pèse en France
00:43:56en Europe bien entendu
00:43:58mais ce qui nous intéresse et nous interpelle particulièrement
00:44:00c'est en France
00:44:02l'insécurité elle est en principe
00:44:04agressive
00:44:06bien entendu
00:44:08et pour en finir
00:44:10pour amoindrir cette agression
00:44:12il faut des policiers
00:44:14des policiers qui ne sont pas
00:44:16et je pense que tout à l'heure
00:44:18nous verrons peut-être un sujet
00:44:20qui montrera des policiers qui ne sont pas dans les fonctions
00:44:22traditionnelles
00:44:24des policiers qui sont là pour
00:44:26assurer la sécurité des citoyens
00:44:28mais assurer la sécurité des citoyens
00:44:30on voit des policiers qui donnent
00:44:32des renseignements
00:44:34sur les noms de rue
00:44:36il y a des gens qui sont perdus
00:44:38il y a des policiers qui vont éclater de rire
00:44:40et qui vont dire excusez-nous mais nous on vient
00:44:42de guérer dans la creuse
00:44:44on entend plein d'accents différents
00:44:46dans Paris c'est très agréable
00:44:48l'accent du sud-ouest, du sud-est, du nord
00:44:50mais alors ça provoque justement des discussions
00:44:52avec des gens qui n'ont pas l'habitude
00:44:54de parler à des policiers
00:44:56Jean-Louis le disait tout à l'heure
00:44:58et c'est extrêmement important qu'il y ait de nouveau
00:45:00comme ça existait il y a quelques années
00:45:02cette presque complicité
00:45:04qu'il peut y avoir entre
00:45:06la police et sa population
00:45:08c'est vrai Magali Vissante on se dit
00:45:10il a fallu les Jeux Olympiques
00:45:12qui arrivent une fois tous les 100 ans
00:45:14il a fallu ce déploiement exceptionnel des forces de l'ordre
00:45:16pour que certains arrivent enfin à se dire
00:45:18la police est efficace et sert à quelque chose
00:45:20je caricature un peu son propos
00:45:22dire que ça aide à lutter contre l'insécurité
00:45:24on n'en doutait pas vraiment
00:45:26quand on entend ce genre de phrases
00:45:28on peut être très content de l'entendre
00:45:30mieux vaut tard que jamais
00:45:32mais ça pose question quand même
00:45:34ça fait des années
00:45:36moi je suis toujours très stupéfaite
00:45:38ce qui fait plaisir à voir c'est cette notion
00:45:40de lien, comment on crée du lien aujourd'hui
00:45:42entre les forces de l'ordre et la population
00:45:44maintenant qu'on soit obligé de le démontrer
00:45:46à tel point et qu'on soit obligé
00:45:48de passer par cette dimension sportive
00:45:50pour montrer que c'est le rôle de la police
00:45:52de créer ce lien
00:45:54je ne vais pas dire que c'est dramatique parce que c'est le point positif
00:45:56mais il a fallu en arriver là
00:45:58il a fallu en arriver là
00:46:00chez moi la notion de sécurité
00:46:02elle est aussi très forte parce que
00:46:04j'ai été pendant 4 ans
00:46:06policière
00:46:08ça fait 20 ans que je suis partie
00:46:10parce qu'il y avait déjà cette problématique
00:46:12et aujourd'hui elle est encore pire
00:46:14rien n'a évolué
00:46:16dans cette façon de voir
00:46:18de manipuler les images contre les forces de l'ordre
00:46:20il ne faut pas oublier une chose
00:46:22c'est que la sécurité
00:46:24c'est la première de nos libertés
00:46:26donc il faut arrêter de dire que la sécurité
00:46:28elle est répressive, que la sécurité
00:46:30c'est de la haine envers l'individu
00:46:32ça nous empêche de vivre
00:46:34on transforme systématiquement
00:46:36l'image de la sécurité
00:46:38alors que l'image positive de la sécurité
00:46:40c'est la notion de liberté
00:46:42et c'est là dessus qu'on devrait communiquer
00:46:44et que les politiques devraient communiquer
00:46:46parce qu'en assurant la sécurité
00:46:48on assure la liberté des autres
00:46:50et vous parlez de lendemain de soirée difficile
00:46:52vendredi de Gerpel après les Jeux Olympiques
00:46:54sur la question de la sécurité ça va être particulièrement vrai
00:46:56parce qu'on s'est habitué en tout cas
00:46:58pour Paris à avoir une ville
00:47:00calme, paisible, la délinquance
00:47:02on est quasiment à zéro comme le dit
00:47:04le ministre de l'intérieur des missionnaires Gérald Darmanin
00:47:06mais quand toutes ces forces de l'ordre vont partir
00:47:08tous ceux qu'on a un petit peu mis à l'extérieur de Paris
00:47:10pour pas que les touristes les voient
00:47:12on va repartir comme avant avec on imagine des Parisiens
00:47:14qui ne sont pas tolérants à ces actes-là
00:47:16mais encore moins tolérants
00:47:18parce qu'on voit que quand on veut mettre les moyens ça marche
00:47:20oui on a mis la poussière sous le tapis
00:47:22véritablement pendant ces deux semaines des Jeux Olympiques
00:47:24et les Français auront goûté à la sécurité
00:47:26ils seront en droit de demander
00:47:28à ce que ça dure dans le temps
00:47:30on pouvait se promener tranquillement
00:47:32dans la rue, les femmes pouvaient rentrer
00:47:34toutes seules chez elles
00:47:36la nuit sans prendre le risque
00:47:38de se faire embêter
00:47:40on pouvait prendre le métro sans voir débouler
00:47:42des bandes de racailles
00:47:44qu'on voit souvent dans le métro
00:47:46à l'accoutumée
00:47:48on a l'impression que même les pickpockets ont un peu disparu
00:47:50on les voit beaucoup moins
00:47:52même les joueurs de bonto sur le Chemin de Mars
00:47:54on en a beaucoup parlé
00:47:56en réalité oui on a fraité des bus
00:47:58de migrants et de SDF
00:48:00on les a envoyés à côté d'Orléans
00:48:02sans leur demander d'ailleurs l'avis
00:48:04ni de ces personnes-là, ni du maire
00:48:06tout le monde l'a subi
00:48:08ni des maires de la municipalité
00:48:10il y avait une volonté de cacher
00:48:12maintenant le contexte sécuritaire il faut le rappeler
00:48:14c'est 120 attaques au couteau par jour
00:48:16une agression toutes les 44 secondes
00:48:18dans notre pays
00:48:20il va y avoir une gueule de bois sur ce sujet
00:48:22je le crains
00:48:24évidemment je ne le souhaite pas
00:48:26je le crains à partir de la semaine prochaine
00:48:28quand tout va s'arrêter
00:48:30quand on aura levé
00:48:32toutes les mesures de sécurité
00:48:34Paris redeviendra Paris
00:48:36mais en fait
00:48:38c'est aussi le résultat
00:48:40parce que là on disait
00:48:42la police ça sert à sécuriser
00:48:44très bien
00:48:46mais l'eau ça mouille
00:48:48le feu ça brûle
00:48:50pour des élus d'extrême-gauche
00:48:52c'est vrai que c'est moins certain
00:48:54c'est moins certain pour eux
00:48:56Manuel Bompard disait sur une chaîne
00:48:58concurrente à la vôtre en juillet 2023
00:49:00qu'il fallait une police aussi
00:49:02désarmée que possible
00:49:04c'est le programme de la France Insoumise
00:49:06de désarmer la police
00:49:08la France Insoumise elle vit dans quel pays, dans quel monde
00:49:10elle vit à Monaco ou quoi
00:49:12c'est le seul endroit où j'ai vu les policiers désarmés
00:49:14donc effectivement
00:49:16je crains qu'on ait une gueule de bois
00:49:18sur ce sujet après CGU
00:49:20Jean-Christophe Couilly je vous redonne la citation
00:49:22de Mathieu Annotin qui est maire parti socialiste de Saint-Denis
00:49:24je le rappelle
00:49:26la présence de la police est efficace pour lutter contre l'insécurité
00:49:28vous en tant que représentant des forces de l'ordre
00:49:30vous dites enfin on le remarque
00:49:32vous êtes un peu dépité qu'il ait fallu tout ça
00:49:34pour qu'on se dise que la police
00:49:36est utile et effectivement
00:49:38participe à lutter contre l'insécurité
00:49:40déjà on se dit qu'on a bien
00:49:42raison de répéter, rabâcher tout le temps
00:49:44nous des choses positives
00:49:46et d'expliquer justement comment on peut s'en sortir
00:49:48et on voit d'un moment donné que certains
00:49:50effectivement voient la lumière et tant mieux
00:49:52c'est qu'il y a un impact, le message commence à passer
00:49:54donc tant mieux
00:49:56il faut continuer dans ce sens là
00:49:58on voit bien aujourd'hui on a la recette
00:50:00il suffit de voir quand on fait un peu de ménage
00:50:02qu'on s'attache réellement à régler des problèmes
00:50:04et qu'on met des forces de l'ordre
00:50:06qu'on occupe le terrain
00:50:08et derrière à un moment donné vous ramenez la paix
00:50:10mais en face de vous les gens sont des miroirs
00:50:12donc quand vous avez des gens qui sont bienveillants
00:50:14qui ont de l'empathie
00:50:16les policiers sont bienveillants en l'empathie
00:50:18c'est comme toute relation sociale
00:50:20quand on vous agresse
00:50:22vous avez moins tendance à être sympathique
00:50:24quand on fait que vous montrer du doigt
00:50:26quand on a un leader politique qui dit
00:50:28quand on dit par exemple qu'un policier est mort
00:50:30c'est un vote pour le RN
00:50:32on a le bien droit de rigoler, de faire un peu d'humour
00:50:34mais ça c'est des choses qui vous marquent les esprits
00:50:36bien sûr, c'est fait pour d'ailleurs
00:50:38le problème c'est que des fois
00:50:40on en a certains c'est des babaouroms
00:50:42il y a du jus idéologique qui sort
00:50:44et en fait ils ne réfléchissent même pas à ce qu'ils disent
00:50:46et c'est ça qui est terrible
00:50:48l'impact sur la jeunesse, l'impact sur une certaine société
00:50:50est terrible parce que tous les jours
00:50:52vous leur bourrez ça dans le crâne
00:50:54en disant l'ennemi c'est les flics
00:50:56les policiers, ouvrez les portes des commissariats
00:50:58rentrez, vous allez voir
00:51:00la police elle est métissée
00:51:02elle a l'image de la société
00:51:04j'ai des collègues, encore une fois je vous le dis hier soir
00:51:06avec des gens qui venaient de partout, de Marseille, de Périgueux
00:51:08de tous les coins de France
00:51:10et franchement
00:51:12il y a cet osmose et les gens se reconnaissent là-dedans
00:51:14ils se reconnaissent
00:51:16c'est marrant, ça fait un peu la police agricole
00:51:18parce qu'il y a les accents qui arrivent
00:51:20mais justement ce charme c'est la France
00:51:22et ça on doit le cultiver
00:51:24et moi les oiseaux de mauvaise augure qui n'arrêtent pas de faire du bashing
00:51:26qui ne connaissent rien, je les invite à venir
00:51:28et au lieu de dire qu'il faut rénover la police
00:51:30de la cave au grenier
00:51:32alors que c'est les premiers qui vont déposer plainte
00:51:34comme je disais, monsieur Delogu
00:51:36il y a 2-3 jours est allé déposer plainte
00:51:38mais dans quelle partie de la pièce il est allé déposer plainte à 23h
00:51:40il a bien été reçu par les policiers
00:51:42il a été protégé quand il reçoit des menaces de mort
00:51:44ce qui est tout à fait normal, évidemment
00:51:46encore plus ridicule pour Louis Boyard
00:51:48parce qu'il était effectivement protégé par la police du 94
00:51:50et à l'époque l'adjoint de la BAC c'était Mathieu Vallée
00:51:52vous voyez donc
00:51:54c'est ça en fait
00:51:56et là par contre
00:51:58c'est un pied de nez mais c'est risible
00:52:00donc en fait on ne peut pas se draper toujours
00:52:02dans une position d'accuser des policiers
00:52:04de racisme systémique
00:52:06de violence etc
00:52:08mais oui c'est un fond de commerce
00:52:10ce que je regrette c'est que les gens n'aillent pas au fond
00:52:12ils ne réfléchissent pas par eux-mêmes
00:52:14ils juste scrollent
00:52:16c'est le cas de dire, puisque c'est le mot à la mode
00:52:18comme TikTok, c'est-à-dire se nourrissent d'images
00:52:20toutes faites et de choses déjà toutes faites
00:52:22sur des policiers, allez les voir, discutez avec eux
00:52:24essayez de les découvrir
00:52:26et on passera, on va parler peut-être encore après
00:52:28c'est cette jeunesse-là
00:52:30qu'il faut travailler pour l'avenir
00:52:32je vous coupe parce qu'effectivement ça sera
00:52:34on va marquer une pause et juste après on ira
00:52:36voir un reportage
00:52:38des policiers en cas des jeunes
00:52:40en centre de loisirs jeunesse
00:52:42et vous allez entendre ce que disent les jeunes
00:52:44c'est extrêmement intéressant, à tout de suite
00:52:50De retour pour la deuxième heure de Midi News
00:52:52on commence par le journal présenté par Adrien Spiteri
00:52:54Rebonjour Adrien
00:52:56Rebonjour Elodie, bonjour à tous
00:52:58À Bordeaux, un homme armé d'un couteau a été abattu
00:53:00par un policier de la BAC
00:53:02après s'être montré menaçant
00:53:04L'homme est aussi soupçonné de vol
00:53:06Hier, à proximité du stade Chaban-Delmas
00:53:08deux enquêtes ont été ouvertes
00:53:10dont l'une confiée à l'IGPN
00:53:12Des éleveurs de bovins et d'auvins
00:53:14s'inquiètent en France
00:53:16de cas de fièvre catarhal-ovine
00:53:18de stéréotype 3 ont été confirmés
00:53:20Cette fièvre était apparue
00:53:22fin 2023 dans le nord de l'Union Européenne
00:53:24Elle s'est très vite répandue
00:53:26dans les pays frontaliers
00:53:28Le ministère de l'Agriculture anticipe la vaccination
00:53:30le but, éviter une propagation
00:53:32massive
00:53:35Les craintes des éleveurs
00:53:37ont finalement été confirmées
00:53:39Deux cas de fièvre catarhal-ovine
00:53:41de stéréotype 3 ont bien été identifiés
00:53:43en France, dans les Ardennes
00:53:45et dans le nord
00:53:47Alors que des dizaines de cas suspects
00:53:49sont actuellement examinés
00:53:51ces derniers sont invités à prendre
00:53:53le maximum de précautions
00:53:55C'est une maladie qui apparaît
00:53:57quasiment du jour au lendemain
00:53:59Aujourd'hui, ce qu'on conseille aux éleveurs
00:54:01c'est d'aller visiter leurs animaux
00:54:04au minimum deux fois par jour
00:54:06plus on intervient vite, plus on a des chances
00:54:08de sauver l'animal
00:54:10La fièvre catarhal-ovine de stéréotype 3
00:54:12aussi appelée maladie de la langue bleue
00:54:14affecte principalement les ovins et les bovins
00:54:16Cette maladie virale
00:54:18qui se transmet par des piqûres d'insectes
00:54:20ne présente toutefois aucun risque pour l'homme
00:54:22et ne se transmet pas entre animaux
00:54:24C'est une maladie qui peut se traduire
00:54:26suivant plusieurs effets
00:54:28Chez certains animaux
00:54:30elle va être asymptomatique
00:54:33D'autres, ça va être des phénomènes
00:54:35de fièvre plus ou moins longue
00:54:37de l'odème, l'odème buccale
00:54:39du pâturin, ces choses-là
00:54:41qui peuvent avoir des conséquences
00:54:43assez importantes
00:54:45Une fièvre qui se dure dans le temps
00:54:47peut provoquer des avortements
00:54:49chez les bêtes gestantes
00:54:51ou de l'infertilité chez les mâles reproducteurs
00:54:53Afin de stopper la propagation de ce virus
00:54:55qui pourrait engendrer d'importantes pertes économiques
00:54:57pour les éleveurs
00:54:59une campagne de vaccination volontaire et gratuite
00:55:01aura lancé ce 12 août
00:55:03Ce sont plus de 4 millions de doses
00:55:05qui seront mises à la disposition des éleveurs
00:55:07Dans le reste de l'actualité
00:55:09cet accident spectaculaire
00:55:11près de Sao Paulo au Brésil
00:55:13un avion transportant 61 personnes
00:55:15s'est écrasé hier
00:55:17Tous les voyageurs et membres d'équipage ont perdu la vie
00:55:19Les enquêteurs tentent désormais de comprendre
00:55:21les raisons du crash
00:55:23Début d'explication avec Michel Chevalet
00:55:25journaliste scientifique pour CNews
00:55:28Cet avion a eu un problème d'énergie
00:55:30C'est-à-dire qu'il n'allait pas assez vite
00:55:32Pourquoi ?
00:55:34Parce que les moteurs devaient être arrêtés
00:55:36Pourquoi les moteurs sont arrêtés ?
00:55:38Problème mécanique, vous avez deux moteurs
00:55:40Jamais il est de même
00:55:42Donc vous pouvez toujours voler
00:55:44C'est la norme avec un seul moteur
00:55:46Peut-être n'ont-ils pas fait
00:55:48le plein de carburant comme il fallait
00:55:50C'est déjà arrivé
00:55:52Carburant pollué avec de l'eau dedans
00:55:54Il cafot, il m'a failli aller filtrer
00:55:56Et on peut bypasser
00:55:58Peut-être une hypothèse aussi
00:56:00On est au Brésil, dans l'hémisphère sud
00:56:02C'est l'hiver, il y a de l'humidité
00:56:04Quand vous avez du carburant
00:56:06dans les ailes et que vous étirez
00:56:08d'altitude, il fait plus froid
00:56:10Donc le carburant est froid
00:56:12L'avion va dans des zones beaucoup plus chaudes
00:56:14Il y a un givrage sur le dessus de l'aile
00:56:16qui alourdit l'avion
00:56:18et lui fait perdre sa portance
00:56:20Voilà les hypothèses
00:56:22Tout tourne autour de l'arrêt des moteurs
00:56:24La réponse, ça sera quoi ?
00:56:26Fort heureusement, il est équipé
00:56:28de deux boîtes noires
00:56:30La France, avec le BEA
00:56:32va aller sur place avec ses experts
00:56:34Il va y avoir bien sûr ADR
00:56:36le contrôle de l'avion
00:56:38Il y a les autorités brésiliennes
00:56:40ce qui est normal
00:56:42Et puis le BEA pour l'analyse des boîtes noires
00:56:44On termine ce journal avec ces 16 départements
00:56:46placés en vigilance orange
00:56:48Canicule dans le sud-est du pays
00:56:50Des températures supérieures à 38°C
00:56:52sont attendues dans le Languedoc-Roussillon
00:56:54un épisode caniculaire qui va durer
00:56:56puisque selon Météo France
00:56:58la chaleur va s'accentuer dans les prochains jours
00:57:00Voilà pour l'essentiel de l'actualité
00:57:02ça continue avec vous Elodie
00:57:04Merci beaucoup Adrien
00:57:06On vous retrouve à 13h30 pour un prochain point sur l'actualité
00:57:08sont toujours avec moi
00:57:10Magali Vissante, communicante politique
00:57:12Patrice Arditi, journaliste Vendrie de Guerpel
00:57:14et Jean-Christophe Couvy, secrétaire national Unité
00:57:16On va continuer à parler des policiers
00:57:18parce que toute l'année
00:57:20mais encore plus l'été
00:57:22ils sont à un certain nombre à encadrer des jeunes
00:57:24notamment qui viennent des quartiers
00:57:26pour des activités au sein de ce qu'on appelle
00:57:28un centre de loisirs jeunesse de la police
00:57:30alors que parfois les politiques n'ont que des chiffres
00:57:32pour parler de notre police
00:57:34et bien cette institution justement
00:57:36tente de poursuivre une vraie mission
00:57:38de prévention de la délinquance
00:57:40Mickaël Chailloux a rencontré 3 policiers
00:57:42qui encadrent toute l'année 70 jeunes
00:57:44de quartiers sur Nantes au cours d'une activité nautique
00:57:46Regardez ce sujet de Mickaël Chailloux
00:57:48C'est un sujet un peu particulier
00:57:50puisque 3 fonctionnaires de police
00:57:52encadrent ici une quinzaine de jeunes
00:57:54des quartiers de Nantes
00:57:56Au programme une activité voile pour ces ados
00:57:58qui pour certains ont appris à nager
00:58:00grâce à ces policiers
00:58:02Déjà j'aurais pu se traîner dehors
00:58:04j'aurais peut-être pu me faire engrainer
00:58:06par d'autres personnes dans la rue
00:58:08j'aurais pas pu découvrir de nouvelles personnes
00:58:10faire de nouvelles activités
00:58:12Moi mes amis pensent que c'est de la perte de temps
00:58:14et que ça sert à rien de faire ça avec des policiers
00:58:16Tu leur dis quoi ?
00:58:18Moi je leur dis qu'au lieu de parler
00:58:20il faut venir tester
00:58:22après vous allez voir si c'est bien
00:58:24mais si vous aimez pas je vous force pas
00:58:26Bien sûr ici on met l'accent sur la discipline
00:58:28aucun faux pas n'est toléré
00:58:30pour ces adolescents c'est souvent le seul lieu
00:58:32qui leur est ouvert durant l'été
00:58:34Nous on est vraiment sur la prévention de la délinquance
00:58:36c'est justement éviter que ces jeunes
00:58:38tombent dans la délinquance
00:58:40et puis après passer dans des endroits
00:58:42où on sait bien que ça sera très compliqué
00:58:44pour pouvoir les récupérer
00:58:46C'est vraiment travailler en amont
00:58:48comment est-ce qu'on occupe ces jeunes
00:58:50c'est le vrai rôle de la police nationale
00:58:52d'aller les chercher et de travailler avec ces jeunes
00:58:54Il existe une trentaine de CLJ en France
00:58:56gérées par la police
00:58:58ouvertes toute l'année pour accueillir
00:59:00des adolescents des quartiers
00:59:02A Nantes ces dernières années
00:59:04deux jeunes qui ont fréquenté le CLJ
00:59:06sont devenus policiers
00:59:08Il y a quelque chose de très intéressant
00:59:10dans ce qu'a dit le petit Emmanuel
00:59:12Est-ce que ces copains lui disent
00:59:14que ça ne sert à rien d'aller
00:59:16alors que lui a la chance d'avoir une activité l'été
00:59:18ce qui n'est pas le cas de beaucoup
00:59:20mais que ça ne sert à rien d'aller passer l'été avec des policiers
00:59:22On a toujours peur de ce qu'on ne connait pas
00:59:24et de ce que je disais tout à l'heure
00:59:26c'est-à-dire que les têtes aujourd'hui
00:59:28on les remplit de bêtises
00:59:30et au lieu de donner du sens
00:59:32au contraire on est en train de raconter
00:59:34que des bêtises sur les policiers
00:59:36d'où ils viennent, à quoi ils servent
00:59:38et on voit que la meilleure publicité
00:59:40c'est le gamin qui dit
00:59:42je vais les voir par moi-même
00:59:44c'est ça qu'on doit apprendre aux jeunes
00:59:46c'est à voir par soi-même et non pas répéter bêtement
00:59:48comme des perroquets ce que d'autres personnes nous font croire
00:59:50et donc l'idée c'est ça
00:59:52et l'idée des policiers c'est de faire de la prévention
00:59:54et ça on le faisait avant
00:59:56avec une police de proximité
00:59:58Nicolas Sarkozy est arrivé, d'autres personnes
01:00:00avaient des idéologies différentes en disant
01:00:02à partir d'aujourd'hui la police n'est pas là pour faire ça
01:00:04elle est là pour faire de la répression
01:00:06et donc le problème c'est parce que
01:00:08ça s'inscrivait dans un système
01:00:10où il fallait faire des économies de fonctionnaires
01:00:12c'était la chasse aux fonctionnaires
01:00:14donc un fonctionnaire sur deux qui partait à la retraite
01:00:16n'était pas remplacé
01:00:18donc du coup on nous a réorienté sur d'autres missions
01:00:20avec on a inventé la politique du chiffre
01:00:22où en fait les statistiques disent tout et n'importe quoi
01:00:24mais pour gagner de l'argent il faut remplir des tableurs
01:00:26ça notre hiérarchie l'a très bien compris
01:00:28et donc du coup au lieu d'avoir un service public
01:00:30de qualité, on a été
01:00:32producteur de sécurité
01:00:34tout l'inverse de ce qu'il faut faire avec les jeunes
01:00:36c'est-à-dire oui on est là pour arrêter les gens
01:00:38faire respecter la loi
01:00:40mais on est aussi là pour créer du lien social
01:00:42le policier c'est du ciment social dans la société
01:00:44et encore une fois je vous dis
01:00:46les gens sont des miroirs
01:00:48donc si on se comporte bien, que les gens se comportent bien
01:00:50il n'y a aucun souci
01:00:52et c'est comme ça qu'on crée l'éducation
01:00:54et on crée des gens bien élevés
01:00:56Est-ce que je peux me faire
01:00:58un petit peu l'avocat du diable ?
01:01:00On a vu le sujet là
01:01:02mais les gosses en question
01:01:04ils ne sont pas 17 ans
01:01:06ils sont jeunes
01:01:08et ça veut dire qu'à cet âge-là
01:01:10comme à l'école d'ailleurs
01:01:12on peut encore faire quelque chose
01:01:14mais à partir de quel âge on ne peut plus rien faire
01:01:16parce que
01:01:18franchement des policiers
01:01:20avec des jeunes gens de 17 ans
01:01:22donc pas encore majeurs
01:01:24à qui on dirait on va vous apprendre l'aviron
01:01:26ils vont doucement rigoler
01:01:28alors heureusement qu'il y a une possibilité
01:01:30mais jusqu'à quel âge ?
01:01:32Les pédopsychiatres disent que vers 15-16 ans
01:01:34c'est déjà trop tard
01:01:36certains arrivent quand même un jour à changer
01:01:38alors ça peut passer par différentes
01:01:40solutions
01:01:42des fois aussi vous rencontrez l'amour
01:01:44et donc une femme va vous dire maintenant tu arrêtes tes bêtises
01:01:46on fait un foyer etc
01:01:48et certains reviennent un petit peu dans le giron
01:01:50de la société
01:01:52mais en fait oui c'est jeunes qu'il faut les prendre
01:01:54c'est très jeunes parce que justement
01:01:56nous ce qu'on voit dans les quartiers
01:01:58c'est qu'en fait il y a un manque
01:02:00d'encadrement, il y a un manque de cadre
01:02:02et qu'est-ce qu'ils demandent les jeunes ?
01:02:04ils demandent du cadre, ils demandent des limites
01:02:06jusqu'où ils peuvent aller, ça s'appelle l'éducation
01:02:08vous avec vos enfants c'est la même chose
01:02:10vous donnez toujours un cadre et des limites
01:02:12et quand vous dépassez ces limites parce que vous êtes toujours testé
01:02:14c'est comme ça, eh bien vous punissez
01:02:16or aujourd'hui on n'impose pas forcément
01:02:18des cadres parce qu'on dit 1 il est interdit d'interdire
01:02:202 oui mais c'est de jeunesse
01:02:22donc vous posez des cadres
01:02:24vous leur dites voilà c'est le contrat, tu dépasses ce cadre là
01:02:26tu seras puni sauf que derrière il faut avoir une justice
01:02:28aussi à jour, réactive
01:02:30qui punit quand il faut, qui est juste effectivement
01:02:32mais qui punit quand il faut et qui punit pas
01:02:34dans 6 mois quand justement
01:02:36l'action est passée et en fait à chaque fois
01:02:38on vous trouve une excuse et donc du coup
01:02:40vous avez des palmarès, on a des gamins qui ont des CV
01:02:42qui sont déjà connus 14-15 fois
01:02:44pour des faits, qui ne sont jamais punis
01:02:46à un moment donné la sanction elle tombe réellement
01:02:48mais vu qu'en fait la punition
01:02:50du coup elle devient très très
01:02:52j'allais dire la peine de prison
01:02:54est forcément plus importante
01:02:56c'est aussi pour ça que les prisons aujourd'hui sont
01:02:58en surpopulation carcérale, en fait la peine
01:03:00elle arrive trop tard. On parle de punition
01:03:02on parle de punition
01:03:04c'est l'apanage des parents avant
01:03:06mais vous vous souvenez quand même que depuis quelques années
01:03:08on n'a plus le droit de punir un gosse
01:03:10qui fait une bêtise
01:03:12donc tout part de là, si
01:03:14on est laxiste
01:03:16dans les familles, si on est laxiste
01:03:18à l'école et les exemples sont
01:03:20nombreux, comment voulez-vous que des
01:03:22policiers viennent
01:03:24en renfort si je puis dire pour essayer
01:03:26de rétablir une situation
01:03:28C'est sur le moment où on demande à l'Etat de tout faire
01:03:30quand on demande à l'école d'éduquer
01:03:32les enfants et non pas de les instruire
01:03:34ça pose un premier problème, l'école n'est pas là pour apprendre
01:03:36tout à un enfant
01:03:38Justement, elle instruit
01:03:40l'école donne une instruction, c'est lutter contre l'ignorance
01:03:42en fait on voit bien que certains veulent justement
01:03:44que ces gamins restent dans l'ignorance
01:03:46c'est plus facile à maîtriser et à les diriger
01:03:48vers d'autres choses un peu
01:03:50délinquantes, mais surtout il y a
01:03:52l'opprisme de la police, des parents
01:03:54mais il n'y a pas qu'eux, il y a aussi beaucoup de clubs de sport
01:03:56moi je vois ma fille
01:03:58elle fait du football, mais effectivement il y a
01:04:00des éducateurs qui prennent sur leur
01:04:02temps de famille
01:04:04pour venir encadrer des gamins
01:04:06et ce n'est pas forcément dans des quartiers difficiles
01:04:08c'est aussi des fois dans des
01:04:10endroits reculés
01:04:12de France, où les jeunes sont livrés
01:04:14à eux-mêmes aussi, les parents ne s'en occupent pas
01:04:16et donc en fait c'est le club de sport
01:04:18et on le voit d'ailleurs ces valeurs-là d'olympisme
01:04:20c'est aussi pour ça qu'il y a ce petit
01:04:22je veux dire, ce miracle
01:04:24qui se fait, c'est défense des valeurs
01:04:26alors oui vous pouvez être adversaire, mais dans le respect
01:04:28et dans les règles, et une fois que vous respectez
01:04:30ça, qu'on vous a appris ça, écoutez ça glisse
01:04:32et on le voit aujourd'hui.
01:04:33C'est vrai qu'on voit le jeune âge quand même
01:04:35de ceux qui ont été interrogés, 12-13 ans, entre
01:04:37celui qui dit mes copains me disent que ça sert à rien
01:04:39et celui qui dit quand même, si jeune
01:04:41en fait si je n'avais pas été à ce genre de
01:04:43club de loisirs, peut-être que j'aurais
01:04:45un petit peu suivi un autre chemin
01:04:47qu'on prenait vers la délinquance, on se rend compte
01:04:49à quel point, comme disait Jean-Christophe Couville, ces jeunes il faut les encadrer
01:04:51très tôt, parce que là on a presque l'impression
01:04:53que ce sont des enfants qui sont capables de tenir ce genre
01:04:55de discours. Oui et puis cette séquence moi
01:04:57elle me fait penser à celle qu'on avait pu voir
01:04:59avec Gabriel Attal à Nice dans un internat
01:05:01vous vous rappelez où Gabriel Attal
01:05:03avait dit pourquoi toi tu es dans cet
01:05:05internat, et le jeune il avait dit c'est ma mère
01:05:07qui m'a forcé, et en réalité
01:05:09c'est le même désintérêt
01:05:11qui recouvre deux réalités
01:05:13la première c'est que depuis le service militaire
01:05:15la suppression du service militaire en 1996
01:05:17par Jacques Chirac
01:05:19il y a un manque
01:05:21d'autorité chez les jeunes
01:05:23qui en plus de ça ne connaissent
01:05:25très mal la police, ils connaissent très mal
01:05:27la gendarmerie et l'armée
01:05:29donc il y a un
01:05:31une non connaissance
01:05:33et deux du coup
01:05:35un manque d'autorité, et puis ce manque d'autorité
01:05:37il se
01:05:39traduit aussi par ce qui s'est
01:05:41passé le week-end dernier, vous savez cette école qui a été
01:05:43vandalisée en Essonne, à Montgeron
01:05:45et bien en fait
01:05:47ce vandalisme
01:05:49est une allégorie
01:05:51c'est la bêtise ou l'ignorance
01:05:53qui essaye de se venger
01:05:55de l'éducation et de la culture
01:05:57donc en réalité c'est
01:05:59ces deux points là qui me semblent
01:06:01assez primordiales sur ce sujet
01:06:03c'est vrai que Magali Vissant te l'a envoyé un très bon exemple
01:06:05effectivement aussi
01:06:07d'un moyen de changer un peu
01:06:09l'image de la police, on voit quand même tous ces gens qui
01:06:11prennent du temps pour encadrer ces jeunes
01:06:13et là c'est vrai qu'on a mis un peu le focus
01:06:15sur cette activité, mais on voit aussi
01:06:17à quel point les policiers tentent, malgré le manque
01:06:19de moyens comme vous le disiez, de continuer à faire de la prévention
01:06:21Oui, ils l'ont toujours fait
01:06:23ça a toujours fait partie de l'ADN
01:06:25de la police et encore une fois je le répète
01:06:27c'est malheureusement pas suffisamment mis en avant
01:06:29parce qu'on ne communique que sur un axe
01:06:31au niveau de la sécurité, mais
01:06:33ils l'ont toujours fait et c'est cette dimension
01:06:35humaine dont on a besoin
01:06:37ce lien en fait
01:06:39mais que ce soit au niveau de la sécurité, que ce soit au niveau
01:06:41de la politique, il ne faut pas oublier que chaque fois qu'on veut créer
01:06:43des liens, il faut revenir à la base de la relation humaine
01:06:45comment on crée du lien avec les gens, voilà
01:06:47et les solutions elles sont là, c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:06:49même pour cette notion d'autorité
01:06:51c'est à quel niveau
01:06:53où on doit placer aujourd'hui le curseur
01:06:55pour recréer ce lien et
01:06:57permettre 1, d'avoir des jeunes
01:06:59qui aient beaucoup plus d'esprit critique parce qu'aujourd'hui
01:07:01malheureusement à l'école et quand ils sortent de l'école
01:07:03il y a toujours cet embrigadement permanent
01:07:05donc c'est comment on redonne
01:07:07plutôt un esprit critique à nos enfants
01:07:09et puis c'est derrière aussi
01:07:11comment on ouvre ce champ, ce champ
01:07:13possible de relation, il faut
01:07:15que les gens aiment, aiment les gens
01:07:17aiment la relation, avoir de l'empathie
01:07:19on en a parlé tout à l'heure, à l'école on ne travaille pas
01:07:21suffisamment ça, cette notion d'empathie
01:07:23on le voit bien même quand on essaye de faire de la notion
01:07:25d'inclusion, il y a la notion
01:07:27de harcèlement, tout ça
01:07:29ça fait partie de ce qu'on vit
01:07:31aujourd'hui et c'est
01:07:33où on met ce curseur, à quel
01:07:35niveau et comment, qui permettra de donner
01:07:37des réponses justement pour régler
01:07:39un petit peu tous les problèmes, parce que ça part
01:07:41à la base d'une seule chose
01:07:43effectivement, aimer les autres
01:07:45respecter, ce sont les bases
01:07:47de la relation humaine. Oui que malheureusement
01:07:49on oublie trop sans vous y rajouter quelque chose
01:07:51pour terminer. Oui c'est surtout faire société
01:07:53comment est-ce qu'on fait société, il faut apprendre
01:07:55à ces gamins que
01:07:57même à l'école qu'en fait il y a des règles
01:07:59dans une société pour que tout
01:08:01puisse bien se passer, pour que les libertés de chacun soient
01:08:03respectées, et bien il faut qu'il y ait des règles
01:08:05et donc un manque d'autorité
01:08:07et je crois que ce genre
01:08:09de stage est parfaitement
01:08:11légitime
01:08:13puisque effectivement pendant
01:08:15je ne sais pas combien de temps ça dure, je crois que c'est une semaine
01:08:17ou deux, je ne sais plus. Alors certains c'est que l'été effectivement
01:08:19mais il y a ce genre d'initiative toute l'année
01:08:21Déjà ils vont avoir des règles, on les voyait
01:08:23faire du canoë, ils ne peuvent pas
01:08:25faire n'importe quoi quand ils font du canoë, sinon
01:08:27ils ne profitent pas de leur sortie
01:08:29On va changer de sujet maintenant
01:08:31parce que la branche afghane de l'Etat islamique
01:08:33est au cœur des préoccupations
01:08:35c'est l'ONU qui a rendu public deux rapports
01:08:37au mois de juillet qui alertent sur la dangerosité
01:08:39de cette branche qui veut multiplier
01:08:41ses actions en Europe et parmi
01:08:43leurs recrues privilégiées, les djihadistes
01:08:45russophones. Regardez les explications de
01:08:47Dunia Tangour
01:08:49Dans plusieurs
01:08:51rapports publiés récemment
01:08:53l'ONU tire la sonnette d'alarme concernant
01:08:55la branche afghane de l'Etat islamique
01:08:57le IK, soupçonné d'être
01:08:59derrière l'attentat de Moscou en mars
01:09:01dernier, l'organisation des Nations
01:09:03Unies met en évidence une menace
01:09:05réelle pour l'Europe
01:09:07La menace posée par l'Etat
01:09:09islamique du Khorasan a entraîné
01:09:11une augmentation des niveaux de menace en Europe
01:09:13Le groupe est considéré comme la plus
01:09:15grande menace terroriste extérieure
01:09:17pour le continent. Basé initialement
01:09:19en Asie centrale, l'Etat islamique
01:09:21au Khorasan grossit ses rangs
01:09:23en recrutant notamment des djihadistes
01:09:25russophones. Il y a en Europe des
01:09:27milliers et des milliers de réfugiés
01:09:29tchétchènes, ou de soi-disant réfugiés
01:09:31tchétchènes. Alors bien entendu, tous ne sont
01:09:33pas des terroristes, mais c'est en priorité
01:09:35dans les rangs
01:09:37de cette diaspora tchétchène que
01:09:39l'Etat islamique au Khorasan recrute
01:09:41en Europe. Les coups de filet contre
01:09:43cette branche de l'Etat islamique se sont
01:09:45multipliés dernièrement en Europe
01:09:47Il y a eu depuis maintenant plus d'un an
01:09:49plusieurs réseaux de l'OIK
01:09:51qui ont été démantelés
01:09:53en Europe de l'Ouest
01:09:55le dernier c'est il y a quelques jours
01:09:57c'est en fin de semaine dernière à Vienne
01:09:59où la police viennoise et les services
01:10:01viennois ont empêché un attentat contre
01:10:03un concert de Taylor Swift
01:10:05donc c'est un groupe qui est très présent en Europe
01:10:07qui est très agressif et qui ne
01:10:09cache pas sa volonté de réussir
01:10:11un attentat massif en Europe
01:10:13comme ça a été le cas Moscou en mars. L'ONU
01:10:15a demandé à ses Etats membres de s'unir
01:10:17pour empêcher l'Afghanistan
01:10:19de redevenir un foyer de terrorisme
01:10:21Vous l'avez vu
01:10:23déjà dans ce sujet, mais on va être un peu plus
01:10:25complet avec lui, bonjour Claude Moniquet
01:10:27je rappelle que vous êtes spécialiste terrorisme
01:10:29et renseignement, d'abord pour bien comprendre
01:10:31de quoi on parle
01:10:33quand on parle de ces djihadistes russophones
01:10:35quels sont un petit peu leurs réseaux
01:10:37et justement dans quel vivier
01:10:39ils vont piocher
01:10:41D'abord il faut comprendre que quand on parle
01:10:43de l'OIK, l'état islamique au Khorasan
01:10:45donc en Afghanistan, ça dépasse très largement
01:10:47les frontières de l'Afghanistan
01:10:49le Khorasan historiquement c'est une province
01:10:51qui s'étendait de l'Afghanistan
01:10:53à l'Iran, en passant par l'Asie centrale
01:10:55et la Russie, donc c'est dans cet immense
01:10:57territoire que le IK recrute
01:10:59il recrute en Asie centrale
01:11:01dans les 5 républiques indépendantes d'Asie centrale
01:11:03et il recrute en Russie, et en Russie
01:11:05bien entendu c'est dans le Nord Caucase
01:11:07c'est à dire en Tchétchénie, en Ningouchi
01:11:09au Dagestan, que recrute
01:11:11le IK, dans un milieu
01:11:13qui a été marqué par plusieurs
01:11:15guerres, qui est un milieu extrêmement conflictuel
01:11:17et un milieu où il y a une culture
01:11:19clanique, une culture de la violence
01:11:21qui facilite l'adhésion
01:11:23à des groupes terroristes et à des groupes clandestins
01:11:25Et alors, vous le disiez
01:11:27justement dans ce sujet, c'est à dire que
01:11:29leur volonté aussi maintenant est de
01:11:31frapper fort, c'est à dire que malheureusement
01:11:33on est face à une branche qu'on peut imaginer
01:11:35très organisée et assez
01:11:37nombreuse pour se dire qu'ils peuvent aller taper
01:11:39où ils veulent ?
01:11:41Extrêmement organisée, extrêmement dangereuse
01:11:43relativement riche semble-t-il, parce qu'il
01:11:45semblerait d'après les informations dont on dispose
01:11:47que d'autres branches de
01:11:49l'État islamique un peu partout dans le monde
01:11:51envoient régulièrement de l'argent à l'EIK
01:11:53pour financer ces opérations, parce qu'ils ont compris
01:11:55que c'était l'organisation qui aujourd'hui
01:11:57techniquement peut,
01:11:59est la plus apte à attaquer
01:12:01à l'Ouest. Or, attaquer à l'Ouest est
01:12:03essentiel. Quand l'EIK
01:12:05attaque en Afghanistan, ça n'impressionne
01:12:07pas malheureusement beaucoup le reste du monde.
01:12:09Quand l'EIK
01:12:11attaque à Moscou, on l'a vu, ça a
01:12:13déjà un impact beaucoup plus important.
01:12:15Mais si demain l'État islamique au Kharassan
01:12:17arrivait à frapper à Londres, à Paris,
01:12:19à Bruxelles ou à Berlin,
01:12:21l'effet médiatique
01:12:23serait totalement différent et ça
01:12:25remettrait en selle réellement l'État islamique
01:12:27comme une menace mondiale.
01:12:29Ce qu'elle ne semblait plus être depuis la fin
01:12:31de la territorialité au Moyen-Orient
01:12:33avec la chute d'Horaca et de Mossoul en 2017.
01:12:35Quand vous dites que c'est l'une des
01:12:37organisations ou l'organisation la plus apte
01:12:39à attaquer à l'Ouest, est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui
01:12:41c'est la principale
01:12:43menace notamment pour l'Union
01:12:45européenne ?
01:12:47Alors on a deux menaces. On a des
01:12:49menaces régionales, par exemple
01:12:51au Sahel, en Afrique, en Afrique de
01:12:53l'Est ou de l'Ouest,
01:12:55qui peuvent
01:12:57se manifester contre nos intérêts,
01:12:59les intérêts européens ou français dans la région.
01:13:01On peut imaginer des
01:13:03attaques d'emprise militaire, des
01:13:05attaques d'entreprises françaises, etc.
01:13:07Ou de sites touristiques, bien entendu.
01:13:09En revanche, effectivement, pour une
01:13:11projection sur le sol européen,
01:13:13seul l'OICA en semble
01:13:15capable aujourd'hui, dans la mouvance
01:13:17état-islamique, entre autres parce qu'en fait
01:13:19elle dispose d'ores et déjà de personnel,
01:13:21si on peut dire. En Europe,
01:13:23il y a de grosses communautés d'Asie centrale
01:13:25en Allemagne et en Autriche,
01:13:27aux Pays-Bas aussi. Il y a de très grosses communautés
01:13:29de Tchétchène en Allemagne, en Belgique,
01:13:31en France, plus ou moins réfugiées.
01:13:33Alors tous, bien entendu, soyons très
01:13:35clairs, ne sont pas des terroristes, mais c'est dans
01:13:37ces milieux que l'OICA recrute.
01:13:39Or, depuis un an, on a eu un certain
01:13:41nombre d'arrestations, y compris en France,
01:13:43dans des milieux tchétchènes ou des milieux
01:13:45centre-asiatiques. Pas plus tard d'ailleurs qu'à
01:13:47Vienne il y a quelques jours, mais aussi à
01:13:49Berlin et à Vienne à la fin de l'année dernière
01:13:51dans des projets d'attaque contre des sites chrétiens
01:13:53au moment de Noël. Et c'était des ressortissants
01:13:55de Russie ou d'Asie centrale
01:13:57et ils étaient à la main de
01:13:59l'État islamique. Donc la menace est très réelle
01:14:01et les capacités sont très réelles.
01:14:03Merci beaucoup, Claude Moniquet, d'avoir été
01:14:05l'invité de midi. Je rappelle que vous êtes spécialiste
01:14:07en terrorisme et en renseignement. Patrice, as-tu
01:14:09une réaction avant qu'on passe aux États-Unis ?
01:14:11On a l'impression qu'il y a un vivier
01:14:13tchétchène. C'est quand même
01:14:15ahurissant, alors pourquoi porter ça en France ?
01:14:17On a quand même l'assassinat
01:14:19de Samuel Paty.
01:14:21Le jeune assassin était
01:14:23d'origine tchétchène. Même chose
01:14:25pour Dominique Bernard.
01:14:27Récemment, nous avons un jeune
01:14:29homme qui était fortement soupçonné
01:14:31d'organiser
01:14:33ou de vouloir organiser
01:14:35un attentat. Mais qu'est-ce
01:14:37qu'il se passe exactement ?
01:14:39On a parlé, tout à l'heure,
01:14:41on l'évoquait, on a parlé
01:14:43de traditions
01:14:45de violences. C'est quoi ce
01:14:47peuple ? Il ne faut pas exagérer. Ce sont
01:14:49des caucasiens, mais il n'y a pas
01:14:51que des assassins sanguinaires.
01:14:53Ce n'est pas possible. Mais
01:14:55ce qui est embêtant, c'est que nous avons
01:14:57chez nous, en France, un certain nombre
01:14:59de jeunes gens, nés en
01:15:01France, de famille tchétchène
01:15:03et qui sont complètement manipulés
01:15:05par la diaspora,
01:15:07si je puis dire, et notamment
01:15:09en ligne. Et là, effectivement,
01:15:11c'est du pain béni, si je
01:15:13puis dire, pour les islamistes. On va changer
01:15:15de sujet pour terminer cette partie. On va parler
01:15:17de la campagne aux Etats-Unis.
01:15:19D'un côté Kamala Harris, de l'autre Donald Trump.
01:15:21Et les deux n'ont de cesse de s'invectiver
01:15:23à force, notamment, de conférences,
01:15:25de presse ou de meetings. Regardez
01:15:27les précisions de notre correspondante Elisabeth Guedel.
01:15:29Donald Trump assure
01:15:31ne pas avoir changé de stratégie
01:15:33depuis que Kamala Harris a remplacé Joe Biden
01:15:35sur le ticket démocrate. Mais les derniers
01:15:37sondages ont de quoi l'inquiéter.
01:15:39Les deux candidats sont désormais au coude-à-coude
01:15:41au niveau national. La vice-présidente
01:15:43est même légèrement en tête dans certains
01:15:45Etats-clés comme la Pennsylvanie,
01:15:47le Michigan, le Wisconsin, des Etats
01:15:49où elle s'est rendue cette semaine avec
01:15:51son colistier Tim Walz. Kamala
01:15:53Harris a donné un nouveau souffle à la
01:15:55campagne démocrate, créé une nouvelle dynamique.
01:15:57Plus d'un million trois cent mille
01:15:59électeurs se sont inscrits pour assister
01:16:01aux meetings depuis qu'elle est la candidate,
01:16:03rapporte le Washington Post. Elle a aussi
01:16:05donné un coup de jeûne. A 78
01:16:07ans, l'ancien président
01:16:09est devenu le candidat le plus âgé
01:16:11de l'histoire politique des Etats-Unis.
01:16:13Donald Trump a tenu
01:16:15une conférence de presse jeudi pour tenter
01:16:17de reprendre la main, d'occuper le terrain
01:16:19médiatique. Il a promis de multiplier
01:16:21les meetings dans deux semaines
01:16:23après la convention démocrate.
01:16:25En attendant, son équipe de campagne
01:16:27assure qu'il s'occupe d'une priorité,
01:16:29collecter de l'argent. Alors
01:16:31qu'il devançait largement
01:16:33Joe Biden côté levée de fonds,
01:16:35il est maintenant distancé par Kamala
01:16:37Harris qui a reçu 310
01:16:39millions de dollars de dons
01:16:41le mois dernier, deux fois plus
01:16:43que le candidat républicain.
01:16:45Nous sommes avec Gérald Olivier, spécialiste
01:16:47des Etats-Unis. Bonjour et merci d'être
01:16:49avec nous. On entend donc une campagne
01:16:51où chaque candidat tape sur l'autre.
01:16:53Est-ce que c'est vraiment de ça dont ont
01:16:55besoin les Américains ? Est-ce que c'est comme ça que l'un d'eux va
01:16:57pouvoir se prendre un petit peu
01:16:59d'avance ?
01:17:01Ce qui est sûr, c'est que la campagne a été relancée
01:17:03lorsque Kamala Harris a pris
01:17:05l'association de Joe Biden.
01:17:07Pour l'instant, nous sommes dans une séquence
01:17:09pro-démocrate et pour moi, la
01:17:11véritable campagne n'a pas encore commencé.
01:17:13Les démocrates vont se réunir
01:17:15en convention nationale à partir
01:17:17du 18 août. Pour toute une petite
01:17:19semaine, ils vont introniser Kamala
01:17:21Harris et après, une fois cette
01:17:23séquence passée, on rentrera
01:17:25véritablement dans les campagnes. Je rappelle
01:17:27qu'il y a quand même trois débats qui
01:17:29sont prévus au mois de septembre. Il y en a un
01:17:31qui a déjà été finalisé en date
01:17:33du 10 septembre. Donc à un moment,
01:17:35on en viendra à parler des vrais sujets
01:17:37de l'inflation, de l'immigration,
01:17:39du commerce, de l'énergie
01:17:41et à ce moment-là,
01:17:43chacun des deux candidats pourra véritablement
01:17:45se définir vis-à-vis de l'électorat
01:17:47et on aura une campagne un petit peu
01:17:49plus sur le fond et un petit peu moins sur
01:17:51la forme. Et justement,
01:17:53on a, après sa tentative d'assassinat,
01:17:55dit que Donald Trump semblait
01:17:57totalement invincible, que c'était un peu
01:17:59gagné d'avance. On est allé un peu trop vite en besogne ?
01:18:01C'est pas qu'on est
01:18:03allé trop vite, c'est que Biden
01:18:05allait dans le mur. C'est-à-dire que
01:18:07si Biden était resté candidat,
01:18:09les démocrates s'exposaient à une
01:18:11déroute le 5 novembre. C'est d'ailleurs
01:18:13la raison pour laquelle ils ont tant insisté
01:18:15pour qu'il se retire.
01:18:17Il y a eu toute une séquence qui a
01:18:19commencé pour moi avec le
01:18:21débat du 27 juin et qui s'est
01:18:23conclu avec le retrait de
01:18:25Biden annoncé le 21
01:18:27juillet. Et cette séquence,
01:18:29elle était faite pour éviter une déroute.
01:18:31Maintenant, ce qui surprend et ce qui,
01:18:33pour moi, m'interpelle, c'est que
01:18:35Kamala Harris, tant que Biden était
01:18:37le candidat, c'est quelqu'un dont on ne parlait pas,
01:18:39qui avait une cote de popularité qui était
01:18:41plutôt basse. Je rappelle qu'elle est tombée
01:18:43à 36% d'opinion favorable
01:18:45en tant que vice-président, c'était au
01:18:47mois de mai. Et là, maintenant qu'elle est
01:18:49démocrate, elle est adulée, c'est une héroïne,
01:18:51c'est la grande, elle va gagner. On est dans
01:18:53un moment, d'ailleurs c'est un
01:18:55ancien dirigeant
01:18:57de l'équipe de ma main, un monsieur qui s'appelle
01:18:59David Axelrod, qui a
01:19:01parlé d'exubérance irrationnelle
01:19:03concernant l'enthousiasme
01:19:05suscité par la candidature de
01:19:07Kamala Harris. C'est vrai que
01:19:09les démocrates ont été ravivés
01:19:11par le fait qu'elle arrive, parce qu'ils étaient
01:19:13totalement démoralisés par la candidature de
01:19:15Biden, et qu'elle a un petit peu fait
01:19:17une forme de flamme derrière son nom.
01:19:19Maintenant, pour moi, ça ne va pas durer. Encore
01:19:21une fois, la vraie campagne n'a pas commencé,
01:19:23elle aura lieu au mois de septembre, et à ce
01:19:25moment-là, on verra un petit peu plus où
01:19:27en sont les candidats vis-à-vis de l'électorat.
01:19:29Merci beaucoup, Gérald Olivier. Je rappelle
01:19:31que vous êtes spécialiste des Etats-Unis, Magali
01:19:33Vissante. C'est vrai que ce qu'on peut un peu déplorer
01:19:35de ce début de campagne, on verra ce que ça donne après, c'est que pour l'instant
01:19:37un meeting de Kamala Harris, c'est je tape
01:19:39sur Donald Trump, un meeting de Donald Trump, je tape sur Kamala
01:19:41Harris. On reste sur des attaques ad hominem,
01:19:43on ne va pas encore beaucoup sur le fond, pour l'instant.
01:19:45Exactement, mais là, on n'est vraiment que sur la forme.
01:19:47Et on voit bien tout l'enjeu pour
01:19:49le clan de Kamala Harris, ça va être
01:19:51de passer cette étape de
01:19:53démarrage. Il y a eu un tel engouement, il était
01:19:55attendu. Ils ont sorti un clip quand même
01:19:57de campagne extrêmement
01:19:59fort, en tapant sur la notion de
01:20:01liberté. On voit bien
01:20:03les deux stratégies de
01:20:05communication différentes. On a d'un côté
01:20:07Donald Trump qui va aller sur la notion
01:20:09systématique de peur, et donc
01:20:11rajouter systématiquement de la peur de partout.
01:20:13Kamala Harris qui joue sur la notion de liberté.
01:20:15Mais on n'est que sur de la
01:20:17communication. On est sur des
01:20:19concepts larges. Maintenant,
01:20:21tout l'enjeu pour Kamala Harris, ça va être
01:20:23de transformer ça dans le fond, et
01:20:25on a hâte de voir les débats.
01:20:27Effectivement, et on suivra évidemment tout ça sur
01:20:29CNews. On marque une dernière pause et on se
01:20:31retrouve avec mes invités pour la dernière partie
01:20:33de Midi News. A tout de suite.
01:20:37De retour pour la dernière partie de
01:20:39Midi News, on fait d'abord le point sur l'actualité
01:20:41avec Adrien Spiteri.
01:20:45Charles III sort du silence et dénonce
01:20:47les violences perpétrées ces derniers
01:20:49jours au Royaume-Uni. Le roi appelle à l'unité.
01:20:51Dix jours après le début des émeutes
01:20:53menées par des manifestants anti-immigration,
01:20:55dans le pays, les policiers sont
01:20:57toujours mobilisés pour retrouver les auteurs
01:20:59des violences. Aux Etats-Unis,
01:21:01Kamala Harris poursuit sa campagne à moins de
01:21:03trois mois de la présidentielle. La candidate
01:21:05démocrate a attaqué Donald Trump sur l'un de
01:21:07ses thèmes favoris, l'immigration. Il ne veut
01:21:09pas résoudre ce problème. Soyons clairs, a-t-elle
01:21:11déclaré en meeting en Arizona hier.
01:21:13De son côté, l'ex-président promet
01:21:15de la démasquer lors du prochain
01:21:17débat télévisé en septembre.
01:21:19Et puis, une nouvelle oeuvre de Banksy a été
01:21:21dérobée à Londres seulement une heure après
01:21:23avoir été revendiquée par le graffeur.
01:21:25Il avait publié sur Instagram une photo
01:21:27de sa nouvelle réalisation. Le vol a eu lieu
01:21:29dans le sud de la capitale.
01:21:31Cette semaine, l'artiste a peint
01:21:33cinq oeuvres en cinq jours.
01:21:35Merci beaucoup Adrien Spiteri.
01:21:37Merci d'avoir accompagné tout au long de Midi News.
01:21:39On se retrouve tout à l'heure pour Punchline.
01:21:41Il y en a un qui a beaucoup mouillé la chemise aussi
01:21:43pendant les Jeux Olympiques. C'est l'ancien Premier
01:21:45ministre et patron de la RATP, Jean Castex.
01:21:47Peut-être que si vous êtes touriste, vous l'avez croisé
01:21:49sur des quais de métro faisant lui-même
01:21:51la circulation. On voit qu'il s'est prêté au jeu.
01:21:53Hier, il était à une conférence de presse un peu plus
01:21:55sérieuse pour le coup. Selon lui,
01:21:57pas de doute, les Jeux Olympiques sont réussis.
01:21:59Écoutez-le.
01:22:01Je trouve
01:22:03et je pense que Valérie était
01:22:05également à la manœuvre à ce moment-là
01:22:07que
01:22:09ces Jeux sont une exceptionnelle réussite.
01:22:11Vraiment.
01:22:13À tous égards.
01:22:15Je n'ai pas voulu dire
01:22:17au-delà de ce qu'on espérait
01:22:19mais il fallait toujours rester humble.
01:22:21On voulait faire toutes et tous des Jeux réussis.
01:22:23On ne s'étonnait pas
01:22:25qu'en France,
01:22:27une forme de scepticisme
01:22:29ait régné.
01:22:31Une conférence de presse organisée
01:22:33à la région. C'est pour ça qu'il fait référence
01:22:35à la présidente de région Valérie Pécresse.
01:22:37Patrice Arditi, c'est presque un miracle.
01:22:39Il n'y a plus de malaise voyageur. Il n'y a plus de bagage oublié.
01:22:41Les gens se sentent tellement mieux dans le métro
01:22:43que tout circule très bien.
01:22:45Oui, jusque quand ?
01:22:47C'est la question d'après.
01:22:49Jusqu'à lundi, du coup, visiblement.
01:22:51C'est formidable. C'est génial.
01:22:53C'est surtout formidable d'avoir eu
01:22:55un ancien Premier ministre
01:22:57qui mouille sa chemise comme vous le disiez.
01:22:59Moi, j'en étais à rêver
01:23:01lorsqu'on cherchait,
01:23:03avant les vacances,
01:23:05avant ces jeux.
01:23:07On était déjà dans l'attente d'un nouveau Premier ministre.
01:23:09J'en étais à rêver hors politique
01:23:11qui est un
01:23:13casse-texte qui revienne.
01:23:15Pourquoi ?
01:23:17Je vais vous dire pourquoi.
01:23:19Parce que ce qu'on cherche,
01:23:21c'est un Premier ministre
01:23:23qui soit considéré.
01:23:25Sinon respecté.
01:23:27Franchement, j'étais en train de me dire
01:23:29qu'il n'y a pas terriblement de personnages
01:23:31qui puissent faire l'unanimité
01:23:33à gauche, à droite,
01:23:35à la droite radicale
01:23:37et à l'extrême gauche.
01:23:39Un personnage comme celui-ci,
01:23:41franchement,
01:23:43je ne le vois pas battu à l'Assemblée
01:23:45avec une motion de censure.
01:23:47Franchement, c'est pour ça que je vous disais
01:23:49que j'en arrivais à rêver
01:23:51pour mon pays.
01:23:53Moi, ce que je veux, c'est que ça fonctionne,
01:23:55qu'il n'y ait pas une rentrée catastrophique
01:23:57avec de la violence, avec des grèves
01:23:59en permanence, avec des syndicats.
01:24:01Des syndicats.
01:24:03Surtout un
01:24:05qui va se précipiter
01:24:07pour essayer
01:24:09d'organiser
01:24:11un chaos
01:24:13de manière à pouvoir obtenir
01:24:15quelques centimes de plus
01:24:17alors qu'il est
01:24:19probablement sous les ordres
01:24:21de certains qu'on a déjà cités
01:24:23dans cette émission et qui,
01:24:25eux, veulent véritablement le chaos,
01:24:27une révolution.
01:24:29C'est vrai qu'on se dit que tout a tellement bien fonctionné,
01:24:31c'est-à-dire que ça peut
01:24:33un jour fonctionner parce qu'on voit
01:24:35évidemment qu'il y a beaucoup plus d'agents RATP
01:24:37qui sont mobilisés, évidemment qu'ils vont devoir prendre des congés,
01:24:39mais on se dit, c'est-à-dire que si on mettait
01:24:41cette offre-là toute l'année en s'adaptant
01:24:43évidemment au nombre de touristes et de parisiens
01:24:45qu'il y a à Paris, on pourrait vivre une autre vie
01:24:47et donner aussi une autre image de notre ville.
01:24:49Ce n'est pas que pour les parisiens.
01:24:51C'est-à-dire d'offrir autant
01:24:53de fluidité de transport par rapport
01:24:55aux flux habituels, parce que là, il ne faut pas oublier
01:24:57quand même qu'il y a énormément de parisiens qui ne sont pas là.
01:24:59Donc, oui, on a
01:25:01conservé une cadence habituelle,
01:25:03on a ouvert des lignes,
01:25:05on a multiplié un certain nombre
01:25:07de trams, mais
01:25:09il y a moins de monde.
01:25:11À un moment donné, est-ce qu'on va être en capacité
01:25:13de donner encore plus ? Ce n'est pas sûr
01:25:15parce que ça circule.
01:25:17Donc, on ne sait pas ce qui
01:25:19nous attend. L'enjeu va être
01:25:21énorme. Et l'enjeu, il n'est pas uniquement
01:25:23au niveau des transports. On a la notion de collecte
01:25:25des déchets.
01:25:27J'ai oublié son prénom.
01:25:29C'est l'employé
01:25:31de la ville de Paris qui fait beaucoup de vidéos sur TikTok.
01:25:33Oui, je vois sa tête.
01:25:35Il a été interviewé.
01:25:37Il a été interviewé récemment et c'est pareil.
01:25:39Il disait qu'il y avait des moyens exceptionnels qui avaient été
01:25:41mis en place pour la collecte des déchets.
01:25:43Et on le voit bien en tant que parisiens que quand on se promène
01:25:45dans la rue, c'est quand même nettement différent.
01:25:47Et là aussi, ça va faire partie des enjeux.
01:25:49Comme tout ce qui s'est passé, quelles vont être
01:25:51les capacités, à la fois budgétaires
01:25:53et humaines, qui vont être
01:25:55délivrées pour
01:25:57maintenir ce niveau
01:25:59de tranquillité publique ?
01:26:01Parce que ça fait partie aussi de notre
01:26:03tranquillité publique au quotidien.
01:26:05Vendredi de Guerpel, c'est vrai qu'on se
01:26:07pose beaucoup la question de l'héritage des Jeux Olympiques.
01:26:09Ça va être vrai pour un certain nombre d'infrastructures
01:26:11qui ont été construites pour les JO qui vont rester.
01:26:13C'est le côté pratique et de toute façon
01:26:15c'est déjà acquis. Mais est-ce qu'on se dit
01:26:17qu'à partir de ce lundi, en attendant
01:26:19les Jeux Paralympiques, on reprend comme
01:26:21d'habitude ou on tire certains
01:26:23enseignements en se disant bien sûr qu'on ne gardera
01:26:25jamais le même nombre de forces de l'ordre
01:26:27en Paris, qu'évidemment on n'interdira pas aux agents
01:26:29et RATP de prendre des vacances à vie. Mais
01:26:31est-ce qu'on peut trouver un équilibre entre la situation
01:26:33qu'on connaissait avant et la situation qu'on
01:26:35connaît actuellement pendant les Jeux ?
01:26:37D'abord, Jean Castex, il se félicite que
01:26:39les transports en commun marchent bien.
01:26:416 euros le ticket
01:26:43de RER, 4 euros le ticket
01:26:45de métro et de bus. Évidemment que le service
01:26:47public doit marcher. C'est aussi ça
01:26:49qui a fait le fleuron de la France.
01:26:51C'était que les services publics fonctionnaient bien.
01:26:53Et puis,
01:26:55pour répondre à votre question
01:26:57à qui profite la réussite des JO,
01:26:59celui qui avait entamé
01:27:01cette candidature, c'était François Hollande.
01:27:03On a tendance à l'oublier et c'est lui qui
01:27:05voulait ces JO à la base au début.
01:27:07Et il ne se manifeste pas beaucoup
01:27:09non plus d'ailleurs. Il ne le récupère pas.
01:27:11Mais la gauche pourrait
01:27:13élever
01:27:15cet argument.
01:27:17Mais Emmanuel Macron a aussi compris
01:27:19qu'il avait tout à gagner à ce que
01:27:21les JO marchent bien.
01:27:23On sait qu'il est très fort,
01:27:25qu'il aime
01:27:27beaucoup le sport.
01:27:29Et puis lui, il a bien compris que
01:27:31si ça marchait, c'était tant mieux pour lui.
01:27:33C'est pour ça qu'on l'a même vu
01:27:35les chemises remonter, embras de chemise,
01:27:37faire des câlins à tous les sportifs,
01:27:39à Teddy Riner, etc.
01:27:41Teddy Riner, c'est lui qui va faire le câlin.
01:27:43Faire
01:27:45le commentateur sportif.
01:27:47Effectivement,
01:27:49l'exécutif va
01:27:51essayer de grappiller
01:27:53sur le sport des scores
01:27:55dans les sondages. Après, attention,
01:27:57il ne faut pas prêter au sport plus
01:27:59que ce qu'il peut donner.
01:28:01Vous vous rappelez de la France Black Blanquer
01:28:03de 1998 ? En vérité,
01:28:05c'était une chimère.
01:28:07Il y a fort à craindre
01:28:09que ce soit la même chose ici,
01:28:11pour la France bleu-blanc-rouge
01:28:13des Jeux olympiques. Justement, vous parliez de l'exécutif.
01:28:15On va écouter maintenant la ministre des missionnaires
01:28:17des sports et en charge des Jeux olympiques
01:28:19et paralympiques, Amélie Oudéa Castera,
01:28:21qui parle de cette union nationale
01:28:23avec peut-être une naïveté,
01:28:25que cette union puisse durer. Écoutez-la.
01:28:27C'est un très, très grand succès
01:28:29organisationnel,
01:28:31un très grand succès populaire
01:28:33et un très grand succès sportif.
01:28:35Et je crois que ce qui est pour nous
01:28:37le plus important, c'est d'avoir le sentiment
01:28:39d'avoir pu donner
01:28:41à travers ces Jeux olympiques
01:28:43beaucoup de joie au pays,
01:28:45d'avoir pu faire nation par le sport,
01:28:47redonner ce sentiment d'unité
01:28:49qui avait pu être mis à mal dans les dernières semaines,
01:28:51et puis, je crois,
01:28:53de communiquer aux Français
01:28:55un sentiment
01:28:57un sentiment, j'allais dire,
01:28:59de fierté, mais c'est même pas forcément ça.
01:29:01C'est un sentiment de confiance.
01:29:03C'est un sentiment de confiance
01:29:05dans le fait que notre pays est capable
01:29:07de faire des grandes choses.
01:29:09Jean-Christophe Couby, c'est toujours la même question,
01:29:11celle qu'on se posait d'ailleurs il y a une heure,
01:29:13c'est-à-dire que oui, on vit une sorte d'union nationale
01:29:15autour du sport,
01:29:17oui, tout se passe bien,
01:29:19oui, les Français sont en vacances,
01:29:21donc ont envie de penser à autre chose.
01:29:23Mais se dire que cette union,
01:29:25parce qu'elle a eu lieu pendant quelques semaines
01:29:27autour des Jeux olympiques, va durer,
01:29:29c'est un peu naïf.
01:29:31Ça tombe bien pour votre syndicat.
01:29:33Oui, mais en fait, c'est l'idée.
01:29:35C'est l'idée d'aller tous ensemble
01:29:37vers un seul point
01:29:39et effectivement
01:29:41avec un but précis.
01:29:43Et que demandent les Français aujourd'hui ?
01:29:45Aujourd'hui, les Français demandent justement,
01:29:47on a la recette, on sait comment on peut aller mieux.
01:29:49Alors oui, ça demande de l'investissement,
01:29:51mais encore une fois, quand on a un service public
01:29:53qui a un passé,
01:29:55le service public français,
01:29:57c'est quand même quelque chose qui s'est construit.
01:29:59Il a un avenir, ce service public.
01:30:01Et quand on lui donne les moyens,
01:30:03parce que là, on parle de la police,
01:30:05mais il y a aussi les hôpitaux qui sont mobilisés,
01:30:07les pompiers, la sécurité civile,
01:30:09c'est vraiment tout le savoir-faire français.
01:30:11Et on voit que quand on lui donne des moyens,
01:30:13quand on y met des effectifs,
01:30:15quand on y met de la volonté,
01:30:17effectivement, les citoyens français
01:30:19ont un service qui leur convient.
01:30:21Et donc, on a une France qui est apaisée
01:30:23parce qu'en fait, on cherche derrière tout ça,
01:30:25et les Français cherchent un leader.
01:30:27Oui, des modèles, des références.
01:30:29Des modèles, des références qui sont rassembleurs
01:30:31et non pas des diviseurs comme on voit aujourd'hui
01:30:33à l'Assemblée nationale.
01:30:35Et donc ça, forcément, on nous ramène encore
01:30:37à la petite politique et à la gamelle.
01:30:39Et franchement, les citoyens français
01:30:41en ont marre de ça.
01:30:43Et là, encore une fois,
01:30:45c'est se dire, voilà, on a la recette,
01:30:47on sait comment il faut faire.
01:30:49Maintenant, comment on va transformer ça dans l'avenir ?
01:30:51Alors oui, les Parisiens vont revenir de vacances
01:30:53parce que là, on dit que tout s'arrête lundi.
01:30:55On va voir les Jeux paralympiques.
01:30:57Il y a des policiers qui vont rester.
01:30:59Il y en a d'autres qui arrivent dès demain, d'ailleurs, en renfort.
01:31:01Et en fait, ça va être comme ça jusqu'au début septembre.
01:31:03Donc déjà, les Parisiens,
01:31:05on va voir aussi s'ils vont supporter
01:31:07la première semaine de septembre qui est la rentrée.
01:31:09Qu'on leur dise, non, là, vous ne pouvez pas passer
01:31:11parce qu'il y a des Jeux olympiques,
01:31:13il faut monter un QR code, etc.
01:31:15On risque d'avoir quelques petits soucis aussi.
01:31:17Mais je pense que ça va quand même bien se passer.
01:31:19Donc en fait, quand on cultive l'optimisme
01:31:21et quand justement, on est capable
01:31:23de se mobiliser et de mobiliser
01:31:25ces énergies constructives, on voit quoi ?
01:31:27On voit que derrière, ça marche.
01:31:29Donc arrêtons de diviser les Français, les monter les uns contre les autres
01:31:31et essayons de trouver des vraies solutions.
01:31:33Arrêtons la politique de la gamelle
01:31:35où chacun va pour avoir un poste et non pas
01:31:37en tant que chef d'État.
01:31:39Et trouvons des chefs d'État et trouvons des leaders
01:31:41et vous verrez, ça ira mieux.
01:31:43Parce qu'effectivement, Patrice Arditi,
01:31:45on l'a un petit peu esquissé tout à l'heure
01:31:47avec votre rêve de Jean Castex.
01:31:49Mais la question aussi qui va sans doute mettre fin
01:31:51c'est que nous avons un gouvernement démissionnaire
01:31:53qui va falloir se remettre aussi dans les affaires politiques
01:31:55et que là, tout ce qui a été un peu mis sous cloche
01:31:57parce qu'il y a aussi ces vacances parlementaires
01:31:59va repartir de plus belle
01:32:01avant la rentrée sinon avant.
01:32:03On se rappelle que normalement, c'était à peu près mi-août
01:32:05qu'on devait peut-être avoir un nouveau gouvernement.
01:32:07On y est presque.
01:32:09Oui, mais le curseur d'Emmanuel Macron,
01:32:11je crois qu'il a bougé.
01:32:13Parce qu'avant les JO,
01:32:15dans les sondages,
01:32:17il était vraiment assez bas.
01:32:19Avec une réussite,
01:32:21parce qu'on peut parler de réussite,
01:32:23avec une réussite des JO,
01:32:25bien entendu,
01:32:27les Français en profitent
01:32:29aux yeux du monde entier,
01:32:31mais le premier de nos représentants français
01:32:33qui est le président de la République
01:32:35va également en bénéficier.
01:32:37Parce que c'est bien facile de dire
01:32:39qu'il y a eu des organisateurs des JO,
01:32:41Estanguet et les autres,
01:32:43mais au-dessus,
01:32:45il y a quand même
01:32:47un certain nombre de personnes
01:32:49parmi lesquelles le président de la République
01:32:51qui a donné des autorisations
01:32:53et un certain nombre de directives
01:32:55suivies ou pas.
01:32:57Apparemment, ça a été suivi.
01:32:59Donc c'est valable, je veux dire.
01:33:01C'est valable pour lui
01:33:03et quand on extrapole un petit peu,
01:33:05on se rend compte depuis quand même
01:33:07quelques semaines que
01:33:09malgré tout ce qu'on a pu entendre
01:33:11avec la catastrophe des députés
01:33:13qui étaient obligés de partir
01:33:15et d'autres qui arrivaient
01:33:17et des mauvais résultats,
01:33:19on s'aperçoit que
01:33:21Emmanuel Macron s'est pratiquement
01:33:23débarrassé pendant un certain temps
01:33:25de l'extrême droite
01:33:27et il s'est pratiquement débarrassé
01:33:29de l'extrême gauche aussi.
01:33:31Et petit à petit, petit à petit,
01:33:33il est en train, mais comme une araignée
01:33:35dans le bon sens du terme,
01:33:37non venimeuse bien entendu.
01:33:39Une araignée mignonne.
01:33:41Une araignée mignonne, si ça peut exister.
01:33:43Et il est en train de refaçonner
01:33:45ce qu'il voulait, c'est-à-dire
01:33:47un pays qui puisse
01:33:49avoir des gens
01:33:51peut-être intérieurement
01:33:53de droite et de gauche, mais qui auraient
01:33:55la possibilité de dire
01:33:57ah bah ça, pour quelqu'un de droite,
01:33:59ça à gauche c'est pas mal
01:34:01et pour quelqu'un de gauche, ah bah ça à droite
01:34:03c'est pas mal aussi. C'est-à-dire
01:34:05en fait le centrisme
01:34:07qui n'a véritablement jamais existé
01:34:09dans notre pays.
01:34:11La trêve olympique et politique
01:34:13que voulait le Président de la République, il l'a eue,
01:34:15non pas tant parce qu'il l'a décidée, mais parce que
01:34:17les Français effectivement ont pris un peu de repos
01:34:19eux aussi par rapport à la politique.
01:34:21Et ils en avaient besoin.
01:34:23Tout le monde avait vraiment besoin de prendre le large
01:34:25d'un point de vue politique. Mais tout l'enjeu
01:34:27là d'Emmanuel Macron
01:34:29va être, moi
01:34:31je le dis, sur la forme.
01:34:33C'est-à-dire que vraiment entre
01:34:35sa posture, donc en fait tous les éléments
01:34:37de non-verbal et de para-verbal,
01:34:39c'est ça qui va faire qu'il va
01:34:41gagner ou pas dans sa reprise
01:34:43de parole sur le champ politique. Parce qu'avec
01:34:45ce qui vient de se passer là pendant 15 jours,
01:34:47l'énergie qu'on a tous, la joie,
01:34:49il va vraiment falloir
01:34:51qu'il prépare la forme
01:34:53pour qu'on soit disposés
01:34:55à entendre et à accepter ou non
01:34:57le fond. Oui, et que ça tombe pas comme
01:34:59un soufflé à la première prise de parole.
01:35:01Parce que tout peut être raté par la forme.
01:35:03Donc tout l'enjeu va reposer dessus, et notamment
01:35:05la notion de calendrier, puisque ça en fait partie.
01:35:07Pour l'instant on n'a pas les réponses,
01:35:09mais moi je suis très dans
01:35:11l'attente de ce qui va se passer.
01:35:13Et effectivement, comme disait Patrice, il est possible que le président
01:35:15de la République prenne un peu plus de temps.
01:35:17Je voudrais qu'on écoute, nous avions ce matin
01:35:19en plateau Yael Arad, elle est présidente du
01:35:21comité olympique israélien. On se rappelle
01:35:23que la délégation israélienne a dû être protégée
01:35:2524h sur 24 par le
01:35:27RAID et le GIGN,
01:35:29avec évidemment toutes les menaces et un certain nombre de politiques
01:35:31qui ont expliqué que la délégation n'était pas
01:35:33la bienvenue à cette compétition.
01:35:35Regardez, elle dresse un premier bilan,
01:35:37il est plutôt positif, écoutez-la.
01:35:41Oui, c'est vrai que
01:35:43je crois que nous sommes plus que bienvenus
01:35:45ici à Paris, nous nous sentons tout à fait
01:35:47accueillis, bien accueillis
01:35:49par le gouvernement, par le ministère
01:35:51des Sports, par le ministère
01:35:53de l'Intérieur également, qui
01:35:55a tout fait pour que nous nous sentions
01:35:57les bienvenus, mais nous avons aussi
01:35:59été accueillis par la foule,
01:36:01par le peuple, partout où nos athlètes
01:36:03se rendent, et bien à
01:36:0599%, ils vivent une ambiance
01:36:07qui est extraordinaire, qui est très accueillante,
01:36:09moi-même, partout où je me rends,
01:36:11que ce soit avec les chauffeurs, avec la foule,
01:36:13et bien on me demande les pins
01:36:15d'Israël, et
01:36:17je dois dire que c'est vraiment une grande
01:36:19célébration, une célébration
01:36:21du monde, où l'on crée des passerelles
01:36:23entre les peuples, entre les nations,
01:36:25et oui, nous nous sentons très bien.
01:36:27Jean-Christophe Couvier, on le rappelle qu'il y avait une réelle inquiétude,
01:36:29et que je le disais, RAID,
01:36:31et IGN, qui ont été déployés
01:36:3324h sur 24 pour
01:36:35protéger, encadrer la délégation
01:36:37israélienne. Ah oui, c'est,
01:36:39pour parler un petit peu avec les collègues,
01:36:41c'est pas très glamour, quand vous vous surveillez
01:36:43des délégations 24h
01:36:45sur 24, quand la délégation
01:36:47dort, vous êtes, vous, je ne vais pas dire
01:36:49le nombre, mais quelques personnels dans une seule
01:36:51pièce, avec des lits picots,
01:36:53et vous dormez avec eux, avec les armes,
01:36:55prêts à intervenir, etc. Enfin, je veux dire,
01:36:57voilà, vous partagez le quotidien,
01:36:59c'est pendant 24h, c'est des tournées
01:37:01de 24h, après vous, vous,
01:37:03vous avez une relève. Enfin, je veux dire, c'est
01:37:05très compliqué, mais en même temps,
01:37:07on les a mis, je veux dire, on a mis tous les
01:37:09athlètes dans une bulle. Hier soir, j'étais
01:37:11au village olympique, et donc je suis allé voir les collègues
01:37:13CRS qui sécurisent la scène aussi, parce
01:37:15qu'il y a des patrouilles tous les soirs, on a des filets
01:37:17anti-intrusion, enfin, je veux dire,
01:37:19c'est tout un système qui est organisé,
01:37:21et c'est l'envers du décor, quelque part,
01:37:23et en fait, on voyait bien qu'il y a, dans le village olympique,
01:37:25ils sont dans leur bulle, d'ailleurs, les collègues me disaient
01:37:27en fait, c'est une enclave internationale, c'est-à-dire que
01:37:29nous, on ne peut pas y aller comme ça, il faut avoir une réquisition,
01:37:31donc c'est vraiment un peu comme l'ONU,
01:37:33si vous voulez, vous voyez, c'est une enclave avec
01:37:35leur propre loi, règle, et donc
01:37:37nous, on est là pour les mettre dans cette bulle,
01:37:39pour qu'ils puissent
01:37:41se concentrer que sur les JO,
01:37:43et non pas sur la politique extérieure, sur
01:37:45des manifestations, ou de la pression, voilà.
01:37:47Et donc ça, on a relevé le défi,
01:37:49la police française et la gendarmerie française
01:37:51est au niveau, et encore une fois,
01:37:53on n'a jamais eu de doute, parce qu'on connaît
01:37:55la capacité de nos collègues, on connaît justement
01:37:57cette haute technicité
01:37:59qu'on a acquis au cours des années,
01:38:01des expériences, et encore une fois,
01:38:03les polices étrangères, quand elles viennent,
01:38:05elles apprennent aussi de nous, nous on apprend d'eux,
01:38:07mais elles apprennent de nous, et on fait
01:38:09partie d'une des meilleures polices du monde.
01:38:11Alors c'est vrai que le français aime bien se critiquer,
01:38:13s'auto-flageller, on aime bien râler,
01:38:15etc., mais de temps en temps,
01:38:17Cocorico, ça fait du bien,
01:38:19on exporte aussi notre savoir-faire,
01:38:21c'est reconnu dans le monde entier, profitons de ce moment.
01:38:23Et André De Guerpel, c'est vrai que c'est important
01:38:25aussi ce qu'on vient d'entendre
01:38:27d'Yael Arad, président du comité olympique israélien,
01:38:29parce que quand on a vu
01:38:31les polémiques d'une partie de la France insoumise
01:38:33juste avant l'ouverture des Jeux olympiques,
01:38:35on peut déplorer le fait
01:38:37qu'il faille protéger cette délégation, mais en revanche,
01:38:39se féliciter qu'elle ait
01:38:41un avis positif et qu'elle se sente bien accueillie partout,
01:38:43parce qu'au-delà de la sécurité, l'accueil aussi est très important.
01:38:45Oui, mais on peut aussi déplorer
01:38:47les réussites politiques de gauche
01:38:49parce qu'on dit que justement, notamment Thomas Porte,
01:38:51pour ne pas le citer,
01:38:53qui disait que la délégation israélienne
01:38:55n'était pas la bienvenue
01:38:57à ces Jeux olympiques.
01:38:59En vérité, il leur a mis une ciboule dans le dos
01:39:01dès le début.
01:39:03Ce n'était pas la première fois, malheureusement.
01:39:05Et puis, ce n'était pas la première fois.
01:39:07Mais surtout, il faut féliciter ces hommes et ces femmes
01:39:09qui ont passé deux semaines
01:39:11avec cette délégation israélienne
01:39:13et qui ont fait en sorte
01:39:15d'assurer la sécurité de ces athlètes.
01:39:17Et évidemment,
01:39:19personne ne voulait qu'il y ait,
01:39:21comme en 1972
01:39:23au Jour de Munich,
01:39:25une prise d'otage
01:39:27ou quelque chose qui pouvait arriver.
01:39:29Pourtant, le risque était très, très pesant
01:39:31au vu du contexte
01:39:33au Proche et Moyen-Orient.
01:39:35Pour terminer, on va regarder ce qu'en pensent
01:39:37les spectateurs étrangers de notre beau pays
01:39:39puisqu'on est à la veille de la cérémonie
01:39:41de clôture.
01:39:43Regardez le résumé de leur réaction par Pierre Crépy.
01:39:47Un siècle après ses premiers Jeux,
01:39:49Paris est toujours le centre du monde
01:39:51et le moins que l'on puisse dire,
01:39:53c'est que la capitale française n'a pas déçu les foules.
01:39:55En mettant en avant son patrimoine culturel riche,
01:39:57la ville de l'amour a conquis
01:39:59de nombreux spectateurs.
01:40:01Je pense que Paris a réussi à marier
01:40:03la tradition et la modernité.
01:40:05C'est vraiment génial. Je pense qu'ils ont fait du bon travail.
01:40:07Avec un dispositif sécuritaire
01:40:09bien organisé et des compétitions
01:40:11qui se déroulent dans la bonne humeur,
01:40:13la foule n'a pas tardé à envahir les rues.
01:40:15Les touristes dans la capitale sont en hausse de 10%
01:40:17par rapport à 2023
01:40:19et les hôtels remplis à plus de 80%
01:40:21de leur capacité depuis le début des Jeux.
01:40:23Une performance qui sera difficile à concurrencer
01:40:25en 2028, en témoignent
01:40:27ces spectateurs américains impressionnés.
01:40:29Nous en parlions depuis le début.
01:40:31Elle vient de Los Angeles
01:40:33et ils organisent les prochains Jeux olympiques.
01:40:35Nous nous disions que Los Angeles n'a aucune chance
01:40:37d'arriver à un tel résultat.
01:40:39C'est vraiment un site extraordinaire.
01:40:41Je pense que nous sommes tout à fait d'accord pour dire que c'est spectaculaire.
01:40:43En attendant les Jeux Paralympiques
01:40:45qui débuteront le 28 août prochain,
01:40:47la Ville Lumière fermera le rideau ce dimanche
01:40:49avec le sentiment de la mission largement accomplie.
01:40:53Et effectivement, bon courage à ceux qui vont passer
01:40:55après nous, parce qu'on est peut-être trop chauvins
01:40:57de le dire, mais on avait mis la barre assez haut.
01:40:59C'est la fin de cette émission.
01:41:01Je remercie Maïa Leiby-Sang, Patrice Arditi,
01:41:03Vendredi de Guerpel et Jean-Christophe Kouvi
01:41:05d'avoir été mes invités.
01:41:07Tout de suite, c'est 180 minutes infos présentées par Thomas Bonnet.
01:41:09Quant à moi, je vous retrouve à 17h pour Punchline.
01:41:11À tout à l'heure.