Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Il est quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des Pro 2.
00:05On est avec Georges Fenech, avec Sarah Salman, avec Xavier Roeffer et avec Geoffroy Lejeune.
00:11Bonsoir à tous les quatre.
00:12Vous savez que Georges a changé ses habitudes.
00:15Moi ça me perturbe.
00:16Normalement, il est à droite et là vous avez décidé de prendre la place de Geoffroy Lejeune.
00:22J'ai beaucoup insisté et milité pour ce changement.
00:24Je vois ça, c'est-à-dire qu'en fait c'est un tandem.
00:26Parce qu'on est en binôme.
00:27C'est comme...
00:28De CNews.
00:30En fait, c'est comme à l'école.
00:31On a envie d'être à côté des copains.
00:33Oui, mais je me fais engueuler.
00:35La semaine, il veut se mettre à la place où je suis là maintenant.
00:37Il y a la guerre pour être à cette place-là.
00:39Le week-end, il est arrivé avant moi et il a pris une autre place.
00:41C'est la star.
00:42Et moi, je suis perdue.
00:44Je suis responsable de ces chaises musicales.
00:47En tous les cas, s'il y a un procès qui s'engage, vous savez que...
00:50Je défends la joie.
00:52Geoffroy, vous avez la chance d'avoir une avocate, un criminologue et un ancien magistrat.
00:58Ce n'est pas forcément du pénal pour l'instant.
01:02Tout résine dans le « pour l'instant ».
01:04Touchons notre tête.
01:06Mathieu Devese, pour le point sur l'information.
01:08Il est 20h.
01:10Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
01:11Gabriel Attal annonce 14 nouvelles mesures pour le monde agricole.
01:14Plus de trois mois après la crise qui a secoué le pays,
01:17le Premier ministre était en déplacement à Pyrousse et dans la Manche.
01:20Et parmi ces mesures figurent de nouvelles aides à la Trésorerie des Exploitations
01:24ou encore la présentation promise début mai de la version définitive
01:28du plan éco-phyto de réduction des pesticides.
01:32Il n'y aura jamais de droit au blocage dans les universités.
01:35Ce sont les mots du Premier ministre au lendemain d'une mobilisation pro-palestinienne
01:38tendue à Sciences Po Paris.
01:40La direction a trouvé un accord avec les manifestants.
01:43Un débat interne sera organisé et les procédures disciplinaires
01:46engagées contre les manifestants sont suspendues.
01:49Enfin, l'adolescent qui disait vouloir mourir en martyr a été mis en examen à Paris,
01:53âgé de 16 ans et originaire de Haute-Savoie.
01:56Il a donc été mis en examen du chef de participation à une association
01:59de malfaiteurs terroristes criminels.
02:02Sur les réseaux sociaux, il disait vouloir fabriquer une ceinture explosive
02:06pour mourir en martyr.
02:09Merci Mathieu Dewez.
02:11On va commencer avec une info qui est tombée il y a quelques instants
02:15puisque l'UNEF, le syndicat étudiant, met la pression sur Gabriel Attal.
02:21Monsieur Attal, votre tournant autoritaire ne sera pas sans conséquence
02:26pour la jeunesse et pour le pays.
02:28L'UNEF revendique l'arrêt immédiat des interventions policières
02:30dans les lieux d'études et la fin de toute tentative de censure du débat.
02:34Si vous continuez sur ce chemin, vous et votre gouvernement
02:36serez les seuls responsables de l'escalade de la violence.
02:40L'UNEF appelle dès maintenant la jeunesse à se mobiliser,
02:43à se saisir dans ces lieux d'études sous toutes les formes
02:47qu'elle considère légitimes pour dénoncer les tentatives de musellement,
02:50la censure du débat dans nos universités et la répression syndicale.
02:57Vaste programme que propose l'UNEF.
02:59J'ai l'impression qu'ils rêvent d'un nouveau mai 68.
03:02Plutôt étrange comme discours.
03:04Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une répression autoritaire dans les universités.
03:08Parlons par exemple, on parlera dans un instant, de Sciences Po.
03:11Sciences Po a été transformée en ZAD pendant 24 heures.
03:14Qui veut commencer ?
03:16C'est vous le chef.
03:18Tiens, Georges Fenech.
03:20Je n'ai pas vu de répression ou d'excès d'autorité du gouvernement.
03:26Un tournant autoritaire ?
03:28Pas du tout.
03:29Sciences Po, c'est une fac.
03:31Elle doit assurer la liberté du débat,
03:34mais en aucun cas imposer un débat et faire taire ceux qui ne seraient pas d'accord.
03:39Il n'y a plus de débat.
03:41Or, on a assisté à quoi ?
03:42On a assisté à une prise de possession de Sciences Po
03:45avec quelques violences, non pas physiques, mais verbales,
03:52et une journaliste de notre chaîne a été bousculée.
03:58On ne peut pas laisser faire.
04:00J'ai beaucoup apprécié les mots de Gabriel Attal,
04:03qui a rappelé ce que c'était qu'une fac, le débat et l'autorité,
04:08et assurer l'ordre.
04:10Il y a quand même une phrase qui m'interpelle dans ce communiqué.
04:13L'UNEF appelle dès maintenant la jeunesse à se mobiliser,
04:16à se saisir de ses lieux d'études sous toutes les formes qu'elle considère légitimes.
04:20Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:22Si c'est dans la radicalité la plus importante,
04:26s'ils considèrent que c'est légitime, il faut y aller ?
04:29C'est ça qu'il faut se dire ?
04:30C'est comme ça qu'on peut l'interpréter.
04:32C'est presque des menaces.
04:34C'est un appel au soulèvement.
04:36Ce n'est pas hyper surprenant.
04:38On n'est pas en train de découvrir la jeunesse étudiantine de gauche.
04:41On n'est pas en train de découvrir la jeunesse étudiantine de droite.
04:43On n'est pas en train de découvrir la jeunesse étudiantine de droite.
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05:39On n'est pas en train de découvrir la jeunesse étudiantine de droite.
05:41Pendant 24 heures, vous étiez dans l'établissement.
05:43Pendant 24 heures, vous étiez dans l'établissement.
05:45Maintenant, on a les chocottes. On suspend.
05:47Maintenant, on a les chocottes. On suspend.
05:49Vous parliez de Gabriel Attal.
05:51Vous parliez de Gabriel Attal.
05:53Il a été interpellé par une passante.
05:55Il a été interpellé par une passante.
05:57Il a été interpellé par une passante.
05:59Il a été interpellé par une passante.
06:01Il a été interpellé par une passante.
06:03Il a été interpellé par une passante.
06:05On va régler ça.
06:07On va régler ça.
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08:01Mesdames et Messieurs,
08:03je suis ouvert pour son action à Sciences Po
08:05qui doit rester un lieu d'études,
08:07de respect et de débats sereins.
08:09Honte à ceux qui instrumentalisent
08:11les passions, leurs cynismes,
08:13les aveugles.
08:15Vous avez été professeur à Assas.
08:17Non, à Assas d'abord.
08:19Et après ça, au CNAM.
08:21Au pôle sécurité, défense.
08:23Mais j'ai fait des conférences
08:25dans beaucoup d'universités.
08:27Et qu'est-ce que c'est que l'UNEF
08:29Dans un de ses plus beaux textes, Karl Marx dit, en citant Hegel,
08:33« La première fois, l'histoire se présente comme une tragédie,
08:37la deuxième fois comme une farce. »
08:38Voilà, c'est des comités vietnam, 50 ans après, et puis on essaye…
08:42Vous savez, les gens de LFI, j'en ai eu quelques-uns en face de moi
08:46dans des discussions, c'est des vieux gauchistes,
08:48les cocrés, les consorts, c'est des vieux gauchistes,
08:50alors ils sont contents, ils retrouvent mai 68,
08:51bientôt le mouvement du 22 mars, c'est un peu ça,
08:54mais ils sont absents de 9 universités sur 10,
08:58il y a Grenoble un peu, il y a Bordeaux, etc.,
09:01mais ils ne sont pas présents partout et ça n'a pas une…
09:04– J'ai l'impression quand même, ça reste marginal,
09:07mais qu'il y a une sorte de contagion de l'extrême gauche
09:10dans les universités, on a pu alerter ces derniers mois, bien sûr.
09:15– Véhémente, encouragée par des parlementaires,
09:19c'est ça qui m'a choqué, moi, quand j'ai vu ces images
09:22avec Émeric Caron, avec Thomas Porte, avec l'écharpe tricolore,
09:26que moi je respecte infiniment, ayant porté, je sais ce que ça veut dire,
09:30que de représenter le peuple, de les voir se comporter de cette manière-là,
09:35je trouve qu'ils ont une lourde responsabilité dans ce qui se passe.
09:39– Alors, Thomas Bonnet, l'excellent journaliste politique CNews,
09:42était avec Gabriel Attal et Thomas Bonnet lui a posé la question,
09:46après sa première déclaration, quand il déplore un spectacle navrant,
09:50il lui dit, mais attendez, que pensez-vous du communiqué
09:56de la direction de Sciences Po qui ne prend aucune mesure concrète
10:02pour condamner ce qui s'est passé et sanctionner ces 30, 50, 60, 70,
10:07que sais-je, personnes qui ont confondu une ZAD et un établissement
10:12qui ont campé la nuit dans Sciences Po ?
10:14Écoutez la réponse de Gabriel Attal.
10:17– J'ai eu l'occasion, vous vous en souvenez, il y a quelques semaines,
10:19de me rendre à Sciences Po devant le conseil d'administration
10:22pour dénoncer les dérives d'une minorité agissante et dangereuse
10:27qui veut imposer à la majorité des étudiants, aux enseignants,
10:31une idéologie venue d'outre-Atlantique,
10:34essayer de perturber le bon fonctionnement de cette école
10:37qui est une école importante évidemment pour notre pays.
10:40Et je le dis, je l'ai dit à l'occasion et je le redis ici,
10:43nous ne transigerons jamais sur le respect de la loi
10:46et sur le respect des valeurs de la République.
10:48Et la vigilance sera totale dans les jours, les semaines et les mois qui viennent
10:52pour que le respect de la loi, des valeurs de la République
10:55soit au cœur de la mission de l'administrateur provisoire qui a été nommé,
11:01mais aussi évidemment de la future direction
11:03qui sera nommée à l'issue du processus de sélection.
11:05– Et le président de l'Association des maires de France, David Lysnard,
11:08lui a répondu sur les réseaux sociaux, hélas si,
11:12le site a été bloqué, sans action publique,
11:14la liberté de se déplacer et d'étudier est bafouée
11:16et l'établissement a cédé.
11:18Il répondait à cette phrase, nous ne transigerons jamais
11:21sur le respect de la loi et des valeurs.
11:23Donc là on a eu des mots très forts,
11:25mais on attend très rapidement les actes, M. Rofeur.
11:28– Oui, mais vous avez vu d'où il sort Sciences Po,
11:30ce qui s'y passe depuis des années ?
11:33Écoutez, c'est quand même pas extrêmement respectable
11:35et honorifique pour la République non plus,
11:38l'affaire Duhamel, tout ça, c'est devenu ça Sciences Po quand même.
11:42Avec une idéologie 100% importée de ce qu'il y a de pire
11:46dans la sous-culture américaine et qui ne rime plus à rien.
11:49– Mais ce qui est intéressant, c'est que là,
11:51Gabriel Attal, il avait marqué des points
11:53lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale
11:55sur la question de l'Abaya, pour révolutionner le pays,
11:58mais en revanche, il a fait ce que personne n'avait fait auparavant.
12:01Est-ce qu'il a une sorte de boulevard là,
12:04ou en tous les cas une carte à jouer avec l'affaire Sciences Po ?
12:07Geoffroy Lejeune.
12:09– Quand vous voyez l'état de la France, il a 40 boulevards en même temps.
12:13– Oui, mais il y en a qui sont plus longs à mettre en place.
12:16– Je suis d'accord avec vous.
12:17– Là, c'est quelque chose de…
12:18– Symbolique et pas compliqué.
12:20– Voilà, exactement, on est encore dans le symbole.
12:21– Je suis d'accord avec vous, c'est pour ça que moi je suis frappé,
12:22je le trouve presque timoré en fait.
12:24C'est-à-dire qu'au fond de lui, il pense que c'est des hadiths
12:27et qu'il devrait dégager, et il n'est pas en train de faire ça.
12:29Et je pense qu'on est très exactement à l'endroit
12:32de la faiblesse de Gabriel Attal en ce moment.
12:34C'est quelqu'un qui arrive avec une cote de popularité importante
12:37et on sait d'où elle vient.
12:38Elle vient notamment, en effet, de la Baïa,
12:40et elle vient de la fermeté affichée pendant quatre mois
12:42au ministère de l'Éducation nationale,
12:43et du fait que d'un trait de plume,
12:44il a décrété la fin de la Baïa dans les établissements,
12:47et ça a changé quelque chose dans le paysage politique.
12:49Il a dit, je veux, on va faire.
12:51Et en fait, il arrive à Matignon, et à Matignon,
12:54déjà, il y a tous les dossiers en même temps,
12:56et ensuite, on est dans un moment où les Français ne sont plus attentifs
13:01au discours, même si le discours est plaisant, ce n'est plus le sujet.
13:03Le sujet, c'est, est-ce que ça change quelque chose dans ma vie ?
13:05Et là, je trouve que, là, en l'espèce,
13:07il n'est en train de rien se passer à Sciences Po.
13:09– Mais parce que peut-être qu'ils sont très inquiets en se disant,
13:14on est sur un brasier, les universités peuvent se soulever,
13:18on ne sait pas ce qui peut se passer, notamment.
13:21Souvenez-vous de l'échange qu'il y avait eu entre Emmanuel Macron
13:24et un jeune à Marseille, dans les banlieues,
13:28en disant, en fait, attention, le conflit israélo-palestinien,
13:30c'est ce qui peut faire dégénérer les banlieues Georges Fenech.
13:33Donc, il marche sur des œufs, en quelque sorte.
13:35– Oui, je pense qu'il y a effectivement cette idée de ne pas alimenter,
13:40de ne pas laisser croire que, de façon à ne pas provoquer
13:45de contagions dans d'autres universités.
13:49On sait très bien que les contagions, c'est toujours possible
13:51quand elles sont organisées, comme ça semble l'être,
13:54avec des soutiens politiques, encore une fois, j'insiste là-dessus.
13:57Mais, encore une fois, moi, je maintiens ce que j'ai dit tout à l'heure,
14:00en réponse à Geoffroy Lejeune, je pense que,
14:03la réaction de Gabriel Etal a été, de mon point de vue,
14:07suffisamment ferme, précise, et on ne peut rien lui reprocher
14:11de ce point de vue-là.
14:12Que pouvait-il faire de plus ?
14:13– Pas des actes.
14:14– C'est très simple.
14:15– Comme vous le savez, il y a en plus une autonomie des universités,
14:18des facs, qui ont la responsabilité de la discipline, directement.
14:22– Eh bien, justement, parce qu'il y en a qui demandent,
14:24des responsables politiques, la mise sous tutelle.
14:27On voit ça, Pierre-Henri Dumont et Benjamin Haddad,
14:30qui s'étaient rendus d'ailleurs hier sur place.
14:32– Ça doit être le gouvernement qui doit reprendre la main,
14:34directement sur l'établissement.
14:36On a eu la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
14:39madame Retailleau, qui, hier, a annoncé que l'ensemble des lignes rouges
14:42de la CIT avaient été franchies, et pourtant, il ne se passe rien.
14:46Aujourd'hui, il est temps de citer la fin de la récréation,
14:48parce que Sciences Po a été créée en 1871, pour former les élites françaises,
14:53suite à la débâcle de la guerre franco-prussienne.
14:55Et aujourd'hui, Sciences Po est en train de créer les futures élites,
14:58des phalanges mélenchoniennes, aux prochaines élections de notre pays.
15:01– C'est à la ministre de l'Enseignement supérieur de reprendre,
15:05par le biais de quelqu'un, c'est à elle de désigner.
15:08Je ne peux pas, moi, je ne suis pas ministre,
15:12c'est à elle de décider qui elle doit mettre,
15:15puisque l'administrateur provisoire qui est en place n'est plus légitime.
15:19Donc il faut que l'administrateur provisoire parte,
15:22il faut que l'école soit remise sous tutelle,
15:23avec un plan très précis, pour quelques mois,
15:26et qu'après, à terme, on ait un directeur.
15:28– Bon, est-ce que ça, ce serait une mesure à prendre à Sciences Po ?
15:32– Oui, bien sûr.
15:33– Et est-ce qu'elle va être prise ?
15:34– Bien sûr que non.
15:35– Parce que là, c'est très concret,
15:36c'est-à-dire qu'on dit au directeur provisoire,
15:38écoutez monsieur, votre communiqué, déjà un, on ne comprend rien,
15:41town hall, ça ne parle à personne, si ce n'est la novlangue.
15:44– C'est toujours de la subculture américaine.
15:45– Mais town hall, c'est quand même incroyable
15:48qu'on mette ça dans un communiqué qui soit diffusé partout.
15:50– C'est la culture de Harvard.
15:51– Oui, ils le font exprès, là, cette publication.
15:53– Oui, ils le font, excusez-moi, c'est vraiment le microcosme.
15:55Deux choses sur ce qui a existé, les 50-70 agitateurs à Sciences Po
16:01sont des anarchistes, tout le monde le sait,
16:04des anarchistes, ça fait depuis 1910, depuis la bande à bonnots
16:07qu'ils attendent la convergence des luttes,
16:09le jour où les voyous de banlieue s'agrégeront aux anarchistes
16:12pour faire la révolution.
16:13– Le grand soir.
16:14– Non, le grand soir, c'est la classe ouvrière.
16:16Et là, ce n'est pas la même chose, c'est tous les marginaux.
16:19Et donc ça n'a jamais marché, ça ne marchera pas plus cette fois-ci,
16:22ça fait souffrir beaucoup de monde, mais ça ne marchera pas.
16:24Et deuxièmement, il y a eu, depuis le mois d'octobre de l'année dernière,
16:29les événements qu'on connaît, notamment en Israël et à Gaza,
16:32les banlieues s'en sont foutus comme de l'an 40.
16:37Personne ne s'y est intéressé.
16:39Les lascars dans les banlieues, ils cherchent du fric,
16:41ils ne veulent pas être copains avec des petits bobos riches de Sciences Po,
16:44ils veulent de l'argent, c'est ça qu'ils veulent.
16:46Et donc ça n'ira pas, très loin, ça ne marchera pas.
16:49– Moi, je la trouve un peu timorée, Madame Retailleau, sur le sujet,
16:52donc je ne suis pas certaine qu'une mise sous tutelle soit la solution,
16:54si ça revenait à elle de décider, elle, je la trouve extrêmement,
16:57pardonnez-moi l'expression, mais extrêmement molle sur la question.
17:00Autant M. Attal est ferme dans les paroles, c'est vrai,
17:03dans les actes, c'est un peu différent,
17:04mais Madame Retailleau, je trouve qu'elle ne fait rien de concret,
17:07elle devrait au contraire s'alarmer vivement et dire que c'est inacceptable.
17:11Donc si elle n'a même pas un discours de fermeté,
17:13en quoi une mise sous tutelle où Madame Retailleau
17:15pourrait avoir un pouvoir de décision serait positive,
17:18je ne suis pas certaine que ce soit bien.
17:19– On se souvient qu'elle ne s'était pas déplacée quand il y a eu cette étudiante…
17:23élève juive qui a été refoulée de l'amphithéâtre, vous vous en souvenez ?
17:26– Bien sûr.
17:27– Et c'est Gabriel Attal qui y est allé.
17:29– Oui mais c'est comme si Gabriel Attal était un petit peu resté
17:31ministre de l'éducation nationale et parfois de l'enseignement supérieur.
17:35– Et puis c'est l'ancien élève de Sciences Po également qui parle,
17:39qui a voulu se rendre sur place.
17:41Bon, affaire à suivre, on verra ce qui va se passer,
17:43demain c'est une journée très politique,
17:45vous savez il y a souvent les entretiens politiques,
17:46je suis très curieux de savoir quel sera le regard
17:50des responsables politiques de droite comme de gauche,
17:52sur cette situation à Sciences Po.
17:55Aymeric Caron, alors il n'est pas content Aymeric Caron,
17:58il a été piqué dans son orgueil.
18:01C'est vrai que les images parlent d'elles-mêmes,
18:03on a vu Aymeric Caron vendredi dernier,
18:08les journalistes de CNews ont été pris à partie,
18:11il y a eu une agression verbale,
18:13il y a un individu au pied de Sciences Po qui s'en est pris à deux journalistes
18:19de notre chaîne, alors qu'il tentait d'interviewer Aymeric Caron.
18:23Aymeric Caron, et je l'ai déjà dit ce matin,
18:26a juste dit, pas de violence, pas de violence, en tendant le bras.
18:31Visiblement, il fallait sous-titrer la séquence
18:33parce qu'il n'a pas dû le dire très fort,
18:34l'élément perturbateur a continué,
18:39il n'avait absolument pas arrêté,
18:40alors que M. Caron lui demandait très gentiment de s'arrêter.
18:43– Aymeric Caron qui vous a pris à partie.
18:45– Qui vous ? La chaîne !
18:47– Et vous ?
18:48– Non mais ça moi je m'en fiche, ça ne m'intéresse pas.
18:50– Désolé, permettez-moi de le dire,
18:53il vous a injurié sur un communiqué ou un tweet.
18:57– Oui, il a tweeté mais c'était la taille d'un…
19:01– Et ça c'est vraiment insupportable.
19:02– Voilà ce qu'il dit.
19:04– Venant en plus d'un parlementaire.
19:05– Et d'un ancien journaliste.
19:06– Oui mais justement.
19:07– On pourrait vous faire part de notre soutien sans doute.
19:08– Eh bien merci beaucoup,
19:10mais moi ce qui m'intéresse c'est ce qu'il dit sur la chaîne,
19:13et surtout à travers son message,
19:16il légitime l'action violente de ces individus.
19:21Hier, lorsqu'une personne est intervenue pour demander à l'équipe de CNews de partir,
19:24je me suis interposé en disant que c'est à cette personne de se calmer.
19:27J'ai pris quelques parties parce que sinon j'en ai pour trois heures.
19:31Ensuite la foule a décidé que l'équipe devait partir
19:33en raison notamment de la manière dont CNews insulte chaque jour
19:36les partisans de la paix à Gaza,
19:38et plus généralement parce que CNews est une chaîne de fachos,
19:41ce en quoi je soutiens cette analyse.
19:43Votre récit est mensonger,
19:44vous êtes bien les minables que les étudiants vous reprochent d'être,
19:48j'ai bien un regret alors que je boycotte votre chaîne d'extrême droite
19:52depuis longtemps et que je milite pour qu'elle disparaisse de la TNT gratuite,
19:56j'aurais dû être plus vigilant et refuser de répondre à cette journaliste de CNews
20:00qui laisse se diffuser cette fake news à mon sujet
20:03et qui autorise un animateur de foi à m'insulter.
20:07Voilà ce qu'il a dit, une chaîne de fachos,
20:09c'est la diffamation, c'est la diffamation.
20:11Alors ce que je propose,
20:12peut-être que les téléspectateurs n'ont pas vu cette séquence,
20:14c'est de revoir ce qui s'est passé.
20:39Cassez-vous ! Cassez-vous ! Cassez-vous !
21:03Comme je l'ai dit ce matin, à deux reprises il a dit pas de violence,
21:07lorsque l'individu a continué parce que la séquence était un peu plus longue
21:10mais on ne va pas faire la promotion d'un élément violent et radical,
21:14il n'était pas présent.
21:17C'est une autre personne qui est venue s'interposer.
21:20Aymeric Caron, factuellement, a juste dit pas de violence, pas de violence,
21:24en tendant un bras.
21:25Si c'est ça s'interposer quand une jeune femme est agressée verbalement,
21:29quand un jeune homme est agressé verbalement,
21:33quand on s'attaque à des journalistes,
21:35si c'est ça s'interposer, monsieur Aymeric Caron,
21:37nous n'avons pas la même notion du courage.
21:39Et Jean-Marc Morandini lui a répondu,
21:41de mon côté nous maintenons qu'Aymeric Caron ne s'est pas interposé,
21:44comme on peut le voir sur les images.
21:46Plus choquant encore, à aucun moment le député ne condamne dans sa réponse
21:49ce qui s'est passé, bien au contraire il donne raison à ceux
21:52qui s'en sont pris à l'équipe de CNews, ouvrant la voie et encourageant
21:55de façon implicite à de nouveaux actes violents
21:57contre les journalistes de la rédaction.
21:59Au titre d'élu de la Nation, ce comportement est très grave.
22:02Alors puisque vous avez autant de choses à me dire,
22:04c'est Jean-Marc qui interpelle Aymeric Caron,
22:07et à nous reprocher, cher Aymeric Caron,
22:09venez en direct sur mon plateau lundi, c'est une invitation officielle,
22:13je m'engage à ce que vous soyez seul en plateau avec moi,
22:16les yeux dans les yeux.
22:18Mais vous savez ce qui va se passer ?
22:20Il n'ira jamais, il a attaqué la chaîne plusieurs fois,
22:23il s'en est pris à des chroniqueurs comme Gilles-William Golnadel.
22:27Qu'a fait Gilles-William Golnadel ?
22:28Mais des bâtons !
22:30Rappelez-vous, c'était en direct dans l'air des pros avec Pascal.
22:33Est-ce que Aymeric Caron est venu face à Gilles-William Golnadel ?
22:37Non, ils ne veulent pas, non seulement ils ne débattent pas,
22:39mais en plus ce sont des coupeurs de tête, vous avez vu.
22:42Moi ce qui me gêne en plus, c'est que je crois savoir
22:45qu'Aymeric Caron fait partie de la commission d'enquête parlementaire
22:49sur les modalités d'attribution des chaînes à la TNT.
22:52Alors je ne sais pas s'il est intervenu une fois,
22:54je ne sais pas s'il fait partie de la commission.
22:57Il s'était mis en scène, alors là il était très courageux,
23:00là pour présenter la ligne d'un journal, il était très courageux.
23:03Sans attendre les conclusions, le rapport,
23:06qui n'est pas public pour l'instant, qui n'est pas rendu public.
23:09Ce parlementaire se permet de demander la suppression d'une chaîne,
23:12enfin c'est du n'importe quoi, moi je n'avais jamais vu des choses pareilles.
23:15Monsieur Roffert ?
23:16Ceux qui étaient derrière Aymeric Caron dans la petite séquence qu'on vient de voir,
23:21ce ne sont pas des étudiants de Sciences Po.
23:23Lui il dit que ce sont des étudiants de Sciences Po.
23:25Ce sont des black blocs.
23:26Visiblement, il a plus d'informations que nous.
23:28Je pense à peu ou prou la même chose que vous,
23:30mais je n'ai pas cette certitude, donc je ne sais pas.
23:33Je les connais, je les ai vus de près.
23:34Je sais à quoi ils ressemblent, je sais comment ils sont habillés,
23:36je sais comment ils sont préparés.
23:37Ce sont des black blocs.
23:38Donc ce n'était pas l'individu qui s'en est pris à nos journalistes,
23:42mais bon, moi je préfère être très prudent là-dessus.
23:44Mais là aussi, c'est un individu qui n'a aucun courage,
23:47il préfère rester caché, écharpe sur le visage,
23:50plutôt que de répondre de ses actes.
23:52Aymeric Caron aurait pu placer l'humain avant l'idéologie.
23:55On a quand même une jeune femme qui pourrait se faire agresser très violemment,
23:58on aurait pu aussi tomber dans la non-assistance à personne en danger.
24:01Est-ce qu'on mesure la gravité des choses ?
24:03Ça veut dire qu'Aymeric Caron, au nom de l'idéologie,
24:05il ne veut pas répondre et il laisse faire pas de violence.
24:07Pas de violence, c'est comme pas de vague, pas de vague.
24:10Pour moi, s'interposer fermement, c'est se mettre en plein milieu
24:14et de dire maintenant, ça va se passer autrement.
24:16Ce n'est pas faire ce qu'il a fait.
24:18Écoutez, voilà ce qu'on pouvait dire.
24:20On ne va pas passer trois heures sur Aymeric Caron.
24:22Vous avez vu comme il est tétanisé par ces gens, Caron ?
24:24C'est exceptionnel.
24:25Il est dans la soumission, c'est exceptionnel.
24:26Il en a peur.
24:28Il en a peur, bien sûr.
24:29Là, effectivement, ce n'est plus un théâtre.
24:33Là, c'est le réel.
24:34Donc, qu'est-ce qu'il fait ?
24:35Je pense qu'il a peur d'être dépassé par sa base.
24:38Il doit coller avec ce qu'ils disent,
24:40tout en ne pouvant pas non plus dire exactement pareil.
24:42Son communiqué est honteux.
24:43Écoutez, vous savez, les amis, on les reconnaît dans les moments difficiles.
24:48Les gens courageux, on les reconnaît dans les moments difficiles.
24:52Et puis, les pleutres, on les reconnaît dans les moments difficiles.
24:55Chacun fait son choix.
24:56Imaginez la même chose avec d'autres protagonistes,
24:59mais les médias français ne parleraient que de ça.
25:01Ce serait l'ouverture du 20h, bien évidemment.
25:04Et je le dis à chaque fois, parce que là,
25:06c'est notre équipe qui a été menacée, qui a été mise en difficulté,
25:11qui a été insultée, qui a été obligée de se décaler
25:14pour poursuivre la couverture de cette manifestation.
25:18Mais je pense à tous les journalistes sur le terrain.
25:22C'est un droit absolument fondamental, le droit de la presse, le droit d'informer.
25:25Et je pense à tous les journalistes qui, le 1er mai prochain, seront sur le terrain,
25:29qui, pour certains, vont devoir avoir des forces de sécurité avec elles.
25:35Vous avez des agents de sécurité qui suivent les journalistes
25:39pour des manifestations à Paris, par exemple.
25:41Quand même, on est dans un autre monde.
25:43La publicité, on revient dans un instant.
25:45On va parler d'Elisabeth Badinter, juste après la pub, à tout de suite.
25:51Allez, un peu plus de 20h30 sur CNews, l'information avec Mathieu Devese.
25:55Et à la une, cette question.
25:57Que se passe-t-il sur l'autoroute A13 ?
25:59Depuis la formation mi-avril d'une fissure au niveau de Saint-Cloud,
26:02les voies de circulation restent fermées entre Vaucresson et Paris
26:05aux grands dames des automobilistes, qui sont 100 000, oui,
26:09à emprunter cette portion chaque jour.
26:11Sa réouverture, fixée initialement au 1er mai, a été reportée
26:14après la détection de nouvelles micro-fissures.
26:17La Russie a lancé une nouvelle attaque massive de missiles contre l'Ukraine.
26:20Des infrastructures énergétiques ont été ciblées.
26:23Quatre centrales thermiques ont été touchées,
26:25ce qui a provoqué des coupures de courant.
26:27Et de son côté, l'Ukraine, à l'aide de drones,
26:29a ciblé deux raffineries en Russie.
26:31Enfin, le Bélème a quitté la Grèce, en direction de la France.
26:35La flamme olympique se trouve, bien sûr, à bord du Troima,
26:38fleuron du patrimoine maritime français.
26:40Le voilier est attendu le 8 mai à Marseille,
26:42où commencera le relais de la flamme, jusqu'à la cérémonie d'ouverture.
26:45Et on en parlera en fin d'émission, avec peut-être l'une des personnes
26:50qui a porté la flamme, qui aura porté la France sur le toit du monde, en 1998.
26:55Je tease, je tease.
26:57Elle était invitée de s'étabouer hier.
27:00Elisabeth Badinter s'est exprimée sur le climat à Sciences Po,
27:03mais plus généralement sur la situation dans les universités en France
27:06et un peu partout dans le monde, avec cette fièvre.
27:10Chez une partie de la jeunesse antisémite, malheureusement,
27:14une femme, de son courage, qui a fait de la lutte contre l'antisémitisme,
27:19le combat d'une vie, ce n'était pas l'unique combat,
27:22c'était l'un de ces combats, et qui voit finalement l'histoire,
27:28ou en tous les cas, une société retombée vers des heures assez sombres de notre histoire.
27:34On écoute Elisabeth Badinter, c'était chez nos confrères, je le disais de s'étabouir hier.
27:39Jamais je n'aurais pensé que tous ces jeunes gens seraient à ce point antisémites.
27:47L'antisémitisme, René, se développe tous les jours grâce à eux.
27:53C'est un oubli complet de l'histoire, des faits,
27:58on dit le contraire de ce qu'il y a, on ment comme tout.
28:03Oui, je comprends très bien que des jeunes gens prennent parti pour les Palestiniens,
28:10je le comprends très bien, mais ça ne signifie pas pour autant
28:14qu'on est dans une guerre symbolique, mais une vraie guerre quand même, avec les Juifs.
28:21Ça, ce n'est pas possible, et ça montre à quel point ils sont nuls en histoire.
28:27Aucune, je dirais, sérieux de pensée, c'est n'importe quoi.
28:34Ce qui en dit long aussi sur nos universités et nos écoles.
28:39Thomas Legrand, journaliste Libération, qui n'a pas les mêmes combats visiblement,
28:45lui a répondu « Mais quel délire ! Depuis quand brandir un drapeau palestinien est un signe d'antisémitisme ? »
28:51Ce n'est pas du tout ce qu'elle disait, on passera sur les fautes.
28:55« Traiter les étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre la guerre à Gaza d'antisémites est une folie !
29:00Comment voulez-vous lutter contre le réel regain d'antisémitisme ? »
29:03Après ça, Sarah Salamé ?
29:05Je ne sais pas s'il a écouté son intervention, parce qu'elle n'a absolument pas dit ça,
29:08mais l'antisémitisme a toujours existé, simplement depuis le 7 octobre.
29:11Il est décomplexé et assumé pour certains.
29:14Il y a une sorte d'émulation où, sous couvert d'antifénisme,
29:17on aurait le droit, pour certains ou selon certains, d'être antisémite.
29:21Et je vois qu'il y a vraiment une haine des Juifs qui est viscérale pour certains.
29:26Quand on voit à Sciences Po qu'on refuse l'entrée dans un amphithéâtre à une jeune femme,
29:31juste parce qu'elle est juive, je comprends que ça devrait tous collectivement nous alerter.
29:36Mais je pense que l'antisémitisme ne doit pas être uniquement le combat de la communauté juive,
29:41mais qu'au contraire, tous collectivement, nous tentons de lutter contre l'antisémitisme
29:45qui, effectivement, gagnait du terrain.
29:47Et moi, je trouve ça particulièrement dramatique.
29:50Vous parliez d'une séquence qui s'était déroulée en mars dernier.
29:53Je préfère préciser que les organisateurs ont contesté cette version,
29:57expliquant également que cet étudiant de juive avait pu rentrer après.
30:01Mais il y a une forme d'imbécile.
30:05Bien sûr.
30:08En revanche, ce qui me marque, c'est vraiment ce message de M. Legrand, de libération.
30:13Un peu de respect, on parle d'Elisabeth Panetterre, ce n'est pas n'importe qui.
30:16Il est intéressant, son tweet.
30:19Qu'est-ce qu'il a fait, M. Legrand, dans sa vie pour lutter contre les racismes, l'antisémitisme ?
30:27Il est intéressant, parce que c'est une des figures de la gauche médiatique, Thomas Legrand.
30:31Il est journaliste, il est éditorialiste depuis 30 ans, donc il donne son avis sur l'actualité.
30:36Ce que je trouve intéressant, c'est que c'est le syndrome absolu de l'aveuglement volontaire.
30:42C'est-à-dire que c'est des gens intelligents, Thomas Legrand, c'est quelqu'un d'intelligent,
30:46qui va trouver toutes les contorsions sémantiques et intellectuelles
30:49pour ne pas voir ce que tout le monde voit.
30:51Là, c'est sur la question d'Elisabeth Panetterre, de l'antisémitisme.
30:54Mais la gauche médiatique, elle est capable de ça dans absolument tous les domaines.
30:58C'est ça qui est fascinant, c'est un mode de pensée.
31:01Je continue deux secondes sur ce que dit Elisabeth Panetterre.
31:04Pas sur la question de l'antisémitisme, parce que Sarah a tout dit,
31:07et parce que, en fait, ça ne souffre pas beaucoup de contestations.
31:10Je pense qu'il y a une autre chose qui devrait inquiéter tout le monde,
31:13et qui devrait inquiéter Elisabeth Panetterre en particulier.
31:17Elle, elle a été visée par une interdiction d'invitation pour une conférence dans une université.
31:20Ils sont deux, d'ailleurs, grands intellectuels à avoir été invités et désinvités par des universités.
31:23C'est elle et Alain Finkielkraut.
31:25Et à l'époque, Alain Finkielkraut, il y a quelques années, sur une chaîne concurrente,
31:28avait consacré un très long édito et très émouvant à la fin du débat, à la revue de le débat,
31:32qui s'est arrêtée il y a quelques années.
31:35Et il avait expliqué, en faisant le lien avec cette conférence annulée,
31:38qu'en réalité, aujourd'hui, à l'époque, on entrait dans une phase
31:41où il allait devenir impossible de discuter, de dialoguer, etc.
31:44Et que ça préparait, au fond, je tire le fil un peu de sa pensée,
31:48au fond, le totalitarisme.
31:51Je pense qu'il a parfaitement raison, on est en plein dedans.
31:54Ce qui s'est passé il y a quelques années était juste une petite alerte,
31:57et ce qui est intéressant, au-delà de l'antisémitisme, c'est qu'aujourd'hui, vous vous rendez compte,
32:00les gens de Sciences Po ou les gens des universités, en fait, ne veulent pas discuter
32:03avec des gens qui ne sont pas d'accord avec eux.
32:07On poursuit dans l'actualité, ce week-end, le Parlement britannique a adopté
32:10le projet de loi des migrants irréguliers vers le Rwanda.
32:13Nos équipes étaient sur le terrain à Calais.
32:16C'est vraiment un reportage intéressant, où les migrants ne se sont pas arrêtés
32:19pour ces enjeux juridiques.
32:23Vous voyez le reportage de Maxime Legay, Fabrice Elsner et Marie-Victoire Dieudonné.
32:26Ces migrants font le tour des camions pour tenter de monter
32:30dans l'un d'entre eux et de rejoindre l'Angleterre.
32:33Roberto est chauffeur routier, alors avant son départ,
32:36il inspecte chaque recoin de son camion.
32:39Ils essayent d'aller dans le camion.
32:42Ils vont essayer d'aller se cacher ici, en fermant la porte.
32:46Je dois toujours tout vérifier, les portes, les petites cabines, là-bas,
32:49où il y a de l'espace.
32:52Un maître mot, la vigilance pour éviter toute intrusion.
32:55Les migrants s'élèvent à 3000 livres par personne illégalement transportés,
32:58mais ils sont aussi sécuritaires.
33:01On a peur d'eux, parce qu'ils sont violents.
33:05On doit faire attention à nous, et je trouve ça fou comme situation.
33:08Cet homme gère l'un des derniers magasins avant la frontière.
33:11Sur ces images, on découvre le mode opératoire des migrants,
33:14une lame de rasoir à la main.
33:17On a le sentiment d'abandon, puisqu'on ne dit pas qu'ils ne sont pas présents.
33:21On appelle les forces de police en urgence,
33:24mais aujourd'hui, au quotidien, c'est compliqué.
33:27On a vraiment l'impression que les priorités
33:30ne sont plus sur la gestion des problèmes migratoires à Calais.
33:33Malgré la récente loi britannique
33:36autorisant l'expulsion vers le Rwanda des migrants irréguliers.
33:40Plusieurs milliers d'entre eux espèrent rejoindre l'Angleterre depuis Calais.
33:43C'est une question qu'on a posée au Français,
33:46via un sondage JDD Europe 1C News.
33:49Les Français ont la possibilité d'une mesure de renvoi
33:52des migrants illégaux au Rwanda.
33:5567% pour et 32% non.
33:591% ne se prononce pas.
34:02En fait, c'est une mesure qui se veut dissuasive.
34:05Au moment où les migrants ont la certitude
34:08qu'en mettant le pied en Grande-Bretagne,
34:11ils se retrouveront à Kigali, ils y réfléchiront à deux fois.
34:15Il faut quand même préciser que cette mesure est entourée de garanties.
34:18Notamment la Grande-Bretagne a versé des sommes importantes
34:22au Rwanda pour cette prise en charge, mais surtout,
34:25et ça j'y suis attaché, il y aura, si j'ai bien compris,
34:28des équipes, des formations communes avec des juges britanniques
34:31qui iront sur place pour analyser les dossiers,
34:34apporter cette garantie, si vous voulez,
34:38du respect des droits de la défense notamment,
34:41dont nous avons évidemment un attachement particulier.
34:44Donc il ne s'agit pas de rejeter comme ça des gens n'importe où,
34:47ils seront garantis dans leurs droits
34:50et dissuadés en même temps d'aller en Grande-Bretagne.
34:53Et j'ajoute que l'Italie a fait la même chose, vous le savez.
34:57Avec l'Albanie.
34:58Donc c'est sans doute une piste intéressante
35:01que la France pourrait creuser.
35:03En tous les cas, réguler ces flux migratoires illégaux,
35:06c'est une priorité absolue. Pourquoi ?
35:10Parce que dans ce sujet, il faut féliciter les équipes,
35:13il y a une question de dignité humaine.
35:16C'est-à-dire que vous avez des hommes, vous le voyez,
35:19tellement importants qu'aujourd'hui on est incapables de les réguler.
35:22– Tout ce que j'entends,
35:24oubliez un peu la façon dont fonctionnent les gangs.
35:28Un bateau, un grand zodiac qui transporte 50 personnes de l'autre côté,
35:33ça rapporte 300 000 livres sterling.
35:363 par nuit, 4 par nuit, 5 par semaine, c'est des millions d'euros.
35:39Les capacités de corruption de ces gangs sont gigantesques.
35:42Et tous les magistrats, tous les douaniers, tous les policiers
35:48ne sont pas d'inflexibles catons.
35:51La France a une fonction publique, sur ce plan-là, admirable,
35:54il commence quand même à y avoir des sujets d'inquiétude.
35:57Alors, tel que je vois, ce dont on discute,
36:00avec des amis qui sont sur le terrain dans ces endroits-là,
36:03l'histoire du Rwanda, ça ne marchera pas.
36:06Ça ne marchera pas à faire passer le Rwanda pour un pays progressiste.
36:09– J'entends.
36:11Actualité politique à présent, Emmanuel Macron a répondu à nos confrères
36:16de la PQR, la presse quotidienne régionale, ce samedi,
36:19ce sera à découvrir, j'imagine, demain matin.
36:22Emmanuel Macron qui a passé une semaine en campagne,
36:25en campagne peut-être européenne, à tel point que l'ARCOM
36:28va se demander si le discours à la Sorbonne va être décompté.
36:33Le RN ne propose rien, il y a 7 ans il voulait sortir de l'Europe et de l'euro,
36:37il y a 2 ans on ne savait plus trop, et aujourd'hui, que votent-ils ?
36:41Quand ils sont au Parlement européen, ils disent qu'ils sont avec les agriculteurs,
36:45mais ne votent pas la PAC.
36:47Ils servent aux gens de la démagogie, ils proposent de fermer les frontières,
36:51mais quand ils sont aux responsabilités,
36:53ils voient qu'ils ont besoin de l'Europe pour protéger leurs frontières.
36:55Il y a une hypocrisie au démocratique du RN,
36:58un réceptacle de colère ne fait pas un programme,
37:01et l'agrégation des frustrations ne fait pas un projet.
37:05Ce qui me surprend, c'est qu'Emmanuel Macron soit en première ligne
37:08dans ces élections-là, et j'ai comme l'impression
37:11qu'il est en train de délégitimer la tête de liste, Valérie Hayé.
37:15C'est à elle de prendre la parole à la PAC-URR,
37:17c'est peut-être pas au Président de la République,
37:19pour parler du programme européen du Rassemblement national, non Georges ?
37:22En tout cas, le fait qu'il s'investisse de cette manière,
37:25aussi fortement, aussi visiblement, lorsqu'il y aura des résultats,
37:29si les résultats, comme tous les sondages l'indiquent,
37:31sont très défavorables à la majorité présidentielle,
37:34il ne pourra pas esquiver ce qui s'est engagé.
37:38Donc il aura sa part de responsabilité,
37:39il saura nécessairement des conséquences politiques
37:42sur le plan intérieur en France.
37:44Surtout qu'il avait dit, il y a une semaine, une élection,
37:46une dizaine de jours, vous avez vu cette séquence
37:48qui a d'ailleurs été supprimée par l'Élysée,
37:50une élection, ça se gagne.
37:52Donc là, attention, on va appeler ça une remontada, c'est parti,
37:56parce qu'il y a, je crois, 12 à 16 points selon les sondages
37:59qui séparent Mme Hayé de M. Bardella.
38:02Et je le disais, cette semaine, il a voulu lancer
38:04un premier rendez-vous avec les Français sur la question européenne,
38:07une grande conférence à la Sorbonne, 1h45.
38:14L'ARCOM va d'ailleurs se demander si ça, ça ne rentre pas
38:17dans les temps de campagne.
38:18Et la commission des comptes de campagne.
38:20Et vous savez que ça a fait en fait un flop à Prelu.
38:23Les Français ne savaient même pas qu'il y avait un discours
38:25d'Emmanuel Macron sur l'Europe.
38:27Regardez le sujet de la rédaction de CNews,
38:29il est signé Pierre-François Altermat et Sarah Barny.
38:34De retour sur les bancs de la Sorbonne,
38:36Emmanuel Macron a présenté sa vision d'une Europe-puissance
38:39à moins de 6 semaines des élections européennes.
38:42Un discours de près de 2h qui n'a pas suscité l'intérêt
38:45chez les Français.
38:47Je ne l'ai pas regardé complètement.
38:48J'ai pensé que c'était nul.
38:49Ce monsieur, il ferait mieux de faire les choses
38:53au lieu de faire des discours.
38:55Je n'avais pas trop le temps, je vous avoue.
38:56C'est surtout une question de temps.
38:57Sincèrement, je ne crois plus trop à tous les discours politiques.
39:01Je pense que là, c'est les européennes.
39:03Chacun essaie de tirer les plingues dans son jeu.
39:07Non, pas du tout.
39:09Je ne suis pas vraiment à l'actualité, je ne sais pas du tout.
39:11Selon un sondage pour nos confrères du Figaro,
39:1467% des Français n'ont pas du tout entendu parler de son allocution.
39:18Un échec sur la résonance, mais également sur le fond
39:21puisque 66% des auditeurs déclarent ne pas avoir été convaincus.
39:25Pour la majorité d'entre eux, il s'agissait plutôt
39:27d'un discours de campagne qu'un discours sur la situation actuelle
39:31et avenir de l'Europe, alors que la tête de liste Renaissance,
39:34Valérie Ayé, est à la peine dans les sondages.
39:37Emmanuel Macron a tenté de mettre en garde
39:39contre un moment de bascule à l'échelle européenne,
39:41mais là encore, il ne semble pas avoir convaincu les Français
39:45puisque près de la moitié des auditeurs disent ne pas l'avoir trouvé clair.
39:49Bon, donc c'est un flop.
39:51Actualité maintenant avec un autre sondage,
39:54celui CSA pour Europe Insight News et le journal du dimanche.
39:57Et d'ailleurs, je crois que ce sera la une du journal du dimanche.
40:00Une question de société très importante.
40:02Près de 59% des Français sont favorables à la gestation pour autrui,
40:06pourtant révisée cette semaine par le Parlement européen.
40:09Et donc il y a un clivage générationnel très important qui existe sur ce sujet.
40:14Ce sera la une du JDD, Geoffroy Lejeune, demain ?
40:16C'est la une du JDD.
40:17Moi, je crois que les 59% de Français qui sont favorables à la GPA
40:20ne savent pas exactement de quoi on parle.
40:21Donc nous, on fait notre boulot de pédagogie, en fait, dans ce dossier
40:25en expliquant tout ce que ça implique, tout ce que ça comporte,
40:28en racontant aussi pourquoi le Parlement européen,
40:30de manière transpartisane, vient d'interdire la GPA en Europe.
40:34Et on donne la parole à, je vais vous citer deux personnes
40:37qui parlent dans le dossier.
40:39Déjà le professeur Friedman, qui est le père d'Amandine,
40:42le premier bébé éprouvette, et qui explique pourquoi il est contre.
40:45Et une jeune femme qui s'appelle Olivia Morel, qui, elle, est née par GPA
40:48et qui aujourd'hui milite contre aussi la GPA.
40:50C'est une manière, si vous voulez, de dire aux gens qui liront le JDD demain,
40:54de leur montrer que c'est un problème.
40:56C'est pas juste une question de droit, c'est pas juste une question d'amour
40:59et c'est pas juste une question de famille, c'est une question très lourde.
41:02Et sans vouloir employer des grands mots, une question anthropologique
41:05qui nous dépasse assez largement.
41:06On essaie de faire le point, en fait, sur tout ça.
41:08– Et c'est un peu au pouce que partageait le Président de la République, dès 2017.
41:13– Qui a parlé, lui, il a dit que sous son quinquennat, il n'y aurait pas de GPA.
41:17Et que c'était une question, les mots sont très forts, d'éthique et de dignité.
41:21– Merci Geoffroy Lejeune, actualité judiciaire,
41:23on en a pas mal parlé cette semaine.
41:24Du moins, nous, sur CNews, on a donné les faits, rien que les faits.
41:28Et j'en parle ce soir parce que vous êtes là, monsieur Ruffert,
41:32et que vous êtes un expert en criminologie, sinon je n'en parlerais pas.
41:35C'est vrai que les Français ont été déjà touchés
41:39par ce qui pouvait se passer concernant Kenji Girard,
41:42qui est une des personnalités préférées des Français, un artiste adoré,
41:44mais également par cette situation.
41:48En revanche, ils ont pu être aussi heurtés par le déballage,
41:52la précision, toutes les informations qui ont été données
41:56par le procureur de la République.
41:58La famille, d'ailleurs, de Kenji s'est insurgée après cette conférence de presse,
42:04au cours de laquelle de très nombreux éléments de la vie privée du chanteur ont été dévoilés.
42:07Son entourage, d'ailleurs, s'interroge sur les raisons de ce tel déballage.
42:10Il y a eu un artiste qui s'appelle Vianney, qui lui aussi a réagi avec humour,
42:16mais en même temps de manière très pertinente, un procureur multicasket.
42:20J'espère que la presse people lui enverra des fleurs.
42:22Écoutez ce petit vox pop, parce qu'on a tendu le micro aux Français.
42:26Je suis triste pour Kenji, d'abord pour son rétablissement.
42:30Il faut penser à sa santé avant tout.
42:32Donc je lui souhaite un rétablissement rapide et j'espère qu'il reviendra sur scène très vite.
42:36Ça peut totalement changer l'image de sa carrière,
42:39mais ce n'est pas forcément une solution de se faire tirer dessus comme ça par sa femme.
42:43Je ne sais rien si c'est réellement sa femme qui l'a fait.
42:45C'est un peu bizarre tout ça.
42:47L'essentiel, c'est qu'il s'en soit sorti.
42:49C'est quand même un bon artiste.
42:52Tout dépend de la réaction aussi du public.
42:54Il y a beaucoup de choses qui rentrent en ligne de compte, je crois.
42:56Alors pour tout vous dire, je pensais que c'était sur la conférence du procureur
43:00qui avait dit quasiment, qui avait raconté toute sa vie.
43:03Monsieur Roffert, ça vous a choqué ou pas ?
43:04Oui. Oui, oui.
43:06Les gens ont le droit de conserver leur culture.
43:08La culture gitane existe.
43:10J'ai eu l'occasion d'approcher des clans gitans, notamment de la Seine-Saint-Denis.
43:14Ce sont des gens qui ont un sens extraordinaire de l'amitié.
43:19Mais ils ont leur particularité.
43:22Des fois aussi, ils sont capables de débordements.
43:24On l'a vu.
43:25Il faut souvent les protéger d'eux-mêmes.
43:27Mais malgré tout, le fait d'étaler la vie des gens dans une culture
43:32aussi centrée sur deux problèmes essentiels que sont l'honneur
43:37et parfois la vengeance, c'est une honte.
43:39On ne fait pas ça.
43:41Moi, je pense que le meilleur service qu'on pourrait rendre à Kendji Girac,
43:45surtout pour ceux qui l'aiment, j'en fais partie d'ailleurs,
43:47en tant que musicien, en tant que chanteur,
43:49c'est de le laisser tranquille, de le laisser se reconstruire
43:54physiquement, psychologiquement, avec son couple.
43:57Remontera-t-il sur scène ?
43:59Je crois que c'est surtout ça qu'il faut lui souhaiter.
44:01Pour ce qui concerne la conférence du procureur de la République,
44:05à partir du moment où le procureur de la République avait pris sa décision
44:08de classement sans suite, il pouvait effectivement s'en tenir factuellement au fait.
44:13C'est une tentative de suicide manquée ou fausse.
44:17Personne ne saura jamais.
44:19Mais pourquoi effectivement mettre sur la place publique tous ces problèmes conjugaux,
44:24ces problèmes d'alcool, ces problèmes de stupéfiants ?
44:27J'ai trouvé que là, on était au-delà, semble-t-il.
44:30Je ne veux pas jeter la pierre non plus à ce procureur-là,
44:33mais on était au-delà de la communication stricte qui devait y avoir lieu.
44:37Complètement, indécent.
44:39Allez, une dernière actualité et on change complètement de sujet.
44:42Je l'ai dit, le grand voyage de la flamme olympique vers la France a commencé.
44:46Actuellement, elle fait route sur la Méditerranée en direction de Marseille.
44:50Elle arrivera le 8 mai prochain.
44:52On voit rapidement le sujet de Goderic Bey et ensuite, on en parle très rapidement
44:56parce que peut-être que Zidane portera la flamme.
44:58C'est la grande question qu'on se pose.
45:02Au stade Panathénaïque d'Athènes, la flamme passe de main en main
45:05avant d'être remise officiellement à Tony Estanguet,
45:09président du comité d'organisation des JO.
45:12C'est une émotion très forte pour nous, ça fait des années qu'on attend ça,
45:14100 ans que la France n'a pas organisé les Jeux d'été.
45:17Et nous, ça fait des années qu'on travaille à la préparation, à l'organisation de cet événement.
45:22On se sent boosté par cette énergie.
45:24C'est une très grande émotion et on a hâte de célébrer les Jeux.
45:28C'est une cérémonie qui était chargée d'émotions,
45:31une passation extraordinairement symbolique.
45:33Et ça y est, la flamme est française.
45:35Maintenant, à nous de jouer.
45:36Placée dans une lanterne olympique et après-nuit dans l'ambassade de France à Athènes.
45:41Direction le port du Piret, où la flamme a embarqué sur le Bélème,
45:45un navire du XIXe siècle, pour se rendre à Marseille.
45:48L'arrivée au vieux port est prévue le 8 mai.
45:51Le premier relayeur sur le sol français, Florent Manaudou,
45:54quadruple médaillé olympique, portera la flamme dans la cité phocéenne.
45:58Elle traversera ensuite 450 villes, notamment aux Antilles, en Polynésie française,
46:04avant d'arriver à Paris, le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux, le 26 juillet.
46:10Réponse donc le 8 mai.
46:11Savoir si Zineine Zidane portera la flamme à la Castellane notamment,
46:15le quartier dans lequel il a grandi.
46:17Merci à tous les quatre.
46:18Merci.
46:19Bon, Zizou, moi je pense qu'il doit porter la flamme de Marseille jusqu'à Paris.
46:22S'il fait ça, ce serait une émeute à Marseille.
46:24Ce serait extraordinaire, ce serait génial.
46:26Faut donner aussi à Benghouz.
46:27Vous connaissez Benghouz ?
46:28C'est un humoriste marseillais très drôle.
46:31Je vous enverrai des petites vidéos.
46:32Merci à tous les quatre.
46:33L'info se poursuit sur CNews.
46:34Dans un instant, c'est face à Michel Onfray.
46:36À 23h, c'est qui ?
46:37C'est Olivier de Caron-Flech pour Soir Info.
46:39Et nous, on se retrouve demain matin.
46:42À demain.