• il y a 2 mois
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Midi News.
00:00:04On est ensemble pendant deux heures, sont déjà arrivés avec moi Joseph Tounel, bonjour.
00:00:08Bonjour Valérie.
00:00:09Vous êtes directeur de la rédaction de Capital Social.
00:00:11Claude Baillat, bonjour.
00:00:12Bonjour.
00:00:13Vous êtes professeur de philosophie.
00:00:14D'autres invités vont nous rejoindre dans un instant.
00:00:16On va parler évidemment très largement des Jeux Olympiques dans cette émission.
00:00:20Alors d'abord, on va parler aussi de l'angle sportif
00:00:23et évidemment d'un certain nombre d'exploits qui ont été réalisés hier par nos Français.
00:00:27Et puis, à partir de 13h, on parlera un petit peu plus de l'angle sécuritaire et politique.
00:00:32Évidemment, on parlera aussi de la situation internationale avec ce qui se passe en Israël,
00:00:36les tensions notamment aussi avec Téhéran.
00:00:38On va commencer donc, je vous le disais, par les Jeux Olympiques.
00:00:41Hier, la France a vibré à quatre reprises.
00:00:43D'abord avec Florent Manaudou qui a décroché le bronze du 50 mètres nage libre.
00:00:47Teddy Riner, évidemment, lui qui a décroché son troisième titre olympique en individuel.
00:00:52C'est son quatrième titre en revanche en équipe.
00:00:55Et puis, Léon Marchand, quatrième médaille d'or sur le 200 mètres quatre nage.
00:01:00Et puis, vous avez peut-être suivi ce triplé d'anthologie au BMX.
00:01:04Trois Français sur le podium.
00:01:06On est désormais à 37 médailles, 11 en or, 13 en bronze et 13 en argent.
00:01:10Et je vous le disais, ce n'est pas moins de neuf médailles en tout qui ont été décrochées hier.
00:01:14Regardez les précisions de Célia Gruyère.
00:01:18Un balayage puissant et une explosion de joie.
00:01:25Teddy Riner a remporté la médaille d'or ce vendredi en judo.
00:01:29Trois ans après s'être contenté du bronze au JO de Tokyo.
00:01:32Un troisième sacre olympique.
00:01:34Dans la catégorie des poids lourds, personne n'avait réalisé ce qu'a accompli le judoka français
00:01:39déjà sacré à Londres et à Rio.
00:01:41Plus tard dans la soirée, c'est Léon Marchand qui enflamme la Défense Arena.
00:01:45Il réalise l'exploit de remporter sa quatrième médaille d'or sur le 200 mètres quatre nage.
00:01:51Un record pour un athlète français en une seule édition des JO.
00:01:55Quelques minutes avant, Florent Manaudou avait remporté le bronze sur le 50 mètres nage libre.
00:02:00L'une des plus belles images de la journée reste toutefois celle du triplé tricolore historique
00:02:05signé par les pilotes de BMX Racing.
00:02:08Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mailleux raflent toutes les médailles de leur course.
00:02:13Il faut remonter à 1924 pour trouver la trace d'un tel triplé durant des JO d'été.
00:02:18A l'époque, c'était en gymnastique à Paris.
00:02:21L'équipe de France de saut d'obstacle en équitation, la judocate Romane Dicot
00:02:25ainsi que Sarah Steyert et Charline Picot en voile ont également participé à cette moition de médaille
00:02:31en remportant le bronze dans leurs disciplines respectives.
00:02:34Voilà pour l'actualité sportive et tout de suite on passe au reste de l'actualité,
00:02:38le journal avec Isabelle Piboulot. Bonjour Isabelle.
00:02:40Bonjour Élodie, bonjour à tous.
00:02:42À Marseille, une tentative de vol à main armée a failli tourner au drame.
00:02:47Lundi à mercredi, un individu s'est présenté devant un bar tabac muni d'un fusil de chasse.
00:02:52Le gérant et son fils ont réussi à le neutraliser mais restent sous le choc.
00:02:56Retour sur les faits avec Camille Joly et Dounia Tengour.
00:03:01Une scène d'apparence banale, une fourgonnette qui s'arrête tout près d'un bar tabac
00:03:06dans un quartier aisé de la ville de Marseille.
00:03:08Mais très vite, un individu entièrement masqué, muni d'un casque sur les oreilles,
00:03:13sort du véhicule et surprend le gérant.
00:03:16Il avait un sac dont il tenait une bandoulière, la deuxième pendait
00:03:22et au milieu il y avait un fusil à canon scié, fusil de chasse.
00:03:27Il a pris le fusil dans sa main afin de rentrer pour braquer ou tirer.
00:03:32Malgré la peur, le père et le fils parviennent néanmoins à désarmer l'assaillant avec l'aide d'un client.
00:03:38Mon fils est arrivé deux secondes après, on l'a écrasé, on a repris l'arme.
00:03:43Il a tiré entre deux, il a tiré dans la main de mon fils, mon fils a un trou de 3 cm dans la main
00:03:48et mon fils s'est pris la chevrotine aussi dans le visage.
00:03:51L'agresseur a fini par prendre la fuite sans le moindre butin.
00:03:54Pour Udi Mana, porte-parole du syndicat Alliance Police, le phénomène reste toutefois marginal.
00:04:00On a, c'est vrai, pas mal de vols à main armée qui ont dû avec des armes
00:04:04mais elles sont assez peu utilisées, voire très rarement utilisées.
00:04:08C'est quand même extrêmement choquant de voir qu'un individu qui va dans un tabac pour faire un hold-up à l'ancienne
00:04:16est capable aujourd'hui d'utiliser son arme à feu.
00:04:19Pour l'heure, l'auteur des faits n'a pas été retrouvé. Une enquête a été ouverte.
00:04:27Tensions au Royaume-Uni en fin de journée.
00:04:29Hier, des émeutes ont éclaté à Sunderland.
00:04:32Les forces de l'ordre britannique ont été prises pour cibles.
00:04:35Trois policiers ont été hospitalisés et huit personnes arrêtées.
00:04:39Dernière heure en date après le meurtre de trois fillettes en début de semaine.
00:04:43Les émeutiers paieront le prix de leur violence, a déclaré la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper.
00:04:48Les Français présents en Iran appelaient à quitter le pays au plus tôt.
00:04:53Le ministère français des Affaires étrangères déconseille également de se rendre sur le territoire iranien quel qu'en soit le motif.
00:05:00Un risque aggravé d'escalade militaire plane entre Israël et Téhéran après l'élimination d'un chef du Hamas mercredi.
00:05:08Les explications de Marie-Victoire Diodonné.
00:05:11Le quai d'Orsay tire la sonnette d'alarme.
00:05:14En raison du risque aggravé d'escalade militaire dans la région,
00:05:17les Français de passage qui se trouveraient encore en Iran sont invités à en partir au plus tôt.
00:05:23La mort du chef militaire du Hezbollah, celle du chef politique du Hamas,
00:05:27ravive les craintes d'une extension de la guerre à l'ensemble du Moyen-Orient.
00:05:31Pour cette spécialiste de l'Iran, ces assassinats sont avant tout des claques monumentales pour le régime d'Emmola qui se veut inébranlable.
00:05:39Le ton est donc offensif, le risque d'escalade réel.
00:05:43Il n'y a pas une réunion avec le guide suprême où on n'entend pas ce qu'en est mort à Israël.
00:05:48Donc leur but c'est la destruction d'Israël et le but d'Israël c'est de se protéger
00:05:54et s'il faut pour cela passer par une offensive démesurée, démesurée, ils le font.
00:06:01Pour Sarah Doraghi, l'alerte du quai d'Orsay prend aussi en compte les procédés de l'Iran.
00:06:07Le système même d'un pays comme l'Iran, on a un sac de monnaie d'échange,
00:06:14on va prendre des gens de nationalité qui nous intéressent et on va les prendre en otage et on attend.
00:06:22Si l'otage est français, la France va dire mais nous on est bloqués, on ne peut pas intervenir, on est des otages là-bas.
00:06:27De son côté, le Qatar, principal intermédiaire entre le Hamas et Israël, s'interroge sur le devenir des négociations.
00:06:35Et puis retour en France, je vous propose de prendre le large.
00:06:39Certains ont peut-être prévu des sorties en mer cet été pour des vacances en toute sécurité.
00:06:44La section des affaires maritimes multiplie les contrôles car les règles ne sont pas toujours connues et respectées.
00:06:50Des plaisanciers, illustration dans le bassin d'Arcachon avec Antoine Esteve.
00:06:55C'est une action coordonnée des affaires maritimes et de la gendarmerie au large d'Arcachon.
00:07:00Navigation dangereuse, excès de vitesse et surtout contrôle des équipements obligatoires.
00:07:04La plupart des plaisanciers ne sont pas complètement en règle.
00:07:07Ces trois jeunes femmes ont un extincteur périmé.
00:07:09En 2020, c'est très important quand vous partez en mer de contrôler le matériel que vous avez à bord.
00:07:15Les plaisancières reconnaissent leur imprudence.
00:07:17Il peut y avoir aussi des incendies, je ne sais pas, de moteurs ou de bateaux.
00:07:21On est bien content d'avoir un extincteur qui marche au moment où il faut, donc absolument.
00:07:25C'est dommage que ça tombe sur ma pomme, mais ce n'est pas grave.
00:07:28Cette fois, ce sera juste un avertissement avec l'obligation de changer l'extincteur.
00:07:32Je n'ai pas souvenir qu'une personne ne se soit pas régularisée.
00:07:35Si la régularisation n'est pas faite au bout des dix jours, la procédure effectivement continue.
00:07:40Les infractions sont sanctionnées par de lourdes amendes de plusieurs centaines d'euros et des retraits de permis.
00:07:45Il est indispensable, certes, d'être équipé comme il faut, mais une fois qu'on est sur l'eau,
00:07:49c'est le respect des autres usagers, c'est le respect des règles de vitesse,
00:07:53le respect des zones de navigation, des zones d'interdiction.
00:07:56Ces plaisanciers en promenade au large du Cap-Ferret nous expliquent qu'ils redoutent la navigation en plein été.
00:08:01Trop de monde, trop de dangers.
00:08:03Il y a beaucoup de monde sur l'eau, surtout aujourd'hui, pendant les vacances.
00:08:06Moi, je ne vais pas vite. Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui ne savent pas naviguer et qui vont vite.
00:08:11Un peu plus loin, les affaires maritimes contrôlent un groupe de jeunes à jetski.
00:08:15Si vous pouvez me montrer votre carte de moniteur, que vous devez avoir avec vous.
00:08:19Le moniteur nous confie qu'il a parfois du mal à faire respecter les règles.
00:08:22Pour certaines personnes, c'est plus facile de comprendre. Pour d'autres, c'est un petit peu plus compliqué.
00:08:26Ils respectent moins. C'est pour ça que nous, on s'arrête, on leur explique tranquillement.
00:08:29Après, ça va mieux.
00:08:31Les services de secours en mer sont intervenus plus de 300 fois dans ce secteur l'an dernier.
00:08:35L'imprudence des plaisanciers est à l'origine d'une très grande majorité des situations de détresse.
00:08:41C'est la fin de ce journal. Je vous retrouve dans un peu moins de 30 minutes.
00:08:44C'est à vous, Elodie.
00:08:45Merci beaucoup Isabelle. Et à tout à l'heure, nous nous rejoignons en plateau.
00:08:49Eliott Mamann, bonjour.
00:08:50Bonjour.
00:08:51Vous êtes chroniqueur politique.
00:08:52Et Rina Bassis, bonjour.
00:08:53Bonjour.
00:08:54Vous êtes une correspondante de la radio israélienne à Paris.
00:08:56J'en profite, j'ai déjà présenté Claude Aubadia, mais pour vous rappeler, son livre,
00:09:00Petite philosophie du grand large au pommier.
00:09:02Voilà, et pas précis tout à l'heure, on le précise.
00:09:05Vous avez vu juste avant le journal, évidemment, cette flopée de médailles hier du côté français.
00:09:11Joseph Tounel, est-ce qu'on peut se dire que c'est un peu une parenthèse enchantée ?
00:09:13On a l'impression que pour l'instant, ces Jeux se passent bien.
00:09:16Les touristes sont contents.
00:09:17Et en plus, parce que c'est aussi ça quand même qui compte, c'est-à-dire de compétition,
00:09:21les Français donnent tout et ça marche.
00:09:23Regardez, dès qu'on en parle, tout le monde a le sourire.
00:09:26On est contents.
00:09:27On va lancer une Ola sur le plateau. C'est parti.
00:09:29C'est absolument extraordinaire.
00:09:30Donc, c'est une très, très belle réussite.
00:09:32Ça donne le punch à tout le monde.
00:09:35Mais cette réussite, elle s'est construite.
00:09:37Il faut avoir conscience qu'elle s'est construite par le travail.
00:09:39Bien sûr.
00:09:40C'est-à-dire que ces athlètes, c'est eux qu'on voit.
00:09:44C'est toute l'équipe derrière, les entraîneurs.
00:09:47Et donc, on voit que quand on est en une œuvre collective,
00:09:51on a une réussite collective qui entraîne l'ensemble de la nation.
00:09:54Ça, c'est vraiment...
00:09:55Et puis, le plus beau, à mon sens, ça a été BMX, où on a les trois Français.
00:10:01Les trois podiums, 100 % français.
00:10:03Trois rapports français qui se lèvent en même temps.
00:10:05Avec la Marseillaise, déjà, ça prend au trip.
00:10:08Mais en plus, quand on voit comment ils étaient eux-mêmes,
00:10:11c'est-à-dire qu'il y a une solidarité,
00:10:13il y a une fraternité entre eux qui est tout à fait...
00:10:15Oui, quand le premier passe la ligne d'arrivée,
00:10:17on voit qu'il regarde derrière pour voir si, effectivement,
00:10:19ses camarades sont comme lui, médaillés.
00:10:21Il attend les autres.
00:10:22Et ça, c'est très, très beau.
00:10:23C'est-à-dire que le sport, ça peut être ça et ça doit être ça.
00:10:27Le meilleur, il arrive devant, mais il reconnaît aussi le travail,
00:10:30l'effort et ce que font les autres.
00:10:32Ça, c'est très, très beau.
00:10:33Allez, on continue à sourire.
00:10:34On y va pour des médailles pour la France et pour les autres pays aussi.
00:10:37Enfin, d'abord la France.
00:10:38D'abord pour nous.
00:10:39C'est vrai qu'Eliott Mamad, on a parlé tellement de ces Jeux olympiques
00:10:41en termes de défis sécuritaires.
00:10:43On y reviendra plus ou moins à 13 heures,
00:10:44savoir si on était prêts, si on ne l'était pas,
00:10:46des galères de transport, etc.,
00:10:47qu'on avait peut-être un peu oublié, en fait, l'aspect sportif
00:10:51qui, aujourd'hui, participe justement à cette ferveur, finalement.
00:10:54Oui, et d'ailleurs, il faut peut-être préciser que la classe politique
00:10:56se comporte tout de même de manière assez humble
00:10:58par rapport à la réussite quant à l'organisation de ces Jeux olympiques,
00:11:02puisque tant l'opposition que la majorité, d'un côté,
00:11:06n'a pas insisté sur les éventuels défauts dans l'organisation
00:11:09qu'il y a pu avoir au début de la période olympique, notamment,
00:11:12et la majorité ne se balade pas de plateau en plateau
00:11:15pour nous expliquer qu'ils ont en réalité réussi l'impossible.
00:11:19Peut-être parce que ce n'est pas encore fini, il faut rester prudent.
00:11:21En effet.
00:11:22Et d'ailleurs, il faut tout de même préciser que l'organisation
00:11:24en amont de cette période olympique a été extrêmement conséquente,
00:11:27qu'il y a eu des importants déboires ou du moins difficultés
00:11:31qui ont été rencontrés par les Parisiens dans leur vie du quotidien.
00:11:34Ils ont pour la plupart été tout de même invités à quitter la capitale.
00:11:37D'ailleurs, il y avait un article assez amusant du Figaro hier
00:11:40qui expliquait précisément que pour la première fois,
00:11:42un esprit de sérénité régnait dans les transports parisiens,
00:11:45précisément parce qu'ils avaient été vidés de l'intégralité des citoyens
00:11:48et des habitants habituels de la capitale.
00:11:50En tout cas, les métros circulent bien, on va le voir, et ça, déjà, c'est notable.
00:11:52Les métros circulent bien parce qu'en effet, il y a eu une offre qui a été maintenue,
00:11:56alors que d'habitude, en été, la circulation se fait plutôt de manière dégradée.
00:11:59Et ce qui est intéressant, parce que cela dit, quand même,
00:12:01beaucoup de la sociologie qui habite à l'heure actuelle dans la capitale,
00:12:04ou du moins qui occupe les lieux publics de la capitale,
00:12:07on ne voit plus des phénomènes d'heures de pointe dans les métros,
00:12:10c'est-à-dire que la fréquentation, le taux de fréquentation
00:12:12et de remplissage des métros ou des bus à l'heure actuelle à Paris
00:12:15sont totalement décorrélés des heures au cours desquelles
00:12:18les travailleurs sont supposés se rendre à leur lieu professionnel.
00:12:22C'est tout de même le signe que, certes, les JO se passent bien,
00:12:25mais Paris a été totalement vidé de sa substance.
00:12:28Cela s'est tout de même fait à un certain prix, qu'il faut peut-être rappeler,
00:12:31même si, néanmoins, je ne voudrais en rien retirer
00:12:34à ce moment de ferveur et d'enthousiasme national.
00:12:38Je voudrais qu'on regarde, je vais vous faire réagir, évidemment,
00:12:40Claude Baillat dans un instant, mais quelques unes de ce matin.
00:12:43Évidemment, toujours sur ses exploits, on va regarder d'abord la une de l'équipe
00:12:47qui met en avant Teddy Riner et Léon Marchand, le jour des gloires.
00:12:52La une également de Libération, toujours sur les JO hors normes,
00:12:57toujours avec ces deux athlètes qui sont mis en avant.
00:13:00Aujourd'hui en France, le Parisien et aujourd'hui en France, légende.
00:13:03On voit en tout cas qu'on parle un peu moins de BMX.
00:13:06Et West France qui nous met en une, il l'a fait,
00:13:09Teddy Riner entre dans la légende.
00:13:11Et puis enfin, pour terminer, le Maine Libre qui met aujourd'hui
00:13:14toujours Teddy Riner à l'honneur sur sa une,
00:13:17Teddy Riner parmi les dieux de l'Olympe.
00:13:20On peut parler, Claude Baillat, de véritable géomania.
00:13:23On voit que maintenant, toutes les fan zones sont absolument pleines.
00:13:27On avait notamment la responsable des terrasses des Jeux, c'est à l'Hôtel de Ville,
00:13:30qui disait que la jauge de 3 000 était en permanence atteinte.
00:13:33Au Club France, qui peut accueillir 35 000 personnes, c'est plein en permanence.
00:13:37On voit que les Français, petit à petit, et les touristes aussi, se sont pris au jeu.
00:13:40Oui, absolument. Et vous avez raison de faire allusion aux dieux de l'Olympe, Elodie.
00:13:45Parce que par-delà, en fait, les performances exceptionnelles de nos athlètes,
00:13:52des athlètes français, mais aussi par-delà les très belles choses
00:13:55que les Jeux Olympiques nous permettent de voir de la part des athlètes de toutes les nations.
00:14:01En fait, ce qu'on constate aujourd'hui, c'est véritablement un engouement.
00:14:05Un engouement des Français pour les Jeux Olympiques.
00:14:07Et cet engouement, en fait, il dit plusieurs choses, je crois.
00:14:10Il dit d'abord que nous avons besoin, les Français ont besoin de se rassembler.
00:14:16À un moment un peu plus léger, peut-être.
00:14:18Absolument, d'être plus léger.
00:14:20L'actualité sociale, politique est suffisamment tendue en France
00:14:25pour qu'on puisse comprendre ce besoin de rassemblement.
00:14:28Mais en même temps, en fait, cet engouement collectif, il soulève une question.
00:14:33Pourquoi ? Pourquoi le sport ?
00:14:35Pourquoi est-ce que le sport nous permet à ce point de nous rassembler
00:14:40le temps de ces Jeux et de ces festivités ?
00:14:43D'abord parce que je pense que les Jeux Olympiques sont l'occasion pour les Français
00:14:49de se rassembler dans le soutien qu'ils apportent à leurs athlètes.
00:14:54Comme une Coupe du Monde, par exemple, de football ?
00:14:56Je pense que les Français se rassemblent aussi dans la fierté,
00:15:01dans le sentiment de fierté légitime, naturel,
00:15:03qu'ils peuvent en fait retirer des performances accomplies par leurs athlètes.
00:15:08Mais je pense qu'il y a une troisième raison qui nous ramène à l'Olympe,
00:15:11qui nous ramène à la Grèce.
00:15:13C'est qu'en vérité, je pense que nous avons tous besoin,
00:15:16Français, mais pas simplement Français,
00:15:18nous avons tous besoin de nous reconnaître dans des figures tutélaires.
00:15:23Nous avons tous besoin de ces figures tutélaires.
00:15:26Je pense que c'est un besoin anthropologique, naturel.
00:15:29Et en fait, les figures tutélaires, les héros grecs d'hier,
00:15:33sont devenus peut-être aussi aujourd'hui les athlètes d'aujourd'hui,
00:15:37dont nous avons besoin précisément parce qu'ils représentent quoi, ces athlètes ?
00:15:42Ils représentent ces héros modernes.
00:15:44Et le héros moderne, c'est quoi ?
00:15:46Eh bien, c'est la représentation d'un idéal.
00:15:49Le héros, dans la culture grecque, le héros homérique,
00:15:52c'est la représentation d'un idéal, un idéal de bravoure au combat.
00:15:56Dans l'Iliade, un idéal d'intelligence, de métisse, de ruse, dans l'Odyssée.
00:16:01Et à l'occasion de ces Jeux Olympiques, en fait, ces héros modernes,
00:16:06ils représentent toute une série d'idéaux qui sont ceux du courage,
00:16:11qui sont ceux de la loyauté, qui sont ceux de la persévérance,
00:16:14qui sont ceux de la discipline.
00:16:16Et ils nous disent quelque chose.
00:16:18Et c'est peut-être aussi pour ça qu'on a besoin de ces héros.
00:16:21Ils nous disent à quel point le chemin est long
00:16:24pour atteindre ce plus haut niveau de vertu,
00:16:27celle du courage, celle de la lucidité,
00:16:29celle de la loyauté, celle de la bravoure,
00:16:33et puis celle de l'humilité aussi.
00:16:36Je crois que, en fait, cet engouement collectif des Français,
00:16:40il nous montre une chose, c'est qu'au fond,
00:16:44nous avons besoin de cette représentation de l'idéal
00:16:47que nous offrent les héros, qui ne sont pas simplement, d'ailleurs,
00:16:50les héros aujourd'hui sont sportifs,
00:16:52mais parfois les héros se distinguent
00:16:54par leur exceptionnelle générosité,
00:16:56par leur exceptionnelle humilité,
00:16:58par leur exceptionnelle solidarité.
00:17:00Mais ici, en France, à l'occasion des JO,
00:17:03ils se distinguent par leur admirable discipline,
00:17:07leur admirable opiniâtreté.
00:17:09Et c'est vrai que, Rina Bassist,
00:17:11on voit aussi l'importance de ces sportifs
00:17:13comme les éclos d'Aubadier, un peu comme des héros.
00:17:15C'est-à-dire que ça va faire aussi des figures,
00:17:17chaque génération un peu ses figures.
00:17:19On voit Teddy Riner, Léon Marchand se dire
00:17:21qu'aussi pour les jeunes, parfois on dit qu'ils manquent
00:17:23un petit peu de figures, de références,
00:17:25ça fait autant de performances artistiques
00:17:27qui vont pouvoir peut-être servir à des jeunes.
00:17:29Oui, je crois que pour les jeunes,
00:17:31mais aussi pour les pas jeunes.
00:17:33Pour tout le monde, vous avez raison.
00:17:35J'ai beaucoup aimé, vous avez montré,
00:17:37cette première page de l'équipe,
00:17:39où on voit les deux.
00:17:41Et c'est ça, en fait, le visage que je pense
00:17:43que la France va montrer au monde.
00:17:45Un visage de diversité,
00:17:47parce qu'ils viennent peut-être
00:17:49d'un milieu sociologique ou culturel
00:17:51un peu différent, et l'âge est bien sûr différent.
00:17:53On a quelqu'un qui débute
00:17:55dans sa vie sportive,
00:17:57en général,
00:17:59si je peux dire ça.
00:18:01Et l'autre qui a encore
00:18:03vraiment cette persévérance,
00:18:05la maturité, les années.
00:18:07L'expérience.
00:18:09Notre génération, peut-être,
00:18:11on n'est pas exclu des Jeux non plus.
00:18:13Ça, j'aimais beaucoup.
00:18:15On a parlé rapidement
00:18:17avec vous, Eliott Mamann,
00:18:19mais c'est vrai que le métro n'a jamais
00:18:21aussi bien fonctionné, finalement,
00:18:23que lors de ces Jeux Olympiques à Paris.
00:18:25Même hier, on a vu l'ancien Premier ministre
00:18:27et patron de la RATP, Jean Castex,
00:18:29qui faisait d'ailleurs lui-même la circulation
00:18:31dans les allées, signe que l'ambiance
00:18:33est quand même assez détendue.
00:18:35Et on est allé rencontrer les usagers
00:18:37pour vérifier ce qu'ils pensaient
00:18:39des transports parisiens en ce moment.
00:18:41Le reportage est signé Charles Pousseau
00:18:43Des métros à l'heure, des rames moins bondées
00:18:45et des usagers ravis,
00:18:47les transports parisiens font peau neuve
00:18:49en ces Jeux Olympiques.
00:18:51Pour le plus grand plaisir des voyageurs
00:18:53qui ont même du mal à reconnaître
00:18:55leur transport en commun.
00:18:57Je suis plutôt un bon supporter
00:18:59sur tous les lieux des JO.
00:19:01En tout cas, agréablement surpris.
00:19:03Je m'attendais peut-être
00:19:05à un peu plus de monde,
00:19:07mais là, c'est sans rien.
00:19:09Il y a même de la clim, ça sent bon.
00:19:11Avec des milliers d'agents déployés
00:19:13et une sécurité renforcée,
00:19:15ligne 5 direction le Club France,
00:19:17les supporters et les usagers
00:19:19sont également très satisfaits du service.
00:19:21Nous, on vient de Champigny-sur-Marne,
00:19:23donc on a fait RER, métro, métro.
00:19:25Ça s'est super bien passé,
00:19:27on n'a quasiment pas attendu,
00:19:29il n'y a personne, donc c'est super.
00:19:31Pour ces JO, l'offre de transport
00:19:33a effectivement été améliorée
00:19:35et certaines lignes ont été renforcées.
00:19:37Eliott Mamann, c'est vrai que
00:19:39lors de la cérémonie d'ouverture,
00:19:41une des premières images qu'on a vu,
00:19:43c'est celle de Zinedine Zidane
00:19:45dans un métro qui reste coincé,
00:19:47ce dont on a l'habitude, nous,
00:19:49malheureusement, parisiens.
00:19:51Depuis, finalement, on entend
00:19:53ces usagers qui disent
00:19:55qu'il y a de la clim, ça sent bon.
00:19:57On n'a jamais entendu ça du métro.
00:19:59Je ne sais pas si c'est qu'on est
00:20:01tous de bonne humeur et qu'on a
00:20:03l'impression que ça fonctionne mieux
00:20:05ou que c'est une forme de volonté politique
00:20:07ou administrative modifiée
00:20:09par rapport aux directives
00:20:11habituellement transmises aux autorités compétentes.
00:20:13Il peut en effet y avoir un changement
00:20:15quant à la réalité de l'offre.
00:20:17On en a par exemple parlé pour
00:20:19la situation sécuritaire particulièrement
00:20:21idéale à l'heure actuelle à Paris.
00:20:23C'est également le cas pour les transports publics.
00:20:25J'espère tout de même que ça ne créera pas
00:20:27une forme de ressentiment qui pourrait presque
00:20:29être légitime du côté des travailleurs parisiens
00:20:31qui sont ceux qui, en premier lieu,
00:20:33sont les transports publics pour des questions
00:20:35d'ailleurs des enjeux bien plus existentiels
00:20:37quant à la survie de la nation
00:20:39et de son capital économique
00:20:41que ces touristes qui viennent
00:20:43pour ces Jeux Olympiques
00:20:45qui de toute évidence pourraient également
00:20:47passer un tout petit peu plus de temps dans leurs déplacements.
00:20:49Il est tout de même assez invraisemblable
00:20:51de voir que l'on estime habituellement légitime
00:20:53que des Parisiens perdent des heures
00:20:55dans leurs déplacements du quotidien
00:20:57mais qu'en revanche pour les touristes
00:20:59venus spécifiquement pour ces Jeux Olympiques
00:21:01la situation doit se dérouler de manière
00:21:03bien plus fluide qu'habituellement.
00:21:05Par ailleurs ce qui est tout de même intéressant
00:21:07c'est la question de la climatisation qui a été soulevée
00:21:09par l'une des intervenantes. Alors il est vrai
00:21:11que l'on découvre qu'il y a certaines rames
00:21:13qui sont soudainement en vue de climatisation.
00:21:15Absolument, mais il faudrait tout de même
00:21:17également s'interroger parce que j'estime
00:21:19que c'est un véritable enjeu de santé publique.
00:21:21La climatisation notamment dans les transports publics
00:21:23mais également dans les EHPAD par exemple
00:21:25qui en effet n'est pas partie constituante
00:21:27de la culture française habituellement
00:21:29mais qui est à mon avis constitué
00:21:31un véritable sujet. Il devrait y avoir
00:21:33une mise à l'agenda politique si vous voulez
00:21:35parce que je crois qu'avec le réchauffement climatique
00:21:37la situation pourrait s'avérer
00:21:39particulièrement problématique
00:21:41et je préférerais qu'on installe
00:21:43la climatisation dans ces lieux de rassemblement
00:21:45peu importe son effet
00:21:47sur le réchauffement climatique
00:21:49avant qu'il y ait des malaises
00:21:51de voyageurs et d'EPAD
00:21:53Ce qui arrive déjà malheureusement assez souvent.
00:21:55Du fait de la chaleur je crois que nous sommes
00:21:57un pays développé et que nous pouvons donc
00:21:59nous permettre cet écart que nombre de
00:22:01nos pays voisins et occidentaux
00:22:03se permettent déjà.
00:22:05C'est vrai que Joseph Tounel, on voit quand même
00:22:07que comme le disait Eliott Movan, quand on veut
00:22:09ça fonctionne et surtout là aussi ça va faire partie
00:22:11de l'héritage des Jeux Olympiques parce qu'il y a un certain
00:22:13nombre de lignes qui, alors certaines
00:22:15ne sont malheureusement pas encore livrées mais en tout cas
00:22:17dans les lignes livrées et celles qui vont l'être aussi ça permet
00:22:19grâce à ces Jeux Olympiques finalement
00:22:21de désenclaver certaines villes, certaines zones
00:22:23de la région parisienne. Ça aussi on peut s'en féliciter
00:22:25on a mis beaucoup d'argent mais ça ça reste
00:22:27c'est pérenne et pour tous ceux qui habitent sur
00:22:29toutes ces lignes qui vont maintenant être
00:22:31raccordées à des communes ou des zones un peu enclavées
00:22:33c'est toujours intéressant. Oui parce qu'on a rajouté
00:22:35la ligne 13 qui est prolongée, la ligne 14
00:22:37qui va jusqu'à Orly. Ah au fait Orly
00:22:39Orly Val était en panne hier.
00:22:41D'accord ? Quand on nous dit que tout va bien
00:22:43avant hier je suis resté
00:22:45bloqué plus d'une demi-heure en plein soleil
00:22:47dans le RER sans information.
00:22:49Donc tout ne va pas si bien
00:22:51Tout n'est pas parfait mais c'est moins pire
00:22:53que de faire du mauvais français.
00:22:55C'est moins pire. On nous parle beaucoup du métro
00:22:57parisien. D'abord les transports en commun c'est aussi
00:22:59à Lyon, c'est aussi à Marseille. Bien sûr.
00:23:01Je ne suis pas sûr que ça se passe aussi
00:23:03bien notamment à Marseille
00:23:05et puis il continue à y avoir des
00:23:07incidents. Ligne pour le
00:23:09Stade de France s'était annoncée
00:23:11comme avant-hier
00:23:13comme ça ne fonctionnait pas pour
00:23:15des problèmes techniques. Alors ça n'a pas
00:23:17resté toute la journée.
00:23:19Donc on a aussi une promotion qui est de dire
00:23:21tout va bien etc. Oui les heures
00:23:23ne sont pas les mêmes
00:23:25mais il y a aussi des moments où le métro est plein
00:23:27il n'y a pas plus tard qu'une
00:23:29demi-heure pour venir à CNews.
00:23:31Mais ça a
00:23:33un changement. Evidemment c'est normal
00:23:35il y a beaucoup de moins de gens qui vont aller au travail
00:23:37donc les heures de pointe habituelles il y a moins de monde.
00:23:39Mais quand
00:23:41on va vers un stade où il y a les JO
00:23:43on voit que ça se remplit de façon
00:23:45extraordinaire. Hier soir
00:23:47c'était le bazar complet sur la ligne
00:23:49qui dessert CNews donc c'est pas loin
00:23:51ça s'appelle la ligne 10 avec des gens qui étaient
00:23:53paumés. Oui parce que la ligne pour expliquer
00:23:55aux téléspectateurs dessert un certain nombre
00:23:57de sites olympiques, on peut être pas loin d'invalide
00:23:59on va aller au Roland-Garros avec la ligne qui dessert
00:24:01effectivement les studios et la rédaction.
00:24:03Quand on va du côté de Roland-Garros
00:24:05de l'autre côté de la Seine, les stations
00:24:07sont fermées, les gens sont paumés
00:24:09hier soir c'était le bazar
00:24:11avec. Alors pourquoi le bazar ?
00:24:13Parce que les gens ne sont pas habitués, parce qu'il y a beaucoup de
00:24:15touristes, beaucoup d'étrangers qui sont en train de voir
00:24:17quand le métro s'arrête et qu'on leur dit
00:24:19descendez. Par contre je reconnais que
00:24:21il y a une décontraction, beaucoup plus
00:24:23y compris du côté des agents
00:24:25de la RATP puisqu'il y en a un qui nous a annoncé
00:24:27très gentiment, ah mais écoutez
00:24:29je vous ai dit, non non restez, ne descendez
00:24:31pas, j'ai un collègue qui va pouvoir
00:24:33prendre la suite pour vous emmener
00:24:35jusqu'à la station suivante. Voilà c'était
00:24:37hier soir à 15h58
00:24:39sur la ligne 10. Alors
00:24:41qu'on ne nous dise pas que tout va bien, ça va mieux
00:24:43tant mieux, réjouissons-nous
00:24:45et puis pour la clim
00:24:47il ne faut pas hésiter à la mettre dans le RER
00:24:49notamment le RER D qui va vers
00:24:51des banlieues pauvres parce que là
00:24:53la clim, il n'y en a pas. Je ne prendrai pas le métro
00:24:55ni le RER avec vous Joseph, j'ai l'impression que vous restez
00:24:57tout le temps bloqué, moi ça me fait un peu peur.
00:24:59Non je circule beaucoup.
00:25:01Oui c'est ça. Rina Bassis
00:25:03c'est vrai qu'on se dit que c'est rassurant aussi
00:25:05quand même parce qu'on a eu beaucoup de questions sur
00:25:07est-ce que la France est prête, sur tout un tas de sujets
00:25:09et là on se dit en tout cas les touristes, ceux qu'on a
00:25:11interrogés du moins, ont l'air quand même satisfaits
00:25:13du service qu'on leur offre et c'est aussi ça quand même
00:25:15l'essentiel, que la France puisse laisser une bonne image
00:25:17certes aux touristes français mais aussi aux touristes
00:25:19étrangers qui pourront, il y a peut-être du bouche à oreille
00:25:21dire qu'en France on sait accueillir les touristes.
00:25:23Oui tout à fait
00:25:25la France et peut-être
00:25:27surtout Paris avait
00:25:29dans certains pays en tout cas une sorte d'image
00:25:31où les français, ils ne sont pas
00:25:33très accueillants pour les touristes
00:25:35où les serveurs dans les restaurants sont un peu
00:25:37rudes, où on ne parle pas
00:25:39anglais, on ne veut pas expliquer aux
00:25:41touristes où il faut aller et là
00:25:43je pense que ce n'est vraiment pas le cas
00:25:45et tous les touristes en tout cas,
00:25:47tous les touristes que moi je croisais, les amis qui sont venus
00:25:49pour les JO olympiques, ils ont
00:25:51tous dit qu'il y avait partout des
00:25:53explications et les parisiens ont été
00:25:55très contents d'essayer d'aider
00:25:57les touristes qui étaient
00:25:59paumés donc là vraiment on peut espérer
00:26:01une sorte de grand changement
00:26:03de l'image de Paris
00:26:05et des français vis-à-vis
00:26:07de tous ces pays surtout anglophones
00:26:09qui sont parfois peut-être un peu perdus
00:26:11quand ils arrivent dans notre capitale.
00:26:13C'est vrai que Claude Badien, l'important aussi de ces JO
00:26:15oui c'est qu'il se passe bien maintenant mais c'est que
00:26:17potentiellement on puisse en tirer profit après
00:26:19et en tirer profit après ça veut dire que certes là on sait
00:26:21que la clientèle touristique
00:26:23n'est pas au rendez-vous, hors celle qui vient pour les JO
00:26:25mais si on peut redorer un peu
00:26:27l'image de la France, dire qu'on sait accueillir
00:26:29qu'on est dans un pays qui peut être
00:26:31en sécurité, on sait qu'on a beaucoup
00:26:33pêché par ces aspects là, peut-être que c'est l'occasion
00:26:35de changer un peu l'image de notre pays.
00:26:37Oui bien sûr, bien sûr
00:26:39ces JO permettront sans doute
00:26:41effectivement de revaloriser
00:26:43un petit peu l'image de la France
00:26:45parfois assimilée
00:26:47au désordre social, parfois à l'étranger
00:26:49assimilée aux émeutes
00:26:51mais moi je voudrais revenir un instant aussi sur
00:26:53justement ce sentiment de
00:26:55liesse dont on parle depuis
00:26:57plusieurs jours.
00:26:59J'ai à l'esprit cette formule de Dostoïevski
00:27:01qui ne va pas nous éloigner des JO
00:27:03Dostoïevski dit
00:27:05la beauté sauvera le monde, qu'est-ce qu'il veut dire ?
00:27:07On peut l'interpréter de différentes façons
00:27:09on peut peut-être penser, peut-être répondre
00:27:11à cette question en soulignant que
00:27:13au fond la beauté c'est ce qui
00:27:15suscite un sentiment de joie, un sentiment
00:27:17de satisfaction mais un sentiment
00:27:19de satisfaction très particulier
00:27:21un sentiment de satisfaction désintéressé
00:27:23un sentiment de
00:27:25satisfaction contemplatif
00:27:27un sentiment de plaisir contemplatif
00:27:29c'est-à-dire un sentiment de satisfaction
00:27:31qui rompt avec
00:27:33la concupiscence
00:27:35la cupidité, l'égoïsme qui parfois
00:27:37caractérise nos comportements
00:27:39pourquoi dès lors parle-t-on de la beauté
00:27:41du sport ? Eh bien justement
00:27:43on y est, la beauté du sport c'est deux choses
00:27:45en vérité et c'est ça qui nous émeut
00:27:47c'est ça qui nous touche, la beauté du sport
00:27:49je crois que c'est d'abord la beauté
00:27:51du plus haut niveau
00:27:53de technique à même de produire
00:27:55le sentiment d'un mouvement
00:27:57spontané et naturel
00:27:59c'est ça, le plus grand technicien
00:28:01le plus grand skieur
00:28:03le plus grand tennisman
00:28:05le plus grand judoka
00:28:07c'est celui qui parvient par le plus
00:28:09haut niveau du travail technique
00:28:11de donner l'impression
00:28:13l'apparence de la spontanéité
00:28:15de la naturalité et ça
00:28:17ça force l'admiration de la même façon
00:28:19qu'encore une fois
00:28:21cette perception d'un maximum
00:28:23cette perception du plus
00:28:25haut niveau justement
00:28:27du travail et de la technique
00:28:29c'est ce qui force le respect
00:28:31et ce qui précisément se situe en nous
00:28:33ce sentiment désintéressé
00:28:35d'admiration qui nous incline
00:28:37et finalement à rompre avec nos
00:28:39réclamations, nos revendications
00:28:41ordinaires et égoïstes
00:28:43Avant de terminer cette partie
00:28:45je voudrais vous montrer cette petite image
00:28:47ce petit son d'un plongeur
00:28:49britannique qui s'appelle Tom Dallet
00:28:51et en fait il le tricote le long des bassins pour s'occuper
00:28:53et il vend ensuite ses pulls
00:28:55à des associations caritatives
00:28:57et regardez évidemment à l'occasion des Jeux Olympiques
00:28:59de Paris, il nous a montré
00:29:01sa dernière création, regardez
00:29:27Voilà pour terminer cette partie
00:29:29cette petite image qui fait sourire
00:29:31non seulement il s'occupe mais en plus
00:29:33c'est pour le bien de ses associations
00:29:35il avait déjà fait ça à Tokyo
00:29:37avec des pulls et des pochettes
00:29:39très pratiques pour mettre ses médailles dedans
00:29:41et les garder bien au chaud
00:29:43On marque une petite pause et on revient
00:29:45avec mes invités pour parler de la situation
00:29:47internationale, notamment le risque
00:29:49d'embrasement du côté d'Israël
00:29:51à tout de suite
00:29:58On est de retour
00:30:00avec mes invités pour Midi News
00:30:02on reprend nos discussions dans un instant
00:30:04mais d'abord on fait le point sur l'actualité avec Isabelle Piboulot
00:30:06Rebonjour Isabelle
00:30:08Aucune nouvelle fouille n'est prévue dans l'immédiat
00:30:10pour tenter de retrouver l'INA
00:30:12Les quatre journées de recherche
00:30:14dans les Vosges ont été infructueuses
00:30:1645 hectares ont été ratissés
00:30:18dans la forêt d'Annoulle d'où les enquêteurs
00:30:20ne devraient pas retourner
00:30:22L'adolescente de 15 ans n'a pas donné signe de vie
00:30:24depuis septembre dernier
00:30:26La suspension des vols d'Air France et Transavia
00:30:28vers Beyrouth prolongée jusqu'à au moins un mardi
00:30:30inclut la desserte de la capitale
00:30:32libanaise par les deux compagnies
00:30:34est suspendue depuis le 29 juillet
00:30:36en raison des craintes d'un embrasement militaire
00:30:38entre Israël et le Hezbollah libanais
00:30:40Les rotations avec Tel Aviv en revanche
00:30:42continuent d'opérer normalement
00:30:44Et puis le Venezuela se prépare
00:30:46à une journée cruciale de manifestations
00:30:48contre la réélection du président
00:30:50Nicolás Maduro ne cesse de menacer
00:30:52les chefs de l'opposition
00:30:55Une importante mobilisation est prévue
00:30:57sur l'une des grandes avenues de Caracas
00:30:59Le spectre de la répression de 2017
00:31:01sous Maduro qui avait fait une centaine de morts
00:31:03fait craindre des débordements
00:31:25de la radio israélienne à Paris
00:31:27On va parler justement maintenant
00:31:29de la situation internationale
00:31:31puisque le risque d'embrasement
00:31:33inquiète plus que jamais au Proche-Orient
00:31:35après l'élimination du leader du Hamas
00:31:37et du Hezbollah à Beyrouth et à Téhéran
00:31:39Le leader du Hezbollah soutenu par l'Iran
00:31:41affirme, je le cite, qu'Israël a franchi
00:31:43des lignes rouges et promet une riposte
00:31:45Benyamin Netanyahou quant à lui
00:31:47se dit prêt à tous les scénarios possibles
00:31:49Regardez le résumé de la situation
00:31:51avec Marie-Victoire Dieudonné
00:31:54La colère et la vengeance
00:31:56c'est ce que promet le chef du Hezbollah
00:31:58lors de l'enterrement de son bras droit
00:32:00Foued Shokar, visé par une frappe israélienne
00:32:02L'ennemi et ceux qui sont derrière l'ennemi
00:32:04doivent attendre notre réponse inéluctable
00:32:06Il n'y a pas de discussion ou d'argument
00:32:08à ce sujet
00:32:10et les jours et les nuits à venir
00:32:12ainsi que le champ de bataille le prouveront
00:32:14L'Iran et les formations
00:32:16qui lui sont alliées au Proche-Orient
00:32:18entendent riposter de manière coordonnée
00:32:20contre Israël
00:32:22Et d'après les analystes, l'intérêt du Hezbollah
00:32:24est une réponse mesurée
00:32:26pour éviter un embrasement régional
00:32:28Benyamin Netanyahou se prépare néanmoins
00:32:30à tous les scénarios
00:32:32Israël est hautement préparé à tout scénario
00:32:34tant sur le plan défensif qu'offensif
00:32:36Nous exigerons un prix très élevé
00:32:38pour tout acte d'agression contre nous
00:32:40quelle que soit la reine
00:32:44Déif était responsable du terrible massacre
00:32:46du 7 octobre et de nombreuses attaques
00:32:48meurtrières contre les citoyens d'Israël
00:32:50Pendant des années, il a été l'homme le plus recherché d'Israël
00:32:52Son élimination confirme
00:32:54un principe simple que nous avons établi
00:32:56Quiconque nous fait du mal, nous lui faisons du mal
00:33:00Les Etats-Unis se disent impliqués
00:33:02dans des efforts intenses
00:33:04pour éviter un conflit à grande échelle
00:33:06au Proche-Orient
00:33:08Pour être parfaitement complet
00:33:10le quai d'Orsay a indiqué que l'ensemble
00:33:12du territoire iranien est placé
00:33:14en rouge sur la carte des conseils aux voyageurs
00:33:16en raison du risque aggravé d'escalade militaire
00:33:18dans la région
00:33:20Les Français de passage qui se trouveraient
00:33:22actuellement encore en Iran sont invités
00:33:24à en partir au plus tôt
00:33:26Rina Bassist, on voit bien ce risque d'embrasement
00:33:28on parlait aussi pendant le journal des compagnies aériennes
00:33:30on voit bien qu'il y a des craintes
00:33:32aussi de la communauté internationale
00:33:34elle est contente de tout mettre en place
00:33:36pour que si l'embrasement devait arriver
00:33:38un certain nombre de ressortissants
00:33:40ne soient déjà plus sur zone
00:33:42Oui, tout à fait, donc on a attendu
00:33:44ce conseil de voyage de quai d'Orsay
00:33:46ce conseil aux citoyens français
00:33:48aux citoyens européens
00:33:50de ne pas se rendre en Iran
00:33:52et on n'oublie pas qu'il y a encore
00:33:54trois prisonniers français
00:33:56en Iran que le quai d'Orsay
00:33:58à Paris n'arrive pas
00:34:00à récupérer
00:34:02donc ça c'est clair
00:34:04mais il faut aussi dire que le quai d'Orsay
00:34:06a aussi publié
00:34:08un avertissement de voyage
00:34:10pour Israël, pour le territoire
00:34:12palestinien
00:34:14ça c'est quand même
00:34:16ça se comprend bien sûr
00:34:18tous les Israéliens vivent maintenant
00:34:20avec cette pause, cette boule au ventre
00:34:22on se demande à quel moment
00:34:24ça va arriver
00:34:26mais de l'autre côté, il ne faut pas oublier
00:34:28qu'en France vivent
00:34:30et ça c'est les estimations du CRIF
00:34:32entre 200 et 250 000
00:34:34français qui habitent
00:34:36régulièrement en Israël
00:34:38donc on peut s'imaginer pendant cette période de vacances
00:34:40combien de leurs membres de famille
00:34:42sont prévus d'y aller
00:34:44pour passer des vacances avec eux
00:34:46donc il s'agit vraiment
00:34:48si vraiment la France
00:34:50estime qu'il ne faut pas s'y rendre
00:34:52il ne s'agit pas de milliers mais de dizaines
00:34:54de milliers de personnes qui
00:34:56ne devront pas y aller en Israël
00:34:58ce n'est pas quelque chose de mince
00:35:00maintenant effectivement depuis
00:35:02l'assassinat d'abord
00:35:04de Fahd Chouker
00:35:06plus depuis l'assassinat d'Ismail Hania
00:35:08en Israël on s'attend
00:35:10à ce que quelque chose arrive
00:35:12au début on avait cette estimation
00:35:14comme si la réponse
00:35:16va être assez immédiate
00:35:18assez rapide
00:35:20on a vu que ce n'est pas encore arrivé pour l'instant
00:35:22peut-être l'Iran se donne
00:35:24ces trois jours de deuil
00:35:26que Téhéran a décrété
00:35:28pour honorer Ismail Hania
00:35:30il y a aussi peut-être
00:35:32il essaie
00:35:34d'attendre un petit peu pour surprendre Israël
00:35:36même si ça ne sera pas une surprise
00:35:38cette angoisse bien sûr
00:35:40ça range tous les Israéliens en ce moment
00:35:42et effectivement l'Iran a déclaré
00:35:44aujourd'hui que son allié le Hezbollah devait frapper Israël
00:35:46en profondeur et ne pas se limiter aux cibles
00:35:48militaires justement en réponse
00:35:50vous le disiez à l'assassinat du chef
00:35:52militaire du mouvement islamiste
00:35:54libanais nous sommes en ligne avec Sarah Doraghi
00:35:56vous êtes journaliste et justement
00:35:58je voulais un petit peu voir avec vous
00:36:00puisque Rina Bassist à l'instant
00:36:02parlait de cette pression c'est-à-dire d'un côté
00:36:04s'attendre à une riposte rapide
00:36:06ou attendre quel est un petit peu finalement
00:36:08l'état d'esprit aussi
00:36:10sur place c'est-à-dire est-ce qu'on se dit
00:36:12les choses peuvent se précipiter ou est-ce qu'il y a une sorte
00:36:14d'attente dans l'angoisse justement ?
00:36:16Bonjour
00:36:18alors l'attente dans l'angoisse on l'a depuis longtemps
00:36:20on la vit au quotidien depuis au moins
00:36:2245 ans. Quant aux menaces
00:36:24dont on entend parler ces quelques jours
00:36:26je pense que la menace directe du régime islamique
00:36:28elle est surtout adressée
00:36:30elle cible les désarmés
00:36:32c'est-à-dire la menace directe
00:36:34iranienne elle concerne les iraniens
00:36:36la jeunesse iranienne
00:36:38les femmes iraniennes. En revanche
00:36:40la menace indirecte aussi du régime
00:36:42islamique existe. Là cette fois-ci
00:36:44via ses proxys c'est-à-dire le Hezbollah
00:36:46le Hamas
00:36:48les Houthis
00:36:50les trois H de la haine
00:36:52ça existe vraiment. Alors
00:36:54le vrai danger je pense vient aussi de
00:36:56des coulisses. Voyez
00:36:58c'est pas sur la scène
00:37:00qu'on voit les vrais dangers. Le vrai
00:37:02danger c'est que les démocraties
00:37:04occidentales aujourd'hui
00:37:06fassent encore semblant
00:37:08de chercher un climat
00:37:10de paix en essayant de pactiser
00:37:12avec des organisations
00:37:14terroristes ou avec
00:37:16le régime islamique. C'est mon
00:37:18sentiment et j'entends et j'assiste
00:37:20à une France qui est vraiment
00:37:22divisée en deux aujourd'hui. On entend
00:37:24pro-israélien
00:37:26ou pro-palestinien
00:37:28et c'est complètement
00:37:30c'est complètement idiot parce que
00:37:32c'est une bêtise. C'est vraiment
00:37:34ça relève en fait
00:37:36aujourd'hui du courage que de dire
00:37:38qu'on est surtout pour
00:37:40la paix dans cette région
00:37:42parce que la paix elle ne peut se faire
00:37:44que sans la menace
00:37:46terroriste islamiste.
00:37:48Donc en rendant déjà les
00:37:50otages par exemple, en rendant
00:37:52les otages
00:37:54pris par le Hamas
00:37:56le 7 octobre
00:37:58ça serait déjà un pas pour la paix
00:38:00mais je ne sais pas pourquoi ça, on ne l'entend pas beaucoup
00:38:02et puis est-ce qu'il y a un risque
00:38:04de guerre ? Je pense
00:38:06que la guerre est déjà là. Qu'est-ce que c'est la guerre ?
00:38:08La guerre ce n'est pas simplement avec des armes. Le climat
00:38:10de tension qu'on vit dans le monde
00:38:12entier c'est déjà
00:38:14la guerre et vivre
00:38:16je pense dans cette espèce de longue
00:38:18crainte
00:38:20c'est déjà une soumission
00:38:22à l'ennemi. C'est
00:38:24vivre dans la crainte sans rien faire. C'est déjà
00:38:26une soumission à l'agresseur. Et il faut
00:38:28avoir le courage de s'opposer
00:38:30à ceux qui répandent la mort et qui
00:38:32célèbrent les martyrs.
00:38:34Il faut aujourd'hui avoir le courage de défendre
00:38:36ceux qui veulent vivre
00:38:38et qui veulent vivre librement.
00:38:40Mais justement Sarah Draghi, parce qu'effectivement vous disiez
00:38:42la guerre elle est déjà là, mais vous avez entendu ce que je crois
00:38:44que vous étiez déjà connecté le sujet
00:38:46avec un certain nombre de déclarations de part
00:38:48et d'autre et en fait la question qui se pose c'est est-ce qu'on va
00:38:50véritablement vers une guerre totale
00:38:52ou est-ce qu'on est avant tout dans une guerre
00:38:54de communication et finalement de dissuasion ?
00:38:56Non mais
00:38:58c'est ce que je vous disais tout à l'heure
00:39:00c'est-à-dire que c'est vraiment cette guerre-là
00:39:02elle est adressée au peuple
00:39:04iranien. Il n'y a que
00:39:06la guerre directe, la menace
00:39:08directe elle est sur les iraniens. Je ne pense pas
00:39:10une seconde que le régime islamique fasse
00:39:12une attaque directe où que ce soit.
00:39:14Ils ont toujours utilisé les mains
00:39:16qu'ils nourrissent
00:39:18qu'ils payent, ceux qui sont sous perfusion
00:39:20financière par l'Iran
00:39:22ils font intervenir
00:39:24c'est toujours un billard en bande. Ils font intervenir
00:39:26et ça c'est un vrai danger
00:39:28c'est un vrai danger. Mais qu'est-ce qu'il faut faire
00:39:30aujourd'hui pour se préparer
00:39:32pour arriver à
00:39:34contenir, à jouer la digue
00:39:36face à cette menace-là
00:39:38il faut agir, il faut
00:39:40ouvrir les yeux, il faut arrêter de se dire
00:39:42ah non mais peut-être que si on attend
00:39:44ça va se calmer. Ça ne va jamais
00:39:46se calmer. Ce régime-là
00:39:48ces islamistes-là
00:39:50ils ont une idée
00:39:52en tête, c'est la destruction
00:39:54d'Israël. Ce n'est pas Netanyahou
00:39:56qui le dit, ce ne sont pas les juifs qui le disent
00:39:58ce n'est pas Israël qui le dit, c'est eux.
00:40:00Donc ils ont cette idée-là
00:40:02alors évidemment il est facile
00:40:04aujourd'hui de critiquer Netanyahou et l'état
00:40:06d'Israël. Vous savez moi j'entends
00:40:08elle est tête juive ou elle travaille pour les juifs
00:40:10non je ne suis pas aveugle
00:40:12je n'ai un esprit
00:40:14clair. Aujourd'hui
00:40:16Israël est en train de se défendre
00:40:18alors bien sûr il y a des dommages
00:40:20collatéraux mais moi la question
00:40:22Netanyahou va être jugé, je n'ai pas
00:40:24de doute une seconde et avant même
00:40:26que Netanyahou soit jugé par la Cour pénale
00:40:28internationale, je pense qu'il sera jugé en Israël
00:40:30mais ma question est la suivante
00:40:32à quand la
00:40:34condamnation du régime
00:40:36islamique, des gardiens de la révolution
00:40:38à quand la condamnation
00:40:40des chefs d'organisations
00:40:42terroristes, pourquoi on a
00:40:44tellement de mal, les Nations Unies ont tellement
00:40:46de mal, les Etats démocratiques ont tellement
00:40:48de mal à cibler
00:40:50ces têtes là
00:40:52du terrorisme au lieu
00:40:54de se concentrer uniquement
00:40:56sur Netanyahou. Merci beaucoup
00:40:58Sarah Doraghi d'avoir été avec
00:41:00nous, je le disais Rina Bassis, l'enjeu
00:41:02effectivement dans ces déclarations c'est de voir ce qui
00:41:04relève de la volonté ou de l'intérêt
00:41:06qu'aurait certains allé vers une guerre totale
00:41:08et finalement cette guerre aussi de
00:41:10communication et finalement qui tient plus à la
00:41:12dissuasion parce qu'on se dit aussi que la guerre
00:41:14totale personne n'y a vraiment intérêt évidemment
00:41:16Oui le problème
00:41:18c'est ce que moi je
00:41:20pense que l'Iran
00:41:22s'est déjà mis dans une sorte de piège
00:41:24pourquoi je dis un piège parce que le
00:41:2613 avril l'Iran a décidé
00:41:28de réagir directement et
00:41:30attaquer directement Israël
00:41:32donc l'Iran a
00:41:34brisé un certain tabou qui n'existait pas
00:41:36donc là on est déjà
00:41:38dans cette situation de
00:41:40après avoir
00:41:42brisé ce tabou
00:41:44et c'est plus que briser un tabou, qu'est-ce que
00:41:46l'Iran a dit en ce moment là
00:41:48le 13 avril, l'Iran a dit
00:41:50maintenant la situation
00:41:52a changé, on met sur la table
00:41:54une équation, quelle est l'équation
00:41:56l'équation dit
00:41:58si Israël ou quelqu'un d'autre
00:42:00si c'est les Etats-Unis
00:42:02n'importe qui
00:42:04attaque des citoyens
00:42:06iraniens partout
00:42:08dans le monde ou
00:42:10si quelqu'un attaque
00:42:12quelque chose ou quelqu'un
00:42:14sur le sol iranien
00:42:16on va réagir directement
00:42:18c'était ça l'équation que
00:42:20l'Iran a mise depuis le 13 avril
00:42:22c'est ça le problème maintenant
00:42:24est-ce que l'Iran peut reculer
00:42:26de cette équation
00:42:28et ne pas réagir directement
00:42:30c'est là en fait la
00:42:32grande question et là il faut regarder un petit peu aussi
00:42:34les rôles des Etats-Unis
00:42:36parce que les Etats-Unis
00:42:38ont un rôle double, d'abord bien sûr
00:42:40il y a le rôle diplomatique
00:42:42on a bien vu les
00:42:44grands efforts déployés
00:42:46par le secrétaire d'Etat
00:42:48Antony Blinken, par le secrétaire de la Défense
00:42:50Lloyd Austin, tous les deux
00:42:52il y avait même ce matin
00:42:54des reportages comme si
00:42:56l'Egypte aide en fait
00:42:58à transférer aussi des messages
00:43:00américains vers le régime
00:43:02d'Ayatollah
00:43:04pour essayer justement de minimiser
00:43:06cette riposte
00:43:08qui ne va pas cibler
00:43:10des cibles
00:43:12civiles ou commerciales
00:43:14etc. et après il y a aussi
00:43:16la présence américaine avec
00:43:18un escadron supplémentaire
00:43:20il y a déjà un porte-avions
00:43:22avec des renforcements
00:43:24de la défense anti-missiles
00:43:26et ça va aussi jouer de façon double
00:43:28pourquoi ? d'une façon il y a bien sûr
00:43:30ce côté de dissuasion
00:43:32militaire mais il faut aussi
00:43:34et ça je vous ramène
00:43:36au 13 avril où
00:43:38en fait l'attaque iranienne a échoué
00:43:40parce que les américains ont joué
00:43:42leur rôle de façon absolument extraordinaire
00:43:44avec la France d'ailleurs
00:43:46et là ça sera très important
00:43:48si et quand il y aura cette riposte
00:43:50qu'il n'y aura pas justement
00:43:52des victimes civiles parce que
00:43:54s'il y aura des victimes civiles
00:43:56bien sûr Israël sera obligé
00:43:58de re-riposter si on peut dire ça
00:44:00et là on est dans un cycle
00:44:02on ne sait pas comment en sortir
00:44:04On reparlera de la situation en Israël
00:44:06d'ici une heure mais je voudrais qu'on parle aussi
00:44:08de ce qui s'est passé au Royaume-Uni
00:44:10parce que des émeutes ont éclaté hier
00:44:12en fin de journée à Sunderland où les forces de l'ordre
00:44:14britannique ont été victimes d'importants
00:44:16et graves niveaux de violence selon la police
00:44:18dernière heure en date
00:44:20après le meurtre de trois fillettes en début
00:44:22de semaine, il y a eu notamment des vidéos
00:44:24diffusées sur les réseaux sociaux où on voit des centaines
00:44:26de personnes qui se déchaînent
00:44:28contre la police, regardez les précisions
00:44:30de Sarah Varney
00:44:32Au pied de cette mosquée
00:44:34de Liverpool, des dizaines
00:44:36de manifestants venus hier soir
00:44:38protéger l'édifice
00:44:40après les rumeurs d'une possible action
00:44:42de manifestants d'extrême droite contre la mosquée
00:44:44Je ne veux pas voir de fascistes
00:44:46dans nos rues, c'est pourquoi je suis ici ce soir
00:44:48les gens qui sont venus l'autre soir
00:44:50c'était tellement irrespectueux
00:44:52Nous vivons ensemble
00:44:54depuis des années, ce n'est pas un problème
00:44:56et ils sautent sur tout ça
00:44:58ils essaient de créer des problèmes
00:45:00ça ne peut pas arriver à Liverpool
00:45:02ça n'arrivera pas
00:45:04De nouvelles vagues de violence ont éclaté vendredi
00:45:06en fin de journée à Sutherland
00:45:08la police britannique se prépare à l'éventualité
00:45:10d'un week-end sous tension
00:45:12les forces de l'ordre ont été déployées en onde
00:45:14dans tout le pays et leur présence renforcée
00:45:16devant les mosquées, notamment à Londres
00:45:18alors qu'une marche pro-palestinienne est prévue
00:45:20dans la capitale en même temps qu'un rassemblement
00:45:22anti-immigration
00:45:24Mardi, ce sont 200 à 300 personnes
00:45:26proches du mouvement d'extrême-droite
00:45:28anti-islam-english-defense-league
00:45:30qui ont pris part à des échauffourées
00:45:32sur fond de rumeurs sur la religion
00:45:34l'identité ou l'origine de l'auteur des attaques
00:45:36qui ont causé la mort
00:45:38de trois fillettes en début de semaine
00:45:40Et on rejoint notre correspondante
00:45:42à Londres, Sarah Ménaille
00:45:44Bonjour Sarah, on a vu effectivement la nuit
00:45:46hier et la soirée qui ont été compliquées
00:45:48pour les forces de l'ordre, à quoi doit-on s'attendre
00:45:50maintenant ? Est-ce que la police
00:45:52s'attend à ce que malheureusement
00:45:54cette heure dure quelques jours ?
00:45:58Bonjour, oui effectivement
00:46:00la police britannique s'attend à un week-end
00:46:02sous tension ici au Royaume-Uni
00:46:04alors les effectifs
00:46:06des forces de l'ordre ont été renforcés un petit peu
00:46:08partout à travers le pays puisque des
00:46:10manifestations ont été annoncées dans plusieurs
00:46:12villes, Belfast en Irlande du Nord
00:46:14mais aussi Cardiff,
00:46:16Roverham dans le nord de l'Angleterre, pas très loin
00:46:18d'ailleurs de Sunderland, à Londres
00:46:20également. Plusieurs manifestations ont été annoncées
00:46:22sur les réseaux sociaux donc la police britannique
00:46:24renforce et double sa vigilance
00:46:26et puis la sécurité devant les mosquées du pays
00:46:28aussi a été
00:46:30renforcée puisqu'on l'a
00:46:32vu dans votre sujet il y a quelques minutes effectivement
00:46:34à Southport
00:46:36mardi soir c'est une mosquée
00:46:38qui a été visée, une mosquée locale. Donc depuis
00:46:40la communauté musulmane a décidé de renforcer
00:46:42la sécurité autour de ces lieux
00:46:44de culte mais effectivement la police britannique
00:46:46s'attend à deux jours assez compliqués
00:46:48puisque ces manifestations se sont étendues
00:46:50à travers tout le pays au fil de la semaine
00:46:52jusqu'à toucher Sunderland hier et donc
00:46:54on attend d'autres manifestations aujourd'hui
00:46:56et demain.
00:46:58Merci beaucoup pour toutes ces précisions
00:47:00Sarah Menahy qui était avec nous depuis Londres
00:47:02et Elliot Noman effectivement on voit
00:47:04cette situation très complexe avec à la fois
00:47:06des attaques contre les mosquées
00:47:08ou les symboles religieux et aussi
00:47:10contre les forces de l'ordre puisque même
00:47:12Yvette Cooper, ministre de l'Intérieur
00:47:14disait quand même parce qu'elle
00:47:16voulait promettre une réponse précise
00:47:18que les criminels qui attaquent la police et encouragent le désordre
00:47:20dans nos rues payeront le prix de leur violence et de leur brutalité.
00:47:22Oui d'ailleurs il ne faut pas être
00:47:24hémiplégique quant à la condamnation de la violence
00:47:26parce qu'en effet ces violences
00:47:28ces émeutes prennent
00:47:30pour prétexte le meurtre
00:47:32initial de ces trois enfants
00:47:34et simplement on peut parfois entendre
00:47:36une idée selon laquelle la violence politique
00:47:38aujourd'hui ne viendrait que de
00:47:40l'extrême droite comme c'est vraisemblablement
00:47:42le cas s'agissant de ces groupes qui ont
00:47:44fomenté ces actions absolument
00:47:46intolérables
00:47:48dans l'île britannique
00:47:50au Royaume-Uni mais
00:47:52néanmoins il faut tout de même également pouvoir
00:47:54condamner la violence des deux côtés même si
00:47:56l'on n'est pas encore absolument certain des motivations
00:47:58du tueur originel
00:48:00ce qui me semble
00:48:02extrêmement problématique de manière générale
00:48:04et ça dépasse peut-être d'ailleurs le seul cas de
00:48:06ce qui est en train de se passer notamment à Sunderland
00:48:08c'est qu'il y a un sentiment
00:48:10de dépossession
00:48:12politique exprimée par un certain
00:48:14nombre de citoyens occidentaux
00:48:16qui veulent parfois
00:48:18venir à se faire justice eux-mêmes
00:48:20et c'est ce sentiment-là qu'il me faut
00:48:22de mon point de vue absolument parvenir
00:48:24à réfréner notamment comme d'ailleurs
00:48:26l'a promis la ministre de l'Intérieur
00:48:28britannique en
00:48:30apportant des réponses régaliennes et pénales
00:48:32exemplaires des deux côtés
00:48:34s'agissant des personnes qui peuvent tomber
00:48:36dans la violence mais cette espèce de
00:48:38privatisation des moyens de justice
00:48:40avec des citoyens qui de plus en plus
00:48:42sont motivés par un
00:48:44instinct grégaire qui
00:48:46les pousse à se passer
00:48:48de l'état lorsqu'ils rendent la justice
00:48:50quitte à appliquer une forme de loi
00:48:52d'utalion que précisément nos civilisations
00:48:54occidentales sont parvenues à écarter
00:48:56me semble extrêmement inquiétant
00:48:58et il faut avoir une réponse courageuse
00:49:00et parvenir également
00:49:02à comprendre quels sont les ressorts
00:49:04qui alimentent ce basculement
00:49:06anthropologique dans les moyens de
00:49:08rendre la justice et ce qu'attendent un certain
00:49:10nombre de citoyens occidentaux.
00:49:12Joseph Tounel, mercredi, plusieurs centaines de personnes
00:49:14drapeau anglais en main, écriant des slogans
00:49:16anti-immigration, était devant
00:49:18la résidence du Premier ministre, il y a eu
00:49:20111 arrestations, on voit aussi que ça se fait
00:49:22sous fond de
00:49:24guerres, entre guerres de religion presque
00:49:26on a envie de dire là ce qu'il se passe au Royaume-Uni.
00:49:28Oui, moralité, tous ceux qui pendant
00:49:30des années nous ont vanté le modèle d'intégration britannique
00:49:32avaient tout faux, c'est-à-dire que
00:49:34l'intégration doit se faire
00:49:36mais ne peut se faire, il y a un problème
00:49:38de masse, et on peut faire
00:49:40une intégration petit à petit
00:49:42mais là, c'est
00:49:44l'échec de l'intégration,
00:49:46ils sont allés très loin, rappelez-vous
00:49:48qu'il y a des tribunaux islamiques
00:49:50qui sont des tribunaux légaux, qui remplacent
00:49:52les tribunaux normaux
00:49:54anglais, et puis
00:49:56sur ce qui se passe exactement, c'est une zone
00:49:58un peu particulière, c'est proche de
00:50:00Liverpool, c'est-à-dire que depuis des années
00:50:02il y a des bandes de hooligans, alors on les voit, on les a vues
00:50:04dans les matchs de foot, c'est-à-dire qu'il y a une
00:50:06violence qui est aussi à rapprocher
00:50:08de la pauvreté
00:50:10Liverpool c'était un grand port
00:50:12qui avait beaucoup d'activités
00:50:14ça a été terminé, ça s'est écroulé
00:50:16dans les années 80
00:50:18et donc sur cette base de pauvreté
00:50:20il y a ce qu'on appelle
00:50:22tous ceux qui tous les matins en France nous disent
00:50:24extrême droite, extrême droite, non voilà, l'extrême droite c'est ça
00:50:26ce sont des gens hyper violents
00:50:28qu'on voit depuis des années
00:50:30c'est absolument condamnable
00:50:32c'est absolument inquiétant, mais c'est aussi
00:50:34ça a été très bien dit par Eliott
00:50:36la réponse à autre chose
00:50:38En 30 secondes, pendant que Claude Aubadie a pour terminer sur ce sujet
00:50:40sur les émeutes qui frappent le Royaume-Uni
00:50:42En 30 secondes ce sera pas possible
00:50:44parce que si vous voulez ici
00:50:46on a affaire à un problème qui est
00:50:48complexe, d'abord il y a une responsabilité
00:50:50je crois des pouvoirs publics britanniques
00:50:52et de la police parce que le fait de pas avoir
00:50:54communiqué sur le profil en fait
00:50:56de l'assaillant c'est ce qui a alimenté
00:50:58tout un certain nombre de rumeurs qui ont enflammé
00:51:00la toile et qui ont fait descendre dans la rue
00:51:02des associations d'extrême droite
00:51:04et des militants d'extrême droite
00:51:06la deuxième chose que je voulais dire en 15 secondes
00:51:08c'est gentil, c'est qu'en fait
00:51:10il faut avoir à l'esprit que la société britannique
00:51:12est vraiment en crise
00:51:14j'ai à l'esprit ici un rapport
00:51:16qui a été publié par
00:51:18une institution
00:51:20gouvernementale de lutte contre l'extrémisme
00:51:22qui met en évidence que
00:51:24en Angleterre en fait se sont
00:51:26multipliées les manifestations
00:51:28de lutte et d'opposition
00:51:30aux blasphèmes
00:51:32qui mettent en évidence, ça a été repris par le
00:51:34Times dans un article en avril
00:51:36que en fait ces associations
00:51:38ces militants islamistes
00:51:40en fait
00:51:42sont liés à un parti pakistanais
00:51:44qui prône la décapitation
00:51:46des blasphémateurs
00:51:48donc si vous voulez on est dans une situation
00:51:50dans laquelle l'opinion publique générale
00:51:52britannique
00:51:54est dans une situation
00:51:56de crise
00:51:58et effectivement
00:52:00à faire droit aux droits des minorités
00:52:02à faire droit aux droits
00:52:04des particularités
00:52:06à faire droit aux droits des communautés
00:52:08et bien on en arrive toujours
00:52:10finalement peut-être à risquer de dresser
00:52:12les communautés les unes contre les autres
00:52:14Merci beaucoup Claude Badia
00:52:16on se retrouve pour Midi News, à tout de suite
00:52:22Il est 13h, on va parler dans un instant
00:52:24avec mes invités dans Midi News des Jeux Olympiques
00:52:26de langue sécuritaire et politique
00:52:28mais tout de suite le journal avec Isabelle Piboulot
00:52:30Rebonjour Isabelle
00:52:32Bonjour Élodie, bonjour à tous
00:52:34Le chasse-et-croisé des vacances se poursuit
00:52:36avec une journée noire dans le sens
00:52:38des départs, pour le retour
00:52:40Bison Futé voit rouge en Ile-de-France
00:52:42et Provence-Alpes, Côte d'Azur
00:52:44orange au niveau national
00:52:46la circulation routière s'annonce très dense
00:52:48jusqu'à lundi inclus, demain
00:52:50le trafic restera rouge
00:52:52notamment en Ile-de-France
00:52:54les consommations d'alcool, de drogue
00:52:56et de médicaments sont de plus en plus
00:52:58à l'origine d'accidents mortels sur les autoroutes
00:53:00distance de sécurité non respectée
00:53:02agressivité au volant
00:53:04ces conduites à risque représentent
00:53:0631% des accidents mortels
00:53:08de 2023
00:53:10un chiffre en hausse depuis 3 ans
00:53:12consécutifs des précisions
00:53:14de Mathilde Ibanez
00:53:16Pour la troisième année consécutive
00:53:18la première cause de mortalité
00:53:20sur les autoroutes françaises est liée
00:53:22à la drogue, l'alcool et la prise de médicaments
00:53:24selon le dernier bilan de sécurité routière
00:53:26publié par l'association
00:53:28des sociétés françaises d'autoroutes
00:53:30la conduite sous l'influence de ces produits
00:53:32correspond à 31% des accidents mortels
00:53:34en 2023
00:53:36contre 26% en 2022
00:53:38et 27,7% en 2021
00:53:40Aujourd'hui le problème
00:53:42de sécurité routière en France
00:53:44se concentre que ce soit sur les autoroutes
00:53:46ou hors autoroutes autour de la problématique
00:53:48de l'alcool, des stupéfiants
00:53:50et aussi du téléphone portable au volant
00:53:52il va donc falloir agir
00:53:54sur ces facteurs d'accident
00:53:56Pourtant les autoroutes sont considérées
00:53:58comme le réseau le plus sûr
00:54:00si elles connaissent une baisse du nombre de tués
00:54:02avec 181 décès en 2023
00:54:04soit moins de 7% par rapport
00:54:06à l'année 2022
00:54:08la drogue a provoqué 19 collisions mortelles
00:54:10l'alcool 14 et le cocktail
00:54:12des deux, 13 accidents mortels
00:54:14Je pense que la prévention c'est aussi de l'éducation
00:54:16finalement et de la pédagogie
00:54:18les messages un peu en drill
00:54:20en répétition
00:54:22c'est comme ça que ça doit fonctionner
00:54:24c'est vrai qu'on en voit moins, c'est une réalité
00:54:26ils sont nécessaires, c'est une deuxième réalité
00:54:28Les accidents liés à la vitesse arrivent
00:54:30quant à eux en deuxième position
00:54:32suivi de la présence de piétons, de manoeuvres dangereuses
00:54:34d'inattention et de somnolence
00:54:36des accidents sous emprise
00:54:38qui selon l'étude arrivent à 55%
00:54:40entre 21h et 6h du matin
00:54:42et 43% le week-end
00:54:44La situation des agriculteurs
00:54:46français ne s'améliore pas
00:54:48les blocages politiques actuels repoussent
00:54:50toutes les interventions de l'Etat
00:54:52beaucoup sont désespérés
00:54:54comme les céréaliers qui doivent également faire face
00:54:56aux aléas climatiques
00:54:58reportage dans le Lot-et-Garonne d'Antoine Esteve
00:55:00C'est une colère froide
00:55:02qui anime Arnaud Dalies
00:55:04une colère contre son époque
00:55:06et contre les politiques qui lui ont promis que les choses changeraient
00:55:08mais les dossiers agricoles sont
00:55:10complètement à l'arrêt avec la crise gouvernementale
00:55:12actuelle et les pluies incessantes au printemps
00:55:14ont empêché les maïs de mûrir
00:55:16C'est très en retard, à l'époque où on est
00:55:18ils devraient commencer à être
00:55:20pâteux, là on est
00:55:22au stade laiteux à peine
00:55:24ça va se sécher ça, cette partie là va se sécher
00:55:26ça va faire comme si elle tombait
00:55:28tout ça, ça va être mort
00:55:30on va récolter humide
00:55:32ça veut dire qu'on va avoir un coût de 40 euros
00:55:34supplémentaire à la tonne
00:55:36donc 170
00:55:38moins 40
00:55:40ça va pas faire un chipette
00:55:42L'Est c'est le prix de revient
00:55:44la marge de cet agriculteur a complètement disparu
00:55:46après les grandes manifestations de l'hiver dernier
00:55:48l'espoir était revenu un peu
00:55:50mais les prix n'ont toujours pas changé
00:55:52la concurrence des céréales d'Europe de l'Est
00:55:54beaucoup moins chère est toujours un fardeau
00:55:56pour les paysans français
00:55:58C'est les nerfs qui parlent là, c'est plus le type
00:56:00c'est les nerfs, et ça c'est très mauvais
00:56:02Là on a un gouvernement, on sait pas où on va
00:56:04là on va avoir une France morte, point mort
00:56:06à l'arrêt, et en attendant
00:56:08il va falloir subir et ça va être très dur à passer
00:56:10Comme beaucoup d'agriculteurs du Sud-Ouest
00:56:12Arnaud Daliès est prêt à retourner sur les barrages
00:56:14et à bloquer le pays pour se faire entendre
00:56:16Il va y avoir le feu dans les campagnes
00:56:18parce que rien n'a été obtenu, tout est suspend
00:56:20si l'Etat ne fait rien
00:56:22cet hiver il va y avoir le feu dans les campagnes
00:56:24Dans les plaines du Lot-et-Garonne
00:56:26on sait déjà que la récolte sera mauvaise
00:56:28les syndicats évoquent une mobilisation
00:56:30paysanne dès la rentrée afin d'obtenir
00:56:32rapidement des allégements de taxes
00:56:34et des aides urgentes pour les céréaliers
00:56:36L'actualité aux Etats-Unis
00:56:38à présent
00:56:40un débat serait convenu sur Fox News
00:56:42le 4 septembre prochain
00:56:44entre Donald Trump et Kamala Harris
00:56:46c'est ce qu'a annoncé cette nuit le républicain
00:56:48alors que la vice-présidente américaine
00:56:50est assurée d'être la candidate
00:56:52du parti démocrate pour la présidentielle
00:56:54de novembre. Kamala Harris
00:56:56doit accepter officiellement son investiture
00:56:58après la clôture du scrutin lundi
00:57:00Maxime Lavandier
00:57:02Des pancartes à son nom
00:57:04une salle qui affiche complet
00:57:06c'est devant une foule galvanisée
00:57:08par le show de la rappeuse
00:57:10Megan Thee Stallion
00:57:12soutien de Kamala Harris
00:57:14que la démocrate fait son entrée
00:57:22Il ne s'agit pas seulement
00:57:24de nous opposer à Donald Trump
00:57:26en réalité cette campagne
00:57:28porte sur deux visions très différentes
00:57:30de notre nation
00:57:34l'une est taxée sur l'avenir
00:57:36l'autre sur le passé
00:57:42Le retrait de Joe Biden a placé
00:57:44la vice-présidente actuelle comme seule
00:57:46candidate possible chez les démocrates
00:57:48et si cela n'a pas encore été officialisé par son camp
00:57:50elle fait cependant renaître l'espoir
00:57:52chez ses partisans
00:57:54Je pense que cette soirée
00:57:56a été très exaltante
00:57:58Son discours était génial
00:58:00elle a abordé tous les points principaux
00:58:02qui intéressent vraiment les américains
00:58:04Elle est douée pour toutes ses politiques
00:58:06qu'il s'agisse de l'avortement
00:58:08des soins de santé ou des frontières
00:58:10j'aime tout
00:58:12Elle a une chance incroyable face à Trump
00:58:14elle est intelligente
00:58:16elle est sage, son dossier est en règle
00:58:18je ne peux pas en dire autant de Trump
00:58:22Une ferveur sur laquelle Kamala Harris
00:58:24compte bien capitaliser
00:58:26dans le discours du scrutin présidentiel
00:58:30Adjugé vendu, le casier personnel
00:58:32du basketeur Kobe Bryant
00:58:34a trouvé preneur aux enchères
00:58:36pour la somme de 2,9 millions de dollars
00:58:38La vente a duré dix jours
00:58:40sur internet
00:58:42Le casier, utilisé dans le vestiaire
00:58:44des Los Angeles Lakers, avait été évalué
00:58:46à plus d'un million de dollars
00:58:48On le rappelle, la légende de la NBA
00:58:50est décédée à 41 ans
00:58:52dans un accident d'hélicoptère en 2020
00:58:54Voilà pour l'essentiel de l'actualité
00:58:56j'ai le plaisir de vous retrouver à 13h30
00:58:58et la suite de MediNews ET, c'est tout de suite
00:59:00Merci beaucoup Isabelle
00:59:02Effectivement on vous retrouve tout à l'heure
00:59:04pour un prochain journal
00:59:06On va reparler maintenant des Jeux Olympiques
00:59:08mais sous l'angle un peu moins sportif
00:59:10et un peu plus sécuritaire
00:59:12puisque hier on a vu Gérald Darmanin
00:59:14ministre démissionnaire de l'Intérieur
00:59:16et des Outre-mer se féliciter
00:59:18de cette première semaine de compétition
00:59:20Il s'est exprimé sur une délinquance
00:59:22où il explique qu'un certain nombre de dispositifs
00:59:24mis en place pour les Jeux Olympiques
00:59:26vont perdurer. Écoutez Gérald Darmanin
00:59:28L'héritage que nous laisserons
00:59:30en termes de sécurité, c'est plus
00:59:32de caméras de vidéo protection qui resteront
00:59:34c'est des nouveaux commissariats qui resteront
00:59:36c'est des effectifs supplémentaires
00:59:38qui resteront et c'est aussi, je crois
00:59:40une délinquance, notamment une lutte contre la drogue
00:59:42ou contre la contrebande de tabac
00:59:44qui sera un héritage
00:59:46pour l'ensemble des communes de l'Ile-de-France
00:59:48Claude Obadia, c'est aussi important
00:59:50de rappeler qu'effectivement, pour l'instant
00:59:52en termes de sécurité, les choses se passent bien
00:59:54et qu'en plus, on va pouvoir profiter d'un certain nombre
00:59:56d'infrastructures qui vont rester à l'avenir
00:59:58on a envie de dire que c'est mieux que rien
01:00:00Alors si on peut en croire
01:00:02à la sincérité du ministre de l'Intérieur
01:00:04oui, on peut l'espérer
01:00:06on peut s'en féliciter
01:00:08mais ici, pour parler
01:00:10de choses pratiques, il se trouve que
01:00:12un de mes enfants est fonctionnaire
01:00:14de police et qu'est-ce que c'est
01:00:16qu'en fait la réalité de son service aujourd'hui
01:00:18c'est très simple, il est fonctionnaire de police
01:00:20à la police judiciaire de Paris, à la brigade de répression
01:00:22du banditisme
01:00:24il est à son poste au Bastion
01:00:26à 5h du matin, il le quitte
01:00:28au plus tôt à 20h s'il n'y a pas d'affaire particulière
01:00:30et non seulement
01:00:32il doit mener son travail d'officier
01:00:34de police judiciaire
01:00:36mais la BRB aujourd'hui, en fait
01:00:38du fait du nombre exponentiel
01:00:40de personnalités qui se trouvent
01:00:42à Paris et qui
01:00:44impliquent que la brigade de répression
01:00:46et d'intervention, la BRI
01:00:48soit chargée de la protection
01:00:50des personnalités, entraîne que
01:00:52la BRB
01:00:54à la police judiciaire, non seulement doit
01:00:56assumer son travail de police judiciaire
01:00:58habituel, mais doit en plus
01:01:00pallier
01:01:02la défaillance de la BRI
01:01:04dédiée
01:01:06à d'autres activités
01:01:08donc il faut savoir aujourd'hui
01:01:10que les fonctionnaires de police
01:01:12travaillent 15h par jour
01:01:14pour un nombre
01:01:16très important d'entre eux, il faut savoir aussi
01:01:18que les vacances d'été pour eux
01:01:20c'est 10 jours
01:01:22et pas un de plus
01:01:24donc je voudrais ici
01:01:26rendre
01:01:28un hommage appuyé
01:01:30aux forces de l'ordre et aux fonctionnaires
01:01:32de police qui sont
01:01:34tout entièrement dévoués
01:01:36au service de la nation aujourd'hui
01:01:38Un hommage à leur réussite évidemment
01:01:40parce que tout ça est vrai, on peut leur dire merci
01:01:42les gendarmes et leurs familles
01:01:44parce que c'est des sacrifices familiaux
01:01:46qui sont très importants
01:01:48jusqu'ici c'est une véritable réussite
01:01:50on a toujours la crainte d'un attentat
01:01:52ça peut toujours arriver, on a toujours la crainte
01:01:54de débordement, de mouvements de foules incontrôlés
01:01:56ça peut arriver, jusqu'ici
01:01:58c'est pas arrivé, merci à tous ces policiers
01:02:00merci à l'organisation
01:02:02alors il y a des petits trous quand même, on voit
01:02:04qu'il y a eu des vols
01:02:06dans les chambres des athlètes
01:02:08Une délinquance zéro, il ne se passe plus rien, je pense que malheureusement
01:02:10ça n'arrivera jamais
01:02:12Ce point là c'est ce qui me surprend le plus, c'est que c'est dans les lieux les plus sécurisés
01:02:14on continue à avoir des vols
01:02:16chambres des athlètes mais aussi
01:02:18il y a du matériel qui disparaît
01:02:20par exemple porte de Versailles
01:02:22dans un lieu hyper sécurisé où il se passe
01:02:24donc on s'aperçoit que tout n'est pas parfait
01:02:26mais tout ne sera pas parfait
01:02:28Là où Gérard Lamanin qui n'est pas un ministre démissionnaire
01:02:30c'est un ministre démissionné
01:02:32c'est parce que le premier ministre a démissionné
01:02:34mais le gouvernement est démissionné
01:02:36cela dit, il est en train de dire
01:02:38effectifs supplémentaires
01:02:40là il est gentil mais ce n'est pas lui qui sera au pouvoir
01:02:42il ne peut pas promettre
01:02:44le maintien d'effectifs supplémentaires, on sait
01:02:46On espère quand même que le prochain gouvernement
01:02:48ne va pas retirer les commissariats
01:02:50et les caméras de vidéosurveillance qui ont été mises en place
01:02:52Je ne sais pas, moi j'ai lu le programme
01:02:54de la gauche
01:02:56ce n'est pas plus de moyens
01:02:58pour les forces de presse
01:03:00Et puis très simplement
01:03:02sur les effectifs supplémentaires
01:03:04on ne va pas demander aux policiers et aux gendarmes
01:03:06de continuer à travailler
01:03:08sans prendre de congés, sans prendre de vacances
01:03:10Je ne pense pas que l'idée soit de laisser les 30 000 policiers
01:03:12dans Paris
01:03:14Non mais c'est ce que vient de nous dire le ministre démissionnaire
01:03:16Il dit des commissariats qui ont été construits
01:03:18qui vont rester, il ne dit jamais qu'il y aura 30 000 policiers
01:03:20Dans l'ordre, il a dit les caméras
01:03:22les commissariats
01:03:24et les effectifs supplémentaires
01:03:26sans préciser le nombre
01:03:28les effectifs supplémentaires, ça veut dire qu'on les a votés dans le budget
01:03:30le budget n'est pas fait
01:03:32c'est-à-dire que là une fois où le ministre a juste le titre
01:03:34on a réussi et on réussit jusqu'ici
01:03:36et c'est bien et c'est tant mieux
01:03:38il part dans la politique aérie
01:03:40en faisant des promesses que lui ne peut pas tenir
01:03:42c'est pas lui qui sera ministre
01:03:44c'est pas lui qui fait le budget, c'est tout ce que je veux dire
01:03:46On espère en tout cas que ceux qui arriveront au pouvoir
01:03:48n'iront pas eux-mêmes enlever les caméras de vidéosurveillance
01:03:50ça serait un peu complexe
01:03:52Je voudrais qu'on regarde justement ce que pensent les touristes
01:03:54qu'on a été interroger sur notre dispositif sécuritaire
01:03:56C'est Pierre Emco qui est allé à leur rencontre
01:03:58Alors est-ce qu'ils se sentent en sécurité à Paris ?
01:04:00Eh bien écoutez
01:04:02Oui, nous nous sentons en sécurité
01:04:04nous avons vu beaucoup de policiers et de militaires à Paris
01:04:10Je me sens totalement en sécurité
01:04:12je ne m'inquiète pas à propos d'une quelconque attaque terroriste à Paris
01:04:18Il y a beaucoup de présence policière
01:04:20mais pas au point de nous rendre nerveux
01:04:22je ne pense pas me sentir en danger
01:04:24je pense être en totale sécurité ici
01:04:28C'est très sûr, très agréable
01:04:30la ville est incroyable
01:04:32les gens sont gentils
01:04:34tout le monde parle anglais d'un coup
01:04:36Rina Bassiste
01:04:38ça rejoint totalement ce que vous nous disiez en première heure
01:04:40c'est-à-dire que subitement
01:04:42les touristes se sentent enfin bien accueillis
01:04:44c'est drôle ce que dit cette dernière dame
01:04:46enfin tout le monde parle anglais subitement
01:04:48c'est-à-dire qu'on voit que même dans l'accueil auto
01:04:50il y a une volonté de se dire
01:04:52il faut qu'on fasse attention
01:04:54et c'est important aussi que ces touristes se sentent en sécurité
01:04:56de montrer qu'on a pu garantir leur sécurité jusque-là
01:04:58Oui tout à fait
01:05:00je crois que tous ceux qui aiment se promener
01:05:02ou courir au Champ des Mars
01:05:04c'est une situation complètement différente
01:05:06soudainement on ne voit pas les touristes
01:05:08en train d'être arnaqués
01:05:10par les jeux de gobelets
01:05:12ou autre chose
01:05:14ça fait plaisir quand même
01:05:16on espère que ça va durer
01:05:18parce que les touristes qui viennent après les Jeux Olympiques
01:05:20je crois qu'ils ont le droit aussi
01:05:22d'avoir une telle situation
01:05:24maintenant sur le point du terrorisme
01:05:26d'un possible attentat
01:05:28c'est un sujet justement
01:05:30comme je suis journaliste israélienne
01:05:32c'est un sujet qui était extrêmement
01:05:34traité en profondeur en Israël
01:05:36avant les Jeux Olympiques
01:05:38avec beaucoup de crainte
01:05:40il y avait plusieurs délégations
01:05:42qui sont venues d'Israël
01:05:44les représentants du Mossad
01:05:46et d'autres agences de sécurité israéliennes
01:05:48justement pour vérifier
01:05:50que tout était en ordre
01:05:52et effectivement on voit
01:05:54la sécurité est partout
01:05:56ils se sont extrêmement entourés
01:05:58extrêmement en sécurité
01:06:00on peut tout simplement espérer
01:06:02que ça va continuer à dérouler
01:06:04jusqu'à la fin des Jeux Olympiques
01:06:06les Jeux Paralympiques
01:06:08que ça va continuer à dérouler
01:06:10de la même façon
01:06:12il y a un côté un peu cache-misère
01:06:14dans le sens où
01:06:16là on voit bien que par exemple
01:06:18on parlait du Champ de Mars
01:06:20les vendeurs à la sauvette n'y sont plus
01:06:22de tentes qui se trouvent sur lesquelles
01:06:24l'hôtel de ville n'y sont plus
01:06:26parce que ces populations-là ont été gentiment poussées
01:06:28un petit peu en dehors de Paris
01:06:30mais une fois qu'il n'y a plus cette présence policière
01:06:32une fois que toutes ces zones sont de nouveau accessibles
01:06:34pour les touristes qui vont arriver par exemple
01:06:36à la mi-septembre à la fin des Jeux Paralympiques
01:06:38ça ne va pas forcément être la même image qu'ils vont voir de Paris
01:06:40Mais absolument et d'ailleurs le fait que
01:06:42l'anglais devienne la langue de communication
01:06:44la plus répandue à l'heure actuelle dans Paris
01:06:46témoigne bien du fait qu'en réalité
01:06:48on a rendu la capitale sûre en la vidant
01:06:50en réalité de sa substance
01:06:52donc pour la Suisse ça ne me semble pas nécessairement rassurant
01:06:54d'ailleurs Gérald Darmanin disait que
01:06:56un certain nombre des mesures
01:06:58qui avaient été prises pour ces Jeux Olympiques
01:07:00étaient appelées à perdurer
01:07:02il faut en effet remarquer
01:07:04qu'il y a eu une volonté politique
01:07:06particulière qui a été exprimée
01:07:08au cours de ces Jeux Olympiques et que de toute évidence
01:07:10tout ne pourra pas rester en place par exemple
01:07:12environ un quart des forces de l'ordre
01:07:14à l'heure actuelle mobilisées dans la capitale
01:07:16sont issues de villes de province
01:07:18qui ont la vocation à rester dans une ville
01:07:20où ils n'habitent pas
01:07:22les instances d'application de la loi
01:07:24à Paris ont également bénéficié
01:07:26d'un renforcement de leurs moyens tout à fait exceptionnel
01:07:28par exemple le tribunal de Bobigny
01:07:30en Seine-Saint-Denis où sont déférés
01:07:32un certain nombre d'affaires qui surviennent dans la capitale
01:07:34a augmenté ses effectifs tant de magistrats
01:07:36que de greffiers d'environ 50%
01:07:38par rapport aux effectifs
01:07:40estivaux habituels
01:07:42ils ont créé de nouvelles chambres correctionnelles
01:07:44afin d'augmenter le nombre de
01:07:46comparutions immédiates
01:07:48on voit bien qu'il y a en effet une forme d'engouement
01:07:50quant à ce maintien
01:07:52de l'ordre à l'heure actuelle dans la capitale
01:07:54néanmoins il va tout de même falloir que
01:07:56si l'on veut que cette bulle
01:07:58sécuritaire se poursuive que la volonté
01:08:00politique réponde également par exemple
01:08:02en maintenant ses moyens
01:08:04en cessant de critiquer notamment
01:08:06la comparution immédiate puisque le Compte de la Défense
01:08:08peut notamment nous expliquer que
01:08:10cela peut être une forme de déséquilibre
01:08:12par rapport aux prévenus
01:08:14qui sont mis en cause
01:08:16donc il y a naturellement quelque chose qu'il va également falloir
01:08:18mettre en oeuvre par rapport à la
01:08:20volonté politique qui est exprimée
01:08:22comme Joseph Souvenel l'a très bien expliqué
01:08:24il y a un certain nombre de camps
01:08:26sur l'échiquier politique aujourd'hui
01:08:28qui sont plutôt sur une ligne
01:08:30qui vise à réduire
01:08:32les crédits alloués aux moyens de police
01:08:34à désarmer notamment les polices municipales
01:08:36d'ailleurs la police municipale parisienne n'est pas armée
01:08:38donc il y a beaucoup de choses politiques à régler
01:08:40et on va parler justement maintenant de la politique
01:08:42parce que certes hier était une très bonne journée
01:08:44pour les athlètes français
01:08:46mais ça a aussi marqué un retour celui du Président
01:08:48de la République qu'on n'avait pas vu
01:08:50depuis la cérémonie d'ouverture et qui s'était fait
01:08:52discret, on va voir d'abord
01:08:54le Président de la République avec Teddy Riner
01:08:56puisqu'il était là lors de
01:08:58sa compétition quand il a décroché une nouvelle
01:09:00médaille d'or, il a très largement
01:09:02félicité des images qui ont beaucoup tourné
01:09:04notamment sur Internet
01:09:06et puis le Président de la République qui s'est beaucoup exprimé
01:09:08aussi et qui a félicité les athlètes
01:09:10sur les réseaux sociaux, d'abord
01:09:12après la victoire de Léon Marchand
01:09:14impossible n'est pas français
01:09:164 médailles en or à la maison et un nouveau record
01:09:18olympique, c'est historique, c'est Léon Marchand
01:09:20idem quand il y a eu ce
01:09:22fameux triplé historique au BMX
01:09:24un pour tous, tous pour un
01:09:26la France dit Emmanuel Macron
01:09:28c'est vrai que Joseph Tounel on s'interrogeait un peu
01:09:30sur presque son absence en se disant
01:09:32il y a enfin une bonne séquence
01:09:34certes le gouvernement n'est pas responsable
01:09:36de tout ce qui se passe bien mais en tout cas c'est une bonne séquence
01:09:38enfin pour eux et lui il avait choisi
01:09:40d'être plutôt du côté de Brigançon de laisser ses ministres
01:09:42démissionnaires en première ligne
01:09:44parce que peut-être qu'il est en train de voir comment ça allait se passer
01:09:46c'est un homme prudent
01:09:48parfois un peu énervé, on l'a vu sur les images
01:09:50on avait l'impression quelques fois que les réactions étaient
01:09:52plus adolescentes qu'adultes mais bon
01:09:54c'est son caractère sans doute
01:09:56après tout il y a des réussites
01:09:58c'est normal qu'il s'accroche à ses réussites
01:10:02il a vu aussi, il y a peut-être autre chose
01:10:04on a vu que Gérald Darmanin occupait
01:10:06beaucoup le terrain médiatique
01:10:08Gabriel Attal occupe beaucoup le terrain médiatique
01:10:10et il s'est peut-être dit c'est le moment de
01:10:12revenir et de revenir en bonne position
01:10:14je vais féliciter les vainqueurs
01:10:16quand on est à côté des vainqueurs
01:10:18on a toujours un peu de la gloire du vainqueur
01:10:20ça fait pas de mal
01:10:22ça fait partie de la politique
01:10:24ça fait à la limite partie de son rôle
01:10:26rappelons-nous aussi qu'il avait été
01:10:28quand même légèrement hué lors de l'ouverture
01:10:30des JO
01:10:32et légèrement hué aussi hier au Club France quand on l'a perçu
01:10:34et donc il doit mesurer
01:10:36ses apparitions publiques
01:10:38avec une foule
01:10:40où ça se passe plutôt mal
01:10:42les apparitions avec des sportifs dans des cadres
01:10:44un peu plus réduits
01:10:46ça fait aussi partie du job, on va pas lui reprocher
01:10:48c'est vrai qu'Eliott Mamann, la trêve politique
01:10:50que voulait Emmanuel Macron, finalement il l'a
01:10:52alors non pas tant parce que lui il a décidé
01:10:54mais en tout cas parce que les Français se déportent
01:10:56un peu évidemment de la situation
01:10:58politique, il faut dire qu'ils en ont
01:11:00soupé depuis les européennes et législatives
01:11:02et donc de fait cette trêve
01:11:04le Président de la République
01:11:06c'est un peu aussi
01:11:08peut-être son rôle de profiter un petit peu de ces JO
01:11:10Oui absolument, d'ailleurs les enquêtes
01:11:12d'opinion montrent en effet qu'il y a une forme
01:11:14d'agacement des Français par rapport à une classe
01:11:16politique qui s'est enfermée dans des logiques
01:11:18d'appareil qui leur semblent totalement
01:11:20décorrélées de leurs préoccupations au cours
01:11:22de cet épisode des législatives
01:11:24et de ce qui a suivi les législatives
01:11:26notamment à l'Assemblée Nationale, donc il y a évidemment
01:11:28une forme de trêve politique
01:11:30qui était en réalité réclamée par les Français
01:11:32qui souhaitaient que leur été
01:11:34se passe de manière dépourvue
01:11:36des polémiques politiciennes
01:11:38habituelles. Qui ne manqueront pas de revenir
01:11:40Absolument, qui ne manqueront pas de revenir, c'est vrai qu'habituellement
01:11:42en France on a quand même deux mois et demi
01:11:44au cours de l'été où la classe politique
01:11:46cesse de faire parler d'elle, peu ou prou
01:11:48et que en l'occurrence
01:11:50cette espèce d'apaisement des tensions n'a pas eu lieu
01:11:52au début de l'été et c'était manifestement
01:11:54quelque chose qui était réclamé par les Français
01:11:56et il s'avère qu'Emmanuel Macron
01:11:58du fait de son statut institutionnel
01:12:00est le seul responsable politique à l'heure actuelle en France
01:12:02à pouvoir se mettre en scène
01:12:04au cours de cette période olympique de manière dépolitisée
01:12:06donc il est tout à fait normal qu'il en profite
01:12:08moi, ça ne me choque pas
01:12:10que le président de la République française
01:12:12vienne à la rencontre d'athlètes
01:12:14au cours de Jeux Olympiques qui se tiennent précisément
01:12:16en France et je crois que ce que l'on peut
01:12:18voir parfois comme une forme de mise en scène
01:12:20notamment dans ces accolades très
01:12:22prolongées avec un certain nombre
01:12:24d'athlètes et d'ailleurs je ne sais pas si c'est
01:12:26à mettre au crédit ou pas d'Emmanuel Macron
01:12:28Oui parce que Ted Hiriner on voit que c'est franchement
01:12:30Ted Hiriner qui fonce un peu sur le président
01:12:32et qui le prend dans ses bras
01:12:34et je crois d'ailleurs que ce n'est pas nécessairement
01:12:36entendu comme une mise en scène totalement
01:12:38artificielle du côté d'Emmanuel Macron
01:12:40qui a toujours aimé
01:12:42faire des démonstrations avec les sportifs
01:12:44qui est très tactile en effet
01:12:46et qui même aime bien mettre en scène
01:12:48des moments
01:12:50d'amitié confraternelle si vous voulez
01:12:52on voit d'ailleurs par exemple que dans son cabinet
01:12:54de secrétariat général de l'Elysée
01:12:56la composition de ces effectifs là est
01:12:58faite essentiellement d'hommes et je crois
01:13:00qu'Emmanuel Macron a toujours aimé ce que
01:13:02ces américains parfois appellent la bromance
01:13:04qui est d'ailleurs beaucoup employée dans
01:13:06les représentations politiques américaines
01:13:08on sait que dans son iconographie
01:13:10Emmanuel Macron s'est beaucoup inspiré des américains
01:13:12et je pense que cela peut aussi
01:13:14relever de cette logique là
01:13:16il n'y a pas uniquement quelque chose d'artificiel
01:13:18c'est comme ça qu'Emmanuel Macron estime
01:13:20que l'on doit faire de la politique et il n'estime pas
01:13:22sortir de son rôle et il est vrai que
01:13:24même si les accolades sont peut-être un peu trop prolongées
01:13:26je ne suis pas choqué, je ne pense pas que
01:13:28la fonction présidentielle
01:13:30n'est pas délégitimée
01:13:32comme on peut parfois l'entendre
01:13:34par la présence d'Emmanuel Macron sur ces sites olympiques
01:13:36Claude Badien on peut parler peut-être de parenthèses
01:13:38enchantées pendant ces Jeux Olympiques
01:13:40mais ce qui est sûr aussi c'est que même si là
01:13:42le président profite un petit peu de cette
01:13:44ferveur, la chose politique
01:13:46va vite revenir parce qu'à la fois
01:13:48il doit finalement quand même nommer un premier
01:13:50ministre on le rappelle et puis surtout
01:13:52ce n'est pas parce que là il y a cette ferveur autour des Jeux Olympiques
01:13:54que ça va forcément changer l'image
01:13:56d'Emmanuel Macron ou son rapport avec les Français
01:13:58Ah ben ça ne la changera pas parce que pour dire
01:14:00ici les choses de façon très simple
01:14:02Emmanuel Macron quand
01:14:04tous les Français
01:14:06ont soutenu
01:14:08comme ils l'ont fait en fait leurs
01:14:10athlètes et en particulier Teddy Riner
01:14:12et Léon Marchand, je crois qu'il eut été
01:14:14une faute de communication
01:14:16élémentaire s'il ne s'était pas
01:14:18lui-même manifesté, s'il n'avait
01:14:20pas lui-même en fait été
01:14:22félicité en fait
01:14:24ses athlètes mais la vérité
01:14:26est que Emmanuel Macron ne
01:14:28représente pas les Français aujourd'hui
01:14:30Emmanuel Macron sait très bien que la France
01:14:32est divisée, qu'elle n'a jamais été autant
01:14:34fracturée. Emmanuel Macron sait
01:14:36très bien que la rentrée
01:14:38politique et sociale sera
01:14:40extrêmement compliquée
01:14:42alors qu'il cherche une
01:14:44vague sur laquelle il
01:14:46pourrait quelques semaines
01:14:48surfer pour
01:14:50atteindre ce moment
01:14:52où la vérité reprendra
01:14:54ses droits et où l'État
01:14:56en fait de division de la société française
01:14:58reprendra aussi
01:15:00en fait ses droits
01:15:02c'est tout à fait
01:15:04naturel mais on pourrait ici
01:15:06encore une fois, on l'a souvent fait
01:15:08mais on pourrait ici rappeler
01:15:10tous les sujets
01:15:12sur lesquels en fait la France est
01:15:14profondément divisée aujourd'hui
01:15:16alors évidemment
01:15:18une éclipse de soleil
01:15:20évidemment, une trêve estivale
01:15:22une trêve sportive
01:15:24on en profite
01:15:26mais la réalité
01:15:28va reprendre malheureusement
01:15:30ses droits très vite
01:15:32et c'est ce qu'on peut
01:15:34redouter. Puis il serait étrange que
01:15:36le Président de la République ne soit pas présent à un moment donné
01:15:38où justement la France se retrouve
01:15:40et on s'aperçoit qu'il existe une nation
01:15:42je sais qu'il y a quelques voix
01:15:44du côté politique qui nous disent que la nation n'existe pas
01:15:46et là on a la preuve
01:15:48qu'on a une nation
01:15:50et une nation qui se retrouve
01:15:52quelles que soient ses origines sociales
01:15:54quelles que soient ses origines
01:15:56et qui communit ensemble dans une réussite
01:15:58c'est quand même très beau et normal que le chef de l'État soit là
01:16:00c'est vrai que Rina Bastis, on se dit aussi
01:16:02quand on est Président de la République, quel que soit le pays
01:16:04qu'on reçoit les Jeux Olympiques, il y a une part de normalité
01:16:06de se dire, on est à la cérémonie d'ouverture
01:16:08on se rend sur les grandes étapes
01:16:10de médailles pour son pays
01:16:12parce que certes, on peut y voir la communication
01:16:14certes, il peut y avoir un état d'esprit de se dire qu'il va en profiter
01:16:16mais après tout, comme le disait Joseph à l'instant
01:16:18s'il n'était pas là, on dirait, pourquoi il n'est pas là
01:16:20c'est-à-dire que l'équilibre est dur à trouver en fait
01:16:22oui et je crois tout à fait
01:16:24qu'on regarde de l'extérieur des autres pays
01:16:26qui regardent peut-être les Jeux
01:16:28ils voient cette image du Président
01:16:30avec Teddy Renner
01:16:32je trouve que c'est très agréable
01:16:34les gens se disent, voilà, il y a le Président
01:16:36il les soutient, il est à côté
01:16:38et il faut aussi dire, je reviens à ce que Joseph a dit
01:16:40au début, je pense
01:16:42de toute façon
01:16:44il sera critiqué
01:16:46c'est-à-dire, s'il ne vient pas, il est critiqué
01:16:48s'il vient, il est critiqué
01:16:50et là, je trouve, il a quand même trouvé
01:16:52une sorte d'équilibre assez honorable
01:16:54parce qu'il ne faut pas oublier
01:16:56c'est qui qui a oeuvré tellement
01:16:58ces dernières années pour préparer les Jeux Olympiques
01:17:00c'est le Premier ministre
01:17:02pour Attal, c'était une période courte
01:17:04mais M. Dermanin quand même
01:17:06il y avait beaucoup de travail qui était mis en avant
01:17:08et là, en laissant
01:17:10les champs à ces gens-là
01:17:12qui ont travaillé vraiment pour
01:17:14que les Jeux se passent bien
01:17:16pourquoi pas laisser aussi la scène
01:17:18pour eux, pour les mettre en avant
01:17:20je trouve que c'est honorable
01:17:22Merci, on va marquer une courte pause
01:17:24et puis on reparlera de la situation internationale
01:17:26avec mes invités
01:17:28restez avec nous pour la dernière partie de Midi News
01:17:30à tout de suite
01:17:33De retour pour la dernière partie de Midi News
01:17:35on fait d'abord le point sur l'actualité
01:17:37avec Isabelle Piboulot
01:17:39Rebonjour Isabelle
01:17:41Le pourtour méditerranéen placé en vigilance canicule
01:17:43par Météo France
01:17:45L'Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône
01:17:47le Var ainsi que la Corse sont en orange
01:17:49les températures maximales pourront frôler
01:17:51les 35 degrés
01:17:53le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence
01:17:55et les Alpes-Maritimes, eux, sont en vigilance jaune
01:17:57seul le département de la Seine-et-Marne
01:17:59est en orange pour des risques de crues
01:18:02Le Venezuela se prépare à une journée cruciale
01:18:04de manifestation contre la réélection du président
01:18:06Nicolas Maduro ne cesse de menacer
01:18:08les chefs de l'opposition
01:18:10contraint de se cacher
01:18:12une importante mobilisation est prévue
01:18:14sur l'une des grandes avenues de Caracas
01:18:16le spectre de la répression de 2017
01:18:18sous Maduro
01:18:20qui avait fait une centaine de morts
01:18:22fait craindre des débordements
01:18:24Enfin les Jeux Olympiques de Paris déchaînent les passions
01:18:26à tel point que les bénévoles revendent
01:18:28leurs vêtements au prix fort
01:18:30jusqu'à 250 euros pour un bob
01:18:32150 pour un pantalon
01:18:34des tenues déjà à collector
01:18:36qui s'arrachent sur les sites de seconde main
01:19:01Le Quai d'Orsay tire la sonnette d'alarme
01:19:03En raison du risque aggravé d'escalade militaire
01:19:05dans la région
01:19:07les français de passage qui se trouveraient
01:19:09encore en Iran sont invités
01:19:11à en partir au plus tôt
01:19:13La mort du chef militaire du Hezbollah
01:19:15celle du chef politique du Hamas
01:19:17ravive les craintes d'une extension de la guerre
01:19:19à l'ensemble du Moyen-Orient
01:19:21Pour cette spécialiste de l'Iran
01:19:23ces assassinats sont avant tout
01:19:25des claques monumentales pour le régime des Mollah
01:19:27qui se veut inébranlable
01:19:30Le ton est donc offensif
01:19:32le risque d'escalade réel
01:19:34Il n'y a pas une réunion avec le guide suprême
01:19:36où on n'entend pas scander mort à Israël
01:19:38donc leur but c'est la destruction d'Israël
01:19:40et le but d'Israël
01:19:42c'est de se protéger
01:19:44et s'il faut pour cela
01:19:46passer par une offensive
01:19:48démesurée
01:19:50ils le font
01:19:52Pour Sarah Doraghi
01:19:54l'alerte du Quai d'Orsay
01:19:56prend aussi en compte les procédés de l'Iran
01:19:58le système même d'un pays
01:20:00comme l'Iran
01:20:02on a un sac de monnaie d'échange
01:20:04on va prendre
01:20:06des gens
01:20:08de nationalité qui nous intéressent
01:20:10et on va les prendre en otage
01:20:12et on attend
01:20:14si l'otage est français, la France va dire
01:20:16mais nous on est bloqués, on ne peut pas intervenir
01:20:18on est des otages là-bas
01:20:20De son côté, le Qatar, principal intermédiaire
01:20:22entre le Hamas et Israël
01:20:24s'interroge sur le devenir des négociations
01:20:26Avant qu'on échange avec mes invités en plateau
01:20:28on va rejoindre Nathalie Sosnaufia
01:20:30notre correspondante CNews à Tel Aviv
01:20:32bonjour et merci d'être avec nous
01:20:34on l'entend évidemment dans ce sujet
01:20:36et on le dit en plateau depuis plusieurs jours
01:20:38ce qui marque maintenant en Israël
01:20:40c'est la crainte de l'escalade
01:20:42Evidemment, en Israël
01:20:44la question n'est pas de savoir si des représailles
01:20:46à l'élimination d'Ismail Haniyeh
01:20:48le chef politique du Hamas
01:20:50auront lieu
01:20:52mais plutôt quand, sous quelle forme
01:20:54et avec quelle intensité
01:20:56l'Iran et le Hamas ont juré de se venger d'Israël
01:20:58qui toutefois, rappelons-le
01:21:00n'a pas revendiqué l'élimination d'Haniyeh
01:21:02et ne le fera probablement jamais
01:21:04contrairement à l'élimination
01:21:06de Fouad Chouker
01:21:08le haut commandant militaire du Hezbollah
01:21:10et conseiller de Hassan Nasrallah
01:21:12tué par une frappe aérienne
01:21:14de Tsal à Beyrouth
01:21:16mardi. Ces derniers jours
01:21:18les systèmes de défense anti-aérien
01:21:20israéliens ont été redéployés
01:21:22et le Pentagone a annoncé l'envoi
01:21:24de destroyers et de navires de guerre
01:21:26supplémentaires dans la région
01:21:28pour aider à l'interception de missiles
01:21:30et de drones iraniens
01:21:32comme ce fut le cas, rappelons-nous
01:21:34dans la nuit du 13 au 14 avril dernier
01:21:36quand l'Iran avait lancé plus de 200
01:21:38drones et missiles contre Israël
01:21:40en réponse à une frappe contre son consulat
01:21:42à Damas. C'était la première attaque
01:21:44directe jamais menée
01:21:46par la république islamique
01:21:48contre les territoires israéliens
01:21:50C'était un remake imminent
01:21:52et Israël prévoit une réponse de l'axe iranien
01:21:54encore plus agressive
01:21:56qui viserait à la fois des objectifs
01:21:58civils et militaires
01:22:00La question qui se pose bien sûr est de savoir
01:22:02si Israël répondra à des représailles
01:22:04ou estimera que le compte
01:22:06est bon. En attendant, les tensions
01:22:08persistent. Le porte-parole de l'armée
01:22:10a annoncé il y a quelques minutes que des avions
01:22:12de Tsal avaient éliminé
01:22:14ce matin un terroriste central
01:22:16de la branche sud du Hezbollah
01:22:18C'est une élimination
01:22:20qui porte un coup dur au fonctionnement
01:22:22du Hezbollah au sud du Liban
01:22:24Dans ce contexte, la sécurité
01:22:26des missions israéliennes à l'étranger
01:22:28a été renforcée ainsi que celle
01:22:30qui entoure la délégation israélienne
01:22:32au JO de Paris. Cependant
01:22:34pour l'instant, aucune nouvelle instruction
01:22:36de la défense passive
01:22:38si ce n'est de rester très vigilant
01:22:40et de se réfugier dans les abris
01:22:42en cas d'alerte.
01:22:44Je voulais converser avec vous Nathalie
01:22:46sur les risques d'inquiétude des familles
01:22:48d'otages manifestées après les 300 jours
01:22:50notamment du 7 octobre
01:22:52puisque forcément et malheureusement pour elles
01:22:54ce risque d'embrasement, ça veut aussi dire
01:22:56que l'accord que les négociations
01:22:58pour récupérer ces otages vont devenir
01:23:00de plus en plus compliqué voire presque impossible
01:23:02Après 300 jours
01:23:04de captivité, les familles des
01:23:06otages redoutent le pire
01:23:08pour leurs proches comme on le voit
01:23:10sur les images, elles sont taboues
01:23:12mais restent mobilisées autour du
01:23:14ministère de la Défense et sur la place
01:23:16des otages à Tel Aviv. Elles réclament
01:23:18la conclusion d'un accord permettant
01:23:20leur libération. Beaucoup
01:23:22estiment que le premier ministre Benjamin Netanyahou
01:23:24sabote délibérément
01:23:26les négociations allant jusqu'à
01:23:28éliminer d'ici le chef politique
01:23:30du Hamas pour éviter
01:23:32d'irriter ses partenaires nationalistes
01:23:34de sa coalition qui menacent
01:23:36de se retirer en cas d'accord
01:23:38qui ne leur conviendrait pas. Cela
01:23:40compromettrait alors sa majorité et mettrait
01:23:42fin à son mandat. Cependant
01:23:44les proches de Netanyahou rejettent cette approche
01:23:46ils affirment que la pression militaire
01:23:48sur le Hamas pourrait en réalité
01:23:50accélérer la conclusion d'un
01:23:52accord en dépit de l'escalade
01:23:54prévue. Une équipe israélienne de
01:23:56négociateurs devrait se rendre au
01:23:58caire dès ce soir ou demain
01:24:00pour l'instant bien sûr l'issue de ces
01:24:02négociations reste incertaine
01:24:04après l'élimination aussi confirmée
01:24:06par Tzal de Mohamed Dey
01:24:08c'est le bras droit de Yehassien Noir
01:24:10l'architecte du 7 octobre
01:24:12ainsi que d'Ismaël Agnier
01:24:14qui était l'interlocuteur du Qatar
01:24:16dans les discussions en vue d'un accord
01:24:18potentiel difficile de savoir à présent
01:24:20avec qui il va être possible
01:24:22de négocier. Reste à savoir
01:24:24aussi si ces éliminations
01:24:26pourraient mettre la pression sur
01:24:28Sy Noir toujours retranché dans
01:24:30les tunnels de Gaza et qui est désormais
01:24:32seul à décider du sort
01:24:34des otages ou alors au contraire provoquer
01:24:36un rejet catégorique
01:24:38c'est un pays tout entier qui attend
01:24:40avec impatience le retour des
01:24:42otages sans lequel même en cas de
01:24:44victoire militaire de Tzal à Gaza
01:24:46la nation ne pourra pas entamer
01:24:48une phase de résilience. Il reste
01:24:50actuellement 115 otages
01:24:52à Gaza dont 41 sont
01:24:54présumés morts tant que l'on n'a
01:24:56pas de preuves ou d'éléments qui permettent
01:24:58de confirmer le décès d'un
01:25:00otage, il est considéré comme vivant
01:25:02et parmi eux deux français
01:25:04deux pères de famille, Oadia
01:25:06Malomi et Ofer Calderon.
01:25:08Merci beaucoup Nathalie pour toutes ces
01:25:10précisions précieuses, je rappelle que vous êtes notre
01:25:12correspondante à Tel Aviv
01:25:14on en a déjà parlé effectivement dans la première
01:25:16heure mais Eliott Mamann on voit bien aussi
01:25:18maintenant à quel point la stratégie est importante
01:25:20parce qu'au-delà de ce risque d'embrasement pour les familles
01:25:22d'otages c'est extrêmement
01:25:24compliqué parce que ces familles-là elles espèrent
01:25:26bien sûr retrouver leurs proches mais on voit bien que la situation
01:25:28aujourd'hui, déjà que cet accord n'était
01:25:30pas franchement forcément gagné mais
01:25:32là on voit que cet accord il semble
01:25:34totalement irréel Ismail, heureusement. Oui absolument
01:25:36mais il faut tout de même préciser qu'avant même
01:25:38l'assassinat d'Ismail Agnier
01:25:40le Hamas se montrait extrêmement intransigeant dans
01:25:42ses négociations, notamment en refusant
01:25:44toujours de communiquer la liste
01:25:46des otages morts et ceux qui
01:25:48sont encore en vie en ce moment à Gaza
01:25:50et d'ailleurs dans la plupart des propositions
01:25:52d'accord qui avaient été faites, le Hamas
01:25:54sous-entendait que par rapport au nombre d'otages
01:25:56qui seraient libérés, il pourrait
01:25:58de manière tout à fait unilatérale décider
01:26:00de libérer soit en réalité des otages
01:26:02qui sont déjà morts pour les
01:26:04retourner, pour les rendre à Israël, soit des
01:26:06otages encore en vie donc on voit bien que
01:26:08les négociations ne faisaient pas sur des bases qui étaient
01:26:10tout à fait favorables donc je ne suis pas
01:26:12sûr que l'assassinat d'Ismail Agnier
01:26:14soit en réalité un blocage
01:26:16absolument central au vu de la situation
01:26:18par ailleurs ce qu'il y a tout de même à préciser
01:26:20et d'ailleurs ça n'a pas été fait sur ces news, ça n'a pas été fait
01:26:22dans l'intégralité des médias mais on entend
01:26:24de plus en plus de journalistes reprendre
01:26:26une distinction morbide entre ce
01:26:28qui serait une branche politique du Hamas
01:26:30et ce qui serait une branche terroriste, on a notamment
01:26:32entendu des journalistes dire qu'Ismail Agnier
01:26:34dirigeait la branche politique mais alors
01:26:36il faut simplement préciser que le Hamas
01:26:38n'est pas le Hezbollah, c'est à dire qu'il y a en effet
01:26:40des membres du Hezbollah, bien que je n'ai pas plus
01:26:42de sympathie pour le Hezbollah que le Hamas, dont
01:26:44les prérogatives ne sont qu'administratifs
01:26:46parce qu'ils entendent en effet constituer
01:26:48une forme de bureaucratie qui ne vise
01:26:50qu'à gouverner les
01:26:52Libanais sans nécessairement toucher
01:26:54à des armes, le Hamas ce n'est pas le cas
01:26:56il y a en effet des gens qui ne touchent pas à des armes
01:26:58parce qu'ils sont plutôt sur un travail de construction
01:27:00intellectuelle mais en réalité
01:27:02leur seule volonté reste tout de même
01:27:04de participer à cet effort de guerre et de destruction
01:27:06de ce qu'ils appellent l'ennemi sioniste
01:27:08donc non, il n'y a pas de branche politique
01:27:10dans le Hamas, Israël n'a pas assassiné
01:27:12quelqu'un qui au Hamas se différencierait
01:27:14par rapport à d'autres membres du Hamas
01:27:16puisqu'il n'aurait eu des volontés, des vélités
01:27:18qu'administratives, non, il était
01:27:20un terroriste et il était l'un des membres
01:27:22les plus éminents de cette organisation
01:27:24qui est une organisation terroriste. Oui et d'ailleurs
01:27:26certains journalistes aussi
01:27:28refusent de qualifier le Hamas d'organisation terroriste
01:27:30et ne le citent pas, notamment
01:27:32dans un certain nombre de dépêches. Claude Obadia
01:27:34c'est vrai que toute la question qui se pose, et on le disait tout à l'heure
01:27:36en première partie, c'est de savoir
01:27:38si on est dans une guerre aussi de communication
01:27:40de véritable embrasement, quoi qu'il en soit on le voit bien
01:27:42que la situation sur place est extrêmement tendue
01:27:44que pour les populations c'est extrêmement dur
01:27:46comme le disait Nathalie Sosnofière, la question maintenant
01:27:48ce n'est pas tant de savoir
01:27:50s'il y aura roisailles mais quand, mais cette
01:27:52pression là aussi, elle compte avant même
01:27:54finalement l'embrasement possible. Oui absolument
01:27:56alors guerre de communication
01:27:58oui, risque d'escalade
01:28:00oui, mais à la question
01:28:02de savoir si en fait
01:28:04cet embrasement
01:28:06va se produire, je pense que
01:28:08nul ici ne le sait
01:28:10parce que les enjeux en fait
01:28:12ils sont multiples et de part et d'autre
01:28:14les dilemmes sont assez cruels.
01:28:16Du côté iranien, il est clair
01:28:18que l'Iran a été humilié
01:28:20l'Iran humilié
01:28:22ne peut que réagir
01:28:24ne serait-ce que pour vis-à-vis de
01:28:26l'image de l'Iran dans
01:28:28l'opinion et dans la rue
01:28:30arabe. Mais les
01:28:32iraniens qui veulent la destruction
01:28:34d'Israël, les iraniens
01:28:36savent bien aussi la puissance
01:28:38de l'armée israélienne et
01:28:40il n'est pas du tout certain ici
01:28:42qu'ils
01:28:44organiseront si vous voulez le déclenchement
01:28:46des hostilités et de l'escalade
01:28:48sans y réfléchir
01:28:50méticuleusement. Du côté
01:28:52israélien maintenant,
01:28:54Eliott Mamann parlait des
01:28:56otages, il me semble
01:28:58que la société israélienne
01:29:00est partagée, la rue
01:29:02israélienne est partagée entre ceux qui
01:29:04considèrent que l'objectif prioritaire
01:29:06est de libérer
01:29:08les otages de Gaza
01:29:10ceux qui considèrent que l'objectif
01:29:12prioritaire c'est de détruire
01:29:14physiquement, idéologiquement
01:29:16intellectuellement, si tant est que ce soit
01:29:18possible, le ramassent
01:29:20et dans cette situation
01:29:22là, la position du
01:29:24Premier ministre israélien est
01:29:26extrêmement difficile, même
01:29:28si sa stratégie
01:29:30semble toute
01:29:32dirigée vers l'Iran
01:29:34et ses alliés, en particulier
01:29:36ceux qu'on appelle les trois H, c'est-à-dire
01:29:38les Houthis, le Hezbollah
01:29:40et le ramassent,
01:29:42est-ce que Benyamin Netanyahou
01:29:44va prendre le risque,
01:29:46va faire le pari
01:29:48de pouvoir redorer
01:29:50un peu son image
01:29:52devant la communauté
01:29:54israélienne, devant la population israélienne
01:29:56c'est la première question qu'on peut se poser
01:29:58est-ce que
01:30:00l'image d'Israël aussi dans le monde
01:30:02occidental n'est pas
01:30:04un paramètre ici qui doit être
01:30:06pris en compte par les Israéliens
01:30:08dans l'équation qui va les amener
01:30:10à décider d'un conflit
01:30:12ouvert ou non direct avec
01:30:14l'Iran, ce sont là des
01:30:16questions qui sont extrêmement
01:30:18complexes. Ce qu'on peut dire
01:30:20c'est que l'Iran a un souci
01:30:22d'abord de ne pas perdre la face vis-à-vis
01:30:24de sa population à l'intérieur de l'Iran
01:30:26et vis-à-vis de l'extérieur, mais quand on regarde
01:30:28objectivement quels sont les alliés de l'Iran
01:30:30le Hezbollah au Liban
01:30:32les milices chiites en Irak
01:30:34et les yéminites
01:30:36ça fait peu, parce que à l'international
01:30:38quand on regarde
01:30:40les réactions, elles sont très modérées, les chinois
01:30:42ont réagi en parlant d'incidents
01:30:44ils n'ont pas dit que c'était
01:30:46un assassinat brutal, donc
01:30:48la Chine, ça ne va pas être les
01:30:50américains, ça ne sera pas les russes non plus
01:30:52donc l'Iran est assez isolé, le problème
01:30:54d'un gouvernement iranien qui est à la fois
01:30:56un peu isolé, mais qui a des gros
01:30:58problèmes internes
01:31:00ça peut être la fuite en avant
01:31:02quand j'ai un gouvernement
01:31:04un pays qui est sous dictature et que cette dictature
01:31:06se sent menacée, y compris en interne
01:31:08parce qu'il ne faut pas oublier que ça bouge beaucoup
01:31:10en Iran pour deux raisons
01:31:12d'abord beaucoup de femmes et d'hommes bougent
01:31:14contre la politique, on a des femmes
01:31:16qui sont enfermées, emprisonnées
01:31:18torturées, voire pendues
01:31:20parce qu'elles s'opposent au régime
01:31:22et en même temps il y a une grande pauvreté
01:31:24donc ça bouge dans la rue
01:31:26la rue iranienne bouge
01:31:28donc on a un souci interne
01:31:30et puis un souci de perdre le pouvoir
01:31:32par une révolution de palais
01:31:34parce que ce qui s'est passé, ça veut dire
01:31:36qu'il y a eu des trous dans les services de renseignement
01:31:38et de protection iranien
01:31:40où il y a sur place des personnes
01:31:42qui ont donné les renseignements
01:31:44où leur système de sécurité électronique
01:31:46n'a pas fonctionné
01:31:48il y a des règlements de compte en ce moment
01:31:50et le risque, c'est la fuite en avant
01:31:52si je veux maintenir mon pouvoir
01:31:54je déclenche une guerre
01:31:56parce qu'en cas de conflit, en cas de guerre directe
01:31:58parce qu'ils sont en guerre quand même
01:32:00mais en cas de guerre violente, je maintiens mon pouvoir
01:32:02par la force, parce que ça c'est le risque
01:32:04pour toute la zone
01:32:06J'allais terminer par une chose
01:32:08on a entendu mort à Israël
01:32:10oui, il ne faut pas oublier que le mort à Israël
01:32:12c'est aussi mort à l'Occident
01:32:14d'ailleurs on le voit avec les attentats
01:32:16qui ont eu lieu à France, on a vu les 58 parachutistes
01:32:18français assassinés par celui
01:32:20qui a été descendu au Liban
01:32:22et moi ça ne va pas me faire de la peine
01:32:24donc il faut avoir conscience que la défense d'Israël
01:32:26c'est aussi la défense de l'Occident
01:32:28C'est vrai qu'il y a maintenant pour le gouvernement israélien
01:32:30une équation à résoudre
01:32:32qui est quasiment impossible, comme on le rappelait avec l'Odobadiah
01:32:34c'est-à-dire qu'il y a en fait deux stratégies
01:32:36éradiquer complètement le Hamas
01:32:38et récupérer les otages, le seul problème
01:32:40c'est qu'il est quasiment impossible de poursuivre
01:32:42ces deux stratégies, puisque l'un
01:32:44entraîne forcément le fait que l'autre devienne impossible
01:32:46Tout à fait, et ça explique peut-être aussi
01:32:48justement l'arrivée aujourd'hui
01:32:50comme Nathalie, la correspondante
01:32:52a mentionné tout à l'heure
01:32:54l'arrivée d'une délégation israélienne
01:32:56avec le chef de Mossad
01:32:58avec le chef de Shin Bet
01:33:00ils sont arrivés aujourd'hui
01:33:02au Caire pour continuer à discuter
01:33:04Maintenant, il faut préciser
01:33:06parce que quand cette délégation israélienne
01:33:08arrive au Caire
01:33:10bien sûr, il y a la grande discussion
01:33:12sur
01:33:14l'accord potentiel
01:33:16pour la libération des otages
01:33:18à Gaza, mais il y a aussi
01:33:20des discussions très particulières
01:33:22avec l'Egypte, notamment
01:33:24sur le contrôle de ce qu'on appelle
01:33:26les corridors de Philadelphie
01:33:28qui est cette bande de terre
01:33:30qui traverse la frontière entre
01:33:32l'Egypte et Gaza
01:33:34Pour arriver à ce grand
01:33:36accord, il faut aussi résoudre
01:33:38cette question, mais ça
01:33:40ça doit être résolu plutôt entre
01:33:42Israël et l'Egypte
01:33:44Donc ça c'est une manière, un petit peu
01:33:46du gouvernement de Netanyahou de dire
01:33:48c'est pas complètement mort, on continue
01:33:50à discuter, certes
01:33:52c'est pas encore les discussions
01:33:54avec les Hamas
01:33:56à travers les autres médiateurs
01:33:58Mais quand même, on va peut-être essayer
01:34:00de résoudre ce point-là
01:34:02qui est essentiel pour arriver à
01:34:04un accord. Je veux aussi répondre
01:34:06à ce qui était dit tout à l'heure justement
01:34:08sur l'affaiblissement
01:34:10de l'Iran. On voit aujourd'hui
01:34:12cette humiliation
01:34:14que le régime
01:34:16a subi
01:34:18ça les a beaucoup, beaucoup
01:34:20choqués. Ça a choqué d'une telle façon
01:34:22qu'en fait les autorités iraniennes
01:34:24en ce moment-là, ils sont
01:34:26préoccupés à essayer de trouver
01:34:28les coupables. On a vu
01:34:30déjà ces derniers deux jours
01:34:32beaucoup d'arrestations
01:34:34qui étaient faites. Il y a les gardiens
01:34:36de la révolution qui ont en fait
01:34:38pris contrôle sur cette
01:34:40investigation et ça explique
01:34:42peut-être aussi le fait que
01:34:44la riposte,
01:34:46la contre-attaque n'est peut-être pas prête
01:34:48tout simplement parce que d'abord
01:34:50ils doivent résoudre ça
01:34:52ils doivent fermer en fait
01:34:54ces énormes failles de renseignements
01:34:56qui étaient découvertes
01:34:58comme ça. Ça c'est la priorité
01:35:00la riposte va venir après.
01:35:02Et je voudrais que pour terminer cette émission
01:35:04on dise un mot aussi des Etats-Unis puisque Kamala Harris
01:35:06ça y est s'est assurée hier de devenir la
01:35:08candidate de son parti à l'élection
01:35:10présidentielle. Elle devra donc affronter
01:35:12Donald Trump après
01:35:14à peine deux semaines après l'abandon
01:35:16de Joe Biden. Hier ce sont plus
01:35:18de 10 000 personnes qui l'ont acclamé
01:35:20en Géorgie. L'État pivote
01:35:22du scrutin de novembre. Regardez le
01:35:24résumé de la situation de la semaine avec Maxime Lavandier
01:35:28Des pancartes à son nom
01:35:30une salle qui affiche
01:35:32complet. C'est devant
01:35:34une foule galvanisée par le show de la
01:35:36rappeuse Megan Thee Stallion, soutien
01:35:38de Kamala Harris, que la démocrate
01:35:40fait son entrée.
01:35:48Il ne s'agit pas seulement de nous opposer
01:35:50à Donald Trump. En réalité
01:35:52cette campagne porte sur deux visions
01:35:54très différentes de notre nation.
01:36:00L'une est axée sur l'avenir, l'autre
01:36:02sur le passé.
01:36:06Le retrait de Joe Biden a placé
01:36:08la vice-présidente actuelle comme seule
01:36:10candidate possible chez les démocrates
01:36:12et si cela n'a pas encore été officialisé
01:36:14par son camp, elle fait cependant renaître
01:36:16l'espoir chez ses partisans.
01:36:20J'ai l'impression que cette soirée a été très
01:36:22exaltante. Le discours était génial.
01:36:24Elle a abordé tous les points principaux
01:36:26qui intéressent vraiment les Américains.
01:36:30Elle est douée pour toutes ses politiques.
01:36:32Qu'il s'agisse de l'avortement, des soins, de santé
01:36:34ou des frontières, j'aime tout.
01:36:38Elle a une chance incroyable face à Trump.
01:36:40Elle est intelligente, elle est sage, son dossier
01:36:42est en règle. Je ne peux pas en dire autant
01:36:44de Trump.
01:36:46Une ferveur sur laquelle Kamala
01:36:48vient capitaliser à moins de 100 jours
01:36:50du scrutin présidentiel.

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