• il y a 10 heures
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:0020h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2. On est avec Jules Thorez, Jean-Sébastien Ferjoux, Véronique Jacquier et Sébastien Lignier.
00:07Bonsoir à tous les quatre. Le quatuor du dimanche soir. C'est toujours un plaisir d'être avec vous, Isabelle Piboulot, pour le point sur l'information, comme chaque dimanche soir.
00:18Bonsoir Isabelle.
00:19Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:20Elle a eu une septennième agression à l'arme blanche, cette fois dans le centre-ville de Lille. Un jeune homme a été blessé hier dans la station de métro République-Beaux-Arts à la suite d'une bousculade.
00:30La victime de 18 ans a reçu plusieurs coups de couteau. Son pronostic vital est engagé. Un suspect âgé de 23 ans a été interpellé.
00:38L'influenceur algérien Doualem restera au centre de rétention du Ménil-Hamelot, en Seine-et-Marne. Sa rétention a été prolongée de 26 jours.
00:47Une audience s'est tenue ce matin. La justice a donc rejeté son recours. Ses avocates dénoncent une décision scandaleuse et ont déclaré faire appel.
00:55Enfin, les négociations indirectes entre Israël et le Ramas reprendront demain à Washington.
01:00Elles aborderont, comme prévu, la deuxième phase de l'accord de cesser le feu et donc la libération des derniers otages. On le rappelle, plus de 70 sont toujours retenus à Gaza.
01:10Ces discussions coïncideront avec une rencontre mardi entre le Premier ministre israélien et le président américain à la Maison-Blanche.
01:18Merci Isabelle pour le point sur l'information. On va commencer avec une actualité qui va vous faire sourire. Mieux vaut en rire qu'en pleurer bien évidemment.
01:26Et je le dis pour les téléspectateurs qui nous rejoignent, on a vécu une fin d'émission bouleversante avec Julien Dray et William Golnadel.
01:35Commençons avec le sourire. Est-ce que vous connaissez l'agence de transition de la transition écologique ?
01:41Malheureusement.
01:43Vous dites oui comme si vous étiez tous les jours au téléphone avec les réponses à un truc.
01:47Nous en parlons régulièrement parce qu'elle se fait une spécialité de raconter n'importe quoi sur l'empreinte environnementale d'un certain nombre de pratiques, à commencer par les pratiques numériques.
01:59Figurez-vous qu'on les a corrigées à de multiples reprises et en général, après des années, après avoir dit que c'était faux, ils sont obligés de dire que c'était vrai.
02:09Est-ce qu'on connaît le budget prévisionnel global de 2024 ? 4,2 milliards.
02:174 milliards d'euros par an et 1000 salariés à plein temps. C'est plus que ce qui est prévu pour les outils verts en 2025.
02:25Je n'y crois pas pour ce budget prévisionnel.
02:28L'ADEME finance des projets verts, joue un rôle d'expertise, de conseil, de sensibilisation, de recherche et d'innovation.
02:37Voilà ce que c'est l'ADEME.
02:39L'ADEME nous conseille, et je remercie vraiment nos confrères du Parisien qui ont pondu cette infographie grâce à l'ADEME,
02:48combien de fois portez-vous ces vêtements avant de les laver ?
02:52Recommandation de l'ADEME, l'agence de la transition écologique basée sur le fait que les lavages trop fréquents ont un effet sur la pollution de l'eau et sur l'usure des vêtements.
03:01Donc un sous-vêtement, l'ADEME nous dit que vous avez le droit une fois. On vous recommande, c'est une fois.
03:06En revanche, le sport, et là ça commence à être sérieux, c'est une à trois fois.
03:11Donc vous pouvez utiliser votre tee-shirt soignant, la troisième fois vous pouvez le laver.
03:18Pour le pyjama par exemple, c'est très désagréable, vous allez l'utiliser sept fois avant de le laver.
03:26Et puis le pull en laine, 10 à 15 fois. Le jean, 15 à 30 fois. Voilà la recommandation de l'ADEME.
03:34Vous lavez vos jeans à chaque fois que vous les portez ?
03:36Déjà, pardonnez-moi, ça a coûté combien pour pondre ça ?
03:43Qui nous a pondu ça ?
03:45L'ADEME est aussi contre les forfaits illimités de mobiles.
03:49Est-ce qu'on peut rester sur notre thème, s'il vous plaît ?
03:51Oui, mais c'est la même logique décroissante.
03:53Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
03:54Parce que ça, ça me paraît moins délirant.
03:56Vous vous plaisantez ou quoi ?
03:57Non mais c'est ridicule.
03:58Vous allez demander à une agence de nous dire combien on doit laver ses vêtements ?
04:02Combien de fois on doit les laver, Jean-Sébastien ? Vous avez besoin de ça ?
04:05Ça n'aura pas d'impact sur votre vie, Elliot.
04:06Ah bon ?
04:07Si l'ADEME pousse une proposition de loi afin que les forfaits illimités par exemple n'existent plus,
04:11alors que les estimations qu'elle fait des usages numériques sont complètement fausses,
04:14ça, ça aura un impact sur votre vie.
04:16On a une présidente de la Commission européenne qui, pendant le Covid,
04:18a utilisé l'argent du budget de la communication de l'Union européenne
04:21pour nous apprendre à nous laver les mains.
04:23C'est vrai.
04:24Vous n'avez pas tort.
04:25Vous expliquez que pendant le Covid, il fallait mettre mémé dans la cuisine
04:28quand vous étiez dans le salon pour éviter...
04:30J'avais fait aussi la durée de...
04:32Et j'embrasse mémé Jojo.
04:33La durée maximum de robinet au moment de se laver les dents.
04:36Il serait bien de chronométrer pour ne pas que ça dépasse un certain nombre de secondes.
04:39Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
04:404 milliards d'euros de subventions publiques par an.
04:42Frédéric Falcon, le député de l'Aude, député RN, le président de l'ADEME,
04:47Sylvain Wassermann, ancien député de Modem,
04:50recommande dans un rapport que les Français portent leurs vêtements 15 fois avant de les laver.
04:55Non mais il faut vraiment se tenir pour ne pas rire.
04:57Pour lutter contre le réchauffement climatique.
04:5910 000 euros par mois et plus de 1 000 employés pour produire de telles absurdités.
05:02Financer avec vos impôts.
05:03A supprimer de toute urgence.
05:05Alors j'ose imaginer que cette ADEME a d'autres activités bien plus importantes.
05:09Mais quel est l'intérêt ?
05:11Non mais ce n'est pas ça.
05:12Excusez-moi.
05:13Mais qui s'est dit ?
05:14Alors on va faire un rapport pour expliquer aux gens que désormais,
05:17votre tenue de sport, vous allez la porter 3 fois avant de la laver
05:20pour éviter que l'empreinte carbone pour l'écologie.
05:24Mais c'est de l'infantilisation tout simplement.
05:27Il y a 40 ans, on ne se laissait pas infantiliser.
05:29C'était des questions de bon sens.
05:31Alors que la France est un des champions du monde des missions,
05:34des champions du monde des champions de garanties écologiques.
05:37La mer de Nîmes coûte beaucoup moins cher.
05:38Et on arrive à se faire taper sur les doigts.
05:40Alors que la Chine est en train de rouvrir ses centrales à charbon.
05:42Elle allumine des villes de plusieurs millions d'habitants avec des LED partout.
05:45Et nous on se fait taper sur les doigts.
05:47Le soutien-gorge, 7 fois.
05:50La robe, 4 à 6 fois.
05:52Le soutien-gorge, 7 fois.
05:54Le soutien-gorge, 7 fois.
05:56En plus, c'est doublement n'importe quoi.
05:59Parce que ça dépend en quel tissu est fabriquée la robe.
06:02C'est pas la même chose si c'est du lin, du coton, du synthétique.
06:05Ça dépend s'il fait 40 degrés ou s'il ne fait pas 8.
06:07C'est n'importe quoi.
06:09Vous avez raison Véronique.
06:11Mais la question que je me pose, c'est combien a coûté cette enquête ?
06:16Je veux savoir combien a coûté cette enquête.
06:20Vous voulez que j'enquête ?
06:21Combien de personnes ont travaillé sur cette enquête ?
06:24Et donc le budget.
06:26Ça ne peut pas coûter des milliers d'euros de produire.
06:29Des milliers d'euros, si.
06:30Rien qu'en charge salariale.
06:33Je voulais commencer par ce petit sujet.
06:35On ne va pas passer 3 heures sur l'ADEME.
06:38À foire !
06:40Ça relance le débat sur les agences qui bien souvent ne servent à rien.
06:44Il y en a 1200 qui ont été répertoriées et qui coûtent chaque année 80 milliards d'euros.
06:49Et surtout, ça relance aussi le débat,
06:51et pour faire le lien avec le tweet de Frédéric Falcon,
06:54c'est qu'à la tête de ces agences sont nommées essentiellement
06:58des anciens députés Modem ou Renaissance,
07:00des proches du Président de la République,
07:02des ministres, donc c'est un peu la République des copains.
07:04C'est-à-dire qu'on a des agences qui ne servent à rien,
07:06et nos copains qui n'ont plus de mandat électif,
07:08on les place à la tête de ces agences, avec des très gros salaires,
07:10des collaborateurs, et donc des agences qui ne servent à rien.
07:13Je serais curieux de savoir si, dans le budget 2025,
07:16on a décidé d'éviter ce genre de rapport.
07:18Non.
07:20François Bayrou n'a pas voulu aller sur les agences de l'État.
07:26Jamais la décroissance des activités.
07:29On va avoir un objectif.
07:31Avant la fin de la semaine prochaine, on découvre
07:33combien a coûté ce rapport qui nous explique
07:35combien de fois on doit porter ses vêtements avant de les laver.
07:38C'est quand même exceptionnel.
07:40Passons à autre chose, parce que c'est le nouveau gadget
07:44qu'on a découvert, et il y a de très actualités,
07:47bien évidemment beaucoup plus importantes ce soir,
07:49et notamment la question sécuritaire.
07:51À Lille, un jeune homme a été blessé à coups de couteau
07:54samedi dans une station de métro,
07:56à la suite d'une bousculade,
07:58et un autre homme, son agresseur, a été interpellé.
08:02La victime est âgée de 18 ans,
08:04elle a reçu plusieurs coups de couteau,
08:06et son pronostic vital est engagé, selon cette source policière.
08:09Ça part d'une bousculade.
08:11La semaine dernière, pour Elias, ça partait d'un téléphone.
08:14Voilà la société dans laquelle on est.
08:16Paris 14ème, et là, ce week-end, on est à Lille.
08:20Nos équipes sont sur place.
08:22On fait le point avec Florian Doré.
08:24C'est presque dans l'indifférence que ce drame a eu lieu.
08:27Ici, à Lille, peu de personnes sont au courant des événements de samedi.
08:30Il est aux alentours de 19h,
08:32quand un jeune homme de 18 ans est agressé au couteau
08:34dans une station de métro du centre-ville.
08:37Une bousculade est à l'origine de cette altercation.
08:40Un drame survenu dans un quartier réputé tranquille,
08:43d'après les habitants.
08:45S'il ne faut pas tomber dans la psychose,
08:47certains vont redoubler de vigilance.
08:49Bien sûr, je vais avoir un peu plus peur.
08:53Vu que c'est arrivé hier,
08:55tu y penses un peu naturellement.
08:57Mais bon, t'es obligé de prendre le métro,
08:59donc c'est pas ça qui va m'empêcher.
09:01Mais oui, naturellement,
09:03dans un coin de la tête, tu y penses.
09:05Forcément, on pense à ça, on se dit
09:07on fait attention avec qui on va parler,
09:09avec qui on va traîner.
09:11La victime, elle, a reçu plusieurs coups de couteau.
09:13Son pronostic vital est toujours engagé.
09:15Peu de temps après les faits, un homme de 23 ans
09:17a été interpellé en périphérie de Lille.
09:19Il a ensuite été placé en garde à vue.
09:21Bon, on va prendre de la hauteur
09:23et voir un peu ce qui se passe sur les coups et blessures.
09:25Vous savez, les chiffres de l'insécurité
09:27qui sont sortis de la criminalité.
09:29336 000 ont été recensés en 2024.
09:31Alors souvent, il y a un différentiel
09:33qui est fait avec 2023,
09:35ce qui n'a aucun sens.
09:37Ce qui est intéressant, c'est de voir par rapport
09:39par exemple à 2017.
09:41222 900 en 2017,
09:43plus de 110 000 en 2024.
09:45Pour les tentatives d'homicide,
09:47en 2017, il y en avait 2300.
09:49En 2024,
09:514 300.
09:53Le bilan migratoire
09:55et sécuritaire
09:57d'Emmanuel Macron est très mauvais
09:59et on ne cessera de le dire.
10:01Ce n'est pas parce qu'il y a un petit revirement
10:03sur ces questions-là depuis maintenant
10:05quelques mois, avec notamment l'arrivée
10:07de Bruno Rotaillot au ministère de l'Intérieur,
10:09avec l'arrivée de Gérald Darmanin
10:11à la justice qui remue
10:13un petit peu tout cela,
10:15qu'il faut oublier qu'Emmanuel Macron,
10:17non seulement sur le migratoire,
10:19sur son décennat, aura accueilli
10:21près de 5 millions de personnes
10:23et qu'il n'aura pas réussi à les intégrer,
10:25et sur l'aspect sécuritaire, qui aura vu
10:27tous les chiffres, des homicides,
10:29des coups et blessures, des violences avec armes,
10:31des violences sans armes, augmenter
10:33et pas augmenter un petit peu les augmentations
10:35qu'on voit actuellement à l'écran.
10:37Ce sont des augmentations qui sont drastiques
10:39et ce qu'il faut dire aussi, c'est que derrière
10:41ces chiffres-là, il y a toujours des victimes
10:43et par conséquent, les victimes sont de plus en plus nombreuses.
10:45La Véronique.
10:47Moi, je voudrais qu'on aille plus loin dans les enquêtes
10:49parce que François Bayrou a dit, après la mort
10:51du petit Elias, il faut que les députés
10:53s'emparent de cette question
10:55et qu'on se pose tous la question
10:57de l'impunité pour ces jeunes
10:59qui portent des couteaux.
11:01On le sait, la question est culturelle,
11:03tout un chacun ne sort pas avec un couteau
11:05pour aller se balader dans le métro à Lille.
11:07Il faudrait aller plus loin dans les enquêtes,
11:09c'est-à-dire que quand on arrête quelqu'un
11:11qui porte un couteau, d'abord qu'on puisse
11:13le verbaliser, le condamner pour port du couteau
11:15et ensuite, il faudrait
11:17des statistiques ethniques, quel est
11:19le profil de ce genre de personnes
11:21qui portent des couteaux.
11:23Ce dont on est certain,
11:25pardonnez-moi de vous reprendre,
11:27mais ce dont on est certain, c'est qu'elle est
11:29systémique, c'est-à-dire que les couteaux,
11:31je ne sais pas si c'est culturel, mais en tous les cas
11:33les couteaux, il y a de plus en plus d'attaques
11:35aux couteaux par jour, les derniers recensements
11:37dans les années 2020, c'était
11:39120 attaques aux couteaux par jour.
11:41En 2019, c'est 120 attaques aux couteaux
11:43par jour.
11:45Et chez certains,
11:47j'ai compris, mais chez certains,
11:49effectivement, c'est le prolongement de la main.
11:51Après, est-ce que c'est culturel ? C'est une question
11:53qui mérite d'être posée.
11:55Déjà, il serait bon d'avoir des statistiques
11:57sur les attaques aux couteaux
11:59elles-mêmes,
12:01puisque l'État a cessé de les mesurer
12:03après 2019,
12:05de la même manière qu'on a supprimé l'observatoire
12:07de la réponse pénale, de la même manière que le Beauvau
12:09de la Sécurité, qu'avait organisé Gérald Darmanin,
12:11devait prévoir un observatoire
12:13qui permettait de mieux compiler ces chiffres-là,
12:15et ça n'est jamais fait. Quand vous regardez la manière
12:17dont le ministère de l'Intérieur compile ces statistiques,
12:19c'est fait dans des catégories qui font
12:21qu'en général, vous avez la peine à suivre l'évolution
12:23des chiffres. Il y a autre chose qui m'a choqué
12:25ce week-end, à Paris, au Forum des Halles,
12:27je ne sais pas si vous avez vu, il y a
12:29un voleur qui s'est fait
12:31arrêter par la police pour avoir
12:33attrapé le sac à dos d'un homme,
12:35et vous savez ce qui s'est passé ? Les policiers ont été
12:37entourés par une bombe de voyous.
12:39C'est-à-dire, en plein cœur de Paris,
12:41la peur du gendarme a
12:43tellement disparu dans le pays que ce sont les
12:45policiers qui se retrouvent en danger.
12:47Je n'avais pas vu cette information.
12:49Très rapidement, Jules. Il va falloir que
12:51le politique se penche sur cette question-là, parce que
12:53souvenez-vous, les 120 attaques au couteau que vous avez
12:55évoquées, moi je me souviens d'une députée
12:57Renaissance qui nous avait dit qu'étaient recensées
12:59dans ces attaques au couteau,
13:01les blessures qu'on pouvait se faire quand on était
13:03à la cuisine. J'ai vu des flyers,
13:05j'ai vu que la mairie de Paris allait lancer une grande
13:07campagne de communication avec des flyers. Est-ce que vous croyez
13:09que les 120 attaques au couteau par jour,
13:11on va les éviter parce qu'il y a des
13:13personnes de la mairie de Paris
13:15qui allaient
13:17distribuer des flyers dans Paris ? Donc on voit
13:19très bien que ce sujet-là, il faut que le politique...
13:21C'est la même
13:23chose. Ils sont sur une autre planète.
13:25C'est-à-dire qu'avec l'ADEME, on est en train de vous expliquer
13:27combien de fois on doit porter ses vêtements avant de se laver.
13:29Et puis là, avec la mairie de Paris, il y a
13:31quelqu'un qui est arrivé en disant, j'ai trouvé la
13:33solution pour lutter contre les attaques
13:35au couteau à Paris, on va faire des flyers.
13:37Des flyers !
13:39Non mais des flyers.
13:41Les flyers vont sauver
13:43la sécurité à Paris.
13:45Qu'ils fassent autre chose, qu'ils fassent trempette dans
13:47la Seine, ils le font très bien, ça coûte 1,4 milliard
13:49pour assainir la Seine.
13:51Pour la question de sécurité, qu'ils les donnent à des gens
13:53plus compétents. Et attention parce que
13:55l'île, c'est encore une fois dans un transport en commun,
13:57on est en train d'assister à un phénomène complètement
13:59hallucinant partout en France, pas simplement
14:01en Île-de-France, c'est que les transports en commun sont
14:03devenus des zones de non-droit, c'est-à-dire qu'on a
14:05des chiffres qui sont hallucinants. Mais juste sur les chiffres,
14:07en 2023, c'est 120 000 agressions
14:09dans les transports en commun. 120 000 agressions
14:11déclarées. Ça compte même pas tous ceux qui se donnent
14:13même plus la peine d'aller déclarer.
14:15En Île-de-France, il y a évidemment ces chiffres qui sont connus
14:17sur plus de 90 % des agressions et des
14:19vols qui sont faits par des étrangers.
14:21Plus de 60 % des violences
14:23sexuelles dans les transports sont commises par des étrangers.
14:25Et personne ne fait rien. Personne ne fait rien
14:27dans les transports en commun. Personne ne se pose la question de savoir
14:29est-ce qu'il faudrait avoir des milices privées,
14:31est-ce qu'il faudrait avoir des gendarmes armés
14:33dans les transports en commun. Et là, vous prenez un peu plus
14:35de hauteur et, encore une fois, on ne connaît
14:37pas le profil de
14:39l'assaillant du côté de Lille. Ce qui était
14:41surprenant également, c'est la première phrase
14:43de notre reporter sur le terrain qui disait
14:45que ça s'est fait d'une sorte d'indifférence.
14:47C'est-à-dire que certains n'avaient même pas eu
14:49connaissance de cette attaque au couteau.
14:51Il nous reste peu de temps avant la
14:53publicité et je voudrais qu'on aille sur un autre sujet
14:55cette fois. Ça a été l'homme
14:57de la semaine, la cible de la semaine du côté
14:59de la gauche radicale, mais pas que.
15:01On va parler de Bernard Arnault.
15:03Et vous savez que le dimanche, c'est une journée
15:05d'interview politique. Il y a eu
15:07de nombreuses réactions aujourd'hui
15:09parce que Bernard Arnault,
15:11qui a fait rayonner le pays dans le monde
15:13entier, a eu le malheur de dire en début
15:15de semaine, vous êtes en train de faire
15:17quelque chose d'extraordinaire. C'est-à-dire que
15:19à force de taxer les entrepreneurs
15:21et les industries, un, vous les mettez en difficulté
15:23et puis deux, si vous voulez
15:25les pousser à délocaliser,
15:27vous ne pouvez pas vous y prendre mieux que ça.
15:29Il n'a jamais dit LVMH va
15:31être délocalisé. Voyez le sujet
15:33de Célia Judin.
15:37La surtaxe d'impôts sur les sociétés
15:39prévues dans le budget 2025
15:41fera-t-elle fuir les grandes entreprises
15:43françaises ? Selon Bernard Arnault,
15:45patron du groupe LVMH,
15:47les coûts supplémentaires imposés au
15:49Made in France pourraient inciter
15:51les entreprises à délocaliser.
15:53Des propos qui n'ont pas manqué de faire
15:55réagir la classe politique et
15:57notamment la gauche à l'image de Manuel
15:59Bompard de la France insoumise.
16:01Aujourd'hui quand on leur demande de contribuer
16:03et franchement de manière extrêmement insuffisante
16:05un tout petit peu à la solidarité nationale,
16:07c'est trop, c'est trop, si c'est comme ça on va partir.
16:09Un avis partagé par
16:11François Ruffin, député Picardie-Debout
16:13de la Somme. Sa fortune
16:15augmente de 31 000 euros
16:17par seconde.
16:19Vous imaginez ?
16:21Et c'est cet homme là
16:23qui vient se plaindre
16:25parce qu'il va y avoir une augmentation modeste
16:27de l'impôt sur les sociétés
16:29dans notre pays. Au sein de la majorité
16:31la présidente de l'Assemblée nationale
16:33Yael Brune-Pivet a quant à
16:35elle évoqué la nécessité d'un
16:37effort collectif pour réduire le déficit
16:39budgétaire du pays.
16:41Que les grands patrons puissent
16:43à un moment donné être appelés
16:45à contribuer à un effort exceptionnel,
16:47je trouve que c'est
16:49normal. Face à cette levée
16:51de boucliers, Bernard Arnault s'est défendu
16:53ce vendredi de toute volonté
16:55de délocaliser le groupe LVMH
16:57via un communiqué publié
16:59sur le réseau social X.
17:01Ce qui est sidérant
17:03depuis le début de la semaine, c'est plutôt que de
17:05se poser la question pourquoi Bernard
17:07Arnault, qui parle peu
17:09dont la parole est extrêmement rare,
17:11alerte cette fois-ci.
17:13On est allé donner la parole
17:15à des gens qui n'ont jamais rien fait dans l'économie,
17:17qui ont peu fait dans la politique,
17:19et qui viennent faire des leçons de morale
17:21et qui viennent même l'insulter.
17:23Quand François Ruffin dit sa fortune
17:25augmente de 31 000 euros par seconde,
17:27il confond, ce n'est pas du cash,
17:29c'est la capitalisation boursière.
17:31Dans leur logique, il faudrait leur poser la question.
17:33En début de semaine, il y a eu un krach boursier à cause
17:35du modèle intelligent chinois.
17:37Nvidia, qui est une des entreprises les plus cotées au monde,
17:39a perdu en une journée
17:41580 milliards de dollars. Est-ce que quelqu'un
17:43les a récupérés ?
17:45Parce qu'ils ne comprennent pas ce qu'est la valeur d'une action,
17:47ce n'est pas du cash sur votre compte.
17:49Le simple fait que des basiques de l'économie
17:51soient aussi méconnues de responsables politiques
17:53explique de toute façon la situation du pays.
17:55C'est la première chose qu'il faudrait faire.
17:57Il se préoccupe des biais de l'algorithme de X
17:59ou de je ne sais quoi, mais préoccupons-nous
18:01des biais de l'enseignement de l'économie.
18:03Mais vous avez raison.
18:05Il y a un député LFI
18:07qui ne savait même pas combien il y avait de zéro dans un milliard.
18:09Et puis pardon,
18:11c'est pas comme on a entendu dans le reportage,
18:13c'est pas un petit effort qu'on demande aux grandes entreprises
18:15dans le budget qui est prévu,
18:17c'est 41% d'impôts sur la société
18:19qui est prévu pour les grandes entreprises françaises.
18:2141% ! Mais aux Etats-Unis,
18:23on va passer à moins de 15.
18:25Comment voulez-vous qu'un grand patron ne se dise pas
18:27en fait mon pays est en train de devenir un pays communiste ?
18:29Ils ne comprennent pas justement que
18:31ce n'est pas parce que vous taxez les vaches
18:33que c'est les vaches qui payent l'impôt.
18:35Jean-Luc Mélenchon qui a tweeté
18:371% possède autant que 40%
18:39de la population mondiale et pourquoi faire ?
18:41Ce monde en flamme de guerre
18:43et d'incendie, il est vraiment temps de tout changer.
18:45Je rappelle que l'Oxfam
18:47en 2021
18:49on considérait
18:51que, via l'étude de l'Oxfam,
18:53vous savez chaque année, en fait,
18:55Jean-Luc Mélenchon, via son patrimoine
18:57notamment immobilier, il fait partie des 1%
18:59les plus riches dans le monde.
19:01Il faut faire attention
19:03aux tweets qu'on pond.
19:05On va écouter
19:07François Fontanet, l'ancien PDG
19:09d'Essilor qui a réagi chez nos confrères
19:11du Figaro et
19:13qui dit qu'il faut évidemment écouter
19:15Bernard Arnault parce que
19:17quand un grand patron parle
19:19et qu'il s'inquiète de la situation pour les industries
19:21françaises, plutôt que de l'attaquer,
19:23peut-être l'inviter très rapidement
19:25autour d'une table et savoir ce qu'on peut faire
19:27pour faire
19:29prospérer ces entreprises.
19:31Je crois qu'il a entièrement raison
19:33et je crois que le fait qu'il prenne la parole, alors que c'est
19:35un truc extrêmement discret, c'est qu'il pense
19:37que c'est grave. Il se passe un phénomène grave
19:39qui est un phénomène de désindustrialisation
19:41du pays qui dure depuis 50 ans.
19:43De Gaulle disait dans un monde concurrentiel
19:45qu'il faut être compétitif et la compétitivité
19:47c'est à la fois la sphère privée
19:49et la sphère publique.
19:51Je vous propose d'écouter Eric Coquerel
19:53qui n'est pas n'importe qui
19:55à l'Assemblée nationale.
19:57Président de la Commission des Finances.
19:59J'ai été surpris
20:01parce qu'il manquait quand même dans toutes les attaques
20:03le procès en extrémisme.
20:05Notamment en extrémisme de droit.
20:07Eric Coquerel.
20:09Bernard Arnault d'extrême droite.
20:11C'est un climat.
20:13Les grands patrons, il y a une sorte de tendance
20:15à l'extrême droit.
20:17Je vous dis, je trouve ça incroyable
20:19que des gens comme M. Arnault, non seulement
20:21fassent des leçons. J'ai vu qu'il mettait
20:23M.Musk en exemple.
20:25Il dit qu'il faudrait comme aux Etats-Unis.
20:27Mais vous savez qu'aux Etats-Unis, il dit moins de bureaucratie.
20:29Vous savez qu'aux Etats-Unis, la bureaucratie
20:31est plus importante parce que l'impôt,
20:33les gens ne le savent pas forcément, c'est à la fois l'impôt fédéral
20:35et l'impôt par Etat.
20:37Donc vous avez des chiffres différents.
20:39Donc ça m'étonnerait que si on fait le bilan,
20:41il y ait une bureaucratie réellement moins importante
20:43aux Etats-Unis.
20:45Donc je trouve que cette course,
20:47j'allais dire,
20:49présentant M.Trump comme un exemple,
20:51me sidère et ça montre aussi l'extrême droitisation
20:53de certains grands patrons français.
20:55L'extrême droitisation.
20:57Il a mis 7 jours à la sortir,
20:59il n'est pas sorti de la révolution française.
21:01C'est vraiment la haine des riches
21:03à l'état pur.
21:05Et en tant que président de la commission des finances,
21:07on attendrait peut-être de lui quand même qu'il travaille
21:09à la réindustrialisation du pays,
21:11surtout à la façon dont la France pourrait être
21:13beaucoup plus compétitive.
21:15Vous savez qu'il y a 50 000 Français qui vivent à New York.
21:1750 000 Français qui ont quitté la France
21:19parce qu'ils savaient qu'ils n'avaient plus d'avenir
21:21en créant des entreprises chez nous.
21:23C'est quand même gravissime.
21:25Ça devrait interpeller M.E.Trump.
21:27Je vous ai gardé la cerise radicale
21:29sur le vote rouge.
21:31Regardez le tweet
21:33de Raphaël Arnault.
21:35Raphaël Arnault, triple fiché S,
21:37qui a osé comparer
21:39à Bernard Arnault.
21:41Il répondait à un tweet, c'est dommage
21:43qu'on ne voit pas les photos.
21:45L'un a hérité et a construit sa richesse sur le 200 000 familles.
21:47Donc Bernard Arnault.
21:49L'autre est fiché S pour avoir couru
21:51après des antisémites et avoir été en lien
21:53avec des antifascistes partis combattre Daesh en Syrie
21:55aux côtés des Kurdes. Chacun son Arnault.
21:57L'un a été condamné pour violences
21:59en Réunion et frappe
22:01des féministes dans des manifestations.
22:03On ne va pas commencer à comparer.
22:05S'il vous plaît, prenons le temps
22:07de la publicité. Je vais vous montrer
22:09la cerise radicale sur le gâteau rouge.
22:11On en rigole, mais c'est quand même dramatique.
22:13On est le seul pays au monde
22:15où on crache à la gueule
22:17du premier employeur.
22:19Bernard Arnault, c'est le premier
22:21employeur de France. Il emploie
22:2340 000 Français.
22:25On est les seuls en France où on considère que c'est normal
22:27de jeter sous le coup.
22:29Les impôts de production en France sont déjà
22:31au niveau record dans l'OCDE.
22:33Je crois que
22:35le salaire moyen par an
22:37chez LVMH, prime compris,
22:39c'est 60 000 euros.
22:41Il y a 15 000
22:43emplois en plus
22:45sur la seule année 2022
22:47ou 2023.
22:49Sébastien Lignier, votre vêtement de sport,
22:51vous le lavez chaque fois, j'espère ?
22:53Je ne fais pas de sport.
22:55Pour faire des économies.
22:57Deux fois par jour.
22:59Ce n'est pas ce que les odeurs
23:01du plateau nous disent.
23:03La publicité, on revient dans un instant.
23:09Quasiment 20h30 sur CNews. On poursuit
23:11l'heure des pros. Vous savez que c'est une journée de vote.
23:13Vote partiel au municipal
23:15à Villeneuve-Saint-Georges avec une grande
23:17question. Est-ce que ce sera la victoire
23:19ou la défaite de la France
23:21insoumise et de son dauphin,
23:23Louis Boyard, âgé de 24 ans,
23:25qui brigue la mairie
23:27dans une ville de 35 000
23:29habitants, avec
23:3112 000 personnes inscrites sur
23:33les listes. Et ce match
23:35entre la France insoumise
23:37et le
23:39maire sortant, ainsi
23:41qu'une candidate
23:43ailée. On est avec
23:45Anaïs Bauché qui est sur place
23:47à Villeneuve-Saint-Georges. Merci d'être
23:49avec nous Anaïs.
23:51Les votes sont désormais terminés et les
23:53dépouillements commencent.
23:55Racontez-nous ce qui se passe autour
23:57de vous. Là, c'est bon, il est passé 20h, on a le droit
23:59d'en parler.
24:03Eh bien oui, l'ambiance est assez calme.
24:05Les décomptes sont en cours derrière
24:07moi et on est à quelques minutes
24:09des résultats. Une élection triangulaire
24:11qui, je le rappelle, se joue entre Louis Boyard,
24:13candidat LFI, qui est arrivé en tête
24:15au premier tour avec 24,89%
24:17des voix, suivi de très près
24:19par la candidate LR,
24:21Christelle Niasme, et un peu plus loin par le maire sortant,
24:23Philippe Godin, sous l'étiquette d'hiver droite.
24:25Donc on peut déjà noter un taux
24:27de participation de près de 30%
24:29à 16h, soit 2% d'augmentation
24:31par rapport au premier tour, ce qui promet
24:33d'être une élection très serrée.
24:35Louis Boyard avait encouragé la population
24:37à aller voter en postant une image
24:39de lui en train de voter sur la plateforme
24:41X ce matin. Si il était élu,
24:43ce serait une victoire très symbolique
24:45à un an des élections municipales,
24:47puisque Villeneuve-Saint-Georges est une ville de 35 000
24:49habitants et deviendrait la plus grande
24:51commune dirigée par un membre de la
24:53France Insoumise. Écoutez, merci pour toutes ces
24:55informations à Anaïs. Si
24:57vous avez des premières estimations, vous nous
24:59alertez et vous nous donnerez l'information.
25:01C'est une ville qui est
25:03décrite également comme l'une des plus pauvres
25:05du département, avec une
25:07présence d'une communauté étrangère
25:09très importante, on parle de plus de 13 000 étrangers
25:11dans la ville, qui comprend
25:1335 000 habitants.
25:15Et une population extrêmement jeune.
25:17C'est intéressant de voir ce qui va se passer.
25:19Pour l'instant, on n'en sait rien.
25:21C'est le début du dépouillement. Ce serait
25:23intéressant de voir aussi
25:25les conclusions qu'on pourrait en faire,
25:27puisque le Parti Socialiste
25:29n'a pas fait barrage contre Louis Boyard,
25:31homme qui
25:33se targuait d'avoir dilué de la drogue
25:35sur les plateaux de télévision.
25:37La première information,
25:39c'est qu'ils n'ont pas été
25:41nombreux pour aller voter.
25:4340%, c'est important pour une partielle.
25:45Mais ce qui est vrai, c'est que ça ne représente pas
25:47grand-chose, puisque vous avez 12 000 inscrits,
25:49ça représente moins de 6 000 personnes
25:51sur une population de 35 000 habitants.
25:53On a parlé du PS,
25:55qui s'était en quelque sorte indirectement couché.
25:57On peut penser la droite la plus belle du monde,
25:59vous avez entièrement raison, expliquez pourquoi
26:01Jules Torres. Il y a donc le fameux
26:03maire sortant qui a été
26:05poussé dehors par son conseil municipal,
26:07parce qu'il avait fait un salut nazi dans son conseil municipal,
26:09donc il a été poussé vers la sortie.
26:11Il est arrivé en 3ème position avec 15%,
26:13mais il est derrière
26:15son ancienne adjointe
26:17qui est pour le coup, elle, à 22%.
26:19Et donc, possiblement, aurait-il pu
26:21fusionner les listes,
26:23se retirer pour faire un barrage ?
26:25Parce que ce sera ça l'enseignement aussi de ce soir.
26:27Y aura-t-il un front républicain
26:29renversé ? En cas de victoire de
26:31Louis Boyard, il faudra donc
26:33dire merci à cette droite
26:35qui ne sait toujours pas
26:37s'organiser, et le Parti
26:39socialiste. Les électeurs,
26:41évidemment, mais quand vous voyez
26:43double, vous pouvez avoir un
26:45doute sur qui vous allez voter.
26:47Parlons d'Éric Dupond-Moretti, puisque
26:49l'ancien ministre était
26:51l'invité de quelle époque ?
26:53C'était intéressant, il était avec Léa Salamé.
26:55Encore ?
26:57C'est la première fois qu'il y va ?
26:59J'ai l'impression de le voir très souvent.
27:01Peut-être que vous rêvez de lui,
27:03mais je crois que c'était la première fois qu'il y était.
27:05Lors du photocall, vous savez, le photocall,
27:07c'est vous poser une question à la personne
27:09que vous voyez en face,
27:11et donc il a dit ses quatre vérités à Jean-Luc Mélenchon,
27:13ministre du sentiment d'insécurité
27:15devenu désormais comédien,
27:17était colère.
27:19Pourquoi vous avez envie de tout
27:21pourrir ?
27:23Pourquoi vous avez...
27:25Pourquoi vous tolérez dans votre
27:27groupe des antisémites
27:29notoires ? L'êtes-vous devenu
27:31vous-même ? Quand est-ce qu'on
27:33arrête les insultes,
27:35les injures, les anathèmes,
27:37l'Assemblée nationale
27:39qui était le plus beau lieu de la démocratie
27:41est devenue un bordel à cause de vous ?
27:43Quand est-ce qu'on arrête ça, M. Mélenchon ?
27:45Ce qui est intéressant, c'est sur la
27:47forme. Tout le monde se marre au début, et puis quand il commence
27:49à dire est-ce que vous aussi vous êtes devenu un
27:51antisémite notoire,
27:53tout le monde se tait.
27:55C'est quand même drôle qu'il pose la question alors que
27:57sa famille politique a participé
27:59à faire élire des députés insoumis aux dernières législatives.
28:01Pardonnez-moi, c'est le seul garde
28:03des Sceaux qui a fait des bras d'honneur dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
28:05Non, il avait fait
28:07des excuses, il avait assumé de les avoir faites.
28:09Il en avait fait deux à Olivier Marlex. Je sais, mais alors
28:11il a expliqué la situation, il a tenté de t'expliquer.
28:13Mais moi, ce qui m'intéressait aujourd'hui, c'est que
28:15il est extrêmement véhément et dur
28:17envers Jean-Luc Mélenchon.
28:19Il est peut-être un peu tard, ce discours-là.
28:21J'ai trouvé qu'il était plus prolixe
28:23les mois où il était garde des Sceaux, quand il fallait
28:25attaquer au moment de l'affaire
28:27Lola, par exemple,
28:29Marine Le Pen.
28:31Mais ce n'est pas la même chose pour parler
28:33de Jean-Luc Mélenchon. Il faisait référence
28:35il y a un instant. Il y a une partie
28:37du centre-gauche,
28:39du centre-droite, peu importe,
28:41qui préfère systématiquement regarder du côté
28:43du Rassemblement national plutôt que de regarder
28:45les défauts de la France insoumise.
28:47Effectivement, aux dernières législatives,
28:49même si Gabriel Attal, dans le journal du dimanche aujourd'hui,
28:51semble faire son mea culpa
28:53sur le sujet, très clairement, ils ont préféré
28:55faire élire... – Vous avez vu un mea culpa
28:57dans les tribunes du Léger ?
28:59Vous plaisantez, excusez-moi.
29:01Il ne dit pas du tout,
29:03jamais je ne referai ce que j'ai fait,
29:05c'est-à-dire le 3 juillet,
29:07d'aller sur France Inter. S'il vous plaît, laissez-moi terminer
29:09parce que pas tout le monde connaît l'histoire.
29:11Le 3 juillet, au moment de l'entre-deux-tours,
29:13il est sur France Inter et il dit
29:15pour faire barrage
29:17au RN,
29:19je suis prêt à mettre un bulletin LFI.
29:21Dans les colonnes du JDD, dites-moi si je me trompe,
29:23Jules, ce matin, il ne dit pas je me suis trompé.
29:25– Non, non, il ne dit pas je me suis trompé,
29:27il ne dit pas un mea culpa.
29:29– Il dit que quoi qu'il en soit maintenant, ça ne serait ni l'un ni l'autre,
29:31ce qui est en creux une forme de reconnaissance à l'erreur.
29:33– Il dit que sa stratégie du premier tour des législatives,
29:35c'est d'avoir empêché le Nouveau Populaire
29:37d'avoir une majorité, et sa stratégie du second tour,
29:39c'est d'avoir évité le RN d'avoir une majorité.
29:41On ne dit pas que c'est bien, en tout cas, il n'y a pas vraiment
29:43de mea culpa sur le fait d'appeler à voter LFI,
29:45sachant qu'il ne dit pas qu'il ne le refera pas.
29:47– Manuel Bompard, on parle beaucoup de l'extrême gauche aujourd'hui,
29:49Manuel Bompard qui a expliqué que Bruno Rotailleau,
29:53il l'a attaqué, il était à deux doigts de dire
29:55que Bruno Rotailleau était un raciste,
29:57et que c'est véritablement un danger.
30:01Il est dangereux, Bruno Rotailleau,
30:03je rappelle que Bruno Rotailleau est actuellement plébiscité
30:05par bon nombre de Français.
30:07– C'est pour ça qu'il est dangereux.
30:09– Non mais c'est pour ses idées, les idées qu'il dégage,
30:11alors c'est intéressant parce que dans le parti de M. Bompard,
30:13vous en avez qui aujourd'hui sont visés pour des plaintes
30:15pour l'apologie du terrorisme,
30:17vous avez effectivement un homme qui a expliqué
30:19qu'il l'avait dealé, un ancien dealer.
30:21– Il y en a un qui a acheté la drogue.
30:23– Il y en a un autre qui a frappé sa femme.
30:25– Il y en a un qui a démissionné.
30:27– Il y en a un autre qui a frappé sa femme.
30:29– Il y en a un peu beaucoup.
30:31Mais M. Bompard explique que Bruno Rotailleau est dangereux.
30:33– Je pense que c'est un porte-parole des idées
30:35de l'extrême droite dans le gouvernement de François Bayrou.
30:37– D'extrême droite ?
30:39– Oui, évidemment.
30:41M. Rotailleau reprend une à une.
30:43Dois-je vous rappeler les expressions de M. Rotailleau
30:45avant d'avoir été nommé ministre de l'Intérieur ?
30:47Dois-je vous rappeler que M. Rotailleau considérait
30:49qu'il y avait en France des Français de papier ?
30:51C'est une expression qui est née en politique en France
30:53dans la bouche de Jean-Marie Le Pen.
30:55Donc moi, évidemment, Bruno Rotailleau est un personnage dangereux
31:01et qui amène au gouvernement et qui porte au gouvernement
31:03des idées qui sont des idées dangereuses.
31:05– Mais ce qui est fascinant, c'est que jamais, ni Manuel Bontemps ni LFI
31:10n'essaient de définir ce qu'est l'extrême droite.
31:12L'extrême droite, c'est quoi historiquement ?
31:14C'est ceux qui remettaient en cause la démocratie parlementaire.
31:17Qui passe son temps à nous expliquer
31:19qu'ils préfèrent aller chercher dans la rue ce que les urnes leur refusent ?
31:21Quel parti, si ce n'est la France insoumise ?
31:24Qui est dans une stratégie de brutalisation des moeurs ?
31:27Qui a parfois employé des menaces, non seulement verbales,
31:30mais physiques vis-à-vis de ses adversaires ?
31:32Qui traite ses adversaires politiques,
31:34non pas comme des adversaires, mais comme des ennemis
31:36en les disqualifiant par principe ?
31:38Quand vous faites la somme de tout ce qu'est l'extrême droite
31:41en sciences politiques, ceux qui correspondent le plus
31:44aujourd'hui, à l'exception du nationalisme
31:46et du regard porté sur les étrangers,
31:48c'est la France insoumise.
31:50Même si, en matière de français de papier,
31:52j'ai entendu beaucoup d'insoumis qui ont l'air de considérer
31:54que les Mahorais ne sont pas français et donc, eux aussi,
31:56sont capables de considérer qu'il y a des français de papier.
31:58– Et si Bruno Rotailleau est d'extrême droite,
32:00les français sont d'extrême droite puisque toutes les solutions
32:02qu'il propose et tous les constats qu'il dresse
32:04sont partagés par 70 à 75 % de français.
32:06– Autre sujet qui va être longuement commenté
32:09dans les prochaines heures et les prochains jours,
32:12c'est la prise de parole du président Théboune,
32:15président du régime algérien, chez nos confrères de l'Opinion,
32:19dans une large interview, et il revient sur les tensions
32:22avec la France, le climat délétère, nous perdons du temps
32:26avec le président Macron, nous avions beaucoup d'espoir
32:29de dépasser le contentieux mémoriel.
32:32On découvre ensemble, puisqu'il y a quelques instants,
32:35cet entretien, les déclarations, il y a des déclarations
32:38justement hostiles tous les jours de politiques français,
32:41donc ils ciblent des politiques, comme celle du député de Nice,
32:44Éric Ciotti, qui qualifie l'Algérie d'état voyou,
32:47ou d'un petit jeune du Rassemblement national,
32:50entre parenthèses, Jean-Denis Bardella, petit jeune du Rassemblement
32:53qui parle de régime hostile et provocateur, et ces personnes
32:56aspirent un jour à diriger la France, personnellement,
32:59je distingue la majorité des Français de la minorité
33:02de ces forces rétrogrades, et je n'insulterai jamais
33:05votre pays, monsieur Théboune a un double discours,
33:09puisqu'il y a de nombreuses reprises, il n'a eu que trop peu de mots
33:14pour attaquer la France, son histoire, et ses dirigeants bien évidemment.
33:19Et il a prouvé à maintes reprises d'ailleurs qu'il ne voulait
33:22jamais régler la question mémorielle, quand on voit qu'on a
33:24un président de la République, Emmanuel Macron, qui en 2017,
33:27pendant sa campagne présidentielle, est allé dire que la colonisation
33:32était un crime contre l'humanité, franchement, s'il ne déroulait pas
33:36le tapis rouge à ce président algérien, je ne sais pas ce qu'il faisait,
33:39et on voit qu'eux mettent toujours, de toute façon, chaque fois que la France
33:43a essayé de faire des gestes ces dernières années,
33:46ils n'ont jamais saisi la main qui était tendue, et souvenons-nous aussi
33:49les mots extrêmement durs qu'a eu le président Théboune
33:51à l'encontre de Boilem Sansal, justement parce qu'il était français depuis peu,
33:55il l'a traité d'imposteur.
33:56Bien sûr, et bien justement, il en parle dans cet entretien,
33:59Boilem Sansal n'est pas un problème algérien, c'est un problème
34:03pour ceux qui l'ont créé, jusqu'à présent il n'a pas livré tous ses secrets,
34:07c'est une affaire scabreuse visant à mobiliser contre l'Algérie de nature
34:16à choquer la décence. Je rappelle que Boilem Sansal est aux mains
34:22du régime algérien depuis le 16 novembre dernier, que c'est un homme malade,
34:26et que l'Algérie refuse de libérer Boilem Sansal pour qu'il retrouve la France.
34:32Il a quand même un vocabulaire, je trouve, pour un chef d'État d'une grande nation,
34:36extrêmement, je n'ai pas envie de dire mafieuse, mais dans son expression,
34:42très criminelle, on ne s'attend pas à des mots pareils de la part d'un chef de l'État.
34:47Et il y a une méthode algérienne de la part de la diplomatie,
34:50et aussi qui est relayée ensuite par la diaspora, qui est très inquiétante
34:53quand vous parlez, par exemple, à Éric Ciotti, mais aussi à Jordan Bardella,
34:56ou à Marine Le Pen, et à tout leur entourage, et à tous leurs députés,
34:59ils vous expliquent que la moindre critique faite à l'encontre du gouvernement algérien,
35:03non pas du peuple algérien, mais du gouvernement algérien,
35:05entraîne des torrents d'insultes, à la fois dans la presse algérienne
35:09sous contrôle du gouvernement, mais aussi d'une partie de la diaspora.
35:12Éric Ciotti, dans Valeurs Actuelles, il a qualifié l'Algérie d'État voyou,
35:15ce que M. Théboule lui reproche. Éric Ciotti, il a reçu des torrents de menaces
35:20pour avoir déclaré que l'Algérie était un État voyou.
35:23Il y a une vraie mise sous cloche, et c'est très compliqué.
35:27Ce que je vois à travers les premières lignes, c'est qu'il y a aussi une volonté
35:30de victimisation, qu'on a pu voir, c'est souvent théorisé, pardonnez-moi,
35:36dans le frérisme, il y a aussi cette idée d'aller sur la question
35:41de la victimisation en permanence, de l'islamophobie,
35:44je crois qu'il s'est attaqué également à notre groupe.
35:48Là, il y a une fréquence extrêmement inquiétante pour Boalem Sansal,
35:51quand il dit qu'il n'a pas livré tous ses secrets.
35:54Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont le torturer, Boalem Sansal,
35:56pour lui faire dire qu'il lui reproche des propos tenus publiquement.
36:00Quel autre secret ? Déjà, ce qui relève du pur délit d'opinion
36:04qui, en toute logique, dans n'importe quel État, ayant un minimum
36:07de dignité démocratique, ne devrait mener personne en prison.
36:11Mais là, livrer tous ses secrets, que veut-il dire ?
36:14Il est en train d'expliquer que Boalem Sansal serait un espion français,
36:17en train d'expliquer que Boalem Sansal, parce que ce qu'on lui reproche,
36:19c'est de porter attente à la souveraineté territoriale de l'Algérie.
36:21Mais ce sont des mots. Ce que Boalem Sansal a dit, c'est juste
36:25une considération sur un conflit historique entre le Maroc et l'Algérie.
36:30Il n'est pas allé prendre les armes pour combattre et essayer
36:34de soutenir les Marocains contre les Algériens.
36:37C'est profondément, profondément inquiétant.
36:39Et quand il dit une affaire scabreuse visant à mobiliser contre l'Algérie,
36:42mais qui mobilise contre l'Algérie si ce n'est le président Théboune lui-même ?
36:46Qui a présidé à l'arrestation de Boalem Sansal ?
36:49Mais qui libère Boalem Sansal ?
36:51Et ensuite, peut-être, nous pourrons écouter ce qu'il a à nous dire.
36:53Pardon, mais s'il fait cette sortie-là aujourd'hui, M. Théboune,
36:56c'est qu'il bénéficie aussi d'une faiblesse française.
36:59La première des choses, c'est quand il nous dit qu'Éric Ciotti, Jordan Bardella
37:03et tous ceux qui critiquent l'État algérien,
37:05ça ne représente pas ce que pensent les Français.
37:07Alors moi, je peux vous dire que j'ai quelques sondages sous les yeux
37:09qui montrent que les Français, sur la question des sanctions économiques à l'Algérie,
37:13s'ils ne veulent pas rendre Boalem Sansal, ils ont 80% à y être favorables.
37:16Il y a même 70% des Français qui, si l'Algérie continue à se comporter comme ça,
37:20souhaitent l'arrêt immédiat de toute immigration algérienne.
37:23Donc on voit bien que les Français sont très critiques du régime algérien.
37:26La deuxième des choses, c'est l'absence totale,
37:28pas de diplomatie, mais de réaction française.
37:31C'est-à-dire qu'on le dit depuis des semaines et des semaines,
37:34Emmanuel Macron a été très craintif sur cette question-là
37:38parce qu'il gère des questions de diplomatie.
37:40Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires intrangères,
37:42nous disait encore il y a quelques semaines
37:44qu'il ne connaissait pas les revendications du régime algérien.
37:47Avec cette interview, pardonnez-moi,
37:49mais j'espère que Jean-Noël Barraud a un accès à l'opinion,
37:52qu'il puisse la lire et possiblement utiliser les leviers
37:55pour contrer les régimes algériens.
37:57On préférerait voir M. Barraud plus souvent à Alger
37:59que sur les plateaux de télévision,
38:01et notamment la semaine dernière chez notre excellente consoeur Léa Salamé.
38:05Eric Ciotti a répondu à M. Théboune dans son interview,
38:08accordé à l'opinion.
38:09Le dictateur algérien Théboune s'en prend à Marine Le Pen,
38:11Jordan Bardella et moi.
38:13C'est un honneur d'être attaqué par celui qui enferme dans ses geôles
38:16l'écrivain Boilem Sansal,
38:18prive son peuple de la manne gazière
38:21et menace la France et les Français à chaque intervention publique.
38:24Je répète à chaque fois dans ce dossier-là,
38:27il faut bien dissocier le peuple algérien du régime algérien.
38:31J'invite les téléspectateurs à lire ce formidable dossier dans Marianne,
38:35produit par Rachel Binaz,
38:37qui revient sur l'historique et comment M. Théboune est arrivé au pouvoir,
38:40comment il a eu la mainmise sur la justice,
38:43sur les médias et les difficultés,
38:46les grandes difficultés dans lesquelles sont aujourd'hui les Algériens
38:50et la jeunesse algérienne.
38:52C'est un formidable pays avec qui nous avons une histoire commune.
38:56Jamais un État n'est censé refuser le retour d'un de ses ressortissants.
39:01C'est-à-dire que là, le Doilem en question,
39:03qui soutient pour le coup le régime algérien,
39:05le régime algérien l'a traité comme un apatride
39:07en refusant de le reprendre sur le territoire.
39:09Dans la logique algérienne,
39:11si la France est en train de commettre une injustice sur un citoyen algérien,
39:14en tant que logique, il devrait l'accueillir à bras ouverts.
39:17Voilà ce qu'on pouvait dire sur l'entretien de M. Théboune.
39:19Dernier thème.
39:21Censure or not censure ?
39:24That is the question.
39:26Et ce sera la question de demain.
39:28Est-ce que l'ADEME a un avis sur le nombre de fois où on peut censurer Maxime
39:31sans avoir un impact sur l'environnement ?
39:33François Mayroux qui a annoncé utiliser le fameux 49.3
39:39pour faire passer son budget,
39:41ce sera demain.
39:43Et donc, qui dit 49.3,
39:45dit la responsabilité de son gouvernement qui sera engagée, visiblement.
39:49Maintenant, il faut passer sans tarder à l'adoption.
39:51Un pays comme le nôtre ne peut pas rester sans budget.
39:54Le seul moyen, c'est d'engager la responsabilité du gouvernement.
39:57Ce sera fait ce lundi.
40:00On va écouter quelques réactions politiques.
40:02Censure or not censure ?
40:04That is the question.
40:06Anglais LV1, les gars.
40:08Je note une première chose, c'est que c'était,
40:10si je me souviens bien, la première condition
40:12mise par la partie socialiste au début.
40:14Rappelez, pas de 49.3, pas de censure.
40:18Il y a eu 49.3.
40:20On verra si du coup, les socialistes censurent.
40:22Mais j'ai cru comprendre qu'il y en avait d'autres.
40:24Après, c'était pas d'abrogation censure,
40:27pas de suspension censure.
40:29Il n'y a pas de tout ça.
40:30Vous, vous censurez ?
40:31Bien sûr.
40:32Comme on le sait dans notre pays,
40:34et dans tant d'autres pays également,
40:36et dans nos communes,
40:37voter le budget, c'est assumer de faire partie d'une majorité.
40:40Et donc, évidemment, entendre les déclarations des uns et des autres,
40:43nous n'avons pas aujourd'hui de majorité absolue
40:46à l'Assemblée nationale.
40:47Et donc, la seule voie d'action
40:49qui était celle qu'avait utilisée Michel Barnier en son temps
40:52et Elisabeth Borne et les autres premiers ministres,
40:55c'est de passer par le 49.3.
40:57Contrairement à ce qu'on pouvait penser avant,
40:59on disait le 49.3, c'est la solution de la facilité.
41:03Ce n'est pas vrai.
41:04On a vu en décembre, le 3 décembre dernier,
41:07que ce n'était pas la solution de facilité
41:09puisque le gouvernement de Michel Barnier
41:11est tombé sur un 49.3.
41:14Alors, les spécialistes de la spécialité s'en seront-ils ?
41:17On n'en peut plus.
41:18Non mais attendez, ça c'est ce qu'on dit au comptoir.
41:20Ce que je veux savoir, c'est quelle sera la suite ?
41:23Est-ce qu'il y a un risque que le gouvernement Bayrou tombe, Jules Torres ?
41:27Il y a toujours un risque puisqu'il est sous le joug
41:29et du Parti socialiste et du Rassemblement national.
41:32Moi, à titre personnel, je pense qu'il s'en sortira
41:34et que mercredi soir, il pourra respirer.
41:36Pour la simple et bonne raison qu'il a plutôt très bien joué
41:39cette séquence-là,
41:40quand bien même ce qu'on pense des concessions
41:42qu'il a faites au Parti socialiste.
41:44Déjà, il annonce son 49.3 le dimanche matin,
41:47alors que normalement, le 49.3,
41:49le Premier ministre l'annonce dans l'hémicycle.
41:51Donc, on voit bien qu'il y a des ballons d'essai.
41:54C'est comme un ballon d'essai.
41:55Aujourd'hui, et les réactions du côté du RN
41:57et les réactions du côté du Parti socialiste
41:59sont plutôt du côté de la non-censure.
42:02Pourquoi ? Parce que le Parti socialiste a obtenu des concessions,
42:04des milliards de concessions sur le budget.
42:07Donc, on ne va pas les voir aujourd'hui,
42:09enfin demain, mercredi,
42:11voter la motion de censure déposée par la France insoumise,
42:14par qui ils se font insulter maintenant depuis des semaines.
42:16Et le RN, aujourd'hui, a priori,
42:19n'a pas les nombreuses lignes rouges
42:21qu'ils avaient pu avoir avec Michel Barnier.
42:23Les quatre lignes rouges.
42:24Michel Barnier en avait cédé sur deux.
42:27Et il y a un autre argument,
42:28qui est celui de la manière
42:30dont François Bayrou a traité Marine Le Pen.
42:32Il l'a très bien traité depuis le début.
42:34On sait qu'il y aura,
42:35François Bayrou l'a dit un petit peu ce matin,
42:38des sujets sur les questions migratoires,
42:39qu'on aura ce fameux débat sur la proportionnelle.
42:42C'est une demande de Marine Le Pen de longue date.
42:44Donc, a priori, encore une fois,
42:46il y a toujours un risque selon les heures qui vont arriver.
42:50Mais a priori, François Bayrou ne sera pas victime de la censure.
42:53Allez, tour de table pour terminer.
42:54Il nous reste vraiment quelques secondes.
42:56Notons quand même que le RN se décide toujours au dernier moment.
42:58Voilà, c'est pour ça.
42:59Alors, pour vous, censure ou non-censure ?
43:02Moi, non.
43:03Moi, je partage l'analyse.
43:04Ok, pas de censure.
43:06Assemblablement, notre censure aussi.
43:08Parce que dans les enquêtes d'opinion,
43:10on voit que les Français ne veulent plus de cette instabilité.
43:13Donc, notre censure.
43:14Vous, vous êtes resté au comptoir.
43:15C'est dans les mains de Marine Le Pen, mais je pense pas.
43:17C'était 60% de volonté de censure des Français
43:20lors de Michel Barnier le 3 décembre.
43:21Et actuellement, c'est 30%.
43:23Eh bien, écoutez, merci à tous les quatre.
43:24C'était très agréable d'être avec vous ce soir.
43:26Je vais remercier Julien Durou et Patrick Urban
43:30qui ont préparé cette émission,
43:32ainsi que toutes les équipes en régie.
43:34Et nous, nous nous retrouvons la semaine prochaine, bien sûr.
43:37Véronique ?
43:38Chandeleur ou notre chandeleur ?
43:40Ah ben, chandeleur, bien évidemment.
43:41Ah ben, voilà, la chandeleur.
43:42Vous allez connaître la véritable signification
43:45de la chandeleur d'Enquête d'Esprit dans un instant.
43:47Eh bien, écoutez, on regardera ça.
43:49Merci beaucoup.
43:50La présentation de Marie, mais pas que.
43:52Chandeleur ou notre chandeleur.

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