L'Heure des Pros 2 Été (Émission du 31/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver pour l'heure des pro 2 avec Paul Melun,
00:03avec Olivier D'Artigolle, avec Geoffroy Lejeune et Rachel Khan.
00:07Bonsoir à tous les quatre.
00:09Évidemment, dans cette émission, nous reviendrons en longueur,
00:12nous parlerons longuement de cette déclaration de Benjamin Netanyahou
00:18qui n'a pas confirmé cette neutralisation du chef du Hamas, M. Agnier.
00:25Mais il est revenu sur les différentes frappes cette semaine
00:29et les actions qui ont été menées par Israël.
00:32Mais ce que je vous propose, c'est qu'on le voit dans un second temps en longueur, je le disais.
00:37Et commençons quand même par une actualité française, à savoir les Jeux Olympiques
00:42et les deux images du jour.
00:44La première, la photo du jour, elle nous vient des JO de Paris, je le disais donc,
00:48avec la performance de Cassandre Beaugrand, performance historique au triathlon.
00:54Et cette photo absolument merveilleuse, puisqu'on est sur le pont Alexandre III.
00:59Derrière, vous avez les Invalides.
01:01Et donc, notre toute nouvelle championne olympique du triathlon féminin.
01:06Je rappelle que le triathlon, ce sont 1500 m de natation, 40 km de vélo,
01:1010 km de course en attendant Léo Marchand.
01:13Ce soir, là aussi, ça pourrait être historique, avec un doublé.
01:17À 20h37, il sera dans le bassin pour le 200 m papillon.
01:21Et ensuite, à 22h31, je crois, le 200 m papillon.
01:26Donc ça, c'est la première image.
01:28Et je vais vous faire commenter la seconde, parce que vous savez que
01:31qui dit olympisme dit normalement trêve olympique.
01:34Et celle-là, je ne sais pas si vous l'avez vue, elle est absolument merveilleuse.
01:37C'est un selfie sur un podium.
01:40Et vous avez donc un selfie symbolique entre la Corée du Sud et la Corée du Nord.
01:48C'est un selfie sur le podium en tennis de table.
01:52Le double mix avec la Corée du Sud, la Corée du Nord et la Chine.
01:55Et c'est le sud-coréen que vous voyez qui est en train de prendre le cliché.
01:59Comme quoi, la trêve olympique, ça veut dire quelque chose.
02:03Parfois, ça a un sens et c'est un beau symbole.
02:05Qui veut commenter cette image ?
02:07Rachel, c'est à vous, parce qu'en plus, vous êtes une grande athlète.
02:11On l'est toujours.
02:15Cette image, c'est pour ça que j'aime le sport.
02:19Contrairement aux idéologies politiques, notamment de l'extrême gauche,
02:24où l'autre est toujours l'ennemi, l'autre est toujours le bourreau.
02:30Là, on a des athlètes.
02:33Leur principal ennemi, c'est eux-mêmes.
02:36Ils sont dans une fraternité et une conjugaison avec leurs adversaires.
02:43Quel que soit le drapeau, tout le monde avance en dépassant ses limites.
02:51C'est Gainsbourg qui disait, je connais mes limites, c'est pourquoi je vais au-delà.
02:56Cette image, c'est ça aussi.
02:58Non seulement symboliquement et géopolitiquement, c'est très fort,
03:02mais en plus, on sent une osmose parce qu'ils vont vers la même direction,
03:05vers la beauté du geste et la beauté de leur sport.
03:07Vous dites géopolitiquement, c'est très fort.
03:09Moi, je serais curieux de connaître le regard de Kim Jong-un
03:14lorsqu'il voit cette photo qui est prise par un athlète qui vient de Corée du Sud.
03:20Mitigé.
03:21Je ne sais pas.
03:22Vous le connaissez peut-être mieux que moi.
03:24Mais moi, je ne sais pas.
03:26Je ne peux pas s'assurer.
03:27Il date un peu.
03:30J'ai en tête, je crois que c'était en 2010,
03:33la Corée du Nord avait perdu en match en Coupe du monde de football
03:38contre le Brésil 7-1.
03:40C'était une humiliation absolue.
03:41Après, c'était le Brésil, une des meilleures équipes du monde.
03:43Et la Corée du Nord avait assez peu de moyens de rivaliser avec eux.
03:46Ils avaient perdu 7-1.
03:47Et quand ils sont rentrés au pays, on ne sait pas tellement ce qu'ils sont devenus.
03:50L'entraîneur a disparu.
03:52Ils ont probablement été envoyés un peu au travail forcé, etc.
03:55Je trouve ça magnifique.
03:58Et en même temps, j'attends de voir le sort qui sera resté.
04:00C'est ce que je me disais.
04:01C'est symbolique, mais on ne connaît pas les conséquences.
04:04Ne parlez pas de conseil des ministres cet après-midi.
04:07Parce que ce n'était pas un conseil des ministres,
04:09puisque le président de la République est en vacances.
04:11Donc, vous avez un président de la République qui est tranquillement en vacances.
04:14Et puis, vous avez un gouvernement démissionnaire.
04:16C'est quand même lunaire ce qui se passe.
04:18Il y a donc un président de la République qui est en vacances.
04:21Et c'est normal.
04:22Il a le droit quand même d'avoir des vacances.
04:24C'est congé payé.
04:26Il fait les allers-retours entre Paris et Brégançon.
04:28C'est normal.
04:29Et puis, vous avez un gouvernement démissionnaire
04:31qui fait une grande réunion.
04:33Point d'étape sur les Jeux olympiques.
04:35Ça ressemble complètement à un conseil des ministres.
04:38Vous voyez, regardez, il y a tout le monde.
04:40Alors, il y a Gérald Darmanin qui refuse toujours la cravate.
04:43Et puis, à la gauche de Gabriel Attal, on ne le connaît pas,
04:46mais c'est le directeur de cabinet de Gabriel Attal.
04:49Et l'idée, c'était de faire un point d'étape sur ces Jeux olympiques.
04:54Il y avait les principaux ministres présents.
04:57Et je vous propose d'écouter Gabriel Attal,
04:59puisqu'il le promet, l'intégralité du gouvernement est à la tâche.
05:04Chacun est mobilisé.
05:05L'intégralité du gouvernement est pleinement aux commandes
05:08pour garantir la réussite de ces Jeux olympiques.
05:11Cette réunion, je le disais, a été d'abord l'occasion
05:14de tirer un bilan très positif de la première semaine de ces Jeux,
05:18de cette première semaine d'épreuve.
05:20Un succès sportif, d'abord, avec un début de Jeux historique pour la France.
05:26Et nous avons tenu collectivement à saluer les exploits de nos athlètes.
05:31Ils font notre fierté.
05:33Et ce n'est, je crois, qu'un début.
05:35Nous avons cru dans ces Jeux, cru dans la France,
05:38dans son trésor inestimable de ressources et de capacités
05:42à se projeter, à faire rayonner notre pays.
05:45Bon, sur la forme d'abord, et ce conseil des ministres
05:49qui ne dit pas son nom, puisque le président de la République n'était pas là.
05:52Est-ce que ça vous perturbe, Olivier Dardigolles, sur la forme ?
05:55Non, pas beaucoup.
05:56Gabriel Attal ne voulait pas la dissolution.
05:58C'est le grand brûlé de cette séquence politique.
06:00Il fait le job.
06:02Il le fait plutôt, je dis, correctement.
06:04Il y a quand même des sujets qu'il doit suivre.
06:06Il a fait un point sur le bilan sécuritaire à ce jour,
06:10qui est un bilan positif.
06:12Il y a eu beaucoup de craintes.
06:14Nos services et le dispositif, à ce stade, ont des très bons résultats.
06:21Il y a deux ou trois sujets qu'ils doivent aussi continuer à traiter, certainement.
06:26Je ne sais pas où en est la préparation du prochain budget,
06:28parce que nous avons là un rendez-vous à l'automne assez sévère.
06:32Mais on sait très bien que ça devrait normalement s'arrêter à la mi-août.
06:38C'est ça. Au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques.
06:45Mais on est loin d'être certain, puisque du côté du camp présidentiel,
06:48on n'est pas capable de s'accorder.
06:50Et sur la volonté de l'Alliance, est-ce que c'est vers Laurent Wauquiez
06:53ou est-ce que c'est une alliance plurielle ?
06:55On va aussi chez les sociodémocrates.
06:57Vous avez parlé de ce gouvernement démissionnaire,
06:59que ça devrait, dans les prochains jours, mettre fin à cette situation.
07:04Mathieu Vallée, ce matin, en interview, a dit que ça ne peut pas durer plus longtemps.
07:09On ne peut pas continuer comme ça.
07:11Oui, aujourd'hui, ce qui serait bien, c'est que M. Macron nomme un gouvernement,
07:15puisqu'on ne peut pas continuer avec des gens démissionnaires
07:18qui bénéficient des moyens de l'État, qui continuent à oeuvrer dans des ministères,
07:21même s'ils se disent ne pas prendre de décision.
07:23On voit bien qu'il y a même eu un décret qui a été pris
07:25pour décaler les repos du dimanche dans certains secteurs.
07:28Donc, il faut qu'aujourd'hui, il y ait un gouvernement
07:30qui soit responsable devant la nation, c'est-à-dire devant les députés
07:32que les Françaises et les Français ont élis le 7 juillet au soir.
07:35Ça a, eux, de se débrouiller sur un choix d'un gouvernement
07:38qui pourra tenir et qui devra tenir dans la durée,
07:40ce qui va, effectivement, être très compliqué.
07:42On a vu la forme avec Olivier Darré-Pzigolle.
07:44Le fond, à présent, il faut quand même se rendre compte
07:46qu'on est dans une impasse politique historique.
07:49Donc, c'est bien gentil, les Jeux Olympiques,
07:51les sourires, les selfies, la baignade dans la Seine,
07:55les médailles, etc. Mais il y a une politique à mener
07:58et on est dans une impasse totale aujourd'hui, Paul Melun.
08:01C'est sûr. Et puis, quel que soit le scénario
08:03qui va se dessiner fin août, probablement que dans les mois à venir,
08:06moi, je n'ai pas une boule de cristal, mais dans les mois à venir,
08:08il ne va pas y avoir une révolution, un grand chambardement politique
08:12parce que ces trois forces politiques, ces trois blocs s'annulent un peu
08:15et que le seul bloc, à mon avis, qui peut constituer
08:18un semblant de majorité, c'est le Bloc central.
08:20Parce que la gauche, d'ailleurs, je pense que Lucie Castet
08:23aurait dû être appelée à Matignon par Emmanuel Macron,
08:25ne serait-ce que pour...
08:26On en parlera après, Lucie Castet.
08:28Mais que la gauche n'est pas en mesure de former un gouvernement,
08:30la droite nationale ou l'extrême droite n'est pas en mesure
08:34de former un gouvernement, reste donc un centre élargi
08:37avec peut-être les LR et ce pacte législatif qui a été proposé
08:41par Gabriel Attal et puis une partie des sociodémocrates.
08:43C'est la seule alternative, à mon avis.
08:45Je ne dis pas que j'adhère ou que je n'adhère pas.
08:47En tout cas, c'est la seule alternative possible aujourd'hui
08:49en termes mathématiques, en termes statistiques
08:51avec l'Assemblée nationale telle qu'elle est dessinée aujourd'hui.
08:54Et ce gouvernement-là sera un gouvernement qui ressemblera
08:57idéologiquement, dans sa coloration politique, à ce que l'on voit là,
09:01c'est-à-dire un gouvernement centriste, modéré, je dirais néo-macronisme.
09:06C'est-à-dire que c'est l'acte II peut-être du macronisme
09:09qui commence, c'est-à-dire un macronisme bêta ou je ne sais pas quoi
09:12qui serait élargi.
09:13C'est en marche plutôt à droite que plutôt à gauche.
09:15Oui, c'est un peu ça.
09:16En marche plutôt à gauche, c'était 2017.
09:18Là, on est en marche plutôt à droite, je crois, le jeune.
09:21Mais on pourrait se retrouver dans une situation
09:24où les Français se sentiraient un peu biaisés
09:27et auraient peut-être le même sentiment d'un quasi-déni de démocratie
09:31post-référendum de 2005.
09:33Ils ont voté par trois fois.
09:35Et par trois fois, ils ont dit stop à Emmanuel Macron.
09:38Et là, on est en train d'organiser, de préparer, de penser
09:41à un gouvernement qui ressemblerait à la République en marche
09:44et à la Renaissance.
09:45Si votre question, elle porte sur les 10 ou 11 millions de gens
09:48qui ont voté pour Bardala, qui se sentira foué.
09:50Pas que, il y a le MFP aussi.
09:51Et le MFP.
09:52Les gens qui ont voté pour le MFP.
09:53Donc, c'est les 15 ou 16 millions de gens qui ont voté
09:55contre Emmanuel Macron.
09:56La réponse, elle est évidente.
09:57Ils se sont fait voler.
09:59Ça, c'est sûr.
10:00Maintenant, sur la question de la majorité,
10:02moi, je ne suis pas tellement d'accord avec Paul.
10:04C'est que, évidemment, sur le plan arithmétique aujourd'hui,
10:07c'est ce que tu viens de dire,
10:09il y a une majorité possible avec la partie modérée de la gauche,
10:14la partie modérée de la droite et le macronisme.
10:16Mais le problème, c'est que ça fait 7 ans qu'on vit comme ça.
10:19Ça fait 7 ans qu'on vit avec une équation
10:21où il y a les modérés de la gauche, les modérés de la droite
10:23et le macronisme qui gouverne l'ensemble.
10:25Et on a vu les résultats de ça, en fait.
10:27On a vu les résultats.
10:28C'est-à-dire qu'on a vu que c'était plus de déficit.
10:30On a vu que c'était une conduite économique du pays
10:32qui n'était pas spécialement extraordinaire.
10:34On a vu qu'en fait, sur beaucoup de plans,
10:38notamment sur le plan régalien, il n'y avait absolument aucune réponse.
10:41Et que sur le plan social, il y avait plutôt une détresse.
10:44Donc, c'est vrai que je me mets du point de vue de l'électeur de droite,
10:47je ne suis pas tellement satisfait.
10:49Du point de vue de l'électeur de gauche, je ne vois pas du tout
10:51pourquoi je serais satisfait.
10:53– Surtout que pour l'électeur de gauche,
10:55on lui vend quelque chose qui n'existe pas,
10:57c'est-à-dire une victoire du Nouveau Front Populaire depuis 3 semaines.
11:00Et que les médias ont lancé ce récit.
11:04– C'est un peu comme ça où l'électeur de gauche,
11:06il veuille un Premier ministre de gauche.
11:07– Non, mais ce n'est pas ce que je dis.
11:08C'est simplement que c'est alimenté par quelque chose qui est factuellement faux.
11:13Le NFP est arrivé en tête, le NFP n'a pas gagné.
11:16– Ce n'est pas si faux que ça en réalité.
11:17– Ah bon, ils ont gagné, ils sont majoritaires.
11:19– Ils sont moins perdus que d'autres.
11:21– En fait, c'est ça qui est terrible, c'est que le NFP,
11:24si vous prenez les coalitions, est aujourd'hui la première coalition.
11:28– 193.
11:29– Ne te félicite pas parce que par ailleurs, c'est une annonce de la honte.
11:32– Non, je ne me félicite pas, c'est arithmétique.
11:35– 193 pour le gouvernement négolière, 166 pour le bloc présidentiel,
11:39143 pour le RN et les alliés.
11:41Donc c'est la réalité parlementaire.
11:43– Je reprends juste au décompte.
11:46Le NFP aujourd'hui est la première coalition à l'Assemblée nationale
11:49en nombre de voix.
11:50Elle n'est pas majoritaire, mais elle est la première.
11:51Ensuite, on a le RN qui est le premier parti.
11:53– Oui.
11:54– Voilà.
11:55Ensuite, on a le bloc central qui serait une coalition de la carpe et du lapin,
11:59de socialistes, de gens de ELR qui ne le feront jamais d'ailleurs,
12:01et du macronisme, qui pourrait gouverner aujourd'hui.
12:04Maintenant, je reviens juste sur le NFP.
12:06Pardon de te dire, on a eu ce débat-là tous les lundis soirs,
12:09parce que je suis le lundi avec toi.
12:10– On avance, semaine après semaine.
12:12– Non, non, non, non, je n'avance pas.
12:14Je trouve ça très intéressant.
12:15Tu as expliqué toute l'année qu'en tant que communiste,
12:18en tant que sympathisant du communisme…
12:20– Homme de gauche.
12:21– Homme de gauche, que non, le NFP, c'est pas ce qu'on croit.
12:24On a lâché Mélenchon, le Nouveau Front…
12:28Enfin non, à l'époque, la NUPES n'existe plus.
12:31– Oui, c'est ce qu'il y a.
12:32– On est tous très indépendants des uns des autres.
12:33– Parce qu'il y a la dissolution.
12:34– Non, non.
12:35– Ah, et alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
12:37Mais vous plaisantez !
12:39Non, mais vous n'êtes pas crédibles.
12:41Franchement, ce n'est pas crédible du tout.
12:44– La dissolution n'anime pas Mélenchon.
12:46– Bon, Rachel, mais non, mais on ne va pas refaire le match,
12:47et tout le monde l'a compris.
12:49– Dans ce que dit…
12:51– Ah oui, changez de sujet, parce que là, vous étiez en train de ramer.
12:53– Cette majorité macroniste, avec les 47 de LR non-siotistes,
12:59puis quelques débauchages individuels, ça ne passe,
13:02et il n'y a pas de censure, que si RN décide de ne pas voter la censure.
13:05– Mais oui.
13:06– Non, ça ne passe pas, ils sont à 210, et pas plus.
13:08– Il n'y a pas d'autre alliance.
13:09– Avancez un tout petit peu, s'il vous plaît.
13:11Et juste, pourquoi atterrer, Rachel ?
13:13– Je suis atterrée parce qu'on a des enjeux nationaux
13:15et des enjeux internationaux qui sont extrêmement forts,
13:17des défis à relever, et notamment à l'extrême gauche,
13:21on a l'impression que c'est les précieuses ridicules de la révolution
13:24qui sont à l'œuvre, et que en fait…
13:26– Précieuses.
13:27– Non, mais c'est vrai, et qu'il faut véritablement
13:30un gouvernement qui tienne les rênes sur nos fondamentaux,
13:33non seulement républicains, parce que même le terme est un peu dévoyé,
13:37mais en correspondance avec ce qu'il y a dans cette constitution
13:40qui est un texte magnifique, voilà.
13:42– Bon, avançons et parlons de Gabriel Attal,
13:44et là encore une fois, moi je voulais passer à autre chose,
13:47la cérémonie c'était vendredi dernier, donc là ça fait quasiment 6 jours,
13:51mais chaque jour vous avez une nouvelle déclaration
13:54qui vient alimenter en quelque sorte cette polémique,
13:58et c'est très intéressant la déclaration de Gabriel Attal,
14:01puisque le monde entier a parlé de cette cérémonie,
14:04les pays du monde entier ont vu, en bien ou en mal, la séquence de la scène,
14:10vous avez potentiellement le futur président de la première puissance au monde
14:14qui a considéré que c'était une honte,
14:16et dans la déclaration de Gabriel Attal, tout va bien,
14:19il ne s'est rien passé, c'était formidable, tout va bien, Gabriel Attal.
14:24– Il y a toujours une forme de subjectivité dans un tableau artistique,
14:29et donc chacun peut avoir un point de vue sur tout ou partie
14:33de cette cérémonie d'ouverture, moi je vais vous dire mon point de vue,
14:35à moi, je pense que cette cérémonie d'ouverture a fait la fierté de la France,
14:39parce que c'était magnifique, parce que c'était courageux,
14:43parce que c'était ambitieux, parce que c'était audacieux,
14:47à certains points de vue, et donc pour moi ça restera un grand moment de fierté,
14:51je crois que ça l'a été aussi pour la plupart de nos concitoyens,
14:55et j'ai vu un grand nombre de réactions à l'international
14:58qui ont montré que cet événement avait été salué.
15:01– C'est la même personne qui parlait du faut arrêter le pas de vague et le déni,
15:05il parle de français qui ont été heureux, les français, l'audace, etc.
15:09ça veut dire que les français qui ont été heurtés, les français qui ont été blessés,
15:14ce sont des sous-citoyens ? – Non.
15:16– Excusez-moi, il en parle de ces français-là ?
15:19– On en a parlé.
15:21– Non, vous en avez parlé, nous on en a parlé,
15:23mais le Premier ministre, même des missionnaires,
15:25il en parle dans sa déclaration ?
15:27– Si ça ne vous a pas échappé…
15:29– Oui, ça s'appelle le salto arrière, on est en pleine gymnastique.
15:32– Il est temps de se passer quelque chose dans le pays
15:34concernant un petit climat olympique où on se dit
15:37que ce n'est pas trop mal ce qui est en train de se passer.
15:39– Personne ne dit le contre, c'est absolument génial,
15:41il est génial, vraiment, Philippe Catherine il est formidable,
15:44ce n'est pas le problème, et personne ne critique les Jeux Olympiques,
15:47tout le monde les regarde, on est très heureux,
15:49à 20h37 c'est Léon Marchand, je suis bien sûr, je suis le premier à le dire.
15:52– La magie est en train de prendre.
15:54– Mais attendez, ce n'est pas la question,
15:56c'est que là, il s'adresse aux Français, à tous les Français,
15:59et il omet de parler de Français qui ont peut-être été heurtés,
16:02blessés, choqués par certaines séquences.
16:05– Pour moi, c'est autre chose qui se passe,
16:07les JO, qu'est-ce que c'est ?
16:09Olivier dit, d'un ton un peu provocant et un peu assuré,
16:12sûr de lui et très heureux de sa future victoire,
16:15que c'est une magie, et c'est une magie.
16:17– Je ne suis engagé dans aucune compétition, heureusement.
16:20– C'est une magie, tu pourrais tenter le grand écart, tu serais très bon.
16:24Non mais c'est une magie, il y a une magie des JO, je suis d'accord,
16:28même moi je me laisse prendre à ça.
16:30J'étais plutôt rétif, j'étais rétif moi au QR code,
16:35Paris barricadé, etc., j'étais quand même hostile,
16:38je ne voyais même pas l'intérêt pour la capitale d'accueillir ces JO,
16:41mais je suis d'accord pour dire que ce qu'on voit sur le plan sportif
16:44est extraordinaire, que les histoires personnelles,
16:47les combats des gens contre leur démon, contre leur blessure, etc.,
16:51pour revenir, c'est magnifique.
16:53– Et les craintes du paysage parisien.
16:55– Oui, mais avançons sur la partie où Gabriel Attal
16:58ne s'adresse pas à ceux qui ont été heurtés.
17:01– C'est le mec que je voulais dire, Eliott, pardon,
17:03soyez un peu patient.
17:04– Non, parce que vous savez, on est 30 secondes avant la publicité,
17:06c'est pour ça, mais allez-y.
17:07– Je vous fais le micro jusqu'à demain.
17:09– Allez-y.
17:10– Plutôt sur le marathon que sur le sommaire.
17:12– Allez-y.
17:13– Non, mais ce que je voulais dire, c'est que par contre,
17:15en fait, ce qui est insupportable dans cette cérémonie d'ouverture,
17:17c'est qu'on a des gens qui se servent de cette chose qui est magnifique
17:20et qui existe depuis 2000 ans, ils ne l'ont pas inventée,
17:22pour faire leur propagande.
17:24C'est ça qui était insupportable dans la cérémonie d'ouverture,
17:26c'est qu'en fait, il y avait des choses très belles, des choses horribles,
17:29et en fait, c'est une petite casse qui a privatisé ce moment-là
17:32qui était à nous tous, en fait, pour faire son marché.
17:35– La publicité, on revient dans un instant,
17:37parce que la magie aussi des JO, c'est d'expliquer que se baigner dans la Seine,
17:41c'est historique et que ça n'avait jamais été fait pendant 100 ans,
17:45et c'est faux.
17:46C'est-à-dire qu'en 2012, il y avait déjà eu un triathlon, par exemple,
17:49et les gens s'étaient baignés.
17:50Et la magie, c'est de dire que tout se passe bien, que c'est formidable,
17:54la réalité, c'est que vous avez des athlètes qui n'ont pas vraiment
17:56bien vécu cette séquence.
17:58– Oui, ça va, en enquête journalistique,
18:00ce que sont devenus les nageurs de 2012.
18:02– Ok, ben écoutez, pourquoi pas.
18:06La pub, on revient dans un instant, on parlera de ça,
18:09et ensuite, on refera évidemment un peu de politique
18:11avec le premier déplacement de Lucie Castex,
18:13on parlera du nouveau Front Populaire et l'actualité internationale,
18:16bien sûr, avec Ismaël Agnier.
18:18On revient dans un instant.
18:22Quasiment 20h30 sur CNews, la suite de l'heure des Pro 2.
18:26Dans un instant, on aura peut-être un exploit historique du côté de Léon Marchand,
18:31puisque Léon Marchand va s'apprêter à se lancer dans le 200 m papillon
18:36à 20h37 très précisément.
18:38Ça pourrait être sa deuxième médaille d'or.
18:41On est situé sur le parvis de l'Hôtel de Ville,
18:44vous voyez avec la grande fan zone, il y a plusieurs milliers de Français qui sont présents,
18:47et on découvrira la joie, peut-être, ou la tristesse,
18:51des Français qui sont très nombreux,
18:53et c'est vrai qu'il y a une ferveur autour de ces Jeux Olympiques
18:56qui fait plaisir à voir.
18:57L'autre image de la journée, qu'on a présentée comme une image historique,
19:02c'est ce feu vert pour le triathlon des JO 2024,
19:05après des mois de doute autour de la qualité de l'eau de la Seine,
19:08et un premier report embarrassant.
19:10Les deux épreuves ont bien eu lieu ce mercredi,
19:12un soulagement pour les sportifs, les organisateurs, les autorités,
19:15passé entre les gouttes d'un orage mardi soir,
19:18mais il a plu dans la nuit de mardi à mercredi,
19:20donc la réalité de cet après-midi, c'est-à-dire vous pouvez vous baigner dans la Seine,
19:24n'est probablement pas celle de demain,
19:28en disant la Seine est polluée.
19:30On en est là.
19:31Je rappelle que ça a coûté juste 1,4 milliard d'euros pour assainir la Seine.
19:34Emmanuel Macron ?
19:35Au-delà du coup, pardon.
19:37Mais au-delà du coup, le problème, c'est qu'un athlète,
19:42ce que c'est cet engagement, cet investissement,
19:45de s'entraîner 6 heures, 7 heures par jour,
19:47d'avoir un planning pour 4 ans, etc.,
19:50c'est-à-dire que c'est aussi tout à fait irresponsable au regard des athlètes.
19:54Il y a un triathlète belge d'ailleurs qui a poussé un coup de gueule,
19:56mais avant d'aller sur ce coup de gueule, je voulais juste citer Emmanuel Macron.
19:59Nous y sommes par un investissement massif de l'État.
20:03Avec Paris et le Val-de-Marne, nous avons réussi, en 4 ans,
20:07l'impossible depuis 100 ans.
20:09La Seine est baignable.
20:11Héritage fabuleux pour les Franciliens qui pourront y nager
20:14et pour la biodiversité.
20:16C'est vert.
20:17Peut-être que Paris-Île-de-France alimente des fake news,
20:20mais moi j'ai confiance en Paris-Île-de-France.
20:23C'est un article de 2012.
20:251h46min27sec, voici le temps du vainqueur du triathlon de Paris.
20:29Bon, et ce qui est expliqué est d'autant plus intéressant.
20:32Ils étaient 4500 à prendre le départ ce matin sous le pont Alexandre III
20:36pour le triathlon de Paris.
20:371500m de nadation dans la Seine, 40km de vélo et 10km de course à pied.
20:44Gabriel Attal également en a parlé.
20:46Je vous propose de l'écouter, Gabriel Attal, sur ce moment historique.
20:51Il faut le dire, la Seine est désormais un fleuve olympique.
20:54Et sur ce sujet, le travail accompli depuis des années ne sera pas le succès d'un été,
20:59puisque c'est un héritage qui va durer.
21:01Et il y aura, dès l'année prochaine, plusieurs points de baignade dans la Seine
21:05pour les Français, et c'est aussi évidemment un gain en termes de biodiversité.
21:09Je veux vraiment remercier tous ceux qui ont participé à ce travail.
21:13Il s'avère qu'en 2012, ils avaient déjà sauté dans l'eau.
21:15Et le triathlète belge, au sortir de la compétition cet après-midi,
21:18voilà ce qu'il dit.
21:19J'ai bu beaucoup d'eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas.
21:23Ça ne goûte pas le Coca-Cola, ou le Sprite, évidemment.
21:28En nageant sous le pont, j'ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser.
21:34La Seine est sale depuis 100 ans, alors ils ne peuvent pas dire
21:37que la sécurité des athlètes est une priorité.
21:39C'est des conneries.
21:41Déjà, avant, je n'avais absolument pas envie de mettre un orteil dans la Seine.
21:46Mais là, j'ai confiance au triathlète belge.
21:48Et ce qu'il a vu et ce qu'il a touché, je ne veux même pas savoir.
21:52L'angoisse !
21:54Plus sérieusement, sur cet aspect, est-ce qu'on n'est pas un peu en grotesque ?
21:58C'est en effet des athlètes.
21:59C'est leur corps.
22:00Ce sont des années de préparation.
22:02Ce sont des mécaniques très précises, très huilées.
22:07Et les mettre dans cette situation, nous verrons.
22:10Certainement qu'on aura des informations sur le bilan sanitaire les concernant.
22:16J'espère que tout va bien se passer.
22:18Psychologiquement, on ne peut pas reporter de jour en jour.
22:23Une compétition, ce n'est pas une nomination au gouvernement.
22:26Ce n'est pas ça.
22:27On a un jour, on a une heure.
22:29On est mentalement prêts pour ce jour et cette heure.
22:33Et c'est comme ça.
22:35Au-delà de l'aspect sportif, j'ai beaucoup d'estime pour les sportifs.
22:37Je pense à eux.
22:38Moi, je pense aux 1,4 milliards.
22:40Et je pense surtout aux Français, par exemple, dans les dom-toms,
22:42qui n'ont pas accès à l'eau courante et qui se disent
22:44vous êtes bien gentil avec votre 1,4 milliard pour la biodiversité
22:47et pour faire des baignades dans la Seine.
22:49Mais il y a peut-être d'autres priorités.
22:51Évidemment que c'est important.
22:53Mais nous, on aimerait par exemple avoir un accès à l'eau courante, Paul Melun.
22:57Évidemment.
22:58Premièrement, vous avez parfaitement raison.
22:59Deuxièmement, les mots n'ont plus aucun sens.
23:01Quand on entend le Premier ministre de la 7e ou 8e puissance du monde
23:04nous parler de moments historiques, nous parler d'un héritage qui restera, etc.
23:09pour 1,4 milliard mis pour assainir la Seine alors que ça ne marche pas,
23:13on se dit que le moment historique, ce n'est pas ça, M. le Premier ministre.
23:16Un moment historique, un lègue pour l'avenir, c'est peut-être, oui,
23:20la tour Eiffel édifiée en 1889 pour l'exposition universelle.
23:23Ça, c'est peut-être effectivement un moment historique pour la nation.
23:26Cette histoire de Seine baignable, on est archi dans la méga-communication,
23:30si vous avez mon avis.
23:31C'est-à-dire qu'on communique, on communique,
23:33on s'aperçoit après que ça a déjà eu lieu.
23:35Je trouve qu'il y a quelque chose d'un peu absurde là-dedans et d'un peu dérisoire.
23:39Parlons de politique, justement.
23:40Est-ce qu'ils sont dans la communication et rien que la communication ?
23:43Et je parle du nouveau Front populaire.
23:45Nouveau déplacement de Mme Lucie Castel, la candidate unique à Matignon pour le NFP.
23:51Ils étaient présents, ils ont visité l'usine du Raleigh.
23:54Ils ont redécouvert l'usine.
23:55C'est une scope, c'est extraordinaire.
23:57Alors, quand vous dites une scope, précisez.
23:59Non, mais j'adore quand ça se passe comme ça.
24:03C'est-à-dire que sur les nouveaux droits donnés aux salariés,
24:07la situation était catastrophique, c'était alarmant.
24:11C'est quand même un symbole de l'industrie française.
24:14Oui, mais précisez ce que c'est une scope peut-être.
24:16Et donc, les salariés ont pris la main.
24:18C'est donc eux aujourd'hui qui sont les gestionnaires directs
24:22pour justement travailler non pas qu'à la production,
24:25mais y compris à la stratégie de cette entreprise.
24:29Et il y a de très nombreuses scopes.
24:31Elles sont peu connues dans le pays.
24:32Il y en a en Berne qui ont fait vraiment florès,
24:34qui font des choses formidables.
24:36Comme quoi les ouvriers, ceux qui sont à l'œuvre,
24:40connaissent parfaitement leurs outils de production.
24:42Ils ont parfois des solutions alternatives à ce qui est présenté
24:46comme la fin de la production.
24:48En tous les cas, ça a permis de sauver 226 emplois.
24:52Ce qui est intéressant également, c'est de savoir où elle en est,
24:55Lucie Castex.
24:56Est-ce qu'elle a un peu avancé, même en matière de communication ?
24:59Tout était un peu robotisé.
25:00Je vous pose une petite séquence.
25:02Alors là, écoutez bien parce qu'on l'a bien compris,
25:05ils sont au travail.
25:07Ils sont au travail.
25:08Je crois qu'ils sont au travail.
25:10Les choses avancent.
25:11On est là, on est tous ensemble.
25:12On travaille.
25:13On rencontre les gens.
25:14On va à la rencontre des gens.
25:15On est, comme vous le voyez, extrêmement unis.
25:17Elles avancent.
25:18On va à la fois sur le terrain et en même temps, on travaille.
25:20On est au travail.
25:21On se prépare.
25:2312 secondes.
25:24Au travail.
25:25Au travail et au travail.
25:26On voit le sujet de Lucie Castex qui était en déplacement.
25:29Oui.
25:31Bonjour.
25:32Bonjour.
25:33Un déplacement avant même d'être nommée Première ministre.
25:36La candidate pour le nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castex,
25:40multiplie les déplacements et tente de se faire connaître
25:43malgré la trêve politique imposée par Emmanuel Macron.
25:46C'est passionnant.
25:47Vous racontez ça très bien parce que c'est très clair.
25:50Accompagnée de membres du nouveau Front populaire,
25:53elle s'est rendue dans la verrerie Duralex
25:55qui a été reprise par les salariés
25:57sous forme de société coopérative de production.
25:59Aux côtés des salariés, Lucie Castex proclame un changement de méthode
26:03et critique la politique menée par le gouvernement.
26:06C'est ce qu'on voit aujourd'hui à Duralex,
26:08mais ça doit être le cas partout en France.
26:10Et c'est ça qu'on entend porter avec le nouveau Front populaire.
26:13C'est un changement de méthode qui fait confiance davantage
26:15aux salariés et aux représentants syndicaux.
26:17C'est un dialogue qui est ouvert et qui ne doit pas se refermer.
26:19Et ça contraste beaucoup avec ce qui est fait aujourd'hui
26:22par le gouvernement sur temps.
26:23Une visite que fustige le maire d'Orléans.
26:25Mais que vient faire la directrice des finances de la ville de Paris,
26:28Madame Castex, chez Duralex ?
26:30Personne n'est dupe.
26:31Elle qui s'est quasiment autoproclamée première ministre
26:33vient faire un coup de com',
26:35une petite récupération politicienne.
26:37C'est ça, la nouvelle gauche ?
26:39Après son premier déplacement à Lille samedi dernier,
26:41Lucie Castex compte bien augmenter ses chances d'arriver à Matignon.
26:46On est dans la pure communication,
26:48Serge Bois qui vient souvent,
26:50il a le meilleur tacle de l'année.
26:52Le Nouveau Front Populaire a été critiqué
26:54parce qu'il n'avait pas de candidat à Matignon.
26:56Voilà qui est le candidat.
26:58Elle communique.
27:00Ce qui était un peu tragi-comique,
27:02c'est-à-dire que le Nouveau Front Populaire,
27:05ils ont réussi à faire une alliance contre nature
27:07alors qu'ils se sont explosés avec la NUPES.
27:10Ils ont, en 24 heures, trouvé un accord.
27:12En 72 heures, un programme.
27:14Et ils n'arrivaient même pas à trouver un nom.
27:16Donc on était dans le tragi-comique.
27:18Mais tout le monde disait que ce n'était pas le nom qu'il fallait,
27:20qu'il fallait pas une majorité.
27:22Je vais dire Raphaël Stainville.
27:24Geoffroy Lejeune.
27:26On pense à Raphaël.
27:28Très bon Serge Bois,
27:30qui lui dit qu'est-ce que vient faire
27:32la directrice des finances de la mairie de Paris
27:34dans cette usine.
27:36Est-ce que je peux m'adresser
27:38à mon ami Olivier ?
27:40Puisque c'est un peu le représentant indirect
27:42de la NUPES,
27:44du Nouveau Front Populaire ici.
27:46Je suis désolé,
27:48mais je suis conscrit à 100% à ce que tu as dit sur l'ESCOP.
27:50Sur les ouvriers qui reprennent les entreprises.
27:52Je crois à ce modèle.
27:54Je pense qu'il faudrait le favoriser.
27:56Je trouve ça magnifique.
27:58Mais juste, il y a quelque chose qui ne marche pas dans votre histoire.
28:00C'est la directrice financière de la ville de Paris.
28:02C'est quelqu'un
28:04qui est à la tête d'une collectivité
28:06qui a 8 milliards de dettes.
28:08Son métier, c'est la direction financière.
28:10Dans n'importe quel monde,
28:12dans n'importe quel pays,
28:14même en Corée du Nord, elle aurait été virée.
28:16Tu sais très bien depuis quand elle est en responsabilité.
28:18Et que ses 8 milliards ne sont pas
28:20le fait de son action.
28:22Et qu'un budget est quand même voté
28:24dans les instances délibératives.
28:26Elle le met en oeuvre.
28:28Ce que je dis, c'est que tu as vanté un modèle,
28:30parce qu'elle s'est déplacée une journée quelque part,
28:32et je suis d'accord avec ça.
28:34Elle cautionne un modèle au quotidien,
28:36et elle engage sa responsabilité sur un modèle
28:38qui est une dette abyssale.
28:40Et si on reproduisait ça pour la France,
28:42ce serait une catastrophe.
28:44C'est même pas le nom.
28:46Je pense que ce n'est même pas
28:48le CV ni le nom du musical.
28:50Le problème, c'est que
28:52ces dernières années, la gauche
28:54a délaissé
28:56ces territoires,
28:58ces territoires des bourgs,
29:00pour les tours.
29:02Ce n'est pas moi qui le dis, c'était François Ruffin.
29:04Et cette formule, elle est parfaite.
29:06Donc qu'ils viennent maintenant à 5
29:08dans une usine en disant on est là pour vous,
29:10ça fait des années qu'ils les ont mis de côté.
29:12C'est ce qui a fait qu'aujourd'hui,
29:14vous avez le RN peut-être aussi haut.
29:16Parce qu'eux, au RN,
29:18ils parlent à ces Français
29:20qui sont bien oubliés.
29:22C'est ça qui a un côté un peu pitoyable.
29:24Moi, je partage à 200% l'enthousiasme
29:26d'Olivier sur l'ESCOP.
29:28On était quelques-uns à avoir parlé de Duralex
29:30avant que Mme Castey ne s'intéresse à Duralex.
29:32Et quand même, c'est une vieille affaire.
29:34Il y a eu des gros problèmes à Duralex.
29:36Ils avaient du mal à payer les charges
29:38à cause de l'inflation, à cause de la hausse
29:40de la première.
29:42Peut-être que si ces représentants de la gauche,
29:44plutôt qu'enfiler un bleu de travail
29:46qui veulent être à Matignon,
29:48ils y étaient allés il y a quelques semaines
29:50ou il y a quelques mois,
29:52au moment où les travailleurs de Duralex
29:54étaient en grande difficulté,
29:56ça aurait peut-être été bien.
29:58Et là, maintenant,
30:00venir faire de l'opportunisme politique
30:02à 2 francs en enfilant un bleu de travail,
30:04c'est un peu carnavalesque.
30:06C'est un peu ridicule pour cette gauche
30:08qui a accompagné la mondialisation sauvage
30:10et qui, maintenant, vient faire de la récup
30:12avec des gens qui, courageusement,
30:14se sont organisés tout seuls.
30:16Vous n'avez pas vu François Ruffin ?
30:18Des gens qui se sont organisés tout seuls
30:20et qui, effectivement, dans l'autogestion,
30:22dans l'autonomie, dans une vision aussi
30:24girondine de l'économie, se sont organisés.
30:26Et ces gens-là qui viennent faire de la récup,
30:28je ne suis même pas sûr, je pense qu'il faudrait interroger
30:30les ouvriers de Duralex, je ne suis pas sûr qu'ils soient tous
30:32des supporters du castex.
30:34Autre sujet très important, c'est de savoir
30:36qu'il y a cette difficulté de s'émanciper
30:38de la France insoumise.
30:40Et peut-être qu'aujourd'hui,
30:42si Lucie Castex est incapable
30:44de former un gouvernement,
30:46c'est qu'elle sait très bien qu'en mettant, par exemple,
30:48je dis Antoine Léaumant,
30:50qui sera notre invité d'ailleurs demain matin
30:52dans l'interview
30:54de la matinale,
30:56au ministère de l'Intérieur.
30:58Antoine Léaumant, parce qu'il est ministre de l'Intérieur,
31:00en 48 heures, ce gouvernement,
31:02il y a une motion de censure, il saute.
31:04On oublie M. Léaumant,
31:06on met M. Guirault,
31:08on met Mme Assane,
31:10on met M. Arnault.
31:12À chaque fois, ça saute.
31:14Écoutez, Sandrine Rousseau,
31:16c'est sur cette volonté, est-ce qu'il faut ou non s'émanciper ?
31:20La France insoumise a des oppositions
31:22et j'entends qu'elle énerve
31:24une partie de la population. Mais nous avons été élus
31:26sous une étiquette Nouveau Front Populaire
31:28parmi laquelle il y a la France insoumise.
31:30Et par ailleurs, si vous allez
31:32sur certains marchés,
31:34on vous dit, c'est Mélenchon, c'est Mélenchon.
31:36Donc en fait, il y a aussi
31:38un prisme qui consiste à ne voir que
31:40l'opposition à Jean-Luc Mélenchon,
31:42alors qu'il y a aussi un soutien
31:44véritable à la France insoumise,
31:46particulièrement chez les jeunes et particulièrement
31:48dans certaines catégories de la population,
31:50parmi les plus précaires.
31:52Donc je veux dire, voilà, c'est la situation.
31:54Ça peut ne pas plaire.
31:56Mais le Nouveau Front Populaire,
31:58qui est cette coalition,
32:00c'est une coalition issue des urnes.
32:02...
32:04...
32:06...
32:08...
32:10...
32:12...
32:14...
32:16...
32:18...
32:20...
32:22...
32:24...
32:26...
32:28...
32:30...
32:32...
32:34...
32:36Merci beaucoup.
32:38Merci pour ce
32:40premier témoignage depuis le parvis
32:42de l'hôtel de ville où il y a des milliers de Français.
32:44La fierté française. Ça fait du bien d'entendre ça
32:46au micro de CNews
32:48et avec à la caméra Charles Bagé
32:50et Marie-Hélène
32:52Dieudonné. Ça fait du bien.
32:54On revient sur la partie politique. On essayera de revoir
32:56la séquence au moment où Léon Marchand
32:58a donc remporté
33:00ce 200 mètres papillon.
33:02On parlait du Nouveau Front Populaire
33:04et de cette difficulté du Nouveau Front Populaire
33:06de s'émanciper
33:08de la France insoumise.
33:10Rachel Caine, comment vous l'expliquez cela ?
33:12Non mais c'est très intéressant.
33:14Déjà par rapport au nom
33:16la France insoumise que finalement
33:18ce sont une forme de
33:20dictature au sein
33:22de ce
33:24Nouveau Front Populaire.
33:26La question s'est posée
33:28au lendemain des élections
33:30puisqu'ils ne sont à peu près d'accord sur rien
33:32sauf qu'ils étaient d'accord sur des postes.
33:34Après
33:36moi je trouve que non seulement
33:38évidemment cette LFI
33:40peut sauter en 48 heures
33:42ou sauterait en 48 heures
33:44mais c'est surtout que c'est un véritable danger
33:46pour la France
33:48et pour la France au niveau international.
33:50C'est-à-dire qu'ils sont passés, et par rapport à cette histoire
33:52Alex, de la lutte des classes
33:54à la lutte des races
33:56à la lutte des places ensuite.
33:58Donc en fait c'est absolument
34:00abject de faire de la politique
34:02comme ça détestable qui fracture
34:04la société
34:06et qui ne nous permet
34:08pas de relever les défis qui sont les nôtres.
34:10Autre sujet à présent mais ça concerne toujours
34:12la politique. Vous savez que le Conseil constitutionnel
34:14a rejeté ce mercredi
34:16les recours formés par des députés
34:18de la France insoumise le 22
34:20juillet dernier. Les Mélenchonistes
34:22avaient demandé à l'institution d'examiner
34:24la réélection de Yael
34:26Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale
34:28considérant que les 17 députés également
34:30membres du gouvernement
34:32démissionnaire de Gabriel Attal n'auraient pas dû
34:34participer au scrutin
34:36et rappelez-vous de ce vote
34:38pour le perchoir, ça s'est joué
34:40à 12 voix. Et M. Chassaigne
34:42a perdu à cause ou
34:44grâce aux ministres
34:46démissionnaires. Et donc le Conseil
34:48constitutionnel a dit
34:50non, non, non, c'est rejeté et c'est Yael
34:52Braun-Pivet elle-même qui l'a annoncé. Le Conseil constitutionnel
34:54rejette les recours de LFI
34:56contre mon élection à la présidence
34:58de l'Assemblée nationale. Cessons les polémiques qui ne
35:00visent qu'à jeter le discrédit
35:02sur nos institutions et consacrons nos
35:04efforts à œuvrer collectivement au service
35:06des Français. Thomas Porte
35:08lui a répondu
35:10le Conseil constitutionnel se déclara incompétent pour
35:12statuer sur une telle demande. Vous avez été
35:14élu uniquement grâce aux voix des 17
35:16ministres qui ont piétiné la séparation des pouvoirs.
35:18Toujours dans la mesure d'ailleurs, M. Porte.
35:20Vous serez la présidente de 220
35:22députés, pas plus.
35:24Je ne crois pas qu'il ait encore
35:26les règles de
35:28l'Assemblée nationale dans les mains. Vous parlez
35:30d'œuvrer collectivement au service des Français alors
35:32que vous n'avez eu de cesse de
35:34vous comporter comme la télégraphiste du monarque
35:36éliséen pendant deux ans.
35:38Tartuffe, parole de révolutionnaire
35:40qui dans la droite
35:42dit des derniers...
35:44C'est amusant quand même que ces gens ont une vision
35:46à taux variable de l'état de droit. C'est-à-dire que
35:48quand le Conseil constitutionnel rend une décision qui les arrange,
35:50ils applaudissent et ils disent que tous ceux qui sont contre
35:52cette décision sont d'extrême droite. Par contre,
35:54quand le Conseil constitutionnel prend une décision qui ne va pas dans leur sens,
35:56là c'est un complot ourdi contre eux.
35:58J'ai du mal à comprendre.
36:00Sans bien surprendre les accents de Thomas Porte que je ne partage pas,
36:02reste que ça dysfonctionne gravement
36:04à l'Assemblée nationale. Pourquoi ?
36:06La décision du Conseil constitutionnel n'est pas une surprise.
36:08Mais il y avait
36:10quand même un sujet politique.
36:12Cette présence des ministres,
36:14députés...
36:16Il y avait un sujet politique.
36:18La manière dont le groupe,
36:20je vous le dis, la manière dont le groupe
36:22RN a été exclu de l'ensemble
36:24des postes et du bureau
36:26de l'Assemblée,
36:30d'après moi, n'est pas
36:32une chose acceptable
36:34et bonne
36:36pour la démocratie parlementaire.
36:38Ce qui s'est passé à l'échelle de certaines commissions,
36:40le paysage parlementaire
36:42à l'Assemblée nationale
36:44post-élection,
36:46est, d'après moi, quelque chose qui aggrave
36:48la crise politique.
36:50Y compris, d'une certaine manière,
36:52la réélection
36:54de Gaël Brown-Pivet,
36:56sa personne même, mais le fait que
36:58tout change mais rien...
37:00Il faut que tout change pour que rien ne change.
37:02Le peuple vote,
37:04mais les mêmes sont aux responsabilités,
37:06ça pose un vrai problème.
37:08Le NFP,
37:10c'est là où on comprend qu'ils n'ont pas
37:12de majorité, c'est qu'ils n'ont pas été capables
37:14de mettre un élu à la tête du
37:16perchoir.
37:18Par des coalitions, vous pouvez
37:20trouver une alternative, et au Rassemblement
37:22national, et au Nouveau Front Populaire.
37:24En un mot, j'en crois, parce qu'on a encore beaucoup de choses.
37:26Je pense que la vraie formule, c'est qu'il faut que rien ne change
37:28pour que rien ne change. Ce n'est pas le guipard de Lampedusa,
37:30là, c'est ce qui s'est passé, c'est ce qu'on a vécu.
37:32Moi, je suis assez d'accord avec l'analyse d'Olivier,
37:34mais je pense même, d'ailleurs, que ça n'est
37:36jamais arrivé, en fait, des ministres qui votent.
37:38Non, une fois, il me semble, en 1988.
37:40D'accord. En tout cas, ce n'est pas la norme,
37:42ce n'est pas la règle. Et donc, je ne suis pas
37:44du tout un adepte de Thomas Porte, évidemment.
37:46En revanche, sur ce point-là, les Insoumis soulignent
37:48quelque chose qui est assez réel, c'est que
37:50cette élection s'est déroulée dans des conditions particulières.
37:52Pas tellement du fait...
37:54Si les ministres n'avaient pas été là, il y aurait eu leurs suppléants
37:56qui auraient voté pareil. Ça ne change rien au résultat,
37:58mais par contre, c'est vrai qu'on a vécu quelque chose d'anormal.
38:0220h50 sur CNews,
38:04on continuait, évidemment, de traiter
38:06et de balayer toute l'actualité.
38:08En fin d'émission, on rejoindra le parvis
38:10de l'Hôtel de Ville, puisque
38:12notre Léon Marchand National
38:14a empoché sa deuxième
38:16médaille d'or après sa victoire
38:18au 200 m papillon.
38:20C'était il y a quelques instants.
38:22Et dans deux heures, ça sera le 200 m
38:24Bras. Et s'il arrive à faire le doublé,
38:26là, c'est la légende. Le triplé.
38:28Le triplé, bien sûr, parce qu'il y a eu
38:30la première, effectivement, lundi.
38:32Ce que je veux dire, c'est que même Michael Phelps
38:34n'avait pas voulu participer
38:36aux deux finales d'affilée.
38:38Donc, ça va être très intéressant de voir ce qui va se passer.
38:40Parlons de l'actualité internationale.
38:42Actualité majeure, à savoir
38:44au Proche-Orient. Peut-être un tournant
38:46dans ce conflit. Peut-être
38:48un tournant dans la lutte, également, contre le terrorisme,
38:50puisque le chef du Hamas, Ismail Haniyeh,
38:52a été neutralisé dans la nuit.
38:54Nous a appris
38:56les autorités iraniennes.
38:58Nous ont appris les autorités iraniennes.
39:00Ce soir, Benjamin Netanyahou a pris la parole.
39:02Non pas pour confirmer
39:04qu'Israël s'est chargé
39:06de cette opération, mais pour
39:08confirmer que l'attaque au Liban
39:10pour neutraliser un dignitaire du Hezbollah,
39:12c'était bien Israël, et qu'il y avait eu
39:14également des frappes pour s'attaquer au Hamas
39:16en début de semaine. Il a tout de même expliqué
39:18que des coups sévères ont été portés aux ennemis
39:20d'Israël, mais pas une fois
39:22il a pu dire, oui,
39:24nous avons neutralisé
39:26Ismail Haniyeh.
39:28On écoute Benjamin Netanyahou sur les dernières frappes.
39:58Autre déclaration à présent, Benjamin Netanyahou,
40:00qui prévient sa population
40:02et qui rassure sa population en disant
40:04nous sommes prêts pour affronter
40:06toutes les menaces.
40:08Je crois qu'il y a eu
40:10des frappes.
40:12Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:14Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:16Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:18Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:20Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:22Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:24Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:26Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:28Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:30Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:32Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:34Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:36Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:38Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:40Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:42Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:44Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:46Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:48Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:50Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:52Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:54Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:56Je crois qu'il y a eu des frappes.
40:58Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:00Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:02Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:04Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:06Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:08Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:10Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:12Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:14Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:16Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:18Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:20Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:22Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:24Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:26Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:28Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:30Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:32Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:34Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:36Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:38Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:40Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:42Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:44Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:46Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:48Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:50Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:52Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:54Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:56Je crois qu'il y a eu des frappes.
41:58Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:00Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:02Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:04Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:06Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:08Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:10Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:12Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:14Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:16Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:18Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:20Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:22Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:24Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:26Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:28Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:30Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:32Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:34Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:36Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:38Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:40Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:42Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:44Je crois qu'il y a eu des frappes.
42:46On sait très bien que l'Iran pouvait jouer avec le Hezbollah,
42:50pouvait jouer avec le Hamas
42:52pour justement mettre toute la région sous tension.
42:57Aller frapper le responsable en chef du Hamas
43:02dans la capitale iranienne,
43:05au moment de l'investiture du nouveau président iranien,
43:08il faut quand même bien mesurer ce que cela peut provoquer.
43:12Sans perte humaine.
43:14Sans perte humaine.
43:16Mais il faudra être attentif à la réaction de l'Iran
43:19qui n'avait pas intérêt sur la toute dernière période
43:22à être directement confronté.
43:24Il va falloir voir la manière dont les molas réagissent à ce qui va suivre.
43:29Ce n'est pas la première fois qu'un pays souverain
43:31qui a été frappé en son cœur par des attaques terroristes
43:34commandite des assassinats ciblés
43:36face aux organisateurs dédiés à attentats.
43:38Des démocraties comme par exemple les Etats-Unis d'Amérique
43:40avec Barack Obama l'ont fait
43:42en allant régler son compte à l'abominable Ben Laden.
43:45Moi ça ne me choque pas de dire assassinat ciblé.
43:47Factuellement c'en est un.
43:49Pour moi j'appelle ça assassinat ciblé.
43:52D'ailleurs la France en a commandité.
43:54Grande démocratie.
43:55François Hollande l'a dit dans l'Île de David et l'Homme.
43:57Et c'est sain qu'une démocratie,
43:59quand elle a été attaquée, quand elle a été offensée,
44:01quand le sang a coulé des innocents
44:03à cause de terroristes et à cause des personnages
44:05les plus immondes que la terre puisse porter,
44:07qu'on puisse aller régler leur compte.
44:09Qui plus est, effectivement,
44:11sans qu'il n'y ait eu de personnes civiles
44:13qui aient été touchées.
44:15Donc là-dessus je pense que ça peut faire consensus
44:17sur la qualité de la riposte israélienne.
44:19Et il faut rappeler que l'un des dignitaires du Hezbollah
44:21qui a été neutralisé par Israël cette semaine
44:23avait du sang français sur les mains.
44:25Du sang français sur les mains.
44:27Et également.
44:29Donc voilà pour les premières déclarations
44:32de Benjamin Netanyahou.
44:34Je voulais qu'on parle de l'Angleterre
44:36parce qu'après ce qui s'est passé,
44:38ce drame en Angleterre
44:40et cette attaque au couteau,
44:42alors que trois fillettes ont été tuées,
44:44cinq fillettes également et cinq enfants
44:46ont été gravement blessés.
44:48Vous avez eu des mobilisations parfois violentes
44:50du côté de l'Angleterre.
44:52Je veux qu'on voit le sujet rapidement
44:54avec Camille Guédon.
44:56Et je vais vous montrer la déclaration
44:58de Raphaël Arnault, le triple fiché S
45:00qui est à l'Assemblée nationale.
45:02Qui a condamné les manifestations
45:04de la dite extrême droite.
45:06Il y a eu un mot pour les victimes.
45:08Sur Twitter.
45:36Il y a eu des rumeurs en ligne concernant
45:38les origines de l'assaillant
45:40alors que son identité n'a pas été révélée
45:42par la police.
45:44Le gouvernement britannique a immédiatement
45:46condamné cette violence.
45:48Les habitants de Southport sont sous le choc
45:50de l'horreur qui leur a été infligée hier.
45:52Ils méritent notre soutien et notre respect.
45:54Ceux qui ont détourné la veillée des victimes
45:56avec violence et brutalité
45:58ont insulté la communauté dans son deuil.
46:00Ces affrontements ont éclaté en marge
46:02d'une veillée organisée pour les victimes
46:04où l'émotion était palpable.
46:06C'est tellement triste.
46:08On sent que toute la ville est touchée.
46:10C'est vraiment une tragédie
46:12car personne ne s'y attendait.
46:14Personne ne pouvait le prévoir.
46:16Voir tout le monde venir ici
46:18pour déposer des fleurs et rendre hommage
46:20aux victimes est émouvant.
46:22La façon dont ma communauté née et élevée
46:24à Southport s'est rassemblée dans cette tragédie
46:26me rend fière.
46:28Sur les 39 policiers blessés lors des affrontements,
46:3027 ont été hospitalisés.
46:32Il faut condamner ces violences.
46:34Les personnes qui s'en sont prises
46:36aux forces de l'ordre
46:38doivent être condamnées.
46:40Mais ce qui m'intéresse,
46:42c'est la déclaration de Raphaël Arnault.
46:44Il dit en pleine crise économique, sociale et politique
46:46que l'extrême droite suprémaciste blanche,
46:48soutenue par des milliardaires,
46:50est à nouveau en roue libre totale.
46:52Vite une riposte antifasciste
46:54en publiant les images.
46:56Pas un mot pour ces fillettes
46:58qui ont été tuées.
47:00Pas un.
47:02Raphaël Arnault,
47:04le député triple fiché S,
47:06voilà pour la déclaration de cet homme
47:08qui siège pas très loin
47:10de députés comme François Hollande par exemple.
47:12C'est factuel ce que je dis.
47:14C'est immonde.
47:16Immonde et irresponsable.
47:18Et pensez surtout aux familles
47:20de ces fillettes qui ont été tuées.
47:22C'est le mot instrumentalisation raciste.
47:24Quand quelqu'un
47:26assassine quelqu'un d'autre
47:28qui dit simplement la vérité,
47:30on instrumentalise de manière raciste.
47:32Mais c'est-à-dire qu'il pense que
47:34par exemple ma couleur de peau lui appartient
47:36ce monsieur.
47:38Et il est à l'Assemblée nationale.
47:40Il nous reste
47:42quelques petites minutes,
47:44c'est toujours délicat
47:46de changer de sujet bien sûr,
47:48mais on va terminer cette émission
47:50comme on l'a commencé, par des notes positives,
47:52par des notes d'espoir,
47:54par des notes de fierté française.
47:56Je vous rappelle l'information qui est tombée
47:58à 20h39, j'imagine,
48:00puisque c'était un 200 m papillon.
48:02C'est la médaille d'or, la nouvelle médaille d'or
48:04de Léon Marchand. Je vous propose la séquence.
48:06On était au pied de l'hôtel de ville
48:08avec des milliers de français
48:10et voilà comment les français qui étaient présents
48:12ont vécu cette victoire.
48:26...
48:40Elle est extraordinaire cette image.
48:42On parle de 200 m papillon,
48:44on ne parle pas de la finale de la Coupe du Monde.
48:46C'est exactement ça,
48:48c'est qu'on vit les mêmes émotions
48:50à travers l'exploit de Léon Marchand.
48:52On est avec Marie-Victoire Dieudonné,
48:54merci d'être avec nous Marie-Victoire
48:56parce que vous étiez en première loge.
48:58Vous avez eu la chance de vivre ce moment-là
49:00entouré de français.
49:02Racontez-nous, c'était il y a
49:04une petite vingtaine de minutes.
49:06...
49:08Exactement, et la foule
49:10était exultante dans la fin de zone
49:12de l'hôtel de ville puisque l'or,
49:14premier pari tenu pour Léon Marchand,
49:16le roi Léon comme on l'appelle ici.
49:18Les supporters nous disaient
49:20qu'ils ne voulaient rien manquer de cette
49:22soirée historique.
49:24C'est déjà bien parti puisque l'émotion
49:26n'est pas encore retombée.
49:28Les sourires sont sur tous les visages
49:30des supporters qui se tendaient en chœur
49:32il y a quelques minutes. Léon, Léon,
49:34portable en main pour filmer cette soirée
49:36historique au parapluie
49:38dans l'autre main pour les plus prévoyants
49:40et pour se prémunir de la pluie.
49:42Nous avons rencontré Jérémy et Théo.
49:44Jérémy et Théo, la victoire ne vous étonne pas
49:46particulièrement mais l'émotion
49:48est quand même très gentille.
49:50C'était incroyable, c'était incroyable.
49:52On s'est régalé, Léon a été monstrueux,
49:54record olympique.
49:56Les 50 mètres qu'il fait quand il le dépasse
49:58tout le monde vibrait, les frissons, magnifique.
50:00Il est trop fort.
50:02Ça promet de bonnes augures pour la deuxième finale.
50:04On espère qu'il ne sera pas trop fatigué.
50:06Après on va le supporter.
50:08On lui fait confiance, c'est le meilleur de tous.
50:10Depuis le départ on est fiers de lui.
50:12On sent qu'il va ramener une 3ème médaille d'or,
50:14il n'y a pas de souci là-dessus.
50:16Léon Marchand reviendra dans moins de 2 heures
50:18à la Défense Arena
50:20pour tenter un doublé inédit en brasses.
50:22Merci beaucoup Marie-Victoire Dieudonné,
50:24merci à Charles Baget
50:26qui vous accompagne.
50:28On se quitte sur cette très belle image
50:30de Léon Marchand, il nage aussi bien.
50:32Il a les mêmes abdos
50:34et les épaules de Léon Marchand.
50:36C'est Julien Pasquet.
50:38Je savais qu'on parlait de moi.
50:40Je suis un peu comme Léon, je suis un marchand de rêve.
50:42J'essaie de...
50:44Pour faire profiter un petit peu les uns et les autres.
50:46Vous êtes plutôt quoi ?
50:48Papillon, dos, dos collé,
50:50brasses ?
50:52Je suis en train de créer une nouvelle nage
50:54qui est le dos brassé.
50:56J'essaie de perfectionner cette discipline
50:58et d'en faire une discipline olympique
51:00dans 4 ans à Los Angeles.
51:02Le dos brassé.
51:04C'est une technique que j'essaie d'élaborer
51:06mais c'est compliqué.
51:08100% politique ce soir avec vous Julien Pasquet.
51:10Quel est le programme ?
51:12Le programme est plus sérieux
51:14sur cette séquence qui nous tient en haleine
51:16depuis un peu plus de 24h au Proche-Orient.
51:18On vous parlait de cette tête pensante
51:20du Hezbollah neutralisé hier soir.
51:22Dans la nuit,
51:24c'est une autre grosse tête
51:26de cette façon du Hamas
51:28qui a été assassiné en Iran.
51:30Ça pose énormément de questions.
51:32Benjamin Netanyahou s'est adressé à la nation israélienne
51:34il y a quelques minutes. On l'a vécu en direct sur cette rentaine.
51:36Les conséquences, on peut les craindre.
51:38Une généralisation du conflit,
51:40une guerre totale au Proche-Orient.
51:42Il y a beaucoup d'experts qui seront avec nous dans un instant.
51:44Je pense notamment à Gilles Kepel
51:46qui nous rejoindra à 22h pour nous éclairer.
51:48On fera un tour de l'actualité.
51:50On évoquera Léon Marchand
51:52parce qu'on sait qu'elle va arriver cette 3ème médaille d'or.
51:54On parlera des derniers développements dans l'affaire Lina.
51:56En parlant de natation, Gabriel Attal
51:58est parti faire un petit bain de foule au Club France.
52:00Il nage moins bien que Léon Marchand
52:02mais il n'a pas coulé.
52:04Heureusement qu'il n'est pas allé se baigner dans l'assiette.
52:06Il y a un triathlète qui a vomi 10 fois.
52:08C'est du vomi d'effort.
52:10Ce n'est pas du vomi de Seine.
52:12C'est du vomi d'effort.
52:14Quand je prépare mon dos brassé,
52:16au bout d'un moment,
52:18ça devient effusant.
52:20Un grand merci Julien Pasquier.
52:22On vous retrouve dans un instant.
52:24C'est votre dernière de la saison.
52:26Bonne vacances.
52:28Merci beaucoup les amis.
52:30C'était un plaisir d'être avec vous
52:32tout au long de la saison.
52:34Je vous remercie.
52:36A la réalisation, c'était Laurent Capra.
52:38A la vision, c'était Robin Dubois.
52:40Au son, c'était Greg.
52:42Je ne sais pas les bons noms.
52:44Ça, c'était ce matin.
52:46Jean-Luc a la raison.
52:48Je ne l'avais pas eu.
52:50Je remercie Noemi Hardy.
52:52Je remercie également Tara Lopez
52:54qui a préparé cette émission.
52:56On se poursuit sur CNews.
52:58C'est le dos brassé.
53:00Je viens de l'inventer.
53:02Il faut dire do brasio.
53:04Merci beaucoup.
53:08Sous-titrage Société Radio-Canada

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