Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Eric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Bérengère Dubus, cheffe d’entreprise et dirigeante de l’IUC, le Syndicat des courtiers en crédit ; Henri Sterdyniak, économiste, animateur du collectif des économistes atterrés, cofondateur de l’Observatoire français des conjonctures économiques.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-31##
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00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07Et le temps passe très très vite, on est déjà vendredi.
00:00:10Bonjour à tous, merci d'être avec nous. Bonsoir.
00:00:13Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:15J'ai mis un feu dans bonsoir.
00:00:17Bonsoir mesdames, bonsoir mesdemoiselles.
00:00:19On est déjà le dernier jour du mois de janvier.
00:00:21Vous l'avez vu passer ce premier mois de l'année ?
00:00:23Non.
00:00:24Ah bah moi non plus.
00:00:25Je suis pas mécontente, parce que ça veut dire que plus ça va, plus on arrive dans le printemps.
00:00:29Ah oui, dans un mois et un jour.
00:00:31Moi je suis toujours très contente de tout.
00:00:33Et comme on est très contents, on a envie de vous faire plaisir,
00:00:35puisque vous savez qu'à l'occasion de la Chandeleur,
00:00:37on va pouvoir vous offrir des cadeaux.
00:00:39Bien entendu, c'est quand la Chandeleur ?
00:00:41C'est le 2 février.
00:00:42Bah ça tombe bien, parce qu'on n'y est pas encore.
00:00:44On va pouvoir vous offrir au 0826 300 300,
00:00:48un coffret prestige de chocolat,
00:00:50et un pot de pâte à tartiner,
00:00:52370 grammes,
00:00:54sans lactose.
00:00:56Avec ou sans lactose, au choix,
00:00:58et c'est du très grand, c'est du Pierre Chauvet,
00:01:00chocolatier, glacier, pâtissier,
00:01:02depuis 20 ans, dans la Dromardèche.
00:01:04C'est livré chez vous, et il fait partie
00:01:06des meilleurs chocolatiers de France.
00:01:08On a eu la chance de déguster
00:01:10ces chocolats au moment de Noël, Cécile,
00:01:12et j'en ai un souvenir ému.
00:01:15Oui, alors ce que je vais faire, c'est que je vous laisse l'antenne,
00:01:17je vais téléphoner d'une cabine,
00:01:19et j'arrive.
00:01:20Si vous trouvez une cabine téléphonique,
00:01:22vous êtes très forte.
00:01:24En tout cas, 0826 300 300,
00:01:26Philippe Bilger va nous donner un chiffre entre 1 et 10.
00:01:288 !
00:01:30Huitième appel au standard, c'est quand vous voulez.
00:01:320826 300 300, pour ce joli coffret
00:01:34de Pierre Chauvet,
00:01:36chocolatier, glacier, pâtissier,
00:01:38dans la Drôme, en Ardèche,
00:01:40un coffret prestige chocolat, et un pot
00:01:42à pâte à tartiner. On vous souhaite
00:01:44la bienvenue, en tout cas tout de suite,
00:01:46le grand débat du jour, dans un instant,
00:01:48au sommaire de cette émission, les raquittes, le navire,
00:01:50déclare Sophie Binet de la CGT.
00:01:52Bernard Arnault s'est insurgé,
00:01:54contre l'idée de surtaxter les bénéfices
00:01:56des grandes entreprises, une incitation
00:01:58à délocaliser, selon le patron
00:02:00de LVMH, du chantage
00:02:02à l'emploi, rétorque la CGT.
00:02:04Alors parlons vrai, est-ce qu'après le
00:02:06ras-le-bol fiscal des particuliers,
00:02:08on est maintenant dans le ras-le-bol fiscal
00:02:10des entrepreneurs ? Et à cette question,
00:02:12les entreprises doivent-elles payer les erreurs de gestion
00:02:14de l'Etat ? Eh bien vous dites non à
00:02:1696%, vous voulez réagir ?
00:02:18Le 0826 300 300.
00:02:20Henri Sterdyniak sera avec nous,
00:02:22économiste et animateur du collectif des économistes
00:02:24atterrés, cofondateur de l'observatoire
00:02:26français. Et puis le coup de projecteur
00:02:28des vraies voies, la justice suspend l'expulsion
00:02:30vers l'Algérie de l'influenceur
00:02:32Doualem. Son appel à la violence
00:02:34contre un opposant algérien justifie une expulsion,
00:02:36mais pas en procédure d'urgence,
00:02:38selon le tribunal administratif.
00:02:40Alors parlons vrai, la décision des juges
00:02:42sur l'expulsion de Doualem vous choque-t-elle ?
00:02:44Et à cette question, expulsion
00:02:46des prêcheurs de haine, le politique
00:02:48doit-il prévaloir sur les juges ? Vous dites
00:02:50oui à 84%,
00:02:52vous voulez réagir ? Encore et toujours,
00:02:54le 0826 300 300.
00:02:56On vous souhaite la bienvenue, c'est vendredi, on est ensemble
00:02:58jusqu'à 19h.
00:03:00Et il a donné le numéro 8
00:03:02pour faire gagner la personne
00:03:04qui va jouer ce soir. Bonsoir Philippe
00:03:06Bilger. Bonsoir ma chère Féfile,
00:03:08mon cher Philippe. Vous allez encore
00:03:10faire des heureux.
00:03:12Je vais encore faire des heureux.
00:03:14Puisque c'est vous qui avez donné le chiffre.
00:03:16Il ne faut pas se retrouver chocolat.
00:03:18Je suis vraiment bienveillant ce soir.
00:03:20Faut prendre des photos.
00:03:22Eric Preuvel est avec nous, éditorialiste
00:03:24ce dernier. Bonsoir Eric.
00:03:26Bonsoir Cécé, bonsoir Fifi.
00:03:28Cécé et Fifi, c'est joli.
00:03:30Cécé et Fifi.
00:03:32On m'appelait comme ça dans le temps Fifi.
00:03:34Ou Bibile.
00:03:36Bibile.
00:03:38Ah Bibile.
00:03:40Bibile.
00:03:42C'est ce que je pensais.
00:03:44En horreur les surnoms.
00:03:46Oui, je comprends.
00:03:48Bérengère Dubus est avec nous, chef d'entreprise
00:03:50et dirigeante de l'IUC
00:03:52Syndicat des Courtiers de Crédit.
00:03:54Bonsoir Bérengère. Bonsoir à tous.
00:03:56Un petit surnom pour vous ?
00:03:58Alors moi il n'est pas très sexy, c'est Bébert.
00:04:00Mais ça va bien mon caractère.
00:04:02Mes copains m'appellent Bébert.
00:04:04Le regard sur Bébert
00:04:06c'est moyen.
00:04:08C'est vrai que parfois Bérengère
00:04:10vous allez la voir si vous la connaissez pas.
00:04:12C'est un peu un bonhomme parfois quand elle part.
00:04:14Donc effectivement...
00:04:16Ça me va bien Bébert.
00:04:18Ça c'est sûr.
00:04:20Allez, le 0826 300 300
00:04:22avec Fab qui est avec nous.
00:04:24Bonjour Fabrice.
00:04:26C'est ça, moi c'est Fafa en principe.
00:04:28Donc ça va.
00:04:30Ça sert à quoi de donner des prénoms en fait ?
00:04:32Donnez deux lettres, on va gagner du temps.
00:04:34Votre coup de cœur ce soir ?
00:04:36Le coup de cœur
00:04:38ce soir pour moi c'est
00:04:40l'ouverture du tournoi des Cinatio.
00:04:42On a enfin en France
00:04:44des gens qui nous donnent du bonheur.
00:04:46C'est ça.
00:04:48Qui font briller nos couleurs.
00:04:50Qui nous ravissent.
00:04:52Qui nous offrent
00:04:54cette petite parenthèse enchantée.
00:04:56Moi j'ai envie de dire que c'est l'ouverture du tournoi.
00:04:58Et par la voix de Daniel Herrero, on est d'accord.
00:05:00Ah mais là c'est...
00:05:02Mais ça c'est le summum.
00:05:04C'est la cerise sur le gâteau.
00:05:06Et ce n'est que sur Sud Radio d'ailleurs.
00:05:08Votre prognostic
00:05:10pour ce tournoi, parce qu'on a quand même
00:05:12deux déplacements très compliqués
00:05:14en Irlande et en Angleterre à venir.
00:05:16Est-ce que vous pensez qu'on va pouvoir le regagner
00:05:18le tournoi là ?
00:05:20Tout est possible.
00:05:22Tout est possible.
00:05:24Sur le papier on a une super équipe.
00:05:26Mais c'est vrai que les années impaires
00:05:28c'est la mauvaise année pour le Grand Slem.
00:05:30Parce que l'Irlande...
00:05:32Et l'Angleterre à l'extérieur.
00:05:34À l'extérieur.
00:05:36Par contre, si jamais on gagne
00:05:38le Grand Slem, il faut jouer le 8.
00:05:40Absolument.
00:05:42Dans tous les jeux de hasard.
00:05:44Parce qu'on commence par les Anglais
00:05:46le 8 février et les Irlandais c'est le 8 mars.
00:05:48Ah bah voilà, Philippe Bilger vient donner le 8
00:05:50pour le gagnant.
00:05:52On peut gagner le tournoi
00:05:54sans faire le Grand Slem.
00:05:56Mais vous savez
00:05:58mon cher Fafa que nous aussi
00:06:00sur la feuille de match
00:06:02les gens autour de la table, ça va.
00:06:04Ils nous parlent que c'est compliqué.
00:06:06C'est ça aussi le problème chez nous.
00:06:08Petite réflexion peut-être Philippe Bilger.
00:06:10J'espère que notre auditeur a raison.
00:06:12En tout cas il y a le fabuleux
00:06:14notre charnière
00:06:16extraordinaire.
00:06:18Du pont de Tamac.
00:06:20Mais enfin ça va être dur.
00:06:22Les Irlandais m'impressionnent toujours.
00:06:24Eric ? Bon c'est le Pays de Galles ce soir.
00:06:26Oui.
00:06:28Les Irlandais...
00:06:30On a la meilleure équipe du monde.
00:06:32Ah oui.
00:06:34Là vous remuez le couteau dans la plaie.
00:06:36On s'est fait truander.
00:06:38On n'a pas les meilleurs arbitres du monde.
00:06:40Je suis d'accord.
00:06:42Ne dites pas le mot arbitre
00:06:44devant Philippe Bilger, s'il vous plaît.
00:06:46On se supplie.
00:06:48Bérangère ?
00:06:50Moi le drame de ma vie c'est que j'ai 4 enfants
00:06:52et c'est tous des footeux alors que je suis bitéroise.
00:06:54Donc c'est un peu le drame de ma vie. C'est la honte de la famille.
00:06:56Donc effectivement à la maison
00:06:58peu de rugby. Malgré tout
00:07:00je soutiens Boupollier forcément.
00:07:02Nous on soutient notre MHR
00:07:04et on souhaite bien sûr le meilleur
00:07:06pour notre destination. Bien bien sûr.
00:07:08Vous avez raison Bébert.
00:07:10Merci Fifi.
00:07:12C'est terrible ce Bébert.
00:07:14J'ai lancé un truc là.
00:07:16Alors
00:07:18Fafa, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:07:20Fifi vous embrasse.
00:07:22Cécé aussi.
00:07:24Ça va être compliqué parce qu'on va rien comprendre.
00:07:26Mais ça me fait plutôt marrer.
00:07:28En tout cas merci. Dans un instant
00:07:30le réquisitoire du procureur. Monsieur le procureur.
00:07:32Je vais parler d'Emmanuel Macron.
00:07:34C'est surprenant.
00:07:36Avec un ton au bout du rouleau
00:07:38le Fifi.
00:07:40A tout de suite.
00:07:42Sud Radio.
00:07:44Parlons vrai.
00:07:46Par les vraies voix Sud Radio.
00:07:4817h-19h. Philippe David.
00:07:50Cécile de Ménibus.
00:07:52Soyez les bienvenus
00:07:54dans cette dernière émission de la semaine avec
00:07:56David et autour de cette table Philippe Bigère.
00:07:58Éric Revelle. Bérangère Dubu.
00:08:00Qui est chef d'entreprise et dirigeante
00:08:02du syndicat Courtier
00:08:04en crédit. On vous souhaite la bienvenue.
00:08:06Dans un instant les trois mots dans l'actu
00:08:08avec Félix Mathieu. Bonsoir Félix.
00:08:10Bonsoir Cécile. Bonsoir Fifi.
00:08:12Bonsoir Cécé. Bonsoir tout le monde.
00:08:14De quoi parle-t-on ?
00:08:16On va parler de ce compromis
00:08:18trouvé sur le budget en commission mixte paritaire.
00:08:20Reste à le faire adopter quand même.
00:08:22Le compromis par les deux chambres ça va pas être une formalité.
00:08:24On va parler des démocrates aux Etats-Unis
00:08:26qui disent, je cite, leur nauser
00:08:28après les propos de Donald Trump hier
00:08:30sur le crash aérien. Et puis de la tombe
00:08:32de Jean-Marie Le Pen dégradée à la Trinité-sur-mer
00:08:34en trois mots. Compromis, nauser et saccage.
00:08:36Et tout de suite,
00:08:38le procureur.
00:08:40Les vrais voici de radio. Le réquisitoire
00:08:42du procureur.
00:08:44Philippe Bigère. Et c'est sur le président de la République
00:08:46que vous allez requérir monsieur le procureur.
00:08:48Est-ce que le café-bar est devenu
00:08:50le nouveau lieu de communication ?
00:08:52Je comprends que le président
00:08:54cherche à tout prix
00:08:56à renouer un lien avec les Français
00:08:58et c'est pour cela que j'ai eu
00:09:00envie de parler d'Hirson.
00:09:02Il est allé à Hirson dans l'Aisne
00:09:04sans la moindre médiatisation
00:09:06pour discuter
00:09:08avec les Français qui s'y trouvaient.
00:09:10L'idée en elle-même
00:09:12ne peut pas être
00:09:14critiquée. C'est toujours bien
00:09:16lorsqu'un président dans la discrétion
00:09:18tente de connaître
00:09:20l'état d'esprit des Français.
00:09:22On peut se demander s'il fallait
00:09:24Hirson pour qu'il fût
00:09:26connu de la part d'un président
00:09:28qui est tout de même là depuis un certain
00:09:30temps. Mais je m'interroge
00:09:32est-ce que ce sera suffisant
00:09:34pour redonner une
00:09:36sorte d'emprise dans l'opinion publique
00:09:38au président. C'est
00:09:40une question que je pose à nos
00:09:42excellents chroniqueurs.
00:09:44Cette séquence dans un bar tabac...
00:09:46Oui, pourquoi pas. Mais si vous voulez,
00:09:4818% de code de popularité.
00:09:50Je crois qu'il n'y a que
00:09:52François Hollande qui a fait pire. A l'époque, il était
00:09:54à 13%. Non, moi, ce qui me fascine
00:09:56chez Emmanuel Macron, c'est qu'on a l'impression qu'il
00:09:58n'est plus du tout président de la République. Bon, d'abord,
00:10:00il ne s'occupe plus des affaires de la France puisque
00:10:02il est tiktoker. Il a répondu
00:10:04à un tiktoker qui lui disait
00:10:06qu'avec son iPhone, il ne pouvait pas payer.
00:10:08Le président de la République qui lui répond.
00:10:10Il est chez
00:10:12Vinci, donc. Il avait
00:10:14à l'époque dit qu'il fallait créer
00:10:16une filière de pompes à chaleur en France.
00:10:18On n'imagine pas le général
00:10:20de Gaulle mis en examen, mais on n'imagine pas
00:10:22le général de Gaulle ou même
00:10:24Jacques Chirac disant qu'il faut que les papiers
00:10:26peints des Français soient dorénavant bleus
00:10:28avec des carrés. Puis le dernier truc, c'est
00:10:30le musée du Louvre. Enfin, c'est lui qui annonce
00:10:32la hausse des tickets. Non, non, non, non, non, mais
00:10:34très bien qu'il dise, je vais faire un effort, l'État va
00:10:36mettre X centaines de millions d'euros.
00:10:38La géoconde, on va la mettre dans un...
00:10:40Bon, très bien. Mais il annonce aussi l'augmentation des prix
00:10:42des billets d'entrée du musée du Louvre.
00:10:44Donc il est... Enfin, il est ailleurs.
00:10:46Il est complètement ailleurs. Il est nulle part.
00:10:48Comme Chirac, il cherche un job, vous savez,
00:10:50avant la campagne, il cherche un job.
00:10:52Il n'a plus rien à faire.
00:10:54Bérangère Dubu. Moi, Emmanuel Macron,
00:10:56je crois qu'il y a eu une cassure chez lui. C'est connu,
00:10:58les gilets jaunes. Et rappelez-vous que certains
00:11:00gilets jaunes ont voulu prendre l'Elysée d'Assaut.
00:11:02Rappelez-vous un petit peu. Je crois qu'il a eu peur.
00:11:04Je vous rappelle, c'est le seul président qui s'est pris une gifle
00:11:06quand même. Il s'est pris une claque par un...
00:11:08Il y en a qui se sont fait tirer dessus.
00:11:10Oui, mais c'est pas pareil.
00:11:12Se faire tirer dessus, Chirac, c'est un attentat.
00:11:14Se prendre une gifle par un gamin de 22 ans
00:11:16comme ça, c'est une humiliation.
00:11:18Et je crois qu'Emmanuel Macron s'est fait petit à petit humiler
00:11:20et qu'aujourd'hui, il est seul, il est isolé
00:11:22et qu'il vient un petit peu en cachette.
00:11:24Mais c'est vrai que j'ai presque
00:11:26une sorte de peine, en fait, face à cet homme qui est
00:11:28totalement seul et qui a déçu, je crois, tout le monde.
00:11:30Aujourd'hui, je ne connais pas quelqu'un
00:11:32qui se revendique vraiment macroniste.
00:11:34Il y a quelque chose de fin de règne qui va être super long.
00:11:36— Et qui tente de faire des choses pour aller chercher...
00:11:38— Vous savez, on a assisté, quand même,
00:11:40depuis plusieurs présidents de la République
00:11:42à un long et constant effondrement
00:11:44du statut du chef de l'État.
00:11:46Souvenez-vous, Chirac s'était fait cracher dessus.
00:11:48— Oui.
00:11:50— Bon, là, vous touchez pas au corps du roi.
00:11:52— Mais il était pas encore président. Il était en campagne.
00:11:54— Non, mais je veux dire, vous vous faites cracher dessus,
00:11:56bon, mais vous ne touchez pas.
00:11:58Sarkozy s'était fait prendre par la manche.
00:12:00Vous touchez, mais à peine.
00:12:02Et là, Macron s'est pris une baffe.
00:12:04Là, vous touchez le corps du roi, là.
00:12:06Il y a aussi beaucoup du statut de chef de l'État.
00:12:08Est-ce que vous imaginez quelqu'un
00:12:10qui aurait Mitterrand,
00:12:12par exemple, pour le citer,
00:12:14bon, c'est même pas une couleur politique,
00:12:16Mitterrand, prendre une claque
00:12:18par quelqu'un, Mitterrand ?
00:12:20— Il faut dire qu'Emmanuel Macron
00:12:22est très courageux.
00:12:24Dans les affrontements, lorsqu'il voit
00:12:26à l'époque qu'il y allait,
00:12:28ministre, président,
00:12:30il n'hésite pas à dialoguer de très près.
00:12:32— Il va au contact.
00:12:34Ça n'est pas un lâche.
00:12:36Alors il commet peut-être des erreurs
00:12:38par cette proximité.
00:12:40— Il se met en danger.
00:12:42Merci beaucoup, Philippe.
00:12:44Allez, tout de suite,
00:12:46les 3 mots dans l'actu.
00:12:48— 3 mots dans l'actu,
00:12:50Féfé, qui sont compromis,
00:12:52nausées et saccages.
00:12:54— La commission mixte paritaire entre députés et sénateurs
00:12:56a accouché d'un compromis sur le budget.
00:12:58Reste maintenant à le faire adopter.
00:13:00C'est pas sûr que ce soit une formalité.
00:13:02— Le Parti démocrate évoque des spéculations
00:13:04qui donnent la nausée alors qu'hier,
00:13:06Donald Trump mettait en cause les programmes
00:13:08en faveur de la diversité pour expliquer le crash aérien
00:13:10à Washington. Et puis la sépulture
00:13:12familiale de Jean-Marie Le Pen saccagée
00:13:14dans la nuit à la Trinité-sur-Mer.
00:13:16Indignation même au-delà de sa famille et du RN.
00:13:18Une abjection absolue réagit par exemple
00:13:20le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
00:13:22— Les vraies voix sud-radio.
00:13:24— Un budget austéritaire
00:13:26pire que celui
00:13:28proposé par feu le gouvernement Barnier.
00:13:30C'est la réaction de l'insoumis Eric Coquerel.
00:13:32Ce matin, la commission mixte paritaire
00:13:34a trouvé un accord à 8 voix
00:13:36contre 6. Oui, mais reste à faire
00:13:38adopter le texte dans les deux assemblées.
00:13:40Soit au moins ne pas faire face
00:13:42à une censure du gouvernement si ça passe par
00:13:44un 49-3. Or, en commission
00:13:46tout à l'heure en tout cas, les parlementaires socialistes
00:13:48n'ont pas voté en faveur du compromis
00:13:50comme l'explique à la sortie le chef de file
00:13:52des députés PS, Boris Vallaud.
00:13:54— Ça n'était pas notre budget. Nous sommes dans l'opposition.
00:13:56Nous l'avons ainsi manifesté.
00:13:58Mais depuis plusieurs semaines,
00:14:00et dans cette CMP encore, nous ne sommes
00:14:02jamais départis de l'objectif
00:14:04que nous étions fixés.
00:14:06Être utile à la vie quotidienne des Françaises
00:14:08et des Français, n'avoir qu'un intérêt
00:14:10en tête, le leur et celui
00:14:12du pays. Nous avons
00:14:14autant que faire se peut quand on est dans l'opposition.
00:14:16Chercher à épargner
00:14:18aux Françaises et aux Français qui travaillent,
00:14:20aux classes populaires, aux classes moyennes,
00:14:22les efforts d'économie qui leur étaient
00:14:24demandés par le gouvernement et dont ils ne sont pas
00:14:26responsables. — Alors, est-ce à dire,
00:14:28si on écoute bien Boris Vallaud, que les socialistes
00:14:30pourraient s'abstenir de voter la censure
00:14:32et donc laisser ce budget passer sans
00:14:34vraiment le soutenir ? C'est ce qu'espère en tout cas
00:14:36le vice-président du groupe macroniste
00:14:38Renaissance à l'Assemblée, car un 49-3
00:14:40serait inévitable quoi qu'il en soit,
00:14:42réagit Mathieu Lefebvre. — Il est
00:14:44indispensable après le 48, je ne sais pas. En tout cas,
00:14:46il n'y a pas de majorité à l'Assemblée pour voter le budget.
00:14:48— Donc il y aura l'utilisation d'un 49-3.
00:14:50— Ce sera l'issue quoi qu'il arrive, bien sûr.
00:14:52— Bien sûr. L'utilisation d'un 49-3, ça veut dire
00:14:54la motion de censure, discutée mercredi.
00:14:56— Malheureusement, on n'est pas obligé de censurer.
00:14:58Voilà. On pense aujourd'hui que c'est automatique
00:15:00la motion de censure, parce qu'il y a dans ce pays
00:15:02des gens qui rêvent de censurer et qui rêvent de couper
00:15:04des têtes comme à l'ancien temps.
00:15:06Mais ça n'est pas obligatoire. On pourrait aussi
00:15:08être des parlementaires responsables
00:15:10et laisser ce budget être adopté. — Le vice-président
00:15:12du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale,
00:15:14Mathieu Lefebvre au micro de Jean-Jacques Bourdin dans le Grand Matin
00:15:16sud de Rio. — Philippe Béliger, est-ce que
00:15:18François Bayrou sera encore Premier ministre
00:15:20dans une semaine ? — Alors,
00:15:22comme je me trompe régulièrement,
00:15:24je n'ose dire que je l'espère.
00:15:26Mais je le crois. Plus sereinement,
00:15:28je crois qu'il le fera encore.
00:15:30— Éric Reveille ? — Oui, oui. Il n'y a pas de doute.
00:15:32Il y aura un 49-3. Mais de toute façon,
00:15:34c'est un grand théâtre de marionnettes.
00:15:36Quand vous êtes dans l'opposition...
00:15:38J'aime beaucoup Boris Vallaud, qui prend des airs.
00:15:40Mais en fait, l'opposition vote toujours
00:15:42contre le budget. C'est le moment où vous dites
00:15:44« Je suis l'opposition et je vote contre le budget ».
00:15:46Donc ça passera par un 49-3.
00:15:48Derrière, je pense que personne n'a intérêt
00:15:50à ignorer François Bayrou pour l'instant
00:15:52et surtout pas l'ORN, qui est toujours
00:15:54dans sa recherche de normalisation.
00:15:56Donc tout ça, c'est quand même de la grande comédie.
00:15:58Bon, ceci dit,
00:16:00j'attends de voir dans le détail le budget,
00:16:02les augmentations d'impôts et les réformes
00:16:04sur l'État,
00:16:06qui ont été promis. On va voir.
00:16:08— Bérangère Dubut ? — J'ai envie de laisser
00:16:10sa chambre sous le gouvernement de François Bayrou.
00:16:12Je vous ai dit que j'étais très positive quand je suis venue au début du mois.
00:16:14Après, le problème, c'est qu'on n'a pas de ministre de l'Économie.
00:16:16On a deux ministres de l'Écologie.
00:16:18On a un ministre de l'Économie qui est totalement inexistant sur le sujet.
00:16:20Et ça me fait très peur, vu l'état du pays.
00:16:22Donc, très mitigé, en fait.
00:16:24Mais je ne crois pas qu'une censure
00:16:26nous ferait avoir un gouvernement plus efficace,
00:16:28du moins, et plus réaliste.
00:16:30— Allez, le deuxième mot, « nausée »,
00:16:32terme employé par le chef de file des sénateurs démocrates aux États-Unis.
00:16:34— Oui, réaction à ces propos de Donald Trump
00:16:36suite au crash aérien
00:16:38lié à la collision d'un avion
00:16:40et d'un hélicoptère militaire à Washington.
00:16:42Lors de sa conférence de presse,
00:16:44le président des États-Unis a mis en cause les programmes
00:16:46et la diversité mises en place par ses prédécesseurs
00:16:48dans les milieux professionnels,
00:16:50comme donc le secteur aérien.
00:16:52Un censé vient de réagir,
00:16:54Chuck Schumer, chef de file des démocrates au Sénat.
00:17:00Écoutez, c'est une chose
00:17:02pour les gens sur Internet
00:17:04de vomir des théories du complot.
00:17:06C'en est une autre pour le président des États-Unis
00:17:08de lancer des spéculations oiseuses
00:17:10alors que les corps sont récupérés,
00:17:12que les familles ne sont pas toujours informées.
00:17:14Cela donne la nausée,
00:17:16réaction de cet opposant démocrate
00:17:18à la nouvelle administration Trump.
00:17:20Cette conférence de presse de Donald Trump,
00:17:22d'ailleurs, on va y revenir dans le tour de table
00:17:24d'Éric Revelle, ce sera dans un peu plus d'une heure
00:17:26dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:17:28— Troisième mot, saccage.
00:17:30La tombe de Jean-Marie Le Pen a été vandalisée
00:17:32la nuit dernière à la Trinité-sur-Mer.
00:17:34— Le marbre de la pierre tombale saccagée
00:17:36a priori à coup de masse.
00:17:38La croix, les plaques ont été renversées.
00:17:40Pas de mot pour qualifier les individus
00:17:42qui ont été créés, réagit la fille aînée
00:17:44du fondateur du FN Marie-Caroline Le Pen.
00:17:46Ceux qui s'attaquent aux morts sont capables
00:17:48du pire contre les vivants, dit-elle.
00:17:50Une abjection absolue, réagit de son côté
00:17:52le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
00:17:54Réaction similaire du président LR
00:17:56du Sénat Gérard Larcher.
00:17:58Indignation relayée chez nos confrères
00:18:00de BFMTV, aussi par Gilles Penel,
00:18:02eurodéputé RN et chef de file
00:18:04du parti en Bretagne.
00:18:06— Ici, en Bretagne, le respect des morts,
00:18:08c'est sacré. Et ceux qui ont fait cela,
00:18:10c'est plus que des dégradations.
00:18:12On le voit très bien.
00:18:14C'est une profanation.
00:18:16On portait atteinte aux morts.
00:18:18Et ça, les Bretons ne peuvent pas l'accepter.
00:18:20Les Français ne peuvent pas l'accepter.
00:18:22Dans cette tombe, il y a bien évidemment
00:18:24Jean-Marie Le Pen, mais il y a aussi ses parents.
00:18:26Il y a aussi son papa qui est mort pour la France
00:18:28en sautant sur une mine pendant la Seconde Guerre mondiale.
00:18:30On a voulu forcément blesser,
00:18:32mais on a surtout blessé la conscience humaine.
00:18:34— La gendarmerie du Morbihan
00:18:36va réactiver une surveillance
00:18:38du site de ce cimetière à la Trinité-sur-Mer après.
00:18:40Donc ce saccage de la tombe
00:18:42de Jean-Marie Le Pen,
00:18:44c'est ce qu'indique la préfecture.
00:18:46— Ce sont des ignobles.
00:18:48Convienne pas dire qu'avant, c'était pas mieux.
00:18:50Il y a eu une baisse radicale
00:18:52du niveau de la morale individuelle et collective.
00:18:54— Avec Rommel.
00:18:56— Je partage évidemment
00:18:58l'indignation.
00:19:00Mais vous savez, quand on avait assisté
00:19:02aux manifestations le jour ou le soir
00:19:04de sa mort de l'extrême-gauche
00:19:06qui voulait pendre, tuer,
00:19:08violer Marine Le Pen, Marion Maréchal...
00:19:10En fait, moi, très rapidement,
00:19:12je me suis dit que cette tombe,
00:19:14elle doit être forcément surveillée,
00:19:16parce que sinon, ça va arriver.
00:19:18Et ça peut arriver encore et encore.
00:19:20Et puis, ce qui est très justement
00:19:22dit par ce député, c'est que dedans,
00:19:24vous avez la famille Le Pen,
00:19:26notamment le père Le Pen,
00:19:28dont Jean-Marie Le Pen avait reconnu le corps
00:19:30sur une plage en Bretagne
00:19:32dont le chalutier avait sauté
00:19:34et il avait expliqué dans une émission
00:19:36les yeux de son père manger.
00:19:38Donc en fait, il y a le corps
00:19:40de son père également là-dedans.
00:19:42— On est en retard.
00:19:44— Je passe mon tour, si on est en retard.
00:19:46— Très bien.
00:19:48— Vous restez avec nous
00:19:50dans un instant, Sophie Binet,
00:19:52qui dénonce les rats qui quittent le navire.
00:19:54Bernard Arnault rejette justement
00:19:56la surtaxation des grandes entreprises.
00:19:58— Alors, parlons vrai.
00:20:00Est-ce qu'après le ras-le-bol fiscal des particuliers,
00:20:02c'est au tour des entrepreneurs ?
00:20:04Et à cette question, les entreprises,
00:20:06doivent-elles payer les erreurs de gestion de l'État ?
00:20:08Vous dites non à 96%.
00:20:10Vous voulez réagir ?
00:20:12Zach, attends vos appels au 0826 300 300.
00:20:14— Henri Stardignac est avec nous,
00:20:16économiste, animateur de collectif
00:20:18des économistes atterrés et confondateurs
00:20:20de l'Observatoire français des conjonctures économiques.
00:20:22Bonsoir. Merci d'être avec nous.
00:20:24— Bonsoir. — Est-ce que finalement...
00:20:26Une réponse très courte. Est-ce qu'augmenter les impôts,
00:20:28c'est pas casser la croissance ?
00:20:30— Jusqu'à présent,
00:20:32le gouvernement a fait
00:20:34beaucoup, beaucoup pour les entreprises.
00:20:36Il a beaucoup baissé
00:20:38les impôts sur les entreprises.
00:20:40Le taux de liesse est passé de 34%
00:20:42à 25%.
00:20:44Tout ça, jusqu'à présent,
00:20:46les entreprises n'ont pas suffisamment
00:20:48impulsé la croissance.
00:20:50On a besoin d'un effort
00:20:52de chacun. Et c'est regrettable
00:20:54que le
00:20:56PDG de LVMH
00:20:58refuse cet effort
00:21:00qui est demandé pour une année.
00:21:02— On en parle dans un instant. Ne bougez pas.
00:21:040826-300-300. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:21:06— Sud Radio.
00:21:08— Parlons vrai. — Parlons vrai.
00:21:10— Sud Radio. — Les vraies voix
00:21:12Sud Radio, 17h-19h.
00:21:14Philippe David, Cécile
00:21:16de Ménibus. — Et c'est un plaisir
00:21:18de finir cette semaine avec vous,
00:21:20Philippe David, et avec nos
00:21:22éditorialistes du jour. Autour de cette table,
00:21:24Philippe Bilger, Éric Revel,
00:21:26Gérard Dubu. Et vous,
00:21:28au 0826-300-300, tout de suite,
00:21:30le grand débat du jour.
00:21:32— Les vraies voix Sud Radio.
00:21:34Le grand débat du jour.
00:21:36— La commission mixte paritaire, ces députés
00:21:38et sénateurs qui doivent trouver un compromis sur le
00:21:40projet de budget a donc enterré
00:21:42hier la surtaxe sur les très grandes entreprises,
00:21:44malgré la colère des grands
00:21:46patrons. Surtaxe qui doit rapporter, on le rappelle,
00:21:488 milliards à l'État. — Afin de défendre l'emploi
00:21:50dans l'industrie, plusieurs centaines
00:21:52de salariés d'Arkema, Vancorex,
00:21:54aussi Michelin, Auchan, les fonderies
00:21:56de Bretagne se sont mobilisés face au
00:21:58ministère des Finances à l'appel de la CGT.
00:22:00— Quand on vient en France et
00:22:02qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter
00:22:04les impôts de 40% sur
00:22:06les entreprises qui fabriquent en France pour
00:22:08pousser la délocalisation,
00:22:10c'est idéal. Alors je sais pas si c'est
00:22:12vraiment l'objectif du gouvernement. Mais en tout
00:22:14cas, il va là-bas. — Ce chantage à l'emploi,
00:22:16on n'en peut plus. Pour rester sur
00:22:18le cas de Bernard Arnault, c'est seulement
00:22:2020% de ses salariés qui sont en France
00:22:22aujourd'hui. Donc le maître d'Ile-France est très relatif.
00:22:24— Et donc,
00:22:26l'Irak quitte le navire, ce que vient de
00:22:28déclarer Sophie Binet de la CGT.
00:22:30Bernard Arnault s'est donc insurgé contre l'idée
00:22:32de surtaxer les bénéfices des grandes entreprises.
00:22:34Une incitation à délocaliser, selon
00:22:36le patron de LVMH,
00:22:38du chantage à l'emploi. La CGT
00:22:40parle de ce chantage,
00:22:42justement. — Alors parlons
00:22:44vrai. Les mots de Bernard Arnault sont-ils un
00:22:46avertissement à Emmanuel Macron ?
00:22:48Et à cette question, les entreprises doivent-elles
00:22:50accepter les erreurs de gestion de l'État ?
00:22:52Vous dites toujours non à 96%.
00:22:54Vous voulez réagir le 0826-300-300.
00:22:56— Et notre invité pour en parler,
00:22:58Henri Sternignac, est avec nous.
00:23:00Économiste, animateur du collectif
00:23:02des économistes atterrés et confondateur
00:23:04de l'Observatoire français des conjonctures
00:23:06économiques. On vous souhaite la bienvenue.
00:23:08Merci d'avoir accepté notre invitation. Philippe Bilger.
00:23:10— Puis-je dire que je suis
00:23:12intimidé entre
00:23:14un économiste orthodoxe
00:23:16qui est face à moi et un
00:23:18économiste contestataire qu'on va
00:23:20entendre tout à l'heure. Il me
00:23:22semble tout de même... Je comprends
00:23:24Bernard Arnault qui, revenant
00:23:26des États-Unis, a eu
00:23:28l'impression d'arriver en France
00:23:30dans un régime qui est voué
00:23:32à la taxation des
00:23:34profits des grandes entreprises.
00:23:36Même si, me semble-t-il,
00:23:38le fait de
00:23:40l'ordonner pour un an,
00:23:42alors qu'initialement
00:23:44elle avait été prévue sur
00:23:462 ans, n'est peut-être pas
00:23:48une catastrophe tout de même pour les
00:23:50grandes entreprises. Et on peut
00:23:52considérer qu'il n'est pas anormal
00:23:54de leur demander de participer
00:23:56à l'effort
00:23:58collectif. — Éric Renel.
00:24:00— Oui. Je connais bien la pensée
00:24:02d'Henri Sterdyniak. Je sais bien ce qu'il pense
00:24:04des entreprises en général. Mais
00:24:06d'abord, sont
00:24:08les entreprises,
00:24:10notamment les PME, mais aussi Bernard Arnault
00:24:12et ce genre de groupe,
00:24:14font de la croissance et font
00:24:16de l'emploi dans ce pays. Bon, ça,
00:24:18on peut pas le nier. Alors je rappelle quand même
00:24:20que la France, c'est pas l'Union soviétique. C'est-à-dire qu'on vit
00:24:22pas dans une économie fermée et que
00:24:24la hausse de l'impôt pourvu,
00:24:26si elle ne durait qu'un an
00:24:28pour les sociétés, ce serait, bon,
00:24:30très bien. Mais en fait,
00:24:32on vit dans un monde ouvert. Vous avez
00:24:34aux États-Unis
00:24:36l'équivalent de l'impôt sur les sociétés qui fait 15 points,
00:24:3815 %. Aujourd'hui, vous l'avez
00:24:40rappelé, Henri Sterdyniak, on est à 25 points.
00:24:42Mais si ça augmente de 40 %, ça veut dire qu'on passe à
00:24:4435 % d'IS. Vous savez,
00:24:46le Portugal, il a
00:24:48promis de mettre un impôt
00:24:50sur les sociétés à 12,5. Vous voyez,
00:24:52l'Espagne, l'Italie. Donc, on est dans un monde
00:24:54ouvert et si on continue à jouer
00:24:56ce petit jeu-là, l'alarme
00:24:58de Bernard Arnault, mais qui n'est pas le seul, Eric Trappier,
00:25:00le patron d'Assaut Aviation,
00:25:02Pouyanné, qui s'est fait reprendre
00:25:04par les bretelles, il était prêt
00:25:06à les faire coter, total, aux États-Unis,
00:25:08à Wall Street.
00:25:10En fait, on est dans une situation économique
00:25:12périlleuse. Alors, taxer
00:25:14momentanément les entreprises une fois de plus,
00:25:16ou taxer les Français, comme d'habitude, sans faire de réformes
00:25:18de la dépense publique, pour moi, c'est
00:25:20une aberration. Mais on ne peut pas balayer
00:25:22ça d'un revers de main en disant les rats
00:25:24quittent le navire. Puis Mme Binet, pardonnez-moi,
00:25:26elle pourrait avoir un peu plus de respect
00:25:28pour les gens qui font de la croissance et de l'emploi.
00:25:30– Bérangère Dubé. – En fait, dans ce discours,
00:25:32il n'y a rien qui va. Alors, on va laisser
00:25:34Bernard Arnault, Sophie Binet, qui dit
00:25:36que c'est que 20 % de ses emplois en France.
00:25:38Je lui répondrais, son chiffre d'affaires en France, c'est 5 %.
00:25:40Donc, en fait, il emploie plus, déjà,
00:25:42que ce que la France lui rapporte. Mais sinon, on passe à autre chose.
00:25:44Les entreprises, moi, je suis chef d'entreprise.
00:25:46Les entreprises, c'est qui ? C'est nous, les TPE,
00:25:48moi qui suis courtier, c'est mon boucher, c'est mon assureur,
00:25:50c'est mon pote qui est maçon, c'est mon pote Kevin
00:25:52qui est plombier, c'est nous, nous, c'est ça,
00:25:54les entreprises. Bernard Arnault, on va l'éviter.
00:25:56Pourquoi nous, entreprises, nous sommes toujours
00:25:58la nounou de l'État ? C'est-à-dire que
00:26:00l'État, aujourd'hui, nous demande. On ne peut plus
00:26:02financer la sécurité sociale, payez la mutue
00:26:04à vos salariés. Ok.
00:26:06Il y a un plan sur l'écologie, payez les transports
00:26:08à vos salariés. Ok. On n'a pas
00:26:10d'argent, on a besoin d'augmenter la taxe.
00:26:12Ok. Moi, je reverse, aujourd'hui,
00:26:1445 % à titre personnel pour ne pas
00:26:16avoir de congé maternité, pas d'indemnité
00:26:18maladie, personne si je suis
00:26:20malade, et aucun ça. Et on en a ras-le-bol.
00:26:22Ce n'est pas Bernard Arnault le problème.
00:26:24Aujourd'hui, la fronde de ces grands patrons,
00:26:26nous, petits patrons, on leur dit merci.
00:26:28Merci Pouyanné, merci Bernard Arnault,
00:26:30merci Michelin, merci à tous ces gens-là.
00:26:32Parce qu'ils portent notre parole,
00:26:34on en a marre. Et juste,
00:26:36l'impôt sur les sociétés, 34,
00:26:3820, 50, en fait, c'est très bien, c'est qu'on fait
00:26:40du bénéfice. L'IS,
00:26:42il arrive en dernier,
00:26:44nos petites entreprises, aujourd'hui,
00:26:46ce n'est pas le plus important, l'IS, nos cotisations,
00:26:48tout ce qu'on nous demande. Voilà. Et vous voulez parler
00:26:50des délocalisations, je vais juste dire, moi,
00:26:52la meilleure de l'occasion, c'est mon copain, qui est d'origine
00:26:54portugaise, qui me dit, j'ai fait refaire ma carte
00:26:56d'identité portugaise, parce qu'il hésite à repartir.
00:26:58C'est ma copine qui m'explique que,
00:27:00elle, finalement, elle licencie ses salariés et qu'elle va
00:27:02se remettre à son compte. La grogne des petits
00:27:04patrons, je peux vous dire, qui arrêtent
00:27:06de licencier, qui partent, qui changent leur
00:27:08modèle économique, elle est encore plus importante
00:27:10parce que c'est nous, TPE, PME, qui sommes les
00:27:12premiers employeurs, quand même.
00:27:14– Henri Sterdignac, on rappelle que vous êtes
00:27:16économiste, animateur du collectif des économistes
00:27:18atterrés et confondateur de l'Observatoire
00:27:20français des conjonctures économiques.
00:27:22Je vais citer Jacques Chirac,
00:27:24il y a 30 ans, pile poil,
00:27:26trop d'impôts tuent l'impôt. Est-ce que
00:27:2830 ans après, c'est pas finalement ça
00:27:30qui est en train de ressortir ?
00:27:32– On ne peut pas raisonner
00:27:34en oubliant que
00:27:36les gouvernements
00:27:38successifs
00:27:40de Macron ont fait énormément
00:27:42pour réduire les impôts
00:27:44sur les plus riches et sur
00:27:46les entreprises. Il a supprimé
00:27:48l'ISF.
00:27:50Le
00:27:52taux de l'IS est passé
00:27:54de 34% à 25%.
00:27:56Il y a le crédit
00:27:58impôt recherche. Il y a
00:28:0080 milliards d'exonération de
00:28:02cotisation sociale sur
00:28:04les bas salaires.
00:28:06Donc, beaucoup de choses
00:28:08ont été faites.
00:28:10M. Arnault revient des États-Unis.
00:28:12Aux États-Unis, il y a
00:28:14M. Trump
00:28:16qui se lance dans une
00:28:18politique extrêmement dangereuse
00:28:20pour l'humanité
00:28:22et pour la société.
00:28:24Quand M. Trump dit
00:28:26je renonce, je sors
00:28:28de l'accord de Paris,
00:28:30quand M. Trump
00:28:32dit je vais baisser
00:28:34l'IS sur
00:28:36les grandes entreprises,
00:28:38je mets en cause l'impôt sur revenu,
00:28:40il met en cause l'humanité,
00:28:42il faut le dire clairement,
00:28:44et il met aussi en cause
00:28:46le pacte social sur lequel
00:28:48sont basées nos sociétés.
00:28:50Donc, quand M. Arnault,
00:28:52grande croix de la Légion d'honneur,
00:28:54membre de l'Académie des sciences
00:28:56morales et politiques, revient des États-Unis,
00:28:58on peut s'attendre à un autre discours
00:29:00disant effectivement
00:29:02la France a un problème.
00:29:04Macron a sans doute
00:29:06été trop vite dans
00:29:08les réductions
00:29:10d'impôts.
00:29:12Les baisses
00:29:14de dépenses, ça va mettre du temps.
00:29:16On doit faire
00:29:18un petit effort cette année
00:29:20pour réduire notre déficit public,
00:29:22il est légitime que
00:29:24les grandes entreprises comme LVMH
00:29:26qui ont des liquidités
00:29:28disponibles fassent un petit
00:29:30effort. Et LVMH,
00:29:32c'est pas le petit patron
00:29:34qui va avoir des problèmes auprès
00:29:36de sa banque. LVMH peut
00:29:38payer les 700 millions
00:29:40qu'on lui demande, c'est pas
00:29:42un effort trop grand
00:29:44pour les entreprises
00:29:46dans la conjoncture
00:29:48actuelle.
00:29:50– Philippe Billiger, BRG.
00:29:52– Henri Sterdyniak, est-ce que vous accepteriez
00:29:54tout de même l'idée
00:29:56qu'en dehors de la contribution
00:29:58exceptionnelle,
00:30:00l'augmentation des impôts
00:30:02étouffe la croissance plus
00:30:04qu'elle ne la libère,
00:30:06et que ça n'est pas une bonne idée
00:30:08économique ?
00:30:10– Tout dépend
00:30:12de ce qu'on fait des impôts.
00:30:14Il faut savoir
00:30:16qu'on a besoin de toute façon
00:30:18d'engager
00:30:20la transition écologique.
00:30:22Ça demande de modifier
00:30:24les investissements,
00:30:26d'investir plus, de faire
00:30:28des investissements verts. Il n'est pas
00:30:30scandaleux qu'effectivement
00:30:32on augmente les dépenses publiques
00:30:34pour faire des investissements verts.
00:30:36Les ménages
00:30:38ont besoin
00:30:40de soins de santé,
00:30:42ils ont besoin d'éducation.
00:30:44Il n'est pas scandaleux
00:30:46qu'effectivement il y ait des impôts,
00:30:48il y ait des cotisations sociales.
00:30:50Tout ça, ça crée notre modèle social
00:30:52européen, et le modèle social
00:30:54européen, effectivement,
00:30:56il est fragilisé
00:30:58par la politique
00:31:00de Trump.
00:31:02Il est fragilisé
00:31:04parce qu'à l'intérieur de l'Union Européenne,
00:31:06il y a des pays qui se sont lancés
00:31:08dans la concurrence fiscale.
00:31:10Le tout, c'est
00:31:14d'utiliser avec
00:31:16sagesse les armes
00:31:18dont on dispose.
00:31:20Le gouvernement est
00:31:22décidé quand même
00:31:24à faire un effort sur les dépenses publiques,
00:31:26mais vous savez que ça prend du temps,
00:31:28donc il faut accepter.
00:31:30Henri Sterdyniak,
00:31:32est-ce qu'il n'y a pas des économies à faire avant ?
00:31:34Est-ce que
00:31:36l'État,
00:31:38le train de vie de l'État dont on parle
00:31:40très souvent, est-ce qu'il n'y a pas d'abord
00:31:42à faire des économies ?
00:31:44Si vous avez des économies faciles à faire,
00:31:46il n'y a aucun problème.
00:31:48Le problème, c'est que les économies
00:31:50sont toujours difficiles à faire,
00:31:52ça prend du temps,
00:31:54et comme on l'a vu,
00:31:56et comme on l'a vu,
00:31:58il faut faire des choix.
00:32:00Il faut faire des choix.
00:32:02Le tout, c'est
00:32:04on a besoin d'avoir
00:32:06un service de santé qui marche,
00:32:08il faut prendre des mesures,
00:32:10ça va prendre du temps,
00:32:12c'est tout.
00:32:14En fait, on a parlé
00:32:16économie, on parle entreprise, et j'ai l'impression d'être
00:32:18à la messe le dimanche où vous me répondez morale,
00:32:20Trump, modèle social, c'est pas gentil,
00:32:22l'humanité, mais c'est pas le sujet.
00:32:24Le sujet, c'est comment la loi est la même pour tous,
00:32:26pour qu'on décide, toi grosse entreprise,
00:32:28tu vas payer plus, parce que je le décide.
00:32:30Et vous avez dit vous-même, baisser les dépenses,
00:32:32c'est compliqué, bah comme c'est compliqué,
00:32:34on va voir quelqu'un qui réussit, on dit
00:32:36toi t'as réussi, moi je suis un cranc,
00:32:38je te pique la moitié, c'est comme si le gamin qui a 20
00:32:40parce qu'il boit assez l'autre a 8, on dit
00:32:42désormais tout le monde a 12, c'est quelque chose que les Français
00:32:44veulent plus, ça ne marche pas, et on veut pas de morale,
00:32:46on veut de l'économie.
00:32:48Est-ce que ça réagit beaucoup ?
00:32:50La fragilité des entreprises
00:32:52était à 50% en 1980,
00:32:54elle est passée
00:32:56à 34%.
00:32:58On n'a plus d'industrie en France.
00:33:00Elle est passée à 34%
00:33:02en 1992,
00:33:04et maintenant,
00:33:06il est à 25%. On demande une
00:33:08année à quelques grands groupes
00:33:10de payer 35%.
00:33:12C'est pas non plus quelque chose
00:33:14d'épouvantable, sachant que
00:33:16les grands groupes n'ont aucune
00:33:18difficulté à se financer.
00:33:20Mais monsieur, vous savez très bien
00:33:22que tout ce qui dure un temps
00:33:24finalement finit par être définitif.
00:33:26Je vais montrer, si vous me permettez,
00:33:28en listernina...
00:33:30Je vais montrer la limite
00:33:32de votre raisonnement.
00:33:36Je vais vous accorder l'idée
00:33:38que pour un an, c'est pas très grave
00:33:40de surtaxer de nouveau
00:33:42les grandes entreprises. Très bien.
00:33:44C'est une mesure conjoncturelle, par définition,
00:33:46puisqu'elle ne durerait qu'un an.
00:33:48Or, vous le savez sans doute,
00:33:50les prélèvements obligatoires en France, c'est
00:33:521037 milliards d'euros.
00:33:54Les dépenses publiques, c'est 1439 milliards d'euros.
00:33:56Ça veut dire que tous les ans,
00:33:58au-delà de votre mesure conjoncturelle,
00:34:00qui ne durerait pas, tous les ans,
00:34:02on emprunte un tiers
00:34:04pour financer les dépenses publiques.
00:34:06Donc de toute façon, notre modèle
00:34:08ne peut pas continuer ainsi.
00:34:10Donc vous proposez une mesure conjoncturelle,
00:34:12et moi je vous réponds de manière structurelle,
00:34:14ce système ne peut pas continuer
00:34:16parce qu'année après année, on creuse notre déficit public,
00:34:18comme vous le savez,
00:34:20et le déséquilibre de 400 milliards,
00:34:22en gros, entre ce qu'on prélève en impôts
00:34:24dans ce pays, où on est pratiquement
00:34:26les médaillés d'or de l'OCDE,
00:34:28et ce que nous coûte la dépense publique,
00:34:30nous oblige tous les ans,
00:34:32tous les ans, à emprunter un tiers
00:34:34du financement de la dépense publique.
00:34:36Donc, la quadrature du cercle
00:34:38ne peut pas, à mon avis, se résoudre
00:34:40par une mesure conjoncturelle.
00:34:42Est-ce que ce que vous appelez un tiers
00:34:44est tout à fait exagéré,
00:34:46monsieur Delors ?
00:34:50Et par ailleurs, il faut rappeler
00:34:52que les Etats-Unis,
00:34:54qui sont le modèle que vous préconisez,
00:34:56ne font pas du déficit public
00:34:58de 100% du PIB.
00:35:00S'il vous plaît,
00:35:02s'il vous plaît,
00:35:04le 0826 300 300,
00:35:06et Didier est avec nous, bonsoir Didier.
00:35:08Oui, bonsoir.
00:35:10Oui, on vous répond.
00:35:12Oui, bonsoir à tout le monde.
00:35:14Je pense qu'il y a plein de choses
00:35:16qu'on oublie de parler
00:35:18au niveau des journalistes.
00:35:20On parlait de l'IS tout à l'heure,
00:35:22je voulais intervenir là-dessus.
00:35:24C'est vrai que le modèle social,
00:35:26le modèle aujourd'hui au niveau des entreprises,
00:35:28il n'est absolument pas viable.
00:35:30La seule et une des bonnes raisons
00:35:32pour laquelle ce n'est pas viable,
00:35:34c'est que toutes les industries, on n'en a plus.
00:35:36Tout part à l'étranger.
00:35:38On parlait de l'IS tout à l'heure,
00:35:40c'est vraiment bien parce que l'IS,
00:35:42on est taxé au niveau des entreprises
00:35:44sur de l'argent qu'on ne touche pas
00:35:46puisque l'IS est calculé sur un TTC
00:35:48et pas sur un hors-taxe.
00:35:50Ah non, l'IS est calculé sur le résultat net
00:35:52avant impôt.
00:35:54Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
00:35:56non, non, non, non.
00:35:58Ah non, l'IS c'est sur les bénéfices.
00:36:00Eh bien oui, mais ce n'est pas sur les bénéfices,
00:36:02c'est sur un chiffre d'affaires.
00:36:04Ah non, l'IS n'est pas sur le chiffre d'affaires.
00:36:06L'impôt sur le chiffre d'affaires,
00:36:08c'est la TVA.
00:36:10Oui, oui, regardez les taxes qu'on prend
00:36:12et vous verrez qu'on est taxé sur des choses
00:36:14qu'on ne touche pas.
00:36:16Simplement, c'est comme la TFE,
00:36:18c'est pareil, on a remplacé
00:36:20la taxe professionnelle
00:36:22par la TFE
00:36:24et la TFE, c'est
00:36:26une taxe de contribution
00:36:28sur le foncier.
00:36:30On n'a pas de foncier, on paie quand même.
00:36:32Merci, merci beaucoup Didier
00:36:34de nous avoir appelé. Merci beaucoup
00:36:36Henri Stardignac, économiste, animateur
00:36:38de collectifs des économistes
00:36:40atterrés et confondateurs de l'Observatoire français
00:36:42des conjonctures économiques. Merci beaucoup
00:36:44d'avoir été avec nous.
00:36:46Un débat passionnant.
00:36:48Un débat passionnant, effectivement.
00:36:50Dans un instant, qui sait qui l'a dit,
00:36:52en attendant, Christine est avec nous. Bonsoir Christine.
00:36:54Bonsoir Christine. Christine,
00:36:56dites-moi, vous ne seriez pas l'huitième appel au standard ?
00:37:00Christine, vous êtes là ?
00:37:02Oui, je suis là.
00:37:04Bonjour.
00:37:06Vous ne seriez pas l'huitième appel au standard ?
00:37:08Je n'ai pas compris.
00:37:10C'est vous qui avez été
00:37:12le huitième appel au standard pour
00:37:14le cadeau de Chandler.
00:37:16Are you the 8th number ?
00:37:18Oui, c'est ça.
00:37:20Ma chère Christine,
00:37:22écoutez bien, vous avez gagné donc,
00:37:24grâce à Philippe Bilger qui a donné ce chiffre magique,
00:37:26un coffret prestige de chocolat
00:37:28et un pot de pâtes à tartiner.
00:37:30Vous allez pouvoir allègrement
00:37:32vous faire plaisir.
00:37:34370 grammes, exactement.
00:37:36Et c'est offert par Pierre Chauvet, chocolatier,
00:37:38glacier, pâtissier, depuis 20 ans
00:37:40dans la Drôme, qu'on aime beaucoup
00:37:42dans l'Ardèche. Et bien entendu, grâce
00:37:44aussi à Sud Radio. Merci beaucoup.
00:37:46Christine, vous êtes contente ?
00:37:48Écoutez, moi je suis très contente de partager
00:37:50un petit moment avec vous, avec toute l'équipe.
00:37:52Merci.
00:37:54Et de gagner un cadeau.
00:37:56Et de gagner, bien sûr. Je remercie
00:37:58le chocolatier et Sud Radio, on ne va oublier.
00:38:00Et bien voilà, vous avez raison, Christine.
00:38:02Alors, on les a testés, moi pas beaucoup,
00:38:04parce que tout a été dévoré par Cécile de Ménibus
00:38:06et Philippe Bilger, qui sont les morphales
00:38:08de l'émission. Mais je peux vous dire que le peu
00:38:10que j'ai eu la chance de goûter, ils sont sublimes.
00:38:12Ça va être une délicieuse grotte chauve-herbe.
00:38:14L'écoutez pas, Christine,
00:38:16c'est faux, c'est faux, c'est faux. Et heureusement
00:38:18qu'on ne les reçoit pas, parce que je pense qu'on vous les renverrait
00:38:20vides à cause de Philippe David.
00:38:22On vous embrasse très fort, Christine.
00:38:24On vous souhaite une très belle année,
00:38:26encore, c'est le 31.
00:38:28On vous embrasse. Vous restez avec nous.
00:38:30On a dans un instant le qui-sait-qui
00:38:32qui l'a dit. A tout de suite.
00:38:56Et Fafa qui est avec nous.
00:39:00Et mon cher Fafa,
00:39:02Fafa va lancer le kiki.
00:39:06Juste une petite chose, un grand merci
00:39:08à Bérangère et à Eric,
00:39:10ils ont parfaitement dit ce que j'aurais dit.
00:39:14C'est pas pour ça que vous allez gagner,
00:39:16je vous le dis tout de suite.
00:39:20Fafa, vous pouvez lancer le kiki.
00:39:22Le monde entier nous l'envie,
00:39:24qui ça ? Le kiki qui l'a dit.
00:39:30Bravo, ça c'est du lancement.
00:39:32Je l'adore mon Fabrice.
00:39:34Fabrice, écoutez bien, qui sait qui qui l'a dit,
00:39:363 points, 2025 sera
00:39:38une année utile pour l'économie de notre pays.
00:39:42Fabrice.
00:39:44Le ministre de l'économie ?
00:39:46Non. Allez-y.
00:39:48Pas loin. Eric Reuvel, vous avez la main sur le buzzer
00:39:50qui n'existe pas.
00:39:52Le ministre.
00:39:54A côté de l'économie.
00:39:56A côté de l'économie.
00:40:00Il a dit de justesse avant moi.
00:40:04Qui sait qui qui l'a dit, 3 points pour Eric Reuvel.
00:40:06C'est l'intérêt du pays
00:40:08qui sera la première des considérations dans notre vote.
00:40:10C'est un député
00:40:12qui était l'invité de Jean-Jacques Bourdin avant-hier.
00:40:18Oui, bonne réponse
00:40:20de Philippe Villigère.
00:40:22Philippe Brun, député PS.
00:40:24Qui sait qui qui l'a dit sur le budget ?
00:40:26S'il y a un accord, l'engagement des députés
00:40:28et des sénateurs nous engage,
00:40:30nous respecterons le texte qui sortira de cette réunion.
00:40:34Fabrice.
00:40:36Pastoche.
00:40:38Eren ? Non.
00:40:40Il est très grand.
00:40:42Bonne réponse d'Eric Reuvel.
00:40:46Eric Lombard, le ministre de l'économie et des finances.
00:40:48C'est complètement idiot.
00:40:50Qui sait qui qui l'a dit ?
00:40:52Je suis pour la remise en route de l'ascenseur social.
00:40:54C'est pas un homme politique,
00:40:56c'est un grand patron.
00:40:58Bernard Arnault.
00:41:00Non.
00:41:02Il vient de se faire chahuter par Bernard Arnault.
00:41:04Il a été plus rapide, Eric Reuvel.
00:41:06Ritchie est en pleine forme.
00:41:10Fabrice, là il y a un cadeau qui arrive.
00:41:12Allez-y.
00:41:14Ce chantage à l'emploi,
00:41:16on n'en peut plus.
00:41:18Bon moins trois.
00:41:22Les souris montent dans le bateau.
00:41:24Je suis désolée.
00:41:26Sécurité, on est obligés de vous évacuer.
00:41:30Fabrice, la réponse ?
00:41:32Bonne réponse.
00:41:34Qu'est-ce qu'elle a dit ?
00:41:36Avant Fabrice.
00:41:38Dans ce cas-là,
00:41:40je croyais qu'elle avait dit
00:41:42les souris montent dans le bateau.
00:41:44Qui c'est qui qui l'a dit, Fabrice ?
00:41:46Ma notoriété,
00:41:48je ne l'ai pas gagné chez Hanouna.
00:41:52Fabrice.
00:41:54Non, trop tard.
00:41:56Carine Lemarchand.
00:41:58C'est un écologiste.
00:42:00C'est un candidat à la présidentielle.
00:42:02Jadot.
00:42:04Qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
00:42:06Elle l'a dit, Jadot, en même temps que vous.
00:42:08Moi je l'ai dit.
00:42:10Je l'ai dit avant,
00:42:12mais comme j'ai fait une bêtise,
00:42:14ça donne aussi mon point, je suis punie.
00:42:16C'est Madame Dubu,
00:42:18c'est pas possible.
00:42:20Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:22sur le sentiment de submersion migratoire
00:42:24de Bayrou ? François Bayrou a eu le courage
00:42:26de nommer ce que ressentent
00:42:28beaucoup de Français.
00:42:30Fabrice.
00:42:32C'est Maud Bréjon, je crois.
00:42:34Bonne réponse de Bérangère Dubu.
00:42:36C'est pas Maud, c'est Maud.
00:42:38Qui c'est qui
00:42:40qui l'a dit, Fabrice ?
00:42:42Les socialistes
00:42:44ne pensent qu'à leur pomme et leur chiquier.
00:42:50C'est un député.
00:42:52Il est pas grand.
00:42:54Tanguy.
00:42:56Bonne réponse.
00:42:58Quelle embellie,
00:43:00mais qu'est-ce qu'il se passe ?
00:43:02J'ai toutes les réponses en me regardant.
00:43:04Je te dis un mot,
00:43:06c'est dingue.
00:43:08Le vainqueur est Éric Reuel.
00:43:10C'est la première fois.
00:43:12Un contrôle anti-dopage nous attend.
00:43:144 points pour Philippe Billiger
00:43:16et Bérangère Dubu et 3 points
00:43:18pour Fafa.
00:43:20Je suis pas fani.
00:43:22Non, vous n'êtes pas fani.
00:43:24En tout cas, vous êtes Fafa, vous n'êtes pas fani.
00:43:26Mon cher Fabrice,
00:43:28il fait beau au Laurent-Sainte-Marie ?
00:43:30C'est bon,
00:43:32il fait beau cet après-midi,
00:43:34il a ta couvre.
00:43:36Très bien.
00:43:38On arrive pour le week-end
00:43:40dans une demi-heure.
00:43:42On est rapide.
00:43:44J'ai une boîte de chocolat.
00:43:46Avec une bonne garbure.
00:43:48On vous embrasse Fabrice.
00:43:50Merci d'avoir été avec nous.
00:43:52Dans un instant, le journal,
00:43:54le bulletin météo,
00:43:56avec des bonnes nouvelles de Rémi André
00:43:58et des bonnes nouvelles du côté de Philippe Gallim.
00:44:00Personnellement, ça va être un coup de cœur
00:44:02pour deux immenses championnes.
00:44:04Très bien. Vous ne bougez pas.
00:44:06Vous ne saurez pas, Philippe ?
00:44:08Dans un instant, soyez les bienvenus.
00:44:10On est ensemble jusqu'à 19h.
00:44:22Et qui nous a fait l'honneur
00:44:24de finir cette semaine avec nous,
00:44:26Philippe David, pour Les Vraies Voix ?
00:44:28Il avait commencé lundi.
00:44:30Éric Revelle et Mérangère Dubu.
00:44:32On n'est pas heureux, franchement.
00:44:34Une bitteroise, un retait et un...
00:44:36Qu'est-ce qu'il y a ?
00:44:38Un baisier.
00:44:40Bitteroite ?
00:44:42Oui.
00:44:44Mais ce n'est pas de moi.
00:44:46Un retait.
00:44:48Un retait.
00:44:50Vous êtes alsacien.
00:44:52On peut dire parisien aussi.
00:44:54Vous voulez me dégrader ?
00:44:56Pas du tout. J'adore l'Alsace.
00:45:00Et moi, j'adore le numéro
00:45:02de téléphone de Sud Radio,
00:45:040800 26 300 300,
00:45:06puisqu'il nous permet d'écouter des messages
00:45:08de nos auditeurs.
00:45:10On l'a en ligne.
00:45:12Justement, je voulais écouter.
00:45:14Bonjour, bienvenue dans La Mauvaise Voix
00:45:16de Mme de Menigus.
00:45:18Bonsoir, Richard.
00:45:20Bonjour à vous.
00:45:22Tu vous sens en forme ?
00:45:24Absolument pas.
00:45:26Cher Richard, merci de nous appeler
00:45:28de Toulouse. Un coup de gueule
00:45:30sur l'accident
00:45:32à Châtoudin.
00:45:34Et voulez-vous
00:45:36développer les contrôles
00:45:38aux stupéfiants, mais pas seulement
00:45:40pour les chauffeurs de transport scolaire ?
00:45:42Oui, en fait,
00:45:44j'ai entendu sur une chaîne
00:45:46sur une chaîne de télé
00:45:48que, je crois que c'était
00:45:50hier ou le 20 juin, qu'il fallait
00:45:52mettre des contrôles systématiques
00:45:54pour les chauffeurs de bus.
00:45:56C'est-à-dire que ça peut être des contrôles
00:45:58carrément sur les cheveux pour voir s'ils ne prennent jamais
00:46:00quelque chose.
00:46:02Et je trouve
00:46:04qu'on va très vite en besoin.
00:46:06On n'a pas encore
00:46:08le niveau de
00:46:10contamination en cannabis
00:46:12du chauffeur.
00:46:14C'est positif au niveau
00:46:16de la salive et au niveau du sang ?
00:46:18Oui, il est positif au niveau du sang,
00:46:20mais il faut savoir que le seuil, c'est un nanogramme.
00:46:22Ce n'est pas
00:46:240,5.
00:46:26Donc, il est positif et annoncé au-dessus
00:46:28de 0,5.
00:46:30Et je pense que ça, c'est très important.
00:46:32C'est-à-dire qu'on est en train de confondre
00:46:34la lutte
00:46:36qu'on veut avoir contre
00:46:38les drogues et qu'on n'arrive
00:46:40pas à gérer.
00:46:42Et je pense qu'il ne faudrait pas qu'on fasse un amalgame
00:46:44et qu'on fasse tomber sur ce chauffeur
00:46:46sans que
00:46:48les choses qui ont été vues par la justice
00:46:50soient évaluées correctement
00:46:52pour voir s'il y avait une lienne de causalité
00:46:54entre le taux
00:46:56de THC qu'il avait dans le sang
00:46:58et l'accident.
00:47:00Richard, dans l'absolu,
00:47:02c'est interdit de se droguer ?
00:47:04Donc, la question
00:47:06ne se pose pas. Comme c'est interdit, c'est interdit.
00:47:08Pour qu'il y ait un milligramme,
00:47:10c'est interdit ?
00:47:12C'est du mal à comprendre.
00:47:14Je pense que
00:47:16c'est là qu'il y a un amalgame.
00:47:18Je pense qu'aujourd'hui, quand vous avez, par exemple,
00:47:20un policier qui porte une arme,
00:47:22est-ce que lui, il est dépisté
00:47:24systématiquement ? Non, c'est au loisir.
00:47:26C'est laissé à la discrétion de sa hiérarchie.
00:47:28Alors croyez bien qu'il ne doit pas y avoir
00:47:30beaucoup de contrôle.
00:47:34Quel rapport
00:47:36entre le policier
00:47:38et la police ?
00:47:40C'est la potentialité de dangerosité.
00:47:42C'est-à-dire,
00:47:44vous avez une dangerosité pour le citoyen.
00:47:46Quand vous conduisez en bus, vous avez des passagers,
00:47:48vous avez des usagers de la route.
00:47:50Ce n'est pas ce que j'aurais dit naturellement d'un policier.
00:47:52Et je dirais
00:47:54plus clair qu'il nous protège.
00:47:56Moi, je pense que
00:47:58les policiers, plus que d'autres,
00:48:00sont en contact
00:48:02avec des
00:48:04stupéfiants. Et je crois qu'ils sont
00:48:06peut-être plus vulnérables que d'autres.
00:48:08Pardon, Richard.
00:48:10La différence, c'est que le policier, il n'a pas
00:48:12un H24, en fait. Le conducteur,
00:48:14c'est son métier.
00:48:16Il conduit toute la journée. Donc, il a un volant
00:48:18dans les mains avec des gens à l'arrière.
00:48:20Et donc, il n'a pas fumé.
00:48:22Oui, mais s'il n'y a pas...
00:48:24Moi, je ne fais pas de comparaison, mais dans l'absolu...
00:48:26S'il n'y a pas de jugement, il sera
00:48:28condamné parce qu'il pourra recevoir
00:48:30une sanction
00:48:32parce qu'il avait
00:48:34une trace de cannabis.
00:48:36Mais encore faut-il qu'elle soit au-dessus du seuil.
00:48:38Attention.
00:48:40Mais il n'y a pas de seuil, en fait.
00:48:42Oui, voilà, vous dites que c'est zéro.
00:48:44Mais le seuil de responsabilité
00:48:46après, par rapport à l'accident,
00:48:48c'est-à-dire, c'est le seuil
00:48:50à partir duquel on pense que le comportement
00:48:52peut être altéré. Et ça, je pense
00:48:54qu'il faut au moins trancher ça à la justice.
00:48:56Je pense qu'on va trop vite en besoin.
00:48:58Je vais juste vous répondre de manière
00:49:00neutre et dépassionnelle en tant qu'assureur.
00:49:02Quand quelqu'un a un accident en ayant
00:49:04bu de l'alcool, même s'il n'y a aucun
00:49:06rapport avec l'alcool, vous ne faites que parler
00:49:08de causalité. Quelqu'un me rentre
00:49:10dedans. Je suis positif, je suis
00:49:12responsable. Donc, quand vous dites qu'il faut prouver
00:49:14la causalité, ce n'est pas du tout vrai.
00:49:16Le fait d'avoir pris une substance
00:49:18est une conséquence, une cause
00:49:20aggravante et qui, de fait, vous rend
00:49:22coupable. Donc, il n'y aura pas besoin de prouver
00:49:24la causalité. C'est le cas de l'alcool.
00:49:26C'est le cas de l'alcool, aujourd'hui.
00:49:28Au volant, c'est la loi des assurances.
00:49:30Moi, ça me paraît.
00:49:32L'alcool est interdit au volant, la drogue est interdit
00:49:34au volant. Enfin, voilà, il n'y a pas de...
00:49:36Il n'y a pas de... Peu importe que ce soit
00:49:38un petit peu ou pas un petit peu, c'est...
00:49:40Enfin, voilà. En tout cas, moi, c'est ce que je pense.
00:49:42— Il n'y a pas de conséquence. Non, l'alcool
00:49:44est interdit. Il y a deux seuils différents
00:49:46pour les chauffeurs et pour les gens qui conduisent
00:49:48en tant que personnes
00:49:50qui n'ont pas le même seuil.
00:49:52— Dans le seuil, c'est 0,5
00:49:54gramme par litre de sang d'alcool
00:49:56pour tout le monde. — Et 0,1 pour un chauffeur
00:49:58de bus. — Oui, heureusement.
00:50:00— Absolument. En tout cas, on vous a
00:50:02entendus, Richard. Voilà, c'est le principe
00:50:04de vous ouvrir le micro,
00:50:06de dire ce que vous pensez. Peut-être que ça va faire
00:50:08germer certains
00:50:10dans leurs réflexions. En tout cas, on vous remercie
00:50:12de nous avoir appelés. Et on est très heureux
00:50:14de vous avoir donné cette possibilité
00:50:16en tout cas de vous adresser
00:50:18au plus large. Vous restez avec nous.
00:50:20Dans un instant, le coup de gueule de... Non,
00:50:22le coup de cœur de Philippe David. — Ça va être un coup de cœur, oui,
00:50:24pour deux immenses championnes. Et vous allez
00:50:26comprendre pourquoi. — Vous avez vu la différence de tête
00:50:28entre le coup de gueule... — Ah oui.
00:50:30— Et il est presque mièvre. — Non, parce que là, je rajeunis.
00:50:32— Ah, c'est bien. — Là, je retourne à l'école
00:50:34primaire, dans pas mal d'hermènes.
00:50:36Et le collège. Et même un peu
00:50:38le lycée. — Allez. C'est tout ? On a fini ?
00:50:40On y va ? Allez, à tout de suite.
00:50:42— Sud Radio. — Parlons vrai.
00:50:44— Parlons vrai. — Sud Radio.
00:50:46— Parlons vrai.
00:50:48— Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:50:50Philippe David, Cécile
00:50:52de Ménibus.
00:50:54— Les vraies voix jusqu'à 19h avec Philippe Bilger,
00:50:56Éric Revelle, Berangère, Dubu et vous
00:50:58au 0826 300 300.
00:51:00Tout de suite, le coup de cœur
00:51:02de Philippe David.
00:51:04— Les vraies voix Sud Radio.
00:51:06Contrairement à d'habitude, je ne vais pas remettre
00:51:08le clocher au milieu du village, mais apporter
00:51:10des balles neuves sur le cours central.
00:51:12Pourquoi ce revirement, ce dernier jour de janvier ?
00:51:14Parce que c'est la semaine de l'opération
00:51:16sport féminin, toujours organisée par l'ARCOM,
00:51:18à laquelle Sud Radio participe,
00:51:20et que j'ai donc décidé de parler de deux
00:51:22immenses championnes qui m'ont fait aimer
00:51:24le sport féminin il y a près de 50 ans.
00:51:26Deux championnes que tout opposait
00:51:28à l'époque et qui ont fait aimer le tennis féminin
00:51:30au monde entier, alors coupées
00:51:32en deux blocs. À ma gauche,
00:51:34Chris Evert, américaine, droitière,
00:51:36joue en fond du cours, revers à deux mains.
00:51:38À ma droite, Martina Navratilova,
00:51:40Tchécoslovaque, où il y avait un seul
00:51:42pays qui réunissait la Tchéquie et la Slovaquie
00:51:44à l'époque, gauchère,
00:51:46joue en service et retour volé, revers
00:51:48à une main. Deux joueuses que tout opposait,
00:51:50deux styles, deux salles, deux ambiances,
00:51:52comme on dit aujourd'hui. Mais quand
00:51:54deux styles opposés font les plus belles francophones...
00:51:56Mais deux styles opposés font les plus belles
00:51:58confrontations entre ace et enchaînement
00:52:00service volé d'un côté, retour
00:52:02et passing shot gagnant de l'autre.
00:52:04Et cette opposition donne encore le tournis
00:52:06en termes de chiffres. Tant l'une que l'autre
00:52:08ont gagné 18 grands
00:52:10chelèmes en simple, en s'imposant chacune
00:52:12en Australie, à Roland-Garros, à
00:52:14Wimbledon et à l'US Open.
00:52:16Dans ces grands chelèmes, les deux joueuses
00:52:18se sont opposées 22 fois,
00:52:20dont 14 en finale. Un record
00:52:22au sein d'un duel qui aura duré la bagatelle
00:52:24de 15 ans, puisque leur
00:52:26première rencontre eut lieu le 22 mars
00:52:281973 à Akron
00:52:30et le dernier le 14 novembre
00:52:321988 à Chicago, pour
00:52:34un total de 80 oppositions.
00:52:36Des duels qui sont restés
00:52:38dans l'histoire du tennis pour certains,
00:52:40pour une opposition qu'on n'a plus revue
00:52:42depuis. Et je dois avouer que le
00:52:44drame que j'ai vécu en regardant leurs duels
00:52:46et que j'aimais les deux joueuses,
00:52:48bien que préférant le jeu d'attaque de Navratilova,
00:52:50et que quelle que soit la gagnance,
00:52:52j'avais du bonheur pour une et de la peine
00:52:54pour l'autre. Ces deux immenses championnes
00:52:56ont à l'époque fait de moi un parfait centriste,
00:52:58un exploit jamais réalisé depuis.
00:53:02Vous avez raison de rendre hommage à ces
00:53:04deux joueuses exceptionnelles.
00:53:06Moi aussi, si j'avais à choisir,
00:53:08j'aurais préféré,
00:53:10je préférais le jeu de Navratilova,
00:53:12mais un jour, j'espère que vous
00:53:14ferez votre coup de coeur
00:53:16pour une championne exceptionnelle,
00:53:18Stéphie Graf.
00:53:20J'avoue que j'aimais moins le jeu de Stéphie Graf.
00:53:22Eric Revelle.
00:53:24Les plus belles jambes du tennis.
00:53:26Non, les plus belles jambes
00:53:28du tennis, et la façon dont elles
00:53:30servaient de manière longoureuse, c'était
00:53:32Gabriela Sabatini. Je ne sais pas si vous vous souvenez
00:53:34de Gabriela Sabatini.
00:53:36Le visage était ravissant.
00:53:38Je vais vous dire une chose, c'est que
00:53:40j'ai été le biographe de Jacques Dorfman,
00:53:42le grand juge arbitre de Roland-Garros,
00:53:44qui s'appelait
00:53:46libre-arbitre quand il a été viré de Roland-Garros,
00:53:48et j'avais
00:53:50été voir plein d'anciens joueurs
00:53:52pour écrire ce livre pour Jacques Dorfman,
00:53:54qui s'appelait Libre-arbitre. C'est pas mal.
00:53:56À l'époque, vous voulez...
00:53:58Peut-être De La Tess, à l'époque,
00:54:00mais à l'époque, vous savez, les Américains
00:54:02prennent le tennis professionnel
00:54:04sous leurs joues,
00:54:06et en fait, tous ces gens, parce que Dorfman
00:54:08était le juge arbitre de Roland-Garros, les fameux
00:54:10Lendl, McEnroe, vous vous souvenez de toutes ces finales.
00:54:12En fait, tous ces gens-là sont virés
00:54:14parce qu'on met du commerce, parce qu'on
00:54:16met de l'argent dans le tennis, et que
00:54:18tous ces gens qui étaient un peu des poètes du tennis,
00:54:20Dorfman, c'était un
00:54:22personnage incroyable,
00:54:24tous ces gens-là, ils ont pris la porte, en fait.
00:54:26Mais il avait gardé son libre-arbitre,
00:54:28Jacques Dorfman, voilà. Il est mort il y a quelques années.
00:54:30Vous étiez trop jeune pour les duels
00:54:32Everton-Avratilova. Moi, je vais juste dire, je suis désolée
00:54:34messieurs, mais que je suis heureuse qu'en 2025, on ne juge
00:54:36plus les sportifs sur leurs jambes, leur sourire ou leur
00:54:38visage, mais qu'on les juge sur leurs compétences sportives.
00:54:40En général, les joueuses de tennis,
00:54:42elles sont assez affûtées, si je peux
00:54:44me permettre d'en faire cet adjectif.
00:54:46Et je suis une génération où on juge une femme sur son jeu,
00:54:48sa compétence, et on évite la remarque sur son physique.
00:54:50C'est ma génération.
00:54:52Je suis désolée, Cécile Paye.
00:54:54Mais moi, Bébert, j'adore
00:54:56qu'on juge les femmes sur leur physique.
00:55:02Je me devais d'être honnête sur ce petit point.
00:55:04Jugeons le sport.
00:55:06Et puis à chaque fois, j'ajoute qu'on fait vrai,
00:55:08elle est intelligente aussi.
00:55:10Ah bah non, si vous dites ça, vous allez encore avoir une remarque de Bébert.
00:55:12Ah oui, parce que forcément,
00:55:14elle serait bête.
00:55:16Mais non, puisqu'elle aura deux qualités.
00:55:18Donc, ça veut dire qu'on ne peut pas dire qu'un joueur de tennis
00:55:20est beau ?
00:55:22Je trouve qu'on dit beaucoup plus sur les femmes. On les ramène souvent
00:55:24à leur physique. Effectivement, c'est le problème.
00:55:26Vous savez, des femmes qui font du beach volley
00:55:28avec des petits maillots de bain.
00:55:30On les ramène souvent à ça.
00:55:32Mettre des petits maillots de bain en forme de strip pour qu'on regarde la balle.
00:55:34Elle refuse. Elle voudrait mettre des shorts.
00:55:36Et on les oblige, on les fait des. Il y a quand même tout un enjeu là-dessus.
00:55:38Il y avait une fille belle,
00:55:40mais attendez.
00:55:42A contrario, ça choquerait moins qu'on dise
00:55:44que Lendl n'avait pas une tête très sympathique
00:55:46et qu'il n'était pas un très beau garçon.
00:55:48Et que Stéphane Edberg
00:55:50était un mec magnifique. Là, ça choque personne
00:55:52si on dit ça. Il n'y a pas une femme qui dit
00:55:54« Ne jugez pas les hommes sur leur physique quand ils jouent au tennis. »
00:55:56On a le droit de dire
00:55:58qu'une joueuse est jolie, comme on a le droit de dire
00:56:00qu'il y avait un enfant. Bien sûr.
00:56:02Les femmes sont souvent ramenées à ça.
00:56:04C'est un peu dommage pour moi.
00:56:06C'est des joueuses qui jouaient très bien.
00:56:08Et qui, s'il me permet,
00:56:10en plus étaient agréables à voir jouer.
00:56:12Voilà, ça vous va ?
00:56:14C'était beau à voir jouer.
00:56:16Je pense à Amélie Mauresmeau
00:56:18qui a beaucoup souffert à l'inverse aussi.
00:56:20C'était juste ça aussi.
00:56:22Du coup, on a loupé l'info en plus de Félix Mathieu.
00:56:24On y va.
00:56:28Et à Paris, Félix a un détenu
00:56:30s'est évadé en profitant d'une sortie
00:56:32au musée.
00:56:34Quand on vous dit que la culture, c'est la liberté,
00:56:36c'est la liberté.
00:56:38La preuve avec cette histoire.
00:56:42Ce détenu s'est évadé avant-hier.
00:56:44Il venait de la maison d'arrêt de Villepinte
00:56:46en Seine-Saint-Denis.
00:56:48Il s'est évadé du côté de la gare du Nord à Paris.
00:56:50C'était lors d'une permission de sortie
00:56:52au musée de l'Homme.
00:56:54Or, le parquet s'était opposé à sa participation
00:56:56à cette sortie.
00:56:58D'ailleurs, il avait fait preuve de ses fortes réticences.
00:57:00Le parquet, on parle d'un homme de 28 ans
00:57:02détenu pour violence.
00:57:04C'est un conseiller pénitentiaire qui a révélé l'affaire.
00:57:06Les 6 détenus, au total,
00:57:08étaient engadrés par 5 conseillers pénitentiaires
00:57:10d'insertion et de probation
00:57:12ainsi que par un surveillant pénitentiaire.
00:57:14C'est ce dernier qui a tenté de se lancer
00:57:16à sa poursuite du fugitif
00:57:18sans succès.
00:57:20Il n'a pas réussi à le rattraper.
00:57:22Un détenu toujours recherché à l'heure qu'il est.
00:57:24Ça fait plaisir.
00:57:26S'il l'est rattrapé,
00:57:28peut-être parce qu'il a des passions culturelles.
00:57:30Je pense que le musée
00:57:32était éligible au pass culturel.
00:57:34C'est ça.
00:57:36C'est plutôt le pass cavale.
00:57:38Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:57:40Vous restez avec nous dans un instant.
00:57:42Le tour de table de l'actu de nos vrais voix, Philippe Bilger.
00:57:44Justement, je vais parler du puits du fou.
00:57:46Très bien.
00:57:48Avec vous, Éric Revelle.
00:57:50Je vais parler de la conférence de presse
00:57:52d'hier de Donald Trump
00:57:54sur l'accident terrible d'avion
00:57:56et avec l'hélicoptère au-dessus du Potomac.
00:57:58Et moi, je vais parler de la nouvelle icône de la gauche
00:58:00qui est Dominique de Villepin.
00:58:02Allez, on en parle dans un instant.
00:58:16Bienvenue dans les vrais voix.
00:58:18On est ensemble jusqu'à 19h avec Philippe Bilger,
00:58:20avec Éric Revelle et avec Bérangère Dubu.
00:58:22Tout de suite, le tour de table
00:58:24de l'actu des vrais voix.
00:58:26Vous connaissez l'histoire de la femme qui va acheter un meuble chez Ikea ?
00:58:28Non, moi je crois qu'il faut que vous arrêtiez d'essayer de dire des trucs.
00:58:30Ah bon ? C'est au fatigue, déjà.
00:58:32Puis pour les autres, vous vous rendez pas compte de ce que c'est.
00:58:34C'est tout à fait vrai.
00:58:36Je vous jure, c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens.
00:58:38Le tour de table de l'actualité.
00:58:40Et Philippe Bilger, vous voulez parler du puits du fou.
00:58:42Oui, le puits du fou
00:58:44n'était pas véligible au passe culture.
00:58:46Et on s'était demandé
00:58:48à l'époque,
00:58:50quel bureaucrate ou quelle commission absurde
00:58:52avait pu écarter
00:58:54le puits du fou du passe culture
00:58:56et Rachida Dati a réparé
00:58:58cette bévue.
00:59:00Mais je me demande si l'ensemble
00:59:02ne révèle pas une totale
00:59:04désorganisation de l'Etat.
00:59:06Tout de même, qu'est-ce que c'est
00:59:08qu'une première décision qui l'élimine
00:59:10le puits du fou
00:59:12et la deuxième, il faut que le ministre intervienne
00:59:14pour rectifier.
00:59:16C'est vraiment une France
00:59:18qui me donne l'impression d'être mal gérée
00:59:20de...
00:59:22avec des embardés et on arrive
00:59:24finalement à ce qui devait être fait
00:59:26mais avec tellement de retard.
00:59:28Bérangère Dubu.
00:59:30Moi je suis pour supprimer le passe culture,
00:59:32le passe lire, le passe truc,
00:59:34le passe énergie. On est dans un pays
00:59:36où aujourd'hui on prélève aux gens, on revient aux impôts,
00:59:38en fait on prélève énormément sur les Français
00:59:40et de regarde on leur donne des passes.
00:59:42Déjà le passe culture est une folie. Payons les gens correctement,
00:59:44ayons une imposition normale et les gens
00:59:46iront emmener leurs enfants où est-ce qu'ils ont envie
00:59:48avec leur salaire. Le principe du passe culture
00:59:50quand même c'est comme le ticket restaurant.
00:59:52C'est cet argent que l'Etat prend et fait vivre
00:59:54des tas de parasites alors qu'on arrive
00:59:56à le payer en direct.
00:59:58Et les maisons de parasites c'est quoi ?
01:00:00Parasites c'est votre propos.
01:00:02Je parle des sociétés qui gèrent ça.
01:00:04Je parle des sociétés comme les tickets restaurants
01:00:06Indéred, la passe culture qui emploie
01:00:08je ne sais pas combien de salaires dans des bureaux magnifiques
01:00:10de tous ces gens qui se versent des salaires pour
01:00:12prendre notre argent et le
01:00:14redistribuer comme des tickets de rationnement.
01:00:16Après bien sûr c'est pas les restaurateurs,
01:00:18c'est pas les bénéficiaires. Tant mieux pour le Puy-du-Fou
01:00:20qui a un beau parc. C'est pas ça la question, c'est le passe en lui-même.
01:00:22– Éric Revel, le Puy-du-Fou éligible ?
01:00:24– On va se dire les choses.
01:00:26C'était une décision politique contre le Puy-du-Fou.
01:00:28C'était une décision politique.
01:00:30Les petits costumes gris
01:00:32du ministère de la culture
01:00:34qui sont tous des bobos de gauche
01:00:36ne supportaient pas à la fois qu'un homme de droite
01:00:38ait créé quelque chose d'exceptionnel.
01:00:40C'est le cas pour le Puy-du-Fou de Philippe de Villiers.
01:00:42Puis deuxièmement, en général,
01:00:44c'est même pas le succès. Là c'est pas un succès, c'est un triomphe.
01:00:46Parce que je rappelle que le Puy-du-Fou, plusieurs années de suite,
01:00:48a eu l'award du meilleur parc au monde.
01:00:50– Il l'a eu deux fois.
01:00:52– Bon, on devrait quand même applaudir.
01:00:54Non, non, on siffle et on cache.
01:00:56Mais comme c'est politique aussi, j'oublie pas que Rachida Dati
01:00:58est candidate à la mairie de Paris
01:01:00et que cette décision, qui est aussi une décision politique
01:01:02de reconnaître que le Puy-du-Fou est éligible
01:01:04au passe culture, peut l'aider
01:01:06peut l'aider le moment venu pour
01:01:08solidifier la droite.
01:01:10Voilà, tout ça.
01:01:12On n'est pas dupes, quoi.
01:01:14– Eric Reuvel, votre tour de table, c'est Trump.
01:01:16– Alors oui, parce que hier, j'ai assisté
01:01:18à la conférence de presse de Donald Trump,
01:01:20le nouveau président américain,
01:01:22qui commentait
01:01:24l'accident terrible qui a eu lieu au-dessus du Potomac
01:01:26entre cet avion
01:01:28qui arrivait du Texas, je crois,
01:01:30et un hélicoptère.
01:01:32– De Wichita. – Ou du Kansas.
01:01:34Bon, alors,
01:01:36il a commencé par être dans l'émotion.
01:01:38Évidemment, rendons hommage
01:01:40aux victimes, à leurs familles. Et puis, tout d'un coup,
01:01:42il a complètement dérivé.
01:01:44Alors, je me suis demandé s'il était encore en campagne électorale
01:01:46ou bien s'il a fait des informations précises.
01:01:48Bref, il a rendu responsable
01:01:50avec des mots qui étaient traduits,
01:01:52donc je vais les employer, tels que la traduction
01:01:54me les a donnés. Donc, en gros,
01:01:56il disait, mais ce n'est pas étonnant, parce que
01:01:58Biden et Obama vont lui
01:02:00onvert les vannes de la diversité.
01:02:02Et donc, il supposait, en nommant,
01:02:04que le contrôle aérien
01:02:06de l'aéroport Ronald Kennedy...
01:02:08– Ronald Reagan. – Ronald Reagan,
01:02:10où s'était passé l'accident. En fait,
01:02:12il y avait sans doute des gens de la diversité,
01:02:14donc il a dit, il doit y avoir
01:02:16des gens épileptiques, il doit y avoir
01:02:18des malades mentaux, il doit y avoir des nains,
01:02:20il a employé le mot nainisme.
01:02:22Donc, si vous voulez, il a incriminé
01:02:24la diversité pour expliquer cet accident.
01:02:26Alors, deux choses, une, ou bien le président
01:02:28des Etats-Unis, ce qui est possible, a des données
01:02:30très précises sur les gens qui contrôlaient
01:02:32à ce moment-là l'approche...
01:02:34– Le contrôle de Ronald Reagan. – Ou alors, il est en campagne
01:02:36électorale, il essaie de monter les écrans de fumée
01:02:38pour finalement qu'on oublie que toutes les promesses
01:02:40qu'il a faites à son électorat, il ne les tiendra pas.
01:02:42Peut-être les deux à la fois,
01:02:44mais si vous voulez, à un moment donné,
01:02:46j'étais partagé entre la consternation et l'éclat de rire,
01:02:48parce qu'à un moment donné, j'ai imaginé
01:02:50avec ce qu'il donnait comme illustration,
01:02:52qu'il y avait
01:02:54un personnage de petite taille,
01:02:56transgenre, noir, qui, à cause de la
01:02:58courtesse de ses bras, n'arrivait pas à prévenir...
01:03:00Vous voyez, j'en étais là.
01:03:02– C'était du Trump dans le texte.
01:03:04– C'était du Trump dans le texte, mais c'était...
01:03:06– Ou consternant.
01:03:08– On l'a appris que dans la tour de contrôle,
01:03:10il n'y avait pas fait d'englois.
01:03:12– Ça, c'est autre chose.
01:03:14– On entend quand même le type
01:03:16parler en disant, est-ce que vous voyez l'avion ?
01:03:18Est-ce que vous voyez l'avion ?
01:03:20– Vous avez aussi sur l'écran le CA rouge
01:03:22qui s'allume, qui veut dire collision,
01:03:24action, ou je ne sais pas quoi.
01:03:26Si c'est visible pour le contrôle aérien,
01:03:28comment se fait-il que...
01:03:30Je ne sais pas, que personne ne donne alarme.
01:03:32Il y a plein d'interprétations de la vidéo.
01:03:34Vous avez vu.
01:03:36Est-ce que l'hélicoptère va vers l'avion ?
01:03:38Pourquoi est-ce que l'hélicoptère ne se détourne pas ?
01:03:40L'enquête le dira.
01:03:42Mais de là à expliquer qu'il y aurait
01:03:44un transgenre noir nain qui n'aurait pas...
01:03:46– Appuyé sur le bouton.
01:03:48– Trump n'a peur de rien, c'est à ça qu'on reconnaît.
01:03:50– Non, c'est sûr que l'explication...
01:03:52Il y a quelques semaines,
01:03:54j'avais dit que Trump faisait
01:03:56dans la normalité
01:03:58pour son second mandat.
01:04:00– Je suis démenti.
01:04:02– Vous voulez réagir ?
01:04:04– Justement, je vais dire que c'est bien
01:04:06parce qu'on parle de l'inclusion
01:04:08et que ce que dit Trump, c'est abject,
01:04:10mais c'est surtout stupide,
01:04:12parce qu'en France, si on voyage dans le monde,
01:04:14il y a plein de pays où des gens
01:04:16sur le handicap travaillent.
01:04:18L'aéroport du Mexique, quand je suis allée à Mexico,
01:04:20c'est des personnes sur le handicap
01:04:22qui vous font passer les barrières de sécurité,
01:04:24qu'on voit peu en France,
01:04:26que je mange tout le temps au café joyeux
01:04:28Je vous assure que s'il y a quelque chose
01:04:30qui me rend moins stupide au quotidien,
01:04:32qui me fait moins juger,
01:04:34c'est l'inclusion, c'est la meilleure chose
01:04:36pour nos entreprises, tant mieux.
01:04:38– L'inclusion, c'est une très bonne chose,
01:04:40mais là, Trump parle de wokisme.
01:04:42Quand vous vous rendez compte
01:04:44qu'aujourd'hui, de très grandes sociétés américaines
01:04:46font marche arrière totalement
01:04:48sur l'inclusion des minorités,
01:04:50parce qu'en fait, comme ils devaient respecter
01:04:52des quotas de non-binaires,
01:04:54de transgenres, etc.,
01:04:56en fait, ils oubliaient
01:04:58les critères de performance, et ils embauchaient
01:05:00des gens, non pas parce qu'ils pouvaient faire
01:05:02de la croissance ou de la valeur ajoutée pour l'entreprise,
01:05:04mais simplement parce qu'il fallait remplir des quotas.
01:05:06– Ça, c'est une folie, tout à fait.
01:05:08– Donc on ne parle pas de la même chose, moi je ne parle pas de la question.
01:05:10– Mais vous parlez de l'un de l'autre, non ?
01:05:12– Non, mais c'est parce que Trump
01:05:14a parlé de nanisme.
01:05:16C'est Trump qui a parlé de nanisme.
01:05:18– Il était carrément en haut libre.
01:05:20– Ce n'est même pas le handicap d'ailleurs, c'est une norme.
01:05:22– Je ne sais même pas s'il y a un texte quand il fait cette déclaration.
01:05:24– Je l'ai vu, mais je ne me souviens plus.
01:05:26– Ça va réagir, c'est sûr.
01:05:28Et votre tour de table, Bérangère Dubu,
01:05:30c'est sur Dominique De Villepin.
01:05:32– Moi, j'ai envie de parler de Dominique De Villepin,
01:05:34qui est la nouvelle icône de l'extrême-gauche.
01:05:36Et je trouve ça fantastique, en fait.
01:05:38Alors désolé, Cécile, je vais encore taper sur quelqu'un qui a une particule.
01:05:40J'ai rien contre les aristos, je m'étais fait Villeroi de Gallo,
01:05:42là je me fais Dominique De Villepin.
01:05:44Mais Dominique De Villepin, vous l'avez vu quand même,
01:05:46est la nouvelle icône de l'extrême-gauche.
01:05:48Il y a un document qui a été créé qui s'appelle « Avec De Villepin ».
01:05:50Alors déjà, on va dire qu'on dit « Avec Villepin »,
01:05:52on ne met pas la particule qu'on donne le nom.
01:05:54Il va falloir un peu que ces supports apprennent quelques bases.
01:05:58Il y a Lucie Castex qui a dit qu'elle lui avait proposé,
01:06:00dans son gouvernement fictif,
01:06:02qu'il n'existera jamais le poste de ministre aux affaires étrangères.
01:06:06Et donc aujourd'hui, la gauche n'arrête pas d'écrire partout
01:06:08« Dominique De Villepin serait extraordinaire ».
01:06:10Donc je me suis demandé, comment un aristo,
01:06:12jamais élu, la mèche flamboyante,
01:06:14qui en 2006 a mis quand même tous les étudiants dans la rue,
01:06:17avec le contrat de première embauche,
01:06:19celui qui a fait la dissolution catastrophique de Chirac,
01:06:23Dominique De Villepin, famille bourgeoise,
01:06:25tout ce que vous voulez,
01:06:27qui est tout ce que l'extrême-gauche insulte en permanence,
01:06:30comment ça se fait qu'il est devenu cette icône ?
01:06:33On se rappelle tous de Villepin contre Sarkozy.
01:06:35C'était Nelly Olson, pour les plus vieux,
01:06:37contre Laura Ingalls.
01:06:39C'était le Sarkozy, la riviste, Villepin,
01:06:41sa mèche, sa photo dont voici, torse nu qui court,
01:06:44aujourd'hui Dominique De Villepin.
01:06:46Les deux en maillot de bain à la boule.
01:06:48C'est ça, qui a été au RPR,
01:06:50qui a été chiracien,
01:06:52qui est conservateur terrible,
01:06:54et la nouvelle icône de l'extrême-gauche
01:06:56qui appelle à sa candidature et qui le propose en ministre.
01:06:58Donc après, je trouve ça super.
01:07:00À ce rythme-là, dans trois ans,
01:07:02Rima Hassan vote pour Retaillon,
01:07:04et ça va, tout va très bien, ils vont s'autodissoutre.
01:07:06Je sais qu'en vieillissant, on tombe à droite,
01:07:08mais d'avoir des punkachiens voter Villepin,
01:07:10c'est vrai que j'avoue, j'étais assez surprise.
01:07:12Moi, ça ne m'étonne pas.
01:07:14À partir du moment
01:07:16où une personnalité brillante
01:07:18a une conscience
01:07:20de soi excessive
01:07:22et n'a qu'une envie,
01:07:24c'est de surprendre et de provoquer,
01:07:26c'est très logique.
01:07:28Il y a d'autres
01:07:30explications, peut-être.
01:07:32Éric Reuvel,
01:07:34Dominique De Villepin,
01:07:36bon,
01:07:38on retiendra de lui son discours
01:07:40à l'ONU,
01:07:42décision qui était prise par Chirac,
01:07:44de ne pas attaquer l'Irak,
01:07:46bon, un grand discours enflammé.
01:07:48Moi, ce qui m'embête toujours avec Dominique De Villepin,
01:07:50c'est que, quel que soit le sujet,
01:07:52alors évidemment, on l'interroge souvent sur un nombre de sujets limités,
01:07:54mais il a besoin d'avoir une espèce d'emphase,
01:07:56de montrer que son panache
01:07:58est blanc, que son verbe est haut,
01:08:00et ça, ça me...
01:08:02— Il ne nous donne jamais les solutions.
01:08:04— Jamais les solutions, mais il donne toujours des leçons,
01:08:06toujours des leçons, voilà.
01:08:08— On sait tous pourquoi il est icône de l'extrême-gauche,
01:08:10de « Mes ennemis sont mes amis ».
01:08:12Donc on sait tous pourquoi ses positions font ça.
01:08:14Et comment ça se fait que cet homme soit allé se vautrer là-dedans ?
01:08:16Mais vous avez sûrement raison.
01:08:18Haute estime de lui, besoin d'exister,
01:08:20voilà, et comment l'extrême-gauche manque de cohérence...
01:08:22— Bon, puis peut-être, sans en dire davantage,
01:08:24parce que je n'ai pas plus de preuves que ça,
01:08:26mais que sur certains dossiers,
01:08:28comme il a certains intérêts,
01:08:30il défend plutôt les dossiers dans un sens que dans un autre.
01:08:32Ça vous va ?
01:08:34— Et puis une forme de frustration, je pense,
01:08:36qui doit bouillir à l'idée des médiocres
01:08:38dans toute la place dont ils rêvent.
01:08:40— Excusez-moi, à mon avis, c'est ses positions sur le conflit
01:08:42au Proche-Orient qui font qu'il est l'icône de l'extrême-gauche.
01:08:44Il n'y a pas besoin d'aller chercher plus loin.
01:08:46— Merci, Philippe, d'avoir...
01:08:48— Parlons vrai, ça écrit sur les murs.
01:08:50— C'est ça pour son truc, mais Philippe a raison
01:08:52sur pourquoi lui, sûrement, se pense avoir ce grand destin.
01:08:54— Dans le micro.
01:08:56— Allez, merci beaucoup, les amis.
01:08:58Vous restez avec nous dans un instant.
01:09:00La justice qui suspend l'expulsion de l'influenceur
01:09:02Doualem vers l'Algérie.
01:09:04— Alors parlons vrai. La décision des juges
01:09:06sur l'expulsion de Doualem vous choque-t-elle ?
01:09:08Et à cette question, expulsion des prêcheurs de haine,
01:09:10le politique doit-il prévaloir sur les juges ?
01:09:12Vous dites que vous, à 81%,
01:09:14vous voulez réagir, le 0826-300-300.
01:09:16— Et on fait une petite pause.
01:09:18Et on revient dans un instant. On est ensemble jusqu'à 19h.
01:09:20— Sud Radio,
01:09:22votre avis fait la différence.
01:09:24— Vous êtes auditrice de Sud Radio depuis longtemps ou pas ?
01:09:26— Depuis plusieurs années,
01:09:28depuis que je me suis rendue compte
01:09:30qu'on ne nous disait pas tout à la télévision.
01:09:32— Sud Radio, parlons vrai.
01:09:34Les vraies voix Sud Radio,
01:09:3617h-19h,
01:09:38Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:09:40— Retour des vraies voix
01:09:42avec Cécile de Ménibus,
01:09:44qui parle déjà de crêpes, anticipant
01:09:46Lachandeleur, Philippe Bilger,
01:09:48Éric Revelle, Bérangère Dubu.
01:09:50— Mais pourquoi c'est toujours très théâtral ?
01:09:52— Je sais pas.
01:09:54— Voilà.
01:09:56C'est toujours très théâtral.
01:09:58— En plus, c'est stigmatisant.
01:10:00Pourquoi est-ce qu'il y a que les femmes qui feraient des crêpes ?
01:10:02— Si, exactement.
01:10:04— Sors de ce corps, Bérangère.
01:10:06— Il n'y a pas de problème.
01:10:08— Du pouding.
01:10:10— Comment vous dites ? Du pouding, comme ça ?
01:10:12— On ramassait des morceaux de pain
01:10:14un peu...
01:10:16On les faisait tremper avec du lait, des oeufs.
01:10:18— C'est du pain perdu.
01:10:20— Non, non, non.
01:10:22Le pain perdu, c'est autre chose.
01:10:24— Le pain perdu, c'est hyper bon.
01:10:26C'est quoi votre dessert préféré ?
01:10:28— Avec du lait, des oeufs, des raisins de corinthe secs,
01:10:30tout au four, ça vous fait un pouding.
01:10:32— Vous n'aviez pas retrouvé le pain perdu.
01:10:34— Philippe Bilger, quel est votre dessert préféré ?
01:10:36— Moi, c'est les glaces
01:10:38avec des grillotes saudes.
01:10:40— Ah bon ?
01:10:42— Éric Revelle, c'est quoi ?
01:10:44— Euh...
01:10:46— C'est vrai que si vous faites un blanc,
01:10:48c'est une catastrophe.
01:10:50— Moi, j'aime bien une tarte...
01:10:52— Allez-y.
01:10:54— J'allais dire une bêtise avant, mais j'ai retrouvé, c'est le gâteau basque.
01:10:56— Ah, c'est bon.
01:10:58— La pavlova.
01:11:00— Et vous, Cécile ?
01:11:02— Moi, j'aime tout, j'aime tout, j'aime tout.
01:11:04Mais moi, j'adore l'opéra.
01:11:06— L'opéra.
01:11:08— J'adore l'opéra.
01:11:10— Très très bon.
01:11:12— Et vous avez raison, une bonne pavlova, c'est mien.
01:11:14— Et les religieuses ?
01:11:16— C'est tout.
01:11:18— C'est stigmatisant pour les religieuses.
01:11:20— On ne peut pas dire ça.
01:11:22— Et les peines, non plus, s'il vous plaît.
01:11:24Ne les stigmatisez pas.
01:11:26— En même temps, on ne s'entendra pas.
01:11:28En tout cas, voilà, vous m'avez donné faim.
01:11:30Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:32— Les vraies voix Sud Radio.
01:11:34Le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:36— ...qui avait eu des propos sur TikTok,
01:11:38antisémite, avec appel au meurtre,
01:11:40appel à la torture.
01:11:42— L'influenceur méritait d'être expulsé,
01:11:44mais le ministre de l'Intérieur s'y est mal pris.
01:11:46— Le tribunal administratif de Paris a suspendu,
01:11:48hier soir, l'expulsion de cet influenceur.
01:11:50— C'est quelqu'un qui a assumé pleinement
01:11:52ses liens avec le régime algérien,
01:11:54mais qui a eu des discours très graves.
01:11:56— Mais le feuilleton d'Ouallems n'est le premier accro,
01:11:58hein, pour Bruno Retailleau,
01:12:00depuis sa nomination au ministère.
01:12:02— Et la justice suspend l'expulsion
01:12:04vers l'Algérie de l'influenceur d'Ouallems.
01:12:06Son appel à la violence contre un opposant algérien
01:12:08justifie une expulsion,
01:12:10mais cette procédure d'urgence,
01:12:12mais pas une procédure d'urgence, pardon,
01:12:14selon le tribunal administratif.
01:12:16— Alors parlons vrai. Est-ce que notre état de droit
01:12:18est une entrave à l'autorité de l'État et à cette question ?
01:12:20Expulsion des prêcheurs de haine,
01:12:22le politique doit-il prévoir sur les juges ?
01:12:24Vous dites que vous êtes à 80%.
01:12:26Vous voulez réagir. Le 0826, 300, 300.
01:12:28— Philippe Bilger a cette question, justement.
01:12:30— Cette affaire est totalement kafkaïenne.
01:12:32Non seulement, je veux dire,
01:12:34voilà un homme
01:12:36qui a été renvoyé
01:12:38par son pays,
01:12:40l'Algérie, vers la France,
01:12:42alors que Bruno Retailleau
01:12:44avait mis en œuvre une procédure
01:12:46d'urgence absolue.
01:12:48Est-ce que ce tribunal administratif
01:12:50a conscience aujourd'hui
01:12:52de l'état de la France
01:12:54et est-ce qu'on ne pourrait pas soutenir,
01:12:56je l'espère avec bon sens,
01:12:58que l'urgence absolue,
01:13:00c'est moins une notion juridique
01:13:02que le fait de renvoyer
01:13:04chez lui, sans problème,
01:13:06quelqu'un qui menace
01:13:08et a de la haine pour la France.
01:13:10C'est ça, l'urgence absolue.
01:13:12Et je ressens,
01:13:14dans ce qui s'est passé à Iatus,
01:13:16intolérable,
01:13:18entre un état de droit grotesque
01:13:20à force de pointillisme
01:13:22et une démarche
01:13:24ministérielle qui est battue
01:13:26en brèche par politisation.
01:13:28– Bérangère Dubu.
01:13:30– Est-ce que le pouvoir politique
01:13:32doit l'emporter sur les juges ?
01:13:34Bien sûr que non. On est en démocratie,
01:13:36le pouvoir politique ne peut pas.
01:13:38En revanche, pour moi, la question devrait plutôt être
01:13:40est-ce qu'il est normal que les juges soient politiques ?
01:13:42Et je crois qu'elle est là, en fait, la vraie question.
01:13:44Est-ce que c'est normal, aujourd'hui,
01:13:46d'avoir des décisions régulièrement politiques
01:13:48qui ne respectent pas forcément
01:13:50ce que les textes permettent ?
01:13:52On aura aussi, de ce côté-là, je crois,
01:13:54certaines questions à se poser pour aller dans le bon sens.
01:13:56On n'a pas besoin d'avoir des gens comme ça dans notre pays.
01:13:58Et il n'y a pas de raison
01:14:00de protéger ce genre de personnes.
01:14:02Et je remercie, pour le coup,
01:14:04Michael Delafosse, qui est le maire de Montpellier.
01:14:06Je suis souvent en désaccord avec lui, parfois.
01:14:08En revanche, j'ai de la chance d'avoir un maire qui a été courageux.
01:14:10Le fait d'avoir un maire qui a dit,
01:14:12quand il y a eu un influenceur de Montpellier,
01:14:14que c'est inacceptable qu'il ait de tels propos, etc.
01:14:16J'ai la chance qu'on ait un maire courageux.
01:14:18Et je crois que les politiques,
01:14:20on voit certaines villes, Lyon, Grenoble, Paris,
01:14:22où, de peur de froisser, tout le monde ne dit rien.
01:14:24Merci au moins d'avoir encore des élus républicains
01:14:26qui sont fermes sur ces sujets-là.
01:14:28Il ne faut rien laisser passer, jamais.
01:14:30– Éric Renel. – Alors, moi, je vais vous dire,
01:14:32j'ai eu du mal à m'y retrouver.
01:14:34Alors, j'ai lu, j'ai relu.
01:14:36Je pense que la justice, sur ce dossier,
01:14:38s'est décrédibilisée.
01:14:40Dans un premier temps,
01:14:42on nous a expliqué qu'il n'y avait pas
01:14:44de procédure d'urgence,
01:14:46absolue d'urgence,
01:14:48puisque l'influenceur ne représentait
01:14:50pas une menace pour l'ordre public.
01:14:52Et là, je lis.
01:14:54« Saisi par l'influenceur algérien,
01:14:56le juge des référés du tribunal administratif de Paris
01:14:58estime que le retrait de son titre de séjour
01:15:00est justifié car les faits
01:15:02qui lui sont reprochés représentent une menace
01:15:04grave à l'ordre public. »
01:15:06Alors attendez, on se fout de nous.
01:15:08– Bien sûr.
01:15:10– Estime le fait qu'on n'aurait pas dû l'expulser
01:15:12parce qu'il n'y a pas d'urgence absolue,
01:15:14puisqu'il ne présenterait pas
01:15:16une menace pour l'ordre public.
01:15:18Et là, je lis que le tribunal administratif,
01:15:20le juge des référés, estime qu'il faut lui
01:15:22retirer son titre de séjour parce qu'il représente
01:15:24une menace grave à l'ordre public.
01:15:26Mais où on se fout de nous,
01:15:28où la justice est à géométrie de logique variable.
01:15:30Mais il y a un problème énorme.
01:15:32Peut-être que Philippe Bidjerre peut nous éclairer,
01:15:34mais moi, je ne comprends pas
01:15:36comment on peut utiliser un argument pour expliquer
01:15:38que Retailleau s'est pris la porte dans le mur
01:15:40et après réutiliser cet argument
01:15:42pour dire qu'on lui retire son titre de séjour.
01:15:44– L'explication, je ne l'ai pas.
01:15:46– C'est trop compliqué pour moi.
01:15:48Je vous avoue que c'est trop compliqué pour moi.
01:15:50– Le problème, c'est l'urgence absolue
01:15:52qui impliquait une procédure
01:15:54plus lente.
01:15:56Il fallait démontrer
01:15:58l'urgence absolue
01:16:00et le tribunal, le juge
01:16:02en référé a estimé
01:16:04qu'elle n'existait pas
01:16:06cette affaire absolue
01:16:08et que Bruno Retailleau
01:16:10ne pouvait pas utiliser cette procédure.
01:16:12– Je comprends encore moins
01:16:14ou alors ce que j'ai lu est faux.
01:16:16Saisi par l'influenceur algérien,
01:16:18le juge des référés
01:16:20du tribunal administratif de Paris
01:16:22estime que le retrait de son titre de séjour
01:16:24est justifié car les faits
01:16:26qui lui sont reprochés représentent
01:16:28une menace grave à l'ordre public.
01:16:30– Mais ce n'est pas parce qu'on n'a pas de titre de séjour
01:16:32qu'on est expulsé en France.
01:16:34– Si on représente une menace grave à l'ordre public
01:16:36dans ces cas-là
01:16:38il pouvait être expulsé en urgence
01:16:40puisque l'une des raisons pour lesquelles...
01:16:42– Pas urgence absolue.
01:16:44– Mais là on joue sur les mots,
01:16:46urgence, urgence absolue,
01:16:48alors c'est quoi ? Mais pardonnez-moi
01:16:50quelqu'un qui menace de meurtre, de viol,
01:16:52moi je pense qu'il peut représenter
01:16:54dès le début une menace à l'ordre public
01:16:56parce que même pour lui, il se balade dans la rue
01:16:58on sait que c'est lui qui a tous ses propos,
01:17:00qu'est-ce qui va lui arriver ?
01:17:02– Non, la justice...
01:17:04– Ce sera le mot de la fin
01:17:06AAA la justice,
01:17:08ce sera le mot de la fin.
01:17:10Désolé ça finit comme ça,
01:17:12c'est pas une très belle femme,
01:17:14en tout cas on est obligé de vous couper.
01:17:16Merci beaucoup Philippe Bilger,
01:17:18merci beaucoup Eric Revelle,
01:17:20merci beaucoup Bérangère Dubu
01:17:22et bon retour chez vous, faites attention
01:17:24et on accueille notre Alexandre Priam,
01:17:26bonsoir Alexandre.
01:17:28– Bonsoir les vrais voix.
01:17:30– Et la France va jouer ce soir
01:17:32contre le Pays de Galles.
01:17:34– C'est le top départ du tournoi Destination 2025,
01:17:36l'équipe de France qui reçoit ce soir
01:17:38le Pays de Galles, l'avant-match,
01:17:40et il commence dans quelques instants sur Sud Radio
01:17:42avec une soirée exceptionnelle.
01:17:44Philippe Spanguero, Julien Thomas, Daniel Herrero,
01:17:46François Trio seront là, aussi Clément Combe
01:17:48autour de ce stade de France pour
01:17:50ce premier grand temps fort
01:17:52de ce tournoi Destination 2025
01:17:54avec un objectif commun,
01:17:56je pense qu'on est tous d'accord,
01:17:58Clément a maintenant trois ans
01:18:00de la Coupe du Monde 2027.
01:18:02– Bravo Alexandre Priam,
01:18:04l'impératif pour France Galles
01:18:06c'est résister.
01:18:08– Qu'est-ce qu'il dit ?
01:18:10– J'ai dit l'impératif pour France Galles
01:18:12c'est résister.
01:18:14– On dit que tu existes.
01:18:16– Vous avez fait plus gros que ça.
01:18:18– Vous allez jouer du piano debout
01:18:20et laisse le rugby au prof.
01:18:22– Il est à tomber votre abrogation.
01:18:24– Allez les garçons, on vous embrasse
01:18:26et on vous retrouve lundi
01:18:28à partir de 17h pour Les Vrais Voix.
01:18:30Passez un excellent week-end.
01:18:32Salut, merci Marie.