Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Quasiment 20 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2, le point sur l'information d'abord avec vous Isabelle Piboulot, bonsoir Isabelle.
00:10Bonsoir Elliot, bonsoir à tous. Près de 18 000 foyers toujours privés d'électricité ce soir, notamment en Normandie et dans les pays de la Loire.
00:18Les deux régions ont été les plus touchées par le passage de la tempête Caetano jeudi.
00:23Le gestionnaire du réseau électrique Enedis espère reconnecter tous ses clients d'ici à demain soir.
00:29Démarche contre les violences faites aux femmes organisées partout en France comme ici à Paris.
00:34Une initiative de plus de 400 organisations féministes.
00:37Des milliers de personnes ont défilé pour réclamer un sursaut face aux agressions et aux drames encore trop nombreux.
00:44On le rappelle, le secrétaire d'État chargé de l'égalité femmes-hommes a promis des mesures à venir concrètes et efficaces dès lundi.
00:53Enfin, la branche armée du Ramas a annoncé la mort d'un otage enlevé le 7 octobre 2023.
00:59Une affirmation en cours de vérification par l'armée israélienne.
01:03La victime serait décédée dans une zone de combat dans le nord de Gaza.
01:07Aucun détail n'a été fourni sur la date, le lieu précis ou l'identité de l'otage.
01:12Selon le colonel Olivier Rafowitz, le Ramas continue de pratiquer un terrorisme psychologique.
01:18Merci Isabelle pour le point sur l'information.
01:22On est avec Rachel Khan, bonjour.
01:24Cher Rachel, Olivier d'Artigol qu'on est heureux de retrouver le week-end.
01:29Geoffroy Lejeune et Amine Elkatmi.
01:32Difficile de faire plus ignoble.
01:35Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le ministre de l'Intérieur.
01:37Voilà la réaction de Bruno Rotailleau alors que l'on apprend que la France insoumise a déposé une proposition de loi
01:42pour abroger le délit d'apologie du terrorisme.
01:46Je précise que depuis 2012, les attentats terroristes ont causé la mort de 273 personnes en France.
01:52Et que depuis un an, les messages relativisants, excusants ou même épousants,
01:56les actes du 7 octobre se sont multipliés.
02:00Alors voyons le sujet d'Adrien Spiteri parce qu'évidemment ça a provoqué un tollé.
02:04C'est un coup de communication puisque jamais cette loi sera votée par l'Assemblée Nationale.
02:11Mais ça en dit long sur l'idéologie de la France insoumise
02:15et je suis curieux de voir ce que vont dire les députés de gauche qui ont tapé dans la main de la France insoumise.
02:21Je pense par exemple à M. Faure, je pense à M. François Hollande.
02:24Mais d'abord le sujet avec Adrien Spiteri.
02:28Voici l'une des dernières propositions de loi de la France insoumise.
02:32Abroger le délit d'apologie du terrorisme du code pénal.
02:36Le texte a été déposé mardi par le député Hugo Bernalicis.
02:40Cette proposition de loi s'inscrit dans une volonté de préserver la liberté d'expression.
02:44Et singulièrement le débat politique de toute intrusion des institutions répressives.
02:49Cette proposition a rapidement fait réagir dans le camp macroniste.
02:53Honnêtement quand j'ai vu l'intitulé de la proposition de loi, je n'y croyais pas.
02:56Je me demande qui est capable de proposer ce type de loi à la France insoumise
03:01qui n'est pas à sa dernière proposition honteuse.
03:05Mais on se demande quand même jusqu'où ils vont aller dans l'indignité.
03:08Même indignation à droite de l'échiquier politique.
03:11Le vice-président du groupe RN à l'Assemblée nationale rappelle
03:14que plusieurs députés LFI ont été entendus pour ce délit.
03:18Mathilde Pannot et Rima Hassan sont poursuivis pour apologie du terrorisme et du terrorisme d'organisme économique.
03:24Tout ce que fait un membre de l'extrême-gauche doit pouvoir être autorisé au final.
03:28Donc demain pourquoi pas une loi pour autoriser le trafic de drogue et la consommation de drogue
03:32de monsieur Pierre Bratt et monsieur Boyard.
03:35Leur comportement est indigne, leur proposition de loi sont indignes.
03:39En France, l'apologie du terrorisme est passible de 50 prisons et 75 000 euros d'amende.
03:45Je précise qu'on a proposé à Hugo Bernalicis, le penseur de cette proposition de loi,
03:51de réagir sur notre antenne bien évidemment.
03:54Il a refusé. Pour eux cet outil n'est que, je cite,
03:57« instrumentalisation de la lutte antiterroriste et atteinte à la liberté d'expression ».
04:03On frise en quelque sorte le complotisme monsieur Dartigolle.
04:07Qu'est-ce que vous en pensez ?
04:08D'abord il faut rappeler que cette loi date de 2014 et que la décennie qu'on vient de vivre
04:13nous amènerait plutôt un durcissement de la loi sur l'apologie du terrorisme.
04:18Il y a là quand même l'aveu du côté des insoumis,
04:21consistant à dire qu'il serait impossible de soutenir par exemple la cause palestinienne,
04:27une solution à deux états, sans verser dans l'apologie du terrorisme.
04:32Mais il est parfaitement possible de le faire.
04:34Il suffit de dire que le Hamas est une organisation terroriste
04:37et de ne pas dire que le Hamas est une organisation de résistance.
04:40Jurisprudence au bono. Il répondra à ses propos devant la justice par exemple.
04:44Donc ça c'est un premier bloc de questions.
04:47C'est une opération de nouveau, une opération des insoumis
04:52pour créer une forme de provocation permanente,
04:55pour amener sur un durcissement du climat permanent
04:59et une qualification de Jean-Luc Mélenchon à la prochaine élection présidentielle.
05:02Il y a une autre dimension sur ce sujet-là,
05:04qui ne peut pas aller vers l'abrogation de la loi.
05:07Mais l'ex-juge antiterroriste Marc Trévédic,
05:10dont des expressions passées me semblent être quelque peu instrumentalisées par les insoumis,
05:15avait simplement pointé du doigt le fait qu'il y avait une explosion
05:20des signalements et des plaintes pour l'apologie du terrorisme.
05:24Il avait simplement évoqué la nécessité de regarder pour qu'il n'y ait pas d'abus.
05:28Et ça c'est une autre dimension.
05:30Je suis complètement d'accord avec vous,
05:32mais c'est l'argument qui est utilisé depuis quelques heures
05:36par la France insoumise et notamment par Jean-Luc Mélenchon.
05:40Je vous propose de découvrir la réaction de Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.
05:45L'abrogation de la loi d'apologie de terrorisme produit une nouvelle agression
05:50contre l'FI venue de l'extrême droite et servilement reprise
05:53par l'officialité médiatico-politique.
05:56Plutôt que de se faire des fils, lire le texte de la proposition de loi.
06:01Bruno Rotailleau qui a dit à l'FI dépose une PPL pour abroger
06:06le délit d'apologie de terrorisme.
06:08C'est difficile de faire plus ignoble.
06:11Je précise que monsieur Bernalicis, qui est l'auteur de cette proposition,
06:16était l'un des responsables politiques en cas de gouvernement NFP
06:21qui pouvait aller place Beauvau.
06:24L'expression c'était, et il en a même fait un clip de rap,
06:27Hugo à Beauvau.
06:29Peut-être que les français aujourd'hui soufflent en se disant
06:31c'est peut-être un peu mieux d'avoir Bruno à Beauvau.
06:34Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Amine.
06:37Écoutez, moi en fait je manque de mots.
06:39J'arrive à un stade où je n'arrive plus à trouver des mots
06:43que je peux prononcer à la télévision.
06:47Sans aller au tribunal.
06:49Très exactement.
06:51Ils se font les champs de la liberté d'expression.
06:53Vous avez le droit de tout dire.
06:55Ils disent c'est au nom de la liberté d'expression.
06:57On défend la liberté d'expression.
06:59Allez-y Amine.
07:00J'ai encore un stock de mots.
07:02Je parle de mots que je peux prononcer de manière respectueuse
07:06devant les téléspectateurs et qui ne m'entraîneraient pas
07:09devant la 17ème chambre de Paris.
07:12Donc j'avoue qu'à part dire indigné, outré, scandalisé,
07:16j'ai épuisé les mots me permettant de qualifier ce que je vois.
07:22Donc au-delà des insoumis, ce qui m'interpelle davantage,
07:26c'est que le reste de la gauche ne réagisse pas.
07:30Je veux dire, à quel transe supplémentaire faudra-t-il arriver ?
07:34A quel ignominium plus insupportable, plus grande, plus forte, plus lourde
07:41que celle auquel on vient d'insister faudra-t-il arriver
07:45pour qu'à un moment donné, Messieurs Fort, Hollande, Roussel,
07:49Tom Delier et tous les autres disent qu'il n'est plus possible,
07:53qu'il n'est définitivement plus possible, quelle que soit la circonstance,
07:57l'élection, le lieu, l'heure et le moment,
07:59de s'allier avec les amis de M. Mélenchon.
08:01La question leur est posée.
08:02Jean-Luc Mélenchon nous demande de lire le texte.
08:05Le fond du texte, il a entièrement raison, c'est très important.
08:08Les moyens de la lutte antiterroriste en France
08:11ont régulièrement été détournés de leur objet par les gouvernements en place
08:14pour réprimer la liberté d'expression.
08:16Ainsi, dans la période récente, sur d'autres fondements juridiques,
08:20la journaliste d'investigation Marianne Lavrieux
08:23ou encore les manifestants lors des mobilisations appelées casserolades
08:27ont été l'objet de mesures privatives de liberté
08:29au titre des moyens de lutte antiterroriste.
08:32Voilà ce qu'il exprime M. Jean-Luc Mélenchon
08:36et ce qu'il y a évidemment dans le texte.
08:39David Esnar a dit que c'était uniquement de la com'
08:41car ils savent bien que cela n'aboutira pas.
08:43Heureusement, il faut donc retenir qu'ils en ont fait un choix de com'
08:47pour se faire encore un peu plus de vidéos utiles des djihadistes
08:50et collabos des régimes, idéologies et organisations fascistes.
08:55Quant aux alliés de la France Insoumise,
08:58heureux de se partager leurs restes électoraux
09:00tout en se bouchant le nez devant les indignités de l'extrême-gauche,
09:04pourquoi ne les entendons-nous pas pour réclamer la libération ?
09:08Par exemple, de Boilem Sansal parle de liberté d'expression.
09:11C'est le grand chevalier blanc, Jean-Luc Mélenchon.
09:14On a une réaction à Carole Delga.
09:15De qui ?
09:16De Carole Delga.
09:17Je la signale ce soir, il y a deux heures.
09:19De côté de ma gauche, il y a M. Delafosse aussi.
09:21Donc il faut les pointer aussi.
09:22Bien sûr, vous avez raison.
09:24Jean-Luc Mélenchon et ses amis de la France Insoumise,
09:28il faudrait aussi qu'ils nous expliquent comment faire
09:31pour justement protéger la liberté d'expression
09:33avec aujourd'hui l'arrestation de Boilem Sansal.
09:36Écoutez, c'est d'une indignité totale.
09:39On est dans un contexte aujourd'hui extrêmement tendu en France,
09:43avec des attentats qui sont déjoués.
09:45Je ne sais combien on en a déjoué,
09:48notamment depuis les Jeux olympiques,
09:50il y en a eu pas mal qui ont été déjoués aussi.
09:52On a des Français qui ont des cibles dans le dos aujourd'hui.
09:56On a une histoire malheureusement française depuis 20 ans.
10:02Et franchement, nous ne sommes pas à la hauteur de nos morts.
10:05C'est-à-dire que là, on célébrait le 13 novembre
10:08nos victimes du Bataclan.
10:10Et là, nous avons des soi-disant représentants de la République
10:13qui nous disent que finalement...
10:15Ils ne sont pas soi-disant, pardonnez-moi, ils ont été élus.
10:17Ce sont des représentants de la République,
10:23même si aujourd'hui, par exemple,
10:26je crois que c'est 70% des Français considèrent
10:28que la France Insoumise représente un danger pour la démocratie.
10:32C'était l'étude de Sebvipov à la rentrée.
10:35Mais ce que ça nous dit, Elliot,
10:37ce que ça nous dit cette proposition de loi,
10:39c'est qu'au fond, c'est un aveu aussi
10:41qu'ils n'arrivent pas, avec la loi qui a été votée en 2014,
10:45à faire leur travail de porte-parole du terrorisme.
10:48C'est ça que ça veut dire.
10:50Ça veut dire qu'en gros, lorsque il y a Daesh,
10:53le Hezbollah, Boko Haram, Hamas, etc.,
10:57cette idéologie-là qui a pour volonté de créer
11:01un grand empire islamique,
11:04eh bien eux, ils s'en font les chantres
11:06et ils voudraient pouvoir s'exprimer librement par rapport à ça.
11:09La Cour européenne des droits de l'homme,
11:11toujours dans ce texte, de manière constante,
11:13considère que la liberté d'expression n'est pas faite
11:15seulement pour les idées et les informations
11:17qui sont inoffensives ou accueillies avec ferveur,
11:20mais aussi pour les idées et informations
11:22qui heurent, choquent, inquiètent l'État
11:24ou une fraction quelconque de la population.
11:26Donc j'imagine qu'au nom de la liberté d'expression,
11:29jamais ils vous attaqueront parce que vous avez dit
11:31qu'ils sont en quelque sorte les porte-paroles du terrorisme.
11:34Et puis la France insoumise, c'est vrai que ce n'est pas le parti
11:37qui a voulu censurer une chaîne d'informations.
11:40C'est vrai que Rima Hassan, au nom de la liberté d'expression,
11:43n'a pas voulu saboter l'interview de Benjamin Netanyahou
11:46chez nos confrères d'Elsie.
11:48C'est quand même assez étrange.
11:50Moi c'est là-dessus que je voulais réagir aussi
11:52parce qu'on a plaisanté sur le fait qu'Amine
11:54pourrait se retrouver, ou Rachel pourrait se retrouver
11:56devant la 17ème chambre.
11:58Moi j'y suis allé devant la 17ème chambre,
12:00devant la France insoumise justement,
12:02donc je peux vous parler de leur conception de la liberté d'expression.
12:04Je me suis retrouvé au tribunal avec à l'époque Raquel Garrido
12:06qui défendait la France insoumise dans un procès
12:08en tant que directeur de mon ancien journal.
12:11Et en fait, ce qui est intéressant,
12:13c'est que ce débat pourrait être passionnant
12:15sur la liberté d'expression.
12:16Sur la caricature de Bono ?
12:17Absolument.
12:18Et la France insoumise, c'était porté parti civil,
12:20donc ils ont été d'ailleurs même déboutés,
12:22ils n'avaient pas le droit d'être là, etc.
12:24Mais bon bref, ce qui est intéressant,
12:26c'est que le débat sur la liberté d'expression
12:28est un modèle à l'américaine, on peut tout dire
12:30et on se combat différemment,
12:31on ne se combat pas devant les tribunaux, etc.
12:32Ou alors est-ce qu'il y a des lignes rouges ?
12:34En l'occurrence, il se trouve qu'en France, on a des lignes rouges.
12:36Elles sont parfois même d'ailleurs un peu extensives.
12:38Moi je trouve qu'il y a certaines lois
12:39qui répriment trop la liberté d'expression.
12:41Là, en l'espèce, ils ont choisi leur combat
12:44sur lequel on a le droit d'avoir la liberté d'expression,
12:46c'est l'apologie du terrorisme.
12:47Et puisque tout le monde, et Olivier notamment,
12:49cite des réactions que vous n'avez pas citées,
12:51moi j'ai reçu tout à l'heure,
12:52je ne sais pas si elle a été publiée ou pas,
12:53mais la réaction du ministre de Nicolas Daragon,
12:56vous savez qui est secrétaire d'État.
12:58Ah, le ministre de la Sécurité Civile.
12:59De Bruno Retailleau, absolument.
13:01Une révélation dans ce gouvernement,
13:03c'est-à-dire qu'il était l'invité du grand rendez-vous
13:06il y a deux semaines,
13:07il est aussi calme que ferme,
13:09et il n'est jamais dans l'idéologie,
13:10il a toujours les chiffres.
13:11C'est pas un excessif en réalité ?
13:12Non.
13:13Et il y a quelque chose qui m'a frappé
13:14dans sa réaction,
13:15il dit, non il ne plaisante pas bien sûr,
13:17mais il dit, dégoût profond,
13:19LFI n'est pas un parti,
13:21mais c'est bien la cinquième colonne
13:22qui a infiltré nos institutions.
13:24Alors c'est très intéressant ça,
13:25parce que certains utilisent l'argument
13:27de la cinquième colonne en disant,
13:28un jour se posera la question
13:30de la dissolution de la France insoumise.
13:33Parce que justement, il représente,
13:35Philippe Devilliers,
13:36je pense au sénateur Stéphane Laudulier.
13:38On peut être en désaccord avec ça.
13:40Non mais bien sûr.
13:41C'est un climat assez Trumpien
13:42qui est de se donner des ennemis.
13:44Non mais c'est intéressant,
13:45par rapport à la comparaison.
13:47Moi je suis plutôt favorable à des lignes rouges.
13:50J'ai plutôt à ne pas dire
13:51que l'adversaire politique
13:52est l'ennemi de l'intérieur.
13:53Mais je suis pour mener
13:54des batailles politiques et idéologiques.
13:56C'est un débat.
13:59Je ne vois pas l'idée Trumpienne là-dedans,
14:01mais ce n'est pas la cinquième colonne.
14:03Lorsque vous avez 25% des sympathisants
14:06d'une formation politique
14:08qui considèrent que les Juifs
14:09doivent quitter la France,
14:11est-ce que la question de la dissolution
14:13de la dite formation politique en question
14:15qui encourage ces sympathisants
14:16à dire ce qu'ils disent
14:17ne finira pas par se poser un jour ?
14:18C'est un désaccord que nous avons.
14:19Je suis en désaccord avec la dissolution.
14:21Ce qui est très intéressant également,
14:23c'est que depuis quelques heures,
14:24je pense que quasiment l'ensemble
14:27de la classe politique a réagi.
14:29Quasiment.
14:30Je le dis, il y en a certains qui ont piscine.
14:32J'attends M. François Hollande.
14:33Je ne sais pas ce qu'il est en train de faire.
14:34Peut-être qu'il est en train
14:35de préparer l'élection 2027.
14:37Mais vous avez le gouvernement,
14:40la voix de Bruno Retailleau qui a réagi.
14:42Vous avez également des députés de Renaissance
14:44qui ont réagi.
14:45Mais il y a un tweet par exemple
14:46qui m'a marqué.
14:47Celui de Laure Lavalette,
14:49puisque Sylvain Maillard
14:51pousse des cris d'orfraie.
14:52Mais Laure Lavalette répond à Sylvain Maillard.
14:55Gabriel Attal appelle à faire barrage au RN,
14:57même avec un bulletin LFI.
14:59On est le 4 juillet 2024.
15:02Et c'est un tournant dans la campagne législative.
15:06Donc Gabriel Attal, indirectement,
15:08qui a servi de marche-pied à certains députés LFI,
15:11il n'a que ses yeux pour pleurer.
15:13C'est-à-dire que ces cris d'orfraie aujourd'hui,
15:15c'est de la tartufferie.
15:16Il n'est pas crédible aux yeux des gens
15:18qui comptent idéologiquement lutter
15:21contre l'extrême-gauche radicale.
15:24J'ai souvenir de ce moment électoral,
15:26comme vous.
15:27Je ne suis pas contrairement à vous
15:29sur l'idée qu'Attal ou d'autres
15:32seraient à jamais disqualifiés politiquement
15:34pour mener des combats.
15:36Je dis juste que sur la question
15:38de la lutte contre l'antisémitisme
15:40et sur la question justement de la lutte
15:42contre l'extrême-gauche,
15:45Gabriel Attal forçait de constater
15:47qu'il est peut-être un peu moins crédible
15:49que certains.
15:50Aux électeurs.
15:51Voilà.
15:52Et c'est aux électeurs, vous avez entièrement raison,
15:54d'en juger.
15:55Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette proposition
15:57loi de la France insoumise.
15:59Il ne faut pas oublier que vous avez
16:01Mme Pannot, Mme Hassan
16:04et, si je ne m'abuse, Mme Obono,
16:06ces trois députés,
16:08l'une européenne et les autres députées françaises,
16:11qui ont été entendues
16:14pour apologie du terrorisme.
16:16Tout cela n'est pas anodin.
16:18Mais ça me fait penser à l'enquête Ipsos
16:20sur le regard des Français sur l'antisémitisme
16:22et la situation des Français juifs.
16:24Vous savez qu'on en a longuement parlé
16:26ces 72 dernières heures.
16:27Mais on a oublié un angle.
16:28L'angle, c'est la question qui a été posée
16:30aux sympathisants, quels que soient les partis.
16:32Et moi, je me suis attardé sur les sympathisants
16:34de gauche.
16:35À propos de certaines déclarations de Jean-Luc Mélenchon
16:37et de certains responsables de LFI
16:39sur le conflit entre Israël et le Hamas,
16:40diriez-vous qu'elles contribuent à l'antisémitisme ?
16:43Vous avez 28% des sympathisants LFI
16:45qui répondent oui.
16:47Vous avez 72% du côté des écologistes.
16:51Et attention, 83% du côté du Parti socialiste,
16:57alors que du côté de l'ensemble,
16:59ça fait 76%.
17:01Au Parti socialiste, il y a quand même
17:03plus de 8 sympathisants sur 10.
17:05Ils disent, les propos de Jean-Luc Mélenchon
17:08et de ses lieutenants participent à l'antisémitisme.
17:11Quelle est la réponse de M. Faure ?
17:14Quelle est la réponse de M. Hollande ?
17:16Quelle est la réponse, par exemple,
17:18de la nouvelle vague du Parti socialiste ?
17:20Et je pense, par exemple, à M. Bouamrane
17:22qui était lui aussi aux portes de Matignon,
17:26à Minel Katmi.
17:27Je mets Karim Bouamrane à part
17:29parce qu'il a d'autres qualités incontestables,
17:33mais la seule...
17:35Ce n'est pas une attaque, attention.
17:36Je suis curieux de savoir ce que pense,
17:37parce que justement, lui est courageux.
17:39Je le mets à part parce que,
17:40compte tenu de ce que je me prépare à dire
17:42à propos de M. Faure,
17:43la réalité, c'est que la seule motivation
17:46de M. Faure depuis des mois
17:47est de sauver son siège de député de Seine-et-Marne.
17:50Voilà, c'est tout.
17:51Et de secrétaire national du PS.
17:53C'est moins important, à mon avis,
17:56que son siège de député de Seine-et-Marne
17:59avec un calcul assez simple,
18:00c'est que si la France insoumise
18:01venait à lui mettre un candidat au premier tour,
18:04il serait éliminé au premier tour
18:06et c'est un député LFI qui remporterait la circonscription.
18:09Tout le bavardage de M. Faure,
18:13tout cet élan qu'il a mis à se coucher
18:17devant la France insoumise
18:18ne s'explique que par la volonté
18:20de sauver son siège de député.
18:22Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron
18:23qui était à Strasbourg ce samedi
18:25pour commémorer les 80 ans de la libération
18:27de Strasbourg, je le disais donc.
18:29Emmanuel Macron qui revient sur l'antisémitisme d'hier
18:32et l'antisémitisme d'aujourd'hui.
18:56L'antisémitisme présent,
18:57je précise que l'année dernière,
18:59quasiment jour pour jour,
19:00ce même président de la République
19:02refusait de marcher pour lutter
19:05contre l'antisémitisme pour,
19:07si mes souvenirs sont bons,
19:08ne pas diviser les Français
19:10comme si l'antisémitisme...
19:11Sur les conseils de M. Belletard.
19:13Oui, effectivement, sur les conseils de M. Belletard.
19:16Je ne sais pas si c'est le même M. Belletard
19:18qui l'a conseillé d'aller au Stade de France
19:19pour assister au match France-Israël.
19:22Emmanuel Macron toujours
19:24et là on en vient à la panthéonisation
19:27de Marc Bloch.
19:29Annonce faite ce samedi par Emmanuel Macron.
19:32Marc Bloch, issu d'une famille juive assassienne,
19:35professeur d'histoire à l'Université de Strasbourg,
19:38capitaine et croix de guerre
19:40durant la Première Guerre mondiale.
19:41Il a fait deux guerres.
19:42Comment ?
19:43Il a fait deux guerres.
19:44Exactement.
19:45Mobilisé en 1939,
19:46il s'engage dans la résistance
19:48au tournant des années 42-43.
19:50Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron
19:53sur la panthéonisation de Marc Bloch.
19:57De la lucidité et de la résistance de Marc Bloch
20:00à la libération de Strasbourg,
20:03il y a ce cortège des volontés
20:06qui ont permis à la France de redevenir libre.
20:09Cette confiance dans notre peuple,
20:11dans son audace.
20:14C'est pourquoi,
20:16en cette université
20:19et en ce jour,
20:21pour son œuvre,
20:22son enseignement et son courage,
20:25nous décidons que Marc Bloch entrera au panthéon.
20:29Ce sera la sixième personnalité
20:32qui entrera sous la présidence d'Emmanuel Macron
20:35au panthéon.
20:36Maurice Genevoix,
20:37Simone Veil,
20:39Joséphine Becker,
20:41Misac Manoukian,
20:42Badinter,
20:43qui sera avant Marc Bloch.
20:44Mais les époux Manoukian.
20:46Exactement.
20:48Vous les avez qui arrivent.
20:50C'est un record, en quelque sorte,
20:52sous la Vème République.
20:55Il fait plus que François Mitterrand,
20:58que Jacques Chirac,
21:00très loin de Napoléon.
21:02C'est dommage que dans les faits,
21:04on ne soit pas à la hauteur de cette panthéonisation.
21:08Bien sûr.
21:10Ce qui m'a marqué également,
21:12je l'ai lu chez nos confrères de l'AFP,
21:14dans une lettre au président de la République,
21:16dont l'AFP a obtenu une copie,
21:17la famille demande aussi que l'extrême droite,
21:20dans toutes ses formes,
21:22alors il faudrait m'expliquer ce que c'est l'extrême droite,
21:24qu'est-ce que c'est l'extrême droite dans toutes ses formes,
21:26soit exclue de toute participation
21:28à la cérémonie d'entrée au Panthéon.
21:32Les ayants de droit de Misac Manoukian
21:34l'avaient demandé aussi.
21:35Oui, mais ça veut dire que par exemple,
21:37l'extrême gauche sera présente...
21:39Là, c'est très compliqué de...
21:41Je ne cherche pas la volonté des familles.
21:43J'essaie de comprendre.
21:45On peut être en désaccord avec la famille.
21:47Non, mais j'essaie juste de comprendre.
21:49Déjà, c'est possible d'être en désaccord
21:50avec des gens qui n'ont rien fait,
21:51contrairement à lui, pour commencer.
21:53La famille de Marc Bloch n'a pas les vertus
21:57et le mérite de Marc Bloch.
21:58Il ne faut pas comparer les deux.
22:00Je ne polémique pas avec eux.
22:02Moi non plus, je ne polémique pas avec eux.
22:04Je dis juste que c'est un peu agaçant
22:06de voir que d'ailleurs,
22:08parce qu'Eliott a rappelé qui était Marc Bloch,
22:11et moi je suis d'accord avec Rachel,
22:14tous ces panthéonisés nous obligent,
22:17nous apportent quelque chose à l'histoire de la France.
22:19Et ce sont en fait des panthéonisations
22:21assez consensuelles en réalité.
22:23Tout de même, Missak Manoukian,
22:25c'était une manière de réunir la France
22:27en racontant son histoire,
22:28même s'il venait évidemment du communisme, etc.
22:30Et que tout le monde aujourd'hui n'est pas communiste,
22:32n'en déplaise à Olivier.
22:33Ce qui est intéressant, c'est que...
22:34Ça va, je le vis plutôt bien.
22:35Ce qui est intéressant, c'est que la panthéonisation,
22:37c'est objectivement un des moyens,
22:39d'ailleurs Emmanuel Macron en use et en abuse,
22:41de souder un pays, de lier un pays.
22:44Que font les héritiers qui, encore une fois,
22:46n'ont rien fait par rapport à leur ancêtre ?
22:48Ils divisent à nouveau.
22:49C'est-à-dire ?
22:50Ils n'ont rien fait, mais...
22:51L'extrême droite sous toutes ses formes ?
22:52Je suis très curieux de savoir.
22:53Un, qui est l'extrême droite aujourd'hui ?
22:57Qu'est-ce que c'est l'extrême droite sous toutes ses formes ?
22:59Et surtout, est-ce que dans la lutte
23:01contre l'antisémitisme aujourd'hui,
23:04ceux qu'il considère être, j'imagine,
23:06comme l'extrême droite,
23:07sont les premiers dangers
23:10de la montée de l'antisémitisme ?
23:12La lettre des ayants droit,
23:14je crois, de la petite fille...
23:17Et encore une fois, l'idée n'est pas de polémiquer.
23:19On va chercher dans l'oeuvre,
23:20dans les travaux de Marc Bloch,
23:21la lettre est très belle d'ailleurs, je trouve,
23:23des enseignements, notamment,
23:25sur ce qui distingue le patriotisme du nationalisme,
23:28pour avoir une réflexion.
23:30C'est leur liberté, quand même.
23:33Évidemment.
23:34C'est leur militantisme, en fait.
23:35Je ne dis pas militantisme.
23:37Je suis curieux de savoir.
23:39C'est leur façon de s'engager politiquement.
23:41C'est excessive.
23:42C'est même une récupération, j'ai envie de dire.
23:43C'est pour ça que je vous ai proposé ce sujet.
23:44La publicité, on revient dans un instant,
23:46on va parler du pape.
23:47Le pape a dit, comme dit la chanson,
23:49le pape a dit.
23:50Le pape a dit.
23:51Le pape a dit.
23:52Exactement.
23:53Mais le pape, il a dit,
23:54non pour Notre-Dame,
23:56et oui pour la Corse.
23:57Et oui.
23:58Et je vois votre sourire.
23:59Ça tourne un grand journal.
24:00Oui, bien sûr.
24:01Vous, le futur maire d'Ajaccio.
24:03Ah non, ne me prêtez pas ça.
24:04Je vais y retourner tranquille.
24:06Le futur maire d'Ajaccio,
24:08Olivier d'Artigolle,
24:09qui a tout...
24:10Alors, je le dis aux téléspectateurs,
24:12Olivier d'Artigolle connaît tout le monde en Corse,
24:14donc si vous avez besoin de quoi que ce soit,
24:15c'est lui qu'il faut appeler.
24:16D'ailleurs, je vais vous donner son numéro de téléphone.
24:18Un permis de construire, un cours de panel.
24:19Allez, la mienne.
24:21La publicité.
24:27On poursuit l'heure des pro-deux
24:28ensemble avec l'information du jour.
24:31Le pape a dit oui pour la Corse,
24:33non pour Notre-Dame,
24:35une semaine après la réouverture de la cathédrale.
24:37Le souverain pontife sera sur l'île de Beauté
24:40pour un voyage de deux jours.
24:42C'est un moment historique
24:43puisque c'est la première visite d'un pape en Corse,
24:46annonce faite cet après-midi
24:48par le cardinal Dominique Monberti
24:50et le cardinal François Bustillot,
24:53que vous connaissez,
24:54que vous avez déjà rencontré.
24:55Je l'ai salué à Ajaccio l'été dernier.
24:57C'est un pape habilé,
24:58c'est peut-être un futur pape.
25:00Et c'est peut-être,
25:01et c'est l'évêque d'Ajaccio.
25:02Regardez la séquence.
25:06Mes amis,
25:07nous avons une très bonne nouvelle à vous annoncer.
25:10Le pape Francois fera une visite pastorale en Corse
25:14le dimanche 15 décembre.
25:17Il s'agit d'un événement historique.
25:19Nous nous donnerons les moyens extraordinaires
25:22pour un accueil exceptionnel au Saint-Père.
25:25Nous comptons sur vous.
25:26Commencez à vous préparer,
25:28à fédérer toutes les forces
25:30pour que ce moment,
25:31cette journée,
25:32reste dans notre mémoire
25:33et dans notre patrimoine
25:35du point de vue culturel,
25:37spirituel,
25:38affectif.
25:41Explication sur place de notre correspondante,
25:45la meilleure journaliste de Corse,
25:46Christina Luzzi.
25:48Les cloches des églises de Corse
25:50ont été sonnées à la volée ce samedi
25:52pour célébrer l'officialisation
25:54tant attendue
25:55de la visite du pape François
25:57le 15 décembre prochain à Ajaccio.
25:59Et pour la Corse,
26:00c'est une première historique
26:01puisqu'aucun pape ne s'était encore rendu
26:03sur l'île de beauté.
26:05Une visite exceptionnelle,
26:06donc,
26:07sur cette terre marquée
26:08par la religion chrétienne
26:09où plus de 100 000 personnes
26:11sont attendues à Ajaccio
26:12pour l'occasion,
26:13c'est vous dire,
26:14l'effervescence qui règne sur l'île.
26:16Alors,
26:17cette visite d'une journée du Saint-Père
26:18sera marquée
26:19par des moments de prière,
26:20de dialogue
26:21et de rencontres
26:22que le programme détaillé
26:24n'est pas encore été totalement révélé.
26:26Plusieurs temps forts
26:27sont d'ores et déjà confirmés
26:29selon nos informations.
26:31Un discours de conclusion
26:32du pape François
26:33du colloque international
26:34sur la piété populaire
26:35dans le bassin méditerranéen,
26:37un thème pastoral
26:38qui lui est très cher
26:39et une des motivations
26:40d'ailleurs principales
26:41de cette visite.
26:42L'après-midi,
26:43une messe en plein air
26:44où plusieurs milliers de corps
26:45sont attendus,
26:46comme je vous le disais.
26:47Et également,
26:48une rencontre
26:49avec le président de la République,
26:50Emmanuel Macron,
26:51en fin d'après-midi.
26:52Cet événement
26:53marquera sans doute
26:54un tournant
26:55dans l'histoire religieuse
26:56et culturelle de l'île,
26:57renforçant encore
26:59son lien profond
27:00avec la tradition chrétienne.
27:02Alors,
27:03pourquoi la Corse
27:04et non Notre-Dame ?
27:05Pourquoi pas les deux
27:06puisqu'il aurait pu
27:07très bien être
27:08à Notre-Dame
27:09le 7 et 8 décembre prochains,
27:10les 7 et 8,
27:11et ensuite aller en Corse
27:12le 15,
27:13Geoffroy Lejeune ?
27:14Alors,
27:15les mauvaises langues
27:16vous diront
27:17que le pape François
27:18en veut beaucoup
27:19ou pas beaucoup
27:20Emmanuel Macron
27:21et qu'il a préféré
27:22la Corse
27:23plutôt que Notre-Dame
27:24pour ne pas lui offrir
27:25ce moment
27:26en mondialisation,
27:27très narcissique,
27:28etc.
27:29Moi,
27:30je ne suis pas dans le secret
27:31de son cœur et de son âme,
27:32donc je ne peux pas vous répondre
27:33à cette question.
27:34En revanche,
27:35la réponse est dans
27:36l'extrait qu'on a vu,
27:37vous savez,
27:38la vidéo qu'on a vue
27:39avec le cardinal
27:40qui annonce
27:41la venue du pape.
27:42Vous avez entendu
27:43l'arrière-plan sonore
27:44ou pas musical ?
27:45Alors,
27:46oui,
27:47mais je ne savais pas
27:48ce que c'était.
27:49C'est un chant religieux
27:50corse,
27:51et en fait,
27:52la réponse est là-dedans.
27:53Moi,
27:54j'ai lu
27:55tout ce que je vais vous dire
27:56là,
27:57je l'ai appris
27:58en lisant le JD News
27:59cette semaine
28:00où on avait un papier
28:01de Nicoladia.
28:02Regarde,
28:03vous voulez dire quoi ?
28:05Un excellent jeu
28:06de circuit court !
28:07Laissez-le répondre !
28:08Laissez-le répondre !
28:09Je sens les colibés,
28:10je sens les colibés !
28:11Pas du tout !
28:12Alors là,
28:13c'est que vous m'avez attaqué !
28:14Vous m'avez attaqué à dire
28:15que j'ai lu
28:16dans le JD News.
28:17Pour ramener tout à vous,
28:18ça n'a rien à voir !
28:20Je vous explique pourquoi.
28:21On a publié
28:22dans le JD News
28:23cette semaine
28:24un article de 4 pages
28:25de quelqu'un
28:26qui s'appelle Nicoladia
28:27qui est un écrivain,
28:28un éditeur
28:29et qui est un grand connaisseur
28:30des arcanes du Vatican.
28:31Pourquoi lui ?
28:32Parce qu'il est un proche
28:33de Cardinal Bustillo
28:34et il raconte comment
28:35il a été présent
28:36au moment où cette visite
28:37s'est décidée
28:38avec le Cardinal Bustillo,
28:39le Pape, etc.
28:40Comment ils ont essayé
28:41de pousser l'idée
28:42que le Pape vienne en Corse.
28:43Et la raison,
28:44une des raisons principales
28:45qu'il donne,
28:46c'est qu'ils ont montré
28:47des vidéos de processions
28:49et de fêtes populaires religieuses
28:51en Corse
28:52au Pape
28:53qui a été très impressionné
28:54par ça
28:55et qui a dit...
28:56Par la ferveur !
28:57Par la ferveur !
28:58Et en fait,
28:59il faut comprendre
29:00qu'en Corse,
29:01c'est un des derniers endroits
29:02où on voit un vendredi saint
29:03samedi juste avant Pâques.
29:04Vous avez des gens,
29:05des fidèles dans les rues
29:06qui portent des croix,
29:07qui se déguisent,
29:08qui sont habillés
29:09avec des habits traditionnels,
29:10etc.
29:11Et c'est absolument magnifique.
29:12Et il s'est dit,
29:13c'est une ferveur populaire
29:14incroyable qui n'existe pas
29:15beaucoup en Europe
29:16et donc je veux voir ça.
29:17J'entends,
29:18mais pourquoi ne pas
29:19avoir fait les deux ?
29:20Notre-Dame,
29:21c'est une portée historique,
29:22mondiale.
29:23Alors là,
29:24pour le coup,
29:25Notre-Dame sera,
29:26ça l'est déjà d'ailleurs,
29:27le cœur battant du monde.
29:29Voilà,
29:31et ce sera encore plus
29:32l'épicentre
29:33les 7 et 8 décembre.
29:34Le pape François
29:35est un pape politique.
29:36Ah oui,
29:37ça vous avez raison.
29:38Parce qu'il était à Marseille
29:39pour relire son discours.
29:42Oui,
29:43sur les migrants.
29:44Oui,
29:45bien sûr.
29:46Et sur la fraternité.
29:47Ce sont de très beaux textes,
29:48en effet.
29:49En tout cas,
29:50il rappelle la parole des évangiles.
29:51Qu'est-ce que vous voulez ?
29:52Il fait le job.
29:53Il y a aussi une rencontre,
29:54une complicité.
29:55Il fait le boulot,
29:56il fait le boulot.
29:57C'est bien de rappeler
29:58les évangiles
29:59concernant la mer tendue
30:00à nos frères humains
30:01qui se noient
30:02en Méditerranée.
30:03Mais il y a aussi
30:04une rencontre humaine.
30:05Bustillo,
30:06c'est un franciscain
30:07des origines basques.
30:08Et donc,
30:09ça,
30:10ça résonne aussi
30:11pour le pape
30:12qui est un jésuite
30:13et donc le fondateur
30:14des jésuites
30:15avait justement
30:16ses origines basques.
30:17Il y a une rencontre humaine
30:18très, très forte.
30:19Il se parle beaucoup.
30:20Je pense qu'il y a
30:21moins d'épaisseur
30:22dans les échanges
30:23avec Emmanuel Macron.
30:24Autre sujet
30:25ce week-end,
30:26et ça aussi,
30:27ça a été un grand débat
30:28lors du congrès
30:29des maires
30:30cette semaine.
30:31Puisque le gouvernement
30:32a remis sur la table
30:33le projet
30:34d'élargissement
30:35des prérogatives
30:36de la police municipale.
30:37En clair,
30:38est-ce qu'il faut
30:39systématiser
30:40l'armement létal
30:41pour la police municipale ?
30:42Vous avez un maire
30:43qui s'appelle
30:44M. Hurmic,
30:45maire de Bordeaux
30:46qui, la semaine dernière,
30:47a décidé d'armer
30:48une partie
30:49de sa police municipale,
30:50pas toute.
30:51Il faut y aller
30:52petit à petit
30:53avec M. Hurmic.
30:54Il ne faut pas trop
30:55brusquer sa majorité.
30:56Ça fait depuis 2020
30:57qu'il est maire.
30:58Ça fait depuis 1995
30:59qu'il est conseiller municipal.
31:00Donc, en 30 ans déjà,
31:01ça commence à avancer.
31:02Et il a eu cette phrase
31:03saisissante,
31:04il a dit
31:05« j'ai été rattrapé
31:06par la réalité ».
31:07C'est bien.
31:08Rattrapé par la réalité.
31:09Voilà.
31:10Miracle idéologique,
31:11diraient certains.
31:12Epiphanie.
31:13Il faudrait savoir
31:14si la maire de Rennes,
31:15la maire de Nantes,
31:16le maire de Grenoble
31:17et j'en passe,
31:18seront, eux aussi,
31:19rattrapés par la réalité.
31:20Voyez le sujet
31:21de Tancrede.
31:22Guy Hôtel.
31:23Équipé d'une bombe
31:24lacrymogène,
31:25d'un côté,
31:26et d'un pistolet
31:27à impulsion électrique
31:28de l'autre,
31:29les policiers municipaux
31:30de Bordeaux
31:31patrouillent dans
31:32les rues de la ville.
31:33Un équipement
31:34qui, pour certains d'entre eux,
31:35va s'étoffer.
31:36Après s'y être
31:37toujours opposé,
31:38Pierre Urmic,
31:39le maire
31:40des écologistes
31:41de Bordeaux,
31:42a annoncé,
31:43début novembre,
31:44que 50 policiers municipaux
31:45porteront des armes
31:46létales
31:47à partir de la mi-2025.
31:48On est un peu
31:49rattrapés aussi
31:50par la réalité.
31:51Quand on est un maire
31:52qui se veut pragmatique
31:53et proche des habitants,
31:54j'ai constaté
31:55que la ville de Bordeaux
31:56n'est pas épargnée
31:57par un phénomène
31:58de violence grandissant
31:59dans le pays.
32:00Pour les policiers
32:01municipaux,
32:02ces conditions de travail
32:03ne sont pas acceptables.
32:04L'ensemble
32:05de tous les agents
32:06de la police municipale
32:07sur le territoire national,
32:08tous ceux qu'on peut fréquenter
32:09au quotidien,
32:10déjà,
32:11ne restent pas longtemps
32:12dans une police municipale
32:13où ils ne sont pas armés
32:14parce qu'ils ne se sentent
32:15pas en sécurité.
32:16Donc, du coup,
32:17ils préfèrent demander
32:18une mutation
32:19de la police municipale
32:20pour ne pas
32:21avoir à faire
32:22et du coup,
32:23ils préfèrent demander
32:24une mutation,
32:25d'aller dans un autre service
32:26qui lui est armé.
32:27Selon les derniers chiffres
32:28du ministère de l'Intérieur,
32:29la France compte
32:3027 000 policiers municipaux environ,
32:32répartis dans plus de
32:334500 communes.
32:34En 2021,
32:3558% d'entre eux
32:36étaient porteurs
32:37d'armes létales.
32:38Mais dans de grandes villes
32:39comme Paris,
32:40Lille,
32:41Rennes ou Grenoble,
32:42les mairies refusent
32:43d'en équiper leurs policiers.
32:44Je dirais que c'est
32:45une forme d'irresponsabilité
32:46de la part
32:47des élus locaux
32:48face à cette situation
32:49parce que,
32:50parce que c'est
32:51une délinquance galopante,
32:52on le voit au quotidien,
32:53on le voit dans les faits divers,
32:54dans la presse,
32:55partout.
32:56A Poitiers,
32:57les 24 policiers municipaux
32:58ont annoncé
32:59se mettre en grève
33:00pendant le mois de décembre,
33:01si la mairie ne les équipait
33:02pas d'armes létales.
33:03Bon,
33:04c'est très intéressant
33:05d'avoir toujours
33:06les responsables de terrain,
33:07les syndicats de police,
33:08qu'ils soient national,
33:09police nationale,
33:10la police nationale
33:11ou la police municipale
33:12et de voir aussi
33:13ce que pensent les Français.
33:14Vous avez 66%
33:15des Français
33:16qui ne sont pas
33:17responsables
33:18d'armes létales
33:19et 66%
33:20des Français
33:21qui sont favorables
33:22à l'argument
33:23des policiers municipaux.
33:24Normalement,
33:25le sujet,
33:26il devrait être clos.
33:27Le débat,
33:28il est simple.
33:29Il n'y a pas besoin
33:30de tergiverser,
33:31de mettre 30 ans
33:32quand on s'appelle
33:33Pierre Urmic,
33:34conseiller municipal
33:35puis maire depuis 2020,
33:36pour être rattrapé
33:37par une réalité.
33:38Voilà,
33:39c'est quand même
33:40assez triste.
33:41Rachel.
33:42Non mais en plus,
33:43on voit le climat
33:44que l'on vit
33:45depuis ces derniers mois.
33:46On voit aussi
33:47des propositions
33:48de loi arrivées
33:49pour apologie du terrorisme.
33:50Donc je pense que oui,
33:51il faudrait peut-être
33:52être un petit peu conscient
33:53et responsable
33:54effectivement pour protéger
33:55l'ensemble
33:56de ces administrés.
33:57Surtout,
33:58pardon.
33:59Allez-y, allez-y.
34:00Eliott,
34:01quand vous êtes
34:02premier magistrat
34:03d'une ville
34:04que vous avez
34:05une police municipale,
34:06que vous êtes
34:07dans une ville gangrénée
34:08par la drogue
34:09avec des réseaux
34:10qui utilisent
34:11des armes de guerre
34:12lorsque vous avez
34:13une explosion
34:14de la violence,
34:15ne pas armer
34:16votre police municipale,
34:17ne pas la mettre
34:18en danger.
34:19Parce que les types
34:20en face,
34:21ils ne prennent pas
34:22le temps d'aller voir
34:23derrière l'uniforme
34:24s'il y a écrit
34:25policier national,
34:26municipal,
34:27gendarme
34:28ou que sais-je.
34:29Ils voient un représentant
34:30de l'autorité de l'État
34:31et donc le pauvre,
34:32le malheureux
34:33policier municipal
34:34qui est avec son petit
34:35pistolet à eau
34:36et qui se retrouve
34:37face à un mec
34:38qui a une Kalachnikov,
34:39il est mis en danger
34:40par un maire
34:41qui refuse
34:42de l'armer sérieusement.
34:43Trois policiers
34:44de la brigade anticriminalité
34:45La BAC
34:46s'est passé dans la nuit
34:47de vendredi
34:48à samedi.
34:49Ça s'est passé
34:50à Saint-Mendez.
34:51Je vous propose
34:52d'écouter les explications
34:53de Célia Barod
34:54puisque qu'est-ce
34:55qui s'est passé ?
34:56C'est la police municipale
34:57qui va alerter
34:58la police nationale,
34:59la BAC,
35:00avec un individu armé
35:02et la première intervention,
35:05elle va être faite
35:06avec un taser.
35:07Le taser ne va pas fonctionner.
35:08La situation aurait pu
35:10être dramatique
35:11et pour les policiers municipaux
35:12et pour les policiers nationaux.
35:16Selon les éléments
35:17communiqués par le parquet de Créteil,
35:19dans la nuit de vendredi
35:20à samedi,
35:21un homme s'est réfugié
35:22au poste de la police municipale
35:24de Saint-Mendez
35:25en expliquant être suivi
35:26depuis la sortie de métro
35:27par un individu.
35:29Il a précisé
35:30qu'il l'avait menacé de mort
35:31à plusieurs reprises.
35:32En voyant les policiers,
35:33le mise en cause
35:34a d'abord pris la fuite,
35:35puis il s'est arrêté
35:36face aux agents.
35:37Il tenait dans ses mains
35:38une arme de poing.
35:39Un policier municipal
35:40a donc fait usage
35:41de son taser
35:42pour lui faire lâcher son arme.
35:44Mais il a continué
35:45de mettre en joue
35:46les policiers.
35:47Des effectifs de police nationale
35:48sont arrivés en renfort.
35:50Trois policiers
35:51de la BAC de Vincennes
35:52ont fait usage
35:53de leur arme administrative
35:54et ont touché
35:55l'individu menaçant.
35:56On a retrouvé
35:57sur ce jeune homme
35:58de 22 ans
35:59un couteau
36:00et un pistolet automatique.
36:01Il a été transporté aux urgences
36:03avec un pronostic vital engagé.
36:05Une enquête de flagrance
36:06a été confiée
36:07au service départemental
36:08de police judiciaire
36:09du Val-de-Marne.
36:10Des chefs de menaces
36:11de mort réitérées,
36:12port d'armes
36:13de catégorie B et D,
36:14tentatives d'homicide
36:15sur personnes dépositaires
36:16de l'autorité publique.
36:17Parallèlement,
36:18l'IGPN a été saisi
36:19d'une enquête judiciaire
36:20sur les conditions d'usage
36:21de leurs armes
36:22par les policiers
36:23au regard des principes
36:24de la légitime défense.
36:25C'est un cas d'école.
36:26Alors je ne sais pas
36:27si la police municipale
36:28à Saint-Mandé
36:29est armée d'armes létales
36:30mais du moins
36:31là il y a eu
36:32l'utilisation
36:33du fameux taser
36:34qui n'a pas réussi
36:35à neutraliser
36:36directement l'individu.
36:37Je précise que
36:38c'est un cas
36:39qui n'a pas été
36:40neutralisé.
36:42Je précise que
36:43au moment de l'attentat
36:44de Birakeim,
36:45les policiers qui interviennent
36:46utilisent le taser
36:47plutôt qu'utiliser
36:48l'arme de poing.
36:49Pourquoi ?
36:50Parce qu'ils savent
36:51très bien ce qui se passe.
36:52C'est la case IGPN,
36:53c'est la case garde à vue,
36:54ça peut être
36:55la machine médiatique,
36:56politique
36:57qui s'emballe bien sûr.
36:58Actualité internationale
36:59toujours.
37:00Jean-Noël Barreau,
37:01le ministre des Affaires étrangères,
37:02vient-il dans un entretien
37:03avec nos confrères de la BBC
37:04de nous rapprocher
37:05vers un conflit mondial
37:06entre l'Occident
37:07et l'Union Européenne ?
37:08Un conflit mondial
37:09entre l'Occident
37:10et la Russie.
37:11Vous levez les yeux au ciel
37:12mais je vais vous lire
37:13ce qu'a dit M. Barreau.
37:14Nous soutiendrons l'Ukraine
37:15aussi intensément
37:16et aussi longtemps
37:17que nécessaire.
37:18Jean-Noël Barreau
37:19exhorte les Occidentaux
37:20à ne pas fixer
37:21ni exprimer
37:22de lignes rouges
37:23sur la portée
37:24et la durée de l'aide.
37:25Quant à l'envoi
37:26de troupes au sol,
37:27qu'en pense le ministre,
37:28nous n'écartons
37:29aucune option.
37:30C'est la deuxième phrase
37:31qui me perturbe.
37:32Ça veut dire quoi
37:33ne fixer
37:34aucune ligne rouge
37:35?
37:36Qu'est-ce que c'est
37:37que la ligne rouge ?
37:38Qu'est-ce qu'il faut
37:39comprendre là-dessus
37:40mon cher Geoffroy ?
37:41Moi, la lecture
37:42que j'en fais,
37:43ça n'est qu'une lecture
37:44parce que je ne suis pas
37:45dans sa tête
37:46et non dans le secret
37:47de tout cela
37:48mais c'est qu'il y a
37:49une période qui s'ouvre,
37:50qui s'est ouverte
37:51maintenant il y a
37:52bientôt deux semaines
37:53jusqu'au 20 janvier prochain
37:54avec l'arrivée de Trump
37:55aux responsabilités réelles
37:56si j'ose dire
37:57après son investiture
37:58durant laquelle
37:59les deux camps
38:00vont essayer
38:01de pousser au maximum
38:02leur avantage
38:03pour être en position
38:04de force au moment
38:05de la négociation
38:07donc c'est évidemment
38:08comment dire
38:09c'est un coup de boutoir
38:10très important
38:11mis par la France
38:12et par le ministre
38:13des Affaires étrangères
38:14tout comme d'ailleurs
38:15les déclarations
38:16les agissements
38:17de l'administration de Biden
38:18ou les déclarations
38:19de Poutine en ce moment
38:20sont aussi dans une
38:21et les agissements
38:22de Poutine
38:23sont dans une montée
38:24Oui, une nouvelle escalade
38:25une nouvelle escalade
38:26je suis d'accord
38:27maintenant
38:28le fièvre diplomatique
38:29une chose qui est
38:30moi je trouve assez inquiétant
38:31si je ne dois commenter
38:32que cette déclaration
38:33c'est que la guerre
38:34c'est terrible
38:35et on a tous envie
38:36qu'elle n'ait pas lieu
38:37mais une fois que la guerre
38:38est là
38:39les lignes rouges
38:40c'est justement
38:41ce qui vous permet
38:42de rester dans un cadre
38:43que vous connaissez
38:44et quand on franchit
38:45une ligne rouge
38:46il y a une escalade
38:47dans la guerre
38:48ne pas en fixer
38:49c'est s'exposer à quelque chose
38:50peut-être que le 20 janvier
38:51c'est dans pas très longtemps
38:52mais c'est aussi
38:53dans très longtemps
38:54Je suis d'accord avec vous
38:55et à chaque déclaration
38:56cette semaine
38:57je pensais à la tribune
38:58d'Henri Guénaud
38:59dans le Figaro
39:00les somnambules
39:01on marche vers la guerre
39:02comme des somnambules
39:03si mes souvenirs sont bons
39:04certains le prenaient
39:05pour un couard
39:06pour un lâche
39:07pour un pleutre
39:08et bien écoutez
39:09visiblement
39:10Il y a lui
39:11Lelouch et Villiers
39:12qui disent la même chose
39:13sur le sujet
39:14un peu dans la différence générale
39:15depuis maintenant deux ans
39:16Olivier, on a un mot ?
39:17Avec une difficulté
39:18c'est qu'on n'arrive plus
39:19à y voir clair
39:20sur la ligne
39:21la politique
39:22de la diplomatie française
39:24c'est-à-dire que
39:25aujourd'hui
39:26Jean-Noël Barraud
39:27peut dire ça
39:28mais même la diplomatie européenne
39:29c'est vrai
39:30il peut peut-être dire
39:31quelque chose d'autre
39:32et de différent
39:33dans quinze jours
39:34c'est-à-dire le fait
39:35que ça puisse aller de zig-zag
39:36que ce soit au Quai d'Orsay
39:37y compris à l'Elysée
39:38ce sont des sujets
39:39aussi sérieux
39:40ça a fragilisé
39:41beaucoup notre pays
39:42à l'international
39:43beaucoup
39:44et puis je suis assez
39:45on l'a vu sur le G20
39:46et puis je suis assez étonnée
39:47du deux poids deux mesures
39:48par rapport au conflit
39:49au Moyen-Orient
39:50c'est-à-dire que
39:51d'un côté
39:52il ne faut pas mettre
39:53de lignes rouges
39:54et de l'autre côté
39:55il faut faire
39:56des cessez-le-feu
39:57je crois qu'il serait temps
39:58que la France
39:59trouve une ligne
40:00Parlons de la crise agricole
40:01on a encore
40:02plein de sujets
40:03il nous reste cinq minutes
40:04c'est impossible
40:05qu'on traite tout
40:06mais je voudrais
40:07qu'on écoute
40:08le tacle de la semaine
40:09puisque Céline Himard
40:10vous savez
40:11députée européen
40:12qui est une exploitante agricole
40:13a débattu
40:14c'était un débat
40:15absolument passionnant
40:16chez nos amis
40:17du Figaro TV
40:18orchestré par
40:19Alexandre Devecchio
40:20et en face de
40:21madame Himard
40:22il y avait
40:23monsieur Koenig
40:24philosophe
40:25qui a beaucoup écrit
40:26qui sait
40:27tellement de choses
40:28sur l'agriculture
40:29et l'écologie
40:31est-ce qu'on peut encore
40:32le lier ?
40:33Écoutez attentivement
40:34Céline Himard
40:37C'est précisément
40:38à cause de discours
40:39comme les vôtres
40:40qui font preuve
40:41d'une condescendance
40:42et d'une sorte
40:43de réflexion
40:44en mode Yaka Faucon
40:45que les agriculteurs
40:46précisément
40:47nous ne supportons plus
40:48vous voyez
40:49quand vous parlez
40:50premièrement
40:51de la révolution agroécologique
40:52on a toujours l'impression
40:53d'entendre des discours
40:54comme ça
40:55de philosophes
40:56d'écologistes
40:57qui nous expliquent
40:58qu'en fait
40:59vous n'avez rien fait
41:00pendant dix ans
41:01pendant quinze ans
41:02pendant vingt ans
41:03pendant vingt-cinq ans
41:04on a déjà passé la première
41:05on a passé la deuxième
41:06on passe la troisième
41:07simplement pour ça
41:08il faut écouter
41:09ce que dit le terrain
41:10et non pas imposer
41:11des discours
41:12complètement hors-sol
41:13en disant
41:14il faut
41:15je vous cite encore
41:16il faut
41:17arrêter de rester
41:18dans le même modèle
41:19et ça dure deux minutes cinquante
41:20c'est parfait
41:21je vous ai mis
41:22une petite
41:23une séquence
41:24le débat est très long
41:25masterclass
41:26comment ?
41:27masterclass oui
41:28c'est le modèle
41:29qui rattrape l'idéologie
41:30sur un autre sujet
41:31tout à l'heure
41:32on est en plein dedans
41:33là vous avez
41:34entièrement raison
41:35on peut parler
41:36de ce graphique
41:37je ne sais pas
41:38si vous l'avez vu
41:39relayé quinze millions
41:40de fois
41:41sur les réseaux sociaux
41:42je crois même
41:43qu'Elon Musk
41:44l'a relayé
41:45la France
41:46qui serait plus pauvre
41:47que le plus pauvre
41:48Etat des Etats-Unis
41:49ça a été relayé
41:50également
41:51vous le voyez
41:52par Eric Ciotti
41:53on y voit
41:54les chiffres
41:55du FMI
41:56à l'appui
41:57des Etats-Unis
41:58les Etats les plus riches
41:59et les Etats
42:00les plus pauvres
42:01des USA
42:02comparés au pays du G7
42:03et le comparatif
42:04est fait par rapport
42:05au PIB par habitant
42:06et donc l'Etat
42:07le plus pauvre
42:08des Etats-Unis
42:09c'est le Mississippi
42:1051 000 dollars
42:11par an
42:12PIB par habitant
42:13contre 46 000
42:14pour la France
42:15alors je n'ai pas
42:16mes lunettes
42:17mais je crois
42:18qu'Eric Ciotti
42:19dit la France
42:20désormais
42:21plus pauvre
42:22que le
42:23plus pauvre
42:24Etat américain
42:25le Mississippi
42:26notre nation
42:27merci les amis
42:28devrait conduire
42:29à un électrochoc
42:30de liberté
42:31et d'innovation
42:32puis au poison
42:33d'un budget
42:34du budget socialiste
42:35Eugénie Bastier
42:36lui a répondu
42:37il faut voir l'état
42:38de la misère au Mississippi
42:39le pays par tête
42:40ne veut rien dire
42:41il y a 5 ans
42:42d'espérance de vie en moins
42:43aux Etats-Unis
42:44qu'en France
42:45bien sûr
42:46que nous avons
42:47un problème
42:48de création de richesse
42:49d'innovation
42:50et de production
42:51mais arrêtons
42:52avec ce complexe
42:53d'infériorité
42:54par rapport aux Etats-Unis
42:56ce qu'il faut bien comprendre
42:57effectivement
42:58c'est que le PIB par habitant
42:59est plus élevé
43:00aux Etats-Unis
43:01qu'en France
43:02mais il ne reflète pas
43:03vraiment les disparités
43:04internes
43:05notamment
43:06sur les inégalités
43:07de revenus
43:08et de richesse
43:09de plus
43:10on regarde
43:11le niveau de vie
43:12quand on regarde
43:13vraiment le niveau de vie
43:14il est plus homogène
43:15en France
43:16et la France
43:17redistribue davantage
43:18dans les domaines
43:19de la santé
43:20de l'éducation
43:21et de la retraite
43:22donc c'est vraiment
43:23des éléments importants
43:25de congés payés
43:26beaucoup plus généreux
43:27la France connaît
43:28une croissance modeste
43:29aujourd'hui
43:30sans être complètement
43:31stagnante
43:32mais l'économie
43:33démarre sa phase
43:34de transition
43:35vers les métiers
43:36de demain
43:37tout juste un instant
43:38donc est-ce qu'on est dépassé ?
43:39la France reste
43:40une économie mondiale
43:41au 7ème rang
43:42en termes de PIB nominal
43:43en 2024
43:44face à la transition
43:45des métiers
43:46la France doit relever
43:47les défis
43:48même si
43:49elle connaît aujourd'hui
43:50une position quand même
43:51moyenne assez similaire
43:52à nos voisins européens
43:53et je le répète
43:54ce graphique
43:55ça a été vu
43:5615 millions
43:57de fois
43:58sur les réseaux sociaux
43:59Olivier Elderartigol
44:00ça vous laisse sans voix
44:01je ne l'avais pas vu passer
44:02comptez sur moi
44:03pour regarder
44:04les informations
44:05n'hésitez pas
44:06allez-y Rachel
44:07ce n'est pas bon
44:08lorsqu'un graphique
44:09de ce type-là
44:10circule sur les réseaux sociaux
44:11parce qu'on sait très bien
44:12que l'économie
44:13c'est de la confiance
44:14et donc
44:15pour l'image
44:16de la France
44:17même si
44:18c'est avéré
44:19ce n'est pas très positif
44:20parce que
44:22le graphique
44:23qui inquiète
44:24on va terminer
44:25par le beau geste
44:26de la semaine
44:27celui d'Olivier Giroud
44:28pour apporter son soutien
44:29aux chrétiens persécutés
44:30en Orient
44:31et plus particulièrement
44:32en Arménie
44:33l'attaquant
44:34de l'équipe de France
44:35a mis aux enchères
44:36un de ses maillots
44:37porté avec
44:38les Los Angeles
44:39Football Club
44:40c'est le club américain
44:41puisqu'il joue aux Etats-Unis
44:42le meilleur buteur
44:43de l'histoire des bleus
44:44n'a jamais caché
44:45être chrétien
44:46et être un chrétien pratiquant
44:47regardez cette séquence
44:48Salut à tous
44:49c'est Olivier
44:50en direct
44:51de Los Angeles
44:52je vous fais une petite vidéo
44:53pour vous dire
44:54que je suis très fier
44:55et honoré
44:56de mettre
44:57ce maillot
44:58si spécial
44:59aux enchères
45:00pour
45:01cette soirée
45:02passeur d'espérance
45:03ce maillot
45:04je l'ai porté
45:05le 25 septembre
45:06dernier
45:07lors de la finale
45:08de l'US Open Cup
45:09la coupe des Etats-Unis
45:10finale
45:11lors de laquelle
45:12nous sommes devenus champions
45:13et
45:14je suis très fier
45:15de pouvoir
45:16porter ce maillot
45:17le 25 septembre
45:18dernier
45:19lors de la finale
45:20de la Coupe des Etats-Unis
45:21la coupe des Etats-Unis
45:22finale
45:23lors de laquelle
45:24nous sommes devenus champions
45:25et donc
45:26ce maillot
45:27a une valeur
45:28particulière
45:29à mes yeux
45:30et j'espère
45:31que
45:32vous serez généreux
45:33en faveur
45:34de nos
45:35nos
45:36nos frères et soeurs
45:37chrétiens persécutés
45:38en Orient
45:39et tout particulièrement
45:40en Arménie
45:41je me sens béni
45:42voilà
45:43d'avoir gagné
45:44ce nouveau titre
45:45avec mon nouveau club
45:46tous nos frères et sœurs persécutés aujourd'hui qui ont besoin de soutien.
45:53Donc voilà, comme le dit Jésus, il y a plus de joie qu'à donner, qu'à recevoir comme on dit.
46:01Donc c'est un honneur pour moi de mettre ce maillot aux enchères.
46:06Je compte sur vous et passez une excellente soirée.
46:09Et ben voilà, un beau message.
46:11Et pour clore cette émission, il n'y avait pas mieux. Merci à tous les quatre.
46:14Surtout que vous avez la même coiffure que j'ai.
46:16Ben écoutez, oui, j'ai pas le même piège.
46:18Vous nous donnerez l'adresse ?
46:19Et pourtant, je suis gaucher.
46:20Vous nous donnerez l'adresse ?
46:21Ça fait du bien.
46:22Comment ?
46:23Vous nous donnerez l'adresse ?
46:24Je vais essayer.
46:25Oui, oui, bien sûr.
46:26Vous me donnerez les adresses que vous avez en échange à Jacques Ciot.
46:29Parce qu'en plus, apparemment, à chaque fois que vous y allez, c'est moitié prix.
46:32Oui, c'est pas mal.
46:33Merci beaucoup Olivier d'Artigone.
46:35Merci à tous les quatre.
46:38Dans un instant, c'est face à Michel Onfray avec Laurence Ferrari.
46:42Puis ensuite, c'est 100% politique avec Olivier Dessert.
46:44Car on flecke et nous, on se retrouve demain matin.
46:46Demain.