Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Danielle Simonnet, députée apparentée “écologiste et sociale” de Paris et co-signataire d’une proposition de résolution sur la création d’une commission d’enquête à propos des violences à Notre-Dame de Bétharram ; Arnaud Benedetti, président du comité de soutien à Boualem Sansal ; Eugène Berg, diplomate, géopolitologue, ancien ambassadeur, auteur de "Ukraine février 2023 - Les racines du conflit" publié aux éditions Hémisphère.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-02-19##
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00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07C'est une nouvelle journée qui finit et qui commence pour nous, avec Philippe David.
00:00:11Bonsoir Philippe.
00:00:12Bonsoir Cécile.
00:00:13On espère que vous allez bien.
00:00:14Merci en tout cas à la petite bête qui monte, qui monte, qui monte.
00:00:18Il y a de plus en plus de monde sur cette chaîne YouTube.
00:00:22On en est où mon cher Maxime ?
00:00:24Je vais consulter ça, je vous le dis tout de suite.
00:00:26Oui vous le dites, d'accord.
00:00:28J'essaie de consulter, consulter mon psy.
00:00:30En tout cas, on est ensemble jusqu'à 19h, avec ce numéro de téléphone que vous connaissez bien,
00:00:33si vous voulez partager bien entendu, et échanger avec nous,
00:00:36et débattre avec nos vrais voix du jour au 0826 300 300.
00:00:40Vous avez la réponse ?
00:00:41Oui, nous sommes à 993 000 abonnés sur la chaîne YouTube.
00:00:44Oh là là, ça monte, ça monte.
00:00:451000 de plus qu'il y a.
00:00:46Oui, c'est bien dit donc.
00:00:47Que 16 000 avant le million.
00:00:48Voilà, et bien on va solliciter tout le monde.
00:00:50On espère qu'avant la fin de la semaine, on aura passé ce million.
00:00:53Allez, au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:00:57Qui savait quoi ? Qui a fait quoi sur les violences à Bétarame ?
00:01:00Après la défense, François Bayrou passe à l'attaque en accusant les ministres du gouvernement,
00:01:05Jospin, d'avoir été informé des abus dans l'établissement catholique Béarnais.
00:01:09Les députés réclament aujourd'hui une commission d'enquête sur ce dossier.
00:01:12Alors parlons vrai.
00:01:13Est-on face à une affaire d'Etat ?
00:01:15Et à cette question, faut-il demander des comptes à toutes les personnes informées
00:01:18des violences sexuelles dans l'institution ?
00:01:20Vous dites oui à 97%.
00:01:23Vous voulez réagir ?
00:01:24Les Vraies Voix et Eau d'attendre vos appels au 0826 300 300.
00:01:28Notre invitée pour en parler, Dany Niel-Simonestre,
00:01:30avec nous, députée apparentée écologiste et sociale de Paris,
00:01:33co-signateur d'une proposition de résolution sur la création de cette commission d'enquête
00:01:37à propos des violences de Notre-Dame de Bétarame.
00:01:39Et puis, le coup de projecteur des Vraies Voix.
00:01:41A 18h40, Emmanuel Macron consulte encore ses homologues européens
00:01:44et bientôt les partis politiques français sur le crène.
00:01:47L'Europe bousculée par les négociations directes États-Unis et Russie.
00:01:51Tout monte entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky,
00:01:54fâché par ces discussions dans son dos.
00:01:56Comme il le dit, le président Trump se dit favorable à des troupes européennes
00:01:59de maintien de la paix en Ukraine.
00:02:01Alors, parlons vrai.
00:02:02Êtes-vous favorable à l'envoi de troupes européennes en Ukraine ?
00:02:05Et si oui, pour quoi faire ?
00:02:06Seulement maintenir la paix ? Faire les casques bleus ?
00:02:08Éventuellement reconquérir des territoires ?
00:02:10Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:02:14À cette question, Ukraine, l'Europe est-elle dans l'impasse ?
00:02:17Vous dites oui à 90%.
00:02:19Jean-Berth sera avec nous.
00:02:20Diplomate, géopolitologue, ancien ambassadeur et auteur du livre
00:02:23« Ukraine, février 2023, les racines du conflit » aux éditions Hemisphères.
00:02:27On vous souhaite la bienvenue et les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:30Les vraies voix Sud Radio.
00:02:31Avec autour de cette table, bien entendu, Philippe Bilger qui est avec nous.
00:02:34Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:35Bonsoir mes chers amis.
00:02:36Est-ce que les sujets vous plaisent Philippe ?
00:02:38Tout à fait.
00:02:39Je vais tenter de pallier mes ignorances et d'écouter les autres.
00:02:43Et bien voilà, Françoise de Gaulle est avec nous.
00:02:45Bonsoir Françoise.
00:02:46Coucou les amis.
00:02:47Super sujet moi je trouve.
00:02:48Merci beaucoup.
00:02:49Excellent.
00:02:50Sébastien Ménard est avec nous, entrepreneur dans la foodtech et patron de Presli.
00:02:52Bonsoir.
00:02:53Bonsoir.
00:02:54Bonsoir.
00:02:55Vous n'êtes pas coiffé ce matin.
00:02:56Je suis juste venu jouer et gagner au CQI qui l'a dit.
00:02:58On vous retrouve dans 45 minutes.
00:03:00Merci.
00:03:01Quel provocateur celui-là.
00:03:03Ce n'est pas vrai.
00:03:04Allez 0826 300 300 avec Franck de Marseille qui est avec nous.
00:03:08Bonsoir Franck.
00:03:09Bonsoir Franck.
00:03:10Franck vous êtes avec nous ?
00:03:12Il a raccroché.
00:03:13Il a raccroché.
00:03:14Il a sauté.
00:03:15Je ne sais pas s'il vous a raccroché au nez ou s'il m'a raccroché au nez.
00:03:19Ou s'il nous a raccroché au nez.
00:03:20Ou si c'est simplement la ligne qui a sauté.
00:03:22Ça peut arriver.
00:03:23Vous savez les caprices de la technique.
00:03:24Je crois qu'il est de retour.
00:03:25Franck.
00:03:26Bonsoir.
00:03:27Bonsoir.
00:03:28Qu'est-ce que vous êtes assisté ?
00:03:29Je voulais aborder avec vous le sujet si vous voulez par rapport au rapport de force qui
00:03:32existe aujourd'hui entre les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l'Inde.
00:03:36On peut ajouter l'Inde.
00:03:37Et pourquoi pas demain d'ailleurs les économies du Mexique, de l'Argentine qui sont en train
00:03:41de se réveiller.
00:03:42Comment est-ce que l'Europe peut réexister dans la mesure où elle est très affaiblie,
00:03:47on peut le constater aujourd'hui.
00:03:48Et comment est-ce qu'on peut modifier les institutions européennes afin à la fois
00:03:53d'assumer un leadership et d'avancer sur des sujets qui me paraissent phares.
00:03:56Je prendrai quelques exemples.
00:03:58Alors bien sûr on va me parler de l'Europe fédérale certes.
00:04:00Mais on peut avoir une fédération et en même temps avoir une Europe des nations.
00:04:05Mais en ayant des sujets qui nous rapprochent et qui sont des sujets qui me paraissent prégnants.
00:04:10A savoir un, une harmonisation fiscale au niveau des entreprises.
00:04:14Deux, éventuellement un rapprochement au niveau du droit du travail et ça touche notamment
00:04:19le domaine des retraites et du temps de travail.
00:04:21Et puis bien entendu par rapport à des sujets qui sont extrêmement actuels, le problème
00:04:27de la défense, une défense européenne, une politique de l'immigration qui soit commune.
00:04:33Et puis bien entendu il y a des éléments qui concernent la recherche et l'innovation.
00:04:37On vient de parler de l'IA avec les 500 milliards de dollars qui sont investis par les Etats-Unis.
00:04:41L'énergie, l'écologie.
00:04:43Tout ça ce sont des, comment dirais-je, des sujets qui sont régaliens, qui sont importants
00:04:47et qui concernent l'Europe.
00:04:49Or je trouve qu'on est très faible et qu'il faudrait redonner aux institutions européennes
00:04:53un leadership.
00:04:55Et moi je pense à Thierry Breton parce que je trouve que c'est un avenir.
00:04:57Et bien Franck, merci en tout cas pour ce laïus.
00:05:01Quelle organisation européenne que souhaite Franck à peu près pourrait être possible
00:05:07qui fait, seule inquiétude, il m'a l'air très bon.
00:05:11Moi je ne pense pas que l'Europe est faible.
00:05:15Je pense que c'est un immense marché.
00:05:17Je pense que l'Europe par exemple c'est 10 fois la puissance économique de la Russie.
00:05:19Donc il faut arrêter de penser qu'on est une petite chose fragile.
00:05:23Là où je rejoins Franck c'est que Vance nous fait un grand cadeau aux Etats-Unis
00:05:27parce qu'il nous oblige à nous réveiller.
00:05:29Je pense que sur les institutions il y a une chose essentielle qu'il faudrait pouvoir changer.
00:05:33C'est vraiment le droit de veto et la question de l'unanimité.
00:05:37Si on arrive à changer ça et qu'on fait des majorités qualifiées,
00:05:39à mon avis on peut avancer ensemble beaucoup plus vite.
00:05:43Et pour ça il nous faudra changer l'incarnation aujourd'hui.
00:05:45Parce que l'image qu'on a de nos représentants européens
00:05:51est une espèce de technocratie un peu totalement hors sol
00:05:55et déconnectée de la quotidienneté des concitoyens européens
00:05:59mais aussi d'un certain nombre de chefs d'entreprise qui font l'économie européenne.
00:06:03Et aujourd'hui en fait on n'a pas de leader, on n'a pas de leadership.
00:06:07Et c'est la raison pour laquelle on est actuellement...
00:06:09Mais l'Europe n'est pas faible.
00:06:11L'Europe n'est pas faible mais les représentants sont totalement inexistants.
00:06:13C'est comme Philippe David et moi, c'est pareil. Il faut qu'on soit fort.
00:06:17L'émission est forte.
00:06:19Elle est forte.
00:06:21C'est l'incarnation madame.
00:06:23Vous êtes un peu légère je trouve.
00:06:25Heureusement qu'on est là.
00:06:27Franchement...
00:06:29Non mais vous êtes ni l'un ni l'autre.
00:06:31Ce n'est pas vrai. Vous êtes vraiment des gens qui incarnent.
00:06:33Vous êtes engagés et incarnés je trouve.
00:06:35Elle a peut-être des qualités mais elle n'est pas drôle.
00:06:37Alors ça elle n'est pas drôle.
00:06:39Elle rit quand elle se brûle.
00:06:41Une soirée avec Wonderlion,
00:06:43elle n'a pas avalé le clown.
00:06:45Ça c'est clair.
00:06:47Vous n'en savez rien.
00:06:49Ça c'est vrai, elle est très drôle.
00:06:53Les amis, on est ravis de vous accueillir.
00:06:55Franck, merci beaucoup pour ce sujet.
00:06:57On vous retrouve bien entendu au grand débat du jour.
00:06:59Et qui c'est qui ? Qui l'a dit ?
00:07:01Dominique de Villepin.
00:07:03J'ai rien dit.
00:07:05Il me fait des Philippe David.
00:07:07Donc l'heure est qu'ils y soient.
00:07:09C'est sur Dominique de Villepin.
00:07:11On en parle dans un instant.
00:07:13Sud Radio.
00:07:15Parlons vrai.
00:07:17Radio 17h-19h.
00:07:19Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:07:21Si vous ne l'aviez pas remarqué,
00:07:23nous sommes mercredi.
00:07:25Et qui dit mercredi, dit autour de la table.
00:07:27Françoise de Gouin.
00:07:29Je suis très contente d'être ici.
00:07:33Votre anglais est superbe.
00:07:35Oui, je sais.
00:07:37Comme votre anglais.
00:07:39Chers français, chères françaises.
00:07:41L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
00:07:43Imagine si on buvait en plus.
00:07:45Et autour de cette table,
00:07:47à ma gauche, Philippe Bilger est avec nous.
00:07:49Tout va bien.
00:07:51C'est vraiment parce que c'est à votre gauche.
00:07:57Et Sébastien Ménard.
00:08:03Ce soir dans votre ville,
00:08:05le grand circus des vrais voix.
00:08:07Cécile de Ménibus et son orchestre.
00:08:11Et il n'est que 17h14.
00:08:13Mes amis, dans un instant,
00:08:15Félix Mathieu est avec nous.
00:08:17Bonsoir Félix.
00:08:21De quoi parle-t-on ?
00:08:23Je vais parler de trucs pas drôles du tout.
00:08:25Ça passe à une voix près pour Richard Ferrand,
00:08:27à la présidence du Conseil Constitutionnel.
00:08:29Sa légitimité déjà contestée.
00:08:31On va parler aussi dans les trois mots de Trump
00:08:33qui accuse l'Ukraine d'avoir commencé la guerre.
00:08:35Zelensky regrette qu'il vive dans la désinformation russe.
00:08:37Et puis on va parler aussi du Conseil d'Etat
00:08:39qui confirme la fermeture de C8 et d'Energie 12.
00:08:41Elles sont évincées de la TNT.
00:08:43Les deux chaînes devraient cesser d'émettre
00:08:45dès la semaine prochaine.
00:08:47En trois mots, légitimité, désinformation et éviction.
00:08:49Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:08:51Tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:08:53Les vrais voix Sud Radio.
00:08:55Le réquisitoire du procureur,
00:08:57Philippe Béger.
00:08:59Et c'est sur un homme de droite qui fait un tabac à gauche
00:09:01que vous les requérir, M. le procureur.
00:09:03Oui, dans un récent sondage cluster,
00:09:05que sais-je,
00:09:07que j'ai retrouvé sur Le Point,
00:09:09Dominique de Villepin
00:09:11crève l'écran
00:09:13chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon.
00:09:15Il est derrière lui.
00:09:17Mais on constate,
00:09:19c'est intéressant,
00:09:21que cette manière de crever l'écran
00:09:23politiquement et médiatiquement,
00:09:25parce qu'évidemment,
00:09:27ces opinions pro-palestiniennes
00:09:29rassemblent beaucoup d'électeurs
00:09:31de la France Insoumise,
00:09:33n'ont aucune incidence
00:09:35sur le potentiel des voix.
00:09:37Autrement dit, il est très loin
00:09:39derrière Jean-Luc Mélenchon
00:09:41sur ce plan-là,
00:09:43ce qui montre qu'on peut avoir une sympathie
00:09:45médiatique et politique
00:09:47à partir de l'expression d'idées
00:09:49qui plaisent, mais que ça n'a rigoureusement
00:09:51aucune incidence
00:09:53sur un futur électoral.
00:09:55Bien sûr, c'est le baromètre IFOP des personnalités.
00:09:57Kouchner a été en tête pendant des années.
00:09:59Chaque fois qu'il essayait d'atterrir
00:10:01et de se faire élire comme député,
00:10:03échec dans les bouches du Rhône,
00:10:05en permanence, il échouait.
00:10:07Après, Dominique Villepin,
00:10:09il occupe quand même beaucoup l'espace,
00:10:11il devient un jouet médiatique.
00:10:13C'est épuisant de l'entendre.
00:10:15Toute la journée, c'est fatigant.
00:10:17Il est fatigant, parce qu'en plus de ça,
00:10:19il n'a jamais vraiment été cuisiné
00:10:21sur D'où parle-t-il ?
00:10:23On sait très bien
00:10:25d'où il parle, et je trouve que
00:10:27la presse est extrêmement complaisante
00:10:29avec Dominique Villepin.
00:10:31Il est doué, mais il ne nous donne jamais les solutions.
00:10:33C'est un type cultivé,
00:10:35mais il est très borderline sur un tas de sujets.
00:10:37J'en veux quand même
00:10:39à nous tous
00:10:41d'être toujours
00:10:43attiré par un nouveau jouet
00:10:45qui apparaît et qui va
00:10:47redisparaître dans quelques mois.
00:10:49Les cimetières sont remplies de jouets irremplaçables
00:10:51et indispensables pour la presse, ça m'énerve.
00:10:53Pour aller dans le sens
00:10:55de Françoise, il est un
00:10:57utilitaire politico-médiatique.
00:10:59On en a besoin.
00:11:01En plus,
00:11:03il est utilisé
00:11:05de manière totalement
00:11:07contre-intuitive, parce qu'on s'attend
00:11:09à ce que, vu le background
00:11:11de droite, et plutôt trait de droite
00:11:13de Dominique Villepin, on ne s'attend pas
00:11:15à des positions, mais il a des positions
00:11:17pro-arabes qui
00:11:19servent l'électoralisme.
00:11:21Qui sont constantes.
00:11:23Ça fait 30 ans que Dominique Villepin
00:11:25est dans la ligne du Quai d'Orsay,
00:11:27la pire des lignes du Quai d'Orsay,
00:11:29pro-arabe, je le dis, et là,
00:11:31je reste gentil.
00:11:33Moi, je ne lui reproche pas. C'est une tradition
00:11:35française, il s'inscrit dans cette tradition-là.
00:11:37Là où je
00:11:39suis un petit peu plus gêné, c'est quand
00:11:41effectivement, il est aussi, lui,
00:11:43je dirais, sur le
00:11:45toboggan clientéliste-électoraliste
00:11:47de la France insoumise. Là, c'est plus gênant
00:11:49surtout quand on s'appelle Dominique
00:11:51Galouzo de Villepin.
00:11:53Merci beaucoup, Philippe Bilger, pour ce sujet.
00:11:55Tout de suite, les 3 mots dans l'actu, c'est Félix Mathieu.
00:11:57Les Vrais Voix Sud Radio.
00:11:593 mots dans l'actu, Félix, qui sont
00:12:01légitimité, désinformation et éviction.
00:12:03Richard Ferrand, confirmé à une voix près
00:12:05à la présidence du Conseil constitutionnel,
00:12:07est déjà attaqué sur sa légitimité.
00:12:09La gauche ELR s'emprunte au RN
00:12:11qui s'est abstenu, ouvrant la porte à sa nomination.
00:12:13Le ton monte entre Donald Trump
00:12:15et Volodymyr Zelensky. Il ne fallait pas
00:12:17commencer la guerre, lance le président
00:12:19des Etats-Unis. L'Ukrainien regrette
00:12:21de voir l'Américain vivre dans la
00:12:23désinformation russe. Et puis, le
00:12:25Conseil d'Etat reconfirme définitivement
00:12:27l'éviction de C8 et d'Energie 12 de la TNT.
00:12:29Il rejette le recours des 2 chaînes
00:12:31suite au non-renouvellement de leurs fréquences.
00:12:33Elles cesseront d'émettre le 28 février.
00:12:35Les Vrais Voix Sud Radio.
00:12:37J'ai toujours été
00:12:39et je reste un homme libre.
00:12:41C'était le principal doute quant au choix
00:12:43d'Emmanuel Macron de nommer un fidèle
00:12:45Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel.
00:12:47Le principal
00:12:49intérêt, c'était donc auditionner ce matin devant
00:12:51les commissions des lois de l'Assemblée nationale
00:12:53Et du Sénat, Richard Ferrand assure que
00:12:55non, non, il ne sera pas au service de l'actuel locataire
00:12:57de l'Elysée. Non, dit-il
00:12:59d'ailleurs aussi, il n'a jamais souhaité
00:13:01un 3ème mandat d'Emmanuel Macron, comme on a
00:13:03pu lui faire dire un peu trop vite
00:13:05suite à une interview de 2023 dans laquelle
00:13:07il déplorait les différentes entraves
00:13:09à la souveraineté populaire comme les limitations
00:13:11des différents cumuls de mandat.
00:13:13Voilà un twittos, comme on dit.
00:13:15Ferrand veut que Macron fasse un 3ème mandat.
00:13:17Il y en a un qui n'a pas compris. Mais ça s'est
00:13:19enflammé comme ça le fait aujourd'hui.
00:13:21Il a laissé tout ça. C'est épouvantable.
00:13:23Mais non, d'une pipe, je n'ai jamais
00:13:25affirmé ça. Je connais l'article 6
00:13:27de notre Constitution. Et
00:13:29naturellement, il s'appliquera
00:13:31au Président actuel comme il s'appliquera
00:13:33à d'autres, sauf modification
00:13:35si le constituant que vous êtes le décide.
00:13:37Donc je vous remercie, Mme Pannot,
00:13:39de m'avoir permis de tordre le coup
00:13:41en effet, à ce qui n'a jamais
00:13:43été ma pensée, ni mon désir.
00:13:45En tout cas, il aurait fallu trois cinquièmes
00:13:47des voix des sénateurs et députés des commissions
00:13:49pour bloquer sa nomination à Richard Ferrand
00:13:51à la tête du Conseil constitutionnel.
00:13:53Soit 59 voix contre.
00:13:55Or, il y en a eu 58. Ça passe donc
00:13:57mais de toute justesse. Et ça passe
00:13:59à une voix près pour Richard Ferrand grâce à
00:14:01l'abstention du RN. Ça agace les autres oppositions
00:14:03de la gauche à LR. Laurent Wauquiez
00:14:05par exemple, twitte. Les députés
00:14:07RN se font aujourd'hui complices de la
00:14:09nomination à la présidence du Conseil constitutionnel
00:14:11d'un combagnon de route
00:14:13d'Emmanuel Macron ayant milité pendant près de
00:14:1540 ans au sein de l'aile gauche du PS.
00:14:17Voilà pour la réaction de Laurent Wauquiez.
00:14:19Philippe Béger, la position du RN, elle est lisible ou pas
00:14:21pour vous ?
00:14:23Alors, d'abord,
00:14:25Richard Ferrand sur le plan humain
00:14:27a tout rude l'empathie pour le
00:14:29Rassemblement national. Et je pense
00:14:31que si le RN attend
00:14:33le renvoi d'ascenseur
00:14:35si vous m'autorisez cette familiarité,
00:14:37eh bien, il
00:14:39se trompe. Parce que
00:14:41s'il y a un motif pour garder son
00:14:43indépendance, c'est bien d'attendre
00:14:45une soumission de quelqu'un qui vient
00:14:47d'être nommé président.
00:14:49Moi, j'en sais rien. Ecoutez, on verra bien.
00:14:51Ça, c'est la logique. La réalité, si vous voulez,
00:14:53c'est qu'il y a la fameuse question de
00:14:55priorité de
00:14:57constitutionnalité qui va être
00:14:59examinée. C'est
00:15:01dans la presse depuis quelque temps,
00:15:03sur le fait qu'effectivement, le sort
00:15:05de Marine Le Pen serait suspendu à Laurent Fabius.
00:15:07Donc, moi, je n'ai aucune explication
00:15:09logique de l'abstention
00:15:11du RN. Il n'y en a pas. Je veux bien qu'on m'explique.
00:15:13Ils ont dit, finalement,
00:15:15c'est pas pire que les autres, etc.
00:15:17Il n'y a pas d'explication logique.
00:15:19Donc, on a le droit. Et même s'il n'y a
00:15:21pas de deal, de toute façon, c'est
00:15:23une forme de perversion du RN
00:15:25qui réussit de toute façon
00:15:27à entacher cette
00:15:29élection. Non pas par le fait qu'elle est serrée,
00:15:31parce qu'une élection, moi, je ne suis pas d'accord
00:15:33sur les une voix, parce que la démocratie,
00:15:35c'est 50% plus une voix. Donc, moi, ça me va
00:15:37très bien. Une voix, ça ne me gêne pas. Non, moi, ça ne me gêne pas.
00:15:39Ce qui me gêne, ce que
00:15:41je trouve totalement pervers,
00:15:43on est en perdant-perdant, c'est que, deal ou
00:15:45pas, il y a soupçon de deal. Et s'il n'y a
00:15:47pas de deal, de toute façon,
00:15:49c'est entaché. Car il n'y a aucune
00:15:51explication dans l'argumentaire du RN
00:15:53qui tient debout. Pardon.
00:15:55– Mais ils n'avaient aucune raison de voter contre comme
00:15:57ils n'avaient aucune raison de voter pour. Donc, je ne suis pas d'accord
00:15:59avec vous. – Marine Le Pen, il y a trois jours, a dit
00:16:01il est trop politique, ça ne peut pas aller.
00:16:03Marine Le Pen, c'est la patronne.
00:16:05– Mais Laurent Fabius était tout autant politique que Richard Ferrand.
00:16:07– Non, non, mais c'est pas ce que je vous dis. Ils n'avaient aucune raison.
00:16:09– Avantage.
00:16:11– Non, non, vous dites qu'ils n'avaient aucune raison de le faire.
00:16:13Nous, on n'aurait pas pensé ça,
00:16:15les observateurs, si Marine Le Pen, il y a trois jours,
00:16:17n'avait pas dit ça. C'est pas nous qui le disons.
00:16:19– Moi, je ne suis pas choqué.
00:16:21Je n'arrive pas
00:16:23à corréler ni à décorréler ce qu'a dit
00:16:25Marine Le Pen de la décision du RN.
00:16:27– Bah si. – Mais non.
00:16:29Honnêtement, ils n'ont aucun
00:16:31intérêt à voter pour Ferrand
00:16:33comme ils n'ont aucun intérêt à voter
00:16:35contre Ferrand. Donc, le RN
00:16:37est à sa place. – Écoutez, vous ne pouvez pas
00:16:39tailler en pièces la gauche toute la journée.
00:16:41– Mais je taille aussi
00:16:43le RN. – Non, c'est pas vous.
00:16:45Ils avaient toutes les raisons de retoquer
00:16:47Ferrand qui vient de la gauche.
00:16:49– Je ne suis pas d'accord. – Je ne comprends pas.
00:16:51– Eh ben voilà, c'est le jeu, ma poche Lucette.
00:16:53Le fait qu'on ne soit pas d'accord, c'est bien.
00:16:55Je ne parle pas à Françoise Bernadotte.
00:16:57Non, c'est l'expression.
00:16:59Allez, le deuxième mot des informations
00:17:01avec ces échanges tendus entre
00:17:03Donald Trump et Volodymyr Zelenskyy.
00:17:05Le président ukrainien inquiète
00:17:07de voir les Etats-Unis négocier dans son dos
00:17:09avec le Kremlin trois ans après l'invasion
00:17:11de son pays par la Russie. Eh bien, le président
00:17:13américain lui répond de plus en plus sèchement,
00:17:15semblant même tout à l'heure reprendre un peu
00:17:17un vieil argument de Vladimir Poutine.
00:17:25Aujourd'hui, vous vous plaignez de ne pas être invité.
00:17:27Eh bien, vous avez été là depuis trois ans.
00:17:29Vous auriez dû mettre un terme à la guerre il y a trois ans.
00:17:31Vous n'auriez jamais dû la commencer,
00:17:33c'est ce que Donald Trump propos adressé.
00:17:35On le rappelle quand même au président du pays envahi dans cette histoire.
00:17:37Il a aussi attaqué Zelenskyy sur sa légitimité
00:17:39vu l'absence d'élections en Ukraine.
00:17:41La guerre les rendant impossibles pour le moment.
00:17:43D'où cette réponse désabusée de Volodymyr Zelenskyy.
00:17:49Malheureusement, le président Trump,
00:17:51pour qui nous avons un grand respect en tant que dirigeant
00:17:53du peuple américain, que nous respectons beaucoup,
00:17:55qui nous soutient constamment,
00:17:57vit malheureusement dans un espace
00:17:59de désinformation.
00:18:01En tout cas, après cet échange,
00:18:03personne d'autre que Poutine n'a voulu
00:18:05de la guerre en Ukraine, rappelle Berlin à l'instant.
00:18:07En bref, trois hommes viennent d'être placés
00:18:09en garde à vue dans l'affaire
00:18:11Notre-Dame de Bétharame.
00:18:13Trois hommes suspectés notamment de viols aggravés.
00:18:15Ce sont les premières mises en cause
00:18:17après un an d'investigation sur plus d'une centaine
00:18:19de plaintes d'anciens élèves pour ces faits présumés
00:18:21qui s'étalent de 1957 à 2004.
00:18:23C'est ce que précise à l'instant
00:18:25le procureur de la République de Pau.
00:18:27On y revient évidemment dans quelques instants
00:18:29Et puis le troisième mot,
00:18:31éviction à la chaîne C8 et Énergie 12
00:18:33cesseront donc d'émettre le 28 février.
00:18:35Le Conseil d'État vient le décider.
00:18:37La haute juridiction administrative rejette
00:18:39le recours des deux chaînes contre le non-renouvellement
00:18:41de leur fréquence TNT par l'ARCOM.
00:18:43Elles devraient donc cesser d'émettre effectivement
00:18:45vendredi, la semaine prochaine,
00:18:47le 28 février au soir.
00:18:51Ce qui rappellera certains souvenirs.
00:18:53Certains se souviendront peut-être de la fermeture de la 5
00:18:55des années 90 avec ce message
00:18:57accusé pour l'interruption définitive de l'image et du son.
00:18:59Dans sa décision, en tout cas,
00:19:01le Conseil d'État demande à l'ARCOM
00:19:03d'étudier la possibilité d'un nouvel appel
00:19:05à candidature pour 4 fréquences
00:19:07qui seront vacantes à partir de juin.
00:19:09En théorie, cela pourrait permettre
00:19:11à C8 et à Énergie 12 de repostuler
00:19:13à nouveau dans le futur.
00:19:15On supprime.
00:19:17Je trouve que c'est
00:19:19un scandale. Alors que par ailleurs
00:19:21ces chaînes ont déjà été sanctionnées
00:19:23en payé. Vous l'avez rappelé
00:19:25souvent, Cécile, 400 personnes
00:19:27vont se retrouver sur le carreau.
00:19:29C8, moi, je peux comprendre.
00:19:31Je ne comprends pas Énergie 12, par contre.
00:19:33Quel est l'intérêt ?
00:19:35Qu'est-ce que vous pouvez comprendre de C8 ?
00:19:37Je pense qu'à un moment donné,
00:19:39quand vous ne respectez pas le cahier des charges,
00:19:41ces fréquences appartiennent à l'État.
00:19:45Je sais bien qu'on en fait un sujet
00:19:47politique, etc. Je pense qu'à partir
00:19:49du moment où vous avez une chaîne
00:19:51totalement controversée avec un animateur
00:19:53totalement controversé, une chaîne
00:19:55qui est condamnée inlassablement à des amendes
00:19:57et qui continue inlassablement,
00:19:59ces fréquences appartiennent à l'État.
00:20:01C'est l'État. Le cahier des charges n'est pas respecté.
00:20:03Ils suppriment. Moi, ça ne me
00:20:05choque absolument pas.
00:20:07Énergie 12, je ne comprends pas.
00:20:09Énergie 12, je peux vous répondre. Il s'agit d'une
00:20:11censure économique puisque c'est qualifié
00:20:13injustement, peut-être, mais d'un robinaire
00:20:15aux diffusions sans grand intérêt pour
00:20:17le téléspectateur.
00:20:19Merci beaucoup. En tout cas,
00:20:21François Bayrou accuse les ministres
00:20:23Jospin d'avoir couvert les violences à Bétharame.
00:20:25Des députés réclament une commission d'enquête.
00:20:27Alors, parlons vrai. Est-on face à une
00:20:29affaire d'État ? Et à cette question,
00:20:31faut-il demander des comptes à toutes les
00:20:33personnes informées des violences sexuelles dans l'institution
00:20:35Notre-Dame de Bétharame ? Vous dites
00:20:37oui à 97%.
00:20:39Vous voulez réagir ? Le 0826
00:20:41300 300.
00:20:43Daniel Simonnet est avec nous, député apparenté
00:20:45écologiste et social de Paris.
00:20:47Merci beaucoup, madame la députée, d'être avec nous.
00:20:49La prescription doit s'appliquer
00:20:51dans ce type d'affaires ?
00:20:53Non, il faut absolument que
00:20:55toute la lumière soit faite parce que
00:20:57c'est un scandale extrêmement grave
00:20:59puisqu'on est
00:21:01sur plus d'une centaine,
00:21:03112 plaintes au parquet de Paris.
00:21:05Donc, on est là sur une problématique
00:21:07où on voit bien que ça faisait système.
00:21:09Donc, on est à la fois sur des cas
00:21:11d'agression sexuelle, de viol
00:21:13et de violences répétées dans cet
00:21:15établissement. Alors, il y a eu
00:21:17une commission. On va en parler.
00:21:19Daniel Simonnet, si vous permettez, on fait juste
00:21:21une petite pause. On revient dans un instant. C'était un petit teasing.
00:21:23Merci, en tout cas, de votre fidélité. A tout de suite.
00:21:25Sud Radio.
00:21:27Parlons vrai. Parlons vrai.
00:21:29Les Vraies Voix Sud Radio.
00:21:3117h-19h.
00:21:33Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:21:35Retour des Vraies Voix
00:21:37avec, bien évidemment, Cécile de Ménibus,
00:21:39Philippe Bilger, Françoise Degoy
00:21:41et Sébastien Ménard.
00:21:43Et c'est l'heure du grand débat du jour.
00:21:45Absolument. Les Vraies Voix Sud Radio.
00:21:47Le grand débat du jour.
00:21:49On va parler de l'affaire
00:21:51Bétharame. Que savait
00:21:53le Premier ministre ? Je n'ai
00:21:55jamais été informé.
00:21:57Jamais. Je peux vous assurer
00:21:59que tout est faux. Si on fait
00:22:01le procès de François Bayrou, ça sera le procès
00:22:03de toute la population locale.
00:22:05Tout le monde savait. Tout le monde.
00:22:07Tout le monde savait que
00:22:09Bétharame, il y avait des violences. C'est d'ailleurs ce qui faisait
00:22:11l'ADN de cet établissement.
00:22:13Moi, je ne savais pas. D'autres savaient.
00:22:15Le ministre de la Justice, c'est Elisabeth
00:22:17Guigou, qui était le ministre
00:22:19de l'Éducation nationale.
00:22:21C'était Claude Allègre, qui était la
00:22:23ministre chargée de l'enseignement scolaire.
00:22:25C'était Ségolène Royal.
00:22:27Et donc, qui savait quoi ?
00:22:29Qui faisait quoi sur les violences de Bétharame
00:22:31après la défense de François Bayrou ? On passe
00:22:33à l'attaque en accusant les ministres du gouvernement
00:22:35Jospin d'avoir été informés
00:22:37des abus dans l'établissement catholique
00:22:39Béarnay. Des députés, aujourd'hui, réclament
00:22:41une commission d'enquête sur ce dossier.
00:22:43Alors, parlons vrai. Est-ce que cette affaire pourrait avoir
00:22:45des conséquences lourdes sur la politique française ?
00:22:47Faut-il demander des comptes
00:22:49à toutes les personnes informées des violences sexuelles
00:22:51dans l'institution Notre-Dame de Bétharame ?
00:22:53Vous dites oui à 97%.
00:22:55Vous voulez réagir ?
00:22:57Vous avez été élève à Notre-Dame de Bétharame ?
00:22:59Venez témoigner au 0826 300 300.
00:23:02Et notre invité pour en parler, Daniel Simonnet,
00:23:04est avec nous, député apparenté, écologiste
00:23:06et social de Paris, co-signateur
00:23:08d'une proposition de résolution sur la création
00:23:10d'une commission d'enquête à propos des violences.
00:23:12Donc, à Notre-Dame de Bétharame.
00:23:14Merci d'avoir accepté notre invitation,
00:23:16Madame la députée. Philippe Bilger.
00:23:18Alors, sous réserve de ce qu'on va
00:23:20probablement encore apprendre
00:23:22dans les prochains jours, parce que
00:23:24Mediapart utilise sa méthode
00:23:26préférée, c'est-à-dire
00:23:28d'essayer du venin
00:23:30absolument
00:23:32par des comptes-gouttes
00:23:34très perfides. Moi, j'ai toujours
00:23:36eu tendance, et je
00:23:38continue, à défendre
00:23:40la position du Premier ministre
00:23:42tout simplement parce que
00:23:44psychologiquement et juridiquement,
00:23:46il me semble que
00:23:48son point de vue était pertinent
00:23:50et convaincant. Deuxième
00:23:52élément, il en a eu
00:23:54assez d'avoir une défense
00:23:56défaitiste et il s'est
00:23:58rebiffé en mettant en cause
00:24:00le gouvernement de gauche
00:24:02qui avait lui-même eu des
00:24:04alertes judiciaires dont
00:24:06apparemment on n'a pas tiré
00:24:08toutes les conséquences et c'est
00:24:10une stratégie classique.
00:24:12Troisième élément, et là je
00:24:14finis, c'est le fait
00:24:16que tout de même, on devrait s'interroger
00:24:18sur les rapports
00:24:20du judiciaire avec le
00:24:22politique quel qu'il soit.
00:24:24J'ai l'impression que lorsqu'on est
00:24:26confronté à des événements très
00:24:28graves comme ceux de Bétharame,
00:24:30il n'y a jamais véritablement
00:24:32d'efficacité
00:24:34d'efficacité, pardon,
00:24:36et de mise en cause aussi rapide
00:24:38que la situation les vivrait.
00:24:40– Françoise Debrois. – Oui, alors là
00:24:42où il est lamentable, et je crois savoir qu'en
00:24:44haut lieu, en tout cas, on est
00:24:46très agacé par la défense de Bayrou hier
00:24:48parce que dire en gros c'est pas moi, c'est les autres
00:24:50c'est complètement débile, d'ailleurs parce que
00:24:52Elisabeth Guigou s'est parfaitement défendue hier soir
00:24:54en expliquant voilà ce qui s'est passé, on a
00:24:56la lettre et voilà ce qui s'est passé. Le principal
00:24:58personne signalée s'était
00:25:00suicidée, le père
00:25:02était d'ailleurs reparti au Vatican,
00:25:04Ségolène Royal est folle de rage, comment est-ce que vous
00:25:06accusez Ségolène Royal d'avoir masqué alors qu'elle est
00:25:08même auteure, autrice, on va dire
00:25:10d'une circulaire, quand elle est
00:25:12ministre de l'enseignement secondaire
00:25:14sur les violences sur les enfants
00:25:16et Claude Allègre il est mort.
00:25:18Donc ça c'est le premier point.
00:25:20Le deuxième point, vous aviez raison sur Mediapart,
00:25:22qui vient de sortir à l'instant un nouveau document
00:25:24évidemment c'est le supplice chinois.
00:25:26À l'instant, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques
00:25:28était alertée dès 1993
00:25:30du premier
00:25:32grave cas de violences physiques.
00:25:34François Bayrou était ministre d'éducation nationale
00:25:36bien sûr, et président du département.
00:25:38Comment est-ce que vous imaginez ?
00:25:40Sébastien et moi nous connaissons parfaitement
00:25:42François Bayrou depuis des années. François Bayrou
00:25:44qui écume ce département
00:25:46comme on peut imaginer en tant que président du
00:25:48Conseil Général, qu'il n'était pas au courant.
00:25:50Sa défense ne tient pas et
00:25:52je ne sais pas où ça ira, mais
00:25:54c'est quand même terrible si vous voulez d'en arriver là.
00:25:56Je pense que oui la commission d'enquête est la bienvenue.
00:25:58Sébastien Maynard.
00:26:00Alors, ça ne va pas être simple de défendre
00:26:02François Bayrou.
00:26:04Ce qui est certain
00:26:06c'est qu'on n'imagine pas
00:26:08l'une des premières personnalités
00:26:10d'un département
00:26:12ne pas être au courant.
00:26:14D'ailleurs il l'a finalement
00:26:16adhommi
00:26:18après l'avoir complètement
00:26:20réfuté. Donc voilà.
00:26:22Ce qui quelque part met en lumière
00:26:24la défense qui eût été la sienne
00:26:26et je pense qu'elle n'était pas nécessaire.
00:26:28Moi je suis de ceux qui auraient probablement
00:26:30dès le départ dit la vérité, même si cette vérité
00:26:32n'est peut-être pas audible, ma chère Françoise Degoy.
00:26:34Mais en tout cas
00:26:36la posture qui est la sienne
00:26:38est aujourd'hui
00:26:40fragilisée, c'est certain.
00:26:42Est-ce que pour autant elle a une incidence
00:26:44sur la conduite
00:26:46gouvernementale qui est la sienne
00:26:48dans le contexte actuel ? La réponse est non.
00:26:50Je m'en suis déjà expliqué
00:26:52sur cette antenne.
00:26:54Daniel Simonnet, député
00:26:56apparenté écologiste et social de Paris
00:26:58et co-signataire d'une proposition de résolution
00:27:00sur la création d'une commission d'enquête
00:27:02à propos des violences à Notre-Dame
00:27:04de Bétarame. J'avais posé la question
00:27:06dans le lancement. Daniel Simonnet,
00:27:08est-on face à une affaire d'Etat ?
00:27:10Oui, je pense
00:27:12qu'il y a plein d'aspects dans cette affaire.
00:27:14D'abord, que tout le monde prenne bien
00:27:16conscience, qu'est-ce qu'il y a de plus précieux
00:27:18que de préserver l'intégrité
00:27:20de nos enfants contre toutes les violences
00:27:22sexistes, sexuelles et toutes les maltraitances ?
00:27:24Là, on est sur un
00:27:26cas d'école terrible, puisque dans cette
00:27:28école de Bétarame, vous avez eu à la fois des problèmes
00:27:30de viols, des agressions sexuelles répétées
00:27:32et des violences de la maltraitance.
00:27:34Il y a eu une commission
00:27:36qui s'est tenue ce matin,
00:27:38la commission des affaires culturelles
00:27:40et l'éducation, qui a adopté
00:27:42à l'unanimité la création d'une commission
00:27:44d'enquête sur les modalités de contrôle
00:27:46par l'Etat et de prévention des violences
00:27:48dans les établissements scolaires. Parce que
00:27:50vous voyez bien que dans cette affaire, ce qui est
00:27:52important, c'est bien sûr de savoir
00:27:54à la fois qui savait
00:27:56et n'a rien fait, tous les
00:27:58manquements dans la chaîne de contrôle par
00:28:00l'administration des écoles
00:28:02privées. Parce que là, on voit
00:28:04qu'il y a eu une omerta
00:28:06qui a été organisée, puisque
00:28:08les faits sont colossaux
00:28:10et répétés
00:28:12dans le temps. Ce qui est
00:28:14quand même assez intéressant
00:28:16sur le dernier article de
00:28:18Mediapart,
00:28:20c'est qu'il prouve quand même que dès
00:28:221993, Beyrou ne pouvait
00:28:24pas ignorer, puisque le préfet
00:28:26des Pyrénées-Atlantiques
00:28:28avait alerté
00:28:30sur le cas d'un surveillant
00:28:32qui avait perforé le tympan d'un élève
00:28:34et je le rappelle, cet élève a perdu
00:28:36l'audition.
00:28:38Il y avait une inspection
00:28:40qui avait été commandée en 1993,
00:28:42de manière complètement hypocrite,
00:28:44simplement une inspection pédagogique.
00:28:46Alors que vous avez par ailleurs un article
00:28:48de la Dépêche de Midi,
00:28:50dans cette période-là, qui raconte
00:28:52par la suite qu'il y a quatre élèves
00:28:54qui ont eu le tympan perforé.
00:28:56On est sur une école où il y a eu
00:28:58des graves problèmes. Il y a eu des plaintes.
00:29:00Finalement, au niveau de l'éducation,
00:29:02il y a une opération d'inspection,
00:29:04donc de contrôle qui se fait, mais pas
00:29:06sur ces problèmes de violence, mais sur le contenu
00:29:08pédagogique. Tout ça pour blanchir l'école.
00:29:10Donc c'est quelque part encore plus grave
00:29:12en termes de manquement. C'est-à-dire que
00:29:14non seulement on ne contrôle pas, mais on fait
00:29:16un espèce de faux contrôle pour blanchir l'école.
00:29:18Et là,
00:29:20François Bayrou ne pouvait pas
00:29:22ignorer, y compris, vous avez
00:29:24des articles dans la presse à l'époque.
00:29:26Tout ça ne tient pas la route.
00:29:28On a un Premier ministre
00:29:30qui, à plusieurs reprises, ment.
00:29:32Donc c'est extrêmement grave. C'est une affaire d'État.
00:29:34Et par ailleurs, ce qui est important,
00:29:36c'est de se dire, là, on doit faire absolument
00:29:38d'une cause nationale, la question
00:29:40de la lutte contre la violence dans nos établissements
00:29:42scolaires. Et donc, il faut absolument
00:29:44voir comment,
00:29:46dans l'ensemble de ces procédures,
00:29:48il y a pu y avoir un manquement
00:29:50lorsqu'il y a eu des signalements, un mauvais traitement
00:29:52de ces signalements. Et le dossier est extrêmement lourd.
00:29:54Daniel Simonet, là, on flèche
00:29:56effectivement le Premier ministre,
00:29:58mais quand on vous écoute et quand on
00:30:00lit ce qui est...
00:30:02Il y a, comme ça s'appelle, une responsabilité
00:30:04qui est multiple, en fait.
00:30:06Oui, jusqu'à l'impression...
00:30:08Le signalement à Elisabeth Ligaud,
00:30:10qu'il faut absolument creuser.
00:30:12Pour moi,
00:30:14toute la chaîne doit être,
00:30:16et tous les gouvernements successifs, doivent être
00:30:18entendus là-dessus.
00:30:20Et cette commission d'enquête, elle doit aussi permettre
00:30:22de voir comment est-ce qu'on fait pour que ça
00:30:24ne se reproduise plus ?
00:30:26Quelle est la séquence des contrôles
00:30:28et le traitement des signalements
00:30:30par les inspections, par l'ensemble de l'administration
00:30:32de l'éducation nationale, vis-à-vis des écoles
00:30:34privées comme des écoles publiques ?
00:30:36Justement,
00:30:38Madame la députée, rejoignant
00:30:40un peu la question de Cécile
00:30:42Menibus, comment
00:30:44expliquez-vous qu'en général,
00:30:46à chaque fois que des
00:30:48scandales, et ô combien
00:30:50celui-ci est capital
00:30:52et gravissime, à chaque
00:30:54fois, on constate que
00:30:56jamais les contrôles, les actions
00:30:58n'ont été
00:31:00efficaces, pertinentes
00:31:02et légitimes.
00:31:04Est-ce qu'il y aurait dans la
00:31:06tradition française quelque
00:31:08chose qui relèverait en
00:31:10permanence d'une forme
00:31:12d'amateurisme à tous les niveaux ?
00:31:14Daniel Simonnet.
00:31:16Est-ce que c'est un amateurisme ou est-ce que
00:31:18c'est une certaine logique
00:31:20d'entre-soi ?
00:31:22J'entends l'omerta.
00:31:24Là, on a plutôt l'impression qu'il y a
00:31:26une
00:31:28classe sociale d'entre-soi
00:31:30entre cette église,
00:31:32cette école catholique,
00:31:34les élus locaux.
00:31:36Qu'est-ce qu'on apprend ? On apprend qu'il y avait quasiment
00:31:38un comité de soutien, en fait, à l'école de Bétharame,
00:31:40avec Serge Legrand,
00:31:42avocat qui est très proche de
00:31:44François Bayrou. Dans
00:31:46cet entourage de soutien, vous aviez aussi
00:31:48le suppléant de François Bayrou de l'époque,
00:31:50Pierre Leguillon,
00:31:52qui soutenait cela.
00:31:54Alors qu'on
00:31:56savait d'ores et déjà que ce n'était pas
00:31:58simplement le père
00:32:00Caricard,
00:32:02qui m'a écrit mes notes,
00:32:04je n'arrive pas à me relire moi-même.
00:32:06Le père Caricard, qui a été
00:32:08accusé d'agression sexuelle
00:32:10répétée, de viol, et qui s'est suicidé
00:32:12par la suite, mais vous aviez aussi
00:32:14plein d'autres intervenants
00:32:16dans l'établissement scolaire,
00:32:18qui est notamment
00:32:20un surveillant
00:32:22qui était extrêmement violent, qui par ailleurs avait
00:32:24des tatouages
00:32:26d'extrême droite,
00:32:28faisant référence au troisième rage dans cet établissement scolaire.
00:32:30Il y a une espèce d'environnement
00:32:32très nocif dans cet établissement
00:32:34qui faisait système.
00:32:36J'ai l'établissement qui a quand même la réputation,
00:32:38une telle réputation de maltraitance sur les enfants
00:32:40que la menace,
00:32:42paraît-il, dans la région
00:32:44vis-à-vis des élèves qui n'étaient pas sages, c'est
00:32:46attention sinon on t'envoie un métarame.
00:32:48Moi j'ai,
00:32:50Sébastien Ménard, j'ai juste une réflexion à faire,
00:32:52c'est les parents.
00:32:54Ce qui est rassurant,
00:32:56c'est qu'aujourd'hui, en 2025,
00:32:58même depuis un certain nombre d'années,
00:33:00avec l'émergence des réseaux sociaux,
00:33:02tout ça, l'OMERTA,
00:33:04cette espèce de chape de plomb
00:33:06locale ou nationale,
00:33:08sur une telle affaire ne résisterait pas
00:33:10qu'un jour, ce qui est plutôt rassurant.
00:33:12Daniel Simonet, il vous y trouve ?
00:33:14Je ne suis pas sûre.
00:33:16Je vous trouve bien sûre de vous, je n'en sais rien.
00:33:18Et honnêtement,
00:33:20je pense que cette commission d'enquête,
00:33:22elle doit aussi...
00:33:24En 1996-1997, vous n'aviez pas les réseaux sociaux,
00:33:26vous n'aviez pas Mediapart,
00:33:28vous n'aviez pas tout cet environnement qui est parfois
00:33:30très favorable pour faire émerger la vérité.
00:33:32Mais est-ce que vous rendez compte que j'avais la garantie
00:33:34qu'il y a une réactivité en termes de contrôle
00:33:36des établissements publics et privés ?
00:33:38C'est aussi là-dessus
00:33:40que la commission d'enquête doit travailler.
00:33:42Oui, et c'est parce qu'elle ne doit pas se transformer
00:33:44en commission idéologique.
00:33:46Je sais que vous êtes tout à fait capable
00:33:48de ne pas la transformer, vous, avec votre honnêteté,
00:33:50en commission idéologique. Je ne suis pas sûr que ce soit
00:33:52le cas d'autres députés de la France insoumise.
00:33:54Exactement.
00:33:56Mais en tout cas, c'est tout à fait vrai,
00:33:58la menace de Bétharame est vraie, parce qu'il se trouve
00:34:00que je suis de lourde, donc attention,
00:34:02tu vas aller à Bétharame, ça c'était pour les petits garçons.
00:34:04J'ai une question maintenant à vous poser,
00:34:06comment vous brisez l'OMERTA ?
00:34:08Tous les gendarmes des brigades de recherche
00:34:10témoignent depuis des jours et des jours,
00:34:12pas simplement celui qu'on a le plus entendu,
00:34:14disent véritablement, l'OMERTA,
00:34:16des habitants, comment vous allez briser ça,
00:34:18vous, en tant que député,
00:34:20quels moyens vous avez ?
00:34:22Le maire du village,
00:34:24est-ce que vous pouvez convoquer les gens comme ça ?
00:34:26Allez, Françoise, on y va, parce qu'on n'a pas beaucoup de temps.
00:34:28Une commission d'enquête peut convoquer
00:34:30toutes les personnes qu'elle juge utiles,
00:34:32et les personnes sont sommées de ce rang de convocation,
00:34:34et sinon, elles ont
00:34:36en cours des poursuites,
00:34:38des poursuites pénales, donc il n'y a vraiment
00:34:40qu'au pouvoir de convoquer. Mais je pense
00:34:42qu'il y a aussi une culture,
00:34:44une culture démocratique, donner beaucoup plus
00:34:46de place à la parole des parents
00:34:48d'élèves et à la parole des élèves,
00:34:50pour pouvoir
00:34:52faire en sorte que ça s'exprime.
00:34:54Moi, vous savez, je suis psychologue de l'éducation nationale, du métier.
00:34:56Eh bien, il faut aussi créer beaucoup plus de postes
00:34:58de psychologue de l'éducation nationale,
00:35:00d'infirmière, d'assistante sociale,
00:35:02parce que c'est aussi par ce biais-là
00:35:04d'adultes qu'on peut aussi
00:35:06libérer la parole dans les établissements.
00:35:08Mais il faut aussi remettre à plat quel est le parcours
00:35:10des signalements, et quelles sont les actions
00:35:12de prévention et de formation
00:35:14contre toutes les maltraitances et les violences
00:35:16sexistes et sexuelles.
00:35:18On est à 300-300 avec Franck qui veut réagir.
00:35:20Franck ?
00:35:22Oui, je ne mésestime pas la gravité de cette affaire,
00:35:24si vous voulez, mais il y a quand même des
00:35:26premières alertes qui datent de 1993
00:35:28et l'affaire sort en 2025.
00:35:30Alors, qui a lancé l'alerte pour affaiblir
00:35:32le Premier ministre et l'attaquer ?
00:35:34A qui profite le crime ?
00:35:36Et comment François Bayrou a-t-il réagi ?
00:35:38On est ici, pour moi, dans la politique de bas étage,
00:35:40politicienne, qui n'intéresse
00:35:42absolument pas les Français,
00:35:44car on est dans un règlement de compte politique
00:35:46un certain milieu politique et contre un autre.
00:35:48Alors, à côté de ça, il est évident
00:35:50que l'affaire pose
00:35:52le sujet de l'OMERTA en ce qui concerne
00:35:54les abus sexuels, et que c'est
00:35:56très bien qu'il y ait des députés qui se saisissent
00:35:58de cette affaire pour essayer de légiférer
00:36:00ou en tout cas de trouver des moyens
00:36:02de faire en sorte que les informations sortent
00:36:04quand il y a de tels abus. Mais en l'occurrence,
00:36:06on est quand même en train de donner
00:36:08une image de la France, une fois
00:36:10de plus sur le plan politique, qui est une politique
00:36:12politicienne de bas étage, alors que
00:36:14bien d'autres sujets sont très
00:36:16prégnants actuellement, et qu'il faudrait les traiter
00:36:18avec une hauteur de vue. Là, on est
00:36:20dans du n'importe quoi.
00:36:22Non, je ne suis pas d'accord.
00:36:24Franchement, c'est dur, votre argument,
00:36:26parce que c'est l'argument de la droite qui dit
00:36:28arrêter la gauche, d'instrumentaliser.
00:36:30Ce n'est pas le problème d'être faux ou pas,
00:36:32il faut quand même choisir, à un moment donné, ses combats.
00:36:34Quelles que soient les raisons,
00:36:36à mon avis, pour lesquelles cette affaire est sortie,
00:36:38c'est la lourdeur.
00:36:40C'est intéressant, Françoise, la question de dire
00:36:42que si François Bayrou n'avait jamais été
00:36:44Premier ministre, est-ce que cette histoire
00:36:46se serait sortie ? Et c'est ça qui est dégueulasse.
00:36:48Et c'est ça qui n'est pas bien, en fait.
00:36:50Moi, je pense qu'elle serait sortie, parce que vous avez trois types en garde à vue
00:36:52et que l'enquête...
00:36:54Moi, je ne crois pas non plus.
00:36:56Écoutez !
00:36:58Vous avez trois
00:37:00personnes qui sont en garde à vue.
00:37:02L'enquête, elle date d'il y a un mois.
00:37:04Elle date d'il y a un an.
00:37:06Bizarrement, on n'en parle que maintenant.
00:37:08Alors qu'on aurait dû en parler depuis des années.
00:37:10C'est la question que je l'entends, ma chère Cécile.
00:37:12Est-ce que c'est une question importante
00:37:14par rapport à la gravité ? Là, vous vous rendez compte
00:37:16qu'on parle quand même de môme ?
00:37:18Mais on est d'accord avec ça ?
00:37:20Non, vous n'êtes pas d'accord.
00:37:22Moi, je veux dire
00:37:24mieux votard que jamais.
00:37:26Il a fallu
00:37:28parler des problèmes
00:37:30de pédocriminalité dans l'Église.
00:37:32Combien de temps il a fallu pour parler
00:37:34des scandales dans la fondation Abbé Pierre ?
00:37:36On ne remet pas ça en cause.
00:37:38On remet en cause
00:37:40l'instrumentalisation politique
00:37:42d'une certaine gauche
00:37:44pour plomber,
00:37:46pour censurer.
00:37:48On n'a pas réussi à le censurer sur le budget,
00:37:50donc on va le censurer.
00:37:52C'est pas vrai.
00:37:54Il n'a rien fait.
00:37:56Il n'a rien fait quand il était ministre de l'Éducation.
00:37:58Il n'a rien fait. Il a toujours cumulé
00:38:00les fonctions. Il n'a rien fait quand il était
00:38:02président du Conseil Général, alors qu'il était
00:38:04maire de Pau, alors qu'il avait ses enfants
00:38:06qui travaillaient dans cette école, alors qu'il avait sa femme
00:38:08qui travaillait dans cette école, alors qu'il y avait des articles
00:38:10qui passaient dans la presse
00:38:12locale.
00:38:14On n'est pas en train
00:38:16de défendre qui que ce soit.
00:38:18On dit juste que c'est bizarre que ce soit
00:38:20fléché là, alors qu'il y a une situation
00:38:22si grave, mais si grave.
00:38:24J'ai l'impression d'être en dessous.
00:38:26Depuis autant d'années, personne
00:38:28ne l'est.
00:38:30Il y a une responsabilité
00:38:32multiple aujourd'hui.
00:38:34Et 93, ça fait quand même
00:38:3632 ans, ce qui est complètement dingue.
00:38:38Combien de gosses ont été
00:38:40victimes en 32 ans ?
00:38:42Là où je suis d'accord, Cécile,
00:38:44ce n'est pas les politiques. Toute la presse
00:38:46s'en est emparée. Quand dans mon patelin
00:38:48on dit...
00:38:50Il y a eu combien de gouvernements depuis 32 ans
00:38:52qui auraient dû s'en emparer ?
00:38:54Vous savez,
00:38:56on dénonce depuis des années
00:38:58les problèmes de maltraitance.
00:39:00On dénonce depuis des années
00:39:02les problèmes de maltraitance dans l'aide sociale à l'enfance.
00:39:04Est-ce que pourquoi ça en fait un sujet
00:39:06national ?
00:39:08J'espère bien qu'on va continuer et que vous,
00:39:10en tant que média, vous allez nous aider
00:39:12à aborder ces sujets-là. Mais je peux vous en donner
00:39:14plein des sujets sur lesquels, hélas,
00:39:16on essaye de mettre le sujet sur la table
00:39:18et hélas, il n'est pas assez pris en compte.
00:39:20Des problèmes...
00:39:22...
00:39:24...
00:39:26Madame la députée, donnez-nous
00:39:28les sujets, on va les mettre sur la table.
00:39:30Vous comptez sur deux mini-bus pour ne pas lâcher l'affaire.
00:39:32Viser un Premier Ministre, c'est beaucoup plus
00:39:34important pour faire parler d'une affaire aussi
00:39:36dramatique et cruelle soit-elle.
00:39:38Mais tu ne peux pas continuer sur ce registre...
00:39:40... Mais c'est une vérité.
00:39:42Tout est politique, tout est instrumentalisation.
00:39:44Les amis, les amis, il faut choisir tes combats.
00:39:46Laissez-moi dire au revoir à Daniel Simonet et...
00:39:48Merci Daniel Simonet !
00:39:50Merci beaucoup Madame la députée.
00:39:52Merci beaucoup co-signateur. Donc, cette proposition
00:39:54de résolution sur la création d'une commission
00:39:56d'enquête à propos de ces violences de Notre-Dame
00:39:58Et bien entendu, nous avons une pensée très émue pour les familles et les victimes.
00:40:02Merci beaucoup d'avoir été avec nous dans un instant, on va se détendre un petit peu, on revient, à tout de suite.
00:40:07Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:40:10Vous êtes une super radio, vraiment, vous êtes la radio du moment.
00:40:13Continuez, c'est super.
00:40:15Sud Radio, parlons vrai.
00:40:17Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:40:24Après le calme, la tempête, après la tempête, le calme, j'ai envie de dire, c'est plutôt l'inverse.
00:40:28Après ce débat, plutôt musclé, mais intéressant, Philippe Bilger était avec nous, Françoise de Goy et Sébastien Ménard.
00:40:37Et il y a Franck aussi qui nous appelle de Marseille, mon cher Franck.
00:40:41Vous avez l'honneur et l'opportunité de jeter le jingle, j'ai envie de dire, de lancer.
00:40:50Go, allons-y, et je ne suis pas spécialement doué pour relever les phrases des uns et des autres.
00:40:55Non, il va y arriver, il va être super.
00:40:57J'aime pas, j'aime pas, parce qu'il commence...
00:40:59Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:41:02Et quand vous dites cette modestie, ça fait partie du Google et tout ça ?
00:41:05Non, c'est la modestie de notre auditeur, je sens que c'est un fourbe en fait.
00:41:09Allez Franck, écoutez bien, écoutez bien, en tout cas ça le fait rire.
00:41:13Qu'est-ce qu'il a dit, 3 points sur le sentiment de submersion migratoire.
00:41:17On peut enlever le mot sentiment et garder le mot submersion.
00:41:21Franck ?
00:41:23David Hichnard ?
00:41:24Non.
00:41:24Bruno Retailleau ?
00:41:25Non.
00:41:25Brian O'Brien ?
00:41:26Non.
00:41:26Robert Ménard ?
00:41:27Non, c'est Robert Ménard, Robert Ménard.
00:41:29Bonne réponse de Sébastien, c'est logique, Sébastien Ménard gagne sur Robert Ménard.
00:41:34Non, non, il y a un brouillot pipeau et lente.
00:41:36Qui c'est qui qu'il a dit, Franck, on ne l'a jamais cité dans le Qui c'est qui qu'il a dit.
00:41:42Sur la laïcité dans le sport, vous avez un problème avec vos valeurs républicaines.
00:41:47Ouf !
00:41:48Oh là !
00:41:49Aucune idée.
00:41:50C'est Bacaner ?
00:41:51Non, c'est un président de groupe parlementaire.
00:41:54Ah bon ?
00:41:55Oui.
00:41:56Un président de groupe, c'est pas...
00:41:58C'est Adrien Rousseau ?
00:41:59Non, un président.
00:42:00Ah, un président.
00:42:01Au Sénat, au Sénat, au Sénat.
00:42:02Oui, je sais, mais comment il s'appelle ?
00:42:04Comment il s'appelle ?
00:42:05Non, je ne sais pas, comment il s'appelle ?
00:42:06C'est le président vert du Sénat.
00:42:11Bon, laissons les...
00:42:12C'est l'incroyable Hulk.
00:42:13Personne n'a la réponse.
00:42:15Excusez-moi, je donnerai un point à Françoise pour la mauvaise foi.
00:42:18Non, mais rien du tout.
00:42:19Non, ça fait moins d'un point.
00:42:20Qui est délicieuse ?
00:42:21C'est Guillaume Gontard, président du groupe écologiste français.
00:42:24C'est Gontran, Gontard.
00:42:25Mais tout le monde le connaît.
00:42:26Bien sûr.
00:42:27Non, ça n'est pas enceinte.
00:42:28En fait, là, il n'y a que des inconnus.
00:42:30Je voulais laisser les inconnus.
00:42:31Ah, non, non.
00:42:32Allez, Qui c'est qui qu'il a dit.
00:42:33Trois points sur la guerre en Ukraine.
00:42:35Nous avons besoin de renforcer la défense européenne et de réfléchir à l'envoi de troupes au sol.
00:42:42C'est le ministre de l'Industrie, Marc Ferrati.
00:42:44Bonne réponse.
00:42:45Et c'était ça.
00:42:46On sent un auditeur de Sud Radio.
00:42:49Bravo, bravo.
00:42:50Qui c'est qui qu'il a dit.
00:42:52Aujourd'hui, personne ne veut envoyer de troupes en Ukraine.
00:42:56Franck.
00:42:57C'est le président de la République.
00:42:58Non.
00:42:59Mélenchon.
00:43:00Non.
00:43:01Bonpar.
00:43:02Non.
00:43:03Pas non.
00:43:04Il a les yeux bleus.
00:43:05Bonne réponse de Philippe Bilget.
00:43:06J'ai fait comme Sébastien.
00:43:07Bipong.
00:43:08Il fait du bipong.
00:43:09Moi j'ai zéro là ce soir.
00:43:11Question qui c'est qui a dit.
00:43:13Trois points.
00:43:14Ce front républicain est trahi par messieurs Retailleau, Darmanin, etc.
00:43:19qui reviennent en permanence sur les obsessions de l'extrême droite.
00:43:23Franck.
00:43:24C'est...
00:43:25Je ne sais pas.
00:43:28Un petit indice.
00:43:29Non.
00:43:30C'est pas du LFI.
00:43:31Un petit indice.
00:43:32C'est du Gabriel Attal.
00:43:33C'est pas quelqu'un qui est faible.
00:43:36Non.
00:43:37Non.
00:43:38Non.
00:43:39Non.
00:43:40Non.
00:43:41Pas tous les trois en même temps.
00:43:42Non.
00:43:43Non.
00:43:44Non.
00:43:45Non.
00:43:46Non.
00:43:47Non.
00:43:48Non.
00:43:49Non.
00:43:50Non.
00:43:51Non.
00:43:52Non.
00:43:53Pas tout le monde en même temps.
00:43:54Non pas tout le monde en même temps.
00:43:55Non mais tout le monde en même temps.
00:43:56Mais oui mais...
00:43:57C'était Philippe Bilgert.
00:43:58Non.
00:43:59Non.
00:44:00Non.
00:44:01Non.
00:44:02Non.
00:44:03Parce que vous avez dit...
00:44:04Il a dit fort tout de suite.
00:44:05diplomate, vous êtes le tricheur que l'on adore, on n'a rien compris de savoir qui c'était.
00:44:10– Qui c'est qui, s'il vous plaît, qui c'est qui qui l'a dit, Franck ?
00:44:13J'ai beaucoup hésité à accepter la proposition du président de la République.
00:44:17– J'adore quand vous jouez les phrases.
00:44:18– Ça peut pas être François Béroux.
00:44:20– Non, c'est Ferrand, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, j'ai dit Ferrand.
00:44:27– Mais moi j'ai dit Ferrand aussi, il n'y en a rien à mettre.
00:44:29– Mais vous êtes fous, dingue ou quoi ?
00:44:31– C'est ça, on l'a dit en même temps.
00:44:34– Mais il n'écoute que de vous.
00:44:36– Mais non, parce que vous avez dit un truc, mais je n'ai pas compris ce que vous avez dit.
00:44:39– Mais non, vous savez pas qui est Ferrand.
00:44:40– Non, non, non, c'est que t'as bafouillé, c'est dingue.
00:44:43– Ah non mais c'est dingue, mais c'est un truand.
00:44:46– Non, non, mais là, là c'est un dingue.
00:44:52– Mais non, il a dit un borboric, mais j'avais pas compris ce qu'il parlait.
00:44:55– Excusez-moi, s'il vous plaît, Philippe David n'est pas ici,
00:45:00c'est pas lui qui décide de tout.
00:45:02Et Maxime, vous avez bien entendu qu'il a dit Ferrand ?
00:45:05– Oui.
00:45:06– Il a dit Ferrand, il a dit Ferrand.
00:45:10– Franchement, mais c'est dingue, c'est pas lui.
00:45:12– Mais non, François, mais non !
00:45:14– Ce jeu est en train de nous rendre dingue.
00:45:19– Et vous, dans quel état il est ?
00:45:21– Permettez-moi de vous dire que sur moi,
00:45:22Michel Ferrand a joué le mauvais cheval.
00:45:24– Franck, Franck, Franck, Franck, Franck.
00:45:26Ils m'ont épuisé, Franck.
00:45:28– Oui, je le comprends.
00:45:30– Je suis au bout du rôle.
00:45:32– Vous pouvez venir vous rejoindre à Marseille, Franck.
00:45:34– A volonté, vous serez la bienvenue.
00:45:36– Très bien. Et la prochaine fois que, en tout cas, vous jouez avec nous,
00:45:40on essaiera de vous donner les réponses avant,
00:45:42parce que sinon on ne va pas sortir.
00:45:44– Cécile Bidijar qui a gagné.
00:45:46– Il y a tout de même une équité.
00:45:48– Bon, en revanche, Cécile, je vous laisse pour les deux de troisième heure,
00:45:52je pars chez l'autorino.
00:45:54– En plus, tu te rends compte, en plus la blondasse, là.
00:45:58– Je t'ai compris.
00:46:00– Je parle de moi.
00:46:02– Moi, j'adore ça.
00:46:04N'empêche que la blondasse que je suis, c'est moi qui tiens le micro.
00:46:08– J'adore, j'adore.
00:46:10– Franck, merci en tout cas pour tout ce bonheur avec nous.
00:46:12– Merci à vous.
00:46:14– Il avait de l'humour, Franck, en tout cas.
00:46:16– Il n'a pas eu le choix en même temps.
00:46:18– Salut.
00:46:20– Allez-vous rester avec nous dans un instant.
00:46:22Les infos avec François Germain.
00:46:24Et puis Rémi et André pour la météo.
00:46:26Et pour le coup de gueule.
00:46:28– Je vais vous amener dans un village que j'ai baptisé.
00:46:30Vous savez comment je l'ai baptisé ?
00:46:32– Non.
00:46:34– En même temps.
00:46:36– Très bien.
00:46:38– Les vraies voix Sud Radio.
00:46:4017h-19h.
00:46:42Philippe David.
00:46:44Cécile de Ménibus.
00:46:46– Les vraies voix, on est ravis de vous accueillir
00:46:48et de vous accompagner tous les jours
00:46:50de 17h à 19h.
00:46:52– 19h ?
00:46:54– C'est ça, 19h.
00:46:56– Qu'est-ce qui suit là ?
00:46:58– Tout le monde.
00:47:0017h-19h et ensuite 20h.
00:47:02Les vraies voix.
00:47:04On a un programme des vraies voix pour la 3ème heure extraordinaire.
00:47:064 destins d'entrepreneurs
00:47:08exceptionnels.
00:47:104 destins exceptionnels.
00:47:12– Il y a des femmes ?
00:47:14– Oui.
00:47:16– Je l'adore.
00:47:18– Il sera là tout à l'heure.
00:47:20– En attendant, ce numéro de téléphone
00:47:22le 0826 300 300
00:47:24avec Philippe Bilger, Françoise de Gouin et Sébastien Ménard.
00:47:26Frédéric de Bergerac
00:47:28nous a laissé un message et on va l'écouter.
00:47:30– Oui bonjour, c'est Frédéric de Bergerac.
00:47:32C'est qu'en parlant
00:47:34du mariage avec un OQTF
00:47:36la solution est très simple
00:47:38dans ce cas de figure, la dame française
00:47:40peut très bien aller se marier en Algérie
00:47:42personne va lui refuser là-bas.
00:47:44Elle peut très bien se marier là-bas.
00:47:46Donc il y a autre chose derrière, c'est que
00:47:48il faut lui donner les papiers.
00:47:50Voilà, bonne soirée.
00:47:52– Philippe Bilger, c'est vrai
00:47:54et d'ailleurs cette femme qui éprouvait
00:47:56un grand amour pour cet homme
00:47:58ne l'a pas rejoint que je sache en Algérie
00:48:00donc peut-être que
00:48:02cet amour a connu des faiblesses.
00:48:04– Françoise de Gouin ?
00:48:06– Je n'ai pas envie de traiter un problème
00:48:08aussi fort du OQTF
00:48:10sur ces cas particuliers.
00:48:12On peut faire du particulier, surtout
00:48:14moi à priori j'ai plutôt tendance
00:48:16à être d'accord avec ce que vous dites
00:48:18mais c'est tellement, voilà, comment dirais-je
00:48:20je prends un air un peu fatigué parce que
00:48:22cette question il faut la regarder en face
00:48:24la question migratoire il faut la regarder
00:48:26car nous n'en sommes qu'au début.
00:48:28Là aujourd'hui, c'est pas la peine de crier
00:48:30comme des vierges et farouchés, nous ne sommes
00:48:32qu'au début des migrations humaines
00:48:34parce qu'on va avoir en plus les migrations climatiques
00:48:36donc moi je veux bien qu'on fasse diversion
00:48:38avec ces questions mariage, oui ok c'est un sujet
00:48:40mais le vrai sujet c'est comment on exécute
00:48:42les OQTF les plus importantes
00:48:44comment est-ce qu'on laisse pas un type
00:48:46capable de mettre des crimes de sang
00:48:48comment on le laisse pas sur le territoire français
00:48:50et comment on règle ce problème
00:48:52de l'immigration avec lucidité
00:48:54pragmatique.
00:48:56Frédéric il est factuel, il dit
00:48:58si elle est très amoureuse, elle peut aller
00:49:00se marier dans son pays.
00:49:02C'est tout ce qu'il dit, il ne faut pas remettre
00:49:04en question tout cela.
00:49:06C'est ce qu'il dit, je ne critique pas du tout ce que dit Frédéric
00:49:08je dis juste que c'est un cas
00:49:10mais ce n'est pas, on ne peut pas
00:49:12traiter l'ensemble du problème par ce cas là
00:49:14et créer des sentiments
00:49:16et créer des sentiments
00:49:18on ne sait pas ce qu'il y a dans le coeur des gens
00:49:20je ne veux pas tourner les coeurs
00:49:22Sébastien Ménard qui nous imite en même temps
00:49:24Oui parce que j'ai rien de plus à dire, pour une fois
00:49:26elle dit des choses très bien Françoise Debois
00:49:28donc là vous faites du vent, on peut le dire
00:49:30je brasse de l'air
00:49:32c'est agréable, j'adore
00:49:34excusez-moi mais il vaut mieux brasser de l'air
00:49:36il vaut mieux brasser de l'air que nous le pomper
00:49:38c'est pas faux
00:49:40très bien
00:49:42et votre grand-mère roule beaucoup
00:49:44j'ai toujours adoré cette expression
00:49:46moi aussi
00:49:48on a minibus et autobus
00:49:50très bien
00:49:52je vois qu'aujourd'hui c'est les cours d'école
00:49:54on est mercredi, ah bah c'est pour ça
00:49:56c'est ça, j'ai trouvé
00:49:58le lien, en tout cas dans un instant
00:50:00le coup de gueule de Philippe David
00:50:02et après le tour de table de l'actu de nos vrais voix
00:50:04on fait une petite pause, on revient dans un instant
00:50:06Sud Radio
00:50:08parlons vrai
00:50:10les vrais voix Sud Radio
00:50:1217h-19h
00:50:14Philippe David, Cécile de Ménibus
00:50:16et dans ce tour de table
00:50:18des vrais voix de ce mercredi
00:50:20on est le combien aujourd'hui ?
00:50:22le 19 février
00:50:24qu'est-ce qu'on souhaitait de l'anniversaire pour une fois
00:50:26tous les gens qui sont nés le 19 février
00:50:28un animateur de Sud Radio
00:50:30Alexis Poulin
00:50:32bon anniversaire Alexis
00:50:34et autour de cette table, ça n'est pas l'anniversaire de Philippe Billard
00:50:36mais c'est toujours sa fête aujourd'hui
00:50:38Françoise Debois
00:50:40c'est pareil et c'est Bastien Ménard
00:50:42aussi en attendant le coup de gueule de Philippe David
00:50:44les vrais voix Sud Radio
00:50:46comme d'habitude je vais remettre
00:50:48le clocher au milieu du village, un village
00:50:50qui pourrait s'appeler en même temps
00:50:52pourquoi en même temps ? parce que ce concept
00:50:54est tellement dit et répété depuis maintenant
00:50:568 ans qu'il mériterait
00:50:58qu'un village, voire même une grande ville
00:51:00porte son nom en France, ainsi
00:51:02on a appris qu'Agnès Pagny-Runacher
00:51:04et le gouvernement allaient soutenir
00:51:06la proposition de loi écologiste
00:51:08visant à interdire les PFAS en France
00:51:10PFAS signifiant perles et
00:51:12polyfluoroalkylés, des composants
00:51:14chimiques parfois qualifiés de
00:51:16polluants éternels dont les plus dangereux ont
00:51:18déjà été interdits, une interdiction
00:51:20dont les conséquences pourraient être
00:51:22dramatiques pour l'industrie française
00:51:24ou ce qu'il en reste évidemment pour l'emploi
00:51:26ainsi une interdiction des PFAS
00:51:28interdirait de produire en France en les utilisant
00:51:30mais rien n'interdirait
00:51:32de l'importation de produits
00:51:34ayant été produits avec des PFAS
00:51:36parfois même plus toxiques, une loi
00:51:38qui est donc une arme de délocalisation
00:51:40massive, qui creusera encore le déficit
00:51:42commercial abyssal de notre pays
00:51:44en effet, prenons pour exemple
00:51:46Tefal, fleuron industriel français
00:51:48qui exporte dans le monde entier ses poils
00:51:50produits de zarumézi dans une usine qui
00:51:52en 2022 a produit plus de
00:51:5435 millions d'ustensiles
00:51:56de cuisine, si demain tous les PFAS
00:51:58étaient interdits, il ne resterait à cette entreprise
00:52:00française, qu'à fermer son usine en France
00:52:02pour que nous achetions leurs poils qui seront
00:52:04made in ailleurs, alors après
00:52:06nous avoir gavé de la volonté de
00:52:08réindustrialisation, de souveraineté
00:52:10industrielle, au point d'avoir ajouté
00:52:12la fonction au ministre de l'économie
00:52:14et nous avoir dit et répété que les
00:52:16manques de produits que nous produisions pas pendant
00:52:18la période du Covid allaient bientôt être
00:52:20terminés, on upond une loi
00:52:22qui va donner l'alali à une industrie
00:52:24moribonde, puisqu'en décembre 2024
00:52:26le niveau de production de l'industrie
00:52:28française était 8% inférieur
00:52:30à celui de janvier 2020
00:52:32juste avant le Covid, alors merci d'arrêter
00:52:34les discours martiaux sur la réindustrialisation
00:52:36et la souveraineté industrielle
00:52:38et merci à Agnès Pannier-Runacher
00:52:40pour son action pour l'écologie
00:52:42puisque demain en France, on ne polluera plus
00:52:44puisqu'on ne produira plus rien, pour les
00:52:46conséquences économiques et sociales, on en
00:52:48reparlera plus tard.
00:52:50Votre point de vue est au poil
00:52:52Tefal.
00:52:54On peut pas être binaire
00:52:56comme ça.
00:52:58On parle pas d'écologie
00:53:00on parle de votre santé, de la mienne
00:53:02de celle de vos enfants, de votre petite
00:53:04fille, les polluants éternels
00:53:06lisez évidemment toutes les études, ce que vous
00:53:08ne manquez pas de faire parce que je sais que vous êtes passionnés
00:53:10aussi par ce type de sujet
00:53:12c'est dramatique
00:53:14non même pas pour notre génération
00:53:16mais pour les générations à venir.
00:53:18Est-ce que vous avez par exemple
00:53:20la liste des cancers industriels qui se
00:53:22développent dans ce pays ? Il y a même un député
00:53:24il y a même un homme politique socialiste
00:53:26qui en est frappé en ce moment, on va pas dire son nom
00:53:28mais il est vraiment frappé
00:53:30de cancers industriels liés
00:53:32à son existence, comme la population
00:53:34dans sa circonscription
00:53:36à côté d'une usine. Donc j'entends ce que
00:53:38vous dites, j'entends l'industrie, il ne faut
00:53:40pas les opposer, mais nous ne pouvons pas
00:53:42sacrifier, c'est pas l'écologie parce que c'est
00:53:44abstrait l'écologie, vous faites de l'abstraction
00:53:46c'est la vie humaine
00:53:48la vie humaine, avec la
00:53:50multiplication des cancers
00:53:52les atteintes à la vie humaine
00:53:54nous ne pouvons pas les sacrifier pour l'industrie et vice versa
00:53:56il existe
00:53:58une manière de produire autrement
00:54:00il faut la trouver, il faut la creuser
00:54:02et il faut avancer, ça prendra
00:54:0450 ans, et bien ça prendra 50 ans
00:54:06vous savez, les chercheurs
00:54:08ont inventé un truc qui s'appelait le revenu
00:54:10minimum universel, c'était absolument pas pour
00:54:12des fainéants, c'est la droite qui avait inventé ça
00:54:14justement pour pallier
00:54:16les destructions d'emplois
00:54:18à cause des grandes mutations industrielles
00:54:20je suis pour qu'on revienne à cette idée
00:54:22Sébastien Ménard
00:54:24Moi je vais citer quelqu'un qui est parti
00:54:26l'année dernière, qui s'appelait
00:54:28François Boucher, qui était à la tête d'une
00:54:30entreprise qui s'appelle Valgo
00:54:32et le slogan de son entreprise
00:54:34c'était médecin de la terre
00:54:36ce monsieur a dépollué Azedev, ce monsieur a
00:54:38dépollué les terrains amazones
00:54:40dans la banlieue rouennaise, etc
00:54:42il m'avait dit un truc, avant de mourir
00:54:44il avait interpellé tous les pouvoirs publics
00:54:46etc, il avait dit que l'épiphas
00:54:48serait le plus gros scandale sanitaire
00:54:50du 21ème siècle, et il s'est pas
00:54:52trompé, parce que moi il m'en avait parlé, pour tout
00:54:54vous dire, il y a 5 ans, il y a 5 ans, personne
00:54:56ne savait ce qu'était un piphas
00:54:58et je ne peux pas
00:55:00quelque part le suspecter
00:55:02de ne pas être un grand industriel, puisqu'il a créé
00:55:04des milliers d'emplois, d'ailleurs il est
00:55:06de votre région, ma chère Françoise Degoy
00:55:08c'est quelqu'un
00:55:10qui était extrêmement
00:55:12extrêmement moteur
00:55:14pour l'industrialisation de nos territoires
00:55:16mais il m'a dit, tu découvriras que les piphas
00:55:18sont le plus gros scandale
00:55:20exactement, c'est exactement ça
00:55:22donc pour une fois, pour une fois
00:55:24mon cher Philippe David, je suis désolé mais
00:55:26on ne peut pas être binaire sur ce truc là
00:55:28l'épiphas, ça fera crever nos gamins
00:55:30et ça fera crever l'humanité
00:55:32la loi va faire crever notre industrie
00:55:34merci les amis
00:55:36on a quelqu'un qui nous attend tout de suite
00:55:38l'info en plus, c'est Félix Mathieu
00:55:40Les vraies voix sud radio
00:55:43bonjour
00:55:45et en Algérie, des hommes sont venus demander
00:55:47à Boilem Sansal
00:55:49de prendre un avocat non juif
00:55:51et c'est ce que révèle Marianne
00:55:53l'écrivain franco-algérien de 80 ans a reçu cette étrange visite
00:55:55dans la chambre pénitentiaire
00:55:57de l'hôpital où il est traité pour un cancer
00:55:59en Algérie, des hommes, présentés par Marianne
00:56:01comme des émissaires des autorités algériennes
00:56:03et donc ils sont venus où ils lui demandaient
00:56:05ou disons fortement lui conseillaient
00:56:07de changer d'avocat français pour en prendre
00:56:09un qui ne serait pas juif
00:56:11c'est le mot de Marianne confirmé par le Figaro
00:56:13on lui aurait fait comprendre que c'était mieux pour sa défense
00:56:15pour en parler nous sommes en ligne avec
00:56:17un ami de l'écrivain et animateur de son comité de soutien
00:56:19bonsoir Arnaud Benedetti
00:56:21bonsoir
00:56:23merci d'être avec nous dans les vraies voix sur sud radio
00:56:25on imagine que cette injonction provoque la colère
00:56:27de Boilem Sansal et la vote au passage
00:56:29elle a provoqué je vous le confirme
00:56:31la colère de Boilem Sansal
00:56:33parce que d'après les sources que nous avons
00:56:35c'est que il a non seulement
00:56:37récusé ses avocats algériens
00:56:39et qu'il a
00:56:41bien évidemment refusé
00:56:43les incitations
00:56:45voire les injonctions des émissaires
00:56:47qui ont été envoyés par le régime
00:56:49algérien je ne sais pas si on mesure
00:56:51le courage de cet homme qui a 80 ans
00:56:53qui est seul, qui est malade et qui
00:56:55résiste quasiment tout seul
00:56:57à un régime qui est un régime d'oppression
00:56:59je crois que ce courage
00:57:01devrait inciter aujourd'hui
00:57:03les responsables politiques français
00:57:05à faire preuve d'autant de courage vis-à-vis
00:57:07de l'Algérie et c'est ce que nous demandons
00:57:09au niveau du comité de soutien
00:57:11on a publié hier, ce matin plutôt une tribune
00:57:13dans le Figaro en demandant à l'exécutif
00:57:15de changer de braquet
00:57:17aujourd'hui par rapport
00:57:19à la façon dont l'Algérie traite
00:57:21Boilem Sansal et traite plus généralement d'ailleurs la France
00:57:23en l'occurrence depuis plusieurs
00:57:25mois donc je crois que c'est absolument
00:57:27essentiel alors c'est pas une surprise pour nous
00:57:29le Zimré, maître Zimré
00:57:31est à la recherche
00:57:33en vain de son visa
00:57:35depuis maintenant trois mois
00:57:37là clairement on voit bien
00:57:39que l'objection
00:57:41qui est faite par les autorités
00:57:43algériennes
00:57:45à cette demande
00:57:47de visa relève d'un antisémitisme
00:57:49à même pas ou à peine
00:57:51dissimulé en l'occurrence
00:57:53donc on est j'allais dire
00:57:55dans une situation qui est une situation à la fois
00:57:57dramatique mais aussi au point mort parce que
00:57:59depuis finalement trois mois
00:58:01et alors que la France a fait preuve
00:58:03je veux dire quand même d'une très grande réserve
00:58:05d'une très grande prudence et d'un sens des responsabilités
00:58:07évident
00:58:09in fine cette stratégie
00:58:11n'a pas pour l'instant
00:58:13produit le moindre résultat parce que
00:58:15l'avocat bien évidemment n'a pas
00:58:17de visa
00:58:19la protection consulaire à laquelle a le droit
00:58:21puisqu'il est aussi français je le rappelle
00:58:23Boilem Sansal, les autorités algériennes
00:58:25lui opposent
00:58:27une fin de non recevoir
00:58:29donc on est dans une
00:58:31situation qui est en effet préoccupante
00:58:33et inquiétante parce qu'encore une fois
00:58:35Boilem Sansal a 80 ans et il est malade
00:58:37Arnaud bonsoir
00:58:39il faut maintenant que ça cesse
00:58:41moi je suis absolument d'accord avec vous c'est à dire que là
00:58:43on imagine en plus la dégradation de son
00:58:45état de santé avec cette déclaration profondément
00:58:47antisémite je voudrais quand même préciser
00:58:49que vous ne lâchez pas hier
00:58:51par exemple Jacques Lang à l'institut du monde arabe
00:58:53a invité beaucoup d'écrivains
00:58:55il y avait Tesson, il y avait Saviano
00:58:57qui a lu un message, Jérid et Lucas etc
00:58:59ça veut dire que
00:59:01je trouve ça merveilleux que ce soit les artistes
00:59:03la société civique qui se mobilisent
00:59:05maintenant Emmanuel Macron agissez ça suffit
00:59:07ça suffit
00:59:09Arnaud est-ce que
00:59:11on dit tout le temps devant l'apparente
00:59:13passivité du gouvernement
00:59:15français qu'il y a probablement
00:59:17des négociations dans
00:59:19les coulisses très secrètes
00:59:21est-ce que c'est vrai ou est-ce que
00:59:23c'est du vent ça ?
00:59:25Non mais qu'il y ait eu en tout cas des
00:59:27échanges entre
00:59:29un certain nombre
00:59:31j'allais dire d'autorités françaises
00:59:33et des autorités algériennes
00:59:35à quelque niveau que ce soit
00:59:37c'est certain
00:59:39mais en l'occurrence ce qu'on constate
00:59:41c'est que depuis 3 mois encore une fois
00:59:43ces échanges
00:59:45n'ont donné lieu à
00:59:47strictement aucun résultat
00:59:49ça c'est une réalité
00:59:51et
00:59:53donc ça veut dire que la stratégie aujourd'hui
00:59:55touche à ses limites
00:59:57et c'est la raison pour laquelle
00:59:59la France dispose d'un certain nombre de leviers
01:00:01soit ils les utilisent
01:00:03et peut-être
01:00:05que nous arriverons à inverser le rapport de force
01:00:07vous savez quand vous discutez avec des gens
01:00:09qui connaissent très bien l'Algérie
01:00:11voire avec des gens qui sont des Algériens
01:00:13et qui ont eu à s'opposer au régime algérien
01:00:15je pense à quelqu'un comme
01:00:17Saïd Saadi
01:00:19qui a été l'une des grandes figures de l'opposition
01:00:21algérienne et qui est aujourd'hui en force
01:00:23et il vous dit clairement
01:00:25le pouvoir algérien est un pouvoir qui est issu
01:00:27finalement
01:00:29d'une jeunesse idéologique
01:00:31qui est celle du soviétisme
01:00:33et ces gens-là ne connaissent que le rapport de force
01:00:35à un moment donné en la matière
01:00:37et clairement on voit bien que si
01:00:39on n'arrive pas à infléchir à un moment donné
01:00:41le rapport de force qu'il nous impose
01:00:43il est à craindre que nous n'arrivions pas
01:00:45finalement à pouvoir faire libérer
01:00:47Boalem Sassane, c'est bien le sujet
01:00:49ou alors il faut trouver une voie qui est une voie intermédiaire
01:00:51une voie étrangère qui nous permette
01:00:53à un moment donné de pouvoir
01:00:55éventuellement là aussi négocier avec
01:00:57les algériens, sortir du face à face
01:00:59entre la France et l'Algérie qui est un face à face
01:01:01en effet très compliqué de par l'histoire
01:01:03et là peut-être parvenir
01:01:05et parvenir à faire libérer
01:01:07Boalem. Mais le problème c'est que le temps
01:01:09aujourd'hui joue contre nous. Je rappelle
01:01:11il a 80 ans, il est malade,
01:01:13il est en prison, ce ne sont quand même pas les meilleures conditions
01:01:15pour être soigné. Merci beaucoup
01:01:17Arnaud Benedetti en tout cas
01:01:19de ce témoignage et merci
01:01:21de votre soutien bien entendu
01:01:23et on vous soutient aussi dans cette action
01:01:25Dans un instant, le tour de table d'actu des Vraies Voix
01:01:27avec Philippe Bilger. Je vais parler
01:01:29de Richard Ferrand mais en actualisant
01:01:31si j'ose dire. Je vais parler de
01:01:33Kfir, sa maman
01:01:35chérie et son petit frère Ariel
01:01:37et Sébastien Ménard. Biarritz, première
01:01:39ville de France. Merci beaucoup
01:01:41Félix Mathieu pour cette info plus
01:01:43important. On fait une petite pause, on revient dans un instant
01:01:45à tout de suite.
01:01:47Les Vraies Voix Sud Radio
01:01:49Les Vraies Voix Sud Radio
01:01:5117h-19h
01:01:53Philippe David, Cécile Domenibus
01:01:55Les Vraies Voix
01:01:57tous les jours de 17h à 19h
01:01:59et c'est un plaisir de vous accueillir ici à la maison
01:02:01avec votre famille
01:02:03préférée, j'ai envie de le dire
01:02:05Philippe Bilger, Philippe David aussi
01:02:07Françoise Degoy
01:02:09et puis tonton Sébastien Ménard
01:02:11ses cousins peut-être
01:02:13C'est une famille très calme en général
01:02:15Vous voulez qu'on vous repasse le
01:02:17qui c'est qui qui l'a dit Philippe Bilger ?
01:02:19Parce qu'on pense que vous avez perdu la mémoire
01:02:21Allez tout de suite le tour de table
01:02:23de l'actu des Vraies Voix
01:02:25On va bientôt se mettre à table
01:02:27Tout de suite là ? Ça a commencé ? L'émission a commencé ?
01:02:29C'est ce que je viens de dire. Excusez-moi
01:02:31je ne savais pas que l'émission avait commencé
01:02:33Ah d'accord. Le tour de table
01:02:35de l'actualité
01:02:37Et c'est sur Richard Ferrand que vous voulez faire votre tour de table
01:02:39Philippe Bilger. Oui en effet
01:02:41avant de connaître le
01:02:43résultat à une voix près
01:02:45qui permet à Richard Ferrand
01:02:47de devenir le
01:02:49président du conseil constitutionnel
01:02:51en l'écoutant ce matin
01:02:53je me disais très
01:02:55sensible à l'argumentation
01:02:57qu'il développait au fond que
01:02:59chacun a ses raisons
01:03:01et puis en obligé d'actualiser
01:03:03mon point de vue
01:03:05je constate que sa victoire
01:03:07à une voix près
01:03:09on l'a beaucoup dit déjà au cours de l'émission
01:03:11est presque
01:03:13plus dangereuse d'une certaine
01:03:15manière qu'une défaite parce qu'elle
01:03:17va fragiliser beaucoup
01:03:19des décisions que le conseil constitutionnel
01:03:21prendra
01:03:23y compris celles qui ne concernent pas
01:03:25le rassemblement national.
01:03:27Oui évidemment
01:03:29hasard du calendrier qui va pouvoir le croire
01:03:31la première réunion, l'une des premières réunions
01:03:33que présidera Richard Ferrand
01:03:35l'agenda vient de sortir
01:03:37c'est celle qui est consacrée à la
01:03:39QPC c'est-à-dire la question
01:03:41prioritaire de constitutionnalité et qui
01:03:43touche directement le cas de Marine Le Pen
01:03:45dont on doit connaître le jugement le 31 mars
01:03:47donc qu'il y ait
01:03:49eu un deal évidemment ou pas
01:03:51de toute façon cette décision
01:03:53est déjà entachée de tout
01:03:55mais c'est quand même délirant
01:03:57si effectivement il y a un deal
01:03:59ça veut dire que plus personne ne se cache dans ce pays
01:04:01on fait les choses, on les montre
01:04:03on se disait ça avec Philippe Bigerre
01:04:05qui avait cette très belle phrase
01:04:07plus personne ne se cache
01:04:09avec un poids d'interrogation, moi je trouve que c'est
01:04:11très intéressant et c'est très effrayant
01:04:13c'est vraiment une forme de
01:04:15trimpisme soft en fait
01:04:17si c'est ça, ça veut dire que
01:04:19le Président de la République s'en fout des institutions
01:04:21mais ça on le savait déjà
01:04:23il s'en fout des corps intermédiaires
01:04:25Richard Ferrand s'en fout
01:04:27d'avoir passé un deal avec l'ORN
01:04:29on est quand même dans un truc
01:04:31une avancée qu'on n'avait jamais vue
01:04:33et moi ça m'inquiète beaucoup
01:04:35Moi je ne suis pas choqué
01:04:37par la nomination de Richard Ferrand
01:04:39absolument pas
01:04:41en tout cas si on doit être choqué
01:04:43par la nomination de Richard Ferrand aujourd'hui
01:04:45il faut être choqué par toutes les nominations
01:04:47précédentes, par
01:04:49d'anciens Présidents de la République
01:04:51qu'on aurait pu aussi quelque part suspecter
01:04:53de copinage
01:04:55de petits arrangements entre amis etc
01:04:57donc je ne veux pas rentrer là-dedans
01:04:59moi j'ai toujours en fait envie de croire
01:05:01que ces personnalités
01:05:03publics, d'où qu'elles viennent d'ailleurs
01:05:05sont au-dessus des
01:05:07politiques aigries
01:05:09et des
01:05:11retours d'ascenseurs, voilà
01:05:13j'ai envie de croire ça
01:05:15Mais Sébastien, on a le temps
01:05:17juste un mot, la grande différence
01:05:19avec les pratiques précédentes
01:05:21vous avez raison Chirac
01:05:23Debré, c'est que là
01:05:25ce sont des tiers qui sont en cause
01:05:27en quelque sorte, là
01:05:29ça dépasse la relation personnelle
01:05:31entre Président
01:05:33et celui qu'il
01:05:35fait nommer
01:05:37Allez, Françoise de Gouin, hommage à la famille
01:05:39Bibas, bien sûr
01:05:41Voilà, parce qu'on a tous eu du chagrin
01:05:43on n'avait pas trop d'illusions
01:05:45sur le sort de Kfir, parce que quand vous êtes
01:05:47un bébé de 9 mois enlevé
01:05:49le 7 octobre
01:05:51on est tous très émus, comment voulez-vous survivre
01:05:53dans cet enfer, quand on voit comment
01:05:55reviennent les otages, dans quel état ils sont
01:05:57les femmes surtout
01:05:59Donc voilà, mais une fois qu'on est
01:06:01face au réel, vous savez Jacques Lacan disait
01:06:03le réel c'est quand on se cogne, donc là on se cogne au réel
01:06:05et on se cogne à
01:06:077 mamans, Chiri, à Kfir
01:06:099 mois, et au petit
01:06:11frère Ariel
01:06:13qui avait donc 4 ans au moment de l'avènement
01:06:15qui sont morts, puisque la Hamas a annoncé
01:06:17qu'il rendrait les corps, voilà
01:06:19et donc je voulais juste
01:06:21Le papa qui est le seul
01:06:23libéré, qui est le seul survivant
01:06:25je voudrais dire
01:06:27tout mon chagrin, ma peine
01:06:29et puis mon soutien, et je voudrais dire aussi
01:06:31à Blanche Gardin que j'en ai
01:06:33totalement marre de l'entendre
01:06:35raconter n'importe quoi sur le génocide
01:06:37parce qu'elle a une responsabilité, voilà c'est ça
01:06:39un génocide, c'est quand il y a un papa qui
01:06:41revient et alors une chance que le papa soit revenu
01:06:43et que vous avez des enfants de
01:06:459 mois, de 4 ans, qui sont assassinés
01:06:47par des terroristes
01:06:49qui ne sont pas des combattants
01:06:51Blanche Gardin et son frère, parce que
01:06:53on met en cause son frère, son frère Jean Gardin
01:06:55maître de conférence à la Sorbonne
01:06:57je viens de retrouver ces états de service
01:06:59extraordinaires, membre du BDS
01:07:01membre de l'urgence palestine
01:07:03qui mène une campagne
01:07:05de haine au sein de l'université française
01:07:07contre Israël, c'est pas possible
01:07:09je m'en fous de Netanyahou, je déteste Netanyahou
01:07:11enfin je déteste, j'aime pas ce mot, je ne soutiens pas
01:07:13Netanyahou, je suis une femme de gauche
01:07:15mais regardez là, regardez
01:07:17regardez là, la chose
01:07:19Kfir, Chiri
01:07:21Ariel, 4 ans
01:07:239 mois d'accord
01:07:25et des débiles
01:07:27en France, intellectuels et humoristes
01:07:29qui continuent, et politiques
01:07:31merci à la fille, à nous assommer
01:07:33avec le génocide.
01:07:35Je me suis demandé ce matin
01:07:37ailleurs
01:07:39pour quelle raison
01:07:41ces adorables
01:07:43petits et leur mère
01:07:45n'avaient pas été libérés
01:07:47tout de suite
01:07:49et on m'a dit qu'ils étaient morts probablement
01:07:51dès le début
01:07:53probablement
01:07:55si on saura parce que
01:07:57l'ADN va parler
01:07:59toute cette abominable histoire
01:08:01permet de révéler comme vous le faites
01:08:03Françoise de Gaulle, les vrais fascistes
01:08:05aujourd'hui, et malheureusement
01:08:07mais les vrais fascistes
01:08:09parce que des dérives il y en a toujours
01:08:11mais là on est, parce qu'il y a l'ignominie
01:08:13des actes barbares et terroristes
01:08:15et il y a des salopards qui exploitent ça
01:08:17je dis que c'est des salopards
01:08:19des salopards qui exploitent ça
01:08:21politiquement et médiatiquement
01:08:23Merci beaucoup Françoise de Gaulle
01:08:25pour ce que vous venez de dire. Sébastien Ménard
01:08:27on finit sur une note très positive
01:08:29Biarritz, première ville où il fait
01:08:31bon vivre. On se demande pourquoi
01:08:33c'est vous qui le dites. Non mais moi je vais vous dire
01:08:35tout le contraire parce que moi je suis élu local là-bas
01:08:37et en fait il ne faut pas venir parce qu'en fait l'eau
01:08:39l'eau n'est pas propre, les villes
01:08:41oui il fait très froid alors en ce moment
01:08:43il fait moins de degrés actuellement à Biarritz
01:08:45la ville est saturée, vous savez les prix
01:08:47sont exorbitants
01:08:49l'océan est tellement froid qu'il y a des icebergs
01:08:51on vit une inflation de 47%
01:08:53on ne peut plus stationner une voiture
01:08:55il n'y a plus d'aéroport, il n'y a plus rien
01:08:57donc en fait ce que je vais vous dire c'est qu'effectivement
01:08:59tout ce qui a été annoncé
01:09:01le week-end dernier c'est totalement faux
01:09:03on a acheté ce sondage, on a payé
01:09:05très très cher pour passer de la troisième
01:09:07à la première place donc ne venez plus
01:09:09à Biarritz, ne venez pas à Biarritz
01:09:11choisissez d'autres destinations
01:09:13Françoise de Gaulle connaît des petits bleds
01:09:15Saint-Jean-de-Luz
01:09:17ne venez pas chez nous
01:09:19à Saint-Sébastien
01:09:21c'est bien mieux
01:09:23et n'oubliez pas une chose, le pire qui puisse vous arriver à Biarritz
01:09:25c'est que vous pouvez croiser Sébastien Ménard
01:09:27j'allais vous le dire, ceci dit à Saint-Jean-de-Luz
01:09:29vous croisez Michel Agnomari
01:09:31donc je ne sais pas ce qui est mieux
01:09:33je préfère Ménard
01:09:35trêve de plaisanterie, on est excessivement
01:09:37fiers de ce qui
01:09:39nous arrive
01:09:41on ne comprend pas pourquoi
01:09:43je vous remercie
01:09:45Françoise de Gaulle
01:09:47on est très heureux
01:09:49on est très fiers et encore une fois
01:09:51on sera immensément
01:09:53heureux
01:09:55d'accueillir tous les auditeurs
01:09:57de Sud Radio qui viendront nous visiter
01:09:59n'hésitez pas, vous pouvez venir à la maison
01:10:01c'est la première fois, je crois que Biarritz
01:10:03est en tête
01:10:05on a souvent
01:10:07été dans le trio
01:10:09on était souvent troisième, quatrième, cinquième
01:10:11regardez ce qu'on va faire
01:10:13et on a gagné
01:10:15bravo Biarritz
01:10:17merci beaucoup Sébastien Ménard
01:10:19d'avoir terminé sur cette note positive
01:10:21allez, vous restez avec nous dans un instant
01:10:23Emmanuel Macron qui consulte
01:10:25sur l'Ukraine, Trump et Zelensky
01:10:27s'affrontent et Trump propose des troupes
01:10:29européennes. Alors parlons vrai
01:10:31êtes-vous favorable à l'envoi de troupes européennes en Ukraine
01:10:33et si oui, pour quoi faire ?
01:10:35et à cette question, Ukraine, l'Europe est-elle dans une impasse ?
01:10:37vous dites oui à 89%
01:10:3999% voulaient réagir
01:10:41le 0,826, 300, 300
01:10:43Eugène Berg est avec nous, diplomate, géopolitologue
01:10:45ancien ambassadeur et auteur du livre
01:10:47Ukraine, février 2023, les racines du conflit
01:10:49aux éditions Hemisphère
01:10:51petite question très courte, réponse très courte
01:10:53est-ce que la France peut tirer son épingle du jeu
01:10:55dans ce processus en cours ?
01:10:57Ecoutez, elle essaye
01:10:59elle fait tous les efforts
01:11:01on verra à la fin des courses en quelque sorte
01:11:03bon, elle a le mérite de faire des choses
01:11:05je peux dire que le pauvre Macron
01:11:07il n'a plus que ça à se mettre sous la dent
01:11:09un peu le style
01:11:11un peu badin pour les choses sérieuses
01:11:13mais je crois qu'il fait des efforts
01:11:15mais on verra
01:11:17on va en parler dans un instant
01:11:19restez avec nous, on est ensemble jusqu'à 19h
01:11:21Sud Radio, votre attention
01:11:23est notre plus belle récompense
01:11:25merci de nous écouter sur Sud Radio
01:11:27c'est normal, parce que vous êtes
01:11:29une radio sympa, diversifiée
01:11:31donc c'est très bien
01:11:33Sud Radio, parlons vrai
01:11:35Les Vraies Voix Sud Radio
01:11:3717h-19h, Philippe David
01:11:39Cécile de Ménibus
01:11:41Les Vraies Voix, Philippe David
01:11:43David, j'ai dit David
01:11:45mais Bide, j'ai dit Bide
01:11:47parce que j'en ai un peu
01:11:49vous en avez fait très peu
01:11:51pourquoi Philippe Bilger m'appelle
01:11:53mon repli
01:11:55et mon dodu
01:11:57c'est joli mon dodu
01:11:59Philippe mon dodu est avec moi
01:12:01Philippe Bilger, Françoise de Gaulle, Sébastien Ménard
01:12:03pardon, tout de suite le coup de projecteur des Vraies Voix
01:12:05Les Vraies Voix Sud Radio
01:12:07le coup de projecteur des Vraies Voix
01:12:09notre Europe
01:12:11aujourd'hui est mortelle
01:12:13elle peut mourir et cela dépend
01:12:15uniquement de nos choix
01:12:17mais ces choix sont à faire
01:12:19maintenant. Mini sommet européen
01:12:21sur l'Ukraine, deuxième édition
01:12:23après une première réunion
01:12:25à Paris, Emmanuel Macron
01:12:27vient d'en convoquer une nouvelle
01:12:29elle aura lieu dès ce mercredi avec de nouveaux
01:12:31pays membres de l'Union Européenne
01:12:33et d'autres de l'OTAN
01:12:35et une réunion dans les jours à venir avec les partis
01:12:37et groupes politiques français
01:12:39nous avons toujours répondu à l'appel du Président de la République
01:12:41on ne s'est jamais défilé, maintenant on n'est pas dupe
01:12:43on voit bien l'agitation du Président de la République
01:12:45dont l'ego souffre
01:12:47d'être tenu à l'écart d'un événement international
01:12:49Emmanuel Macron
01:12:51consulte donc encore ses homologues
01:12:53européens, bientôt les partis politiques français
01:12:55sur l'Ukraine, l'Europe bousculée par
01:12:57les négociations directes Etats-Unis et Russie
01:12:59le tourmente entre Donald Trump et
01:13:01Volodymyr Zelensky, fâché par ces
01:13:03discussions dans son dos, le Président
01:13:05Trump se dit aussi favorable à des
01:13:07troupes européennes de maintien de la
01:13:09paix en Ukraine. Alors parlons vrai, est-ce que
01:13:11la position de Trump qui décide
01:13:13tout en demandant aux Européens d'envoyer des
01:13:15troupes européennes en Ukraine vous semble
01:13:17cohérente ? Et à cette question, Ukraine
01:13:19l'Europe est-elle dans une impasse ?
01:13:21Vous dites oui, 89% voulaient
01:13:23réagir, le 0826 300
01:13:25300. Notre invité Eugène Berg
01:13:27avec nous, diplomate, géopolitologue et
01:13:29ancien ambassadeur, auteur du
01:13:31livre « Ukraine, février 2023
01:13:33les racines du conflit » et c'est
01:13:35aux éditions Hemisphère. Merci d'avoir
01:13:37accepté notre invitation
01:13:39Monsieur le Diplomate, Philippe Bilger
01:13:41Je continuerai
01:13:43à être totalement
01:13:45dans la posture
01:13:47intellectuelle que j'ai adoptée
01:13:49lorsqu'on parlait d'Ukraine
01:13:51dans les vraies
01:13:53voies. Je veux dire par là que
01:13:55je ne savais pas tout
01:13:57j'émettais des analyses
01:13:59j'espère les
01:14:01moins idiotes possibles
01:14:03mais en même temps je n'ai jamais
01:14:05surestimé mon savoir
01:14:07je ne le dis pas
01:14:09par hasard parce que je constate
01:14:11qu'aujourd'hui tout le monde
01:14:13a des lucidités rétrospectives
01:14:15c'est-à-dire que des gens
01:14:17qui souhaitaient à juste titre
01:14:19l'Ukraine qui venait d'être
01:14:21envahie se découvrent tout
01:14:23à coup pro-russes
01:14:25critiquent ceux qui dénonçaient
01:14:27l'emprise russe et la dictature
01:14:29de Poutine, ça devient
01:14:31extravagant. Ceci étant
01:14:33dit je crois que le cynisme
01:14:35qui va
01:14:37prévider à la relation
01:14:39Poutine-Trump et qui
01:14:41se traduit presque de manière
01:14:43plus qu'inelégante
01:14:45si on ose parler d'élégance
01:14:47dans le monde de la géopolitique
01:14:49à l'égard du président
01:14:51Délinsky me stupéfie
01:14:53voilà un homme qui s'est battu
01:14:55durant trois ans, qui a
01:14:57été aidé certes, qui a reçu
01:14:59de l'argent, qui a été courageux
01:15:01qui a lutté contre un
01:15:03envahisseur, qui est traité
01:15:05pardon j'allais dire, non je
01:15:07ne vais pas le dire, comme de
01:15:09une quantité totalement
01:15:11négligeable et l'Europe
01:15:13dans la foulée est presque
01:15:15traité avec la même désinvolture
01:15:17c'est assez scandaleux.
01:15:19Quelqu'un qui n'avait rien à dire ?
01:15:21Je suis trop lourd, je m'en trompe
01:15:23et c'est moi qui suis long.
01:15:25Vous disjonctez 2 minutes 47
01:15:27excusez-moi, mais oui bien sûr.
01:15:29Allez on y va.
01:15:31Moi je
01:15:33plus sois à ce que dit
01:15:35Philippe Bidjerre, je pense que je suis
01:15:37outré et puis la désinformation.
01:15:39La FPA est obligée de faire un rectificatif parce que
01:15:41Donald Trump a quand même annoncé que
01:15:43Délinsky était illégitime parce qu'il était à 4%
01:15:45dans les sondages, ce qui est faux. Il est
01:15:47clébiscité par une grande partie, en tout cas par une
01:15:49majorité des Ukrainiens à 57 ou 58%.
01:15:51Il s'est battu, il est courageux
01:15:53l'Europe, mais moi je pense que l'Europe
01:15:55ne passera pas par
01:15:57pertes et profits et je ne sais pas ce que
01:15:59en dira l'ambassadeur, mais en tout cas
01:16:01moi je pense que c'est très bien ce qu'a fait Emmanuel Macron.
01:16:03La première réunion
01:16:05avec les pays importants
01:16:07et cette réunion aujourd'hui.
01:16:09Il envoie un start, écoutez
01:16:11sur l'Ukraine c'est le rare
01:16:13dossier sur lequel je trouve qu'il ne fait pas d'erreur.
01:16:15Ce qui arrive
01:16:17malheureusement au président Zelensky
01:16:19est une tragédie, puisqu'il
01:16:21est qualifié, pas plus tard qu'il y a quelques minutes
01:16:23de menteur
01:16:25par
01:16:27Donald Trump
01:16:29et de dictateur.
01:16:31C'est ce que Trump est
01:16:33en train de raconter et
01:16:35Trump rappelle
01:16:37une vérité.
01:16:39Une vérité, c'est celui qui
01:16:41paye qui décide et aujourd'hui
01:16:43celui qui paye
01:16:45je dirais le principal
01:16:47soutien à
01:16:49l'Ukraine, c'est Trump. Et Trump a dit
01:16:51depuis le début qu'il mettrait un terme à ce conflit
01:16:53et qu'il souhaiterait arrêter
01:16:55la guerre, ne serait-ce que
01:16:57parce qu'il ne veut plus payer.
01:16:59Et je pense que l'opinion publique américaine
01:17:01ne veut plus payer. Et donc la réalité
01:17:03c'est que plutôt que
01:17:05de discuter avec
01:17:07tout ou partie des belligérants
01:17:09direct ou indirect
01:17:11ils discutent avec le belligérant direct
01:17:13à savoir la Russie.
01:17:15Entre-grand de ce monde
01:17:17tout ça ne me paraît pas complètement déconnant.
01:17:19Je ne dis pas que c'est juste, je ne dis pas que
01:17:21c'est moral, je ne dis pas que c'est éthique.
01:17:23Mais en tout cas c'est ce qui est en train de se dérouler.
01:17:25– Eugène Berg, monsieur l'ambassadeur,
01:17:27va-t-on vers une paire russo-américaine
01:17:29en Ukraine ?
01:17:31Enfin c'est les Américains qui signent avec eux, une paire russo-américaine
01:17:33sans que les Européens n'aient leur mot à dire
01:17:35et les Ukrainiens non plus d'ailleurs.
01:17:37– Écoutez, tout ce que
01:17:39vous avez dit est intéressant et vrai.
01:17:41Simplement, sans rentrer
01:17:43dans le détail un peu trop technique,
01:17:45hier j'ai vu les réactions
01:17:47en disant comment on a écarté les Européens,
01:17:49c'est indigne et ainsi de suite.
01:17:51Attention, il ne s'agissait pas
01:17:53de négocier sans faire
01:17:55un vocabulaire, il s'agissait
01:17:57d'une prise de contact
01:17:59qui n'avait pas eu lieu pendant 3 ans,
01:18:01c'est malheureux, Biden ne voulait pas parler avec
01:18:03Poutine, Trump
01:18:05a une autre approche
01:18:07qui est beaucoup plus expéditive, plus directe
01:18:09ils ont renoué
01:18:11les contacts pour voir
01:18:13si effectivement des négociations
01:18:15qui incluraient un moment ou un autre
01:18:17l'Europe et éventuellement
01:18:19la Turquie, Erdogan,
01:18:21Zelensky était quand même
01:18:23en Turquie, en Iran
01:18:25il y a 2 jours, donc
01:18:27ce n'était pas une négociation, il s'agissait
01:18:29pour les deux grands qui se
01:18:31considèrent un peu comme les maîtres du monde,
01:18:33pour la Chine aussi c'est évident,
01:18:35donc de reprendre contact, de reprendre
01:18:37l'angle, parce que Trump
01:18:39est pressé en quelque sorte et c'est là
01:18:41qu'il se met un peu en position de faiblesse,
01:18:43parce que Poutine a dit, moi j'ai tout mon temps
01:18:45vous savez que je ne vais pas rentrer, ce qui s'est
01:18:47passé c'est qu'ils se sont mis
01:18:49et déjà les Américains
01:18:51voulaient organiser un
01:18:53sommet entre Poutine et Trump
01:18:55dans la semaine, d'après rien
01:18:57c'est à dire la semaine prochaine
01:18:59et les Russes ont dit non non, il faut le préparer
01:19:01on n'est pas pressé, donc
01:19:03Poutine mange un peu
01:19:05pardon Trump mange un peu les cartes
01:19:07par contre, là aussi
01:19:09il joue solo, il dit un peu
01:19:11j'irai n'importe quoi, 4% et suite
01:19:13heureusement qu'il a une équipe derrière lui
01:19:15qui est plus modérée, surtout Rubio
01:19:17que je ne connaissais pas
01:19:19il est très bien Marco Rubio
01:19:21il se comporte très bien
01:19:23et qui dit non non
01:19:25on veut une vraie paix, durable
01:19:27on vous inclura, on ne veut pas une armistice
01:19:29vous serez là, donc
01:19:31il est en train
01:19:33de rendre
01:19:35d'avoir des angles un peu plus
01:19:37diplomatiques
01:19:39il a déjà un politicien
01:19:41mais il a en face de lui
01:19:43des gens redoutables
01:19:45Lavrov et
01:19:47Ushakov, ils ont 30-40
01:19:49d'expérience
01:19:51un mot si vous le voulez monsieur l'ambassadeur
01:19:53sur Lavrov, il a un peu disparu
01:19:55mais on a tous considéré, vous le savez très bien
01:19:57puisque vous êtes de la profession et moi quand j'étais
01:19:59toujours que c'est probablement
01:20:01l'un des plus grands diplomates des 30 dernières
01:20:03années Lavrov, effectivement
01:20:05et je voulais juste saluer Marco Rubio
01:20:07après j'arrête, c'est vrai vous avez raison
01:20:09il n'a rien à voir en apparence avec l'administration
01:20:11c'est un vrai politico-diplomate
01:20:13il est très intéressant Rubio
01:20:15Monsieur l'ambassadeur, est-ce que c'est se tromper
01:20:17alors que de
01:20:19trouver, que de penser
01:20:21que Donald Trump apparemment
01:20:23a l'intention de
01:20:25s'appuyer exclusivement
01:20:27sur le point de vue russe
01:20:29et qu'au fond
01:20:31il va liquider les choses
01:20:33en donnant totalement satisfaction
01:20:35à l'un des belligérants
01:20:37Non, non
01:20:39c'est évident que les russes sont très habiles
01:20:41pour eux ils gagnent
01:20:43l'information, regardez ce qu'a fait Vance
01:20:45il nous a passé un savon, on ne va pas répéter
01:20:47là-dessus, donc ils disent vous voyez nos idées
01:20:49anti-wok, anti-ceci-cela
01:20:51vous savez comme moi
01:20:53donc ils adoptent un peu notre point de vue idéologique
01:20:55ça c'est le point de vue Trump de Vance
01:20:57Non, effectivement
01:20:59Trump donne l'impression
01:21:01mais vous savez il donne des coups
01:21:03de gaudis à droite à gauche
01:21:05mon opinion c'est qu'il est entouré heureusement
01:21:07par des gens, bon ils lui sont très fidèles
01:21:09mais attention Trump
01:21:11il veut, tout le monde le sait
01:21:13se tourner vers la Chine
01:21:15mais pour l'instant il n'est pas très dur avec la Chine
01:21:17il veut même l'inclure
01:21:19pour l'instant il n'a pas donné des sanctions commerciales très dures
01:21:21il veut le prix Nobel
01:21:23certes, il a Gaza
01:21:25s'il va très vite, s'il lâche l'Ukraine
01:21:27là il risque d'être attaqué
01:21:29j'ai regardé les sondages
01:21:31les sondages commencent à baisser
01:21:33parce que les Américains ne sont pas fous
01:21:35ils voient que le niveau de vie va peut-être augmenter avec les droits de douane
01:21:37donc là aussi Trump
01:21:39il est tout puissant
01:21:41mais attention, ce n'est pas un dictateur
01:21:43il y a quand même des élections
01:21:45il y a quand même une presse libre, je lis New York Times
01:21:47il commence à lever la voix
01:21:49et donc s'il lâche
01:21:51on va lui dire
01:21:53Trump, c'est un matamor, c'est un faux dur
01:21:55et si c'est ça, il ne va pas résister à la Chine
01:21:57et puis finalement
01:21:59il nous met des bâtons dans les roues
01:22:01on ne va pas le suivre vis-à-vis de Taïwan
01:22:03et ça il y a des gens qui vont lui répéter
01:22:05habilement
01:22:07donc il ne peut pas lâcher
01:22:09s'il lâche toute son image
01:22:11d'homme qui amène la paix
01:22:13d'homme qui arrête les guerres
01:22:15on prendra un coup
01:22:17et c'est ça qu'il faut dire
01:22:19il faut qu'elle montre qu'elle existe
01:22:21malheureusement elle est divisée
01:22:23je ne vais pas vous répéter, vous savez comme moi
01:22:25Mélanie ne veut pas y aller
01:22:27je ne parle pas des hongrois
01:22:29les polonais ont dit qu'ils ne vont pas envoyer de troupes
01:22:31parce qu'il y a eu un contentieux
01:22:33les espagnols s'interrogent
01:22:35et puis bon, les troupes c'est bien
01:22:37je ne vais pas vous affliger
01:22:39si on envoie 40 000 soldats
01:22:41il faudra 7 000 français
01:22:43ça va coûter 4 milliards d'euros
01:22:45à l'Europe
01:22:473 ans, 10 ans
01:22:49avant qu'on n'établisse tout ça
01:22:51tout ça nous parait improvisé
01:22:53pour l'instant c'est les politiques
01:22:55qui font leur show
01:22:57c'est leur travail
01:22:59les services secrets disent que la Russie va nous attaquer
01:23:01c'est leur boulot
01:23:03ils sont payés pour dire que ça va mal
01:23:05autrement s'ils disent que ça va bien
01:23:07personne
01:23:09donc il y a une distribution des rôles
01:23:11et le moment de vérité arrivera
01:23:13par exemple il y aura des commissions
01:23:15il faut que l'Europe consulte
01:23:17aille voir les Etats-Unis
01:23:19ambassade ou pas
01:23:21et disent voilà nos points de vue
01:23:23et à un moment, est-ce que ça sera un Pâques
01:23:25est-ce que c'est un Avril
01:23:27il y aura effectivement
01:23:29on se mettra autour d'une table
01:23:31est-ce que ça sera trois
01:23:33Ukraine, Russie
01:23:35Etats-Unis, Ukraine, Russie
01:23:37et le problème de l'Europe
01:23:39c'est là le problème
01:23:41est-ce qu'on ne va pas mettre 27 chefs d'Etat
01:23:43on mettra
01:23:45la Troïka Européenne
01:23:47et on mettra qui ? Macron
01:23:49et là l'Europe va se battre
01:23:51pour savoir qui va parler en Europe
01:23:53Merci beaucoup
01:23:55Eugène Berg, merci beaucoup
01:23:57diplomate géopolitologue et ancien ambassadeur
01:23:59auteur du livre Ukraine
01:24:01février 2023
01:24:03les racines du conflit aux éditions de Hemisphère
01:24:05merci d'avoir accepté notre invitation
01:24:07pardon Sébastien Ménard
01:24:09malheureusement on n'a pas eu le temps de vous entendre
01:24:11merci beaucoup
01:24:13Philippe Bilger, on vous retrouve demain
01:24:15dans un instant
01:24:17des grands entrepreneurs français
01:24:19vous allez voir qu'ils sont très inspirants
01:24:21et pourtant ça a plutôt mal démarré
01:24:23on en parle dans un instant