Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00:00Allez, c'est l'heure des pros de très heureux de vous retrouver avec Elisabeth qui est restée,
00:00:06mon ami Jules Torres qui est venu, bonsoir Jules, et le clan, alors c'est pas les bronzés font du
00:00:11ski, ils étaient visiblement au Club Med ensemble, Nathan Dever et Georges Fenech. Georges, bonsoir
00:00:17à tous les deux, merci d'être là, merci Nathan de rentrer de vacances pour faire une première
00:00:20émission avec moi. Et Georges, alors j'ai vu, vous vous êtes fait faire une petite coupe cet
00:00:23après-midi. En plein air. En plein air, la vidéo circule déjà sur les réseaux sociaux. Votre
00:00:29amoureuse l'a mise partout. C'est la fille de votre amoureuse qui vous coupe les cheveux. Vous
00:00:35aimez bien quand elle met des moments comme ça sur les réseaux sociaux en plus. Non, pas du tout.
00:00:39Il y en a plein des vidéos de Georges, si vous le saviez. Il va gagner des abonnés là. Je vous
00:00:46dis, c'est pas lui qui l'a mise sur les réseaux sociaux, c'est son amoureuse, mais elle est en
00:00:50privé. Mais vu qu'elle m'a identifié puisqu'elle a mis une petite beauté avant d'aller chez le
00:00:54petit scarabée, si vous allez sur mon compte Instagram, vous verrez Georges en maillot de bain,
00:00:58en train de se faire couper les cheveux. Quelqu'un m'a fait ça, je l'étrangle. Ah oui ? C'est son
00:01:05amoureuse. Ah mais amoureux, pas amoureux. Je ne supporte pas cette, comment dire, cette rupture
00:01:12de... Oh la vieille réac. C'est très intéressant que vous disiez que la vie privée c'est réac. C'est
00:01:20très intéressant parce que c'est vraiment une des choses les plus importantes de la civilisation.
00:01:25Vous savez que, pour ne rien cacher à notre amie Elisabeth, pour dire toute la vérité et rien que
00:01:31la vérité, quand Elisabeth maintenant fait une soirée chez elle, elle met un petit écriteau sur
00:01:36la porte d'entrée en disant aucune publication sur les réseaux sociaux des vidéos parce qu'une
00:01:41soirée à laquelle j'étais chez Elisabeth... Mais les gens s'en foutent encore. Non, non, c'est très
00:01:46intéressant. Vous croyez que c'est pour ça qu'ils... C'est très intéressant. Il y avait une vidéo, donc j'ai
00:01:50fait une soirée avec Elisabeth, il y avait Affida Turner. La vidéo a été publiée sur les réseaux
00:01:54sociaux par Affida Turner. Ça a fait un buzz incroyable. Donc maintenant Elisabeth a dit plus personne ne
00:01:58publie rien quand vous êtes chez moi. Il y a surtout écrit ici c'est une maison convenable, c'est
00:02:03l'ancien monde et on respecte la vie privée. Et vous savez quoi ? Les gens ne s'en foutent pas du
00:02:07tout. C'est pour ces moments de vie là et pour ces anecdotes qu'ils nous regardent parce que la
00:02:12cérémonie, on l'a bien vérifiée. Vous pouvez vous taire par contre. On sera tous très
00:02:18contents. Allez, le sujet, le journal de Barbara Durand. Non mais on rigole, on vous adore, on vous adore en
00:02:24silence. Allez, Barbara. Reconjour à tous. Deuxième journée officielle de compétition aux Jeux
00:02:32Olympiques de Paris et déjà deux médailles d'or pour la France cet après-midi. Pauline Ferrand
00:02:37prévaut à remporter l'épreuve de VTT Cross Country sur la colline d'Elancourt à 32 ans. La
00:02:43quintuple championne du monde décroche à la maison son premier titre olympique. Conséquence
00:02:49d'une vague d'air chaud venu d'Espagne. Météo France étant à partir de demain sa vigilance
00:02:54orange canicule à 26 nouveaux départements portant le total à 39 notamment dans une large majorité du
00:03:01sud de la France. Vous le voyez mais également la Vendée et l'Indre-et-Loire. Enfin lors d'un
00:03:06entretien téléphonique Emmanuel Macron a assuré au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
00:03:11que la France était pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la
00:03:17région. Hier un tir de roquette sur le plateau du Golan qu'Israël attribue au Hezbollah libanais
00:03:22a causé la mort de douze jeunes. Vous avez tous un avis sur... D'ailleurs Barbara Durand, votre
00:03:29avis sur la cérémonie d'ouverture ? Vous avez adoré ou vous avez détesté ? Vous avez adoré.
00:03:35C'est une cérémonie absolument incroyable, époustouflante, j'ai pas de mots. Le problème c'est que plus personne ne
00:03:40l'assume. Merci Barbara, bonne soirée. Plus personne ne l'assume. Tout le monde a honte, tout le monde a honte
00:03:46maintenant. Thomas Joly derrière cette cérémonie dit non ce n'était pas du tout la scène que j'ai
00:03:52faite absolument pas alors qu'il y avait un tweet de France Télé qui me disait très clairement que
00:03:57c'était la scène. Vous avez eu une conférence de presse de la directrice de la
00:04:02communication de Paris 2024 qui s'excuse. Vous avez le CIO qui bloque la vidéo de la cérémonie
00:04:11d'ouverture dans de nombreux pays. Nous-mêmes sur YouTube à la rédaction on l'a cherché sur le
00:04:16compte officiel. Indisponible. Alors est-ce que c'est une question de droit ? Que sais-je ? En tout cas
00:04:21vous pouvez plus l'avoir. Donc il y a un couac. Plus personne n'assume la cérémonie. Vous avez
00:04:25vu le QR code. Moi j'adore ce QR code depuis deux jours parce que tout le monde a un avis sur cette
00:04:31cérémonie et souvent bien tranché. C'est votre côté radio ça. J'ai envie d'entendre à nouveau les
00:04:35téléspectateurs de CNews qui ont fait exploser le site internet de la chaîne hier. Vous qui avez fait
00:04:39exploser ça ? Non c'est pas moi. Par un QR code ? Alors vous flashez le QR code, vous enregistrez
00:04:44votre vidéo. Oui je sais c'est très à la mode. Vous vous filmez, vous dites qu'est-ce que vous en
00:04:47pensez et vous nous envoyez la vidéo. Bon on n'a pas entendu Georges, Nathan et Jules sur cette
00:04:52cérémonie. Georges vous l'avez regardé en famille ? Je l'ai regardé tout seul. Il y avait une fête
00:04:57familiale. Il y avait un anniversaire, une fête familiale. Je me suis éloigné de la fête pour regarder la cérémonie.
00:05:13Moi ce que je trouve, ce qui m'a profondément choqué dans cette cérémonie, c'est ce
00:05:21blasphème. Parce que notre pays qui est pour le droit au blasphème, je l'entends et je suis
00:05:28entièrement doué à ma vie par des particuliers, par des individus. On a le droit de critiquer,
00:05:33d'avoir peur d'une religion. Mais là c'est une cérémonie officielle. C'est la cérémonie
00:05:40d'ouverture des Jeux Olympiques. Tout se fait avec l'accord des autorités. Donc que notre
00:05:46pays donne ce spectacle au monde entier d'un blasphème de la religion, qui est la religion
00:05:52chrétienne catholique. C'est le dernier tableau de Léonard Vinci. Je trouve ça profondément choquant.
00:05:57Ça c'est ce qui m'a choqué. Et le deuxième point c'est de voir la garde républicaine ridiculiser
00:06:04en faisant cette danse grotesque. Je rappelle que la garde républicaine c'est aussi le symbole de
00:06:11la République. C'est elle qui est chargée d'assurer la sécurité des hautes autorités,
00:06:17l'Assemblée Nationale par exemple. Et ça j'ai trouvé ça profondément chocant.
00:06:21Avant de vous entendre tous, j'ai fait un peu d'écriture inclusive. Je suis inclusif,
00:06:29c'est la mode depuis 48 heures. Là je me barre. Anne Décor, directrice de communication de Paris
00:06:422024, elle s'excuse, elle a présenté ses excuses. Donc si les personnes ont été offensées nous
00:06:46sommes bien sûr vraiment désolés. Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect à
00:06:55quelques groupes religieux que ce soit. Au contraire, je pense que Thomas Joly a vraiment
00:06:59essayé, vraiment eu l'intention de célébrer la tolérance communautaire. Et au vu des résultats
00:07:04des sondages, nous pensons que cette ambition a été atteinte. Si des personnes ont été offensées,
00:07:13nous sommes bien sûr vraiment désolés. Alors Thomas Joly a dit la scène ce n'était pas mon
00:07:23inspiration. Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer
00:07:27quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie, aussi qui réaffirme
00:07:31les valeurs de notre République. Par contre, si on utilise notre travail pour régénérer à nouveau
00:07:36de la division et de la haine, alors ce serait très dommage. Problème, France Télé qui tweete
00:07:41au moment de la cérémonie assumait que c'était la scène, une mise en scène avec un jeu de mots
00:07:46légendaire. Alors le Guardian, parce qu'on a parlé hier de la presse internationale,
00:07:50ils ont supprimé ce tweet, vous avez raison Jules. D'ailleurs, la drag queen Peach qui était dans
00:07:56ce tableau assumait elle aussi hier sur une chaîne concurrente d'avoir rejoué la scène. Elle dit
00:08:01on a fait de mal à personne, on s'est amusé sur un pont dansant et en célébrant tous ensemble.
00:08:04Et elle avait cité, elle a cité la scène en disant que le problème ce n'était pas de refaire la scène
00:08:08mais d'avoir des drag queens qui jouaient la scène. Donc tout le monde l'assumait. Donc là,
00:08:11on ne comprend pas pourquoi Thomas Joly rétropédale comme ça. On comprend mais plus personne n'assume.
00:08:17Ça a un petit côté ridicule. Thomas Joly, le problème c'est qu'il s'est fait dépasser. Moi,
00:08:23en propos liminaires, j'ai apprécié cette cérémonie. En tout cas, j'ai apprécié la première heure et
00:08:28la dernière heure. Lady Gaga, c'était formidable. Les fumigènes sur le pont d'Austerlitz avec le
00:08:34drapeau tricolore, c'était formidable. Nadal et Zidane qui portent la femme olympique, c'était
00:08:39formidable. Charles Coste, centenaire qui a eu une médaille d'or en 48 qui passe le relais à
00:08:44Marie-Jo Pérec et à Teddy Riner, c'était formidable. Et puis les gémas, c'était formidable. Après,
00:08:49il y a tout le reste. Il y a des tableaux qui, à mon avis, n'avaient rien à faire là et qui
00:08:53provoquent ensuite ces excuses. Il y avait le premier tableau qui est évidemment cette éloge
00:09:00de la guillotine avec Marie-Antoinette décapitée plusieurs fois avec le sang dégoulinant. Il y a
00:09:07ensuite eu la scène avec, évidemment, des drag queens représentées. Et il y a ensuite eu cette
00:09:15éloge du trouble devant des millions d'enfants qui regardaient cette cérémonie avec des étoiles
00:09:21dans les yeux. Le trouble n'est pas interdit, mais en tout cas, il n'est pas prohibitif.
00:09:25Le trouble, c'est l'amour à trois. En France, en tout cas, maritalement parlant et
00:09:30civilement parlant, c'est interdit. On peut vous faire toutes les références que vous voulez.
00:09:36Je pense que dans 3h45 de cérémonie, Thomas Joly ne pouvait pas tout contrôler. Moi,
00:09:45je pense que quand il s'excuse et quand il dit qu'il ne voulait pas choquer, il est plutôt de
00:09:48bonne foi. Le problème, c'est qu'il a laissé pendant une heure les clés de sa cérémonie
00:09:52d'ouverture au 11e arrondissement et à Bobolande. Vous pensez que Thomas Joly n'a pas décidé des
00:09:57tableaux Woke ? C'est ça. En tout cas, je pense qu'il est plutôt de bonne foi et qu'il n'avait
00:10:02pas réfléchi. Je n'adore votre naïveté. Ce n'est pas quelqu'un qui, à mon avis, a les mêmes
00:10:09arrières-pensées idéologiques que Patrick Boucheron. C'est tout ce que je dis. Je ne pense
00:10:15pas que Thomas Joly ne soit pas un progressiste. En revanche, je pense qu'il s'est fait dépasser
00:10:20par plus Woke que lui. Nathan ? Je ne connaissais pas l'organisation concrète des cérémonies. Le
00:10:28jour même, j'ai vu la première demi-heure où il y avait juste les bateaux avec les équipes. Je n'ai
00:10:33pas trouvé ça formidable, mais j'ai vu la cérémonie le lendemain. J'ai été vraiment
00:10:36émerveillé par la grandeur de cette cérémonie, par son audace et par son originalité. D'abord,
00:10:43j'ai trouvé ça formidable de ne pas faire une cérémonie dans un stade, mais de faire en sorte
00:10:47que le personnage principal de ce grand spectacle d'art total fût la ville de Paris. La ville de
00:10:53Paris a été quand même montrée dans sa totalité avec cet hommage qui était très ingénieux,
00:10:59avec cet homme masqué qui rendait hommage à un lieu, à un quartier, avec tous les moments
00:11:05formidables. J'y renais, ça faisait partie de mes deux bémols. Avec tous ces hommages,
00:11:11j'ai trouvé ça intéressant parce que c'était une cérémonie qui ne peut être regardée qu'à la
00:11:17télévision. Quand vous étiez sur place, vous ne voyez que des brimes. Sur les réseaux sociaux,
00:11:20vous ne voyez que des extraits. C'est intéressant parce que ça en dit long sur la victoire de la
00:11:24télévision sur les réseaux sociaux. Beaucoup disent aujourd'hui qu'avec la révolution numérique,
00:11:27on est entré dans une période où la télévision est en train lentement de mourir. On nous a montré
00:11:32exactement le contraire, que pour construire comme ça une grande messe mondiale et internationale,
00:11:37c'était par la télévision et exclusivement à travers la télévision. Thomas Joly a d'ailleurs
00:11:40critiqué la réalisation à la télé. Ce n'est pas le but de l'humanité de faire des grandes
00:11:43messes mondiales et internationales. Mais c'est intéressant. Le moment d'Ayana Kamoura,
00:11:49c'est intéressant de voir qu'on peut avoir des réactions différentes, mais je l'ai trouvé
00:11:52extrêmement émouvant. J'ai adoré Ayana Kamoura et la garde républicaine. Sortant de l'académie
00:11:56française. Oui, j'ai beaucoup aimé. Et d'ailleurs, entre parenthèses, la garde républicaine a dit
00:12:04qu'elle était très heureuse de ce moment. Elle était loin de se sentir humiliée. J'aurais dû
00:12:08être attaché au symbole de la République. Le siège du premier fan d'Ayana Kamoura qui l'a
00:12:13défendu à la fin du JDD dans une grande tribune. C'est normal que j'aime. Exactement. Je peux me
00:12:18penser par moi-même. Je rigole parce qu'après je vois sur les réseaux sociaux. Elisabeth,
00:12:22ça fait au moins dix minutes qu'on ne vous a pas entendu. Héloge de l'amour, héloge de la
00:12:26littérature, c'est formidable. Deux bémols. Le premier bémol, en effet, c'est cette dimension
00:12:29publicitaire. Il y a eu un moment, je ne sais pas si on a le droit de citer la marque, cette
00:12:35publicité pour Louis Vuitton. J'en comprends évidemment les mécanismes, c'est-à-dire que
00:12:39le groupe avait sponsorisé en partie de manière importante les Jeux olympiques. Vous pouvez
00:12:44arrêter de me citer des marques, je vous serai reconnaissant. La publicité pour cette marque-là,
00:12:49j'ai trouvé ça dérangeant. C'était un moment qui durait très longtemps. Je pense qu'on aurait
00:12:54pu faire pour le coup un hommage plus inclusif à la haute couture en montrant toutes les différentes
00:12:58marques qui ont joué un rôle. Inclusif, c'est le mot du week-end. La deuxième chose que j'ai
00:13:04trouvée choquante, mais je ne suis pas le seul, c'était ce moment de Marie Antoinette. Je pense
00:13:07que quand on a un regard sur l'histoire de France, il faut voir qu'il y a des zones d'ombre. Que dans
00:13:11la Révolution française, il y a évidemment... C'est votre côté mélenchoniste. Bien sûr, mais c'est
00:13:16mon côté qui refuse la violence. Je pense qu'on ne peut pas valoriser la peine de mort et qu'on
00:13:19ne peut pas valoriser la peine de mort en plus sur une femme qui a eu un corps supplicié, avec de la
00:13:24misogynie, avec ce déferlement de haine. Sauf que sur Jean-Luc Mélenchon, et on va voir ce qu'il a
00:13:29dit, Jean-Luc Mélenchon très bien critique la représentation de la décapitation de Marie
00:13:34Antoinette. Vous l'avez entendu sur Thomas Porte quand il avait son pied au-dessus du ballon à
00:13:39l'effigie d'Olivier Dussopt. Et Antoine Léaumant qui dit oui, c'est bien ce qu'a dit Jean-Luc
00:13:43Mélenchon. Alors qu'en fait, il le désavoue complètement parce que Antoine Léaumant, c'est
00:13:47Robespierre aux petits pieds. Marie Antoinette et Louis XVI avaient surtout comploté contre le
00:13:52peuple français avec les ennemis de la France. La fuite à Varennes n'y oublie ni pardon.
00:13:55Je ne sais pas si vous l'avez lu, mais la note de bloc de Jean-Luc Mélenchon est exceptionnelle.
00:13:58Bien sûr que je l'ai lu, c'est ce dont je parle. Il dit pourquoi Marie Antoinette ? Vous êtes extraordinaire.
00:14:02Louis XVI était bien pire. Oui, c'est ce dont je parle, Jules.
00:14:05Je critique la tête coupée de Marie Antoinette. Pourquoi elle, plutôt que lui, n'était-il pas
00:14:12non seulement comme elle un traître vendu aux ennemis de la France, mais qui avait juré respecter
00:14:16la Constitution et être loyale à son pays ? La peine de mort et l'exécution de Marie Antoinette
00:14:20sont d'un âge des punitions que nous ne voulons plus revoir. Célébrez la République et tout ce
00:14:24qu'elle a instauré. Bravo pour la Camargue, bravo pour le plaidoyer amusé sur la liberté des genres.
00:14:28Mais oui, abandonnons dans les plis du temps profond et de l'oubli ceux qui ont trahi et trahissent
00:14:33encore l'idéal réel de la République. Mais quoi qu'il en soit, la mort ne pourra jamais être un
00:14:37spectacle. Élimination des condamnés sera toujours de trop. Est-ce que je peux dire un mot sur la
00:14:41cérémonie encore ? Et oui, dites un mot. C'est que moi je suis quand même frappé que Nathan,
00:14:48qui est un esprit subtil et délié, vous aussi bien sûr, soit gogo de ce festival de pauvres.
00:14:56Soit le gogo de ce festival de poncifs. Et encore une fois, j'ai trouvé qu'il y avait des moments
00:15:01absolument réussis. Évidemment, ça aurait été quand même un peu embêtant qu'il n'y en eût
00:15:05point. Mais si vous voulez, c'était en gros une ode à la France d'après. La France, je ne sais pas
00:15:11si vous regardez, si vous voulez, en gros, le mâle blanc hétéro, si vous voulez, bref, le clouc de
00:15:19base dans l'esprit de ces gens-là n'existe pas. C'est une représentation de la France où ce que
00:15:25Michel Onfray a appelé le peuple old school, les Français de souche, si vous voulez, n'existe pas.
00:15:29Et où en plus, il y a un moment, moi encore une fois, j'adore les drag queens comme un des symboles
00:15:35de Paris. J'adore Michou, j'adore... Et je ne suis pas du tout sûre, mais si vous voulez, on a eu le
00:15:40droit à au moins une heure et demie de propagande LGBT avec femme à barbe. Tous les poncifs du
00:15:49wokisme y étaient. Et donc, c'est pour ça que je cite, je vous l'envoie, la phrase de Muray m'est
00:15:56venue tout le temps à l'esprit, c'est les mutins de panurges, c'est-à-dire des gens qui se prennent
00:16:01pour des rebelles. Moi, je fais partie, je pense, de ces Français qui en ont un peu marre de ce qui
00:16:07se passe au niveau de l'instrumentalisation du sport par la politique, les idéologies. Laissons
00:16:13la place aux jeux et aux sportifs. Ne leur volons pas leur moment qui est tous les 4 ans de voir
00:16:20ces sportifs exceptionnels. Mais c'est ce que je dis, ça suffit quoi.
00:16:24Nous sommes quand même conviés à financer, à participer, à avoir la vie absolument pourrie
00:16:30pour qu'ils puissent avoir leur jeu. Arrêtons de polluer, si vous voulez, ces jeux par des
00:16:36discussions. Mais je croyais que c'était le rayonnement de la France. On est concerné, non ?
00:16:39Ah bah oui, vous trouvez que ça a été le rayonnement ? Non, mais ce que je veux dire, vous ne pouvez pas dire
00:16:43que ça concerne tous les sportifs. C'est un événement sportif, ça doit rester un événement
00:16:48sportif, c'est mon sentiment. En l'occurrence, pas idéologique. Pour vous répondre, il me semble
00:16:54évidemment que tout a une dimension idéologique. La cérémonie, oui, elle était pleine d'idéologies.
00:16:59Bien sûr, et qu'ils se remettent dans un contexte, un contexte politique. Ils l'ont signé dès le début.
00:17:02Quand ils font une interview dans le monde pour dire on va faire l'antipuis du fou parce qu'on a
00:17:06horreur du roman national, bon bah c'est politique. Et donc après c'est normal que ça fasse réagir
00:17:11Philippe Devilliers qui a dit tout était woke, tout était laid, et c'est le suicide français.
00:17:16Mais on peut le dire en un mot. Ce qui a été célébré, il me semble, pendant cette cérémonie,
00:17:20c'est ce que Bergson et Popper appelaient la société ouverte. On a fait le spectacle là,
00:17:26d'une société ouverte sur la liberté. Aussi bien, vous parliez tout à l'heure de cette éloge de
00:17:32l'amour, du trouble, mais à travers le trouble de tout ce qui avait pu exister dans la littérature
00:17:38française, Marie Vau, César et Rosalie, je ne sais quoi. Cette liberté des mœurs sur la question
00:17:44du genre, sur la question des LGBT, sur la question des minorités aussi, sur la question d'un...
00:17:48Donc parce que je ne... Non mais là, excusez-moi, les bras m'en tombent. Donc parce que je ne
00:17:54considère pas, si vous voulez, que la transidentité doit être le cœur anthropologique de la France,
00:17:58moi je suis pour une société fermée donc. C'est-à-dire que si je ne glorifie pas tout ce
00:18:04qui est minoritaire, je suis pour une société fermée. Mais ça va, toi !
00:18:09C'est pas du tout une insulte.
00:18:10Ah bon ? Ouvert et fermé, c'est pas une insulte ?
00:18:13Absolument pas. En philosophie politique, cette différence entre la société ouverte et la
00:18:17société fermée, il y a des gens qui sont favorables à la société fermée, qui le disent. En soi,
00:18:21c'est pas une insulte, mais je pense que c'est une ligne de clivage. Et d'ailleurs, c'est ce qu'a
00:18:24dit Patrick Boucheron quand il a dit ce qu'on a voulu montrer, c'est moins une identité
00:18:28acquise à travers le temps qu'un projet politique. La France comme projet politique.
00:18:32Alors n'oubliez pas de réagir, vous avez le QR code actuellement sur l'écran,
00:18:35on vous entendra à la fin de l'émission. Vous nous dites, je suis plutôt team Devers,
00:18:39je suis plutôt team Lévis, je tranche, je suis d'accord avec Georges.
00:18:42Ouais, enfin on aimerait savoir où est Jules quand même !
00:18:45Il est nuancé.
00:18:47De toute façon, on a au compteur six médailles.
00:18:49Oui, on sait, c'est un fichant en bas.
00:18:51Si ça intéresse...
00:18:52Après, on peut laisser aussi le sport, parce que France Télévisions ne va pas commenter sa
00:18:56propre cérémonie d'ouverture, donc si on n'est pas là pour commenter les petites ombres au tableau,
00:19:01on va le faire. Après, on peut aussi dire que Pauline Ferrand-Prévost a une médaille d'or.
00:19:04Vous voulez que je fasse un débat sur les médailles ?
00:19:07Regardez le retour, c'est en bas de l'écran. On les met tout en bas de l'écran les médailles, Georges.
00:19:12Super.
00:19:13Voilà, et si on en a une pendant l'émission, on la dira au téléspectateur.
00:19:16Après, ça s'appelle l'heure des pros, pas l'heure des pronos, donc je ne vais pas faire une émission.
00:19:21L'heure des pronos, oh ! Non mais Georges, enfin, excusez-moi, ça fait quand même quatre ans que
00:19:25Paris est un chantier pour ces Jeux, on a le droit d'avoir un point de vue et même un devoir.
00:19:30Et ça n'est pas non seulement un événement sportif, sinon on ne nous bassinerait pas en nous disant
00:19:34que l'avenir de la France est en jeu dans ce Paris 2024.
00:19:38Alain Finkielkraut s'est fendu de sa tribune dans le Figaro et le point qu'on puisse dire, c'est qu'il était en forme.
00:19:44Je suis très impressionné par la cérémonie d'ouverture des JO. Il ne me paraissait pas possible de faire pire,
00:19:50c'est-à-dire à la fois plus obscène et plus conformiste que l'Eurovision.
00:19:52Je me trompais, impossible n'est pas post-français.
00:19:55C'était un spectacle grotesque qui, des drag queens à Imagine et de la célébration, de la sororité à la décapitation
00:20:01de Marie-Antoinette déroulaient pieusement tous les stéréotypes de l'époque.
00:20:03Le génie français brillait par son absence entre la chorégraphie horrible de Lady Gaga
00:20:08et les pénibles exhibitionnismes de Philippe Catherine, qui a été d'ailleurs censurée dans plusieurs pays,
00:20:12États-Unis, Maroc notamment, où était le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l'élégance, la beauté même.
00:20:18Le mot qui vient involontairement à l'esprit devant ce fiasco grandiose est celui de décadence.
00:20:23Que reste-t-il de la France en France, de l'Europe en Europe ?
00:20:26Qu'est-il arrivé au vieux continent ? Le déluge qui s'est alors abattu sur la ville lumière
00:20:31ne peut être qu'une punition divine à quelque chose malheur et bon.
00:20:34Après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant.
00:20:37Vous l'imitez très mal. Je vous le dis, il est beaucoup plus drôle que ça.
00:20:41Vous ne l'imitez pas bien.
00:20:43Je ne l'imitais pas, je lisais avec passion.
00:20:44Il a une voix assez difficile à imiter.
00:20:46Je ne l'imitais pas du tout.
00:20:47Il n'a pas tort.
00:20:48Pas pour les humeurs.
00:20:49Comme Michel Onfray et Philippe Devillers dans le JDD ce matin.
00:20:53Mais le problème, c'est que j'ai un petit peu l'impression qu'il passe sous silence les 2h30
00:20:58où pour le coup c'était beau, où pour le coup ce n'était pas de la décadence.
00:21:01La première heure et la dernière heure et demie, je suis désolé, elles sont magnifiques.
00:21:04Je l'ai assez dit.
00:21:05Mais pendant une heure, en effet, il y a eu du wok.
00:21:08On a laissé les clés au 11e arrondissement.
00:21:10Ça, ça peut poser problème.
00:21:11Mais on peut aussi avoir apprécié les 2h30 restantes.
00:21:14Dans un instant, je vais faire...
00:21:15Oh là là, votre nuance, votre sens de la nuance.
00:21:17Non, mais moi j'aime bien.
00:21:18J'ai fait un édito très nuancé aussi hier.
00:21:20Non, mais je suis désolé.
00:21:21La nuance, il y a des maisons pour ça.
00:21:24Vous savez, moi, en fait, je vais vous dire pourquoi j'ai fait ça.
00:21:27Je n'ai pas envie d'être comme Libération après la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de rugby
00:21:32avec Jean Dujardin où ils avaient titré la France-France.
00:21:34Il y avait eu des artistes qui s'étaient mobilisés.
00:21:37Il y a des choses qu'on peut ne pas aimer.
00:21:38Je n'ai pas aimé Philippe Catherine à poil en bleu.
00:21:41Je le dis ouvertement.
00:21:42J'ai trouvé ça très grotesque.
00:21:44Mais je n'ai pas envie de jouer ce rôle-là, en fait.
00:21:47Je trouve ça pénible.
00:21:48Vous ne pouvez pas laisser les autres déterminer vos réactions.
00:21:52Non, mais on n'est pas obligé d'être...
00:21:54Certains diraient peine à jouir, comme Anne Hidalgo.
00:21:57Je voulais dire comme elle le dit ou comme elle...
00:22:00Je n'ai pas compris.
00:22:01Non, non, non.
00:22:02Comme elle le dit.
00:22:03Comme elle le dit.
00:22:04Elle avait dit peine à jouir.
00:22:05Mais justement, cette joie obligatoire, c'est si il faut, on a le droit, si vous voulez,
00:22:10de résister à cet enthousiasme obligatoire.
00:22:12D'ailleurs, vous êtes là.
00:22:13Je crois qu'on vous entend bien.
00:22:15Je vais peut-être être arrêtée à la sortie, en fait.
00:22:17Vous savez, votre problème, Elisabeth, c'est que même sans micro, on vous entend.
00:22:19C'est ça.
00:22:20Oui, Nelson.
00:22:21Non, mais bien sûr qu'on a le droit.
00:22:22Mais je pense qu'il y avait énormément de pièges possibles dans cette cérémonie.
00:22:25Il y avait un piège qui était de rentrer dans l'image un peu américanisée, caricaturale
00:22:29du Paris version Emeline Paris, si vous voulez,
00:22:33et de présenter une sorte d'image complètement folklorique, complètement ridicule,
00:22:39un peu provinciale de la France, un petit pays avec les bérets, les baguettes,
00:22:44vous savez, les clichés qui sont repris dans cette fameuse série.
00:22:47Ça, c'était un premier piège.
00:22:48Il y avait un deuxième piège, à mon avis,
00:22:50qui était de donner l'impression d'un pays qui ne va pas de l'avant,
00:22:53qui montre uniquement une muséification, comme dans la fin du roman de Houellebecq,
00:22:56où il imagine une France qui se transforme comme une sorte de Venise
00:22:59où, à part montrer notre passé, on ne montre aucune énergie.
00:23:02Il me semble que ces deux pièges ont été déjoués.
00:23:04Je suis le premier à avoir un regard critique.
00:23:06En montrant une nouvelle France dans laquelle beaucoup de Français
00:23:10se sentent oubliés et absents.
00:23:13Une France qui va avoir un rôle à jouer dans le siècle à venir.
00:23:16Excusez-moi si c'est ça notre rôle.
00:23:18Non, si c'est ça votre rôle, ponctuez votre phrase, mais pas demain.
00:23:21Si c'est ça le rôle de la France dans les siècles à venir,
00:23:23excusez-moi, mais quelle ambition, je trouve, pour analyser le monde entier ?
00:23:27Je veux alimenter le débat sur les fractures françaises
00:23:29parce qu'effectivement, pour le coup, cette cérémonie
00:23:31est peut-être, encore une fois, une preuve des fractures françaises.
00:23:35Michel Onfray parle de France ce matin dans les colonnes du journal du dimanche.
00:23:39Et d'ailleurs, il y a un journaliste de France Inter
00:23:41qui a fait un tweet tout de suite, là aussi pour fracturer,
00:23:43en mettant une photo de Philippe Catherine
00:23:45et en mettant une photo de Jean Dujardin avec son béret
00:23:47à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby
00:23:49avec un titre « Choisis ta France »,
00:23:52comme s'il y avait une injonction à choisir,
00:23:54comme si on ne pouvait pas être à la fois Dujardin et Aya Nakamura.
00:23:57Et même, ce que fait aussi Jean-Luc Mélenchon,
00:24:01est-ce qu'il n'est pas le reflet,
00:24:03est-ce qu'il n'a pas compris que, d'un côté,
00:24:05il y a les métropoles, vous trouvez ça très bien,
00:24:07une cérémonie parisienne pour les Parisiens,
00:24:09et en fait, la France périphérique,
00:24:11chère à Christophe Guilly,
00:24:13a peut-être détesté
00:24:15et a trouvé que ce n'était absolument pas familial.
00:24:17Nathan.
00:24:18Oui, je suis assez d'accord.
00:24:19Pour le coup, c'est vrai.
00:24:20Ce qui a été célébré dans cette fête,
00:24:22c'était essentiellement le peuple, l'histoire
00:24:24et l'esprit de Paris,
00:24:25plus que celui de la France en général.
00:24:28C'était une fête résolument parisienne.
00:24:30Chez moi, ce n'est pas un élément de critique.
00:24:32Il y a 22 millions de Français qui ont regardé.
00:24:34Bien sûr.
00:24:35Les Célégio de Paris, je le sais très bien.
00:24:37J'ai vu que ça a été répondu comme ça
00:24:39par ceux qui ont adoré le spectacle.
00:24:41Mais j'adorerais avoir un sondage
00:24:43pour savoir ce qu'ont pensé les 22 millions de Français
00:24:45de cette cérémonie.
00:24:46J'en rêve.
00:24:47J'allais justement y venir.
00:24:48Je suis sûr que ça va tomber bientôt.
00:24:49Ce danger d'une sorte de dislocation
00:24:52ou de fait de vivre un peu
00:24:54de plus en plus dans une sorte de scénario américain
00:24:56où il y a plusieurs peuples politiques
00:24:58qui se font face,
00:24:59qui ne vivent pas dans la même réalité,
00:25:01où les goûts des uns sont les dégoûts immédiats des autres
00:25:03avec des réflexes, avec des automatismes.
00:25:05En effet, c'est un danger qu'il faut essayer de déminer.
00:25:07Je ne dis pas ça pour vous flatter
00:25:09mais quand vous avez fait cet édito
00:25:11en disant que vous, vous aimiez à la fois
00:25:13le spectacle de Jean Dujardin
00:25:15avec son béret
00:25:16et de ce qu'il représente de l'esprit de la France
00:25:18et en même temps
00:25:19la cérémonie qu'on a vue lors des Jeux Olympiques,
00:25:21je pense que c'est précisément important
00:25:23parce que tous les gens qui ont une parole publique
00:25:25dans les années à venir,
00:25:26ils vont avoir cette responsabilité
00:25:28de savoir s'ils créent des crispations.
00:25:30Pour tout vous dire, je suis sur la ligne de Jules.
00:25:32D'ailleurs, on l'a vu ensemble avec Jules
00:25:34et on avait la même sensation.
00:25:36Le début était absolument formidable,
00:25:38la fin était grandiose.
00:25:40S'il n'y avait pas eu la fin,
00:25:42je pense qu'on aurait eu tous des avis bien différents.
00:25:44La dernière heure
00:25:46avec le relais,
00:25:48évidemment avec Zidane,
00:25:50avec Nadal,
00:25:52le spectacle extraordinaire autour de la Tour Eiffel,
00:25:54Céline Dion est venue quelque part sauver...
00:25:56C'est là où mon frère a raison.
00:25:59A votre avis, la France chorale s'est identifiée à quelle partie ?
00:26:01A la fin et au début.
00:26:03Et le XIe arrondissement, il s'est identifié à quelle partie ?
00:26:05C'est la partie woke.
00:26:07Je ne suis pas sûr que tout le XIe ait accueilli.
00:26:09Vous situez le cœur du volant du XIe arrondissement.
00:26:11Ça fait trois fois que vous disiez le XIe arrondissement.
00:26:13Je vais vous dire le XIIIe.
00:26:15J'ai vécu dans le XIIIe pendant six ans.
00:26:17C'est pas ce qui vous est arrivé.
00:26:19Juste un mot, Nathan, à un écrivain
00:26:21et à un amoureux des mots.
00:26:23Franchement, c'est pas une provoque à deux balles
00:26:25Ayanne Nakamura sortant
00:26:27pas pour chanter un grand classique français
00:26:29pour chanter ces paroles que vous trouvez
00:26:31certainement merveilleuses mais qui ne sont pas du français
00:26:33de l'académie française.
00:26:35Quel est le message ?
00:26:37C'est de la rébellion pour les enfants.
00:26:39C'est de la provoque.
00:26:41C'est des gens
00:26:43qui cumulent le confort du pouvoir
00:26:45culturel
00:26:47et le confort de la rébellion.
00:26:49Ils sont les deux en même temps.
00:26:51Ils sont subversifs mais ils sont au pouvoir.
00:26:53C'est les anarchistes couronnés.
00:26:55C'est un blasphème contre la langue française
00:26:57et celui-là, je ne le pardonne pas.
00:26:59C'est intéressant parce que
00:27:01je n'ai pas lu du tout cette image de la même manière.
00:27:03Je l'ai lu comme le face-à-face
00:27:05la symbiose de deux rapports
00:27:07à la langue qui sont opposés.
00:27:09L'académie française, c'est le lieu de l'académisme.
00:27:11C'est le lieu où la langue est normative.
00:27:13C'est le lieu des règles.
00:27:15C'est le lieu de la bonne langue, du bon français qu'on parle.
00:27:17Ayanne Nakamura, c'est l'inverse.
00:27:19C'est celle qui a cassé des codes
00:27:21qui a inventé des mots.
00:27:23C'est précisément l'inverse.
00:27:25Vous ne voulez pas nous chanter Dja Dja, non ?
00:27:27J'ai un micro pour vous.
00:27:29Vous seriez super.
00:27:31J'espère que vous vous trompez.
00:27:33Parce qu'on se trompe sur quoi ?
00:27:35J'espère qu'il y ait deux France.
00:27:37J'espère qu'il n'y en ait qu'une.
00:27:39Une est indivisible.
00:27:41Il y aura
00:27:43un hymne national qui sera chanté.
00:27:45Ça ne vous intéresse pas ce que je vous dis ?
00:27:47Non, j'ai la pub à marquer.
00:27:49Je trouve ça très flambleux.
00:27:52Le piège dont on parlait tout à l'heure.
00:27:54Le béret.
00:27:56Je pense que ce n'était pas un piège.
00:27:58J'ai beaucoup aimé la cérémonie
00:28:00de la Coupe du monde de rugby.
00:28:02Peut-on aimer à la fois Jean Dujardin
00:28:04et Ayanne Nakamura ?
00:28:06Bien sûr.
00:28:08Mais dans le cadre d'une seule France
00:28:10avec ses richesses et ses diversités.
00:28:12Les fractures françaises existent.
00:28:14On sort d'une élection législative
00:28:16où sur les boucles
00:28:18WhatsApp familiales, ça s'entretuait.
00:28:20Dans les propres familles,
00:28:22ça s'entretuait.
00:28:24Après ce qu'il s'est passé,
00:28:26croyez-moi,
00:28:28ça s'entretuait.
00:28:30Laissez-moi rester fleur bleue.
00:28:32Je pourrais écrire un livre là-dessus.
00:28:34On se retrouve dans un instant.
00:28:40Mais au fond,
00:28:42peu importe tous les débats,
00:28:44l'important c'est d'être comme ça.
00:28:46C'est d'être réunis.
00:28:48Derrière la même bannière.
00:28:50Derrière le drapeau tricolore.
00:28:52Je crois qu'il n'y a qu'une seule France.
00:28:54Elle est éternelle.
00:28:56C'est celle pour laquelle
00:28:58je me bats depuis toujours.
00:29:00Et nous devons tous nous réunir derrière vous
00:29:02et marcher ensemble.
00:29:04Amen mon père.
00:29:06Tous ensemble.
00:29:08Derrière Georges Fenech.
00:29:10Pour une France unie.
00:29:12Tous ensemble.
00:29:14Et tous à Bobolonde.
00:29:16Un petit petit mai aussi, Elisabeth.
00:29:20Vous retirez, bien sûr.
00:29:22C'est vraiment ce que vous avez dit le plus choquant
00:29:24depuis que vous êtes née, Elisabeth.
00:29:26Oui, ça c'est vrai.
00:29:28Oh mon Dieu.
00:29:30Donc vous savez quand même que l'épiscopat a réagi.
00:29:32Les évêques de France ont réagi.
00:29:34Mais ils ont fait une réaction
00:29:36que j'ai trouvée assez... Non ?
00:29:38Pardon, pardon. Allez-y.
00:29:40J'ai répondu à Georges. Ils ont bien raison.
00:29:42Ils disent que cette cérémonie a malheureusement
00:29:44inclus des scènes de dérision et de moquerie
00:29:46du christianisme. Nous pensons à tous les chrétiens
00:29:48de tous les continents qui ont été blessés par l'outrance
00:29:50et la provocation de certaines scènes. Nous souhaitons
00:29:52qu'ils comprennent que la fête olympique se déploie
00:29:54très au-delà des partis pris idéologiques
00:29:56de quelques artistes. Donc je vous disais,
00:29:58il y a la direction de communication de Paris 2024
00:30:00qui s'est excusée. Et d'ailleurs, on a parlé hier
00:30:02de la presse internationale qui se félicitait
00:30:04de la cérémonie. La presse internationale
00:30:06se fait aussi le récit de ce qui se passe.
00:30:08Le Guardian a titré
00:30:10ce soir que
00:30:12la France présentait
00:30:14ses excuses. Les organisateurs
00:30:16des JO, plutôt de Paris, s'excusent
00:30:18auprès des chrétiens pour la parodie
00:30:20de la scène.
00:30:22Et moi j'ai bien aimé le tweet de Mila
00:30:24qui disait si on peut blasphémer
00:30:26contre l'islam, on peut blasphémer aussi contre le christianisme.
00:30:28Parce qu'elle est cohérente.
00:30:30Mais on ne veut pas contre l'islam justement.
00:30:32Elle, elle dit oui. Elle parle
00:30:34d'en connaissance de cause. Elle a raison,
00:30:36mais le problème c'est qu'il ne serait pas
00:30:38risqué contre l'islam.
00:30:40Par contre M. Joli et Mme Burki, je ne suis pas sûr qu'ils...
00:30:42Ils ne l'auraient jamais fait.
00:30:44Mais bien sûr que non.
00:30:46Et c'est beaucoup plus dangereux.
00:30:48Ça n'aurait servi à rien dans cette cérémonie.
00:30:50En fait ça n'a rien à faire là.
00:30:52Le sujet ce n'est pas le droit au blasphème ou pas.
00:30:54Dans 5 ans, vous allez avoir
00:30:56l'exposition universelle
00:30:58en Arabie Saoudite.
00:31:00Il y aura une cérémonie officielle.
00:31:02J'attends de voir si on va
00:31:04ridiculiser le pèlerinage
00:31:06de la Mecque par exemple.
00:31:08Non mais il faut savoir,
00:31:10on est un pays de chrétienté et
00:31:12on jette à la figure du monde entier
00:31:14des parodies de la scène du Christ.
00:31:16Vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ?
00:31:18On est aussi un pays de blasphème.
00:31:20On est aussi un pays de blasphème.
00:31:22Pas dans un caractère officiel.
00:31:24Le chevalier de la barre quand même.
00:31:26Pas dans un caractère officiel.
00:31:28L'État, la séparation des Églises et de l'État.
00:31:30L'État, les pouvoirs publics,
00:31:32ici c'est les pouvoirs publics, qu'on le veuille ou non,
00:31:34n'ont pas à blasphémer une religion.
00:31:36Voilà.
00:31:38Georges parlait tout à l'heure de la France,
00:31:40moi à titre personnel,
00:31:42la grande inquiétude que j'ai sur l'avenir de la France,
00:31:44dans le siècle qui vient,
00:31:46c'est que la France devienne un pays moyen,
00:31:48un pays,
00:31:50un peu comme on peut le voir dans certains pays muséifiés,
00:31:52un pays de tourisme,
00:31:54qui n'a plus rien à dire au monde, qui n'inspire plus rien au monde.
00:31:56Et il me semble que, quoi qu'on puisse dire
00:31:58par exemple au XXème siècle, la France
00:32:00inspirait le monde. Il y avait des gens en France,
00:32:02quand ils parlaient, quand ils écrivaient, dans le monde entier
00:32:04jusqu'au fin fond du Brésil, du Chili,
00:32:06etc. Dans la minute, ça provoquait
00:32:08des séismes. Il me semble que ce qui a été envoyé ce soir,
00:32:10et Dieu sait d'ailleurs que je ne suis pas
00:32:12un grand admirateur du blasphème en général,
00:32:14je ne suis pas pour interdire le blasphème,
00:32:16mais j'estime qu'on peut critiquer
00:32:18les religions sans les moquer.
00:32:20– Elle vous a choqué la scène de la scène ou pas ?
00:32:22– Non, d'abord parce que…
00:32:24– Est-ce que vous l'auriez fait ?
00:32:26Si vous deviez mettre en scène la cérémonie,
00:32:28est-ce que vous auriez choisi ?
00:32:30Alors ce qui est étonnant, c'est que maintenant Thomas Joly
00:32:32n'assume même plus, parce que tout le monde s'est excusé,
00:32:34donc plus personne n'assume ce qui s'est passé,
00:32:36on supprime les vidéos, on s'excuse, on rétropédale,
00:32:38on dit non, non, pas du tout ! Alors que les drag queens
00:32:40ont dit que c'était la scène, que celles qui incarnaient Jésus
00:32:42ont dit que c'était la scène, enfin bref.
00:32:44France Télé a dit que c'était la scène, donc voilà.
00:32:46Mais plus personne ne l'assume, très bien.
00:32:48C'est quand même très étonnant comme communication.
00:32:50Est-ce que vous l'auriez fait ? Est-ce que vous auriez mis
00:32:52les drag queens en train de refaire la scène
00:32:54de Léonard de Vinci ?
00:32:56– Moi je pense que je n'aurais pas fait une sorte
00:32:58de pastiche ou de parodie, je ne sais pas comment on peut le dire,
00:33:02d'une scène religieuse. Moi, à titre personnel,
00:33:04je ne suis pas du tout pour l'interdiction du blasphème,
00:33:06mais j'estime qu'on peut critiquer les religions
00:33:08en sachant qu'il y a des gens sur Terre
00:33:10pour qui c'est absolument sacré, pour qui c'est absolument
00:33:12intouchable et qu'on n'est pas obligé…
00:33:14Vous savez, c'est ce récit de Barbet d'Orvilli,
00:33:16un dîner d'athées, il y a quelqu'un qui est tout fier
00:33:18de blasphémer des objets sacrés
00:33:20et quelqu'un lui fait remarquer,
00:33:22mais quand tu blasphèmes, tu les sacralises à l'envers finalement,
00:33:24parce que sinon, si tu n'étais pas dans un rapport…
00:33:27Le blasphème est un concept religieux.
00:33:29Donc c'est un concept religieux.
00:33:31Donc moi, à titre personnel, voilà.
00:33:33Mais on peut quand même remarquer que ça fait que dans le monde entier,
00:33:35d'ailleurs cette cérémonie, je pense, dans sa totalité,
00:33:37quand il y a des gens qui auront des luttes pour la liberté,
00:33:39que ce soit la liberté des mœurs, que ce soit la liberté du genre,
00:33:41que ce soit la liberté dans des luttes contre des théocraties,
00:33:43ils se diront, ils repenseront peut-être
00:33:45à la cérémonie que le monde entier a vue
00:33:47en se disant « la France nous inspire quelque chose ».
00:33:49Dans un monde où les démocraties sont en train toutes
00:33:51de s'endormir les unes après les autres,
00:33:53où il y a des empires autoritaires qui sont en train de s'imposer,
00:33:57c'est un pays, la France, qui continue d'être attachée
00:33:59à cet idéal-là et à le porter haut et fort.
00:34:01Pas, si vous voulez, sur la pointe des pieds.
00:34:03En disant très fort, presque, comme avait dit
00:34:05pour le coup Patrick Boucheron, presque en le gueulant,
00:34:07nous sommes un pays de la liberté.
00:34:09Et ça, à mon avis, c'est central.
00:34:11Enfin, de la liberté, sauf, si vous voulez,
00:34:13il y a un certain nombre, je vous rappelle que dans ce pays
00:34:15de la liberté, ces gens-là passent leur temps
00:34:17à vouloir interdire X, Y ou Z
00:34:19et de dire ceci et de...
00:34:21Ah oui, ça c'est pas bien.
00:34:23Donc si vous voulez, ces gens qui prétendent aimer la liberté
00:34:25c'est en fait ceux qui se demandent toute la journée
00:34:27de la censure, Nathan.
00:34:29Donc je trouve ça vraiment...
00:34:31Si vous voulez, ce qui m'étonne, en fait,
00:34:33vous ne voyez pas qu'il y a quand même beaucoup de poncifs
00:34:35dans le fait de s'attaquer à la Seine ?
00:34:37Que c'est sans risque ?
00:34:39C'est ce que j'ai dit.
00:34:41Moi je ne suis pas d'accord avec vous.
00:34:43Je pense que le blasphème, ça fait partie,
00:34:45l'anticléricalisme, ça fait partie de la tradition française.
00:34:47Comment ?
00:34:49Mais pas par les pouvoirs publics.
00:34:51Pas par les institutions.
00:34:53Gauthier veut arrêter, j'arrête.
00:34:55Non mais c'est bon, on ne va pas être d'accord.
00:34:57Une parodie de la crucifixion, là.
00:34:59Avec les bras comme ça, attention.
00:35:01Je retire mon propre bras.
00:35:03S'il vous plaît, ne m'attirez pas des ennuis.
00:35:05D'accord, c'est Jésus.
00:35:07Il faisait deux goûts, là.
00:35:09On continue quand même
00:35:11un mot sur les JO, parce que
00:35:131 milliard 400 millions d'euros
00:35:15pourra saigner la Seine. Je vois déjà
00:35:17Élisabeth Lévy qui est prête à bondir au-dessus, là,
00:35:19dans les projecteurs. 1 milliard 400 millions d'euros.
00:35:21Déjà, ça posait une question
00:35:23de gestion de l'argent public,
00:35:25si ça avait fonctionné.
00:35:27Mais en plus, ça ne marche pas.
00:35:29RTL, ce matin.
00:35:31En raison des fortes pluies tombées ces deux derniers jours,
00:35:33l'entraînement de triathlon prévu dans la Seine
00:35:35ce dimanche a été annulé.
00:35:37C'est vrai, la pluie à Paris,
00:35:39c'est imprévisible.
00:35:41On met 1 milliard 400 millions d'euros.
00:35:43Je vois les gens chez eux, là. Ils voient ça.
00:35:45Ils se disent, j'ai payé mes impôts.
00:35:47Il y a 3 200 milliards de dettes.
00:35:49On nous dit, l'assurance chômage,
00:35:51on va raboter.
00:35:53On va raboter
00:35:55toutes les aides, etc. C'était la logique,
00:35:57même si ça a été abandonné, à cause de la dissolution.
00:35:59Et là,
00:36:01on met 1 milliard 400 millions d'euros
00:36:03financés par le contribuable,
00:36:05dans une opération d'assainissement de la Seine
00:36:07qui ne sert qu'aux baignades
00:36:09de Mme Hidalgo et Oudé Acastera
00:36:11et aux JO, et ça ne fonctionne pas.
00:36:13Ça ne fonctionne pas.
00:36:15Ça rend les gens fous, à juste titre, Nathan.
00:36:17Oui, je suis d'accord avec vous.
00:36:19Moi, c'est la critique que j'aurais
00:36:21par rapport aux JO.
00:36:23Vous parliez de l'exposition universelle.
00:36:25J'aurais aimé que la France fasse
00:36:27une exposition universelle. Vous citiez
00:36:29l'Arabie Saoudite. Les pays émergents aujourd'hui
00:36:31se battent essentiellement pour faire des expositions universelles
00:36:33parce que ça révolutionne une ville. Et on le sait à Paris.
00:36:35Notre ville moderne, le Paris moderne.
00:36:37Vous ne trouvez pas qu'elle a s'est révolutionnée, là ?
00:36:39Paris.
00:36:41Il me semble que l'architecture
00:36:43est l'art par excellence de l'avenir.
00:36:45Avoir l'esprit d'un constructeur, c'est central.
00:36:47Aujourd'hui, précisément, le problème de Paris,
00:36:49c'est qu'on n'a plus l'esprit constructeur.
00:36:51Même un projet comme la Tour Triangle, on n'ose pas le construire
00:36:53alors que ce n'est pas un projet pharaonique.
00:36:55On manque un peu de cette ambition-là.
00:36:57Les pays émergents font des expositions universelles.
00:36:59Et ce que je regrette, c'est que tout cet argent que vous citez,
00:37:01on le met pour des choses qui relèvent d'un spectacle
00:37:03qui va durer quelques semaines, mais qui ne devraient pas,
00:37:05à mon avis, changer fondamentalement,
00:37:07durablement, la vie des Parisiens.
00:37:09Donc, je suis d'accord avec vous.
00:37:11Vous êtes d'accord avec moi.
00:37:13Il y a la piscine olympique aussi, quand même.
00:37:15Paris nous dit que ça va s'arranger d'ici 48 heures.
00:37:17Et si c'est le cas, nous irons nous baigner.
00:37:19Nous avons entendu Michel Chevalet.
00:37:21Le triathlon pourra avoir lieu dans la Seine d'ici 48 heures.
00:37:23Vous avez entendu Michel Chevalet ?
00:37:25Il répond sur notre antenne, bien sûr.
00:37:27Quand on lui pose la question, il répond qu'il pleut.
00:37:29Et c'est ça le problème.
00:37:31C'est comme la piscine olympique.
00:37:33Je ne sais pas combien elle a coûté,
00:37:35mais on a quand même construit à Saint-Denis
00:37:37une piscine olympique qui n'est pas aux normes
00:37:39et qui ne sera donc pas utilisée.
00:37:41Donc, si vous voulez,
00:37:43le coût est de 1,4 milliard.
00:37:45En plus, on se demande s'il n'y a pas quand même
00:37:47beaucoup d'ego de Mme Hidalgo dans cette décision.
00:37:49Jules, on se demandait tout à l'heure
00:37:51est-ce qu'il y a un sondage pour savoir
00:37:53ce que les Français pensent de cette cérémonie
00:37:55d'ouverture ? Et il y en a un.
00:37:57Là, j'ai un sondage qui arrive sous les yeux.
00:37:59Malgré toutes les polémiques,
00:38:01malgré les personnes
00:38:03qui ont trouvé plusieurs tableaux
00:38:05choquants, 85%
00:38:07des gens ont apprécié
00:38:09et trouvent cette cérémonie d'ouverture
00:38:11réussie. Il y en a 42%
00:38:13qui la trouvent plutôt réussie
00:38:15et 44% qui la trouvent très réussie.
00:38:17Donc, ça montre quand même qu'elle a été
00:38:19plutôt appréciée, malgré cette petite heure
00:38:21qui a choqué. Et puis, il y a des moments
00:38:23d'émotions extraordinaires.
00:38:25Le deuxième Georges est là,
00:38:27le Georges de l'opinion publique
00:38:29qui se range. Je ne sais faire
00:38:31qu'un seul geste, celui de retourner ma
00:38:33veste. C'est toujours
00:38:35les porteurs de la flamme.
00:38:37Quand j'ai vu arriver David Douillet,
00:38:39c'est ça, évidemment.
00:38:41Donc, si j'ai une note globale,
00:38:43elle est positive.
00:38:45Mais ça n'empêche que ces
00:38:47scènes-là, c'était pour moi insupportable.
00:38:49On voulait une note positive,
00:38:51Georges, parce qu'on a besoin de positives attitudes.
00:38:53Léon Marchand remporte la médaille d'or
00:38:55du 400 mètres catenage.
00:38:57J'attendais ça.
00:38:59Regardez, regardez.
00:39:01Très, très, très, très loin devant.
00:39:03Très, très, très loin devant.
00:39:05Ce qu'il a mis dans la vue de ses concurrents.
00:39:07Si on peut revoir l'image.
00:39:09Il va en rapporter d'autres de médailles d'or, vous allez voir.
00:39:11Comme Michael Phelps à l'époque.
00:39:13Ce qui fait 3 médailles d'or si je ne m'abuse pour la France.
00:39:15Alors on se parle.
00:39:17La moisson est bonne.
00:39:19Lui, il peut en récupérer plusieurs.
00:39:21Georges a raison. Sur le 100 mètres,
00:39:23sur le 200, sur le mixte.
00:39:25Là, honnêtement, c'est...
00:39:27Il est très, très jeune.
00:39:29Il a quel âge ? 22 ans.
00:39:31On va revoir, évidemment,
00:39:33l'image du triomphe de Léon Marchand.
00:39:35Qui a donc décroché
00:39:37une première médaille d'or
00:39:39en 400 mètres catenage.
00:39:41Et donc, 3ème médaille d'or
00:39:43pour Laurie Bill.
00:39:45Ça faisait plaisir.
00:39:47Et Pauline Ferrand-Prévot en VTT Crans-Country
00:39:49cet après-midi.
00:39:51A chaque fois, des victoires très larges.
00:39:53Vous savez qu'il y en a une
00:39:55qui a critiqué votre une, Jules.
00:39:57Du JDD.
00:39:59Parce que vous avez mis une moisson de médaille.
00:40:01Vous étiez, comment dirais-je,
00:40:03optimiste et vous avez eu raison
00:40:05puisque la moisson continue.
00:40:07Et Mme Lévy a trouvé
00:40:09que vous étiez trop joyeux,
00:40:11trop content de ce qui se passait.
00:40:13Même mon cher JDD
00:40:15est gagné par l'hystérie olympique.
00:40:17Elle ne pense qu'aux gris
00:40:19qui sont devant chez elle et qui l'ont empêché
00:40:21de circuler librement.
00:40:23Vous m'étonnez, c'est qu'il y a
00:40:25beaucoup de critiques de cette cérémonie d'ouverture
00:40:27dans ce JDD. Il y a Michel Onfray
00:40:29qui a été sur le sport.
00:40:31Elisabeth, elle ne se réjouit pas des médailles d'or.
00:40:33Ce n'est pas vrai.
00:40:35Ça m'a étonné que vous passiez votre une là-dessus.
00:40:37Je pensais que vous alliez faire une une un peu polémique.
00:40:39On aurait été en retard.
00:40:41Un peu polémique.
00:40:43Je vous attendais un peu plus grassement.
00:40:45Et donc, même vous êtes touché par la grâce olympique.
00:40:47Je le reconnais.
00:40:49Je le reconnais.
00:40:51Je le reconnais là-dessus.
00:40:53Effectivement,
00:40:55en plus,
00:40:57l'unanimisme.
00:40:59C'est la faute d'Antoine Dupont.
00:41:01Si Antoine Dupont, à mon avis, n'avait pas fait remporter
00:41:03à l'équipe de France de rugby la médaille d'or,
00:41:05notre une aurait été un peu différente.
00:41:07Il faut quand même dire que, je n'ai pas la date exacte,
00:41:09mais je crois que ça fait 50 ans qu'on n'a pas démarré
00:41:11une Olympiade avec autant de médailles.
00:41:13Mais ça fait plaisir quand même.
00:41:15C'est marrant ce côté peine à jouir d'Elisabeth Lévy.
00:41:17Non, Georges Fenech ?
00:41:19Peut-être que j'ai d'autres
00:41:21sources de plaisir.
00:41:23Ça vous regarde bien.
00:41:25Je vous assure,
00:41:27j'ai l'impression d'être soumise
00:41:29depuis deux mois notamment
00:41:31à une espèce de propagande
00:41:33où il faut aimer cela.
00:41:35Les Parisiens nous appellent des unes et des unes
00:41:37tous les matins sur toutes les radios.
00:41:39On entend des athlètes qui disent
00:41:41que c'est merveilleux et quelles installations merveilleuses.
00:41:43C'est une fois par siècle.
00:41:45Merci, j'ai le droit
00:41:47de me sentir correspondre à cela.
00:41:49Et j'ai le droit surtout
00:41:51de trouver qu'on nous vend
00:41:53qu'on nous explique
00:41:55que ça va porter
00:41:57beaucoup de choses
00:41:59à la France.
00:42:01Et ça, je n'y crois pas.
00:42:03Aujourd'hui, je pense que ce sera
00:42:05100 lendemains.
00:42:07J'aimerais mieux qu'on s'occupe
00:42:09de réindustrialiser notre pays.
00:42:11On peut faire les deux.
00:42:13Pourquoi tout opposer ?
00:42:15On ne le fait pas. Ça fait 4 ans
00:42:17que tout l'effort des pouvoirs publics
00:42:19est tourné vers cette affaire olympique.
00:42:21Nathan, j'ai l'impression que vous êtes sur la ligne Lévy.
00:42:23Je comprends très bien Elisabeth sur ce point.
00:42:25Ce refus du conformisme
00:42:27et des sortes d'obligations de se réjouir
00:42:29ou de se lamenter selon les occasions.
00:42:31D'autant que j'étais assez d'accord avec vous.
00:42:33Je n'étais pas du tout favorable à ces Jeux olympiques.
00:42:35Je l'ai dit, je trouve que l'architecture
00:42:37c'est plus important et que ce désir
00:42:39de faire passer les Jeux olympiques
00:42:41avant l'exposition universelle
00:42:43parce qu'on n'a pas vraiment...
00:42:45Vous nous tânez tout le temps avec votre exposition universelle.
00:42:47Vous faites vivre dans une logique de l'immédiateté
00:42:49pour une séance...
00:42:51Ça c'est mal.
00:42:53Parce que vous avez écrit dans votre canard.
00:42:55Vous voyez ce que je veux dire.
00:42:57Pour une saison et de ne pas se soucier.
00:42:59Mais cela dit, il faut quand même remarquer
00:43:01qu'il y a une dimension un peu de miracle.
00:43:03Dans les semaines qui ont précédé cette cérémonie,
00:43:05tout le monde grinchait.
00:43:07Il y a eu un miracle sécuritaire.
00:43:09Ce matin, j'ai vu un miracle.
00:43:11Jean-Luc Mélenchon qui est plus proche de Philippe Devilliers
00:43:13que de Marine Tondollier.
00:43:15C'est un miracle aussi.
00:43:17Oui, il l'a dit.
00:43:19Vous avez vu, il y a plein de miracles.
00:43:21Je crois que ça a duré 24 heures.
00:43:23Nous avons maintenant le vote du public.
00:43:25Nous voulons ton avis, public.
00:43:27En bon démocrate.
00:43:29Rappelez-nous les scores du sournage
00:43:31avant qu'on entend de notre public.
00:43:3386% ont apprécié, ont trouvé réussie
00:43:35cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:43:37J'accepte d'être minoritaire.
00:43:39Oui.
00:43:41C'est mieux pour traverser votre vie.
00:43:43Vous auriez eu besoin d'aller voir.
00:43:45J'éprouve même parfois un certain plaisir.
00:43:47Vous avez vu, le plateau est très représentatif.
00:43:4986%, c'est exactement les proportions
00:43:51entre le plateau et l'opinion.
00:43:53On est parfait.
00:43:55Vous avez plutôt réussi, par exemple.
00:43:57Moi, je suis d'accord avec vous.
00:43:59Je suis thorécien dans cette affaire.
00:44:01A part ça, je vous l'ai dit quand même
00:44:03que c'était incontestablement...
00:44:05Moi, je suis contente qu'il n'y ait pas eu
00:44:07de problème sécuritaire, qu'il n'y ait pas eu
00:44:09de problème technique.
00:44:11Même technique.
00:44:13D'accord.
00:44:15Ce que je veux dire, c'est que c'est une réussite
00:44:17effectivement, pas seulement sécuritaire,
00:44:19technique aussi.
00:44:21Il fallait quand même faire ce...
00:44:23Je lui ai proposé de venir ce soir, Gérald Darmanin.
00:44:25Et même, attendez,
00:44:27ne la prions pas, Victor, trop tôt.
00:44:29La pluie.
00:44:31Les Jeux n'ont fait que commencer.
00:44:33Le vote du public.
00:44:35Je suis non seulement d'accord avec ce que dit Jean-Luc Mélenchon,
00:44:37mais je suis aussi d'accord avec ce que dit De Villiers.
00:44:39C'est une honte à l'international
00:44:41ce qui s'est passé il y a deux jours.
00:44:43J'ai vraiment honte.
00:44:45Il y a des fois, j'ai vraiment honte d'être français.
00:44:47C'était vraiment insupportable.
00:44:49Et le plus insupportable,
00:44:51c'est de voir des gens qui n'assument pas
00:44:53ce qu'ils ont fait.
00:44:55Cette espèce de lâcheté.
00:44:57Et c'est vraiment prendre les gens pour des imbéciles.
00:44:59Je suis d'accord que
00:45:01les organisateurs ont manqué
00:45:03l'occasion de faire briller
00:45:05la France.
00:45:07Je ne suis jamais d'accord avec monsieur Mélenchon.
00:45:09En l'occurrence,
00:45:11il n'a pas tout à fait peur.
00:45:13Personnellement, je ne suis pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon.
00:45:15Parce que, par définition, c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:45:17Je ne peux pas être d'accord.
00:45:19Mais surtout que lui, il le fait dans un but électoraliste.
00:45:21Oui, c'est intéressant.
00:45:23Le passage sur l'électoralisme.
00:45:25Certains ont vu chez Jean-Luc Mélenchon
00:45:27quand il critique
00:45:29la Seine, non pas une défense
00:45:31du christianisme, mais une défense de son électorat
00:45:33aussi choquée
00:45:35par ce qui s'est passé, Nathan.
00:45:37Je ne suis pas dans sa tête.
00:45:39Mais je pense que
00:45:41ce n'est pas exactement ça.
00:45:43Évidemment, Jean-Luc Mélenchon, il y a 15 ans,
00:45:45c'était une sorte de laïcar absolu.
00:45:47Il y a un fameux extrait où il disait qu'il était
00:45:49contre le voile et que s'il était président,
00:45:51il dirait aux femmes voilées
00:45:53qu'elles portaient
00:45:55un outil,
00:45:57un symbole d'aliénation, etc.
00:45:59Et le discours à l'enterrement de Charles.
00:46:01Mais je pense qu'il a, à mon avis,
00:46:03sincèrement évolué sur la question
00:46:05de la laïcité à l'image de la société française.
00:46:07Quand vous faites des sondages
00:46:09sur la manière dont la jeunesse
00:46:11conçoit la laïcité, la jeunesse, il y a
00:46:13une vraie fracture générationnelle. Et une large majorité
00:46:15de la jeunesse pense qu'il ne faut pas choquer
00:46:17les croyants, qu'il faut respecter, etc.
00:46:19Et il me semble que Jean-Luc Mélenchon,
00:46:21il y a sans doute une part de stratégie,
00:46:2350% de calcul, 50% de sincérité,
00:46:25mais je pense maintenant que son évolution,
00:46:27en dit long, sur l'évolution,
00:46:29une évolution sociale...
00:46:31Mais c'est la table de la naïveté ce soir. J'ai Nathan Devers qui m'a dit
00:46:33que peut-être qu'il y a de la stratégie chez Jean-Luc Mélenchon.
00:46:35J'ai Georges qui me dit qu'il n'y a pas de France fracturée,
00:46:37il faut vivre tous ensemble. Et j'ai Jules Torres,
00:46:39vous n'allez pas la louper, qui me dit
00:46:41Thomas Joly, je ne suis pas sûr qu'il ait validé
00:46:43les tableaux ou qu'il ait été déplacé par plus haut.
00:46:45Au fond, il n'y a qu'Elisabeth Lévy qui me semble...
00:46:47On n'est pas touchés par la grâce !
00:46:49Ah non, mais là, vous êtes... Je ne sais pas
00:46:51ce que vous avez fumé, mais...
00:46:53Je pense que, vraiment, le modèle...
00:46:55Pardon, Jésus !
00:46:57Le modèle qu'on pourrait appeler... Jésus la Vierge !
00:46:59C'est un modèle qui a perdu
00:47:01beaucoup en influence intellectuelle
00:47:03sur les 21 dernières années.
00:47:05S'il fait cela, alors qu'il ne pense pas du tout cela
00:47:07sur le simulacre de décapitation, encore une fois,
00:47:09quand c'est Thomas Porte, ça ne lui pose aucun problème.
00:47:11Evidemment que s'il fait cela sur la scène,
00:47:13ce n'est pas pour défendre
00:47:15non seulement
00:47:17la communauté chrétienne,
00:47:19parce que là-dessus, il ne s'en fout,
00:47:21c'est parce qu'il voit qu'il y a eu une réaction
00:47:23aussi de la communauté musulmane,
00:47:25choquée par la même scène, choquée par le blasphème.
00:47:27Dans quel pays, à part les Etats-Unis ?
00:47:29Le Maroc, notamment.
00:47:31Le Maroc,
00:47:33a été extrêmement choqué.
00:47:35Voilà, c'est pour cela que Jean-Luc Mélenchon fait cela.
00:47:37Jules, sur Jean-Luc Mélenchon.
00:47:39En effet, je pense que, finalement,
00:47:41il suit
00:47:43le processus que Nathan a
00:47:45très bien développé, c'est-à-dire
00:47:47qu'aujourd'hui, quand on regarde tous les
00:47:49sondages qui sont réalisés, que ce soit
00:47:51sur le droit au blasphème, le droit à choquer les religions,
00:47:53on a, chez les jeunes, des scores
00:47:55qui sont supérieurs à 50, voire 60%,
00:47:57qui se disent choqués par ça.
00:47:59Alors que notre génération,
00:48:01la génération plus ancienne,
00:48:03au contraire, est attachée à ça.
00:48:05Finalement, c'est ce qu'on a vu,
00:48:07après Sabriel Paty,
00:48:09que ce soit chez les jeunes musulmans,
00:48:11mais aussi chez les jeunes français,
00:48:13les jeunes français qui ne sont pas musulmans,
00:48:15ils sont choqués de ce droit
00:48:17au blasphème qui, en effet, fait partie
00:48:19de l'histoire de France.
00:48:21Moi, ça me désole.
00:48:23Ça me désole totalement.
00:48:25Mais je le constate
00:48:27exactement comme vous, et c'était
00:48:29très frappant, si vous voulez, dans les lycées de
00:48:31Centreville, ils trouvent qu'il faut être
00:48:33gentil avec tout le monde, en gros.
00:48:35C'est ça l'idée, c'est qu'il faut être tolérant.
00:48:37Toi, t'as ta burqa, moi j'ai ma minijupe, tout va bien.
00:48:39On s'aime. Ce qui m'étonne,
00:48:41c'est quand vous parlez de Jean-Luc Mélenchon,
00:48:43il est possible qu'un certain nombre,
00:48:45à force de répéter des choses, finissent par
00:48:47les croire. Jean-Luc Mélenchon est quand même un peu
00:48:49plus structuré que ceux-là. Je serais étonné
00:48:51qu'il ait totalement changé de vision du monde
00:48:53en dix ans. Mais c'est possible, moi je ne suis pas dans sa tête.
00:48:55Pour mon électoralisme. Et en effet, c'est un politique.
00:48:57Mais j'aimerais juste ajouter une chose sur cette évolution.
00:48:59Et après on passe à l'ultra-gauche. Moi, à titre personnel,
00:49:01pourquoi j'ai dit que je n'aimais pas le blasphème,
00:49:03même si je n'étais pas pour l'interdire ?
00:49:05Je pense qu'il y a deux choses. Il y a une première
00:49:07dimension chez ceux qui critiquent la religion,
00:49:09et je pense qu'il faut critiquer les religions,
00:49:11c'est critiquer la religion comme un appareil de pouvoir,
00:49:13comme un appareil d'asservissement,
00:49:15comme une logique d'illusion,
00:49:17comme une logique d'arrière-monde. Très bien.
00:49:19Mais chez ceux qui se moquent beaucoup de la religion,
00:49:21je ne peux pas m'empêcher de sentir
00:49:23un mépris de la transcendance.
00:49:25Un refus, si vous voulez,
00:49:27une sorte de petit positivisme,
00:49:29voire de jalousie,
00:49:31envers ceux qui croient en une transcendance
00:49:33quelle qu'elle soit, même si elle est illusoire.
00:49:35Et pour ma part, moi qui me suis éloigné d'une religion,
00:49:37moi qui suis agnostique, je veux dire, je ne suis pas en train de faire
00:49:39de la publicité pour une religion quelconque,
00:49:41ça ne me traverserait pas l'esprit, une seule seconde,
00:49:43d'avoir de la condescendance envers quelqu'un
00:49:45qui soit juif, musulman, catholique...
00:49:47Vous pensez qu'il y a un problème en France
00:49:49avec la quête du sacré, que le sacré a disparu ?
00:49:51La transcendance !
00:49:53La transcendance sous toutes ses formes.
00:49:55C'était le livre de notre chère Sonia Mabrouk,
00:49:57qui a eu d'ailleurs un heureux événement très sacré,
00:49:59que nous félicitons et que nous embrassons.
00:50:01Vous pensez qu'il y a un problème
00:50:03de respect du sacré dans notre pays ?
00:50:05Pas chez tout le monde,
00:50:07mais chez certaines personnes qui, en effet,
00:50:09adorent, si vous voulez, je citais la nouvelle
00:50:11de Barbé, dès lors qu'ils voient un objet
00:50:13qui est sacré pour quelqu'un, hop, ils veulent cracher dessus,
00:50:15hop, ils veulent le dénigrer.
00:50:17Et évidemment, ce qu'on dénigre là-dedans,
00:50:19c'est pas tellement telle ou telle religion,
00:50:21c'est aussi, du côté du croyant, le désir
00:50:23de vouloir se construire des images.
00:50:25Mais vous voyez bien, cher Nathan,
00:50:27qu'il y a des sacrés tout à fait laïcs,
00:50:29par exemple, le féminisme, aujourd'hui, c'est sacré,
00:50:31et que personne ne... Enfin, il y a des gens
00:50:33qui ont le critiqué, mais vous voyez bien,
00:50:35si vous voulez, que ça, on ne blasphème pas.
00:50:37Ça s'est reporté sur d'autres terrains.
00:50:39Mais c'est pas des sacrés
00:50:41avec une transcendance ?
00:50:43Sacrée conversation, mais on avance.
00:50:45L'ultra-gauche...
00:50:47Cherchez comme on nous...
00:50:49L'ultra-gauche, j'y arrive toujours.
00:50:51L'ultra-gauche qui...
00:50:53Il n'y a pas votre téléphone qui a sonné pendant l'émission,
00:50:55là, pour le moment, je vous en remercie, Elisabeth.
00:50:57C'est sympa, mais je peux arranger ça.
00:50:59Non, non, abstenez-vous.
00:51:01L'ultra-gauche, quand le téléphone d'Elisabeth
00:51:03sonne, elle s'arrête. C'est-à-dire que...
00:51:05Il y a mon téléphone qui sonne, bah oui, continuez votre phrase,
00:51:07on ne peut pas arrêter l'émission.
00:51:09Il sonnait dans mon sac !
00:51:11C'était pire, vous avez raison.
00:51:13L'ultra-gauche dans
00:51:15le viseur des autorités.
00:51:17Plusieurs points, il y a trois affaires.
00:51:19Première affaire, les renseignements
00:51:21privilégient la piste de l'ultra-gauche
00:51:23pour ce qui s'est passé à la SNCF.
00:51:25Deuxième affaire, quasiment
00:51:2750 interpellations hier de militants
00:51:29d'extinction rébellion qui voulaient
00:51:31s'en prendre au GIO.
00:51:33C'est la frange écologiste de l'ultra-gauche.
00:51:35Et troisième affaire,
00:51:37une note du renseignement qui
00:51:39craint une action contre les aéroports
00:51:41la semaine prochaine, Georges.
00:51:43On peut ajouter la revendication qui a été envoyée
00:51:45à la presse.
00:51:47Pas authentifiée.
00:51:49Peut-être pas authentifiée, mais quand même
00:51:51il ne faut pas la négliger non ?
00:51:53Non, on ne néglige rien, mais elle n'est pas authentifiée.
00:51:55Donc revendication, un mail qui
00:51:57viendrait de l'ultra-gauche mais qui n'est pas authentifiée,
00:51:59donc ça peut être n'importe qui pour le moment.
00:52:01Juste que plusieurs sources
00:52:03relient à l'ultra-gauche.
00:52:05Oui, mais ce n'est pas encore acté
00:52:07que c'est l'ultra-gauche.
00:52:09On fait le point avec Alice Sommerer.
00:52:31Si c'est vraiment ça, c'est de la haute trahison.
00:52:33Un jour, le jour de l'ouverture des GIO
00:52:35où le monde entier a les yeux rivés
00:52:37sur la France,
00:52:39d'arriver à saboter, paralyser,
00:52:41laisser 800 000 personnes
00:52:43sur le carreau. Il y a des personnes âgées, des enfants.
00:52:45Je veux dire, c'est un chassé-croisé.
00:52:47Oui, c'est de la haute trahison. J'espère que s'ils sont
00:52:49interpellés, ils seront jugés comme tels.
00:52:51Ce sabotage, survenu au début des Jeux Olympiques,
00:52:53ne sera pas le seul durant cette période, selon les experts.
00:52:55Ce samedi, 45 militants
00:52:57d'extinction-rébellion ont été interpellés
00:52:59par des policiers de la Bravem,
00:53:01soupçonnés d'avoir voulu perturber les Jeux.
00:53:03Ils ont placé en garde à vue des scénarios
00:53:05de menaces non violentes qui ont été anticipées,
00:53:07comme l'explique Claude Moniquet.
00:53:09Effectivement, cette menace-là, elle est crédible.
00:53:11Elle était attendue depuis des mois.
00:53:13D'ailleurs, nous-mêmes, nous l'avions anticipée
00:53:15dans un scénario que nous avions réalisé.
00:53:17Ce qui est inquiétant, c'est qu'en fait, on parle
00:53:19d'écologistes radicaux français,
00:53:21mais qui recevraient le renfort
00:53:23d'écologistes radicaux venus de Grande-Bretagne,
00:53:25des gens de Just Stop Oil
00:53:27et d'Allemagne.
00:53:29Autre point qui inquiète pendant cette période de festivité,
00:53:31les aéroports. Une note du renseignement
00:53:33a alerté qu'une menace écologiste radicale
00:53:35pourrait frapper les aéroports
00:53:37dans les prochains jours.
00:53:39Georges Fenech, la menace ultra-gauche,
00:53:41elle est sous-estimée ou pas,
00:53:43non pas par les autorités,
00:53:45mais aussi par l'espace médiatique.
00:53:47Évidemment, l'islamisme n'est pas sous-estimé,
00:53:49mais on nous parle quasiment plus, j'ai l'impression,
00:53:51dans les médias, de l'ultra-droite que de l'ultra-gauche.
00:53:53Or, là, on voit ce qui se passe avec l'ultra-gauche
00:53:55ces derniers jours.
00:53:57C'est factuel. C'est l'ultra-gauche
00:53:59qui s'investe davantage dans des actions
00:54:01de type action violente.
00:54:03Que ce soit pour les bassines,
00:54:05on s'en souvient.
00:54:07Et si on remonte dans le temps aussi,
00:54:09Tarnak, etc.,
00:54:11c'était des mouvements d'ultra-gauche.
00:54:13Maintenant, ça ne veut pas dire
00:54:15qu'il n'y ait pas aussi quelques groupuscules
00:54:17d'extrême-droite, c'est évident.
00:54:19Mais qui nuit le plus,
00:54:21j'allais dire, à la société ?
00:54:23Est-ce que c'est l'ultra-gauche ou l'ultra-droite ?
00:54:25Est-ce qu'il y a eu un sein de solide
00:54:27d'ultra-droite ?
00:54:29Est-ce qu'il y a eu un Larochelle d'ultra-droite ?
00:54:31Est-ce que l'ultra-droite s'en est pris
00:54:33aux Jeux olympiques ?
00:54:35Non. Et surtout parce que là, on voit qu'il y a vraiment
00:54:37une organisation de type criminel
00:54:39parfaitement concertée.
00:54:41C'est inédit. Moi, je n'ai pas le souvenir
00:54:43d'un tel sabotage.
00:54:45Trois axes précis, là où ça se relie.
00:54:47Repérage, camionnettes simultanées.
00:54:49Ça a été longuement préparé et prémédité.
00:54:51Il ne faut pas prendre
00:54:53à la légère les menaces sur les aéroports.
00:54:55Il s'est passé ça en Allemagne la semaine dernière.
00:54:57Exactement.
00:54:59Il s'était tellement bien repéré
00:55:01que les enquêteurs se posent la question.
00:55:03Ils se posent la question de possibles
00:55:05renseignements en interne qui viendraient
00:55:07de la SNCF. Je ne sais pas s'il y a de la haute trahison
00:55:09comme disait Jean-Christophe Couvy, mais en tout cas, il y a un délit
00:55:11de sabotage qui existe, qui est prévu par le Code pénal.
00:55:13Et lorsqu'il y a une intelligence
00:55:15avec l'ennemi, il y a des circonstances aggravantes.
00:55:17Juste sur la menace, il y a des chiffres
00:55:19et ça, pour le coup, on ne peut pas
00:55:21les mettre de côté.
00:55:23Il y a une parole d'Armandin qui nous est donnée dans le JDD il y a une semaine.
00:55:25Et il nous dit que sur la cérémonie d'ouverture,
00:55:27ils ont écarté quasiment
00:55:294500 personnes sur près d'un million de contrôles.
00:55:3119
00:55:33personnes qui sont fichées au fichier des terroristes.
00:55:35359 qui sont
00:55:37frappées de QTF. 139
00:55:39fichés S, 256 islamistes
00:55:41radicaux, 181 membres de l'ultra-gauche
00:55:43et 95 de l'ultra-droite.
00:55:45Alors ça ne veut pas dire que l'ultra-droite ne représente pas
00:55:47une menace. Je crois qu'à Strasbourg,
00:55:49il y a quelqu'un d'ultra-droite qui menaçait de faire
00:55:51un grand, un grand
00:55:53attentat. Mais on a
00:55:55des chiffres qui nous montrent qu'aujourd'hui, la principale
00:55:57menace, elle est terroriste-islamiste
00:55:59et que la deuxième menace, elle est d'ultra-gauche.
00:56:01Et ça, malheureusement, ce sont des faits, ce sont
00:56:03des chiffres. Encore une fois, ce n'est pas du tout
00:56:05nié à l'ultra-droite. Elle existe, elle peut défiler
00:56:07dans les rues de Paris. On n'est pas obligé de faire une équivalence.
00:56:09C'est de savoir qui nuit le plus
00:56:11au pays.
00:56:13Ils ont emmerdé
00:56:15800 000 personnes vendredi.
00:56:17Si c'est eux.
00:56:19Oui, oui. Il faut faire attention
00:56:21parce qu'on se le disait,
00:56:23Jules, l'affaire de Tarnac n'est pas
00:56:25totalement claire.
00:56:27Je regarde dans le mode opératoire.
00:56:29En tous les cas, il y avait des textes
00:56:31qui revendiquaient du groupe de
00:56:33Coupa, etc. Il y avait tout ce qu'on voulait.
00:56:35Ne refaites pas l'histoire. Restez sur l'ultra-gauche.
00:56:37Et est-ce qu'il y a un continuum au fond ?
00:56:39C'est la question que je posais tout à l'heure.
00:56:41Entre ces mouvances d'ultra-gauche
00:56:43et ceux
00:56:45qui sont élus politiquement.
00:56:47Quand vous investissez un fichier S,
00:56:49quand vous vous rendez
00:56:51à Sainte-Sauline avec votre écharpe
00:56:53tricolore, quand vous refusez d'appeler au calme
00:56:55pendant les émeutes, il y a un continuum.
00:56:57Surtout quand vous passez la semaine d'avant les élections
00:56:59à dire que
00:57:01le résultat ne sera pas légitime.
00:57:03Nathan ?
00:57:05Vous qui n'êtes pas d'ultra-gauche.
00:57:07Oui, je pense quand même que dans ces
00:57:09groupuscules-là d'ultra-gauche,
00:57:11ils voient LFI, par exemple, comme un truc
00:57:13de bourgeois. Ils se reconnaissent
00:57:15aux élections. Ils se disent
00:57:17on va peut-être voter du bout des doigts, on ira voter à LFI.
00:57:19Mais ils ne s'y reconnaissent pas, si vous voulez,
00:57:21pleinement parce que Jean-Luc Mélenchon
00:57:23reste quelqu'un qui condamne la violence.
00:57:25Jean-Luc Mélenchon condamne la violence ?
00:57:27Il a toujours dit que la violence
00:57:29n'était pas... Il n'a jamais
00:57:31dans ses luttes politiques, il a toujours
00:57:33dit qu'il ne fallait pas... Jean-Luc Mélenchon ne condamne pas
00:57:35la violence, Nathan.
00:57:37Jean-Luc Mélenchon
00:57:39ne condamne pas la violence. Jean-Luc Mélenchon participe
00:57:41à un climat très tendu en France.
00:57:43Refusant d'appeler au calme pendant les émeutes
00:57:45en disant ne vous en prenez pas, s'il vous plaît,
00:57:47aux bibliothèques parce que
00:57:49les commissariats, au fond,
00:57:51ça va. Jean-Luc Mélenchon, il s'allait avec
00:57:53Philippe Poutou qui se réjouit quand il y a des tirs de mortier
00:57:55d'artifice qui sont tirés sur les commissariats.
00:57:57Vous ne pouvez pas me dire Jean-Luc Mélenchon condamne la violence.
00:57:59Il n'est même pas fichu de dire que l'OMS, c'est un groupe
00:58:01terroriste. Attendez, je ne vais pas vous dire le contraire.
00:58:03Vous m'avez dit Jean-Luc Mélenchon ne condamne pas
00:58:05la violence de la brutalisation
00:58:07du débat public et de la politique.
00:58:09Ce que je vous dis, c'est que du point de vue de ces groupuscules-là...
00:58:11Jean-Luc Mélenchon ne condamne pas la violence.
00:58:13Je vous dis, du point de vue de ces groupuscules
00:58:15dont vous parlez,
00:58:17Jean-Luc Mélenchon reste quelqu'un
00:58:19qui est un bourgeois non-violent et il est perçu
00:58:21comme tel. Il va juste chercher
00:58:23des députés dans leur rang maintenant.
00:58:25Alors c'est vrai que depuis quelques mois,
00:58:27il y a eu cette... Et l'intimidation est
00:58:29à la mode en ce moment chez la France Insoumise.
00:58:31On fait le corps-à-corps quand on est Sébastien
00:58:33Delogu, on menace François-Xavier Bellamy
00:58:35quand on est Rima Hassan, on va devant la tour
00:58:37TF1 pour demander la suppression
00:58:39de l'interview de Benjamin Netanyahou.
00:58:41Et on l'appelle à marcher sur
00:58:43Matignon. On traite
00:58:45Emmanuel Macron de fonctionnaire
00:58:47sous surveillance.
00:58:49Non mais franchement
00:58:51Nathan, vous voyez bien que
00:58:53il y a énormément de manifestations
00:58:55où on voit côte à côte ces
00:58:57groupuscules, ces gens
00:58:59violents et des gens avec leurs écharpes.
00:59:01Je suis sûre que j'ai eu plein d'éléments
00:59:03sur le sujet.
00:59:05Il me reste un peu de temps
00:59:07et je vais entendre Nathan sur ce qui s'est passé
00:59:09en Israël, puisque hier soir une frappe
00:59:11contre Israël a causé 11 morts et 19
00:59:13blessés, principalement des enfants, selon
00:59:15l'armée israélienne. Le tir de roquette est imputé
00:59:17au Hezbollah du Liban qui nie l'effet
00:59:19malgré les allégations d'Israël
00:59:21mais aussi des Etats-Unis, puisque Anthony Blinken
00:59:23a dit aussi qu'il accusait le
00:59:25Hezbollah, le secrétaire d'Etat américain.
00:59:27On a entendu Elisabeth Lévy tout à l'heure
00:59:29sur la situation. Nathan, vous êtes allé encore en Israël
00:59:31il y a quelques semaines.
00:59:33Quelle est votre réaction après la terrible attaque d'hier ?
00:59:35Un, c'est une horreur absolue
00:59:37évidemment. Deux, sans faire de compétition
00:59:39victimaire, je trouve ça quand même incroyable de voir
00:59:41qu'il n'y a eu pas énormément d'indignation mondiale.
00:59:43CNews a été la première chaîne d'info à en parler.
00:59:45Bien sûr, et je n'ai pas entendu
00:59:47énormément d'indignation sur ces enfants
00:59:49israéliens qui ont été
00:59:51tués par des islamistes.
00:59:53Je dis ça par rapport
00:59:55à l'indignation légitime qu'il y a quand ce sont
00:59:57des enfants ou des civils gazaouis
00:59:59qui décèdent. Et troisièmement, je pense
01:00:01qu'il faut bien comprendre une chose, c'est que
01:00:03cette guerre qui a lieu aujourd'hui, c'est
01:00:05multiguerre en Israël, au Proche-Orient.
01:00:07On ne devrait pas les appeler guerre Israël-Gaza
01:00:09guerre Israël-Hamas, c'est guerre
01:00:11Israël-Iran. Finalement, c'est une seule
01:00:13et même guerre de l'Iran, qui est
01:00:15un empire théocratique, violent
01:00:17avec ses proxys qui sont le Hezbollah
01:00:19qui sont le Hamas
01:00:21et contre Israël. Et que dans cette logique-là
01:00:23si on change le prisme, si on change même
01:00:25presque le nom de cette guerre, et qu'on voit
01:00:27les choses à travers ce prisme, et bien on
01:00:29prend conscience que depuis le 7 octobre
01:00:31on est dans une guerre unique, et on avait en effet
01:00:33visité le nord d'Israël
01:00:35et on avait vu comment dans le nord
01:00:37d'Israël, à quelques mètres
01:00:39de, quelques centaines de mètres
01:00:41de la frontière libanaise, il se préparait déjà
01:00:43au pire. Et puis j'ai une pensée
01:00:45pour le peuple libanais, qui est pris en otage
01:00:47comme les civils palestiniens
01:00:49sont pris en otage à Gaza, qui est pris en
01:00:51otage par une bande de nuls
01:00:53par une bande d'islamistes, d'un pays qui est déjà
01:00:55soumis à tellement de blocages
01:00:57à tellement de malheurs, à tellement de drames
01:00:59et qui les a dépassés avec résilience, et qui là
01:01:01est sur, aujourd'hui, malheureusement, le bord
01:01:03du gouffre. Et bien, ça sera le mot
01:01:05de la fin. Vous m'avez envoyé un tweet, Elisabeth
01:01:07Je vous conseille de ne pas le lire
01:01:09Non, c'était un tweet méchant ? Pas du tout
01:01:11mais je vous conseille, c'était tout à fait privé
01:01:13Voilà, oh là là
01:01:15C'est vrai qu'il a un problème
01:01:17ce monsieur-là. Vous savez qu'il y a une séquence
01:01:19à la télé américaine où les gens lisent les pires messages
01:01:21sur eux ? C'est super. C'est souvent très
01:01:23très drôle. C'est vrai ? C'est souvent très très drôle
01:01:25C'est ce qu'il dirait. Comment ça ?
01:01:27Non, non, je...
01:01:29Bon, vous êtes vraiment bizarres
01:01:31Merci
01:01:33Merci à tous les gars
01:01:35Vous ne vouliez pas parler de Léon Marchand ?
01:01:37Ah bah si, c'est l'image de la fin
01:01:39C'est l'image de la fin, Léon Marchand
01:01:41On a enfin le droit de vous montrer l'image
01:01:43Ce champion magnifique
01:01:45en or, loin devant
01:01:47ses concurrents qui ramènent une troisième médaille
01:01:49d'or à la France. On est tellement
01:01:51heureux après, évidemment, notamment le succès
01:01:53des rugbymans
01:01:55hier avec Dupont
01:01:57Donc on est vraiment
01:01:59très heureux. On a envie que ça continue. Un formidable
01:02:01moisson des médailles. C'était le titre du JDD
01:02:03aujourd'hui. Ça ne rend pas heureux
01:02:05Élisabeth, mais je suis sûr que ça vous rend heureux
01:02:07C'est votre bonheur meurant
01:02:09On rayonne, on rayonne
01:02:11Merci à tous les quatre. Merci Nathan. Merci Georges
01:02:13avec sa magnifique coupe de cheveux. Alors, c'est pas
01:02:15la fille de votre amoureuse qui vous a coupé les cheveux
01:02:17C'est votre amoureuse ? Ah oui, parce que j'ai cru que c'était votre
01:02:19fille. Et donc elle m'a écrit pour me dire
01:02:21Merci du compliment. C'est pas encore
01:02:23terminé. Vous irez au bar juste après
01:02:25Il m'annonce une quatrième médaille
01:02:27En lice ce soir pour Yannick Borel en judo
01:02:29Eh bien, nous croisons les doigts. 22h15
01:02:31Nous croisons les doigts. Merci Jules. Merci Élisabeth
01:02:33d'avoir fait deux heures et de ne pas avoir été
01:02:35trop ingérable
01:02:37C'est un compliment
01:02:39que je n'accepte pas trop
01:02:41Et je remercie évidemment France Golfard pour ce week-end
01:02:43C'était sa dernière en plus
01:02:45le week-end. France, après
01:02:47dix ans au week-end
01:02:49Elle va passer la semaine la saison prochaine
01:02:51Elle est très heureuse. Elle va partir en vacances bien méritée
01:02:53Moi, c'était ma dernière à la présentation
01:02:55Je retrouverai Eliott évidemment la semaine prochaine
01:02:57Et puis après, quelques jours de repos aussi
01:02:59loin des plateaux télé. Merci à tous
01:03:01Et tout de suite, c'est Olivier
01:03:03de Caire-en-Flec pour Soir Info
01:03:05Allez, très belle soirée