• il y a 2 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00Je ne pouvais pas espérer meilleure rentrée qu'avec vous cher Paul Melun,
00:04cher Patrick Roger et chère Elisabeth Lévy. Merci, vraiment ça me fait plaisir.
00:08Moi aussi.
00:09Gauthier Lebret, bonsoir.
00:10Gauthier Lebret, bonsoir.
00:14Après de si longues années, vous arrivez encore à me surprendre en mal.
00:19Ce qui est drôle, c'est que vous savez, juste avant la prise d'antenne,
00:28je me suis dit, je vais faire cette blague et je la répétais.
00:30Je me disais, bonsoir à tous les gars.
00:33Parce qu'en plus, elle est répétée.
00:34Là, il y a dix secondes, il y a dix secondes.
00:36Je me disais, il ne faut pas bégayer.
00:38Voilà, il faut bien le dire.
00:40Vous allez bien ?
00:41Très bien, oui.
00:42C'est important de sourire un peu parce que malheureusement,
00:44l'actualité est dramatique et on en parlera juste après le point
00:47sur l'information avec Adrien Spiteri.
00:49Bonsoir, cher Adrien.
00:51Bonsoir, Eliott.
00:51C'est bonsoir à tous.
00:52Vous allez en parler dans un instant, justement.
00:54Une fillette de sept ans est toujours plongée dans le coma
00:57après avoir été grièvement blessée hier soir dans les Alpes-Maritimes.
01:01Elle a été percutée sur un passage piéton par un motard à Valoris Golf jouant.
01:05L'homme faisait une roue arrière en remontant une file de voiture.
01:08La jeune fille a été transportée à l'hôpital.
01:11Son pronostic vital est engagé.
01:13Pour Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron a raison de ne pas vouloir
01:16nommer un représentant du NFP à Matignon.
01:19Selon lui, l'extrême gauche ne veut pas gouverner.
01:21Il s'agit davantage d'une tentative de coup d'État de la France insoumise.
01:25Des mots prononcés dans une interview accordée au Figaro.
01:28Et puis la France s'inquiète des opérations militaires israéliennes en Cisjordanie.
01:32Selon le ministère des Affaires étrangères, elles aggravent un climat
01:35d'instabilité et de violence inédit.
01:38Ces opérations durent depuis trois jours.
01:40Elles ont causé la mort d'une vingtaine de personnes sur place.
01:42Merci, cher Adrien Spiteri, pour le point sur l'information.
01:47On reviendra évidemment sur les déclarations de Nicolas Sarkozy.
01:51Mais avant cela, encore un drame, encore une famille détruite,
01:54encore des Français traumatisés et en colère.
01:56Une fillette de 7 ans est actuellement entre la vie et la mort,
02:00percutée à Valoris par un chauffard à moto qui faisait une roue arrière.
02:04Sept kilomètres seulement séparent Valoris de Mougins,
02:08où là aussi lundi, un gendarme a été tué après un refus d'obtempérer.
02:24Même colère, même sidération, même ras-le-bol.
02:28Et ce qui est aussi fort, c'est même discours.
02:30On va entendre le maire de la ville qui a pris la parole cet après-midi.
02:37Et on écoutera également cette veuve qu'on a pu entendre
02:40cette semaine d'un courage absolu.
02:42Voyez le sujet de Mathieu Devese et de Franck Prévio.
02:46Il est aux alentours de 19h ce jeudi à Valoris,
02:49quand une fillette de 7 ans traverse ce passage piéton
02:52avec son frère de 11 ans.
02:54Elle est alors violemment percutée par une moto
02:56qui circulait à grande vitesse en roue arrière.
02:59Moi, j'ai entendu des hurlements, j'étais dans mon lit.
03:02Et je suis venue, j'ai vu la petite fille au milieu de la route
03:05qui perdait du sang.
03:08Inconsciente à l'arrivée des sapeurs-pompiers
03:10et souffrant notamment d'un traumatisme crânien,
03:13la fillette est transportée à l'hôpital.
03:15Placée en coma artificiel, son pronostic vital est très engagé.
03:19Alors moi, je ne vous cache pas, j'en ai pleuré hier quand je suis sortie.
03:22Voilà, encore.
03:25Parce qu'on est maman, parce que voilà.
03:28On est obligés de protéger nos enfants par rapport aux autres.
03:31C'est pas normal.
03:32Excusez-moi, je vais être crue.
03:33Oui, ça fait chier, il y a des règles sur la route,
03:35mais il faut les suivre parce qu'un de ces jours,
03:37ce seront vos petits frères, vos petites sœurs.
03:39Et là, il ne faudra pas venir vous plaindre,
03:41vous faire une manifestation ou quoi que ce soit,
03:42ça ne servira à rien en fait.
03:44De nombreux habitants pointent du doigt la dangerosité
03:47d'une route très fréquentée.
03:49C'est une route où les gens, ils la prennent pour une autoroute
03:51ou pour une voie rapide.
03:52Vous arrivez là sur les passages piétons,
03:54donc il n'y a personne qui vous laisse passer.
03:56Il faut vraiment que vous vous engagez,
03:57que vous prenez le risque vous pour que la voiture, elle s'arrête.
04:01On se sent vraiment abandonnés par tout le monde.
04:04C'est devenu l'autoroute devant chez moi.
04:06C'est des vitesses excessives.
04:08C'est tous les jours des accidents.
04:09Donc là, c'est un ras-le-bol ayant que c'est cette petite qui a été touchée.
04:12Ça nous fait très mal au cœur et que ce n'est pas normal.
04:14On a beau faire des courriers, crier,
04:17il n'y a rien qui fait cela depuis plus de trois ans.
04:19Le conducteur, âgé de 19 ans, a été placé en garde à vue.
04:23Inconnu des services de police,
04:24il est négatif aux tests d'alcoolémie et de stupéfiants.
04:27L'enquête, elle, se poursuit pour déterminer les circonstances du drame.
04:32Et avant de vous donner la parole,
04:33je vous propose d'écouter un témoin, il s'appelle Philippe.
04:36Il a réagi au micro de CNews dans Punchline.
04:40Je n'avais personne devant moi.
04:41J'ai vu deux enfants à ma droite.
04:44Donc j'ai pensé directement à m'arrêter.
04:47Et donc, les enfants, j'ai même fait un petit signe qu'ils pouvaient y aller.
04:51Ils m'ont très gentiment, tous les deux, remercié en faisant un petit signe de la main.
04:55Et immédiatement, en même temps, j'ai vu une moto arriver vraiment très rapidement.
05:01Je me suis dit, bon Dieu, pourvu que...
05:03Et malheureusement, la moto a heurté la petite fille qui était projetée une dizaine de mètres plus loin.
05:09Patrick Roger, ces témoignages sont insupportables et à chaque jour suffit sa peine.
05:14Et ce qui est terrible également, c'est la répétition de ces drames-là
05:19avec une sensation que rien ne bouge et notamment dans l'impunité.
05:24Certains vont parler de faits divers.
05:26Ils vont dire, c'est un fait divers, il ne sert à rien d'en parler.
05:29Certains ont fait le procès de la route parce que c'est vrai, elle est dangereuse, cette route.
05:34On peut y revenir dans un instant aussi, mais ce n'est pas ça.
05:36Évidemment, c'est parce que c'est une culture de la délinquance, de l'irresponsabilité.
05:40C'est une culture de l'irresponsabilité qui se développe dans notre société aujourd'hui.
05:44Et on a l'impression que ça lâche un peu dans tous les secteurs.
05:46C'est assez terrible.
05:47On le voit en fait tous les jours.
05:48Malheureusement, ça se termine par un drame.
05:50Mais bien souvent, moi, pendant cet été, je n'avais jamais vu ça.
05:53À plusieurs reprises, j'ai vu devant moi des situations, des scènes dignes du Far West
05:58où il y a des règlements de contre entre gens qui sortent de leur voiture pour des actes de violence.
06:05Là, cette fois-ci, évidemment, c'est les fameux rodéos urbains.
06:08Alors justement, la qualification pénale n'a pas été retenue, le terme rodéo n'a pas été retenue.
06:13Allez m'expliquer maintenant quelles qualifications vous avez lorsque vous faites une roue arrière à pleine vitesse.
06:18C'est vrai, ce n'est pas encore qualifié pour l'instant, mais ça ressemble véritablement à du rodéo urbain.
06:23Parquet n'a pas retenu visiblement cette qualification.
06:27Effectivement, il y a un lien entre le gendarme tué en début de semaine
06:31et ce qui est arrivé à cette petite fillette qui est dans le coma.
06:35Et le lien, ce n'est pas la route.
06:37Le lien, c'est les carences de l'État.
06:38D'un côté, vous vous interrogez n'importe quel policier en ce qui concerne,
06:42pour élargir les rodéos urbains, les consignes sont très claires.
06:45Vous ne coursez pas une moto folle qui déferle dans les rues.
06:49Pourquoi ?
06:50Hors de question d'aller la tamponner comme ce qui se fait au Royaume-Uni.
06:53Parce que si le conducteur délinquant décède,
06:56eh bien après, c'est une polémique XXL, c'est potentiellement des émeutes.
07:00Donc là, les choses sont très claires.
07:01Évidemment, pour ce gendarme tué, les carences de l'État,
07:04c'est un multirécidiviste qui a encore son permis de conduire dans la poche.
07:08Et c'est un multirécidiviste condamné dix fois
07:10qui est en situation étrangère, donc capverdien,
07:13qui est en situation régulière sur le sol français.
07:16Alors qu'on peut imaginer, ça se fait dans de nombreux pays,
07:19que quand vous avez dix condamnations sur votre casier judiciaire
07:22et qu'un pays vous accepte et vous donne une situation régulière,
07:24on vous retient sous titre de séjour au bout.
07:26Allez, la troisième de la quatrième condamnation ?
07:28Non, concernant ce drame de Valoris,
07:32il s'avère que le chauffard à 19 ans,
07:35il n'était pas connu des services de police.
07:38Le tournant peut-être, et dans Valoris, et dans Mougin,
07:43c'est le discours qui est en train de changer.
07:45Et peut-être qu'il faut remonter à l'affaire Thomas et Crépole,
07:50avec pour la première fois une édile Marie-Hélène Thoraval
07:55qui avait dit vous arrêtez de nous expliquer que c'est un fait divers,
07:57ce sont des faits de société, il y a l'impunité,
08:00il y a cette délinquance juvénile,
08:02ou alors il y a des gens qui n'ont peur de rien
08:04et qui n'ont pas peur des sanctions.
08:05Écoutez juste le maire de Valoris,
08:07qui a en quelque sorte épousé la colère de la veuve de Mougin.
08:15On n'a pas affaire à un problème de route.
08:16Aujourd'hui, on a affaire à un problème de délinquance.
08:19On a affaire à un malade, à une personne qui se croit toute puissante
08:23et qui roule à tombeau ouvert dans la ville
08:26en percutant, hélas, une petite fille qui traverse.
08:29Et ça, c'est inacceptable.
08:31Donc, il ne faut pas renverser les choses.
08:34Ce qui est le vrai problème, c'est le problème de la France.
08:36La femme du gendarme qui a été assassinée il y a quelques jours l'a dit.
08:41La France tue.
08:42La France tue par son laxisme.
08:43La France tue parce qu'on n'est pas assez sévère.
08:46La France tue parce qu'il y a un culte de l'impunité qui s'est installé
08:49et qu'aujourd'hui, des jeunes qui sont peut-être sans histoire,
08:52comme cet individu, peuvent se croire tout permis
08:56et penser qu'ils peuvent rouler comme des fous,
08:58penser qu'on peut agresser un policier,
09:00penser qu'on peut s'en prendre aux institutions.
09:02La France tue par son laxisme.
09:05Je rappelle la phrase d'Harmonie Comine.
09:08La France a tué mon mari.
09:10Dans la même semaine, ces deux déclarations.
09:12Alors, je vais citer mes sources
09:14parce que j'ai échangé avec Pierre Brochon à ce sujet.
09:16Il m'a fait une remarque que j'ai trouvée juste.
09:18Il dit, bien sûr, enfin, des gens se défendent et ne disent pas
09:23vous n'aurez pas ma haine, c'est de la faute de personne.
09:25Pas de récupération.
09:26Mais il disait aussi ce que je trouve assez juste.
09:28Ce n'est pas la France, c'est les dirigeants.
09:30En tous les cas, les pouvoirs publics.
09:32Je veux dire, ce n'est pas la France dans son entièreté
09:35qui est un peu impuissante.
09:38Juste deux choses, ça m'a frappé, cette affaire de route.
09:40Ça m'a fait penser à un article qu'il y a eu après
09:44les attentats au couteau en Allemagne.
09:46C'est, il faut revoir la loi sur les couteaux.
09:49Le problème, c'est évidemment les couteaux,
09:50pas ceux qui s'en servent.
09:51C'est la même chose pour la route.
09:52Maintenant, Eliot, vous êtes un peu optimiste.
09:56Quand vous dites, il y a une prise de conscience.
09:59Oui, il y a évidemment des gens, comme je vous l'ai dit,
10:01qui se défendent et qui ne disent pas maintenant
10:04c'est de la faute de personne.
10:05Moi, j'attends un peu de voir parce que, si vous voulez,
10:08l'émotion, ça ne va pas changer notre vie.
10:11Mais pardonnez-moi de vous couper.
10:12On n'est plus dans l'émotion, justement, puisque là,
10:15on est dans la remise en question d'une société
10:18qui marche à l'envers.
10:20Et pour la première fois, c'est trois déclarations.
10:24Mais c'est déjà un premier pas, puisque sinon,
10:26vous avez un système médiatico-politique
10:28qui vous explique que ce sont des faits divers,
10:30qui vous explique que, finalement, on ne peut rien faire,
10:34que le risque zéro n'existe pas.
10:35Pire encore, on nous explique qu'on tape du poing sur la table.
10:38Il n'y a jamais eu autant de prisonniers.
10:40J'entends bien. La seule chose que je vous dis,
10:41c'est que cette prise de conscience...
10:42Les Français Israël-Bol.
10:44Oui, les Français d'Israël-Bol, depuis combien d'années ?
10:46Depuis combien d'années ?
10:47On entend élection après élection, les Français d'Israël-Bol.
10:51Moi, j'attends maintenant.
10:52Je suis moins optimiste que vous.
10:54Là où il y a quand même un changement de paradigme,
10:56c'est que cette question de la sécurité routière,
10:58elle traverse le pays depuis des décennies.
11:00C'est-à-dire que dès lors qu'il y a ce type de fait,
11:02on éclipse tout de suite, dans le champ politico-médiatique,
11:05on éclipse tout de suite la question de la délinquance,
11:07les raisons profondes de la délinquance,
11:09pour tout de suite parler de sécurité routière.
11:11Et juste après, on prend des mesures qui vont toucher
11:14à tous les automobilistes,
11:15et on se retrouve avec une montagne de normes.
11:17Alors, je ne dis pas que certaines d'entre elles ne sont pas justifiées,
11:19mais si vous voulez, pour faire simple,
11:21vous avez un Rodeo urbain où il faudrait traiter de la délinquance
11:24et des comportements qui poussent à la délinquance,
11:26et vous vous retrouvez avec une Xème loi
11:28sur le nombre de points que vous allez perdre,
11:29donc vous allez oublier un clignotant.
11:30Ce n'est pas le pédigré habituel, quand même.
11:32Je voudrais terminer là-dessus, je pense que c'est important.
11:34Et je pense que là-dessus, il y a un vrai changement.
11:36Précisément, vous parliez de la merde romance sur Isère-Elliott,
11:39parce que des élus, parce que des journalistes,
11:42parce que des écrivains, parce que des gens
11:44dans l'espace médiatique et politique
11:46sont en train de tenir un autre récit
11:48et expliquent effectivement que tout cela résulte
11:51d'une nouvelle société et d'un certain nombre de troubles,
11:54de crises qui traversent notre société
11:55et qu'il convient de résoudre et d'étudier.
11:58Et c'est ça qui est intéressant.
11:59Et je pense, je partage votre optimiste,
12:01que quelque chose est en train de changer de ce point de vue-là.
12:03Lothier.
12:03Ce qui est complètement...
12:05Enfin, ce qui change les choses,
12:06c'est avant tout, évidemment, le discours de cette veuve.
12:10C'est-à-dire que...
12:10D'un courage absolu.
12:12D'un courage absolu, d'une émotion totale.
12:14Elle est depuis agonie sur les réseaux sociaux,
12:16alors qu'elle est en deuil depuis quelques jours.
12:18Mais dans la plupart des cas, ce qui se passait,
12:20c'est que les familles, évidemment, ne voulaient pas prendre la parole.
12:23On peut évidemment les comprendre et demander
12:25à ce qu'il n'y ait pas de récupération politique.
12:27Et le fait de demander...
12:28Je pense évidemment à ce qui s'est passé,
12:30notamment autour de Lola et sa meurtrière,
12:33qui était sous OQTF.
12:34Et avec...
12:35Est-ce qu'on pouvait parler et débattre du fait
12:37que cette femme n'avait rien à faire en France,
12:38puisqu'elle était sous obligation de quitter le territoire français.
12:41Et donc, quand la famille demandait
12:42de ne pas faire de récupération politique,
12:44ça aidait quelque part les gouvernants à dire
12:46« Écoutez, on ne va pas en parler maintenant,
12:48on en parlera plus tard, le temps du deuil. »
12:50Et évidemment, après le temps du deuil,
12:51plus personne n'en parle et on n'a pas le débat.
12:53Donc, ce qu'a fait cette veuve est totalement inédit
12:56de ce point de vue-là, parce qu'avec son courage,
12:59face caméra, devant les micros de toutes les rédactions de France,
13:03elle a dit, elle a pointé « La France a tué mon mari »,
13:05mais par là, elle pointe les carences de l'État
13:08sur le traitement des multirécidivistes.
13:11Et en plus, elle va moins loin que je vais le faire là maintenant,
13:14parce qu'elle ne veut même pas parler du fait qu'il soit étranger,
13:17alors que c'est aussi un sujet, parce qu'encore une fois,
13:19garder sur son sol un homme condamné dix fois,
13:22on peut avoir le débat.
13:23Donc, c'est pour ça que c'est aussi inédit.
13:25Et d'ailleurs, hier, Pascal nous confiait qu'il avait eu des échos
13:29et que cette prise de parole avait été mal vécue au sommet de l'État.
13:34Vous imaginez, ça peut déranger quand on met devant le fait accompli
13:39des gens qui sont au pouvoir depuis des années
13:42et qui n'ont pas réussi à changer cette situation,
13:44alors que la sécurité, la délinquance, la criminalité,
13:47c'est la deuxième priorité des Français,
13:49préoccupation des Français aujourd'hui,
13:51juste derrière l'inflation et le pouvoir d'achat.
13:54Mais qui les amène au pouvoir, Eliott ?
13:56Oui, pour reprendre sur ce que vous disiez,
13:58là où il peut y avoir un petit peu d'optimisme tout de même,
14:01en fait, Eliott, avec une prise en compte de la situation,
14:04c'est qu'auparavant, on n'entendait pas beaucoup les élus,
14:08les maires, en fait, sur le terrain.
14:10En plus, on ne les respectait pas.
14:11On ne voulait pas les entendre.
14:13Et puis, certains étaient peut-être un peu déconnectés.
14:15Aujourd'hui, et dans ces deux affaires, vous avez vu,
14:17on a entendu les élus.
14:18Le maire de Valoris, dont vous avez diffusé cet extrait,
14:21cette interview, il va même plus loin, en fait,
14:23dans cette conférence de presse,
14:25parce qu'il répète un peu ce qui a été dit
14:28en début de semaine à Mougins.
14:29Il dit que les voyous sont protégés.
14:34Les voyous sont quasiment protégés.
14:35Pourquoi ? Parce que, dit-il, dans sa ville,
14:37il y a eu beaucoup de délinquants routiers
14:40tels que celui-ci, où on n'est pas arrivé au drame,
14:42qui ont été arrêtés par sa police municipale,
14:45qui ont été donc remis en fait à la justice
14:47et qui ont été aussitôt libérés.
14:49Donc, il dit, c'est pour ça qu'il dénonce lui aussi ce laxisme.
14:52Et il craignait en fait, cette guerre d'Argent,
14:54qui est arrivée, directement, quand ils sont arrêtés.
14:57Mais parfois, ils le sont, effectivement,
14:58par la police municipale, après le rodeo même.
15:00En fait, ce que vous dites, c'est-à-dire,
15:02vous voyez, les maires sont furés.
15:04Ce que je veux dire, c'est une prise de conscience.
15:05D'accord, c'est très bien une prise de conscience.
15:09Mais moi, ce que je vois surtout, c'est que Paul a raison,
15:12il faudrait tout changer du sol au plafond, en quelque sorte.
15:15Donc, si vous croyez que parce que les gens font des déclarations,
15:19quelque chose va changer, eh bien, désolé, vous êtes naïfs.
15:22Et malheureusement...
15:23Non, ça commence par là, c'est pas ça.
15:24Non, la réalité, ça commence par un changement.
15:28Elisabeth, ce n'est pas de la naïveté, c'est simplement de l'espoir, disons.
15:32À travers ce discours d'un courage absolu,
15:35je le répète, de cette femme, et à travers ce qu'elle dit,
15:40c'est-à-dire qu'on aurait pu le traiter en expliquant
15:43que c'est un fait de société.
15:44Mais rapidement, vous alliez avoir des gens en disant
15:46mais vous vous rendez compte, vous êtes de la récupération,
15:48le temps de l'émotion, vous ne respectez pas le deuil, etc.
15:51Cette femme a le courage de dire la France a tué mon mari.
15:54Bien sûr.
15:55Bon, cet après-midi, vous avez le maire d'une ville qui dit
15:57c'est le laxisme de manière générale qui, aujourd'hui, provoque ces drames-là.
16:02Parce qu'un gamin qui est à moto et qui fait des roues arrières à fond,
16:08qu'il ait un antécédent ou non judiciaire, ce n'est pas le problème.
16:10Le fait qu'il le fasse, c'est qu'il n'a absolument pas peur de la sanction.
16:14C'est qu'il s'en fiche complètement.
16:15C'est même pire le fait qu'il met en danger des gens et qu'il met aussi en danger sa vie.
16:20Vous avez raison. Et là, en plus, pour aller dans le sens de ce que disait Patrick,
16:22devant son frère de 11 ans, on n'a pas là le pédigré habituel.
16:26Justement, c'est ça qui est encore plus inquiétant,
16:28c'est qu'on n'a pas le pédigré habituel,
16:29deux ans condamné pour des tas de petits trucs,
16:32qui ont une habitude de la délinquance.
16:34C'est-à-dire que peut-être, c'est par ailleurs un bon élève ou je ne sais pas quoi.
16:38Et c'est un comportement, comme vous l'avez dit.
16:40Non, mais vous avez prononcé un mot très important, c'est l'irresponsabilité.
16:43La culture de l'irresponsabilité.
16:45C'est ce que je disais tout à l'heure, je pense qu'on en arrive là.
16:48Et ça passe sous les échons.
16:49C'est l'éducation, finalement, c'est l'emploi, c'est la justice, c'est à tous les niveaux.
16:53Ça commence à l'école.
16:54Il faut quand même bien se rendre compte quand les autorités font le choix de dire aux policiers
17:00vous ne coursez pas, vous ne poursuivez pas un homme qui ferait du rodéo
17:04parce que si vous le tamponnez et qu'il meurt, on ne va pas contrôler la situation.
17:07Donc ça veut dire tant pis pour le risque.
17:11Tant pis pour cette petite fille de 7 ans.
17:13Alors là, ça n'était pas un rodéo.
17:15Non, mais j'élargis, de toute façon j'élargis, c'est la même logique.
17:18C'est la même logique, cet homme avait fait du une-roue,
17:22s'il avait été vu par un policier, il ne l'aurait sans doute pas poursuivi.
17:25Le chantage à l'émeute.
17:26Continuons à élargissons encore un peu sur les manifestations.
17:30Les policiers vous disent en off, parfois on accepte un peu de casse
17:34plutôt que d'avoir des manifestants, ou même quand c'est des black blocs, des blessés.
17:39C'est-à-dire qu'on va laisser des commerces ou des voitures brûlées
17:44plutôt que d'intervenir rapidement.
17:46Alors que les français, ils veulent l'inverse.
17:48Les français, ils disent qu'il faut respecter, c'est la loi et l'ordre.
17:51En un sens, on peut questionner la doctrine de maintien de l'ordre,
17:53ou la façon dont nos forces de l'ordre peuvent intervenir ou ne pas intervenir.
17:57Mais je pense que si on veut prendre le pas de recul, il faut même réfléchir avant.
18:00C'est-à-dire à ce qui a causé cette hyper-violence.
18:02Parce que les forces de l'ordre, eux, ils font le boulot, ils font le maximum.
18:06Et à chaque fois, même si parfois ils sont obligés de délaisser un point chaud pour un autre,
18:10parce qu'il y a des questions de moyens, ou il y a des questions de stratégie,
18:13ou de maintien de l'ordre opérationnel, etc.
18:15Ça, moi, je le conçois très bien.
18:16Le sujet, et là où le politique devrait agir,
18:18c'est en amont pour que cette violence n'arrive pas.
18:21Et là, on en revient à des débats qu'on a souvent et qui sont très importants
18:24sur la décivilisation, sur l'individualisme latent de nos sociétés,
18:28sur l'immigration.
18:29Et tous ces sujets-là, bizarrement, on parle souvent, en ce moment,
18:32du bilan du président de la République.
18:34Et son bilan sur le sujet sécuritaire, il est très mauvais.
18:37Et les Français partagent votre avis, puisque je crois que c'est 7 à 8 Français sur 10
18:40qui sont déçus du bilan sécuritaire du président de la République.
18:43Lundi, à Nice, le ministre de l'Intérieur va présider un hommage à Éric Comines.
18:48Dans le même temps, des hommages seront rendus dans toutes les préfectures
18:52et toutes les gendarmeries.
18:53Je crois que c'est la rentrée des classes lundi.
18:55C'est dommage qu'il n'y ait pas aussi un hommage qui soit rendu
18:58à ce gendarme dans toutes les classes.
19:00Vous commencez la rentrée en rendant hommage aux forces de l'ordre,
19:02aux gendarmes, et à ce gendarme décédé.
19:05Harmonie Comines avait accusé la France d'avoir tué son mari
19:07par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance.
19:11On écoute Maude Brejon, députée et porte-parole Renaissance,
19:15qui, là aussi, partage la colère d'Harmonie Comines.
19:19Comment ne pas la comprendre ?
19:21Ces mots, je crois, nous ont tous glacés.
19:23Cette situation nous a tous glacés.
19:25Je voudrais d'abord dire une chose.
19:27Ce qui s'est passé n'est pas un fait divers.
19:30Ce qui s'est passé est un fait de société
19:33qui doit tous profondément nous interroger.
19:36Je ne crois pas que ce soit la France qui a tué son mari.
19:40Je pense que c'est effectivement des décisions de justice
19:43qui sont parfois peut-être pas suffisamment fermes.
19:46C'est une réponse pénale qui n'est pas à la hauteur.
19:50C'est la question de la récidive qu'on doit prendre davantage à bras-le-corps.
19:54On doit tous interroger tous les élus politiques que nous sommes.
19:59On a tendance à dire qu'on ne commande pas
20:01des situations judiciaires quand on est élu de la République.
20:04Je me suis toujours tenue tant que possible à cette ligne-là.
20:08Pour autant, aujourd'hui, la citoyenne que je suis est révoltée.
20:12C'est très intéressant la déclaration de Maude Brejon
20:15parce qu'on constate s'il y a des gauches irréconciliables,
20:18s'il y a 50 nuances de gauche au sein du Nouveau Front populaire,
20:21il y a 50 nuances d'idéologie politique au sein de Renaissance.
20:24Parce que cette déclaration-là ne serait peut-être pas la même
20:28que celle d'Éric Dumont-Moretti, par exemple, qui parlait du sentiment d'insécurité.
20:31Maude Brejon a eu de nombreux problèmes, souvent d'ailleurs,
20:34quand elle fait une interview.
20:35Ici, puisqu'elle avait fait une fois le lien immigration-insécurité,
20:39et après, elle s'était pris une volée de bois vert
20:41sur un groupe interne au sein de Renaissance
20:43avec l'aile gauche qui ne fait pas le lien.
20:45Pour répondre à Paul, je suis désolée.
20:49Dans l'apprentissage général, il y a l'idée d'une sanction.
20:53De fait, aujourd'hui, qui a le monopole de la force dans notre pays ?
20:57En tous les cas, ce n'est pas les forces de l'ordre qui ont un emploi.
21:00Des forces de l'ordre qui ne peuvent pas employer la force
21:02ne vont jamais régler le problème.
21:04Ce n'est pas seulement une question d'école,
21:06une question de citoyenneté, une question de grands principes.
21:08Il faut qu'à un moment, les gens aient un peu peur de la police.
21:12Mais ça, ça arrive après, Elisabeth.
21:14D'abord, il faut avoir peur de la police, et d'abord, de les respecter.
21:16Et ensuite, effectivement, d'avoir peur de la sanction.
21:18Quand tu es un voyou, il faut que tu aies quand même peur.
21:20Écoutez, David Lissnard, le maire de Cannes,
21:22président de l'Association des maires de France,
21:24il a été condamné sur, justement, ses multirécidivistes.
21:26Et sur ses multirécidivistes, là, quand on parle du suspect,
21:30je rappelle qu'il est originaire de Cap-Vert, en Afrique.
21:34Il est né en 1985, disposant d'une carte de séjour provisoire
21:37de 4 ans valables jusqu'en janvier 2026.
21:40Et il était très largement connu de la justice française,
21:43puisqu'à 10 reprises, principalement pour des atteintes aux personnes
21:46et des infractions à la circulation routière,
21:48il avait été condamné.
21:50David Lissnard.
21:52David Lissnard, c'est bien sûr ce gendarme
21:54à qui nous avons rendu hommage, il y a quelques heures,
21:58tué par un multirécidiviste,
22:01pas simplement d'infraction aux codes de la route,
22:05c'est pour des faits de violence aussi,
22:07sur des dépositaires de l'autorité publique,
22:09personne qui a dit condamnation à son actif,
22:13si je puis dire, ce serait plutôt à son passif,
22:15et dont le titre de séjour a été renouvelé il y a quelques mois.
22:18Je pense qu'il n'y a pas d'autre pays
22:21qui renouvelle les titres de séjour
22:23à des gens qui commettent des actes délictuels.
22:25Et on sent qu'il est désabusé,
22:27David Lissnard qui peut-être
22:29ferait un bon Premier ministre,
22:33mais pas un bon Premier ministre selon vous ?
22:35Moi je trouve qu'en tout cas,
22:37il fait partie de ceux qui politiquement,
22:39notamment au sein de sa famille politique,
22:41ont toujours eu une ligne idéologique forte,
22:43claire et assumée.
22:44Il parle notamment du libéralisme,
22:46moi j'ai des nuances avec lui,
22:47mais je trouve vraiment que c'est intéressant,
22:49parce qu'il y a peu d'hommes et de femmes politiques
22:51qui produisent de la doctrine,
22:52et lui il en fait partie,
22:53donc pour ça je trouve qu'il est intéressant.
22:55C'est un exemple, vous avez raison,
22:57moi je suis assez d'accord,
22:58en tous les cas c'est une personnalité intéressante,
23:00on ne l'a pas vu se déjuger,
23:02ça c'est vrai.
23:04Maintenant, on a un cas très simple,
23:06par rapport à tout ce qu'on disait.
23:08Ce monsieur a eu son titre de séjour renouvelé
23:11parce qu'il a eu un enfant en France.
23:13Et qu'il était arrivé avant 13 ans.
23:15Les deux.
23:16Même s'il n'était pas arrivé avant 13 ans,
23:18le fait d'avoir un enfant en France ça suffit.
23:19Pourquoi ?
23:20Parce que nous avons signé un traité absurde
23:22qui s'appelle la Convention européenne des droits de l'homme
23:24qui dit dans son article 8
23:26que tout le monde a le droit à une vie familiale normale.
23:29Et donc, vous pouvez être multi-délinquant
23:32tout ce que vous voulez,
23:34en réalité, sauf à vous asseoir sur les décisions de la CEDH
23:38qui nous arrivent,
23:39et ce qui est très bien.
23:40C'est ce qui est arrivé à Gérald Darmanin
23:41pour l'explosion d'IMAM notamment,
23:42où il avait aussi eu des enfants en France.
23:44Il se disait prêt aussi lorsqu'il exclusait
23:47à des sanctions.
23:48À prendre des amendes.
23:49Peut-être, mais il faut,
23:50c'est dur encore de dénoncer,
23:53au moins en partie,
23:54ces articles de la Convention européenne des droits de l'homme
23:57qui nous empêchent de faire des choses de bon sens.
24:00On a des exemples concrets,
24:01malgré évidemment les articles que vous venez de rappeler
24:03qu'on a ratifiés,
24:04mais on a des exemples très concrets
24:06où on s'est quelque part assis dessus.
24:08Donc, en fait, c'est possible,
24:10c'est possible,
24:11on entend les politiques dire,
24:13quand ils sont aux responsabilités,
24:14du matin au soir,
24:15on ne peut pas le faire,
24:16c'est pas possible,
24:17vous comprenez,
24:18c'est plus compliqué que cela.
24:19Eh bien, en fait,
24:20on a des exemples très concrets
24:21où on a expulsé quelqu'un
24:22qui est arrivé avant l'âge de 13 ans,
24:24où on a expulsé quelqu'un
24:25qui a eu des enfants en France.
24:26Mais la CEDH n'a pas le pouvoir de coercition sur les états.
24:28Non, mais il faudrait quand même le dénoncer.
24:30Il y a un argument que j'ai entendu
24:31tout au long de la semaine
24:32et que je trouve d'une paresse intellectuelle absolue
24:35sur les questions de justice,
24:36c'est qu'il n'y a jamais eu autant de prisonniers
24:38dans les prisons françaises.
24:39C'est d'une absurdité.
24:41Si il y a une explosion de la délinquance,
24:43encore heureux qu'il y a plus de monde dans les prisons.
24:45Ce qu'il faudrait,
24:46c'est 15 000 places de prison en plus
24:48pour éviter qu'il y ait des délinquants répétés,
24:52mais qui soient dehors
24:53et qui puissent commettre leur délit.
24:55Ça me paraît être d'une évidence absolue.
24:57Il nous reste 30 secondes avant la publicité.
24:59Juste après la publicité,
25:00nous parlerons de Nicolas Sarkozy,
25:02qui a pris la parole,
25:03il a signé la fin de la récré,
25:05il signe la rentrée pour les Républicains.
25:07Il dit, je résume très grossièrement,
25:11les amis,
25:12produire un programme sans laver les mains,
25:15ça ne marche pas.
25:16Ne pas vouloir l'appliquer,
25:17c'est très curieux.
25:18C'est ce qu'on dit depuis des semaines.
25:19Laurent Boquet est très curieux.
25:20J'avais jamais vu ça,
25:21le pacte législatif.
25:22Enfin, un pacte,
25:23mais on ne veut pas y aller
25:24parce qu'il y a une présidentielle en 2027.
25:25Là, j'ai un programme,
25:26en 100 jours,
25:27il n'y a plus de soucis en France.
25:29Mais je ne veux pas aller l'appliquer.
25:30Je n'y vais pas,
25:31parce que 2027, c'est plutôt pas mal.
25:33Allez, la pub, on revient dans un instant.
25:35La deuxième partie de l'heure des pro 2,
25:37toujours avec Elisabeth Lévy,
25:38Paul Melun,
25:39Patrick Roger,
25:40Gautier Lebret.
25:41Juste avant la publicité,
25:42je vous disais,
25:43pour moi,
25:44cette semaine,
25:45ce qui m'a marqué,
25:46c'est la paresse intellectuelle.
25:47Je parlais de certains élus
25:48qui disaient,
25:49sur les questions de justice
25:50et le laxisme judiciaire,
25:51vous vous rendez compte,
25:52il n'y a jamais eu autant de prisonniers
25:53dans les prisons françaises.
25:54C'est une absurdité totale.
25:55Ce n'est pas parce qu'il y a plus de prisonniers
25:57que la justice est plus ferme.
25:58C'est probablement parce qu'il y a
25:59beaucoup trop de prisonniers
26:00dans les prisons françaises.
26:02C'est probablement parce qu'il y a
26:03beaucoup trop de délinquances
26:04et qu'on avait un président de la République
26:07qui promettait 15 000 places de prison.
26:09C'était son programme de 2017.
26:11Et on les attend encore,
26:12les 15 000 places de prison.
26:13Il s'avère que,
26:14vous avez Patrick Cohen ce matin,
26:16qui, sur France Inter,
26:18a dit,
26:19que répondre à Mme Comine ?
26:20Rappeler aussi qu'il n'y a jamais eu
26:22autant de détenus.
26:23Plus de 78 000 ont passé l'été en prison,
26:25dont 3 500 sur des matelas au sol.
26:28Écoutez, je…
26:29Donc ça, il veut dire
26:30qu'il n'y avait pas de place
26:31pour le multirécidiviste
26:32qui a tué votre mari.
26:33C'est ça que ça veut dire.
26:34Il avait été très bon aussi sur…
26:35Crépole.
26:36Crépole.
26:37L'ARCOM l'avait repris.
26:38Me semble, oui.
26:39Je crois qu'il avait pris
26:40une petite non pas amende
26:41parce que ça, il faut aller…
26:42Rappel à l'ordre.
26:43Attendez, c'est Patrick Cohen quand même.
26:44C'est un rappel à l'ordre.
26:45Voilà.
26:46Il tremble.
26:47Comme les délinquances,
26:48comme les délinquances.
26:49Lola, Crépole, le drame
26:52qui touche cette famille.
26:54C'est vrai que le logiciel
26:56ne passe pas pour M.…
26:57Il y en a d'autres, des exemples.
26:58On peut prendre…
26:59Le lycée Marie-Louise-Ramel
27:00contre Michel Apatie.
27:01Oui, mais il nous reste 22 minutes.
27:02On va tenir l'émission.
27:03Et puis, on perd notre temps.
27:04Parlons de Nicolas Sarkozy,
27:05qui signe la fin de la récré,
27:06je le disais,
27:07qui met la pression
27:08et aux Républicains
27:09et en quelque sorte
27:10à Emmanuel Macron
27:11parce qu'on a l'impression
27:12qu'Emmanuel Macron,
27:13il penche un peu plus à gauche
27:14pour Matignon
27:15alors que la France est à droite.
27:16Et là, Nicolas Sarkozy dit
27:17la droite doit assumer
27:18la responsabilité de gouverner.
27:21C'est un entretien fleuve
27:22dans les colonnes du Figaro.
27:23D'abord, sur le constat,
27:24c'est assez intéressant.
27:25Vous allez me dire
27:26ce que vous en pensez.
27:27A-t-on vraiment pris conscience
27:28de la gravité de la situation
27:29dans notre pays ?
27:30La France est face
27:31à trois crises simultanées
27:32qui peuvent exploser
27:33soit en même temps
27:34soit successivement.
27:35Il parle d'une crise politique,
27:38d'une crise financière
27:40et d'une crise sociale.
27:42La France est au bord
27:43d'un précipice.
27:45Vrai ou faux, Paul Melun ?
27:47Vrai.
27:48Vrai.
27:49Et puis,
27:50là où Nicolas Sarkozy a raison aussi,
27:52c'est dans le titre
27:53de l'article du Figaro,
27:54c'est sur la droite doit assumer
27:55la responsabilité de gouverner.
27:57Je ne pense pas que
27:58dans l'ADN des Républicains,
28:00depuis la fondation de ce parti,
28:02l'idée d'être dans l'opposition
28:04pendant longtemps
28:05sans avoir la perspective
28:06de gouverner
28:07ne soit véritablement
28:08dans le logiciel
28:09de cette famille politique.
28:10Je pense que les LR
28:11sont faits pour gouverner
28:12et que c'est l'ADN de ce parti.
28:13Donc, lui, il essaie
28:14effectivement de se positionner
28:15probablement parce que
28:16ces dernières heures,
28:17il pense qu'il peut peser
28:18parce que ces dernières heures
28:19eh bien, on voit bien
28:20que le Président de la République
28:21commence par certains indiscrets,
28:24par certaines fuites
28:25à évoquer le nom de Bernard Cazeneuve.
28:28Donc, Nicolas Sarkozy,
28:29il joue cette carte.
28:30Après, ce n'est pas très nouveau
28:31parce que Nicolas Sarkozy,
28:32on le sait depuis maintenant
28:33plusieurs mois...
28:34Vous connaissez l'ADN,
28:35c'est encore un an qui circule,
28:36ce n'est jamais lui.
28:37Oui, vous avez raison, Gauthier,
28:38mais en tout cas,
28:39un Premier ministre de gauche,
28:40ça ne paraît pas complètement fou
28:41aux yeux d'Emmanuel Macron non plus.
28:42Mais Nicolas Sarkozy,
28:43il est assez finé
28:44la seconde mission.
28:45C'est très intéressant
28:46sur les Républicains.
28:47On va parler de Bernard Cazeneuve
28:48dans un instant,
28:49mais on va essayer de thématiser
28:50un peu sur les Républicains.
28:51Et Laurent Wauquiez,
28:52les Républicains,
28:53une formation politique que j'ai créée,
28:54au sein duquel j'ai tant d'amis,
28:55est un parti de gouvernement.
28:56Et la caractéristique
28:57d'un parti de gouvernement,
28:58c'est qu'il ne doit jamais
28:59faire la politique du pire.
29:00Je ne comprends pas
29:01la position qui consiste
29:02à proposer au Président
29:03de la République
29:04un programme minimum
29:05tout en affirmant vouloir
29:06rester en dehors
29:07de l'équipe gouvernementale
29:08qui serait en charge
29:09de l'appliquer.
29:10Si on se met d'accord
29:11sur un pacte législatif,
29:12ce n'est pas pour en discuter
29:13mais pour le mettre en œuvre.
29:14On ne change pas les choses,
29:15on ne les change que de l'intérieur.
29:16Mais là, il a 100% raison.
29:17C'est-à-dire qu'il appelle
29:18Laurent Wauquiez
29:19à mettre le pays
29:20au-dessus du parti.
29:21Laurent Wauquiez,
29:22il a son propre agenda.
29:23Il rêve de 2027
29:24et de reconstruire
29:25sa famille politique
29:26en vue de 2027
29:27pour redevenir
29:28non seulement
29:29une famille politique
29:30qui gouverne
29:31mais qui occupe l'Elysée
29:32et la fonction sur Président.
29:33Donc là, il se dit
29:34si je vais gouverner
29:35avec une instabilité
29:36et une instabilité
29:37et une instabilité
29:38et une instabilité,
29:39donc là, il se dit
29:40si je vais gouverner
29:41avec une instabilité majeure,
29:42le risque de censure,
29:43même si le RN se dit
29:44vu le pacte législatif,
29:45on ne censure pas,
29:46mais si le RN change d'avis
29:47et appuie sur un bouton
29:48et s'allie au NFP,
29:49c'est terminé.
29:50Devoir sa survie au RN.
29:51Et voilà,
29:52devoir sa survie au RN.
29:53C'est vrai que c'est compliqué
29:54à assumer
29:55pour un certain cadre
29:56des Républicains
29:57qui préfèrent voter communiste
29:58que Rassemblement national.
29:59Il en parle d'ailleurs.
30:00Exceptionnel.
30:01J'ai été étonné
30:02de voir certains responsables
30:03dits de droite
30:04appeler à voter
30:05pour le parti communiste
30:07plutôt que le RN.
30:08Est-ce que je l'aurais fait ?
30:09Non.
30:10Je pense que la bonne solution
30:11était de ne choisir
30:12ni l'un ni l'autre.
30:13Et il est faux de dire
30:14que Marine Le Pen
30:15est plus dangereuse
30:16que Jean-Luc Mélenchon.
30:17Et là, exactement,
30:18vous avez deux lignes.
30:19Vous avez la ligne
30:20Édouard Philippe.
30:21Pour moi, c'est traduction.
30:22Édouard Philippe
30:23a fait n'importe quoi.
30:24Gérald Darmanin
30:25était sur la bonne ligne.
30:26Voilà comment je le traduis.
30:27Oui, oui, c'est vrai.
30:28La petite contradiction,
30:29c'est que son favori
30:30pour Matignon,
30:31on comprend que c'est
30:32Xavier Bertrand,
30:33mais Xavier Bertrand lui aussi
30:35a préféré les communistes
30:36au Rassemblement national.
30:37Oui.
30:38Non, mais par rapport
30:39à Laurent Wauquiez,
30:40alors certes,
30:41il y a ce que vous dites,
30:42c'est-à-dire qu'il y a l'objectif
30:43effectivement de 2027,
30:44mais il y a une autre difficulté
30:45quand même,
30:46parce que ce ne serait pas
30:47une véritable cohabitation
30:48avec un président d'un bord
30:50et puis ensuite
30:51un gouvernement
30:52et une majorité
30:53à l'Assemblée nationale
30:54permettant de gouverner
30:55comme on l'a vu,
30:56souvenez-vous,
30:57à l'époque,
30:58de baladures avec,
30:59par exemple,
31:00avec Mitterrand.
31:01On est dans un scénario
31:02complètement différent
31:03et complètement inédit
31:04même.
31:05Oui, mais les Républicains
31:06iraient dans le mur
31:07s'ils le choisissaient,
31:08c'est-à-dire qu'ils ont déjà
31:09été siphonnés.
31:10Mais pourquoi vous dites ça ?
31:11Mais ils ont été siphonnés
31:12par quoi ?
31:13Ils iraient dans le mur
31:14si leur programme
31:15est béton armé.
31:16Est-ce que vous pouvez
31:17me rappeler le score
31:18des Républicains
31:19à la présidentielle ?
31:20Justement.
31:21Justement,
31:22donc au lieu
31:23d'hypothétiquement rêver
31:24faire 51 % en 2027,
31:25vous avez le score
31:26des Républicains
31:27à la présidentielle
31:28qui est de 50 %.
31:29C'est-à-dire que
31:30les Républicains
31:31ne sont pas
31:33Pourquoi ils ont eu ce score ?
31:34Pourquoi ils ont eu ce score ?
31:35Parce que la plupart
31:36des cadres du LREP
31:37de l'époque
31:38sont partis déjà
31:39avec Emmanuel Macron,
31:40ont été siphonnés
31:41par Emmanuel Macron.
31:42Non, mais c'est pas pour ça
31:43qu'ils ont...
31:44Donc aux yeux du grand public,
31:45n'oubliez pas en fait
31:46les électeurs.
31:47Vous semblez en fait...
31:48Non, mais pardon, mais...
31:49Eux, les électeurs,
31:50et notamment de droite,
31:51d'une partie de droite,
31:52ne souhaitent pas
31:53évidemment qu'une partie
31:54de la droite
31:55est représentée par
31:56et incarnée par le grand politique
31:57aillent avec Emmanuel Macron.
31:58Non, mais c'est...
31:59Oui, mais allez-y.
32:00Non, mais franchement,
32:01c'est une histoire de...
32:02Vous dites deux choses
32:03un peu contradictoires.
32:04Vous nous dites que
32:05pendant les trois ans
32:06qu'ils vont venir,
32:07vu les circonstances,
32:08avec un gouvernement menacé
32:09de ci, de ça,
32:10de motions de censure éventuelles,
32:11donc l'idée qu'on va pouvoir
32:12faire la révolution
32:13dont on a réellement besoin
32:14si on est au bord
32:15d'un précipice
32:16dans cette configuration
32:17n'existe pas.
32:18Donc moi, je peux comprendre
32:19que Laurent Wauquiez
32:20ne veuille pas y aller maintenant
32:21parce que vous y allez
32:22avec les mains
32:23attachées dans le dos.
32:24En attendant, il faut bien...
32:25La réalité, Wauquiez,
32:26pardon,
32:27c'est qu'il n'est pas
32:28suivi de l'annonce
32:31La réalité, c'est qu'en fait,
32:32on a besoin, pour l'instant,
32:33dans les circonstances,
32:34on ne va pas faire
32:35le changement
32:36dont on a besoin.
32:37Et si on est au bord
32:38d'un précipice,
32:39moi j'ai plutôt l'impression
32:40qu'on est sur une pente
32:41déclinante et déclinante
32:42qui n'en finit plus
32:43mais c'est peut-être
32:44un précipice.
32:45Il y a un chemin.
32:46En fait, il y a un chemin.
32:47Je ne sais pas
32:48si on a les trois ans
32:49mais de toute façon,
32:50tant qu'il n'y aura pas
32:51une élection présidentielle
32:52qui remet les compteurs
32:53à zéro,
32:54personne n'aura la légitimité
32:55pardon, je finis,
32:56personne n'aura
32:57la légitimité
32:58de faire
32:59les réformes absolument
33:00indispensables.
33:01Qui aura la légitimité
33:02pour faire tourner ?
33:03Il n'y a pas que les réformes,
33:04il y a aussi un pays
33:05à faire tourner.
33:0651% des Français
33:07sont favorables
33:08à la démission
33:09d'Emmanuel Macron.
33:10C'était dans le sondage
33:11Cevipof,
33:12Ipsos pardonnez-moi,
33:13du jour.
33:14Vous parlez de
33:15Bernard Cazeneuve,
33:16Nicolas Sarkozy
33:17lui aussi en parle.
33:18Bernard Cazeneuve
33:19est un homme de qualité,
33:20loin des caricatures
33:21que l'on trouve
33:22chez d'autres responsables
33:23de gauche
33:24mais qui, hélas,
33:25est un peu injuste
33:26la tonique
33:27d'un hollandisme
33:28finissant.
33:29Néanmoins,
33:30ce n'est pas la solution
33:31qui m'apparaît la plus
33:32en adéquation
33:33avec le centre de gravité
33:34de la politique française
33:35qui est à droite
33:36car selon lui
33:37la France
33:38est de droite
33:39sans doute
33:40comme elle ne l'a
33:41jamais été.
33:4270% oui,
33:43il le dit.
33:44Excusez-moi,
33:45qu'est-ce qu'on fait ?
33:46On va avoir
33:47M. Cazeneuve
33:48qui va arriver
33:49à maternir.
33:50Il est de droite aussi.
33:51Il est comment ?
33:52Il est de droite.
33:53Il faudrait voir
33:54ce qu'il y avait
33:55dans la réunion
33:56avec Paul,
33:57avec Gauthier et Elisabeth.
33:58On se disait
33:59est-ce qu'il y a
34:00des portraits possibles ?
34:01Alors,
34:02moins à droite
34:03probablement
34:04que Laurent Wauquiez
34:05qui incarne une droite
34:06quand même dure,
34:07plus centriste
34:08tout en restant
34:09effectivement à droite.
34:10En tous les cas,
34:11Bernard Cazeneuve
34:12ça peut peut-être plaire
34:13à une certaine partie
34:14de l'échiquier politique
34:15mais ça ne plaît pas du tout
34:16à Mathilde Panot
34:17qui a dit
34:18censure
34:19si c'est Bernard Cazeneuve.
34:20Mathilde Panot.
34:21Attendez,
34:22excusez-moi,
34:23Mathilde Panot dit ça
34:24je peux vous dire
34:25que ça tremble du côté.
34:26C'est bon ça,
34:27s'il ne s'appelait pas
34:28Mathilde Panot
34:29c'est un très bon point pour lui.
34:30Mathilde Panot
34:31qui ne veut pas
34:32de Bernard Cazeneuve.
34:33Bien sûr
34:34que nous voterions
34:35une censure
34:36contre M. Cazeneuve.
34:37Je vais vous le dire
34:38très clairement.
34:39Nous ferons
34:40des motions de censure
34:41contre tout gouvernement
34:42qui ne serait pas dirigé
34:43par Lucie Castet.
34:44Parce que Lucie Castet
34:45est la candidate
34:46que nous avons choisi
34:47ensemble
34:48avec le Sénat.
34:49C'est-à-dire
34:50qu'elle a voté
34:51pour Bernard Cazeneuve
34:52ensemble
34:53avec le Nouveau Front Populaire.
34:54Et lorsque vous regardez
34:55l'ensemble
34:56des formations politiques
34:57du Nouveau Front Populaire
34:58toutes ont dit
34:59qu'elles censuraient
35:00ce qui serait
35:01la continuité
35:02d'une politique macroniste
35:03et qui serait
35:04en dehors
35:05du Nouveau Front Populaire.
35:06Donc non,
35:07M. Cazeneuve
35:08ne correspond pas du tout
35:09à...
35:10Il n'est pas de gauche
35:11pour vous ?
35:12Il n'a jamais été de gauche ?
35:13Bah écoutez,
35:14je crois que
35:15une des choses
35:16qui a fait le plus de mal
35:17à la gauche
35:18ces dernières années
35:19c'est le quinquennat
35:20de François Hollande
35:21et je crois que
35:22qu'on soit de gauche
35:23ou de droite
35:24de toute façon
35:25c'était les mêmes politiques
35:26qui étaient menées
35:27avec je crois
35:28des promesses
35:29qui n'ont pas été tenues.
35:30François Hollande
35:31qui est allié
35:32de Mathilde Panot
35:33et qui siège
35:34avec elle
35:35au sein du Nouveau Front Populaire.
35:36Bien sûr,
35:37c'est les nouveaux amis.
35:38Formidable.
35:39Alors il a tenté
35:40de s'expliquer
35:41un entretien absolument
35:42passionnant
35:43dans le point
35:44d'interview
35:45de Françoise Gisbert
35:46avec François Hollande.
35:47C'est la première fois
35:48que vous avez un journaliste
35:49qui pose des questions
35:50à François Hollande
35:51et qu'il le renvoie parfois
35:52face à ses contradictions.
35:53C'est difficile
35:54quand on a été
35:55un ancien président
35:56de la République
35:57quand on a lutté
35:58comme lui
35:59contre par exemple
36:00l'islam radical
36:01contre le communautarisme
36:02contre ce genre de choses.
36:03Vous faites l'amour.
36:04Vous trouvez
36:05qu'il a beaucoup lutté
36:06contre l'islam radical
36:07et le communautarisme ?
36:08Attendez,
36:09il a été au moment
36:10de la vague des terroristes
36:11en 2015.
36:12Oui, il a fait
36:13des grandes proclamations
36:14ça je l'entends bien.
36:15En tout cas
36:16on ne peut pas nier
36:17qu'il n'est pas sur la même ligne
36:18que Mathilde Panot.
36:20Mais on voit le déni
36:22de François Hollande.
36:23Vous n'avez quand même pas
36:24en plus de la peine.
36:25Bernard Cazeneuve
36:26quand il était aux Affaires
36:27et quand il y a eu
36:28la crise migratoire de 2015
36:29a fait partie de ceux
36:30qui auprès des autres
36:31pays européens
36:32a dit
36:33nous n'allons pas accueillir
36:34toute la misère du monde.
36:35Mais François Hollande
36:36a expliqué
36:37les territoires perdus
36:38mais qu'il ne sait pas.
36:39L'extrême gauche
36:40dans notre pays
36:41ne veut pas
36:42parce qu'il y a
36:43une nouvelle passe d'armes
36:44entre Nicolas Sarkozy
36:45et Jean-Luc Mélenchon.
36:46Ça nous permet
36:47de parler de l'extrême gauche.
36:48La France insoumise
36:49fait en ce moment
36:50un coup d'État
36:51de la France insoumise
36:52que d'une volonté
36:53d'alternance démocratique
36:54face à une situation
36:55parlementaire
36:56impossible à dénouer.
36:57Jean-Luc Mélenchon
36:58lui a répondu
36:59Nicolas Sarkozy
37:00vaut mieux
37:01qu'une interview
37:02au Figaro
37:03où il affirme
37:04en même temps
37:05que le NFP
37:06est d'extrême gauche
37:07et ne veut pas gouverner
37:08tout en ajoutant
37:09la France insoumise
37:10fait en ce moment
37:11un coup d'État.
37:12La politique
37:13de l'outrance permanente
37:14des médias
37:15doit-elle devenir
37:16aussi la règle
37:17de la France insoumise ?
37:18C'est pas mal, c'est pas mal.
37:19Parce que c'est
37:20les plus modérés
37:21dans les temps politiques
37:22qui commencent
37:23à donner des leçons
37:24finalement de descente
37:25et de calme.
37:26Non mais
37:27une tentative
37:28de coup d'État
37:29et c'est intéressant
37:30cette expression-là
37:31pourquoi ?
37:32Parce que ces dernières semaines
37:33on a eu des élus
37:34qui ont appelé
37:35à marcher
37:36en direction de Matignon.
37:37Des anciens élus.
37:38Des anciens.
37:39Adrien Quatennens
37:40n'a plus de mandat.
37:41Vous avez raison.
37:42Vous avez raison sur tout
37:43Gauthier Lebret.
37:44Nous allons arrêter
37:45l'émission ici.
37:47C'est quand même
37:48un mot extrêmement fort
37:49et ça épouse
37:50une partie
37:51du sentiment
37:52des Français.
37:53Pourquoi je dis ça ?
37:54Sur Cypsos
37:55diriez-vous
37:56que chacun de ces qualificatifs
37:57correspond ou ne correspond pas
37:58à la France insoumise ?
37:59Un parti d'extrême gauche
38:0074%.
38:01Un parti qui attise
38:02la violence
38:0372%.
38:04Un parti dangereux
38:05pour la démocratie
38:0669%.
38:07Un parti prêt
38:08à prendre
38:09des mesures impopulaires
38:10si elles sont bonnes
38:11pour le pays
38:1236%.
38:13Et c'est
38:14le premier
38:15à l'avoir relayé.
38:16C'est Karl-Oliv
38:17LFI attise la violence
38:18et dangereux pour la démocratie
38:19et ce n'est pas moi
38:20qui le dit
38:21mais les Français
38:22à l'issue d'une étude
38:23post-électorale
38:24réalisée par Ipsos
38:25et son chef de file
38:26Brice Tinturier
38:27pour Le Monde.
38:28Dont des Français de gauche
38:29donc.
38:30Il y a forcément
38:31des Français de gauche.
38:32Mais la France insoumise
38:33n'est pas majoritaire
38:34auprès de l'électorat
38:35de gauche.
38:36Je peux juste
38:37vous rappeler
38:38un fait ?
38:39Oui.
38:40Parce que c'est vrai
38:41tout ce que vous montrez.
38:42Et donc
38:43
38:44si on était avant
38:45les élections législatives
38:46et qu'on avait eu ce sondage
38:47on argumenterait
38:48sur le plateau
38:49pour dire
38:50ce qu'on a fait d'ailleurs
38:51avec un tel sondage
38:52le Front Républicain
38:53ne fonctionnera pas.
38:54Et pourtant
38:55et pourtant
38:56le Front Républicain
38:57a fonctionné
38:58et pourtant
38:59les électeurs
39:00ont choisi Raphaël Arnaud
39:01triple fiché S
39:02mis en cause
39:03condamné en première instance
39:04mis en cause
39:05avec son groupuscule
39:06la jeune garde
39:07face à une députée
39:08RN sortante.
39:09Donc tout ça
39:10tout ce que vous montrez
39:11est totalement vrai
39:12on les a depuis
39:13plusieurs années
39:14et en particulier
39:15depuis
39:16les émeutes
39:17et le refus d'appeler au calme
39:18et encore plus depuis
39:19le 7 octobre.
39:20Et la France Insoumise
39:21a complètement révolutionné
39:22si vous voulez
39:23la manière de faire
39:24de la politique
39:25par notamment
39:26encore dernièrement
39:27de l'intimidation
39:28on se souvient de Rima Hassan
39:29qui va
39:30notamment devant
39:31la tour TF1
39:32on se souvient de Sébastien Nologu
39:33qui menace physiquement
39:34un député
39:35le Benjamin
39:36de l'Assemblée Nationale.
39:37Donc tout cela est vrai
39:38mais au moment de voter
39:39il y a quelques semaines
39:40les Français
39:41ont fait le choix
39:42de dire que
39:43le plus grand danger
39:44par l'urne
39:45le plus grand danger
39:46c'était le Rassemblement National.
39:47Ce que vous voulez diagnoquer
39:48c'est que finalement
39:49la stratégie de Jean-Luc Mélenchon
39:50est plutôt payante
39:51c'est-à-dire que les outrances
39:52ça ne l'empêche pas
39:53dans les urnes finalement.
39:54Je veux dire
39:55que j'ai du mal
39:56à m'expliquer
39:57comment les électeurs
39:58ont choisi Raphaël Arnault
39:59dans ces circonscriptions.
40:00Moi je pense à l'inverse
40:01que la stratégie
40:02notamment d'une gauche
40:03comme celle de Bernard Cazeneuve
40:04est beaucoup plus proche
40:05d'exercer des responsabilités
40:06et d'arriver au pouvoir
40:07que la stratégie
40:08de la France insoumise.
40:09Et là Nicolas Sarkozy
40:10a raison
40:11sur le côté
40:12coup d'État
40:13de la part de la France insoumise
40:14c'est-à-dire que là-même
40:15dans le tweet de réponse
40:16de Jean-Luc Mélenchon
40:17il jette au propre
40:18contre les médias.
40:19Stratégie classique d'ailleurs
40:20des gens qui veulent détruire
40:21ce contre-pouvoir
40:22de la démocratie.
40:23Donc si vous voulez
40:24Jean-Luc Mélenchon
40:25il est quand même assez fidèle
40:26à lui-même.
40:27Vous parliez Eliott
40:28de la déclaration
40:29d'Adrien Quatennens
40:30appelant à marcher vers
40:31ou sur Matignon
40:32on ne sait plus très bien.
40:33Donc toute cette stratégie-là
40:35pas si inefficace que ça
40:36mais en tout cas
40:37elle est cynique
40:38dangereuse
40:39et délétère pour la démocratie.
40:40Oui mais est-ce que
40:41quelqu'un a rompu justement
40:42ce que vient de rappeler Gauthier ?
40:43Bernard Cazeneuve
40:44il a rompu avec lui.
40:45Le NFP s'est allié avec lui
40:46pour le premier tour
40:47et toute la Macronie
40:48s'est allée avec lui
40:49pour le deuxième.
40:50Moi je ne fais plus
40:51du tout confiance
40:52à des gens
40:53qui...
40:54Pas toute la Macronie
40:55pardonnez-moi.
40:56Il y en a qui ont...
40:57Vous aviez deux lignes
40:58c'est-à-dire
40:59que vous aviez la ligne
41:00Gérald Darmanin
41:01qui disait
41:02moi je vote nul.
41:03Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
41:04Tout en profitant d'un désistement.
41:05Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
41:06Excusez-moi.
41:07Vous n'allez pas dire
41:08ne votez pas pour moi
41:09si vous voulez que je vous dise.
41:10Qu'est-ce qu'ils ont fait concrètement ?
41:11Ça s'est passé
41:12il y a eu des désistements
41:13à peu près partout.
41:14Donc ces gens
41:15se sont alliés au premier
41:16et au deuxième tour.
41:17Les uns en premier
41:18les autres au deuxième.
41:19Moi je ne fais absolument
41:20pas confiance
41:21à des gens
41:22qui se foutent complètement
41:23de ce qui s'est passé avant
41:24du 7 octobre
41:25de l'antisémitisme
41:26agité par LFI
41:27et qui vont aux élections
41:28avec lui
41:30En tout cas ça conforte
41:31je ne sais pas si vous avez vu
41:32cette étude
41:33c'est le Cevipof
41:34sur le fossé
41:35qui est en train
41:36de se creuser de nouveau
41:37entre les citoyens
41:38et puis les politiques.
41:39Les gens qui y expriment
41:40et qui disent
41:41de plus en plus
41:42qu'ils n'ont plus
41:43du tout confiance.
41:44Les politiques
41:45se décrédibilisent
41:46avec de telles attitudes
41:47avec de tels pactes
41:48qui sont passés
41:49lors d'élections
41:50et les Français
41:51n'y croient plus.
41:52Arnaud Boyard
41:53quand même.
41:54Oui mais indépendamment
41:55de ça.
41:56Donc c'est ça
41:57qui est vraiment
41:59un nouveau Premier ministre
42:00on va la voir avant dimanche
42:01ou pas ?
42:02Je n'en sais rien.
42:05Et je vais vous dire une chose
42:06Emmanuel Macron lui-même
42:07ne le sait sans doute pas.
42:08Alors je vais vous dire
42:09c'est bien la première fois
42:10que Gauthier Lebret
42:11ne sait pas.
42:12Personne ne sait.
42:13Ça a quel temps ?
42:14Vous imaginez ?
42:15Ça se voit que vous rentrez
42:16de vacances vous.
42:17Vous n'étiez pas très loin.
42:19Ça se voit que vous rentrez
42:20de vacances.
42:21Je ne sais pas.
42:22Non mais il faut dire
42:23qu'on ne sait pas.
42:24Comment voulez-vous
42:25qu'on sache
42:26alors qu'Emmanuel Macron
42:27ne le sait pas lui-même ?
42:28En tous les cas
42:29il travaille dessus.
42:30Vous croyez ?
42:31Il travaille.
42:32Oui je pense.
42:33Il travaille dessus.
42:34J'ai l'impression
42:35cette image de la politique
42:36en fait aujourd'hui
42:37je me disais
42:38les gens qui par exemple
42:39ont tout coupé
42:40pendant deux mois
42:41et qui reviennent
42:42et qui se disent
42:43on n'a toujours pas
42:44de Premier ministre
42:45on n'a pas de gouvernement.
42:46Je pense qu'ils s'en foutent
42:47complet.
42:48Alors non mais
42:49je ne dis pas ça
42:50je dis en fait quand même
42:51ils reviennent
42:52et ils veulent s'y intéresser
42:53deux secondes.
42:54On est dans des sables mouvants
42:55aujourd'hui.
42:56Ils sont bourbes
42:57ils sont glus
42:58en quelque sorte
42:59mais ils ne coulent pas.
43:00Ça ne coule pas.
43:01C'est vraiment cette image.
43:02Je pense que les gens
43:03sont beaucoup plus préoccupés
43:04par ce qui arrivait
43:05à cette fiette
43:06par ce qui arrivait
43:07aux gendarmes tués
43:08que par le casting
43:09à Matignon
43:10et ce qui ne va pas changer
43:11dans les mois à venir.
43:12Non mais je suis bien d'accord
43:13avec vous.
43:14C'est bien pour ça
43:15mais vous avez entièrement raison
43:16Gauthier.
43:17Pour une fois.
43:18C'est que
43:19quand les gens vous interpellent
43:20et vous en êtes un gros
43:21quand les gens vous interpellent
43:22quand les gens vous interpellent
43:23ils ne vous demandent pas
43:24c'est qui le prochain
43:25ministre.
43:26Non.
43:27La sécurité.
43:28Notre quotidien a changé.
43:29La ville a changé.
43:30Je joue des chaises musicales
43:31si vous voulez.
43:32La petite poloche.
43:33Ça fait frétille
43:34avec les journalistes politiques.
43:35Justement revenons sur
43:36puisqu'on a commencé
43:37sur les questions de sécurité
43:38terminons avec
43:39les questions de sécurité
43:40Emmanuel Macron
43:41qui promet de faire
43:42tous les efforts.
43:43Vous l'avez entendu
43:44toute la journée.
43:45Ça fait sept ans
43:46qu'il le dit
43:47et qu'il le promet.
43:48En revanche
43:49ce qui m'intéresse
43:50vous avez sûrement lu
43:51et découvert cette étude
43:52de Valeurs Actuelles
43:53publiée dans son dernier numéro
43:54d'écriture.
43:55Et Éric Zemmour
43:56a tweeté
43:57une lecture intéressante
43:58de ce classement
43:59puisque parmi
44:00les dernières du classement
44:01donc les plus dangereuses
44:029 sur 10
44:04les villes sont dirigées
44:06par un édit de gauche
44:08Lille, Martine Aubry
44:10depuis 2001
44:12Saint-Denis depuis 2020 PS
44:14Benoît Payan 2020 d'hiver gauche
44:16Pierre Remig depuis 2020
44:18Grégory Doucet depuis 2020 gauche
44:20toujours.
44:21Grenoble gauche
44:22Paris à gauche
44:23Rouen à gauche
44:24Aubervilliers à droite
44:26et Vénissieux à gauche.
44:27C'est qui qui a fait ce classement ?
44:28Comment ?
44:29Valeurs Actuelles.
44:30Valeurs Actuelles
44:31c'est un article statistique
44:32du ministère de l'Intérieur.
44:33Ah bah oui bien sûr
44:34c'est pas Valeurs Actuelles
44:35c'est des journalistes
44:36qui se sont dit
44:37tiens on va faire ça.
44:38Lille la ville la plus dangereuse
44:39de France
44:40j'avoue que ça me surprend.
44:41Bah écoutez allez à Lille
44:42et vous verrez
44:43parlez aux Lillois.
44:44Mais ce qui est marrant
44:45c'est qu'il y a une étude
44:46de Oxford
44:47sur les villes où il fait
44:48bon vivre etc.
44:49Et alors
44:50il y a deux villes
44:51qui ont vraiment fait
44:52bon vivre
44:53quand j'ai entendu ça.
44:54Il y a deux villes françaises
44:55qui sont dans le top 10
44:56c'est Nantes et Grenoble.
44:57Ah oui je l'ai vu aussi.
44:58Je l'ai vu aussi.
44:59Et là le soir d'hier
45:00c'est où les villes.
45:01Je l'ai vu aussi ouais.
45:02Comment on entend parler
45:03de ces villes nous ?
45:04Ces classements sont souvent
45:05sources de critiques.
45:06J'aimerais bien voir
45:07le classement d'Oxford.
45:08Ce qui est intéressant
45:09c'est quand on est avec
45:10Noé Millardi
45:11on a découvert
45:12les villes les plus sûres
45:13Courbevoie par exemple
45:14c'est la ville la plus sûre.
45:15LR
45:16Maud
45:17LR
45:19Orléans
45:20LR
45:21Corse
45:22Cagnes
45:23LR
45:24Ex-LR pour Évry-Courcour
45:25Bref dans le top 10
45:26des villes les plus sûres
45:279 maires sur 10
45:28sont de droite
45:29ou d'hiver droite
45:30et dans les villes
45:31les moins sûres
45:329 sur 10
45:33Moi il y a eu le logo
45:34de cette petite fille
45:35il y a peut-être
45:36un contre-argument.
45:37Oui il y a un contre-argument.
45:38Est-ce qu'il y a
45:39un biais à Valeurs Actuelles
45:40aussi ?
45:41Non.
45:42Est-ce qu'on peut soumettre
45:43cette hypothèse
45:44pour un contre-argument ?
45:45Premier contre-argument
45:46il y a peut-être un biais
45:47mais plus sérieusement
45:48vous ne pouvez pas dire
45:49tout imputer
45:50pourtant je ne suis pas tendre
45:51avec lui
45:52vous ne pouvez pas tout imputer
45:53à Pierre Urmit
45:54par exemple le maire de Bordeaux
45:55qui est en poste depuis 4 ans
45:56sur le front de l'insécurité
45:57alors qu'on a
45:5860 ans de droite
45:59derrière lui
46:00il y a eu
46:01Sacha Bandelmage
46:02pendant des années
46:03et après il y a eu Alain Juppé
46:04pareil pour Benoit Fayot
46:05il y a eu
46:06Jean-Claude Godin
46:07qui a été maire
46:08pendant fort longtemps
46:09donc si vous voulez
46:10c'est quand même
46:11à nuancer
46:12les problèmes d'insécurité
46:13par exemple
46:14je connais bien Bordeaux
46:15que connaît Bordeaux aujourd'hui
46:16ne sont pas d'aujourd'hui
46:17et ne sont pas tous
46:18imputables à Pierre Urmit
46:19par contre
46:20le déni peut-être
46:21d'une certaine gauche
46:22notamment chez les écolos
46:23lorsqu'ils sont aux affaires
46:24et qu'ils refusent
46:25systématiquement
46:26de parler d'insécurité
46:27et qu'ils se bouchent le nez
46:28quand ils sont contraints
46:29d'en parler
46:30parce qu'il y a
46:31ce qu'ils appellent
46:32un fait divers
46:33ça c'est un vrai problème
46:34et c'est pour ça
46:35que moi je plaide
46:36pour qu'il y ait une gauche
46:37qui prenne à bras le corps
46:38cet sujet-là
46:39d'ailleurs pour en avoir parlé
46:40directement avec lui
46:41avec le maire de Lyon
46:42il a pris en fait
46:43ce critère aujourd'hui
46:44dans la stratégie
46:45de sa politique
46:46voyant que sa ville
46:47elle a été
46:48bien avant lui
46:49et lui-même aussi
46:50pendant des années
46:51le maire de Lyon ?
46:52non mais il disait
46:53évidemment
46:54il ne parlait pas
46:55d'insécurité
46:56le maire de Lyon
46:57qui se fout de la sécurité
46:58de sa ville ?
46:59il était en très grande
47:00difficulté avec Gérald Darmanin
47:01non mais il est allé
47:02il est allé quand même
47:03jusqu'à accepter
47:04les caméras de sécurité ?
47:05les caméras de sécurité
47:06oh là là
47:07les lyonnais sont sauvés
47:08c'est quelque chose
47:09il en a mis deux
47:10dans le sac
47:12il en a mis deux
47:13dans le parking
47:14de la mairie
47:15tout ça évidemment
47:16pour dire quand même
47:17qu'eux-mêmes
47:18même si parfois
47:19ils ne le voient pas
47:20ils sont rattrapés
47:21il y a un Sud Radio
47:22à Lyon
47:23il y a un Sud Radio ?
47:24oui il y a Sud Radio
47:25il y a un partenariat
47:26avec Kevin
47:27la saison
47:28il est très bien
47:29avec Kevin
47:30vous êtes dans la guillotine
47:31il y a une délocalisation
47:32à la mairie
47:33alors là
47:34je pense toujours
47:35aux téléspectateurs
47:36ils ont bien compris
47:37qu'il y avait
47:38certaines villes
47:39où il y avait
47:40peut-être un petit problème
47:41sur les questions
47:42de sécurité
47:43Nantes
47:44Bordeaux
47:45Lyon
47:46et là on nous explique
47:47que à Lyon
47:48c'est magnifique
47:49ce que je veux dire par là
47:50c'est qu'il était
47:51dans un déni total
47:52et qu'aujourd'hui
47:53il est rattrapé
47:54par l'arrière
47:55il a ouvert un oeil
47:56c'est super
47:57certaines mauvaises langues
47:58disent parfois
47:59qu'il est plus occupé
48:00sur les pistes cyclables
48:01que sur la sécurité
48:02pistes cyclables
48:03non genrée
48:04non genrée
48:05là aussi
48:06vous êtes au courant
48:07je montrerai Gauthier
48:08bon
48:09je vous remercie
48:10parce que c'est allé très vite
48:11et c'était un plaisir
48:12d'être avec vous
48:13Virginie Leblanc-Tailleb
48:14était à la réalisation
48:15à la vision c'était
48:16Hugo Trintade
48:17au son Marc Fontaine
48:18Benjamin Naud
48:19et Noemi Hardy
48:20ont préparé
48:21cette émission
48:22c'est vrai que
48:23alors il l'a déjà annoncé hier
48:24sauf que c'était pas
48:25sa dernière hier
48:26mais c'est la dernière
48:27de Noemi Hardy
48:28dans l'équipe
48:29de l'heure des pros
48:30de la semaine
48:31et donc on la salue
48:32elle est un grand
48:33professionnaliste
48:34bien meilleure que
48:35Gauthier Lebrecht
48:36plus agréable
48:37donc vraiment
48:38bon week-end Gauthier
48:39on l'embrasse
48:40c'était ma première
48:41et ma dernière
48:42avec le lieu de la saison
48:43fort heureusement
48:44ah oui c'est vrai que
48:45vous serez le matin
48:46de retour le matin
48:47tu sais moi je travaille
48:485 jours
48:49je travaille pas 2 jours
48:50par semaine
48:51très bien
48:52bon bah on va vous laisser
48:53bon week-end
48:54que répondra ça
48:55si ce n'est que
48:56rendez l'antenne
48:57oui
48:58je vais la rendre
48:59et je vais pas rendre
49:00que ça
49:01après
49:02allez
49:03allez
49:04allez
49:05allez
49:07merci à tous
49:08on se retrouve demain
49:09matin dans un instant
49:10c'est ça se dispute
49:11avec Olivier Decare en fait

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