Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:0020h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros de Yohann Usaï, Sabrina Medjeber, Patrick Roger, Gérald Dolivier, merci d'être avec nous ce soir, bonsoir à tous les quatre.
00:10On parlera des Etats-Unis dans un instant, vous êtes notre monsieur USA et c'est un plaisir d'être avec vous ce soir, cher Gérald Dolivier.
00:17Mais avant cela, évidemment, on va revenir sur ce qu'il s'est passé du côté d'Amsterdam.
00:23Ces scènes de chasse à l'homme, de chasse aux juifs, disent certains, dans les rues d'Amsterdam, sont absolument terrifiantes.
00:29Le premier ministre néerlandais a fait part de sa honte, il parle de violences antisémites, le président israélien condamne un pogrom,
00:38tout cela en marge d'un match de football entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabit Tel Aviv. Marine Sabourin.
00:48C'est une chasse à l'homme qui s'est produite hier soir dans les rues d'Amsterdam.
00:54Plusieurs supporters israéliens roués de coups et insultés par des individus.
00:59Dix Palestines libres, maintenant.
01:01Certains agresseurs étaient encagoulés selon Times of Israel.
01:06D'autres portaient des drapeaux palestiniens.
01:08Des faits d'une violence inouïe.
01:12Vous voulez tuer des enfants ?
01:14Plusieurs supporters de Tel Aviv ont dû être escortés jusqu'à leur chambre d'hôtel.
01:19Réaction immédiate de Benyamin Netanyahou.
01:22Benyamin Netanyahou a déclaré qu'il considérait avec gravité l'attaque antisémite préméditée contre des citoyens israéliens
01:29et a demandé une sécurité accrue pour la communauté juive des Pays-Bas.
01:33La situation reste tendue aujourd'hui.
01:35L'Etat hébreu a envoyé des avions aux Pays-Bas pour porter assistance aux supporters israéliens.
01:40Son nouveau chef de la diplomatie doit se rendre sur place au plus vite.
01:45Pour vous donner la parole, je voudrais qu'on aille rejoindre notre équipe, nos envoyés spéciaux du côté d'Amsterdam,
01:49puisque nous sommes en direct avec Adrien.
01:51Vous êtes sur place, 24 heures après ces attaques.
01:54La ville est encore sous le choc, bien évidemment.
01:56Et les premiers supporters du Maccabit Tel Aviv ont pu quitter la ville cet après-midi.
02:03Exactement, Elliot.
02:04Les premiers supporters du Maccabit Tel Aviv ont pu quitter la ville d'Amsterdam
02:07puisque des vols spéciaux avaient été mis en place par l'Etat hébreu, en plus des vols réguliers.
02:12Israël qui a d'ailleurs demandé ici à ce que l'aéroport de Schiphol reste ouvert tout au long de la nuit
02:18pour pouvoir accueillir justement ces supporters du Maccabit Tel Aviv.
02:22Il y avait 3000 supporters au total du Maccabit Tel Aviv qui ont pu assister hier au match
02:27avant ces terribles agressions antisémites.
02:30Cinq personnes ont été blessées.
02:32Ces cinq personnes, elles ont pu quitter les hôpitaux aujourd'hui.
02:36Alors évidemment, ces supporters sont marqués par ce qu'ils s'est passé, ces terribles attaques.
02:42Et puis la ville d'Amsterdam également est marquée.
02:44On a pu rapidement, avec Bamba Gaye qui se trouve derrière la caméra, discuter avec ici des habitants, des touristes.
02:49Ils nous disent que ces images sont absolument terrifiantes.
02:52C'est pour ça qu'Isaac Herzog, le président israélien, parle d'un pogrom antisémite.
02:57La municipalité d'Amsterdam parle d'une explosion d'antisémitisme.
03:02Une municipalité qui assure que 62 personnes ont été interpellées
03:06et qu'il y a notamment des mineurs, que 10 personnes vont être jugées dans des procès rapides
03:12parce que l'objectif c'est vraiment d'apporter une réponse ferme et extrêmement rapide
03:16après ces terribles images que l'on a vues hier soir.
03:20Puis la municipalité assure également que la sécurité a été renforcée ici dans la ville d'Amsterdam.
03:26D'ailleurs toutes les manifestations, tous les rassemblements sont interdits.
03:29On a pu croiser énormément de policiers en se baladant ici dans les rues d'Amsterdam.
03:35Des actes antisémites qui ont eu lieu hier soir.
03:38Il y a seulement une semaine d'un autre match qui s'annonce extrêmement tendu entre la France et Israël.
03:43Ce sera jeudi prochain au stade de France.
03:46Cette fois-ci ce sera à Saint-Denis, on y reviendra.
03:48Parce que les autorités françaises sont en train de renforcer déjà un dispositif qui était XXL.
03:54Avant de vous donner la parole, écoutons le Premier ministre hollandais cet après-midi.
04:05Ce qui s'est passé la nuit dernière est épouvantable.
04:08C'est de l'antisémitisme.
04:10On a vraiment honte de ce qui s'est passé aux Pays-Bas.
04:12Je l'ai également remarqué aujourd'hui parmi mes collègues européens
04:15qui m'ont tous demandé ce matin ce qui se passait aux Pays-Bas.
04:18Et tout à l'heure au Conseil européen, j'ai dit un certain nombre de choses à ce sujet
04:22qui se résume également au fait que ce qui s'est passé est vraiment horrible
04:26et que nous n'accepterons pas l'antisémitisme.
04:33Donc vous avez entendu le Premier ministre, écoutons la maire d'Amsterdam à présent.
04:38Hier, nous avons assisté à une explosion d'antisémitisme
04:42comme nous espérions ne plus en voir à Amsterdam.
04:45Je suis indignée et au nom du Conseil municipal et de la police nationale,
04:49je condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence qui ont eu lieu.
04:56Parmi les Juifs d'Amsterdam, il y a de la peur, de la consternation, de la colère, de l'incrédulité.
05:03La police nationale fait tout ce qui est en son pouvoir
05:07pour assurer la sécurité des Amstello-Damois juifs.
05:12Face à cette situation qui est absolument dramatique
05:15et les scènes qu'on a vues sont terrifiantes.
05:18D'ailleurs à tel point qu'on ne diffuse pas toutes les séquences
05:21et notamment les séquences d'humiliation
05:24où vous avez des supporters qui sont attaqués, qu'on va menacer, etc.
05:31Donc on ne diffuse pas tout tant c'est choquant.
05:34Vous avez entendu la maire, vous avez entendu le Premier ministre,
05:37les deux parlent d'antisémitisme, donc on est toujours très prudent,
05:41il faut toujours être humble face à ces situations.
05:44Je pense au député Aymeric Caron, pour ne pas le citer,
05:49qui dit à ce stade rien ne rebord la thèse selon laquelle
05:52les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam sont des attaques antisémites.
05:57Donc c'est quand même extraordinaire et il condamne toute forme de violence
06:01d'où qu'elle vienne en premier lieu.
06:03Mais on a des responsables politiques qui sont en train de faire le lien,
06:07qui sont sur place, et vous avez des députés en France
06:11qui sont en train de finalement instiller une sorte de doute.
06:14Oui, alors que là il ne peut pas y avoir évidemment Eliott,
06:17de déni face à cette effroyable réalité qui aujourd'hui nous éclate à la figure quand même.
06:24Alors il faut essayer d'appeler au calme pour ne pas qu'il y ait à partir,
06:29parce que bien souvent malheureusement quand il y a un fait,
06:32ça donne des idées à d'autres.
06:34Et donc c'est ça qui est toujours extrêmement dangereux,
06:37cette téléscalade, puisque ça s'était déjà produit
06:40lors d'un match de football qui avait été délocalisé,
06:43souvenez-vous, avec une équipe israélienne en Hongrie il y a quelques jours.
06:48Et donc j'espère que toutes les paroles des politiques aujourd'hui
06:54devraient être sur la condamnation en fait très très ferme
06:57et un appel en fait au calme.
06:59On était déjà en train de relativiser, de changer l'histoire, de changer les faits,
07:05ça a déjà commencé.
07:08Avant de vous donner la parole, juste une dernière déclaration,
07:11mais il y en a beaucoup, c'est intéressant d'écouter tout le monde.
07:14L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui a réagi il y a quelques instants.
07:20La barbarie, ce combat, c'est un combat, c'est pas un débat.
07:30Et permettez-moi de vous dire, quand vous commencez à expliquer l'inexplicable,
07:36c'est que vous commencez par passer la marche arrière, vous reculez.
07:43Rien ne peut expliquer, rien ne peut justifier
07:49qu'en 2024, dans une capitale européenne,
07:54on poursuive des gens en les sommant de s'expliquer sur le fait
08:00est-ce qu'ils sont juifs ou est-ce qu'ils ne sont pas juifs.
08:04Les gens qui font ça, on les combat, il n'y a pas d'analyse.
08:09Et quand il dit expliquer l'inexplicable, c'est que certains, et notamment des députés aujourd'hui,
08:14qui sont sur les bancs de l'Assemblée, sont en train de tenter depuis quelques heures
08:18d'expliquer qu'il y avait d'abord eu des tensions il y a 24 heures,
08:22que pendant le match, la minute de silence pour Valence avait été sifflée par les supporters.
08:27D'autres expliquent que ce sont des hooligans qui ont été attaqués.
08:30On les connaît par cœur, Eliott.
08:31Non mais je précise pour les téléspectateurs.
08:33C'est la rhétorique qui consiste à dire que les juifs l'ont bien cherché,
08:36que ça n'est qu'un retour de bâton, qu'ils ont là ce qu'ils méritent en réalité.
08:41C'est une aversion victimaire, c'est la rhétorique antisémite.
08:44On les connaît, ils siègent à l'Assemblée nationale, on sait de qui on parle.
08:48Ils ne changeront pas, il faut les faire condamner.
08:50Il y a des procès, en tout cas des plaintes qui sont en cours, qui sont en cours d'instruction.
08:53J'espère qu'elles porteront leurs fruits.
08:55Nicolas Sarkozy a dit que c'est de la barbarie.
08:58Bien sûr, c'est de la barbarie, mais j'aimerais qu'on aille plus loin
09:01en disant que c'est de la barbarie islamiste et islamo-gauchiste.
09:05Parce que la réalité est celle-ci.
09:08Ce qui nous saute au visage là, vous disiez chasse à l'homme, c'est une chasse aux juifs en réalité.
09:15Bien sûr, ce qui nous saute aux yeux et au visage avec cette chasse aux juifs,
09:19c'est que l'islamisme a, j'allais dire gangréné, en tout cas très fortement progressé en Europe
09:25et notamment en France, c'est ça que ça veut dire.
09:28Pourquoi est-ce qu'on propose un dispositif de sécurité monstrueux
09:32pour le match au Stade de France à cause de l'islamisme qui a gangréné de la Seine-Saint-Denis ?
09:39Pourquoi on propose de le délocaliser en Corse ?
09:41Parce qu'en Corse, il n'y a pas d'islamisme.
09:44Mais on parlera du match dans un instant dans le Stade de France.
09:47Tout ça pour dire que là c'est l'islamisme qui nous saute aux yeux.
09:49Le terme islamisme qui n'a pas été prononcé.
09:51Emmanuel Macron, les violences contre les citoyens israéliens à Amsterdam
09:54rappellent les heures les plus indignes de l'histoire.
09:56Je les condamne fermement et j'adresse mon soutien aux blessés.
10:00La France continuera de lutter contre l'odieux antisémitisme sans relâche.
10:05Absolument. Dans le pays d'Anne Franck, dans la patrie de Spinoza,
10:09aujourd'hui nous assistons à un véritable pogrom méthodiquement organisé pour tuer des juifs.
10:16Je pense que le but était, peut-être pas de les tuer, mais en tout cas de les violenter.
10:21Et Nicolas Sarkozy a tout à fait raison lorsqu'il parle de la différence, de la sémantique.
10:25Nous ne sommes plus dans un conflit sémantique ou idéologique.
10:29Aujourd'hui nous sommes dans un combat palestiniste qui commence à gangréner l'Europe
10:34et il commence par Amsterdam.
10:35Et je salue les mesures qui ont été prises pour condamner fermement
10:39parce que malheureusement il n'y a que l'exemplarité des peines de justice
10:43qui pourront acter certainement à l'avenir d'un frein, en tout cas,
10:47quant à la venue à nouveau de ce type d'acte, encore une fois, méthodiquement organisé.
10:53Et je pense à toute la communauté juive européenne qui aujourd'hui a très peur
10:58et préfère certainement vivre ailleurs que de vivre en Europe.
11:01Vous savez il y a un an, quasiment jour pour jour, je ne sais pas si vous vous souvenez
11:05parce qu'on oublie les images, ça s'était passé au Dagestan, région en Russie, sur un aéroport.
11:11Vous aviez des civils qui étaient arrivés sur l'aéroport parce qu'il y avait eu la rumeur
11:17comme quoi un avion venu d'Israël s'était posé sur cet aéroport de Makashkala
11:22et c'était des images affolantes, on était vraiment dans la chasse aux Juifs.
11:26Et il y a un an on s'était dit, c'est dramatique bien évidemment, mais ce n'est pas en Europe,
11:31c'est au Dagestan, en tous les cas ce n'est pas dans l'Union Européenne.
11:34Là on est à Amsterdam, c'est une heure et demie, même pas en train de Paris,
11:40on est au cœur de l'Union Européenne.
11:43Une heure et demie effectivement de Paris, mais on a déjà vu de telles scènes,
11:46peut-être pas aussi violentes, aussi terribles et puis aussi organisées, etc.
11:49Mais on a vu des actes en France et puis on va revenir sur tous les mouvements
11:55depuis le mois de septembre dans les écoles, à Sciences Po, etc.
11:59Quand je vois qu'à Sciences Po, il y a quelques jours, les personnes qui vous souvenez
12:03avaient commis des dégradations à l'intérieur de l'établissement
12:06ont été réintégrées après simplement trois semaines de suspension.
12:09Oui mais on attend la sanction parce qu'il y a une commission qui doit les suspendre.
12:13Non mais tout de même il y a une forme de lâcheté alors qu'on dit
12:17qu'il faut d'un côté de la fermeté et de la souplesse.
12:20Parce que ces images, elles sont quand même terribles.
12:24Beaucoup de jeunes n'ont pas vu, n'ont pas eu cette éducation aussi
12:30des camps de la mort.
12:33Je pense qu'aujourd'hui, il faudrait leur remontrer toutes ces images,
12:36avec ces chasses terribles.
12:38Hélas, ça ne changerait absolument rien parce que pour ces jeunes,
12:42l'idéologie l'emportera toujours.
12:44Ils sont imprégnés de cette idéologie-là et malheureusement,
12:47je crains qu'on ne puisse pas faire grand-chose.
12:49La réalité, malheureusement, me semble être celle-ci.
12:51Mais néanmoins, c'est aussi pour ça que j'en veux beaucoup
12:54au président de la République de ne pas avoir soutenu Israël.
12:56Parce que ce qu'on voit là à Amsterdam, c'est que nous avons le même ennemi,
12:59que nous avons un ennemi commun que l'islamisme là.
13:02Les islamistes s'en prennent aux juifs à Amsterdam,
13:05qu'ils s'en prennent aux juifs en France que l'islamisme.
13:08C'est les attentats de Charlie, c'est le Bataclan, c'est Nice,
13:11c'est les attaques au couteau dans notre pays qu'on ne compte même plus.
13:14Et cet ennemi commun-là, Israël le combat depuis plus d'un an
13:17et le président de la République n'a pas été fichu de le soutenir.
13:20Face à un ennemi commun, il aurait dû soutenir Israël.
13:24Il ne devrait pas avoir les mots qu'il a à l'encontre d'Israël.
13:27Éric Zemmour, qui dit la presse de gauche, vous dira que c'est un affrontement
13:30entre supporters, la France insoumise vous dira que ce n'est que justice.
13:34La vérité, c'est que l'islamisation du continent a ressuscité
13:37l'antisémitisme en Europe.
13:40Sandrine Rousseau a une voix divergente de l'extrême gauche.
13:44Je lis, les supporters israéliens ont provoqué.
13:46Mais ça ne va pas justifier la violence comme cela.
13:50Et puis il y a une autre déclaration qui m'a surpris.
13:52C'est la déclaration du porte-parole du haut commissariat de l'ONU au droit de l'homme
13:57qui s'appelle Jérémy Laurence.
13:59Nous avons vu ces informations, attention, très perturbantes.
14:03Personne ne devrait être soumis à la discrimination ou à la violence
14:07sur la base de son origine nationale, religieuse, ethnique ou autre.
14:10J'ai connu l'ONU ces derniers mois plus prolixe pour condamner des attaques d'une violence.
14:18Oui, parce qu'il y en a certains pour qui ça fait très mal, effectivement,
14:21de mettre les mots justes sur cette réalité qui nous éclate à la figure,
14:26comme on l'a dit tout à l'heure, avec cette véritable chasse aux Juifs
14:29organisée dans des rues en Europe à notre porte.
14:33Une douzaine de spécialistes américains, Joe Biden qui a réagi.
14:37Voilà ce qu'il a dit il y a quelques instants.
14:39Les attaques antisémites à Amsterdam sont abjectes, Gérald Olivier.
14:43Ce qui s'est passé en Europe, peut-être à un échelon un tout petit peu inférieur,
14:48s'est déroulé également aux Etats-Unis.
14:51Et là, ce sont des supporters, donc ce sont des jeunes,
14:54dans un contexte particulier d'excitation à cause du sport.
14:57On a vu ça sur les campus américains.
14:59Ça a été absolument scandaleux.
15:02Notamment la présidente de Harvard qui a démissionné
15:09parce qu'elle admettait une certaine justification historique,
15:13idéologique, intellectuelle d'actes d'antisémite sur les campus.
15:17On a vu l'année dernière aux Etats-Unis des étudiants juifs être poursuivis.
15:21On a vu des étudiants être interdits d'amphithéâtre,
15:24on les laissait pas rentrer.
15:25On a vu des gens être poursuivis dans les toilettes parce qu'ils étaient juifs
15:28à cause de ce qui était en train de se passer à Gaza.
15:31Donc, ce n'est pas malheureusement propre à l'Europe.
15:34Et moi, ce que je constate, parce que ça fait un certain temps malgré tout
15:37que j'observe la vie politique en France et aux Etats-Unis,
15:40c'est cette montée en puissance.
15:42C'est-à-dire qu'en France, il y a une vingtaine d'années,
15:45il y avait parfois des profanations de tombes.
15:47Et puis, on avait des déclarations qui étaient un petit peu sporadiques comme ça.
15:50Et là, on voit que ça ne cesse d'augmenter.
15:53Et je me souviens très bien qu'il y a une trentaine d'années,
15:55les gens qui luttaient contre l'immigration sauvage en Europe,
15:58ils vous disaient que l'une des conséquences, c'est que vous allez importer
16:01des conflits étrangers et que vous allez refaire renaître
16:04des conflits antérieurs qu'on avait réussi à dominer.
16:07On est en plein dedans.
16:09– Je vous propose, quand on parlait de l'idéologie qui rend aveugle,
16:12Raphaël Arnault, député de la République triple fiché S,
16:16voilà ce qu'il tweet.
16:18« Quand on suit un peu les supporters du Maccabit et la Vive,
16:21les plus grosses franges d'Oligane d'extrême-droite racistes et violentes,
16:26c'est un peu la version israélienne de la Lazio-Drom.
16:28Hier, à Amsterdam, ils ne sont pas venus cueillir des jonquilles. »
16:32Et il présente cette photo.
16:34Il se trompe de club avec cette photo.
16:36C'est le bétard de Rosalind.
16:37– Oui, c'est le bétard.
16:38– Mais évidemment.
16:39– Bien sûr.
16:40– Non mais, c'est pour vous dire à quel point, quand on est idéologisé,
16:44parfois on refuse de voir même le réel.
16:46C'est-à-dire que tout le monde a vu les séquences.
16:48Tout le monde a vu aussi.
16:50On a vu des séquences aussi.
16:52Visiblement, hier, il y avait des journalistes.
16:55Sans pour autant justifier ce qui s'est passé.
16:57– Il faut tout dire.
16:58C'est vrai qu'il y a eu des champs, évidemment.
17:00– Contre ?
17:01– Absolument.
17:02Contre les Palestiniens.
17:03Contre ce qui se passe, évidemment, par Israël, à Gaza.
17:09Et ça, il peut y avoir du débat autour de ça, bien sûr,
17:12pour essayer d'arrêter cet engrenage assez infernal.
17:16Mais ça ne justifie en aucun cas une chasse à l'homme, effectivement,
17:20telle qu'elle a été.
17:21– Mais encore une fois, c'est d'une violence inouïe.
17:23C'est Jean-Marc Morandini, ce midi.
17:25Moi, je n'ai pas vu la séquence qu'il disait.
17:27Sur les réseaux sociaux, par exemple, on voit un homme se faire frapper
17:30en disant, regardez mon passeport, je ne suis pas juif.
17:34Il dit, il est russe, c'est bon, il peut partir.
17:36Voilà où on en est.
17:37Benjamin Netanyahou a réagi.
17:39Parce que c'est une affaire, évidemment, d'État.
17:41Mais c'est une affaire, je trouve, qui irradie l'ensemble de l'Union européenne
17:46et qui va même plus loin.
17:47Joe Biden a réagi.
17:48Écoutons Benjamin Netanyahou.
17:52– La première tâche consiste à trouver les personnes manquantes,
17:55à les retrouver et à les ramener.
17:57Ce que nous devrions faire est d'envisager d'autres possibilités.
18:00Il y a d'autres matchs de football et de basketball en Europe,
18:04ainsi que d'autres événements que nous devrions considérer.
18:08J'ai demandé au chef du Mossad et à d'autres responsables
18:12de préparer nos plans d'action, notre système d'alerte
18:15et notre organisation en vue d'une nouvelle situation.
18:20Demain, cela fera 86 ans que la nuit de cristal a eu lieu,
18:23au cours de laquelle des juifs ont été attaqués sur le sol européen
18:26parce qu'ils étaient juifs.
18:27Cet événement s'est reproduit.
18:28Cela a été marqué hier dans les rues d'Amsterdam.
18:32– C'est-à-dire qu'ils vont mobiliser le Mossad,
18:35les services secrets israéliens, pour sécuriser d'autres événements.
18:40Et quand ils parlent d'autres événements sportifs,
18:42ils parlent d'un événement très concret ce vendredi,
18:44c'est un match de basket.
18:45Mais la semaine prochaine, on va y revenir dans un instant,
18:48il y aura jeudi au Stade de France, France-Israël.
18:53Déclaration ce matin de Manuel Bompard, l'un des chefs de file
18:57de la France Insoumise, invité de CNews.
18:59Écoutez très attentivement, parce qu'il dit, je suis très prudent,
19:02les informations arrivent au compte-gouttes,
19:05je découvre les images avec vous, ça c'est sa première partie.
19:08Et puis il recontextualise tout ce qui s'est passé,
19:10donc visiblement, là aussi, il était très informé
19:12de ce qui s'était passé avant, mais pas trop des violences.
19:16– Quelles que soient les provocations qui ont pu avoir lieu,
19:19il me semble évident que la violence ne peut pas être acceptée.
19:23Je condamne les agressions qui ont eu lieu,
19:25quelles qu'elles soient, de la même manière que je condamne
19:27les provocations qui ont eu lieu, monsieur, je pense que mon propos
19:29est très clair, ne cherchez pas à me faire dire autre chose
19:32que ce que je dis.
19:33– C'est quand même hallucinant.
19:35– Hallucinant.
19:36– Il faut dire que malgré ces nombreuses tentatives,
19:39Romain Desarbres, qui interview Manuel Bompard,
19:41n'a pas réussi à lui faire dire le mot antisémitisme.
19:45Il ne reconnaît pas qu'il s'agit d'antisémitisme,
19:47il parle de provocation, comme s'il s'agissait d'une banalité.
19:52La réalité est celle-ci.
19:53Ce que montre à nouveau Manuel Bompard,
19:55c'est que la France insoumise,
19:57et on le constate depuis plus d'un an,
19:59n'est en réalité plus que la poubelle de la République.
20:03C'est une réalité dans laquelle est jetée,
20:06dans laquelle se regroupe la lie de la société.
20:09La réalité est celle-ci.
20:11Et Manuel Bompard, évidemment, a une part de responsabilité
20:14dans ce que vivent nos compatriotes de confession juive dans ce pays.
20:17– C'est une réalité, en tout cas c'est votre réalité.
20:20– Oui, la poubelle de la société.
20:22C'est-à-dire que dans tous les termes qui étaient utilisés,
20:25c'est pour ça que, évidemment, les mots sont bien choisis.
20:29– De Manuel Bompard, vous voulez dire ?
20:31– De Manuel Bompard.
20:32Parce qu'il y avait plusieurs invités politiques ce matin
20:34sur les chaînes de radio et de télé.
20:36Chez nous, à Sud Radio, nous avions Antoine Léaumont,
20:38également de LFI, qui a dit
20:40« Je condamne les violences, quelles qu'elles soient,
20:42exactement comme Manuel Bompard. »
20:44C'est-à-dire qu'on renvoie dos à dos.
20:46Et on justifie en quelque sorte, en fait.
20:51– Vous savez Patrick, quoi qu'ils disent,
20:53ils indiquent tous cette logorée, rhétorique génocidaire
20:59envers les Français de confession juive.
21:02Rima Hassan avait appelé à l'époque à l'intifada européen
21:05en écrivant que les Palestiniens modérés seront suppliés.
21:09Voilà, donc on y est aujourd'hui.
21:11– La publicité, on revient dans un instant,
21:13on écoutera la réaction du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
21:16qui revient également sur l'événement sportif de la semaine prochaine,
21:19à savoir France-Israël au Stade de France.
21:24– Quasiment 20h30 sur CNews, le point sur l'information avec Simon Guillin.
21:28– Bonsoir à Ayot et bonsoir à tous.
21:30Bonsoir.
21:31À Montreuil, une professeure de sport a été giflée par une élève
21:34pour lui avoir demandé de retirer sa tenue à connotation religieuse.
21:37L'effet s'est produit mardi au lycée Jean Jaurès.
21:39L'enseignante en arrêt de travail depuis cette altercation a déposé plainte.
21:43L'élève a été renvoyée chez elle dans l'attente d'un conseil de discipline.
21:47Plusieurs centaines de salariés de Michelin
21:49ont manifesté contre les fermetures des sites de Vannes et de Cholet.
21:52Plus de 1200 emplois sont menacés par ces fermetures.
21:55Et à Cholet, le ministre de l'Industrie a été pris à partie par certains manifestants.
21:59Marc Ferracci est resté seulement 3 minutes devant l'usine
22:02avant donc de quitter les lieux.
22:04Enfin, la production viticole française est en net recul pour l'année 2024.
22:08La baisse est estimée à 23% sur un an selon le ministère de l'Agriculture.
22:12Une baisse qui est essentiellement liée aux conditions météorologiques, Ayot.
22:15Merci beaucoup Simon Guillain.
22:17Je n'avais pas vu cette information du ministre qui est resté 3 minutes.
22:20Oui, ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, qui n'a pas pu évidemment.
22:23Il est arrivé par ses pneus brûlés.
22:25On peut comprendre la colère évidemment des salariés de Michelin.
22:28Vous imaginez quand même, c'est-à-dire que depuis des années,
22:31on vous explique qu'il va y avoir une réindustrialisation de la France.
22:33Vous avez des salariés qui travaillent depuis 26 ans dans ces usines
22:37et du jour au lendemain, on leur dit merci, bonsoir.
22:39Un peu de respect quand même.
22:41On parlait de ce qui se passait à Amsterdam la nuit dernière
22:44avec ces scènes d'une violence inouïe.
22:47Ce qui nous inquiète, c'est de savoir ce qui va se passer la semaine prochaine
22:51pour le match France-Israël au Stade de France à Saint-Denis.
22:54Bruno Rotailleau qui est extrêmement ferme, extrêmement clair,
22:58qui évite tout renoncement, toute soumission.
23:03Je rappelle qu'à Bruxelles par exemple, on avait refusé d'accueillir
23:07un match de Ligue des Nations entre la Belgique et Israël.
23:11C'était passé en Hongrie.
23:13On est dans un monde assez spécial.
23:15Du côté de Bruno Rotailleau, pas question de délocaliser.
23:19Ça se passera au Stade de France avec un service de sécurité,
23:22j'imagine XXL, et c'est le préfet de police de Paris
23:25qui gère la situation.
23:27Ça risque de filer droit.
23:29On écoute Bruno Rotailleau.
23:31Ce qui s'est passé à Amsterdam, c'est extrêmement grave.
23:35C'est un antisémitisme totalement désinhibé
23:40et c'est le retour du mal absolu qu'il nous faut
23:44impérativement combattre.
23:46Pour ce qui concerne le match du 14 novembre prochain,
23:50ça fait des semaines qu'avec le préfet de police de Paris,
23:53Laurent Nunez, nous y travaillons.
23:55Nous avons étudié les deux possibilités.
23:57Parc des Princes ou Stade de France.
24:00Il se fera au Stade de France.
24:03Parce que la préfecture de police m'a confirmé
24:06qu'elle était en mesure d'assurer la sécurité à l'intérieur,
24:11mais aussi et surtout, on le voit bien avec Amsterdam,
24:14à l'extérieur.
24:16Je pense que pour une raison symbolique, j'y tiens aussi,
24:20parce qu'on ne doit pas renoncer, on ne doit pas reculer.
24:23On ne doit rien lâcher.
24:25Il refuse la soumission.
24:27Il refuse la pensée welbeckienne de se dire...
24:29Saluer la fermeté du ministre, vraiment.
24:31Je crois que ça me paraît.
24:34Vous avez donné raison au N.E.
24:36Bien sûr.
24:38Vous imaginez, ça veut dire qu'aujourd'hui,
24:40pour tout événement où il y a des Israéliens,
24:44on ne pourrait plus les assurer.
24:46Ils n'auraient plus le droit de se déplacer,
24:48de créer quelque chose, un événement, un rendez-vous.
24:54Ce serait une forme de déni.
24:58C'est une victoire pour ceux qui mettent la pression sur les autorités.
25:02Ce serait une victoire XXL pour ceux qui, aujourd'hui,
25:07appellent à l'annulation de cette rencontre,
25:09au boycott d'Israël, et notamment Thomas Porte,
25:12pour ne citer que lui.
25:13Ce match de la honte doit être annulé,
25:15alors qu'Israël commet un genocide.
25:17Le sport ne peut pas servir d'opération de blanchiment.
25:20Le sport n'a jamais été et ne sera jamais neutre.
25:23Israël doit être suspendu de toute compétition internationale.
25:27C'est ça le but.
25:29C'est la nouvelle ghettoïsation.
25:31Vous allez interdire à l'équipe de sport de sortir de ses frontières.
25:34Après, vous allez interdire aux Juifs de sortir de leur quartier.
25:37Après, ce qui suivra est ce qu'on a déjà vécu.
25:40C'est ça le début de cet enchaînement.
25:42M. Retailleau a parfaitement raison.
25:44Maintenant, il a raison pour cette semaine.
25:46Il faudra être aussi ferme dans les semaines à venir,
25:48parce que là, ça ne fait que commencer.
25:50En tous les cas, il y a un discours qui est en train de changer,
25:53un discours de fermeté du côté de Beauvau.
25:55Regardez ce qui s'est passé avec le Tifo,
25:59la grande banderole au Parc des Princes.
26:01Il y avait une réunion ce matin avec le ministre des Sports,
26:05le ministre de la Citoyenneté, Othmane Nassrou,
26:08la direction générale du PSG ainsi que la FFF.
26:12Othmane Nassrou a expliqué que si la réponse du club était insuffisante,
26:16ce sera matière à interprétation.
26:18S'il n'y a pas de sanctions, le ministère de l'Intérieur ne s'en contentera pas.
26:22Une colère s'est exprimée, elle ne va pas retomber.
26:24S'il n'y a pas de sanctions, le ministère de l'Intérieur ne s'en contentera pas.
26:28D'ailleurs, le Paris Saint-Germain a assuré que les auteurs de cette banderole seraient sanctionnés
26:34et que le club, le club pardon, le collectif Ultra Paris qui a fait cette banderole,
26:40n'a pas respecté le règlement selon la même source à l'agence France Presse
26:44et le PSG devrait annoncer dans un avenir proche un certain nombre de sanctions.
26:47D'ailleurs, je crois que les Tifos seront suspendus pendant un certain temps du Parc des Princes.
26:52Est-ce que le PSG a annoncé qu'ils allaient mener une enquête
26:56pour savoir comment est-ce que cette banderole avait pu entrer dans le stade ?
26:59Ce qu'ils ont dit ce matin, c'était d'essayer de déterminer qui était le responsable
27:03et que s'il y avait un responsable, il y aurait des sanctions.
27:08C'est ça qui est assez inquiétant.
27:10Parce que même si vous déployez des forces de sécurité, vous l'avez dit,
27:15il peut toujours y avoir des complicités.
27:17Il y a eu des complicités au Parc des Princes, c'est incontestable.
27:21On le voit d'ailleurs, on l'abordera tout à l'heure,
27:23la lutte contre les narcotrafiquants.
27:25Bruno Retailleau l'a dit, il y a aussi des complicités,
27:28parce qu'il y a de la corruption à partir du moment où il y a de l'argent.
27:30Il n'y a pas seulement que de l'idéologie, mais il y a de la complicité.
27:33Et pour revenir au Stade de France, il a raison Bruno Retailleau de le maintenir.
27:37Sauf qu'aujourd'hui, il y a de moins en moins de spectateurs
27:42qui ont envie d'aller au Stade de France jeudi prochain
27:46pour voir ce match compte tenu de ce contexte.
27:49On avait descendu, parce que le Stade de France c'est 80 000.
27:52La jauge finalement, avec toutes les précautions, les autorités ont dit
27:56on va descendre à 40 000.
27:57Aujourd'hui, il n'y aurait que 20 000 billets qui seraient vendus commercialisés.
28:02J'entends.
28:03Que va-t-il se passer ?
28:04C'est pour ça que je pense qu'on n'est pas complètement convaincu de ce fait.
28:09Mais vous avez raison.
28:10Je voudrais quand même qu'on revienne sur le Paris Saint-Germain.
28:12Réaction très rapide du ministre de l'Intérieur,
28:15réaction très rapide du ministre de la Citoyenneté Othmane Nassrou.
28:19D'ailleurs, c'est intéressant de voir le décalage.
28:21Du moins, il y avait un discours du ministre des Sports
28:24qui expliquait que c'était dans un échange plutôt courtois, etc.
28:27Du côté de Beauvau, on n'est pas sur la même ligne.
28:29On dit que ça a été très clair, très ferme ce matin.
28:32On a expliqué par A plus B que ces messages politiques
28:35n'avaient rien à voir avec le sport,
28:37que c'était plus un message, du moins c'est l'interprétation
28:41qui pourrait en être faite, violent que d'un message de paix.
28:44Et que Paris Saint-Germain devrait peut-être comprendre
28:47et expliquer ce qui s'est passé et trouver surtout les responsables.
28:50Voilà ce qu'on pouvait dire sur le Tifo.
28:53Je voudrais qu'on revienne...
28:55C'est un climat quand même particulier.
28:57On va parler des universités,
28:59de la présidente de l'Assemblée nationale,
29:02Yael Broun-Pivet, qui se déplace à Lyon
29:04en marge d'une conférence avec une association
29:10qui multiplie justement ses échanges sur la diplomatie,
29:14les questions internationales sur la politique.
29:16C'est-à-dire que ça a été ultra tendu.
29:20L'université a été taguée.
29:22On pouvait lire...
29:26Qu'est-ce qu'on a pu lire, pardonnez-moi ?
29:29Yael, casse-toi !
29:31Yael, casse-toi !
29:32Free Palestine, évidemment.
29:34Free Palestine, c'est un autre message.
29:37Je crois qu'Yael Broun-Pivet a réagi.
29:40Le débat fonde notre démocratie.
29:42Il doit pouvoir se tenir en toutes circonstances et dans tout lieu.
29:44En particulier dans nos universités.
29:47Merci aux étudiants de l'université Jean Moulin à Lyon
29:50qui sont venus échanger avec moi aujourd'hui.
29:52Écoutez, Yael Broun-Pivet.
29:55Je trouve dommage.
29:57Vous savez, moi, je suis la présidente de l'Assemblée nationale.
29:59À l'Assemblée nationale, on est là pour débattre,
30:02pour échanger, pour se respecter,
30:04respecter les gens qui ont des opinions différentes.
30:07Et donc, il est particulièrement dommageable
30:09que certains préfèrent l'invectif,
30:12préfèrent l'obstruction plutôt que le dialogue.
30:14Moi, j'étais tout à fait prête à échanger avec eux s'ils le souhaitaient.
30:18Mais moi, je suis là ici aujourd'hui pour échanger avec les étudiants.
30:21C'est eux qui m'ont invitée.
30:23Et j'aurais trouvé ça très grave dans notre démocratie
30:26que je ne puisse pas le faire.
30:28Et c'est pour ça que j'ai tenu absolument à maintenir
30:31ma présence dans l'université.
30:33Il ne faut pas que certains, par leurs actions
30:36et par leurs agissements violents,
30:39puissent interférer avec le dialogue nécessaire
30:42qui doit exister entre les personnalités politiques et les jeunes.
30:46Là encore, Bruno Retailleau a réagi.
30:48Soutien total à Yael Brown-Pivet.
30:50Que des manifestants d'extrême-gauche aux idées antisémites
30:52veulent interdire d'accès à une université.
30:54La République est partout chez elle.
30:56Insupportable dérive fasciste de militants
30:59qui instrumentalisent le drame que vivent les Palestiniens.
31:02Alors que l'Union, le groupe d'étudiants de droite,
31:06explique que les militants ont forcé la sécurité,
31:09envahit les couloirs, provoquant l'interruption des cours,
31:12saccageant leur espace.
31:14On a ces images qui nous parviennent de Lyon Mag.
31:18On est dans un niveau de folie.
31:20Il y a aussi de la violence.
31:21Ne vous trompez pas.
31:22Si Yael Brown-Pivet n'est pas la bienvenue dans l'université,
31:26c'est aussi en grande partie parce qu'elle s'appelle Brown-Pivet.
31:30On est là dans l'antisémitisme.
31:32Parce que Yael Brown-Pivet campe à Tel Aviv.
31:34C'est ce que j'allais vous dire.
31:35C'est à peu près du même jus que quand Jean-Luc Mélenchon
31:37dit qu'elle part camper à Tel Aviv.
31:39Et ne vous trompez pas non plus,
31:41c'est que si Yael Brown-Pivet,
31:43parce qu'évidemment elle est protégée,
31:44elle a une sécurité autour d'elle,
31:46mais si elle n'était pas protégée,
31:47croyez-moi sur parole,
31:49elle aurait été lynchée
31:50et on aurait assisté aux mêmes scènes
31:52que ce qui s'est passé à Amsterdam.
31:54L'extrême gauche et l'islamo-gauchisme aux Pays-Bas
31:58et le même islamo-gauchisme que nous subissons en France.
32:00Sauf qu'en France, il est encore plus nombreux, hélas.
32:02On va écouter Nicolas Sarkozy,
32:04qui a également réagi sur ce qui s'est passé cet après-midi.
32:06Je vous donne une mission.
32:08Vous allez me chercher sur Twitter
32:10si le maire de Lyon a condamné ce qui s'était passé
32:12au moment de la venue d'Yael Brown-Pivet.
32:14S'il vous plaît, cher Johan Usaï.
32:15Nicolas Sarkozy.
32:17À Lyon, à Sciences Po, partout ailleurs.
32:20Soit on a une colonne vertébrale, soit on n'en a pas.
32:23C'est ma conviction.
32:25Pardon pour ce zonement extrêmement intellectuel.
32:29Devant la force brutale,
32:31il faut qu'il y ait la force républicaine.
32:34Si vous croyez qu'on va faire
32:36reculer la barbarie par l'explication,
32:38c'est que vous trompez sur la nature de la barbarie.
32:42Il n'y a rien à expliquer.
32:46La colonne vertébrale, c'est-à-dire que
32:48vous prenez les 10, les 20, les 30
32:50étudiants de cette fac qui sont venus
32:52non pas manifester, mais bloquer
32:54justement un échange, alors qu'elle était prête
32:56à échanger avec eux.
32:57Donc, casser, taguer,
32:59insulter, menacer, etc.
33:01Les 40, les 50,
33:03ils ne remettent plus un orteil
33:05dans cette université.
33:06Ça s'appelle la colonne vertébrale.
33:08Il a raison, le président de la République.
33:09Les mots de Mme Brune-Pivet, pardonnez-moi,
33:11me semblent un peu mièvres.
33:13Cette condamnation morale n'est pas du tout
33:15à la hauteur de ce qui se passe
33:17dans cette enceinte universitaire.
33:18Johan l'a rappelé.
33:19Il est évident que si elle n'avait pas eu
33:21un dispositif de sécurité autour d'elle,
33:23Dieu sait ce qui aurait pu se passer
33:25la concernant personnellement.
33:27Il me semble là que la violence politique,
33:29qui n'est pas un débat comme Mme Brune-Pivet
33:31l'explique, doit être absolument
33:33et fermement condamnée.
33:35Elle a été mise à l'écart visiblement.
33:37Elle a été mise dans une salle sécurisée
33:39puis a pu tenir sa conférence
33:41après les incidents.
33:43On parle de la présidente de l'Assemblée nationale.
33:45Le premier personnage de l'État.
33:47On parle de Narsko Trafic après ?
33:49Allez-y.
33:50D'un mot, c'est vrai.
33:51Eliott, c'est quand même une semaine
33:52avec trois faits absolument terribles.
33:54Ce typho qui est déployé,
33:56qui chasse aux Juifs
33:58dans les rues d'Amsterdam.
34:00Aujourd'hui, la présidente
34:02de l'Assemblée nationale
34:04qu'on empêche d'aller, qu'on perturbe
34:06pour aller dans une université.
34:08Aujourd'hui, il y a
34:10une nécessité d'agir,
34:12de convaincre. Il doit y avoir
34:14un grand plan au niveau des autorités.
34:16On ne peut pas se contenter de quelques paroles.
34:18Contre l'idéologie transnationale.
34:20Il y a deux canaux pour ça.
34:22Il y a l'éducation, l'école
34:24et je pense qu'il doit y avoir
34:26un travail de fait aussi autour des réseaux sociaux
34:28de la part des autorités, d'une manière ou d'une autre
34:30pour aller chercher et convaincre.
34:32Sinon, comme vous l'a dit Johan,
34:34c'est-à-dire que c'est installé en profondeur
34:36aujourd'hui. Il y a cette idéologie
34:38qui est là.
34:39Bon, avançons et parlons de la lutte
34:41contre le Narsko Trafic.
34:43Ils sont idéologiquement face à face.
34:45Ils étaient à Marseille, côte à côte.
34:47Didier Migaud et Bruno Retailleau
34:49viennent de lancer un grand plan
34:51contre le Narsko Trafic.
34:54Comme quoi, on peut avoir des idées
34:56complètement divergentes et peut-être
34:58marcher ensemble pour lutter
35:00contre la drogue.
35:02Le Tandem a mis
35:04en avant ce grand plan
35:06avec un objectif, faire un front
35:08commun, agir vite dans la lutte
35:10contre le Narsko Trafic, érigée
35:12désormais en cause nationale.
35:14Alors, il faut faire attention avec ces expressions, la grande cause nationale.
35:16J'ai le souvenir que les violences
35:18faites aux femmes étaient la grande cause
35:20du quinquennat d'Emmanuel Macron,
35:23et que ça a été un échec.
35:25Toujours les grands mots.
35:27Est-ce qu'on a les grands remèdes ?
35:29Je ne sais pas.
35:31Noemi Hardy nous présente les grandes mesures.
35:33Les ministres de la Justice et de l'Intérieur
35:35veulent renverser la table.
35:37Ils ont annoncé une série de mesures
35:39pour lutter contre le trafic de drogue
35:41qui gangrène la France.
35:43Nous avons atteint un point de bascule.
35:45Aujourd'hui, le point de bascule,
35:47c'est un effroyable
35:49rajeunissement
35:51de ceux qui tuent
35:53et de ceux qui sont tués.
35:55On appréhende la pieuvre qui déploie
35:57ces tentacules,
35:59souvent à partir de Marseille.
36:01Elle est en train de conquérir
36:03des villes moyennes,
36:05partout en France,
36:07comme je l'indiquais,
36:09et on ne pourra la combattre
36:11non pas avec les outils d'hier,
36:13mais avec des nouveaux outils qu'on doit forger aujourd'hui.
36:15Des mesures pour les forces de l'ordre
36:17sont proposées.
36:19Ils souhaitent améliorer les moyens
36:21de l'office antistupéfiant,
36:23renforcer les moyens technologiques
36:25pour les enquêtes
36:27et augmenter les effectifs.
36:29Du côté de la justice,
36:31ils souhaitent juger les crimes en bande organisée
36:33par des cours d'assises spéciales,
36:35améliorer le statut de repentis
36:37et ouvrir une cellule de coordination nationale.
36:39Je souhaite, comme garde des Sceaux,
36:41avoir un parquet national
36:43contre la criminalité organisée.
36:45Il faut, je pense,
36:47élargir le parquet national
36:49stupéfiant
36:51tel qu'il avait pu être imaginé
36:53par la commission d'enquête.
36:55Toutes ces propositions
36:57seront examinées le 27 janvier au Sénat.
36:59Ce qui est intéressant,
37:01c'est de savoir qu'en pensent les gens
37:03qui sont sur le terrain,
37:05qui parfois se mobilisent avec peu de moyens,
37:07qui voient chaque semaine
37:09les drames se multiplier,
37:11les règlements de comptes,
37:13les victimes collatérales.
37:15C'est le responsable d'une association
37:17qui s'appelle Conscience,
37:19qui explique que Marseille est devenue
37:21le casting des ministres.
37:23Aujourd'hui, on a l'impression que Marseille,
37:25c'est le casting des ministres.
37:27Chaque ministre qui est nommé
37:29doit passer par Marseille
37:31pour montrer son autorité,
37:33qui sera le plus répressif,
37:35qui fera le plus par rapport
37:37à la question du narcotrafic.
37:39On n'a pas de changement.
37:41J'aurais préféré que nos deux ministres
37:43nous aient dit qu'il allait changer les choses
37:45à Marseille. Plusieurs fois, on nous a dit
37:47que des solutions allaient être trouvées.
37:49Finalement, nous, les marseillaises et marseillais,
37:51on continue à vivre dans cette violence.
37:53La faillite du Marseille en grand.
37:55Espérons que sur le narcotrafic,
37:57Bruno Rotaio et Bruno Di Dinigo
37:59se mobilisent.
38:01Ce qui est annoncé me semble aller dans le bon sens.
38:03C'est toujours dans le bon sens, les annonces.
38:05Est-ce que c'est efficace ?
38:07C'est quand même une petite révolution.
38:09La justice,
38:11le parquet antistupe,
38:13ça veut dire que des magistrats spécialisés
38:15vont travailler avec des policiers spécialisés,
38:17etc.
38:19C'est une petite révolution.
38:21Vous savez ce qu'ils disent en off, les policiers ?
38:23Les policiers en off, ils vous disent
38:25on n'a pas de moyens, vous pouvez créer
38:2712 000 organes, on n'a pas de moyens.
38:29J'ai vu que dans ce plan, il y avait aussi
38:31une augmentation des moyens.
38:3340% d'enquêteurs supplémentaires.
38:35Il y a un parquet spécialisé aux Etats-Unis ?
38:37Il y a une DEA.
38:39Expliquez.
38:41C'est une agence gouvernementale
38:43qui surveille,
38:45mais c'est plus l'importation
38:47que le trafic intérieur.
38:49Essayer de fermer les frontières
38:51pour prévenir l'infiltration de dogs.
38:53Manifestement, ça ne marche pas.
38:55Il ne faut pas rêver non plus.
38:57À une époque, ça marchait mieux.
38:59Quand c'était de la cocaïne
39:01qui venait de l'Amérique latine,
39:03c'était facile à juguler.
39:05Là, ils ont une drogue qui n'est pas une drogue
39:07mais un médicament qui vient de Chine
39:09qui s'appelle le fentanyl
39:11qui passe par la frontière du Mexique
39:13qui est charrié par des individus,
39:15des mules et autres
39:17et qui fait des dégâts monstrueux aux Etats-Unis
39:19et dans les zones rurales.
39:21300 000 morts par an.
39:23Avec des zones où on voit quasiment
39:25des zombies.
39:27Ce n'est même plus de la drogue.
39:29Vous avez dit deux fois un mot
39:31qui me paraît important
39:33et qui n'a pas été employé ces derniers jours
39:35c'est la frontière.
39:37La question de la frontière,
39:39ça pourrait être une révolution.
39:41Pour rebondir sur ce que vous disiez,
39:43beaucoup de forces de l'ordre
39:45sont dubitatifs par rapport à ces mesures.
39:47Ils se disent que ça va dans le bon sens
39:49mais ils ont bien l'impression
39:51que finalement
39:53le ministère de l'Intérieur
39:55et le ministère de la Justice
39:57ne marchent pas complètement ensemble
39:59même s'ils l'ont fait aujourd'hui.
40:01Je vous invite à lire
40:03l'interview croisée dans La Provence
40:05ce matin de Bruno Retailleau
40:07et de Didier Migaud.
40:09D'un côté, il y a du volontarisme
40:11de la part de Bruno Retailleau
40:13et de l'autre côté, les réponses sont...
40:15Est-ce que c'est que sur le trafic de drogue ?
40:17Oui, bien sûr.
40:19Il y a une forme de relativisme
40:21de la part de Didier Migaud.
40:23Certes, il l'ença
40:25mais je pense, et ils le savent bien,
40:27ils ne vont pas suffisamment loin,
40:29qu'il faudra un jour des brigades spéciales
40:31mêlant la justice et la police
40:33travaillant sur les narcotrafiquants
40:35et puis aller taper à l'extérieur.
40:37Il y a quelque chose
40:39qu'on n'aborde pas
40:41mais c'est qu'il faudrait rompre
40:43aussi les discussions
40:45d'un point de vue diplomatique
40:47avec les pays fournisseurs de cette drogue.
40:49Chirac l'avait dit en 1997.
40:51Vous avez oublié autre chose.
40:5370% des Français pourtant
40:55sont favorables à ce que l'armée intervienne
40:57dans les quartiers sensibles pour lutter contre le narcotrafic.
40:59L'armée, moi je pense des brigades spéciales.
41:01Vous vous pensez, 70% des Français
41:03pensent autre chose.
41:05Le gouvernement considère suffisamment en compte
41:07la sécurité des Français, 69%, non.
41:0957% en septembre
41:112022 pourtant.
41:13Donc on a bien augmenté
41:15sur la question de la sécurité.
41:17La France est-elle, selon vous, en voie de mexicalisation ?
41:1971% répondent oui.
41:21Vous êtes avec nous, Gérald Olivier
41:23parce que je veux vraiment qu'on écoute
41:25et c'est peut-être là aussi un tournant
41:27essentiel dans la victoire de Donald Trump
41:29après aux élections américaines.
41:31C'est quelles seront les relations
41:33entre
41:35Donald Trump et un certain
41:37Vladimir Poutine. Vladimir Poutine
41:39n'échange plus avec Washington,
41:41ne parle plus du tout à Joe Biden.
41:43Apparemment non, puisqu'il a dit que
41:45si Trump l'appelait, il décrocherait le téléphone.
41:47C'est donc que personne ne l'a appelé.
41:49Il a mis du temps, mais il l'a félicité
41:51visiblement, c'était hier.
41:57Il a dit concernant le désir de restaurer
41:59les relations avec la Russie,
42:01d'aider à mettre fin à la crise ukrainienne.
42:03A mon avis, cela me semble au moins
42:05digne d'attention.
42:11Je voudrais saisir cette occasion
42:13pour féliciter Donald Trump de son élection
42:15à la présidence des Etats-Unis.
42:21J'ai déjà dit que nous travaillerons
42:23avec tout chef d'Etat auquel le peuple américain
42:25s'intéresse. Ce sera effectivement le cas dans la pratique.
42:29Gérald Lolivier, d'abord,
42:31il joue aussi une certaine part de sa crédibilité
42:33Donald Trump, puisqu'il a dit
42:35qu'en 24 heures, il allait régler le conflit.
42:37Oui, mais c'est sa façon de parler.
42:39Il ne va pas régler le conflit en 24 heures,
42:41mais à l'évidence, ça a déjà changé.
42:43Il n'est pas encore président.
42:45Il sera président le 21 janvier.
42:47Là, il n'a aucun pouvoir. Il ne faut surtout pas
42:49qu'il appelle Poutine, parce qu'il n'a pas le droit.
42:51Il a bien appelé Emmanuel Macron.
42:53Un maître privé peut recevoir des félicitations,
42:55mais il ne doit pas commencer à gérer
42:57le conflit ukrainien à la place du gouvernement américain.
42:59Il n'y a qu'un seul gouvernement.
43:01Il n'y a qu'un seul président.
43:03Il y a un seul président qui est commandant en chef
43:05et qui a la prérogative sur la politique étrangère.
43:07Si Donald Trump venait à faire de la politique étrangère
43:09à la place de l'administration en place,
43:11non, il commettrait un délit. Il ne faut pas qu'il intervienne.
43:13Par contre, il peut très bien préparer le terrain
43:15et il a pu accepter
43:17les félicitations en tant que président élect,
43:19président élu,
43:21à la part de Vladimir Poutine.
43:23Mais on a vu que son élection avait déjà changé des choses.
43:25Parce que la déclaration de Vladimir Poutine
43:27ne serait pas venue
43:29si Kamala Harris, par exemple,
43:31avait été élue présidente à sa place.
43:33Ce qu'il a voulu dire en 24 heures,
43:35et à mon avis, ça peut se passer comme ça,
43:37c'est un, il y a un cessez-le-feu immédiat.
43:39Et puis après, on commence à parler.
43:41Et puis on voit
43:43où les négociations nous mènent.
43:45Ce qui est sûr, c'est qu'il ne va pas avoir
43:47l'attitude du président Biden
43:49qui consiste à continuer
43:51à fournir des armes à Zelensky pour essayer
43:53de résister plus longtemps.
43:55Ça, c'est la première chose.
43:57Donc, il y aura du côté de l'Ukraine, inévitablement,
43:59beaucoup plus de pression qu'il n'y en a actuellement.
44:01Je pense, par ailleurs,
44:03que Trump sera aussi prêt
44:05à dire à M. Poutine
44:07que si on veut envisager une solution,
44:09il faudra que lui aussi, quelque part,
44:11trouve un moyen de faire des concessions.
44:13Je pense que c'est un conflit
44:15qui attendait quelqu'un pour venir
44:17pour le régler.
44:19Et cette élection,
44:21elle vient au bon moment.
44:23J'entends. Vous avez dit quelque chose d'important.
44:25Il n'y a qu'un seul président pour l'instant,
44:27jusqu'au 5 janvier prochain.
44:29Le 21 janvier, pardonnez-moi.
44:31C'est Joe Biden.
44:33Ça veut dire que Donald Trump,
44:35il fait quoi pendant cette période-là ?
44:37Il prépare sa transition.
44:39Il prépare quoi ?
44:41Il va voir ses nouvelles administrations ?
44:43Il a déjà nommé sa directrice de cabinet.
44:45On a beaucoup critiqué
44:47Donald Trump vis-à-vis des femmes.
44:49Il est le premier président
44:51à nommer une femme directrice de cabinet.
44:53Elle s'appelle Suzy Wiles
44:55et elle le suit depuis un certain temps.
44:57C'est une femme qui a une soixantaine d'années
44:59et qui a beaucoup d'autorité
45:01que tout le monde connaît et respecte.
45:03Et puis après, il y aura tous les membres du cabinet.
45:05Ça va se mettre en place
45:07pour la transition.
45:09Merci pour ces précisions.
45:11A la réalisation, c'était Stéphane Levar.
45:13A la vision, c'était Romain Dubois.
45:15Au son, c'était Jean-François Couvlard,
45:17Benjamin Naud, Clara Bouvier-Denaud
45:19et Lucas Cancel.
45:21J'ai une belle histoire pour terminer cette émission
45:23parce que je suis avec un t-shirt.
45:25Il ne faut pas que je montre la marque
45:27parce que l'Arkom a raison.
45:29C'est le SCO d'Angers.
45:31Pourquoi j'ai le SCO d'Angers dans les mains ?
45:33La semaine dernière,
45:35je remplaçais Pascal Praud sur l'heure des pros du matin.
45:37Et quand on fait la transition
45:39avec nos amis d'Europe 1,
45:41Thomas Hill explique en direct
45:43qu'il est fan du SCO d'Angers.
45:45Mon rêve, c'est de trouver quelque chose du SCO d'Angers
45:47mais je ne trouverai rien.
45:49Il s'avère la puissance.
45:51Même le SCO d'Angers écoute.
45:53Même le SCO d'Angers écoute l'émission
45:55puisque Thomas Hill a reçu un beau maillot
45:57du SCO d'Angers.
45:59Mais moi, ça ne vient pas de la direction du SCO d'Angers.
46:01Ça vient de la maman de Thomas Hill
46:03qui s'est empressée en écoutant l'émission
46:05d'aller au magasin du SCO
46:07en disant je voudrais un t-shirt du SCO.
46:09Et l'employé l'interpelle
46:11en lui disant vous présentez-la.
46:13Vous êtes la maman de Thomas Hill.
46:15Donc c'est même la boutique du SCO qui écoutait l'heure des pros.
46:17Donc on salue le SCO d'Angers.
46:19On salue la maman de Thomas Hill
46:21avec son fils qui fait une excellente émission sur Europe 1.
46:23Est-ce qu'on peut passer commande ?
46:27Moi je préfère, vous savez quoi ?
46:29Je préfère le cadeau de la maman du SCO d'Angers
46:31plutôt que le SCO d'Angers qui m'a oublié
46:33et qui a préféré Thomas Hill.
46:35Moi je vous dis un maillot du Stade Rennais.
46:37Eh bien écoutez, on passe.
46:39Si le Stade Rennais nous écoute
46:41pour Noël, un petit maillot
46:43pour Patrick Roger, ce serait parfait.
46:45Merci à tous les quatre et on se retrouve
46:47demain matin.