• il y a 5 mois
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:0020h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro-Louis de Ragnel, Paul
00:05Melun, Véronique Jacquiez, Gauthier Lebret.
00:07Bonsoir à tous les quatre.
00:08Bonsoir Eliott.
00:09Comment ça va ?
00:10Très bien.
00:11Est-ce que vous êtes en forme ?
00:12Mais moi je suis très heureux.
00:13Sur une échelle de 1 à 10 Eliott.
00:14Vous êtes à combien ?
00:15Ça m'intéresse beaucoup.
00:16C'est-à-dire qu'il faut le dire aux téléspectateurs qui sont peut-être un peu fatigués, ils
00:19étaient à la plage, ils en profitaient, vous savez le soleil ça peut frapper.
00:22Ils arrivent et chaque mercredi soir il y a une personne qui vous réveille comme s'il
00:26était 7h du matin, c'est vous, Louis de Ragnel, je vous sens en pleine forme.
00:30Et vous n'êtes pas au courant ?
00:31Laurence Ferrer a des acouphènes après une séance avec Louis de Ragnel, elle ne peut
00:34plus prendre l'avion.
00:35C'est pour ça que je mets l'oreillette sur ce côté-là, pour me protéger également.
00:40Bon, on n'a toujours pas de Premier Ministre ?
00:43Non.
00:44Ben si.
00:45Ben non.
00:46On a des missionnaires.
00:47On a toujours pas de nouveau gouvernement.
00:48On va peut-être falloir s'habituer, cher ami.
00:49Voilà.
00:50On a toujours pas de nouveau gouvernement.
00:51Non.
00:52Ben si.
00:53Non, de nouveau gouvernement Louis.
00:54C'est un nouveau gouvernement qui expédie les affaires courantes.
00:55Il n'est pas nouveau ?
00:56Non, il n'est pas nouveau, il est ancien.
00:57Vous n'écoutez pas les phrases, il n'y a pas de nouveau gouvernement.
01:01Alors attendez, en français, le gouvernement a remis sa démission ?
01:04Oui.
01:05Donc c'est la fin ?
01:06Oui, il n'y a pas de nouveau gouvernement.
01:07Il y a un nouveau gouvernement ?
01:08Oui, mais donc il est chargé des...
01:09Non, pas avec des nouvelles personnes !
01:10Bon, je demande à la régie de couper le mécro de Louis de Ragnel.
01:13En revanche, demain, on connaîtra le nouveau ou la nouvelle président ou présidente de
01:20l'Assemblée nationale.
01:21Et ça, ça va être passionnant.
01:22Passionnant.
01:23Le mode de scrutin.
01:24On va le découvrir ensemble.
01:25Sébastien Chenu pour le RN, Charles de Courson pour l'UD...
01:29Lyot.
01:30Lyot, pardonnez-moi, Philippe Juvin pour la droite républicaine, André Chassaigne,
01:36le parti communiste mais également le NFP, Yael Brown-Pivet et Naïma Moutchou.
01:40Comment ça va se passer, Gauthier ?
01:42Alors, le scrutin pour le président de l'Assemblée nationale est en trois tours.
01:46Premier tour, pour être élu, il faut avoir la majorité absolue.
01:49Deuxième tour, pour être élu, il faut aussi avoir la majorité absolue, mais entre le
01:53premier et le deuxième tour, il y a toujours des désistements et c'est là que les alliances
01:57commencent à se faire.
01:58Par exemple, il y a deux ans, Sébastien Chenu s'était désisté au second tour en faveur
02:03de Yael Brown-Pivet.
02:04Donc, on verra qui se désiste en faveur de qui puisqu'il n'y aura pas de majorité
02:08absolue ni au premier tour, c'est certain, et au second tour, il faudra des désistements
02:13forcément en vue de l'Assemblée qu'on a.
02:15Et troisième tour, parce que demain, on risque d'aller jusqu'au troisième tour, là, pour
02:18être élu, il faut la majorité relative.
02:21Tout l'intérêt, là, ils sont six, mais dès le deuxième tour, ils ne seront plus
02:24six.
02:25Il y en a qui se désisteront.
02:26Par exemple, Yael Brown-Pivet, si elle arrive devant Neymar Moutchou au second tour, Neymar
02:31Moutchou, puisqu'elles sont dans le camp de l'ancienne majorité présidentielle, va très
02:35vraisemblablement se désister en sa faveur.
02:37Donc, ce qui va être intéressant, c'est de voir, encore une fois, qui va se désister
02:40en faveur de qui.
02:41Sébastien Chenu l'avait fait la dernière fois en faveur d'Yael Brown-Pivet, sauf que
02:44maintenant, Yael Brown-Pivet, elle ne dit aucun poste pour le RN.
02:46Donc, est-ce que Sébastien Chenu va vouloir se désister pour une dame qui dit aucun poste
02:51pour le RN ?
02:52C'est pour ça que ça va être très serré et c'est pour ça qu'il va y avoir du suspense.
02:56Un dernier mot pour vous dire, s'il y a une égalité, c'est le doyen qui l'emporte,
02:59le candidat le plus âgé, qui est là, André Chassaigne.
03:02On constate que ce sont quatre hommes et deux femmes qui sont candidats.
03:05Est-ce qu'il y a un favori, Louis Dragnel ?
03:07Est-ce qu'aujourd'hui, il y en a un qui, à force peut-être de ses alliances parfois
03:13contre nature, tire son épingle du jeu ?
03:15C'est très compliqué aujourd'hui de deviner ce qui va se passer pour la raison
03:19que vient d'expliquer Gauthier Lebrecht.
03:20On verra même au sein du camp présidentiel, c'est difficile d'imaginer les rapports
03:24de force.
03:25En revanche, ce que je trouve intéressant, à la fois quand on voit le profil de Charles
03:30de Courson et quand on voit que c'est André Chassaigne qui a été désigné candidat
03:33pour porter les couleurs du NFP, c'est que dans les deux cas, c'est le plus petit
03:37dénominateur commun qui est choisi.
03:39C'est-à-dire qu'André Chassaigne, les communistes, c'est neuf sièges à l'Assemblée
03:43nationale et c'est lui qui fait consensus.
03:45Je pense que la surprise peut venir, je ne pense pas d'André Chassaigne, mais pourquoi
03:49pas de Charles de Courson.
03:51Donc vous mettez un petit billet sur Charles de Courson.
03:53Je ne mets pas de billet, mais je sais que les scrutins pour élire le président ou
03:57la présidente de l'Assemblée nationale, c'est toujours très compliqué parce qu'il
04:00y a ce scrutin à trois tours, il y a des jeux d'alliances qui se font après le deuxième
04:04tour.
04:05Ça peut être dans les arrières des surprises.
04:07L'argument majeur, ce serait de dire Véronique Jacquier qu'après ces élections législatives
04:12anticipées, les Français veulent du changement.
04:14C'est-à-dire qu'ils ont voté massivement pour le Rassemblement national, ils ont voté
04:19massivement pour le nouveau Front populaire et que l'extrême-centre s'en est sorti.
04:26Ils ne sont pas morts, mais peut-être qu'ils veulent également du changement au perchoir.
04:31Après des premiers mois difficiles, Yannick Brown-Pivet a réussi quand même à cadrer
04:36un hémicycle qui était, parfois, c'était la foire d'Empoigne, mais peut-être qu'ils
04:40veulent du changement aussi au perchoir.
04:42Ils veulent du changement au perchoir, sans doute, bien entendu, on rappelle quand même
04:46les rapports de force, c'est-à-dire 182 voix pour le nouveau Front populaire, 166
04:51pour la majorité présidentielle, 143 pour le Rassemblement national, donc on se dit
04:56que juridiquement, d'ailleurs, ça s'entend, le Rassemblement national devrait être plus
05:01représenté qu'il ne l'a été jusqu'à présent.
05:03Sébastien Chenu était vice-président de l'Assemblée nationale, donc quand on voit
05:06la petite musique qui monte du côté de la gauche, c'est-à-dire, ah non, on ne veut
05:10pas de députés du Rassemblement national dans les instances, quelles qu'elles soient,
05:15au sein du bureau de l'Assemblée, ça n'a pas de sens, parce que selon l'article 10
05:22du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, toutes les sensibilités politiques doivent
05:27être représentées.
05:28Et il n'y a pas que la gauche, cette fois.
05:29Il y a Renaissance qui dit pareil, ce qui est un grand changement par rapport à il
05:32y a deux ans.
05:33Il y a deux ans, Renaissance avait voté pour Sébastien Chenu, et le RN avait voté pour
05:37Yael Brown-Pivet.
05:38Ça, Gauthier, vous l'avez dit, tout à fait.
05:40Ça, ça change par rapport à il y a deux ans.
05:41Non, mais bien entendu.
05:42La gauche avait déjà dit boycott du RN.
05:43Non, mais d'accord, mais entre ce qu'ils disent et ce qui doit se faire démocratiquement.
05:48Bien sûr.
05:49L'autre info du soir, c'est quand même que le Nouveau Front Populaire, ils ont réussi
05:52à avoir une candidature unique pour l'Assemblée nationale, parce que ce n'était pas gagné.
05:56Ça commençait à se compliquer.
05:58La rumeur, il y a eu la rumeur, Sandrine Rousseau, cet après-midi, qui était candidate, qui
06:02avait dit pourquoi pas le perchoir.
06:03Il faut quand même rappeler que ce n'est pas gagné pour Yael Brown-Pivet, parce qu'il
06:06y a quand même un peu plus.
06:07Non, mais bien sûr, c'est gagné pour personne.
06:08C'est Valérie Lézard qui est comme Joker.
06:09Non, non, c'est terminé.
06:10Elle a relancé.
06:11C'est terminé.
06:12Elle a relancé.
06:13Paul Melun.
06:14C'est Yael Brown-Pivet la candidate.
06:15C'est un poste très important dans un contexte où, je le répète, il y a une Assemblée
06:19nationale qui est sous haute tension.
06:20Et donc, c'est important peut-être d'avoir quelqu'un qui connaît l'Assemblée, d'expérience,
06:25qui peut être calme et qui peut arriver à cadrer ces troupes-là.
06:29Oui, c'est déjà en soi, c'est déjà très intéressant qu'on en soit à faire des
06:32listes des candidats pour la présidence de l'Assemblée nationale, parce que, de mémoire
06:36d'observateur de la vie politique, je ne suis pas sûr qu'on se soit autant pris de passion
06:39pour l'élection du président ou de la présidente de l'Assemblée nationale sur les dernières
06:42mandatures.
06:43Pourquoi ? Et vous le rappelez, Eliott, parce qu'aujourd'hui, le pouvoir semble être à
06:47l'Assemblée nationale, alors que jadis, il était plutôt aux 55 rue du Foubourg-Saint-Honoré,
06:51à l'Élysée.
06:52Vous connaissez le numéro, vous ?
06:53C'est un vrai changement.
06:54Figurez-vous, j'ai fait un stage sous François Hollande.
06:55Je vous raconterai un jour.
06:56Vous avez mis votre stage sous François Hollande, vous n'y êtes plus jamais allé ?
06:59Si, j'y suis retourné.
07:00Ah !
07:01Je ne veux pas.
07:02Je ne veux pas.
07:03Ah bon, M. Melun, on fait des tours à l'Assemblée, à l'Élysée.
07:07La prochaine fois, je vous inviterai, chère Éliott.
07:08Ah non, moi, ça va.
07:09Vous pouvez visiter le bunker anti-atomique.
07:10Je n'ai qu'une maison.
07:11Paul Melun, je n'ai qu'une maison, qu'une famille, c'est CNews, d'accord ?
07:14Ah ben, vous avez...
07:15Et moi, et moi, et moi...
07:16Et moi, statistiquement, vous savez que des fois, c'est intéressant d'aller à l'Élysée
07:17pour y avoir un peu d'intéresse.
07:18Et moi, j'en avais un compte, avec les deux, je faisais des allers-retours à l'Élysée.
07:21Non, mais moi, je suis Éliott.
07:23Éliott Réford.
07:24Ah ben, il y en a trois.
07:25Il y en a trois, bien sûr.
07:26Pour aller voir les sourds, c'est quand même la base de notre métier.
07:28Ah oui, bien sûr.
07:29C'est mieux de sortir, d'avoir un peu d'affaire, de s'en prendre.
07:30Bien sûr.
07:31Allez manger à la soupe.
07:32On sait que vous allez découvrir les six candidats, mais nous, on les connaît depuis
07:33un moment.
07:34Allez-y, Paul.
07:35Bon, du coup, je n'ai pas eu le temps de vous livrer ma formidable analyse.
07:37Mais si, au contraire, on l'écoute religieusement, Monsieur l'Élysée.
07:38Non, non, je plaisante.
07:39Non, mais en tout cas, il y a une chose qui m'interpelle et je trouve votre question
07:42intéressante quand vous disiez, finalement, est-ce qu'il y aura du changement ? Parce
07:45que les Français aspirent à du changement.
07:46Moi, ce que je trouve très intéressant dans la séquence que nous sommes en train de vivre,
07:49que ce soit avec ces rumeurs de coalition ou avec les candidats qui, a priori, pourraient
07:53être élus parmi ceux-là, de fait, on va plutôt vers un non-changement.
07:56C'est-à-dire qu'en fait, il fallait que tout change pour que rien ne change.
07:58Et je pense que les Français vont être globalement très déçus parce qu'ils ont voté pour
08:01la rupture, qu'ils aient voté pour le Rassemblement National ou pour le Nouveau Front Populaire
08:04façon Mélenchon et façon Insoumis.
08:06Dans tous les cas, les Français ont voté pour la rupture.
08:09Et se retrouver avec, malgré le talent qu'elle a, avec Madame Braune-Pivet qui ferait son
08:13grand retour ou avec Monsieur Courson ou Monsieur Juvin, ce ne sont pas des gens qui font la
08:17rupture.
08:18Franchement, ils ont peut-être du talent.
08:19J'entends.
08:20Mais ce n'est pas la rupture.
08:21Et on sait très bien que ni André Chasten ni Sébastien Chenu ne seront présidents de
08:23l'Assemblée Nationale.
08:24Ça ne serait pas...
08:25Attention.
08:26Je ne suis pas sûr.
08:27Moi, je pense que ça paraît difficile.
08:29Chenu, aucune chance.
08:30André Chasten, si ça se termine à la majorité relative, c'est eux qui ont le plus de voix.
08:35Mais bon, il y aura des désistements de barrages pour l'enfer.
08:38André Chasten qui a donc été le candidat du Nouveau Front Populaire, c'est le candidat
08:42unique.
08:43Ils ont réussi.
08:44Candidat communiste.
08:45Neuf députés.
08:46Moi, c'est ça qui me fascine.
08:47Oui, mais j'ai trouvé une séquence d'André Chasten.
08:49Parce que de vous, non.
08:51De vos propos, parfois.
08:53André Chasten, 13 février 2023, on est en pleine réforme des retraites et vous avez
08:59M. Saint-Aul qui s'en prend directement au ministre du Travail à l'époque, Olivier
09:05Dussopt, en le traitant d'assassin.
09:07M. Saint-Aul qui vient faire les leçons de morale à certains médias.
09:12Écoutez André Chasten parce qu'il l'avait recadré.
09:16Au nom des députés du groupe de la gauche démocrate et républicaine, je tiens à dire
09:20à quel point nous sommes choqués par les propos qui ont été tenus.
09:25Et j'ajouterai, à titre peut-être plus personnel, que je me sens blessé.
09:36Même humilié, je le dis.
09:39Je le dis.
09:41Tenir de tels propos est absolument inacceptable.
09:45Nous sommes ici pour nous combattre.
09:50Nous sommes ici pour opposer des arguments.
09:57Nous sommes ici pour porter une parole sans concession.
10:04Mais jamais, je dis bien jamais, nos débats, nos arguments ne doivent dériver avec des
10:12insultes qui sont portées contre des membres de cette Assemblée et contre des membres du gouvernement.
10:17Je rappelle qu'après Aurélien Saint-Aul avait présenté ses excuses.
10:21Mais il faisait moins le malin dans l'hémicycle à ce moment-là que lors des commissions, M. Saint-Aul.
10:27André Chasten appartient à la vieille gauche populaire sociale enracinée.
10:31Il est intransigeant sur la laïcité.
10:33C'est un des derniers élus du Parti communiste et de la France insoumise réunis qui soit
10:37présent dans des territoires ruraux, à la campagne.
10:40Il est très singulier à l'Assemblée nationale.
10:42C'est un parlementaire qui est respecté.
10:44Et ça, c'est bien différent de la nouvelle vague des députés de la France insoumise
10:47qui se sont illustrés par leur grossièreté, leurs outrances ou leurs violences verbales.
10:51Effectivement, je trouve que c'est un très bon candidat André Chasten.
10:53Plus de 20 ans de mandat.
10:54Le rôle du président de l'Assemblée nationale, c'est très important.
11:00Il a toujours été important.
11:02Là, on a l'impression qu'on découvre les choses parce que c'est un peu la foire d'empoigne.
11:05Et que c'était plus simple quand les choses se faisaient sous le règne de la bipolarisation finalement.
11:10Mais c'est important pour deux choses.
11:13Rôle de sous-pape quand ça bout à l'Assemblée.
11:16Et le président de l'Assemblée nationale est censé être au-dessus des partis.
11:19Rôle d'arbitre donc.
11:21Et puis rappelons quand même tempérance et sagesse.
11:24C'est ce qu'on lui demande.
11:25Et surtout, rôle stratégique parce qu'il doit choisir l'un des trois membres du Conseil constitutionnel.
11:31Trois membres sur neuf qui sont choisis par le président de l'Assemblée nationale.
11:34Donc ce n'est pas rien d'être le président de l'Assemblée nationale.
11:36C'est le quatrième personnage de l'État.
11:38Et c'est vrai qu'André Chassaigne, nous on va dire que c'est le plus petit dénominateur commun.
11:42Parce qu'on connaît cette tombouille interne.
11:44Est-ce que c'est pertinent que ce soit le nouveau Front populaire qui ait cette place de choix ? Pas sûr.
11:52Mais enfin, en l'État, lui est un bon candidat.
11:54Avançons et parlons des postes clés à présent.
11:56Parce qu'il y a évidemment la présidence.
11:58Et puis ensuite, il y a la vice-présidence.
11:59Il y a les casters.
12:00Ce sont des rôles qui sont essentiels.
12:02Vous avez, je le rappelle, dix millions de Français qui ont mis un bulletin RN dans l'urne.
12:07En nombre de voix, c'est le premier parti de France lors de ce second tour des législatives.
12:13Ils sont passés de 89 à 143 députés.
12:17Et le règlement, il est clair.
12:19Au poste clé, vous devez avoir un paysage qui représente l'hémicycle.
12:22Vous ne pouvez pas faire de front.
12:24Six vice-présidences, par exemple.
12:25Mais vous ne pouvez pas faire de...
12:26Moi, j'arrête de parler de front républicain parce que je ne vois pas ce qu'il y a de républicain
12:30à faire barrage et s'asseoir sur les voix des Français.
12:33Donc, c'est un front.
12:34C'est un barrage.
12:35C'est factuel.
12:36Mais je ne vois pas ce qu'il y a de républicain dans cela.
12:38Et je ne vois pas ce qu'il y a de raccord avec la Ve République.
12:41Marine Le Pen est claire là-dessus.
12:43Elle dit que c'est normal, par exemple, que le nouveau front populaire ait des postes clés.
12:48Que les choses soient très claires.
12:49Nous, on ne souhaite pas ces postes pour nous-mêmes, pour une histoire d'ego.
12:54On s'en moque complètement.
12:55On souhaite ces postes parce que ces postes, c'est la conséquence du vote des Français.
13:00Et moi, je suis désolée de le dire, je suis peut-être la dernière à défendre la démocratie.
13:04Mais je considère qu'il est normal que le nouveau front populaire ait des postes dans le fonctionnement de l'Assemblée.
13:09Qu'il est évidemment normal que le Rassemblement National et ses alliés en aient.
13:13Qu'il est évidemment normal que le groupe macroniste en ait.
13:18Il est normal que chacun puisse participer au fonctionnement de cette institution.
13:23Parce que c'est ce que les Français ont voulu dans leur vote.
13:26Gauthier Lebret.
13:27Le grand changement, encore une fois, par rapport à il y a deux ans, c'est qu'il y a deux ans,
13:31les députés Renaissance ont voté en faveur de Sébastien Chenu ou d'Hélène Laporte.
13:36Leur permettant de décrocher deux vice-présidences.
13:39Le Rassemblement National a certes multiplié par deux son nombre de députés.
13:43Mais il n'a pas eu la majorité absolue alors qu'il ambitionnait d'atteindre Matignon pour Jordan Bardella.
13:48Et là, l'échec vraisemblablement qui pourrait retentir au RN demain,
13:53c'est l'absence de poste-clé pour le Rassemblement National si Renaissance valide sa stratégie.
14:01Vous vous asseyez sur 10 millions de Français ?
14:03Bien sûr.
14:04Vous ne méritez pas que votre vote soit représenté à l'Assemblée Nationale ?
14:11L'ancien président de l'Assemblée Nationale, François de Rugy,
14:14a dit qu'il était tout à fait scandaleux que le RN n'ait pas de poste-clé
14:17et que c'était contraire au règlement.
14:19Ce qui est totalement dingue dans cette histoire,
14:21souvenons-nous juste de la chronologie.
14:24Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui on se pose la question de qui va aller au perchoir ?
14:27Parce qu'au lendemain des élections européennes,
14:29Emmanuel Macron a voulu donner la parole aux Français
14:32parce que son parti s'est pris une raclée aux élections européennes.
14:36Et donc, redonner la parole aux Français,
14:38pendant l'entre-deux-tours on a eu, je sais que vous n'aimez pas le mot,
14:40un barrage républicain, 210 désistements,
14:43pour éviter que le RN ait un bon score.
14:46Ensuite, à nouveau, on assiste aux mêmes manœuvres.
14:49Et en fait, moi je comprends que beaucoup de Français se disent
14:52qu'on nous a demandé de re-voter, mais en face,
14:54on nous offre un contournement de notre voie.
14:57Et le déni de démocratie, il est là.
14:59Et je pense que même la stratégie est contre-productive,
15:02parce que les gens le voient et ça va les rendre totalement dingues.
15:05Et je pense qu'il y a plein de gens qui n'ont jamais eu envie de voter RN,
15:08qui sont de centre droit, qui vont se dire
15:10en fait, s'il y a quelque chose qui cloche, ça ne va pas.
15:12Et in fine, ils sont en train de créer
15:14un nouveau réservoir de voies pour Marine Le Pen pour 2027.
15:17Je me permets de couper la parenthèse politique
15:20pour vous apporter une actualité dramatique à Paris,
15:23puisque un automobiliste a foncé sur la terrasse d'un café.
15:26Cet accident a fait trois blessés.
15:30On a des images qui nous parviennent.
15:33Ça s'est passé dans le 20e arrondissement de Paris ce mercredi.
15:36La raison pour l'instant est indéterminée à ce stade,
15:39mais les pistes nous amènent plus vers un accident
15:44qu'une volonté d'aller frapper une terrasse de café.
15:51Les faits ont eu lieu vers 19h30.
15:53Les trois blessés se trouveraient en urgence absolue.
15:56Le conducteur du véhicule a pris la fuite.
15:59Et je regarde certaines sources, notamment nos confrères de Valeurs Actuelles,
16:02qui disent que le conducteur a déjà été interpellé.
16:06Voilà pour cette actualité.
16:08Très honnêtement, pour l'instant, on a peu d'informations qui nous parviennent.
16:14Oui, on sait que Paris aujourd'hui est ultra sécurisé.
16:18Jamais on n'avait vu un tel dispositif de sécurité à Paris.
16:21Il y a 45.000 policiers et gendarmes qui sont présents dans la capitale.
16:24Et militaires de l'opération Sentinelle.
16:26Vous vous rendez compte ? 45.000.
16:28Et d'ailleurs, on le voit sur les images, avec une présence policière très importante,
16:32les militaires qui sont également mobilisés.
16:34Ça intervient évidemment dans un contexte sécuritaire XXL.
16:37Après cette attaque au couteau lundi soir au niveau de la gare de l'Est,
16:43là on est plus dans le 20e arrondissement de Paris.
16:47Et donc cet automobiliste qui a foncé sur la terrasse d'un café.
16:50Mais selon nos confrères, je le disais, de Valeurs Actuelles,
16:53on irait plus vers la piste de l'accident d'une personne peut-être en état d'ébriété.
16:58Positif ou stupéfiant.
17:00Positif également ou stupéfiant.
17:03Le passager qui serait positif ou stupéfiant.
17:10Donc c'est une actualité qui est évidemment dramatique.
17:13Et s'il y a de nouvelles informations, on reviendra là-dessus dans les prochaines minutes.
17:18La publicité, on reprend la politique juste après la pub.
17:21Je vous ferai écouter plusieurs déclarations,
17:23parce qu'on va parler du naufrage, également du nouveau front populaire.
17:27Quasiment 20h30 sur CNews.
17:29On est toujours avec Louis Dragnel, Paul Melun, Véronique Jacquier et Gauthier Lebret.
17:33Parlons du nouveau front populaire.
17:36Et si André Chassaigne devenait en quelque sorte le commandant de bord de ce naufrage politique
17:43depuis dix jours du côté du nouveau front populaire,
17:46pour trouver un nom à Matignon.
17:48Défaite idéologique pour la gauche qui a proposé un contre-récit depuis le second tour,
17:53expliquant que le NFP avait gagné.
17:56Et pour moi, il y a ces deux unes qui sont absolument fascinantes de libération.
18:00Au lendemain du second tour, c'est ouf.
18:03Et puis aujourd'hui, c'est Matignon pour les nuls.
18:07Donc c'est très intéressant de voir l'évolution en si peu de temps.
18:12Sandrine Rousseau qui tente de rassurer ses troupes ce soir
18:15et qui nous explique qu'il y aura un nom, elle le promet.
18:19Il y aura un nom, ça c'est sûr, il y aura un nom unique NFP.
18:23Après là, ils sont encore en négociation.
18:27Je pense que le nom sera décidé ce soir.
18:28La première option, c'est le consensus.
18:30Mais si le consensus, ça ne fonctionne pas, il faut passer au vote.
18:32En fait, le vote, c'est une manière d'arbitrer.
18:34Donc là, on est encore en train de trouver les manières de faire un consensus.
18:40Et si ça n'aboutit pas, alors il y aura vote.
18:42Mais on est en train d'avancer.
18:44Alors on sent qu'elle n'est pas très sereine.
18:46Elle n'y croit pas elle-même.
18:47Mais ce matin, elle a même voulu présenter ses excuses aux électeurs de gauche
18:50qui se sentent une nouvelle fois flouées.
18:52Parce qu'après l'échec, le fiasco de la NUPES,
18:55ils se sont dit, cette fois-ci, le nom est trop populaire, c'est la bonne.
18:58On écoute Sandrine Rousseau.
19:00J'en suis presque à dire aux téléspectateurs et téléspectatrices,
19:05excusez-nous du spectacle qu'on donne en ce moment.
19:08Je pense qu'on n'est pas du tout à la hauteur,
19:10qu'on a suscité un espoir, que les gens nous attendent,
19:12qu'ils nous ont fait confiance, qu'ils se sont mobilisés pour nous.
19:14Il y a plein de gens qui n'étaient pas encartés, pas militants,
19:17qui sont venus nous aider, à donner des tracts, à faire du porte-à-porte.
19:20Ils étaient là du matin au soir, sur toutes nos campagnes.
19:23Et en fait, là, c'est très décevant, la période.
19:27Et je veux leur dire que je pense beaucoup à eux.
19:30Moi, je pense aussi qu'il faut qu'on sorte des conclaves.
19:32Parce que le conclave, manifestement, ne permet pas de trouver une solution.
19:36Et qu'on fasse confiance aux députés de l'Assemblée nationale
19:40qui ont été élus sous cette étiquette Nouveau Front Populaire.
19:43Et que nous votions.
19:44S'il n'y a pas de consensus possible, il y a une autre manière de faire,
19:47c'est le vote.
19:48Et en fait, il faut que nous le fassions.
19:49Maintenant, c'est à l'Assemblée que ça doit se passer.
19:51C'est un fiasco sur toute la ligne, pour l'instant, Louis Dragnal,
19:54du côté du Nouveau Front Populaire.
19:56Oui, parce qu'en fait, tout est parti d'une supercherie, d'un mensonge absolu.
19:59C'est que personne, en réalité, n'a cru, au sein des partis du Nouveau Front Populaire,
20:05que ce NFP survivrait à ces élections législatives.
20:08C'est complètement faux.
20:09Ils ont réussi à imposer un récit, comme on dit,
20:12mais tout est faux de bout en bout.
20:14C'est-à-dire que vous avez une alliance improbable entre des socialistes
20:17qui ont passé leur temps à expliquer que Jean-Luc Mélenchon était un antisémite.
20:20Finalement, ils réussissent à s'entendre pour, surtout, ne pas avoir de candidats
20:24qui s'affrontent entre eux.
20:25Donc, le NFP, c'était une formidable alliance électorale
20:28pour essayer d'avoir un maximum de sièges.
20:30Et de ce point de vue-là, c'est une réussite.
20:32Chapeau l'artiste.
20:33Ils ont été brillants et ça a très bien fonctionné.
20:35Mais ensuite, évidemment, ça ne pouvait pas fonctionner.
20:38Vous avez la France insoumise qui a la rigidité d'une barre de fer
20:42qui ne veut aucun compromis avec personne.
20:44Quand vous êtes aux portes du pouvoir,
20:48et que vous dites réellement que vous voulez exercer le pouvoir,
20:51vous savez que le compromis est indispensable.
20:54Vous regardez ce qui s'est passé avec Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron.
20:58À chaque fois, ils ont dû faire des compromis.
21:00Et ça ne veut pas forcément dire des compromissions.
21:02Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand la France insoumise disait
21:05« Mais nous ontons la main aux autres, on veut être d'accord. »
21:07En réalité, c'est complètement faux.
21:09Avant même de proposer un nom, ils savaient que les autres allaient le rejeter.
21:11Et du côté des autres, PS, PC, Europe Écologie, Les Verts, c'est exactement pareil.
21:15Ils savaient très bien qu'en proposant des noms,
21:17avant même de proposer le nom, les insoumis allaient le refuser.
21:20Donc en réalité, ils ne veulent pas le pouvoir
21:22et ils jouent simplement une stratégie pour 2027.
21:24C'est une preuve supplémentaire que ce NFP n'est pas une alliance d'idées,
21:29mais que c'est une alliance de boutiquiers.
21:31C'est-à-dire que depuis le début, ils se sont alliés quand il fallait prendre des postes.
21:34Donc pour se répartir les postes, les circonscriptions,
21:38dans la pénombre d'une salle pour pouvoir s'organiser en catimini,
21:41là, il y avait du monde.
21:43Mais maintenant qu'il s'agit d'emmener un programme commun vers l'exercice du pouvoir,
21:47là, on voit qu'il n'y a pas de cohérence.
21:49Parce qu'effectivement, si c'est un social-démocrate qui est choisi,
21:52il fera une politique social-démocrate qui sera très différente du programme
21:55du Nouveau Front Populaire qui est d'inspiration marxiste-léniniste quasiment.
21:59Et si jamais c'est la gauche du Front Populaire qui va au pouvoir,
22:03ce sera les social-démocrates qui partiront.
22:05Donc en fait, il n'y a pas de cohérence idéologique et politique dans ce Front Populaire.
22:08Donc il est difficile de sortir un nom.
22:10Et pendant ce temps, Emmanuel Macron boit du petit lait
22:12et essaye de s'allier avec les Républicains de Laurent Wauquiez.
22:15Et on a une alliance LR-Renaissance-Horizon-Modem
22:18qui avance beaucoup plus que le Nouveau Front Populaire
22:21qui est infichu depuis dix jours de sortir un nom.
22:24Ils auraient pu le faire, ça aurait mis la pression.
22:26Ça n'aurait pas obligé Emmanuel Macron à le nommer à Matignon,
22:29ce candidat ou cette candidate hypothétique.
22:31Quand Emmanuel Macron est allé à l'étranger à l'OTAN,
22:34c'était le moment parfait pour le Nouveau Front Populaire pour imposer un nom.
22:37Emmanuel Macron n'avait pas vu venir l'union de la gauche
22:40avant les élections législatives, on le sait.
22:42Son entourage l'a avoué.
22:44Et là, force est de constater que la désunion de la gauche
22:46s'est aussitôt faite, le scrutin passé.
22:49Et donc ils ont loupé un coche stratégique immense.
22:52Ils auraient pu mettre une pression XXL sur la Macronie.
22:55Eh bien c'est trop tard pour eux.
22:56Marine Tondelier, parce qu'on a connu le théâtre antifasciste,
22:59c'est la comédie à des alertés.
23:00Tout le monde est désabusé, tout le monde est triste,
23:02tout le monde est vraiment paniqué.
23:05Mais ils le savaient très bien.
23:07Mais s'ils découvrent aujourd'hui que l'alliance du NRP
23:09était simplement une alliance électorale,
23:11soit ils ne sont pas au niveau, soit c'est des cyniques absolus.
23:16Les vrais déçus, c'est la gauche médiatique.
23:18C'est Libération qui nous explique que c'est ouf.
23:20Et je pense que c'est des électeurs.
23:22C'est Libération, c'est ce qu'ils veulent dire, c'est des électeurs.
23:25Ils sont très déçus, bien sûr.
23:27Quand vous avez fait campagne pour le Nouveau Front Populaire,
23:29vous êtes déçus comme Libération.
23:30On a une pensée pour nos confrères de Libération.
23:32On écoute Marine Tondelier.
23:36Je suis écœurée, j'en ai marre.
23:37Je suis fatiguée, parce que ça fait quand même 6 semaines qu'on y est.
23:39Et je suis désolée du spectacle qu'on donne aux Françaises et aux Français,
23:42et en particulier à celles et ceux qui nous ont élus.
23:45Donc je pense qu'il faut dire maintenant les choses.
23:47Il faut dire que les communistes et les écologistes,
23:49depuis notre victoire, parce que oui, nous avons gagné,
23:52que personne ne s'y attendait, que nous l'avons fait,
23:54que nous en étions extrêmement émus.
23:56Nous et tous nos électeurs.
23:57On a suscité beaucoup d'espoir.
23:58Cet espoir s'est transformé en colère.
24:00Notre joie s'est transformée en honte.
24:02Moi, je suis comme les Français.
24:03Je suis comme nos électeurs.
24:04Les écologistes sont comme vous.
24:06Ils regardent ce truc et ils disent, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
24:09Et on passe des heures et des heures à essayer de trouver des solutions.
24:13Là, il n'y a plus de table de négociation, il faut le dire.
24:15Pour l'instant, les choses sont bloquées à cause de personnes, de partis.
24:19À cause de quoi ?
24:20Parce qu'on dit gna gna gna Huguette Bello, gna gna gna Laurence Tubiana,
24:23mais on va se retrouver avec Laurent Wauquiez, en fait.
24:26Gna gna gna et Anne Hidalgo, là, c'est des gna gna gna.
24:28C'est vrai que...
24:29Non, mais ça l'arrangeait bien.
24:30En fait, tout le monde dénonce les magouilles aujourd'hui,
24:32mais ces magouilles-là leur ont tous permis d'être élues.
24:34Mais évidemment.
24:35C'est-à-dire que le Parti socialiste remercie la France insoumise.
24:38Bien sûr.
24:39Et il y en a une seule qui est transparente là-dessus.
24:41Elle s'appelle Sandrine Rousseau.
24:42Oui, c'est vrai.
24:43Elle a dit ce matin, je ne lâcherai pas la France insoumise
24:45parce que sans eux, on ne serait pas là.
24:47Je résume.
24:48Elle est cohérente.
24:49Plus tard, ce sont des larmes de crocodiles.
24:50Et moi, je me mets à la place des gens qui ont voté effectivement
24:53pour le nouveau Front populaire.
24:55C'est à pleurer.
24:56Ensuite, il faut quand même savoir que ça témoigne d'une grande immaturité,
24:59même quand on entend Marine Tendelier,
25:01parce que dans n'importe quel pays d'Europe,
25:03quand on essaie de faire des coalitions,
25:04c'est toujours après l'élection où on essaie de s'entendre,
25:07d'ailleurs, sur des majorités de projets.
25:09Même au sein de deux partis,
25:11même au sein de la droite, les extrêmes droites,
25:13comme ça se passe en Italie.
25:14Ce n'est pas avant qu'on fait semblant de s'allier pour se faire élire.
25:17Et comme l'a dit Louis, de toute façon,
25:19on sait dès le départ que ce que veut la France insoumise,
25:23c'est gouverner.
25:24Donc, ce n'est pas du tout la tambouille actuelle.
25:26C'est gouverner.
25:27Que la France insoumise souhaite gouverner,
25:29je n'en suis pas aussi sûr que vous.
25:30C'est en 2027.
25:31Ils sont sur un agenda présidentiel.
25:36Donc là, la magouille actuelle,
25:38franchement, ce n'est pas ça qui les intéresse le plus.
25:40Jean-Luc Mélenchon a théorisé que pour qu'il arrive au pouvoir,
25:42il faut que Marine Le Pen ou Jordan Bardella
25:44aient gouverné avant lui.
25:46Il a besoin du RN au pouvoir
25:48pour qu'il y aille ensuite.
25:49Il a vu l'exemple de Lula au Brésil,
25:52qui, à plus de 80 printemps,
25:53est devenu président du Brésil.
25:55Donc, il table sur le fait qu'il ait le temps long.
25:57C'est pour ça que tous ceux qui disent que Jean-Luc Mélenchon,
25:59c'est terminé, il est fini,
26:01ce n'est plus personne,
26:03mais ils prennent leur désir pour des réalités.
26:06Il n'est absolument pas terminé, Jean-Luc Mélenchon.
26:09C'est encore le personnage central à gauche.
26:11Alors oui, il se prend des tirs de barrage pour Matignon,
26:13mais c'est un monstre politique, Jean-Luc Mélenchon.
26:17Il est loin d'être terminé.
26:18Il a le temps encore pour lui.
26:19Mais ce qui est dingue, c'est cette partie de la gauche
26:21qui est en train d'expliquer que la France insoumise
26:24n'a plus la main mise sur l'idéologie
26:28de gauche et d'extrême-gauche.
26:30Je rappelle encore une fois qu'en 2022,
26:33au premier tour de la présidentielle,
26:35le PS fait 1,75 %,
26:37que vous avez Jean-Luc Mélenchon,
26:39au porte du second tour.
26:4122 %.
26:42Il lui manque 400 000 voix.
26:44Le grand enseignement de ces dernières années,
26:46c'est peut-être normal que la France insoumise,
26:48l'extrême-gauche, dise que c'est à nous
26:50d'avoir un poste à Matignon.
26:52Oui, c'est normal, mais ils ont raison.
26:54Effectivement, Jean-Luc Mélenchon,
26:56et vous avez raison Gauthier,
26:58la force centrale à gauche, c'est Jean-Luc Mélenchon,
27:00autant au plan de la stratégie politique
27:02et du déploiement de ses députés,
27:04qu'au plan de l'idéologie.
27:06C'est-à-dire que Jean-Luc Mélenchon
27:08est tout de même au diapason d'une certaine forme
27:10de néo-gauche, que ce soit sur le wokisme,
27:12que ce soit sur l'islamo-gauchisme,
27:14que ce soit sur flatter les bas instincts communautaires
27:16un peu partout en banlieue,
27:18ça fonctionne. Cette stratégie
27:20qui a été vilipendée et critiquée
27:22par moi le premier, expliquant que c'était pas ça
27:24la gauche, en tout cas, les sondages
27:26et les élections me donnent tort.
27:28C'est-à-dire que ça a fonctionné, cette OPA
27:30sur la gauche, et que la gauche sociale-démocrate
27:32en France est à la peine, et qu'à l'inverse
27:34par exemple des travaillistes au Royaume-Uni
27:36qui ont réussi à se séparer de Jérémie Corbyn,
27:38de l'antisémitisme, etc.,
27:40nous on fait en France le chemin inverse,
27:42c'est-à-dire que ce sont ceux qui flirtent avec l'antisémitisme,
27:44avec l'islamo-gauchisme, etc.,
27:46qui tiennent le haut du pavé, et que la gauche raisonnable,
27:48la gauche de gouvernement, elle est boutée
27:50hors des alliances, et qu'elle est minoritaire.
27:52Je ne crois pas que cette gauche sociale-démocrate
27:54dont vous parlez en France, elle propose un programme
27:56d'extrême-gauche. Je vous invite à regarder
27:58le programme des travaillistes.
28:00Non, je vous propose de regarder le programme
28:02des travaillistes en Grande-Bretagne.
28:04C'est absolument pas la
28:06sociale-démocratie, comme vous expliquez,
28:08française aujourd'hui. Il y a un point commun entre les travaillistes
28:10et le Nouveau Front Populaire, c'est que
28:12le nouveau Premier ministre anglais a commencé
28:14par libérer des milliers de prisonniers,
28:16ce que veut faire aussi le Nouveau Front Populaire en France.
28:18Marine Tondelier, si on n'y arrive pas, on en a pour 10 ans.
28:22Si on n'y arrive pas là, on en prend pour 10 ans.
28:24Les gens, ils vont nous insulter dans la rue.
28:26Et même moi j'ai envie, alors moi je ne le ferai pas,
28:28mais je n'en pense pas moi. Vous avez envie d'en insulter certains,
28:30à gauche. Et voilà, et je ne vais pas
28:32insulter les gens, je ne vais pas non plus me planquer sous la table
28:34parce que je ne me défilerai pas,
28:36mais l'ensemble des écologistes, je parle
28:38de moi en tant que chef de parti,
28:40des adhérents, des sympathisants de nos électeurs,
28:42ils ont envie que ça marche.
28:44Les communistes, ils ont envie que ça marche.
28:46On n'évolue rien, on n'est jamais du côté des problèmes,
28:48toujours du côté des solutions.
28:50Donc la France insoumise n'a pas envie que ça marche ?
28:52Vous focalisez sur la France insoumise,
28:54si vous avez envie, mais vous voyez bien,
28:56il y en a un qui n'a pas voulu de Liguette Bello,
28:58l'autre qui n'a pas voulu de Laurence Hugana,
29:00et qu'est-ce que ça fait en plus ? C'est qu'on lance des femmes
29:02comme ça en pâture, des noms dans la presse,
29:04chacun fait son petit commentaire, mais on maltraite les gens.
29:06Moi, je suis une femme politique, j'ai honte de ce qu'on a fait
29:08avec ces deux femmes, qui sont des femmes remarquables,
29:10inspirantes, et qui ont fait de très bonnes Premières Ministres,
29:12chacune dans un registre très différent.
29:14J'aimerais demander à Marine Tondeli
29:16si elle n'a pas honte d'être l'année dernière
29:18du côté de Sainte-Soline,
29:20lorsque vous avez 47 gendarmes.
29:22Donc avant de faire l'exposition de politique,
29:24peut-être qu'on aurait besoin de savoir ce qu'elle en pense
29:26des prochaines bassines, et ce qu'il peut se passer
29:28de 10 000 personnes dans les prochains jours
29:30à 15 km de Sainte-Soline.
29:32Et sur Liguette Bello, elle dit publiquement
29:34qu'elle en voulait bien à Matignon.
29:36Au téléphone avec Olivier Faure, elle lui disait
29:38« je suis d'accord avec toi, j'en veux pas ».
29:40C'est pour ça que je vous dis, en 2002, il y a eu
29:42le théâtre antifasciste, qui a été relancé
29:44au moment de cet entre-deux-tours,
29:46et là, c'est la comédienne.
29:48C'était pas du tout la même chose en 2002,
29:50Jean-Marie Le Pen, et aujourd'hui, Jordan Bardella.
29:52Ce théâtre antifasciste, il a quand même un peu fonctionné,
29:54puisque le barrage a fonctionné.
29:56En revanche, vous savez, on a parlé de cet accident
29:58du côté de Paris,
30:00Paris XXe,
30:02et selon les premières sources policières
30:04à CNews, il s'agirait d'un accident de la route,
30:06le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule,
30:08ce n'est pas terroriste,
30:10il y avait deux personnes à bord, un a pris la fuite,
30:12il se pourrait que le conducteur ait laissé la place
30:14aux passagers après l'impact,
30:16l'homme qui était encore
30:18dans le véhicule à l'arrivée de la police
30:20est positif à l'alcool,
30:22mais également au stupéfiant.
30:24Donc, moi je dis toujours
30:26en toute transparence aux téléspectateurs,
30:28dès qu'on a de plus amples informations,
30:30je vous les donnerai.
30:32S'il est possible d'avoir un syndicat de police
30:34en direct, nous le prendrons.
30:36Le bilan est extrêmement lourd,
30:38parce que les trois blessés
30:40se trouvent en urgence absolue,
30:42toujours selon l'agence
30:44France Presse également.
30:46Voilà, on revient sur la politique,
30:48je voudrais qu'on écoute Marine Le Pen
30:50à présent, puisqu'elle a
30:52réagi au fiasco
30:54du nouveau Front Populaire sur ses dix derniers jours,
30:56mais peut-être qu'il peut y avoir un miracle
30:58dans les 48 prochaines heures
31:00et un nouveau non.
31:02C'est possible, vous avez peut-être raison.
31:04On n'a pas
31:06beaucoup d'explications et effectivement
31:08ça donne un sentiment
31:10aux Français qui est un peu
31:12terrifiant d'une classe politique qui en réalité
31:14tourne sur elle-même, qui ne parle que d'elle-même
31:16et je pense que le nouveau Front Populaire
31:18fait énormément de mal
31:20à la démocratie en ce moment.
31:22Pour quelles raisons ?
31:24Écoutez, moi je me mets à la place un peu de leurs électeurs
31:26qui ont disparu des radars
31:28totalement, qui s'attendaient
31:30à toute une série de promesses plus
31:32mirifiques les unes que les autres et qui voient des gens
31:34en train de se batailler entre eux
31:36pour des histoires de place.
31:38Vous savez ces petits jeux
31:40partisans que l'on appelait
31:42sous la troisième, le crétinisme
31:44parlementaire.
31:46On me dit du côté
31:48de la droite républicaine, donc les républicains
31:50que pour Juvin
31:52c'est peut-être pas totalement acté et que la
31:54décision finale, ce sera demain
31:56à priori.
31:58Une bataille entre Ani Genouard et Philippe Juvin.
32:00Écoutez, je vous donne une information
32:02qu'on vient de m'envoyer.
32:04Précisément les républicains et le Front Populaire même qu'on voit.
32:06Attendez, qui a des pop-corns ?
32:08On va demander des pop-corns là, demain on va voir ça.
32:12Ce matin on avait Ani Genouard
32:14qui nous fait une matinale pour nous dire
32:16je suis candidate et je serai la candidate
32:18des LR. Elle est candidate jusqu'à
32:2015 minutes avant qu'on prenne l'antenne. Finalement
32:22c'est Philippe Juvin.
32:24Rien n'est définitif.
32:26Parlons d'Emmanuel Macron qui tend peut-être la main
32:28aux républicains.
32:30Parce que pour l'instant
32:32il est incapable de tourner la tête à gauche
32:34puisqu'à l'entrée de tour
32:36il a bien su le faire.
32:38C'est son histoire
32:40la gauche.
32:42Bien sûr que si.
32:46Regardez ce qui va se passer pour la cérémonie
32:48d'ouverture des Jeux Olympiques.
32:50Eric Ciotti
32:52qui a l'alliance
32:54Renaissance
32:56avec les républicains. Il n'en veut absolument pas.
33:00Je dénonce toute forme
33:02d'alliance
33:04avec M. Macron
33:06qui a mis le feu au pays,
33:08qui a joué avec le feu,
33:10qui a mis en danger le pays,
33:12qui a créé le chaos institutionnel
33:14après avoir installé le chaos
33:16budgétaire, le chaos sécuritaire.
33:18On a la preuve
33:20de ce que j'ai toujours dénoncé.
33:22Cette alliance honteuse est cachée.
33:24Ce pacte, c'est le premier pas
33:26vers une forme d'alliance
33:28que les Français récusent, n'ont pas voulu.
33:30S'il fallait faire une alliance,
33:32il fallait qu'elle soit transparente
33:34lors des élections législatives comme je l'ai fait
33:36avec la coalition des droites.
33:38Aujourd'hui, faire une alliance
33:40de troisième tour
33:42c'est quelque chose de choquant.
33:44C'est intéressant peut-être d'écouter Bruno Retailleau
33:46c'était sur Europe 1
33:48avec l'excellent Pierre De Villeneuve.
33:50Juste pour dire un mot là-dessus sur l'alliance qui n'était pas
33:52transparente, il y a déjà eu
33:54une alliance Renaissance LR dans des dizaines
33:56et des dizaines de circonscriptions.
33:58Vous citiez Philippe Juvin, député LR
34:00candidat peut-être pour la présidence
34:02demain. Philippe Juvin, il n'avait pas
34:04de candidat Renaissance face à lui.
34:06Et comme ça, il y en avait plein. Parce qu'il y a eu des accords
34:08Pourquoi vous rigolez ? Il y a eu des accords
34:10dans des dizaines et des dizaines de circonscriptions.
34:12Vous avez vu comment il fait avec Gauthier ?
34:14Ma main ? Non c'est bon, gardez-la.
34:16Bruno Retailleau, c'était
34:18hier sur Europe 1 avec Pierre De Villeneuve.
34:20Parce qu'on sent que
34:22en fait, effectivement vous avez
34:24raison, il y a déjà eu cette alliance
34:26et même certains LR ont été
34:28élus grâce au nouveau Front Populaire.
34:32Nous nous sommes mis d'accord la semaine dernière avec
34:34Laurent Wauquiez. Pour nos deux groupes, lui préside
34:36le groupe des députés, la droite
34:38républicaine et nous
34:40je préside
34:42le groupe LR au Sénat.
34:44Pourquoi est-ce qu'on a fait cette proposition ?
34:46Tout simplement parce que nous sommes responsables.
34:48On n'a pas du tout envie
34:50que le pays soit bloqué.
34:52On n'a pas du tout envie au moment où la France
34:54est en train de chuter, notamment
34:56en matière budgétaire et financière
34:58qu'on laisse les choses à volo.
35:00Et donc on est responsable
35:02et même si on ne souhaite pas
35:04aller dans une coalition, ni aller
35:06dans un gouvernement. Vous ne le souhaitez pas ?
35:08Non, notre exigence c'est de mettre
35:10sur la table un pacte législatif
35:12avec quelques textes qui recevraient
35:14l'assentiment des Français très large.
35:16Je pense au pouvoir d'achat,
35:18je pense à l'immigration, je pense
35:20à la sécurité, à la justice des mineurs.
35:22Bon, donc il va taper dans la main
35:24d'Emmanuel Macron ?
35:26Non, c'est pas ça.
35:28Objectivement, c'est faux. Parce que
35:30ce que disent les républicains, c'est qu'ils ont
35:32reproposé leur programme. Ils ont dit
35:34si Emmanuel Macron propose des choses
35:36qui sont dans notre programme, on les votera.
35:38À ce point de vue-là, c'est plutôt cohérent.
35:40Et je pense même, honnêtement, je ne vois pas
35:42même Éric Ciotti voter contre
35:44un texte de durcissement de l'immigration.
35:46Vous voyez ce que je veux dire ? C'est absurde.
35:48L'idée, c'est de...
35:50Si vous avez lu un peu ce qui a été proposé
35:52par Laurent Wauquiez et par les républicains,
35:54c'est une reformulation de ce qui avait
35:56été déjà proposé à la précédente présidentielle.
35:58Ce serait absurde qu'un candidat,
36:00qu'un député de droite, par exemple,
36:02ne vote pas des mesures fiscales qui aillent dans le sens
36:04de ce qu'ils ont toujours défendu. En revanche,
36:06à aucun moment, Laurent Wauquiez dit
36:08qu'on participerait au gouvernement.
36:10C'est la marche à suivre.
36:12Ici, il y a un pacte législatif.
36:14C'est ce qui s'est passé depuis le début.
36:16Pour mettre en place ce pacte législatif,
36:18il faut des ministères.
36:20Et ils ne demandent pas ça.
36:22Olivier Marlex le demande. Bruno Rotaillot
36:24dit qu'il faut nommer un Premier ministre de droite
36:26ou extérieur à l'Assemblée.
36:28On fait une pause là maintenant.
36:30On reprend après l'élection d'Emmanuel Macron
36:32à la présidentielle. C'était exactement
36:34les mêmes déclarations.
36:36Qui va mettre en place le pacte législatif si ce n'est des ministres LR ?
36:38On verra.
36:40C'est André Chassene qui va mettre en place
36:42le pacte législatif.
36:44Que les LR défendent des positions qu'ils ont toujours tenues,
36:46je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau.
36:48C'est ça, c'est LR-Renaissance-Horizon Modem
36:50ou c'est le nouveau Front Populaire.
36:52Il faut choisir.
36:54Ce qui va se passer, en revanche, je pense que ça va bouger
36:56pendant l'été. Pour tous les RN,
36:58ils diront que c'est QFD.
37:00C'est bien la preuve que les LR voulaient pactiser
37:02avec Emmanuel Macron. Mais ce que va faire
37:04Emmanuel Macron pendant tout l'été, c'est envoyer
37:06des petits signaux
37:08en direction des LR pour évidemment
37:10essayer de les séduire.
37:12Les Républicains ont été élus,
37:14notamment certains, parce qu'il y a eu
37:16ce nouveau Front Populaire. Ils ont tapé dans la main
37:18d'Emmanuel Macron qui a tapé dans la main des Insoumis.
37:20Ce n'était pas réciproque pour le coup. Contrairement à Emmanuel Macron.
37:22Les LR ne se sont pas désistés
37:24en faveur du nouveau Front Populaire.
37:26Les Républicains ont tapé dans la main d'Emmanuel Macron
37:28qui a tapé dans la main de Jean-Luc Mélenchon.
37:30Voilà un peu la tambouille.
37:32C'est un peu simple.
37:34C'est quand vous êtes compliqués.
37:36Cette espèce de pacte
37:38législatif, il fallait le faire à ce moment-là
37:40en 2022,
37:42lors des précédentes élections législatives.
37:44Mais Emmanuel Macron n'en a pas voulu.
37:46La Macronie
37:48dit tout le temps qu'ils tendent la main. Ils n'ont jamais tendu
37:50la main réellement. Ils veulent juste des débauchages
37:52individuels.
37:54Pas de débauchage individuel.
37:56Il n'y a jamais eu d'accord de gouvernement. C'était le projet de Nicolas Sarkozy.
37:58Est-ce qu'on a le droit
38:00d'écouter Mathieu Lefebvre ?
38:04Est-ce qu'on peut écouter Mathieu Lefebvre ?
38:06Et surtout que dans le programme
38:08sécuritaire des Républicains,
38:10il y a ça qui sépare
38:12le programme Immigration
38:14et Sécurité des Républicains du Rassemblement National.
38:16Leur prix d'or frais sera un peu gros.
38:18Comme il y a ça
38:20qui sépare le programme de Gérald Darmanin
38:22et des Républicains et donc du Rassemblement National.
38:24Je rajoute une deuxième feuille.
38:26Gérald Darmanin, il aurait voulu aller
38:28beaucoup plus loin sur sa loi Immigration.
38:30Mathieu Lefebvre,
38:32il a très peu de différences sur ces sujets-là.
38:34Mathieu Lefebvre, député Renaissance,
38:36c'est intéressant parce que
38:38c'est peut-être l'un des seuls parmi
38:40vraiment...
38:42Il se compte sur les doigts des deux mains.
38:44Les députés Renaissance qui se remettent en question
38:46et qui assument de s'être plantés ces derniers mois.
38:48Il en fait partie.
38:52Pour tout vous dire, les deux années précédentes, on a certainement
38:54travaillé par arrogance, pensant que c'était
38:56notre projet ou rien du tout.
38:58Et aujourd'hui, nous sommes dans une position
39:00d'humilité. Le scrutin nous oblige
39:02et nous avons besoin de travailler avec
39:04la droite républicaine mais aussi avec
39:06la gauche républicaine qui aura rompu avec
39:08les outrances des insoumis mais incontestablement.
39:10Il faut maintenant mettre de l'eau dans notre vin,
39:12amender notre projet et trouver des solutions
39:14pour être utiles aux Français parce que sinon,
39:16demain, l'Assemblée Nationale sera ingouvernable
39:18et on aura un pays qui sera figé
39:20et dont les représentants politiques ne serviront plus à rien.
39:22Si il a mis
39:247 ans pour comprendre que les
39:26macronistes pouvaient être arrogants,
39:28il faut peut-être lui recommander d'activer un peu
39:30pour que ça aille un peu plus vite parce que là, franchement,
39:32ça fait 7 ans qu'on dit qu'il y a de l'arrogance et du mépris
39:34et que les formules du style
39:36« Traverser la rue pour trouver un emploi » ou « Dans une
39:38gare, il y a ceux qui ne sont rien », etc.,
39:40ce n'était pas très très habile et ça témoignait d'une
39:42certaine arrogance précisément. Ensuite,
39:44d'un mot pour revenir sur le débat sur les républicains,
39:46moi je pense que, très court,
39:48cher Éliott, je pense que sur les républicains,
39:50si vous voulez,
39:52ils n'ont absolument aucun intérêt à rentrer dans
39:54une coalition gouvernementale.
39:56Un, parce que Laurent Wauquiez a intérêt à se présenter
39:58à la présidentielle en 2027
40:00et qu'il a ce réflexe, et il a raison d'ailleurs,
40:02il a ce réflexe gaulo-bonapartiste
40:04qui est consubstantiel de la Vème République
40:06et si jamais il survit un destin national
40:08à Haute-Paule qui veut être à l'Église,
40:10il a raison. Vous laissez le gouvernement
40:12à Mme Pannot, vous laissez M. Bernal ici,
40:14vous laissez M. Guiraud.
40:16Vous mettez LR
40:18donc vous mettez LR dans un espèce
40:20de grand tout-patriste pour qu'il perde définitivement
40:22toutes les élections jusqu'à la fin de leur jour.
40:24Il y a un choix à faire entre le pays ou le parti.
40:26Mais ils choisissent le pays, là, justement.
40:28Si jamais Laurent Wauquiez part tout seul
40:30avec ses convictions gaulliennes,
40:32avec un programme sérieux,
40:34il a raison, il pense à la France,
40:36pas au calcul de boutiquiers qui poussent,
40:38comme M. Faure, à faire des alliances contre nature.
40:40Il faut être constant en politique.
40:42Je vous propose une autre actualité
40:44qui est intéressante sur le lien que certains
40:46font faire entre une partie de l'immigration et la délinquance.
40:48C'est une passe d'armes qui est passée absolument
40:50inaperçue et pourtant c'est fort intéressant.
40:52Pourquoi c'est très intéressant ?
40:54Parce que c'est François-Xavier Bellamy,
40:56l'une des figures de la droite,
40:58face à une personne
41:00que les gens ne connaissent pas véritablement
41:02mais pourtant qui a beaucoup de pouvoir.
41:04Il s'appelle Raphaël Kremf,
41:06il est avocat pénaliste.
41:08Ça a été notamment l'avocat
41:10des soulèvements de la terre.
41:12Ça a été également l'avocat du petit frère
41:14de l'un des commanditaires du 13 novembre.
41:16Et la semaine dernière,
41:18François-Xavier Bellamy était chez vous.
41:20Chez nous.
41:22Chez vous, chez nous.
41:24Et il est interrogé sur la question
41:26est-ce que vous faites un lien entre immigration et délinquance ?
41:28Écoutez et après je vous montrerai
41:30les tweets de M. Kremf.
41:34Parce que c'est mis en cause régulièrement.
41:36Est-ce qu'il y a un lien entre immigration et délinquance ?
41:38Évidemment il y a un lien entre les deux.
41:40Il n'y a que la majorité sortante,
41:42qui refuse de voir encore le lien
41:44entre l'incapacité de notre État
41:46à maîtriser ses frontières
41:48et l'incapacité que nous avons à garantir
41:50la sécurité aux Français.
41:52Mais ce n'est pas seulement la question de la sécurité,
41:54c'est aussi l'appauvrissement du pays
41:56qui devient un sujet urgent.
41:58C'est le fait de lutter contre ce que connaît notre pays.
42:00On a appris hier qu'il y avait 9 millions
42:02de pauvres en France.
42:04On l'a appris par un rapport
42:06qui a été publié hier, le chiffre exact.
42:08On avait effectivement une fourchette.
42:10Ce qu'on sait, c'est que,
42:12y compris pour des Français qui travaillent dur,
42:14qui ont travaillé toute leur vie,
42:16ça devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts.
42:18Tout ça, on ne va pas attendre 3 ans pour le résoudre.
42:20Nous nous disons que nous ne sommes pas là
42:22pour briguer des postes, des places,
42:24pour chercher à négocier, à se compromettre,
42:26mais nous sommes prêts à proposer des textes
42:28qui permettront d'apporter les réponses
42:30aux problèmes que la France rencontre.
42:32C'est ça l'enjeu de la reconstruction de la droite,
42:34de la reconstruction du pays dans les années qui viennent.
42:36Maître Raphaël Kempf,
42:38qui est annulé par la presse de gauche.
42:40Je rappelle qu'il avait été candidat
42:42à ses législatives à Paris.
42:44Il a perdu. Voilà ce qu'il dit.
42:46Il y en a 12 de tweets. Je ne vais pas vous lire les 12.
42:48J'en ai sélectionné deux.
42:50Ce genre de fake news
42:52renforce
42:54le sentiment de haine
42:56dans l'opinion publique
42:58et diffuse donc
43:00les idées de l'extrême droite
43:02et le vote en faveur de celle-ci.
43:04Deuxième message.
43:06C'est délicieux. En réalité, insister sur le lien
43:08immigration-délinquance n'est que
43:10l'expression d'une attitude discriminatoire.
43:12Si les étrangers
43:14sont surreprésentés
43:16en prison, c'est en raison des
43:18discriminations dont ils font l'objet
43:20tant au stade de l'interpellation
43:22que du jugement.
43:24Si il y a ce lien qui peut être fait,
43:26c'est parce qu'il y a beaucoup trop d'étrangers
43:28qui sont interpellés et les juges aussi.
43:30Il y a une forme de racisme du côté des juges
43:32et ils sont beaucoup plus sévères avec un étranger.
43:34Et donc ce lien existe ?
43:36Il a reconnu le lien.
43:38C'est extraordinaire.
43:40Il vous parle de fake news
43:42et ensuite il vous parle de la police.
43:44Personne ne le croit.
43:46Les statistiques...
43:48Gérald Darmanin, Emmanuel Macron,
43:50tout le monde fait le lien.
43:52Les statistiques et le réel lui donnent tort.
43:54Il est tout aussi caricatural
43:56que quelqu'un qui dirait
43:58immigrer est égal délinquant.
44:00Ce serait un amalgame terrible
44:02Il est absolument caricatural
44:04dans son analyse
44:06nous expliquant qu'il y aurait
44:08un racisme systémique.
44:10C'est un peu ça qu'il dit.
44:12C'est ce racisme systémique qui causerait
44:14la surreprésentation dans les prisons.
44:16Sur la Macronique, il fait le lien ou non.
44:18Maude Bréjon, qui était venue sur Europe 1
44:20et qui avait fait le lien,
44:22elle disait parfois qu'il y a un lien
44:24entre une certaine immigration
44:26et l'insécurité.
44:28Il y avait eu un débat, on l'avait révélé
44:30sur la boucle télégramme du groupe
44:32Renaissance, enflammé
44:34avec ceux qui d'un côté faisaient le lien
44:36et de l'autre ceux qui ne le faisaient pas.
44:38Et un démenti de la tête de liste, souvenez-vous.
44:40Un démenti, Valérie Ayé, qui ne faisait pas le lien.
44:42Valérie Ayé ne fait pas le lien.
44:44Maude Bréjon est interrogée sur les propos
44:46de Valérie Ayé et elle, elle fait le lien
44:48alors que la tête de liste Renaissance ne le faisait pas.
44:50Vous avez du courage de vous y retrouver dans toutes ces rencontres.
44:52Gérald Darmanin fait le lien, mais Emmanuel Macron,
44:54c'est un jour sur deux.
44:56Petite parenthèse, ce qu'on pouvait dire sur cet échange
44:58n'avait absolument pas été traité,
45:00mais je trouvais que c'était intéressant de voir l'idéologie
45:02de Monsieur Kempf, qui est présenté comme l'un des plus grands avocats,
45:04qui a été candidat
45:06aux législatives à Paris.
45:08Avocat Front Populaire.
45:10Il était candidat Front Populaire, il a perdu
45:12l'étiquette Front Populaire et il vous explique
45:14que s'il y a des liens qui sont faits entre
45:16immigration et délinquance, c'est à cause
45:18de l'extrême droite.
45:20Je voulais qu'on revienne quand même sur cette actualité
45:22dont on vous parlait, à savoir qu'un automobiliste
45:24a foncé sur la terrasse d'un café
45:26et a fait plusieurs blessés, ça s'est passé
45:28en début de soirée à 19h30
45:30dans le 20e arrondissement
45:32de Paris. On est avec Monsieur Landreau,
45:34vous êtes responsable syndical
45:36police. Quelles sont les dernières informations
45:38dont vous disposez ?
45:40On parle d'une piste accidentelle
45:42qui est privilégiée.
45:44Oui, bonsoir Monsieur. Pour l'instant,
45:46effectivement, on est sur une
45:48piste accidentelle.
45:50Nous avons tous nos collègues
45:52qui sont sur place. On a une personne
45:54décédée, on a trois
45:56personnes en urgence absolue,
45:58deux personnes en urgence relative.
46:00A l'heure actuelle, on
46:02est sur un accident
46:04de voie publique. Après,
46:06on ne sait pas, on ne ferme pas
46:08toutes les hypothèses,
46:10à savoir si ça peut être un attentat,
46:12si ça peut être simplement un accident.
46:14On sait que le
46:16passager a pris la place
46:18du conducteur qui,
46:20le conducteur, lui, a pris la fuite.
46:22A l'heure actuelle, il est activement recherché.
46:26Pour l'instant,
46:28le conducteur n'a pas été
46:30retrouvé.
46:32Les forces de l'ordre et les pompiers sont toujours
46:34sur place, Monsieur ?
46:36Tout à fait. Pour l'instant, les forces de l'ordre
46:38sont sur place, les pompiers sont sur place.
46:40Le passager
46:42de la voiture a été interpellé.
46:44Il y a plein d'effectifs
46:46de police sur place. Le conducteur,
46:48à l'heure actuelle, n'est toujours pas interpellé.
46:52Je ne sais pas si je vous ai, parce que je ne vous ai pas très bien
46:54entendu, le passager qui était présent
46:56dans cette voiture
46:58a été interpellé.
47:00Il y a
47:02des tests qui ont été faits
47:04et il y a alcoolémie plus stupéfiant, c'est ça ?
47:06C'est ça,
47:08je vous le confirme, oui.
47:12Comment vous pouvez nous expliquer
47:14les moyens qui sont déployés
47:16dans ce quartier
47:18du 20e arrondissement de Paris ?
47:20De toute façon,
47:22pour l'instant, le quartier va être bouclé.
47:24Étant donné qu'il y a des traces et indices
47:26à récupérer,
47:28il faut protéger
47:30toutes les personnes qui ont été choquées.
47:32Il y a un certain nombre de personnes qui ont été choquées,
47:34qui ont été prises par les pompiers
47:36de Paris.
47:38Plus les recherches qui sont faites
47:40sur place, sur le véhicule.
47:42Il y a l'enquête qui est en cours.
47:44À l'heure actuelle, pour l'instant, on part
47:46juste sur un accident. On n'a pas plus
47:48d'infos. À l'heure actuelle, je vous parle.
47:50Écoutez, puisque vous n'avez pas plus d'informations
47:52et que je n'ai pas envie
47:54d'alimenter
47:56des événements
47:58aussi dramatiques soient-ils
48:00sans informations,
48:02je vous remercie d'être venu
48:04nous apporter les quelques éléments dont vous disposez.
48:06Je suis certain que dans les prochaines minutes
48:08ou les prochaines heures,
48:10vous pourrez nous en apporter un peu plus,
48:12du moins, et on pense évidemment
48:14à la famille de cette personne qui est décédée
48:16et aux trois blessés.
48:18Voilà, je pense qu'on ne peut pas
48:20en dire plus ce soir.
48:22Merci beaucoup M. Landreau
48:24et pensez aux forces de l'ordre qui sont présentes
48:26en masse à Paris pour sécuriser
48:28les Jeux Olympiques, mais pas que.
48:30Intervenir dans ces cas d'accidents absolument
48:32dramatiques est l'information importante.
48:34Donc un mort, trois blessés
48:36et le conducteur qui est toujours
48:38en fuite. C'est toujours
48:40délicat dans ces cas-là
48:42de changer d'actualité, de basculer sur quelque
48:44chose d'autre. Il s'avère qu'il nous reste quelques minutes.
48:46L'une des images du jour
48:48toujours à Paris, c'est
48:50le plongeon
48:52d'Anne Hidalgo dans la Seine.
48:54Donc
48:56ce serait démago et réducteur
48:58de dire que faire trempette pour 1,4 milliard,
49:00c'est beaucoup. Donc je ne le dirai pas.
49:02Je ne dirai pas non plus que
49:041,4 milliard,
49:06c'est 15% de plus
49:08pour le budget de
49:10l'APHP.
49:12Je ne dirai pas non plus
49:14que 1,4 milliard,
49:16ça représente
49:18792.000 SMIC.
49:20Vous ne le direz pas.
49:22Quelle drôle d'idée.
49:24À construire une nouvelle station d'épuration
49:26derrière les gares de Sternitz,
49:28à raccorder
49:30les péniches au tout-à-l'égout.
49:32On est quand même en 2024, les péniches
49:34n'étaient pas raccordées au tout-à-l'égout.
49:36Il y avait quand même un petit effort à faire. Même si 1,4 milliard, c'est
49:38beaucoup trop, évidemment.
49:40D'un point de vue médiatique
49:42et de la communication, son plongeon
49:44est beaucoup mieux organisé que celui
49:46d'Amélie Oudéa-Castaner, qui a manqué
49:48de pisser et qui voulait couper simplement
49:50l'air de son pied à la mer de Paris.
49:52Et ça, vous avez entièrement le droit de le dire.
49:54Plutôt que de voir le sujet
49:56de Clara Mariani ou plutôt que d'écouter
49:58les Français sur le plongeon, moi je vous propose
50:00une séquence. Il s'appelle Baptiste
50:02et Pierre. C'est des pêcheurs
50:04de trésors. On les avait ce matin.
50:06Ils ont fait une petite vidéo où en fait, ils prennent
50:08un pêche à l'aimant et ils le lancent dans la Seine.
50:10Pêche à l'aimant. Et ils ont découvert
50:12des choses. C'était il y a trois semaines. Regardez cette
50:14vidéo hallucinante.
50:16Vous êtes
50:18des centaines à nous avoir demandé d'aller tester la pêche
50:20à l'aimant dans la Seine avant les JO. On a suivi
50:22vos conseils et vous n'allez pas croire tout ce qu'on a trouvé.
50:24On n'est pas au pied de la tour Eiffel mais pas loin.
50:26On a eu une première prise qui pour le coup ne va étonner personne.
50:30Un premier vélo qui nous a fait galérer parce qu'il était
50:32accroché dans plein de barres en fer.
50:34C'est terrible.
50:36Des niches qui perdent pas mal de
50:38carburant. On a lancé de nouveau les aimants.
50:40Et Elena a trouvé cette ogive de la seconde
50:42guerre mondiale. Quentin a ensuite remonté un aimant rempli
50:44avec plein de choses. En particulier des cuillères.
50:46Combien de cuillères ? Deux cuillères.
50:48Trois cuillères. Allez !
50:50J'ai eu la grande cuillère. Ensuite on a demandé à Quentin
50:52d'arrêter de jouer avec les cuillères. Et on a repéré quelque chose
50:54de lourd.
50:56On va essayer d'aller en dessous ? Ouais.
50:58Attends laisse-le se
51:00vider un peu sinon.
51:02Un peu plus.
51:04Un peu plus.
51:08On a croisé la police qui nous a laissé
51:10pêcher tranquillement. Avant de tomber sur un deuxième
51:12vélo en meilleur état cette fois-ci.
51:16Ensuite Quentin a fait une découverte intéressante
51:18avec son aimant méga cube. Ah mais il y a un aimant. T'as l'aimant ?
51:20Ah oui il est là l'aimant. T'as l'aimant ? Ouais. Preuve que des
51:22pêcheurs à aimants ont déjà tenté de faire l'endroit il y a quelques
51:24années. Mais étonnamment la corde était encore
51:26coincée sur quelque chose de gros. On a donc décidé de
51:28tirer. Ouais je sais pas ce qu'ils ont accroché.
51:30Un vélo ? Une poubelle.
51:32Oh lala.
51:34Voilà. C'est bon elle s'est vidée.
51:38Fais doucement là de pas la perdre. Ouais.
51:40On est alors restés deux heures de plus
51:42sur le spot et regardez l'état de la poubelle
51:44après la session. On a aussi sorti tout ça
51:46qui ne rentrait pas dans la poubelle.
51:48Bon félicitations à Baptiste et Pierre.
51:50Baptiste et Pierre qui ont produit cette vidéo.
51:52Elle a été vue plus de 5 millions de fois.
51:54Notamment. Il va en falloir du coeur.
51:56On était avec eux ce matin. Vous irez vous
51:58baigner vous ou pas ? Pardon ? Vous irez vous baigner.
52:00Je vais vous donner n'importe quoi. Je ne mets pas un orteil.
52:02Et pourtant je suis à mon sang.
52:04Il n'y a pas une goutte de sang qui ne coule pas
52:06qui n'est pas parisienne. Je suis parisien de coeur
52:08et de sang. Mais jamais je ne mettrais un orteil
52:10dans la selle. C'est parce que vous êtes parisien de coeur
52:12et de sang que vous savez qu'il ne faut pas se baigner dans la selle.
52:14Je sais un peu du sud-est de la France. On garde cet extrait dans 5 ans
52:16quand tout le monde ira. Vous irez aussi vous baigner
52:18avec le meilleur de vos extraits.
52:20Vous pourrez boire la tasse et vous serez fier.
52:22Monsieur Benkémoun qui nous a rejoint. Je vous présente mes excuses
52:24parce qu'on a un peu de retard. Cher Olivier.
52:26J'en rêve d'aller me baigner dans la selle.
52:28Vous plaisantez. C'est du second degré.
52:30Pas du tout. J'aimerais pouvoir se baigner.
52:34Ceux qui connaissent Venise
52:36savent à quel point le fleuve est important.
52:38Je trouve qu'on n'en fait pas grand-chose ici à Paris.
52:40C'est qu'une première étape.
52:42On découvre des belles choses dans la selle.
52:44Un jour ça sera nettoyé.
52:46Bon courage.
52:48D'ici un milliard ou deux de plus.
52:50C'est une promesse de Chiracienne au départ.
52:52Chirac ne dit que des belles choses.
52:54Quel est le programme pour 100% Politique ?
52:56Entre autres, Henri Guaino viendra nous voir tout à l'heure.
52:58Et puis on aura un débat.
53:00PS, RN, Gérard Leseul et Alexandre Amasson
53:02s'affronteront tout à l'heure.
53:04Et vous serez bien sûr avec Gauthier Lebret
53:06qui a eu deux jours...
53:08Il ne sera pas seul.
53:10Il est vraiment talentueux politiquement
53:12mais en termes d'humour
53:14c'est encore un peu difficile.
53:16Bravo Gauthier.
53:18J'ai regardé dimanche soir
53:20la spéciale
53:22États-Unis
53:24après la tentative d'assassinat
53:26de Donald Trump.
53:28C'était absolument passionnant.
53:30J'ai cru comprendre que la concurrence
53:32voulait regarder dans le rétroviseur.
53:34Il ne faut pas se vanter de ces choses-là.
53:36La première chaîne Info de France
53:38était première.
53:40La deuxième chaîne Info de France
53:42était deuxième.
53:44Merci à tous les équipements en régie.
53:46Je remercie tout le monde à l'unisson.
53:48Merci à tous les quatre.
53:50Merci.

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