Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:04On est avec Sabrina Medjeber, Mickaël Sadoun, avec Jules Torres et Paul Melun.
00:08Bonsoir.
00:09Bonsoir.
00:10A tous les quatre.
00:11Le point sur l'information, c'est avec Isabelle Piboulot.
00:13Et ensuite, on commence l'émission.
00:15Isabelle Roux, bonsoir.
00:16Bonsoir, Elliot.
00:17Bonsoir à tous.
00:18Un camion a foncé sur des piétons en Israël ce matin dans la banlieue nord de Tel Aviv.
00:23Un arrêt de bus a été percuté près d'une base militaire à Ramat Hasharon.
00:27Au moins un mort et une trentaine de blessés sont à déplorer.
00:30Un drame qui survient alors que l'État hébreu commémore aujourd'hui les victimes du 7 octobre.
00:35A l'Assemblée nationale, les débats sur le projet de budget 2025 reprendront le 5 novembre.
00:40En attendant, le Rassemblement national l'assure.
00:43Leurs députés voteront contre le projet de loi de finances du gouvernement.
00:47Jean-Philippe Tanguy, chef de file du groupe RN, estime n'avoir eu aucun retour du Premier ministre
00:53sur les propositions concrètes de son parti.
00:56Coup d'envoi dans moins d'une heure de PSG-OM au Vélodrome.
01:00Un classico sous haute sécurité avec 600 policiers mobilisés, 6 unités de force mobile,
01:06des unités spécialisées canines et équestres et plus de 800 agents de sécurité privée.
01:11L'Olympique de Marseille a mis en garde ses supporters.
01:14Le club s'expose à des sanctions sévères en cas de comportement injurieux, discriminatoire ou homophobe.
01:22Toute cette sécurité pour une défaite de l'OM...
01:28Un peu de sourire, parce que malheureusement nous allons commencer avec une actualité dramatique.
01:33La gangrène du narcotrafic, la guerre que nous devons mener, ce sont par ces mots que Bruno Rotaillot a réagi au drame cette nuit.
01:41Un enfant de 5 ans est actuellement entre la vie et la mort, touché d'une balle dans la tête dans la commune de Passé, non loin de Rennes.
01:49L'enfant était dans le véhicule de son père, son père connu de la police en lien avec des affaires de stupéfiants.
01:55Voyons le sujet de ces news de la rédaction et on en parle juste après.
02:00C'est sur ce rond-point que le drame a eu lieu.
02:03Il est 22h ce samedi lorsqu'un homme qui conduit son fils chez sa mère à Vosins-le-Coquet est ciblé par des tirs.
02:10L'homme fait demi-tour, s'entame alors une course-poursuite qui se termine ici, à Passé.
02:16L'enfant, âgé de 5 ans, est touché de deux projectiles à la tête, une scène que nous décrivent ces riverains.
02:22J'ai vu de l'agitation sur le rond-point avec des gyrophares, beaucoup de gendarmerie et pompiers qui étaient en train de donner des soins aux garçonnets.
02:31C'est toujours choquant dans tous les cas de voir déjà ce genre de choses et en plus de ça sur un enfant de 5 ans qui lui n'a absolument rien demandé.
02:38Transporté à l'hôpital de Rennes, le pronostic vital de l'enfant est engagé.
02:43Son père est connu des services de police, notamment pour trafic de drogue.
02:48Il est originaire de Morpas, un quartier gangréné par le trafic de stupéfiants où de nombreuses fusillades éclatent régulièrement ces dernières semaines, dont une le matin même.
02:58L'enfant est-il une victime collatérale d'un règlement de compte, probablement pour ce syndicat de police ?
03:05Peut-être pas l'enfant qui a été visé, c'est sûrement le père. Malheureusement, c'est un drame qui était presque prévisible.
03:16Les auteurs des tirs sont activement recherchés. Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre sur mineurs de 15 ans.
03:24En septembre 2023, à Marseille, elle s'appelait Sokaina. C'était une jeune étudiante qui était victime d'une balle perdue, alors qu'elle n'avait absolument rien à voir avec le trafic de drogue.
03:34En février 2024, c'était un enfant de 8 ans à Nîmes. Et donc là, désormais, nous avons à Rennes un gamin de 5 ans qui est victime.
03:44Alors l'enquête est en cours, on verra, mais selon tous les premiers éléments, c'est sur fond de trafic de stupéfiants.
03:51Et on parle de guerre contre la drogue, mais c'est une guerre qui, au gré des mois, au gré des drames, nous renvoie à une réalité, c'est que cette guerre, on est en train de la perdre, Paul Melun.
04:00Vous avez raison, Eliott, de rappeler cette macabre série, parce qu'il faut, derrière ce phénomène du narcotrafic, mettre des visages, expliquer qu'il y a des victimes,
04:11que le trafic de drogue, c'est pas seulement le financement d'une délinquance contre laquelle on a du mal à arriver à bout, que c'est aussi des réalités.
04:18Du reste, on espère évidemment que cet enfant s'en sortira. C'est un drame terrifiant. Et puis ensuite, il y a le volontarisme politique qu'on peut mettre derrière.
04:27On ne peut que se satisfaire que Bruno Retailleau ait ce volontarisme. J'espère que ça va être suivi d'actes. J'espère aussi qu'on va s'attaquer aux racines du narcotrafic, aux racines de ce phénomène, c'est-à-dire les frontières.
04:37Parce que ça, c'est le mot, on nous parle parfois de la politique pénale, on nous parle des policiers, des forces de l'ordre, c'est très important.
04:43Mais le sujet fondamental, c'est les frontières. Comment se fait-il que ces flux de drogue, que ces narcotrafics, que ce trafic qui s'est mondialisé puisse passer d'un pays à l'autre sans contrôle ?
04:54Ça, il faut vraiment le voir et je pense que ce sera une des priorités pour le ministre de l'Intérieur.
04:58On parle des frontières, on parle des dealers, il faut parler aussi des consommateurs.
05:02On a passé la semaine à débattre de savoir si, oui ou non, il fallait qu'un député qui est allé chercher de la drogue dans une station de métro avec un adolescent à peine...
05:14Enfin, très jeune, très jeune adolescent, 14 ans selon certains médias.
05:19Et aujourd'hui, on a un enfant de 5 ans, victime collatérale, en quelque sorte, victime qui n'avait rien demandé, qui est touché dans ce trafic de stupéfiants.
05:28Bien sûr, d'une criminalité dont certains élus, notamment ce monsieur, s'est rendu coupable par sa participation en quelque sorte.
05:35Il n'y a pas de causalité directe, mais il n'empêche que son attitude, son addiction, le fait qu'il achète de la drogue un mineur de 14 ans récidiviste, prouve qu'il participe malgré tout, malgré cette mobilisation sectaire de la France insoumise pour le protéger et l'ériger en héros de lutte contre l'addiction.
05:51Je ne dis pas, évidemment, que ce n'est pas un problème de santé publique qu'il ne faut pas traiter, mais en attendant, l'attitude de ce député démontre aussi une participation, même en sous-bassement, d'un trafic qui est absolument criminel et qui fait, encore une fois, des victimes collatérales.
06:04Vous les avez tout à l'heure énumérées, Éric, pardon, Éliott...
06:08Vous pouvez m'appeler Éric, s'il n'y a pas de soucis.
06:10Sokaina, qui récemment a déclaré notamment, parce qu'il y a le trafic de stupéfiants, évidemment il faut surveiller les frontières par rapport à cela, mais il y a également le trafic d'armes.
06:20La maire de Sokaina rappelait récemment que les armes circulent à Marseille comme des bonbons et elles se vendent comme des bonbons.
06:25Donc il y a malheureusement les substances qu'il faudra contrôler et c'est très difficile parce que Schengen, malheureusement, offre la possibilité que les marchandises circulent.
06:33On sait qu'il y a Anvers, il y a Rotterdam, mais pas que. Il y a la Manche également, on sait que c'est 25% du trafic mondial, enfin bref.
06:40Donc évidemment que la réaction de M. Retailleau est parfaitement adaptée et nous attendons, comme les forces de l'ordre et également les citoyens, une force policière présente de façon pérenne.
06:51C'est justement ce que j'allais dire parce que j'ai l'impression que sur la lutte contre le trafic de drogue, on utilise une cuillère pour vider un pansement.
07:01Mais la solution ne passera pas par la multiplication des effectifs policiers sur le terrain. Moi, je le dis toujours, c'est un, le dossier de la pénalisation, c'est-à-dire
07:09tout le monde nous explique qu'on a la réglementation la plus dure de l'Union européenne en matière de sanctions, de la consommation et du trafic de stupéfiants.
07:16Elle n'est pas appliquée de toute façon, à tel point que les trafiquants de drogue ne se préoccupent même plus de la police puisque maintenant, ils affichent les prix en bas des barres d'immeubles sans aucun souci.
07:25Ou parfois même dans les facultés comme à Grenoble par exemple.
07:28Ils n'ont aucun problème avec cette réglementation. Deuxième chose, c'est évidemment ce que Paul Mellon a rappelé, c'est-à-dire contrôler les frontières.
07:34Et là d'ailleurs, ce n'est pas souvent que je vais le faire, mais je donnais raison à Manuel Bompard qui disait que la drogue devait bien entrer par quelque part
07:41et qu'on devrait être beaucoup plus attentif dans les ports, dans le contrôle des portes container.
07:45C'est Manuel Bompard qui dit ça ?
07:46Oui, oui, oui.
07:47Pour un sans-frontieriste, c'est quand même quelque chose d'extraordinaire.
07:50C'est-à-dire, vous ouvrez les vannes mais on surveille les ports.
07:53Je veux quand même, avec gravité, rappeler le risque et le danger de ce trafic de drogue.
07:58Je rappelle que pendant des auditions au Sénat, le procureur de la République de Marseille a dit que le trafic de drogue représentait un risque de déstabilisation pour la République
08:05et que des policiers étaient de plus en plus appelés par des mineurs impliqués dans le trafic de drogue qui n'arrivaient pas à en sortir.
08:12Il y avait un magistrat qui avait dit à Marseille qu'on était en train de perdre la guerre contre la drogue.
08:18Et qu'est-ce qui s'était passé ?
08:19Eric Dupond-Moretti était allé à Marseille pour taper sur les doigts de ces magistrats qui avaient parlé.
08:24Julien Corrès.
08:25Le ministre du Sentiment d'insécurité, comme vous le dites souvent mon cher Éliott, avait balayé d'un revers de main ce rapport.
08:31Il avait dit aux magistrats qu'il n'avait pas voué au chapitre, qu'il n'avait pas le droit de participer à cette enquête.
08:36On a eu le rapport d'Étienne Blanc, le sénateur, un rapport qui était éloquent,
08:40qui nous disait qu'aujourd'hui il y avait une internationalisation du trafic,
08:43qu'il fallait, pour répondre à ce fléau, parce qu'aujourd'hui c'est un fléau le trafic de drogue,
08:48on voit bien qu'aucune ville, aucun village, aucune commune ne résiste à l'ascension irrésistible, si je puis dire, du trafic de drogue.
08:56Et bien ce rapport, il l'appelait à la création d'une DEA la française.
08:59Ce n'est pas rien une DEA, c'est quoi ?
09:01C'est une agence fédérale qui aux Etats-Unis n'est chargée que de cette question-là.
09:04Et malgré tout, Bruno Rotaillot, c'est bien qu'il dénonce les narco-racailles,
09:10qu'il dise qu'il est en guerre aujourd'hui face au trafic de drogue,
09:13mais malheureusement, tout seul, il ne fera rien Bruno Rotaillot.
09:16S'il n'a pas l'appui du ministre de la Justice...
09:19La vérité du trafic de drogue, c'est qu'il faut des prisons fermes automatiques, comme aux Pays-Bas.
09:25C'est la seule solution pour endiguer au moins le trafic les prochaines années.
09:29Ensuite on pourra parler des sujets migratoires, ensuite on pourra aller détruire les points de deal.
09:35Mais avant ça, c'est les peines de prison.
09:3770% des Français sont favorables à l'envoi de l'armée pour lutter contre le trafic de drogue dans les quartiers difficiles.
09:44Je regardais sur les réseaux sociaux, il y a un homme qui s'appelle Le Jarle,
09:47qui est très actif sur les réseaux sociaux et qui gère la sécurité d'une boîte de nuit à Rennes.
09:53Il alerte à chaque fois.
09:55Il dit mais il est plaisanté.
09:57Nous, lorsque notre sécurité, elle récupère plus de drogue que tous les policiers qui sont sur le terrain.
10:04À chaque fois, on alerte.
10:06Il y a des territoires qui sont gangrénés par les trafiquants.
10:08Il y a des territoires où les agents municipaux, c'est ce qu'il dit.
10:11Ce sera intéressant, je vais essayer de le voir demain matin.
10:13Il dit il y a des trafiquants pour rentrer dans certains quartiers.
10:17Même quand vous êtes agent municipal, vous ne devrez montrer pas de blanche.
10:20C'est la situation du côté de la région Rennes.
10:23Vous avez les policiers municipaux qui disent stop maintenant à la mer en disant on veut être armé par exemple.
10:28On parle beaucoup de Grenoble et Marseille, mais les deux prochaines villes, ce sera Rennes et Nantes.
10:32Vous pouvez parler de Nîmes, d'Avignon, vous pouvez parler malheureusement de Grenoble.
10:38Même de petites villes ou de villes moyennes.
10:40Vous vous souvenez des fusillades à Villerupte, à Cavaillon, etc.
10:43Espérons vraiment que cet enfant de 5 ans survive de ce drame.
10:55On y reviendra évidemment si nous avons plus d'informations dans cette émission.
10:59Dans la continuité de ce qui se passe, c'est Lorient.
11:03Je suis fasciné de voir que l'actualité à Lorient est sous-traitée.
11:07Alors que c'est le symbole, le symptôme d'une police désarmée politiquement et juridiquement.
11:13Très rapidement, on en a parlé ce matin et hier, mais pour les téléspectateurs qui nous rejoignent,
11:17sachez qu'à Lorient, des policiers sont intervenus en appui du huissier.
11:24Vous avez un homme qui les a accueillis avec un sabre.
11:27Au lieu d'utiliser l'arme de service, ils vont utiliser le taser qui va fonctionner difficilement.
11:33Il y a 3 blessés du côté des policiers.
11:35C'est un miracle qu'il n'y ait pas de drame.
11:37Parce qu'en fait, la lame n'était pas suffisamment aiguisée, semble-t-il.
11:41Vous voyez le sujet et on en parle juste après.
11:43L'agression n'a duré que quelques secondes.
11:46Devant un individu menaçant, les policiers le braquent.
11:49Celui-ci sort un sabre japonais type katana et attaque les policiers.
11:54L'un d'eux tombe au sol.
11:56Les forces de l'ordre ripostent avec un pistolet à impulsion électrique et interpellent l'individu.
12:01Ils s'en sortent avec plusieurs blessures.
12:03Il y a eu des blessures, évidemment, puisque les coups de katana ont provoqué des bleus et des oedèmes sur plusieurs de nos collègues.
12:09Vu que la lame n'était pas affûtée, il y a quand même quelques égratignures et corsures.
12:14On a un collègue qui a pris aussi un coup au niveau du cou.
12:17Les forces de l'ordre intervenaient en soutien d'un huissier de justice.
12:20Ce dernier venait saisir des voitures de luxe louées à des particuliers par le suspect.
12:25Son entreprise était éradiée depuis plusieurs mois.
12:28Selon ce syndicat de police, le pire a été évité.
12:31On a évité un drame puisque mes collègues auraient pu utiliser leur arme de service.
12:36Ils ne l'ont pas fait.
12:38Mais aussi, s'ils ne l'ont pas fait, c'est aussi que dans les conditions actuelles, dans les conditions d'exercice de nos collègues,
12:44il y a vraiment une appréhension de l'arme de service et de l'utilisation.
12:47Parce que nos collègues ont peur de se servir de leurs armes.
12:50Les policiers ont été blessés physiquement mais aussi psychologiquement.
12:54Une cellule d'écoute a été mise en place par leur hiérarchie.
12:58Il y a un élément politique majeur, c'est la présomption de légitime défense.
13:02C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les policiers préfèrent ne pas intervenir, ne pas utiliser l'arme de service
13:08parce qu'ils connaissent le risque que ça engendre, c'est-à-dire l'IGPN, c'est-à-dire la machine médiatique,
13:15c'est-à-dire la pression politique, c'est-à-dire les violences policières.
13:19La détention provisoire, on a un bon nombre de policiers qui, après des affaires comme celle-ci,
13:26sont allés en détention provisoire pendant plusieurs mois
13:29parce qu'ils représentaient soi-disant un trouble à l'ordre public
13:32ou qu'ils auraient pu user de leur pouvoir pour détourner les témoins de l'enquête.
13:39La vérité, c'est qu'il y a un désarmement physique.
13:42Aujourd'hui, il y a beaucoup de mairies qui, par exemple, refusent d'armer leurs policiers municipaux.
13:46Mais surtout, il y a un désarmement moral.
13:48C'est qu'en effet, aujourd'hui, les policiers ne veulent plus sortir leurs armes
13:52parce qu'ils ont peur, en effet, de l'IGPN, de la justice, des médias.
13:56Et des politiques qui parlent de racisme systémique ou de violences.
14:00C'est très courageux ces policiers qui ont fait preuve d'un sang froid aussi.
14:03Sachez, Paul Melun, et demain on sera avec Mathieu Vallée qui est un ancien commissaire de police
14:08et qui est désormais député européen.
14:11Mais vous parlez de sang froid.
14:14Le sang froid, c'est de neutraliser cette personne.
14:17C'est ce qu'ils essaient de faire avec le taser.
14:19Le sang froid, c'est-à-dire que là, on n'est pas sûr du sang froid
14:22puisqu'ils vont privilégier d'utiliser un taser plutôt que d'utiliser leur arme de service
14:28parce qu'ils savent pertinemment qu'en l'utilisant, ils vont avoir cet enchaînement.
14:34Et donc, ils préfèrent risquer leur vie plutôt que de neutraliser une personne
14:38qui arrive avec un sabre dans les mains.
14:41Quand j'ai vu la vidéo, je n'ai surtout pas vu leur professionnalisme et leur courage.
14:45Je me suis dit que si ça avait été aux États-Unis, probablement que les agents
14:49auraient immédiatement tiré sur l'assaillant et qu'il aurait été tué.
14:52Justement, ils sont courageux.
14:54Encore une fois, ce n'est pas de pointer un manque de courage des policiers.
14:59Ce n'est pas ça.
15:00C'est le symptôme, le symbole d'une police qui est désarmée.
15:04Et d'ailleurs, de nombreux politiques, pendant l'élection présidentielle,
15:07avaient dit qu'il faut faire quelque chose d'essentiel.
15:09C'est la présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre,
15:13pour réarmer moralement et l'arsenal juridique les forces de l'ordre.
15:16On l'écoute, Elodie Huchard qui nous reparle de ses responsables politiques
15:20qui appelaient justement à la présomption de légitime défense.
15:23La présomption de légitime défense est aussi un sujet politique.
15:26C'est Marine Le Pen en premier qui a mis cette mesure dans son programme à partir de 2012.
15:31Puis, pour les campagnes suivantes, elle estimait, je cite,
15:34« vouloir restaurer l'autorité des forces de l'ordre et les réarmer ».
15:37Moralement, Marine Le Pen qui avait d'ailleurs précisé
15:39que le texte était déjà prêt pour faire cette modification.
15:42Valérie Pécresse, pour Les Républicains, était sur la même ligne.
15:46Elle était favorable à cette mesure compte tenu, disait-elle,
15:48de la violence dont les policiers font l'objet.
15:51Quant à Éric Zemmour, lors de la campagne présidentielle de 2022,
15:54il voulait aller plus loin en mettant en place une notion de défense excusable.
15:58En ce qui concerne l'exécutif, on voit clairement deux lignes.
16:01D'un côté, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est dit,
16:04à titre personnel, favorable à la présomption de légitime défense.
16:08En revanche, il y a quelques années, Emmanuel Macron, le président de la République,
16:11avait été très clair, disant, je cite, « je suis opposé à la légitime défense ».
16:15Donc ça, c'est très clair et c'est intraitable parce que sinon, ça devient le Far West.
16:19C'est très intéressant, la dernière position.
16:22Bruno Retailleau, comme d'habitude ces derniers temps,
16:24il est raccord avec la volonté des Français.
16:2671% des Français se disent favorables à l'instauration de la présomption légitime défense.
16:32Et un sondage BVA, juste après l'épisode Nael en 2023,
16:36montrait que les Français étaient à 80% favorables à l'action de la police
16:40et confiantes dans l'utilisation de la violence par la police.
16:43Donc, il y a une immense majorité dans ce pays, en fait, qui est dans ce parti-là.
16:48Je ne comprends pas comment la classe politique peut autant être divisée sur la question,
16:51comment cette opinion peut même vous valoir le qualificatif d'extrême droite.
16:55Parce que Bruno Retailleau, on sent bien le parfum qui plane autour de lui
16:58depuis qu'il prend ces positions-là et qui fait preuve de volontarisme
17:01en matière d'immigration et de sécurité.
17:03Il est passé de droite fréquentable à droite plus tout à fait fréquentable.
17:07Donc moi, je veux d'abord féliciter le courage politique qu'il a
17:10et je pense que ce serait une excellente mesure.
17:12Sabrina.
17:13Je vais réagir sur les propos tenus par le président de la République
17:15lorsqu'il parle de Far West.
17:16Ça ne pourra jamais être le Far West puisqu'il y a encore une fois
17:18une épée de Damoclès au-dessus des forces de l'ordre qui s'appelle l'IGPN.
17:21Donc les policiers ne vont pas évidemment s'amuser à tirer comme ça,
17:25à tirer l'arigot sur n'importe qui qui pourrait éventuellement les agresser.
17:29Ce qui est absolument déplorable dans ce que l'on voit,
17:33c'est vraiment la faillite de l'État au sens propre.
17:36Je rappelle que les forces de l'ordre ont le monopole de la violence légitime.
17:39Ça a été théorisé et ça a été acté.
17:42Donc les policiers, lorsqu'ils se sentent menacés par un sabre
17:45qui aurait pu les décapiter, ils se doivent de réagir.
17:48Alors le courage a été vu, mais je pense qu'évidemment,
17:52et à l'instar de toutes les personnalités politiques qui en ont parlé,
17:56il faut évidemment armer la police, sur le plan psychologique
18:00comme sur le plan matériel, ne serait-ce que pour les conforter
18:04dans la façon qu'ils pourraient utiliser ou user de la légitime défense.
18:07Tout à l'heure sur la question du narcotrafic,
18:09Jules Torres vous aviez dit qu'il faut impérativement
18:11que le ministre de la Justice et le ministre de l'Intérieur
18:14marchent main dans la main.
18:16Vous allez écouter Didier Migaud, le ministre de la Justice.
18:19Il était l'invité de nos confrères de BFM sur quasiment tous les points.
18:24Il est à l'opposé de Bruno Trottel.
18:26L'axisme judiciaire, Didier Migaud, ça n'existe pas.
18:30Sur la loi immigration, sur les prestations sociales
18:33conditionnées à la durée de résidence sur le territoire, il est contre.
18:38Changer la constitution pour les lois sur les questions migratoires, il est contre.
18:43L'immigration est une chance, mais bien évidemment que l'immigration est une chance.
18:47Didier Migaud est à l'opposé de Bruno Trottel.
18:51Écoutez Didier Migaud, on a fait un petit medley, on avait une minute.
18:54C'est sûr que pour une demi-heure, ça fait courant.
18:57Il faudrait une heure.
18:59Il y a un laxisme judiciaire, on met en cause les magistrats ?
19:02Mais c'est une caricature.
19:06Je ne vais pas dans le sens de l'opinion publique en le disant,
19:11mais la réponse pénale est ferme aujourd'hui.
19:15Est-ce que cette mesure de conditionner des allocations au fait d'être sur le territoire depuis X années
19:21est contraire à vos convictions ?
19:23Ce que je recherche avant tout, c'est l'efficacité d'un certain nombre de mesures.
19:27Or, il ne suffit pas de prendre un certain nombre de mesures telles que celles que vous présentez
19:33pour que ce soit efficace au regard des objectifs que l'on tient.
19:36Je méfie des mesures qui apparaissent comme ça, un peu faciles,
19:41et qui en fait, confrontées à la réalité, ne donnent aucun résultat.
19:45C'est comme les peines planchers.
19:46L'immigration est une chance pour la France.
19:49L'immigration autorisée.
19:51Ce qui n'est pas une chance, et ce qu'il faut combattre,
19:54c'est l'immigration clandestine, bien évidemment.
19:56Il n'est point besoin de modifier en permanence la Constitution pour obtenir des résultats.
20:03Travaillons pour faire en sorte qu'effectivement,
20:06nous puissions davantage maîtriser l'immigration clandestine,
20:10lutter contre le narcotrafic.
20:14Bravo à Benjamin Duhamel, qui dans cet entretien,
20:17en posant simplement des questions,
20:19a permis de montrer à tout le monde qu'il est sorti finalement.
20:24En fait, tout oppose Didier Meuglot à Benjamin Rottenhieu.
20:29Il y a beaucoup de ministres de la Justice par rapport aux ministres d'intérieur.
20:31Oui, vous avez raison, Paul.
20:33Vous avez entièrement raison.
20:34Et d'ailleurs, ça marche tellement bien ces dernières années.
20:36Tellement bien que c'était bien de recommencer.
20:38C'était bien de recommencer.
20:39On va prendre un ministre de la Justice de gauche
20:42pour rassurer le syndicat de la magistrature.
20:45Et puis, on va prendre un ministre de l'intérieur de droite.
20:47Pourtant, il y avait quand même une majorité des Français dans les sondages d'opinion
20:49qui voulaient des ministres de gauche au gouvernement.
20:51Oui, bien sûr.
20:52On pouvait les mettre dans des positions qui ne sont pas très bien.
20:55En tout cas, aux collectivités territoriales.
20:57Aux collectivités territoriales, il y aurait beaucoup de choses à faire.
21:00Les collectivités ont disparu.
21:01Respectez les collectivités territoriales.
21:03Respectez un peu les collectivités.
21:04Je sais que vous êtes très parisiens, Jules.
21:06Mais respectez les régions.
21:09Blague à part, si vous voulez, c'est à Michel Barnier de fixer la politique en la matière.
21:14Et sur l'immigration, de fixer une politique qui corresponde à la souveraineté populaire.
21:19Il me semble que Didier Migaud est à rebours de la souveraineté populaire.
21:23Et qu'il devrait, à ce titre, interroger l'homme de gauche qu'il est.
21:26Parce qu'il devrait se soucier aussi de ce que veut le peuple, y compris les Français des classes populaires,
21:31qui, pour beaucoup d'entre eux, rejettent l'immigration.
21:33Monsieur Migaud, c'est Madame Taubira avec des lunettes.
21:35Je suis désolé, mais je trouve que la comparaison Bruno Retailleau-Didier Migaud n'est pas la bonne.
21:42La vraie question, c'est est-ce que Didier Migaud est raccord avec Michel Barnier ?
21:46Est-ce qu'il est raccord avec la ligne de Michel Barnier ?
21:49Non.
21:50Toutes les interviews que Michel Barnier a données, y compris encore dans le JDD la semaine dernière,
21:54son JDD, le premier, où il dit que l'immigration et la sécurité sont les deux totems de son mandat.
22:01Eh bien, Didier Migaud, aujourd'hui, nous montre qu'il est pour le laxisme, il n'est pas pour la fermeté,
22:07qu'il considère qu'aujourd'hui, le seul sujet, c'est l'immigration clandestine,
22:11alors qu'il y a 500 000 personnes qui, aujourd'hui, arrivent en France légalement.
22:14Le vrai sujet, ce n'est pas l'immigration illégale, c'est l'immigration légale.
22:17On a l'équivalent, chaque année, de la ville de Toulouse ou de la ville de Nice qui arrive en France.
22:21Ce n'est plus possible.
22:22C'est très important de rappeler, à l'échelle des villes, en le faisant comme ça, on se rend un peu plus compte.
22:2780% des Français considèrent que la justice, c'est laxiste.
22:30Donc, Didier Migaud, il représente 20% des Français.
22:33Oui, mais au moins, il a eu conscience.
22:35M. Migaud est juste minoritaire.
22:37Il en a conscience, il l'a dit dans l'interview, je sais que je suis à rebours de l'opinion publique,
22:40donc ça montre quand même qu'il n'est pas tout à fait dans la déconnexion.
22:42Oui, c'est vrai.
22:43Au moins, il assume son désaccord.
22:44Je ferai remarquer aussi, je vais me faire l'avocat du diable,
22:47mais que les Français ne se sont pas exprimés pour une majorité absolue de la droite ou la droite dure au Parlement.
22:53Donc, il a fallu composer avec ça.
22:55Il se trouve que Didier Migaud incarne une sensibilité de gauche.
22:57Il n'incarne rien.
22:58Il n'a pas de député.
22:59Ça fait 15 ans qu'il a quitté le Parti Socialiste.
23:01Il n'y a personne qui le représente.
23:03Il incarne une sensibilité.
23:05Mais non, c'est caricatural.
23:06Mais qu'est-ce qu'il incarne ?
23:07Il incarne.
23:08Regardez, sur les 567 députés, il n'est pas l'avocat Didier Migaud.
23:13Monsieur le maître, je te mets là.
23:16Il n'a pas besoin d'avocat.
23:17Simplement, je suis pour l'expression de la souveraineté populaire.
23:20Et il me semble que Didier Migaud incarne une sensibilité hors politique qui existe dans le pays.
23:24Par contre, quand il parle de fantasme, il y a des données qui sont chiffrées qui montrent qu'il n'y a pas de fantasme pour l'axis judiciaire.
23:30Il existe bel et bien parce que les juges sont politisés et qu'il manque de moyens.
23:34La politisation des juges, elle est très documentée.
23:37Il y a 30 % des juges déjà qui sont inscrits au syndicat de la magistrature.
23:40Le syndicat de la magistrature est un syndicat d'extrême gauche ?
23:43Je ne veux pas savoir.
23:46Bruno Retailleau, il aurait dû aller au ministère de la justice.
23:49Il n'a pas voulu y aller. Pourquoi ?
23:50Parce qu'il savait qu'il n'aurait rien pu faire à cause du syndicat de la magistrature.
23:53Mais évidemment, il incarne 30 % des juges.
23:55Ce n'est pas minoritaire.
23:57Ce n'est pas très rassurant de savoir ça.
23:58Non, ce n'est pas rassurant.
23:59En tous les cas, là où vous avez raison, il incarne bien plus la ligne Anne Hidalgo.
24:041,75 % au législateur en 2022.
24:08C'est une ligne centre-droite qui représente aujourd'hui une majorité de Français.
24:13Voilà pour M. Migaud.
24:14On revient dans un instant.
24:15Et on a encore plein de choses à traiter.
24:23On vous dit tout.
24:24Même pendant la publicité, on était en train d'échanger.
24:27Et c'est un sujet qu'on traitera très certainement demain matin.
24:30J'ai eu le confort du Parisien que les RICS, un sujet très sérieux,
24:34ont explosé à Paris, fortement augmenté.
24:37Et que la mairie de Paris a décidé de lancer une grande campagne de publicité
24:43avec marqué « Les couteaux, c'est à la maison ».
24:46On en est là.
24:48200 000 euros.
24:49C'est vrai que ça va calmer les criminels de demain.
24:52En voyant dans la rue « Les couteaux, ça reste à la maison », 200 000 euros.
24:55Ça m'en rappelle.
24:56Après, ce qui est aussi intéressant, c'est qu'on comprend l'échelle des priorités.
25:00Je n'oserais dire, et je ne le dirai pas, qu'Anne Hidalgo préfère mettre
25:041,4 milliard pour faire trempette dans la Seine et 200 000 euros pour les RICS.
25:11C'est une campagne de pub.
25:12Donc, je ne le dirai pas.
25:13Ne le dites pas.
25:14Et vous pouvez le penser.
25:15Je ne le pense pas non plus.
25:17Peut-être que vous, vous le pensez.
25:19Vous allez avoir des gros problèmes.
25:20Non, non.
25:21Ce soir, il est taquin.
25:25Dans l'actualité, ce week-end également, c'est cet attentat à la voiture bélier en Israël.
25:29Le Hamas a pour sa part salué dans un communiqué une opération héroïque
25:33près du comité général du Mossad.
25:36On recense une trentaine de blessés, dont six graves.
25:39Cette attaque à la voiture bélier nous rappelle évidemment l'attaque à Nice en 2016.
25:47Voyons le sujet de la rédaction de CNews avec Mickaël De Santos.
25:51Il est 10h08 ce dimanche dans cette ville du centre d'Israël.
25:55Un bus marque l'arrêt lorsqu'un camion vient percuter le véhicule et les passagers.
25:59De nombreuses personnes sont blessées.
26:01Sur les lieux, des civils tirent sur le conducteur et le neutralisent.
26:05Ce type d'attaque avec un gros camion, comme vous pouvez le voir,
26:13dans un arrêt de bus avec des gens debout,
26:18le bus qui a mené des jeunes vers leur travail,
26:21prouve la volonté de blesser ces personnes.
26:29Myrid Benmajor est très prudente quant à la qualification d'attentat.
26:33Selon elle, les vérifications continuent.
26:35En revanche, pour le ministre de la Sécurité nationale du gouvernement israélien,
26:39il s'agit bien d'un attentat terroriste.
26:41Les nombreux blessés ont été évacués vers l'hôpital.
26:44Arrivé 15 minutes après les faits, cette médecin est bouleversée.
26:48C'est vraiment dur de voir des personnes blessées comme cela.
26:52Des personnes qui prennent juste le bus pour aller acheter des choses
26:55et maintenant elles sont à l'hôpital, blessées gravement.
26:59Cette attaque intervient alors qu'Israël organise ce dimanche
27:03le premier anniversaire hébraïque du 7 octobre 2023.
27:07Prudence, évidemment, puisque la porte-parole de la police israélienne
27:12ne qualifie pas l'acte pour l'instant d'attentat.
27:16Mais évidemment, on voit que la menace pour Israël est à l'extérieur,
27:21elle est aux frontières, mais elle est également à l'intérieur du pays.
27:25Évidemment, je ne parle pas en particulier de cet événement,
27:28mais je pense quand même qu'il confirmera plutôt l'interprétation
27:31qu'on va en faire ici.
27:33Ça rappelle le contexte de violences dans lesquelles Israël est plongé
27:36depuis le 7 octobre, ce qui explique évidemment sa riposte.
27:39Parfois on a l'impression, on entend certains commentateurs français,
27:41qu'Israël s'adonne simplement à des violences gratuites.
27:44Je veux dire qu'on peut être évidemment pour un cessez-le-feu là-bas,
27:47mais il faut que les gens qui appellent à cessez-le-feu se rendent compte
27:51que si un cessez-le-feu arrive aujourd'hui, demain Israël sera exactement
27:55confrontée aux mêmes ennemis à l'intérieur et à l'extérieur
27:58qui veulent sa destruction.
28:00Donc ça, c'est évidemment une première chose.
28:02La deuxième chose, c'est évidemment que la société israélienne
28:05paye cher cette guerre.
28:07Je ne dis pas qu'elle doit forcément l'arrêter,
28:09je pense que ça relève aussi de sa mission à Israël de se défendre.
28:12C'est une nécessité vitale pour le moment.
28:15Donc s'ils veulent se tenir debout, il faut qu'ils continuent à se battre.
28:18Néanmoins, ça commence à coûter très cher à Israël.
28:21Il y a évidemment une étape psychologique des Israéliens
28:23qui n'est plus tout à fait correcte parce qu'un an de guerre
28:26avec des jeunes qui partent au front, qui voient des images de guerre
28:29et qui reviennent, ça ne met pas forcément la société dans une bonne atmosphère.
28:32Ça coûte évidemment très cher à la société israélienne
28:34parce qu'il y a des gens qui sont mobilisés au front.
28:36Il y a évidemment une partie des ouvriers qui étaient des Palestiniens, etc.
28:41qui ne travaillent plus.
28:43Le coût de la guerre avec des missiles antibalistiques qui coûtent extrêmement cher,
28:47je rappelle qu'au début de la guerre, après le 7 octobre,
28:50la guerre coûtait un milliard de dollars à Israël tous les jours
28:53avec un taux d'endettement d'Israël qui a évidemment explosé
28:56et qui est financé sur les marchés américains,
28:58heureusement à plutôt bon taux, mais quand même.
29:00Donc cette guerre coûte très cher à Israël.
29:03Je veux le rappeler aux gens qui sont ici
29:05et qui ont l'impression que la société israélienne est dans un état d'insouciance
29:10et que la violence est gratuite.
29:12Les amis d'Israël s'en prennent en particulier aux civils.
29:15Les Israéliens le savent et ça pèse évidemment sur les consciences.
29:18Cette guerre est un drame pour la région de manière générale, on le sait,
29:24et toute vie civile qui est touchée.
29:27C'est évidemment dramatique.
29:29Je voudrais qu'on revienne sur une autre séquence
29:31parce qu'on va être prudents,
29:35mais c'est une attaque dans un contexte de journée de deuil national
29:39et pour honorer les soldats tombés
29:41durant les opérations militaires depuis le début de la guerre contre le Hamas,
29:44Benjamin Netanyahou a pris la parole.
29:46Il a été brièvement interrompu dimanche
29:48par des proches de victimes de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023
29:51lors de sa prise de parole.
29:53Regardez cette séquence.
30:09« Qui te vaillait ? Qui te vaillait ? »
30:23Ce sont des proches de victimes
30:26qui interpellent le Premier ministre israélien en un mot.
30:32En un mot, la société israélienne est déchirée.
30:34Elle se rend bien compte que son unité dans le moment
30:37est une nécessité vitale
30:39parce qu'elle ne peut pas se permettre de se diviser politiquement
30:41alors qu'elle est autant attaquée dangereusement de l'extérieur.
30:44Mais d'un autre côté, il y a évidemment une contestation
30:46très, très forte de Netanyahou politique
30:48qui monte à mesure que la guerre avance
30:50et que Netanyahou ne fixe pas quand même
30:52de point de fuite à un moment.
30:54Moi, je trouve que ça lui servirait à un moment
30:56de donner une issue à son action.
30:58Alors après, il le dit,
31:00une fois que les otages sont rendus,
31:02la paix pourra revenir, d'accord,
31:04mais pour que les otages reviennent,
31:07ça ne peut pas non plus être une organisation terroriste
31:09donc je comprends la difficulté de sa situation.
31:11Mais il est très contesté à l'intérieur
31:13et vous savez, j'ai une amie israélienne qui récemment m'a dit
31:15le sens du slogan Bring them home
31:17n'est pas compris de la même manière
31:19en Israël et en France.
31:21En France, Bring them home s'adresse d'abord
31:23aux Hamas, aux ennemis d'Israël.
31:25Là-bas, en Israël, le Bring them home
31:27s'adresse d'abord à Netanyahou.
31:29Donc il faut voir aussi cette dualité.
31:32C'est important de la rappeler.
31:34Ce que je voudrais,
31:36c'est qu'on parle à présent
31:38de ce contexte diplomatique de plus en plus tendu
31:40entre Benjamin Netanyahou et Emmanuel Macron.
31:42Je rappelle que jeudi soir,
31:44Emmanuel Macron a répondu
31:46aux premiers ministres israéliens
31:48qui la veille avaient expliqué
31:50que c'était une guerre civilisationnelle
31:52qu'Israël menait contre le terrorisme islamiste
31:54et Emmanuel Macron avait dit
31:56je ne suis pas sûr qu'on défende une civilisation
31:58en semant soi-même la barbarie.
32:00Écoutez, il y a Elbron Pivet
32:02qui est une proche d'Emmanuel Macron
32:04qui est la présidente de l'Assemblée nationale
32:06et qui se démarre,
32:08qui se détache de cette déclaration
32:10du président de la République.
32:12J'avoue que je n'ai pas compris cette phrase.
32:14Je ne sais pas à quoi le président de la République
32:16fait allusion.
32:18Nous avons une démocratie.
32:20Vous ne partagez pas.
32:22Je ne partage pas
32:24et je ne la comprends surtout pas.
32:26On est dans une situation extrêmement complexe
32:28et je pense que chacun doit faire le maximum d'efforts
32:30pour réussir à trouver une solution
32:32que ce soit une solution diplomatique.
32:34Je sais que le président de la République
32:36y contribue.
32:38Je vous avoue que les petites phrases
32:40des uns et des autres, je ne pense pas qu'elles servent
32:42à avancer sur ce sujet.
32:44La position d'Israël Brone-Pivet
32:46c'est la seule
32:48à avoir pu la parler
32:50et s'être décalée en quelque sorte
32:52de la ligne macroniste.
32:54Intéressant également de voir que du côté des ministres
32:56macronistes
32:58Roland Lescure, ex-ministre
33:00ou encore le ministre du budget
33:02M. Laurent Saint-Martin
33:04macroniste également
33:06ils avaient tout été prêt.
33:08Ils avaient la même fiche et quasiment au mot près
33:10ils disent la même chose.
33:12Il faisait référence à une phrase même
33:14du premier ministre israélien
33:16qui disait nous sommes en guerre
33:18et c'est une guerre de la civilisation
33:20contre la barbarie.
33:22Et aujourd'hui quand vous voyez ce qui se passe à Gaza
33:24avec des dizaines de milliers de victimes
33:26civiles et des centaines
33:28de milliers de déplacés
33:30qui ont besoin d'une aide humanitaire qui ne leur arrive pas
33:32je ne pense pas que vous puissiez
33:34totalement respecter, en tout cas
33:36affirmer que vous respectez le droit international.
33:38On ne peut pas, si on est
33:40un peu objectif, faire le reproche
33:42à ce président de la République
33:44en incapacité
33:46à démontrer le soutien
33:48l'amitié et
33:50finalement la nécessité
33:52pour l'état d'Israël de se défendre tout en défendant
33:54la solution du pont Chorion qui est la solution à deux états.
33:56La position elle a toujours été la même.
33:58Vous n'avez pas vu et vous n'avez pas entendu Emmanuel Macron
34:00changer de position de fond
34:02là-dessus, c'est très important.
34:04Qu'après il y ait effectivement des tensions entre
34:06le premier ministre israélien et le président de la République
34:08à travers ces échanges-là, tout le monde le voit.
34:12C'est très complexe, très laborieux.
34:14Il y a peu de gens aujourd'hui
34:16qui ces dernières semaines ont défendu
34:18Emmanuel Macron sur son ambiguïté vis-à-vis d'Israël.
34:20On se souvient des propos du président
34:22de la République quelques jours avant le 7 octobre
34:24où il disait que la France ne devait pas livrer d'armes
34:26que personne ne devait livrer d'armes à Israël
34:28alors que la France ne livre que des composants
34:30qui servent aux dômes de fer
34:32et donc à protéger les Israéliens. On se souvient de cette phrase
34:34qui a été rapportée en Conseil des ministres
34:36qui en gros Emmanuel Macron aurait dit
34:38que la création
34:40de l'état d'Israël ne s'agit que d'une décision
34:42arbitraire de l'ONU en 1948
34:44et il y a évidemment cette phrase
34:46après l'interview de Laurence Ferrari et de Benjamin Netanyahou
34:48sur le fait qu'il accuse
34:50Emmanuel Macron, Benjamin Netanyahou
34:52il l'accuse
34:54de semer la barbarie finalement
34:56donc on voit bien qu'Israël Bonneplivé
34:58prend ses distances, il y a un certain nombre de ministres
35:00en off parce qu'ils n'ont évidemment pas le courage
35:02de s'élever dans la République.
35:04Mais c'est ça la difficulté, c'est que pour l'instant
35:06face caméra ou au micro des journalistes
35:08vous n'avez personne du côté
35:10du gouvernement dans la Macronie
35:12qui se démarque
35:14qui se détache des propos
35:16hors Madame Bonneplivé.
35:18On serait peut-être qu'ils pensent comme le Président de la République.
35:20Peut-être que vous avez raison, effectivement
35:22Paul Melun, peut-être que
35:24vous avez une majorité de députés
35:26de ministres qui considèrent que
35:28en quelque sorte
35:30Israël sème la barbarie
35:32à Gaza.
35:34On n'est pas obligé, y compris
35:36pour ceux qui sont dans la majorité présidentielle
35:38ou pour beaucoup de gens en France, je pense même
35:40à une partie de la gauche ou à des socialistes
35:42de ne pas être aligné sur les déclarations de Benjamin Netanyahou
35:44quand Benjamin Netanyahou par exemple dit
35:46c'est la guerre d'une civilisation contre une autre civilisation
35:48moi je pense, et ça n'a rien à voir avec le soutien à Israël
35:50je pense que c'est une erreur
35:52enfin que c'est partiellement vrai et que nous ne sommes pas
35:54en guerre, la civilisation occidentale
35:56contre précisément la civilisation de l'Iran
35:58ce serait quoi ? La civilisation perse ?
36:00Non, ça n'a rien à voir avec
36:02ni la Perse, ni contre... Non, c'est pas
36:04cette civilisation-là Paul. Pardonnez-moi
36:06est-ce que vous considérez aujourd'hui
36:08être en guerre contre le terrorisme
36:10islamiste ? Mais là précisément je ne pense
36:12pas qu'il s'agisse d'un choc entre
36:14deux civilisations, je pense qu'il y a un choc
36:16vis-à-vis effectivement, sauf
36:18à ce que vous considériez que l'islamisme
36:20soit une civilisation, alors moi je ne pense pas
36:22que ce soit une civilisation, le mot civilisation
36:24me paraît être un abus langage, si vous dites on fait
36:26la guerre à l'islam politique, je dis oui
36:28et bien sûr, la France fait la guerre à l'islamisme
36:30l'Europe fait la guerre à l'islamisme et je pense pas
36:32que le président de la République ne pourrait pas faire la guerre
36:34à l'islamisme, il faut faire attention
36:36avec le concept civilisation contre
36:38civilisation parce que sinon, quelle est l'issue ?
36:40S'il faut mettre à terre toute une civilisation
36:42je ne sais pas trop où ça commence et où ça se termine
36:44Il faut se méfier et que c'est
36:46normal que le quai d'Orsay, si vous voulez, ne soit pas sur cette position
36:48Il ne s'agit pas d'interventionnisme Paul, il s'agit
36:50d'une réponse à une agression
36:52Non mais là je fais une analyse sur le concept de civilisation
36:54Je ne dis pas qu'Israël n'avait pas le droit de se défendre
36:56On parle de la temporalité, on parle de la fraude des mots
36:58utilisés dans un contexte
37:00Il s'agit bien de la riposte d'Israël face
37:02à une attaque absolument barbare
37:04du Hamas, le Hamas
37:06c'est le bras armé de l'idéologie
37:08islamiste, c'est le bras armé
37:10de l'idéologie des frères musulmans
37:12que nous combattons ici en France
37:14qui égorgent nos professeurs, qui tuent
37:16nos professeurs
37:18qui a mené
37:20273 victimes
37:22du terrorisme islamique en France
37:24donc le Président de la République, moi je veux bien
37:26qu'il ménage la chèvre et le chou parce qu'il y a des
37:28raisons de politique intérieure
37:30je veux bien qu'il ménage la chèvre et le chou parce qu'il y a
37:32Je ne suis même pas sûr de ça
37:34Je pense que
37:36après c'est peut-être une fausse appréciation
37:38mais je pense que l'idée même
37:40d'avoir une
37:42confrontation
37:44entre l'Occident
37:46qui est détesté par
37:48un islam radical
37:50c'est quelque chose qui le dérange
37:52parce que c'est idéologiquement
37:54à l'opposé de ce qu'il veut
37:56imaginer et ce serait
37:58finalement un château de cartes
38:00sans frontières, européiste
38:02multiculturel
38:04qui s'effondre complètement
38:06donc voilà, le miracle
38:08multiculturel au Liban
38:10de dire le miracle multiculturel au Liban
38:12il faut y aller
38:14je suis d'accord
38:16une question, ça va durer 10 secondes
38:18j'aimerais poser au Président de la République
38:20et au ministre cette question-là
38:22est-ce que vous considérez que la France a semé la barbarie
38:24quand elle a bombardé Mossoul et Raqqa
38:26pour éliminer l'État islamique ?
38:28bien sûr
38:30je rappelle simplement que l'équivalent du 7 octobre
38:32en France, ce serait 5 ans de Bataclan
38:34donc j'espérais que la France aurait répondu
38:36avec violence
38:38quand Jacques Chirac a dit non à la guerre en Irak
38:40c'est précisément au nom du fait de dire
38:42plutôt que l'Amérique aille semer la barbarie en Irak
38:44et on a vu les conséquences de l'intervention américaine
38:46je termine ma phrase
38:48l'intervention américaine en Irak a été une catastrophe
38:50ça a terminé avec la fuite de Kaboul
38:52dans les situations dans lesquelles on connait
38:54donc il est des moments où malgré
38:56l'immense violence, malgré la barbarie d'un terroriste
38:58il peut y avoir un éventul de règles
39:00je me permets juste de rappeler
39:02que pour l'Irak
39:04il y a une petite différence, c'est que le 7 octobre
39:06il y a 40 français qui sont morts
39:0848
39:10depuis le 7 octobre
39:12mais il y a une quarantaine dès le 7 octobre qui sont morts, français
39:14et donc Jacques Chirac
39:16se référer
39:18à Jacques Chirac
39:20alors que
39:22c'est une situation différente
39:24que depuis 2012
39:26la France est victime du terrorisme
39:28et islamiste
39:30c'est pas la bonne référence
39:32à avoir, du moins c'est pas la même histoire
39:34voilà, je pense
39:36il ne s'agit pas d'interventionnisme
39:38il ne s'agit pas de modifier les régimes politiques dans le pays
39:40on passe à autre chose
39:42et c'est toujours difficile de changer de sujet
39:44très rapidement
39:46je voudrais qu'on écoute
39:48parce que vous savez que c'était les grands débats
39:50à l'Assemblée Nationale sur le budget
39:52les débats reprendront le 5 novembre prochain
39:54alors j'espère que le 5 novembre prochain
39:56Jules, les députés vont retrouver les portes
39:58du palais Bourbon
40:00puisque l'hémicycle était au 3 quarts vide pendant
40:02tous les débats
40:04dont un qui était ancien président de la République
40:06qui était député, qui a fait son grand retour
40:08François Hollande, il a participé à un vote
40:10un vote depuis
40:12la rentrée
40:14à l'Assemblée
40:16je vous propose d'écouter François Bayrou qui s'adresse aux centristes
40:18parce que là aussi ils étaient plus à la buvette
40:20qu'à voter pour... c'est vrai
40:22ou alors dans les couloirs
40:24si vous préférez
40:26boire de la buvette et boire de l'eau par exemple
40:28c'est pas bon Jérôme
40:30c'est inadmissible
40:34dans une situation aussi grave
40:36que celle du pays aujourd'hui
40:38dans une situation institutionnelle
40:40aussi inédite
40:42avoir des parlementaires
40:44qui considèrent, et c'est pas le premier vote
40:46hélas depuis le début de cette législature
40:48qui considèrent
40:50qu'ils ont mieux à faire
40:52qu'être présents à leurs bancs
40:54à l'Assemblée Nationale
40:56c'est purement et simplement inadmissible
40:58et bien écoutez
41:00je vais vous dire la vérité
41:02je découvre la déclaration de François Bayrou
41:04et bravo de dire que c'est inadmissible
41:06c'est le budget le plus important
41:08de l'histoire récente
41:10c'est comme ça qu'il est vendu
41:12tous les français qui nous regardent vont serrer la ceinture
41:14pendant les prochains mois
41:16vous avez des députés qui sont ailleurs
41:18allez faites autre chose
41:20c'est insupportable
41:22infantilisant
41:24il a voté une fois depuis le début
41:26arrêtez Paul
41:28il n'y a rien d'infantilisant
41:30il n'y a pas la valeur d'un homme ou d'un parlementaire
41:32à sa seule présence, il y a d'autres critères
41:34je suis sûr
41:36qu'il est beaucoup plus important
41:38sur les plateaux télé ou sur France Inter
41:40vous avez entièrement raison
41:42la grande performance
41:44vous avez raison Paul
41:46on parle de son absentéisme au Parlement Européen
41:48là on y va
41:50personne ne le traite
41:52je n'en veux pas aux députés
41:54qui n'ont pas participé à cette mascarade
41:56c'est à dire qu'on a des députés de la France Insoumise
41:58qui nous ont dit toute la semaine
42:00on a réussi à faire voter ça
42:02des impôts, des taxes
42:04tous les députés savaient qu'ils n'iraient pas au bout de ce texte
42:06et que les débats reprendront le 5 novembre
42:08je veux bien que les députés ne soient pas là
42:10on ne peut pas leur en vouloir
42:12ils n'ont pas voulu participer à la mascarade
42:14de la France Insoumise
42:16la culture de l'excuse à gauche
42:18on est là les deux
42:20la culture de l'excuse
42:22à ma gauche
42:24parce que Jules Thorez
42:26est d'extrême droite
42:28Jules Thorez
42:30est d'extrême droite
42:32ce n'est pas moi qui le dit, c'est Anne Roumanoff
42:34il y a quand même un truc
42:36avec ces médiatiques
42:38on apprécie le producteur
42:40la semaine dernière
42:42Thierry Ardisson a insulté le groupe
42:44a insulté les français qui regardent C8 et Cyril Hanouna
42:46et puis là vous avez Anne Roumanoff
42:48qui dit attention je ne lis plus
42:50je ne lis plus le JDD
42:52qui est un journal, Jules Thorez journaliste au JDD
42:54journaliste donc d'extrême droite
42:56selon Madame Roumanoff
42:58dimanche matin j'avais un rituel
43:00c'était de vous lire votre billet dans le JDD
43:02le journal du dimanche
43:04bien que vous ne le faites plus, pourquoi vous n'aimiez pas
43:06la nouvelle ligne éditoriale de Geoffroy Lejeune
43:08non on m'a viré avant
43:10et aujourd'hui quand vous lisez le JDD
43:12je ne lis plus
43:14vous rigolez ?
43:16expliquez-nous pourquoi vous ne lisez plus
43:18parce que c'est devenu un journal d'extrême droite
43:20vous n'avez pas aperçu de ça ?
43:24ça vous choque du coup
43:26vous ne reconnaissez pas le journal où vous avez travaillé pendant de longues années
43:28en tout cas j'ai compris pourquoi il m'avait viré
43:32Anne Roumanoff qui faisait des chroniques
43:34alors il faut expliquer aux téléspectateurs
43:36qu'Anne Roumanoff faisait des chroniques
43:38avant que Geoffroy Lejeune
43:40arrive à la direction
43:42il a été écarté
43:44avant même que Geoffroy Lejeune arrive
43:46il a été privilégié à un certain Gaspard Proust
43:48j'aime beaucoup Anne Roumanoff
43:50très talentueux mais peut-être que sur l'échelle du talent
43:52ils ont privilégié monsieur Gaspard Proust
43:54sans doute Anne Roumanoff n'a pas lu
43:56le JDD depuis un certain temps
43:58elle est sans doute déçue
44:00de ne plus avoir sa pige
44:02elle est sans doute déçue des chiffres
44:04parce que le JDD en un an c'est la plus grande progression
44:06dans la presse quotidienne nationale
44:08c'est plus de 206 000 lecteurs en un an
44:10sur le numérique en un an c'est plus de 53%
44:12de lecteurs, donc ça agace sans doute
44:14Anne Roumanoff en effet
44:16d'avoir des chiffres qui sont ceux que je viens
44:18d'annoncer, mais la vérité c'est que
44:20nous on a une chose, c'est quand on construit ce journal
44:22il n'y a que la liberté d'expression en valeur cardinale
44:24quand avec Charlotte Dornelas, avec Geoffroy Lejeune
44:26avec Raphaël Stainville, on fait le chemin de fer
44:28de notre journal, c'est la liberté d'expression
44:30qui est en premier, on invite tout le monde
44:32des gens de gauche
44:34Anne Roumanoff sera en une du JDD
44:36ça marche tellement bien
44:38qu'on a fait un deuxième journal
44:40le JDD News
44:42et donc ça doit déplaire à Anne Roumanoff
44:44quand elle va dans les kiosques
44:46elle n'a pas un journal, mais deux
44:48elle n'en a pas de l'agace
44:50on salue Anne Roumanoff
44:52je ne sais pas pourquoi, c'est tellement facile
44:54et puis le journaliste, pardon
44:56surtout que ça montre une inculture politique
44:58énorme, parce que l'extrême droite
45:00c'est de l'aigreur et un peu de faiblesse
45:02de paresse, pas de la faiblesse
45:04de la paresse intellectuelle
45:06quand elle a fait Sciences Po, je crois qu'elle est assez intelligente
45:08pour utiliser le mot d'argument
45:10depuis un certain temps, Sciences Po, on se demande
45:12si c'est un gage d'intelligence
45:14et puis on salue le journaliste
45:16qui pose la question
45:18oui, qui chaque semaine pose la question
45:20lui aussi, c'est tout grand, courageux
45:22je ne sais plus comment il s'appelle
45:24Benoît Daragon, parisien
45:26au parisien, on salue
45:28il a sa petite chronique hebdomadaire contre le groupe Bolloré
45:30je ne savais pas ça
45:32on le salue
45:34merci à tous les quatre, c'était un plaisir
45:36merci à toutes les équipes qui ont préparé cette émission
45:38on se retrouve ce soir
45:40dans un instant, c'est Enquête d'Esprit bien sûr
45:42et puis ensuite ce sera Olivier de Caron-Fleck
45:44à demain