Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour un nouveau numéro de Midi News Été, on part directement au ministère des transports pour un point sur la situation fait par le ministre Patrice Berghevitz.
00:00:10Néanmoins, ils ont réussi, vous voyez, à rétablir suffisamment le réseau pour qu'aujourd'hui, on ait une amélioration significative du nombre de trains.
00:00:20Je peux vous dire également aujourd'hui que le retour à la normale est prévu complètement pour lundi, donc lundi matin, théoriquement, nous aurons un retour à la normale.
00:00:29Demain, on devrait encore connaître des perturbations, sans doute encore une amélioration sur la ligne atlantique demain, notamment pour les retours.
00:00:39Donc je disais, moi, je veux vraiment féliciter les cheminots et cheminottes qui ont été mobilisés par plusieurs milliers.
00:00:46Il y a eu également un renforcement de la sécurité du réseau, de la surveillance du réseau.
00:00:52Nous avons mobilisé environ 1 million, pardon, 1 millier de cheminots et de cheminottes pour pouvoir, notamment de la maintenance pour pouvoir surveiller le réseau.
00:01:02Nous avons mobilisé 250 agents de la sûreté ferroviaire pour aller également faire la surveillance du réseau, 50 drones, les hélicoptères de la gendarmerie qui ont été mobilisés également.
00:01:14Le but du jeu était évidemment d'éviter une nouvelle opération de sabotage, notamment là où ils avaient échoué sur la ligne vers le sud-est.
00:01:24Donc vous voyez, cette surveillance du réseau a été considérablement renforcée.
00:01:27Maintenant que nous sommes en alerte, nous avons pu, évidemment, mobiliser des moyens exceptionnels.
00:01:32Au-delà, évidemment, de cette opération de sabotage et des conséquences que je viens de vous livrer, et puis le travail qui est toujours aujourd'hui fait par la SNCF pour rétablir,
00:01:40je dois vous signaler également que la cérémonie d'ouverture a été un succès sur le plan des transports.
00:01:44Les 320 000 spectateurs ont été acheminés, vous avez vu, avec un véritable succès.
00:01:50Et d'ailleurs, si je dois me permettre, je pense que cette cérémonie d'ouverture va au-delà d'un succès pour les transports,
00:01:55puisque je pense qu'aujourd'hui, elle a été reconnue comme particulièrement innovante et en tout cas exceptionnelle dans le monde entier.
00:02:02Je pense qu'aujourd'hui, on peut être aussi fier d'être français en dehors des questions de transports, en tout cas bien au-delà des questions de transports.
00:02:08Voilà, je suis à votre disposition pour toute question, mais sachez que tout à l'heure, j'aurai l'occasion d'aller directement m'entretenir avec Jean-Pierre Farandou et les équipes de la SNCF,
00:02:16puisque là, je file donc à la gare Montparnasse, qui était la gare la plus touchée hier, justement pour faire le point avec les équipes,
00:02:22et aussi les féliciter pour le travail qui a été réalisé cette nuit. Voilà, mais à votre disposition.
00:02:26On est plus de 24 heures désormais après ce sabotage. Est-ce que vous savez précisément qui est à l'origine de ce qui s'est passé ?
00:02:31Non, alors l'enquête est toujours en cours. Il n'y a pas d'éléments nouveaux. Donc maintenant, c'est entre les mains de la procureure de la République de Paris qui s'est sédie de cette enquête.
00:02:44Donc j'ai envie de dire, la priorité pour le ministère de Transport, c'était bien entendu que le réseau puisse fonctionner de nouveau normalement,
00:02:51ce qui sera le cas lundi et qu'on puisse améliorer. C'était ça, notre priorité ici. J'ai envie de dire, maintenant, on laisse la procureure de la République diriger l'enquête.
00:02:59Je sais qu'une cinquantaine d'enquêteurs sont sur le pont. Donc je pense que l'objectif, c'est de trouver rapidement, du côté du ministère de l'Intérieur, du ministère de la Justice,
00:03:06de trouver rapidement les coupables et effectivement de pouvoir les sanctionner. Je sais que c'est leur priorité.
00:03:12Mais ici, au ministère de Transport, notre priorité, c'est de pouvoir évidemment permettre aux voyageurs de pouvoir utiliser les TGV.
00:03:19Pour revenir sur ces sabotages, est-ce que les mesures de sécurité sont suffisantes ?
00:03:24Alors, vous connaissez l'étendue du réseau de TGV en France. Il est immense. Comment ça fonctionne ?
00:03:33Nous avons déjà renforcé la surveillance du réseau, la sécurité du réseau en Île-de-France. Nous avons notamment mis 5 millions d'euros pour renforcer la sécurité.
00:03:42Le coût global de la sécurité et de la surveillance du réseau pour la SNCF chaque année, c'est 35 millions d'euros. Donc il y a déjà des mécanismes de surveillance.
00:03:50Ce que je vous ai expliqué et qu'on a mis en place depuis hier, c'est presque, j'ai envie de dire, une sursurveillance, puisqu'on mobilise des hélicoptères, des drones, etc.
00:03:59Quand est-ce qu'on en vient à ce niveau de surveillance-là ? Quand nous avons une alerte. Quand nous avons une alerte des renseignements, nous faisons une surveillance renforcée.
00:04:07Ce n'est pas la surveillance de base, c'est une surveillance renforcée. Ça dépasse les agents de maintenance, ça dépasse les agents de sûreté ferroviaire et on mobilise des moyens,
00:04:14notamment les drones et la surveillance aérienne. Évidemment, nous n'avions pas eu d'alerte avant, pas d'alerte particulière pour un danger sur la sécurité du réseau.
00:04:25Donc nous étions dans une surveillance normale du réseau et c'est ce qui a été adapté. Et maintenant, nous sommes en alerte.
00:04:31Maintenant que nous sommes en alerte, nous avons déployé des moyens évidemment beaucoup plus conséquents et on s'est adapté à cette situation.
00:04:38La surveillance est assez classique. On la renforce régulièrement. Là, on avait donné la priorité à l'Île-de-France. C'était l'objectif.
00:04:47On continue évidemment dans les années qui viennent et on continuera à renforcer cette surveillance du réseau, cette sécurisation du réseau.
00:04:53Mais aujourd'hui, on était dans la situation actuelle.
00:04:56Une dernière question.
00:04:58Les supporters qui ont des billets pour les prochains jours, qui pourront venir à Paris, n'ont aucune inquiétude à avoir ? La fin roulera ?
00:05:04Alors à partir de lundi, pas d'inquiétude à avoir. Il y aura encore des perturbations demain.
00:05:10Donc vraiment, je demande à chacun. En plus maintenant, la SNCF a un plan de transport clairement identifié.
00:05:16Donc rapprochez-vous bien de la SNCF pour savoir si effectivement votre train est supprimé ou pas pour demain, en tout cas pour aujourd'hui et demain.
00:05:25L'état d'alerte accrue et la surveillance des lignes, c'est prévu jusqu'à la fin des Jeux olympiques ou c'est juste pour quelques jours, le temps que la situation revienne à la normale ?
00:05:33On prendra des décisions. Pour l'instant, on reste sur cette sûre surveillance du réseau.
00:05:38On prendra les décisions à l'état en fonction des renseignements que nous aurons.
00:05:42Merci à vous.
00:05:43Merci.
00:05:44Et pour ceux que je revois à la gare Montparnasse, à tout à l'heure.
00:05:49Et de retour sur le plateau, deux midi-news étaient priorités au direct. Vous l'avez compris, pas de sommaire pour cette première heure de midi-news.
00:05:58Les midi-news étaient tout simplement parce que le ministre des Transports faisait un point sur la situation actuellement, que ce soit en gare ou sur les rails.
00:06:06Après ce sabotage à plusieurs endroits en France qui a entraîné de nombreuses perturbations depuis hier.
00:06:15Néanmoins, ce dernier explique qu'il y a eu une amélioration significative de la situation avec un retour à la normale prévu pour ce lundi.
00:06:22250 agents sont mobilisés, 50 drones, des hélicoptères de la gendarmerie également pour surveiller, c'est le terme qui a été employé par le ministre à l'instant, l'ensemble des rails.
00:06:35Une enquête en cours, 50 enquêteurs qui sont sur le pont.
00:06:38On va continuer d'en parler avant d'aborder ce qui s'est passé hier dans la capitale.
00:06:42Cette cérémonie d'ouverture avec de nombreux commentaires autour de cette cérémonie d'ouverture.
00:06:48Avant cela, je vous présente mes invités, Noémie Allioua, journaliste et essayiste.
00:06:52Amaury Brelé, journaliste et Jacques Morel, ancien patron de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante.
00:06:58Et Emmanuel Morel, député du Val-d'Oise, président de la gauche républicaine et socialiste, nous rejoindra dans un instant.
00:07:03On va peut-être écouter quelques voyageurs qui ont été concernés par ces nombreuses pannes, malheureusement dues à ces sabotages effectués dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:07:19On va écouter ces quelques voyageurs, il me semble, qui étaient ce matin autour de la gare Montparnasse et qui attendaient pour certains leur train.
00:07:29J'ai été prévenu dans la nuit vers deux heures, une heure et demie, deux heures du matin.
00:07:34En retard de 2h30 arrivé à Rivarenne du coup.
00:07:37Vu les JO, vu ce qui s'est passé hier, ces choses-ci peuvent arriver.
00:07:42Je viens de 77 et du coup j'ai dû prendre une chambre d'hôtel à côté d'ici.
00:07:48Et du coup j'avais peur un peu que mon train soit annulé.
00:07:51J'ai pris la chambre d'hôtel exprès pour ça.
00:07:53Du coup là ce matin quand on est arrivé ils étaient bien affichés.
00:07:56Franchement tout va bien.
00:07:58Et on va écouter la directrice Centre Val-de-Loire SNCF Réseau qui faisait un point également sur la situation.
00:08:04C'est tout un travail très très minutieux qui est mené depuis hier et qui va continuer toute la journée.
00:08:09Notre objectif c'est d'arriver ce soir, cette nuit, à pouvoir faire des tests.
00:08:13Parce qu'on ne remet pas les trains en vitesse normale sans avoir tout testé.
00:08:18C'est des questions de sécurité très importantes.
00:08:20Notre objectif c'est vraiment de faire le maximum pour que ça reprenne au plus vite.
00:08:24Et si possible, si tout va bien après les tests, dès demain, quelque part peut-être en fin de journée.
00:08:30Et sinon au plus tard lundi matin.
00:08:32On refera un point, vous l'avez compris, puisque Patrice Vergayette l'a annoncé.
00:08:37Il va se rendre gare Montparnasse aux côtés de monsieur Farandou.
00:08:43Afin de faire un point sur la situation au sein de cette gare.
00:08:47Qui est l'une des gares parisiennes qui a été la plus perturbée ces dernières heures.
00:08:52Donc on aura l'occasion notamment de revenir sur ce sujet plus longuement.
00:08:56Mais je souhaitais néanmoins aborder ce qu'a dit à l'instant le ministre des Transports Jacques Morel.
00:09:01Autour de cette sursurveillance.
00:09:04C'est le terme qui a été employé à l'instant par le ministre.
00:09:07Compte tenu de ce qui s'est passé.
00:09:09Et notamment du mode opératoire concernant ces différents sabotages.
00:09:14D'ailleurs effectués à des lieux stratégiques.
00:09:16Oui bien entendu.
00:09:18Et ça laisse à penser, si vous voulez, que cette opération ne peut plus se faire sans des informations.
00:09:26Et donc des complicités.
00:09:29Peut-être des anciens agents SNCF.
00:09:31Peut-être des entreprises sous-traitantes qui se trouvent à intervenir pour la SNCF.
00:09:37Parce qu'on vous demanderait d'aller faire une telle action.
00:09:40Vous seriez bien embarrassé de savoir à quel endroit vous devez intervenir.
00:09:43C'est vrai qu'on va rester encore assez mesuré de modérateurs.
00:09:46Mais néanmoins compte tenu de ce qui s'est passé.
00:09:49C'est vrai que c'est très ciblé.
00:09:51C'est très organisé.
00:09:52Ces différents sabotages ont eu lieu peu ou prou.
00:09:56Il me semble selon les premiers éléments que nous avons à la même heure.
00:09:59Dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:10:01On pense bien évidemment également à cette cérémonie d'ouverture qui devait avoir lieu quelques heures plus tard.
00:10:05Est-ce que ça a un lien ou pas ?
00:10:07Il y a une cinquantaine d'enquêteurs vraisemblablement qui débutent leur recherche pour tenter d'en savoir un tout petit peu plus.
00:10:14Mais c'est vrai que la manière dont ça s'est passé pose question.
00:10:18Est-ce qu'il y a eu une aide extérieure peut-être d'employés ou d'anciens employés de la SNCF ?
00:10:24Pourquoi pas on peut se poser la question même s'il faut rester très prudent.
00:10:27Vous avez raison.
00:10:28Et vous avez vu que sur un des sites les malfaiteurs ont été mis en échec.
00:10:32Parce que des agents SNCF ont détecté la présence d'individus suspects.
00:10:38Ont averti les gendarmes.
00:10:40Donc il y a eu une intervention.
00:10:42Sinon la voie Paris-Marseille aurait été dans la même situation que ces grands axes.
00:10:48Donc ça aurait encore fait des dizaines de milliers de voyageurs mécontents ne pouvant pas venir assister au JO.
00:10:57On peut immanquablement faire quand même l'association entre ces deux événements.
00:11:01Alors la SNCF ils sont habitués si vous voulez à subir des attaques.
00:11:04Dans mon ancien service on travaillait beaucoup avec la SUJ qui est le service de sécurité de la SNCF.
00:11:10Parce qu'ils étaient victimes de vols de câbles qui intéressaient des malfaiteurs itinérants.
00:11:16Uniquement pour des questions commerciales.
00:11:20Pour récupérer le cuivre.
00:11:22Donc la SNCF est habituée à prendre des mesures rapides.
00:11:25Parce que quand ils arrachent à proximité d'une gare notamment ça peut créer des perturbations importantes.
00:11:30Mais là ça n'a rien à voir.
00:11:33C'est ciblé à des endroits stratégiques.
00:11:35C'est fait en même temps.
00:11:37Donc automatiquement si vous voulez il y a là-dedans un plan d'action qui ne peut pas être improvisé.
00:11:42Vous ne pouvez pas les couper les câbles n'importe où.
00:11:44C'est coupé à des endroits précis.
00:11:46Incendié à des endroits précis.
00:11:48Pour semer une perturbation maximum.
00:11:51C'est scandaleux.
00:11:52Ça vise des centaines de milliers de personnes.
00:11:57En plus un jour où c'était une espèce de fête nationale.
00:12:02Oui c'est ça.
00:12:03Il y a une source sécuritaire qui a expliqué à CNEWS.
00:12:06Selon les informations qui ont été recueillies par le service police-justice.
00:12:10Que compte tenu du mode opératoire cela pouvait faire penser à des actions de l'ultra-gauche.
00:12:17Qui souhaitent d'ailleurs certains groupes, certains mouvements l'ont revendiqué.
00:12:22Souhaitent intervenir dans le cadre de l'organisation des Jeux Olympiques.
00:12:27Pour justement empêcher la bonne organisation des Jeux Olympiques.
00:12:30Tout simplement parce qu'ils dénoncent justement.
00:12:32Que ce soit la pollution que peut entraîner l'organisation de ces JO.
00:12:38Ou bien le coût important il faut le dire tout de même.
00:12:41Qu'engendre ces JO et l'organisation en France de ces JO.
00:12:46Est-ce que vous souhaitez réagir autour de la table.
00:12:48Avant que nous commentions justement cette cérémonie d'ouverture hier soir.
00:12:51Oui c'est une opération très clairement professionnelle.
00:12:53Prémédité, coordonnée, simultanée.
00:12:55Et en effet avec une piste qui est privilégiée pour l'instant.
00:12:59Et qui s'oriente en effet vers la mouvance contestataire ou environnementaliste d'ultra-gauche.
00:13:04Sans exclure l'autre piste la plus probable qui est celle.
00:13:07En tout cas l'autre piste possible qui est celle de l'ingérence étrangère.
00:13:10J'ai échangé il y a une heure avec une source de renseignement intérieur.
00:13:13Qui m'a indiqué qu'il n'y avait pas d'interpellation pour le moment.
00:13:16Ni même de revendication.
00:13:18Et que les scellés qui avaient pu être effectués notamment hier dans l'après-midi.
00:13:22Avaient été envoyés à analyse.
00:13:23Dans l'espoir évidemment de récolter des informations et notamment de l'ADN.
00:13:27Il faut rappeler aujourd'hui que l'ensemble des investigations sont coordonnées par l'ASDAT.
00:13:32Qui est la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire.
00:13:35Évidemment sous la direction du parquet de Paris.
00:13:38Qui ne devrait pas tarder à mon avis à communiquer sur les avancées de l'enquête.
00:13:41Oui on peut peut-être aussi avoir un mot pour les cheminots.
00:13:44Qui ont oeuvré toute la nuit pour que le trafic puisse reprendre.
00:13:47Eux ils n'ont pas eu droit à la cérémonie d'ouverture en direct.
00:13:50Ils ont travaillé toute la nuit pour que le trafic puisse reprendre.
00:13:53Pour que les gens puissent reprendre leur trajet si vous voulez.
00:13:57Il y a eu des drames qui se sont joués hier.
00:13:59On a entendu tout à l'heure sur cette antenne.
00:14:01Des témoignages de gens qui n'avaient pas pu prendre leur train.
00:14:03Ils ont dû dormir à l'hôtel.
00:14:05Ils se sont arrangés.
00:14:06Il y a 800 000 utilisateurs de trains qui ont été impactés.
00:14:10Certains plus que d'autres.
00:14:12Certains ont dû prendre un hôtel.
00:14:13Ce n'est pas si grave.
00:14:14Mais il y a eu aussi des drames.
00:14:15J'entendais hier le témoignage d'un homme qui n'avait pas pu assister au dernier instant d'un proche.
00:14:20Parce qu'il n'avait pas pu prendre son train.
00:14:21Donc si vous voulez il y a eu des drames aussi qui se sont joués.
00:14:23Et ces sabotages il faudra que l'enquête avance.
00:14:26On a entendu qu'il y avait 50 enquêteurs qui étaient sur le coup.
00:14:29Pour essayer de déterminer quelle était la piste privilégiée.
00:14:32Pour savoir qui a fait ça.
00:14:33Mais ce qui est certain c'est que ces personnes-là.
00:14:35Elles devront d'une façon ou d'une autre payer pour ce qu'elles ont fait.
00:14:38Merci.
00:14:39Merci beaucoup.
00:14:40On va passer à cette cérémonie d'ouverture que j'évoquais à l'instant.
00:14:44On accueille également sur ce plateau.
00:14:46Je vous le disais tout à l'heure.
00:14:47Emmanuel Morel député du Val-d'Oise.
00:14:48Président de la gauche républicaine et socialiste.
00:14:50Bonjour à vous.
00:14:51Bonjour.
00:14:52Ça va bien ?
00:14:53Ça va.
00:14:54Vous n'avez pas eu de problème.
00:14:55C'est vrai que c'est…
00:14:56Si justement.
00:14:57C'est pour ça que je suis en retard.
00:14:58Je m'en excuse.
00:14:59Vous êtes touché par ces différents sabotages que nous commentons depuis hier ?
00:15:03Pas par les sabotages.
00:15:04Non, non.
00:15:05C'est la route qui était incroyablement embouteillée.
00:15:07La pluie.
00:15:08Ah ça c'est encore autre chose.
00:15:09Effectivement il peut y avoir des problèmes en ce moment en gare.
00:15:12Notamment dans les gares parisiennes.
00:15:14Et on pense aussi à toutes les personnes qui sont touchées en région.
00:15:19Que ce soit le sud-ouest du pays.
00:15:21Ou bien le nord.
00:15:22Ou encore l'est.
00:15:23On aura l'occasion.
00:15:24Je voulais juste rebondir sur ce que vient de me dire Noémie Allioua.
00:15:26Il faut quand même rendre hommage au personnel de la SNCF.
00:15:29Les cheminotes et les cheminots.
00:15:30Tout à fait.
00:15:31Ils se sont mobilisés avec un savoir-faire et un dévouement qu'on leur connaît.
00:15:35Pour essayer de remettre le système à peu près en état.
00:15:39Ça va se faire.
00:15:40Mais il faut avoir une pensée pour eux.
00:15:41Tous ces travailleuses et ces travailleurs.
00:15:43Qui se sont dépensés sans compter.
00:15:45Pour que les usagers retrouvent une vie normale.
00:15:48Et on retournera du côté de la gare Montparnasse.
00:15:50Puisque Patrice Vergriette l'a annoncé.
00:15:52Il est en route pour la gare Montparnasse.
00:15:54Il sera aux côtés de Jean-Pierre Farandou.
00:15:56Qui est à la tête de la SNCF.
00:15:58Mais avant cela.
00:15:59Ce sera aux alentours de midi 45.
00:16:01Donc restez bien avec nous.
00:16:02Mais avant cela.
00:16:03Nous allons commenter cette cérémonie d'ouverture.
00:16:05Peut-être en commençant par cette vidéo.
00:16:07Alors certes postée par le Président de la République.
00:16:09Mais je trouvais intéressant de la diffuser.
00:16:11Tout simplement parce que ça revient tout de même sur les exploits de Français.
00:16:16Vous la voyez cette vidéo.
00:16:17On va la laisser vivre.
00:16:19Quelques instants avant de continuer à aborder ces Jeux Olympiques.
00:16:43Il y a beaucoup de choses à dire sur cette cérémonie.
00:16:46Vous allez pouvoir me dire ce que vous en avez pensé.
00:16:48Je trouvais qu'elle était sublime, grandiose, historique, irrévérencieuse.
00:16:50Baroque, burlesque.
00:16:52Parfois je n'ai pas tout aimé de cette cérémonie.
00:16:55C'est peut-être pour cela que je l'ai adoré.
00:16:57On aura l'occasion d'en parler dans quelques instants.
00:17:01Mais avant cela.
00:17:02Regardez ce recap comme on dit.
00:17:04De cette cérémonie d'ouverture.
00:17:06Réalisée par un journaliste de la rédaction.
00:17:08Célia Gruyère.
00:17:11Une cérémonie d'ouverture spectaculaire pour ces JO de Paris 2024.
00:17:15Sous le ciel pluvieux de Paris.
00:17:17Lady Gaga ouvre la danse en interprétant Zizi Jean-Maire.
00:17:24Puis c'est Aya Nakamura qui a fait son entrée en grande pompe devant l'Académie française.
00:17:28Entourée de la garde républicaine.
00:17:35Une autre star de cette cérémonie.
00:17:37C'est Notre-Dame de Paris mise à l'honneur grâce à ses danseurs.
00:17:40Mais les JO, c'est avant tout le sport.
00:17:42Et le passage de la flamme olympique.
00:17:44Après un long périple.
00:17:45Elle a fini par passer entre les mains de Zine Edine Zidane.
00:17:48Puis dans celle du joueur de tennis Raphaël Nadal.
00:17:51Mais c'est à Marie-Josée Perrec et Teddy Riner.
00:17:53Qui est revenu l'honneur d'allumer la vasque olympique.
00:17:56Des flammes qui s'élèvent juste avant le clou du spectacle.
00:17:59Dans une robe scintillante.
00:18:01Céline Dion interprète le célèbre hymne à l'amour d'Edith Piaf.
00:18:04Depuis le premier étage de la tour Eiffel.
00:18:14C'était le clou du spectacle quand même.
00:18:16On ne peut pas dire grand chose.
00:18:19Après cette prestation tout de même de Céline Dion.
00:18:22Qui nous a tous laissé quoi tout simplement ?
00:18:25Parce que cela faisait tout de même 4 ans qu'elle n'avait pas chanté.
00:18:29Compte tenu de l'effervescence autour de sa venue dans la capitale ces derniers jours.
00:18:34On s'imaginait effectivement tous voir Céline Dion à un moment donné.
00:18:38Ou un autre lors de cette cérémonie d'ouverture.
00:18:40On va peut-être voir cette une de l'équipe.
00:18:43On a vu quelques images autour de ce ballon extraordinaire.
00:18:47Imagine bien évidemment référence à cette chanson interprétée hier par Juliette Armanet.
00:18:53Là encore c'était assez grandiose.
00:18:56Mais moi ce qui m'a peut-être le plus effectivement ému.
00:18:59C'est ce centenaire qui a participé aux Jeux Olympiques.
00:19:04Et qui a donné cette flamme olympique à Marie-Josée Perret.
00:19:07Qu'on voyait sur cette photo qui fait la une du journal l'équipe aux côtés.
00:19:12De Teddy Riner.
00:19:14On va peut-être voir pourquoi cette flamme s'élève au-dessus de Paris.
00:19:19Dans ces jardins des Tuileries.
00:19:22Tout simplement parce que c'est un hommage au premier vol de Montgolfier.
00:19:27Je ne sais pas si vous l'avez noté.
00:19:29Qui avait eu lieu le 1er décembre 1783.
00:19:31On a décidé de vous montrer ce tableau.
00:19:35Qui est toujours au musée Carnavalet.
00:19:37Musée de Paris.
00:19:39Et qui représente ce qui s'était passé en 1783.
00:19:43On imagine que c'est cela qui a inspiré les créateurs de cette cérémonie.
00:19:47Qu'est-ce que vous en avez pensé tout autour de cette table.
00:19:51De cette cérémonie d'ouverture.
00:19:53Qui veut prendre peut-être vous Noémie Alliaud ?
00:19:55Moi j'ai trouvé que c'était une cérémonie grandiose.
00:19:57Alors tout n'était pas parfait.
00:19:59Mais je dois vous avouer que je l'ai regardé globalement avec des étoiles dans les yeux.
00:20:02J'étais extrêmement fière d'être française.
00:20:04J'étais extrêmement fière qu'une partie du monde puisse observer tout cela avec nous.
00:20:08Il y a des choses qui m'ont moins plu bien sûr.
00:20:10Le trouble par exemple.
00:20:11Je trouve que ce n'était pas forcément nécessaire.
00:20:13Mettre en scène un trouble.
00:20:15Des femmes à barbe.
00:20:16Une profusion de drag queens.
00:20:17Ce n'était pas forcément nécessaire.
00:20:19Mais il y a une image qui m'a particulièrement marquée.
00:20:21Vous l'avez montré sur cette antenne il y a quelques minutes.
00:20:24C'était Ayanna Kamoura qui chantait avec la garde républicaine.
00:20:27Pour moi là on a quelque chose de très fort.
00:20:30On a vraiment si vous voulez ce vivre ensemble qui n'existe plus.
00:20:34C'est-à-dire on a cette tradition et cette modernité.
00:20:37Ayanna Kamoura et la garde républicaine.
00:20:39Les deux sont la France.
00:20:41On parle souvent d'archipélisation de la société.
00:20:44On parle souvent d'une idée que nous vivons de plus en plus dans des îlots qui ne conversent pas entre eux.
00:20:51Qui ne se réunissent jamais.
00:20:53Il y a eu dans cette image-là une forme d'alliance entre la tradition et la modernité.
00:20:57J'ai trouvé cela très fort.
00:20:59C'est une image qui montre qu'on peut encore dans le symbole faire une sorte de vivre ensemble.
00:21:04On va regarder ce qui s'est passé juste après cette petite séquence entre Ayanna Kamoura et la garde républicaine.
00:21:34C'est assez symbolique parce que...
00:21:46Assez symbolique disait-il d'ailleurs hier.
00:21:49Il est vrai.
00:21:50Alors ça c'est ce qui s'est passé lors de la cérémonie.
00:21:52Et ensuite il y a eu un petit échange entre Ayanna Kamoura et la garde républicaine
00:21:56qu'on vous montrera dans quelques minutes.
00:21:59Et qui a été diffusée sur les réseaux sociaux par la chanteuse elle-même.
00:22:02Tout autour de la table, qu'est-ce que vous en avez pensé à Maury Brelé ?
00:22:05J'ai trouvé que c'était une cérémonie spectaculaire, originale, révolutionnaire.
00:22:09Et dans l'ensemble plutôt réussie, même si entachée à mon avis par quelques fautes de goût et provocations inutiles.
00:22:16L'objectif des concepteurs, il l'avait très clairement dit, c'était de faire l'inverse du Puy-du-Fou.
00:22:21Et de ce point de vue c'est réussi.
00:22:23Dans la colonne des points positifs, cette image sublime des fumigènes tricolores sur le pont d'Austerlitz.
00:22:30La Marseillaise parfaitement interprétée par Axel Saint-Cyrille sur le toit du Grand Palais.
00:22:35Évidemment, Lady Gaga qu'on ne présente plus.
00:22:38Dans les points négatifs, la tête décapitée de Marie-Antoinette dont on aurait pu se passer à mon avis.
00:22:45Après c'est aussi l'histoire de France.
00:22:47C'est vrai qu'on a beaucoup commenté hier cette séquence qui peut choquer au sein de la conciergerie.
00:22:56Qui était le lieu justement avant, il me semble, le Palais du Louvre où habitaient les rois et reines de France.
00:23:03C'est vrai que ça a pu soulever énormément de questions par une partie des spectateurs qui ont pu regarder cette cérémonie d'ouverture.
00:23:14La séquence révolutionnaire d'ailleurs était assez belle, très belle même.
00:23:17Hormis la décapitation de Marie-Antoinette.
00:23:20Et après, on a eu le droit pendant une heure à une cérémonie qui a sombré dans l'idéologie woke et même dans l'idéologie LGBT.
00:23:29Avec des images un peu surprenantes en effet de drag queens, d'hommes barbus habillés en femmes.
00:23:36Moi c'est surtout la forme qui m'a un peu choqué, c'est-à-dire que je trouvais ça un peu vulgaire.
00:23:39Je n'ai pas trouvé ça très très beau.
00:23:41Sur le fond, c'est un choix artistique qui a été fait.
00:23:44En tout cas, je crois que l'honneur a été sauvé à la fin de la cérémonie à la fois par Zinedine Zidane et par évidemment Céline Dion sur la tour Eiffel.
00:23:51Tout le monde se souviendra.
00:23:52Une chose est sûre, c'est un succès à la fois populaire.
00:23:55On a vu 22 millions de personnes ont suivi la cérémonie à la télévision.
00:23:58En France ?
00:23:59En France, il y a plus d'un milliard dans le monde.
00:24:01Un succès sécuritaire, aucun incident majeur heureusement.
00:24:04Et puis un succès d'estime, on a vu les grands médias internationaux saluer la performance.
00:24:10Et puis surtout un succès pour nous Français.
00:24:12Ça a été l'un des rares moments en s'étant troublés où on a pu s'unifier et retrouver un peu de fierté.
00:24:17Sur le tableau autour de Marie-Antoinette que vous évoquiez, on va tenter de comprendre avec Damien Gabriac,
00:24:24qui était l'invité de France Inter, qui est un dramaturge et l'un des 3-4 personnes en France qui a pu, avec Thomas Joly, organiser et penser cette cérémonie d'ouverture.
00:24:37Pourquoi ont-ils fait cela ?
00:24:40On a écrit notre cérémonie en suivant le parcours de la parade des athlètes.
00:24:47Et là, on passait par la conciergerie où a été emprisonnée Marie-Antoinette avant d'être décapitée.
00:24:53Et on s'est dit qu'il faut qu'on parle de la Révolution française.
00:24:56On est connus dans le monde entier pour cet événement historique.
00:25:04On avait envie qu'il y ait de l'énergie de la Révolution française, donc Gojira du métal et des têtes décapitées.
00:25:14C'est à la fois aussi un pied de nez à Londres avec la Reine d'Angleterre et James Bond.
00:25:21C'est ça qu'on porte comme valeur.
00:25:24Effectivement, c'était un pied de nez par rapport à ce qui s'était passé en 2012, cette cérémonie d'ouverture.
00:25:29On se souvient tous de cette image de la Reine d'Angleterre aux côtés de James Bond, Daniel Gregg, avec la Reine Elisabeth qui s'était prêtée au jeu en sautant d'un hélicoptère.
00:25:42C'était une sorte de marionnette qu'on avait lancée de cet hélicoptère avec un parachute.
00:25:52Elle avait pu ensuite pénétrer à l'intérieur du stade, ce qui avait créé à l'époque l'illusion.
00:26:00Ce n'est pas mal ce petit pied de nez, même s'il y a eu énormément de commentaires.
00:26:05On peut être choqué, pas choqué, d'accord, pas d'accord, on peut aimer, ne pas aimer.
00:26:10C'est aussi ça qui fait la beauté de notre pays, de ne pas forcément tous être d'accord sur ce que font les uns ou les autres.
00:26:17Ce qui nous permet aussi d'en débattre ici.
00:26:20On peut quand même surtout être fiers.
00:26:22On en parlera de cette fierté française dans un instant.
00:26:25Ce qui est extraordinaire, c'est que la France n'a pas fini d'étonner le monde.
00:26:29C'est vrai, je suis assez d'accord.
00:26:31Ce qu'on disait morose, ce qu'on disait divisé, ce qu'on disait déprimé.
00:26:34Hier, il y a eu une démonstration, parce qu'au-delà du spectacle qui était en effet grandiose, inventif, il y a aussi un savoir-faire français qui a été mis à l'honneur.
00:26:43Vous parliez de ce mur.
00:26:45Il y a certaines grandes maisons d'ailleurs.
00:26:47Je ne parle pas de ça, je parle du savoir-faire technique.
00:26:50Le mur, qui n'est pas un mur de fumigène, qui est un mur d'eau.
00:26:53C'était un spectacle incroyable.
00:26:55Le cavalier qui chevauchait sur la scène qui a été fabriqué par une entreprise de Nantes, c'est un savoir-faire technique.
00:27:02La flamme qu'on va voir briller pendant tous les JO, vous savez que c'est EDF qui l'a conçu.
00:27:07Il n'y a pas de combustible.
00:27:09Il y a de quoi être fier vraiment.
00:27:10Et on en parle dans un instant.
00:27:11On parle justement de toutes ces fiertés que vous évoquiez à l'instant.
00:27:14Juste après cette très courte coupure pub.
00:27:21Et de retour sur le plateau de Midi News.
00:27:23Et on poursuit la discussion dans un instant avec mes invités autour de cette cérémonie d'ouverture qui a donné lieu à de nombreux commentaires.
00:27:30On en parle dans un instant.
00:27:31Mais avant cela, c'est l'heure de votre rappel des principales actualités de ce samedi avec vous Isabelle Pibolo.
00:27:38Bonjour Florian, bonjour à tous.
00:27:40Après le spectacle place aux épreuves sportives des JO.
00:27:43La natation a débuté ce matin.
00:27:45La française Marie Vattel s'est qualifiée pour la demi-finale du 100 mètres papillon.
00:27:49Au programme également du basket masculin.
00:27:51Les Français affronteront le Brésil à 17h15.
00:27:54Vous retrouverez aussi du rugby à 7.
00:27:57Avec la demi-finale France-Afrique du Sud à 15h30.
00:28:00Les fans de ballon rond pourront encourager les footballeurs français face à la Guinée à 21h.
00:28:06Barack Obama soutient Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche.
00:28:09L'ex-président américain s'est exprimé hier sur la candidature de la vice-présidente pour le camp démocrate.
00:28:15Il déclare sur X.
00:28:17En ce moment, critique pour notre pays.
00:28:19Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'elle gagne en novembre.
00:28:23Enfin, des négociations pour un cessez-le-feu entre Israël et le Ramas reprendront demain.
00:28:28Des délégations égyptiennes, américaines, qataris et israéliennes sont attendues à Rome.
00:28:33Dans ce contexte, l'Egypte insiste sur la nécessité de plusieurs points.
00:28:38Un cessez-le-feu immédiat, l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza
00:28:42ou encore un retrait complet de l'armée israélienne du point de passage de Rafah.
00:28:47Merci beaucoup, on vous retrouve d'ici une petite demi-heure pour un nouveau point sur l'actualité.
00:28:51Allez, à tout à l'heure.
00:28:52Quant à nous, nous poursuivons la discussion avec mes invités,
00:28:55Noemia Lua, Emmanuel Morel, Amaury Vrelet et Jacques Morel autour de cette cérémonie d'ouverture.
00:29:01On va écouter le directeur général délégué, porte-parole de Paris 2024,
00:29:06sur cette cérémonie globalement ponctuée d'audace, dit-il.
00:29:11C'est quoi le sentiment qui domine pour vous ce matin, maintenant que c'est fait ?
00:29:15Y a-t-il un peu de soulagement ?
00:29:16Soulagement, beaucoup de satisfaction.
00:29:18C'est vrai qu'on reçoit beaucoup de messages.
00:29:19Les gens ont vraiment vécu des émotions et c'est pour ça qu'on le fait.
00:29:23Je pense qu'hier, il y a eu de la part de Thomas Joly, de Thierry Reboul,
00:29:26de toute l'équipe artistique, beaucoup d'audace.
00:29:28Je pense que c'est important de montrer que la France était encore capable de faire de grandes choses.
00:29:32L'image que vous gardez, vous précisément, de cette cérémonie ?
00:29:36S'il fallait garder une seule séquence ?
00:29:39Peut-être la dernière séquence, avec les deux relayeurs qui allument la vase qui s'envole
00:29:43et l'enchaînement avec Céline Dion.
00:29:46Je vous l'avais promis, tout à l'heure, on va regarder cette petite séquence
00:29:49d'Ayana Kamoura avec la garde républicaine, suite à leur prestation commune.
00:30:02Bravo !
00:30:24Pour le coup, quand on parle d'audace, c'était pour le moins audacieux.
00:30:29Cette prestation avec cette garde républicaine qui faisait face à Ayana Kamoura,
00:30:35puis cette symbiose qui s'est opérée sur le pont des Arts,
00:30:40il me semble, à Paris, c'était assez impressionnant.
00:30:43Audace est très connoté, comme vous le savez, c'est un mot très révolutionnaire.
00:30:47De l'audace, de l'audace, toujours de l'audace.
00:30:49C'était Monsieur Danton.
00:30:50Et malin, parce qu'il l'a organisée devant l'Académie française,
00:30:53alors qu'on sait qu'elle a été attaquée beaucoup sur ses paroles,
00:30:56sur la qualité, son niveau de français, donc très malin.
00:30:59C'était effectivement assez intéressant.
00:31:02Vous pensez que ça a été pensé pour cela ?
00:31:04Moi, j'y vois un petit signe, oui.
00:31:06C'est vrai qu'on a parfois commenté le fait qu'elle détourne
00:31:11certains mots de la langue française, elle en invente de nouveaux.
00:31:15Il y a les défenseurs et les profondeurs de ces méthodes-là.
00:31:20Il est vrai que je trouve ça assez intéressant, parfois,
00:31:23de s'emparer de la langue française et de la faire vivre.
00:31:26Après, on peut bien évidemment commenter le fait que,
00:31:30parfois, on n'arrive pas forcément à comprendre,
00:31:33au premier abord, toutes les paroles.
00:31:36Est-ce que c'était ça que ces organisateurs souhaitaient représenter ?
00:31:41En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'ils ont envie
00:31:44de mettre à l'honneur la France dans sa diversité,
00:31:46explique de nouveau le directeur général délégué et porte-parole de Paris 2024,
00:31:50qui était l'invité de nos confrères de France Info.
00:31:57On est un pays de culture, de toutes les cultures.
00:32:00Je pense qu'on a fait le choix de Thomas Joly,
00:32:02un directeur artistique qui est audacieux,
00:32:04qui avait envie de mettre à l'honneur cette diversité.
00:32:06Et nous, notre vision, c'est qu'on considère que cette diversité,
00:32:09c'est une richesse, qu'il faut l'accepter.
00:32:11Et c'est aussi ça, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
00:32:13c'est de faire en sorte qu'elle reflète beaucoup de diversité.
00:32:17Bien évidemment, on a conscience que dans les gens qui regardent la cérémonie,
00:32:20certains vont préférer des moments, d'autres vont préférer d'autres moments,
00:32:25mais on a envie de mettre à l'honneur la France
00:32:27dans toute sa diversité, y compris celle-là.
00:32:29Les drag queens qui rejouent la scène, c'est-à-dire le dernier repas de Jésus,
00:32:34c'est quoi, le blasphème fait partie de la culture française aussi ?
00:32:37Pas du tout, c'est un catwalk.
00:32:40Ça a commencé par un défilé qui s'est transformé en piste de danse,
00:32:43et c'est ça aussi la France.
00:32:45Cette scène qui a été évoquée à l'instant,
00:32:49réponse dans un communiqué révélé par le Figaro de l'épiscopat français
00:32:53qui déplore des scènes de dérision et de moquerie du christianisme
00:32:56durant cette cérémonie d'ouverture.
00:32:58L'épiscopat qui affirme avoir reçu des messages de solidarité
00:33:01de membres des autres confessions religieuses.
00:33:03Ce matin, nous pensons à tous les chrétiens de tous les continents
00:33:05qui ont été blessés par l'outrance et la provocation de certaines scènes.
00:33:09On peut comprendre, effectivement, que cela ait pu heurter.
00:33:11Après, on défend assez régulièrement le droit au blasphème,
00:33:14tout de même dans notre pays.
00:33:16Vous en pensez quoi autour de cette table, Maurice Brelac ?
00:33:18Le génie français, c'est aussi l'irrévérence par rapport aux religions.
00:33:23Si on veut rendre hommage à la France,
00:33:25et il y avait un hommage au patrimoine français,
00:33:28aux grands auteurs français.
00:33:30Il y avait Victor Hugo, l'Académie dont vous parliez à l'instant.
00:33:33La France, c'est aussi le pays de Rabelais, de Voltaire, et même de Sade.
00:33:39Et si on va jusqu'à aujourd'hui, de Coluges, de Gainsbourg...
00:33:41C'est le pays de la transgression, c'est le pays du droit du blasphème,
00:33:44c'est certain que c'est la singularité française.
00:33:46D'ailleurs, on ne parle pas de blasphème en France,
00:33:48parce qu'on est dans un pays laïc.
00:33:49Donc ça, ça existe dans les autres pays.
00:33:51Et la provocation, ça fait partie du génie national.
00:33:54Oui, mais la provocation du christianisme, qui est un petit peu facile,
00:33:57qui est un petit peu récurrente.
00:33:58La question, c'est de savoir, est-ce qu'ils auraient osé,
00:34:01si vous voulez, faire de la dérision sur un moment de l'islam qui est important ?
00:34:07Est-ce qu'ils auraient osé une caricature du prophète Mahomet ?
00:34:11Est-ce que c'est un petit peu pas facile de s'attaquer légitimement au christianisme,
00:34:16parce qu'on sait que les chrétiens acceptent et subissent régulièrement des critiques ?
00:34:22Il y a plein de chrétiens qui ne se sont pas sentis blessés.
00:34:25En réalité, il ne faut pas exagérer.
00:34:26Les 22 millions de personnes qu'on regardait,
00:34:28parmi eux, il y a beaucoup de gens qui sont d'origine chrétienne,
00:34:30je ne suis pas sûr qu'ils aient fait un double looping dans leur salon.
00:34:33Il ne faut pas se concentrer là-dessus.
00:34:35Il n'y a pas de risque aujourd'hui à critiquer le christianisme.
00:34:38Ce n'est pas très courageux.
00:34:39Mais il n'y avait pas de critique.
00:34:40Alors que si vous critiquez l'islam, vous savez que vous prenez des risques.
00:34:43Je ne sais pas pourquoi vous parlez de ça.
00:34:44Parce que c'est une vraie question.
00:34:45Le droit au blasphème généralisé, ce n'est pas le droit au blasphème contre l'islam.
00:34:49D'abord, ce n'est pas du blasphème.
00:34:50Encore une fois, on est dans un pays laïc.
00:34:51S'attaquer à une religion et s'attaquer à d'autres religions, ce n'est pas la même chose.
00:34:53Laissez-moi finir.
00:34:54La scène, elle a été réinventée et revisitée des millions de fois dans des séries.
00:34:59Vous vous souvenez des Sopranos ?
00:35:00Mais pourquoi ça a été fait autant de fois ?
00:35:03Parce qu'il n'y a pas de risque aujourd'hui.
00:35:04Vous vous souvenez des Simpsons ?
00:35:05Oui, c'est vrai.
00:35:06La preuve, c'est qu'on ne parle que de Simpsons.
00:35:09Je ne vois pas où est le problème.
00:35:11Là, on ne va pas se focaliser sur un tout petit problème.
00:35:14Alors que ce que les centaines de millions de spectateurs vont retenir,
00:35:18c'est que la France, avec sa passion universelle, sa passion de l'histoire,
00:35:22parce qu'il y avait aussi un rappel à la tradition hier.
00:35:25Ce n'était pas que de la provocation ou de l'irrévérence.
00:35:27C'était la tradition et la modernité.
00:35:28C'est justement capable de faire ce choc.
00:35:30Et qui est aussi une synthèse.
00:35:31Parce qu'Anaya Kamoura est la garde républicaine.
00:35:33C'est une synthèse.
00:35:34Et c'est une synthèse française.
00:35:36Et je crois vraiment que ce qui va rendre fiers les gens
00:35:38et ce qu'on va retenir de cette cérémonie,
00:35:40c'est la diversité du génie français.
00:35:43Soyons contents pour une fois.
00:35:44On ne va pas inventer des fausses polémiques.
00:35:46Là, il n'y en a pas.
00:35:47Non, attendez.
00:35:48Il y a une vraie question.
00:35:49C'est un symbole.
00:35:50C'est un événement de cette cérémonie d'ouverture qui mérite, je trouve,
00:35:53qu'on s'y attarde et qu'on la questionne.
00:35:55Il y a eu une critique d'un moment important de la vie chrétienne, si vous voulez.
00:36:00La Seine, le dernier repas de Jésus,
00:36:02c'est un élément important de l'historiographie chrétienne.
00:36:06Ça a été attaqué.
00:36:07Est-ce qu'on aurait pu faire la même chose avec d'autres religions ?
00:36:10Est-ce qu'on aurait pu faire la même chose avec l'islam ?
00:36:12C'est un débat que je ne suis pas certaine.
00:36:14Parce qu'aujourd'hui, vous ne prenez pas de risques
00:36:15lorsque vous attaquez la religion chrétienne.
00:36:17Mais il ne s'agissait pas de prendre des risques.
00:36:18Il s'agit encore une fois de se réinscrire dans une histoire.
00:36:21L'histoire de la France,
00:36:22qui est un vieux pays chrétien,
00:36:24comme disait Charles de Gaulle,
00:36:25c'est aussi l'histoire de la France révolutionnaire
00:36:28qui, à un moment, est irrespectueuse et anticléricale.
00:36:30C'est ça, la France.
00:36:32D'ailleurs, la plupart des Français sont traversés par des passions contradictoires.
00:36:35C'est ce qui fait sa richesse.
00:36:37C'est ce qui fait qu'hier, on était fiers et heureux.
00:36:39Je pense qu'on ne va pas inventer des fausses polémiques.
00:36:41Ceux qui sont les grogneux,
00:36:43parce qu'il y en a des deux côtés,
00:36:45les grincheux, les pisse-froids,
00:36:47c'est dommage parce que là,
00:36:49je pense que les gens étaient heureux.
00:36:51Pour une fois qu'on est heureux ensemble,
00:36:53profitons-en encore 24 heures.
00:36:55On va écouter, je vous donne la parole dans un instant,
00:36:57à Maurice Brelé.
00:36:59Damien Gabriac, qu'on a écouté tout à l'heure,
00:37:01il était invité de nos confrères de France Inter.
00:37:03Il fait partie de l'un de ceux qui ont pensé
00:37:05organiser cette cérémonie d'ouverture.
00:37:07Il y a un autre tableau,
00:37:09c'est la scène,
00:37:11C E N E, sur un pont,
00:37:13avec des queers.
00:37:15Ça aussi, c'est du vivre ensemble, Damien ?
00:37:17Absolument.
00:37:19En plus, vous dites, il y a des queers,
00:37:21mais il y a tout ce qu'est la France,
00:37:23tout le monde, ensemble,
00:37:25des petits, des grands, des gros,
00:37:27des maigres, des noirs,
00:37:29des blancs, des arabes,
00:37:31dans des costumes tous différents,
00:37:33et tous ensemble, sur la même playlist,
00:37:35dansent
00:37:37de leur culture.
00:37:39Il y a des danses guadeloupéennes,
00:37:41auvergnates, européennes,
00:37:43aussi, à un moment.
00:37:45Convaincu ?
00:37:47Moi, sur le fond, les révérences,
00:37:49c'est une marque de notre histoire
00:37:51et de nous,
00:37:53français. Sur la forme, je le répète,
00:37:55j'ai trouvé ça plutôt vulgaire.
00:37:57Après, on peut y voir, pour les plus optimistes,
00:37:59un hommage, finalement, à nos racines chrétiennes.
00:38:01C'est pour ça qu'on n'aurait pas pu parler de l'islam dans ce cas précis.
00:38:03C'est parce que la France a des racines chrétiennes,
00:38:05et c'est bien pour ça qu'il est évoqué,
00:38:07la scène en question. Je remarque simplement
00:38:09une contradiction. On a fait disparaître
00:38:11de l'affiche officielle, en mars dernier,
00:38:13la croix qui surmontait le dôme
00:38:15des Invalides. Et là, pourtant,
00:38:17au cours de la cérémonie, on met en scène
00:38:19la scène de Jésus-Christ.
00:38:21J'ajoute par ailleurs que France 2
00:38:23a fait un tweet hier sur les réseaux sociaux
00:38:25où il était clairement indiqué qu'il s'agissait
00:38:27d'une représentation de la scène.
00:38:29Tweet qui a fini par être supprimé face aux
00:38:31tollés, notamment venus des Etats-Unis.
00:38:33Oui, on nous a dit après que c'était potentiellement
00:38:35une représentation de Dionysos,
00:38:37le dieu de la fête,
00:38:39le dieu des grègles,
00:38:41du vin, etc.
00:38:43On ne va pas faire la promotion de l'alcool,
00:38:45avec modération, je le répète.
00:38:47Il ne faut pas sous-estimer la volonté idéologique
00:38:49des concepteurs de cette
00:38:51cérémonie d'ouverture, dont l'un des quatre
00:38:53s'appelle M. Boucheron,
00:38:55qui est un historien de gauche,
00:38:57qui a appelé à voter pour le nouveau Front Populaire
00:38:59aux législatives, et qui revendique
00:39:01totalement ce projet de déconstruction
00:39:03et qui a dit dans Le Monde
00:39:05que la cérémonie d'ouverture
00:39:07devait être le contraire d'une histoire
00:39:09virile, héroïsée et providentielle.
00:39:11On va l'écouter, justement, M. Patrick Boucheron,
00:39:13auquel vous faisiez référence à l'instant.
00:39:17C'est pour moi une expérience de lâcher prise
00:39:19très heureuse,
00:39:21c'est-à-dire d'écriture collective
00:39:23d'un récit sans parole.
00:39:25C'est pour ça que là, aujourd'hui,
00:39:27j'ai plutôt envie de laisser
00:39:29filer les images et les émotions.
00:39:31Et comment on construit
00:39:33un récit historique sans parole ?
00:39:35Pour moi, c'était la première fois,
00:39:37évidemment la dernière.
00:39:39Il n'y avait pas de précédent, il n'y avait pas de modèle.
00:39:41On s'est réunis
00:39:43pendant six mois,
00:39:45à cinq, avec Thomas Joly
00:39:47et les quatre autrices
00:39:49et auteurs, et puis on a imaginé
00:39:51le scénario d'ensemble.
00:39:53Moi, j'étais historien de service,
00:39:55mais pas simplement là pour
00:39:57donner, vous avez vu qu'ils étaient discrets,
00:39:59en somme, les références
00:40:01historiques.
00:40:03Moi, j'aime beaucoup Patrick Boucheron.
00:40:05D'ailleurs, c'est un grand
00:40:07historien, mais il a aussi écrit
00:40:09des livres à la limite de la fiction.
00:40:11Il y en avait un livre sur Léonard de Vinci
00:40:13et Machiavel qui était absolument génial.
00:40:15Bon, il appelle à voter
00:40:17Nouveau Front Populaire, ça ne le disqualifie pas,
00:40:19n'est-ce pas ?
00:40:21Mais attendez,
00:40:23de toute façon,
00:40:25le spectacle d'hier,
00:40:27c'est aussi la synthèse entre la France de droite,
00:40:29la France de gauche, la France révolutionnaire,
00:40:31la France monarchiste. On pouvait
00:40:33voir aussi...
00:40:35Ah bon, la France monarchiste ?
00:40:37Je vais vous dire...
00:40:39Peut-être un tout petit peu moins.
00:40:43Le cheval
00:40:45qui porte cette cavalière, c'est qui cette cavalière ?
00:40:47Ça peut être aussi la chevalerie.
00:40:49Ah oui, vous faites référence à Jeanne d'Arc.
00:40:51Mais bien sûr, évidemment.
00:40:53Et c'est ça qui est bien d'ailleurs, c'est qu'il y a différentes interprétations.
00:40:55Moi,
00:40:57justement, j'ai vu la force de la synthèse.
00:40:59Et la force de la synthèse,
00:41:01c'est la France. Après,
00:41:03qu'il y ait des gens
00:41:05qui ont écrit le spectacle,
00:41:07qui soient de gauche...
00:41:09Non, ils ne sont pas de gauche.
00:41:11Ils l'ont clairement dit et exprimé dans la presse.
00:41:13Je me permets de vous interrompre car,
00:41:15comme annoncé tout à l'heure,
00:41:17nous vous reprenons sur la situation à la gare Montparnasse.
00:41:19Je ne m'y arrêterai pas sur les circonstances, vous les connaissez.
00:41:21Je tiens à remercier la SNCF
00:41:23et sa mobilisation, l'ensemble du groupe
00:41:25qui est à mes côtés
00:41:27et à qui je basquerai la parole.
00:41:29Les résultats d'hier sont quand même probants
00:41:31puisque,
00:41:33sur les 200 TGV qui ont été supprimés
00:41:35sur les 750,
00:41:37c'est finalement 150 000 voyageurs
00:41:39sur les 250 000 qui ont pu, quand même,
00:41:41se déplacer hier.
00:41:43Et grâce aux équipes de SNCF Réseau,
00:41:45qui ont été mobilisés très fortement
00:41:47pendant la nuit, et malgré les conditions
00:41:49météorologiques qui étaient difficiles pour travailler,
00:41:51ils ont réussi à rétablir
00:41:53quand même pas mal d'éléments du réseau TGV
00:41:55aujourd'hui. Tant et si bien que
00:41:57sur le réseau Est, ça fonctionne
00:41:59normalement. Et sur le Nord
00:42:01et l'Atlantique,
00:42:03on est à 7 trains sur 10 aujourd'hui.
00:42:05Pour résumer, ce week-end,
00:42:07sur les 800 000 personnes
00:42:09qui, effectivement, avaient un billet TGV,
00:42:118 sur 10 pourront se déplacer.
00:42:13Ce qui est quand même un résultat
00:42:15probant. Alors, vraiment, je tiens à remercier
00:42:17les cheminots de Jean-Pierre. Vraiment,
00:42:19félicitations à tous les personnels
00:42:21du groupe SNCF qui se sont mobilisés.
00:42:23Alors, ils se sont mobilisés, non seulement
00:42:25pour pouvoir réparer le réseau, mais aussi pour le surveiller
00:42:27encore plus. Nous sommes passés
00:42:29du niveau vigilance au niveau
00:42:31alerte maximum, en termes de surveillance
00:42:33du réseau. Donc, évidemment,
00:42:35les cheminots se sont aussi surinvestis,
00:42:37mais je pense que tu pourras le dire.
00:42:39Les forces de l'ordre ont aussi largement
00:42:41accompagné, avec la gendarmerie, des drones qui ont été
00:42:43mis, évidemment, par les forces de l'ordre
00:42:45publiques. Donc, aujourd'hui, nous avons aussi
00:42:47fortement augmenté la surveillance
00:42:49du réseau. Tout ça
00:42:51pour vous dire, effectivement, que cette opération
00:42:53de sabotage a eu une réaction très très
00:42:55forte de la part de la SNCF.
00:42:57Et aujourd'hui, on peut quand même globalement
00:42:59se satisfaire. Lundi,
00:43:01le réseau sera en situation normale
00:43:03et 8 personnes sur 10 qui pourront
00:43:05quand même voyager. C'est un résultat
00:43:07qui est quand même probant, et je le dis, on le doit
00:43:09à la mobilisation de la SNCF. Au-delà de ça,
00:43:11je veux aussi me féliciter
00:43:13de ce qui s'est passé hier. C'était l'ouverture
00:43:15des Jeux Olympiques, ici, à Paris.
00:43:17Le plan de transport a été parfaitement
00:43:19respecté. Les 320 000 personnes,
00:43:21à l'exception, évidemment, des conséquences de cette
00:43:23opération de sabotage, ont pu être
00:43:25convoyées jusqu'à la cérémonie d'ouverture.
00:43:27Et au-delà même de l'aspect transport,
00:43:29je pense qu'elle est reconnue comme un grand succès aujourd'hui.
00:43:31Donc, effectivement,
00:43:33de bons résultats. Et vous l'avez constaté
00:43:35aujourd'hui, le plan de transport,
00:43:37dès le début des Jeux, dès ce samedi,
00:43:39fonctionne aujourd'hui dans la capitale, pour les Jeux
00:43:41Olympiques. Donc, de très bons résultats
00:43:43aussi en matière de transport, au-delà
00:43:45de cette opération de sabotage ponctuelle.
00:43:47Jean-Pierre, je te laisse, éventuellement,
00:43:49compléter mon propos. Oui, merci, monsieur le
00:43:51ministre. Hier, j'avais exprimé une certaine
00:43:53colère devant ces actes de sabotage
00:43:55qui empêchaient la SNCF de faire son métier,
00:43:57qui est d'apporter du service public à des familles
00:43:59qui voulaient partir en vacances. Voilà,
00:44:01c'était un moment désagréable
00:44:03et de colère, je dois le dire.
00:44:05On s'est mobilisés, je l'avais dit, c'est notre
00:44:07devoir. On a rempli notre devoir.
00:44:09Les agents de réseau sont admirables.
00:44:11Dans tous les endroits de sabotage,
00:44:13ils ont travaillé depuis hier
00:44:15matin, en 3-8.
00:44:17A particulier, cette nuit,
00:44:19vous imaginez des projecteurs, il n'y a pas d'éclairage
00:44:21dans le long des voies, sous la pluie
00:44:23et ils ont rabouté les fils
00:44:25un par un. Leur travail
00:44:27acharné a porté ses fruits,
00:44:29puisque ce matin, on avait la bonne nouvelle d'avoir retrouvé
00:44:31un service normal sur l'est de la France.
00:44:33Voilà, donc on a le sud-est et l'est
00:44:35qui marchent bien. On a le nord encore,
00:44:37la Bretagne et le sud-ouest qui sont affectés.
00:44:39Christophe Vanicher reviendra sur l'offre
00:44:41quand même qu'on est capable de faire
00:44:43sur ces relations.
00:44:45Donc aujourd'hui, le sentiment
00:44:47qui prédomine chez moi, c'est une forme de fierté.
00:44:49Je suis fier de ces cheminotes,
00:44:51je suis fier de ces cheminots.
00:44:53Réseau sur le terrain, dans les gares,
00:44:55qui étaient là pour accueillir tous nos passagers.
00:44:57On a eu des scènes d'ailleurs hier de gentillesse
00:44:59de nos clients vis-à-vis de nous.
00:45:01Les clients ont applaudi quand les TGV partaient.
00:45:03Je pense que nos clients ont parfaitement compris
00:45:05la mobilisation incroyable des personnels
00:45:07dans les gares et bien sûr
00:45:09chez voyageurs pour préparer les plans de circulation
00:45:11pour leur permettre le plus rapidement possible
00:45:13de partir vers leur destination.
00:45:15Et puis une pensée pour nos clients,
00:45:17je les remercie.
00:45:19C'était pas facile hier, je me mets à leur place
00:45:21quand ils sont arrivés en gare Montparnasse par exemple,
00:45:23de constater que les trains partaient pas.
00:45:25C'est pas simple quand on a fait peut-être une heure de transport
00:45:27dans un train de banlieue, qu'on est en famille
00:45:29avec des enfants, les valises, et puis tout à coup ça part pas.
00:45:31Ils ont fait preuve d'une grande maturité,
00:45:33d'une grande responsabilité.
00:45:35Ils ont écouté notre message qui consistait à dire
00:45:37il faut rentrer chez vous, c'est pas la peine d'attendre
00:45:39des trains qui partiront pas.
00:45:41Et de l'or, bien sûr maintenant tout est régulé,
00:45:43tout fonctionne normalement puisque les gens
00:45:45que vous voyez en gare aujourd'hui sont des gens
00:45:47qui sont sûrs d'avoir leur billet, donc on est revenus
00:45:49à un fonctionnement normal.
00:45:51Tout sera rétabli lundi matin,
00:45:53tout sera prêt sur l'ensemble des gares
00:45:55parce que les cheminots qui bossent continuent à bosser
00:45:57donc on sera prêt et on espère pouvoir faire
00:45:59un retour de week-end demain
00:46:01très correct, le plus satisfaisant possible.
00:46:05Je crois que la SNCF a montré ce qu'elle était,
00:46:07une grande entreprise publique
00:46:09qui sait se mobiliser quand elle est attaquée.
00:46:11J'ai dit hier quand on attaque la SNCF,
00:46:13on part un peu la France, on a répondu présent.
00:46:15Nous aussi on est satisfaits de voir que la cérémonie
00:46:17d'ouverture s'est bien passée.
00:46:19On a aussi apporté notre pierre à l'édifice
00:46:21avec nos trains de banlieue. Côté JO d'ailleurs,
00:46:23tout a fonctionné normalement,
00:46:25il n'y a pas eu d'impact sur les sabotages.
00:46:27On a réussi à transporter des équipes,
00:46:29il y en avait quelques-unes hier, pas beaucoup.
00:46:31On a fait en sorte que les JO
00:46:33ne soient pas impactés, contrariés
00:46:35par les conséquences de ces sabotages.
00:46:37Monsieur Ferrand, que savez-vous de plus aujourd'hui
00:46:39sur ces sabotages et qu'est-ce que vous pouvez nous dire
00:46:41sur l'enquête ?
00:46:43Ecoutez, nous on ne sait rien. La SNCF ne sait rien.
00:46:45On sait que des enquêtes sont en cours, je crois que le ministre l'a évoqué.
00:46:47On n'a aucune information
00:46:49sur les causes de ces sabotages.
00:46:51Cela impliquait quand même de bien connaître
00:46:53les lieux, les sites, de bien connaître
00:46:55le fonctionnement de ces lieux ?
00:46:57Je ne commente pas du tout
00:46:59ces éléments-là.
00:47:01Même à mon fort intérieur, moi on en parle mais on se porte.
00:47:03En tout cas,
00:47:05ne comptez pas sur moi pour dire des informations que je n'ai pas
00:47:07et de commenter des éléments
00:47:09qui ne sont pas de ma responsabilité.
00:47:11En termes de prévision, les TGV rouleront
00:47:13à vitesse maximale seulement à partir
00:47:15de lundi et comment vont
00:47:17commencer à faire pour renforcer les gens ?
00:47:19Ok, ça c'est Christophe Vaniche, mais si vous voulez,
00:47:21il peut prendre la parole, je lui passe la parole pour aborder
00:47:23les sujets des voyageurs.
00:47:25Quelques éléments pour tous nos voyageurs.
00:47:27D'abord, nos plus sincères excuses
00:47:29pour les voyageurs qui n'ont pas
00:47:31pu circuler hier, je rappelle.
00:47:33Le ministre l'a rappelé, Jean-Pierre Farandou,
00:47:35le groupe l'a rappelé.
00:47:37800.000 voyageurs étaient attendus sur ces 3 lignes
00:47:39à grande vitesse, Est, Nord
00:47:41et Atlantique et
00:47:43150.000 ont pu circuler et donc
00:47:45100.000 n'ont pas pu partir.
00:47:47La bonne nouvelle, entre guillemets, c'est qu'on a mis
00:47:49à leur disposition tous nos outils numériques.
00:47:51Beaucoup d'entre eux vont pouvoir
00:47:53se reporter sur la journée d'aujourd'hui et la journée de demain.
00:47:55800.000 voyageurs
00:47:57étaient attendus sur ces 3 axes
00:47:59pour l'ensemble du week-end.
00:48:01Plus de 600.000 vont pouvoir
00:48:03voyager, alors comme vous me le posiez
00:48:05la question, nos lignes ne sont pas
00:48:07complètement rétablies, je le rappelle, la ligne Est
00:48:09est complètement rétablie, les trains circulent à vitesse
00:48:11normale, donc à plus de 300 kmh,
00:48:13même 320 kmh.
00:48:15Les autres lignes,
00:48:17elles, sont encore en
00:48:19...
00:48:21de SNCF Réseau,
00:48:23sont en mobilisation générale,
00:48:25sont en 3-8 ...
00:48:27plusieurs choses.
00:48:29La première, c'est que quelques TGV ont
00:48:31repris leur circulation normale sur les
00:48:33lignes à grande vitesse, donc circulation à 300
00:48:35ou 320 kmh, donc pas de retard
00:48:37pour tous ces voyageurs, bien évidemment.
00:48:39En revanche, nous avons conservé
00:48:41un débit, donc nous avons besoin en particulier
00:48:43sur l'Ouest, par ce qu'on appelle la ligne
00:48:45classique. Je rappelle que dans ce cadre-là,
00:48:47nous avons des retards qui sont
00:48:49de 1h, 1h30, voire 2h.
00:48:51Mais je le rappelle, pour tous
00:48:53ceux qui n'ont pas pu voyager, le boursement
00:48:55intégral a été déclenché, et
00:48:57pour tous les autres, nous nous organisons
00:48:59pour que les correspondances se passent dans les meilleures
00:49:01conditions, c'est-à-dire des facilités
00:49:03pour que ceux qui ont raté leurs correspondances
00:49:05puissent prendre le train suivant sans aucune
00:49:07difficulté. Voilà l'état de la
00:49:09situation. Notre objectif, comme l'a
00:49:11rappelé le président du groupe, c'est une
00:49:13situation normale,
00:49:15je dirais, au cours du
00:49:17début de la journée de lundi.
00:49:19Enfin, l'ensemble des
00:49:21circulations en ce moment, demain
00:49:23et bien sûr pour l'ensemble des jours à
00:49:25venir, sont garanties pour tous
00:49:27les transports qu'on appelle les transports geo,
00:49:29donc la garantie pour les transports geo,
00:49:31pour nous c'était très important, et donc ils ont été
00:49:33effectivement identifiés, et ces trains-là
00:49:35circulent pour que les athlètes,
00:49:37les arbitres, ou l'ensemble des
00:49:39personnes qui ont un train directement
00:49:41avec les geo, puissent être
00:49:43en temps et en heure pour les Jeux Olympiques.
00:49:45Qu'est-ce que vous avez fait avant
00:49:47les geo pour sécuriser
00:49:49les gens ?
00:49:51Moi je peux vous dire sur les voyageurs,
00:49:53sur les voyageurs, ce qu'on a fait
00:49:55avant les geo. D'abord, l'ensemble de
00:49:57l'entreprise, depuis plusieurs années,
00:49:59est pleinement mobilisé pour
00:50:01justement cette première séquence
00:50:03de Jeux Olympiques, mais aussi
00:50:05les Paralympiques, qui est tout aussi
00:50:07important pour nous, donc c'est des
00:50:09milliers et des milliers d'heures qui ont
00:50:11été préparées, des scénarios qui ont été préparés
00:50:13pour SNCF Voyageurs, c'est des
00:50:15scénarios alternatifs de
00:50:17plans de transport pour que quand un pépin
00:50:19comme celui qui s'est passé hier
00:50:21arrive, et bien ce que je peux vous dire
00:50:23c'est que nous avons joué des scénarios
00:50:25que nous avions anticipés. C'est pour cette
00:50:27raison qu'on est capable aujourd'hui d'avoir plus
00:50:29de 8 voyageurs sur 10 qui ont pu
00:50:31circuler sur ces 3 jours. C'est l'anticipation,
00:50:33c'est les scénarios,
00:50:35et puis je dirais qu'un grand groupe comme le
00:50:37nôtre, sa qualité
00:50:39c'est de pouvoir gérer l'aléa.
00:50:41Le théorique c'est facile entre guillemets,
00:50:43mais une des qualités d'un grand groupe comme le
00:50:45nôtre, SNCF Réseau, SNCF
00:50:47Gare et Connexion, SNCF Voyageurs, c'est
00:50:49d'avoir fait des scénarios et surtout de pouvoir
00:50:51gérer les aléas. Sans ces scénarios
00:50:53nous n'aurions pas pu faire circuler 8 voyageurs
00:50:55sur 10. Vous imaginez, on a été mis dans le
00:50:57noir hier sur
00:50:593 des principales lignes de notre réseau
00:51:01ferroviaire. Monsieur le ministre,
00:51:03une question si possible
00:51:05concernant l'enquête et les sabotages,
00:51:07qu'est-ce que vous avez comme informations nouvelles
00:51:09à nous donner aujourd'hui ?
00:51:11Il n'y a pas d'informations nouvelles de mon côté,
00:51:13vous savez que pour le ministère des Transports, la priorité
00:51:15avec la SNCF, c'est de pouvoir
00:51:17rétablir les liaisons ferroviaires, donc notre priorité
00:51:19c'est les voyageurs. Je le disais, c'est
00:51:21800 000 personnes qui sont potentiellement
00:51:23affectées par
00:51:25ces lignes TGV, donc c'est notre
00:51:27priorité. Et c'est la procureure de
00:51:29la République de Paris, aujourd'hui, qui est mobilisée
00:51:31de l'enquête. Je peux vous dire qu'il y a
00:51:3350 enquêteurs qui sont sur
00:51:35le pont, donc effectivement tout
00:51:37est mobilisé. Tout est mobilisé, le ministère
00:51:39de la Justice, le ministère de l'Intérieur sont mobilisés
00:51:41à fond, justement pour pouvoir
00:51:43élucider et retrouver le plus rapidement
00:51:45les coupables de cette opération de sabotage
00:51:47criminelle, je le répète, ça c'est indéniable.
00:51:49Mais je n'ai pas d'élément complémentaire
00:51:51par rapport à ce que je viens de vous dire, simplement
00:51:53les moyens importants qui ont été déployés.
00:51:55Comment être sûr que ça ne va pas arriver à nouveau ?
00:51:57Est-ce que la sécurité va être renforcée ?
00:51:59Alors là, aujourd'hui, nous étions au niveau vigilance
00:52:01puisque nous avions préparé avec
00:52:03la SNCF quand même une surveillance
00:52:05du réseau. Je rappelle que chaque année,
00:52:07la SNCF, mais Jean-Pierre Farrand nous le dirait mieux que moi,
00:52:09c'est 35 millions chaque année qui sont
00:52:11affectés à la surveillance du réseau. On a
00:52:13d'ailleurs renforcé avec la SNCF, l'État a
00:52:15accompagné à hauteur de 5 millions d'euros pour renforcer
00:52:17tout le réseau, la surveillance du réseau
00:52:19au niveau de l'Île-de-France. Donc vous voyez, cette surveillance,
00:52:21elle fait l'objet d'un certain nombre d'investissements
00:52:23de l'État, de la SNCF
00:52:25pour justement être améliorée.
00:52:27Là, on est dans une situation exceptionnelle
00:52:29parce que nous avons une alerte. A partir du moment
00:52:31où nous avons une alerte des renseignements
00:52:33ou une action de sabotage comme celle qui s'est
00:52:35passée, nous passons à ce moment-là en alerte
00:52:37maximum. Là, qu'est-ce qui se passe ? C'est que
00:52:39la SNCF renforce ses moyens, ils ont mobilisé
00:52:41d'ailleurs environ un millier d'agents de
00:52:43maintenance pour pouvoir renforcer la surveillance du réseau.
00:52:45Des agents de sûreté ferroviaire, je crois que c'est
00:52:47250 qui ont été mobilisés. Et du côté
00:52:49des forces de l'ordre, du côté de l'État, la
00:52:51gendarmerie, des drones qui ont été
00:52:53mobilisés. Donc là, effectivement, on est en alerte
00:52:55maximum parce que nous avons eu
00:52:57une action. Ça restera
00:52:59jusqu'à nouvel ordre. C'est-à-dire que jusqu'à présent, ce
00:53:01niveau de surveillance en alerte maximum
00:53:03restera en tant que de besoin.
00:53:05Voilà. Ce sera une décision qu'on prendra
00:53:07collectivement.
00:53:09On a fait des investissements littéraires
00:53:11pour le géant, pour sécuriser
00:53:13les lignes, en avance, parce que
00:53:15vous savez qu'il y a des millions
00:53:17de personnes qui vont arriver
00:53:19chaque jour avec des lignes en avance.
00:53:21De retour sur le plateau
00:53:23de Midi News.
00:53:25Et dans un instant, on poursuit la discussion avec mes invités
00:53:27autour de cette cérémonie d'ouverture
00:53:29des Jeux Olympiques. On abordera bien évidemment
00:53:31ce qui se passe du côté de la
00:53:33circulation des trains
00:53:35compliqués compte tenu de ces
00:53:37différentes opérations de sabotage
00:53:39survenues dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:53:41Mais avant cela, c'est le rappel des principales actualités
00:53:43de ce samedi. Avec vous, Isabelle Piboulot.
00:53:47Un événement exceptionnel,
00:53:49dispositif exceptionnel à Paris.
00:53:51Près du site de la Concorde pour les JO,
00:53:53un hôpital mobile a été
00:53:55installé. Le SAMU, le SMUR et des
00:53:57bénévoles de la Croix-Rouge peuvent y accueillir
00:53:59des patients. La ministre du Travail et de
00:54:01la Santé s'est rendue sur place ce matin.
00:54:03Catherine Vautrin en a profité pour saluer
00:54:05le bilan positif de la cérémonie
00:54:07d'ouverture. Le casier
00:54:09personnel du regretté basketeur Kobe Bryant
00:54:11vendu aux enchères, estimé
00:54:13entre 1 et 1,5 millions de dollars.
00:54:15Il était utilisé dans le vestiaire
00:54:17des Lakers à Los Angeles.
00:54:19La vente s'achèvera sur Internet
00:54:21le 2 août. On le rappelle,
00:54:23la légende de la NBA de 41 ans
00:54:25est décédée tragiquement en 2020
00:54:27dans un crash d'hélicoptère en Californie.
00:54:29Et puis, patience, si vous
00:54:31devez prendre la route en ce week-end
00:54:33de chassé croisé, Bison Futé prévoit
00:54:35un samedi noir dans le sens
00:54:37des départs à l'échelle nationale
00:54:39et rouge pour les retours.
00:54:41Il sera préférable de rouler demain.
00:54:43La circulation s'annonce verte
00:54:45dans le sens des départs avec un peu
00:54:47plus d'encombrement du côté des retours.
00:54:51Merci beaucoup, on vous retrouve d'ici une petite
00:54:53trentaine de minutes pour un nouveau point sur l'actualité.
00:54:55A 14h. Allez, à 14h, le rendez-vous
00:54:57est pris. Quant à nous, nous poursuivons la discussion
00:54:59autour de ces perturbations
00:55:01du côté notamment des gares
00:55:03parisiennes. Mais pas que, on va
00:55:05se rendre gare Montparnasse où un point
00:55:07a été réalisé par le ministre
00:55:09délégué des missionnaires chargés
00:55:11des transports ainsi que par les
00:55:13instances dirigeantes de la SNCF.
00:55:15Nous sommes en direct avec
00:55:17Juliette Sada. Est-ce que vous
00:55:19pouvez nous rendre compte de la situation
00:55:21sur place ? Est-ce que c'est un petit peu plus
00:55:23fluide ces dernières
00:55:25heures que ça ne l'était
00:55:27hier ?
00:55:31On peut le dire, c'est quand même une
00:55:33deuxième journée assez compliquée
00:55:35pour ces voyageurs même si la présidence
00:55:37du groupe SNCF s'est félicitée
00:55:39d'une amélioration de la situation
00:55:41ce samedi avec sept trains
00:55:43sur dix qui circulent sur l'axe
00:55:45Nord, Bretagne et
00:55:47Sud-Ouest avec des retards tout de même
00:55:49à déplorer une à deux heures de retard
00:55:51sur une majeure partie des trains
00:55:53qui circulent. Le président du groupe
00:55:55de la SNCF Jean-Pierre Farandou s'est
00:55:57exprimé en point presse ce midi
00:55:59aux côtés du ministre des Transports
00:56:01l'occasion d'informer un petit peu
00:56:03plus sur l'état de la situation, de rassurer
00:56:05aussi en disant que
00:56:0750 000 forces de l'ordre sont mobilisées
00:56:09partout sur le territoire pour
00:56:11sécuriser tout le réseau
00:56:13de voies ferrées. Pas d'informations
00:56:15en revanche sur les avancées
00:56:17de l'enquête sur les responsables
00:56:19de ces attaques, cette
00:56:21opération de déstabilisation.
00:56:23L'enquête continue, il faudra
00:56:25attendre un point presse
00:56:27du côté du parquet de Paris
00:56:29rétablissement total
00:56:31de la situation
00:56:33sur l'ensemble des voies ferrées en partance
00:56:35de cette gare et de
00:56:37toutes les autres gares de Paris
00:56:39rétablissement de la situation attendu
00:56:41ce lundi matin.
00:56:43Merci beaucoup à vous, merci également à Fabrice Elsner
00:56:45qui vous accompagne et bon courage car
00:56:47comme vous le voyez, il peut toujours
00:56:49dans la capitale
00:56:51une situation qui devrait s'améliorer
00:56:53d'ici demain il me semble, tout comme le trafic
00:56:55à la SNCF qui s'améliorera
00:56:57progressivement durant ce week-end
00:56:59et retour à la normale,
00:57:01cela a été annoncé tout à l'heure par Jean-Pierre Farandou
00:57:03d'ici lundi matin qu'on
00:57:05écoute justement.
00:57:07J'avais exprimé une certaine
00:57:09colère devant ces actes de sabotage
00:57:11qui empêchait la SNCF de faire son
00:57:13métier, qui est d'apporter du service public à des
00:57:15familles qui voulaient partir en vacances.
00:57:17C'était un moment désagréable
00:57:19et de colère, je dois le dire.
00:57:21On s'est mobilisés, je l'avais dit, c'est
00:57:23notre devoir, on a rempli notre devoir
00:57:25les agents de réseau sont admirables
00:57:27dans tous les endroits de sabotage
00:57:29ils ont travaillé depuis
00:57:31hier matin en 3-8
00:57:33en particulier cette nuit
00:57:35vous imaginez des projecteurs, il n'y a pas d'éclairage
00:57:37quand on est le long des voies, sous la pluie
00:57:39et ils ont rabouté
00:57:41les fils un par un. Leur travail
00:57:43acharné a porté ses fruits
00:57:45puisque ce matin on avait la bonne nouvelle d'avoir
00:57:47retrouvé un service normal sur l'est
00:57:49de la France, donc on a le sud-est
00:57:51qui marche bien, on a le nord
00:57:53encore, la Bretagne et le sud-ouest qui sont
00:57:55infectés. On écoute
00:57:57ces quelques voyageurs
00:57:59chevronnés qui
00:58:01tentent de prendre leur train ce week-end.
00:58:03On devait partir ce matin
00:58:05ma femme devait partir ce matin et en fin de compte
00:58:07j'ai été changer, j'ai été modifier
00:58:09le billet. On fait
00:58:11avec.
00:58:13Non ça va, on fait les boutiques, on s'occupe
00:58:15on attend tranquillement, on est informés
00:58:17en temps et en heure. Vive la France !
00:58:19C'est retard, on ne peut rien y faire
00:58:21on est très dépendants
00:58:23il ne faut pas s'énerver, c'est
00:58:25la double peine.
00:58:27Ça fait du bien d'entendre ces Français
00:58:29conciliants vis-à-vis de la situation
00:58:31chaotique.
00:58:33On peut dire que d'une certaine façon les saboteurs
00:58:35ont permis de faire remonter en flèche la popularité
00:58:37des employés de la SNCF.
00:58:39C'est vrai que les employés de la SNCF, il faut tout de même les saluer
00:58:41ils ont travaillé
00:58:43toute la nuit de jeudi à vendredi
00:58:45et puis ces dernières heures pour tenter de rétablir
00:58:47le plus rapidement la situation. Est-ce qu'on pourrait faire
00:58:49un petit point avec vous Jacques Morel, ancien patron
00:58:51de l'office central de lutte contre la délinquance
00:58:53itinérante, concernant justement
00:58:55ce qui s'est passé et comment
00:58:57on sécurise un tout petit peu ces sites sensibles
00:58:59en France ? Il faut saluer
00:59:01le professionnalisme et le travail
00:59:03des employés de la SNCF. Vous me donnez
00:59:05l'occasion aussi de saluer le travail des enquêteurs
00:59:07parce qu'on a l'air d'oublier que 5 sections
00:59:09de recherche de la gendarmerie
00:59:11sont impliquées dans cet événement
00:59:13qui est considéré comme majeur
00:59:15vu le nombre de victimes
00:59:17potentielles, que
00:59:19ça peut avoir l'appellation
00:59:21acte de terrorisme
00:59:23si d'aventure il était établi
00:59:25que les gens qui sont intervenus
00:59:27étaient commandités
00:59:29par une puissance étrangère
00:59:31point de suspension.
00:59:33Actuellement donc sous la
00:59:35direction et la houlette du parquet de Paris
00:59:37ces sections de recherche en
00:59:39liaison avec les services
00:59:41antiterroristes sont en train de
00:59:43tirer le fil
00:59:45c'est le cas de le dire
00:59:47peut-être sur le lieu
00:59:49de l'attentat qui a été
00:59:51loupé puisque vous avez
00:59:53remarqué que sur la voie
00:59:55Paris-Marseille
00:59:57il y avait normalement
00:59:59un attentat et aussi un
01:00:01sabotage qui était
01:00:03prévu. Là les gens sont partis
01:00:05précipitamment, des
01:00:07employés de la SNCF ont donné
01:00:09l'alerte, je pense que des
01:00:11renseignements sur le véhicule utilisé
01:00:13et peut-être sur le signalement
01:00:15des gens qui étaient là ont été fournis
01:00:17aux enquêteurs et que ça fait une
01:00:19bonne piste déjà
01:00:21à tirer. Pourquoi
01:00:23la carte du réseau avec
01:00:25ces trois points
01:00:27sensibles que ce soit Courtalin
01:00:29Grosil ou Pagny
01:00:31sur Moselle où l'on voit, vous nous le disiez
01:00:33à l'instant, le fait que
01:00:35cela a été bien étudié
01:00:37tout simplement parce que c'est un endroit
01:00:39où il y a le réseau
01:00:41qui se sépare que ce soit du
01:00:43côté du Sud-Est du pays, du Nord
01:00:45du pays ou bien de l'Est
01:00:47avec ce sabotage auquel vous faisiez
01:00:49référence du côté de Vérigny
01:00:51qui n'a pas pu être réalisé
01:00:53compte tenu du fait
01:00:55qu'il y a eu des agents qui ont pu arrêter
01:00:57ce dernier. Les endroits
01:00:59qui ont été choisis d'après ce que
01:01:01j'ai compris sont des
01:01:03endroits vraiment stratégiques
01:01:05que pour découvrir ces endroits stratégiques
01:01:07où il fallait intervenir
01:01:09quel que soit le mouvement
01:01:11qui était projeté sur le terrain
01:01:13pour faire ces attentats
01:01:15il y a des informations qui ne sont pas
01:01:17vulgarisées
01:01:19donc il y a des complices
01:01:21Vous utilisez le terme attentat tout simplement
01:01:23parce que c'est vraiment ciblé
01:01:25Ah oui et puis si vous voulez
01:01:27ça aurait pu provoquer
01:01:29des catastrophes
01:01:31ferroviaires
01:01:33si ça n'avait pas été décelé peut-être que
01:01:35les trains auraient été lancés
01:01:37sur les réseaux
01:01:39le fait que ces gens-là aient pu être
01:01:41commandités par une puissance étrangère
01:01:43parce qu'il y avait des menaces
01:01:45sur l'organisation
01:01:47des Jeux Olympiques
01:01:49le patron de la SNCF
01:01:51dit qu'il n'y voit pas
01:01:53de relation avec les Jeux Olympiques
01:01:55mais il y a quand même un certain nombre de gens
01:01:57qui ont été privés de spectacles
01:01:59et de participation
01:02:01à cette fête nationale
01:02:03car ils n'ont pas pu
01:02:05se déplacer
01:02:07donc le fait aussi que ce soit
01:02:09le parquet de Paris
01:02:11qui ait pris l'enquête
01:02:13alors que ça se passe à plusieurs endroits
01:02:15sur le territoire national
01:02:17ça laisse à penser, l'ASDAT, les services antiterroristes
01:02:19supervisent tout ça
01:02:21ça laisse à penser quand même que derrière
01:02:23il peut y avoir des qualifications
01:02:25une fois que les auteurs auront été arrêtés
01:02:27qui iront dans ce sens-là
01:02:29Effectivement, quand tout cela est
01:02:31survenu, on a tout de suite pensé
01:02:33à ces entreprises de déstabilisation
01:02:35de puissance étrangère, tout simplement parce qu'on sait
01:02:37très bien que la menace plane sur notre pays
01:02:39alors que nous organisons les Jeux Olympiques
01:02:41et cela s'est passé quelques heures
01:02:43avant même le début de la cérémonie d'ouverture
01:02:45est-ce qu'il y avait un lien
01:02:47avec cette cérémonie d'ouverture ? Pour l'instant
01:02:49les représentants, que ce soit de la SNCF
01:02:51ou bien le ministre délégué
01:02:53des missionnaires chargés des transports
01:02:55tous sont très prudents
01:02:57il y a aussi l'évocation
01:02:59de ces groupes d'Ultra
01:03:01d'Ultra Gauche, c'est une source sécuritaire
01:03:03qui l'a expliqué
01:03:05à nos confrères notamment
01:03:07mais également à nos équipes
01:03:09ici de CNews
01:03:11en charge du suivi de toutes ces
01:03:13actions police-justice
01:03:15source qui nous expliquait que potentiellement
01:03:17cela pouvait avoir un lien
01:03:19avec ces différentes mouvances qui souhaitent
01:03:21s'attaquer justement aux Jeux Olympiques
01:03:23encore ce matin, selon le service
01:03:25police-justice de CNews, une vingtaine
01:03:27de personnes d'extinction rébellion
01:03:29ont d'ailleurs été interpellées à Paris
01:03:31près de l'île de la cité
01:03:33pour ceux qui n'habitent pas la capitale ou qui ne sont pas encore
01:03:35venus à Paris
01:03:37ça se situe en plein cœur
01:03:39de la capitale, c'est notamment là
01:03:41où est située Notre-Dame de Paris
01:03:43donc c'est une vingtaine
01:03:45de personnes d'extinction rébellion qui ont été interpellées
01:03:47et qui projetaient une action
01:03:49de leur mouvement qui ciblait
01:03:51les Jeux Olympiques
01:03:53tout simplement parce qu'il y a énormément, vous l'avez compris
01:03:55si vous avez suivi la cérémonie d'ouverture
01:03:57énormément de compétitions
01:03:59qui ont lieu non loin
01:04:01de la Seine ou
01:04:03aux abords de la Seine, on aura l'occasion
01:04:05peut-être d'y revenir
01:04:07lorsque nous aurons plus d'informations concernant
01:04:09cette action coup de poing
01:04:11qui a été empêchée, là encore
01:04:13par les forces de l'ordre
01:04:15en nombre, effectivement en ce moment
01:04:17dans la capitale. On poursuit la discussion
01:04:19peut-être autour de ce qui se passe
01:04:21outre-Atlantique puisque
01:04:23vous avez rejoint sur ce plateau
01:04:25Harold Iman, un petit point
01:04:27de quelques minutes concernant cette
01:04:29campagne présidentielle, on tente de
01:04:31la suivre, il y a énormément de rebondissements
01:04:33entre ce qui s'est passé autour de Donald Trump
01:04:35il y a une dizaine de jours, cette tentative
01:04:37d'assassinat, avorté
01:04:39puis ensuite
01:04:41cette décision
01:04:43de Joe Biden de ne plus
01:04:45être le représentant des démocrates
01:04:47et Kamala Harris qui est dans la course
01:04:49à présent, même si ce n'est pas officiel
01:04:51elle n'est pas la candidate officielle du
01:04:53camp démocrate. Elle l'est presque parce qu'il y a eu
01:04:55une consultation en ligne des délégués
01:04:57qui ont prêté
01:04:59allégeance à
01:05:01Joe Biden et l'immense
01:05:03majorité a rallié Kamala
01:05:05Harris. Maintenant il faut le vérifier
01:05:07juridiquement devant la convention
01:05:09mais disons le premier pas est fait
01:05:11il n'y a pas du tout de dérive
01:05:13de délégués démocrates
01:05:15Et sur
01:05:17justement la suite de cette campagne
01:05:19comment cela va se passer précisément
01:05:21est-ce qu'elle peut faire campagne en utilisant
01:05:23les fonds qui ont été récoltés pour les démocrates
01:05:25est-ce qu'elle peut commencer
01:05:27on a l'impression qu'elle commence d'ores et déjà
01:05:29à participer à
01:05:31que ce soit des interventions
01:05:33télévisuelles ou peut-être il y a des meetings qui sont
01:05:35programmés pour
01:05:37lui permettre de se mettre
01:05:39directement entre guillemets en jambe
01:05:41vis-à-vis de cette campagne
01:05:43qui a d'ores et déjà débuté depuis plusieurs mois
01:05:45concernant son principal concurrent
01:05:47à savoir Donald Trump
01:05:49ça commence maintenant
01:05:51pour l'argent c'est encore la campagne de Biden
01:05:53mais il peut l'utiliser pour elle
01:05:55il n'y a pas de problème de ce point de vue là
01:05:57c'est vrai que c'est extrêmement réglementé en France
01:05:59même je le disais il y a plusieurs jours
01:06:01lorsque l'on voit qu'en quelques heures
01:06:03elle arrive à soulever quasiment 50 millions de dollars
01:06:05de fonds pour sa campagne
01:06:07ça peut paraître invraisemblable pour nous
01:06:09en France simplement parce que c'est très réglementé
01:06:11dans notre pays
01:06:13notamment d'ailleurs les dons qui peuvent
01:06:15être faits à l'égard de personnalités politiques
01:06:17oui bien sûr et puis les inscriptions
01:06:19sur les listes électorales
01:06:21ont bondi en flèche
01:06:23une fois qu'elle s'est révélée
01:06:25et donc tout
01:06:27avance relativement
01:06:29sans un écroche pour elle
01:06:31la seule question sera maintenant
01:06:33dans les médias
01:06:35son choix de colistier
01:06:37et là ça sera un petit peu
01:06:39le suspense
01:06:41on imagine qu'elle va le choisir avant la convention
01:06:43démocrate qui court
01:06:45du 19 au 22 août
01:06:47dans la ville de Chicago
01:06:49et on a beaucoup de possibilités
01:06:51donc le nom qui revient le plus souvent
01:06:53c'est le sénateur Mark Kelly
01:06:55qui est un ancien astronaute
01:06:57et là
01:06:59vous la voyez qu'il reçoit
01:07:01au téléphone directement
01:07:03l'aliment
01:07:05d'Obama et de Michelle
01:07:07donc voilà qui met fin
01:07:09à toute vérité de Michelle Obama
01:07:11de devenir la candidate elle-même
01:07:13Oui tout simplement parce qu'elle a été régulièrement
01:07:15d'ailleurs avant même que Joe Biden se lance dans la course
01:07:17a été évoqué
01:07:19Outre-Atlantique le fait qu'elle pourrait
01:07:21très bien Michelle Obama se lancer dans la course
01:07:23à la présidentielle tout simplement et là encore
01:07:25Elle était très populaire
01:07:27Les sondages montrent qu'elle était infiniment plus populaire
01:07:29que Kamala Harris
01:07:31Il y a eu beaucoup de pression d'ailleurs pour qu'elle se présente
01:07:33mais elle a toujours dit qu'elle n'était pas prête
01:07:35pour l'instant en tout cas à faire
01:07:37Oui pour l'instant tout simplement parce que Outre-Atlantique
01:07:39On parlait de cette différence entre
01:07:41les Etats-Unis et notre pays concernant
01:07:43les dons alloués
01:07:45aux différents candidats pour la présidentielle
01:07:47et la présidentielle
01:07:49Outre-Atlantique c'est aussi une histoire de famille
01:07:51on l'a vu ces
01:07:53dernières décennies notamment
01:07:55et vous n'allez pas nous contredire Harold Eamon
01:07:57Il y a eu les Kennedy
01:07:59Il y a eu les Bush
01:08:01Les Clinton plus récemment
01:08:03Reproduire l'expérience
01:08:05Puisqu'il y a eu double assassinat
01:08:07Robert F. Kennedy était bien parti
01:08:09pour être élu en 1968
01:08:13Et bien sûr
01:08:15les Clinton ont tenté la chose
01:08:17Bon maintenant nous avons
01:08:19l'apparition
01:08:21d'un mini-clan Obama
01:08:23Mais voilà
01:08:25ce ne sont pas de grandes familles
01:08:27Attention ce sont juste des noms
01:08:29connus et reconnus
01:08:31Les grandes familles c'était les Roosevelt
01:08:33Il y avait Theodore et il y avait Franklin
01:08:35Et c'était
01:08:37oncle et neveu
01:08:39Donc ça existe
01:08:41Mais c'est surtout par la notoriété
01:08:43Ils n'ont pas de contrôle particulier
01:08:45sur l'appareil
01:08:47en tant que tel
01:08:49Merci beaucoup pour ce point
01:08:51sur la campagne présidentielle qui se poursuit
01:08:53Vous l'avez compris
01:08:55Il y aura l'organisation des élections
01:08:57qu'on suivra avec vous
01:08:59d'ici début novembre
01:09:01C'est bien cela Harold ?
01:09:03Je ne sais plus si c'est le 5 ou le 6 novembre
01:09:05Je pense que c'est le 6
01:09:07C'est le 1er mardi
01:09:09de novembre
01:09:11On aura l'occasion de refaire un point sur cette campagne
01:09:13américaine qui se poursuit en voyant si effectivement
01:09:15Et les débats
01:09:17Il y aura les débats très prochainement
01:09:19entre cette dernière et Donald Trump
01:09:21Elle devrait être
01:09:23intronisée par son camp
01:09:25pour prendre la place de
01:09:27Joe Biden, vice-présidente
01:09:29qui pourrait donc devenir président des
01:09:31Etats-Unis. Elle a été président des Etats-Unis
01:09:33j'ai appris il y a quelques jours pendant 1h25
01:09:35lorsque Joe Biden avait dû
01:09:37avoir un rendez-vous médical
01:09:39et ça se passe comme cela
01:09:41Si le président des Etats-Unis
01:09:43est empêché
01:09:45il y a une délégation de pouvoir
01:09:47vis-à-vis du vice-président
01:09:49Il n'est pas encore proclamé président
01:09:51Non, c'était pendant 1h25
01:09:53et la campagne s'annonce très rude
01:09:55parce que cette tentative d'assassinat
01:09:57à l'égard de Donald Trump était déjà bien lancée
01:09:59dans la course à la présidentielle
01:10:01et cela l'a un tout petit peu
01:10:03conforté. J'ai une petite nouvelle
01:10:05à ce propos, c'est que
01:10:07le FBI vient de confirmer que
01:10:09Donald Trump, vous le saviez
01:10:11avait réellement reçu
01:10:13une balle
01:10:15dans l'oreille parce qu'il y avait
01:10:17le même FBI qui a dit il y a quelques jours
01:10:19que c'était peut-être un éclat d'obus
01:10:21et ils ont envoyé tout le monde
01:10:23Ah c'était un éclat de balle ?
01:10:25Alors d'abord ils ont dit shrapnel, oui c'était éclat d'obus
01:10:27et ensuite ils ont dit éclat de balle peut-être
01:10:29mais balle aussi et maintenant, non vraiment c'est une balle
01:10:31Il y a tous les complotistes qui sont montés au créneau
01:10:33pour dire il n'a pas été touché
01:10:35Bon, on va
01:10:37peut-être terminer cette émission
01:10:39en reparlant de cette cérémonie
01:10:41d'ouverture des Jeux Olympiques
01:10:43on va pouvoir vous montrer
01:10:45ces quelques images tout simplement
01:10:47et je ne m'y attendais pas
01:10:49pour tout vous faire savoir à ce que
01:10:51Lady Gaga, Céline Dion
01:10:53qui sont arrivées il y a quelques jours repartent
01:10:55au confinement de la capitale
01:10:57je me suis dit elles vont peut-être rester quelques temps
01:10:59pour savourer ces Jeux Olympiques
01:11:01et Céline Dion, on a ces quelques images
01:11:03à vous diffuser peut-être en train de
01:11:05repartir après sa prestation
01:11:07d'hier soir, regardez
01:11:17Comme vous pouvez le voir, elle était accompagnée
01:11:19de son fils Céline Dion qui repart
01:11:21donc on ne va pas faire potentiellement de publicité
01:11:23d'un des palaces
01:11:25de la capitale
01:11:27où elle était ces derniers
01:11:29jours, ce qui a pu permettre
01:11:31notamment de clore cette cérémonie
01:11:33d'ouverture, sa présence
01:11:35et d'épater nombreux de ses fans
01:11:37j'étais avec quelques-uns d'entre eux
01:11:39pour voir cette cérémonie d'ouverture hier
01:11:41je dois vous l'avouer
01:11:43et ils étaient tous
01:11:45on en parlait depuis plusieurs jours mais assez surpris
01:11:47en tout cas
01:11:49emprunt d'une joie non feinte
01:11:51lorsqu'ils ont vu
01:11:53Céline Dion clore cette cérémonie
01:11:55d'ouverture, c'est aussi un message d'espérance
01:11:57parce que vous le savez, elle n'a pas chanté depuis
01:11:594 ans, elle est malade et il y a un documentaire
01:12:01sur elle qui a été diffusé
01:12:03il y a quelques mois qui montrait qu'elle souffrait
01:12:05elle se montrait dans sa plus
01:12:07grande fragilité
01:12:09il y a des millions de fans de Céline Dion
01:12:11dans le monde entier, y compris en France
01:12:13et donc ils ont découvert Céline Dion fragile
01:12:15ils ont été immensément heureux
01:12:17de la voir hier soir, c'est un message d'espoir
01:12:19et c'est beaucoup de joie
01:12:21pour beaucoup de nos concitoyens
01:12:23et on se quitte avec justement
01:12:25cette joie non feinte
01:12:27également exprimée sur ce plateau
01:12:29merci également à vous, très chers téléspectateurs
01:12:31et merci à tous ceux qui m'ont
01:12:33accompagné durant le courant de cette émission
01:12:35Noémie Allioua, Amaury Brelé
01:12:37Jacques Morel, Harold Diman
01:12:39Emmanuel Morel tout à l'heure qui nous a
01:12:41quittés et je remercie bien évidemment
01:12:43toutes ces équipes en régie et en rédaction
01:12:45qui m'ont permis de préparer
01:12:47et de réaliser cette émission
01:12:49merci à vous, l'information se poursuit
01:12:51sur CNews, dans un instant vous avez rendez-vous
01:12:53avec Thomas Bonnet