• il y a 4 mois
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00Un peu plus de 20h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:05Joseph Massé-Scarron, on est avec Michael Seydoun, avec Georges Fenech et Raphaël Estinville.
00:10Bonsoir à tous les quatre.
00:12Il aura fallu huit jours pour le nouveau Front populaire et que la gauche entre en guerre ouverte.
00:18La France Insoumise interrompt les négociations pour la formation d'un gouvernement
00:22et ne reprendra le travail que lorsque une candidature unique sera trouvée pour la présidence de l'Assemblée Nationale.
00:29Donc déjà c'est compliqué pour le gouvernement,
00:32mais ils n'ont même pas trouvé une candidature unique à l'Assemblée Nationale.
00:35À trois jours de ce vote décisif, nous déplorons l'impasse, c'est de la faute du Parti Socialiste bien sûr,
00:40dans laquelle le Parti Socialiste a mis le nouveau Front populaire pour son choix de candidature à la fonction de Premier ministre.
00:46Et patatra, qu'est-ce qui se passe ?
00:48Le Parti Socialiste répond par communiqué et eux, ils ont les copains avec eux.
00:52Ils ont les communistes et les verts sur ce communiqué en disant
00:55nous avons fait ce jour, avec les écologistes et les communistes,
00:58une proposition commune issue de la société civile au poste de Premier ministre,
01:02permettant de rassembler toute la gauche autour d'un projet que nous avons porté.
01:06Elle a été proposée à la France Insoumise et nous souhaitons sur cette base
01:10une reprise immédiate des discussions pour un accord A4 dans les plus brefs délais.
01:15Jean-Luc Mélenchon qui avait tweeté juste avant, vous me suivez pour l'instant.
01:19Assez de manipulations, notre décision est la suivante,
01:22nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée Nationale
01:25et nous ne reprenons aucune discussion sur quoi que ce soit d'autre tant que ce n'est pas réglé.
01:31Traduction, quel bordel, pardonnez-moi de l'expression, quel bazar !
01:36Il est parlementaire Jean-Luc Mélenchon ?
01:37Non mais c'est le grand timonier, c'est lui qui décide, Joseph MacEscarron.
01:40Ah non, c'est l'invisible...
01:41Non mais attendez, vous n'avez toujours pas compris.
01:44Il ne faut pas commenter.
01:45Si Jean-Luc Mélenchon veut, Mélenchon a.
01:48Grâce aux journalistes.
01:49Pourquoi les journalistes ? C'est de la faute des journalistes aussi ?
01:51Attendez, les journalistes ont déroulé, pardonnez-moi, un tapis rouge le soir, dimanche soir dernier,
01:57en prenant justement sa sortie, ou sa sotie, comme on voudra, donc sa sortie,
02:04et qu'est-ce qu'il a dit ? Et en substance, il a dit « nous avons gagné ».
02:08Et c'est moi le patron.
02:10Et les journalistes étaient tellement en état de sidération qu'ils se sont dit « chic, on va pouvoir tenir l'antenne
02:18et donc on va continuer sur « nous avons gagné ».
02:22Et ils ont popularisé ce « nous avons gagné ».
02:25Donc aujourd'hui, il y a véritablement des personnes, une partie de l'opinion à gauche,
02:32qui pensent véritablement avoir gagné.
02:35Sérieusement.
02:35C'est-à-dire qu'ils ne trichent pas.
02:37Ils pensent avoir gagné.
02:38Mais oui, mais attendez, tout le monde leur a dit qu'ils avaient gagné.
02:40Et je peux vous dire que s'ils n'ont pas de gouvernement, ça va se rouer dans la rue.
02:43Mais oui, bien sûr.
02:44Et ils ne plaisantent pas du tout.
02:46Quitte à ce qu'il y ait des manifestations aux Jeux olympiques.
02:48Il y a tout un discours de la France insoumise qui est extrêmement rôdé.
02:53Et la dernière intervention, on va en parler, je termine juste une seconde, de Manuel Bompard.
02:58Manuel Bompard parle de véto.
03:01Quand vous connaissez l'inconscient collectif des insoumis, la notion de véto, c'est la Révolution française.
03:08Bien évidemment.
03:09La semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon parlait de véto royal.
03:11Ce qui est en train de se passer, c'est la démonstration que le nouveau Front populaire,
03:17n'avait de Front populaire que le nom.
03:19En fait, c'était un Front électoraliste pour engranger effectivement des sièges.
03:24Le nouveau Front pour les sièges.
03:25Et finalement, ça a explosé plus vite que la lupesse.
03:28C'est morné, c'est morné.
03:29Je vous attends au tournant dans un instant parce qu'on va revenir sur la droite.
03:32C'est aussi à s'en tenir l'école.
03:34Je résume très rapidement pour la droite.
03:36J'ai un programme exceptionnel.
03:38En 100 jours, tout est réglé.
03:39Mais hop, je n'y vais pas.
03:41Je ne veux surtout pas y aller.
03:42Mais restons sur la gauche.
03:43Restons sur la gauche.
03:44Voyons le sujet de Pauline Trèfzère.
03:46Pourquoi ils iraient ?
03:47Pourquoi ils iraient ?
03:47Mais ça, c'est un peu vrai.
03:48Restons sur la gauche d'abord.
03:50Pauline Trèfzère.
03:52Les insoumis ne souhaitent plus discuter sur la personnalité susceptible d'accéder à Matignon
03:58tant qu'un accord autour de la présidence de l'Assemblée nationale ne sera pas trouvé.
04:03Jean-Luc Mélenchon exige sur Twitter une candidature unique.
04:07Assez de manipulations.
04:08Notre décision est la suivante.
04:10Nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale
04:14et ne reprenons aucune discussion sur quoi que ce soit d'autre tant que ce n'est pas réglé.
04:18Alors que les socialistes, les communistes et les écologistes se sont mis d'accord
04:22sur une candidature commune issue de la société civile
04:26pour prendre la tête d'un gouvernement de gauche,
04:29dans son communiqué, le PS dit regretter la décision de LFI de quitter les négociations.
04:35Nous regrettons cette décision alors que nous œuvrons collectivement depuis plusieurs jours
04:38pour trouver un nom de Premier ministre et former un gouvernement du nouveau Front populaire.
04:43Le parti de Jean-Luc Mélenchon appelle à manifester ce jeudi avec les syndicats.
04:48Donc c'est un gloubi-boulga, c'est une incompréhension totale.
04:52Et moi je pense aux électeurs de gauche qui se sont dit c'est bon, la NUPES c'est un mauvais souvenir.
04:58Ils nous ont bernés en quelque sorte, ils n'ont pas réussi à s'allier plus de quelques semaines juste après les sièges.
05:04Là c'est bon, le nouveau Front populaire ça marche, Raphaël Stendil.
05:07Non mais je pense que Joseph a raison.
05:10Le narratif qui s'est imposé et qui a été repris allègrement dans les médias a berné les électeurs et tout le monde.
05:17Mais en fait ce n'est ni un narratif de victoire, c'est une fable, c'est une escroquerie.
05:22Depuis les débuts, pour ceux qui analysaient sérieusement la configuration de l'Assemblée nationale,
05:28on avait compris que rien ne pouvait tenir, elle ne pouvait sortir ni de LFI ni du PS
05:34sans que ce gouvernement qui hypothétiquement aurait pu éclore ne soit censuré immédiatement par les autres blocs.
05:42Donc on a joué à se faire peur, ça ne veut pas dire que la situation n'est pas sérieuse,
05:48que de voir autant de députés LFI, écologistes, communistes et socialistes à l'Assemblée nationale,
05:54c'est déjà un drame mais il ne représente pas un danger pour gouverner demain le pays.
06:01Et quel est sa doune ? C'est finalement ce décalage entre ce qu'ils peuvent faire, ce qu'ils vont faire et ce que les médias disent qu'ils vont faire.
06:10Il y a deux grands mensonges à gauche.
06:14Le premier mensonge de LFI, c'est d'avoir voulu faire croire que le Nouveau Front populaire avait gagné l'élection.
06:19Or c'est faux parce que, un, on a compris que cette alliance était une alliance de circonstances qui n'avait pas une vocation pérenne à gouverner,
06:26en plus ça dépend de ce qu'on entend par un bloc puisque Macron, si demain il fait un pacte législatif avec LR,
06:32il aura plus de députés que le Nouveau Front populaire et il sera donc légitime à gouverner.
06:36Donc premier mensonge. Deuxième mensonge, c'est d'avoir fait croire que LFI, à l'intérieur du NFP, était dans une position dominante.
06:42Ce qu'il n'est pas puisque tout le monde a compris que LFI était cornerisé au sein du Nouveau Front populaire.
06:47Mais la figure qui leur permet de faire prospérer ces deux mensonges, c'est une figure charismatique qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon.
06:54Et il faut dire que, dans ce Nouveau Front populaire, personne n'est apte à le remplacer.
06:58Mais moi, je ne suis pas d'accord avec vous. Ils ont gagné factuellement, ils sont devant les autres.
07:02Mais troisième mensonge, Elliott, c'était de faire croire qu'ils étaient prêts à gouverner.
07:11La vérité, c'est qu'ils n'avaient pas le premier nom d'un Premier ministre qui fasse consensus et donc on voit qu'on est dans le récit permanent d'une fable qui ne trompe plus personne aujourd'hui.
07:24Le seul qui était prêt à gouverner, c'était le Magma Central et les LR.
07:30Les LR et le Magma Central, ils ne veulent pas faire une coalition, c'est très simple.
07:34Et factuellement, pardonnez-moi, le Nouveau Front populaire est arrivé en tête de ces élections législatives.
07:41Factuellement également, ils sont incapables de gouverner avec seulement 180 sièges.
07:49C'est quand même ce qui compte aujourd'hui, c'est combien de sièges aujourd'hui, pas avant l'élection.
07:53Mélenchon, le 19 juin 2022, lorsque la Macronie n'avait eu que 250 sièges, parlait d'une déroute électorale.
08:01Je vais même vous proposer, je l'ai vu sur les réseaux sociaux cet après-midi, les deux unes de libération au lendemain de la victoire de 2022 et du groupe Macroniste en marche et en 2024.
08:21C'est-à-dire que c'était la gifle, je crois, la une pour Emmanuel Macron.
08:25Et ouf, avec ses 8 ou 9 000 personnes, c'est ouf avec le Nouveau Front populaire.
08:31On écoute Sébastien Chenu.
08:33Suivant que vous soyez de droite ou de gauche, vous savez, c'est comme l'homophobie.
08:35Si vous êtes de gauche avec Huguette Bellot, ça passe crème, il n'y a pas de problème.
08:41Mais si, évidemment, c'est Mme Catherine Vautrin qui est contre le mariage pour tous, là, évidemment.
08:45Parce que vous voulez dire qu'elle n'a pas...
08:47Elle s'est abtenue au niveau du...
08:50Puisque notre ami Golnadel appelle le privilège rouge.
08:52Et Vautrin est revenu là-dessus.
08:54Oui, et même, je crois qu'Huguette Bellot, elle a célébré des mariages homosexuels.
08:58On écoute Sébastien Chenu.
09:00De point de mesure.
09:02S'il vous plaît, s'il vous plaît, écoutons.
09:04La gauche n'était pas prête.
09:06Ce qu'ils ont raconté à leurs électeurs, c'était n'importe quoi.
09:08Le SMIC à 1 600 euros, la police désarmée, etc.
09:12On y va encore.
09:14Mais d'accord, mais ils ne sont pas prêts.
09:16Nous, on avait un Premier ministre, Jordan Bardella, qui était prêt.
09:18On peut dire, oui, vous aviez des candidats, 10, 15 candidats, ceci, cela.
09:20D'accord.
09:22Enfin, on avait une architecture, un programme qu'on peut combattre.
09:24Mais il était là.
09:26Mais nous étions prêts.
09:28La gauche n'est même pas capable.
09:30Tous les jours, il y a un Premier ministre imaginaire qui sort du chapeau.
09:32Enfin, qu'est-ce que c'est que ces clowns ?
09:34Je ne sais pas si c'est pertinent.
09:36Est-ce qu'ils étaient véritablement prêts, le Rassemblement national,
09:38en croyant les dizaines de candidats qui posaient problème ?
09:40Non, mais pas simplement ça.
09:42C'est parce qu'ils étaient un peu, comment dire, flottants.
09:44Même sur le programme.
09:47Sur le Premier ministre, oui, il a raison.
09:49Ce que je trouve formidable,
09:51c'est l'accord entre l'EPS,
09:53les communistes et les Verts,
09:55qui disent, nous allons aller
09:57vers une personne de la société civile.
09:59Nous ne donnons pas le nom.
10:01Vous savez, moi, ça me rappelle, moi, qu'ici,
10:03Dieu, ça me rappelle.
10:05Ça ne se voit pas.
10:07Oui, mais le portrait dans mon grenier est très abîmé.
10:11Mais ça me rappelle tout simplement
10:13l'époque de Monsieur X.
10:15Ils sont dans le Monsieur X.
10:17Monsieur X, c'était quelque chose qu'il a inventé à gauche
10:19contre De Gaulle.
10:21On ne voulait pas donner le nom
10:23du futur adversaire de Monsieur De Gaulle.
10:25Et à la fin, on a fini par sortir
10:27Caston de Fer qui a fait son nom.
10:29Il y a une rumeur qui circule
10:31pour le responsable de la société civile.
10:33Il semblerait que ce soit l'un des responsables
10:35de l'abbé Pierre. J'ai oublié son nom.
10:37Je vous le donnerai juste après le sujet.
10:39Christophe Robert.
10:41Il y a cette personne, il y a Laurent Berger,
10:44Cécile Duflo.
10:46En tous les cas, ce qui est certain,
10:48c'est que si c'est comme Jean-Luc Mélenchon le souhaite,
10:50c'est-à-dire le programme,
10:52tout le programme du Nouveau Front Populaire,
10:54c'est très simple, ça dure 24 heures.
10:56La bataille des postes clés à l'Assemblée,
10:58le camp présidentiel est dans le mini.
11:00Pas une voix pour le RN,
11:02ni pour la France insoumise.
11:04Mais factuellement, c'est plus habile,
11:06plus moins courageux,
11:08ils ont décidé de ne pas faire un barrage
11:10en s'abstenant.
11:12C'est-à-dire qu'ils ne vont pas voter sur les postes clés
11:14pour qu'ils ne prennent pas part au vote.
11:16Et Manon Aubry,
11:18pour le coup, elle a peut-être raison.
11:20Voilà ce qu'elle dit.
11:22En revanche, ça ne leur posait aucune difficulté
11:24que des candidats de la France insoumise se retirent
11:26pour barrer la route au RN.
11:28La honte porte un nom, la Macronie.
11:30Ce qui est factuel,
11:32c'est que vous avez des députés Renaissance
11:34qui sont aujourd'hui députés
11:36à l'Assemblée nationale
11:38grâce à la France insoumise,
11:40grâce aux économistes, grâce aux écologistes.
11:42Ces accords de désistement,
11:44c'était pour le vote
11:46et pour l'élection.
11:48Maintenant, ces députés ont été élus.
11:50Ils ont donc une légitimité,
11:52la même légitimité que n'importe quel député.
11:54Il y a des règlements,
11:56il faut respecter ces règlements
11:58de l'Assemblée nationale
12:00qui prévoit l'attribution
12:02des fonctions à responsabilité
12:04au prorata des forces politiques.
12:06Vous ne pouvez pas, comme ça,
12:08donner à la rivière le vote des Français.
12:10Le RN avait un vice-président,
12:12Sébastien Chenu.
12:14Là, ils pourraient en revendiquer deux
12:16compte tenu qu'ils ont une centaine de députés en plus.
12:18La question ne se pose plus
12:20de la même manière.
12:22Aujourd'hui, il y a des élus qui sont légitimes
12:24et légitimes à prétendre à des postes de responsabilité.
12:26On écoute Clémence Gayeté
12:28et Olivier Faure
12:30sur Yael Braun-Pivet parce qu'elle prétend
12:32une nouvelle fois au siège
12:34au poste de présidente de l'Assemblée nationale
12:36pour eux, c'est non.
12:38Vous savez ce qui se trame
12:40dans les coulisses de l'Assemblée nationale ?
12:42Vous avez entendu parler Yael Braun-Pivet,
12:44la présidente sortante de l'Assemblée nationale
12:46qui magouille littéralement
12:48en coulisses,
12:50avec le RN,
12:52avec Sébastien Chenu
12:54qui est issu du RN
12:56pour se distribuer les postes.
12:58Oui, mais il magouille en coulisses
13:00pour se distribuer les postes.
13:02Un accord entre le RN...
13:04Non, nous ne magouillons pas
13:06puisque nous avons un programme commun.
13:08Nous ne soutenirons pas Yael Braun-Pivet,
13:10la présidente sortante, et je crois comprendre
13:12qu'elle est en train de nouer un accord
13:14avec le RN, ce qui serait
13:16parfaitement
13:18inimaginable.
13:20Elle a démenti en tout accord avec le RN.
13:22Elle est en tout cas celle qui a dit
13:24qu'elle chercherait à avoir
13:26à nouveau des vice-présidents
13:28issus du RN.
13:30C'est le premier groupe au Parlement.
13:32Il y a d'autres parlements
13:34en Europe une extrême-droite puissante
13:36qui n'a jamais obtenu de vice-président.
13:38Madame Braun-Pivet, c'est ce qui se passe.
13:40Au nom de la Macronie,
13:42est en train de magouiller
13:44à la buvette de l'Assemblée nationale
13:46avec l'extrême-droite contre l'avenir du peuple français.
13:48Elle a parlé de rumeurs nauséabondes.
13:50Elle a démenti ces rumeurs.
13:52Il y a aussi de la presse qui s'est fait écho,
13:54et vous le savez comme moi,
13:56de ces rendez-vous avec M. Sébastien Chenu
13:58avec qui elle avait déjà magouillé en 2022
14:00pour faire élire vice-président
14:02de l'Assemblée nationale
14:04ainsi qu'une autre députée du RN
14:06et pour elle-même être élue
14:08à la tête de l'Assemblée nationale.
14:10Elle a parlé de rumeurs nauséabondes.
14:12Dès lors qu'il y a nauséabondes dans l'expression,
14:14ça veut dire que c'est vrai.
14:16C'est impossible.
14:18Elle ne tente pas de trouver des alliances
14:20pour récupérer le poste.
14:22Si c'est nauséabondes, c'est que ce n'est pas bon.
14:24Vite notre cachet de moralines.
14:26Après la gauche, on parle de la droite.
14:28Effectivement, si la gauche aujourd'hui
14:30ne marche plus et ne chante plus à l'unisson,
14:32il faut parler de cette droite.
14:34J'ai résumé très rapidement.
14:36C'est-à-dire que Laurent Wauquiez vous dit ce soir
14:38« Nous, on a un super programme.
14:40En 100 jours,
14:42on relance la France.
14:44Mais, alors pas question d'aller au gouvernement. »
14:46Je ne comprends pas ce que ça veut dire.
14:48Nous voulons poser
14:50les choses clairement
14:52et montrer que la majorité du pays est autour de ces idées
14:54contrairement à ce que le nouveau Front populaire
14:56voudrait faire croire.
14:58Sur la base d'une surpercherie électorale,
15:00la majorité de la France est pour la restauration de l'ordre,
15:02la défense des valeurs de la laïcité
15:04et pour la revalorisation du travail.
15:06Mais, attention, un peu plus loin dans les colonnes du Figaro,
15:08voilà ce qu'il dit sur
15:10« Est-ce que vous pouvez aller dans ce gouvernement ? »
15:12Une coalition avec Ensemble. Cette question ne fait pas débat.
15:14Elle fait part de la constitution
15:16initiale de notre groupe.
15:18Nous voulons offrir aux Français
15:20une droite républicaine et indépendante.
15:22C'est tout ce que nous cherchons à construire.
15:24C'est le début de la reconstruction du discours de la droite.
15:26Cela ne se construit pas en même temps.
15:28Les petits accords partisans
15:30ne sont pas à la hauteur du sujet.
15:32Nous ne sommes pas là pour négocier des postes.
15:34Qu'est-ce que je veux dire ?
15:36Vous ironisez.
15:38Comme si vous souhaitiez
15:40que ce reconstitue
15:42le macronisme.
15:44Ce que vous souhaitez,
15:46c'est resusciter
15:48le cadavre fumant du macronisme
15:50qui a échoué.
15:52Vous me prêtez des intentions
15:54qui sont fausses, Raphaël.
15:56Si vous ironisez
15:58sur cette indépendance
16:00proclamée
16:02et voulue par la droite,
16:04c'est que vous souhaitez ardemment
16:06que la droite, avec le bloc central
16:08et peut-être une partie de la gauche
16:10soient aux affaires.
16:12C'est pour ça que je me tourne vers vous
16:14Joseph Macé-Scaron.
16:16Raphaël n'est plus un ami.
16:18C'est la priorité des priorités.
16:20C'est de relever
16:22l'état de la France.
16:24C'est d'éviter d'avoir un gouvernement
16:26d'extrême-gauche.
16:28A ce moment-là, vous avez un programme
16:30et vous vous mettez des hauts postes-clés
16:32à l'économie, à l'intérieur,
16:34que sais-je, même en tant que Premier ministre.
16:36Un homme de droite, c'est aussi simple que ça.
16:38Oui, si on donne les clés.
16:40Pardonnez-moi.
16:42Georges, vous pouvez même en dire deux.
16:44Mais là, je ne comprends pas bien
16:46votre ancien camp.
16:48Je comprends ce que dit Joseph
16:50et je crois qu'on a la même perception des choses.
16:52Très franchement,
16:54la position de Laurent Wauquiez,
16:56on l'entend, que si effectivement
16:58on lui demande d'être une force d'appoint,
17:00là, il n'ira pas griller ses cartes
17:02pour 2027.
17:04Mais par contre, imaginons, ne serait-ce qu'un instant,
17:06que le président de la République,
17:08qui a été sévèrement battu dans l'Urne
17:10à l'occasion de ses élections législatives,
17:12dise, j'accepte de rentrer dans une cohabitation,
17:14mais une véritable cohabitation.
17:16Et je donne les clés, effectivement,
17:18au parti charnière, parti de droite,
17:20la France est à droite,
17:22quitte ensuite à constituer une nouvelle majorité.
17:24C'est 60 députés.
17:26Non, non.
17:28J'allais chercher, justement.
17:30Le LR, c'est 60.
17:32Avec Renaissance, avec Horizons,
17:34avec peut-être quelques socialistes.
17:36Laurent Wauquiez ne pourra jamais compter
17:38sur le soutien du centre
17:40et d'une partie de la gauche.
17:42Mais qu'est-ce que vous en savez ?
17:44Il y a une urgence démocratique.
17:46Il y a une urgence économique.
17:48Il y a une urgence migratoire.
17:50Il y a une urgence sécuritaire.
17:52La droite ne peut plus rester au bord du chemin.
17:54Je suis d'accord, Jean-Germain.
17:56Précisément, Laurent Wauquiez,
17:58il me semble, a réussi à trouver une ligne de crête
18:00entre la responsabilité et la mise en œuvre
18:02de réformes urgentes et la non-participation
18:04à une situation de chaos
18:06qui a été créée par Emmanuel Macron
18:08et dans laquelle il n'a pas envie de le rejoindre
18:10dans le précipice.
18:12Il s'agit de donner les clés.
18:14Mais il n'aura pas les clés,
18:16puisque de toute façon, cette majorité est très fragile
18:18et le moment où le RN et le NFP
18:20voteront une motion de censure,
18:22le gouvernement sera renversé.
18:24Donc Laurent Wauquiez a raison de ne pas vouloir participer
18:26à cette mascarade.
18:28Mais pardonnez-moi, vous ne pouvez pas être clair
18:30de dire que nous voulons la main sur les postes-clés
18:32de ce gouvernement et ensuite, on pensera à une alliance.
18:34Ce gouvernement, il sera fragile de toute façon,
18:36même si LR et le centre sont ensemble.
18:38L'ONU a totalement raison, c'est à eux de prendre le pouvoir.
18:40Et bien c'est à nous de prendre un peu de temps de réflexion
18:42puisque c'est l'heure de la publicité.
18:44Et on revient dans un instant.
18:50La suite de l'heure des pros de toujours
18:52avec Joseph Macescaron, Georges Fenech, Raphaël Staville,
18:54un ancien ami et donc
18:56Mickaël Sadoun, Nicolas Conquer
18:58est avec nous, porte-parole républicain
19:00Overseas France. Merci d'être avec nous
19:02Nicolas Conquer parce que, évidemment,
19:04dans quelques instants, nous parlerons
19:06de Donald Trump qui doit prendre la parole
19:08cette nuit heure française
19:10pour cette fameuse convention.
19:12Donald Trump, le miraculé.
19:14Donc, on y reviendra
19:16un peu plus tard. Vu qu'il ne s'est absolument
19:18rien passé dans la journée de
19:20nouveau, on va le faire
19:22un peu plus tard. Ah, vous dites...
19:24On pourra y revenir, il y a eu des succès retentissants
19:26devant les tribunaux.
19:28Ah bah oui, vous allez nous expliquer ça dans un instant.
19:30Les succès retentissants.
19:32On a donc bien compris votre
19:34ligne d'attaque. Mais d'ailleurs,
19:36c'est simple puisque vous êtes porte-parole républicain
19:38Overseas en même temps. On parlait
19:40de politique française parce que, chez nous, c'est exceptionnel.
19:42Là aussi, il se passe des choses.
19:44Je découvre l'info France TV
19:46le PS, les écologistes, les communistes
19:48proposent à la France Insoumise le nom
19:50de Laurence Toubiana
19:52ex-présidente de la convention citoyenne
19:54pour le climat pour rentrer
19:56à Matignon. Madame Toubiana.
19:58Avançons un petit peu.
20:00Je voulais juste vous montrer
20:02puisque juste avant la publicité, on était en train
20:04de parler de la droite qui
20:06a présenté son fameux pacte
20:08législatif
20:10pensée finalisée autour de
20:12Laurent Wauquiez. C'est valoriser le travail
20:14plutôt que l'assistanat, favoriser la production
20:16industrielle et agricole, rétablir
20:18l'ordre et le respect plutôt que l'impunité,
20:20renforcer les libertés locales et les services
20:22publics. Ligne rouge claire. Aucune
20:24augmentation d'impôts, ni baisse
20:26des pensions. Georges Fenech.
20:28C'est le programme qu'on connaît.
20:30C'est le programme qui a toujours défendu
20:32Laurent Wauquiez et
20:34les Républicains. La vraie question,
20:36c'est une question de stratégie
20:38politique aujourd'hui. Un moment
20:40où tout est possible, un moment
20:42où on doit craindre effectivement
20:44une descente vertigineuse du
20:46côté du programme de LFI.
20:48On ne peut pas, me semble-t-il,
20:50regarder à nouveau le train qui passe.
20:52Il faut, d'une manière ou d'une autre,
20:54s'impliquer pour redresser le pays
20:56le plus vite possible. On n'a pas à attendre trois ans.
20:58Trois ans, c'est beaucoup trop long.
21:00Il faut tout de suite proposer
21:02une stratégie gagnante, gagnante.
21:04C'est ça que j'attends.
21:06Je pense que des millions d'électeurs
21:08et beaucoup qui ont voté à droite attendent aussi.
21:10Je pense que
21:12ce qu'attendent, ce qu'ont attendu
21:14beaucoup d'électeurs
21:16ayant voté à droite, c'est la démission
21:18d'Emmanuel Macron. C'est ça ce qu'ils ont surtout
21:20attendu. Pourquoi vous vous promenez ?
21:22Non mais attendez, donnez-moi.
21:24Puisqu'on parle. Nous sommes d'accord.
21:26D'abord, ça ne sert à rien.
21:28Je ne changerai rien puisque ce Parlement,
21:30on doit le garder pendant un an.
21:32Pendant moins d'un an.
21:34De toute manière,
21:36oui, à ce moment-là, il y aura dissolution d'un an.
21:38Mais si on parle
21:40du souhait des électeurs
21:42de droite, ils ont
21:44tous très bien compris
21:46que ce qui coince
21:48par définition, c'est le fait
21:50qu'Emmanuel Macron soit, pardonnez-moi,
21:52à l'Élysée. C'est ça qu'ils croient.
21:54Là, on vit quand même
21:56une période. Vous savez,
21:58il y a une théorie qui s'appelle le signe noir.
22:00Le signe noir, c'est quand on dit
22:02qu'il y a des aléas qui arrivent et qui surgissent.
22:04Donc, dans une couvée de signes blancs,
22:06il y a ce qu'on appelle un signe noir.
22:08Aujourd'hui, nous avons des couvées de signes noirs
22:10et il n'y a plus un signe blanc.
22:12C'est ce qui s'est passé aux États-Unis.
22:14Ce qui s'est passé aux États-Unis est quelque chose
22:16d'extrêmement fracassant.
22:18Et vous vous dites,
22:20juste une seconde,
22:22la question mérite d'être posée.
22:24Aujourd'hui, que le fait,
22:26dans un monde aussi instable,
22:28d'avoir volontairement projeté
22:30la France dans
22:32l'incertitude totale
22:34n'est pas le geste d'un fou
22:36irresponsable.
22:38On ne va pas refaire le débat sur la dissolution.
22:40Moi, ce qui m'intéresse, par exemple, c'est rétablir l'ordre
22:42et le respect. C'est un bloc.
22:44C'est un bloc, par exemple. Rétablir l'ordre
22:46et le respect plutôt que l'impunité et l'immigration à contrôler.
22:48Instaurer les peines minimales.
22:50Je ne suis pas sûr que le PS soit favorable
22:52à cela. Suspendre les aides sociales
22:54pour les délinquants et les parents de délinquants mineurs.
22:56Je ne suis pas sûr que le PS soit d'accord.
22:58Mais oui, mais sauf que la grande coalition
23:00irait des socialistes-sociodémocrates
23:02jusqu'aux républicains.
23:04Remettre à plat la justice des mineurs
23:06pour davantage de fermeté dès le premier délit.
23:08Je ne sais pas qui serait d'accord
23:10du côté des sociodémocrates. Reprendre le contrôle
23:12de l'immigration, notamment en fixant annuellement
23:14des plafonds migratoires en conditionnant l'accès
23:16aux aides sociales.
23:18Mais là, on frise
23:20l'extrême-droite dans son programme de sécurité.
23:22Non, mais non, ce n'est pas l'extrême-droite.
23:24Ça, c'est l'ARN.
23:2690% des Français l'attendent.
23:28Bon, avançons, puisque jeudi
23:30s'annonce mouvementé puisque la CGT entend
23:32faire une manifestation devant l'Assemblée
23:34nationale, la CGT cheminot,
23:36et notamment, également,
23:38devant les préfectures.
23:40Ça, c'est quelque chose de nouveau.
23:42C'est-à-dire qu'on revient aux années
23:4480, quand la CGT,
23:46il y avait Georges Marchais et Krasucki de l'autre côté,
23:48c'est-à-dire quand la CGT
23:50était courroie de transmission de partis politiques.
23:52Parce que que la CGT, par exemple,
23:54s'engage politiquement, entre guillemets,
23:56contre les retraites, c'est un fait.
23:58C'est son droit, c'est un syndicat.
24:00Ils peuvent avoir, en effet, des positions politiques.
24:02Les choix politiques, ce sont des citoyens.
24:04Mais quand on voit, Mme Binet,
24:06et qu'on lit toutes ces déclarations,
24:08on s'aperçoit qu'elle est courroie de transmission.
24:10Et vous regardez, d'ailleurs,
24:12ici, on a entendu, vous-même,
24:14vous l'avez passé,
24:16le patron
24:18de FO a réagi,
24:20mais il était extrêmement surpris.
24:22Parce que c'est un retour en arrière assez important.
24:24Mais Mme Binet a été militante de l'FI.
24:26Mais quand on voit, elle a été militante
24:28de l'FI, et quand on voit comment elle a été
24:30élue au Congrès, c'est-à-dire
24:32grâce, il faut le redire,
24:34grâce à l'Union départementale
24:36des Bouches-du-Rhône...
24:38Vous l'avez dit.
24:40Oui, mais d'accord, c'est simplement,
24:42on est vraiment la crosse en l'air.
24:44Je crois que c'est le meilleur moyen
24:46de détruire la CGT, parce que je me souviens que la CFDT
24:48avait regagné un petit peu de prestige
24:50au moment de la réforme des retraites, précisément
24:52parce qu'ils incarnaient cette offre de syndicalisme
24:54un peu plus raisonnable, qui est capable de discuter
24:56avec le gouvernement. Donc c'est dommage pour Mme Binet.
24:58Ce qui est intéressant, c'est que du côté de la France insoumise,
25:00on dit,
25:02s'ils veulent manifester, allez-y.
25:04Au contraire. Manuel Bompard.
25:06Moi, j'appuie,
25:08je soutiens, toutes les
25:10initiatives de mobilisation qui sont
25:12organisées. Il y avait des rassemblements partout en France
25:14hier. Les organisations syndicales
25:16ont appelé jeudi à se rassembler
25:18aux abords de l'Assemblée nationale.
25:20J'appelle à participer à ces manifestations
25:22pour faire en sorte de faire respecter le résultat
25:24du scrutin. Emmanuel Macron, à plusieurs reprises,
25:26s'est assis sur
25:28la mobilisation du peuple
25:30et n'en a pas tenu compte.
25:32Mais moi, je fais partie de ceux
25:34qui pensent que ce n'est pas parce qu'Emmanuel Macron
25:36a fait une fois ça qu'il faut considérer
25:38que se mobiliser ne sert plus à rien.
25:40Moi, j'appelle à se mobiliser
25:42dans les circonstances particulières.
25:44Je ne suis pas
25:46représentant d'organisations syndicales,
25:48mais si des organisations
25:50syndicales, des travailleurs
25:52considèrent
25:54qu'il faut se mettre en mouvement
25:56par la grève dans ce contexte
25:58pour tout simplement faire respecter la démocratie,
26:00parce que c'est de ça dont on parle,
26:02je les appuierai, je les soutiendrai.
26:04Manuel Bompard va encore plus loin.
26:06Pendant les Jeux olympiques, 6 manifestations,
26:08pourquoi pas ?
26:10Il n'y a pas grand-chose
26:12à gérer pendant ces Jeux olympiques
26:14pour les forces de l'ordre.
26:16Ça s'appelle comment ? La bordélisation ?
26:18C'est ça qui est en application
26:20depuis quelques années, on commence à avoir l'habitude.
26:22Ça s'appelle un hold-up démocratique,
26:24c'est ce qu'on dénonçait tout à l'heure.
26:26Ils essayent de faire passer un mensonge
26:28et là, ils vont bientôt recourir à la force
26:30pour essayer de le faire passer.
26:32C'est la même manière en ce qui parle du peuple,
26:34comme si le peuple était absolument acquis
26:36et populaire, alors même que les résultats
26:38montrent qu'il y a une fracturation
26:40en 3 blocs de la France
26:42et qu'ils sont loin d'avoir
26:44la majorité absolue.
26:46Nicolas Conquer, je rappelle que vous êtes porte-parole
26:48Républicain vs France.
26:50Est-ce qu'aux Etats-Unis, il y a une extrême gauche
26:52qui est active
26:54politiquement
26:56ou sinon dans la rue
26:58pour les manifestations ?
27:00Dans le bloc politique, il est sûr qu'il y a certaines franges
27:02qui sont radicales, qui sont certes minoritaires
27:04mais qui tiennent un peu Joe Biden par la barbichette.
27:06C'est la polarisation
27:08l'embarrassante de cette gauche démocrate
27:10et vraiment du côté de l'extrême.
27:12On voit les gens qui sont dans la mouvance de Bernie Sanders
27:14et on pourrait citer sur quelques
27:16congressmen qui sont très activistes.
27:18Maintenant, en ce qui concerne
27:20les lobbies et les syndicats, notamment les syndicats
27:22des enseignants, qui tiennent
27:24et qui ont vraiment une grosse capacité
27:26de nuisance sur le pays.
27:28Il y a beaucoup d'idéologie à composer avec
27:30ces syndicats.
27:32J'ai vécu le 25 mars 2023
27:34à Sainte-Soline.
27:36A Sainte-Soline, c'est donc un territoire
27:38où vous avez
27:40plusieurs milliers de manifestants qui ont
27:42participé à une manifestation
27:44qui était interdite avec
27:46mille éléments radicaux
27:48qui étaient venus tout simplement
27:50pour entrer en confrontation
27:52avec les forces de l'ordre.
27:54Ça a été ultra violent.
27:56Le ministre de l'Intérieur
27:58a parlé à ce moment-là
28:00d'éco-terrorisme pour le premier
28:02acte de Sainte-Soline parce qu'il y en a eu deux.
28:04Vous savez, ces éléments radicaux,
28:06ils n'ont pas peur ni de la justice, ni de la police.
28:08Donc, ils y vont.
28:10Il y a quand même eu 47 blessés du côté
28:12des gendarmes. Il s'avère que
28:14cette semaine, on va avoir rebelote.
28:16Un nouveau Sainte-Soline.
28:186 à 8 000 personnes qui vont arriver
28:20à 15 kilomètres
28:22de Sainte-Soline. C'est reparti. Un an et demi
28:24plus tard. Avec 120
28:26organisations et associations présentes.
28:28Vous avez des black blocs
28:30qui vont venir de l'Europe, d'Italie,
28:32d'Allemagne, de Belgique.
28:34On hallucine.
28:36Gérald Darmanin était
28:38aujourd'hui du côté
28:40non loin de Sainte-Soline.
28:42Il parle de son soutien
28:44pour les forces de l'ordre et il parle surtout
28:46de la rencontre qu'il a pu faire avec
28:48les gendarmes qui ont été blessés
28:50il y a un an et demi.
28:52Moi, j'aime les policiers et les gendarmes. Je n'accepterai jamais
28:54aucun discours anti-police. Je n'accepterai
28:56jamais qu'on puisse attaquer physiquement,
28:58symboliquement, des policiers et des gendarmes
29:00qui risquent leur vie pour nous. C'est ce que je fais ici
29:02en venant à New-York pour redire
29:04à la Gendarmerie nationale qu'elle fait la fierté
29:06de la France et que je n'ai
29:08en aucun cas accepté et je n'accepterai jamais
29:10qu'on lui crache dessus.
29:12J'ai reçu hier, le jour du 14 juillet,
29:14des blessés de Sainte-Soline
29:16au ministère de l'Intérieur qui m'ont
29:18raconté leur brûlure,
29:20aussi leur choc psychologique avec leur famille.
29:22Et moi, je veux être au rendez-vous
29:24de leur engagement et donc je suis toujours devant eux.
29:26Et tant que je serai ministre de l'Intérieur, je serai d'abord devant eux.
29:28Lorsque je ne serai plus ministre de l'Intérieur,
29:30on aura l'occasion de leur discuter.
29:32J'ai le souvenir que vous avez des élus de la République
29:34qui sont venus à Sainte-Soline.
29:36J'ai le souvenir qu'Olivier Faure a expliqué
29:38qu'il y avait un maintien de l'ordre
29:40trop important. Il y avait trop de policiers
29:42que Sainte-Soline ne représentait aucun danger.
29:44Marine Tondelier était présente.
29:46Je vous propose juste d'écouter le témoignage
29:48d'un des gendarmes qui était venu. C'est très rare
29:50que les forces de l'ordre prennent la parole.
29:52Il était venu le lendemain
29:54après-midi pour raconter
29:56ce qui s'était passé.
29:58À quel point ils étaient équipés.
30:00Ils avaient tout, du matériel défensif,
30:02des boucliers, des bâches, des casques,
30:04des masques à gaz et du matériel offensif
30:06avec des clous dans les boucliers,
30:08des barres de métal, des frondes,
30:10des cocktails Molotov en quantité
30:12phénoménale, des chandelles
30:14romaines, des artifices, des mortiers.
30:16Ils étaient venus très, très préparés.
30:18À un moment, on s'est dit, en fait,
30:20ils veulent nous blesser, voire pire.
30:22Ils veulent nous tuer.
30:24Je me souviens m'être dit ça.
30:26Je me suis pris au niveau de la tête
30:28et ça a explosé mon masque à gaz.
30:30Je n'arrivais plus à respirer après
30:32parce que toute la lacrymogène revenait vers nous
30:34avec le vent qui nous était défavorable.
30:36Quand j'ai fait tout le bilan de mon matériel,
30:38j'avais mon épaulière qui était fondue,
30:40mon casque plein d'impact, ma visière brûlée.
30:42Voilà pour la déclaration du lieutenant Martin.
30:44Vous avez vu quand il dit
30:46qu'ils étaient peut-être venus pour nous tuer.
30:48C'est ce qu'il a vécu il y a un an et demi.
30:50Il faut se rappeler que le bilan de la 2e édition
30:52de Sainte-Sauline, c'était 50 gendarmes blessés,
30:543200 policiers et gendarmes mobilisés,
30:56des centaines d'enquêteurs judiciaires
30:58qui ensuite ont dû traiter
31:00tous les gens qui étaient interpellés.
31:02Une infiltration par des groupuscules
31:04d'extrême-gauche qui venaient
31:06pas seulement de la France, vous l'avez dit,
31:08mais de toute l'Europe.
31:10Et le pire dans tout ça, c'est qu'il y avait
31:12une décision du Conseil d'État quelques mois après
31:14qui invalidait la dissolution
31:16des soulèvements de la terre par Gérald Darmanin.
31:18Qui seront encore présents.
31:20Avec le collectif Bastine Non Merci
31:22et qui sont des groupuscules
31:24qui commettent des actions violentes
31:26non seulement vis-à-vis des biens, mais aussi vis-à-vis des personnes.
31:28Ça avait été invalidé par le Conseil d'État
31:30et sur ce dossier, Gérald Darmanin avait été impeccable.
31:32Sauf que je serais curieux de voir
31:34combien de personnes ont été condamnées
31:36depuis un an et demi.
31:38Combien de personnes ont été interpellées ?
31:40Combien de personnes ont été...
31:42Je sais que ce n'est pas de sa responsabilité.
31:44C'est le ministre du Sentiment de l'Insécurité.
31:48C'est précisément parce qu'un certain
31:50nombre de politiques
31:52écologistes, LFIs
31:54et même socialistes avaient participé
31:56à ces manifestations sans jamais
31:58dénoncer les violences
32:00ou condamner ces violences
32:02que ça les rend inaptes
32:04aujourd'hui à gouverner.
32:06On comprend que Gérald Darmanin en premier chef
32:08aujourd'hui considère
32:10que ce n'est pas seulement LFI
32:12qui ne peut pas entrer
32:14dans un futur gouvernement, mais également
32:16les écologistes et un certain nombre de
32:18socialistes.
32:20Marine Tondelier par exemple.
32:22Certains médias ont présenté Marine Tondelier
32:24comme dans la shortlist
32:26des premières ministrables.
32:28Il s'avère que l'année dernière, il y a un an et demi,
32:30elle était présente à Seine-Solide.
32:32Et ça, Gérald Darmanin ne l'a pas oublié.
32:34Je ne pense pas
32:36que la place des élus de la République
32:38soit de manifester avec des gens violents.
32:40D'ailleurs, je constate que plusieurs élus sont venus
32:42et se sont même fait agresser
32:44par un certain nombre d'activistes.
32:46Nous sommes là pour les protéger d'ailleurs.
32:48Ils doivent se signaler s'ils le souhaitent
32:50et la police et le gendarmerie fera son travail.
32:52La présence d'élus verts
32:54dans ces manifestations
32:56contre le droit, contre la propriété
32:58des agriculteurs, contre les forces de l'ordre,
33:00j'ai constaté, sans avoir condamné
33:02ces violences, et après avoir essayé
33:04de créer des polémiques mensongères,
33:06chacun l'a vu, sur la façon dont les gendarmes
33:08et la préfète avaient fait son travail,
33:10oui, ce n'est pas, pour moi, dans le champ républicain.
33:12Donc, je ne pense pas que la place
33:14des élus de la République soit de participer à des manifestations
33:16interdites ou violentes.
33:18Alors là, il faut lire entre les lignes. Lorsqu'il parle
33:20d'élus qui ont été agressés, je pense qu'il parle de
33:22Yannick Jadot, qui avait été malmené à Sainte-Soline.
33:24Et lorsqu'il parle de ces élus
33:26qui sont irresponsables, en quelque sorte,
33:28il parle de Marlène Tondelier.
33:30Bien sûr qu'elle était là.
33:32Mais je vous dis encore, Olivier Faure, il disait
33:34qu'il y a eu trop de policiers présents.
33:36Il faut que les gendarmes qui ont été blessés,
33:38ils étaient en position statique.
33:40Ils protégeaient les bassines.
33:42Ils ne sont pas allés à la confrontation.
33:44Il ne s'agissait pas d'une manifestation.
33:46Ils ont été pris pour cible directement.
33:48C'est ça qui donne aussi cette connotation.
33:50Avec VIH et des cocktails Molotov.
33:52Oui, c'est ditieux.
33:54Le 26, c'est la cérémonie d'ouverture
33:56des Jeux Olympiques. Mais il y aura un grand
33:58événement avant cela. Très grand.
34:00Peut-être même plus grand que la cérémonie.
34:02C'est quoi ? La baignade.
34:04Enfin, on en sourit.
34:06Mais quand vous dépensez 1,4 milliard
34:08pour assainir la Seine.
34:10Vous avez vu les conditions dans lesquelles
34:12ils sont accueillis, les forces de l'ordre
34:14qui viennent pour protéger. Il y avait tout un dossier
34:16avec Jean-Christophe Louis.
34:18L'insalubrité, 1,4 milliard.
34:20Quand on sait à quel point...
34:22Regardez, ça c'est l'image
34:24de l'insalubrité
34:26des logements dans lesquels
34:28sont aujourd'hui
34:30les policiers. C'est ici que doivent être logés
34:32pendant les Jeux Olympiques les élèves gardiens
34:34de la paix qui seront là en renfort.
34:36C'est Jean-Christophe Convy qui dénonçait ces conditions.
34:38Cela interroge aussi sur les conditions
34:40de logement des appartements du Crous.
34:42Parce que ça, c'est des appartements du Crous.
34:441,4 milliard pour faire trempette dans la Seine.
34:46Je ne sais pas s'il faut trop fanfaronner
34:48par rapport à ça. Quoique,
34:50Noemi Hardy a le sujet.
34:52Après le plongeon de la ministre
34:54Amélie Oudea Castera,
34:56c'est au tour de la maire de Paris,
34:58Anne Hidalgo. De leur côté,
35:00les Parisiens semblent plus réticents
35:02à faire le grand saut.
35:04Honnêtement, non.
35:06Je n'ai pas du tout envie d'aller essayer
35:08de baigner dans la Seine.
35:10Peut-être pas là avec la météo, mais mettons
35:12s'il fait 40 ou 42 degrés, je me laisserais tenter.
35:14Moi oui, parce que je l'ai déjà fait.
35:16Mais pas dans Paris.
35:18Le niveau de bactéries
35:20est suffisamment faible pour autoriser
35:22la baignade et ce malgré
35:24le débit du fleuve toujours largement
35:26supérieur à la normale de saison.
35:28Anne Hidalgo ne se baignera pas seule.
35:30Parmi les plongeurs, le préfet d'Ile-de-France.
35:32Vous irez mercredi
35:34avec Anne Hidalgo ?
35:36Mercredi avec Anne Hidalgo et Tony Estanguet.
35:38Ce qui est important, c'est de montrer que
35:40d'une part, nous sommes au rendez-vous
35:42des Jeux Olympiques et d'autre part,
35:44ces Jeux Olympiques auront un héritage qui sera
35:46favorable pour tous les Franciliens.
35:48Les épreuves olympiques dans la Seine
35:50se tiendront les 30 et 31 juillet
35:52et 5 août pour le triathlon.
35:54Les épreuves de natation se tiendront
35:56elles les 8 et 9 août.
35:58D'ici là, les personnalités politiques
36:00continueront de se succéder
36:02pour le grand plongeon.
36:04L'actualité est
36:06beaucoup trop importante pour
36:08commenter et prendre le temps de s'arrêter
36:10un instant sur le plongeon de Mme Oudéa
36:12Castera, mais parmi les séquences
36:14les plus gênantes de l'année, ça peut en faire partie.
36:16C'est sûr que ce n'était pas
36:18sa première.
36:20C'était samedi matin.
36:22C'était dur, c'était très dur.
36:24C'était impressionnant.
36:26Mercredi donc, Anne Hidalgo ira se baigner.
36:28Voilà ce qu'on pouvait dire sur l'actualité
36:30intérieure, l'actualité française.
36:32Plongée, elle l'a fait à la présidentielle.
36:34Qui ? Anne Hidalgo ?
36:36Effectivement, c'était un salto arrière.
36:381,75% en 2022.
36:40On va parler
36:42de l'histoire d'un miraculé.
36:44C'est pour ça que vous êtes avec nous, Nicolas Conquer.
36:46Vous êtes porte-parole républicain overseas
36:48qui a déjà peut-être
36:50un pied à la Maison Blanche.
36:52Ce soir, puisqu'il va prendre la parole
36:54à Milwaukee pour le début
36:56de la Convention des Républicains.
36:58Paradoxalement,
37:00son bourreau, qu'il le voulait mort,
37:02l'a peut-être
37:04avancé un peu plus
37:06du côté de la Maison Blanche.
37:08Politiquement, il vient peut-être de signer
37:10ce même bourreau la fin
37:12de Joe Biden.
37:14Je reste sur l'aspect politique.
37:16On voit le sujet parce que Donald Trump
37:18a pris la parole ce matin en disant
37:20que c'était un miraculé.
37:22Les premiers mots
37:24de Donald Trump. Dans son avion
37:26qui le menait à Milwaukee,
37:28le candidat républicain a répondu aux questions
37:30de deux journaux américains.
37:3230 minutes d'interview durant lesquelles
37:34il a concédé avoir frôlé la mort.
37:36Le médecin de l'hôpital a dit qu'il n'avait
37:38jamais rien vu de tel, qu'il s'agissait d'un miracle.
37:40Je ne suis pas censé être ici,
37:42je suis censé être mort.
37:44Depuis ses tentatives d'assassinat,
37:46les critiques sont nombreuses envers les services secrets
37:48de la sécurité de Donald Trump.
37:50Pour l'ancien président, ils ont été exemplaires.
37:52Ils l'ont abattu d'une seule balle
37:54entre les deux yeux.
37:56Ils ont fait un travail fantastique.
37:58C'est surréaliste pour nous tous.
38:00Cette photo fait le tour du monde depuis l'attaque.
38:02Donald Trump, le point levé
38:04avec l'oreille en sang.
38:06Beaucoup de gens disent que c'est la photo la plus emblématique
38:08qu'ils aient jamais vue. Ils ont raison
38:10et je ne suis pas mort.
38:12D'habitude, il faut mourir pour avoir une photo emblématique.
38:14Selon Donald Trump,
38:16ces nombreux militants présents le jour de l'attaque
38:18sont des gens formidables.
38:20Dans beaucoup d'endroits, en particulier
38:22lors des matchs de football,
38:24vous entendez un seul coup de feu et tout le monde s'enfuit.
38:26Ici, il y a eu beaucoup de coups de feu
38:28et ils sont restés.
38:30L'ancien président de 78 ans avait prévu
38:32un discours très dur à Milwaukee,
38:34notamment sur l'administration corrompue.
38:36Il a assuré écrire un nouveau texte
38:38avec la volonté d'unir le pays.
38:40Il change un peu sa ligne
38:42puisqu'il a dit également
38:44que nos convictions ne doivent jamais
38:46sombrer dans la violence.
38:48Il est temps de se calmer.
38:50Est-ce qu'à travers cette tentative d'assassinat,
38:52c'est un nouvel homme
38:54qui va débarquer ce soir,
38:56cette nuit heure française,
38:58sur la tribune du stade
39:00à Milwaukee ?
39:02Alors qu'on a les images en direct.
39:04Ce n'est pas le même qu'en 2016.
39:06Il a un premier bilan, il s'est expérimenté,
39:08il s'est rodé la première administration,
39:10il a été également exposé
39:12à deux différentes menaces
39:14qui venaient du système judiciaire.
39:16On a cherché à confisquer ses actifs,
39:18on a cherché à le rendre inéligible.
39:20On a fait plusieurs actes d'impeachment au préalable.
39:22Aujourd'hui, on est venu à attenter sa vie.
39:24Ce sont des menaces qui pesaient sur la campagne.
39:26C'est le premier contexte.
39:28Derrière, Samu,
39:30il l'avait déjà un peu amorcé,
39:32il s'est transformé progressivement
39:34et dans sa ligne de conduite
39:36et les attaques qu'il se faisait dernièrement,
39:38on le voyait lors de son dernier débat,
39:40il était moins dans l'invective permanente
39:42vis-à-vis de Biden,
39:44qu'il laissait sortir lui-même
39:46et à longueur de ses cafouillages
39:48et de ses marmonnements un peu inintelligibles
39:50montrait vraiment l'incapacité de Biden.
39:52J'ai le souvenir que la semaine dernière,
39:54il disait que c'était un tas de merde.
39:56Il ne s'est pas véritablement calmé,
39:58Donald Trump.
40:00C'est exactement ce qu'on attendait de lui.
40:02Quand vous me présentez un homme
40:04qui s'est calmé...
40:06Ce qui m'intéresse,
40:08c'est l'aspect miraculeux
40:10de ce qui s'est passé cette samedi
40:12et que peut-être,
40:14ça va le bouleverser
40:16dans sa manière de voir les choses.
40:18Et quand il dit
40:20« si fortes soient-elles nos convictions
40:22ne doivent jamais sombrer dans la violence »,
40:24il est temps de se calmer.
40:26C'est cette phrase.
40:28Peut-être qu'il va vouloir rassembler
40:30en sachant que cette séquence
40:32qui s'est passée,
40:34c'est peut-être un tournant
40:36Pour les Américains,
40:38c'est déjà arrivé à Donald Trump.
40:40Je parle sous votre contrôle.
40:42C'est un leader politique
40:44qui est fascinant parce qu'il a connu
40:46beaucoup de bas
40:48et beaucoup de hauts.
40:50Et là, avec ce qui vient de se passer,
40:52pour des Américains,
40:54c'est quelque chose d'extrêmement fort.
40:56Extrêmement fort de voir
40:58une personne qui revient,
41:00qui remonte à la surface.
41:02Et là, ayant frôlé la mort,
41:04il y a une catharsis.
41:06Il y a quelque chose d'extrêmement fort.
41:08Je sais qu'il y a
41:10beaucoup de personnes qui disent
41:12« ce n'est pas joué parce qu'il y a encore
41:14quelques mois et qu'en effet
41:16tout peut arriver ».
41:18Mais là, franchement,
41:20il est exactement dans le tempo,
41:22à mon sens,
41:24de quelque chose qui est extrêmement populaire
41:26aux Etats-Unis.
41:28C'est-à-dire l'idée que vous pouvez vous trouver
41:30tout en bas et dans l'extrême difficulté
41:32et qu'à un moment donné, vous avez la chance,
41:34parce que c'est le miracle américain,
41:36d'être tout en haut de l'affiche.
41:38Nicolas Conquer est surtout le côté iconique.
41:40C'est-à-dire que là, aujourd'hui,
41:42cette image, c'est une image qui restera
41:44aggravée dans l'histoire.
41:46Et c'est un homme blessé qui tend le poing
41:48quand vous avez en face
41:50quelqu'un, et on l'a vu pendant le débat,
41:52de fragile,
41:54parfois de perdu.
41:56C'est ce décalage physique, psychologique
41:58entre les deux hommes.
42:00C'est une image de faiblesse quand on regarde Biden
42:02et qu'on tremble lorsqu'on doit prendre la parole.
42:04Et c'est affligeant, et ce n'est pas rassurant
42:06pour la plus grande puissance démocratique au monde.
42:08À côté de ça, Donald Trump, on vient de lui tirer dessus,
42:10d'entrée de jeu, il se relève le poing levé.
42:12Donc ça incarne une vraie vivacité.
42:14Et ça bat en brèche un peu toutes les attaques
42:16qu'on faisait sur lui, comme quoi il avait créé un personnage.
42:18Tout ça, c'est du chiqué.
42:20C'est que de la télé-réalité.
42:22Là, on est vraiment dans le dépouillement,
42:24dans l'essence même du personnage.
42:26On avait un débat ce matin,
42:28et moi, je n'étais pas du tout d'accord
42:30avec les intervenants.
42:32Je peux peut-être me tromper.
42:34C'est-à-dire que certains y ont vu une manipulation politique.
42:36C'est-à-dire qu'il s'est dit,
42:38en dressant le poing,
42:40là, je vais gagner des points, etc.
42:42Mais est-ce que ce n'est pas tant
42:44le personnage au-delà de l'homme politique ?
42:46C'est vraiment l'homme,
42:48l'animal, et non l'animal politique.
42:50C'est vraiment un faux politique d'une part,
42:52mais après, c'est une certaine forme de cynisme.
42:54Vous venez de vous faire tirer dessus,
42:56il y a un état de sidération derrière.
42:58Vous vous relevez, et vous êtes là pour galvaniser les troupes.
43:00Vous n'êtes pas là pour faire une opération plutôt.
43:02Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion d'entendre
43:04les échanges entre Donald Trump
43:06et les Secret Service
43:08qui assuraient sa protection.
43:10On l'entend distinctement,
43:12alors même qu'on le pressait vers sa position.
43:14Attendez, attendez, attendez.
43:16Et après, fight, fight, fight.
43:18Il y a quand même, chez cet homme,
43:20une propension à saisir l'instant
43:22et à l'utiliser
43:24à plein, qui est sidérante.
43:26D'ailleurs, il y a une utilisation
43:28presque religieuse de tout ça,
43:30parce qu'il sait qu'il s'adresse aussi à un électorat évangéliste
43:32qui va probablement aimer aussi
43:34ce genre de références.
43:36Il y a de la sincérité, et il y a de la stratégie.
43:38Chez lui, quelle est la part de religiosité ?
43:40Moi, j'ai dit tout le matin qu'il était très pieux.
43:42On ne peut pas sonder les reins et les cœurs.
43:44Il paraît que ce n'est pas une grenouille de Bénitier non plus.
43:46Non, mais il a eu des errements,
43:48et derrière, il s'est rallié,
43:50il a courtisé un peu ce volet évangélique.
43:52Il y a tout un courant,
43:54on appelle ça le nationalisme chrétien,
43:56qui est une forte composante,
43:58et qui l'instrumentalise
44:00à dessein, et qui fonctionne.
44:02Juste avant d'écouter André Berghoff,
44:04parce qu'André Berghoff était avec nous ce matin,
44:06et c'est le seul journaliste français
44:08à avoir, ou l'un des seuls du moins,
44:10à avoir interviewé Donald Trump.
44:12Mais avant cela, regardez la publication
44:14de sa belle-fille, Lara Lea,
44:16la femme de l'un de ses fils,
44:18qui a publié cette photo.
44:20Et c'est vrai que
44:22il y a deux options
44:24dans ce qui s'est passé.
44:26C'est soit le miracle, soit le hasard,
44:28et chacun y verra sa voie.
44:30On peut y voir un miracle, évidemment.
44:32Lara Trump, c'est également la vice-présidente
44:34du GOP, donc du parti républicain,
44:36qu'il a nommée parce que ça marche de pair,
44:38c'est-à-dire le candidat est à l'appui
44:40du parti politique, mais maintenant,
44:42sur la référence à la mystique, au divin,
44:44il y a ce côté où on sait rendre grâce pour la vie.
44:46Vous n'avez pas ce que vous voulez,
44:48ça s'est joué à une oscillation de tête,
44:50et sans quoi il n'était plus là.
44:52Et là, on n'aura pas tout à fait la même discussion aujourd'hui.
44:54Et d'ailleurs, il faut penser que dans ce miracle,
44:56il y a tout de même un drame, puisqu'il y a eu
44:58un père de famille qui est mort
45:00dans cet échange de tirs. Il a voulu protéger sa fille
45:02et sa femme,
45:04un pompier d'une cinquantaine d'années.
45:06Et il y a une cagnotte qui a été mise en place,
45:08et en l'espace de 24 heures,
45:10il y a déjà pour lui et pour les autres
45:12victimes, parce qu'il y a deux autres blessés,
45:14plus de 3 millions de dollars
45:16qui ont été levés.
45:18Donc ça aussi, c'est la solidarité américaine, Georges.
45:20– Simplement rappeler, mais vous le savez,
45:22c'est qu'aux États-Unis, on ne connaît pas la laïcité
45:24comme nous la connaissons. D'ailleurs,
45:26il la critique, tout est intriqué,
45:28si vous voulez, la religion
45:30et l'État. D'ailleurs, le président,
45:32quand il est élu, il prête serment sur la Bible
45:34et qu'envoyait les inscriptions sur le dollar.
45:36– Pas forcément sur la Bible, sur un texte religieux.
45:38– Mais sur un texte. – Mais bien sûr.
45:40– Voilà, et les grands discours se terminent
45:42toujours par…
45:44– C'est la deuxième place américaine.
45:46– Donc il faut bien comprendre que ce qui vient
45:48d'arriver, ce côté mystique, iconique,
45:50religieux, va toucher
45:52au plus profond l'être américain
45:54qui est très croyant, beaucoup plus que chez nous.
45:56– Je vous propose d'écouter André Berkoff
45:58qui avait rencontré Donald Trump en 2016.
46:02– Les hasards de la vie, les croyants
46:04parleront du miracle, les autres parleront du hasard.
46:06Mais ce qui est intéressant,
46:08d'abord, il faut vous rappeler,
46:10c'est pas un homme politique comme un autre,
46:12du tout, c'est-à-dire que quand il est arrivé
46:14en 2016, quand il s'est présenté,
46:16il n'a jamais fait de la politique de sa vie,
46:18ni élu, ni représentant, etc.
46:20La seule chose qu'il disait avec les politiques,
46:22c'est que je les connais à New York parce que
46:24je les ai pratiquement tous achetés.
46:26C'était un homme d'affaires, c'était
46:28Proportions gardées, le tapis à la puissance 100 000
46:30de l'immobilier, il faut le rappeler.
46:32Et puis ce type, c'est ça qui est vraiment intéressant,
46:34il sort de la zone de confort.
46:36L'histoire a toujours été faite,
46:38je crois, par des hommes et des femmes
46:40de leur zone de confort. Vraiment, il faut
46:42voir ça. Il avait ses budgets privés,
46:44il pouvait vivre sa vie achetant
46:46des gratte-ciel partout, etc.
46:48Ce type décide de rentrer en politique,
46:50pas pour gagner de l'argent. Et ce qui m'avait frappé,
46:52j'ai suivi ces deux meetings
46:54dans la campagne de 2016,
46:56et vous aviez, justement,
46:58contrairement à ce que dit Alain Bauer,
47:00il y a quand même les grands meetings,
47:02vous avez 35 000 personnes, je m'appelle,
47:04c'était en mars, par moins 3 degrés,
47:06Alabama, Mississippi, les Grands Lus de football
47:08américain. Et j'interrogeais
47:10les gens, je disais, vous, vous gagnez combien ?
47:12Tu me disais 1 500 dollars, l'autre disait
47:142 000 dollars. Et moi, évidemment, j'en avais
47:16ce français, je dis, mais je ne comprends pas, vous suivez un multimilliardaire ?
47:18Ils disaient, mais oui. Parce qu'il
47:20est multimilliardaire, on le suit. Je dis, pourquoi ?
47:22Parce qu'il ne peut être ni acheté, ni vendu.
47:24Donc, il y avait ça. Il faut bien
47:26comprendre que, en Amérique,
47:28comme pour Elon Musk, ça joue.
47:30C'est-à-dire que, moi, j'ai des milliards,
47:32je n'ai pas de problème,
47:34je ne sais pas, je ne fais pas ça pour essayer
47:36d'avoir telle ou telle ou telle
47:38faveur ou retraite.
47:40C'est un personnage aussi clivant,
47:42adoré, adulé, que détesté.
47:44D'ailleurs, aujourd'hui,
47:46il était la cible d'un jeune
47:48de 20 ans. On connaît maintenant un peu plus
47:50le profil ou pas de cet individu ?
47:52On veut dire qu'il a été enregistré chez
47:54Les Républicains, juste pour débunker cette
47:56histoire-là. C'est-à-dire qu'en s'adhérant
47:58au parti républicain, il peut voter contre Trump
48:00lors des primaires. Il avait également
48:02fait des dons à des partis et des mouvements
48:04d'extrême-gauche. Là, on voudrait
48:06nous faire croire que ce jeune de 20 ans,
48:08aujourd'hui, n'ait aucune empreinte digitale,
48:10aucune empreinte sur les réseaux sociaux et qu'on ne pourrait pas
48:12consulter ses réseaux. Pour l'instant, il y a assez
48:14peu d'importance. Donc c'est assez flou, il faut faire attention
48:16parce qu'il y a aussi beaucoup
48:18d'informations qui circulent.
48:20L'auteur a été révélé. Non, mais ça, pour l'auteur,
48:22bien évidemment, mais sur son profil, son parcours,
48:24on verra ce que va dire
48:26l'enquête. On a parlé sur une vidéo de BlackRock,
48:28je ne sais pas si vous avez vu, une théorie du complot
48:30qui circule. Il faut faire attention.
48:32En revanche,
48:34j'ai appris une chose, c'est que
48:36à Milwaukee, par exemple, il y a une sécurité XXL,
48:38c'est apparemment le lieu le mieux
48:40protégé de la planète. En revanche,
48:42j'ai appris que les armes
48:44étaient autorisées dans le secteur
48:46de la convention.
48:48Il y a une conception aux Etats-Unis
48:50où on n'a pas la peur des armes.
48:52Mais moi, je ne suis pas dans le jugement.
48:54Simplement, c'est une autre culture.
48:56On sait que s'il y a des citoyens qui sont
48:58respectueux de la loi et qui savent porter leurs armes
49:00et dans certaines conditions,
49:02elles seront tolérées, les gens seront inspectés.
49:04Il y a différentes catégories d'armes.
49:06C'est un récap culturel, mais
49:08il n'y aura pas de détonation qui sera faite à Milwaukee.
49:10Donald Trump, qui devrait prendre la parole
49:12aux intours de minuit et demie,
49:14heure française, il est possible qu'il
49:16prenne la parole avec un bandage,
49:18un pansement au niveau de l'oreille,
49:20parce qu'il a perdu une partie du lobe,
49:22si je ne dis pas de bêtises.
49:24Dans un instant, on va voir Olivier Benkemoen,
49:26mais je vais vous montrer ce qu'on pouvait dire sur
49:28Donald Trump. Deux images pour terminer
49:30cette émission.
49:32D'abord, une première qui nous fait plaisir
49:34au lendemain du 14 juillet.
49:36Vous savez qu'habituellement, les forces
49:38de l'ordre sont soumises à rude épreuve.
49:40On les malmène.
49:42Elles sont attaquées par certains
49:44responsables politiques, pas tous.
49:46Elles sont attaquées sur le terrain.
49:48Regardez, hier,
49:50cette haie d'honneur pour les forces de l'ordre
49:52avec des gens qui hurlaient
49:54« Merci les bleus ».
49:56C'est toujours agréable.
49:58D'ailleurs, je pourrais me taire pour que vous entendiez un peu.
50:04Et bravo aux forces de l'ordre,
50:06parce que pour l'instant, je touche du bois
50:08que ça continue.
50:10Le parcours de la flamme olympique,
50:12ça se passe très bien. Je n'ai jamais vu autant de policiers à Paris.
50:14Deuxième image, et ensuite on dit bonjour
50:16à Olivier Benkemoen.
50:18C'est le feu d'artifice, hier.
50:20Regardez, avec 1100 drones.
50:22Magnifique.
50:24Vous voulez la petite histoire
50:26ou vous n'en avez rien à faire ?
50:28Je dormais déjà, parce qu'il était aux alentours de 23h30.
50:30J'ai été réveillé,
50:32non pas par le feu d'artifice, c'était un peu plus tard,
50:34mais il y avait un concert à Hôtel de Ville,
50:36très loin d'Hôtel de Ville.
50:38Et j'ai été réveillé par la Marseillaise.
50:40C'est magnifique, non ?
50:42C'est beau.
50:44Et donc je me suis demandé, qu'est-ce que c'est ?
50:46Est-ce que je suis fou ?
50:48Et en fait, j'ai regardé l'application,
50:50et sur France Télévision,
50:52il y avait le fameux concert,
50:54et donc c'était la Marseillaise.
50:56Vous m'imaginez être réveillé par la Marseillaise ?
50:58Voilà pour ces images.
51:00Merci à tous les cinq.
51:02On va saluer Olivier Benkaymoun.
51:04Vous regardez le feu d'artifice, hier ?
51:06Mais vous étiez où ?
51:08C'était dans Paris,
51:10quelque part dans Paris, où on voyait à peu près.
51:12Dans un hôtel 5 étoiles ?
51:14Sur un rooftop.
51:16Vous savez que c'est une société qui vient du sud de la France,
51:18qui s'appelle le groupe F,
51:20pour réaliser ce feu d'artifice.
51:22Ils sont même de Arles.
51:24Ils sont en Camargue, à côté d'Arles.
51:26Et il y avait, vous l'avez dit, 1000 drones.
51:28Pourquoi il y a des drones ?
51:30C'est la première fois qu'ils sont autorisés à utiliser des drones.
51:32Parce qu'il n'y a personne, il n'y a pas de public.
51:34Sinon, il n'y aurait pas eu de drones.
51:36On ne fait pas voler des drones au-dessus de...
51:38Donc il n'y a pas de public sur le champ de Mars.
51:40D'habitude, il y a 70 000 personnes.
51:42Vous vous souvenez que je commentais avec Michel Chevalet,
51:44les feux d'artifice ?
51:46Bien sûr, je m'en souviens très bien.
51:48Il y avait deux heures de fil.
51:50J'allais au ciné.
51:52Vous avez raté le bal de confit.
51:54Il y en a un qui ne l'a pas raté,
51:56c'est Benjamin Nau à la régie.
51:58Il a été très présent.
52:00Il a enflammé la piste rue de Sévigné.
52:02Benjamin Nau à la réalisation,
52:04à l'édition de cette émission,
52:06Lucas Busutil, Guilhem Lafage,
52:08à la réalisation, Jean-Luc Lombard,
52:10Pascal Choup à la vision,
52:12et Anatole Ausson.
52:14Merci à tous les cinq.
52:16On reprend rendez-vous.
52:18Vous venez demain soir ou pas ?
52:20Peut-être que vous partez en vacances.
52:22On va débriefer quand même Donald Trump.
52:24Merci beaucoup.
52:26A demain.

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