Midi News Été (Émission du 31/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce mercredi 31 juillet, et oui déjà, 31 juillet,
00:00:08et c'est votre grand rendez-vous d'info de la mi-journée sur CNews, Mili-News ET, ce sont 3h d'informations non-stop,
00:00:14vous connaissez le cocktail par cœur évidemment, des témoignages, des reportages et des débats.
00:00:18Je présente mon équipe de ce mercredi dans quelques instants, mais tout de suite le sommaire.
00:00:23A la une, l'information du jour, le numéro 1 du Hamas, Ismail Haniyeh, a été tué dans une frappe.
00:00:28Ce mercredi, à Téhéran, en Iran, il avait participé à Téhéran à la cérémonie d'investiture du président iranien.
00:00:34Les réactions, les analyses dans notre émission.
00:00:37L'autre titre important également, c'est cette situation de chaos.
00:00:41On peut parler de situation de chaos à Southport, dans le nord de l'Angleterre, on vous en parlait hier dans cette même émission.
00:00:45Après l'attaque au couteau où trois fillettes ont été tuées, des manifestations ont dégénéré hier soir.
00:00:50On sera avec notre correspondante permanente à Londres, Sarah Menaï.
00:00:55Enfin, on parlera de notre feuilleton des JO.
00:00:58On vous en a parlé depuis quelques jours, on a été mauvaise langue hier.
00:01:01Les épreuves du triathlon se déroulent bien au final et on a une médaille d'or Cocorico.
00:01:06On vous en parle et ça fait du bien.
00:01:08Et oui, ça nous fait plaisir, mais on a eu peur quand même.
00:01:11Allez, tout de suite, on n'a pas peur de l'accueillir.
00:01:13Évidemment, c'est Soumaya Labidi que je salue.
00:01:16Bonjour Soumaya.
00:01:17Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:18A la une de l'actualité, reprise des recherches aux confins des Vosges et du Bas-Rhin pour tenter de retrouver Lina.
00:01:24Des recherches qui se concentrent dans les lieux parcourus par le véhicule volé et où l'ADN de l'adolescente a été retrouvé.
00:01:31Légère accélération de l'inflation à 2,3% sur un an en juillet selon l'INSEE.
00:01:37Une dynamique qui s'explique par une forte accélération des prix de l'énergie et notamment ceux du gaz.
00:01:42Et puis, vous en parliez dans votre sommaire Thierry.
00:01:45Cocorico, Cassandre Beaugrand, sacré championne olympique du triathlon.
00:01:49La triathlète de 27 ans apporte donc à la France sa sixième médaille d'or et la dix-neuvième au total depuis le début des Jeux.
00:01:56Vous pouvez me le refaire Cocorico ?
00:01:58Cocorico.
00:01:59Voilà, histoire de bien commencer cette journée.
00:02:02Merci, on vous retrouve dans 30 minutes.
00:02:04Et oui Cocorico, on est fiers pour nos Français et nos Françaises évidemment.
00:02:09Je vous présente mon premier plateau pour commencer cette émission.
00:02:12Des fidèles, Vincent Roy, journaliste, je suis ravi de vous retrouver.
00:02:16Ravi d'être avec vous.
00:02:17Toujours un plaisir.
00:02:18Vendri de Gerpel, vous prenez vos habitudes avec nous.
00:02:21Bonjour Thierry.
00:02:22Journaliste à Valeurs Actuelles, je suis ravi de vous accueillir.
00:02:24Et puis, notre ami Gérard Westpierre, géopolitologue, fondateur du Monde Décrypté.
00:02:28Bonjour Thierry.
00:02:29Très heureux de vous avoir.
00:02:30On va avoir besoin de votre expertise puisqu'évidemment, on va commencer par cette information du jour.
00:02:35Le numéro un du Hamas, Ismail Haniyeh, a été tué dans une frappe ce mercredi à Téhéran en Iran.
00:02:42Il avait participé à la cérémonie d'investiture du président iranien.
00:02:46On voit tout cela avec Maxime Legay.
00:02:48Évidemment, les réactions, les débats, juste après.
00:02:51C'est une nouvelle qui résonne comme une déflagration.
00:02:55Dans la nuit de mardi à mercredi, le chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh,
00:03:00aurait été tué par une frappe israélienne en plein Téhéran.
00:03:04C'est ce qu'affirme le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
00:03:08Notre frère, le dirigeant, le Moudjaïd, Ismail Haniyeh,
00:03:11est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran
00:03:14après sa participation à l'investiture du nouveau président iranien.
00:03:17L'assassinat du chef Ismail Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse.
00:03:22Une information confirmée par les gardiens de la révolution iranienne,
00:03:25Ismail Haniyeh avait rencontré le guide suprême iranien, Ali Khamenei,
00:03:29quelques heures seulement auparavant.
00:03:32Le président de l'autorité palestinienne a également condamné cette attaque.
00:03:36Mahmoud Abbas a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh,
00:03:41qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade.
00:03:45Une nouvelle qui intervient dans un contexte brûlant et qui fait craindre un embrasement régional.
00:03:50Hier, l'armée israélienne avait également affirmé avoir éliminé un haut commandant du Hezbollah
00:03:56lors d'une frappe ciblée dans le sud de la banlieue de Beyrouth.
00:04:01Et l'Iran décrète trois jours de deuil national après la mort du chef du Hamas.
00:04:08Gérard Vespier, comment analysez-vous cette attaque ?
00:04:12Quelles sont les conséquences, les perspectives ?
00:04:15Est-ce qu'on peut craindre un nouvel embrasement ?
00:04:18Premièrement, Israël depuis le 7 octobre avait dit qu'il y avait toute la crainte pour la vie du leader du Hamas,
00:04:27du leader politique.
00:04:29Donc l'objectif était clairement identifié.
00:04:32Maintenant, restait à savoir comment Israël allait éventuellement mettre l'action en harmonie avec l'objectif.
00:04:41Là, c'est la grande surprise.
00:04:43Parce qu'oser frapper dans la proximité même de Téhéran, c'est quelque chose d'absolument énorme.
00:04:51Donc ça veut dire qu'il y a aussi une précision, non pas de l'armement, ça c'est évident,
00:04:56mais une précision du renseignement.
00:04:58À la fois en ce qui concerne l'Iran et puis aussi la frappe qui a été mentionnée dans votre reportage au Liban.
00:05:05Donc il y a une capacité qui se maintient d'Israël sur la possibilité de connaître exactement les déplacements des leaders des camps opposés.
00:05:17Ça se continue et c'est vraiment remarquable la diversité des fronts auxquels Israël a à se confronter.
00:05:25Et donc en conséquence, il ne s'agit pas de frappes de grande envergure.
00:05:32Ce ne sont pas des centaines d'avions qui sont allés frapper.
00:05:35Non, c'est une frappe très précise.
00:05:37Très précise, très chirurgicale.
00:05:39Donc on voit depuis neuf mois, on est dans une situation de guerre,
00:05:43mais de guerre très spéciale avec des frappes très limitées sur des personnes.
00:05:47Donc il y a toujours une décision et puis après il y a une réponse.
00:05:51Donc la réponse a été effectivement dans le cadre du Liban,
00:05:57il y avait douze enfants qui ont été tués il y a 48 heures.
00:06:01Israël a dit nous allons avoir une réponse.
00:06:04Donc on a vu la réponse avec l'élimination d'un haut responsable militaire du Hezbollah.
00:06:09Donc à chaque fois, ce sont des actions précises avec des réponses précises.
00:06:13Donc on a ce scénario, ce schéma.
00:06:16Et il y a eu deux schémas pour que nos téléspectateurs comprennent bien.
00:06:19Le Hamas et Hezbollah.
00:06:20Le Hezbollah effectivement et puis donc le Hamas à Téhéran.
00:06:24Mais à chaque fois, ce sont des actes très précis.
00:06:26Et comme on le voit depuis neuf mois, il n'y a pas un embrasement général.
00:06:31Quand les outils sont intervenus, on se dit absolument ça va être la guerre
00:06:35parce que c'est le commerce mondial qui est impliqué.
00:06:39Pas du tout.
00:06:40Depuis neuf mois, on a un conflit qui est mesuré en termes d'action militaire de part et d'autre.
00:06:48Il y a un État, Israël.
00:06:50Mais en face d'Israël, il n'y a pas un autre État.
00:06:53Il y a l'axe de la résistance, pour reprendre l'expression de Téhéran,
00:06:59qui est un amalgame de mouvements.
00:07:01Et donc c'est cette différence de structure et de situation
00:07:05et même qui fait qu'on ne franchit pas l'ultime étape d'une guerre vraiment formelle entre États.
00:07:12On l'a vu quand Téhéran, l'Iran a lancé plus de 300 missiles contre Israël.
00:07:181% a simplement atteint son but.
00:07:21Et ça n'a pas enclenché un échelon super.
00:07:26On va évoquer évidemment, puisqu'il y a un certain nombre de réactions politiques,
00:07:31mais déjà la branche armée du Hamas dit que l'assassinat de Haniye aura d'énormes conséquences.
00:07:36Je le dis, cet assassinat a puté à Israël.
00:07:38Il fait passer la guerre à un nouveau niveau et aura d'énormes conséquences pour toute la région.
00:07:43C'est pas anonyme, évidemment.
00:07:46C'est le numéro 1 du Hamas qui a été tué.
00:07:49Tout à fait, mais ce sont des mots.
00:07:52Oui.
00:07:53La Chine aussi parle d'assassinat.
00:07:56Enfin, on va évoquer tout ça.
00:07:57On continue notre tour de table.
00:07:59Vincent Roy, et on retrouvera notre consultant de défense, le général Bruno Clermont, qui est avec nous.
00:08:03Sur M. Haniye et sur sa famille, il y a déjà eu beaucoup de frappes
00:08:07alors qu'ils n'ont pas été chirurgicales.
00:08:09Mais il a perdu, je crois, sa petite-fille.
00:08:12Il a perdu son petit-fils.
00:08:14Il a perdu sa sœur.
00:08:15Il a perdu tout ça dans des frappes à Gaza.
00:08:17Mais en grand nombre.
00:08:19Sa petite-fille a été son petit-fils aîné.
00:08:22Quatre de ses petits-enfants.
00:08:25Il a même annoncé lui-même que dix membres de sa famille ont été tués,
00:08:29dont sa sœur, dans des bombardements israéliens, dans le camp de réfugiés d'Al-Shati.
00:08:34Donc déjà, à Gaza, il y a eu beaucoup de pertes dans sa propre famille.
00:08:38Moi, je suis assez d'accord avec le fait qu'il y ait beaucoup de communication,
00:08:41il y ait beaucoup de mots sur la disparition du chef politique du Hamas.
00:08:45Je dis bien le chef politique, il y a différentes responsabilités, différents chefs.
00:08:49Là, c'est le chef politique.
00:08:51Attention à l'embrasement, mais je crois que ça ressort plutôt de la communication
00:08:56puisque les Américains, derrière, seraient obligés de se manifester
00:09:02s'il y avait un enflamment.
00:09:04Et pour l'instant, vous avez vu notamment avec l'Osbola,
00:09:07les Américains calment tout.
00:09:09Ils ne veulent pas qu'il y ait de répliques de guerre.
00:09:13Et puis, Israël n'a pas non plus intérêt à ouvrir carrément un second front,
00:09:18bien qu'il soit un petit peu ouvert tout de même,
00:09:21mais elle n'a pas intérêt à ouvrir carrément deux fronts.
00:09:28C'est beaucoup.
00:09:29Vendrille de Gerpel.
00:09:31Moi, ce matin, j'ai un peu de mal à avoir de la peine pour l'élimination de cet homme
00:09:36parce que je vous rappelle qu'il s'était réjoui du pogrom du 7 octobre.
00:09:42Je vous rappelle, ça a coûté la vie de 1200 personnes.
00:09:46C'est aussi lui qui disait qu'il fallait que le sang des vieillards,
00:09:51des enfants et des femmes coulaient dans la bande de Gaza.
00:09:56C'est une élimination qui, pour moi, à mon sens, est justifiée
00:09:59parce qu'elle est ciblée, elle est proportionnelle.
00:10:01Je crois qu'il n'y a pas eu d'autres victimes à part son garde du corps.
00:10:04Donc, pas de victime innocente.
00:10:06Attention parce qu'effectivement, l'escalade dans la région ne s'escalade pas
00:10:13parce que frapper cet homme à Téhéran, dans la capitale de l'Iran,
00:10:19pour l'Iran, c'est une provocation.
00:10:22Il y a à craindre quand même qu'il y ait une escalade des tensions.
00:10:25Ensuite, il ne faut pas non plus que le conflit s'importe encore plus en France.
00:10:30On sait qu'il y a un défi sécuritaire énorme autour de la délégation israélienne
00:10:35et on espère vraiment qu'il n'y aura pas d'escalade.
00:10:39D'une certaine façon, il n'y a pas de surprise.
00:10:41Qu'est-ce que veut dire frapper le Hamas ?
00:10:44Frapper le Hamas, c'est frapper en priorité ses dirigeants.
00:10:48Ça a toujours été, depuis le 7 octobre, la politique d'Israël.
00:10:53Quand elle dit qu'il faut maintenant frapper le Hamas, éradiquer le Hamas,
00:10:58on a beaucoup de difficultés, comme vous le savez, à éradiquer une idéologie.
00:11:01Mais en tous les cas, ses chefs sont évidemment dans les viseurs de Tsaïl.
00:11:06C'est absolument conséquent des renseignements.
00:11:10C'est une opération parfaitement réussie de la part des renseignements et de Tsaïl,
00:11:15mais des renseignements d'abord.
00:11:17Et ce n'est pas la première.
00:11:18Et ce n'est pas la première.
00:11:19Il y a eu beaucoup d'éliminations réalisées par les services,
00:11:23comme on dit, avec beaucoup de retenue, israéliens,
00:11:26donc au cœur même de l'appareil d'État iranien.
00:11:30Vous avez dans les années 2010-2012 des savants atomistes qui ont été éliminés.
00:11:35Vous avez en 2020 encore, donc ce n'est pas très vieux,
00:11:39un responsable des recherches nucléaires et balistiques, Fakhrizadeh,
00:11:44qui a été éliminé aussi avec une mitrailleuse télécommandée à distance.
00:11:49Donc c'est vraiment un savoir-faire et une capacité d'intervention sur site iranien.
00:11:55Et puis encore récemment, des bombardements par missile drone,
00:11:59très près disparant en réponse aux 300 missiles iraniens.
00:12:04Donc il y a, voyez-vous, toujours des réponses symétriques ou asymétriques,
00:12:09mais qui n'élèvent pas, comme vous l'évoquiez tout à l'heure, le risque d'escalade.
00:12:15Et nous sommes avec le Général Bruno Carman, notre consultant de défense.
00:12:19Merci Bruno Carman d'être avec nous.
00:12:22Israël avait promis de riposter et Israël a riposté sans surprise en général.
00:12:29Oui, une double élimination, un double succès, en 12 heures de temps,
00:12:35à 2000 kilomètres de distance entre Beyrouth d'un côté et Téhéran de l'autre.
00:12:39Toutefois, moi je suis d'accord avec tout ce qui a été dit dans les dix dernières minutes.
00:12:42Je vais préciser peut-être une approche un peu particulière
00:12:45qui permet de dissocier les deux événements.
00:12:47On va prendre le premier, celui de ce matin, la frappe tôt ce matin,
00:12:52qui a tué Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas.
00:12:56On le sait, ça a été dit que l'objectif, la priorité des Israéliens,
00:13:00depuis le début, depuis le 7 octobre, c'est de tuer le chef politique et militaire du Hamas.
00:13:03S'ils l'ont fait, si vous prenez une carte, une espèce de jeu de cartes
00:13:05dans lequel vous voyez une centaine de dirigeants politiques et militaires,
00:13:0890% ont été éliminés, il en reste très peu.
00:13:10Il restait celui-ci.
00:13:11Et là, ils ont profité d'une opportunité,
00:13:13qui était le fait que la cérémonie d'intronisation du nouveau Premier ministre iranien
00:13:18faisait qu'il y avait la présence d'Ismail Haniyeh à cette cérémonie.
00:13:22Donc ils savaient où il était, il a été identifié,
00:13:24et ils ont eu effectivement le culot, ou l'efficacité en tout cas,
00:13:27d'aller tuer Ismail Haniyeh à Téhéran, dans le sanctuaire iranien.
00:13:32C'est en plus un effet, évidemment, d'aubaine,
00:13:35mais également un message très fort envoyé à Téhéran.
00:13:37Si on revient maintenant à la frappe d'hier soir,
00:13:39la frappe d'hier soir, c'est une frappe un peu plus classique,
00:13:41c'est-à-dire que là, c'était vraiment une représaille à une attaque
00:13:44qui a été portée samedi par le Hezbollah, une roquette du Hezbollah
00:13:48qui est tombée sur un terrain de football, sur le pateau du Golan,
00:13:51dans un village russe, et qui a tué une douzaine d'enfants
00:13:54et blessé autant d'enfants, et ça, ça a proposé,
00:13:57c'était le plus grand massacre depuis le 7 octobre de Palestine,
00:14:00et ça, ça a entraîné une réaction puissante en direction du Hezbollah.
00:14:04Il se trouve que le calendrier, finalement, se juxtaposait,
00:14:07l'intronisation du Premier ministre à Téhéran avec cette opportunité,
00:14:11et la nécessité de répondre.
00:14:13Et là, je suis d'accord avec ce qui a été dit,
00:14:15ces réponses sont mesurées, elles sont précises,
00:14:17ce n'est pas n'importe quoi, on n'est pas parti dans une campagne aérienne,
00:14:20les Israéliens savent très bien qu'il y aura des représailles derrière,
00:14:23mais qu'éventuellement, ils sont prêts à les maîtriser.
00:14:25C'est évident que dans tout ça, il y a la main du grand frère américain
00:14:29qui essaie de calmer le jeu, et qui n'a évidemment aucune envie
00:14:33que tout ça dégénère ou n'escalade, ou se transforme en guerre régionale,
00:14:37pour plein de raisons, dont évidemment celle des élections
00:14:39qui sont très proches aux États-Unis.
00:14:41Mais est-ce qu'on peut craindre, général, un embrasement avec ces deux frappes,
00:14:45et notamment ce numéro 1 du Hamas qui a été abattu ?
00:14:50Je pense qu'on est vraiment dans la stratégie annoncée par l'Israël
00:14:54d'élimination des dirigeants politiques et militaires du Hamas.
00:14:57La stratégie se déroule.
00:14:58Donc ce n'est pas ça le point principal.
00:15:00Le point principal, c'est plutôt le fait qu'il se soit passé à Téhéran,
00:15:02et que donc les Molas sont obligés de réagir parce qu'ils ont été
00:15:04quand même sacrément humiliés, et non seulement les Molas,
00:15:07mais toute la communauté qui soutient Téhéran a été humiliée,
00:15:10donc on peut s'attendre à une élection.
00:15:12Mais là, je rejoins ce qu'a dit Gérard Bespierre,
00:15:14en revenant au mois d'avril 2018, lorsque Israël a lancé sa frappe
00:15:18de missiles de croisière et sa frappe de drone.
00:15:21La réponse d'Israël a été modérée, alors que là aussi,
00:15:24on pouvait s'attendre à une escalade et au début d'une guerre régionale.
00:15:27Personne n'y a intérêt, pour plein de raisons différentes.
00:15:30Ça ne veut pas dire que les Israéliens n'ont pas un problème à régler.
00:15:33Le problème à régler pour les Israéliens après Gaza,
00:15:36c'est d'être capables de repousser le Hezbollah,
00:15:39de manière à garantir la sécurité, repousser le Hezbollah vers le nord
00:15:43du sud du Liban, un peu plus au nord vers le Litani,
00:15:46de manière à garantir la sécurité des dizaines de milliers d'habitants
00:15:51d'Israël qui ont dû être déplacés, échappés au tir des roquettes.
00:15:55C'est plutôt une action qui va être chaleureusement accueillie
00:16:00au sein d'Israël, pour le Premier ministre israélien qui avait dit
00:16:04« on va riposter ». Et là, il y a eu ces doubles frappes
00:16:08et ce numéro 1 du Hamas qui a été abattu.
00:16:11Le riposte, effectivement, va être populaire,
00:16:14et Benjamin Netanyahou a besoin de popularité.
00:16:17Il ne reste pas le moins qu'il y a toujours 110 otages,
00:16:1998 otages entre les mains du Hamas, et que ça c'est la priorité aussi
00:16:22des Israéliens, la libération des otages.
00:16:25Alors mettre de la pression sur les dirigeants, ça peut aider,
00:16:28mais on voit que pour l'instant, l'efficacité n'est pas au rendez-vous.
00:16:32Donc cette épée de Damoclès, la plus importante épée de Damoclès
00:16:35aujourd'hui qui est présente au-dessus de la tête des Israéliens,
00:16:38c'est vraiment la question des otages qui est une question
00:16:41qui semble être aujourd'hui insoluble.
00:16:43Et en deuxième, vous avez effectivement la façon de s'occuper du Hezbollah,
00:16:48de repousser le Hezbollah, de faire en sorte qu'Israël puisse trouver
00:16:51une sécurité en essayant de se protéger de la menace permanente
00:16:57qui est le Hezbollah, qui possède une véritable armée,
00:17:00c'est à peu près dix fois la force du Hamas,
00:17:02un nombre de dizaines de milliers de roquettes, de missiles,
00:17:05qui est armé par Téhéran, et qui a un proto-État à l'intérieur de Liban,
00:17:09et qui même à l'intérieur de Liban pose un problème majeur.
00:17:12Donc la question du Hezbollah, elle est essentielle pour Israël.
00:17:15Il va bien falloir un moment où ils s'en occupent.
00:17:17Là, on a l'impression que c'est quand même très compliqué
00:17:20et qu'ils ne sont pas prêts à lancer une offensive terrestre.
00:17:23Alors on peut imaginer éventuellement, mais on parle dans l'éventualité.
00:17:26Oui, mais évidemment, c'est une projection.
00:17:28La campagne aérienne, on verra s'il y a des bombardements aériens
00:17:30sur les positions du Hezbollah.
00:17:31On va voir ce qui va se passer dans les prochains jours.
00:17:33La guerre et la paix n'est pas une science exacte.
00:17:36Tout est possible, on a des raisons d'être inquiets,
00:17:38mais jusqu'à présent, que ce soit dans la guerre en Ukraine
00:17:42ou dans la guerre en Israël, les grandes puissances
00:17:45ont fait en sorte qu'il n'y ait pas d'escalade.
00:17:47Vincent Roy.
00:17:48Oui, je pense que le général Clermont a complètement raison.
00:17:51Il faut dire aussi que pour ce qui est des otages,
00:17:54la négociation des otages est effectivement centrale.
00:17:57Une négociation commençait à voir le jour, je crois, à Rome,
00:18:01mais vous me confirmerez.
00:18:03Et le missile envoyé sur le plateau du Golan par le Hezbollah
00:18:09signe bien le fait que le Hezbollah voulait mettre en péril
00:18:14une négociation possible de ces otages.
00:18:17Le Hezbollah n'est pas vraiment partie prenante.
00:18:21C'est le Hamas qui est partie prenante.
00:18:23Ce qui va se passer là, c'est que malgré la durée des négociations
00:18:27qui sont en place depuis des semaines et des semaines,
00:18:30on devait probablement arriver à une finalisation possible
00:18:33dans les prochaines semaines avec l'élimination du dirigeant suprême du Hamas
00:18:38il est impossible pour ce mouvement d'accepter un cessez-le-feu
00:18:44dans les prochains jours ou dans les prochaines semaines.
00:18:47Donc il y a forcément cette conséquence indirecte
00:18:51sur l'affrontement qui a lieu actuellement entre le Hamas et Israël.
00:18:57Et deuxièmement, par rapport à ce que vient de dire le général,
00:19:00effectivement les deux opérations, celle qui est menée au Liban,
00:19:03celle qui est menée à Téhéran, sont différentes,
00:19:05mais elles reposent toutes les deux sur vraiment le principe fort
00:19:10de l'armée technologique israélienne des avions et des missiles à haute précision.
00:19:16Donc dans les deux cas, ce sont des frappes aériennes,
00:19:19probablement avec missiles, qui a frappé Téhéran aussi.
00:19:22– André Hirn.
00:19:23– Oui, moi j'ai été aussi frappé par le tweet de Jean-Luc Blanchon,
00:19:27sa réaction, il a dit que c'était une agression intolérable,
00:19:30Netanyahou propage la guerre, le meurtre,
00:19:32il généralise comme s'il était au-dessus de toutes les lois
00:19:35et conventions internationales.
00:19:36Mais qui est au-dessus des lois et de toutes les conventions internationales ?
00:19:39C'est le groupe du Hamas, c'est un groupe qu'on qualifie de terroriste,
00:19:41nous en Europe et en France, et je ne comprends pas qu'on ne fasse pas
00:19:44l'unanimité sur la qualification, la guerre sémantique,
00:19:47pour qualifier le Hamas de groupe terroriste et non pas de groupe armé.
00:19:51– Général, clairement, l'Iran a décrété, je le disais,
00:19:55trois jours de deuil national après la mort du chef du Hamas
00:19:58et la branche armée du Hamas dit que l'assassinat de Haniyeh
00:20:02aura d'énormes conséquences.
00:20:05– Écoutez, là on est vraiment dans la communication,
00:20:08le langage adressé aux opinions publiques,
00:20:10on a entendu des choses encore plus brutales au moment du mois d'avril,
00:20:15lorsqu'il y a eu cet échange de tirs entre l'Iran et Israël.
00:20:20Moi j'aimerais rappeler un petit point,
00:20:21parce qu'il y a beaucoup de gens qui nous écoutent aujourd'hui,
00:20:23des gens qui sont inquiets sur le fait qu'il y a des Français
00:20:27qui sont présents au Liban,
00:20:28il y a la force internationale des Nations Unies, l'interposition,
00:20:32avec 700 Français de l'opération Daman,
00:20:34qui sont pris en quelque sorte,
00:20:36en tout cas qui sont là pour assurer le respect du cessez-le-feu.
00:20:39On comprend l'inquiétude des Français,
00:20:41on comprend également l'inquiétude des Libanais,
00:20:43on a dit qu'on n'était pas, a priori,
00:20:46pour l'instant on est plutôt dans la maîtrise de l'escalade,
00:20:48mais il est évident qu'une escalade dans la région
00:20:52toucherait d'abord le Liban
00:20:54et je pense que là c'est important de se rappeler
00:20:56que le Liban est un pays en grande souffrance
00:20:58qui n'a pas besoin d'une guerre supplémentaire.
00:21:00Et vous avez raison de le rappeler.
00:21:01Restez avec nous, mon général.
00:21:03Réaction politique en France,
00:21:05Aminata Niakaté qui est la porte-parole des écologistes.
00:21:09Écoutez ce qu'elle a dit suite à cette attaque contre Ismaël Hanier.
00:21:20Ce n'est jamais une bonne nouvelle la mort d'un être humain.
00:21:23Ma crainte c'est qu'il y ait une escalade du conflit au Proche-Orient
00:21:29et le chemin vers un cessez-le-feu,
00:21:32vers la libération des otages aussi qui en dépend,
00:21:35se trouve de plus en plus tortueux.
00:21:37Ça déstabilise, ça complique les choses
00:21:39et c'est source d'inquiétude pour moi en tant qu'écologiste.
00:21:43Après, est-ce que le gouvernement israélien va considérer
00:21:46qu'il a atteint un but de guerre
00:21:47et peut-être que ça peut ouvrir aussi une perspective ?
00:21:49Je n'en sais rien.
00:21:50L'incertitude reste grande.
00:21:53Je vous fais réagir dans quelques instants.
00:21:55Je voudrais vous faire écouter Sandrine Rousseau
00:21:57et comme ça vous réagirez sur les deux réactions
00:21:59d'Aminata Niakate et Sandrine Rousseau
00:22:01parce que je suis sûr que ça va vous faire réagir.
00:22:03On écoute Sandrine Rousseau qui a également réagi.
00:22:07Déjà, craindre un enflammement.
00:22:09Je rappelle qu'il y a une centaine d'otages
00:22:11qui sont toujours détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
00:22:15Une partie manifestement serait morte, à peu près un tiers.
00:22:18Il reste quand même au moins 70 otages dans la bande de Gaza
00:22:22et on a l'impression qu'Israël est parti
00:22:24dans une guerre totale contre le Hamas
00:22:26mais au détriment de la sécurité des otages.
00:22:29Face à l'attentat qui a eu lieu le 7 octobre,
00:22:33il y avait plusieurs voies possibles de sortie
00:22:36et de libération des otages
00:22:39et Netanyahou a choisi dans la logique de la politique qu'il mène
00:22:43la solution la plus violente
00:22:46qui met en danger le plus toute la région.
00:22:50La communauté internationale est tétanisée par ce qui se passe là-bas
00:22:54ce qui est extrêmement inquiétant.
00:22:57Réaction, sans trop de surprise, de Sandrine Rousseau,
00:23:00invitée de nos confrères de France Info.
00:23:02Oui, mais la première réaction...
00:23:04Mais elle oublie ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:23:06Oui, tout le monde oublie ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:23:08La première réaction de l'écologiste
00:23:11quand elle apprend la mort d'Ismaël Hanier,
00:23:14et cette phrase est tout à fait scandaleuse.
00:23:16Ce n'est jamais une bonne nouvelle la mort d'un être humain.
00:23:18Evidemment, dans l'absolu, philosophiquement, écologiquement,
00:23:22ce n'est jamais une bonne nouvelle la mort d'un être humain.
00:23:25Sauf que lorsqu'il s'agit d'Ismaël Hanier
00:23:28et qu'on a lu attentivement le pédigré du personnage,
00:23:32pardonnez-moi, mais cette phrase devient totalement scandaleuse.
00:23:38Mon général, le profil d'Ismaël Hanier, quelques mots ?
00:23:43Non, il est chef du bureau politique depuis 2017.
00:23:46C'est vraiment l'homme qui représentait politiquement le Hamas.
00:23:49On voit bien qu'avec sa mort,
00:23:51on s'interroge sur l'avenir politique du Hamas.
00:23:53Il reste en réalité pour l'Israël deux cibles principales aujourd'hui.
00:23:56La première, c'est Mohamed Daïef,
00:23:58qui est le chef militaire des brigades d'Al Qassam,
00:24:01dont on pense qu'éventuellement il a été tué,
00:24:03mais on n'en est pas sûr.
00:24:04Lui, il est à Gaza.
00:24:05Et puis un autre homme politique important
00:24:07qui s'appelle Yahya Sinwar,
00:24:09qui est lui le chef politique à Gaza
00:24:11et qui lui n'a pas été éliminé par l'Israël
00:24:13et qui devient la cible prioritaire.
00:24:15Juste une petite parenthèse pour revenir sur l'affaire de Beyrouth
00:24:21avec le responsable militaire du Hezbollah qui a été tué.
00:24:26Selon les services américains,
00:24:28je ne connais pas la position des services français,
00:24:30mais il a participé ou il a été partie prenante
00:24:33à un attentat qui a eu lieu à 41 ans,
00:24:35le 23 octobre 1983 à Beyrouth,
00:24:38qui a tué 241 marines et 58 militaires français.
00:24:43C'était l'attentat du Drakkar.
00:24:44Alors, les Américains estiment qu'il a joué un rôle.
00:24:47Ils avaient donc mis sa tête à prix depuis des années.
00:24:51En ce qui concerne les services français, je ne le sais pas,
00:24:53mais vous voyez que l'histoire nous rattrape
00:24:55parce que là, on se rend compte à nouveau
00:24:57que les racines du Hezbollah,
00:24:59elles sont plongées au début des années,
00:25:01à la fin des années 70,
00:25:02et qu'à la fin des années 70,
00:25:04les Américains sont extrêmement présents au Liban
00:25:07pour essayer de calmer la situation.
00:25:09Et après cet attentat,
00:25:10les États-Unis et les Français vont quitter le Liban
00:25:13qui va basculer dans le chaos.
00:25:14Je vous donne cette information qui vient de tomber.
00:25:17Le Premier ministre du Qatar s'est interrogé aujourd'hui
00:25:21sur l'opportunité de poursuivre la médiation
00:25:23entre Israël et le Hamas après l'assassinat d'Ismaël Haniyeh.
00:25:27C'est QFD.
00:25:28C'est QFD.
00:25:29C'est le rapport des négociations.
00:25:30Absolument.
00:25:31Et puis un dernier mot peut-être sur Ismaël Haniyeh quand même.
00:25:35Il faut se rappeler que le 7 octobre 2003,
00:25:40depuis Doha où il était,
00:25:42il s'est félicité de la victoire palestinienne.
00:25:45Donc voilà grosso modo le personnage qu'il était.
00:25:50On va marquer une première pause.
00:25:53Général Bruno Clermont,
00:25:54on vous retrouve peut-être à midi
00:25:56dans le courant de notre émission évidemment
00:25:58pour commenter cette actualité.
00:26:00Votre analyse et votre regard nous semblent essentiels évidemment
00:26:04et on aura évidemment là aussi d'autres réactions.
00:26:07Allez, on se retrouve dans quelques instants
00:26:10et on ira en Angleterre
00:26:12où évidemment il y a une situation de chaos
00:26:14après l'assassinat de trois petites filles
00:26:18dont on vous a déjà parlé.
00:26:20On sera avec notre correspondante permanente
00:26:22Sarah Menaï à Londres.
00:26:23A tout de suite.
00:26:28Il est quasiment 11h30.
00:26:29C'est midi du zété jusqu'à 14h.
00:26:31Je vous présente l'équipe qui m'entoure
00:26:33ce mercredi dans quelques instants.
00:26:34Mais j'accueille toujours avec beaucoup de plaisir
00:26:37Somaya Labidi pour faire un tour de l'info.
00:26:39Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:26:41C'est la principale information de la journée.
00:26:43Le chef du Hamas, Ismaël Hanier,
00:26:45a été tué à Téhéran par une frappe israélienne.
00:26:48Annonce des gardiens de la révolution en Iran
00:26:50aussitôt confirmé par le Hamas
00:26:52qui dénonce, je cite, un raid sioniste.
00:26:55Un palmarès dans la cité phocéenne,
00:26:57ce serait bien passé.
00:26:58Vols, violences sexuelles, bagarres.
00:27:00Trois arrondissements de Marseille
00:27:02en haut du classement des plages
00:27:03les moins sûres de France.
00:27:05C'est en tout cas ce que révèle
00:27:06un sondage du quotidien Le Figaro.
00:27:09Et puis le prodige tricolore des bassins
00:27:11a rendez-vous avec son destin
00:27:13déjà sacré sur 400m4 nage.
00:27:15Léon Marchand poursuit son grand pari
00:27:18décroché de médaille d'or en moins de 2h
00:27:20sur le 200m brasse et le 200m papillon.
00:27:23Et on lui souhaite évidemment
00:27:25bonne chance Thierry.
00:27:26Eh oui, et on dit quoi ?
00:27:28Cocorico.
00:27:29On attend, on attend.
00:27:31Ça va être notre rythmique.
00:27:33Ça va être ça à peu près.
00:27:35On croise les doigts.
00:27:36Merci Soumaya, évidemment.
00:27:38Avec moi pour commenter cette actualité
00:27:41dans ce mercredi, évidemment,
00:27:44Vincent Roy, Vendrie De Garpel
00:27:47et Gérard Vespière.
00:27:49Merci de m'accompagner.
00:27:50On va prendre la direction de la Grande-Bretagne.
00:27:53On sera dans quelques instants
00:27:54avec Sarah Menahe,
00:27:56puisque c'est carrément une situation de chaos
00:27:59à Southport, dans le nord de l'Angleterre.
00:28:01Je vous rappelle qu'il y a eu une attaque au couteau
00:28:04où trois fillettes ont été tuées
00:28:06et des manifestations ont dégénéré hier soir.
00:28:09Il y a eu des affrontements avec les policiers.
00:28:11On voit les images.
00:28:12Et des groupuscules d'extrême droite de la région
00:28:15seraient, je dis bien seraient,
00:28:17à l'origine de ces rassemblements.
00:28:19Petite réaction, Vincent Roy,
00:28:21sur cette situation en Grande-Bretagne
00:28:23avant de retrouver Sarah Menahe.
00:28:25La situation est totalement dramatique.
00:28:27On ne connaît pas l'origine exacte
00:28:31de ce qu'il faut bien appeler un...
00:28:34On ne sait plus comment qualifier ces gestes.
00:28:36Un attentat où...
00:28:38Enfin, comment peut-on imaginer
00:28:40qu'un individu aille comme ça
00:28:42massacrer des enfants à coups de couteau ?
00:28:45Évidemment, ça suscite des réactions très violentes.
00:28:47Ça ne justifie en rien.
00:28:48Mais pourquoi ne justifier en rien les réactions ?
00:28:50Évidemment, il va s'en dire,
00:28:52les réactions de ce qui semble être
00:28:55l'extrême droite.
00:28:57Mais on comprend que le pays soit
00:28:59tout à la fois ému.
00:29:01Et on comprend également sa colère.
00:29:03Gérard Laspierre.
00:29:05Oui, c'est effectivement une folie meurtrière
00:29:07assez invraisemblable.
00:29:09L'origine de l'assassin
00:29:14est effectivement d'origine africaine,
00:29:16rwandaise.
00:29:18Or, depuis de nombreux mois,
00:29:20il y avait des négociations
00:29:22avec le précédent gouvernement anglais
00:29:25ou britannique, plus exactement,
00:29:27pour faire revenir des migrants
00:29:29vers le Rwanda.
00:29:31Et cette stratégie, cet accord,
00:29:33ce projet a été donc arrêté
00:29:36avec le nouveau gouvernement.
00:29:39Donc, est-ce qu'il y a des relations ?
00:29:41En tout cas, l'origine rwandaise
00:29:43de cette personne se situe
00:29:45dans un cadre britannique politique également.
00:29:48Et puis, surtout, une constante,
00:29:50comme souvent avec ceux qui commettent
00:29:53des attentats, c'est la jeunesse
00:29:55de cet individu d'origine rwandaise,
00:29:57puisqu'il n'a que 17 ans.
00:29:5917 ans et déjà à son actif,
00:30:03si j'ose dire, ou à son passif,
00:30:05plutôt, des crimes horribles au couteau.
00:30:09André De Guerpel, je vous fais réagir
00:30:11dans quelques instants, mes priorités,
00:30:13évidemment, au terrain.
00:30:15On va retrouver notre correspondante permanente,
00:30:17Sarah May. Bonjour, Sarah.
00:30:19Merci d'avoir accepté notre invitation
00:30:21dans Bili News.
00:30:23Je parlais de situation de chaos
00:30:25à Southport.
00:30:27Est-ce que le terme est exact ?
00:30:29Vous le confirmez ?
00:30:31Oui, tout à fait.
00:30:33Bonjour, le terme est exact.
00:30:35Ce sont véritablement des scènes de chaos
00:30:37auxquelles on a assisté hier
00:30:39dans cette ville portuaire, Southport,
00:30:41du nord-ouest de l'Angleterre,
00:30:43avec de violents affrontements
00:30:45et des forces de l'ordre.
00:30:47D'ailleurs, le ministère de l'Intérieur
00:30:49a indiqué qu'une dizaine de policiers
00:30:51avaient été blessés hier soir.
00:30:53L'un d'entre eux a notamment le nez cassé.
00:30:55La ministre de l'Intérieur, Yvette Cooper,
00:30:57a dénoncé des scènes honteuses
00:30:59et jugé consternant les scènes
00:31:01qui se sont déroulées hier soir à Southport.
00:31:03Ce sont après des appels lancés
00:31:05sur les réseaux sociaux,
00:31:07notamment, qu'une centaine de manifestants
00:31:09se sont réunis pour viser
00:31:11les forces de l'ordre.
00:31:13Il y a eu de violents affrontements
00:31:15et quelques blessés sont allés pleurer
00:31:17après cette soirée d'hier.
00:31:19J'ai vu quelques images
00:31:21des dégâts dans les rues de Southport.
00:31:23C'est vrai qu'il y a beaucoup
00:31:25de débris, de projectiles,
00:31:27de débris de voitures de police
00:31:29qui ont été incendiés.
00:31:31Sarah, est-ce qu'on en sait
00:31:33davantage sur le profil
00:31:35de ce jeune qui est âgé ?
00:31:37Je le rappelle, de 17 ans, c'est cela.
00:31:39Exactement, il a 17 ans.
00:31:41Il est donc d'origine rwandaise
00:31:43mais il est né au Royaume-Uni,
00:31:45à Cardiff, au pays de Galles.
00:31:47C'est tout ce que l'on sait pour l'instant.
00:31:49La police du Merseyside n'a pas encore
00:31:51totalement communiqué sur ni les motifs
00:31:53de cette agression, de cette attaque
00:31:55de ce crime. Pour l'instant,
00:31:57on ne connaît pas les motivations
00:31:59de ce jeune homme, mais effectivement,
00:32:01tout ce que l'on sait, c'est qu'il est
00:32:03très jeune, que ses parents sont arrivés
00:32:05du Rwanda, mais que lui est né
00:32:07sur le territoire britannique
00:32:09et qu'il est toujours en garde à vue,
00:32:11interrogé par les enquêteurs britanniques
00:32:13qui ont d'ores et déjà écarté la piste
00:32:15terroriste. Mais pour l'instant, c'est vrai
00:32:17qu'on ne connaît pas exactement les motivations
00:32:19de ce très jeune assaillant.
00:32:21Ce qui s'est passé à Southport
00:32:23a suscité une immense émotion
00:32:25en Grande-Bretagne. On l'a appris
00:32:27le décès de cette
00:32:29petite fille de 9 ans,
00:32:31hier.
00:32:33Émotion extrême ici au Royaume-Uni.
00:32:35Southport est totalement traumatisé
00:32:37mais c'est tout le pays qui est traumatisé.
00:32:39L'affaire fait évidemment la une
00:32:41de tous les journaux ici en Grande-Bretagne.
00:32:43Il y a trois petites filles qui sont décédées.
00:32:45Il y a encore huit enfants
00:32:47qui sont dans un état critique,
00:32:49qui sont hospitalisés dans les hôpitaux de la région de Liverpool,
00:32:51l'hôpital pour enfants notamment de Liverpool.
00:32:53Il y a trois adultes aussi
00:32:55qui sont dans un état critique.
00:32:57Ces adultes ont tenté de protéger les enfants lorsqu'ils
00:32:59se faisaient attaquer. C'est véritablement
00:33:01un pays qui est sous le choc
00:33:03depuis lundi, puisque ce sont des scènes
00:33:05que je lisais dans la presse britannique.
00:33:07Ce sont des scènes qu'on a l'habitude de voir
00:33:09peut-être aux Etats-Unis, malheureusement
00:33:11avec les tueries de masse
00:33:13et malheureusement les crimes dans les écoles
00:33:15notamment primaires aux Etats-Unis.
00:33:17Mais c'est vrai qu'au Royaume-Uni, ce n'est pas du tout
00:33:19quelque chose qu'on a l'habitude de voir. On s'attaque aux enfants,
00:33:21on s'attaque à la jeunesse et à des petites filles
00:33:23qui s'étaient réunies
00:33:25pour un événement de danse autour du thème
00:33:27de Taylor Swift et donc on s'attaque aussi
00:33:29à l'innocence. C'est vrai que tout le monde ici est extrêmement
00:33:31choqué, extrêmement ému
00:33:33et également il y a eu beaucoup d'hommages à travers
00:33:35tout le Royaume-Uni pour ces trois petites filles,
00:33:37leur famille et puis tous les blessés évidemment.
00:33:39Et dernière question, est-ce que la situation est redevenue
00:33:41calme dans le quartier ?
00:33:43Oui, ce matin à Southport
00:33:45les choses se sont effectivement calmées,
00:33:47il n'y a plus d'affrontements, maintenant il va falloir nettoyer les rues
00:33:49effectivement après la manifestation
00:33:51hier soir, puisque je vous le disais, il y a beaucoup
00:33:53de déchets, de détritus,
00:33:55de restes
00:33:57de cette manifestation, du plastique
00:33:59qui a brûlé notamment sur le goudron.
00:34:01Pour l'instant le calme est revenu en tout cas.
00:34:03Merci beaucoup pour toutes ces
00:34:05explications, Sarah Menaï, correspondante
00:34:07permanente de CNews
00:34:09en Angleterre.
00:34:11Vendredi, je ne vous ai pas fait
00:34:13réagir sur ce qui s'est produit
00:34:15à Southport. Voir le visage
00:34:17de ces trois enfants, bébé, Esli et
00:34:19Alice, âgés de 6, 7 et 9 ans
00:34:21me fend vraiment le cœur.
00:34:23Et comment est-ce qu'on ne peut pas faire le parallèle
00:34:25avec ce qui s'est passé à Annecy
00:34:27l'année dernière ? Comment est-ce qu'on ne peut pas faire le parallèle
00:34:29avec la jeune Lola de 12 ans ?
00:34:31En fait, c'est toujours la
00:34:33même chose. S'attaquer
00:34:35à des enfants maintenant
00:34:37en Europe, dans des airs de jeu,
00:34:39là où l'insouciance est roi,
00:34:41c'est ce qu'il y a de plus lâche.
00:34:43Et c'est toujours la même chose.
00:34:45Partout en Europe,
00:34:47on a des personnes
00:34:49qui sont venues d'ailleurs, qui viennent tuer,
00:34:51massacrer, au nom d'on ne sait
00:34:53quoi, des enfants qui sont
00:34:55européens et qui sont juste chez eux.
00:34:57Moi, vous savez,
00:34:59je ne veux pas qu'on sorte toujours la même
00:35:01petite musique médiatique. D'abord, on n'en parle
00:35:03pas. Ensuite, certains
00:35:05hommes politiques vont
00:35:07en parler, vont faire monter l'affaire.
00:35:09Et puis après, on va crier à la récupération politique.
00:35:11Et en fait, on l'a trop fait.
00:35:13J'ai 23 ans, je suis un jeune journaliste.
00:35:15Et j'ai grandi
00:35:17que en véquant des événements
00:35:19comme ça.
00:35:21Et en fait, stop, on ne veut plus.
00:35:23On sait que tout est
00:35:25alimenté aussi par une politique migratoire
00:35:27qui est très laxiste en Europe.
00:35:29Hier, c'était
00:35:31la Grande-Bretagne. Demain, ce sera
00:35:33sûrement en Belgique. Après,
00:35:35en Allemagne. Et après, à Paris.
00:35:37Et en fait, on n'en veut plus.
00:35:39J'ai recevu Georges Fenech dans Punchline.
00:35:41Il était Vincent Roy hier, qui faisait le parallèle,
00:35:43évidemment, sur ces attaques
00:35:45au couteau qui se multiplient.
00:35:47Là, c'était une école de danse.
00:35:49Ça peut être une école,
00:35:51on l'a vécue sur notre sol français,
00:35:53Vincent Roy.
00:35:55Et puis, ce qui est important
00:35:57de noter, c'est la jeunesse
00:35:59de ces personnes.
00:36:01Un ado de 17 ans.
00:36:03Oui, la jeunesse
00:36:05de ces assaillants
00:36:07est une constante.
00:36:09L'origine étrangère
00:36:11de ces assaillants est souvent
00:36:13une constante.
00:36:15Mais de tout cela,
00:36:17il ne faudrait pas parler, sous peine
00:36:19d'être taxé, soit de
00:36:21fascisme, soit de...
00:36:23En réalité, le réel
00:36:25est souvent pire
00:36:27qu'on l'imagine. Le pire est toujours certain.
00:36:29Il y a une formule célèbre pour dire tout cela.
00:36:31Mais de tout cela, il ne faudrait pas parler
00:36:33parce que
00:36:35c'est ne plus appartenir au camp
00:36:37du bien que de faire simplement
00:36:39ce type de constatation.
00:36:41Et on est régulièrement traité
00:36:43de fasciste parce qu'on pointe
00:36:45un problème que tout le monde a pointé.
00:36:47Et d'ailleurs, même le chef de l'État
00:36:49le Premier ministre, fait un lien
00:36:51maintenant, mais c'est assez récent
00:36:53finalement, entre
00:36:55ces exactions
00:36:57et l'immigration.
00:36:59Mais ce lien, on n'a plus
00:37:01véritablement le droit de le faire.
00:37:03Sous peine, je le répète, d'être taxé
00:37:05de tous les maux.
00:37:07Avant de parler des JO, je reviens sur cette information.
00:37:09Évidemment, l'information du jour.
00:37:11Le numéro 1 du Hamas, Ismail
00:37:13Nahy, qui a été tué
00:37:15dans une frappe.
00:37:17Il est en Iran et le chef du Hamas,
00:37:19on l'a appris à l'instant, sera enterré
00:37:21vendredi à Doha, près des funérailles
00:37:23à Téhéran. Voilà, c'est un communiqué
00:37:25du Hamas.
00:37:27Écoutez, je pense qu'effectivement
00:37:29il fallait s'attendre
00:37:31à cette information-là
00:37:33qui concerne les funérailles
00:37:35de ce
00:37:37responsable principal
00:37:39du Hamas. Donc, en général
00:37:41les choses sont faites
00:37:43dans les tous prochains
00:37:45tous les jours qui suivent
00:37:47très, très rapidement.
00:37:49Donc, Doha,
00:37:51il y résidait.
00:37:53Donc, là, il y a le fil conducteur
00:37:55entre
00:37:57sa vie et puis
00:37:59le fait qu'il soit maintenant
00:38:01qu'il repose
00:38:03en terre Qatari.
00:38:05On aurait pu s'attendre effectivement
00:38:07à ce qu'il puisse être
00:38:09enterré
00:38:11à Gaza. Ce n'est pas le cas.
00:38:13C'est symbolique aussi.
00:38:15Ça veut dire que le chef
00:38:17n'est pas dans ses racines.
00:38:19Et je crois
00:38:21que ça peut créer un malaise.
00:38:23Et on voit déjà un
00:38:25écartèlement à l'intérieur du Hamas.
00:38:27Et regardons
00:38:29les observateurs de cette scène
00:38:31que sont les Chinois.
00:38:33Et les Chinois ont déjà organisé deux réunions
00:38:35entre le FATA
00:38:37et le Hamas à Pékin.
00:38:39Donc, il y a une volonté politique
00:38:41de peut-être récupérer
00:38:43un certain nombre d'éléments
00:38:45beaucoup moins exposés
00:38:47du Hamas, exposés
00:38:49vis-à-vis du conflit actuel,
00:38:51et du FATA pour esquisser
00:38:53une gouvernance
00:38:55à la fois de la Cisjordanie
00:38:57et de Gaza.
00:38:59Et les Chinois ont réagi et ont condamné.
00:39:01On parle d'assassinat à eux.
00:39:03Oui, bien sûr, mais c'est
00:39:05un commentaire
00:39:07qui ne repose
00:39:09que sur une observation.
00:39:11Ils ne sont pas acteurs, ils ne sont pas présents, ils ne sont pas dans la zone.
00:39:13Mais ils entendent,
00:39:15d'un point de vue effectivement géopolitique,
00:39:17global, être impliqués dans les
00:39:19négociations russo-ukrainiennes
00:39:21et d'être impliqués au Moyen-Orient.
00:39:23Ça fait partie de leur
00:39:25image mondiale.
00:39:27Allez les amis, on va faire un petit pas de côté
00:39:29pour fermer cette
00:39:31première demi-news-été,
00:39:33parce que c'est vrai que l'actualité est un peu lourde
00:39:35en ce mercredi. Dites-moi,
00:39:37est-ce qu'Anne Hidalgo avait raison ?
00:39:39Le problème n'est pas là.
00:39:41Vous savez de quoi je vais parler ou pas ?
00:39:43Vous ne savez pas de quoi je vais parler.
00:39:45Vous ne savez pas de quoi je vais parler.
00:39:47Vous allez me parler du triathlon, du fait qu'il ait pu
00:39:49se réaliser. Puisque aujourd'hui,
00:39:51aujourd'hui...
00:39:53Ils ont plongé.
00:39:55Aujourd'hui, la Seine est baignable.
00:39:57Elle ne l'était pas hier.
00:39:59Le sera-t-elle demain ?
00:40:01On a été un peu
00:40:03chambreurs, pour être honnête.
00:40:05Si les 1,4 milliards
00:40:07qui ont été mis dans la Seine
00:40:09soient baignables,
00:40:11le but de l'opération
00:40:13c'est qu'elle soit baignable
00:40:15sur un temps long et que,
00:40:17par conséquent, les Parisiens,
00:40:19à plus ou moins court terme, puissent en bénéficier.
00:40:21Madame Hidalgo
00:40:23s'est d'ailleurs baignée, comme Madame
00:40:25Oudéac, etc. Et là,
00:40:27le point d'orgue
00:40:29étaient les épreuves de triathlon.
00:40:31Je vous dis, aujourd'hui,
00:40:33elles ont pu avoir lieu.
00:40:35Je voulais qu'on continue, mais je voulais quand même l'actualité du jour.
00:40:37Oui.
00:40:39C'est qu'on a une médaille d'or.
00:40:41On va voir l'image, parce que Benjamin Bouchard,
00:40:43qui est en régie, qui me parle
00:40:45à l'oreillette, mais regarde aussi
00:40:47ce qui se passe chez
00:40:49nos confrères du service public.
00:40:51C'est la Française Cassandre Beaugrand,
00:40:5327 ans, qui a été championne
00:40:55olympique de triathlon.
00:40:57Devant, c'est la Suissesse Julie Deron
00:40:59et la Britannique Beth Spotter.
00:41:01Elle apporte à la France sa sixième médaille d'or
00:41:03et la dix-neuvième au total,
00:41:05depuis le début des Jeux. Encore une fois, on dit quoi ?
00:41:07Cocorico.
00:41:09On va le faire en Cocorico.
00:41:11Vendredi, il ne l'a pas fait.
00:41:13J'aimerais bien que vous puissiez dire Cocorico aussi.
00:41:15Je l'ai dit.
00:41:17Il est un peu timide.
00:41:19On a une réaction
00:41:21d'Anne Hidalgo, peut-être ?
00:41:25On avait réussi notre pari.
00:41:27La scène était polluée.
00:41:29Ensuite, il fallait, bien sûr,
00:41:31voir aussi si tous les ouvrages,
00:41:33toutes les infrastructures
00:41:35qui permettent de garder
00:41:37et d'avoir une qualité de la scène
00:41:39fonctionnaient. Elles fonctionnent.
00:41:41D'ailleurs, si ces infrastructures
00:41:43n'avaient pas été construites,
00:41:45on n'aurait pas pu se baigner ce matin
00:41:47à cause des orages qu'il y a eu
00:41:49ces derniers jours. Nous sommes vraiment
00:41:51très heureux. Couronner ça
00:41:53par une médaille d'or française
00:41:55des filles,
00:41:57comme me disait
00:41:59Thomas Barre, là, c'est la cerise
00:42:01sur le gâteau.
00:42:03Sincèrement, c'est vrai qu'hier, nous avions
00:42:05Michel Chevalet parce qu'on voulait comprendre
00:42:07pourquoi c'était si difficile
00:42:09après ce 1,4 milliard d'investis.
00:42:11Michel nous disait
00:42:13que ça allait être compliqué parce que,
00:42:15évidemment, on annonçait
00:42:17des orages qui ont eu lieu.
00:42:19Alexandra Blanc, qui était avec nous,
00:42:21nous disait que ça ne sentait pas bon.
00:42:23Au final, les années ont été faites
00:42:25tout ce matin.
00:42:27Avec une part, c'est vrai qu'on
00:42:29donnait guerre de chance hier
00:42:31sur ce plateau en disant que ça allait être compliqué.
00:42:33Il faut reconnaître.
00:42:35C'est le jeu des probabilités.
00:42:37Écoutez, on ne va pas écouter
00:42:39mais on va plutôt regarder Emmanuel Macron
00:42:41qui s'est réjoui
00:42:43du fait que le triathlon
00:42:45ait eu lieu.
00:42:47Regardez ce que dit Emmanuel Macron
00:42:49par un investissement...
00:42:51C'est sans surprise.
00:42:53C'est un investissement massif de l'État
00:42:55avec Paris et le Val-de-Marne.
00:42:57Nous avons réussi en 4 ans l'impossible
00:42:59depuis 100 ans.
00:43:01La Seine est baignable, héritage fabuleux
00:43:03pour les Franciliens qui pourront y nager
00:43:05et pour la biodiversité.
00:43:07Pour les Franciliens qui pourront y nager...
00:43:09Oui, parce qu'elles se projettent après,
00:43:11Anne Hidalgo.
00:43:13Heureusement, parce que 1,4 milliard...
00:43:15Juste pour les jeux.
00:43:17Si c'est pour 15 jours,
00:43:19c'est quand même un peu dangereux.
00:43:21Je disais ça hier sur Europe 1,
00:43:23mais je le redis ici.
00:43:25Je trouve ça extrêmement suspect.
00:43:27D'où vient cette idée absolument
00:43:29et à toute force
00:43:31qu'ont,
00:43:33et depuis Jacques Chirac,
00:43:35les Parisiens de vouloir se baigner dans la Seine.
00:43:37Quelle drôle d'idée de vouloir se baigner dans la Seine.
00:43:39Ça a l'air de captiver tout le monde.
00:43:41Alors que ce soit original de faire une épreuve
00:43:43des Jeux Olympiques
00:43:45dans Paris,
00:43:47dans la Seine, etc.
00:43:49Ça se comprend.
00:43:51Il y a des monuments autour. Les images sont très belles.
00:43:53Tout ça, j'entends.
00:43:55Mais d'où vient cette idée de vouloir
00:43:57se baigner dans la Seine ?
00:43:59Il y a des piscines absolument partout.
00:44:01C'est une idée totalement...
00:44:03Vous l'éclorez, la Seine.
00:44:05C'est une idée totalement
00:44:07sobrenue.
00:44:09On n'a pas envie de vous baigner.
00:44:11Pour faire naviguer les péniches.
00:44:13Il y a un trafic sur la Seine,
00:44:15un trafic commercial.
00:44:17Il promet de la qualité de l'eau.
00:44:19Regardez Benjamin Bouchard.
00:44:21Benjamin Bouchard nous diffuse
00:44:23la communication d'Amélie Oudéa Castera.
00:44:25Promesse tenue.
00:44:27La Seine est béliable pour nos triathlètes
00:44:29maintenant que le meilleur gagne et elle est les bleus.
00:44:31La journée s'annonce
00:44:33incroyable. Elle a raison.
00:44:35En plus, on a une
00:44:37médaille d'or.
00:44:39La synthèse de cela, c'est que maintenant, aujourd'hui,
00:44:41on trouve de l'or dans la Seine.
00:44:43On trouve de l'or, oui.
00:44:45Vendrille.
00:44:47La question qui se pose, c'est Emmanuel Macron.
00:44:49Vous avez 23 ans. Vous avez envie de plonger dans la Seine ou pas ?
00:44:51Moi, ça me ferait bien marrer.
00:44:53Ça fait un peu peur quand même.
00:44:55Vu qu'on est dans la Seine, ça fait un peu peur.
00:44:57Moi, pourquoi pas.
00:44:59Je ne vois pas l'intérêt.
00:45:01Ça peut être sympa. Il fait chaud.
00:45:03Dans ce cas-là, une fois comme ça.
00:45:05Il fait chaud, tout le monde a l'eau.
00:45:07Avoir une eau de qualité,
00:45:09c'est important.
00:45:11C'est indépendamment de la...
00:45:13Moi, j'ai une maison
00:45:15à Nantes, mais pas très loin de Nantes.
00:45:17On se baigne dans la Loire.
00:45:19On peut se baigner dans la Loire.
00:45:21Pas à Nantes même, mais en amont.
00:45:23Et vous êtes heureux ?
00:45:25Non, mais ce n'est pas désagréable.
00:45:27Ça m'est arrivé.
00:45:29C'est une mine superbe quand même.
00:45:31La question qui se pose, c'est Emmanuel Macron
00:45:33qui dit que c'est impossible depuis 100 ans.
00:45:35Mais que ce soit possible dans les 100 prochaines années aussi.
00:45:37C'est juste effrayant.
00:45:39On a eu une journée
00:45:41et la scène qui était baignable.
00:45:43On va voir combien de temps ça va durer.
00:45:45Mais quelle image de voir
00:45:47Cassandre Beaugrand
00:45:49passer la ligne d'arrivée avec derrière le dôme des Invalides
00:45:51après avoir plongé dans la scène.
00:45:53On ne va pas faire du Anne Hidalgo bashing aujourd'hui.
00:45:55On remet l'image.
00:45:57Avant de partir, Benjamin Bouchard.
00:45:59On remet peut-être l'image de Cassandre Beaugrand.
00:46:01C'est sympa. Cocorico.
00:46:03Médaille d'or.
00:46:05On ne peut pas la diffuser.
00:46:07Vous savez,
00:46:09il y a des droits à l'info.
00:46:11Diffusion.
00:46:13Mais on est très fiers de Cassandre Beaugrand.
00:46:15Est-ce que c'est l'image de vous lorsque vous baignerez dans la scène ?
00:46:17Oui.
00:46:19Je ne sais pas si ça va intéresser nos téléspectateurs.
00:46:21On va marquer une pause.
00:46:23C'est la fin de cette première heure.
00:46:25Vendredi, vous nous quittez.
00:46:27C'est votre chef qui...
00:46:29C'est Amaury Brelé.
00:46:31Quand le chef arrive, vous vous retirez.
00:46:33Vous retournez au travail.
00:46:35Je vais accueillir votre chef dans quelques instants.
00:46:37Amaury Brelé, Vincent Gérard,
00:46:39vous restez avec moi, évidemment.
00:46:41Merci.
00:46:43Restez avec nous.
00:46:45Actualité chargée pour ce Midi News.
00:46:47On se retrouve dans quelques instants après une petite pause.
00:46:49Pub.
00:46:55Il est quasiment midi. Rebonjour.
00:46:57Merci de nous accueillir si fidèlement depuis le début de l'été.
00:46:59C'est votre Midi News été partie 2.
00:47:01Je vous présente l'équipe qui m'entoure dans quelques instants.
00:47:03Avec un nouveau plateau.
00:47:05Tout de suite, le sommaire de notre partie 2.
00:47:07A la une, c'est l'information du jour.
00:47:09Oui, l'information du jour. On en a déjà parlé en première heure.
00:47:11Le numéro 1 du Hamas,
00:47:13Ismail Haniyeh, a été tué dans une frappe
00:47:15ce mercredi à Téhéran, en Iran.
00:47:17Il avait participé à Téhéran
00:47:19à la cérémonie d'investiture du président iranien.
00:47:21Les réactions, évidemment, sont nombreuses.
00:47:23On verra cela.
00:47:25La Chine, par exemple, condamne l'assassinat
00:47:27du chef du Hamas.
00:47:29On vous parlera aussi d'un classement.
00:47:31Quels sont les villes de Bornemere
00:47:33où la criminalité est la plus forte ?
00:47:35Nous, confrères du Figaro,
00:47:37avons sorti un classement.
00:47:39Marseille arrive en tête.
00:47:41Notre reportage sur place,
00:47:43c'est la réaction
00:47:45avec mes invités.
00:47:47On vous parlera, bien sûr,
00:47:49des Jeux Olympiques et du fameux triathlon.
00:47:51Malgré nos craintes,
00:47:53les épreuves se sont déroulées.
00:47:55Et au final,
00:47:57on a plus en plus une médaille d'or.
00:47:59On a surtout une médaille d'or.
00:48:01On a surtout une médaille d'or.
00:48:03Et peut-être d'autres.
00:48:05Et un peu Cocorico.
00:48:07Celle qui est la spécialiste du Cocorico,
00:48:09c'est Somaïa Labili.
00:48:11Pour un nouveau tour d'informations.
00:48:13Bonjour Somaïa.
00:48:15Bonjour Thierry.
00:48:17Vous le disiez à l'instant,
00:48:19c'est la principale information de la journée.
00:48:21Le chef du Hamas, Ismaël Agné,
00:48:23tu es dans une frappe à Téhéran.
00:48:25De quoi craindre un embrasement régional.
00:48:27Maxime Legay.
00:48:29C'est une nouvelle
00:48:31qui résonne comme une déflagration.
00:48:33Dans la nuit de mardi à mercredi,
00:48:35le chef politique du Hamas,
00:48:37Ismaël Agné,
00:48:39aurait été tué par une frappe israélienne
00:48:41en plein Téhéran.
00:48:43C'est ce qu'affirme le mouvement islamiste
00:48:45palestinien dans un communiqué.
00:48:47Notre frère, le dirigeant,
00:48:49le Moudjahid Ismaël Agné,
00:48:51est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran
00:48:53après sa participation à l'investiture
00:48:55du nouveau président iranien.
00:48:57L'assassinat du chef Ismaël Agné
00:48:59est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse.
00:49:01Une information confirmée par les gardiens
00:49:03de la révolution iranienne,
00:49:05Ismaël Agné avait rencontré le guide suprême iranien
00:49:07Ali Khamenei
00:49:09quelques heures seulement auparavant.
00:49:11Le président de l'autorité palestinienne
00:49:13a également condamné cette attaque.
00:49:15Mahmoud Abbas a fermement condamné
00:49:17l'assassinat du chef du Hamas,
00:49:19Ismaël Agné,
00:49:21qu'il considère comme un acte lâche
00:49:23et une grave escalade.
00:49:25L'armée israélienne, qui intervient dans un contexte brûlant
00:49:27et qui fait craindre un embrasement régional,
00:49:29hier, l'armée israélienne
00:49:31avait également affirmé avoir éliminé
00:49:33un haut commandant du Hezbollah
00:49:35lors d'une frappe ciblée
00:49:37dans le sud de la banlieue de Beyrouth.
00:49:39On passe à présent
00:49:41à la reprise des recherches
00:49:43aux confins des Vosges du Bahrin
00:49:45pour tenter de retrouver l'INA.
00:49:47Des recherches qui bouleversent les habitants
00:49:49comme nous l'explique notre journaliste
00:49:51police-justice Célia Barotte.
00:49:53Dans la plaine ou encore dans les communes voisines
00:49:55il y a énormément
00:49:57d'émotions mais aussi de soutien
00:49:59pour la famille de l'INA
00:50:01puisque même si
00:50:03la vie a repris son cours depuis la disparition
00:50:05de l'INA, l'espoir de la retrouver
00:50:07l'espoir d'avoir aussi des réponses
00:50:09sur les circonstances de sa disparition
00:50:11sont toujours vives
00:50:13et puis il va falloir aussi
00:50:15apporter beaucoup de soutien à cette jeune
00:50:17maman qui avait adressé de nombreux
00:50:19appels à témoins pour retrouver
00:50:21l'INA. La maman de l'INA
00:50:23avait à plusieurs reprises
00:50:25dans les médias demandé
00:50:27est-ce que lorsqu'une personne a des indices
00:50:29sur la disparition de sa fille, il fallait
00:50:31se manifester, il fallait donner le
00:50:33moindre détail en tout cas par le biais de son avocat
00:50:35la maman de l'INA a fait savoir qu'elle
00:50:37l'a accordé toute sa confiance
00:50:39auprès des équipes des services
00:50:41de recherche de la gendarmerie et puis les riverains
00:50:43ici espèrent avoir
00:50:45des réponses rapidement mais il faut
00:50:47laisser le temps de l'enquête et des investigations
00:50:49qui sont en cours
00:50:51A la une de l'actualité
00:50:53sportive, Cocorico
00:50:55Cassandre Beaugrand sacré championne
00:50:57olympique du triathlon
00:50:59La triathlète de 27 ans apporte donc à la France
00:51:01sa 6ème médaille d'or et la 19ème
00:51:03au total depuis le début
00:51:05des Jeux. Et on termine ce
00:51:07journal avec une icône des JO
00:51:09portrait de celle qui se fait appeler la super
00:51:11fan olympique signée Jacques Chevret
00:51:15Elle est sûrement la plus
00:51:17grande fan des jeux olympiques
00:51:19Viviane Robinson est venue des Etats-Unis
00:51:21pour assister à de nombreuses épreuves à Paris
00:51:23Cette passion pour les jeux olympiques
00:51:25débute en 1984
00:51:27grâce à sa mère, bénévole
00:51:29pendant les JO de Los Angeles
00:51:31Depuis, elle est allée à 7 éditions
00:51:33de la compétition
00:51:35Être aux jeux olympiques
00:51:37et bien on ne peut pas être
00:51:39à un meilleur endroit dans le monde
00:51:41juste être entourée d'athlètes, de touristes
00:51:43et de monuments et seulement
00:51:45pour le plaisir des jeux
00:51:49En revanche, cette passion
00:51:51coûte cher. Ce sont environ
00:51:5310 000 dollars que Viviane Robinson a dépensé
00:51:55dans ses tickets. Un montant
00:51:57qu'elle décrit elle-même comme excessif
00:52:01J'ai acheté environ 38 billets
00:52:03pour les épreuves. On peut dire que j'ai un peu
00:52:05trop dépensé. Je ne peux pas aller à tous
00:52:07ces matchs. J'ai donné des billets
00:52:09et j'ai apprécié beaucoup d'épreuves
00:52:11J'ai deux matchs aujourd'hui, le rugby
00:52:13et le volleyball
00:52:15Mais les rencontres valent
00:52:17sûrement plus que l'argent
00:52:19Avec son style insolite, les selfies
00:52:21avec la super fan olympique n'arrêtent pas
00:52:23Elle est même devenue une vraie star
00:52:25sur les réseaux sociaux
00:52:27Voilà pour l'essentiel de l'actualité
00:52:29à midi Thierry
00:52:31Vous savez en regardant le reportage
00:52:33je vous imaginais présenter
00:52:35un flash habillé comme
00:52:37cette fan des Jeux
00:52:39Un petit effort pour nos téléspectateurs
00:52:41Je respecte vos vêtements Jeux
00:52:43Je ne veux pas faire ça à la mode
00:52:45Un petit effort
00:52:47Non, pas là-dessus Thierry
00:52:49Merci, on se retrouve dans 15 minutes
00:52:51Absolument
00:52:53Je vous présente le nouveau plateau
00:52:55Il y a toujours avec moi Gérard Vespière
00:52:57Je n'ai pas montré votre rebonjour
00:52:59votre dernier ouvrage
00:53:01et c'est une des raisons pour lesquelles on vous a invité
00:53:03Vers la prochaine révolution iranienne
00:53:05Gérard Vespière, Nader, Nouri
00:53:07Je le montre à l'écran
00:53:09Au mois de juin
00:53:11On aura besoin de votre expertise
00:53:13sur ce qui s'est passé
00:53:15cette nuit
00:53:17Un fidèle de l'émission, Claude Aubadière
00:53:19Régie de Philosophie
00:53:21Vous êtes là lundi, mardi
00:53:23Costume, cravate, mercredi
00:53:25Polo
00:53:27Oui, j'ai l'épreuve de Beach Volley
00:53:29Ah, c'est l'épreuve du Beach Volley
00:53:31Et puis les conditions météo sont pour quelqu'un
00:53:33Vous avez remarqué le dress code
00:53:35Oui, absolument
00:53:37Oui, d'accord
00:53:39Vincent Roy, je plaisante évidemment
00:53:41Vincent Roy, fidèle, évidemment
00:53:43Bonjour Thierry, rebonjour Thierry
00:53:45Amaury Brelet
00:53:47Journaliste à Valeurs Actuelles
00:53:49Nous accueillons
00:53:51juste avant, Vendrick de Kerpel
00:53:53qui m'a dit, le patron arrive, donc
00:53:55je retourne travailler
00:53:57Mais je suis ravi de vous accueillir
00:53:59Florent Tardif, journaliste politique
00:54:01Ravi de vous accueillir aussi
00:54:03Pas de déjeuner aujourd'hui
00:54:05Non, non
00:54:07Vous restez avec nous
00:54:09Allez les amis, on va commencer
00:54:11avec cette information du jour
00:54:13Je vous le disais, le numéro 1 du Hamas
00:54:15Ismail Haniyeh a été tué
00:54:17dans une frappe ce mercredi
00:54:19à Tehran, en Iran
00:54:21Il avait participé à la cérémonie d'investiture
00:54:23du président iranien, on voit tout cela
00:54:25avec Maxime Legay
00:54:27Et on sera avec Regis Le Sommier
00:54:29dans quelques instants
00:54:31On va voir directement
00:54:33Regis Le Sommier
00:54:35si on ne joue pas le sujet de Maxime Legay
00:54:37Regis Le Sommier, merci
00:54:39d'être avec nous, parce que je crois que vous êtes
00:54:41en vacances, mais vous êtes un grand spécialiste
00:54:43Vous connaissez parfaitement bien le dossier
00:54:45Merci d'avoir accepté notre invitation
00:54:47d'autant que vous êtes infidèle de cette émission
00:54:49Quel regard portez-vous sur ce qui s'est passé
00:54:51et cette frappe
00:54:53chirurgicale qui a atteint
00:54:55le numéro 1 du Hamas
00:54:57Oui, alors c'est évidemment
00:54:59une surprise et
00:55:01une déflagration
00:55:03pour tous ceux qui s'intéressent
00:55:05à la question du Moyen-Orient
00:55:07enfin dans l'espace
00:55:09du Moyen-Orient
00:55:11C'était du jamais vu
00:55:13C'est une opération
00:55:15menée au coeur de Tehran
00:55:17à l'occasion de l'investiture
00:55:19du nouveau président iranien
00:55:21C'est très important
00:55:23Ismail Haniyeh
00:55:25y était reçu
00:55:27avec d'autres chefs d'Etat
00:55:29d'autres personnalités
00:55:31et il a été tué à l'issue
00:55:33de cette cérémonie
00:55:35évidemment par une frappe
00:55:37extrêmement bien
00:55:39conçue par Israël
00:55:41Donc ça prouve quoi ?
00:55:43Ça prouve qu'Israël a cette capacité
00:55:45d'arriver à détecter un individu
00:55:47à le cibler et à l'éliminer
00:55:49dans la capitale
00:55:51au coeur même
00:55:53de ses adversaires
00:55:55iraniens et dans le même temps
00:55:57Israël a également
00:55:59éliminé Fouad Soukkar
00:56:01qui est un très ancien
00:56:03combattant du Hezbollah
00:56:05et qui faisait office de numéro 2
00:56:07de l'organisation
00:56:09cette fois à Dahrieh
00:56:11qui est dans la banlieue sud de Beyrouth
00:56:13le fief du Hezbollah
00:56:15donc quelque part ces deux opérations
00:56:17à succès d'assassinats ciblés
00:56:19orchestrés par Israël
00:56:21vont évidemment être
00:56:23commentées énormément
00:56:25place l'Iran et le Hezbollah
00:56:27dans une position
00:56:29où il leur est difficile de ne pas
00:56:31riposter
00:56:33et la vraie question qui va se poser c'est
00:56:35va-t-on aller vers un engrenage
00:56:37dans cette guerre ?
00:56:39Va-t-elle être complètement
00:56:41régionalisée ?
00:56:43Peut-on s'attendre à ce qu'il y ait
00:56:45des opérations terrestres et de la part
00:56:47du Hezbollah et potentiellement
00:56:49de la part d'Israël
00:56:51parce que réduire le Hezbollah
00:56:53cibler ses commandants c'est une chose
00:56:55mais réduire le potentiel militaire
00:56:57considérable
00:56:59amassé par le Hezbollah ces dernières années
00:57:01c'est une autre chose
00:57:03Israël pour le moment termine
00:57:05son opération à Gaza
00:57:07va-t-elle ouvrir un nouveau front
00:57:09à sa frontière nord ?
00:57:11ça c'est une vraie question
00:57:13et ensuite dans la question
00:57:15du bras de fer
00:57:17entre Israël et le Hamas
00:57:19déclenché le 7 octobre
00:57:21dernier par ce dernier
00:57:23avec les attaques terroristes
00:57:25au sud d'Israël
00:57:27on peut dire que
00:57:29évidemment éliminer
00:57:31le numéro un
00:57:33responsable politique
00:57:35du Hamas c'est
00:57:37une opération considérable
00:57:39mais il reste que Israël
00:57:41n'est toujours pas parvenu
00:57:43à éliminer ses chefs opérationnels
00:57:45ceux qui ont conçu
00:57:47le 7 octobre
00:57:49le chef des brigades Al-Qassam
00:57:51Mohamed Def
00:57:53et le chef politique du Hamas
00:57:55pour la bande de Gaza
00:57:57ce sont ces deux personnages-là
00:57:59qui ont véritablement conçu
00:58:01l'opération du 7 octobre
00:58:03et ils sont toujours dans la nature
00:58:05ils sont toujours planqués à Gaza
00:58:07et tant qu'Israël n'aura pas
00:58:09éliminé ces deux personnes
00:58:11on sera dans une situation
00:58:13où l'opération
00:58:15ou la promesse d'éradication du Hamas
00:58:17par Benjamin Netanyahou
00:58:19en préambule à tous cesser le feu
00:58:21ne pourra pas se matérialiser
00:58:23Israël avait prévenu
00:58:25dès décembre dernier
00:58:27que toute personnalité
00:58:29du Hamas était une cible
00:58:31potentielle y compris à l'étranger
00:58:33Benjamin Netanyahou l'avait dit
00:58:35un commando, une unité
00:58:37qui portait le nom de Mili
00:58:39a été formée
00:58:41autour de personnalités du Shin Bet
00:58:43le chef de renseignement intérieur
00:58:45pour traquer
00:58:47les gens du Hamas
00:58:49à l'époque Ismail Haniye
00:58:51vivait à Doha au Qatar
00:58:53il y vivait toujours avant de se rendre
00:58:55à Téhéran
00:58:57il s'est probablement, il y avait des rumeurs
00:58:59comme quoi il était parti en Algérie
00:59:01pour échapper éventuellement à un attentat simulé
00:59:03donc ce n'est pas nouveau
00:59:05et cette façon de procéder
00:59:07elle existe depuis très longtemps
00:59:09en Israël, on se souvient que
00:59:11au moment des attentats
00:59:13contre les athlètes à Munich
00:59:15le commando palestinien
00:59:17avait été éliminé de cette manière
00:59:19grâce aux assassinats ciblés
00:59:21c'est quelque chose que le Mossad perpétue
00:59:23depuis très longtemps mais là on est sur une échelle
00:59:25bien plus importante
00:59:27avec justement, et je termine par ça
00:59:29ce défi lancé par l'Iran
00:59:31puisque l'Iran
00:59:33accueillait le chef politique
00:59:35du Hamas et le chef politique
00:59:37du Hamas a été éliminé
00:59:39sur le territoire iranien
00:59:41en plein coeur de sa capitale
00:59:43et ça c'est quelque chose
00:59:45les Iraniens auront des difficultés
00:59:47à ne pas répondre évidemment
00:59:49Il existe deux mots sur le profil
00:59:51d'Ismaël Haniye dont je précise
00:59:53qu'il sera enterré vendredi
00:59:55à Doha justement après des funérailles
00:59:57à Teheran, deux mots sur son profil
00:59:59qui était-il ?
01:00:01Ismaël Haniye c'est quelqu'un qui est né
01:00:03dans un camp palestinien au nord
01:00:05de la bande de Gaza, c'est quelqu'un qui a
01:00:07suivi toutes les évolutions
01:00:09du Hamas, c'était un des fidèles
01:00:11de Sheikh Yassin à partir du moment
01:00:13en 2005 où Sheikh Yassin prend
01:00:15les commandes et conquiert
01:00:17la bande de Gaza
01:00:19là on est Ismaël Haniye
01:00:21et toujours dans l'opérationnel
01:00:23c'est quelqu'un qui aussi entre
01:00:252006 et 2007 a été
01:00:27Premier ministre de l'Etat palestinien
01:00:29enfin de l'autorité palestinienne
01:00:31donc il a eu aussi un rôle politique
01:00:33on a noté que Mahmoud Abbas avait également
01:00:35condamné cet assassinat
01:00:37c'est une personnalité historique
01:00:39c'est un compagnon de route de Sheikh Yassin
01:00:41donc c'est vraiment
01:00:43quelqu'un qui était à l'origine du mouvement
01:00:45c'est pas quelqu'un qui s'est greffé
01:00:47aujourd'hui avec lui
01:00:49il y a toujours
01:00:51le numéro 1, le numéro 2
01:00:53le numéro 2 a pris la place du numéro 1, il s'agit de
01:00:55Khaled Mechal qui longtemps a été
01:00:57la branche internationale du Hamas
01:00:59qui a vécu à Damas très longtemps
01:01:01et qui lui aussi vit à Doha et qui
01:01:03aujourd'hui est devenu le numéro 1
01:01:05politique de l'organisation
01:01:07donc c'est quelqu'un qui a suivi politiquement
01:01:09tout le mouvement
01:01:11depuis la guerre de Gaza
01:01:13il est à noter que
01:01:15il a perdu beaucoup de membres
01:01:17de sa famille, d'ailleurs il l'avait annoncé lui-même
01:01:19lors de frappes israéliennes
01:01:21plusieurs de ses enfants, plusieurs de ses petits-enfants
01:01:23aussi ont déjà été éliminés
01:01:25voilà, je dirais que c'est
01:01:27de toute façon
01:01:29l'avis des gens du Hamas
01:01:31des personnalités du Hamas
01:01:33c'est quelqu'un qui s'attendait à ce qu'une
01:01:35mort violente arrive
01:01:37à un moment ou à un autre dans sa vie
01:01:39voilà. Merci mille fois
01:01:41Régis Le Sommier d'avoir accepté
01:01:43de témoigner évidemment, d'autant que
01:01:45vous avez pris quelques jours de repos
01:01:47Amaury Brunet. Oui c'est
01:01:49un succès hautement symbolique et stratégique
01:01:51pour Israël qui a démontré là toute la
01:01:53puissance de ses services de renseignement et de
01:01:55son armée, capable de projeter des opérations
01:01:57n'importe où sur le globe
01:01:59et c'est aussi d'ailleurs une victoire
01:02:01de justice
01:02:03qui a été rendue pour le peuple
01:02:05juif et pour le peuple israélien, c'est comme ça qu'il le ressent
01:02:07aujourd'hui et peut-être même d'ailleurs
01:02:09nous français, puisque je rappelle que 43 français
01:02:11ont été assassinés lâchement par les terroristes du Hamas
01:02:13le 7 octobre
01:02:15et Netanyahou avait prévenu
01:02:17que tous les leaders du Hamas
01:02:19étaient des cibles potentielles, je rappelle
01:02:21que le numéro 2 du Hamas a d'ailleurs été assassiné
01:02:23dans un raid en janvier dernier
01:02:253 fils et 4 petits-enfants d'Ismail
01:02:27Agnier ont été aussi assassinés
01:02:29en avril dernier, aujourd'hui c'est lui
01:02:31qui est visé, visé d'ailleurs par défaut
01:02:33puisque le TSAL aujourd'hui
01:02:35ne parvient pas à mettre la main sur le chef opérationnel
01:02:37du Hamas qui se terre toujours
01:02:39dans les tunnels
01:02:41de Gaza, l'Iran aussi a été choisi
01:02:43à dessein, c'est un pays qui n'a aucune relation
01:02:45diplomatique avec Israël, donc
01:02:47beaucoup plus facile à gérer
01:02:49en revanche, on a deux conséquences
01:02:51évidentes à cette opération
01:02:53de haute envergure, c'est évidemment
01:02:55un risque de représailles, d'embrasement
01:02:57dans la région de la part de l'Iran et de ses proxys
01:02:59à commencer par le Hezbollah, et puis
01:03:01un risque de déraillement des négociations puisque
01:03:03M. Ismail Agnier faisait partie
01:03:05des grands interlocuteurs au coeur des négociations
01:03:07qui ont repris ces derniers jours. Et d'ailleurs Deha
01:03:09s'interroge sur l'opportunité de continuer
01:03:11les discussions sur une trêve à Gaza, on poursuit
01:03:13nos débats et je vous donnerai la parole
01:03:15évidemment Claude Obadiah, mais tout de suite
01:03:17à 12h16, on fait un tour de l'information
01:03:19avec Somaïa Labidi. Deux jours après
01:03:21l'attaque au couteau qui a coûté la vie à
01:03:23trois fillettes à Southport, la ville
01:03:25laisse se réveiller ce matin sonné par de violents
01:03:27affrontements entre policiers
01:03:29et manifestants. Affrontements dénoncés
01:03:31par le premier ministre britannique
01:03:33Keir Starmer comme une vraie insulte envers
01:03:35une population en deuil.
01:03:37Constat sans appel du premier rapport
01:03:39sur la cybercriminalité menée par
01:03:41le ministère de l'Intérieur.
01:03:43Les atteintes numériques ont bondi de 40%
01:03:45en 5 ans. Une menace cyber
01:03:47qui pèse aussi bien sur les citoyens
01:03:49que les entreprises et les institutions
01:03:51publiques. Et puis le prodige
01:03:53tricolore des bassins a rendez-vous avec
01:03:55son destin déjà sacré sur 400m4
01:03:57nage. Léon Marchand
01:03:59poursuit son grand pari,
01:04:01décroché de médaille d'or en moins de 2h
01:04:03sur le 200m Brasse
01:04:05et le 200m Papier.
01:04:07Pas de cocorico ?
01:04:09Non, il n'a pas encore gagné.
01:04:11Il faut attendre un petit peu.
01:04:13On ne va pas lui porter l'œil, le pauvre.
01:04:15Vous pourrez être premier du classement.
01:04:17Lui porter l'œil, vous dites ?
01:04:19Oui.
01:04:21On ne peut pas le porter l'œil.
01:04:23A tout à l'heure.
01:04:25On reparle donc
01:04:27sur
01:04:29effectivement le numéro 1 du
01:04:31Hamas, Ismail Haniyeh
01:04:33qui a été tué par cette frappe.
01:04:35Je voulais avoir votre réaction.
01:04:37Je voudrais souligner deux choses.
01:04:39A l'aune de la volonté
01:04:41partagée
01:04:43par le Hezbollah, le Hamas
01:04:45de détruire l'État
01:04:47hébreu, on ne
01:04:49ne peut que prendre acte de la légitimité
01:04:51aujourd'hui
01:04:53de ces deux raids
01:04:55visant des têtes
01:04:57de ces deux organisations terroristes.
01:04:59D'autant plus
01:05:01si on les rapporte
01:05:03aux attentats du 7
01:05:05à l'agression dont les Israéliens
01:05:07ont été victimes le 7 octobre.
01:05:09Ceci dit,
01:05:11il faudrait aussi revenir
01:05:13aujourd'hui, je pense,
01:05:15à ce qui s'est passé dans le nord d'Israël,
01:05:17à Golane, il y a deux
01:05:19trois jours, pour souligner la volonté
01:05:21du Hezbollah
01:05:23d'enflammer
01:05:25la région, la volonté du Hezbollah
01:05:27de globaliser ce
01:05:29conflit, la volonté du Hezbollah
01:05:31de remonter les opinions publiques
01:05:33internationales contre
01:05:35Israël et, in fine,
01:05:37de remonter les
01:05:39opinions publiques
01:05:41contre Israël pour
01:05:43affaiblir le soutien
01:05:45d'un certain nombre de pays occidentaux
01:05:47à Israël. C'est la logique
01:05:49ici du Hezbollah.
01:05:51Alors maintenant, il y a deux questions
01:05:53qui se posent, une question
01:05:55principale, est-ce qu'aujourd'hui Israël
01:05:57pourrait tenir,
01:05:59assumer ces deux fronts ? On sait que
01:06:01les opérations dans la baronne de Gaza
01:06:03ne sont pas du tout
01:06:05terminées. Si
01:06:07il devait y avoir un deuxième
01:06:09front ouvert au nord
01:06:11d'Israël avec
01:06:13le Hezbollah, les choses seraient
01:06:15sans doute effectivement, vous l'avez dit aussi,
01:06:17très compliquées.
01:06:19Un dernier mot peut-être pour souligner
01:06:21le caractère odieux évidemment du
01:06:23communiqué du Ramas qui
01:06:25accuse les Israéliens
01:06:27de lâcher lorsque
01:06:29on massacre,
01:06:31torture, viole
01:06:331 200 civils. Je crois que
01:06:35on n'est pas en posture,
01:06:37on n'est pas en mesure de donner des
01:06:39leçons de vertu aux Israéliens aujourd'hui.
01:06:41Comment cette attaque
01:06:43contre Ismail Hani a été vécue
01:06:45en Israël ? Écoutez ces quelques réactions.
01:06:49Le sentiment est excellent, le chef du
01:06:51Hezbollah devrait être le prochain ainsi que
01:06:53le reste des dirigeants du Ramas.
01:06:55Je n'ai pas peur, j'espère que
01:06:57cela évoluera dans le sens d'une guerre régionale
01:06:59afin que nous puissions mettre fin à cette histoire.
01:07:03Le sentiment est
01:07:05très dur, nous sommes proches de l'escalade,
01:07:07c'est donc très inquiétant. Nous voudrions
01:07:09que tous les combats cessent immédiatement
01:07:11et que la situation des otages
01:07:13soit la première priorité de ce pays.
01:07:19Il y a une certaine crainte de réaction
01:07:21mais là, encore, c'est un soulagement
01:07:25parce que ne rien faire
01:07:27et attendre de voir ce qui va se passer,
01:07:29c'est parfois encore plus difficile que d'affronter ses ennemis
01:07:35et de faire face à la situation
01:07:37telle qu'elle est.
01:07:41Israël avait promis
01:07:43de répondre,
01:07:45Israël a répondu
01:07:47et ses réactions sont évidemment sans surprise.
01:07:51Nous avons tous en mémoire
01:07:53le 7 octobre et donc immédiatement
01:07:57Netanyahou avait désigné
01:07:59les responsables du Ramas
01:08:01et donc l'intention
01:08:03pour le pouvoir politique et l'armée
01:08:05israélienne d'intervenir
01:08:07pour éliminer ces responsables.
01:08:11L'action qui a été menée cette nuit
01:08:13est une action finalement
01:08:15de représailles.
01:08:17Ce n'est pas une initiative
01:08:19venant sans cause.
01:08:21Les causes sont à l'action
01:08:23depuis 9 mois maintenant.
01:08:27Tout le monde savait que
01:08:29Agnier était effectivement une cible vivante
01:08:31tout à fait désignée.
01:08:35En ce qui concerne ce qui a été dit
01:08:37par le sommier, je serais beaucoup plus prudent
01:08:39parce que les iraniens
01:08:41dans cette situation-là
01:08:43n'ont que leur fierté
01:08:45qui est blessée
01:08:47de ne pas avoir vu arriver
01:08:49un ou deux ou trois missiles
01:08:51qui a traversé une partie
01:08:53de leur territoire lancé
01:08:55avant la frontière
01:08:57aérienne de l'État iranien.
01:09:01Mais il n'y a aucun blessé ou aucun mort
01:09:03iranien.
01:09:05Donc la réponse iranienne
01:09:07est difficile parce qu'il n'y a pas
01:09:09de dégâts à part
01:09:11leur fierté.
01:09:13Je crois qu'il faut être prudent.
01:09:15On voit bien depuis 9 mois
01:09:17qu'aucun échelon
01:09:19sérieux vers l'escalade et l'affrontement
01:09:21direct Iran-Israël
01:09:23n'était franchi 9 mois.
01:09:25C'est vraiment très très long
01:09:27même avec l'intervention
01:09:29de tous les proxys
01:09:31comme l'on dit de l'Iran,
01:09:33le Hamas, le Hezbollah,
01:09:35les Houthis et aussi quelques mouvements
01:09:37en Syrie. Donc tout ça est resté
01:09:39très limité aux proxys
01:09:41et on est toujours en
01:09:43deçà et une volonté des deux
01:09:45parties d'être en deçà
01:09:47de l'affrontement direct
01:09:49israélo-iranien.
01:09:51Pas beaucoup de réactions politiques.
01:09:53Florian Tardif, je parle de ce que vous gouvernez,
01:09:55mais je vais quand même vous faire écouter celle de
01:09:57Sandrine Rousseau. Ça va amener un petit commentaire
01:09:59je suppose.
01:10:01Déjà craindre un enflammement et
01:10:03je rappelle qu'il y a une centaine d'otages
01:10:05qui sont toujours détenus par le Hamas
01:10:07dans la bande de Gaza.
01:10:09Une partie manifestement serait morte, à peu près
01:10:11un tiers, mais enfin il reste quand même
01:10:13au moins 70 otages dans la bande
01:10:15de Gaza et que là on a
01:10:17l'impression qu'Israël est parti dans une guerre totale
01:10:19contre le Hamas, mais au détriment
01:10:21de la sécurité des otages.
01:10:23Face à
01:10:25l'attentat qu'il y a eu
01:10:27le 7 octobre, il y avait plusieurs voies possibles
01:10:29de sortie et de
01:10:31libération des otages
01:10:33et que Netanyahou a
01:10:35choisi dans la logique de la politique qu'il
01:10:37mène, la solution
01:10:39la plus violente, qui met en danger
01:10:41le plus toute la région.
01:10:43Et la communauté internationale est comme
01:10:45tétanisée par ce qui se passe
01:10:47là-bas, ce qui est extrêmement inquiétant.
01:10:49Réaction sans surprise
01:10:51Florian Tardif.
01:10:53Pour le coup, Sandrine Rousseau a une
01:10:55position assez claire
01:10:57qui peut être
01:10:59différente d'ailleurs, et il faut le noter
01:11:01du reste des membres du Nouveau Front
01:11:03Populaire, je fais notamment référence à
01:11:05la France Insoumise, c'est-à-dire que
01:11:07elle a toujours condamné
01:11:09ses attaques terroristes
01:11:11du 7 octobre, il me semble,
01:11:13tout en déplorant
01:11:15effectivement la politique menée par
01:11:17Benjamin Netanyahou.
01:11:19Je pense qu'on peut
01:11:21totalement dissocier
01:11:23les deux, et on peut
01:11:25tout à fait avoir une analyse
01:11:27qui soit
01:11:29différenciée en fonction, effectivement,
01:11:31bien évidemment, de ce qui s'est passé le 7 octobre
01:11:33des ripostes qu'on peut
01:11:35juger légitimes,
01:11:37et c'est, il me semble, la position
01:11:39qu'elle avait pu avoir courant
01:11:41octobre, et déplorer
01:11:43malheureusement ce qui se passe
01:11:45aujourd'hui. C'était d'ailleurs la
01:11:47position assez complexe qu'on avait beaucoup
01:11:49commentée, la position
01:11:51française incarnée par la voix
01:11:53du président de la République,
01:11:55qui expliquait qu'il faudrait
01:11:57certes une riposte qui était légitime,
01:11:59c'était ses mots, mais que cette riposte devait être
01:12:01ciblée.
01:12:03Et c'est bien là, en fait, le problème
01:12:05d'ailleurs, et je pense qu'on pourrait
01:12:07être un tout petit peu plus loin, elle ne sait pas
01:12:09vraiment,
01:12:11elle n'a pas souhaité
01:12:13continuer l'analyse géopolitique,
01:12:15entre guillemets, lorsqu'elle explique
01:12:17que le monde
01:12:19regarde un tout petit peu ce qui se passe
01:12:21dans cette région-là,
01:12:23et on sent effectivement que les
01:12:25grands alliés historiques
01:12:27d'Israël
01:12:29font un tout petit peu
01:12:31un pas de côté, et
01:12:33ont du mal à, entre guillemets,
01:12:35leur dire, c'est un petit peu
01:12:37ce qu'ils leur disent depuis plusieurs mois
01:12:39maintenant, mais de les contraindre
01:12:41à avoir justement
01:12:43ces attaques peut-être plus ciblées,
01:12:45à permettre un tout petit peu plus, peut-être que l'aide
01:12:47internationale intervienne
01:12:49vis-à-vis de la population
01:12:51sur place, je pense notamment
01:12:53dans la bande de Gaza.
01:12:55Donc oui, c'est d'une position
01:12:57assez complexe, il y a assez peu de personnalités
01:12:59politiques qui ont tout de même réagi ce
01:13:01matin, ce que l'on peut craindre,
01:13:03et là elle a raison, c'est un
01:13:05embrasement de la région, c'est ce qu'on craint depuis
01:13:07plusieurs années, c'est ce qui explique aussi
01:13:09cette position compliquée
01:13:11à tenir entre
01:13:13soutien à Israël vis-à-vis
01:13:15des ripostes légitimes, compte tenu
01:13:17de la pression qui s'exerce
01:13:19actuellement sur le pays et
01:13:21des bombardements qui ont eu lieu
01:13:23et qu'on a commenté encore ce week-end,
01:13:25sans tomber effectivement
01:13:27dans le soutien total,
01:13:29tout simplement compte tenu
01:13:31également de la situation
01:13:33de certaines populations sur place.
01:13:35Vincent Roy, je voulais vous faire agir, mais vous agirez
01:13:37un petit peu plus tard. Vous avez entendu la petite
01:13:39musique, c'est-à-dire que là on va partir en cours.
01:13:41J'ai fait trop long, j'ai fait trop long.
01:13:43C'est un carton jaune.
01:13:45Pas la médaille. On ne l'en veut pas.
01:13:47On ne l'en veut pas. On marque une pause, on se retrouve
01:13:49dans quelques instants et on va se poser une question.
01:13:51Quelles sont les villes de bord de mer où la criminalité est la plus
01:13:53forte ? Hop, hop, hop, tour de table.
01:13:55Marseille.
01:13:57Il y a des gens très forts.
01:13:59La question était facile, évidemment.
01:14:01On se retrouve dans quelques instants, à tout de suite.
01:14:07Il est 12h30, merci
01:14:09de nous accueillir chez vous.
01:14:11Ce n'est pas la dernière ligne droite, puisque nous sommes
01:14:13ensemble jusqu'à 14h pour Medi-News été,
01:14:15mais on va faire un nouveau tour de l'information
01:14:17avec Somaya Labidi, qui a de bonnes nouvelles
01:14:19à nous annoncer avec encore des
01:14:21médailles. À la fin du journal,
01:14:23absolument, c'est la principale
01:14:25information de la journée. Le chef du
01:14:27Hamas, Ismail Haniyeh, tué à Téhéran
01:14:29par une frappe israélienne, annonce
01:14:31des gardiens de la révolution en Iran.
01:14:33Information aussitôt confirmée par le
01:14:35Hamas qui dénonce, je cite, un
01:14:37raid sioniste.
01:14:39Légère accélération de l'inflation
01:14:41à 2,3% sur un an en juillet,
01:14:43selon l'INSEE. Une dynamique qui s'explique
01:14:45par une forte accélération des prix
01:14:47de l'énergie, et notamment ceux
01:14:49du gaz. Et puis Thierry,
01:14:51vous en parlez au début de ce journal,
01:14:53Cocorico à nouveau, triathlon
01:14:55Léon Aubergé a remporté
01:14:57la médaille de bronze, c'était il y a
01:14:59quelques minutes à peine, et un petit peu
01:15:01plus tôt dans la matinée, c'est Cassandre Braugrand
01:15:03qui a été sacré championne
01:15:05olympique du triathlon. La triathlète
01:15:07de 27 ans apporte donc
01:15:09à la France sa sixième médaille d'or.
01:15:11Très bien.
01:15:13Je savais que vous alliez
01:15:15enfin nous annoncer encore une bonne nouvelle.
01:15:17C'est bien, il faut, c'est important.
01:15:19Allez, toujours avec moi,
01:15:21Gérard Vespier, Vincent Roy,
01:15:23Claude Aubadier, Amaury Brelé et
01:15:25Florian Tardif. Je vous ai posé une question juste avant
01:15:27de partir en post-pub,
01:15:29quelles sont les villes de Bordeaux-Mers où la communauté
01:15:31est la plus forte ? Eh bien c'est
01:15:33un classement effectué par nos
01:15:35partenaires du Figaro. Et en haut du tableau
01:15:37on retrouve Boulogne-sur-Mer et Saint-Nazaire
01:15:39mais le pompon c'est évidemment
01:15:41Marseille. On voit ça
01:15:43avec notre correspondante Stéphanie Roquet
01:15:45et on en parle ensemble juste après.
01:15:49A quelques mètres des cités
01:15:51sensibles, la plage de l'Estac
01:15:53fait le plein de baigneurs.
01:15:55Super, franchement c'est très bien, moi j'aime bien parce que c'est familial.
01:15:57Ça fait plusieurs années que je venais là à l'été
01:15:59et non, je fais pas attention
01:16:01et il n'est jamais rien arrivé.
01:16:03Le 16ème arrondissement
01:16:05de Marseille arrive en tête
01:16:07du classement des villes de Bordeaux-Mers
01:16:09les plus criminogènes.
01:16:11Un classement qui surprend et énerve
01:16:13de nombreux Marseillais.
01:16:15Eh oui, il y a de quoi parce qu'on donne
01:16:17une mauvaise image.
01:16:19Pourtant Marseille c'est beau, l'Estac c'est beau,
01:16:21il y a des belles plages, tout ça
01:16:23et classer des images comme ça, moi j'aime pas.
01:16:25Il s'en passe pas plus ici qu'ailleurs.
01:16:27Le risque zéro
01:16:29n'existe nulle part malheureusement.
01:16:31J'ai horreur de cette image
01:16:33qu'on donne de Marseille, la criminologie
01:16:35que ça tire de partout, etc.
01:16:37C'est vraiment faux.
01:16:39Je vis dans les quartiers nord,
01:16:41bien sûr il faut pas se voiler la face
01:16:43mais ça a toujours existé et puis ça existe
01:16:45en plein d'autres villes où il se passe des choses horribles.
01:16:47Durant la période estivale
01:16:49avec l'afflux de vacanciers
01:16:51la ville renforce son dispositif
01:16:53110 policiers municipaux
01:16:55patrouillent sur tout le littoral marseillais.
01:17:01Votre réaction évidemment
01:17:03sans surprise, Marseille
01:17:05à la médaille d'or.
01:17:07Oui, c'est Marseille en tête comme d'habitude
01:17:09en matière de délinquance et d'insécurité
01:17:11avec 4 places dans le top 10
01:17:13suivie par un certain nombre de
01:17:15métropoles le long de la Côte d'Azur
01:17:17et de la Méditerranée, Occitanie
01:17:19compris, qui témoignent aussi
01:17:21de l'extension du trafic de stupéfiants
01:17:23aux villes moyennes dans le sud de la France
01:17:25et puis aussi à noter en effet la présence
01:17:27d'un certain nombre de villes portuaires
01:17:29comme Saint-Nazaire, Calais en 9ème
01:17:31Dunkerque en 15ème
01:17:33où l'on sait que ce sont des plateformes
01:17:35où circulent un certain nombre d'hommes
01:17:37et de marchandises et qui attirent
01:17:39évidemment la convoitise
01:17:41et donc l'insécurité et les trafics.
01:17:43Vincent Rouen, on va dire encore Marseille.
01:17:45Oui, Marseille
01:17:47étant la ville préférée
01:17:49semble-t-il du Président de la République
01:17:51Il est supporter du club
01:17:53Je ne suis plus très...
01:17:55Mais il est supporter du club
01:17:57Mettez des...
01:17:59Il est allé
01:18:01Compte tenu de ce qui s'est passé lors des dernières élections législatives
01:18:03je peux vous dire que
01:18:05c'est un petit peu plus compliqué
01:18:07Alors on va dire, c'était la ville
01:18:09de source sûre, il n'en parle plus
01:18:11C'est une ville qui est supporter de l'OM
01:18:13prenez moins de risques
01:18:15Là vous prenez moins de risques
01:18:17C'était la ville qu'il préférait et en tous les cas
01:18:19c'est la ville où il a mis
01:18:21enfin c'est l'une des villes dans lesquelles il a mis
01:18:23beaucoup d'argent, dans lesquelles il est beaucoup revenu
01:18:25etc. On voit que
01:18:27il n'y a aucun...
01:18:29du point de vue de la délinquance
01:18:31et voilà ce qu'il y a à commenter
01:18:33ça me parait que c'est la ville sur laquelle les efforts
01:18:35ont été pointés au maximum
01:18:37sans a priori beaucoup de résultats
01:18:39Code, que ne va-t-il y a ?
01:18:41Alors moi j'ai envie de
01:18:43prendre un tout petit peu de recul
01:18:45avec cette affaire
01:18:47Ce qui veut dire que Vincent Roi n'a pas pris de recul ?
01:18:49Si, mais pour...
01:18:51Un peu plus
01:18:53Pour prendre pour objet de son propos les faits
01:18:55et moi je voudrais qu'on s'interroge
01:18:57une seconde sur
01:18:59les ressorts
01:19:01et les causes de ce fait-là
01:19:03de ces faits-là parce que
01:19:05j'ai l'impression un petit peu qu'on compte les points
01:19:07Alors nous sur un plateau de télévision
01:19:09on commente l'actualité, c'est tout à fait naturel
01:19:11mais j'ai l'impression que les pouvoirs politiques
01:19:13en fait depuis quand même trop longtemps
01:19:15ne font que compter les points
01:19:17Pourquoi ? Parce que qu'est-ce qu'elle nous dit cette violence ?
01:19:19A Marseille, à Saint-Nazaire ou ailleurs
01:19:21Elle nous dit que nous vivons
01:19:23dans une société sans société
01:19:25Pourquoi nous vivons dans une société sans société ?
01:19:27Parce qu'une société c'est une communauté de destin
01:19:29C'est une communauté de destin
01:19:31Cette communauté de destin
01:19:33Il faut se rendre compte qu'on vit un moment historique
01:19:35ici dans les démocraties occidentales
01:19:37qui est très particulier
01:19:39La communauté de destin a été portée
01:19:41par la religion, par le judéo-christianisme
01:19:43pendant des siècles
01:19:45La société a été portée
01:19:47par les grands projets politiques
01:19:49par les grands projets socialistes de l'époque moderne
01:19:51qui ont bu la tasse
01:19:53puisque le communisme historique
01:19:55précisément a fait faillite
01:19:57Et cette communauté de destin
01:19:59qui a été portée précisément par la religion
01:20:01puis par les grands projets politiques
01:20:03elle n'existe plus. Pourquoi ?
01:20:05Parce que la démocratie d'aujourd'hui c'est quoi ?
01:20:07Ce n'est plus la souveraineté du peuple
01:20:09C'est tout simplement
01:20:11la souveraineté de l'individu
01:20:13C'est la souveraineté de l'individu
01:20:15auquel on accorde des droits
01:20:17qui se veut des droits
01:20:19mais qui ne se veut plus de devoirs
01:20:21Il y a donc ici dans cette violence
01:20:23un message très clair qui est adressé
01:20:25à notre société. Il faut qu'on reconstruise
01:20:27ce qu'on appelle, avec Hegel,
01:20:29l'éthique sociale. Il faut qu'on
01:20:31reconstruise une éthique
01:20:33de la solidarité. Il faut
01:20:35qu'on soit capable, et que les pouvoirs politiques
01:20:37s'emparent de la question suivante
01:20:39Comment aujourd'hui
01:20:41refonder un projet de destin
01:20:43commun si une société
01:20:45est une communauté
01:20:47de destin ? On pourra toujours
01:20:49réprimer la délinquance, on pourra
01:20:51toujours déplorer le crime
01:20:53mais si on ne travaille pas en amont
01:20:55sur les causes profondes de la
01:20:57violence, de l'hyper-individualisme
01:20:59et si on ne fait pas droit
01:21:01à cette idée de la société
01:21:03comme communauté de destin
01:21:05on peut craindre de ne pas avoir à donner
01:21:07cher de notre avenir. J'entends ce que vous
01:21:09dites. Le problème c'est que
01:21:11pour que les contrats
01:21:13se signent, il faut
01:21:15que tout le monde veuille les signer, et c'est
01:21:17vrai aussi pour le contrat social. Il y a
01:21:19dans notre pays un certain nombre de personnes
01:21:21qui ne veulent pas signer le contrat social
01:21:23ceux-là, vous ne pouvez pas leur prendre la main
01:21:25leur mettre un stylo dans la main et les obliger
01:21:27à signer. C'est toute la difficulté
01:21:29de nos démocraties. Puisque vous parlez de démocratie
01:21:31je voulais vous dire quelque chose. La démocratie
01:21:33périt par deux excès. L'aristocratie
01:21:35de ceux qui la gouvernent, ou le mépris du
01:21:37peuple pour les autorités qu'il a lui-même établies
01:21:39mépris qui fait que chaque coterie
01:21:41que chaque individu attire à lui
01:21:43la puissance publique et ramène le peuple
01:21:45par l'excès du désordre à l'anéantissement
01:21:47ou au pouvoir d'un seul.
01:21:49C'est un discours de Robespierre à l'Assemblée nationale
01:21:51le 17 février 1784.
01:21:53Je cite la terreur amplement maintenant
01:21:55puisque c'est la mode. Comme j'ai découvert que la France
01:21:57débutait avec la terreur et qu'avant il ne se
01:21:59passait rien depuis la cérémonie des pions
01:22:01je me plais à citer Robespierre que je n'ai
01:22:03jamais cité de ma vie, mais là maintenant
01:22:05je trouve que ça devient à la mode.
01:22:07Si on a le temps on reparlera de la cérémonie
01:22:09parce que Philippe Catherine
01:22:11encore s'excuse.
01:22:13Les gens passent leur temps
01:22:15à s'excuser, c'est formidable.
01:22:17Gérard Vespierre, après Robespierre.
01:22:19Quelle liaison.
01:22:21Monsieur Thierry, quelle liaison.
01:22:23Je vous en prie.
01:22:25C'est cadeau.
01:22:27C'est encore trop gentil.
01:22:31On a peut-être des destins communs.
01:22:35Regardez ce qu'il se passe en France
01:22:37notre cher et beau pays
01:22:39depuis quelques jours.
01:22:41Imaginez que nous
01:22:43ayons des jeux olympiques maintenant
01:22:45après une cérémonie exceptionnelle
01:22:47qui soit tous les ans en France.
01:22:49Et que notre pays
01:22:51enfin se retrouve dans des situations
01:22:53d'unité nationale
01:22:55par dizaines de milliers
01:22:57à crier les mêmes noms, les mêmes
01:22:59slogans.
01:23:01C'est possible.
01:23:03Donc il s'agit de thématiques, il s'agit de
01:23:05savoir donner une
01:23:07vision qui motive
01:23:09le pays.
01:23:11A partir du moment où vous avez
01:23:13alors il se trouve que c'est dans le sport
01:23:15mais il peut y avoir d'autres missions
01:23:17que la France doit pouvoir
01:23:19accomplir, en Europe
01:23:21par exemple.
01:23:23Il faut, ça appartient au pouvoir politique
01:23:25de dégager
01:23:27un, deux, trois, pas plus
01:23:29axes fondamentaux
01:23:31auxquels le pays
01:23:33aspire. A partir du moment
01:23:35où vous avez cette
01:23:37homogénéité retrouvée par
01:23:39l'objectif, l'objectif c'est de gagner
01:23:41c'est la première place, on le voit
01:23:43et bien tout le monde se lève en disant
01:23:45on veut être champion du monde de rugby
01:23:47on veut être médaille d'or, etc.
01:23:49Il faut que nous puissions sur le plan politique
01:23:51retrouver cette vision
01:23:53unitaire.
01:23:55Merci pour le oui.
01:23:57Ça commence plutôt
01:23:59pas mal, j'ai l'impression qu'il y aura un mais.
01:24:01Je ne sais pas pourquoi mais je le sens bien comme ça.
01:24:03Il y aura un mais parce que je ne crois pas que ce soit
01:24:05sur le seul fondement
01:24:07de l'organisation économique, matériel
01:24:09des Jeux Olympiques
01:24:11qu'on va pouvoir se redonner précisément
01:24:13une vision du futur
01:24:15une vision nationale. Vous avez cité
01:24:17Robespierre, je citerai Jaurès
01:24:19nous vivons dans une société
01:24:21sans société.
01:24:23Toute société repose sur
01:24:25alors Jaurès parle de religion
01:24:27même s'il ne parle pas de religion
01:24:29il ne veut pas parler du catholicisme
01:24:31il parle d'une religion. C'est quoi une religion ?
01:24:33C'est le partage de valeurs
01:24:35l'être suprême c'était une religion.
01:24:37Absolument, il parle
01:24:39de valeurs communes
01:24:41il parle d'une communauté de destins
01:24:43et vous avez raison de souligner
01:24:45que pour qu'il y ait un contrat social
01:24:47il faut qu'il y ait des signataires
01:24:49mais moi ce que je voulais mettre en évidence
01:24:51ce que je voulais une fois de plus souligner
01:24:53c'est le manque de profondeur d'analyse
01:24:55c'est le manque de perspective historique
01:24:57du personnel politique
01:24:59dans notre pays depuis trop longtemps.
01:25:01Alors je ne pensais pas qu'en évoquant
01:25:03ce classement on allait parler de Robespierre
01:25:05ou de Jaurès
01:25:07je vois qu'on monte
01:25:09vraiment dans cette émission
01:25:11On était déjà très haut
01:25:13Non mais on était déjà très haut
01:25:15On va faire vite
01:25:17On peut citer peut-être un mot
01:25:19par rapport à ce qui a été dit
01:25:21Oui Florian et puis on va retrouver
01:25:23Guino Bartocetti
01:25:25qui disait que l'ignorance
01:25:27mène à la peur, la peur à la haine
01:25:29et la haine à la violence
01:25:31il y a un tout petit peu de cela aussi
01:25:33pourquoi on n'arrive pas à faire nation
01:25:35comme on dit, tout simplement parce qu'on ne se connait pas
01:25:37c'est à dire que
01:25:39il y a une part de cela
01:25:41il y a du communautarisme
01:25:43dans notre pays
01:25:45aussi parce que
01:25:47on pourrait revenir sur les différentes causes
01:25:49elles sont multifactorielles
01:25:51mais je pense que
01:25:53le principal défaut aujourd'hui
01:25:55c'est qu'on ne se connait pas
01:25:57et qu'on ne connait pas aussi ce qui nous lit
01:25:59c'est à dire que
01:26:01là pourquoi on est aussi fier de ces Jeux Olympiques
01:26:03parce qu'on a l'impression d'avoir
01:26:05quelque chose qui nous lit
01:26:07c'est à dire qu'on a mis de côté
01:26:09d'où on venait
01:26:11vous n'avez pas cette impression là ?
01:26:13Vous avez raison
01:26:15mais ce qui nous lit c'est aussi un héritage
01:26:17Je suis totalement d'accord
01:26:19C'est la connaissance de l'histoire
01:26:21Aujourd'hui quand les français
01:26:23se connaitrent entre nous
01:26:25mais se connaitrent d'abord nous-mêmes
01:26:27vu les mois de fracture qu'on a pu vivre
01:26:29ça fait du bien, vous avez besoin de le souligner
01:26:31Mais par exemple quand les français
01:26:33peuvent imaginer et peuvent croire
01:26:35que la France insoumise est un parti républicain
01:26:37et peut être partie constitutive
01:26:39d'un front républicain
01:26:41les français nous montrent qu'ils ignorent l'histoire
01:26:43de la pensée politique, qu'ils ignorent que
01:26:45le marxisme est une position
01:26:47anti-républicaine
01:26:49qui par définition jette la suspicion
01:26:51sur la loi et sur l'autorité de l'Etat
01:26:53accusée du jour au matin
01:26:55Priorité au témoignage
01:26:57crise de l'école aussi, crise
01:26:59faillite de l'éducation
01:27:01On est avec Bruno Bartocchetti
01:27:03secrétaire national de l'unité sud
01:27:05je voulais absolument vous avoir mon cher Bruno
01:27:07évidemment parce que quand on parle de Marseille
01:27:09on a une pensée aussi pour vous
01:27:11Bruno Bartocchetti, ça vous inspire quoi ?
01:27:13Ce classement évidemment
01:27:15où la criminalité est la plus forte
01:27:17si vous avez écouté notre débat
01:27:19hélas encore une fois
01:27:21Marseille quoi
01:27:23Oui comme on vous dit
01:27:25bonjour hélas encore une fois Marseille
01:27:27et puis je ne vais pas rentrer dans le sujet
01:27:29philosophique que je viens d'écouter
01:27:31sur la fin
01:27:33je voudrais juste dire que lorsqu'on parle de Marseille
01:27:35au delà des faits de délinquance
01:27:37est-ce que dans l'année c'est la ville
01:27:39la plus dangereuse même si elle fait partie
01:27:41si elle fait parler beaucoup d'elle
01:27:43ce n'est pas certain
01:27:45moi effectivement sans contester le classement
01:27:47dont je prends connaissance sous les yeux
01:27:49je crois qu'il est important de retenir que Marseille
01:27:51reste quand même une ville portuaire
01:27:53ça a un intérêt dans la délinquance
01:27:55à retenir
01:27:57ça a un impact en tout cas
01:27:59très très important et puis Marseille est très très
01:28:01étendue donc c'est deux fois
01:28:03et demi Paris en matière de
01:28:05situation géographique
01:28:07et donc c'est pour cette raison que la surveillance est
01:28:09plus difficile, vous avez un rassemblement
01:28:11de plusieurs villages et c'est ce qui a construit
01:28:13Marseille, c'est ce qui a fait Marseille
01:28:15donc est-ce que cette ville est plus
01:28:17difficile à sécuriser que d'autres villes
01:28:19balnéaires ? Je le pense, je le pense
01:28:21sincèrement et puis ça reste la deuxième ville de France
01:28:23qui a sa fréquentation en période
01:28:25d'estival
01:28:27bien sûr mais qui vit tout au long
01:28:29de l'année pas seulement sur
01:28:31l'avenue des touristes loin de là
01:28:33donc c'est pour ça qu'il y a tous ces ingrédients à prendre
01:28:35en compte et bien sûr dans mes propos
01:28:37l'idée n'est pas de rejeter
01:28:39qu'il n'y a pas une situation dangereuse à Marseille
01:28:41elle existe, elle est réelle
01:28:43à l'image finalement de ce qu'on trouve dans notre société
01:28:45et dans des villes parfois de 30
01:28:4720 ou 40 000
01:28:49habitants. Et pourtant on l'évoquait
01:28:51avec Vincent Roy, il y a eu
01:28:53beaucoup d'argent investi
01:28:55à Marseille, notamment pour la sécurité
01:28:57Oui, il y a beaucoup
01:28:59d'argent qui a été investi à Marseille
01:29:01alors est-ce que
01:29:03la politique de la ville
01:29:05a les moyens finalement de
01:29:07répondre à cette attente sécuritaire
01:29:09il faut y réfléchir
01:29:11est-ce que le câblage par exemple
01:29:13en télésurveillance, en vidéosurveillance
01:29:15est possible ? Et c'est pour cette raison
01:29:17que j'ai parlé de Marseille qui était très étendue
01:29:19parce que lorsqu'on veut câbler, lorsqu'on veut mettre des vidéosurveillances
01:29:21ce qui n'empêche pas forcément les délits, je vous l'accorde
01:29:23mais qui permettent à nos enquêteurs
01:29:25d'appréhender plus vite les cambrioleurs par exemple
01:29:27bien est-ce que là-dessus on a fait
01:29:29des efforts ? Est-ce que la ville de Marseille
01:29:31a la même idéologie
01:29:33que celle qui
01:29:35axe beaucoup plus sur la sécurité ?
01:29:37En même temps
01:29:39je vais me contredire parce que Nice
01:29:41met beaucoup sur la sécurité
01:29:43et n'est pas épargnée
01:29:45par les problèmes insécuritaires
01:29:47donc c'est pour cette raison
01:29:49qu'il y a un travail à long terme à faire
01:29:51même s'il y avait des moyens, il les fallait
01:29:53on les a donnés à Marseille pour sécuriser
01:29:55et j'ai entendu parler de
01:29:57si vous permettez, d'éducation
01:29:59de ce qui peut se passer en école
01:30:01ce qui peut se passer dans les quartiers avec les éducateurs
01:30:03sportifs ou autres
01:30:05mais aussi il va falloir leur donner beaucoup plus de moyens
01:30:07peut-être les professionnaliser
01:30:09et peut-être justement mieux
01:30:11entourer les endroits
01:30:13très populaires de Marseille
01:30:15Merci beaucoup Bruno Bartocitti
01:30:17je rappelle que vous êtes secrétaire national Unité Sud
01:30:19merci, je ne veux pas être
01:30:21à l'amende, j'ai un peu de retard
01:30:2312h47 c'est Sommeil à midi
01:30:25pour un nouveau tour de l'info
01:30:27A l'heure de l'actualité, les athlètes français
01:30:29continuent de nous en mettre plein les yeux
01:30:31et la scène visiblement leur porte chance
01:30:33Léo Berger vient de décrocher le bronze
01:30:35au triathlon masculin
01:30:37Quelques heures avant, c'est Cassandre Beaugrand
01:30:39qui a remporté l'or
01:30:41Le compteur tricolore s'affole avec déjà 20 médailles
01:30:43pour la France depuis le début des Jeux
01:30:45Reprise des recherches
01:30:47aucun fond n'est vaugé du barin
01:30:49pour tenter de retrouver l'INA
01:30:51des recherches qui se concentrent dans les lieux
01:30:53parcourus par le véhicule volé
01:30:55où l'ADN de l'adolescente a été retrouvé
01:30:57Et puis cette bonne nouvelle
01:30:59pour terminer, les gens voyagent
01:31:01de plus en plus au premier semestre
01:31:03la fréquentation des aéroports européens
01:31:05a dépassé les niveaux de 2019
01:31:07une première depuis
01:31:09la pandémie de Covid-19
01:31:11Et le cocorico, c'était non ?
01:31:13J'avais envie de changer
01:31:15d'accord
01:31:17parce que moi je m'attendais
01:31:19seulement pour l'or
01:31:21pour varier les plaisirs
01:31:23bon c'est pas de cocorico mais or oui
01:31:25d'accord, merci Gérard
01:31:27et ce qui est curieusement connexe
01:31:29avec la hausse des voyageurs
01:31:31dans les aéroports, c'est également la hausse
01:31:33du prix des billets d'avion
01:31:35c'est la baisse en ce moment
01:31:37il y a une baisse
01:31:39du prix moyen
01:31:41des low cost
01:31:43les low cost ont plutôt
01:31:45augmenté
01:31:47alors peut-être les compagnies normales
01:31:49ils sont tellement inférieurs
01:31:51après il peut y avoir une baisse
01:31:53de la hausse
01:31:55c'est un petit peu ça
01:31:57les prix des billets ont énormément
01:31:59augmenté ces deux dernières
01:32:01années
01:32:03et là ils sont en train de baisser
01:32:05je pense à nos téléspectateurs qui nous regardent
01:32:07qui sont peut-être en vacances autour d'un barbecue
01:32:09en train de dire tiens on va regarder
01:32:11c'est sympathique
01:32:13ce qui est une certitude c'est qu'il n'y a pas de hausse de la baisse
01:32:15c'est cela même
01:32:17on aimerait bien qu'il y ait une hausse
01:32:19oui c'est cela
01:32:21ça y est on a fini là ?
01:32:23les conditions sont parfois
01:32:25difficiles évidemment parce que je vous propose
01:32:27de reprendre la direction
01:32:29de Southport le nord de
01:32:31l'Angleterre où on va encore parler
01:32:33de cette attaque au couteau
01:32:35où trois fillettes ont été tuées
01:32:37une fillette de devant a succombé
01:32:39à ses blessures hier
01:32:41hélas on va retrouver notre correspondante
01:32:43Sarah Menaille qui nous fait un point sur la situation
01:32:45et sur le climat
01:32:47ce sont des scènes d'une extrême
01:32:49violence voire même un chaos qui s'est
01:32:51abattu mardi soir sur la ville portuaire
01:32:53de Southport cette ville du nord-ouest
01:32:55de l'Angleterre située à quelques kilomètres
01:32:57de Liverpool une ville déjà
01:32:59extrêmement traumatisée depuis lundi midi
01:33:01et cette attaque au couteau qui aura
01:33:03déjà coûté la vie à trois jeunes enfants
01:33:05ce sont trois petites filles qui sont
01:33:07décédées et un dernier bilan officiel
01:33:09fait état de huit enfants
01:33:11encore hospitalisés dans un état grave
01:33:13deux adultes sont aussi gravement
01:33:15blessés et mardi soir suite à
01:33:17un appel lancé sur les réseaux sociaux
01:33:19ce sont une centaine de manifestants
01:33:21réunis dans les rues de Southport
01:33:23ils y ont affronté les forces de l'ordre
01:33:25ils ont aussi visé une mosquée
01:33:27locale, des projectiles ont été
01:33:29lancés, le ministère britannique de l'intérieur
01:33:31fait état d'une dizaine d'agents
01:33:33blessés, l'un d'entre eux aurait notamment eu
01:33:35le nez cassé et la ministre britannique
01:33:37de l'intérieur Yvette Cooper a dénoncé
01:33:39au travers d'un communiqué des scènes
01:33:41honteuses et consternantes mardi soir
01:33:43à Southport, alors depuis le calme
01:33:45est revenu mais la ville porte encore les stigmates
01:33:47de cette manifestation avec notamment
01:33:49du plastique brûlé sur la
01:33:51chaussée, notamment des débris, des détritus
01:33:53sur la chaussée, l'heure est donc
01:33:55au grand ménage, mais cette ville
01:33:57porte encore les stigmates de cette manifestation
01:33:59mais est surtout très traumatisée par cette attaque
01:34:01de lundi soir comme tout le reste du Royaume-Uni.
01:34:03Ça ramène à une autre
01:34:05correspondante permanente en Grande-Bretagne
01:34:07à Marie Brolet. Oui cette affaire est absolument
01:34:09effrayante, surtout
01:34:11parce qu'on ne comprend pas, toujours pas
01:34:13quelle est la raison qui a poussé ce jeune
01:34:15homme de 17 ans à commettre
01:34:17un tel
01:34:19massacre, s'attaquer
01:34:21en plus à des enfants,
01:34:23à des adolescents, trois
01:34:25morts, près d'une vingtaine
01:34:27de blessés
01:34:29donc c'est absolument effrayant
01:34:31avec les conséquences que l'on a vues
01:34:33c'est-à-dire des quasi émeutes, en tout cas
01:34:35des violences importantes
01:34:37qui témoignent de la fracture
01:34:39des fractures même identitaires
01:34:41qui depuis des années
01:34:43se développent et se creusent
01:34:45en Grande-Bretagne, on a vu le succès
01:34:47de l'UQIP et des parties
01:34:49anti-immigration lors des dernières
01:34:51élections législatives
01:34:53c'est quand même le
01:34:55résultat, cette affaire et surtout
01:34:57toutes les autres qui ont précédé depuis un certain temps
01:34:59parce que ces émeutes ne sont pas les premières
01:35:01de la communautarisation
01:35:03massive et profonde
01:35:05de ce pays, à milieux
01:35:07de notre modèle républicain français.
01:35:09Claude, un mot sur...
01:35:11Je serais assez d'accord
01:35:13pour déplorer évidemment
01:35:15et relever cette colère sociale
01:35:17cet énervement
01:35:19social que traduisent
01:35:21ces émeutes ou ces manifestations
01:35:23après ce drame que connaît
01:35:25la ville de Southport
01:35:27maintenant reste à savoir évidemment
01:35:29puisque comme vous l'avez dit
01:35:31on ne connaît pas le mobile
01:35:33du criminel, on ne connaît pas
01:35:35le mobile de l'assaillant
01:35:37ne connaissant pas le mobile de l'assaillant
01:35:39on ne connaît pas non plus son profil
01:35:41psychologique, on ne connaît pas son profil
01:35:43culturel
01:35:45On sait qu'il est originaire du Rwanda
01:35:47Moi j'ai essayé de...
01:35:49Ça c'est sûr, ça a été confirmé
01:35:51Donc évidemment ici
01:35:53il faut rester prudent avant
01:35:55évidemment d'établir des liens
01:35:57entre la situation effectivement
01:35:59de communautarisation de la société britannique
01:36:01et ce
01:36:03drame terrible
01:36:05Claude, merci
01:36:07vous restez avec moi
01:36:09Vincent Roy, vous me quittez
01:36:11Thierry Avespierre, vous me quittez
01:36:13Florian, vous restez
01:36:15Est-ce qu'il se passe des choses aujourd'hui ?
01:36:17Je crois que je file et je laisse ma place à Thomas Bonnet
01:36:19Ah, il y a un principe de chaise musicale
01:36:21Mais c'est sûr ça, parce que
01:36:23j'ai besoin du service politique
01:36:25Gabriel Attal a réuni, c'est pas le gouvernement
01:36:27c'est pas le conseil des milices
01:36:29c'est quelques membres du gouvernement
01:36:31C'est assez large quand même
01:36:33C'est une quinzaine, une vingtaine
01:36:35C'est pas un conseil des milices
01:36:37C'est une réunion pour faire un point
01:36:39C'est vrai que c'est un objet un tout petit peu hybride
01:36:41On aura l'occasion d'en parler
01:36:43On va vous parler de tout ça, on marque une pause
01:36:45et on se retrouve pour la dernière partie de Billy News été
01:36:47A tout de suite
01:36:51Rebonjour, merci de nous recevoir chez vous
01:36:53Bon appétit si vous êtes à table
01:36:55Bon apéro évidemment avec modération
01:36:57parce que oui, il faut penser aux personnes qui sont en vacances
01:36:59et bon courage à ceux qui travaillent
01:37:01encore
01:37:03Je vous présente mon plateau dans quelques instants
01:37:05Le sommaire de notre partie 3
01:37:07A la une évidemment la situation au Proche-Orient
01:37:09C'est l'information du jour
01:37:11Le numéro 1 du Hamas, Ismail Haniyeh
01:37:13a été tué dans une frappe ce mercredi à Téhéran
01:37:15En Iran, il avait participé
01:37:17à Téhéran à la cérémonie d'investiture
01:37:19du président iranien, les réactions sont nombreuses
01:37:21L'Iran accuse Israël et jure de lui faire regretter son acte
01:37:23La Chine parle d'assassinat
01:37:25Le Qatar condamne et évoque une escalade
01:37:27dangereuse, on en parle avec mes invités
01:37:29On parlera politique
01:37:31Tiens donc, il y avait longtemps avec
01:37:33Thomas Bonnet qui nous a rejoint
01:37:35à ses principes des chaises musicales dans le service politique
01:37:37Frédéric Antardif s'en va, Thomas Bonnet arrive
01:37:39Gabriel Attal a réuni son gouvernement aujourd'hui
01:37:41Est-ce que c'est réellement son gouvernement
01:37:43global ? Thomas nous en parlera
01:37:45De quoi va-t-on parler ? Peut-être des JO
01:37:47Thomas nous dira tout, comme d'habitude
01:37:49Enfin, on retournera à Londres
01:37:51où la situation se tend à Southport
01:37:53Après l'attaque au Couteau, 3 fillettes
01:37:55ont été tuées, des manifestations ont dégénéré
01:37:57hier soir, on sera avec notre correspondante
01:37:59Sarah Menaï, voilà pour notre menu
01:38:01pour notre dernière heure
01:38:03Mais tout de suite, on fait un nouveau tour de l'information
01:38:05Elle est toujours fidèle au poste, sans drapeau
01:38:07avec peut-être des cocorico à nous signaler
01:38:09C'est sommeil à l'abidi
01:38:11Bonjour Thierry, bonjour à tous
01:38:13Les athlètes français continuent de nous en mettre
01:38:15plein les yeux et la scène visiblement
01:38:17leur porte chance
01:38:19Léo Berger vient de décrocher le bronze
01:38:21au triathlon masculin, quelques heures avant
01:38:23c'est Cassandre Beaugrand qui a emporté l'or
01:38:25Le compteur tricolore s'affole
01:38:27avec déjà 20 médailles au compteur
01:38:29depuis le début des Jeux
01:38:31Des Jeux qui se passent
01:38:33très bien dans l'ensemble
01:38:35une cérémonie sans accrocs en termes de sécurité
01:38:37mais c'est une sécurité
01:38:39qui a un coût, comme nous l'explique Audrey Berthoud
01:38:43100% des effectifs sécuritaires
01:38:45mobilisés pendant les Jeux
01:38:47du jamais vu, pour la police comme pour la gendarmerie
01:38:4917 500 policiers
01:38:51ont été déplacés de la Provence
01:38:53à Paris, ainsi que 18 000 militaires
01:38:55Mais qui dit mobilisation
01:38:57pendant les JO
01:38:59dit pas de vacances d'été
01:39:01En contrepartie, les forces de l'ordre
01:39:03ont négocié des primes
01:39:05Si vous posiez des jours de congé pendant les 3 semaines
01:39:07de JO, vous n'avez pas le droit à votre prime
01:39:09donc l'intérêt des policiers c'était de ne pas poser ces jours de congé
01:39:11donc maintenant
01:39:13on va avoir un stock de congé
01:39:15on voit que les heures supplémentaires sont payées
01:39:17en revanche après, il va falloir ces congés là
01:39:19il va falloir les poser au cours du reste de l'année
01:39:21Le gouvernement
01:39:23a accordé 1000 euros pour tous fonctionnaires
01:39:25de Provence participant
01:39:27au dispositif sécuritaire des JO
01:39:291600 euros si le renfort a lieu
01:39:31sur un site d'épreuve
01:39:33et jusqu'à 1900 euros pour les fonctionnaires
01:39:35dites de France
01:39:37Beauvau va également distribuer à tout policier
01:39:39qui s'est absenté plus de 4 jours
01:39:41pour participer à la mission JO
01:39:43une indemnité d'absence missionnelle
01:39:45de 50 euros brut par jour
01:39:47des propositions globalement satisfaisantes
01:39:49pour les forces de l'ordre
01:39:51Les policiers sont satisfaits par rapport à la prime
01:39:53c'est quand même un acte conséquent
01:39:55les policiers là, en discutant avec eux sur le terrain
01:39:57parce qu'on va les voir
01:39:59ils nous disent, on sait que ça arrive une fois dans notre carrière
01:40:01c'est un moment historique
01:40:03et en même temps
01:40:05ça nous change de notre quotidien
01:40:07Le coût de la sécurisation des JO
01:40:09est estimé à plusieurs dizaines de millions d'euros de primes
01:40:11et d'indemnités
01:40:13On passe à présent à la reprise des recherches
01:40:15aux confins des Vosges du Barin
01:40:17pour tenter de retrouver l'INA
01:40:19des recherches qui bouleversent les habitants
01:40:21comme nous l'explique notre journaliste
01:40:23police-justice Célia Barotte
01:40:25Oui, à Plaine
01:40:27ou encore dans les communes voisines
01:40:29il y a énormément d'émotions
01:40:31mais aussi de soutien pour la famille de l'INA
01:40:33puisque même si
01:40:35la vie a repris son cours
01:40:37depuis la disparition de l'INA
01:40:39l'espoir de la retrouver
01:40:41l'espoir d'avoir aussi des réponses
01:40:43sur les circonstances de sa disparition
01:40:45sont toujours vives
01:40:47et puis il va falloir aussi apporter
01:40:49du soutien à cette jeune maman
01:40:51qui avait adressé de nombreux appels à témoins
01:40:53pour retrouver l'INA
01:40:55la maman de l'INA avait
01:40:57à plusieurs reprises dans les médias
01:40:59demandé est-ce que lorsqu'une personne
01:41:01a des indices sur la disparition de sa fille
01:41:03il fallait se manifester
01:41:05il fallait donner le moindre détail
01:41:07en tout cas par le biais de son avocat
01:41:09la maman de l'INA a fait savoir qu'elle
01:41:11l'accordait toute sa confiance
01:41:13auprès des équipes des services de recherche
01:41:15de la gendarmerie
01:41:17on espère avoir des réponses rapidement
01:41:19mais il faut laisser le temps de l'enquête
01:41:21et des investigations qui sont en cours
01:41:23et puis on termine ce journal
01:41:25avec un dossier brûlant
01:41:27Emmanuel Macron apporte son plein soutien
01:41:29au plan d'autonomie du Sahara Occidental
01:41:31une position qui secoue
01:41:33la diplomatie française
01:41:35jusque là adepte du statu quo
01:41:37Marie-Victoire Dieudonné
01:41:39Sur le dossier qui oppose
01:41:41les deux frères ennemis du Maghreb
01:41:43le Maroc vient de gagner la manche
01:41:45Depuis près de 50 ans, Alger et Rabat
01:41:47se disputent le Sahara Occidental
01:41:49l'Algérie soutient les indépendantistes
01:41:51du front polisario
01:41:53le Maroc propose un plan d'autonomie du territoire
01:41:55mais dans le cadre de sa souveraineté
01:41:57Paris soutenait jusqu'alors
01:41:59la proposition de l'ONU
01:42:01le statu quo, Emmanuel Macron rebat les cartes
01:42:03Le présent et l'avenir du Sahara Occidental
01:42:05s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine
01:42:07Selon nos informations
01:42:09cette position est d'après l'un de ses artisans
01:42:11l'aboutissement d'une mission spéciale
01:42:13lancée à l'automne dernier
01:42:15pour se rapprocher du Maroc
01:42:17Xavier Driancourt a été ambassadeur de France en Algérie
01:42:19il revient sur ses deux années de brouille
01:42:21avec le Maroc
01:42:23Le gouvernement a considéré
01:42:25que le statu quo n'était plus tenable
01:42:27on voulait du côté français
01:42:29se réconcilier avec le Maroc
01:42:31et donc on a accepté
01:42:33les conditions marocaines
01:42:35qui sont la reconnaissance
01:42:37de la marocanité
01:42:39du Sahara Occidental
01:42:41Colère du côté d'Alger
01:42:43qui retire son ambassadeur
01:42:45et dénonce un pas
01:42:47qu'aucun autre gouvernement français avant lui
01:42:49n'avait cru devoir franchir
01:42:51C'est qu'après les Etats-Unis et l'Espagne
01:42:53le revirement tricolore est lourd de conséquences
01:42:55La France c'est pas n'importe qui
01:42:57c'est un pays membre
01:42:59du conseil de sécurité des Nations Unies
01:43:01et donc ça va avoir
01:43:03inévitablement un effet d'entraînement
01:43:05sur d'autres pays
01:43:07La visite du président algérien en France
01:43:09prévue à la rentrée
01:43:11semble désormais compromise
01:43:13Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 13h
01:43:15Thierry
01:43:17On vous retrouve dans 15 minutes
01:43:19Je vous présente mon dernier plateau d'invités
01:43:21J'accueille avec beaucoup de plaisir Mathioc
01:43:23secrétaire général du Milénaire
01:43:25Thomas Bonnet
01:43:27Amaury Boelet
01:43:29toujours avec moi
01:43:31et Claude Obadia toujours avec moi
01:43:33pour cette deuxième heure
01:43:35On va commencer par cette information du jour
01:43:37du président du Hamas
01:43:39Ismail Haniyeh a été tué par une frappe
01:43:41ce mercredi à Téhéran en Iran
01:43:43Il avait participé à la cérémonie
01:43:45d'investiture du président iranien
01:43:47On voit tout cela avec Maxime Legay
01:43:49On ouvre le débat avec mes invités
01:43:53C'est une nouvelle qui résonne
01:43:55comme une déflagration
01:43:57Dans la nuit de mardi à mercredi
01:43:59le chef politique du Hamas
01:44:01Ismail Haniyeh aurait été tué
01:44:03par une frappe israélienne en plein Téhéran
01:44:05C'est ce qu'affirme le mouvement
01:44:07islamiste palestinien dans un communiqué
01:44:09Notre frère, le dirigeant
01:44:11le Moudjaïd Ismail Haniyeh
01:44:13est mort dans un raid sioniste contre sa résidence
01:44:15à Téhéran après sa participation
01:44:17à l'investiture du nouveau président iranien
01:44:19L'assassinat du chef Ismail Haniyeh
01:44:21est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse
01:44:23Une information confirmée
01:44:25par les gardiens de la révolution iranienne
01:44:27Ismail Haniyeh avait rencontré
01:44:29le guide suprême iranien Ali Khamenei
01:44:31quelques heures seulement auparavant
01:44:33Le président de l'autorité palestinienne
01:44:35a également condamné cette attaque
01:44:37Mahmoud Abbas a fermement condamné
01:44:39l'assassinat du chef du Hamas
01:44:41Ismail Haniyeh
01:44:43qu'il considère comme un acte lâche
01:44:45et une grave escalade
01:44:47Une nouvelle qui intervient dans un contexte
01:44:49brûlant et qui fait craindre
01:44:51un embrasement régional. Hier
01:44:53l'armée israélienne avait également affirmé
01:44:55avoir éliminé un haut commandant
01:44:57du Hezbollah lors d'une frappe
01:44:59ciblée dans le sud de la banlieue de Beyrouth
01:45:01Et priorité
01:45:03au témoignage, on va prendre tout de suite
01:45:05la direction de Tel Aviv
01:45:07on va retrouver Etam, habitant de Tel Aviv
01:45:09Merci Etam d'avoir accepté notre
01:45:11invitation. Comment avez-vous
01:45:13perçu cette attaque contre
01:45:15Ismail Haniyeh ?
01:45:17Bonjour Thierry, merci
01:45:19Ben écoutez, on a tous été très surpris
01:45:21surtout que c'était le jour de l'investiture
01:45:23du nouveau président iranien
01:45:25en plein coeur de Téhéran
01:45:27donc c'est assez surprenant et c'est une
01:45:29prouesse de la part des renseignements israéliens
01:45:31Alors, le Premier
01:45:33ministre avait dit que
01:45:35il allait répondre
01:45:37et il a répondu. C'est ce que vous attendiez ?
01:45:41Est-ce que c'est ce qu'on attendait ?
01:45:43Oui, c'est vrai qu'il y a eu
01:45:45des milliers de morts le 7 octobre
01:45:47avec des soldats et d'autres innocents
01:45:49suite à des tirs de roquettes. Donc oui, c'est
01:45:51bien qu'il y ait une réponse
01:45:53face à ce genre d'acteur
01:45:55Quel est votre
01:45:57ressenti ? Est-ce que vous craignez
01:45:59un embrasement encore plus conséquent ?
01:46:01Non, franchement
01:46:03je pense pas. Je pense que personne dans la région veut d'une
01:46:05guerre ouverte
01:46:07Peut-être que ce sera que des
01:46:09petites attaques ciblées comme ça à chaque fois
01:46:11qui feront très mal. Mais surtout, ce qui est impressionnant
01:46:13c'est qu'en plein coeur de Téhéran
01:46:15le jour d'un jour aussi important pour
01:46:17les iraniens, il se passe quelque chose comme ça
01:46:19face à une personnalité aussi importante que du Hamas
01:46:21Alors la branche armée du
01:46:23Hamas n'a pas tardé à réagir
01:46:25Étam évidemment, et a dit que
01:46:27l'assassinat de Haniyeh aura d'énormes
01:46:29conséquences
01:46:31Oui, enfin, j'imagine qu'ils vont
01:46:33essayer de riposter. Après
01:46:35Haniyeh, c'était pas
01:46:37n'importe qui. C'est le fils
01:46:39spirituel du chef Yassine. C'est des gens qui
01:46:41ne veulent absolument pas reconnaître Israël
01:46:43et
01:46:45qu'il y ait des conséquences ou qu'il n'y en ait pas
01:46:47je sais pas, je peux pas vous dire ce qui va se passer
01:46:49mais c'était une autre figure. C'était le chef
01:46:51du Hamas et
01:46:53c'est ce qui se passe
01:46:55face à des gens pareils
01:46:57Et autre réaction, c'est celle
01:46:59du premier ministre du Qatar qui
01:47:01s'interroge évidemment sur
01:47:03l'opportunité de continuer les discussions
01:47:05pour une trêve à Gaza
01:47:07Alors juste
01:47:09Ismail Haniyeh était le principal
01:47:11responsable des échecs des pourparlers
01:47:13pour une trêve à Gaza
01:47:15C'était lui qui était tenu responsable
01:47:17plusieurs fois pour qu'il n'y ait pas de
01:47:19paix
01:47:21Et peut-être que ça l'arrangeait bien parce que c'est quelqu'un
01:47:23qui était milliardaire, qui habitait à Doha
01:47:25qui ne voyageait qu'en jet privé
01:47:27qui allait dans des palaces. Peut-être que cette situation
01:47:29l'arrangeait bien parce qu'il devait recevoir pas mal
01:47:31d'aides de la part de pays étrangers
01:47:33Et quelle a été la réaction
01:47:35de vos amis sur
01:47:37cette attaque contre Ismail Haniyeh ?
01:47:39Vous vous êtes appelés entre vous ?
01:47:41On en a tous parlé, je pense qu'ils étaient
01:47:43assez contents parce que
01:47:45c'est le chef d'un mouvement terroriste
01:47:47donc oui, assez contents. Après,
01:47:49j'espère que tout le monde allait travailler aujourd'hui
01:47:51La vie s'est pas arrêtée pour autant, on continue
01:47:53à vivre et on continuera à vivre
01:47:55Merci Etam
01:47:57Merci d'avoir accepté notre invitation
01:47:59Merci à vous. Au revoir.
01:48:01C'est important de vous avoir évidemment
01:48:03Mathieu, votre réaction ?
01:48:05Oui, j'ai la sensation
01:48:07quand même qu'il y a un deux poids deux mesures sur l'action
01:48:09que mène Israël dans les
01:48:11différents conflits auxquels il est engagé
01:48:13D'une part, la communauté internationale
01:48:15et une partie des gens, notamment des responsables
01:48:17politiques ici, critiquent Israël
01:48:19parfois à raison, lorsqu'ils répliquent
01:48:21à Gaza, quand ils cherchent
01:48:23à affronter le Hamas à Gaza
01:48:25et là, en disant qu'il faut faire
01:48:27des actions ciblées contre les dirigeants du Hamas
01:48:29parce que ce sont eux qui ont commandité
01:48:31les attaques du 7 octobre. Or là, c'est ce qu'ils font
01:48:33et on les condamne également
01:48:35et il y a encore des gens qui continuent de condamner
01:48:37Israël moralement pour ce qu'ils ont fait en disant
01:48:39qu'Israël provoque un risque d'escalade
01:48:41Or, ce que l'on constate quand même malgré tout
01:48:43c'est que la réponse israélienne sur ce cas-là
01:48:45est une réponse qui est ciblée et proportionnée
01:48:47parce que, de toute façon, Israël
01:48:49doit éviter ce qu'on appelle la régionalisation
01:48:51du conflit puisque, au niveau régional
01:48:53le rapport de force est devenu
01:48:55au détriment d'Israël puisque
01:48:57les puissances sunnites, musulmanes sunnites
01:48:59notamment le Qatar
01:49:01s'est un peu désolidarisé de l'action israélienne
01:49:03alors même qu'il y avait un rapprochement entre les puissances
01:49:05sunnites et Israël jusque dans les années
01:49:072020 avec les accords d'Abraham
01:49:09et Israël doit faire face à un archide qui lui est foncièrement
01:49:11hostile avec l'Iran, la Syrie
01:49:13et le Hezbollah qui sont des adversaires
01:49:15beaucoup plus dangereux que le Hamas.
01:49:17Donc, effectivement, Israël est pris en étau
01:49:19avec un deux-poids-deux-mesures qui est fait
01:49:21sur les personnes qui commandent son action.
01:49:23L'Iran réagit et décrète pendant
01:49:25trois jours un deuil national après la mort
01:49:27du chef du Hamas, Ammar Ibrahim.
01:49:29Il faut rappeler que ce sont deux opérations
01:49:31ciblées qui ont visé à la fois
01:49:33les leaders du Hamas et du Hezbollah
01:49:35des opérations en représailles
01:49:37en réplique à la fois évidemment
01:49:39au pogrom du 7 octobre
01:49:41pour ce qui est d'Ismail Haniyeh
01:49:43et de cet assassinat horrible
01:49:45qui a eu lieu de cette frappe, de cette attaque
01:49:47qui a eu lieu samedi dernier
01:49:49et qui a tué 13 enfants
01:49:51et adolescents dans le nord d'Israël.
01:49:53Donc, c'est une opération totalement légitime.
01:49:55On a bien vu qu'Israël avait visé
01:49:57les proxys de l'Iran,
01:49:59donc le Hamas et le Hezbollah, en faisant attention
01:50:01à ne pas viser directement
01:50:03le régime des Mollahs, même si l'opération
01:50:05qui a permis d'assassiner Ismail Haniyeh a eu lieu
01:50:07sur le sol iranien.
01:50:09C'est la volonté de ne pas s'envenimer en réalité.
01:50:11On accuse Israël de vouloir jeter de l'huile sur le feu
01:50:13du conflit. En réalité, on le voit bien depuis des mois,
01:50:15il fait tout pour éviter
01:50:17l'embrasement de la région.
01:50:19On l'a aussi vu il y a quelques mois, lorsque
01:50:21le régime de Téhéran a lancé une opération massive
01:50:23par attaque de missiles et de drones
01:50:25directement sur Israël depuis son sol,
01:50:27ce qui était une première dans son histoire,
01:50:29Israël a préféré la retenue
01:50:31et a préféré éviter l'embrasement,
01:50:33l'embrasement qui est aujourd'hui,
01:50:35qui menace aujourd'hui très clairement la région.
01:50:37Il était aussi proche d'un embrasement régional
01:50:39depuis le 7 octobre.
01:50:41Et il y a eu deux frappes chirurgicales d'Israël,
01:50:43de manière concomitante.
01:50:45Oui, deux, trois choses.
01:50:47Les déclarations du Hamas, elles me rappellent
01:50:49cette formule qu'on attribue
01:50:51tristement à un des plus proches collaborateurs
01:50:53de Hitler, Joseph Goebbels,
01:50:55qui disait, plus un mensonge est gros,
01:50:57mieux il passe.
01:51:01Quand le Hamas parle de la lâcheté
01:51:03des Israéliens
01:51:05à l'aune des attaques du 7 octobre,
01:51:07je pense qu'on est dans
01:51:09ce qu'il y a de plus odieux,
01:51:13tout ce qu'il y a de plus odieux.
01:51:15Et quand le Hamas, là aussi,
01:51:17nous dit qu'il y aura une réaction
01:51:19en fait aux raids israéliens,
01:51:21il cherche à convaincre
01:51:23les opinions publiques que, au fond,
01:51:25son comportement est le comportement
01:51:27d'une victime qui est offensée
01:51:29et qui cherche légitimement
01:51:31à se défendre.
01:51:33D'un côté, les Israéliens sont
01:51:35dans une espèce de conflit des devoirs
01:51:37qui est inextricable
01:51:39depuis des années
01:51:41dans cette région.
01:51:43D'un côté, les Israéliens ne peuvent pas
01:51:45rester sans réagir aux
01:51:47innombrables attentats
01:51:49dont ils sont victimes.
01:51:51D'un autre côté, quand ils réagissent,
01:51:53eh bien,
01:51:55les djihadistes,
01:51:57les organisations djihadistes
01:51:59terroristes se frottent les mains
01:52:01ça remonte les opinions publiques
01:52:03contre Israël, ça affaiblit
01:52:05le soutien des puissances occidentales
01:52:07vis-à-vis d'Israël
01:52:09et, en gros, ça fait courir
01:52:11effectivement le risque de cet embrasement
01:52:13par ailleurs,
01:52:15de cet embrasement de la situation
01:52:17dans cette région
01:52:19et le danger que peut représenter
01:52:21aujourd'hui la nécessité
01:52:23si elle advient de
01:52:25mener de front
01:52:27de combat contre le Hamas
01:52:29à Gaza et contre le Hezbollah
01:52:31et l'Iran dans le nord du pays
01:52:33pour les Israéliens, ce qui serait
01:52:35militairement sans doute très compliqué.
01:52:37Merci Côte, à 13h16, on fait un nouveau tour de l'information
01:52:39avec Somaïa Labidi.
01:52:41A la une de l'actualité, deux jours après
01:52:43l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes
01:52:45à Southport, la ville anglaise se réveille
01:52:47ce matin sonnée par de violents
01:52:49affrontements entre policiers
01:52:51et manifestants, affrontements dénoncés
01:52:53par le Premier ministre britannique
01:52:55Keir Starmer comme une insulte envers
01:52:57la population en deuil.
01:52:59Trafic interrompu sur la ligne LGV
01:53:01sud-est, conséquence
01:53:0380 000 voyageurs touchés,
01:53:05une interruption de trafic dû à un défaut
01:53:07d'alimentation électrique dans l'Yonne
01:53:09et lié aux orages et au passage
01:53:11d'une mini-tornade soudaine.
01:53:13Et puis le prodige tricolore
01:53:15des bassins a rendez-vous avec son destin
01:53:17déjà sacré sur
01:53:19400 mètres quatre nages, Léon Marchand
01:53:21poursuit son grand pari
01:53:23d'écrocher deux médailles d'or en moins de
01:53:25deux heures sur le 200 mètres brasses
01:53:27et le 200 mètres papillons.
01:53:29Merci beaucoup
01:53:31Somaïa. Allez, si on parlait politique
01:53:33Thomas Bonnet est avec nous.
01:53:35Réunion cet après-midi
01:53:37donc Gabriel Attal a réuni ses troupes
01:53:39c'est pas un conseil
01:53:41d'Unis, c'est R100, mais il n'y a pas beaucoup d'absents
01:53:43comment on peut qualifier cette réunion ?
01:53:45Oui, toute ressemblance
01:53:47avec un conseil des ministres serait totalement
01:53:49fortuite évidemment. Non, c'est une réunion
01:53:51qui officiellement a pour but de
01:53:53faire un plan d'étape sur les Jeux Olympiques
01:53:55on a vu le premier ministre démissionnaire
01:53:57très investi sur le sujet
01:53:59se rendant à de nombreuses
01:54:01épreuves, au Club France
01:54:03également, mais il n'est pas le seul
01:54:05il y a beaucoup de ministres qui sont concernés
01:54:07parce que leur portefeuille le sont
01:54:09Bruno Le Maire sera ce soir au Club France
01:54:11par exemple, et puis on a vu tout un tas
01:54:13d'autres ministres démissionnaires
01:54:15aussi être sur le pont
01:54:17pour assurer les transports, la santé
01:54:19ou d'autres, et donc ils seront
01:54:21quasiment tous là cet après-midi
01:54:23je dis quasiment parce que par exemple la ministre
01:54:25des Outre-mer est en Nouvelle-Calédonie
01:54:27Marie Gavenoud, donc elle est excusée
01:54:29mais sinon vous aurez l'essentiel du gouvernement qui sera
01:54:31à Matignon
01:54:33à partir de 14h30
01:54:35pour faire un point sur les JO, mais on imagine
01:54:37que c'est aussi pour...
01:54:39D'une part, pour montrer
01:54:41qu'ils sont toujours aux affaires
01:54:43malgré la situation politique
01:54:45parce que c'est vrai qu'on n'a plus de déplacement officiel
01:54:47plus d'initiatives politiques
01:54:49qui émanent de leur part
01:54:51mais ils sont toujours aux affaires, donc c'est pour l'image
01:54:53on aura de belles images cet après-midi
01:54:55d'une équipe gouvernementale
01:54:57au travail et à la tâche, et puis
01:54:59l'autre aspect plus officieux, celui-là
01:55:01c'est de préparer l'après, donc
01:55:03les discussions, les tractations qui vont au bon train
01:55:05on le sait en ce moment, différents interlocuteurs
01:55:07différentes personnalités du gouvernement
01:55:09qui servent de transition avec
01:55:11d'autres formations politiques
01:55:13Gabriel Attal, on le sait, a eu des échanges par exemple
01:55:15avec Laurent Wauquiez, il a présenté un
01:55:17acte d'action avec un
01:55:19certain nombre de mesures qui pourraient faire partie d'une
01:55:21base de discussion pour une éventuelle coalition
01:55:23mais on sait que d'autres ministres
01:55:25avec une sensibilité plutôt à gauche
01:55:27eux vont aller discuter avec des socialistes
01:55:29en essayant de les ramener à eux
01:55:31donc on imagine qu'il en sera aussi
01:55:33question cet après-midi autour
01:55:35de Gabriel Attal, on aura
01:55:37quelques mots du Premier Ministre
01:55:39qui seront sans doute très formels
01:55:41mais en coulisses ça va aussi parler
01:55:43tractation et politique
01:55:45Une information importante, vous savez comment je suis
01:55:47est-ce que Gérald Darmanin aura sa cravate ou pas ?
01:55:49parce qu'on le voit depuis qu'il a retiré sa cravate
01:55:51depuis le dernier, soi-disant
01:55:53c'était le dernier conseil des ministres
01:55:55toutes ses apparitions en public, il n'y a plus de cravate
01:55:57ça veut dire qu'on a beaucoup commenté
01:55:59parce que dans le cahier qu'il avait accordé à nous conférer
01:56:01le journal du dimanche, il y avait un symbole
01:56:03parce qu'on s'est moqué de la chose
01:56:05il l'a remise
01:56:07depuis sur certains événements
01:56:09assez officiels, notamment
01:56:11avec le Président de la République
01:56:13il y a eu une réunion parisienne, peut-être qu'il va
01:56:15s'affranchir de cette obligation
01:56:17c'est la petite histoire dans la grande histoire
01:56:19j'aime bien ces petits à côté
01:56:21Mathieu, vous y voyez quoi dans cette réunion gouvernementale ?
01:56:23parce qu'évidemment on va parler des JO
01:56:25mais comme nous l'a dit Thomas
01:56:27on ne va pas parler que des JO
01:56:29il y a deux enjeux pour Gabriel Attal
01:56:31avec cette réunion, le premier enjeu
01:56:33c'est un enjeu qui est d'image, c'est-à-dire qu'en fait
01:56:35Emmanuel Macron a justifié le maintien de Gabriel Attal
01:56:37à Matignon et d'un gouvernement démissionnaire
01:56:39pendant les Jeux Olympiques
01:56:41c'est l'objectif de gérer les Jeux Olympiques
01:56:43donc ils ont besoin de montrer aux Français
01:56:45qu'ils se réunissent, qu'ils sont aux affaires
01:56:47et comme disait Thomas
01:56:49ils sont là pour gérer les affaires courantes
01:56:51et gérer le quotidien des Jeux Olympiques
01:56:53et pour montrer que tout se passe bien
01:56:55donc ça c'est le premier enjeu qui est un enjeu d'image
01:56:57ensuite le second enjeu qui est le plus important
01:56:59c'est un enjeu qui est politique
01:57:01et il est surtout pour Gabriel Attal
01:57:03c'est-à-dire qu'en fait Gabriel Attal doit incarner de plus en plus
01:57:05la Macronie sans Emmanuel Macron
01:57:07en fait c'est que sur les dernières élections législatives
01:57:09pour la première fois de l'histoire de la Macronie
01:57:11les macronistes ont
01:57:13gagné entre guillemets l'élection
01:57:15en tout cas ont sauvé un certain nombre de postes
01:57:17qu'ils auraient dû perdre sur les législatives
01:57:19ils l'ont gagné non pas grâce à Emmanuel Macron
01:57:21mais grâce à Gabriel Attal
01:57:23alors que jusqu'à présent
01:57:25toutes les élections où la Macronie gagnait
01:57:27c'était grâce à Emmanuel Macron, les présidentielles 2017
01:57:29les présidentielles 2022 et les législatives de 2022
01:57:31et toutes les élections où il n'y avait pas Emmanuel Macron
01:57:33les macronistes prenaient tôle sur tôle
01:57:35donc Gabriel Attal justement
01:57:37a sauvé la Macronie
01:57:39d'un désastre annoncé aux élections législatives
01:57:41et donc il doit incarner
01:57:43la Macronie sans Emmanuel Macron
01:57:45ça veut dire qu'il doit incarner sa propre ligne politique
01:57:47or aujourd'hui, qu'est-ce que l'attalisme
01:57:49si on peut le formuler comme ça
01:57:51est-ce que c'est une ligne d'autorité
01:57:53une ligne qu'il a imprimée à l'éducation nationale
01:57:55ou est-ce que c'est la ligne qu'il a
01:57:57imprimée depuis quelques semaines
01:57:59qui est une ligne plus à gauche
01:58:01où il renoue avec son esprit socialiste initial
01:58:03de centre gauche
01:58:05c'est la question que je pose
01:58:07et pendant ce temps-là, le président est au fort de Bresançon
01:58:09il n'est pas sur le terrain
01:58:11non mais il est quand même connecté à ce qui se passe
01:58:13c'est vrai que
01:58:15par exemple voir des épreuves
01:58:17oui voilà
01:58:19par exemple
01:58:21sur son application, sa fameuse application
01:58:23suivre en direct les résultats des athlètes français
01:58:25ça ressemble beaucoup à un coup de com'
01:58:27on voit depuis plusieurs jours
01:58:29tous les ministres défiler
01:58:31dans les épreuves des Jeux Olympiques
01:58:33on a vu Gabriel Attal serrer la main
01:58:35de Lady Gaga en marge de la cérémonie d'ouverture
01:58:37beaucoup de Français à mon avis
01:58:39ont l'impression que les ministres ne font pas grand-chose
01:58:41Amélie Houdet à Casterrat en survêtement
01:58:43et puis glisser avant de plonger
01:58:45dans la scène de la France des pauvres langues
01:58:47on avait oublié
01:58:49on aurait dû plonger directement
01:58:51ça ressemble beaucoup à un coup de com'
01:58:53pour montrer qu'en effet que le gouvernement
01:58:55est toujours dans l'action
01:58:57s'occupe des affaires courantes
01:58:59avec quand même deux objectifs
01:59:01l'objectif de former
01:59:03c'est le vain espoir d'Emmanuel Macron
01:59:05une éventuelle coalition
01:59:07avec essayer de trouver un candidat
01:59:09qui puisse représenter le bloc central
01:59:11allié éventuellement au Républicain
01:59:13pour pouvoir éviter
01:59:15de nommer à la sortie des Jeux Olympiques
01:59:17un autre candidat
01:59:19à commencer par Lucie Castex
01:59:21qui est pour l'instant la seule candidate déclarée
01:59:23et puis la question plus pratique
01:59:25de la rentrée qui arrive
01:59:27avec la question du budget
01:59:29le gouvernement est en train de plancher
01:59:31depuis un certain temps sur le budget
01:59:33sachant qu'il sera forcément remanié
01:59:35par le futur gouvernement s'il arrive
01:59:37vous avez parlé de Lucie Castex
01:59:39elle est sur le terrain
01:59:41candidate à Matignon évidemment
01:59:43elle sera à l'usine Duralex cet après-midi
01:59:45pour parler, vous savez c'est une usine
01:59:47qui a été sauvée in extremis
01:59:49par l'Etat notamment
01:59:51grâce à une aide de les salariés
01:59:53donc elle sera là-bas
01:59:55c'est son deuxième déplacement de campagne
01:59:57elle fait campagne pour Matignon
01:59:59c'est une forme de méthode couée
02:00:01parce qu'on a bien compris qu'Emmanuel Macron
02:00:03ne la nommera pas à Matignon
02:00:05je crois que c'est clair maintenant pour tout le monde
02:00:07sauf peut-être pour elle Lucie Castex
02:00:09Emmanuel Macron a dit qu'il y avait
02:00:11à opposer une fin de non recevoir
02:00:13il ne souhaite pas nommer quelqu'un ici du nouveau Front Populaire
02:00:15l'idée on l'a bien compris quand même
02:00:17c'est de mettre la pression sur Emmanuel Macron
02:00:19et d'une certaine manière ça peut s'avérer efficace
02:00:21parce que vous l'avez dit il n'y a aucun autre candidat déclaré
02:00:23pour être Premier Ministre
02:00:25c'est un moment où il va falloir se décider
02:00:27évidemment le fait d'Emmanuel Macron
02:00:29pour nous dit-on à la mi-août
02:00:31il y a toujours cette possibilité
02:00:33que le nouveau Front Populaire revendique ce poste
02:00:35et installe une forme de pression
02:00:37juste un dernier mot sur le gouvernement
02:00:39deux choses d'ailleurs
02:00:41c'est important aussi de se montrer
02:00:43vous avez tout à fait raison parce que
02:00:45je ne suis pas sûr que les Français fassent vraiment la différence
02:00:47entre un gouvernement démissionnaire
02:00:49un gouvernement classique
02:00:51on ne voit pas forcément la différence
02:00:53je pense que les Français ne la voient pas non plus
02:00:55pour l'instant il n'y a pas de distinction importante
02:00:57et puis l'autre point, je parlais tout à l'heure de Laurent Wauquiez
02:00:59ce qu'on me dit aussi beaucoup en interne
02:01:01c'est qu'évidemment
02:01:03le camp présidentiel, Gabriel Attal notamment
02:01:05va tendre la main vers les socialistes
02:01:07c'est là aussi l'un des enjeux
02:01:09essayer de reformer une sorte de
02:01:11en même temps à nouveau avec un peu de droite
02:01:13sauf que les Français ne voulaient plus du en même temps
02:01:15non, ils ne voulaient plus non plus du camp présidentiel
02:01:17c'est ce qu'on a eu qu'à comprendre nous
02:01:19deux mots mais très très courts
02:01:21on disait il y a deux secondes
02:01:23que le deuxième enjeu de cette réunion
02:01:25c'était un enjeu politique
02:01:27Gabriel Attal
02:01:29cherchant à frayer son chemin
02:01:31pour une nouvelle voie
02:01:33mais en fait ici
02:01:35on peut se poser la question
02:01:37de savoir si cette initiative là
02:01:39a du sens
02:01:41parce que le problème que nous vivons
02:01:43aujourd'hui en France
02:01:45c'est le problème qui consiste
02:01:47ici à concilier des valeurs inconciliables
02:01:49en fait des valeurs inconciliables
02:01:51est-ce qu'on veut une France multiculturelle
02:01:53est-ce qu'on veut une France dans laquelle
02:01:55tous les citoyens ont les mêmes droits
02:01:57ou est-ce qu'on veut des droits spécifiques
02:01:59et des droits différenciés pour les citoyens
02:02:01est-ce qu'on veut
02:02:03une France qui travaille
02:02:05est-ce qu'on veut
02:02:07une France qui
02:02:09fait droit à la valeur du travail
02:02:11ou une France qui fait droit
02:02:13à la valeur de la rente
02:02:15on voit bien ici que le macronisme
02:02:17trouve ses limites
02:02:19Merci Claude
02:02:21On se retrouve dans quelques instants
02:02:23pour la dernière éloi de Midi News
02:02:25à tout de suite
02:02:27Merci de nous accueillir
02:02:29il est 13h30, vous êtes toujours sur CNews
02:02:31c'est la dernière ligne droite
02:02:33pour Midi News été
02:02:35on retrouve toujours avec beaucoup de plaisir
02:02:37Somaïa Labidi
02:02:39C'est la principale information de la journée
02:02:41le chef du Hamas, Ismaël Agnier
02:02:43tué à Téhéran par une frappe israélienne
02:02:45qui dénonce des gardiens de la révolution
02:02:47aussitôt confirmés par le Hamas
02:02:49qui dénonce, je cite, un réactionniste
02:02:51constat sans appel
02:02:53du premier rapport sur la cybercriminalité
02:02:55du ministère de l'intérieur
02:02:57les atteintes numériques ont bondi
02:02:59de 40% en 5 ans
02:03:01une menace cyber qui pèse aussi bien sur les citoyens
02:03:03que les entreprises et les institutions publiques
02:03:07et puis les athlètes français continuent
02:03:09de nous en mettre plein les yeux
02:03:11et la scène visiblement leur porte chance
02:03:13un nouveau berger vient de décrocher le bronze
02:03:15au triathlon masculin
02:03:17quelques heures avant, c'est Cassandre Beaugrand
02:03:19qui a remparté l'or
02:03:21le compteur tricolore s'affole avec déjà 20 médailles
02:03:23depuis le début des Jeux
02:03:27et vous savez quoi ?
02:03:29on va en parler ma chère Somaïa
02:03:31parce qu'on sera avec Vincent Richer
02:03:33le directeur général de la Fédération Française du Triathlon
02:03:35qui doit être un homme heureux comme tous les Français
02:03:37évidemment
02:03:39allez, toujours avec moi pour terminer cette émission
02:03:41Amaury Brelet, Claude Aubadière, Mathieu Hoque
02:03:43et Thomas Bonnet
02:03:45on va reparler de ce qui se passe
02:03:47à Londres
02:03:49enfin pas à Londres mais à Southport dans le nord de l'Angleterre
02:03:51après cette attaque
02:03:53au couteau où 3 fillettes
02:03:55ont été tuées
02:03:57et des manifestations
02:03:59ont dégénéré hier soir
02:04:01il y a eu des affrontements avec des policiers
02:04:03et des coups de bouscule d'extrême droite
02:04:05de la région, ce soir à l'origine de ces rassemblements
02:04:07on fait un point avec Sarah Menaille
02:04:09on va parler avec vous Mathieu Hoque
02:04:11Amaury et Claude Aubadière
02:04:13et Thomas Bonnet, Régis Roussi
02:04:15ce sont des scènes
02:04:17d'une extrême violence voire même un chaos
02:04:19qui s'est abattu mardi soir sur la ville
02:04:21portuaire de Southport
02:04:23cette ville du nord-ouest de l'Angleterre
02:04:25située à quelques kilomètres de Liverpool
02:04:27une ville déjà extrêmement traumatisée
02:04:29depuis lundi midi
02:04:31et cette attaque au couteau qui aura déjà coûté la vie
02:04:33à 3 jeunes enfants, ce sont 3 petites filles
02:04:35qui sont décédées
02:04:37et un dernier bilan officiel fait état
02:04:39de 8 enfants encore hospitalisés
02:04:41dans un état grave, 2 adultes
02:04:43sont aussi gravement blessés
02:04:45et mardi soir suite à un appel lancé
02:04:47sur les réseaux sociaux, ce sont une centaine
02:04:49de manifestants qui se sont réunis dans les rues
02:04:51de Southport, ils y ont affronté
02:04:53les forces de l'ordre, ils ont aussi visé
02:04:55une mosquée locale, des projectiles
02:04:57ont été lancés, le ministère
02:04:59britannique de l'intérieur fait état
02:05:01d'une dizaine d'agents blessés, l'un d'entre eux
02:05:03aurait notamment eu le nez cassé
02:05:05et la ministre britannique de l'intérieur
02:05:07Yvette Cooper a dénoncé au travers d'un communiqué
02:05:09des scènes honteuses et consternantes
02:05:11mardi soir à Southport
02:05:13alors depuis le calme est revenu
02:05:15mais la ville porte encore les stigmates de cette manifestation
02:05:17avec notamment du plastique
02:05:19brûlé sur la chaussée, notamment
02:05:21des débris, des détritus sur la chaussée
02:05:23l'heure est donc au grand ménage
02:05:25mais cette ville porte encore les stigmates
02:05:27de cette manifestation mais est surtout très traumatisée
02:05:29par cette attaque de lundi soir
02:05:31comme tout le reste du Royaume-Uni
02:05:33ça ramène à une autre correspondante
02:05:35à Londres, c'est incroyable
02:05:37ce qu'il se passe dans cette commune de Southport
02:05:39Mathieu Hocq
02:05:41Oui en effet on a l'impression que l'Europe occidentale
02:05:43est gangrenée par ce que l'on appelle nous la barbarisation
02:05:45de la société, c'est à dire qu'en fait vous avez
02:05:47des méthodes de règlement des différents qui sont
02:05:49aujourd'hui différentes par rapport à ce
02:05:51qu'elle ne l'était il y a
02:05:53des dizaines d'années parce que certaines personnes
02:05:55ont importé d'une manière de concevoir
02:05:57les différents, qui est différente
02:05:59finalement de ce qu'on peut faire nous
02:06:01en démocratie occidentale où on règle
02:06:03les différents soit devant un tribunal
02:06:05soit à la limite à l'époque
02:06:07peut-être par des invectives
02:06:09au minima, là aujourd'hui il y a des gens qui tout de suite
02:06:11prennent des couteaux, tout de suite font des
02:06:13attaques au couteau et le Royaume-Uni
02:06:15comme la France, le Royaume-Uni n'est pas un exemple
02:06:17de ce phénomène là
02:06:19de barbarisation de la société et en France
02:06:21moi ça me fait tout de suite penser à ce que nous on vit
02:06:23en France aujourd'hui qui est un fléau endémique
02:06:25qui sont ces 140 attaques au couteau
02:06:27par jour que
02:06:29les Français subissent au quotidien
02:06:31et ils attendent des réponses qui sont fortes
02:06:33alors nous effectivement on avait fait des propositions dessus
02:06:35nous pensent que par exemple il faudrait
02:06:37systématiser les détections
02:06:39de métaux notamment dans les endroits
02:06:41où il y a du monde tels que les gares, les écoles
02:06:43etc. pour justement détecter
02:06:45le couteau parce que de plus en plus de personnes
02:06:47se baladent avec des couteaux
02:06:49et pour justement lutter
02:06:51contre ce fléau là il faut
02:06:53les attraper et puis ensuite après les mettre
02:06:55en prison, les expulser s'ils sont étrangers
02:06:57et il faut un plan qui soit vraiment massif pour pouvoir lutter
02:06:59contre ce qui est un fléau endémique qui moi me rappelle
02:07:01en fait un peu les tueries de masse qu'ont subi
02:07:03les Etats-Unis qui après
02:07:05ont déclenché des représailles
02:07:07juridiques très fortes. J'avais Georges Fenech
02:07:09magistrat bien connu évidemment sur
02:07:11notre plateau qui était mon invité dans Punchline
02:07:13qui faisait un peu le parallèle avec
02:07:15les scènes qu'on a aussi vécues en France
02:07:17sur notre sol, là c'était
02:07:19une école de danse, on a eu des
02:07:21attaques à Annecy
02:07:23alors heureusement il n'y a pas eu de
02:07:25victimes fatales
02:07:27à ce moment là mais c'est vrai que c'était déjà une attaque
02:07:29contre des enfants très jeunes
02:07:31en France et c'est pour ça qu'il faut remettre
02:07:33les choses dans leur contexte, c'est-à-dire que là vous avez
02:07:35un jeune homme de 17 ans qui a
02:07:37poignardé des enfants
02:07:39des fillettes notamment, trois d'entre elles ont perdu la vie
02:07:41donc forcément vous avez une émotion
02:07:43très vive au Royaume-Uni et
02:07:45tout le monde le comprend très bien. Hier il y avait un rassemblement
02:07:47qui se voulait être une sorte
02:07:49de veillée un peu pour rendre
02:07:51hommage aux victimes et vous avez
02:07:53des personnes qui ont mis
02:07:55un peu de... qui ont été très
02:07:57véhéments et qui ont mis des aspirations
02:07:59politiques mais le problème peut-être
02:08:01aussi c'est le fait qu'il n'y ait pas de transparence jusqu'à
02:08:03présent sur le
02:08:05profil et le mobile. On ne sait pas
02:08:07grand chose du suspect.
02:08:09On sait qu'il a 17 ans, on sait que
02:08:11ses parents sont nés au Rwanda, qu'il est né au Royaume-Uni
02:08:13mais à part ça on ne sait rien
02:08:15si ce n'est que la piste terroriste est pour l'heure
02:08:17écartée par les autorités britanniques et c'est peut-être
02:08:19cette absence d'information qui
02:08:21crée de la spéculation, qui crée aussi
02:08:23forme de malaise peut-être chez un certain
02:08:25nombre de britanniques
02:08:27et qui nous amène donc à ces situations.
02:08:29On peut préciser que certains
02:08:31responsables politiques britanniques
02:08:33demandent maintenant l'interdiction de ces
02:08:35groupuscules qu'ils accusent
02:08:37d'avoir semé le chaos
02:08:39hier dans les rues de Southport.
02:08:41L'affaire est en train de monter assez haut avec le
02:08:43Premier ministre aussi fraîchement nommé et fraîchement
02:08:45élu qui lui aussi veut prendre
02:08:47des mesures contre ces personnes qui ont
02:08:49manifesté hier à Southport.
02:08:51On peut
02:08:53évidemment
02:08:55envisager de restreindre
02:08:57le droit d'utiliser des armes
02:08:59et littéralement faire la chasse
02:09:01au couteau mais on posera un cotter
02:09:03sur une jambe de bois. En fait
02:09:05ici c'est l'arbre qui cache la forêt. Pourquoi ?
02:09:07Parce que ce drame
02:09:09ce drame terrible
02:09:11des enfants gratuitement
02:09:13poignardés, il est aussi
02:09:15concomitant d'un
02:09:17contexte et d'une situation qu'on voit
02:09:19ici ces manifestations des groupuscules
02:09:21d'extrême droite qui descendent
02:09:23dans la rue, qui mettent
02:09:25le feu à des poubelles
02:09:27et qui mettent en évidence quelque chose.
02:09:29C'est que le modèle de société
02:09:31vers lequel a glissé
02:09:33le Royaume-Uni depuis des années,
02:09:35le modèle communautariste
02:09:37trouve ses limites. Les différences
02:09:39séparent les hommes.
02:09:41Ceux qui rassemblent les hommes dans une société
02:09:43c'est ce qu'ils sont capables de partager
02:09:45parce qu'ils les séparent. Donc si vous voulez
02:09:47lorsque on cultive ce modèle
02:09:49séparatiste, ce modèle différentialiste
02:09:51ce modèle communautariste
02:09:53quand on organise
02:09:55ce modèle communautariste et qu'on fait droit
02:09:57aux réclamations, revendications
02:09:59aux droits des différentes communautés
02:10:01il ne faut pas s'étonner de générer
02:10:03un climat d'hostilité
02:10:05un climat d'hostilité qui peut
02:10:07s'enflammer et se transformer
02:10:09en un climat de haine à l'occasion
02:10:11d'un drame aussi insupportable que celui-ci.
02:10:13Oui je crois en effet que le manque
02:10:15de transparence des autorités
02:10:17alimente très clairement la défiance
02:10:19et voire la colère d'une partie des
02:10:21britanniques dont on a vu
02:10:23certains en effet proches de l'extrême droite
02:10:25manifester violemment
02:10:27allumer des feux, même
02:10:29lancer des projectiles contre la mosquée
02:10:31et s'attaquer aux forces de l'ordre. Il faut rappeler
02:10:33en effet que ce jeune homme qui a 17 ans
02:10:35il est né à Cardiff au Pays de Galles
02:10:37donc il est britannique, il est originaire
02:10:39ses parents sont originaires
02:10:41du Rwanda, donc on n'en sait
02:10:43même rien pour l'instant sur
02:10:45le mobile, ni même s'il y a un lien
02:10:47culturel éventuellement entre le passage à l'acte
02:10:49et le profil de l'individu.
02:10:51Le fait est en tout cas que ceux qui ont
02:10:53manifesté et à mon avis qui expriment
02:10:55dans la violence, il est vrai et c'est parfaitement regrettable
02:10:57une grande crainte, une grande
02:10:59peur et une grande même colère
02:11:01contre la dérive en effet d'un modèle
02:11:03qui s'est enfoncé depuis des années dans le
02:11:05communautarisme. Il y a des villes entières
02:11:07et des quartiers entiers en Grande-Bretagne
02:11:09qui sont entièrement communautarisées
02:11:11et islamisées, je pense notamment à Birmingham
02:11:13où quand vous vous promenez dans les rues
02:11:15vous voyez des femmes voilées tous les
02:11:17dix mètres et aujourd'hui
02:11:19beaucoup de britanniques n'en peuvent plus et l'ont
02:11:21d'ailleurs exprimé très clairement, on l'a vu
02:11:23lors des dernières élections législatives, avec
02:11:25le succès du parti UKIP.
02:11:27Mes amis, l'actualité est un peu lourde
02:11:29ce mercredi, c'est le moins que l'on puisse dire
02:11:31je vous propose, il nous reste
02:11:33je regarde l'horloge, quasiment 9 minutes
02:11:35pour en prendre un bon
02:11:37bol d'air, on va retrouver une personne
02:11:39vous avez pris vos maillots de bain ou pas ?
02:11:41Qu'est-ce que vous nous proposez Thierry ?
02:11:43Je vous propose d'accueillir un homme qui doit être
02:11:45heureux, c'est Vincent Richer
02:11:47qui est le directeur général
02:11:49de la Fédération Française de Triathlon
02:11:51et comme ne cesse de nous le dire
02:11:53Somaïa Labidi, Cocorico, Cocorico
02:11:55Bonjour
02:11:57Vincent Richer, vous êtes un homme
02:11:59heureux, les médailles
02:12:01pleuvent, je serais tenté de dire
02:12:03Cassandre Beaugrand
02:12:05qui a été sacré champion olympique de triathlon
02:12:07Léo Berger en bronze
02:12:09c'est la 20ème médaille pour la France
02:12:11vous êtes un
02:12:13homme heureux je suppose, parce que
02:12:15on n'est pas passé loin du duathlon quand même
02:12:17Alors, on est
02:12:19très heureux et
02:12:21on a toujours nous été, je suis
02:12:23optimiste de nature et j'avais
02:12:25bonne confiance que la scène serait pratiquable
02:12:27et après on est extrêmement
02:12:29heureux parce qu'aujourd'hui on a eu des scénarios
02:12:31de course qu'on avait travaillé
02:12:33qu'on connaissait par coeur
02:12:35et qui se sont révélés positifs pour nous
02:12:37parce qu'après il y a les scénarios en virtuel
02:12:39et il y a l'adaptation en réel
02:12:41et aujourd'hui nous sommes une fédération
02:12:43heureuse
02:12:45Mais sincèrement, on n'y croyait plus
02:12:47pour être très sincère avec vous
02:12:49parfois les gens se trompent, il faut le reconnaître
02:12:51mais hier les clignotants
02:12:53n'étaient pas spécialement en vert, on n'avait pas le sentiment
02:12:55même si Benjamin Alain
02:12:57qui était mon invité hier
02:12:59il croyait dur comme fer
02:13:01Michel Chevalet était un peu plus pessimiste
02:13:03Alexandre Rabelant, notre spécialiste météo
02:13:05qui annonçait des orages
02:13:07était pessimiste
02:13:09La scène était pratiquable visiblement ce matin
02:13:11Alors nous
02:13:13on a toujours eu
02:13:15extrêmement confiance dans tous les travaux
02:13:17qui ont été annoncés, il y a eu énormément
02:13:19de débats et autres
02:13:21mais pour connaître un petit peu
02:13:23le fleuve et pour connaître la pratique
02:13:25et les moyens qui ont été mis
02:13:27moi j'étais confiant, on sait que la seule
02:13:29problématique c'était des orages
02:13:31depuis le début, depuis le début
02:13:33de ces histoires de travaux dans la scène
02:13:35on a toujours dit, s'il y a un gros orage sur Paris
02:13:37vous ne pourrez pas nager, mais vous ne pouvez nager
02:13:39nulle part en France
02:13:41Aujourd'hui on est passé entre les gouttes
02:13:43il a fait très beau la semaine dernière
02:13:45et donc c'est exceptionnel, on a pu
02:13:47nager dans la scène dans un décor de carte postale
02:13:49qui va vraiment marquer l'histoire
02:13:51des Jeux Olympiques et puis du triathlon
02:13:53triathlon français bien entendu
02:13:55Alors Thomas Bonnet a une question à vous poser
02:13:57Vincent
02:13:59Bonjour Vincent Richard, est-ce que vous avez pu échanger
02:14:01peut-être avec les triathlètes qui ont
02:14:03nagé ce matin dans la scène, est-ce qu'ils vous ont dit
02:14:05si ça s'est bien passé, comment a été l'eau
02:14:07par exemple en comparaison avec
02:14:09les Jeux de Rio ou les Jeux de Tokyo si ils avaient participé aussi
02:14:11Non
02:14:13je n'ai pas échangé directement avec eux
02:14:15moi j'avais échangé récemment avec Alexis
02:14:17en Quincan, notre champion paralympique
02:14:19et porte-drapeau et lui
02:14:21il adore la scène
02:14:23il a pu la pratiquer récemment
02:14:25quand il s'est baigné
02:14:27et il dit que c'est une qualité d'eau
02:14:29qui est extrêmement fiable
02:14:31par rapport à d'autres endroits où ils peuvent nager
02:14:33dans le monde, donc moi-même
02:14:35j'ai eu l'occasion de me baigner dans la scène
02:14:37à plusieurs reprises
02:14:39quand je faisais du canoë et autres
02:14:41et c'est vraiment très agréable de se baigner en rivière
02:14:43et encore une fois aujourd'hui
02:14:45les athlètes les premiers avaient hâte de plonger dans la scène
02:14:47Vincent
02:14:49je vous propose de voir
02:14:51en image
02:14:53le médaille d'or de Cassandre Beaugrand
02:14:55on va voir ça en image
02:14:57Benjamin Bouchard qui fait ça avec une grande attention
02:14:59et je vais vous demander de commenter
02:15:01cette image, Vincent Richard
02:15:05vous avez des paillettes dans les yeux
02:15:07je le vois depuis notre écran interposé
02:15:11c'est un travail
02:15:13c'est le résultat d'un travail collectif
02:15:15d'années de préparation
02:15:17bien sûr de Cassandre
02:15:19et de l'ensemble de la fédération
02:15:21on attendait cette médaille individuelle
02:15:23la première médaille individuelle en triathlon
02:15:25elle tombe sur un titre en France
02:15:27pour Cassandre
02:15:29c'est juste exceptionnel
02:15:31autre image que je vous demandais de commenter
02:15:33c'est celle de la médaille en bronze
02:15:35de Léo Berger
02:15:37qu'on va vous montrer
02:15:39Léo
02:15:41Léo c'était le
02:15:43scénario
02:15:45on l'avait travaillé
02:15:47on savait qu'aujourd'hui on avait deux extraterrestres en course à pied
02:15:49Hayden Wild et Alexis
02:15:51si on les mettait pas très loin en natation
02:15:53on savait que ce serait
02:15:55joué en course à pied
02:15:57et nos français ils ont répondu présent
02:15:59ils ont nagé fort, ils ont roulé fort
02:16:01et ils ont pas lâché les places
02:16:03sur la course à pied
02:16:05on a même cru que Léo allait attaquer
02:16:07et récupérer la médaille d'argent
02:16:09mais Alexis on avait un petit peu gardé
02:16:11mais ce qui est génial
02:16:13c'est que c'était un scénario qu'on avait travaillé
02:16:15vraiment par coeur, deux extraterrestres devant
02:16:17et nous on y va pour la médaille de bronze
02:16:19ou la médaille d'argent
02:16:21aujourd'hui on a Léo qui fait 3
02:16:23Pierre qui fait 4
02:16:25et Dorian qui fait quand même une sacrée course
02:16:27quand on voit de là où il revient
02:16:29et bien sûr on a tous une pensée
02:16:31pour Vincent
02:16:33et l'ensemble des athlètes qui ont fait grandir
02:16:35ces équipes de France depuis
02:16:37plusieurs Olympiades maintenant
02:16:39et ce qui est important de rappeler
02:16:41et je le dis aussi pour nos téléspectateurs
02:16:43c'est que le triathlon c'est un sport de dingue
02:16:45c'est vraiment un sport de dingue
02:16:49effectivement c'est un sport
02:16:51complet, on n'imagine pas
02:16:53en fait enchaîner des performances
02:16:55de haut niveau comme ils le font
02:16:57nager sur des temps exceptionnels
02:16:59rouler très très fort à plus de 40 de moyenne
02:17:01et courir à 20 à l'heure
02:17:03c'est juste stratosphérique
02:17:05je vous propose de faire ça chez vous
02:17:07à n'importe quelle heure, vous verrez que c'est compliqué
02:17:09et on oublie souvent aussi
02:17:11qu'un quatrième sport dans le triathlon c'est la transition
02:17:13et les épreuves elles se gagnent
02:17:15ou elles se perdent aussi, ce sont les moments de changement
02:17:17entre les différents sports
02:17:19donc voilà aujourd'hui ça nous a souris
02:17:21et encore une fois c'est un travail
02:17:23de longue haleine préparé par l'ensemble des équipes
02:17:25de la Fédération, de la Direction
02:17:27Technique Nationale et de toutes les personnes
02:17:29en fait qui oeuvrent
02:17:31il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui si on en est là
02:17:33c'est grâce à toutes les personnes au sein des clubs
02:17:35qui accueillent des
02:17:37Cassandre, des Vincent, des Dorian
02:17:39des Léo, voilà ils sont tous
02:17:41ces athlètes de demain sont tous aujourd'hui
02:17:43dans des clubs, dans les écoles de triathlon
02:17:45et on a
02:17:47hâte maintenant de les découvrir sur les futures Olympiades
02:17:49Vincent ce n'est pas un défi que vous me lanciez
02:17:51
02:17:53Ah si si, avec plaisir
02:17:55vous venez sur une des 3000 épreuves
02:17:57qui a lieu en France
02:17:59et faites un triathlon, il y en a vraiment pour l'ensemble
02:18:01des pratiquants
02:18:03des distances les plus courtes aux distances les plus folles
02:18:05il ne faut pas hésiter à se lancer
02:18:07parce que c'est vraiment un sport qui
02:18:09contrairement à ce qu'on peut croire est accessible
02:18:11à toutes et tous. Vous savez là où je suis le meilleur
02:18:13c'est au bord de la plage ou au bord d'une piscine
02:18:15en train de regarder les triathlètes
02:18:17C'est une transition, vous faites déjà un sport
02:18:19Merci, bravo
02:18:21mille fois encore, on est très
02:18:23très très très heureux pour vous
02:18:25et félicitez bien tous vos athlètes
02:18:27ils le méritent ô combien, merci d'avoir
02:18:29accepté notre invitation dans Mininews
02:18:31l'été, merci
02:18:33Merci
02:18:35Un petit tour de l'info, un petit dernier tour de l'info
02:18:37je n'aurai pas le temps de vous donner la parole, je suis désolé
02:18:39vous ne m'en voulez pas. Je voulais juste
02:18:41ici avoir une pensée particulière
02:18:43quand on sait ce que c'est que la
02:18:45discipline d'un sportif de haut niveau
02:18:47et quand on aime la compétition et qu'on pratique
02:18:49la compétition pour Emma
02:18:51Lombardi qui est arrivée quatrième
02:18:53et qui est au pied du podium
02:18:55donc je crois qu'il faut célébrer la maison d'or
02:18:57du triathlon
02:18:59J'ai eu raison de vous donner la parole
02:19:01J'ai eu raison de vous donner la parole
02:19:03Merci. Allez, Cocorico
02:19:05Sommeil à la midi
02:19:07À la une de l'actualité, reprise des recherches
02:19:09aux confins des Vosges et du Barin
02:19:11pour tenter de retrouver l'INA
02:19:13des recherches qui se concentrent dans les lieux
02:19:15parcourus par le véhicule volé
02:19:17et où l'ADN de l'adolescente
02:19:19a été retrouvé
02:19:21Bonne nouvelle, les gens voyagent de plus
02:19:23en plus. Au premier semestre, la fréquentation
02:19:25des aéroports européens a dépassé
02:19:27les niveaux de 2019
02:19:29une première depuis la pandémie
02:19:31de Covid-19
02:19:33et puis légère accélération
02:19:35de l'inflation à 2,3%
02:19:37sur un an en juillet, selon l'INSEE
02:19:39une dynamique qui s'explique par une forte
02:19:41accélération des prix de l'énergie et notamment
02:19:43ceux du gaz
02:19:45Merci beaucoup Sommeil à nous avoir
02:19:47accompagné. Merci mes amis
02:19:49de m'avoir accompagné aussi
02:19:51Vous nous direz la date pour votre triathlon
02:19:53Thierry ? Pardon ? Vous nous direz la date
02:19:55pour votre triathlon, on aimerait bien voir ça quand même
02:19:57Oui, c'est ça. On en parle ?
02:19:59On en parle. Mais vous serez avec moi
02:20:01On sera sur la piscine
02:20:05Je voudrais remercier l'équipe qui m'a entouré pour préparer
02:20:07ces trois heures d'émission non-stop
02:20:09Benjamin Bouchard, Yael Benhamou, Somaïa Labidi
02:20:11Cynthia Pina, David Poujol
02:20:13Merci à la programmation Louis Lallement, merci aux équipes en régie
02:20:15à la réalisation c'était Denis, à la vidéo c'était
02:20:17David, au son ils étaient deux, c'était
02:20:19Greg et Guillaume. Vous pouvez reviser cette émission
02:20:21sur notre site cnews.fr
02:20:23Tout de suite, c'est
02:20:25180 minutes info si je m'abuse, avec
02:20:27l'excellent Mickael Dos Santos
02:20:29Moi je vous retrouve
02:20:31à 17h pour Punchline été
02:20:33Bye bye et à tout à l'heure, soyez au rendez-vous
02:20:35Je compte sur vous, plus que jamais
02:20:37Et encore une fois, Cocorico, on est fiers des Français

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