Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00Un peu plus de 20h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2, Olivier
00:04Dartigolle qui rentre de vacances tout bronzé, tout sourire, qui était en Corse, on embrasse
00:11les Corses, il vous regarde, il vous aime, donc on embrasse la Corse, ça s'est bien
00:18passé ? Je le vois, vous êtes en pleine forme, Paul Melun qui n'est pas bronzé, mais tout
00:22sourire, ça me fait plaisir de vous voir ce lundi soir, Elisabeth Lévy et Raphaël
00:28Stainville, on va commencer avec une belle nouvelle, on va commencer avec une nouvelle
00:31médaille d'or olympique française, il s'appelle Nicolas Gestin, il a 24 ans, il est champion
00:37olympique de canoë slalom, ça s'est passé à Vers-sur-Marne dans une ambiance incroyable,
00:43des milliers de Français, il a explosé ses adversaires, je n'avais jamais vu une telle
00:49puissance, un tel écart, je crois que c'est quasiment 5 secondes, 5,48 d'avance sur le
00:53deuxième, et c'était sous les yeux et des Françaises et des Français, mais également
00:58de Tony Estanguet, le triple champion olympique, et on a retrouvé une petite photo, la fédération
01:03française a retrouvé une photo qui est très belle, regardez, c'est Tony Estanguet avec
01:07Nicolas Gestin à l'époque, ça doit être il y a une quinzaine d'années, et comme les
01:12choses vont vite, il y aura une prochaine médaille d'or française, c'est sûr et certain,
01:17ça sera 21h45, en finale des scrims, avec deux Françaises, Balzer et Brunet qui vont
01:24s'affronter, et c'est le cinquième face-à-face de l'histoire depuis la seconde guerre mondiale
01:32entre Français, c'est magnifique quand même, les bonnes nouvelles, je vois qu'en fait les
01:38bonnes nouvelles vous n'en avez rien à faire, allez on passe aux clashs, on passe aux polémiques,
01:43c'est une grosse journée pour la délégation, oui bien sûr, les scrims en plus c'est vraiment
01:48un art français, et l'équitation médaille d'argent, on a eu également le judo médaille
01:55d'argent, on a eu le VTT médaille d'argent, d'ailleurs ça ne m'a pas du tout plu, parce
02:01que je pense que le britannique s'avonnait un peu l'histoire, mais bon, il l'a poussé,
02:08il l'a poussé, moi ça ne me plaît pas du tout, mais on sera avec normalement demain
02:11matin, on sera dans l'heure des pros avec la championne olympique de VTT Pauline Ferrand-Prévost,
02:16et donc on lui demandera s'il y a eu gruge ou pas, de toute façon avec les britanniques
02:19c'est toujours compliqué, les supporters on les connait, mais je vous invite, 21h45
02:24ça c'est une finale exceptionnelle, ce sera au Grand Palais avec les deux françaises
02:27Balzer et Brunet, Balzer elle a 28 ans, elle est extraordinaire, d'un courage, charismatique,
02:34vraiment c'est iconique, j'ai compris vous n'avez rien à faire des judos, non mais c'est
02:37bon, si on peut dire quelque chose de positif sur ces JO, je viens de le dire, au delà
02:41des médailles françaises, c'est vrai que, que ce soit le Grand Palais, que ce soit les
02:46jardins de Versailles comme écrin pour l'équitation, très honnêtement c'est assez grandiose,
02:51c'est une image assez fantastique pour la France.
02:53Mais vous avez entièrement raison, j'ai trouvé le tweet du jour, et là on a un nouveau
02:58médaillé olympique.
02:59Est-ce qu'il écrase tout ?
03:00Il écrase tout.
03:01Alors lui en termes de cliché, il écrase la concurrence, c'est dans la discipline poncif,
03:08c'est dans la discipline raccourcie, aigreur, grotesque, il explose tout, il explose tout,
03:15on ne le connait pas, mais il s'appelle Arnaud Samartin, député LFI de la première circonscription
03:25de Seine-et-Marne, et il est membre de la commission Défense à l'Assemblée Nationale.
03:29Lisez bien ce qu'il a écrit cet après-midi, la couverture chauviniste des JO sur le service
03:35public audiovisuel, et ailleurs, est pénible, tout est cadré en fonction des performances
03:40espérées des sportifs français, feu l'idéal internationaliste porté en théorie par l'Olympisme,
03:45l'heure est à la régression nationaliste.
03:49Voilà pour le tweet du jour.
03:51Ils arrivent même à voir l'ombre du nationalisme sur la cérémonie des JO et sur le déroulé
03:56des JO.
03:57Ah là c'est sur le déroulé, c'est-à-dire que même France Télé…
03:58C'est le fait qu'on suive les sportifs français.
04:00Ah non, là c'est de la faute de France Télévision, c'est-à-dire que France Télévision, apparemment
04:03beaucoup trop chauvin, ils ne montrent que les français, tout le monde est heureux de
04:07voir des français aux JO à Paris, et donc on est sur une couverture, l'heure est à
04:12la régression nationale.
04:13Ce qui est intéressant, jusque-là, ces gens acceptaient quand même les stades, c'est
04:18le dernier endroit où le camp du progrès accepte qu'on aime son pays, qu'on sort
04:23son drapeau, qu'on dise « Vive la France », et qu'on est fiers d'être français.
04:26C'est l'Eurovision aussi.
04:27Ce qui moi m'énerve, ça m'énerve que ce soit maintenant réfugiés dans les stades.
04:32Même dans les stades, ils ne le supportent pas en fait.
04:35Non mais c'est extraordinaire.
04:36Il dit une grosse bêtise, parce qu'il dit l'idéal de la nationalité.
04:38Je pense qu'il n'en dit pas qu'une, mais sur ce tweet, on peut y aller.
04:41Il est même plus brave que les autres, notamment par rapport à l'histoire, parce que quand
04:43on parle d'internationalisme, c'est un concept qui est assez contemporain, l'olympisme
04:47du temps de la Grèce antique, ce n'était pas l'internationalisme, c'était l'affrontement
04:49entre cités.
04:50Donc je crois que le chauvinisme, je ne sais pas ce qu'il appelle chauvinisme, mais en
04:53tout cas, la revendication, si ce n'est nationaliste, en tout cas patriote pour sa cité qui va
04:59concourir à des épreuves, c'est un peu quand même dans l'ADN des Jeux olympiques,
05:02pardon.
05:03Mais dans le genre, vous avez vu, il y a un édito aujourd'hui qui valait le coup, c'était
05:06l'édito de Thomas Legrand qui dit que la cérémonie a réconcilié l'universalisme
05:13et le wokisme.
05:14Alors ça !
05:15C'est un très bon avocat pour la cérémonie.
05:19Non mais c'est génial.
05:20Surtout la réconciliation, si vous voulez, l'universalisme et du wokisme, je ne vois
05:23vraiment pas sous quels autres pistes elle peut s'opérer.
05:27J'avais un peu coupé, je l'ai trouvée grandiose et bouillissante cette cérémonie.
05:30C'est magnifique.
05:31J'ai adoré.
05:32On y vient dans 15 minutes, mais je voulais quand même qu'on reste.
05:34Vous avez eu un moment d'émerveillement aussi un peu ?
05:37Ils ont aimé vos amicorps.
05:38Mais oui, on était tous...
05:39Non, non, je ne suis pas sûr.
05:40Vous voulez tout de suite aller sur la cérémonie ?
05:41Un peu à la hauteur de la population française.
05:42Parce que là, il y a 80% des gens qui reviennent.
05:44Mais la question, elle n'est pas là, de savoir si on a aimé ou non la cérémonie.
05:47Oui, c'est pas sur.
05:48La question, d'abord.
05:50C'est un problème que des personnes ne puissent ne pas aimer.
05:52C'est très bien.
05:53On peut aimer et critiquer aussi.
05:54Je constate que je vous propose une image positive.
05:58Vous n'en avez que faire.
05:59Je vous propose le tweet d'un génie.
06:01Vous n'en avez que faire.
06:03On va tout de suite sur la cérémonie.
06:05Moi, je pensais que vous vouliez rester sur notre député.
06:08Il faudrait l'inviter d'ailleurs, ce député Arnaud Saint-Martin.
06:12Il viendra certainement au courant.
06:16Il faut lancer l'invitation.
06:17On va lancer l'invitation pour qu'il soit là demain.
06:19Et qu'il nous explique en quoi la couverture de l'audiovisuel public
06:22est une couverture qui nous amène à la régression nationaliste.
06:26Tout le monde fait ça.
06:27Formidable.
06:28Tous les pays.
06:29La cérémonie des jeux.
06:30Alors, ça prend un tournant très politique.
06:32C'est-à-dire que c'était quand même vendredi soir.
06:34Et il s'avère que c'est vrai que ça a été le sujet du week-end.
06:37Et même aujourd'hui, tous les politiques en ont parlé.
06:39D'accord ?
06:40C'est très intéressant parce qu'il y a eu évidemment plusieurs moments
06:43qui ont fait polémique.
06:44Mais il y en a deux majoritaires.
06:46Il y a évidemment la décapitation de Marie-Antoinette.
06:49Et puis, il y a eu la représentation de la scène.
06:52Alors moi, ce que je vous propose, c'est que comme il y a trois hypothèses
06:55sur cette représentation, je vais vous montrer sur la même infographie
06:58les trois représentations.
07:00La représentation officielle, donc pendant la cérémonie, celle en haut.
07:03D'accord ?
07:04Ça, c'est tombé...
07:05Non mais c'est très intéressant parce que cette première représentation,
07:08elle est aux alentours de...
07:10Ça faisait 1h50 que la cérémonie avait commencé.
07:12Et Philippe-Catherine, écoutez bien, arrive après 2h44 ou 2h35.
07:17C'est-à-dire que pendant 45 minutes quasiment, on a des allers-retours
07:21sur cette représentation avec des danses, etc.
07:24Vous avez évidemment le tableau de Léonard de Vinci, 1448.
07:28Et puis, l'autre représentation, c'est le festin, le banquet de Jupiter.
07:34Et d'ailleurs, la troisième n'est pas forcément celle que M. Joly a en tête
07:40puisque lui, il dit que c'était une représentation païenne.
07:43Voilà.
07:44Donc, on a les trois.
07:46Et on va rester sur ces trois pendant très longtemps
07:48parce que certains, aujourd'hui, ont été heurtés.
07:51Je comprends pas.
07:52Mais attendez.
07:53Franchement, c'est sérieux ?
07:54Est-il possible ?
07:55C'est sérieux de demander si ça, c'était...
07:57Ils l'ont dit, en plus.
07:58Je comprends pas pourquoi on dit ce que Thomas Joly dit.
08:01Mais France 2, la voix sur le champ !
08:04La principale protagoniste, celle qui est DJ, qui est au milieu avec la couronne,
08:08elle a dit sur Instagram que c'était précisément pour faire un pied de nez aux chrétiens.
08:12Donc, si tu veux, à un moment donné, il faut être cohérent.
08:14Quand c'était subversif, ils ont tous dit que c'est formidable, c'est la scène.
08:17Quand ils ont vu que la polémique était trop forte, ils ont dit que c'est plus la scène.
08:20Il faut être courageux.
08:21Si on caricature une religion, à la rigueur, pourquoi pas ?
08:23Moi, je suis pas pour le délit de blasphème.
08:25Si on caricature une religion, qu'on le dise du début à la fin.
08:28Il ne fasse pas preuve de cette couardise et de ce déni.
08:30Et qu'on caricature surtout celles qui sont puissantes
08:32parce que le blasphème, ça avait du sens.
08:34Là, c'était facile.
08:35Quand le chevalier de la barre refuse de se découvrir devant une procession,
08:38ça a du sens parce que l'Église catholique est évidemment très puissante.
08:42Ça a du sens aujourd'hui, ça ?
08:44Mais là, c'est dû.
08:45C'est de la subversion de carnaval.
08:47Le débat s'est installé, sitôt d'ailleurs, le tableau réalisé.
08:52Ce qui est surprenant, c'est que personne n'assume maintenant.
08:54Sur Twitter, oui.
08:55Au lieu de présenter ses excuses, personne n'assume.
08:58Le metteur en scène a quand même eu une parole, je trouve, d'apaisement
09:04en disant que si ça a pu choquer, nous en sommes désolés.
09:08Mais question peut-être, est-ce qu'on peut passer à autre chose ?
09:12C'est-à-dire la délégation française.
09:14La délégation française récolte plein de médailles.
09:17On a eu le débat, j'ai lu les uns et les autres.
09:19Mais ce n'est pas, j'ai envie de dire, c'est l'affaire nationale.
09:24C'est l'affaire nationale.
09:25C'est une affaire nationale, c'est une affaire mondiale.
09:27Mais non.
09:28Mais bien sûr que si.
09:30À l'échelle internationale, la cérémonie des JO est un succès retentissant.
09:34Lisez la presse internationale.
09:36Les titrailles, formidables, grandioses.
09:39Il y a aujourd'hui des annonceurs, notamment américains, qui retirent leur publicité
09:43pour ne pas se prêter.
09:45Mais tu es d'accord.
09:46Et moi pour dire que ça a quand même été vécu à l'échelle internationale
09:48comme une cérémonie hors norme.
09:50Il mérite.
09:51Non mais c'est vrai.
09:53Ça n'avait jamais été fait.
09:54Le côté hors norme, les moyens hors normes.
09:56Tout ça, ce n'est pas le sujet.
09:58Ce n'est pas le sujet.
09:59Que Paris soit merveilleux, ce n'est pas le sujet.
10:00Ah si, ça a été le sujet.
10:01On fait juste une règle.
10:02Parce que vous rentrez de première semaine de vacances.
10:05Écoutez-vous.
10:06Et parlons calmement.
10:07Et pardonnez-moi, moi je voudrais bien qu'on passe à autre chose.
10:10Sauf que vous avez la ministre des Sports qui en parle ce matin.
10:13Le ministre de l'Intérieur qui en parle ce matin.
10:15Vous avez les élus de gauche et d'extrême-gauche qui en parlent.
10:19Jean-Luc Mélenchon qui refait un blog dessus.
10:22Bon, ça veut dire que c'est un élément quand même important.
10:24Puis-je lancer quelque chose à Olivier.
10:26La première chose, c'est que je ne comprends pas cet enthousiasme obligatoire.
10:30C'est une cérémonie dont on a dit qu'elle engageait énormément la France.
10:34Il est tout à fait normal que les citoyens français la commentent.
10:38Et nous, on est là comme ça pour le faire.
10:40Et c'est tout à fait normal de dire on passe à autre chose.
10:42Non.
10:43Mais les citoyens ne la commentent pas beaucoup.
10:44Pardon, ça fait 4 ans qu'on nous parle de cette cérémonie d'ouverture.
10:47On peut nous laisser une semaine pour la critiquer.
10:49Est-ce que les citoyens la commentent ?
10:52Tous.
10:53Deuxièmement, sur le blasphème.
10:55Tout le monde en parle.
10:56Deuxièmement, sur cette histoire de blasphème.
10:58Moi, je pense que le blasphème, comme les drag queens d'ailleurs,
11:01ça fait partie des traditions françaises et parisiennes.
11:04Il y a une longue histoire du blasphème en France.
11:06Simplement, le blasphème, c'est s'attaquer à une puissance.
11:09Moi, j'aurais aimé un peu d'impertinence contre les vaches sacrées de l'époque.
11:14Par exemple, se moquer un peu des féministes au lieu de nous faire ce catéchisme.
11:18C'était un catéchisme, du début à la fin.
11:21Du début à la fin ?
11:24Il y a eu des beaux moments.
11:26Mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de catéchisme.
11:28On peut peut-être, de façon nuancée, dire à la fois que ça a été une grande cérémonie,
11:32que ça a été une réussite, en tout cas scénographique,
11:34et qu'il y a des millions de gens, des milliards sur la planète qui ont vu ça très bien
11:38et qu'il n'y a pas eu de bavure et que c'était très bien.
11:40Sans les policiers, on n'avait pas de cérémonie en extérieur.
11:42C'était parfait, qu'on remercie les forces de l'ordre.
11:44Donc, cette cérémonie qui était une réussite, effectivement,
11:47mais on peut aussi dénoncer le fait qu'elle était saupoudrée,
11:50parcemée d'une dose de wokisme, d'une dose de...
11:53Saupoudrée, vous êtes gentil.
11:54Saupoudrée, c'est-à-dire qu'il y avait des beaux moments,
11:56il y avait des moments de grâce, il y avait Céline Dion,
11:58il y avait le moment où on a interprété La Marseillaise,
12:01il y a eu Guillaume Diop, le ballet de l'Opéra, qui a très bien dansé.
12:03Il y a eu des beaux moments.
12:04Et d'autres, vous avez mis d'autres à bout.
12:06Le cortège de toutes ces délégations sur la scène, c'était une image assez formidable.
12:10Quand Paris est ouvert au monde comme ça, c'est formidable.
12:12Mais dans le même temps, effectivement, le pré-chi-pré-cha,
12:15sur la sororité, etc.
12:17Sur les femmes qui ont fait l'histoire, etc.
12:19C'était très bien l'exemption.
12:20Ce tableau était formidable.
12:22On a le droit de ne pas être d'accord avec toi à la fin ?
12:24On peut finir une fois, c'est quand même...
12:26Allez-y, Paul.
12:27On a sélectionné sciemment un certain nombre de messages, de symboles, de femmes.
12:31Quand on voit la révolution, par exemple, coprise de la décapitation de Marie-Antoinette,
12:34moi, ça me pose problème.
12:35Parce que pour moi, la révolution française, c'était peut-être pas que ça.
12:37La fête de la Fédération, c'était peut-être un meilleur symbole à trouver, par exemple, pour la France.
12:42Mais j'espère seulement que...
12:44J'entends ce que vous dites.
12:45Et moi, ça ne me choque pas que des tableaux aient pu déranger ou n'aient pas été à propos.
12:51Reste que, de cette cérémonie à l'échelle nationale ou internationale,
12:55on peut se dire que c'est quand même quelque chose de réussi.
12:58L'exploit artistique sous des délus de ce qui a été fait...
13:01C'est incroyable, mais c'est formidable.
13:03Sur le plan scénographique, ce qui a été fait est formidable.
13:06J'ai entendu, je l'aime bien en plus sur un certain moment,
13:08Philippe Devillé m'a expliqué sur un papier,
13:10j'ai tout lu sur ce qu'il dit,
13:12que ce cheval de fer qui est arrivé...
13:17Il était long, mais d'une longueur...
13:19Excusez-moi, j'ai l'impression qu'il est encore sur la scène.
13:21Moi, je l'ai trouvé très beau.
13:22Philippe Devillé m'explique que c'est, sur le plan de la scénarie, un fiasco.
13:27Je ne partage pas ce qui est là.
13:29En tous les cas, vous avez le droit de ne pas la partager.
13:31Moi, ce qui m'intéresse, c'est que ces gens qui se présentent comme des personnes très ouvertes,
13:36qui appellent à inclure tout le monde.
13:39De fait, en blessant une partie des Français et une partie des chrétiens dans le monde,
13:44ils ont exclu des gens.
13:46Naturellement, ils l'ont fait.
13:47Peut-être qu'ils ne l'ont même pas fait à dessein.
13:49Attendez, juste un instant.
13:50Ça, c'est le premier point.
13:51Et pire que ça, la critique...
13:53Ils excluent en gros tout ce qui n'est pas progressiste.
13:56Mais attendez.
13:57Mais si.
13:58Laissez-moi terminer, s'il vous plaît.
13:59Et en plus de ça, c'est-à-dire que le fait de critiquer aujourd'hui cette cérémonie,
14:04vous êtes taxé de pisse-froid.
14:06Vous êtes taxé de peine à jouir.
14:09A minima.
14:10Sinon de fachos ou d'extrémistes.
14:12On écoute Amélie Oudéa-Castérat ce matin qui défend Thomas Joly.
14:16C'est tout sauf la volonté du directeur artistique.
14:19Il a rappelé que ce moment ne correspondait pas du tout à une parodie de la scène,
14:28mais au contraire à une fête païenne autour des dieux de l'Olympe, de Dionysos.
14:34L'intention est celle-ci.
14:36Après, chacun peut y voir ce qu'il veut.
14:38Mais ce qui compte, et là, pour le coup, il n'y en a qu'une,
14:41c'est l'intention du directeur artistique.
14:43Il a été très clair, encore une fois, très pédagogue là-dessus,
14:47tout en ayant beaucoup d'humilité, beaucoup d'empathie,
14:51et en disant que si des personnes s'étaient senties offensées par ce qu'ils ou elles avaient vues,
14:56il en était bien entendu désolé.
14:58Mais encore une fois, c'est très important de souligner que son intention n'était en rien
15:04de s'attaquer ou de se moquer de quelque religion que ce soit.
15:08Et donc, c'est de la créativité, c'est une mise en perspective,
15:13mais qui était profondément respectueuse dans son intention.
15:17Moi, ce que je constate, c'est qu'à 72 heures après,
15:20vous avez les organisateurs des JO qui ont présenté leurs excuses,
15:25et vous avez un directeur artistique qui se contorsionne pour vous expliquer
15:28que ce n'est pas véritablement la scène.
15:30Est-ce que j'ai le droit de réagir, d'intervenir ?
15:32Évidemment.
15:33Je vais citer Thomas Joly, qui dans Le Monde, il y a quelques jours, disait
15:38« J'avais l'idée d'un immense spectacle, mais il me manquait un récit pour m'adresser au monde entier. »
15:43Les clés de ce récit, il les a confiées à M. Boucheron,
15:47qui a assumé ce côté walkiste.
15:51Donc, la ministre peut nous expliquer que ce n'était pas l'intention du metteur en scène,
15:55mais celui qui a tenu la plume, celui qui a écrit ce récit,
15:58c'est M. Boucheron qui a assumé toutes les horreurs que l'on a pu voir.
16:02Oui, attendez.
16:03Justement, Olivier souffre que l'on participe au débat avec vous.
16:09Non, mais parce que c'est le seul à être très enthousiaste.
16:15Les gens disent qu'ils n'ont pas voulu offenser.
16:17Ce qui est extraordinaire, c'est qu'en réalité, ils ont cherché à offenser la moitié du temps.
16:21Parce que, encore une fois, moi je considère que la liberté des mœurs,
16:25les drag queens, etc., ça fait partie de Paris.
16:29Mais ce n'est pas toute la France.
16:30La propagande LGBT avec femmes à barbe et compagnie, ça choque.
16:35Mais non, ça offense un certain nombre de gens.
16:38Et pas seulement en France, d'ailleurs, ça les choque.
16:40Donc, l'idée, il y avait quand même…
16:42En gros, ce qui était représenté, c'était la France d'après.
16:45La nouvelle France, si vous voulez, qui est faite de minorités.
16:48La France Terra Nova, qui est faite de minorités, qui est faite de…
16:52Mais, bien sûr, il y avait quand même…
16:55D'ailleurs, la France des campagnes, la France des provinces, ce n'était pas présent.
16:58Celle qui est considérée un peu comme plouc par les autres, elle n'existait pas.
17:03C'était une cérémonie très parisienne.
17:05À juste titre, vous avez dit que majoritairement les Français ont considéré que la cérémonie était réussie.
17:10Et personne ne pouvait… Voilà, c'est-à-dire il y a 85%.
17:13Mais je trouve la question… En fait, il y a peut-être une paresse intellectuelle,
17:17parce que ce n'est pas ça comme question qu'il fallait poser.
17:19Et c'est un sondage qui a été fait par Harris Integrative.
17:21Il s'avère que le Figaro, eux, ils ont fait une consultation sur le web.
17:25Ce n'est pas, je le répète, un sondage, c'est une consultation.
17:29Ce n'est pas la même chose, ce n'est pas les mêmes règles.
17:31En revanche, vous avez eu plus de 200 000 votants à cette consultation.
17:35La question, c'était, avez-vous été choqué par la parodie de la scène pendant la cérémonie des JO Paris 2024 ?
17:4072% répondent oui.
17:4272% répondent oui.
17:43C'est l'acteur du Figaro.
17:44C'est ce que j'allais dire, oui.
17:45C'est quand même un échantillon particulier.
17:47Je pense que…
17:48Je pense que beaucoup de personnes ont été choquées, oui.
17:51Voilà, c'est aussi une question…
17:52Mais choqué, choqué, c'est pas grave en soi.
17:56On peut considérer à la rigueur qu'effectivement, on puisse choquer, qu'on puisse parodier,
18:00qu'on puisse… L'art de la satire, la parodie, la blague, moi j'aime bien,
18:03je n'ai pas de problème avec ça.
18:04Et j'aime bien être offensé.
18:05À la différence des woke, d'ailleurs, qui, eux, voient de l'offense partout
18:08et ne supportent pas qu'on l'échange.
18:09Moi, j'aime bien être offensé.
18:10Par contre, si on offense, on offense tout le monde.
18:12Ou on offense personne.
18:13Non, mais surtout, on offense…
18:14Les armes, c'est toujours les mêmes qu'on offense.
18:15On offense simplement la seule religion qu'on oserait offenser dans ce genre de cas.
18:18Parce qu'on sait qu'il n'y aura pas de représentation.
18:19On sait qu'ils ne vont pas aller…
18:21Le M. Joly, il va pas avoir de menace de décapitation.
18:24Parce que les catholiques…
18:25Il faut assumer les racines chrétiennes.
18:27Parce que les catholiques, on reprend ça avec un peu plus de détachement.
18:31Écoutez, ce que je vous propose, c'est qu'on fasse une petite pub.
18:33Et ensuite, on revient dans un instant.
18:35Parce qu'on va écouter plusieurs réactions.
18:36Et c'est l'intolérance de la critique sur cette cérémonie.
18:40Bruno Jeudy parle de « pisse froide ».
18:43Ah bon ?
18:44Ça veut dire quoi, les pisses froides ?
18:46Ça veut dire enthousiasme obligatoire.
18:48Vous avez Gérald Darmanin aussi, qui a été très dur ce matin.
18:51Donc, on va écouter ça.
18:52Et puis, le Duc d'Anjou.
18:53Alors, le Duc d'Anjou, c'est le prince Charles-Philippe d'Orléans.
18:56Cousin du comte de Paris.
18:59Descendant du roi Louis-Philippe Ier.
19:01Qui régnait de 1848.
19:04Et donc, lui, il a fondu un communiqué au Vitry.
19:08Je vous donnerai tout, dans un instant.
19:10Comment ?
19:11C'est ça ?
19:12C'est en Orléans ?
19:13Oui.
19:14D'accord.
19:15Allez, on poursuit l'heure des pros.
19:17Et justement, je vous disais, ce qui est intéressant à travers les critiques qu'il peut y avoir autour de cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
19:23c'est l'intolérance des gens qui veulent nous imposer un récit.
19:28Et d'applaudir des deux mains sans dire qu'il y a quelque chose qui nous a déplu.
19:32Il y a quelque chose qui nous a choqués.
19:33Il y a une France, une partie des Français qui ont pu se sentir exclus de cette cérémonie.
19:39Et ces gens ont le droit de prendre la parole quand même.
19:43Bruno Jeudy, qui est un grand journaliste, Bruno Jeudy, dit dans son édito
19:47« N'en déplaise aux pisses froides et aux esprits chagrins.
19:50Cette fête lumineuse nous a réappris la joie de vivre en commun, le bonheur de nous ouvrir à la diversité, à toutes les formes d'expression artistique. »
19:57Attendez, ce n'est pas fini.
19:58« D'enfourcher le cheval d'argent des rêves et des espoirs, comme le disait Victor Hugo, respirer Paris, cela conserve l'âme.
20:04Et attention cette phrase, après avoir frôlé le pire au début du mois, avec les 10 millions de voix du Rassemblement National. »
20:11Ce mec me surprend un petit peu, Monsieur Melun.
20:16Il a le droit de le penser.
20:17S'il vous laisse sans voix, on avance.
20:18Non, il a le droit de le penser.
20:20Là où vous avez raison, et moi c'est ce qui m'agace depuis cette cérémonie, c'est qu'il y a cette injonction à l'enthousiasme.
20:25Et dès lors que vous n'êtes pas d'un enthousiasme débordant et que vous nuancez, vous dites « Oui, il y a eu des beaux moments, mais il y en a d'autres qui m'ont dérangé. »
20:31Tout de suite, on vous classe dans la catégorie extrême droite, fasciste, salaud, réac, et pour les plus aimables, pisse-froid ou pisse-vinaigre.
20:40C'est insupportable.
20:41Et ça, pour le coup, c'est des méthodes de fascistes que de vouloir museler les autres, leur expliquant…
20:46Je termine, je parle de museler les autres, donc laisse-moi finir ma phrase.
20:50Effectivement, vouloir museler ceux qui ne sont pas d'accord avec soi en disant « Dites ce que vous voulez de toute façon, si vous mettez une nuance à ce que j'ai dit, vous êtes d'extrême droite. »
20:57Effectivement, ça n'aide pas trop à avoir un débat sain et équilibré.
21:00Donc on peut dire que c'était très réussi, il y avait des problèmes, il y avait des sujets que j'aimais moins, sans être taxable d'extrême droite.
21:05C'est insupportable.
21:06Il est vrai que l'injonction…
21:07En tous les cas, il n'avance pas masqué, Bruno.
21:09Après avoir mollé le pire au début du mois avec les 10 millions de voix du RN, ça, ça rentre dans les dossiers Arcom pour les fichages des journalistes.
21:17Il n'a jamais avancé masqué.
21:19L'injonction à l'enthousiasme n'est pas acceptable.
21:24Je ne dirai jamais que les personnes qui n'ont pas apprécié sont des pisse-froids, je ne vais pas les cataloguer sur le plan politique, je ne fais pas ça.
21:33À l'inverse, je souhaite que, alors que j'ai trouvé cette cérémonie réussie et certains tableaux véritablement éblouissants, qu'on ne me taxe pas de wookiste.
21:41Mais personne ne…
21:42Je veux aussi pouvoir…
21:43Ah si, vous avez vu ceci, c'est une cérémonie pour les wookistes.
21:46Non, non, non, là c'est de mauvaise foi, on a dit que c'était wookiste.
21:50Je n'ai pas dit que c'était pour les wookistes.
21:52Il a jamais dit pour les wookistes.
21:53Et donc ?
21:54Tu n'as jamais été traité de wookiste, ça c'est de la mauvaise foi.
21:56Non, je vous demande d'accepter mon enthousiasme.
22:00Non mais on accepte ton enthousiasme.
22:02Mais excusez-moi, pardon, moi ce n'est pas seulement la cérémonie.
22:05Moi, je vais vous dire, cette histoire de le grand pouvoir nous offre la semaine ou les 15 jours ou les 3 mois de joie olympique et on doit tous participer.
22:13Moi, je ne veux pas en être.
22:16Eh bien, partez en vacances.
22:18Non mais c'est extraordinaire.
22:20On n'a pas le droit de travailler dans cette ville, on n'a pas le droit de se passer.
22:23Prenez des vacances.
22:24C'est génial.
22:25Et en plus, vous voyez, vous acceptez qu'on soit critique sur la cérémonie d'ouverture,
22:30mais quand je vous dis, c'est JO comme espèce de truc obligatoire, c'est soviétique.
22:36Moi, ce n'est pas les JO.
22:37Pourquoi vous me regardez ?
22:38C'est la propagande.
22:39Je ne peux pas échapper à la propagande, même dans les RER.
22:42Vous avez maintenant les chauffeurs.
22:44Mais c'est les JO.
22:45C'est les JO, oui.
22:46Vous allez bien vous entendre.
22:47Et qu'est-ce que ça m'a rapporté à la France à la fin ?
22:49Comment il s'appelle, le député Insoumis ?
22:50Qu'est-ce que ça m'a rapporté à la France à la fin ?
22:52Saint-Martin.
22:53Vous allez bien vous entendre.
22:540,2 de PIB.
22:56Je vous conseille, Élisabeth, de prendre un petit café avec M. Saint-Martin,
23:00parce que lui aussi déteste la manière dont les JO sont couverts avec une surreprésentation des Français.
23:06C'est un drame.
23:07Je l'imagine devant sa télé.
23:10Moi, j'ai noté quelque chose d'assez intéressant politiquement, pour le coup,
23:13depuis la fin de cette cérémonie d'ouverture et les prises de position d'un certain nombre de politiques,
23:18notamment du côté du Rassemblement national, qui, toute à sa stratégie qui continue de la…
23:24De gauchisation, meilleur.
23:25Mais oui, exactement, de gauchisation, a été très mesurée, très enthousiasme sur la beauté,
23:30un petit peu comme vous, cher Olivier, en étant admiratif des effets visuels.
23:36Tous ceux qui se sont succédés, notamment sur les plateaux de CNews, étaient très mesurés.
23:41Et ce n'était que du bout des lèvres qu'il consentait, une fois qu'une personne avait pu émettre une critique,
23:46à dire que certains passagers avaient sauté.
23:48Moi, je lui voyais une stratégie.
23:50Oui, j'y vois une stratégie.
23:51Et surtout, j'y vois… Bien sûr que c'est une stratégie.
23:54C'est comme s'il fallait être absolument dans le vent.
23:56Il faut être moderne.
23:58Il faut être moderne, il faut consentir au progressisme.
24:01Et je rappelle qu'être dans le vent, c'est une ambition de feuille morte.
24:06Ce qui m'a intéressé, ce qui m'a marqué ce week-end,
24:11c'est les différentes tribunes de trois intellectuels qui ont marqué ces dernières années.
24:18Michel Onfray, Alain Finkielkraut, Philippe Devilliers,
24:22qui ont tous les trois été choqués sous différents aspects par cette cérémonie.
24:27Mais attendez, et Jean-Luc Mélenchon, on y viendra un peu plus tard,
24:30mais je ne le mets pas dans cette case-là.
24:32Même si, évidemment, puisque lui, c'est un homme politique.
24:35Je vous propose d'écouter David Béliard, élu de Paris,
24:38très proche de la mairie de Paris, qui a attaqué l'extrême droite, visiblement.
24:44Parce que son intention n'était pas de choquer.
24:46Et d'ailleurs, je suis, moi, je lui reconnais, je lui fais ce crédit
24:51de ne pas avoir voulu choquer parce que c'est une cérémonie qui se voulait rassembleuse.
24:56Je pense simplement qu'au-delà de quelques personnes
24:59qui peuvent avoir des critiques très sincères de tout ça.
25:02Et je l'entends, il faut l'entendre.
25:04Je pense que tout ça a été quand même profondément instrumentalisé
25:07par l'extrême droite, par le rassemblement national,
25:10notamment sur les réseaux sociaux,
25:12alors qu'elle ne reflète qu'une infime minorité de la population.
25:16Beaucoup de gens et une grande majorité de nos concitoyens et concitoyennes
25:20se sont retrouvés dans cette cérémonie.
25:22Et ce qu'il dit est factuellement faux.
25:24Et vous l'avez très bien rappelé, Raphaël Stainville.
25:26On va parler du duc d'Anjou, le prince Charles-Philippe d'Orléans,
25:29membre de la famille de France, le cousin du comte de Paris,
25:31descendant du roi Louis-Philippe Ier qui régna de 1830 à 1848.
25:35Il a publié un communiqué qui a été relayé par nos excellents confrères du Point.
25:40Alors là, pour être très honnête, j'ai regardé l'article,
25:44j'ai lu l'article du Point et toutes les informations étaient dedans.
25:49Un article très intéressant.
25:50Il considère que c'est l'un des moments les plus honteux de cette cérémonie,
25:53à savoir la décapitation de Marie-Antoinette,
25:56la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques est censée rassembler les peuples
25:59autour de valeurs de paix, de fraternité, d'amitié,
26:01et non de rappeler des moments historiques de division et de cruauté.
26:05Poursuit donc le duc d'Anjou.
26:07Si cette scène était incompréhensible et affligeante,
26:11j'ai failli pleurer mais de honte pour notre belle France
26:14et de tristesse pour ce rendez-vous manqué.
26:17Ce qui est vrai, c'est qu'à la tribune officielle,
26:19vous aviez par exemple les rois d'Espagne, de Belgique,
26:22du Danemark, du Pays-Bas, le grand duc en Crie du Luxembourg
26:25ou encore le prince Albert.
26:27Et tous n'ont pas eu l'air d'apprécier la décapitation.
26:29Je pense que oui.
26:31Regardez les visages.
26:32C'est peut-être pas l'épisode le plus glorieux de notre histoire.
26:35Concernant le blasphème, une période offensante et blasphématoire
26:38pour les chrétiens du monde entier, une sensibilité religieuse que je condamne
26:41et une fois de plus en inadéquation avec l'esprit des Jeux Olympiques.
26:45Il y a beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux.
26:48Je rappelle dans le code des Jeux Olympiques, l'article 50.02 du CIO
26:53« Aucune sorte de démonstration de propagande politique, religieuse ou raciale
26:57n'est autorisée dans un lieu, site ou un autre emplacement olympique. »
27:01Je pense que c'est pour les athlètes.
27:03Ça peut concerner également la cérémonie.
27:06Dans les coulisses, au moment où M. Joly présente les tableaux au patron du CIO,
27:15Thomas Barre lui dit « pas de guillotine, j'espère ».
27:18Il sourit un peu, mais il est mal à l'aise quand il dit ça.
27:20Mais il n'imagine pas une seule fois qu'on entendra « ça ira, ça ira »
27:24avec la tête décapitée.
27:26La cérémonie effectivement déroge à ce principe.
27:28Mais de toute façon, je trouve M. Béliard un peu hypocrite
27:31parce que dire que cette cérémonie n'avait pas de coloration politique,
27:34c'est de l'hypocrisie.
27:35On peut l'accepter ou le déplorer, mais il est évident que c'était une cérémonie
27:38qui était plutôt orientée à gauche, plutôt sur une gauche progressiste, mondialiste, intersectionnelle.
27:43Ce n'est pas leur faire offense que de le dire.
27:45Ça a été saupoudré de morale qui allait toutes dans ce sens-là.
27:48Et s'il y avait eu une cérémonie aussi réussie soit-elle sur la forme,
27:51qui avait penché de l'autre côté de l'échiquier politique,
27:53et que ça avait été par exemple à la gloire des rois de France,
27:56qu'on avait vu Jeanne d'Arc, etc.,
27:58les mêmes auraient dit « ah oui, c'est un scandale, c'est une cérémonie de droite ».
28:01Mais c'était la France.
28:04Cela dit, pour aller dans votre sens, le lendemain, ou même deux heures après,
28:10la meilleure réponse à l'extrême droite.
28:12Ils ont tous défilé de toute la gauche à dire « quelle réponse à l'extrême droite ? ».
28:17Ils se sont un peu dévoilés là.
28:19Sauf Jean-Luc Mélenchon.
28:22C'est très intéressant.
28:24Quand je vous écoutais, à chaque fois que je voyais la cérémonie,
28:28je pensais à cette phrase de la PDG de France Télévisions, rappelez-vous,
28:31en commission, qui avait dit « on ne veut pas représenter la France telle qu'elle est,
28:34mais telle qu'elle devrait être, ou telle qu'on voudrait qu'elle soit ».
28:40Et cette phrase-là m'avait marqué, c'était il y a un an en commission.
28:43Et quand on voit la cérémonie, ça a peut-être, pour certains Français, eu cette sensation-là.
28:48Je vous lis juste trois passages.
28:50D'abord, Philippe de Villiers, tout était laid, tout était woke,
28:52c'était décoiffant, déjanté, difforme, disgracieux.
28:54Nous avons acté devant le monde entier.
28:57Le suicide de la France est aussi violenté, blessé, déshonoré.
29:00Michel Onfray, avec l'aide du Collège de France,
29:02Macron a réalisé le rêve de Mélenchoniste, appuyé par la gauche culturelle,
29:07célébrer l'homme nouveau, déconstruit, pour une France nouvelle, métissée, cosmopolite, LBGBTQ+, etc.
29:15Est-ce qu'on peut répondre à Philippe de Villiers ?
29:17On apprécie sur la chaîne, je le sais.
29:22Mais quand il dit que tout était laid, est-ce que ce n'est pas excessif ?
29:25Quand il dit que c'est véritablement un suicide français, est-ce que ce n'est pas excessif ?
29:29Je sais bien que dans notre pays, tout est politique, et j'aime bien ça,
29:32que nous soyons un peuple politique.
29:34Mais je vois bien que pendant la cérémonie, tout juste après, ça fait débat, et tant mieux, polémique, controverse.
29:41Mais je suis étonné que ça reste fixé comme ça, et qu'on ne puisse pas…
29:45Bon, le match s'est passé, c'est une bataille culturelle, idéologique, très bien.
29:49Moi j'assume totalement ça.
29:51Mais ce point de fixation, cet enflure autour de cette actualité, ça commence à faire beaucoup.
29:56Parce que cette cérémonie actait la fin de la civilisation judéo-chrétienne,
30:01et se prend en remplacement par autre chose.
30:03Et ça, vous pouvez dire le contraire, mais c'était assumé par les auteurs de cette cérémonie.
30:08Donc c'est juste ça.
30:09Et puis surtout, ça fait des années qu'on attend ce moment,
30:12et que ça devait être une fête qui allait épouser toute la société.
30:16Mais vous sentez le pays déchiré suite à cette cérémonie ?
30:18Le pays déchiré ?
30:19Mais il y a une division sur cette cérémonie, sur certains aspects.
30:23Là où Olivier a raison.
30:25Le Duc d'Anjou, c'est Louis de Bourbon, me dit Yann.
30:29Oh là là, j'espère qu'on n'a pas commis un impair.
30:32Mais là où Olivier a raison, je suis d'accord, je me sens très minoritaire par rapport à ça.
30:38Les gens sont contents qu'on parle de la France en bien,
30:41même si dans le détail, ils n'ont pas tellement aimé la cérémonie.
30:44Ils disaient, j'ai été avec des gens en Provence qui ont trouvé ça...
30:47Ils disent n'importe quoi Yann.
30:49Yann vous évite des bêtises.
30:51Il vous fait dire des bêtises à l'antenne en plus.
30:53Jean-Luc Mélenchon qui l'a critiqué à la surprise générale,
30:56je pense que tous les lieutenants mélenchonistes étaient avec une petite sueur sur le front
31:01parce qu'ils étaient tous en train d'ouvrir le champagne vendredi soir.
31:04Je critique la tête coupée de Marie-Antoinette.
31:06Pourquoi elle plutôt que lui, n'était-il pas seulement comme elle,
31:09un traître vendu aux ennemis de la France,
31:11mais qui avait juré de respecter la Constitution et être loyal à son pays.
31:14On passe tout de suite à la moquerie de la semaine, je le dis en régie pour Tara.
31:17Je n'ai pas aimé la moquerie sur la scène chrétienne.
31:19Dernier repas du Christ et de ses disciples, fondatrice du culte dominical.
31:22Je n'entre pas bien sûr dans la critique du blasphème.
31:25Il a encore publié un...
31:27Il a fait un peu son autocritique de la critique.
31:29Exactement, ma réaction à propos du détournement de la scène
31:31est donc bien celle qui a fait le plus réagir.
31:33Tant mieux, ça oblige à réfléchir au-delà du simple ressenti.
31:36Cependant, je dois dire très vite que j'ai été mis en alerte.
31:39Il ne s'agirait pas de la scène, mais d'un tableau de 1635 évoquant un banquet de Jupiter.
31:45Puis d'autres amis me mirent en garde,
31:47le tableau en question ayant déjà été lui-même perçu comme une oeuvre sarcastique contre la scène.
31:53Si, je dirais volontiers, peu importe, si ce n'est pas la scène,
31:56évidemment, ma réserve tombe puisqu'elle n'a pas lieu d'être.
31:59Je prie l'auteur du spectacle de ne pas m'en garder rancune.
32:02Je ne voudrais pas qu'elle soit confondue avec certaines proférées par les meutes qui l'ont accablée.
32:07Il en fait partie de la meute.
32:09Il a vu la scène, mais il ne l'a pas vue.
32:11Il ne fait pas du tout confiance à ses propres sens.
32:13C'est extraordinaire, ça.
32:15Il est plutôt fidèle quand même à ses convictions et notamment à son électorat
32:18parce qu'il y a une partie de son électorat, il est surtout présenté dans l'électorat musulman.
32:21Il se trouve que beaucoup d'électeurs musulmans ont peut-être aussi été choqués,
32:26ne sont pas fans du blasphème en règle générale, sont observateurs de la verticalité et du sacré.
32:30Et il y a un certain nombre de pays musulmans dans le monde,
32:33beaucoup d'entre eux, qui ont coupé les télévisions au moment où sont apparues les drag queens
32:37pour la représentation de la scène.
32:39Par conséquent, le respect du culte et le respect de la sacralité d'une scène comme celle-ci,
32:44il est un peu universel par-delà d'ailleurs les croyances.
32:47Jean-Luc Mélenchon s'est aussi mis un peu dans ce camp-là
32:50et auprès de ses électeurs, donc je trouve ça un peu cohérent.
32:52Ce n'est pas seulement ses électeurs.
32:54Hier, je crois que c'est Nathan Devers qui l'a fait remarquer,
32:57qu'en France, il y a énormément de gens, bien au-delà d'ailleurs des musulmans
33:03et particulièrement chez les jeunes, qui pensent qu'il ne faut pas critiquer les religions.
33:07Moi, ça me désole.
33:09Moi aussi.
33:11Cette laïcité en ce moment est mal comprise.
33:13Non, mais ce caractère français qui est l'irrévérence par rapport aux religions.
33:18Je suis d'accord. L'esprit voltairien.
33:20Ce n'est pas consubstantiel non plus à la France.
33:23Non, non, là, on a un gros désastre.
33:25Ce n'est pas consubstantiel à la France. La France n'est pas née avec Voltaire.
33:28Vous avez dit quelque chose, Olivier Dardigolle.
33:30Est-ce qu'on va passer à autre chose ?
33:33Mais moi, je vais vous répondre.
33:35Tant qu'on stigmatisera, on attaquera une partie des gens
33:38parce qu'ils ont eu le malheur d'être critiques,
33:42parfois des critiques négatives à l'égard de cette cérémonie,
33:45qu'on va les traiter de pisse-froid,
33:47qu'on va dire que c'est des fachos ou des extrémistes,
33:49je peux vous assurer que je vais continuer.
33:51Pas longtemps, parce qu'après, je serai en vacances.
33:53Faut-il garder la vasque olympique ?
33:54Autre question qui est intéressante.
33:56Tiens, faut-il garder la vasque olympique ?
33:58Elle illumine le ciel de Paris depuis vendredi, la vasque olympique,
34:01allumée par nos derniers relayeurs Teddy Rayner et Marie-José Perrec.
34:05Moi, j'y suis allé dimanche, absolument magnifique.
34:07Alors, ce qui est embêtant, c'est que c'est le soir qu'elle est en l'air.
34:12Moi, je l'ai vue.
34:13Elle a lui tombé à 60 mètres.
34:16Il y a 10 000 personnes qui vont la visiter.
34:19J'ai essayé, c'est insupportable.
34:21C'est-à-dire qu'il faut mettre ces informations.
34:24C'est fini.
34:25C'est un succès populaire.
34:27C'est compliqué.
34:28On regarde le sujet et on en parle juste après.
34:32C'est l'un des symboles les plus emblématiques des JO de Paris 2024.
34:37Élevée à 60 mètres au-dessus du jardin des Tuileries à la nuit tombée,
34:41la vasque olympique illumine la capitale et conquiert le public.
34:45Alors, faut-il la conserver après la compétition ?
34:49C'est bien de pouvoir continuer à avoir cette vasque
34:53pour que les gens puissent savoir que les JO ont été à Paris.
34:59C'est une bonne idée parce que ça fait 100 ans qu'on les attendait
35:02et ça sera le symbole qu'on garde.
35:04Au moins jusqu'à la fin de l'année, après, ça ne me dérangerait pas de les garder.
35:08En tout cas, Anne Hidalgo veut travailler sur la possibilité de la garder,
35:11tout comme les anneaux olympiques ou les statues des dix femmes françaises.
35:15Ces trois objets symboliques, magnifiques, méritent toute notre attention.
35:19Je ne peux pas dire aujourd'hui qu'ils resteront car je ne suis pas la seule à décider.
35:22Mais ils font partie d'un héritage des JO qu'on aura envie de garder.
35:26Le public semble déjà conquis.
35:28100 000 créneaux ont été réservés pour venir admirer le spectacle.
35:33Alors, est-ce que comme on a pu le faire précédemment,
35:37par exemple pour la tour Eiffel, avec l'exposition universelle...
35:41Qui avait été très contestée.
35:43C'était les règles d'extrême droite de l'époque.
35:45C'est marrant parce que j'ai vu un reportage il n'y a pas longtemps,
35:49et il y avait bien sûr plusieurs monuments qui étaient en compétition,
35:53et l'un de ces monuments était encore plus grand que la tour Eiffel.
35:57Il devait faire de 350 mètres de haut.
36:01Donc, qu'est-ce qu'on fait de la Vasque ?
36:03Elisabeth, vous en fichez ? Si vous en fichez, on avance.
36:05C'est bon, j'aurais plutôt pour la garder pour le coup.
36:09Franchement, c'était un beau moment du spectacle quand ça s'est élevé.
36:12Surtout, c'était la fin, on s'est dit bon, ça y est.
36:15Pour qu'on garde la Vasque, qu'on garde les anneaux et qu'on garde les statues de femmes.
36:18Eh bien disons que ça paye le monde.
36:20Je vous fais le complet.
36:22On fait la complète.
36:24Le complet.
36:26Mutant de Panurge.
36:27Non, j'adore.
36:28Mutant de Panurge.
36:29On distribue gratuitement le DVD de la cérémonie dans toutes les écoles.
36:32Est-ce que vous voulez qu'on arrête sur les Jeux Olympiques ?
36:34On a tout dit.
36:35On parle un peu du triathlon parce que là aussi, on va le faire.
36:39Mais vraiment, j'espère que ça va bien se passer.
36:41Parce que déjà, un, pour les athlètes.
36:42La Seine.
36:43Il ne faut pas qu'il pleuve.
36:44Il ne faut pas qu'il pleuve.
36:45Ce n'est pas la même Seine.
36:46Les hommes politiques ou les femmes politiques qui ont pensé mettre 1,4 milliard pour assainir la Seine,
36:54il faut aussi qu'ils se rappellent que l'eau, ça mouille.
36:57Et que quand il y a beaucoup d'eau, ça peut polluer.
36:59Que d'eau, que d'eau, pas que de marron.
37:00Voilà, exactement.
37:01Surtout avoir anticipé qu'à Paris, de temps en temps, il pouvait pleuvoir.
37:05Là, vraiment, c'était fort.
37:07Les épreuves de triathlon pourront-elles avoir lieu ?
37:09C'est la grande question qui inquiète les organisateurs.
37:12Ces derniers jours marqués par la pluie, on contraint les athlètes à annuler leurs entraînements.
37:17Il y a eu deux entraînements qui ont été annulés.
37:18Si un plan B est prévu, les organisateurs espèrent une amélioration d'ici demain, jour de la première épreuve.
37:25On regarde le sujet de Maxime Lavandier.
37:29L'épreuve de triathlon dans la Seine va-t-elle tomber à l'eau ?
37:31La question se pose après l'annulation du second entraînement des athlètes,
37:35prévu ce lundi matin dans le fleuve.
37:37Ce week-end, il a plu beaucoup, beaucoup, beaucoup.
37:39Vendredi soir, samedi, il a plu une grande partie de la journée.
37:43Du coup, la qualité de la Seine, au regard des tests qui ont été faits par la mairie de Paris,
37:48ne semble pas être au rendez-vous aujourd'hui.
37:51Conséquence, une Seine trop polluée, un débit trois fois supérieur au niveau habituel
37:56et un taux de bactéries préoccupant pour la santé des athlètes.
37:59Malgré l'incertitude, les organisateurs restent confiants sur la tenue des épreuves.
38:04Un optimisme qui résulte du retour du soleil dans la capitale.
38:10Les prévisions météorologiques sont bonnes et ensoleillées, surtout pour aujourd'hui où il va faire chaud.
38:14Nous sommes donc convaincus que nous pourrons organiser la compétition demain et mercredi.
38:20Un espoir partagé par Amélie Oudéa Castera qui prévoit néanmoins un plan de secours.
38:25Moi, j'ai confiance dans le fait qu'on pourra être au rendez-vous demain pour l'épreuve de triathlon masculin.
38:31Si jamais on ne devait pas l'être, de toute façon, on a prévu, et ça aussi on l'avait toujours dit,
38:35des journées de contingence qui nous permettront d'envisager des solutions alternatives.
38:40Mais encore une fois, pour l'instant, on reste absolument sur le plan central.
38:42Le verdict d'une baignade dans la Seine tombera ce soir pour les athlètes
38:46qui effectueront cette épreuve sans reconnaissance du parcours, si elle est autorisée.
38:52Et si il y a annulation complète, c'est-à-dire que ça deviendrait un duathlon et non un triathlon.
38:57Que deux épreuves, à savoir, la course à télé et le vélo.
39:06Qu'est-ce que vous en pensez Raphaël Saville ? Il faut absolument se baigner là,
39:09il faut faire plouf sinon ça fera le plus grand flop de l'histoire.
39:12C'est le flop le plus cher de l'histoire.
39:141,4 milliard. C'est quasiment votre 13ème mois. 1,4 milliard.
39:20Un peu moins.
39:21Un peu moins. Paul Melun ?
39:23Écoutez, ce serait navrant qu'on ait mis 1,4 milliard pour ne pas pouvoir s'y baigner.
39:27Moi je vais faire un peu de bon esprit, je vais dire qu'on va espérer et gageons qu'ils vont pouvoir se baigner.
39:33J'ai même ouï dire que lorsque madame Hidalgo s'était baignée,
39:36finalement les conditions étaient trop mauvaises et qu'elle n'aurait pas dû se baigner.
39:39Donc on a peut-être mis en danger la santé de la maire de Paris pour prouver que cette eau est baignable
39:43alors que ce n'est pas baignable.
39:45C'est plutôt bien d'avoir une politique publique pour dépolluer la Seine et la Marne.
39:50Si on n'y arrive pas, on y arrivera pour les prochaines mois.
39:56Je peux répondre à ça. C'est comme de faire une plage à Paris.
39:59Paris n'est pas une ville balnéaire, c'est pas là qu'on va à la plage.
40:03De la même façon, la Seine, ce n'est pas vraiment un fleuve pour se baigner.
40:07L'idée, ça va coûter non seulement une blinde maintenant,
40:10mais si tu veux le maintenir baignable, ça veut dire qu'il va falloir tout le temps,
40:15il pleut en Ile-de-France, c'est comme ça.
40:17Pour les gens qui ne peuvent pas partir de Paris plage, c'est super.
40:21Il y a d'autres moyens.
40:23Il y a des cours de danse, on peut jouer à la pétanque.
40:26C'est vrai qu'il y a 1,4 milliard.
40:28Ceci dit, vu l'enrichissement des papas.
40:30Si vous avez un peu plus d'argent.
40:34D'ailleurs, les JO de 2030, les JO d'hiver...
40:38Ne me dites pas que c'est à Paris ?
40:40On aurait dû, pourquoi pas.
40:42Avançons.
40:44Je rappelle, 21h45, pour la première fois depuis le début des Jeux Olympiques,
40:48on arrive sur une actualité positive.
40:50Vous allez avoir une finale franco-française en escrime.
40:54Ce sont les femmes qui vont se confronter.
40:59C'est du sable ?
41:00Oui, je crois que c'est du sable.
41:02J'ai perdu leur nom.
41:04Pourquoi je dis ça ? Parce que je viens de recevoir un message.
41:07On avait reçu, il y a 3 ans, l'un des médaillés olympiques d'escrime.
41:10Ils étaient extraordinaires.
41:12Je pense à Romain Canonne, à Maxime Potti.
41:14Maxime Potti a été éliminé en quart de finale.
41:17Mais il a fait un tour précédent extraordinaire.
41:19Au bal numéro 1 mondial.
41:21Donc, saluons Maxime Potti.
41:23On pense fort à lui.
41:25Et à toute l'équipe française d'escrime.
41:29On pense à eux.
41:31Madame Blaseur, bien sûr, pour la finale.
41:34On parle de politique un peu ?
41:36Oui, ça va, on essaye.
41:38Mais ils veulent tous être en vacances.
41:39Il y en a un qui est particulièrement en vacances.
41:41Les autres sont sur le pont.
41:42J'ai trouvé cette information.
41:45C'est quand même incroyable, non ?
41:47Le chef de l'État a dit, je vais à Brégançon.
41:50Je fais des allers-retours entre les JO et Brégançon.
41:53Vous, vous, vous bossez.
41:55Gérald Darmanin, vous n'avez pas de vacances.
41:57Gabriel Attal, vous n'êtes pas le bienvenu pour le gala.
42:00Mais vous travaillez.
42:02Vous allez tous travailler et moi je vais à Brégançon.
42:04C'est incroyable.
42:05Le chef de l'État est arrivé dimanche à Bormes-les-Mimosas.
42:08Il doit y prendre quelques congés avec son épouse Brigitte Macron.
42:11Il y sera par intermittence cette année entre le suivi des JO et Brégançon.
42:16Il a demandé à être informé en temps réel sur toutes les médailles qui tombent.
42:20Je pense qu'il doit y avoir un aspect concurrentiel avec d'autres membres de l'exécutif aujourd'hui.
42:25Il va tout éclater le premier ?
42:26Non, parce qu'il est omniprésent.
42:28Il a master le match.
42:30Qui appellera le premier d'être couronné ?
42:33C'est quand même intéressant.
42:35Est-ce que ça vous dérange que lui prenne des vacances par intermittence
42:39et que tout le gouvernement soit sur le pont ?
42:41Moi ça ne me choque pas.
42:42Ça ne vous choque pas ? C'est un long sujet donc on avance.
42:44Moi ça m'intéresse quand vous me dites que c'est un long sujet.
42:46Brégançon est très inconfortable.
42:47Je ne suis pas certain que tous les membres du gouvernement soient sur le pont.
42:51Mais ça c'est depuis 4 ans.
42:57C'est depuis assez longtemps.
42:59Le ministre de l'Industrie n'est pas à la table.
43:02Gabriel Attal, est-ce qu'il sera encore Premier ministre ?
43:05Autre question.
43:06Après le 12 août, selon un membre du gouvernement,
43:08un conseil des ministres étant visagé mais pas confirmé le 12 août,
43:13au lendemain de la fin des Jeux Olympiques,
43:16le Premier ministre Gabriel Attal et son équipe, son démissionnaire,
43:19est chargé de gérer les affaires courantes depuis le 16 juillet.
43:21Ce gouvernement démissionnaire, c'est un record sous la cinquième.
43:26En effet, inédit, du jamais vu,
43:28gouvernement démissionnaire depuis le 12 août.
43:3316 juillet, quasiment un mois.
43:36Qu'est-ce qu'on fait ?
43:38Est-ce que vous pensez qu'au lendemain des Jeux Olympiques,
43:42il y aura un nouveau pensionnaire à Matignon, Paul ?
43:45Je pense qu'il y en aura.
43:46Après, ce qui est très intéressant pour le coup,
43:48sur tous ces ministres démissionnaires,
43:50mais on avait ce précédent belge qui avait beaucoup fait sourire à l'époque
43:53sur la Belgique qui n'avait pas eu de gouvernement pendant un temps.
43:55Quand même, quand on voit la frénésie,
43:57l'emploi du temps extrêmement dense des ministres,
43:59on dit avoir un emploi du temps de ministre,
44:01on les voit toujours s'agiter, twitter, être partout.
44:05Ça montre que finalement, quand ils ne font rien,
44:07les affaires courantes marchent aussi bien que quand ils font beaucoup.
44:09C'est quand même un peu inquiétant.
44:11Ça montre que peut-être qu'il y a un peu de communication dans cette frénésie
44:14et que peut-être que les patrons d'administration centrale,
44:17peut-être que les grandes administrations,
44:19peut-être qu'une partie du cabinet fait aussi un travail qui est très important
44:22et que c'est peut-être plus eux qui font tourner chaque ministère
44:24que le ministre lui-même
44:26et que ça peut peut-être permettre de relativiser une certaine frénésie.
44:29C'est un peu démago.
44:31Moi, je pense que c'est surtout inconstable.
44:33D'expliquer que les ministres ne servent à rien.
44:35Oui, surtout qu'on l'a vu quand ils sont démissionnaires,
44:38ils sont très actifs.
44:40On l'avait vu quand il y avait la crise à l'éducation nationale
44:42il y a quelques semaines.
44:44Lorsqu'il y a eu le sabotage SNCF,
44:48vous avez eu le ministre des Transports, etc.
44:50Je trouve que ces accusations ne vous ressemblent pas.
44:53On parle des sabotages ou pas ?
44:55Il y a juste quelque chose d'intéressant.
44:57Acter qu'il y aurait peut-être un gouvernement au 12 août,
45:00c'est aussi faire peu de cas pour le coup.
45:02Des Jeux paralympiques ?
45:04Alors qu'on nous promet des Jeux inclusifs.
45:06J'entends, mais...
45:08La sécurité, les démarches moins importantes.
45:11Ça fait vraiment comme si...
45:13Franchement, il y a une sorte de mantra.
45:16On dit paralympique et paralympique tout le temps
45:18et puis tout d'un coup, on nous dit que c'est fini.
45:20Vous savez qui est en charge
45:22de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques ?
45:25Thomas Joly ?
45:27Exactement.
45:29Et aussi.
45:31Vous n'avez pas vos trois couches.
45:33Là, je pense qu'il a fait une petite réunion.
45:35Bon les amis, on va enlever tous les tableaux qui posent problème.
45:39On va peut-être échanger un peu.
45:41Le gouvernement des missionnaires
45:43en fait peu de cas de questions politiques très importantes.
45:45Il y a un budget à construire.
45:47C'est pour ça que je vous dis ça.
45:50Il y a des plans.
45:52L'industrie ne va pas très bien dans notre pays.
45:54Le gouvernement serait déjà à l'oeuvre
45:56préparant un budget
45:58qui sera remanié
46:00par le futur gouvernement.
46:02Et si le budget ne peut pas être voté ?
46:04De toute façon, on devra voter le budget précédent automatiquement.
46:06Sur la base du budget.
46:08En fait, il aurait presque intérêt
46:10à nommer le Premier ministre
46:12ce que les autres veulent, qu'il soit renversé.
46:14Et puis qu'on laisse cette hypothèque.
46:16C'était l'esprit de la Constitution.
46:19Je ne suis pas du tout d'accord avec ça.
46:21Qui ?
46:23Elle s'appelle Lucie Casté.
46:25Julie Casté, c'est peut-être sa sœur.
46:27Elle n'était pas très connue jusqu'à maintenant.
46:29On ne sait pas lui faire offense.
46:31Vous allez avoir des problèmes avec la future Première ministre.
46:33Faites attention.
46:35D'autres n'étaient pas très connues avant d'être nommées.
46:39La différence, c'est que
46:41si d'autres n'étaient pas connues, ils ont été nommées.
46:43Elle, elle ne sera jamais nommée.
46:45Jean Castex n'était pas très connue
46:48C'est le Président qui décide d'Olivier Tartigold.
46:50Vous êtes d'accord qu'on fonctionne maintenant en coalition ?
46:52Le nouveau Front Populaire, c'est combien de députés ?
46:54C'est 193.
46:56Le plan présidentiel ?
46:58163.
47:00On est à 166.
47:02Et RN et Alliés, 142.
47:04Il prenait cette option.
47:08Il a nommé.
47:10Il a nommé.
47:12Sur les ministères régaliens, il dit
47:14je ne veux pas un tel, un tel.
47:17C'est censuré.
47:19On passe à une autre forme de coalition derrière.
47:21Mais vous voulez perdre du temps, donc ?
47:25C'est le sens du vote, c'est le sens de la démocratie,
47:27c'est le sens majoritaire, il est nommé.
47:29Comment vous allez faire ?
47:31Olivier, cette histoire, je ne comprends pas.
47:33Les gens de gauche sont tous saisis
47:35d'une sorte d'hallucination collective.
47:37Ça fait depuis le 7 juillet
47:39qu'ils nous expliquent qu'ils ont gagné
47:41alors qu'ils ont eu 30% des voix.
47:43Ces jeunes m'abusent et qu'ils ont
47:46le premier groupe s'ils sont tous ensemble.
47:48Mais ce n'est pas ça.
47:50L'esprit des institutions, c'est simple.
47:52Un gouvernement, il faut qu'il tienne.
47:54Il faut qu'il n'y ait pas une majorité contre lui.
47:56S'il n'y a pas de majorité positive,
47:58il faut qu'il n'y ait pas de majorité négative.
48:00Or, le Promo Populaire
48:02n'a absolument pas reçu un mandat
48:04pour appliquer son programme.
48:06En aucun cas, puisqu'il n'a pas de majorité.
48:08Donc, si tu trouves une majorité alternative...
48:10Alors attendez, Elisabeth.
48:13En tout cas, ils se sont entendus
48:15pour faire élire la présidente de l'Assemblée.
48:17Mais quand est-ce que vous lisez...
48:19Raphaël, Elisabeth...
48:21Quand est-ce que vous lisez qu'il faut attendre
48:23l'élection de Perchon pour nommer un matin ?
48:25Il s'avère qu'Olivier rentre de vacances.
48:27Et la séparation des pouvoirs ?
48:29Il a eu la chance d'être en vacances
48:31donc il n'a pas compris que ça fait deux semaines
48:33qu'on explique ça tous les jours.
48:35Alors là, pour le coup, ils sont passés à autre chose.
48:37Il nous reste quelques minutes et je veux quand même
48:39qu'on revienne sur ces histoires de sabotage
48:41et qu'on fasse le point sur l'enquête.
48:43Parce que la piste privilégiée,
48:45c'est la piste de l'ultra-gauche.
48:47Et moi, je le disais depuis le début,
48:49depuis vendredi, je dis que les deux questions
48:51sont vertigineuses.
48:53Si c'est de l'ingérence étrangère
48:55et qu'on sait et qu'on connaît le pays
48:57qui a fait ça, qu'est-ce qui peut se passer après ?
48:59Et si c'est l'ultra-gauche
49:01et une ultra-gauche ou une extrême-gauche
49:03qui a parfois des complaisances
49:05avec des responsables politiques,
49:07qu'est-ce qu'on fait ?
49:09C'est le sujet de Marie-Elise Chevalier,
49:11Alice Sommerer et Marine Sabourin.
49:15L'enquête avance à la SNCF.
49:17Un homme a été interpellé ce dimanche
49:19sur un site ferroviaire.
49:21Il avait dans son véhicule des clés
49:23d'accès des locaux techniques de la SNCF,
49:25des pinces coupantes,
49:27ainsi que de la littérature en lien avec l'ultra-gauche.
49:29C'est le mode traditionnel
49:31d'action de l'ultra-gauche, on l'a vu
49:33précédemment. Nous avons identifié
49:35un certain nombre de profils de personnes
49:37qui auraient pu commettre ces sabotages
49:39très volontaires, très ciblés aussi,
49:41sans doute avec des renseignements
49:43de la part de ceux qui ont saboté.
49:45Une action qui serait donc exécutée
49:47par des membres de l'ultra-gauche,
49:49aidés par des salariés de la SNCF.
49:51L'homme a été placé en garde à vue à Rouen.
49:53Il est connu des services de police
49:55pour appartenir à la mouvance ultra-gauche.
49:57Pour l'heure, aucun lien n'a été établi
49:59entre cet homme et le sabotage
50:01de vendredi matin.
50:03L'enquête est toujours en cours pour retrouver
50:05ceux ou les individus responsables
50:07de ces malveillances.
50:09Ah, c'est intéressant, je reçois un message
50:11d'un internaute qui me dit
50:13« Monsieur Deval, je vis à New York. NBC,
50:15qui avait les droits de la cérémonie des JO,
50:17a censuré la scène. Ils n'ont pas eu l'occasion de le voir. »
50:19Donc bien sûr, les médias ont aimé
50:21avec un sourire et je pense que c'est un message pour vous.
50:23Est-ce qu'on peut rendre hommage aux cheminots
50:25qui ont remis en état le service en trois jours
50:27alors que les dégâts étaient colossaux ?
50:29Ils ont travaillé jour et nuit
50:31pour remettre en état
50:33J'imagine, Olivier,
50:35que vendredi, vous étiez
50:37à la plage en Corse, mais sachez que
50:39moi ce qui m'a choqué, on a l'information
50:41à 8h30.
50:43Alors certes, il y a la cérémonie d'ouverture des JO
50:45et le président de la République recevait
50:47les chefs d'État. Vous pouvez faire un message
50:49pour les 800 000 Français
50:51qui sont bloqués et un message de soutien
50:53pour les cheminots qui sont sur le pont.
50:55Pas un message !
50:57C'est de la folie. Je me suis dit « c'est quand même bizarre ».
50:59Il y avait
51:01une image. Il faudrait la ressortir.
51:03On avait l'image en direct des cheminots
51:05qui travaillaient et on avait le chef d'État
51:07à l'Élysée qui recevait
51:09les autres chefs d'État. Alors forcément,
51:11on était...
51:13Je ne suis pas sûr qu'il l'ait pris comme une contrainte.
51:15Je pense que c'était plutôt le moment de sa vie
51:17mais
51:19à juste titre puisque c'était un moment historique
51:21mais quand même, vous pouvez envoyer
51:23un petit message sur Twitter.
51:25Ce n'est pas très compliqué.
51:27Remercier les cheminots, les policiers
51:29et se réjouir que quand même
51:31ça pour le coup, on a plein d'exploits
51:33sécuritaires.
51:35Donc il faut quand même leur rendre hommage.
51:37Moi j'ai parlé beaucoup avec eux sur
51:39les fameux barrages
51:41et quand même leur vie est compliquée.
51:43Pour en revenir quand même
51:45à cette ultra-gauche qui aujourd'hui est peut-être
51:47à l'origine de ces sabotages, je pense que ça serait
51:49intéressant de prendre très au sérieux
51:51un certain nombre d'intellectuels
51:53de cette gauche
51:55environnementaliste qui prône
51:57l'action violente.
51:59Je pense à Andréa Smalm qui est régulièrement invité
52:01par les partis de gauche en France
52:03et dont les écrits et les conférences
52:05sont particulièrement inquiétantes.
52:07Il est à un peu plus de 21h
52:09et notre émission est terminée
52:11et c'est Julien Pasquet qui prend le
52:13relais pour 100% politique.
52:15Il y a un truc qui s'appelle
52:17la caleçonnerie des partis de gauche.
52:19Je ne sais pas si vous avez entendu parler.
52:21Il a un beau teint.
52:23J'étais un peu choqué.
52:25Il a fait un beau bronzage.
52:27Je vois qu'il a fait beau en Corse.
52:29Quel est le programme ?
52:31Le programme est complet.
52:33Il est riche comme chaque soir.
52:35On se retrouve lundi soir pour 100% politique.
52:37Évidemment que nous aussi on va revenir sur cette
52:39cérémonie d'ouverture qui continue de faire
52:41jaser trois jours après.
52:43On reviendra également sur ce match qui avait lieu
52:45ce week-end, match de foot qui
52:47intéressait bien sûr la délégation israélienne
52:49et des incidents malheureusement
52:51antisémites sont à déplorer.
52:53On reviendra sur ce terrible sabotage
52:55que vous avez évoqué également.
52:57Restez bien avec nous.
52:59Un moment important à suivre sur notre antenne
53:01tout à l'heure à 22h.
53:03Aujourd'hui ça fait six ans jour pour jour
53:05que Tiffen Veyron a disparu au Japon.
53:07Son frère Damien qui veut combattre
53:09encore, veut chercher la vérité
53:11encore une dernière année après six ans
53:13de combats intenses sera avec nous en direct
53:15pour se livrer et témoigner.
53:17Restez bien avec nous.
53:19Programme très riche à partir de...
53:21le tweet de monsieur Saint-Martin
53:23je ne sais pas si vous l'avez vu.
53:25Très sympa.
53:27Il considère que la couverture chauviniste des JO
53:29sur le service audiovisuel est pénible.
53:31L'heure est à la régression nationaliste.
53:33Il y en a marre des JO.
53:35Merci à tous.
53:37Je tiens à remercier qui a travaillé pour cette émission.
53:39Laurent Capra, la réalisation, Pascal Choupat, la vision,
53:41Anatole Osson, Benjamin Nault, Taras Ouvet,
53:43Robin Piette et Noemi Hardy.
53:45Bonne soirée à tous avec Julien Pasquet.
53:47Et nous on se revoit demain matin.
53:51Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org