Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00Il est un peu plus de 20h, bonsoir, soyez les bienvenus, je suis ravi de vous accueillir, 20h, 21h, c'est votre heure des pros, mode été.
00:07Avec moi ce soir pour commenter l'actualité, je vous ai préparé beaucoup de sujets. Alors d'un côté, mesdames, d'autre côté, messieurs.
00:16Oui, tout le monde peut se voir.
00:18C'est bizarre votre organisation.
00:19Non, oui, c'est bien.
00:20Rachel Kahn, ravie de vous accueillir.
00:22Je suis ravie d'être là.
00:23C'est la première émission qu'on fait ensemble.
00:24Absolument, je suis ravie.
00:25Moi aussi, plaisir partagé.
00:28Entre nous, c'est une vieille histoire.
00:34Ne commencez pas comme ça, après il y aura des rumeurs, vous savez, il y a beaucoup de téléspectateurs qui nous regardent.
00:38Ne commencez pas comme ça.
00:40Des fidèles ?
00:41Toujours là, faisant partie des meubles, comme je vous l'ai dit.
00:47Olivier Dardigole.
00:48Présent.
00:49J'aime bien votre association tous les deux, l'un à côté de l'autre.
00:52C'est une belle chose d'un pays tous les deux.
00:53C'est le golo communiste comme on désire.
00:57J'ai peur que je n'ai pas fait de commentaire.
00:59C'est le sous-texte.
01:01Messieurs, Mesdames, on va prendre la direction de la Corse pour commencer cette émission.
01:07Plus précisément, je vous emmène du côté de l'ETCHI.
01:10Le maire de la commune vient de prendre un arrêté interdisant le port d'une tenue manifestant une appartenance religieuse.
01:16J'insiste bien sur le terme parce que les termes ont leur importance.
01:19Vous l'avez compris, on parle de Burkini, mais c'est plus subtil que cela.
01:24Ce n'est pas formulé ainsi et ce n'est sans doute pas dû au hasard.
01:27Arrêté valable jusqu'au 30 septembre.
01:29On vous explique tout cela avec Noemi Hardy.
01:31Ensuite, on sera avec le maire d'une commune qui s'appelle Ange-Pierre Vivoni, le maire de Sisko.
01:41Sur cette plage au sud-ouest de la Corse, le maire de l'ETCHI a publié un arrêté.
01:46L'accès aux plages et à la baignade sont interdits jusqu'au 30 septembre 2024.
01:50A toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité.
01:54S'il ne cible pas explicitement le Burkini dans son texte, des femmes se baignant avec ce type de maillot ont été aperçues ces derniers jours.
02:02Le maire a souhaité prendre des précautions.
02:04Un contexte particulier justifie le maintien de l'état d'urgence dans lequel une tenue de plage manifestant une appartenance religieuse,
02:11alors que la France et les lieux de culte religieux peuvent être la cible d'actes terroristes
02:15et de nature à créer des risques de troubles à l'ordre public qu'il est nécessaire de prévenir.
02:20Sur place, de nombreux habitants et commerçants supportent cette décision, mais n'ont pas souhaité s'exprimer face caméra.
02:26Pour d'autres, cette mesure fait débat.
02:28Je pense que chacun fait comme il le souhaite, comme il l'entend. En revanche, la tolérance, elle est pour les deux côtés.
02:36C'est quand même un endroit où les Français viennent en vacances.
02:39Ils n'ont peut-être pas envie d'avoir des gens qui portent des signes ostentatoires religieux.
02:44Quelle que soit la religion, il n'y a ni anti-musulmans, ni anti-judaïques ou chrétiens. C'est un état laïc.
02:52Je pense qu'il a raison de prendre cette arrêtée. Moi, je n'ai pas envie de voir sur la plage des femmes habillées de cette façon.
02:57Contactée, la mairie n'a pas souhaité répondre à nos sollicitations.
03:03Avant d'aller voir Ange-Pierre Vivoni, que je salue, qui est avec nous, qui est le maire de Sisko, petit tour de table.
03:09Réaction sur cette arrêtée.
03:11La question, c'est pourquoi ça nous choque, je dirais, de voir des burkinis sur la plage ?
03:17Je crois que ça choque la majorité des Français, en réalité.
03:20Là, il est évoqué, les signes ostentatoires religieux, on met toutes les religions sur le même plan.
03:25Je crois qu'il faut être honnête, ce n'est pas le cas.
03:27C'est simplement que le burkini, c'est un signe absolu de soumission de la femme, même à la plage, même dans l'eau.
03:33Donc, c'est contraire à toutes les valeurs qui constituent l'Occident.
03:37Donc, je crois qu'il ne faut pas être hypocrite.
03:39Après, je ne sais pas si ça tient sur le plan juridique, si on peut interdire.
03:44Mais en réalité, c'est le symbole que ça renvoie, je crois, qui nous gêne profondément.
03:50Et je crois qu'il faut le combattre, parce qu'on s'est battu en Occident pour l'émancipation de la femme, pour l'individu.
03:58Et je crois qu'on ne peut pas accepter cette régression, cet archaïsme sur nos plages.
04:05Olivier Dardigolle.
04:07Je préfère bien évidemment le courage et la force exceptionnelle des femmes iraniennes qui essaient de se libérer du joug des islamistes,
04:13au burkini, sur les plages françaises.
04:16Pour autant, je suis désolé, je suis un légaliste.
04:19Et si l'arrêté municipal est un peu alambiqué dans sa rédaction et risque de ne pas passer le contrôle de l'égalité en préfecture,
04:27c'est que la loi telle qu'elle est aujourd'hui n'interdit pas le port du burkini sur une plage française, tout en faisant écho à ce que vient de dire Alexandre.
04:38Mais il faut donc, si le sujet est posé, avoir un débat législatif pour changer la loi.
04:44Parce que sinon, nous allons retrouver ce que nous avons déjà trouvé dans d'autres communes.
04:49J'ai le souvenir de Mandelieu-Lanapoule, où il y avait eu une actualité sur le sujet.
04:53Je profite pour saluer le maire de Sisko, je connais sa commune, c'est l'un des endroits formidables de Lille.
04:59Il vous écoute. Rachel.
05:01On doit dire vraiment un tout petit mot.
05:04Oui, un tout petit mot. Mais oui, mais vous savez, vous connaissez Olivier Dardigolle, vous le connaissez par cœur.
05:09Vous lui donnez 15 secondes, il vous fait 3 heures.
05:11En fait, juste un mot. J'attendais le moment du burkini de l'été, parce que depuis 2016, le burkini, c'est un marronnier de l'été.
05:21Voilà, depuis 2016. Après, il y a le fond, la forme, mais je pense qu'on va en parler plus tard.
05:26Élève Dardigolle, prenez exemple sur élève Cannes. Quand je dis court, c'est court. Naïma.
05:32En tout cas, je pense qu'on ne peut pas harguer de la laïcité dans le cadre de cet arrêté,
05:37parce que la laïcité ne concerne normalement que les services publics et non pas la plage.
05:42Allez, on retrouve Ange-Pierre Vivoni, que je salue.
05:45Merci d'avoir accepté notre invitation, parce qu'on a essayé d'avoir le maire de Lecce qui n'a pas souhaité s'exprimer.
05:51Mais je voulais absolument vous avoir, parce qu'en 2016, vous avez appliqué une mesure identique.
05:55Racontez-nous d'abord, très rapidement, ce qui s'est produit en 2016 dans votre commune et ce qui vous a incité à prendre cet arrêté.
06:02Bonsoir à tous. Et ça a été très instructif, avant que ne commence ce débat, ce que j'ai entendu sur la Corse, et je vous en remercie.
06:12Maintenant, je vais vous dire cet arrêté. Nous sommes en 2016, c'est-à-dire il y a huit ans.
06:16Le contexte n'est pas le même aujourd'hui en Corse.
06:18C'était une prévitalisation de la plage qui a été faite par deux familles maghrébines.
06:24Et ça a été une altercation que, je dirais, la France entière, pour ne pas dire toute l'Europe, en a parlé.
06:31Tout simplement pourquoi ? Parce que des jeunes ont été menacés.
06:36Des jeunes de Corse, d'une casernaye, tous des adolescents.
06:40Mais l'altercation n'a pas été suite à la prévitalisation de la plage.
06:44Parce que cette plage, il l'avait privatisée en faisant sortir des touristes.
06:49Et je remercie, et je pense que tout le monde là connaît M. Besson.
06:53M. Besson, qui était à l'époque procureur à Bastia, avait su démêler du vrai du faux en disant ce qui s'était vraiment passé à l'époque.
07:03Et il y avait eu une condamnation.
07:05Et l'arrêté que vous venez de citer ne parle jamais de Burkini.
07:10Parce qu'on sait très bien, on a appris bien évidemment, moi j'avais travaillé à l'époque sur cet arrêté.
07:16Nous étions le 16 août, c'était le 13 août 2016, c'est-à-dire il y a 8 ans.
07:21C'était pour d'abord la protection des gens, des familles maghrébines.
07:26Et ensuite la protection même des citoyens.
07:30Parce que nous autres, avec la population maghrébine, nous avons toujours vécu en parfaite intelligence.
07:36Même avec les autres communautés, qu'elles soient musulmanes, qu'elles soient juives, l'Écosse a toujours accepté tout le monde.
07:44Mais là, c'était devenu quelque chose de très très, je dirais, très important.
07:51Et ça pouvait dégénérer à tout moment.
07:53Il y avait plus de 400, 500 personnes.
07:55Et je ne vous cache pas que je peux remercier beaucoup de gens à ce moment-là qui nous ont aidés.
08:01Et ensuite, bien évidemment, l'affaire du Burkini.
08:04Mais moi, je ne connaissais même pas le mot Burkini.
08:07Je n'ai parlé que de maillot intégral.
08:09Parce que Burkini, c'est comme si on dirait, je veux le dire, le citer, puisque Pierre Cardin est connu, je dirais, dans le monde entier.
08:17Mais c'est ça.
08:18Mais on n'a jamais parlé de ça.
08:20On n'a jamais parlé de ça.
08:21Le problème qui s'est passé ici était tout autre.
08:24Aujourd'hui, le maire de Leitch, qui ne veut pas être interrogé, je le comprends parfaitement.
08:30Parce que moi, j'ai vécu et je vis toujours des moments très difficiles là-dessus.
08:35Parce que ce n'est pas terminé.
08:37Mon arrêté, je vais te dire l'arrêté que j'ai pris, est passé au tribunal administratif de Bastia.
08:43On m'a donné raison.
08:44Au tribunal en appel à Marseille, on a donné raison à la commune de Sisk.
08:49Et en Conseil d'État, on nous a donné raison.
08:52Et la FDH, aujourd'hui, c'est-à-dire la Ligue des Droits de l'Homme, souhaiterait le faire abroger mon arrêté.
09:01Que je ne veux pas abroger.
09:03Parce que vous savez, des tensions, nous les connaissons.
09:06Et nous, nous ne voulons aucune tension.
09:08Nous sommes des gens de paix.
09:09Nous voulons la paix et la sécurité.
09:11Et vous savez que malheureusement, je dirais, entre guillemets quand je dis le mot malheureusement,
09:17c'est qu'il y a toujours des gens qui sont excités.
09:20Et pas plus tard qu'il y a plus d'une semaine, des tags commencent à fleurir.
09:24En Corse, en tous les cas, sur la commune voisine, qui est la commune de Brande.
09:30J'ai entendu que vous, monsieur, vous connaissiez la Corse.
09:33Vous connaissez la commune administrateur de Sisk.
09:35Après, je traduirai.
09:37Il y a des tags avec Corsica Christian, qui veut dire Corse chrétienne.
09:42Il y a Corse.
09:43Ensuite, il y a la Croix du Christ et chrétienne.
09:46Vous savez, quand vous voyez apparaître des tags comme ça,
09:49que les élus et un ancien élu comme je le suis, je dirais un vieil élu,
09:54on commence déjà à se demander ce qui va se passer.
09:58Alors, on veut qu'il ne se passe rien et prévenir, c'est mieux que guérir.
10:02C'est pour ça que j'ai conseillé au maire de Lecce en lui disant parfaitement,
10:07regarde, il faut que tu saches que tu vas avoir des gens qui vont te soutenir
10:11et d'autres personnes qui vont contester.
10:14Ça, c'est l'évidence.
10:16Mais si tu veux protéger, il faut protéger les concitoyens et toutes les religions,
10:21qu'elles soient musulmanes, qu'elles soient chrétiennes ou qu'elles soient juives,
10:25peu importe.
10:26Parce que nous ne savons pas ce qui peut se passer sur une plage.
10:29La réaction des baigneurs.
10:31Vous avez entendu votre reportage et je vous en félicite.
10:34Vous avez entendu, il y a des gens que ça gêne.
10:37Et on ne sait jamais les réactions de tout le monde.
10:39Merci, Ange-Pierre Viveni, parce qu'il faut qu'on ouvre le débat avec mes invités.
10:43Merci d'avoir accepté notre invitation.
10:45Rachel Kahn, vous avez très peu parlé, donc je vous donne la parole.
10:48Réaction, évidemment.
10:50On voit que la situation est tendue en Corse.
10:52Très tendue.
10:53Effectivement, le maire a souligné l'évolution depuis 2016.
10:58Le fait que finalement, les questions identitaires et émotionnelles
11:03fracturent notre société aujourd'hui
11:06et qu'on a besoin véritablement d'une réparation de notre société.
11:10Aujourd'hui, on va au-delà de la question de la laïcité.
11:13On voit bien que si le burkini ou le maillot intégral est présent
11:19et que tout de suite, il y a une réaction de la population
11:22avec des tags, avec un échauffement de la population,
11:25c'est un véritable problème.
11:27Moi, je salue ce qui a été dit en introduction,
11:29même s'il était un petit peu long,
11:31sur les femmes afghanes et les femmes iraniennes,
11:34parce que ces vêtements-là sont des vêtements politiques,
11:37plutôt que religieux, d'abord.
11:39On a un contexte international qui est compliqué.
11:42Et sur la forme, ce sont des vêtements qui nous séparent.
11:45Simplement ça.
11:47Et je crois que les Corses n'ont pas envie.
11:49Ils sont déjà insulaires.
11:50Ils n'ont pas envie, justement, d'unité et de paix.
11:55Je suis d'accord avec ce que dit Rachel Khan et aussi Nadia Naïma.
12:00J'ai compris les explications du maire.
12:03Il a des contraintes juridiques.
12:05Il est obligé de passer par une forme de subterfuge,
12:09d'une certaine manière, en disant que c'est toutes les religions, etc.
12:13C'est la laïcité.
12:14En aucune manière, le monde burkini n'est commencé.
12:16Je crois effectivement que la laïcité s'applique dans les services publics.
12:19Elle n'a pas à s'appliquer sur la plage.
12:21Je le répète, ce qui nous gêne profondément,
12:23ce n'est pas simplement une affaire de laïcité,
12:25c'est une affaire d'identité.
12:28Et c'est le caractère menaçant aussi de ces vêtements.
12:31J'ai dit tout à l'heure que c'était un symbole de soumission de la femme.
12:34En réalité, c'est un drapeau islamiste aussi.
12:37Quand on se balade sur une plage avec un burkini,
12:40on le fait exprès pour provoquer,
12:42pour montrer qu'on est aux couleurs de l'islamisme.
12:45Personne n'a envie d'être sur une plage avec un burkini.
12:48Quand on va se baigner, c'est pour être libre.
12:50Donc c'est un moyen d'imposer l'islamisme dans l'espace public.
12:53De la même manière que le voile aussi.
12:55Maintenant, il est trop tard pour l'interdire dans tout l'espace public.
12:58Mais en réalité, quand vous prenez l'histoire des pays
13:00qui ont basculé dans l'islamisme, l'Algérie par exemple,
13:03ça commence avec le voilement des femmes,
13:05qui n'étaient pas voilées avant la révolution islamique des années 90.
13:11Donc en réalité, on a manqué de clarté.
13:13Les pouvoirs publics ont fait preuve de lâcheté.
13:15Il se trouve que je suis laïc,
13:16et que je défends la laïcité à l'école, dans les services publics.
13:19Mais là, on a un problème tout autre.
13:21Et je crois que même les musulmans méritent de la clarté.
13:24Parce que sinon, ils nous disent
13:25pourquoi les règles de la laïcité s'appliquent différemment à nous qu'aux autres.
13:29Ce n'est pas les règles de la laïcité.
13:31En réalité, en Occident, on peut parfaitement être musulman,
13:34mais en respectant, je dirais, les valeurs de l'Occident,
13:38ce qui constitue le pays d'accueil.
13:41Et je crois qu'on aurait dû être clairs là-dessus.
13:44On aurait été beaucoup plus audibles.
13:46Sinon, on ne comprend rien en réalité.
13:48Et on voit la difficulté du but, à gérer.
13:49Maintenant, la loi, elle est ce qu'elle est.
13:51Il y a eu un manque de courage politique pendant des années.
13:53Effectivement, les maires sont obligés de trouver des subterfuges juridiques.
13:57Et on les comprend.
13:58Et ils ont raison de vouloir préserver la paix sociale.
14:01Ce qui est dommage.
14:02Ils parlaient des tags îles chrétiennes, etc.
14:05Effectivement, la France est un pays de culture chrétienne.
14:08Mais on voit bien que c'est une réaction identitaire.
14:11Et il ne faudrait pas qu'il y ait une montée aux extrêmes
14:13et qu'en face, on soit aussi caricatural, justement, que les islamistes.
14:18Mais c'est cette situation à laquelle on risque d'arriver.
14:21La confrontation à laquelle on risque d'arriver
14:26vient aussi de 40 ans de déni et de manque de courage politique.
14:30Allez, Olivier et Naïma.
14:32Je suis d'accord.
14:33Ce qui constitue mon intervention la plus brève de toute l'histoire.
14:37Merci, Olivier.
14:38Naïma.
14:39C'est ce que disait d'ailleurs ce maire.
14:41Il a raison d'aborder ça dans le souci de la cohésion sociale.
14:48Et puis, il parlait de risque de conflit interreligieux.
14:51Parce que forcément, à un moment, on risque d'avoir aussi en face
14:55une opposition qui revendique aussi son identité.
14:58Et puis, on ne peut avoir qu'une confrontation.
15:00Donc, la question aujourd'hui, c'est des règles communes, en fait.
15:03C'est quand on partage des espaces communs,
15:05à un moment, il faut qu'on obéisse tous aux mêmes règles.
15:07Et quand on est effectivement dans une piscine, il y a le règlement intérieur.
15:11Sur une plage, en général, on est en maillot de bain, hommes et femmes.
15:16Et si on est, par exemple, nudistes...
15:18Vous ne pouvez pas être nus n'importe où.
15:21Voilà, exactement.
15:22On a des espaces réservés.
15:24Mais ensuite, ce que je voudrais juste soulever aussi,
15:28c'est que moi, je ne pense pas qu'il y ait une radicalité derrière le burkini.
15:33Je m'explique.
15:34Parce qu'à partir du moment où vous allez sur une plage
15:36où il y a des hommes à moitié nus,
15:38je ne sais pas quel homme a envie d'emmener sa femme sur la plage
15:43alors qu'elle verra aussi des hommes en maillot de bain.
15:48Je veux dire, j'ai du mal à comprendre cette...
15:50C'est pour ça que je vous disais que c'était de l'affichage identitaire.
15:59Ce qu'il dit est extrêmement important par rapport à ce qu'a dit Alexandre.
16:04Et effectivement, je pense que quelque part, ce n'est pas du tout religieux.
16:07C'est qu'il y a quelque chose d'autre qui fait qu'on est dans cette...
16:11Rachel, rapidement.
16:13Très rapidement, c'est juste que le maire souligné, je crois que c'est la LDH,
16:18qui, justement, milite.
16:20Moi, j'ai vraiment un véritable souci avec ces associations
16:24soi-disant qui ont comme objectif les droits de l'homme, les droits fondamentaux
16:29et qui, en réalité, utilisent les droits fondamentaux pour fracturer notre société.
16:33Allez, on change de sujet.
16:35Je suis désolé pour les jeunes écoliers qui nous regardent,
16:38mais on va parler de la rentrée.
16:40Je vais vous montrer des images plutôt choquantes, évidemment,
16:43à trois semaines de la rentrée.
16:44C'est une école qui se situe à Montgeron, dans l'Essonne,
16:47qui a été littéralement saccagée.
16:50Je ne sais pas si on peut voir les images,
16:52mais ils ont vraiment tout cassé, vraiment.
16:54Ce matin, nous avions Sylvie Carillon, qui est le maire de cette commune,
16:59qui était notre invitée dans l'heure des pros.
17:01Écoutez sa réaction, et je vous fais réagir juste après.
17:04La première réaction, j'ai envie de dire, c'est vraiment la colère.
17:07Puis après, on essaie de comprendre.
17:10On se dit, mais à quoi tout ça rime ?
17:13Ça règne, je pense, d'un déficit éducatif terrible.
17:17Ça signe un déficit éducatif terrible,
17:20parce que c'est l'école qui fait grandir,
17:25l'école qui permet d'être libre,
17:27de faire des citoyens capables d'agir, de réfléchir librement.
17:31Et puis, c'est l'école de leurs petits frères, de leurs petites sœurs.
17:35Il y a plein de messages dans ce que dit cet élu, évidemment.
17:39Oui, ces images qui font mal au cœur, parce que l'école est un sanctuaire.
17:43Vous vous souvenez des dernières manifestations ?
17:45Il y a eu beaucoup d'émotions de l'équipe pédagogique,
17:47mais pas uniquement.
17:48C'est aussi l'occasion de parler des personnels communaux,
17:51de ces personnels qui accompagnent nos enfants, nos petits-enfants,
17:54tout au long d'une année, sur le temps périscolaire.
17:57Donc, c'est véritablement un drame.
17:59On n'a pas encore d'éléments,
18:01mais nous savons que dans les derniers cas,
18:03semblables, ce sont des pré-adolescents,
18:06ou des jeunes, des très jeunes,
18:08qui se livrent à ce type de comportement.
18:10Ce qui pose aussi, dans l'environnement, la question de l'autorité parentale.
18:13Vous vous souvenez, lorsqu'il y a eu les manifestations en France,
18:16où on s'est attaqué aux bibliothèques, aux écoles, etc.
18:20D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon avait pris position en disant,
18:22voilà, attention, ne vous attaquez pas à ces lieux.
18:25Vous vous attaquez à tout, mais pas...
18:26Mais pas à ça, vous vous souvenez ?
18:28Naïma ?
18:29Non, mais écoutez, j'ai l'impression que c'est un éternel recommencement,
18:32et que malheureusement, ça se renouvelle,
18:35tout simplement parce qu'on n'a pas les réponses adéquates.
18:37Rappelez-vous 2005, ils ont brûlé où ?
18:40Ils ont incendié les centres sociaux, les centres de loisirs,
18:44les écoles, les points infos services, etc.
18:48C'est-à-dire des outils qui étaient, pour eux, dans leur quartier.
18:52Et qu'est-ce qu'il y a eu la réponse ?
18:53On n'a pas eu de réponse, parce qu'on a encore un tabou à répondre.
18:57Et effectivement, Olivier l'a abordé, la question de la parentalité, on ne veut pas.
19:01Parce que c'est des cris d'orfraie tout de suite.
19:04Mais pourtant, en répondant, en essayant de faire en sorte
19:08d'accompagner les parents qui ont besoin,
19:10de sanctionner ceux qui sont défaillants,
19:13eh bien, on doit absolument sauver aussi des enfants.
19:18Là, en fait, ça m'attriste énormément de voir comment la mairesse,
19:23elle dit « mais on ne comprend pas ».
19:24Et puis on dit « mais non, mais si, on pourrait tout un peu comprendre »
19:29en réagissant et en sanctionnant aujourd'hui.
19:32Il faut rappeler alors, dans les parents,
19:34il faut rappeler qu'on est un pays, je le dis souvent, très généreux.
19:38On a des aides sociales, on a des allocations familiales.
19:40Mais tout ça doit être conditionné.
19:42Faisons, et je vais le citer encore une fois, comme le Danemark.
19:45Le Danemark, pays sociodémocrate, a mis en place une politique extrêmement drastique,
19:51extrêmement responsabilisant, extrêmement les parents.
19:56Allez, on marque une pause et je vous fais réagir juste après, Rachel et mon cher Alexandre.
20:06C'est la deuxième mi-temps de l'heure des Pro 2, évidemment.
20:10Nous sommes toujours ensemble avec Rachel Khan, Alexandre Devecchio, Naïma M. Fadel, Olivier Dardigole.
20:14On revient très rapidement sur cette école de Montgeron, littéralement massacrée, défigurée.
20:20Petite réaction, Rachel ?
20:22À chaque fois que je vois ce genre de violence,
20:24et malheureusement, ces derniers temps, c'est de pire en pire,
20:27je pense toujours à ce proverbe africain,
20:30« Pour élever un enfant, il faut tout un village ».
20:32Lorsqu'on aura un plan pour notre jeunesse véritable,
20:36incarné avec des règles qui s'appliquent,
20:39des règles qui soient préventives,
20:41et des règles dures, en fait, pour les enfants,
20:44et que tous les adultes seront impliqués dans leur éducation,
20:47pas simplement les parents,
20:49eh bien, ça ira mieux.
20:50Mais lorsqu'on voit le cirque qu'il y a à l'Assemblée nationale,
20:55et cette France insoumise,
20:57qui est insoumise à la République, par exemple,
21:01ce n'est pas un très joli modèle pour nos enfants.
21:03C'est vrai que quand on voit le spectacle des députés,
21:05ça commence aussi un peu par là.
21:07Voilà.
21:08Alexandre ?
21:09Je pense qu'on est typiquement dans ce qu'on appelle la décivilisation.
21:13Et quand je parle de décivilisation,
21:14pour le coup, il n'y a aucune connotation ethnique,
21:16ou religieuse, ou communautaire.
21:19Je pense que malheureusement, on est,
21:21en plus de ces fractures-là que je viens de décrire,
21:25on a un problème de perte de tous les repères élémentaires.
21:31D'une certaine autorité qui allait de soi,
21:34l'école était un symbole quasiment intouchable.
21:37On voit que là, on a des individus qui ne respectent rien,
21:40qui ont perdu tous les repères élémentaires,
21:43avec des familles sans doute complètement déstructurées.
21:45Naïma avait raison de rappeler le rôle des parents.
21:50C'est très préoccupant de s'attaquer à une école,
21:53puisque l'école, c'est ce qui tient la société, d'une certaine manière.
21:57Si l'école fonctionne bien, c'est toute la société qui fonctionne.
22:00Donc, s'attaquer dès le plus jeune âge à une école,
22:02je pense que c'est un signe,
22:05et ça devrait nous alerter sur l'état du pays.
22:08Et c'est vrai que Naïma, c'est la méthode qu'elle rappelle.
22:11Je le rappelle tout le temps.
22:12C'est important de le rappeler,
22:13pour les téléspectateurs qui nous regardent.
22:17Et l'impunité aussi, parce que c'est ça qui est malheureux.
22:20C'est que la commune va devoir payer les travaux,
22:23alors qu'on peut trouver les moyens aussi,
22:25parce que les gamins sont identifiés en général.
22:29Il y a quelques tas, me disait le maire ce matin,
22:32qui font penser que ce sont des anciens.
22:36Comment ne pas attraper ces gamins ?
22:38Et on leur fait nettoyer.
22:39Allez les amis, on va parler de la page un peu internationale,
22:43avec deux interventions importantes.
22:46D'abord, Donald Trump, qui a organisé une conférence de presse
22:49dans sa luxueuse maison de Floride, évidemment.
22:53Il a évoqué un certain nombre de choses,
22:55à commencer par Kamala Harris,
22:57parce que suite à sa tentative d'assassinat,
23:00on pensait qu'il y avait des murs de 15 mètres de haut
23:02et qu'il y avait une ligne droite,
23:04mais vraiment pour la Maison Blanche.
23:05Et la donne a un peu changé.
23:07Kamala Harris est arrivée.
23:08Pas qu'un peu.
23:10Mais il faut être prudent.
23:12C'est long encore.
23:13Trois mois.
23:14Et trois mois, il peut se passer des choses.
23:16On écoute, parce qu'évidemment, il a évoqué Kamala Harris.
23:19Il n'a pas dit que ça, mais il a évoqué Kamala Harris.
23:22On écoute.
23:23Malheureusement, le choix de Kamala est le pire.
23:26C'est une personne de l'extrême gauche,
23:28comme on n'en a encore jamais vu.
23:29Elle a choisi aussi un homme de l'extrême gauche également.
23:36Dont les positions sont incroyables.
23:41On ne pense même pas que c'est possible.
23:45Il dit des choses que personne n'a encore jamais entendues.
23:48Il défend les mondes comme, par exemple, les personnes transgenres.
23:54En ce qui concerne la sécurité, il ne veut aucun mur,
23:57aucun type de sécurité pour notre pays.
24:01Il veut vider les prisons.
24:04Il propose trois débats télévisés à Kamala Harris.
24:08Et puis, il a précisé aussi, on l'écoutera peut-être un peu plus tard,
24:11ou dans le courant de la soirée,
24:13qu'il avait été président le 7 octobre, il n'aurait peut-être pas eu lieu.
24:16En gros, substance, je vous fais une synthèse très rapide.
24:18Réaction, Naïma.
24:19Moi, je pense que c'est vrai ce qu'il dit.
24:21C'est-à-dire qu'il n'aurait pas eu le 7 octobre.
24:23Parce qu'il a rappelé en doux que, lui, il n'a pas été battant en guerre,
24:27comme les présidents américains précédents.
24:32Et puis, il a mis en place les accords d'Abraham.
24:35Imaginez ce que ça a été, les accords d'Abraham.
24:37C'est incroyable où il est arrivé, effectivement,
24:41à mettre en place cette paix entre Israël et certains pays arabes.
24:47Je crois qu'il y avait le Maroc.
24:53Il y en a quatre.
24:54Les Émirats arabes unis, la Jordanie, etc.
24:59Il y en a quatre.
25:00On peut facilement les retrouver.
25:02Et l'Arabie saoudite également.
25:04L'Arabie saoudite, ils allaient signer, justement.
25:06Et c'est pour ça que le Hamas s'est dit que si l'Arabie saoudite signe, c'est fini.
25:14Je pense que oui, parce qu'il est en capacité de mettre en place
25:19un bras de fer diplomatique avec les pays.
25:23Et c'est un soutien conditionnel aussi d'Israël.
25:28Hachel Kahn.
25:29Chose plus compliquée pour Donald Trump.
25:33Très compliquée.
25:34Et même sur les débats.
25:35Très compliquée.
25:37Kamala Harris, ancien procureur, qui a l'habitude de s'exprimer, etc.
25:40Ce n'est pas Biden.
25:41Et puis toutes les questions d'identité, de forme, etc.
25:44Et puis différence d'âge aussi.
25:45Il y a tout.
25:46C'est lui le plus âgé.
25:47Exactement.
25:48Les rôles sont inversés.
25:49Totalement inversés.
25:50On voit dans sa prise de parole qu'il a pris un coup.
25:54Il se retranche finalement sur sa zone de confort,
25:58le wokisme, la sécurité.
26:01Je le trouve assez faible.
26:04Et par ailleurs, bien sûr, il essaie de parler du 7 octobre
26:08parce que, oui, Israël est inquiet.
26:12Les communautés juives aux États-Unis aussi.
26:16Et donc, il joue avec ça.
26:18Mais avec des si, on ne fait pas un programme politique.
26:23Vous avez vu comme le monde politique peut évoluer très rapidement.
26:26Vous vous souvenez ?
26:27Les grandes fébrilités d'un camp républicain, Donald Trump.
26:30Il faut bien prendre la mesure de ce qui s'est passé en 15 jours.
26:33Ah oui, incroyable.
26:34Les planètes étaient alignées.
26:35Je ne reviens pas sur ce qu'on fait.
26:36Démission de Biden.
26:38Et surtout, il y a un moment, Kamala Harris,
26:42qui fait penser à la couleur, à l'ambiance, au climat
26:45de la première campagne de Barack Obama.
26:47Avec quelque chose, avec un enthousiasme qui commence à se lever.
26:50Je trouve que le choix de son vice-président est particulièrement habile.
26:55Parce que c'est un homme du Midwest.
26:58Il peut aller chercher dans l'électorat modéré.
27:02Donald Trump est dans la caricature.
27:05Il présente ce vice-président comme un zadiste.
27:09Il ne l'est pas.
27:10Oui, alors que son colistier à lui-même est très contesté aussi.
27:12Ça serait l'équivalent de François Bayrou chez nous
27:14sur un très grand nombre de questions.
27:16Donc, vous voyez, il n'a pas le couteau entre les dents.
27:18Et ça peut élargir à l'électorat modéré.
27:24Il ne vient pas des cotes américaines, d'une certaine élite.
27:28Donc, je trouve que le ticket peut être efficace.
27:32Et surtout, Donald Trump retombe dans ses travers.
27:36Il a attaqué la candidate démocrate sur ses origines,
27:40comme il avait pu le faire sur Barack Obama.
27:42Donc, on voit bien qu'il est en train de glisser vers quelque chose
27:45qui peut le mettre en difficulté.
27:47Et son colistier est également source de contestation.
27:50Oui, beaucoup.
27:51Beaucoup.
27:52Et on se dit que ce n'était peut-être pas le bon casting.
27:56Alexandre ?
27:57Je pense qu'effectivement, Donald Trump ne fait pas une bonne campagne.
28:00Mais maintenant, il n'a pas perdu du tout.
28:02Il est même toujours plus ou moins favori.
28:04Il est devant, même si c'est plus serré.
28:06Naïma a raison de rappeler son bon bilan.
28:09Et c'est sa grande force en réalité.
28:11C'est que les Américains ont davantage le souvenir de lui,
28:14d'une Amérique prospère économiquement,
28:16en paix, plutôt que l'attaque du Capitole,
28:18qu'il a finalement réussi à faire oublier de manière magistrale.
28:23Maintenant, je disais qu'il fait une mauvaise campagne, effectivement,
28:26parce qu'il a l'air d'être surpris par l'événement,
28:29qui, à mon avis, était assez prévisible.
28:31Et qu'il a l'air de paniquer, effectivement.
28:35C'est vrai que l'image est terrible.
28:36D'être fébrile et agressif,
28:39d'être fébrile et agressif,
28:40alors que je pense que la situation reste tout à fait jouable.
28:43Parce que je pense que Kamala Harris n'est pas Obama.
28:46D'ailleurs, elle est beaucoup plus woke qu'Obama.
28:48Obama n'était pas du tout woke, il faut s'en souvenir.
28:50Ça avait été un de ses forts,
28:52d'essayer de rassembler toutes les Amériques
28:54et de dire que l'important, c'est que l'Amérique marche dans la même direction,
28:57peu importe les origines des uns et des autres.
29:00C'était le premier Obama, ce qui avait bien fonctionné.
29:02C'était un monstre de charisme.
29:05Kamala Harris, oui, mais elle est quand même obligée de tenir.
29:11Le Parti démocrate a beaucoup changé.
29:13Elle est obligée de tenir compte de la ligne woke.
29:16Et elle incarne quelque chose, un peu comme Hillary Clinton,
29:19de l'Amérique de l'establishment, de la côte est.
29:22Et c'est pour ça qu'elle a choisi, effectivement,
29:25un colistier de l'Amérique du centre.
29:29Après, il est moins modéré qu'il n'y paraît tout de même.
29:34C'est très intéressant parce que le favori, c'était Shapiro,
29:38qui était gouverneur de Pennsylvania.
29:41La Pennsylvania, qui est un État peut-être beaucoup plus clé
29:44que l'État du Minnesota, où vient le colistier,
29:49parce qu'il y avait 19 voix en jeu.
29:50Elle ne l'a pas fait.
29:51Pourquoi ? Parce que Shapiro avait défendu Israël.
29:55Donc, ça montre qu'elle tient un compte, justement, du wokisme dans sa campagne.
30:01Donc, je trouve que Donald Trump, plutôt que d'être fébrile,
30:03devrait peut-être dépersonnaliser un peu la campagne.
30:05Le problème de Donald Trump, c'est qu'il est son pire ennemi,
30:07qu'il a un égo démesuré.
30:10Et ce qui gêne chez lui, qui peut gêner des gens, c'est sa personnalité.
30:13Je pense que s'il mettait en avant les thèmes économiques qui ont fait son succès,
30:17le productionnisme, ses succès diplomatiques,
30:21la question de l'immigration sanitaire, ça n'a pas été un succès.
30:26Mais bon, si vous voulez, la suite ne lui a pas forcément donné tort.
30:33Mais c'est intéressant que vous parliez du Covid.
30:36Parce que c'est ce qui avait fait dérailler sa campagne.
30:39Ça avait été l'imprévu. Il aurait gagné sans le Covid.
30:42Donc, je pense qu'il devrait s'oublier un peu lui-même, Donald Trump,
30:45et revenir aux Américains, et notamment aux classes populaires américaines.
30:49Et là, il aurait une vraie chance de gagner.
30:52Et Kamala Harris pourrait perdre.
30:54Parce que je pense que si elle fait campagne, si elle la laisse parler,
30:56elle va commettre, elle aussi, des erreurs.
30:59Ce n'est pas la peine de l'attaquer, Billion Tattoo.
31:02J'ai demandé à Tara Souvey, qui m'aide à préparer cette émission,
31:06de vous remettre cette image.
31:07Et vous avez parfaitement raison, ma chère Rachel.
31:10Souvenez-vous de l'image après sa tentative d'assassinat.
31:13Et regardez l'image qu'on vous met à l'écran.
31:16C'est incroyable.
31:17C'est dingue. Le jour et la nuit.
31:18C'est le jour et la nuit.
31:19Et c'est pour ça que j'insiste pour qu'on remonte cette image.
31:21Il y a bien le drapeau américain.
31:22Là, il y a plusieurs drapeaux américains.
31:23Mais ce n'est plus le même homme.
31:25C'est indiscutable.
31:26Il est éteint.
31:27Et vous aviez raison de le signaler.
31:30Dans l'actualité internationale,
31:31il y a également cette déclaration ô combien importante.
31:35Et je vous attends là-dessus,
31:36puisque le premier ministre israélien,
31:38pendant une interview de nos confrères du magazine américain Time,
31:43a déclaré être désolé de ne pas avoir pu empêcher le 7 octobre.
31:50On sait très bien qu'après le 7 octobre,
31:52il avait subi de vives critiques,
31:54sachant qu'on avait dit que ses services étaient au courant, etc.
31:59Et il n'avait jamais eu d'excuses.
32:00C'est la première fois qu'il se dit désolé.
32:04Présenter des excuses, bien sûr, bien entendu,
32:06je suis désolé profondément que quelque chose comme cela soit arrivé.
32:10Et vous vous retournez en permanence et vous vous dites
32:12on aurait pu faire des choses pour l'empêcher.
32:14Rachel Khan, déclaration importante.
32:16Très importante, surtout très importante en ce moment.
32:19Lorsque la guerre psychologique, la guerre cognitive est au plus haut point,
32:24en ce moment où Israël attend une attaque de l'Iran, du Hezbollah notamment.
32:31Et en fait, cette prise de parole dans le Time,
32:37qui est quand même un journal progressiste du centre,
32:41ce n'est pas rien.
32:42Et le fait que Netanyahou présente ses excuses aussi
32:47rappelle qu'Israël est une démocratie
32:50et comme tout État démocratique,
32:52le devoir d'un État démocratique, c'est de protéger sa population
32:55et que là, il n'y a pas eu protection de la population.
32:58Voilà ce que ça m'évoque.
33:00Olivier, il aurait dû le dire plus tôt ou pas ?
33:02Et pourquoi il le dit là ?
33:03La responsabilité du pogrom et des massacres du 7 octobre revient au Hamas.
33:09Et il y a eu une faille sécuritaire.
33:13Pour ne pas dire un fiasco sécuritaire,
33:15dans le sens où des services secrets,
33:17c'est quasiment le pire échec pour Israël.
33:20Donc il y a eu vraiment un fiasco sécuritaire.
33:24Israël a tenu, parce qu'il y avait bien sûr une guerre,
33:30renvoyant à l'issue du conflit la commission d'enquête.
33:35Et c'est une démocratie très vive, où il y a du débat.
33:39Et cette question-là, elle est pointée sur l'idée
33:42que quand nous serons passés à la séquence d'après,
33:44il faudra s'en expliquer et on devra avoir une grande transparence
33:47sur la manière dont ça a dysfonctionné à ce niveau-là.
33:50D'ailleurs, les services secrets israéliens contestent,
33:55pour un certain nombre d'entre eux,
33:57un prolongement qui serait excessif du conflit à Gaza
34:00pour justement pouvoir aborder ces sujets-là.
34:03Il le fait dans un, je fais écho à ce qui vient d'être dit par HLK,
34:07il le fait dans un contexte très particulier,
34:10où il vient d'avoir un succès, pour le coup,
34:13sur le plan des services secrets israéliens,
34:16ou combien, mais dans un moment où il y a en effet
34:20un climat suspendu en Israël, avec l'attente,
34:24avec une guerre psychologique justement liée à cette attente,
34:27sur laquelle joue le régime des Mollahs.
34:30Et donc, c'est aussi un message qu'il adresse peut-être à son peuple
34:34sur le thème, nous aurons des discussions par la suite,
34:37mais là, il faut tenir unis.
34:40C'est ça, votre regard. Alexandre ?
34:43Oui, je pense qu'il le fait dans un moment de force pour lui.
34:46En réalité, Netanyahou, il montre qu'il a forme de sens politique,
34:52de force, quand même, parce qu'il a obtenu des résultats face au Hamas,
34:57la décapitation d'une partie importante du Hamas.
35:02Effectivement, c'est un moment d'attente aussi,
35:04parce que je pense que Netanyahou a l'idée, à un moment ou à un autre,
35:08de poursuivre la guerre pour aller attaquer le Hezbollah.
35:13Donc, il se pose à la fois en chef de guerre,
35:17mais en quelqu'un qui est capable de faire preuve d'humilité
35:21par rapport à son propre bilan.
35:24Netanyahou, un personnage intéressant, c'est un peu comme Donald Trump.
35:27C'est quelqu'un qui est une espèce de phénix qui renaît tout le temps de ses cendres.
35:31Il a été élu, je crois, cinq fois.
35:33C'est une bête politique.
35:35C'est énorme, c'est une bête politique.
35:37Certains de mes amis pensent que c'est le pire problème
35:40du Premier ministre de l'histoire d'Israël.
35:42Pourquoi ? Parce que, d'une certaine manière,
35:45il leur rend responsable, je ne sais pas si c'est lui le responsable
35:48ou si c'est l'histoire tout simplement,
35:49mais d'avoir conduit le pays dans une impasse.
35:51C'est-à-dire d'avoir refusé de conduire des négociations sur les deux États.
35:56Condamne aujourd'hui, entre guillemets, Israël à une guerre permanente
36:00et peut-être demain, en cas de basculement démographique,
36:04à la disparition d'Israël.
36:05C'est un point de vue qui peut se défendre,
36:08mais en même temps, c'est une bête politique qui continue le combat.
36:12Je pense qu'il n'a pas dit son dernier mot.
36:14Si vraiment il finit le travail à Gaza
36:20et qu'il gagne une guerre contre le Hezbollah,
36:22il peut sortir vainqueur de ces événements tragiques du 7 octobre,
36:27ce qui n'était pas quand même gagné dès le départ.
36:29Parce qu'il a quand même une lourde responsabilité là-dedans,
36:33notamment d'avoir laissé prospérer le Hamas
36:36en se disant que ça divise les palestiniens
36:39et c'est un avantage pour Israël.
36:41Ça, c'était une forme de cynisme politique que les Israéliens ont payé très cher.
36:45Il n'empêche que moi, je mets une pièce sur l'avenir politique de Benyamin Netanyahou.
36:50Le pire échec sécuritaire de l'histoire de son pays quand même.
36:53Non, moi je ne mettrais pas du tout une pièce
36:55parce que je crois que justement, il a mis en danger son pays.
36:58Il savait parfaitement ce qu'était le Hamas.
37:01Oui, mais vous avez raison sur le fond.
37:03La charte du Hamas qui voulait la destruction d'Israël
37:06et plus un seul juif dans la région.
37:09Donc, il le savait parfaitement.
37:10Il s'est assis complètement sur les accords d'Oslo.
37:12Donc, ils étaient bien d'accord, le Hamas et eux,
37:15parce que le Hamas aussi ne voulait pas des accords d'Oslo.
37:18Il a effectivement délégitimé l'autorité palestinienne,
37:22bien qu'elle était corrompue et qu'elle était loin de faire l'unanimité.
37:26Mais en tout cas, il a contribué aussi parce qu'à un moment, ça l'a rangé.
37:30Il y a aussi la colonisation.
37:32Il faut quand même le dire.
37:34Tous ces points-là, je suis d'accord avec vous.
37:38Et puis, je rajouterai autre chose.
37:41C'est qu'il a négocié aussi avec le Qatar
37:44pour que justement, le financement du Hamas passe.
37:48Et surtout en gouvernement.
37:50Tout ce que vous dites est exact.
37:52C'est pour ça que j'ai dit que certains considéraient peut-être à raison
37:55qu'il était le pire Premier ministre de l'histoire d'Israël.
37:58Il y a un point où je mettrais une nuance,
38:01où je défendrais peut-être l'indéfendable.
38:04C'est qu'il y a un contexte historique aussi.
38:06Et là, je le regrette.
38:07Moi, j'étais très favorable à un nationalisme arabe laïque.
38:11Benyamin Netanyahou a sans doute pas aidé ce nationalisme arabe laïque à survivre.
38:16Mais il y a un contexte historique où malheureusement,
38:18dans tous les pays arabes, les islamistes semblent gagner la partie.
38:21Et c'est très difficile de négocier avec des islamistes.
38:24Ceux qui ont porté justement la cause palestinienne, rappelons-nous,
38:28il y avait Edouard Saïd.
38:29C'était des chrétiens d'ailleurs.
38:31C'était même le panarabisme qui avait porté.
38:33Malheureusement, aujourd'hui, la situation est telle que...
38:37Et on espère qu'il n'y aura pas la guerre.
38:41On est pensé pour les otages.
38:42C'est important de le rappeler.
38:47J'aimerais vous soumettre aujourd'hui des chiffres qu'on vient d'avoir.
38:51C'est les chiffres de déchéance de nationalité pour terrorisme qui sont en forte hausse.
38:55Et c'est important de l'évoquer ensemble.
38:57Depuis le début de l'année, 17 personnes ont été visées par une mesure de déchéance de nationalité.
39:01Un record.
39:02Mais qui reste néanmoins très, très loin du nombre de déchéances appliquées outre-Manche.
39:07Les Anglais sont meilleurs que nous dans le domaine.
39:08Olivier ?
39:10Je peux prendre connaissance ?
39:11Eh bien voilà, je vous les donne.
39:13Donc...
39:14Vous les avez.
39:15Vous les voulez ?
39:16On vous les montre.
39:1728 prononcées au cours des 20 derniers mois.
39:20Vos désirs sont désordres.
39:22Je suis quelqu'un qui peut être aussi laborieux dans l'analyse.
39:24Donc d'abord je prends connaissance.
39:26Et ensuite vous analysez.
39:27Tant mieux si nous avons des résultats en la matière.
39:31On est loin des Anglais.
39:33On est loin.
39:34C'est l'une des réponses.
39:36Il faut quand même dire que nous enregistrons un succès sécuritaire pour ces JO.
39:44Dieu sait que cette question-là, plus d'autres avaient fait l'objet de nombreux commentaires.
39:50Avec des attentats qui ont été déjoués.
39:53On voit ce qui se passe aujourd'hui en Autriche avec les concerts d'Air Suisse.
39:57Donc il y a plusieurs leviers à actionner pour avoir des résultats.
40:01Celui-ci est important.
40:03Alexandre ?
40:04Ou Naïma ?
40:05C'était juste ce qui est important à dire par rapport à nos amis britanniques.
40:11Je crois que vous n'avez pas dit le chiffre.
40:14C'est 545.
40:16On doit les avoir les chiffres.
40:18On va vous les mettre les chiffres.
40:21On va vous les mettre les chiffres, on doit les avoir.
40:24Ça y est, je vous en prie.
40:27Les chiffres, on va vous les donner.
40:28C'est très important en fait Thierry.
40:31Je vous attendais jusqu'à un jour, je ne serais pas là.
40:34Ils sont déchus en conséquence d'une condamnation de la justice qui rend une condamnation.
40:41Mais en Angleterre, et ça c'est vraiment intéressant, je ne le savais pas,
40:45et je l'ai appris sur votre antenne cher Thierry,
40:48c'est qu'en fait c'est un acte administratif comme les EQTF.
40:52Donc c'est extrêmement, on décide administrativement de déchoir de la nationalité.
40:56Alors que nous, comme vous le savez, vous avez vu un peu tout le parcours extrêmement difficile.
41:02Et ensuite, déchoir de la nationalité, c'est très bien.
41:05J'y suis très favorable.
41:07Mais il faut aller jusqu'au bout de la logique, c'est-à-dire les expulser.
41:10Ça c'est plus compliqué.
41:12Je vais vous donner les chiffres puisque vous me taquinez.
41:15Autre manche, à déchéance pour intervenir sur la condamnation judiciaire,
41:18si entre 2012 et 2022, plus de 200 Britanniques ont été déchus de leur nationalité
41:22pour atteinte à la sécurité nationale, contre 22 en France en même période.
41:25Voilà.
41:26Vous me cherchez, vous me trouvez.
41:29Je vois ça.
41:31Je ne m'y resterai plus.
41:33Et l'analyse ?
41:34Ce que la réponse britannique est plus efficace.
41:37Merci, au revoir.
41:39On vient de nous expliquer pourquoi.
41:42J'irais même beaucoup plus loin.
41:45On parlait du juridique au début de cette émission.
41:49Ce terrorisme qui est un fléau mondial.
41:53Normalement, il aurait dû y avoir une qualification de crime contre l'humanité.
41:58C'est terroriste.
41:59Depuis les années 70, on a presque un million de personnes
42:02qui ont été massacrées du fait du terrorisme partout dans le monde.
42:07Et je n'arrive pas à comprendre comment les États,
42:09notamment les États occidentaux, africains et autres,
42:12ceux qui ont été heurtés et arabes.
42:15Exactement.
42:16Parce que, par ailleurs, ce sont les musulmans qui sont en première ligne.
42:19Comment, juridiquement, le droit international n'est toujours pas...
42:23Et nos législations ne sont pas...
42:25On a quand même, Rachel Cale, fait des progrès.
42:27On a créé un parquet national de terrorisme.
42:30Elle voulait parler mondialement.
42:32Mondialement, au niveau...
42:34Alors, pour que tout soit...
42:36Non seulement, il ne fait pas d'analyse,
42:38mais ensuite, il me coupe la parole.
42:40Oui, vous avez remarqué.
42:42Vous allez regarder le sujet de Juliette Saadat
42:44et ça vous permet de tout comprendre, mon cher Olivier Lartigolle.
42:47On regarde le sujet de Juliette Saadat.
42:49Cette affaire avait traumatisé l'administration pénitentiaire.
42:54Le 4 septembre 2016, Bilal Taghi, ce franco-marocain de 32 ans,
42:59djihadiste radicalisé, tentait de poignarder
43:02deux surveillants de la prison d'Oni, dans le Val d'Oise.
43:05A l'issue de son procès, en 2019,
43:07il écope de 28 ans de réclusion criminelle.
43:10Le 5 août dernier, l'Etat décide de déchoir Bilal Taghi
43:13de sa nationalité française.
43:15Si la déchéance de nationalité était une mesure exceptionnelle
43:19il y a encore quelques années,
43:21elle le serait de moins en moins.
43:23Selon le journal Le Monde, entre 2002 et 2014,
43:26seulement 8 déchéances de nationalité avaient été prononcées.
43:29Mais depuis 2015, 49 binationaux se sont vus retirer
43:33la nationalité française.
43:35Depuis début 2024, 17 personnes ont été visées par cette mesure,
43:39un record historique.
43:41Plusieurs sortent attendre les binationaux déchus,
43:43certains sont éloignés du territoire
43:45ou placés en centre de rétention administrative
43:48dans l'attente de leur expulsion.
43:50Certains, comme Bilal Taghi, sont toujours en prison.
43:53Olivier, vous avez tout compris, tout est parfait,
43:56il n'y a pas de soucis.
43:58On va parler des Jeux Olympiques, si vous le voulez bien.
44:01Le service statistique ministériel de la sécurité intérieure
44:04a suivi la délinquance enregistrée durant ces JO
44:07et un constat, on a dit qu'au Corrico tout va bien, etc.
44:11Ça ne va pas trop mal.
44:13Mais sur la semaine qui vient de s'écouler,
44:15on constate une augmentation pour certains crimes et délits.
44:17Célia Barod qui est notre spécialiste police-justice
44:19va vous analyser tout cela.
44:21Réaction juste après.
44:22Écoutez bien Olivier D'Artigolle, élève d'Artigolle.
44:25Au cours de la semaine du 29 juillet au 4 août
44:28et sur les zones accueillant des sites olympiques en Ile-de-France,
44:31on constate une augmentation de certains indicateurs
44:34de crimes et délits par rapport à la semaine précédente.
44:37Par exemple, plus 6% pour les vols sans violence,
44:40plus 10% pour les coups et blessures volontaires
44:43sur personnes de 15 ans et plus.
44:45Les hausses les plus significatives concernent les coups et blessures
44:48en dehors du cadre familial et les vols violents.
44:51En revanche, sur cette même période,
44:53les vols liés aux véhicules diminuent
44:55dans les zones des sites olympiques franciliennes
44:57et en province, tout comme sur l'ensemble de la France.
45:00A noter tout de même que les crimes et délits
45:02enregistrés par les services de police et de gendarmerie
45:05ne recensent pas la totalité des infractions commises,
45:08notamment parce que toutes les victimes ne se font pas connaître.
45:14Moi je suis assez d'accord avec ce que disait Olivier
45:16sur le fait que malgré tout, ça ne s'est pas trop mal passé.
45:21On a tellement dit que ça allait mal se passer.
45:25Et même sur nos plateaux, on l'a évoqué.
45:27Après je sais qu'il y a eu aussi des vols concernant les athlètes
45:31qui ont été répertoriés.
45:33C'est fou qu'on ne puisse pas avoir,
45:35c'est peut-être un peu utopique,
45:37là c'est ma candeur naturelle qui parle,
45:40mais avoir cet événement mondial
45:44de l'universalité merveilleuse avec nos héros
45:48et qu'on soit obligés de mettre tout ce bleu
45:52pour que les choses ne se passent pas trop mal.
45:56Je ne sais pas quoi vous dire.
45:59La capitale a été extrêmement sécurisée.
46:02C'est vrai que par rapport à la crainte d'attentat,
46:05après malheureusement, quand il y a des événements comme celui-ci,
46:10on ne peut pas empêcher les pickpockets, les covoitises.
46:14Je crois que malheureusement,
46:16ils arrivent toujours à trouver les moyens d'agresser,
46:20de voler, etc.
46:21Mais il semblerait quand même que ce soit maintenu,
46:25si je puis dire.
46:26Olivier ?
46:27On fera le point sur l'ensemble des questions sécuritaires
46:30après les JO.
46:32Le sentiment qu'on a, c'est qu'en effet,
46:34ça s'est bien passé,
46:35c'est qu'il y a eu une mobilisation exceptionnelle
46:38des forces de l'ordre,
46:39que ça s'est vu, qu'il y a du résultat.
46:43La question politique intéressante,
46:45regardez par exemple la sécurisation du champ de Mars,
46:47la manière dont cet espace a pu être reconquête,
46:50sur du bonheur de partager cet espace-là,
46:53où c'était plus difficile avant.
46:55La question est de savoir,
46:56donc il y a un peu l'idée,
46:57quand on le décide, quand on veut, on peut.
46:59Donc ça te posera quand même une question.
47:02Je suis un grand défenseur de la police de proximité.
47:04Je suis un grand défenseur pour une police au quotidien
47:07qui connaît son quartier,
47:08qui connaît les personnes qui y vivent,
47:10qui a des relations tout au long de l'année.
47:11Et cette territorialisation des forces de l'ordre,
47:14là en l'occurrence sur un espace
47:16avec des Jeux Olympiques,
47:17fait la démonstration que ça fonctionne.
47:20Alexandre, dernier mot,
47:21parce que j'ai un petit sujet très sympathique.
47:23Pour une fois, moi je suis d'accord avec ce qui a été dit,
47:26c'est une parenthèse enchantée,
47:27on peut s'en réjouir,
47:29mais la réalité va revenir
47:31et il faudra tout simplement
47:32tirer les leçons de ces Jeux Olympiques.
47:34Ça ne peut pas être juste un moment de sécurité comme ça.
47:37Les Français veulent de la sécurité
47:38tout le temps et partout sur le territoire.
47:40Justement, symbole de tout cela,
47:42regardez ce sujet de Pierrinco et de Nunez-Tangour,
47:45parce que c'est bien,
47:46on arrive quasiment au terme de cette émission,
47:48de terminer sur une note positive
47:49et regardez bien ce reportage.
47:54Une foule en liesse
47:55qui danse grâce à la garde républicaine.
48:02Ou encore un policier
48:03qui aide une petite fille
48:04à descendre les marches dans le métro.
48:08Pour les JO,
48:09la Gendarmerie nationale partage ses vidéos de joie
48:12et de tendresse sur ses réseaux sociaux.
48:14Si les sportifs ont réussi à conquérir
48:16le cœur des Français et des touristes,
48:18les forces de l'ordre, en première ligne,
48:20parviennent elles aussi à se distinguer.
48:25J'ai demandé mon chemin à des policiers,
48:27ils m'ont aidé, ils ont été très aimables.
48:29Ils font même des selfies.
48:31De nombreux touristes saluent également
48:33la sécurité qui règne dans la capitale.
48:36Honnêtement, on se sent super bien en sécurité ici à Paris.
48:39J'ai rarement vu ça.
48:40Franchement, chapeau à la France pour l'organisation,
48:42pour le dispositif qu'ils ont mis en place,
48:44pour les JO, c'est top.
48:45On se sent vraiment bien en sécurité ici.
48:46Bravo à la France.
48:48Autour des sites olympiques,
48:49ils sont 35 000 policiers et gendarmes,
48:5118 000 militaires de l'opération Sentinelle
48:54et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée
48:57à être mobilisés chaque jour.
49:00C'est important de montrer ça aussi.
49:01C'est aussi ça, les JO.
49:03Alors que certains crient,
49:04tout le monde déteste la police, c'est fou.
49:06Je ne vois pas qui vous visez.
49:07Je ne comprends pas ce que vous dites.
49:09Je ne sais pas.
49:10Non, mais c'est vrai que ça fait du bien de voir ces images.
49:13Par ailleurs aussi, en tant que femme aussi,
49:16d'avoir à se déplacer comme ça,
49:19en se sentant en sécurité à n'importe quelle heure,
49:22ça fait du bien.
49:23Et par ailleurs, c'est plus qu'une opération de communication.
49:26On est en véritable dialogue avec les gendarmes et les policiers.
49:30Et ce lien-là, c'est un lien précieux.
49:33Maïma ?
49:34Oui, écoutez, je souscris parce que
49:36cette parenthèse enchantée a fait
49:39qu'on avait beaucoup de bleus dans les rues.
49:42Et ils n'étaient là pas pour courir après le voleur.
49:44Enfin, un petit peu.
49:45Pour quand même peut-être dissuader un peu le voleur.
49:47C'est un peu leur fonction première.
49:48Non, mais dans la relation aux touristes, aux habitants.
49:50C'est ce qu'on a montré dans le sujet.
49:51Pour effectivement, s'il y avait besoin de renseigner.
49:54Donc ça, c'est extrêmement important.
49:57Et je pense que c'était important aussi pour eux
49:59parce que ça a été, ces moments-là,
50:01une expression aussi d'amour des Français envers leur police.
50:05Et moi, je suis très heureuse aussi que les touristes voient
50:08que notre police, elle est proche des Français.
50:11Et puis elle est là aussi pour sécuriser
50:14tout en étant dans la bienveillance.
50:16Voilà, tant mieux.
50:18Et vive nos gendarmes et nos policiers.
50:20Avant de retrouver Julien Pasquet,
50:22je vais dans la série des Bonnes Nouvelles.
50:24Ça m'a fait rire quand j'ai vu la dépêche AFP tout à l'heure.
50:26Bruno Le Maire, vous savez, on a parlé de...
50:28Il a dit qu'il était favorable à la défiscalisation des primes des JO.
50:32Parce que David Douillet a piqué sa petite colère.
50:35Mais ce qui me fait rire, c'est qu'il dit
50:36que ce n'est pas à moi d'en décider
50:37parce que je suis chargé des affaires courantes.
50:41Moi, je trouve que c'est gratuit.
50:43Je suis pour rien faire.
50:45Alors, il est là.
50:47Julien Pasquet, au menu.
50:49Eh, on a gagné.
50:50On a gagné en basket ?
50:51Ah bah oui, vous savez que c'est bon sport.
50:52Mais attendez, attendez.
50:53Il y a les USA à jouer dehors.
50:54Les USA, j'en sais rien.
50:55Les États-Unis servent bien en basket.
50:57Mais quel match ?
50:58On est qualifiés pour la finale.
51:00Vous dites ?
51:01On est qualifiés pour la finale.
51:02On est qualifiés pour la finale.
51:03Même par notre adversaire.
51:04Quel enthousiasme.
51:05Je suis très terre-à-terre.
51:06Il y a un moment...
51:07Ça, c'est quand même moi, en tant que fan de vous.
51:09Quand on sera sur la plus haute marge du podium.
51:10Même si c'est déjà un exploit fantastique.
51:12Oui, en basket, une médaille d'argent.
51:14Une médaille d'argent assurée.
51:15C'est formidable.
51:16Alors, demandez le programme.
51:17Demandez le menu.
51:18Oui, le menu.
51:19En entrée, en plat de résistance et un dessert.
51:20Oui, et ce sera défiscalisé.
51:22C'est promis.
51:23La sécurité des Jeux Olympiques
51:25à l'épreuve encore trois jours.
51:26Mais c'est vrai que le bilan est plutôt bon.
51:28Et on verra.
51:29Et vous en avez parlé
51:30à quel point les forces de l'ordre
51:31auront redoré leur image.
51:32À quel point Gérald Darmanin a réussi son pari.
51:34Il faut le dire également.
51:35Devient-il un présidentiable en puissance ?
51:37On pourra se poser la question.
51:40On reviendra évidemment sur la façon
51:42dont les forces de l'ordre
51:43ont géré les récentes émeutes.
51:45Et notamment hier soir.
51:46Cette main de fer affichée par les autorités britanniques
51:49doit-elle nous inspirer ?
51:50On pourrait en discuter.
51:51La déchéance de nationalité.
51:53Les pouvoirs publics mettent un coup d'accélérateur.
51:57Et on verra quels effets réels
51:58ça peut avoir sur le terrorisme.
52:00C'est le but de ces déchéances de nationalité.
52:02La surpopulation carcérale.
52:03Vous avez vu ça ?
52:04Plus de 220% d'occupation dans la prison de Nantes.
52:08Si vous pouviez éviter de parler de Nantes, ça m'arrange.
52:10Pardon ?
52:11Si vous pouviez éviter de parler de Nantes, ça m'arrange.
52:12Au moment, c'est des faits.
52:13Rien que des faits, cher ami.
52:14Je n'y peux rien.
52:15Et puis, un dernier sujet international
52:17qu'on pourra évoquer,
52:18c'est cette incursion ukrainienne en Russie.
52:22Beaucoup y voient un sérieux tournant dans cette guerre.
52:24On tentera d'y voir plus clair dans 100% politique.
52:27Vaste programme.
52:28Merci beaucoup.
52:29Il faut tenir trois heures en même temps.
52:30Oui, c'est ça.
52:31Il faut tenir trois heures.
52:33Merci mille fois.
52:34Merci Rachel.
52:35Merci Alexandre.
52:36Merci Naïma.
52:37Merci Olivier.
52:38Vous reviendrez Rachel ?
52:39Absolument.
52:40Parce que moi, Naïma, Alexandre…
52:41Voilà.
52:42Ce sont des…
52:43Promis.
52:44Promis.
52:45Je remercie l'équipe qui m'a entouré.
52:46Tara Souvé, Maxime Ferre, Guilhem Lafage.
52:48Merci à la programmation Lino Vitez.
52:50Merci aux équipes en régime.
52:51Michael Thomas, la réalisation, la vision, c'était Pascal Schoepp.
52:54Au son, c'était Jean-François Couvelard.
52:57Vous pouvez évidemment revivre cette émission.
52:59Vous connaissez le refrain et la chanson sur notre site cnews.fr.
53:02Demain, j'ai piscine.
53:03Je ne serai pas là.
53:04Ce sera Thomas Bonnet qui vous présentera l'heure des pros 1 et l'heure des pros 2.
53:07Et moi, j'aurai le plaisir de vous retrouver ce week-end pour l'heure des pros 1 et l'heure des pros 2.
53:11Passez une belle soirée avec l'ami Pasquet.
53:13Bye bye.
53:14Belle soirée.