• il y a 9 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00 -C'est sympa en fait.
00:01 -Il est quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:05 Geoffroy Lejeune, Gabrielle Cluzel, qui a failli faire une Jean-Sébastien Ferjou ce soir.
00:09 On est arrivés en retard, mais c'était moins vite. Mais ça va, c'est bon, c'est bon.
00:13 Georges Fenech est avec nous bien sûr, et Gabrielle Cluzel je l'ai dit.
00:16 Elisabeth Lévy également. L'information, c'est avec Mathieu Devese.
00:20 -Gérald Darmanin demande au préfet de renforcer la protection de la communauté juive,
00:25 une décision prise après la mort de plus de 110 Palestiniens lors d'une distribution alimentaire à Gaza.
00:31 La présence de militaires de l'opération Sentinelle sera renforcée.
00:36 Les mesures de sécurité concernent notamment les synagogues et les écoles.
00:40 Se dirige-t-on vers une trêve à Gaza ? Selon un haut responsable américain, un accord est sur la table.
00:46 Les Israéliens l'ont plus ou moins accepté.
00:48 Un cessez-le-feu de six semaines pourrait commencer aujourd'hui,
00:51 mais pour cela, il faut que le Hamas accepte de libérer une catégorie bien définie d'otages vulnérables.
00:58 Enfin, une très bonne nouvelle pour le sport français.
01:01 En tennis, Hugo Imbert remporte le tournoi de Dubaï, son sixième trophée en six finales disputées.
01:07 Pour cela, le joueur de 25 ans a dominé le Kazakh Alexander Bublik.
01:10 Une superbe semaine pour le numéro un français.
01:12 Il a notamment battu Andy Murray et Danil Medvedev.
01:16 Hugo Imbert sera 14e au classement mondial ce lundi, le meilleur classement de sa jeune carrière.
01:22 « Merci beaucoup Mathieu pour le point sur l'information.
01:25 Beaucoup de choses à traiter ce soir.
01:27 On va commencer, je sais qu'il y a quelques mois, le ministre de l'Intérieur parlait d'éco-terrorisme.
01:33 Aujourd'hui, il y a une opération d'éco-vandalisme,
01:38 puisque 150 à 130 extrémistes ont lancé une opération près de Lyon contre l'usine Arkema,
01:43 vous voyez à l'image, c'est les branches lyonnaises d'extinction rébellion.
01:48 Et Use for Climate contre l'usine Arkema, c'est un leader de l'industrie chimique.
01:53 Quand je disais hier, fort avec les faibles et faible avec les forts,
01:58 hier matin, vous avez 200 agriculteurs qui lancent une opération
02:03 pour poser une gerbe de fleurs au pied de l'arc de triomphe,
02:06 parce qu'il y a des agriculteurs qui se suicident.
02:09 Vous aviez 200 agriculteurs, il y en a 75 qui ont été placés en garde à vue.
02:13 Vous avez une opération avec ces extrémistes-là,
02:16 qui cassent, qui vandalisent 150 à 300 personnes, 8 interpellations.
02:21 Voyons le sujet, on en parle juste après.
02:23 À coup de barre de fer, les manifestants cassent les détecteurs de présence
02:30 et les interphonent des accès du groupe chimique.
02:32 À l'aide de sécateurs, ils découpent les grilles avant de s'infiltrer sur le site.
02:40 - Demandez la force, demandez, demandez !
02:44 Ils sont venus pour beaucoup en train dénoncer l'utilisation des perfluorés,
02:48 surnommés les polluants éternels.
02:51 Quasi indestructibles, ils s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol,
02:55 les eaux, les rivières, la nourriture et jusque dans le corps humain.
02:58 Ces derniers mois, plusieurs collectivités et des particuliers
03:01 ont lancé des plaintes collectives en s'inquiétant de concentrations alarmantes
03:05 autour des sites industriels au sud de Lyon.
03:08 Extinction Rebellion et Yowth of Climate ont demandé qu'Arkema prenne en charge
03:13 la dépollution des zones contaminées, notamment dans le fleuve du Rhône,
03:16 l'application réelle du principe de précaution dans l'industrie chimique
03:20 et la reconnaissance et la réparation des préjudices subis par les habitants.
03:25 Pour la direction du site, cette action coup de poing est inacceptable.
03:28 - Nous condamnons un tel acte qui perturbe fortement l'outil de travail
03:31 de plus de 500 salariés, mais peut aussi faire courir des dangers aux salariés
03:35 et aux manifestants en raison de l'activité industrielle du site
03:38 qui éclaissent et s'évésent.
03:39 - Les locaux ont été tagués et des banderoles ont été déployées.
03:43 Au moins 8 personnes ont été interpellées.
03:47 - Ces images, c'est... Alors là, je me tourne vers le Lyonnais-Gouvernement.
03:51 - Bah écoutez, moi, je suis... - C'est la honte absolue.
03:54 - ...scandalisé, on peut le dire.
03:56 En plus, on sait que le couloir odanien, qui est un des fleurons industriels
04:01 de la chimie en France, le premier sans doute,
04:04 qui est massacré de cette façon-là par des commandos.
04:07 Ce sont des commandos armés, prémédités, organisés.
04:10 Là, on peut parler vraiment d'éco-terrorisme.
04:12 - Moi, j'ai parlé d'éco-vandalisme parce qu'ils vandalisent, mais voilà, oui.
04:17 - Alors j'ai entendu, il y a eu au moins 8 interpellations,
04:20 comme si c'était satisfaisant.
04:22 Non, ça ne peut pas être satisfaisant, hein, sur 300...
04:24 - Parce qu'ils ont été pris par surprise pour le coup, mais enfin, pris par surprise.
04:28 Vous les voyez arriver à la gare tout en blanc.
04:32 Ils sont en train de tout saccager.
04:33 Il y a des journalistes qui sont présents, qui filment.
04:35 - Ils ne sont pas du tout surveillés.
04:36 - C'est plutôt bien filmé.
04:38 - Pourquoi "extinction rébellion" fait partie des soulements d'atterre, il me semble ?
04:42 - Je ne sais pas si... Enfin, c'est la même branche.
04:46 - C'est la même mouvance.
04:47 - Non, c'est une mouvance d'éco-lo radicaux qui font parfois des actions violentes.
04:53 Vous avez raison.
04:53 Je pense qu'extinction rébellion, je ne veux pas dire de bêtises,
04:56 mais je me demande s'ils n'étaient pas à Sainte-Soline également.
04:59 Mais la question que je me pose, c'est qu'après ça, ces ilico-presto,
05:03 ces dissolutions, j'imagine, de ce genre d'associations.
05:06 Mais on verra s'il y a une démarche de dissolution.
05:09 Moi, ce qui me frappe, c'est que le ministre de l'Intérieur,
05:12 comme vous l'avez dit, avait parlé de terrorisme.
05:14 Il me semble que les groupes terroristes sont surveillés.
05:16 Or, cette mouvance-là, si elle était surveillée, la police n'aurait pas été prise par surprise.
05:24 Maintenant, je ne sais pas vous...
05:26 Pour la dissolution, je vous avoue, moi, je n'aime pas en général tellement les dissolutions,
05:32 mais surtout, je ne suis pas sûre que ce soit efficace.
05:34 Ah bah si, écoutez, du moins, là aussi, la politique, c'est une question de symbole.
05:38 Si vous laissez ces gens, en toute impunité, se construire en groupe, en association, en collectif,
05:44 à saccager des entreprises, intervenir comme ils le font, entourés de journalistes qui sont...
05:49 J'entends bien, je dis simplement, on peut les punir individuellement, déjà.
05:53 Oui, oui.
05:54 Mais c'est déjà très important de les punir individuellement.
05:56 Il faut les interpeller.
05:57 Je note qu'il est plus facile d'interpeller 75 agriculteurs hier que 150 à 300 écolo-radicaux.
06:05 Oui, le sujet, c'est surtout ça, c'est que la règle doit être la même pour tout le monde.
06:10 Alors, si on décide d'être durs et sévères, eh bien, il faut l'être également.
06:15 Et que ceux-ci, vous avez raison de parler de ces agriculteurs qui n'ont rien détérioré,
06:19 tant que je sais qu'ils venaient célébrer leur mort, leur mort qui sont bien réelles.
06:22 Je vous rappelle, sans parler des suicides d'hiver,
06:25 il y a également cette jeune mère de famille et sa fille qui sont mortes au début du mouvement des agriculteurs en colère.
06:31 Vous vous en souvenez ?
06:32 Je trouve très triste qu'on les ait déjà oubliés.
06:35 Mais il n'y a pas que ça.
06:36 Vous vous souvenez quand des militants identitaires sont montés en haut d'une caisse d'allocations familiales
06:42 pour déployer une bonne rôle ?
06:43 On a considéré que c'était de l'intrusion, qu'ils avaient forcé des portes.
06:47 Il y a eu tout un tas de motifs qui ont été évoqués.
06:49 Tout le monde a crié au scandale.
06:50 Ils ont été durement condamnés.
06:52 Je serais curieuse de savoir...
06:53 Il y a eu des solutions, surtout.
06:56 La moindre association d'extrême droite ou le moindre collectif est dissoute.
07:03 En revanche, là, évidemment, il est fort à craindre qu'il ne se passera pas grand-chose.
07:08 Et c'est aussi ça qui est perturbant, c'est le silence de ceux qui se présentent comme les défenseurs de l'environnement,
07:16 ceux qui se présentent comme les penseurs, les porte-parole de l'écologie.
07:20 Mais ils ne peuvent pas condamner ce qui vient de se passer ?
07:24 Ils ne peuvent pas dire que toute violence est condamnable, quel que soit le danger ?
07:26 À qui pensez-vous, en fait ?
07:27 Je n'ai pas envie de le citer, tout le monde le connaît, bien sûr.
07:30 Les politiques qui ont ce discours-là, c'est assez amusant,
07:33 parce que c'est vrai que je trouve ça très bon, la comparaison de deux poids, deux mesures,
07:37 qu'il s'agisse de militants identitaires qui, en effet, ont été condamnés et dissous,
07:40 ou des agriculteurs qu'on a découvert très récemment,
07:44 le grand public a découvert très récemment le degré d'angoisse de leur vie
07:50 et le degré d'abandon qui était de leur.
07:52 Eux, par contre, il faut constater le poids politique et médiatique de ces gens,
07:57 alors qu'ils ne représentent quasiment personne.
07:58 C'est assez sidérant de voir qu'en fait, à quelques poignées,
08:03 à quelques centaines de manifestants et de militants ultra radicaux et ultra bien rodés,
08:07 ils arrivent à occuper quand même le calendrier de notre actualité médiatique,
08:10 entre Sainte-Soline, entre la 69...
08:12 - Quand on voit les images, franchement, c'est une opération militaire.
08:16 - Non, mais moi, ces images, pardonnez-moi, on est dans une gare,
08:21 vous voyez sans hulu berlu habillée tout en blanc comme ça,
08:24 vous avez l'impression que c'est une information du Gorafi.
08:27 Enfin, c'est franchement pas très sérieux.
08:29 Et puis ensuite, ils vont saccager l'usine.
08:32 L'usine rappelait qu'il y a 500 personnes qui y travaillent.
08:36 - Oui, parce que dans l'opinion publique, dans l'imaginaire collectif de gauche,
08:41 ce sont des lanceurs d'aleste, vous voyez, ce ne sont pas des écoterroristes.
08:44 Ceux qui, par exemple, jettent de la soupe sur les œuvres d'art, c'est pareil.
08:49 Et c'est vrai qu'il y a une bienveillance, une tolérance de ces gens-là
08:55 qui est assez remarquable.
08:57 - C'est l'idée de la bonne cause, puisque votre cause est juste,
09:01 vous pouvez faire absolument n'importe quoi.
09:03 Donc ça, c'est tout à fait toléré et on l'entend tout le temps.
09:07 - Ça pourrait laisser croire à ceux qui regardent qu'il n'y a aucun contrôle.
09:09 - Mais vous me parlez comme Lyonnais.
09:11 Moi, ce que je constate, parce que peut-être vous le savez,
09:13 mais on a l'impression que Lyon, qui était avant une ville bourgeoise,
09:16 grand ville, on a l'impression que c'est comme Toulouse,
09:19 un repère d'extrême-gauchinante maintenant.
09:21 - Oui, mais Lyon est devenu la cour des miracles.
09:24 Si vous vous intéressez plus aux pistes cyclables qu'aux mouvements radicaux,
09:29 c'est sûr qu'ils prospèrent.
09:32 - C'est un site Céveso qui est très, très contrôlé.
09:35 - Ah bah dis donc.
09:36 - Non mais ça qui est étonnant aussi, c'est de les voir.
09:39 - Alors, comment ils ne les ont pas plus ?
09:41 - C'est ça, moi, ce qui me surprend.
09:42 - C'est samedi.
09:42 - C'est que 300 personnes, ça fait du monde quand même.
09:45 - Bien sûr, mais je...
09:45 - Ils sont arrivés comme ça, à Puy-les-Monts.
09:48 - Il n'y a pas de caméra, il n'y a pas de surveillance.
09:50 - Affaire à suivre.
09:52 - Voilà, ils sont 150 à 300.
09:54 J'ai hâte de savoir sur les prochains jours
09:56 combien vont être interpellés et les sanctions également.
10:00 Parce que moi, vraiment, je le répète, j'ai commencé comme ça.
10:03 Je pense aux agriculteurs qu'on reçoit quasiment quotidiennement depuis trois semaines,
10:06 qui ont juste voulu rendre hommage hier à leurs proches qui se sont suicidés.
10:13 Et qui voient ça, je dis, on vit où là ?
10:16 On est dans un monde de fou.
10:17 Voilà pour la première actualité.
10:19 On est à 100 jours.
10:19 - Vous avez mieux...
10:21 - Alors, je vais tout vous dire.
10:23 Moi, je voulais commencer cette émission par une actualité joyeuse,
10:26 à savoir les Restos du Coeur.
10:27 Je ne sais pas si vous avez vu ce sketch absolument hilarant.
10:32 Ils ont repris une chanson américaine pour parler des Jeux olympiques
10:36 en expliquant que c'était un enfer.
10:37 La séquence est très drôle.
10:39 Je n'ai pas le droit de la passer.
10:40 On ne m'a pas donné l'autorisation.
10:41 Donc, Restos du Coeur, on dit, pour l'instant, on ne peut pas vous les donner.
10:45 C'est dommage parce qu'on aurait pu commencer avec une actualité joyeuse.
10:48 - Non, mais surtout que moi, je pense que ça va être un enfer, effectivement.
10:52 - Et c'est très drôle.
10:52 J'invite les téléspectateurs à la voir.
10:54 Il y avait beaucoup de monde devant le post hier soir.
10:57 Je crois que c'était 7 700 000.
10:59 C'est un record pour le début de la saison pour TF1.
11:02 Il faut évidemment penser à ceux qui souffrent.
11:04 Et donc, il faut, au-delà de l'idéologie, aider les gens et donc penser au Restos du Coeur.
11:09 Bien sûr, il faut se mobiliser.
11:11 Actualité politique à présent, on est à 100 jours des élections européennes.
11:14 Et alors là, les boules puantes ont commencé.
11:17 Et vous vous souvenez, la semaine dernière, on se disait,
11:19 il ne faut quand même pas que la campagne européenne en France
11:23 se calque sur la forme, sur les élections américaines qui sont ultra violentes,
11:29 où c'est souvent l'invective, où c'est souvent la caricature.
11:32 C'est-à-dire que du côté des États-Unis, on a Joe Biden, c'est le fou,
11:35 et on a le CENIL et Donald Trump, le fou.
11:39 C'est un peu ce qui est présenté.
11:40 Nous, en France, c'est les opposants de Jordan Bardella, c'est les amis de Poutine.
11:46 Ils disent, le RN, ce sont les amis de Poutine.
11:48 Alors là, il y a une nouvelle information qui arrive,
11:50 parce que Mme Hayé, la tête de liste Renaissance,
11:53 on va bientôt lui dire que c'est l'ami de Médine.
11:56 Vous connaissez le rappeur qui Médine, qui fait polémique.
12:00 L'ami des écolo, en fait.
12:01 Voilà, en cause, un tweet qu'elle a publié en 2018,
12:05 où elle appelle à prendre du recul sur l'artiste.
12:08 C'est le GDN qui a publié cet article.
12:10 La tête de liste Renaissance, Valérie Hayé, a-t-elle soutenu Médine
12:13 lors de la polémique du Bataclan ?
12:15 Cher Geoffroy, expliquez-nous ce qui s'est passé.
12:17 Je suis au tribunal, donc pour ça...
12:20 Non, mais je vous explique, c'est...
12:21 C'est vous qui êtes le procureur.
12:22 Non, parce que c'est Laurent Giacobelli, je crois, qui l'a relayé.
12:25 On relaie ça, mais ce qui est intéressant, c'est que,
12:28 souvenez-vous de la polémique Médine, et notamment la polémique cet été,
12:30 au moment de l'invitation aux universités d'été des écologistes.
12:34 La classe politique a été divisée en deux.
12:37 Elle n'a pas été divisée en deux, elle a été scindée.
12:39 Il y a eu une vraie opposition, mais il n'y avait que 15 ou 20 %
12:41 de la classe politique qui défendait sa présence aux universités d'été des écolos,
12:46 et tous les autres qui condamnaient.
12:47 C'est-à-dire qu'en gros, les soutiens étaient très, très, très peu nombreux.
12:51 Et ce qui est amusant, c'est que Mme Hayé,
12:53 qui est plutôt la candidate du Bloc central dans ces élections européennes,
12:56 on va en parler, Mme Hayé, à l'époque, faisait partie...
12:59 disons qu'elle était rangée du côté des écolos et du côté de la milice.
13:02 Voilà, c'est ça.
13:03 OK, intéressant.
13:07 Pardon, la polémique sur le rapport à Médine, disons, structure de la vie politique.
13:11 Il y a 8 personnes sur 10 qui sont contre, 2 qui sont contre, et elle était dans les deux.
13:15 En fait, c'est ça aussi qui est frappant.
13:19 C'est-à-dire que personne ne la connaissait avant 48 heures,
13:23 que là, aujourd'hui, elle est propulsée tête de liste.
13:26 Et c'est intéressant de voir ce qu'elle va pouvoir faire dans cette campagne européenne.
13:29 Mais c'est donc les opposants qui vont chercher, qui vont creuser,
13:32 qui vont regarder les archives.
13:34 En fait, c'est le risque à chaque fois que vous choisissez un inconnu.
13:36 L'inconnu, sur le papier, il a l'air super, un peu vierge, de toute polémique, de tout problème, etc.
13:40 En fait, les opposants regardent, il y a toujours des choses.
13:43 Cela dit, je suis tout à fait d'accord avec vous, qu'il n'y a aucune raison,
13:47 si vous voulez, que ça se passe dans un cas et pas dans l'autre.
13:49 Maintenant, si vous voulez, moi, j'aimerais bien.
13:51 En même temps, je trouve ça assez détestable, cette campagne qui commence,
13:56 avec vous être les soutiens de Poutine.
13:57 C'est exactement ce que j'ai dit. C'était l'alerte dès la semaine dernière.
14:00 Je me disais, j'espère qu'on va aller sur des questions de fond et qu'on ne va pas dire,
14:04 de toute façon, vous, vous êtes les amis de Poutine et que l'autre va lui répondre,
14:06 mais attendez, vous avez été l'ami de Médine.
14:08 J'aimerais bien qu'on aille sur les questions de fond.
14:09 Très bien.
14:10 La gauche, Poutine.
14:12 Là, ma connaissance n'a pas fait un tweet de soutien à Vladimir Poutine.
14:16 Là, c'est plus clair, le soutien au rappeur Médine, si je peux me permettre.
14:20 Mais c'est vrai que ça en dit long, quand même, sur son positionnement sur l'échiquier politique.
14:24 C'est normal qu'on s'intéresse à tout ce qu'elle a dit, fait.
14:27 Moi, je trouve que c'est tout à fait de bonne guerre.
14:30 Elle a dit aussi qu'elle votait, je crois, 90 % comme M. Gluckman.
14:34 Voilà, ça aussi, ça en dit long.
14:36 À gauche, ils ont dit, "Ah non, la catastrophe, c'est une baisée de la mort."
14:39 On dit parfois qu'Emmanuel Macron, c'est le, en même temps, en même temps, la droite, en même temps la gauche.
14:44 C'est génial qu'elle ait dit qu'elle votait pour Gluckman.
14:48 Donc, je veux dire, ils prennent une tête de liste et ils découvrent,
14:51 au bout d'une semaine, qu'elle vote pour l'autre.
14:53 C'est génial.
14:55 C'est quand même un peu, mais...
14:57 Il s'avère que Mme Ayé, avance un tout petit peu, parce qu'il nous reste...
14:59 Vous savez comme ça va vite le samedi.
15:01 Je pense aux téléspectateurs, ça va trop vite.
15:03 Georges Fenech, il faudrait faire une émission de 3 heures.
15:05 Ah oui ?
15:06 Alors, ben non, ça va à 3 heures, quand même.
15:09 Valérie Ayé, qui est justement été au Salon de l'agriculture, la tête de liste,
15:14 fait de cette campagne européenne un moment de, elle dit, c'est un moment de bascule de l'histoire de l'Union européenne.
15:19 On l'écoute ?
15:20 Ah, ça y est.
15:21 Vous savez, aujourd'hui, je crois qu'on a un potentiel moment de bascule de l'histoire de l'Union européenne.
15:26 Probablement que ce sont les élections les plus importantes de l'histoire de l'Union européenne.
15:30 On est face au chamboulement du monde, en responsabilité, nous, en France, et au Parlement européen.
15:37 On a des forces qui veulent détruire l'Europe de l'intérieur,
15:40 mais aussi des attaques qui viennent de l'extérieur de l'Union européenne.
15:43 Il faut qu'on soit forts ensemble et qu'on bâtisse cette Europe autonome, indépendante,
15:47 et en capacité de protéger les Français et les Européens.
15:51 Et c'est dans la droite ligne de ce qu'elle avait pu dire, c'est Mathieu qui le rappelait tout à l'heure,
15:55 dans les propos rapportés dans Le Monde.
15:57 Le risque, c'est de vivre un Brexit de l'intérieur, si les eurosceptiques sont majoritaires, estime Madame Hayé.
16:02 Ces forces veulent mettre fin au projet de Jacques Delors et de Simone Veil.
16:05 Elles veulent détruire l'Europe de l'intérieur et mettre à bas notre modèle démocratie.
16:09 Ce sont les alliés objectifs de Trump et de Poutine.
16:13 On y vient, les amis de Poutine.
16:14 C'est le programme de Jordan Bardella et de l'AFD allemande,
16:18 un parti néo-nazi qui défend un projet de remigration.
16:20 C'est Viktor Orban qui ironise sur les chambres à gaz.
16:23 Mais c'est extraordinaire parce qu'en fait, c'est extraordinaire, ils font ça à chaque fois.
16:27 C'est-à-dire depuis Maastricht, vous êtes trop jeunes pour avoir connu cette période,
16:31 mais depuis Maastricht, tous les 10 ans, on a nous ou le fascisme.
16:36 On a l'Europe ou le fascisme.
16:38 Si vous ne faites pas ça, vous allez voir, la démocratie va disparaître.
16:41 C'est extraordinaire ces élections sans choix en fait.
16:43 Je suis d'accord avec Madame Hayé quand elle dit que ces élections vont être importantes.
16:47 Je suis 100 fois d'accord avec vous.
16:49 En fait, qu'est-ce qu'on voit depuis ces dernières années,
16:52 depuis les dernières élections européennes, c'est un échec total de l'Union européenne dans tous les domaines.
16:57 Incapable de maîtriser les flux migratoires, incapable de protéger nos agriculteurs, incapable…
17:03 Notre industrie, pareil.
17:05 Incapable d'avoir une union sur la défense.
17:08 Il n'y a pas de défense européenne.
17:10 Incapable d'avoir une politique étrangère.
17:12 On voit bien ce qui s'est passé entre Olaf Schultz et Emmanuel Macron.
17:16 Donc, on a une Europe qui a failli en réalité.
17:18 Alors, est-ce qu'il ne faut pas changer de modèle européen ?
17:21 C'est ça la question.
17:22 C'est la question qui va être posée et je pense qu'il y aura peut-être moins d'abstention que d'habitude.
17:25 Changer de modèle européen pour Madame Hayé, ça veut dire donc rigoler sur les chandragazes avec Viktor Orban.
17:30 C'est ça qu'elle appelle le fascisme en fait.
17:32 Mais elle a raison, je suis d'accord avec vous, sur un point.
17:34 On a fait un papier dans le JDD la semaine dernière.
17:35 C'était historique.
17:36 Pour la première fois depuis que ces élections existent, la majorité pourrait basculer dans l'autre camp.
17:41 C'est-à-dire qu'en gros, on est à quelques sièges aujourd'hui d'une majorité des conservateurs et des forces de ce qu'elle appellerait la droite radicale.
17:49 En fait, l'Europe pourrait changer de pilotage, en tout cas le Parlement européen pourrait changer de direction.
17:54 Jusqu'à présent, ça n'a toujours été une force.
17:56 Historiquement, il n'y a jamais eu un Parlement européen à droite.
17:58 Euro-sceptique surtout.
17:59 C'est plus euro-sceptique qu'en...
18:01 Ce n'est pas l'euro-scepticisme, c'est la contestation de l'européisme.
18:06 C'est la différence.
18:07 Alors là, on la joue un peu intelligente.
18:09 Vous avez raison.
18:11 Mais c'est un peu ça.
18:12 C'est-à-dire que le dogme européiste est aujourd'hui contesté par le réel.
18:17 Vous avez raison.
18:18 Mais ce n'est pas être euro-sceptique que de dire ça.
18:20 Quand je dis euro-sceptique, c'est comme ça que les partis qui veulent un autre modèle européen se sont toujours définis comme ça.
18:26 Et ce n'est pas seulement que la majorité va être à droite, parce qu'entre nous, la droite est en très grande partie européiste.
18:32 C'est qu'il pourrait vraiment y avoir une majorité de gens critiques de cette Europe-là.
18:35 Oui, c'est ça. Parce que ça, ça ouvre une période assez intéressante.
18:39 Non, mais ce qui me semble important aussi, et pour moi, il y a eu une bascule de ce point de vue-là aussi,
18:44 c'est que les gens, les Français notamment, mais pas seulement, dans le reste de l'Europe également,
18:47 ont compris toute l'importance prise par l'Europe.
18:51 Alors, à la faveur de la crise migratoire, agricole et énergétique, tout ce que vous voulez,
18:55 ils ont compris que les instances de décision s'étaient déplacées vers Bruxelles et que donc ces élections étaient essentielles.
19:03 Pourtant, souvent, ce qui se passe à Bruxelles nous paraît très loin, très obscur et difficile à décrypter.
19:08 Et néanmoins, c'est là que tout se passe. Et c'est vrai que ces élections vont être très intéressantes.
19:13 Mais je suis frappée de voir que Mme Ayer commence par une contradiction absolue.
19:18 C'est-à-dire qu'elle va au Salon de l'Agriculture, elle dit qu'elle est fille d'agriculteur,
19:22 et en même temps, elle défend, je crois que c'était hier, sur une autre scène,
19:26 elle a défendu le traité de libre-échange avec le Chili.
19:30 C'est merveilleux, ça va nous permettre d'avoir du lithium, c'est fantastique.
19:34 Et tous ceux qui se récontent ne sont que des mauvais coucheurs qui n'ont rien compris.
19:37 Donc si vous voulez, même là, sur ce dossier agricole, elle est complètement hors sol et n'apporte aucune réponse.
19:45 Par exemple, moi, j'aurais eu à sa place une réflexion sur le lithium, qui existe aussi en France.
19:50 Vous savez qu'il y a des mines de lithium.
19:52 À un moment, Emmanuel Macron avait dit "En France, on n'a pas de pétrole, mais on a du lithium".
19:57 Mais on ne sait pas où ça en est, on n'a peut-être pas besoin du Chili pour remplacer la Chine.
20:02 Tout ça, on voit bien que toute fille d'agriculteur qu'elle le soit, elle reste une européiste patentée,
20:09 très attachée au traité de libre-échange.
20:11 C'était une eurodéputée, et j'ai le sentiment, mais peut-être que je me trompe,
20:15 mais qu'une feuille de papier sépare Pascal Canfin de Madame Hayé.
20:22 C'est-à-dire que sur ces dernières années, ils ont tous voté la même chose.
20:25 Ils sont dans le même groupe, parce que Pascal Canfin, nous, on s'est habitué à ce qu'il soit écologiste et ministre de France,
20:29 mais aujourd'hui, il est avec Emmanuel Macron.
20:31 Vous connaissez la publicité, ce n'est pas le même maillot, mais la même passion.
20:33 Mais là, c'est le même maillot et la même passion.
20:35 Il nous reste quelques minutes avant la publicité.
20:38 Normalement, on tease à 20h30, mais je vous propose de le faire maintenant.
20:41 Exclus Journal du Dimanche demain, puisqu'à 100 jours des européennes,
20:45 on a ses estimations et qui est en train de prendre le lead sur les élections européennes ?
20:50 Il y a plein de choses dans le JDD demain, mais on a un sondage, en effet, vous avez raison,
20:54 qui confirme l'avance de Jordan Mardela sur tous ses concurrents.
20:57 Mais il y a beaucoup d'autres choses.
20:58 En fait, il est sondé à 29%.
21:00 Il prend un point depuis le mois dernier.
21:03 Il a 10 points d'avance sur la fameuse Madame Ayer dont on vient de parler à l'instant.
21:08 C'est-à-dire que c'est un écart très, très important.
21:10 La dernière fois, en 2019, il était un tout petit peu au-dessus, mais pas beaucoup.
21:13 Là, il y a 10 points d'écart entre les deux.
21:15 Mais je vais vous parler d'un autre phénomène assez intéressant, Elliot, dans ce sondage,
21:18 qui est vraiment, vraiment passionnant.
21:19 C'est, premièrement, le fait que tous les autres concurrents sont en dessous des 10%,
21:24 et ça n'est jamais arrivé.
21:25 C'est-à-dire que, vous savez, il y a un match à deux qui est en train de s'installer,
21:28 alors que, normalement, les élections européennes, c'est les élections où percent des petits partis,
21:31 où les écolos sont à 13%,
21:33 Philippe Devilliers, à la grande époque, faisait parfois 15%, etc.
21:36 Là, il n'y en a pas d'autres.
21:38 Raphaël Glucksmann, par exemple, socialiste, passe en dessous de la barre des 10%,
21:42 il est à 9%, il perd 1,5 point.
21:44 Ça, c'est la première leçon.
21:45 Et la deuxième leçon, c'est dans la structuration du vote.
21:47 On voit que le vote RN est en train de changer.
21:49 C'est-à-dire que, dans les catégories supérieures, vous savez, dans les sondages, on isole...
21:52 - Les CSP+, c'est ça que vous dites ?
21:53 - Les CSP+, exactement.
21:54 On isole les catégories dans les sondages pour savoir quelle est la sociologie d'un électorat.
21:59 Jordan Bardella fait jeu égal dans les catégories supérieures avec la liste Renaissance.
22:04 On a tous en tête l'idée que...
22:05 - C'est bon ?
22:06 - Si.
22:07 On a tous en tête l'idée, c'est ça, qui est absolument nouveau.
22:09 - Tous âges confondus ?
22:10 - Tous âges confondus.
22:11 Et il y a même pire que ça.
22:12 C'est qu'en fait...
22:13 - C'est pire !
22:14 - Ils sont à 25% l'un et l'autre dans les catégories supérieures, alors qu'on a tous l'idée, l'image,
22:19 que l'électorat de Macron est plutôt classe supérieure.
22:22 - Oui, et que c'est la...
22:23 - C'est la classe populaire.
22:24 Et Bardella...
22:25 - C'est la France rurale, la France de...
22:26 C'est ce qu'on dit.
22:27 - Ça n'est plus le cas.
22:28 Ils font jeu égal maintenant dans cette population-là.
22:29 - C'est fascinant.
22:30 - Et même si vous isolez les catégories encore plus supérieures, il est devant.
22:33 Et ça, c'est pour le coup...
22:34 - Ah bon ?
22:35 - Une vraie révolution, quelque chose qui n'avait jamais été mesuré.
22:37 Donc c'est un sondage qui est en train de...
22:39 Au-delà du score brut, c'est vraiment la structuration du vote qui est en train de changer.
22:43 Et pour l'ORN, je pense que ce sera un sondage qui va changer beaucoup de choses.
22:46 - Eh bien, écoutez, merci pour toutes ces précisions.
22:48 Bon, on est à 100 jours.
22:50 - Ah mais c'est très intéressant.
22:51 - C'est loin, c'est encore très, très loin, les élections européennes.
22:54 Mais vous l'avez rappelé, c'est certainement un tournant parce que les Français,
22:58 au gré de l'hompe et d'Ouza, de la crise énergétique, de la crise agricole,
23:04 ils ont compris une chose.
23:05 Les décisions, ça se prend où ?
23:06 À l'Elysée, rue de Varennes ou à Bruxelles ?
23:10 Qui décide aujourd'hui ?
23:12 - Lors de la crise agricole, Emmanuel Macron est allé voir...
23:15 - Ah bah, on s'est direct à Bruxelles.
23:17 - Les gens sont quand même... Le sondage, le nazisme...
23:20 - La pub !
23:21 - Ça commence à bien faire.
23:22 - J'ai un sujet passionnant après la pub.
23:24 Passionnant, justement, sur les élections européennes.
23:26 Vous avez vu les pancartes, les affiches de la France Insoumise ?
23:30 - Ah oui !
23:31 - Très intéressant.
23:32 - Formidable, formidable.
23:33 On en parle juste après la pub.
23:35 - Quasiment 20h30 sur CNews, l'information Mathieu Dewez.
23:42 - Le secteur agricole est désormais inclus dans les métiers en tension.
23:46 Une annonce du ministre de l'Agriculture Marc Fenault.
23:49 L'objectif est de simplifier le recrutement des travailleurs non européens.
23:53 Sont désormais considérés comme métiers en tension les agriculteurs salariés,
23:57 les éleveurs, maraîchers, horticulteurs, viticulteurs et arboriculteurs.
24:02 Les États-Unis ont commencé à envoyer de l'aide humanitaire à Gaza.
24:05 Trois avions militaires ont largué de la nourriture.
24:08 C'est l'équivalent de 38 000 repas.
24:10 Une décision prise après la mort jeudi de plus de 110 Palestiniens
24:14 lors d'une distribution alimentaire à Gaza.
24:17 Et après ce drame de Gaza, l'ONU fait état d'un grand nombre de blessés par balle
24:21 dans un hôpital de l'enclave.
24:23 De leur côté, les États-Unis ont donc commencé à envoyer de l'aide humanitaire
24:26 et la communauté internationale réclame une enquête sur ce drame
24:30 et un cessez-le-feu immédiat.
24:32 Bon, merci beaucoup pour le point sur l'information.
24:35 La deuxième partie de l'heure des prodos.
24:37 J'ai une surprise, une exclue dans un instant et une exclue causeur.
24:41 On ne dit rien.
24:42 Je ne dis rien, je ne dis rien.
24:43 On ne dit rien, pas tout de suite.
24:45 C'est une bombe atomique que vous nous présentez dans un instant.
24:48 Une gentille bombe.
24:49 Une gentille bombe.
24:50 Les affiches de la France insoumise.
24:53 Alors je suis fasciné par cette...
24:55 Parce que ça choque tout le monde.
24:57 Et personne n'en parle.
24:59 Personne n'en parle.
25:00 On est les seuls à parler de ça.
25:02 Les affiches de la France insoumise incitant à s'inscrire sur les listes électorales.
25:07 Elles font polémique.
25:08 Voilà ce qui est inscrit.
25:10 Les riches votent.
25:11 Et vous ?
25:12 On s'inscrit donc et on vote insoumis.
25:14 Les golfeurs votent.
25:16 Et vous ?
25:17 On avait d'ailleurs fait un sujet là-dessus parce que c'est stigmatisant quand même.
25:19 Les golfeurs, qu'est-ce qu'ils ont ?
25:20 C'est quoi le problème ? Ils n'ont rien demandé.
25:22 Les racistes votent.
25:24 Et vous ?
25:25 Bon.
25:26 On a passé un stade parce que bon, c'est des petites phrases, ça ne sert peut-être pas à grand chose.
25:30 Ils auraient dû dire "mettre les machistes".
25:32 Il faut cibler les gens.
25:33 Il faut cibler, il faut mettre des visages.
25:35 Il faut mettre des journalistes.
25:36 C'est bien les journalistes.
25:37 Pour vraiment marquer comme ça.
25:39 Donc il y a la Nathalie Saint-Cricq, la journaliste de France Télévisions, qui est attaquée.
25:42 J'ai vu Christophe Barbier également.
25:44 Pascal Praud, attaqué par...
25:47 En tous les cas, placardé plus qu'attaqué.
25:49 La journaliste de Nathalie Saint-Cricq a laissé l'image.
25:53 A réagi.
25:55 Je trouve ça malsain et désagréable.
25:57 Voilà ce qu'elle dit.
25:58 Je ne suis pas traumatisé.
25:59 C'est vrai que ce n'est pas un drame.
26:00 Mais ce sont des méthodes assez navrantes.
26:02 Se retrouver à côté de "les racistes votent", c'est choquant.
26:05 On peut prendre à partie les journalistes, mais sur le fond.
26:08 S'attaquer individuellement aux gens, je ne comprends pas.
26:11 C'est vrai que l'affaire...
26:13 Comment s'appelait cette journaliste de LCI qui avait été ciblée par Jean-Luc Mélenchon ?
26:17 Elle était...
26:18 - Routel-Criel.
26:19 - Madame Routel-Criel.
26:20 Voilà.
26:21 Qui avait été ciblée par Jean-Luc Mélenchon, placée sous protection policière ensuite.
26:24 Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le ministre de l'Intérieur qui avait fait les liens.
26:27 - Ce sont des affiches ?
26:28 - Ce sont des affiches qu'on voit sur les réseaux sociaux.
26:30 Sur les réseaux sociaux, beaucoup.
26:31 - Vous savez, ça mériterait peut-être une assignation.
26:33 - Eh bien, sachez que...
26:34 - Pour une interdiction, parce que vous avez un droit à l'image.
26:36 - Eh bien, France Télévisions a décidé de saisir la justice.
26:38 Et je ne suis pas sûr que ce soit au nom du droit à l'image seulement.
26:42 Gérald Briseviret a réagi sur Twitter.
26:45 "Ne nous habituons jamais à ce que des journalistes soient pointés du doigt par des campagnes politiques."
26:50 "Plein soutien à Nathalie Saint-Cricq et Pascal Praud, Manuel Bompard."
26:54 Alors lui, c'est extraordinaire, Manuel Bompard.
26:56 Écoutez-le.
26:57 Parce que là, j'ai entendu hier sur le service public, un journaliste du service public dire
27:01 "Mais attendez, c'est du maccartisme, c'est une chasse aux sorcières que vous faites."
27:05 Ah oui.
27:06 Ça peut arriver, mais bien sûr.
27:07 On écoute.
27:08 - Je veux dire, on devrait plutôt nous saluer pour faire une campagne d'inscription sur les listes électorales.
27:13 - Ce qui serait hallucinant, c'est que d'une certaine manière, vous faites des chasses aux sorcières.
27:15 - Mais il n'y a aucune chasse aux sorcières.
27:17 - Vous désignez les bons et les mauvais journalistes.
27:19 - Mais je ne désigne pas les bons et les mauvais journalistes.
27:21 - Christophe Barbier, Pascal Praud.
27:23 - Eh bien c'est bien la preuve que je ne pointe pas un journaliste en particulier.
27:27 - Mais c'est bien, il change.
27:28 - Non, mais il ne change pas.
27:29 - Non, mais il change, il change parce que Manuel Bompard, c'était celui qui disait
27:33 "Le vote n'est pas l'alpha et l'oméga de la démocratie."
27:36 Et maintenant, il pousse les gens à aller voter, à s'inscrire.
27:39 Bien, ben c'est l'adage sur ceux qui ne changent pas d'avis.
27:44 - Avec les imbéciles, oui.
27:45 - Moi, je vais juste faire un petit témoignage personnel.
27:49 Ça fait 15 ans que je fais ce métier et j'ai commencé comme journaliste politique.
27:52 Donc j'en ai fréquenté énormément.
27:54 Je me suis engueulé plein de fois avec plein de responsables politiques
27:56 de tous les partis confondus.
27:59 Et j'ai des relations avec tout le monde dans tous les partis.
28:02 Mais le seul homme politique qui ne m'a jamais insulté, c'est Jean-Luc Mélenchon.
28:06 Le seul.
28:07 - Ah.
28:08 - Oui.
28:09 - Mais et c'est…
28:10 - Vous voulez qu'on l'appelle ?
28:11 - Et c'est lieutenant ?
28:12 - Et c'est lieutenant ?
28:13 - Et c'est lieutenant ?
28:14 - C'est lieutenant.
28:15 Je n'ai pas la mémoire, je ne pourrais pas vous dire.
28:17 Mais je veux dire en face à face.
28:19 - Ah, en face à face.
28:20 - Absolument.
28:21 Et d'ailleurs, vous l'avez vu 20 fois insulter des journalistes.
28:23 En fait, ils ont un rapport avec la contradiction.
28:25 Ce n'est pas que des questions de journaliste.
28:27 Ils ont un rapport avec la contradiction qui est très angoissant
28:30 parce qu'ils ne mettent pas de limite à la manière dont doit se dérouler
28:35 la confrontation d'idées, le débat public, la confrontation même d'idées politiques, etc.
28:39 Ils n'ont pas de limite.
28:40 Et par contre, ils exigent des limites pour eux.
28:42 C'est-à-dire que Mélenchon n'était pas content quand Adrien Quatennens s'était attaqué, etc.
28:46 - On y vient justement, c'est bien joué.
28:48 Vous me faites la transition.
28:49 Parce qu'Adrien Quatennens, il n'y a pas que les journalistes,
28:51 il y a aussi les politiques de l'opposition.
28:53 Par exemple, ils ont interpellé, ils ont placardé Violette Spielbult,
28:56 la députée Renaissance.
28:58 Adrien Quatennens qui dit pour Violette Spielbult dire de quelqu'un qu'il vote,
29:03 c'est le livret à la vindicte populaire.
29:05 C'est vrai que chez les macronistes, le vote, on n'aime pas trop ça.
29:08 On préfère le 49-3.
29:10 Vous attendez la réponse de Madame Spielbult qui est savoureuse.
29:13 2017, M. Quatennens se fait élire avec les voix du RN.
29:17 2022, M. Quatennens est condamné pour violence conjugale.
29:19 Il faut peut-être le rappeler ça aussi.
29:21 M. Quatennens vote, avec un petit astérisque,
29:24 condamné pour violence conjugale.
29:26 Et vous ? M. Quatennens refuse de démissionner de son mandat de député
29:29 et n'a pas eu le courage de se soumettre au vote des électeurs.
29:32 Et toc.
29:33 - Je trouve que ce n'est pas la même chose de mettre des politiques.
29:35 On peut bien se douter si vous voulez.
29:37 Parce que quand vous ciblez Nathalie Saint-Chris, vous dites
29:40 "Voilà, cette dame est une horrible journaliste de droite".
29:42 C'est ça qu'ils veulent dire.
29:44 Le message est clair.
29:45 Et ça, c'est vraiment, si vous voulez, une façon de les attaquer
29:48 en dessous de la ceinture qui n'est vraiment pas bien.
29:50 Quand vous ciblez des politiques,
29:52 il est assez logique de penser que Mme Spielbult
29:55 ne va pas voter pour la France insoumise.
29:57 Donc c'est moins grave, à mon avis, de le faire pour des politiques
30:00 que de le faire pour des journalistes.
30:02 Mais c'est quand même intéressant, leur obsession des journalistes.
30:05 Et je dois dire que je suis assez jalouse.
30:07 Parce que ça prouve, si vous voulez, qu'ils ont aussi face à eux des gens.
30:10 Cette année, ils ont quand même eu beaucoup de...
30:13 On a appris beaucoup de choses sur la France insoumise.
30:16 Et beaucoup parce que les journalistes ont bossé.
30:18 Ils ont bossé, ils ont fait savoir, ils ont repris leurs déclarations.
30:21 Donc pour eux, l'information, c'est vraiment un problème.
30:25 Parce que tout le monde sait maintenant qui ils sont.
30:27 - Mais c'est vrai que, par exemple, la France insoumise a pu être très dure.
30:32 De libération jusqu'à Valeurs Actuelles.
30:34 Ils en prenaient tous pour leur jambe.
30:36 - Sur le 7 octobre.
30:37 - Je le disais, en fait, l'affaire Hôtel-Crièf n'est pas suffisante.
30:41 Il faut continuer. Il faut mettre vraiment ses cibles.
30:44 Parce que ce n'est pas suffisant.
30:46 - Ça ne relève pas le niveau de la politique.
30:49 - Ah ben non. Vous savez, ce n'est pas vraiment l'objectif.
30:52 - C'est quand même dangereux.
30:53 Parce que c'est comme mettre des cibles sur la tête des gens.
30:56 On sait que l'électorat de la France insoumise,
30:58 il est parfois assez nerveux pour certaines de ses composantes.
31:01 Donc désigner ainsi des ennemis et leur mettre une cible sur la tête,
31:08 moi je trouve ça extrêmement inquiétant et très inélégant.
31:13 Mais je trouve que c'est vraiment la marque de la France insoumise.
31:16 C'est que c'est toujours des procédés qu'on leur pardonne.
31:20 Parce que imaginez l'inverse. Le rassemblement de Samuel.
31:22 - Quelqu'un mais extrêmement inotent.
31:24 On aurait le droit en plus à vous attaquer une femme.
31:27 - Exactement.
31:28 - Je ne sais quelle femme de Libération.
31:31 Alors là, ça aurait été un drame intergénéral.
31:33 - Et même Gérard Miller vote. Gérard Miller vote.
31:37 Gérard Miller vote et vous.
31:38 - Ah ben d'ailleurs, il n'en peut pas.
31:40 - Gérard Miller. Louis Boyard qui était très fier d'avoir dealé de la drogue.
31:45 Louis Boyard vote. Et vous. Il faudrait faire la même chose.
31:48 - Et même Jean-Luc Mélenchon.
31:49 - Intéressant. Intéressant.
31:51 Adrien Quatennens, je le disais avec le petit astérisque,
31:53 c'est comme pour les films des réalisateurs à grands acteurs qui sont accusés.
31:57 Avec un petit astérisque.
31:59 - Mais vous avez raison, ça transforme la politique en guerre.
32:03 - Et ça intéresse les électeurs.
32:05 - Et ben on avance. Mais dernier mot. Moi ce qui m'intéresse...
32:08 - J'ai quand même constaté que Nathalie Saint-Cricq avait bénéficié d'énormément de soutien de par ses hôtes.
32:12 - Et ben tant mieux.
32:13 - Mais j'aurais aimé que Pascal Faux aussi.
32:15 - Mais tant mieux. Il faut soutenir Mme Rutel-Créef.
32:18 Il faut soutenir Mme Saint-Cricq.
32:21 Il faut soutenir que Steph Barbier ait été attaquée.
32:23 Moi ce qui me fascine, c'est toujours la même chose.
32:26 Parfois, je me donne l'impression d'être seul au monde.
32:28 C'est vraiment ça. C'est un manque, le film.
32:30 Seul au monde. On est les seuls à le faire.
32:32 C'était quoi le petit ballon ? C'était William Wilson ?
32:35 - Oui, c'est le ballon du Wilson.
32:37 - Le ballon Wilson. Je suis avec mon ballon Wilson.
32:39 - C'est le film seul au monde avec le monde.
32:41 - Réveillez-vous les amis si vous voulez soutenir les journalistes qui sont attaqués ou placardés.
32:45 - Ceux qui ne trouvent pas de travail.
32:47 - Et genre je préférerais qu'on soutienne ceux-là.
32:49 - Mais est-ce qu'ils...
32:50 - Là on est en train de faire du Vasclo.
32:52 - Alors à ce moment-là, on avance. Vous avez raison.
32:54 - Non mais...
32:55 - J'aime la position de Georges Sonnet qui a très certainement raison.
33:00 La seule question que je me pose...
33:02 - Mais c'est sur les murs, Georges. Il les voit, il les affiche.
33:05 - Non, c'est sur le web.
33:07 Mais vous avez raison, Georges. Et donc on avance.
33:10 Je pense juste à une chose.
33:12 Il faudrait quand même une toute dernière chose sur les législatives.
33:16 Voir le taux d'abstention qui a permis à certains députés d'être dans l'hémicycle.
33:21 Ce serait très intéressant.
33:23 - Ce sont les députés les moins bien élus de l'histoire.
33:26 - C'est ça la question que je me pose.
33:28 Je serais très curieux de voir le taux d'abstention dans la circonscription de M. Bouillard.
33:32 - C'est marrant de le mettre pour tous les députés.
33:34 - C'est très facile à vérifier.
33:35 - Ah ben bien sûr. Dites que je ne fais pas mon job pendant que vous y êtes.
33:38 Donc déjà je propose des mauvais thèmes.
33:40 C'est l'entre-soi des journalistes.
33:42 - Non mais je veux juste une chose sur l'inélégance quand même d'Alephi.
33:47 - Ah si.
33:48 - J'ai noté ce matin que la députée Aléphi Nadej à Bomangoli.
33:53 Vous avez vu ça ?
33:54 Elle a taclé Sandrine Rousseau-Jérôme Guedj je pense
33:59 qui avait apporté leur soutien à Marion Maréchal
34:03 qui avait pris un verre de bière pendant le salon de l'agriculture.
34:06 Et elle a expliqué que vraiment...
34:08 - Qui ?
34:09 - Nadej à Bomangoli.
34:11 - Je ne sais pas qui c'est.
34:12 - J'apprends ce qui me charme que Jérôme Guedj et je ne sais pas qui ont apporté leur soutien.
34:17 - On peut dire un mot là-dessus quand même.
34:20 - Oh non, on avance s'il vous plaît les amis.
34:22 On a fait une demi-heure avant et évidemment il faut condamner tout ce qui s'est passé.
34:26 - On est juste saoulés que quand c'est Marion Maréchal, personne ne crie à l'agression sexiste.
34:29 - Mais vous avez raison Elisabeth.
34:31 Je précise juste qu'il y a quelques mois, non c'est pas ça, il y a quelques mois,
34:35 quand il y a un chroniqueur, quand elle est à Lampedusa,
34:38 qui l'insulte et qui dit "un chroniqueur sur une autre chaîne d'information,
34:42 elle est là pour faire la pin-up", pas un groupe féministe la soutient.
34:45 Et on est les seuls à dire "mais attendez c'est normal ça que
34:48 un intervenant puisse dire "elle fait la pin-up" ? On est où ?
34:52 Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
34:55 Je voulais qu'on parle de François Hollande mais il nous reste moins de 10 minutes.
34:58 - Ça va pas être cool.
34:59 - C'est l'éternel retour, je le dis, il était au Salon de l'agriculture pendant quelques jours.
35:02 - On pourra le faire pour le prochain.
35:04 - On fera pour son prochain retour.
35:06 - Oui voilà, pour le prochain comeback.
35:08 Je donne juste son tweet, il était à un événement avec les membres du soutien socialiste.
35:13 "Je ne veux pas qu'un jour on nous dise que nous n'avons rien fait
35:16 pour empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir."
35:19 - Et lui il a vraiment travaillé à ça.
35:22 - "Mettons-nous au travail ensemble pour refaire du Parti Socialiste un grand parti capable de gouverner."
35:28 - Vous voyez, vous avez des sujets drôles.
35:30 - Vous moquez.
35:31 - Mais je ne me moque pas.
35:32 - Non mais il est sérieux là.
35:33 Non mais c'est Monsieur Petite Blague, c'est peut-être une petite blague.
35:36 - Mais c'est très bien, grand respect pour Monsieur le Président quand même.
35:39 - Ils ont vraiment rien d'autre à dire que l'extrême droite en fait.
35:42 - "Mettons-nous au travail ensemble."
35:44 - On pourrait en faire, parfois vous pouvez donner des thèmes,
35:47 3 heures vous avez un tweet et vous devez tout décoder.
35:50 "Je ne veux pas qu'un jour on nous dise que nous n'avons rien fait
35:52 pour empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir."
35:55 Il est possible que son bilan fasse qu'aujourd'hui il y ait d'autres partis qui montent.
36:00 - Il était dans l'incapacité de se représenter.
36:03 - Vous voulez, oh non on ne va pas revoir ça, 2016.
36:06 - Il y avait 56% d'abstention au second tour de la législative d'Adrien Quatennens.
36:10 - Adrien Quatennens 56% ?
36:11 - Ouais.
36:12 - On vote ? Et vous ?
36:14 - Faut se mettre sur les listes d'électorale.
36:16 - 56% d'abstention, merci, je crois le jeune.
36:19 Il nous reste 6 minutes.
36:20 La une de Causeur.
36:22 Alors là je suis à deux doigts de tomber de ma chaise.
36:24 - Ah bah moi je suis très content.
36:26 - J'imagine, j'imagine.
36:27 Alors ça sort mercredi prochain.
36:29 Et vous ne vouliez peut-être pas forcément le teaser aujourd'hui, vous avez la gentillesse.
36:32 - Ça me fait plaisir de le faire avec vous, ça me fait plaisir de le...
36:35 - Bon, Elisabeth, est-ce que vous autorisez qu'on la diffuse ?
36:38 - Alors la une de Causeur qui sera dans les kiosques mercredi prochain, racontez-nous Delphine Ernotte,
36:44 présidente de France Télévisions, qui dit "je ne veux pas la mort de CNews".
36:49 C'est rassurant quand même.
36:52 J'imaginais pas le contraire, j'imaginais pas qu'elle voulait la mort de CNews.
36:56 - Non mais disons qu'elle prend quand même la défense.
36:58 - Qu'est-ce qu'elle dit ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
36:59 - Elle prend la défense, si vous voulez.
37:01 J'ai décidé de travailler sur l'audiovisuel public à cause de toutes ces questions de la télé,
37:08 puis comme on fait toujours France Inter, à Causeur, on s'est dit pour une fois on va faire France Télévisions.
37:12 Donc comme il y avait toute la question, c'est Conseil d'État, R-Com, etc., la question du pluralisme.
37:17 Donc je me suis dit, on va aller voir ce qu'il se passe au service public.
37:21 Et j'ai demandé une interview de Mme Ernotte, qui à ma grande surprise m'a été accordée.
37:25 Et là, j'ai trouvé une femme vraiment qui a répondu sur tout,
37:28 y compris sur les mâles blancs, sur toutes ces déclarations.
37:31 - Quand elle a dit "on ne représente pas la France telle qu'elle est, mais telle qu'on le veut",
37:35 elle dit quoi sur cette phrase ?
37:37 - Elle répond, vous verrez, c'est une longue interview.
37:38 - Ah oui, d'accord, vous voulez teaser, c'est juste un tease.
37:40 - C'est une longue interview, elle répond sur tout.
37:42 Mais surtout, j'ai trouvé une femme, et ça, ça m'a quand même, d'abord, elle est très sympathique en fait.
37:45 Alors je me suis dit, d'abord, on ne devrait jamais voir les gens, parce qu'après on est embêtés.
37:50 Mais surtout, sur la question de la liberté qui m'importe énormément et qui nous importe à tous,
37:56 je l'ai trouvé nickel, vraiment.
37:58 - Mais c'est-à-dire, elle dit "je soutiens CNews".
38:00 - Oui, c'est ce que je lui ai dit, je lui ai dit "vous voulez la mort de CNews ?"
38:02 Elle me dit "mais certainement pas, tout le monde a sa place".
38:06 Elle dit aussi que l'Arkham va trouver une bidouille, va trouver un moyen pour appliquer ça intelligemment.
38:13 Alors je lui réponds, en la relançant, je lui dis "donc ne pas l'appliquer, laisse passer, vous verrez".
38:18 Mais en tous les cas, ce que je voulais dire, c'est que quand je lui ai dit que j'allais mettre cette phrase en une,
38:23 ce que je trouvais plus correct, ils ont accepté, ils ont dit "très bien".
38:27 - Les mauvaises langues vont se dire que peut-être que Mme Ernotte a bien compris que la décision de l'Arkham,
38:33 ce n'était pas CNews qui était le plus en problème, pour le pluralisme.
38:36 C'était peut-être France Inter et Consor.
38:38 - Oui mais France Inter, elle s'en fiche.
38:40 - Elle s'en fiche aussi, c'est France Télévisions.
38:42 Mais même sur France Télévisions, il va peut-être falloir rééquilibrer quelques émissions, peut-être.
38:47 - Elle répond d'ailleurs.
38:48 Moi je l'interroge sur les émissions, sur la scène, vous verrez, c'est une interview passionnante.
38:52 - Je crois le jeune, tout va bien.
38:54 - C'est un super joli coup de part de Zemmett.
38:56 Non mais il faut reconnaître, c'est l'interview qu'on aurait tous voulu faire.
38:59 - Mais il y en a qui veulent la mort de CNews.
39:01 - Non mais ils ne veulent pas la mort de CNews, ils veulent que ça devienne une chaîne YouTube.
39:04 - Non, non, non, vous avez été rassuré, je dis.
39:08 - Il y a des gens qui veulent vraiment l'argent.
39:10 - Vous avez entendu, vous, l'ancien magistrat que vous êtes, vous avez peut-être eu la sensation de voir certains procureurs.
39:16 - Moi je ne sais pas dans quel pays on vit.
39:17 - J'imagine bien.
39:18 - En termes de liberté.
39:19 - On s'est beaucoup posé la question.
39:20 - En termes de liberté.
39:21 - On s'est beaucoup posé la question.
39:22 - Il y a une dérive vraiment.
39:23 - Ce qui est inquiétant, c'est l'absence de réaction pour ces libertés.
39:26 - Non mais vous remarquez quand même qu'on est quand même dans un état...
39:29 - Ça c'est un vrai sujet.
39:30 - C'est-à-dire que Delphine Ernotte dit "je ne veux pas la mort de CNews",
39:33 elle vit 13 des couronnes de lauriers, c'est merveilleux, elle ne veut pas tuer CNews, c'est fantastique.
39:38 - Je suis déçu.
39:39 - Elle a quand même dit "non mais je suis d'accord Elisabeth".
39:41 - Je vais la défendre parce que vous pouvez ironiser,
39:43 mais dans le climat actuel, que la patronne de France Télévisions, avec la rédaction qu'elle a,
39:48 quand même, malgré tout, qui...
39:50 Je ne pense pas d'ailleurs qu'elle va avoir des problèmes,
39:53 mais elle prend quand même une position qui, si vous voulez, dans le débat actuel,
39:58 si elle m'avait dit "il y a trois mois je ne veux pas la mort de CNews", on se serait dit...
40:02 - Non mais ce que je veux dire c'est que dans les actes à France Télévisions,
40:05 vous dites qu'elle est amoureuse de la liberté,
40:07 elles n'ont pas beaucoup en tout cas de la pleuration.
40:09 - Est-ce que vous lui avez posé la question de la position de son amie, manifestement,
40:11 l'ancienne ministre de la Culture, qui elle, n'était pas tout à fait sur cette...
40:14 - Ah, Mme Rima Abdoulmala, on verra. Pas celle-là.
40:17 - Non, en revanche, je vous fais un petit pari, c'est qu'il est possible
40:20 qu'il y ait les syndicats de journalistes qui fassent un petit communiqué en se disant...
40:25 - En disant qu'ils veulent la mort de CNews !
40:27 - On est choqués, Mme Ernotte qui fait la une de causeur, etc.
40:31 - Ah bah oui !
40:32 - Affaire à suivre, mais c'est mon pari.
40:34 - Ce serait drôle.
40:35 - C'est mon pari et si je me trompe, je dirais que je me suis trompé.
40:37 Ça arrive de se tromper. Ça arrive de faire des erreurs.
40:40 - Il ne serait pas malin de le faire.
40:41 - Vous savez, il y a des rapporteurs dans des commissions
40:44 qui ont pu insulter un ministre du Travail pendant la réforme des retraites,
40:49 le qualifier d'assassin, puis revenir très rapidement sur ses propos en disant
40:53 "j'ai commis une erreur". Ça arrive, les erreurs.
40:55 - Ah oui ?
40:56 - Je peux rajouter juste un mot ?
40:58 - Oh non, s'il vous plaît.
40:59 - Juste un mot. À France Télévisions, on m'a dit tout le temps,
41:02 et je trouve que c'est vrai, il faut quand même être juste,
41:04 on m'a dit tout le temps, en off, bien sûr, chez nous, c'est pas France Inter,
41:08 c'est la madame Ernotte qui m'a dit ça, bien sûr.
41:10 Chez nous, c'est pas France Inter.
41:11 Et malgré tout, quand vous écoutez les deux, il y a quand même un ronronnement.
41:17 Oui, mais je suis désolée.
41:19 - Par exemple, la doc ça a distillé dans les téléfilms.
41:22 - J'en parle aussi.
41:23 - Oui, écoutez, pardon, mais...
41:25 - C'est pas France Inter.
41:26 - Excusez-moi de ne pas avoir la même appréhension.
41:28 - Je trouve quand même que c'est le petit catéchisme.
41:30 - Vous, vous pouvez défendre.
41:31 - Je compte dire que les Amènes apprécient.
41:33 - Excusez-moi, s'il vous plaît.
41:34 - C'est pas la même chose.
41:35 - Je veux simplement montrer, prendre un peu de recul et montrer que, déjà,
41:40 on trouve admirable que cette dame vous ait répondu.
41:42 - C'est formidable.
41:43 - Déjà, waouh !
41:44 - Le mégabyte, c'est bon.
41:45 - C'est pas du tout ironique, et c'est un très bon coup, c'est pas du tout ce que je veux dire,
41:48 mais c'est simplement pour montrer les rapports entre la presse de droite
41:51 et les hommes politiques de gauche, et les hommes politiques de droite et la presse de gauche.
41:54 - Non.
41:55 - Et l'univers de gauche de façon générale.
41:58 C'est-à-dire que répondre à un journal de droite, ça paraît complètement fou.
42:02 Moi, je connais personne à droite qui refuse de répondre à un média de gauche.
42:06 - C'est fini.
42:07 - Ecoutez, elle m'a parlé.
42:08 - C'est quasiment fini.
42:09 C'est bon, c'est bon, c'est bon.
42:10 On a tout dit là-dessus.
42:11 De toute façon, on lira avec attention ce qui a été fait mercredi après-midi,
42:15 donc, dans tous les kiosques, l'interview de Delphine Ernotte.
42:19 Voilà.
42:20 C'était sympa, cette émission, ce soir.
42:22 - Oui, puis finalement, vous aviez un sujet drôle, François Hollande et son retour.
42:26 On l'a eu.
42:27 - Non, mais ce qui est drôle, c'est qu'il est passé quelques jours au Salon de l'Agriculture
42:30 et c'est fou comme l'histoire.
42:31 Les gens ont parfois…
42:33 La mémoire courte, 2016, il arrive, c'est une catastrophe.
42:38 Il est hué, insulté.
42:40 Un an plus tard, il ne peut pas se représenter.
42:43 Huit ans après, il arrive, il a une petite cheffe dans les mains, tout va bien.
42:48 Il est de retour.
42:49 Et là, il se dit ça, je le sens, je pense que c'est le comeback.
42:52 Ah, vous avez fait tomber votre stylo.
42:53 Dans un instant, c'est face à Philippe Devilliers, la rediffusion.
42:57 Merci à tous les quatre.
42:58 Merci à toutes les équipes techniques qui préparent cette émission.
43:01 La suite, donc, je le disais, c'est face à Philippe Devilliers.
43:05 Et nous, on se retrouve demain matin.
43:06 À demain.
43:07 Merci.
43:08 [SILENCE]

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