• il y a 3 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Merci de nous accueillir, il est 12h30, CEMI News était jusqu'à 14h, nous sommes ensemble.
00:00:06Je vous présente mon plateau d'invités, toujours avec moi, Laura Lisbouvier, Shannon Seban, Patrick Sarditti, Véronique Jacquet et Harold Iman,
00:00:13qui nous a rejoints puisqu'on parlera de la situation aux Etats-Unis.
00:00:16Aujourd'hui, deux gros thèmes vont nous intéresser, évidemment, en plus de la situation aux Etats-Unis.
00:00:21On a parlé, on a évoqué cette manifestation des anti-bassines du côté de la Rochelle.
00:00:26Et puis l'autre grosse actualité, évidemment, c'est celle qui se déroule à l'Assemblée nationale,
00:00:31puisque l'on l'a appris il y a quelques instants, Éric Coquerel a été réélu président de la Commission des finances.
00:00:38Est-ce qu'on est en direct avec Éric Coquerel ? On va écouter Éric Coquerel.
00:00:42Et avec notre journaliste qui est sur place.
00:00:45Racontez-nous tout, comment les choses se passent, Corentin Lozo, vous êtes accompagné par Laura Lestrade.
00:00:50Donc, sans surprise ou pas surprise, c'est Éric Coquerel qui conserve.
00:00:57Et oui, finalement, coup de théâtre, Éric Coquerel prégarde la présidence de la Commission des finances.
00:01:02Il a été élu avec ses résultats au troisième tour, avec 29 voix pour lui, suivi de 26 voix pour Véronique Louvagie,
00:01:12la députée de la droite républicaine.
00:01:14Philippe Tanguy, lui, le candidat du Rassemblement national, n'arrive qu'en troisième position, avec 18 voix.
00:01:20Ce sont, finalement, les voix du groupe Lyot qui ont été décisives pour cette réélection de la droite républicaine,
00:01:27qui était considérée par la plupart des oppositions comme, finalement, un groupe majoritaire avec l'alliance présidentielle,
00:01:35puisque c'est elle qui a permis à Yael Brown-Pivet d'être réélu au perchoir jeudi,
00:01:40et c'est elle qui prépare un pacte législatif avec le camp présidentiel.
00:01:45Finalement, la règle sera bien respectée, le président de la Commission des finances sera bien un membre d'opposition,
00:01:52à moins que le NFP soit désigné, désigne un candidat et qu'il soit nommé par le président de la République à Matignon.
00:02:00Merci, Corentin Lozo. Je rappelle que vous êtes accompagné par Laura Lestrade, et on vous retrouve tout au long de cette émission, évidemment.
00:02:07Je tourne vers vous, Shannon.
00:02:10Rien ne change, au final. Rien ne change. Eric Coquerel conserve les finances, et j'en profite pour dire qu'évidemment,
00:02:16le camp présidentiel obtient six des huit présidences. Alors, on va écouter d'abord Eric Coquerel. On écoute Eric Coquerel.
00:02:30On a un petit problème de son. Eh bien, on retrouvera Eric Coquerel dans quelques instants, évidemment.
00:02:34Shannon, c'est bon. Rien ne change. On a l'impression que rien ne change.
00:02:37Eh bien, cette impression, je crois qu'elle est légitimée, en tout cas.
00:02:41Et je ne suis pas le seul à le penser, me semble-t-il.
00:02:43Oui, absolument. Mais je veux dire, il y a eu un vote. Et à partir du moment où il y a eu un vote,
00:02:47un vote qui a été effectué par des députés en commission ce matin, je crois qu'il faut respecter le résultat des urnes.
00:02:52Alors, on peut ici commenter, ad vitam aeternam, le fait que la composition, en tout cas, qu'il n'y ait pas eu de recomposition
00:02:58ou un rééquilibrage des forces politiques au sein de l'hémicycle de l'Assemblée nationale dans la répartition des postes.
00:03:04Mais alors, dans ce cas-là, pourquoi est-ce qu'on vote ? Et donc, moi, véritablement, c'est ça qui m'embête.
00:03:08C'est qu'on est systématiquement dans le commentaire et dans la remise en question du résultat qui est celui des urnes.
00:03:14Et pas que lors des élections, quand il y a eu un suffrage auprès des électeurs.
00:03:18Même quand il y a des votes internes dans les commissions. Donc, encore une fois, ce résultat, il est celui que nous avons aujourd'hui.
00:03:24Effectivement, on a huit commissions permanentes dont les présidents ont été élus ce matin.
00:03:29Encore une fois, de façon démocratique, par des députés qui eux-mêmes ont été élus de façon démocratique.
00:03:35Il faut accepter cela. Et encore une fois, moi, je vous le dis bien évidemment que j'aurais souhaité que l'ensemble des sensibilités politiques de notre pays soient représentées dans ces postes clés.
00:03:45Mais encore une fois, quand on est député, quand on est un élu de la nation, il y a toujours le moyen de faire vivre la voix de ses électeurs, de faire vivre ses idées, de faire vivre ses convictions.
00:03:56Sur 577 députés, croyez-moi, la majorité ne siège pas au sein de ces commissions ou au sein du bureau de l'Assemblée nationale.
00:04:03Mais moi, je me mets à la place des téléspectateurs qui nous regardent.
00:04:06Bon, Gabriel Attal à Matignon, on sait que c'est de manière momentanée.
00:04:10À l'Assemblée nationale, Yelvonne Pivet.
00:04:14À la Commission des finances, Éric Coquerel.
00:04:19Il y a eu des élections ? Il n'y a pas eu d'élection ? On a raté un feuilleton.
00:04:22Alors, Alice Bouvier.
00:04:23C'est vrai qu'on prend les mêmes et on recommence.
00:04:25Je dis ça, mais je me mets à la place des téléspectateurs.
00:04:28Ce sont les mêmes acteurs.
00:04:29Tout à fait.
00:04:30Et je pense que ça va aussi dégoûter d'une certaine manière.
00:04:34Alors, c'est vrai que je ne me souviens pas de ta façon, il y a eu des élections.
00:04:37Mais ça va aussi dégoûter les téléspectateurs et le peuple français du régime parlementaire, du parlementarisme en lui-même.
00:04:47Ce qu'il faudrait là, c'est envoyer un bon message au marché économique et financier.
00:04:52C'est-à-dire, est-ce qu'on va mettre en place une rigueur budgétaire ?
00:04:55Est-ce qu'on va bien diminuer les dépenses sans augmenter nécessairement les impôts ?
00:04:58Après, il va falloir voir comment va être composée cette commission.
00:05:03Parce que le vice-président de la Commission des finances, ce n'est pas lui qui a tous les pouvoirs non plus.
00:05:10C'est une commission très stratégique, très importante.
00:05:14Et dont le rapporteur a un pouvoir essentiel.
00:05:17Le rapporteur de la Commission des finances, il n'est pas nécessairement de l'opposition.
00:05:21Il a un rôle essentiel dans l'analyse du budget.
00:05:25Parce que c'est lui aussi qui va directement, s'il est en lien avec le gouvernement,
00:05:29qui va directement parler avec le gouvernement, notamment pour déterminer des amendements.
00:05:32C'est lui qui va présenter le budget à l'Assemblée nationale par le biais de son rapport.
00:05:37Donc il y a un rôle quand même qui est très important de ce rapporteur.
00:05:40Et je pense qu'on n'en parle peut-être pas assez non plus.
00:05:42Parce qu'on parle beaucoup du président, mais on ne parle pas suffisamment du rapporteur.
00:05:45Et là, ce qui se passe, c'est que déjà depuis 2022, c'était un petit peu compliqué.
00:05:49Parce qu'on avait beaucoup de 49.3, déjà c'était délicat.
00:05:52Il va falloir voir comment va être cette composition, ensuite de cette Commission des finances,
00:05:57pour voir comment est-ce qu'on va arriver à voter les budgets,
00:06:00comment est-ce qu'on va arriver à mettre en place les lois budgétaires, etc.
00:06:04Véronique Jacquier, vous partagez le même avis, la même analyse que j'ai effectuée.
00:06:08Rien ne change.
00:06:09Rien ne change.
00:06:11Rien ne change et c'est d'autant plus interpellant et inquiétant
00:06:15que les Français se sont mobilisés très fortement pour aller voter.
00:06:20Ça faisait 40 ans qu'on n'avait pas pensé que son bulletin avait un tel poids,
00:06:25justement pour renverser la table.
00:06:26Et pour quel résultat ?
00:06:27Et on l'avait commenté évidemment au plateau,
00:06:30un poids certain pour vouloir changer les choses à gauche comme à droite.
00:06:35Et là, ce qui me paraît quand même difficile à digérer,
00:06:41pardonnez-moi, bien entendu, il n'y a pas eu vol de l'élection.
00:06:44Mais il y a quand même des possessions pour certains Français à gauche comme à droite
00:06:49de ces élections qui se sont succédées.
00:06:52On peut même mettre 2022 dans le même package.
00:06:562022, les élections européennes, premier tour des élections législatives,
00:07:00deuxième tour, on a des Français qui votent en masse pour dire qu'ils veulent renverser la table
00:07:04et que finalement cette politique au-dessus des partis est due en même temps,
00:07:09ils en ont plus que ras-le-bol.
00:07:10Et puis au final, on leur sert le même repas à table finalement.
00:07:13Alors ça devient sacrément indigeste.
00:07:15Pour une raison, et je ne suis pas du tout d'accord du tout avec votre analyse
00:07:20qui me paraît un petit peu béate, c'est qu'avec Emmanuel Macron,
00:07:24le vert s'est installé dans le fruit.
00:07:26On est vraiment au bord de la crise de régime.
00:07:28Un président de la République est fait pour la concorde civile.
00:07:32Il est le garant de l'unité nationale et de la paix civile.
00:07:35Or, il s'est installé depuis le résultat de ces élections,
00:07:40non seulement comme chef d'une majorité relative,
00:07:43mais aussi comme chef d'un clan anti-Rassemblement National.
00:07:47Et on en voit les résultats jusque dans la composition de l'Assemblée,
00:07:51même si, attention, le Rassemblement National, d'après moi, n'a pas bien joué.
00:07:55Parce que jouer la carte de la respectabilité, pardonnez-moi, à tous les niveaux,
00:08:00ça ne lui fait pas gagner plus de postes et à mon avis, ça ne lui fait pas gagner non plus 2027.
00:08:06En réponse, je veux juste rappeler ici ce qui me paraît évident.
00:08:09Le premier point, c'est qu'aujourd'hui, vous dites qu'Emmanuel Macron s'est imposé comme le chef.
00:08:15Moi, ce que je veux vous dire, c'est qu'ici, à l'issue de ces élections législatives,
00:08:18et je crois que nous l'avons rappelé avec humilité et à plusieurs reprises,
00:08:21il n'y a pas de gagnant.
00:08:23Là, c'est bon pour plaisir.
00:08:25Pardonnez-moi, là, votre gagnant est quand même le camp macroniste.
00:08:28Et ni le Rassemblement National.
00:08:30On a le sentiment qu'il a réussi sa stratégie, Emmanuel Macron.
00:08:32Il n'y a pas de pari, je veux dire. On ne joue pas ici avec le suffrage des électeurs.
00:08:35En revanche, s'il y a bien un personnage politique dans cet écosystème
00:08:39qui croit avoir renversé la table, c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:08:42C'est Jean-Luc Mélenchon qui aujourd'hui croit avoir gagné
00:08:45alors même qu'il y a 72 députés qui siègent au sein du groupe La France Insoumise.
00:08:48Vous conviendrez ici collectivement que 72 députés sur 577 députés,
00:08:53ça ne vous donne pas aujourd'hui le droit de gouverner un pays.
00:08:56D'ailleurs, il souhaite un Premier ministre à Matignon.
00:08:59On attend encore la désignation d'un nom commun pour le nouveau Front Populaire.
00:09:04Et puis ensuite, véritablement, pour ici dire un mot également du Rassemblement National,
00:09:09hier, ils ont tout de même élu deux vice-présidents.
00:09:12Il y a deux vice-présidents de La France Insoumise qui ont été élus
00:09:17grâce au voix du Rassemblement National.
00:09:19On en refit Balard en deuxième heure.
00:09:20On en refit Balard du Rassemblement National.
00:09:22Je lui poserai la question.
00:09:23Voilà.
00:09:24Je voudrais qu'on écoute, si ça ne vous dérange pas, je peux ?
00:09:27Je voudrais qu'on écoute Éric Coquerel qui conserve les finances et l'information de la matinée.
00:09:32Éric Coquerel.
00:09:33Je crois que depuis hier, l'élection du bureau, c'est une nécessité.
00:09:37Mais là, en l'occurrence, je suis nouvellement élu président de la Commission des finances.
00:09:41Et donc, je représente toute la commission.
00:09:44Je vous ai fait cette intervention liée évidemment à la force qui m'a soutenu.
00:09:49Donc, je ne vais pas rentrer là, à ce stade, dans les discussions sur Matignon et sur le nouveau Front Populaire.
00:09:55Un mot, Patrick Lyssard.
00:09:57Je donne ce réfugie derrière, si je peux m'exprimer ainsi, derrière le fait que c'est une élection qui est absolument démocratique.
00:10:04Bien entendu, l'élection présidentielle était démocratique.
00:10:07L'élection d'un certain nombre de responsables de l'Assemblée Nationale, ça a été démocratique.
00:10:16Mais c'est ce qui se passe par en dessous.
00:10:17Le vulgone PQ, c'est-à-dire le monsieur tout le monde, qu'est-ce qu'il voit ?
00:10:21Il voit, et ça a été dit, il voit qu'il y a eu des espèces de…
00:10:24Alors, on parle de tambouilles, de tripatouillages, des trucs comme ça.
00:10:27Effectivement, le Rassemblement National a aidé LFI à obtenir deux postes de vice-président.
00:10:37Mais probablement parce qu'on a dû leur promettre autre chose.
00:10:41On sait très très bien qu'il y a eu des contacts entre différents partis pour assister à certaines élections, à certains votes.
00:10:50Mais contre rien, ça n'est pas possible.
00:10:52Alors, où on en est là ?
00:10:53Là, on a quand même… Franchement, le Rassemblement National, c'est pas ma tasse de thé.
00:10:58Mais quand même, on balaie…
00:11:00– Attention, réaction tout de suite.
00:11:03– On doit capter et préempter tous les postes, tous les postes de responsabilité,
00:11:07alors que ce sont des groupes qui ont vu leur nombre considérablement diminuer.
00:11:13C'est un hold-up démocratique qui s'est passé.
00:11:16C'est un hold-up démocratique qui exclut la représentation de 11 millions de Français,
00:11:21puisque la coalition des droites que nous avons portée avec le Rassemblement National
00:11:28se voit exclue de toute représentation, que ce soit au bureau de l'Assemblée nationale,
00:11:33que ce soit aux questions, que ce soit à la tête des commissions.
00:11:38Donc, c'est une affaire, je dirais, entre la majorité et la gauche.
00:11:44Ils se sont alliés au moment des élections.
00:11:47Ils se sont alliés souvent avant le premier tour,
00:11:51M. Wauquiez et M. Macron, avec les retraits de candidatures.
00:11:55Ils se sont ralliés au second en rajoutant dans cette alliance honteuse le nouveau Front populaire.
00:12:01Maintenant, ils se disputent les places, les postes.
00:12:04C'est leur affaire, mais elle traduit à la fois le sectarisme
00:12:08de la nouvelle majorité Macron-Wauquiez-Bertrand
00:12:12et la volonté de mettre à mal le choix des Français.
00:12:19Les Français ont voté et ils n'ont pas voté pour M. Macron.
00:12:22Ils ont voulu sanctionner M. Macron. Or, qu'est-ce qu'on constate ?
00:12:26Eh bien, aujourd'hui, il y a la même présidente de l'Assemblée nationale, Mme Brompivé.
00:12:31Il y a le même Premier ministre, M. Attal, qui en plus cumule des fonctions,
00:12:35vote dans l'hémicycle dans un mélange des genres inédit.
00:12:40On est face à un chaos institutionnel. On est face à une crise politique majeure.
00:12:46Tout ça confine au grotesque et marque de façon très claire les alliances candidatures.
00:12:53J'ai dénoncé ces alliances. J'ai fait un choix personnellement de faire une alliance à droite.
00:12:59Le pays est à droite. Il pourrait être gouverné à droite aujourd'hui
00:13:03si M. Wauquiez et M. Bertrand ne s'y étaient pas opposés.
00:13:08Si nous avions eu cette alliance claire à droite, comme je l'ai défendue, comme je l'ai réclamée,
00:13:13comme je l'ai portée, nous n'aurions pas aujourd'hui cette confusion
00:13:18où l'on voit une pseudo-majorité qui, dans l'hémicycle, restera toujours minoritaire,
00:13:25bâtie entre M. Wauquiez et M. Attal dans une répartition des places.
00:13:33En tout cas, on a l'impression qu'ils se sont répartis le butin du hold-up démocratique.
00:13:39C'est ce qui s'est passé hier soir. C'est ce qui s'est passé cette nuit.
00:13:43Chacun prenant une part de la tunique. C'est indigne, c'est honteux, c'est scandaleux, c'est révoltant.
00:13:52Et ce n'est pas à l'honneur de ceux qui l'ont fait.
00:13:54Est-ce que vous trouvez qu'on peut entendre la voix de M. Boudier à la tête de la Commission des lois ?
00:13:58Chacun a voté en son âme et conscience en fonction des dangers.
00:14:03Ce que nous constatons, c'est que nous n'avons aujourd'hui aucune compromission avec les uns ou avec les autres.
00:14:13Nous sommes clairs. Nous avons défendu nos positions dans l'hémicycle à la présidence des commissions.
00:14:20Et vous pourriez évoquer la Commission des finances.
00:14:24Notre candidat s'est maintenu jusqu'au bout et il a fait le plein de ses voix aux trois tours.
00:14:29Donc ce qui s'est passé ne relève d'ailleurs pas de notre coalition.
00:14:32Et les commissions dans lesquelles vous avez voté en faveur des candidats ?
00:14:37Il y a des choix qui ont été faits en fonction du danger.
00:14:40Je pense à la Commission du développement durable face à une écologiste extrémiste d'extrême gauche.
00:14:47Nous avons pris nos responsabilités.
00:14:49Nous respectons les institutions. Nous l'avons démontré hier soir par le vote des vice-présidents
00:14:56qui reflétait l'article 10 du règlement de l'Assemblée nationale.
00:15:01La représentation équitable, proportionnelle, respectueuse du nombre de parlementaires,
00:15:08lui-même significatif du nombre de voix que les Français leur ont accordé.
00:15:14Nous avons respecté les institutions par ce bulletin.
00:15:17Et il y avait sur ce bulletin tous les groupes représentés et avec leur représentativité
00:15:23telle qu'elle se traduit dans le règlement de l'Assemblée nationale.
00:15:27Donc nous respectons les institutions.
00:15:29Certains ont décidé de les contourner, de se répartir le butin d'une forme de hold-up démocratique.
00:15:35Je crois que les Français porteront un jugement très sévère, très sévère sur ce qui s'est passé.
00:15:40En tout cas, dans ma famille politique, les choses sont claires.
00:15:44Et plus que jamais, je vais appeler les militants à se prononcer entre l'alliance honteuse,
00:15:51d'abord sournoise et puis qui se révèle chaque jour un peu plus en pleine lumière
00:15:56et notamment depuis hier, qu'a passé M. Wauquiez avec M. Macron.
00:16:02M. Wauquiez est désormais un petit pion de la majorité macroniste.
00:16:07Et l'alliance que je porte, une alliance de tous les républicains de droite
00:16:11qui veulent que la France soit gouvernée à droite.
00:16:13Voilà l'alternative dans ma famille politique.
00:16:16Elle est désormais très, très claire.
00:16:18Elle a longtemps été dissimulée.
00:16:20J'ai mis en garde contre les alliances cachées,
00:16:23contre les retraits, contre l'absence de candidature macroniste
00:16:27pour plus de 30 députés sortants.
00:16:30Et bien aujourd'hui, les choses sont limpides.
00:16:32M. Wauquiez est désormais le petit collaborateur de M. Attal dans cette assemblée.
00:16:37Merci.
00:16:41C'était une erreur.
00:16:43Il a démontré là qu'il n'avait pas les capacités, la colonne vertébrale,
00:16:47les valeurs d'un homme de droite puisqu'il est devenu le supplétif d'un macronisme.
00:16:52Merci.
00:16:54Pas content du tout Éric Ciotti.
00:16:57Laurent Wauquiez, petit pion, petit collaborateur de la majorité macroniste.
00:17:01Indigne, honteux, révolté, sectarisme.
00:17:05Shannon d'abord et ensuite Patrice.
00:17:07Shannon, réaction.
00:17:09Il n'est pas content du tout.
00:17:10Pas content du tout Éric Ciotti.
00:17:12Non mais là, très sincèrement, je vous dis les choses telles que je le pense.
00:17:16Quel toupet.
00:17:17Mais quel toupet, quel toupet de la part de M. Éric Ciotti
00:17:22qui est à votre antenne en train aujourd'hui de dénoncer une alliance honteuse
00:17:26entre Laurent Wauquiez et Emmanuel Macron, le président de la République.
00:17:31Mais est-ce que vous voulez que je vous rappelle que M. Éric Ciotti a trahi sa propre famille politique
00:17:35pour pactiser avec le diable, c'est-à-dire avec le rassemblement national de Jordan Bardella et de Marine Le Pen.
00:17:41Et c'est M. Ciotti qui ose aujourd'hui déclarer à votre antenne
00:17:45qu'on a aujourd'hui un Laurent Wauquiez qui est un petit pion, un collaborateur d'Emmanuel Macron.
00:17:50Mais de quoi parle-t-on ?
00:17:51C'est M. Ciotti qui a vendu son âme pour une circonscription.
00:17:54C'est M. Ciotti qui a détruit la droite républicaine.
00:17:57Et M. Éric Ciotti, ce même président des Républicains,
00:18:01ose aujourd'hui nous donner des leçons de morale sur la façon dont on va gouverner le pays.
00:18:05Mais de quoi parle-t-on ?
00:18:06Mais comment ose-t-il aujourd'hui prendre la parole ?
00:18:09C'est très sincèrement l'hôpital qui se fout de la charité.
00:18:12Excusez-moi.
00:18:14Effectivement, l'hôpital qui se fout de la charité parce qu'en fait de petit pion,
00:18:18je crois qu'il a gagné le cocotier M. Ciotti.
00:18:21Mais il est obligé d'aller dans l'excès de toute façon
00:18:24parce qu'il n'a pas d'autre argumentation.
00:18:27Mais je vais en venir à ce que je disais tout à l'heure,
00:18:29juste avant d'être coupé par M. Ciotti,
00:18:31qui lui a fait une alliance, effectivement,
00:18:34et qui n'a donc pas de leçons à donner.
00:18:37M. Ciotti oublie quand même que le danger de la République
00:18:44pour beaucoup de compatriotes, ce sont les insoumis.
00:18:48C'est l'éléphy en particulier qui paraît beaucoup plus dangereux
00:18:55pour la République que le Rassemblement national au niveau de l'humanisme,
00:19:00au niveau de notre démocratie, au niveau de la laïcité.
00:19:04Et là, on fait fi de presque 11 millions de personnes.
00:19:08Ce n'est pas ma tasse de thé, je le répète, le Rassemblement national,
00:19:11mais 11 millions de compatriotes qui ne sont pas là en train de défiler
00:19:15comme des nazis qui sont là pour essayer de vivre mieux.
00:19:18Ils ont voté pour un parti et ils sont dessaisis de toute responsabilité.
00:19:23Même les petits secrétaires de l'Assemblée, il y en a 12.
00:19:27Le Rassemblement national n'en a obtenu absolument aucun.
00:19:30Et ces secrétaires, je vous le rappelle, ce sont ceux qui, en principe,
00:19:33doivent décider des sanctions quand il y a des députés non méritants
00:19:37qui se mettent à bordéliser l'Assemblée.
00:19:40Mais où on va, c'est absolument, et je passe mon terme, dégueulasse.
00:19:44On marque une pause dans ce mini-news, c'est la mi-temps de mini-news.
00:19:47Vous voyez, beaucoup de sujets abordés.
00:19:49On retournera tout à l'heure en reprise évidemment du côté de La Rochelle
00:19:53avec cette manifestation des anti-bassines.
00:19:56On reparlera évidemment de l'Assemblée.
00:19:59On parlera, mon cher Harold, c'est promis, de ce qui se passe aux Etats-Unis.
00:20:02Trump qui monte, Biden qui est plutôt plus mal, on ne va pas se mentir.
00:20:06Donc voilà, Shannon vous reste avec nous ou...
00:20:10Je dois y aller.
00:20:11Vous devez y aller.
00:20:12Shannon a...
00:20:14Très bientôt.
00:20:15Merci.
00:20:16On n'a pas fini de se parler.
00:20:17Shannon Seban.
00:20:19Merci mille fois.
00:20:20Il nous reste encore une heure à passer avec beaucoup d'images,
00:20:23beaucoup de reportages, beaucoup de témoignages à vous faire écouter.
00:20:25C'est sur CNews que ça se passe.
00:20:27Et nulle part ailleurs.
00:20:28À tout de suite.
00:20:32Il est 13h.
00:20:33Rebonjour.
00:20:34Merci de nous accueillir.
00:20:35C'est mini-news week-end partie 2 évidemment.
00:20:37Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:20:39Deux heures le samedi pour cette grille d'été évidemment.
00:20:42Je vous présente mon plateau dans quelques instants.
00:20:44Mais tout de suite, on fait le sommaire de cette deuxième partie.
00:20:47Direction La Rochelle dans quelques instants.
00:20:49Les Antibassines, vous le savez, ciblent aujourd'hui l'agro-industrie au port de la ville.
00:20:54On sera sur place évidemment avec nos envoyés spéciaux.
00:20:57Et Catherine Léonidas, première adjointe au maire de La Rochelle, sera également notre invitée.
00:21:01On parlera évidemment dans mini-news week-end.
00:21:04On parlera de politique.
00:21:05Après la journée chaotique d'hier à l'Assemblée nationale
00:21:08et un blocage des urnes qui fait beaucoup causer,
00:21:10le Rassemblement national voit les postes clés lui échapper.
00:21:13Tension maximum au sein de l'hémicycle.
00:21:15On sera sur place avec nos équipes.
00:21:17Et puis vous l'avez vécu, Eric Coquerel conserve les finances.
00:21:22Et puis on aura Philippe Ballard aussi.
00:21:24Philippe Ballard, député RN.
00:21:26On aura plein de questions à lui poser sur cette nouvelle pagaille à l'Assemblée nationale hier.
00:21:32Harold Eman sera avec nous, c'est promis.
00:21:34Cette fois, je lui donnerai la parole.
00:21:35On parlera de ce qui se passe aux Etats-Unis entre Donald Trump et Joe Biden, bien sûr.
00:21:39Mais on reviendra également sur cette information, mon cher Harold.
00:21:42Donald Trump promet à Volodymyr Zelensky de mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie.
00:21:48Les deux hommes se sont même parlé au téléphone hier.
00:21:51Voilà pour notre programme très chargé pour cette dernière heure.
00:21:54Mais tout de suite, on fait un tour complet de l'information avec Isabelle Piboulou que je resalue.
00:21:58L'insoumis Eric Coquerel, réélu président de la Commission des finances,
00:22:02dans le détail à l'Assemblée nationale.
00:22:04Le camp présidentiel obtient six des huit présidences de commissions.
00:22:08Celles des lois, des affaires étrangères, des affaires sociales ou encore économiques.
00:22:12La commission du développement durable et celle de la défense.
00:22:16Les socialistes, eux, ont obtenu la présidence de la commission des affaires culturelles.
00:22:20On écoute Eric Coquerel.
00:22:22C'est un succès.
00:22:23J'ai cru comprendre que dans certaines commissions, ça n'avait pas été le cas grâce à des voix du Rassemblement national.
00:22:29Je suppose que ceux hier qui ont estimé anormal que des voix du Rassemblement national se portent de manière un peu, j'allais dire, manipulatrice
00:22:37sur des candidats de France Insoumise qui d'ailleurs auraient été élus si ça n'avait pas été le cas.
00:22:44J'espère que ceux qui ont eu ces critiques seront appréciés à leur juste valeur les voix du Rassemblement national
00:22:49qui leur ont permis aujourd'hui d'être président de ces commissions contre des candidats du nouveau Front populaire.
00:22:55M. Coquerel, est-ce que l'heure n'est pas maintenant accélérée au fait de trouver un candidat commun pour Matineau
00:23:01puisque vous revendiquez des votes LFP sans faille ?
00:23:04Si, si, absolument. Je crois que depuis hier, l'élection du bureau, c'est une nécessité.
00:23:09Mais là, en l'occurrence, je suis nouvellement élu président de la commission des finances.
00:23:14Je représente toute la commission. Je vous ai fait cette intervention liée évidemment à la force qui m'a soutenue.
00:23:21Donc je ne vais pas rentrer à ce stade dans les discussions sur Matineau et sur le nouveau Front populaire.
00:23:28Dans le reste de l'actualité, l'homme qui a blessé au couteau un policier près des Champs-Elysées jeudi est impliqué dans une autre affaire.
00:23:35Un meurtre survenu le même jour à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine.
00:23:39Un adolescent de 16 ans a été tué à l'arme blanche.
00:23:42Le voisin de palier de la victime a témoigné au micro de Fabrice Elsner.
00:23:47Un récit et des images difficiles.
00:23:49Aminata Demphal vous raconte.
00:23:52Sur ce palier d'un immeuble de Courbevoie, les traces du drame sont encore visibles.
00:23:57John vit au même étage. Il est encore sous le choc.
00:24:01Je suis rentré, j'ouvre l'ascenseur, que du sang. Le sang était encore vif.
00:24:05Le sang partout, partout, même sur ma porte, sur la porte là.
00:24:09Je vois l'avis d'homicide volontaire, tout ça.
00:24:12Non, choquant, ils n'ont toujours pas nettoyé.
00:24:14Lorsque les forces de l'ordre pénètrent dans ce logement,
00:24:17elle découvre un adolescent de 16 ans gisant dans son sang,
00:24:20touché au thorax et à l'abdomen.
00:24:22Les secours tenteront tout pour le réanimer, en vain.
00:24:26Je le voyais souvent ce petit. Et sur le scooter, je le voyais souvent devant aussi.
00:24:30J'avais une idée de qui c'était.
00:24:32Ce voisin nous raconte notamment l'avoir croisé à de multiples reprises les jours précédents.
00:24:37Trois jours avant, je l'avais vu en bas, il traînait en bas, il cherchait la porte.
00:24:41Mais il avait la clé pour rentrer.
00:24:43Donc c'est là que je me suis dit, comment il cherche la porte mais il a la clé ?
00:24:45Mais il était au téléphone avec quelqu'un quand même.
00:24:47Donc je me suis dit, bon, peut-être que c'est chez lui.
00:24:49Caroline, une autre voisine de l'immeuble, était chez elle au moment des faits.
00:24:53J'ai entendu des hurlements, mais atroces.
00:24:56Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai pris les clés et je voulais descendre.
00:25:00J'ai demandé à quelqu'un de venir le soir en payant,
00:25:03rester à côté de moi parce que j'ai trop peur.
00:25:05Moi, je pensais qu'il était encore dans les parages.
00:25:08Le suspect du meurtre est Ibrahima K,
00:25:10l'individu mortellement neutralisé par les policiers près des Champs-Elysées ce jeudi,
00:25:15après les avoir attaqués au couteau.
00:25:17Âgé de 27 ans et en situation régulière,
00:25:20il aurait eu un différent avec la victime avant de le tuer
00:25:24et de quitter les lieux avec le scooter de ce dernier.
00:25:26Un scooter retrouvé le même jour à Paris, près du lieu de l'agression du policier.
00:25:32Un tout autre sujet.
00:25:34Vous êtes peut-être parti en vacances, la boule au ventre.
00:25:37Cette période est propice malheureusement au cambriolage.
00:25:40Dans certains secteurs, le fléau est en hausse de 10 à 15 % depuis 2022.
00:25:45Alors les forces de l'ordre multiplient les patrouilles.
00:25:48Reportage en Gironde, Antoine Esteve.
00:25:51Des lotissements très calmes, beaucoup de logements fermés.
00:25:54Dans ce quartier de Tresse, une majorité des habitants est partie en vacances.
00:25:57Ici, la patrouille passe plusieurs fois par semaine,
00:26:00en voiture et à pied, à la recherche du moindre détail anormal.
00:26:04Par exemple, je fais toujours un test au niveau des portails,
00:26:07à savoir si c'est ouvert ou pas, ça nous donne un premier indice.
00:26:10Les maisons les plus surveillées sont celles dont les propriétaires
00:26:12ont souscrit gratuitement à l'opération tranquillité-vacances de la gendarmerie.
00:26:16L'inscription se fait en quelques minutes.
00:26:18Ces patrouilles, jour et nuit, sont très efficaces dans ce secteur.
00:26:21Il y a quelques jours, des cambrioleurs ont été interpellés en flagrant délit.
00:26:24Il y a eu un cambriolage qui avait été commis et un voisin a donné l'alerte.
00:26:28Les gendarmes se sont positionnés en poste de contrôle et ils ont arrêté le véhicule.
00:26:32Les cambrioleurs avaient fait cinq cambriolages.
00:26:35Dans les quartiers résidentiels, les forces de l'ordre peuvent compter sur les voisins vigilants,
00:26:39comme ce retraité, très alerte.
00:26:41Il observe tous les mouvements dans le secteur et partage les informations avec les gendarmes.
00:26:45Quand j'avais 10 ans, 12 ans, dans les campagnes, on laissait les portes ouvertes sans problème.
00:26:51Maintenant, il faut tout surveiller, partout, partout, partout, partout.
00:26:54Ça fait partie de nos missions principales, de la prévention de proximité.
00:26:58Et en plus, on rajoute certains points d'arrêt particuliers,
00:27:01sur lesquels on va porter un peu plus notre attention,
00:27:04vu que les gens ont souscrit à l'opération Tranquillité Vacances.
00:27:07D'après une étude d'une grande société de surveillance en 2023,
00:27:1020% des cambriolages ont lieu pendant les vacances d'été
00:27:13et 44% des effractions se déroulent pendant la nuit.
00:27:19Justement parlé de vacances, du monde est attendu sur les routes ce week-end.
00:27:23Pour aujourd'hui, bison futé, voie rouge dans le sens des départs à l'échelle nationale.
00:27:28Rouge également dans le sens des retours.
00:27:30Pour le Grand Ouest, le Nord et l'Auvergne-Rhône-Alpes.
00:27:33C'est mieux dans les deux sens pour demain, avec un trafic orange,
00:27:37notamment en Ile-de-France, mais vert pour l'ensemble du pays.
00:27:42Voilà, vous le voyez, c'est la fin de ce journal.
00:27:44On se retrouve dans 30 minutes pour un prochain point sur l'actualité.
00:27:47Tout de suite, la suite de Midi News Week-end avec vous Thierry.
00:27:49Cette dernière information m'intéresse au plus haut point
00:27:51puisque je pars en vacances demain, juste après Midi News.
00:27:54Évidemment, je suis ça avec une grande attention.
00:27:56Merci beaucoup, ma chère Isabelle.
00:27:57On se retrouve dans 30 minutes.
00:27:59Je vous présente le plateau qui m'accompagne,
00:28:01le plateau des invités, des fidèles d'Aurélie de Bouvier, avocate.
00:28:04C'est promis, je vous donne la parole en premier sur notre dossier des vaccins.
00:28:09Patrice Sarditti, journaliste évidemment.
00:28:11Véronique Jacquet, journaliste aussi.
00:28:13Toujours un plaisir de vous avoir, ma chère Véronique.
00:28:15Harold Imane, je ne vous ai pas donné la parole en première heure, je m'y engage.
00:28:18Je vous donnerai la parole en deuxième heure, évidemment.
00:28:20On prendra la direction, on fera un petit pas de côté.
00:28:22On ira du côté des États-Unis.
00:28:23Il se passe pas mal de choses et vous le savez.
00:28:25On va commencer par l'un des deux gros dossiers
00:28:27puisque le premier dossier, c'est ce qui se passe à La Rochelle.
00:28:29Le deuxième dossier, vous l'avez vécu en direct,
00:28:31c'est ce qui se passe à l'Assemblée nationale avec Éric Coquerel
00:28:34qui a conservé les finances.
00:28:36Voilà, gros suspense, mais il a gardé les finances.
00:28:39On sera avec Philippe Ballard, député du RN.
00:28:42On interrogera Philippe Ballard sur un peu cette ambiance un peu chaotique hier.
00:28:46C'est le moins qu'on puisse dire du côté de l'Assemblée,
00:28:48mais priorité évidemment au terrain.
00:28:50On va prendre la direction de La Rochelle avec ce rassemblement des Antibassines.
00:28:54J'aimerais vous faire part de ce communiqué du préfet de Charente-Maritime
00:28:58qui a communiqué sur le réseau X.
00:29:00Un cortège constitué de plusieurs centaines d'individus radicaux
00:29:03équipés de projectiles et protections
00:29:05se dirige vers le grand port maritime de La Rochelle.
00:29:07Des risques d'affrontements et de dégradations sont à craindre.
00:29:10Évitez impérativement le secteur,
00:29:13communique la préfecture de Charente-Maritime.
00:29:16Les choses étaient relativement calmes,
00:29:18il semblerait que les choses puissent potentiellement évoluer.
00:29:20Pour tout savoir, on va retrouver l'une de nos équipes sur place évidemment,
00:29:23que je n'avais pas nommée pour des raisons de sécurité évidentes.
00:29:26Comment les choses se déroulent à quasiment 13h08 ?
00:29:32Eh bien Thierry, la tension monte ici dans le centre-ville de La Rochelle.
00:29:35Les cortèges de manifestants ont quitté le parc charrié
00:29:38pour se rendre au port de La Palisse.
00:29:40Les milliers de manifestants sont divisés en colonnes
00:29:43qui sillonnent la ville entre les barrages de gendarmes.
00:29:45Nous en suivons un actuellement.
00:29:47L'ambiance familiale du début s'estompe peu à peu, il faut dire.
00:29:50Sur le parcours, il y a de nombreuses dégradations,
00:29:53des tags, des vitres brisées, des poubelles brûlées.
00:29:56Nous avons vu également des banques saccagées,
00:29:59mais aussi des supermarchés.
00:30:01En tête de cortège, il y a beaucoup de black blocs particulièrement bien équipés,
00:30:05des jeunes cagoulés en combinaison intégrale.
00:30:08Nous en avons vu certains même décrocher des pavés
00:30:11pour se préparer aux affrontements.
00:30:13Au-dessus de la ville, des hélicoptères survolent La Rochelle,
00:30:17des hélicoptères de gendarmerie, je précise.
00:30:19Pour le moment, les forces de sécurité tentent de contenir
00:30:22les différents cortèges en leur barrant la route
00:30:25sur le parcours vers le port de La Palisse.
00:30:28Mais les manifestants semblent bien déterminés à les franchir.
00:30:33On sent que les affrontements se préparent peu à peu.
00:30:38Merci beaucoup et n'hésitez surtout pas à intervenir
00:30:42à n'importe quel moment.
00:30:43Il faut que vous puissiez nous tenir au courant
00:30:46du déroulé de ce rassemblement des Antibassines.
00:30:49Je tiens mes engagements.
00:30:50Alice Bouvier, nous y sommes.
00:30:52Pour le moment, la situation est relativement calme.
00:30:54On voit ce communiqué plutôt inquiétant de la préfecture.
00:30:57Il se pourrait que ça dégénère d'ici le courant de la journée.
00:31:01Alice Bouvier, du côté de La Rochelle.
00:31:03C'est fort possible.
00:31:04Déjà, je voudrais féliciter les forces de l'ordre
00:31:07parce que c'est quand même eux qui sont en première ligne
00:31:09et qui sont dans une situation particulièrement complexe.
00:31:12En plus, on est à une semaine des JO.
00:31:14Donc, le contexte n'est vraiment pas bon.
00:31:17Et clairement, les Black Blocs, on sait très bien
00:31:20qu'ils veulent uniquement s'en prendre aux forces de l'ordre
00:31:22et qu'il y a un drame, comme l'a très bien dit tout à l'heure Patrice.
00:31:26Donc, c'est vrai qu'il faut quand même rappeler ça.
00:31:28Ça, c'est la première chose.
00:31:29La deuxième chose, on parlait tout à l'heure
00:31:31de la responsabilité, Thierry, notamment du politique
00:31:34et de nos gouvernants, nos dirigeants sur cette question-là
00:31:37qu'à l'Assemblée nationale, on a écarté,
00:31:40cette question de l'agriculture.
00:31:42Au final, c'est vrai qu'effectivement,
00:31:45on s'aperçoit que nos dirigeants sont plus occupés
00:31:48à donner une image lamentable du politique
00:31:51entre les serrages de mains, les attitudes vraiment enfantines,
00:31:55les tweets lamentables des uns et des autres
00:31:58ou le bourrage des urnes.
00:31:59Bon, on n'a pas l'impression d'avoir des personnalités politiques
00:32:03qui, véritablement, s'occupent des vraies problématiques.
00:32:07Ils ont d'autres préoccupations, vous savez, en ce moment.
00:32:09La répartition des postes, etc.
00:32:11Les petites tambouilles politiques, les petites discussions.
00:32:13Et voilà, je te sers la main.
00:32:15Et la problématique est là.
00:32:17Voilà, les questions d'égo dont vous parliez tout à l'heure
00:32:19et dont mon channel de ce moment parlait également.
00:32:21Mais voilà, ça pose quand même un problème
00:32:23parce qu'encore une fois, on va avoir un rejet
00:32:25du parlementarisme démocratique.
00:32:26Ça donne une très mauvaise image du politique.
00:32:28Et il me semble qu'il y a aussi d'autres personnes
00:32:30qui sont aussi responsables de ça,
00:32:32qui devraient prendre leur responsabilité.
00:32:33C'est les organisateurs.
00:32:35On a ici deux impératifs qui s'opposent.
00:32:38Ceux qui sont pour les mégabassiers,
00:32:40donc pour l'économie,
00:32:42et ceux qui sont contre, pour l'écologie.
00:32:44Ce qu'il y a, c'est qu'au final,
00:32:46je ne comprends pas pourquoi...
00:32:48Alors, c'est vrai qu'on a dit tout à l'heure
00:32:50qu'on ne pouvait pas séparer le bon grain de l'ivraie.
00:32:52Mais d'un autre côté, les organisateurs de ces mouvements
00:32:54ne devraient pas...
00:32:56Ils affaiblissent leur message
00:32:58en ne prenant pas des mesures suffisantes
00:33:00pour protéger les rassemblements,
00:33:02pour mettre en place un service d'ordre,
00:33:04par exemple...
00:33:06Au moment où vous parlez, nous sommes en direct.
00:33:08Je vous interromps quelques instants,
00:33:10mais on voit les forces de l'ordre qui se mobilisent
00:33:12pour repousser, il semblerait,
00:33:14les anti-bassines.
00:33:16On n'est pas loin de l'affrontement,
00:33:18nous n'y sommes pas encore,
00:33:20mais les choses semblent se tendre.
00:33:22C'est le moins qu'on puisse dire.
00:33:24Les organisateurs devraient aussi prendre leur responsabilité.
00:33:26C'est irresponsable d'organiser des manifestations
00:33:28alors qu'elles sont interdites.
00:33:30Il y a un problème d'ordre public.
00:33:32Les forces de l'ordre ont autre chose à faire
00:33:34que venir s'occuper de ces manifestations.
00:33:36Ça pose problème.
00:33:38Véronique Zaquet.
00:33:40Quand je vois ces images,
00:33:42je suis affolée.
00:33:44Vous vous rendez compte
00:33:46que vous voyez des forces de l'ordre
00:33:48dans ce qui ressemble à un lotissement.
00:33:50Jusqu'à présent, on était habitués
00:33:52à voir des affrontements
00:33:54dans des champs,
00:33:56des champs piétinés,
00:33:58mais on se disait
00:34:00que c'était dans un milieu
00:34:02loin de toute habitation
00:34:04et loin de toute population.
00:34:06Et là, on se rend compte
00:34:08qu'il peut y avoir
00:34:10non seulement des scènes d'affrontements
00:34:12extrêmement violentes dans un milieu urbain,
00:34:14mais qu'en plus,
00:34:16il peut y avoir de sérieux dégâts collatéraux
00:34:18pour les résidents.
00:34:20D'où l'appel à la présidence de la préfecture.
00:34:22Tout à fait.
00:34:24D'où ce que vous avez dit,
00:34:26et l'appel de la préfecture à être extrêmement vigilant.
00:34:28Je trouve que c'est irresponsable
00:34:30de la part des organisateurs
00:34:32de laisser faire
00:34:34ce genre de choses.
00:34:36Vous imaginez aujourd'hui
00:34:38s'il y a des blessés, s'il y a des victimes,
00:34:40s'il y a des habitations qui prennent feu.
00:34:42On l'a dit au départ, ça portait
00:34:44d'une espèce de semblant de manifestation familiale.
00:34:46Et je vous ai dit tout à l'heure
00:34:48que c'était compliqué de démêler le bon grain de livret
00:34:50avec les radicaux fou furieux
00:34:52qui venaient là pour, un,
00:34:54s'en prendre aux forces de l'ordre,
00:34:56pour faire des démonstrations de force
00:34:58et de ce qu'ils appellent, eux,
00:35:00un semblant de leur autorité pour obtenir
00:35:02gain de cause. Rappelons quand même
00:35:04que ceux qui viennent et qui sont des radicaux
00:35:06sont biberonnés à des
00:35:08fous furieux d'universitaires, notamment
00:35:10un universitaire qui s'appelle
00:35:12Malm et qui a écrit un ouvrage
00:35:14qui s'appelle Comment saboter un pipeline.
00:35:16Ces gens-là sont biberonnés
00:35:18à la violence et on laisse faire
00:35:20ça à deux pas du centre-ville de La Rochelle.
00:35:22C'est irresponsable.
00:35:24Et on rappelle qu'en plus
00:35:26à La Rochelle, c'était journée de braderie
00:35:28historique, évidemment,
00:35:30la tradition et que le maire
00:35:32a souhaité, évidemment, pour des raisons de sécurité
00:35:34évidentes et qu'on comprend aisément,
00:35:36ne pas
00:35:38organiser cette braderie tout simplement,
00:35:40pas très simple. On est là en train de dire
00:35:42mais c'est quand même risqué, là c'est
00:35:44épouvantable, c'est pas normal.
00:35:46Il va y avoir des débordements.
00:35:48La manif hier, elle a été avortée.
00:35:50Vous vous rendez compte ? Pour les organisateurs
00:35:52en question, je crois qu'il y a une centaine d'associations
00:35:54ou d'organisateurs.
00:35:56C'est quand même épouvantable
00:35:58d'avoir une manif d'ampleur
00:36:00qui est avortée.
00:36:02Donc aujourd'hui, ça va être le summum.
00:36:04Bien entendu qu'il va y avoir des débordements.
00:36:06Moi, ce qui m'ennuie,
00:36:08on sait, parce que les autorités l'ont déclaré
00:36:10hier, qu'il y a environ, qu'il y avait hier,
00:36:12à mon avis ça a grossi, il y avait hier
00:36:14500 black blocs qui étaient
00:36:16repérés. 500, c'est gigantesque.
00:36:18Parmi ces black blocs, il y a
00:36:20un nombre considérable d'étrangers.
00:36:22Comment se fait-il qu'on laisse
00:36:24entrer des étrangers qui sont
00:36:26connus ? C'est pratiquement toujours les mêmes
00:36:28dans ce théâtre
00:36:30de manifestation. C'est pas possible.
00:36:32Moi, je m'excuse,
00:36:34mais là, il y a un défaut
00:36:36dans la cuirasse auprès des
00:36:38autorités, et c'est absolument pas
00:36:40normal. Allez, on va parler
00:36:42politique, ça vous dérange pas ? On suit avec une grande
00:36:44attention, évidemment. Rappelons juste
00:36:46à quel point la situation est buesque.
00:36:48Ceux qui manifestent ont choisi à Bonnissian
00:36:50le port industriel de la Palisse
00:36:52à la Rochelle, parce que c'est
00:36:54le deuxième port exportateur de céréales du
00:36:56pays, qu'ils disent que les grands céréaliers
00:36:58sont les premiers constructeurs de
00:37:00mégabassines. Rappelons quand même qu'il y a
00:37:02eu des discussions, des
00:37:04études, des contre-études, pour ou contre
00:37:06ces mégabassines, qu'on les a jugées
00:37:08opportunes et pertinentes
00:37:10pour les agriculteurs, et que ça se passe
00:37:12sur des terrains privés. Donc vous
00:37:14voyez quand même que ceux qui foutent là le bazar,
00:37:16en plus, attaquent, si j'ose dire, le droit
00:37:18à la propriété privée, et on a entendu sur
00:37:20CNews ce matin des membres de la coordination
00:37:22rurale qui disaient à quel point
00:37:24c'était dangereux pour eux,
00:37:26et à quel point ils étaient même prêts à
00:37:28tout défendre. On l'a évoqué hier, on l'a entendu
00:37:30ce matin, on avait Karine Duc tout à l'heure, évidemment.
00:37:32Et c'est important de le préciser, vous avez raison.
00:37:34L'autre actualité du jour, évidemment, vous l'avez vécue
00:37:36sur notre antenne, c'est ce qui se passe du côté
00:37:38de l'Assemblée nationale. Rien ne change.
00:37:40Mais rien ne change. Mais rien ne change.
00:37:42Eric Coquerel,
00:37:44qui garde les finances,
00:37:46on l'écoute, et puis je suppose qu'on sera
00:37:48avec Philippe Ballard dans quelques instants, on va lui poser des questions,
00:37:50parce que Rennes, ils n'ont pas obtenu
00:37:52grand-chose, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais
00:37:54on écoute Eric Coquerel.
00:37:56Je crois que depuis hier, l'élection
00:37:58du bureau, c'est une nécessité, voilà.
00:38:00Mais là, en l'occurrence, je suis
00:38:02nouvellement élu président de la commission des finances,
00:38:04et donc je représente
00:38:06toute la commission. Je vous ai fait
00:38:08cette intervention liée, évidemment,
00:38:10à la force qui m'a soutenu.
00:38:12Donc je ne vais pas rentrer, là,
00:38:14à ce stade, dans les discussions
00:38:16sur Matignon et sur le Nouveau Front Populaire.
00:38:18Voilà, donc, rien ne
00:38:20change, je le disais tout à l'heure. On a
00:38:22entendu également Eric Ciotti,
00:38:24très en colère, très remonté,
00:38:26qui n'a pas hésité à balancer deux-trois petits
00:38:28tacles à Laurent Wauquiez,
00:38:30parlant de Laurent Wauquiez comme étant
00:38:32le petit pion de la majorité macroniste,
00:38:34ou le collaborateur de la majorité
00:38:36macroniste. Il a parlé également
00:38:38de hold-up démocratique.
00:38:40C'est indigne, c'est honteux,
00:38:42c'est révoltant. Enfin, bref, on a vu
00:38:44un Eric Ciotti
00:38:46très, très en colère, Véronique.
00:38:48Oui, alors, il est très, très en colère.
00:38:50C'est normal, parce que là,
00:38:52le Rassemblement national peut dire ce qu'il veut
00:38:54en jouant la carte de la responsabilité
00:38:56et de la
00:38:58respectabilité, c'est-à-dire, comme l'a
00:39:00dit Eric Ciotti, nous respectons,
00:39:02nous, les institutions. Donc, nous,
00:39:04jouons le long terme. Nous allons être
00:39:06ceux qui seront les plus polis à l'Assemblée nationale.
00:39:08Donc, nous serons éligibles
00:39:10en 2027. Moi, je ne sais pas, pour l'instant,
00:39:12quelle est la stratégie la plus gagnante,
00:39:14parce qu'on a vu que la France
00:39:16insoumise, c'était la
00:39:18bordélisation lors de la dernière
00:39:20mandature. On a vu, quand même,
00:39:22toute la polémique sur
00:39:24tout ce qui avait trait à l'antisémitisme
00:39:26et ça n'a pas empêché 7 millions de
00:39:28personnes de voter pour eux.
00:39:30Même symboliquement, ça n'a pas empêché
00:39:32le député Rassemblement
00:39:34sortant dans la
00:39:36troisième ou septième circonscription
00:39:38d'Avignon,
00:39:40de se faire battre par
00:39:42Raphaël Arnaud de la France
00:39:44insoumise, qui est fiché S,
00:39:46qui avait été interpellé par la police.
00:39:48Tout ça parce que le cordon
00:39:50sanitaire marche encore merveilleusement
00:39:52bien autour du Rassemblement national.
00:39:54Rappelons que là, quand même,
00:39:56on a l'impression qu'on est sur une ligne de crête
00:39:58face à une explosion
00:40:00un jour dans la rue, parce que c'est le président
00:40:02de la République lui-même qui a
00:40:04joué sur la carte sensible des
00:40:06désistements et donc qui se
00:40:08met lui-même comme chef
00:40:10du clan des anti-RN.
00:40:12Moi, je ne vois pas ce que ça peut donner de bon
00:40:14dans les mois qui viennent pour la France et les Français.
00:40:16En tout cas, on ne joue pas la carte de
00:40:18l'apaisement.
00:40:20Le problème, c'est que pour un observateur
00:40:22lambda, il n'y comprend plus rien.
00:40:24En dehors des gens qui crient
00:40:26mais maintenant tout le monde crie,
00:40:28tout le monde a des
00:40:30déclarations absolument épouvantables
00:40:32avec haut-parleurs derrière
00:40:34et personne ne sait qui est dans l'opposition
00:40:36qui est dans la majorité.
00:40:38Depuis la dissolution, de toute façon,
00:40:40c'est un petit peu ça. Maintenant,
00:40:42on va écouter Philippe Ballard tout à l'heure.
00:40:44Moi, j'aimerais savoir
00:40:46si Philippe Ballard
00:40:48ne préfère pas la respectabilité
00:40:50de son groupe à la
00:40:52bordélisation
00:40:54des insoumis en particulier.
00:40:56Coralissa.
00:40:58Je trouve ça consternant parce que je ne sais pas quelle image
00:41:00encore une fois, ça donne de la politique.
00:41:02Effectivement,
00:41:04le peuple
00:41:06français s'est rendu aux urnes
00:41:08et s'est
00:41:10mobilisé pour ça.
00:41:12À côté de ça, on a une situation
00:41:14qui ne change au final
00:41:16en apparence absolument pas.
00:41:18C'est vrai que ça pose quand même problème.
00:41:20On a
00:41:22à côté de ça, encore une fois, le bourrage
00:41:24des urnes. Ça écorne quand même l'image du politique.
00:41:26C'est quand même vraiment problématique.
00:41:28Une stratégie aussi
00:41:30du RN qui n'est peut-être pas la bonne
00:41:32non plus. J'écoutais
00:41:34Julien Oudoul ce matin sur
00:41:36votre chaîne qui disait qu'il ne voulait
00:41:38pas prendre les miettes et qu'il ne voulait pas
00:41:40un seul vice-président et qu'il ne voulait pas
00:41:42prendre les miettes. Il ne faut quand même pas
00:41:44quitter le terrain quand on veut
00:41:46s'imposer.
00:41:48Et puis d'un autre côté,
00:41:50c'est vrai aussi que le processus démocratique
00:41:52veut qu'on ait une représentation
00:41:54à proportion des citoyens. On a des citoyens
00:41:56qui ont voté pour le RN.
00:41:58Nécessairement, il devrait y avoir une représentation
00:42:00du RN. Ce n'est pas sain pour
00:42:02la démocratie. En fait, on a une impression
00:42:04d'intérêt personnel uniquement
00:42:06et absolument pas d'intérêt
00:42:08généraux. Et c'est d'ailleurs, on peut
00:42:10rapprocher ça de ce qu'on disait tout à l'heure avec les mégabassines.
00:42:12C'est-à-dire que la personne que vous avez
00:42:14interviewée tout à l'heure disait très justement
00:42:16qu'elle se sentait
00:42:18laissée pour compte par les politiques
00:42:20parce qu'en réalité, on a l'impression qu'il n'y a que
00:42:22leurs intérêts personnels qui comptent.
00:42:24Gérald Darmanin vient de communiquer
00:42:26sur Réseau X de très nombreux éléments
00:42:28radicaux d'ultra-gauche à La Rochelle
00:42:30dans le cadre des manifestations de Sainte-Solide-Saint-Acobien
00:42:32et viennent, ça y est, ça commence
00:42:34de saccager un supermarché.
00:42:36Cinq interpellations. On a du mal à voir le rapport
00:42:38avec la défense de l'environnement.
00:42:40Soutien indéfectible aux forces de l'ordre.
00:42:42Les choses sont engagées du côté
00:42:44de La Rochelle comme on l'annonçait,
00:42:46comme on le redoutait, Véronique.
00:42:48Ironie du sort de la part de Gérald Darmanin
00:42:50qui a été réélu grâce aux
00:42:52voix du nouveau Front Populaire
00:42:54comme député dans sa circonscription.
00:42:56Donc on a l'impression qu'on va quand même...
00:42:58On a un certain nombre de
00:43:00vice-présidentes
00:43:02ont été remportées également grâce
00:43:04à leur opposition.
00:43:06Tout à fait. Voilà.
00:43:08C'est pour ça qu'on marche sur la tête de tous les côtés.
00:43:10En revanche, il y a quelque chose de très factuel
00:43:12qu'il faut quand même que les téléspectateurs comprennent.
00:43:14C'est que
00:43:16l'extrême-gauche est majoritaire
00:43:18au sein du bureau de l'Assemblée nationale.
00:43:2012 postes sur 22.
00:43:22Ça veut dire quand même
00:43:24qu'ils peuvent...
00:43:26Le rôle du bureau, c'est notamment de sanctionner
00:43:28les fauteurs de troubles.
00:43:30On en a vu qu'il y en avait beaucoup du côté
00:43:32notamment de la France Insoumise
00:43:34lors de la dernière mandature.
00:43:36Que va-t-il se passer là si vous avez un Energumen,
00:43:38un député qui arrive avec un drapeau palestinien ?
00:43:40Est-ce qu'il va être exclu pendant 15 jours ?
00:43:42Deuxième chose, ils peuvent bloquer
00:43:44des propositions de loi.
00:43:46Et notamment là,
00:43:48ils ont voulu, dans la dernière
00:43:50mandature, présenter une proposition
00:43:52de loi pour l'abrogation de la loi
00:43:54retraite. Elle avait été retoquée
00:43:56parce qu'évidemment ça coûtait beaucoup trop cher aux finances
00:43:58publiques. Qu'est-ce qui va se passer
00:44:00désormais quand vous avez un Insoumis
00:44:02qui est à la tête de la présidence de la commission
00:44:04des finances, mais que les Insoumis...
00:44:06On va suivre tout ça, évidemment.
00:44:08...est aussi majoritaire dans le bureau.
00:44:10Sincèrement, pour le vote d'un budget,
00:44:12ça devient illisible.
00:44:14Par contre, si on faillite l'année prochaine, moi je vous le dis.
00:44:16Et priorité à l'image,
00:44:18évidemment, on se retrouve dans quelques instants.
00:44:20On retournera à La Rochelle parce qu'évidemment,
00:44:22les choses évoluent. Regardez, ce sont des images
00:44:24en direct avec des charges
00:44:26de la police qui se déroulent
00:44:28actuellement, évidemment. Les erreurs qu'on redoutait,
00:44:30qu'on annonçait,
00:44:32semblent se dérouler et puis je vous redonne cet effet.
00:44:34Effectivement, cette communication de Gérald Darmanin
00:44:36qui nous annonce qu'un supermarché a été saccagé,
00:44:38qu'il y a eu des personnes interpellées.
00:44:40C'est la grosse actualité du jour
00:44:42qu'on va vous faire vivre, évidemment, sur notre
00:44:44antenne. Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:44:46A tout de suite.
00:44:48...
00:44:50Merci.
00:44:52Merci de nous accueillir chez vous.
00:44:54C'est la dernière Ligue droite pour Mini-News été.
00:44:56On fait un nouveau tour de l'information avec
00:44:58Isabelle Piboulot que je re-salue, Isabelle.
00:45:00Anis, un individu a été placé
00:45:02en garde à vue dans le cadre
00:45:04de l'enquête sur l'incendie criminel
00:45:06survenu dans le quartier des Moulins.
00:45:08Les premières investigations ont révélé
00:45:10trois départs de feu au premier, deuxième
00:45:12et troisième étage de l'immeuble.
00:45:14Dans la nuit de mercredi à jeudi,
00:45:16sept personnes ont été tuées, dont trois
00:45:18enfants et un adolescent.
00:45:20Le nom d'un candidat pour Matignon se fait
00:45:22attendre à gauche. Aucun accord n'a été
00:45:24trouvé au sein du nouveau Front populaire.
00:45:26Les Insoumis souhaitent une désignation
00:45:28par consensus et s'opposent à tout
00:45:30candidat qui ne s'engage pas à appliquer
00:45:32intégralement le programme du NFP.
00:45:34Les socialistes réclament un vote solennel
00:45:36des députés de l'Alliance d'ici
00:45:38mardi. Et puis, 15 départements
00:45:40placés en vigilance orange
00:45:42pour orages. Des perturbations
00:45:44sont prévues dès cet après-midi
00:45:46dans le centre-est et le nord-est du pays.
00:45:48Du massif central aux Ardennes,
00:45:50Météo France mentionne un risque
00:45:52important de phénomènes violents,
00:45:54des orages accompagnés de grêles,
00:45:56d'intenses précipitations et de
00:45:58fortes rafales de vent.
00:46:00Merci beaucoup,
00:46:02chère Isabelle, merci.
00:46:04On vous retrouve dans une demi-heure, évidemment.
00:46:06Je vous représente notre plateau
00:46:08pour cette dernière ligne droite, évidemment.
00:46:10Laure-Alice Bouvier, Patrick Sarditti,
00:46:12Véronique Jacquier, Harold Limade,
00:46:14je ne sais pas si on aura le temps ou pas de parler des Etats-Unis,
00:46:16mais en tous les cas, on va reprendre
00:46:18la direction de La Rochelle,
00:46:20où il se passe des choses, évidemment,
00:46:22avec cette manifestation.
00:46:24C'était un rassemblement, mais ça tourne
00:46:26à une manifestation des anti-bassines
00:46:28qui ont décidé de se rassembler
00:46:30autour du port
00:46:32de La Palisse. Les affrontements
00:46:34ont déjà commencé. Je vous redonne
00:46:36cette information que
00:46:38Gérald Damanin a communiquée
00:46:40sur le réseau X.
00:46:42De très nombreux éléments radicaux d'ultra-gauche à La Rochelle
00:46:44dans le cadre des manifestations.
00:46:46De Sainte-Soline s'attaque
00:46:48au bien et viennent de saccager
00:46:50un supermarché.
00:46:52Cinq interpellations. On a du mal à voir
00:46:54le rapport avec la défense de l'environnement.
00:46:56Soutien indéfectible
00:46:58aux forces de l'ordre. Véronique Jacquier,
00:47:00ben voilà, pas de surprise. On s'y attendait.
00:47:02Nous y sommes. Des images qu'on n'avait pas
00:47:04très envie de revoir, qu'on a annoncées
00:47:06avec ce rassemblement autour de l'eau
00:47:08dans les Deux-Sèvres, dans cette petite commune
00:47:10des Deux-Sèvres. Et puis on arrive à ce
00:47:12spectacle qui se déroule au cœur de la ville
00:47:14de La Rochelle. C'est totalement
00:47:16lunaire. Oui, c'est gravissime
00:47:18même puisque ça se passe
00:47:20effectivement en centre-ville.
00:47:22C'est-à-dire que, souvenez-vous, on s'était émus
00:47:24à juste titre des images
00:47:26à Sainte-Soline, ces affrontements
00:47:28gravissimes où 47
00:47:30gendarmes avaient été blessés.
00:47:32Sainte-Soline, c'était en
00:47:34juin 2023.
00:47:36Et puis on se rend compte
00:47:38d'une part qu'un an plus tard
00:47:40la zadisation des esprits
00:47:42finalement fait toujours plus des mules.
00:47:44Deuxièmement, qu'on est prêts maintenant
00:47:46à défendre un combat
00:47:48qui ne me paraît pas du tout légitime
00:47:50mais en plein centre-ville.
00:47:52Troisièmement, on rappelle quand même que c'est une manifestation
00:47:54totalement interdite.
00:47:56Quatrièmement, qu'il y a plus de 3000
00:47:58forces de l'ordre qui sont mobilisées
00:48:00pour ce type de combat
00:48:02alors que les mégabassines
00:48:04se sont autorisées
00:48:06sur des terrains privés que les
00:48:08agriculteurs disent qu'ils en ont besoin
00:48:10pour s'adapter à la sécheresse
00:48:12et au changement climatique.
00:48:14Qu'il y a eu des études et des contre-études
00:48:16pour valider
00:48:18la pertinence de la construction de ces
00:48:20mégabassines, qui d'ailleurs pour la plupart
00:48:22ne sont pas toutes encore construites.
00:48:24Donc on se rend bien compte que déjà,
00:48:26sur le plan politique, on marche sur la tête.
00:48:28Sur la pertinence d'un combat
00:48:30aussi politique,
00:48:32ce qui se passe là n'est absolument pas défendable
00:48:34et qu'on a affaire à des gens
00:48:36comme toujours qui viennent pour s'en prendre
00:48:38aux forces de l'ordre et pour légitimer
00:48:40une violence qui leur paraît
00:48:42être d'ailleurs la seule façon d'arriver
00:48:44à leur fin, puisque comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:48:46cet éco-terrorisme
00:48:48est validé,
00:48:50est instrumentalisé, notamment par
00:48:52des universitaires, un universitaire
00:48:54suédois qui a écrit
00:48:56comment saboter un pipeline.
00:48:58Donc les gens qui sont là sur place,
00:49:00à La Rochelle, pensent qu'ils sont dans leur bon droit
00:49:02de tout casser, de s'en prendre
00:49:04même aux forces de l'ordre. On sait très bien que pour autant
00:49:06ça ne changera rien
00:49:08à la pertinence de la construction des mégabassines.
00:49:10C'est vraiment la chienlit à l'état pur.
00:49:12Il faut quand même noter aussi quelque chose, c'est
00:49:14la faiblesse de la réponse
00:49:16de l'autorité de l'État. Parce qu'on met
00:49:183000 forces de l'ordre
00:49:20en place, mais on se rend compte que c'est pas pour autant
00:49:22qu'on règle ce problème de la gangrène,
00:49:24de la zadisation des esprits
00:49:26et donc de la force de l'ultra-gauche
00:49:28là encore à l'oeuvre.
00:49:30Et il est important de rappeler, Véronique,
00:49:32que derrière ce rassemblement
00:49:34autour de l'eau, nous retrouvons
00:49:36les soulèvements de la terre.
00:49:38Dont on rappelle que Gérald Darmanin
00:49:40avait demandé la dissolution
00:49:42et que le Conseil d'État
00:49:44a retoqué.
00:49:46Il faut rappeler quand même les deux raisons pour lesquelles
00:49:48il n'y a pas eu dissolution, c'est parce que
00:49:50ils sont malins en fait,
00:49:52c'est considéré
00:49:54comme un mouvement
00:49:56et comme une association.
00:49:58Donc on n'a pas le droit de porter atteinte
00:50:00à la liberté d'association d'une part
00:50:02et d'autre part, le Conseil d'État avait jugé
00:50:04que les gens qui orchestraient pourtant
00:50:06le rassemblement de Sainte-Solide et qui sont
00:50:08aujourd'hui encore à l'oeuvre
00:50:10pour orchestrer ce rassemblement
00:50:12à La Rochelle, eh bien, ne sont pas
00:50:14responsables des exactions
00:50:16et des violences qui sont commises par
00:50:18certains de leurs membres. Alors que là, on peut s'interroger
00:50:20parce qu'à partir du moment où vous organisez un événement
00:50:22où vous savez qu'il y a 500
00:50:24fous furieux qui viennent pour en découdre,
00:50:26vous n'êtes pas solidaires en pensée
00:50:28et en acte, vous n'êtes pas solidaires
00:50:30du combat politique
00:50:32des gens qui sont sur le terrain.
00:50:34Bon, franchement, c'est...
00:50:36Je ne sais pas ce que...
00:50:38C'est vrai que c'est totalement surréaliste.
00:50:40On est très loin de ce rassemblement
00:50:42qui se disait paisible,
00:50:44pique-nique, etc. Enfin bref,
00:50:46on en est très loin. Personne n'y a cru,
00:50:48personne. Depuis cette semaine,
00:50:50on parle de ce rassemblement de l'eau
00:50:52à Melle,
00:50:54dans les Deux-Sèvres. On a vu,
00:50:56on était avec Karine Duc tout à l'heure,
00:50:58qui témoignait évidemment.
00:51:00Les agriculteurs étaient très inquiets.
00:51:02Les choses se sont relativement bien passées
00:51:04hier, et c'est important aussi de le rappeler.
00:51:06Mais ça ne trompe personne.
00:51:08On savait très bien qu'il était l'objectif aujourd'hui
00:51:10à La Rochelle. Et nous y sommes. Vous voyez
00:51:12ces images en direct sur notre antenne ?
00:51:14Alors ça ne trompe personne et on savait bien
00:51:16que ça allait se passer comme ça.
00:51:18Vous venez de le dire Thierry, on n'imaginait pas
00:51:20autrement. Et le fait
00:51:22que Noémie Schultz, tout à l'heure, nous a
00:51:24expliqué que
00:51:26des outils avaient été saisis
00:51:28et qu'ils devaient servir d'armes par destination,
00:51:30on sait très bien que la manifestation
00:51:32ne va pas se passer convenablement.
00:51:34Donc encore une fois, on est dans
00:51:36une illustration du chacun pour soi,
00:51:38de chacun ses intérêts personnels.
00:51:40On n'est pas du tout dans des manifestants
00:51:42qui viennent... Alors je parle
00:51:44de ceux qui viennent casser,
00:51:46mais les organisateurs ici devraient quand même s'apercevoir
00:51:48que leur discours, il est totalement
00:51:50décrédibilisé. S'ils veulent
00:51:52expliquer que les mégabassines sont un risque pour
00:51:54l'écologie et
00:51:56la lutte contre le réchauffement
00:51:58climatique, c'est pas la manière
00:52:00qu'il faut...
00:52:02Enfin, c'est pas la manière de faire
00:52:04qu'il faut utiliser
00:52:06pour pouvoir passer un message.
00:52:08Là, en l'occurrence, on va avoir
00:52:10un drame, on va...
00:52:12On a déjà des dégâts
00:52:14qui vont...
00:52:16Il y a déjà un supermarché qui a été
00:52:18saccagé. Moi, ce qui m'inquiète, c'est qu'il y en
00:52:20ait des morts, qu'on ait des pertes
00:52:22humaines à ce stade.
00:52:24Et encore une fois,
00:52:26c'est une illustration du chacun pour soi.
00:52:28Patrice Arditi, que vous inspirent ces
00:52:30images, hélas, sans surprise.
00:52:32Vraiment sans surprise.
00:52:34Vous vous rendez compte qu'à l'origine, il s'agissait
00:52:36pour un certain nombre de personnes de dénoncer
00:52:38l'accaparement de...
00:52:40Je vous interromps.
00:52:42Priorité, évidemment... Vous n'avez pas de chance,
00:52:44Patrice. Priorité, évidemment,
00:52:46au terrain. On va retrouver l'une de nos équipes
00:52:48qui est sur place. Racontez-nous
00:52:50les choses dégénèrent, hélas.
00:52:52Malheureusement, vous êtes sur place. Faites attention
00:52:54à vous, évidemment. Mais les choses
00:52:56dégénèrent. Racontez-nous un peu ce qui se passe,
00:52:58très concrètement.
00:53:00Comme je vous le disais
00:53:02dans mon précédent duplex,
00:53:04nous suivions un cortège.
00:53:06Nous étions en queue de cortège
00:53:08et à l'avant, il a été bloqué
00:53:10par une équipe
00:53:12de gendarmes
00:53:14qui ont chargé
00:53:16à plusieurs reprises pour essayer de
00:53:18dissiper
00:53:20la colonne de manifestants.
00:53:22Et à l'arrière, exactement le même
00:53:24scénario. Sur les images, vous voyez
00:53:26le barrage de CRS
00:53:28qui ont fait plusieurs charges
00:53:30juste avant avec de nombreux tirs
00:53:32de grenades lacrymogènes.
00:53:34Au loin, derrière nous,
00:53:36vous pouvez apercevoir les manifestants
00:53:38qui s'organisent.
00:53:40Certains ont des raquettes de tennis
00:53:42pour riposter aux tirs
00:53:44de grenades lacrymogènes.
00:53:46D'autres ont décroché des pavés.
00:53:48Il y a des boucliers aussi.
00:53:50Nous avons vu plusieurs boucliers en plastique
00:53:52pour se protéger. Des panneaux de circulation.
00:53:54Sur toute la
00:53:56colonne
00:53:58de manifestants,
00:54:00il y a énormément
00:54:02d'éléments radicaux
00:54:04qui font partie
00:54:06du groupe. On les reconnaît,
00:54:08ils sont tout à fait
00:54:10bien équipés. Il y a eu
00:54:12plusieurs, sur l'itinéraire,
00:54:14beaucoup de dégradations,
00:54:16d'abribus qui ont été
00:54:18brisés, des vitres de
00:54:20banque, des distributeurs
00:54:22de billets qui ont été enfoncés,
00:54:24des poubelles renversées.
00:54:26La tension monte de plus en plus.
00:54:28La police essaye de
00:54:30disperser le cortège
00:54:32entre les blablocs
00:54:34et les manifestants
00:54:36qui se retrouvent au milieu
00:54:38de ces tirs.
00:54:40Merci mille fois. N'hésitez pas à intervenir
00:54:42dès que vous avez la moindre information.
00:54:44Prenez
00:54:46très attention
00:54:48dans ce type
00:54:50de manifestations. Les journalistes
00:54:52ne sont pas les bienvenus, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:54:54C'est la raison pour laquelle on ne vous cite pas,
00:54:56on ne vous nomme pas.
00:54:58Les journalistes font partie des cibles
00:55:00privilégiées de ce type de manifestants.
00:55:02C'est important de le rappeler.
00:55:04Je trouve ça fort dommage, évidemment.
00:55:06Même scène, pas de surprise,
00:55:08nous dit notre équipe.
00:55:10Des pavés,
00:55:12des panneaux, des banques attaquées,
00:55:14des abribus,
00:55:16un supermarché saccagé,
00:55:18le petit cocktail habituel, sans surprise.
00:55:20En plus, on voit ces
00:55:22manifestants très équipés
00:55:24qui sont là pour
00:55:26en découdre, tout simplement.
00:55:28A l'origine, c'était tout simplement
00:55:30la dénonciation de ce qui est qualifié
00:55:32de l'accaparement de l'eau
00:55:34par l'industrie
00:55:36agroalimentaire.
00:55:38Mais on est bien loin de ça.
00:55:40Il y a effectivement des gens qui doivent
00:55:42avoir cru, une fois de plus,
00:55:44qu'ils allaient en pique-nique.
00:55:46Ils n'ont ni la radio, ni la télévision,
00:55:48ne lisent pas les journaux
00:55:50et ne savent pas que ça peut dégénérer.
00:55:52Et là, évidemment,
00:55:54c'est une dégénérescence
00:55:56qui était carrément
00:55:58programmée. Comme d'habitude,
00:56:00on a laissé les manifestants
00:56:02s'installer...
00:56:04– Regardez les drapeaux qui s'affichent au moment où vous parlez.
00:56:06– Oui, je vois.
00:56:08On a laissé les manifestants
00:56:12concrétiser leur
00:56:14fameuse réunion
00:56:16en trois cortèges.
00:56:18Il y en a un qui est relativement calme.
00:56:20Il y en a un deuxième avec des tracteurs
00:56:22qui se positionnent à des endroits clés.
00:56:24Et puis, il y a évidemment
00:56:26les black blocs au port
00:56:28qui veulent, évidemment,
00:56:30en découdre avec les forces de l'ordre.
00:56:32Alors, s'il y a un drame, parce qu'il y aura certainement
00:56:34un drame, les responsables,
00:56:36il faut le dire, et il faut l'asséner
00:56:38en tapant du poing sur la table,
00:56:40ce seront les organisateurs
00:56:42de cette manifestation. Interdite
00:56:44qu'il y ait victime côté manifestant
00:56:46ou côté forces de l'ordre.
00:56:48Il ne faut pas
00:56:50oublier que lorsque
00:56:52les autorités, on prend des risques.
00:56:54Alors, ça va se jouer en justice,
00:56:56mais j'aimerais savoir, j'aimerais que
00:56:58quelqu'un me dise exactement quelles peines
00:57:00ont pu encourir un certain nombre
00:57:02de voyous
00:57:04qui se sont manifestés dans ce genre de manifestation
00:57:06à Seine-sur-Lyne, par exemple.
00:57:08Les priorités au témoignage, on va retourner
00:57:10à La Rochelle. Nous sommes avec Pierre
00:57:12Lecocheux, qui est membre de
00:57:14l'UMIH, qui, vous savez, représente
00:57:16l'organisation des cafés,
00:57:18restaurants, établissements de nuit.
00:57:20Merci, Pierre Lecocheux, d'avoir accepté
00:57:22notre invitation.
00:57:24On redoutait un tel spectacle
00:57:26dans votre si jolie ville et
00:57:28malheureusement, les choses se déroulent.
00:57:30Chronique annoncée,
00:57:32sans surprise, Pierre Lecocheux,
00:57:34alors qu'aujourd'hui, ça devait être
00:57:36la journée de la braderie. Racontez-nous.
00:57:38Bonjour à tous.
00:57:42C'était le début de la saison
00:57:44qui prenait part.
00:57:46On a eu,
00:57:48demain,
00:57:50un début de saison assez
00:57:52calme. On s'attendait
00:57:54ce week-end à une fête
00:57:56avec cette braderie et
00:57:58en moins de 24 heures, ça devient une catastrophe
00:58:00pour l'économie
00:58:02de tout ce qui est restaurant, bar et hôtel.
00:58:04Que vous inspirent
00:58:06ces scènes de
00:58:08violence encore
00:58:10et dans votre ville si paisible ?
00:58:14C'est une ville où il fait bon vivre,
00:58:16etc. C'est quand même
00:58:18pas normal de
00:58:20voir ce qui se passe
00:58:22sous l'égide
00:58:24à la base d'une simple
00:58:26manifestation pour protester contre quelque chose.
00:58:28Là, on est loin de la manifestation.
00:58:30Est-ce que vous avez des contacts
00:58:32avec d'autres collègues commerçants
00:58:34comme vous ? Gérald Darmanin,
00:58:36je le disais, a communiqué
00:58:38comme quoi un supermarché avait déjà été
00:58:40saccagé. Nos équipes
00:58:42qui sont sur place, qui nous racontent
00:58:44le déroulement
00:58:46de cette manifestation qui
00:58:48dégénère sous nos yeux, sous les caméras
00:58:50de CNews, parlent d'abribus
00:58:52saccagés,
00:58:54de poubelles brûlées.
00:58:56Est-ce que vous avez des contacts
00:58:58avec des commerçants ?
00:59:00Est-ce que vous vous appelez entre vous ? Racontez-nous.
00:59:04On est en contact
00:59:06direct avec les services de la mairie.
00:59:08On suit
00:59:10à la minute ce qui se passe.
00:59:12Là, pour le moment,
00:59:14on est, oui, sur un supermarché
00:59:16saccagé. Il y a une banque
00:59:18aussi qui a été saccagée.
00:59:20Sur
00:59:22les commerces en soi,
00:59:26nous, Café-Hôtel-Restaurant,
00:59:28on n'a pour l'instant pas de
00:59:30collègues qui nous ont appelés en disant
00:59:32on m'a cassé
00:59:34mon établissement. On croise
00:59:36les doigts pour que ça tienne
00:59:38et que ça se finisse rapidement,
00:59:40qu'on puisse se remettre en place
00:59:42pour qu'on lance
00:59:44vraiment ce week-end de saison.
00:59:46On l'évoque avec mes invités
00:59:48depuis le début de cette émission, Alice Bouvier, Patrice Sarditti
00:59:50et Véronique Jacquier. Cette manifestation,
00:59:52elle est interdite à la base.
00:59:54Ça doit vous révolter, vous, en tant que
00:59:56commerçant ?
01:00:02Encore
01:00:04une fois,
01:00:06manifestation interdite,
01:00:08c'est pas normal.
01:00:10C'est vraiment pas normal. On n'est pas
01:00:12dans une situation économique où on peut
01:00:14se permettre de perdre, notamment un samedi
01:00:16avec ce beau temps
01:00:18qui arrive.
01:00:20Je pense à nos adhérents, mais je pense
01:00:22aussi à tous les commerçants du
01:00:24centre-ville.
01:00:28On a certains commerçants où c'est très
01:00:30compliqué économiquement. Et là, quand
01:00:32je vois ça, c'est vraiment pas normal.
01:00:34Merci en tous les cas d'avoir accepté
01:00:36notre invitation. Pierre Lecocheux,
01:00:38je rappelle que vous êtes membre de l'organisation professionnelle
01:00:40des cafés restants et établissements de nuit.
01:00:42UMIH, évidemment. Véronique,
01:00:44commentaire. Qu'est-ce qu'on peut dire ?
01:00:46Qu'est-ce qu'on peut faire ? Assister
01:00:48impuissant avec, on voit cette image,
01:00:50avec évidemment ce manifestant,
01:00:52ce drapeau noir que tout le monde connaît.
01:00:54Symbolique forte.
01:00:56Il faut rappeler que 120
01:00:58organisations ont,
01:01:00si j'ose dire, organisé quand même
01:01:02ce qui s'apparente à une véritable
01:01:04stratégie de bordélisation
01:01:06pour arriver à un moratoire.
01:01:08En fait, ce qu'il voudrait obtenir du gouvernement,
01:01:10c'est un moratoire sur la construction
01:01:12des mégabassines.
01:01:14Le gouvernement, de toute façon, n'en a
01:01:16jamais fait un sujet, puisqu'on rappelle qu'il y a eu
01:01:18des études, des contre-études, et que ces mégabassines
01:01:20sont construites sur des terrains privés
01:01:22et que les agriculteurs disent eux-mêmes qu'ils en ont
01:01:24besoin. Cela dit, avec un
01:01:26gouvernement démissionnaire, c'est compliqué
01:01:28en ce moment.
01:01:30Qui est l'interlocuteur dans ce genre
01:01:32de conflit ?
01:01:34Il y a un gouvernement qui gère les affaires courantes.
01:01:36On voit bien qu'ils ne vont pas
01:01:38gérer ce genre d'affaires courantes, parce que de toute
01:01:40façon, depuis finalement la ZAD
01:01:42de Notre-Dame-des-Landes, on n'arrive pas
01:01:44à gérer ce type de
01:01:46zadisation des esprits et zadisation
01:01:48des conflits tout court.
01:01:50Moi, ce qui me paraît quand même important de rappeler
01:01:52aux téléspectateurs, c'est que
01:01:54la date a été choisie à Bonnissian
01:01:56un samedi. Un samedi
01:01:58avec énormément de présence touristique.
01:02:00On se rend compte
01:02:02qu'ils sont partis du port agro-industriel
01:02:04de la Palisse, où ils voulaient marquer
01:02:06le coup parce que c'est le deuxième port
01:02:08exportateur de céréales du pays
01:02:10pour s'acheminer maintenant jusqu'au centre-ville
01:02:12qui est absolument irresponsable,
01:02:14me semble-t-il. Et en plus, on est à moins
01:02:16d'une semaine de
01:02:18l'ouverture des JO. Donc, c'est quand même
01:02:20catastrophique pour l'image de la France.
01:02:22On vous l'avait dit, Thierry,
01:02:24vous avez donné la réponse via
01:02:26le réseau X de Gérald Darmanin.
01:02:28Elle me paraît un petit peu mollassonne
01:02:30quand même, cette réponse politique.
01:02:32Soutien d'effectifs aux forces de l'ordre.
01:02:34Pardonnez-moi, mais le commerçant
01:02:36que nous venons d'entendre, ça lui fait de belles jambes.
01:02:38L'oraliste Bouvier.
01:02:40C'est vrai que les politiques sont tout à fait
01:02:42responsables de cette situation parce qu'ils ne prennent
01:02:44pas de mesures suffisamment fortes.
01:02:46On parlait tout à l'heure de la responsabilité
01:02:48et Patrice en parlait aussi et s'interrogeait sur
01:02:50comment engager la responsabilité
01:02:52de ceux qui sont à l'origine de ces violences-là.
01:02:54Je pense qu'en plus,
01:02:56et je le rejoins tout à fait,
01:02:58et en plus de la responsabilité de ceux qui cassent,
01:03:00il faudrait engager la responsabilité
01:03:02de ceux qui organisent.
01:03:04Encore une fois, et Véronique l'a aussi très bien dit,
01:03:06organiser un événement pareil
01:03:08alors qu'on sait très bien
01:03:10ce qui va se passer, qu'on sait très bien
01:03:12qu'on est un samedi de vacances
01:03:14avec en plus les Jeux Olympiques
01:03:16qui sont dans une semaine, c'est totalement irresponsable
01:03:18et s'il y a des morts, ce sera la faute
01:03:20des organisateurs de ces manifestations.
01:03:22Il y a bon moment,
01:03:24vous commentez, on voit un camping-car
01:03:26qui traverse cette foule
01:03:28de manifestants,
01:03:30vous aviez raison de le rappeler tout à l'heure,
01:03:32Véronique, généralement ce genre
01:03:34de manifestation, c'est des routes sur le terrain,
01:03:36on veut, pour exemple, évidemment
01:03:38Sainte-Soline, et là, nous sommes au cœur
01:03:40de La Rochelle, donc on imagine
01:03:42évidemment
01:03:44ce que ça peut donner
01:03:46et les habitants de La Rochelle qui assistent
01:03:48à un puissant,
01:03:50à cette manifestation qui dégénère.
01:03:52Il y a un mot qui est important
01:03:54que Véronique a prononcé tout à l'heure,
01:03:56c'est zadisation. Franchement,
01:03:58qu'est-ce que c'est qu'une zadisation ? C'est le fait de s'installer
01:04:00quelque part où ça n'est pas
01:04:02autorisé en principe, et puis
01:04:04de ne plus bouger. Mais
01:04:06manifestement, là, il ne s'agit pas
01:04:08de zadisation, là il s'agit
01:04:10de mini-zadisation
01:04:12que l'on laisse faire,
01:04:14parce que je crois, franchement,
01:04:16que les autorités
01:04:18ne savent pas quoi faire,
01:04:20ne savent pas comment résoudre ce problème.
01:04:22Est-ce qu'ils doivent envoyer
01:04:24une bombe ?
01:04:26Non, c'est impossible, heureusement,
01:04:28bien entendu, mais ils ont son
01:04:30problème. Vous savez, c'est toujours la crainte de la victime
01:04:32depuis le départ, sur ce type de
01:04:34manifestation. C'était le cas de la Zadalande
01:04:36que j'ai bien connue, c'était le cas. Depuis des dizaines
01:04:38d'années en France,
01:04:40les responsables
01:04:42du ministère de l'Intérieur
01:04:44ont une peur absolument
01:04:46incroyable de revoir
01:04:48ce qu'il s'est passé après
01:04:50le malheureux décès de Marie-Claude Seytel.
01:04:52Et donc,
01:04:54à partir du moment où il y a
01:04:56une victime autre
01:04:58que les forces de l'ordre, de toute
01:05:00façon, les gens pensent
01:05:02que la faute en est
01:05:04évidemment
01:05:06à la base
01:05:08des forces de l'ordre. Et ça n'est pas
01:05:10normal, normalement il y a un
01:05:12partage de responsabilité, on a cessé
01:05:14de le dire ce matin, les organisateurs
01:05:16vont être responsables
01:05:18de ce qui va probablement se passer.
01:05:20Bien entendu, on ne le souhaite pas,
01:05:22bien entendu, j'espère que ce soir,
01:05:24il y aura deux blessés avec
01:05:26trois griffures, et puis un peu de matériel,
01:05:28mais ça n'est pas possible. Il va y avoir
01:05:30quelque chose, et ce qui
01:05:32m'inquiète le plus, on l'a entendu à l'antenne
01:05:34ce matin, de la part de la coordination rurale,
01:05:36c'était entre les lignes. J'ai l'impression
01:05:38que certains agriculteurs
01:05:40s'organisent, et qu'on va voir apparaître
01:05:42un certain nombre de milices
01:05:44qui vont compliquer les choses.
01:05:46Un dernier mot, Véronique.
01:05:48Je précise juste que j'ai parlé de zadisation
01:05:50des esprits. Bien entendu, là, ce n'est pas une zade
01:05:52qui est en train de se créer dans le cœur de la Rochelle.
01:05:54Mais comment pour dire à quel point
01:05:56la réponse politique est faible ?
01:05:58Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur,
01:06:00avait annoncé une cellule
01:06:02anti-zade, pour que justement
01:06:04ce que nous voyons sous nos yeux ne se produise
01:06:06pas, c'est-à-dire une cellule
01:06:08avec des juristes
01:06:10spécialisés pour étudier
01:06:12la façon de coincer
01:06:14les organisateurs
01:06:16pour qu'on n'arrive pas, malheureusement, au triste
01:06:18spectacle auquel nous avons droit encore aujourd'hui.
01:06:20On voit qu'il y a des chemins à faire
01:06:22parce que malgré la constitution de cette cellule anti-zade,
01:06:24on n'en voit pas les fruits.
01:06:26Voilà. Ainsi se termine ce
01:06:28Weekend 1000. Excuse mon cher Harold.
01:06:30Vous l'avez bien compris. Harold qui devait nous
01:06:32parler de Trump
01:06:34qui décolle.
01:06:36Vous aurez peut-être l'occasion de nous en parler chez Thomas Bonnet
01:06:38qui va nous succéder, qui va vous faire
01:06:40suivre ce qui se déroule évidemment
01:06:42du côté de La Rochelle. Merci
01:06:44de votre fidélité. Je n'ai pas le temps
01:06:46de saluer tout le monde. Je vous donne rendez-vous
01:06:48demain à partir de 11h, Minidews Weekend
01:06:5011h, 13h. Passez
01:06:52une belle journée malgré, malgré, malgré
01:06:54ce qui se déroule à La Rochelle.
01:06:56Bye bye, à demain.

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