• il y a 8 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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News
Transcription
00:00 -Quasiment 20h sur CNews. Paul Melin, Véronique Jacquier,
00:03 Jean-Sébastien Ferjou, Maxime Thiebaud, merci d'être avec nous
00:07 pour l'heure des pros.
00:08 On fait le point sur l'information.
00:11 Augustin, on commence l'émission.
00:13 -Bonsoir à tous. Dernier jour de scrutin en Russie.
00:16 Vladimir Poutine, large vainqueur selon les premiers dépouillements.
00:20 Le président aux commandes de la Russie depuis 24 ans
00:23 recueillerait 87,97 % des voix
00:27 après le décompte d'un quart des bureaux de vote.
00:30 Sa réélection ne fait nul doute,
00:32 mais la veuve de Navalny a appelé tous les opposants au régime
00:35 à se rendre aux urnes.
00:37 Plus de 2 000 personnes se sont donné rendez-vous
00:40 à l'ambassade de Russie à Paris.
00:42 De nouvelles frappes ont touché la région de Belgorod,
00:45 frontalière de l'Ukraine.
00:47 Une personne est morte et 11 autres ont été blessés.
00:49 Hier, en pleine élection présidentielle,
00:52 deux personnes avaient été tuées dans la même localité.
00:55 Le président avait promis de répliquer.
00:57 Le collégien de 15 ans arrêté vendredi à Dijon
01:00 a été présenté à un juge.
01:02 En vue de sa mise en examen, l'adolescent,
01:04 qui est décrit comme difficile,
01:06 donne des versions contradictoires de ses actes
01:09 selon le parquet de Dijon.
01:10 Lors de sa garde à vue, il a indiqué vouloir planter
01:13 sa professeure d'anglais, qu'il l'avait exclu d'un cours,
01:17 avant de se raviser et de la prendre en otage
01:19 en mentionnant les attentats de 2015.
01:21 Il a menacé sa principale avec un couteau dans son bureau.
01:25 -Cette société qui bascule dans l'ultra-violence,
01:28 on va commencer avec une actualité tellement lourde, malheureusement.
01:32 Un drame absolu, une famille détruite,
01:34 un père a été tué à coups de couteau
01:36 sous les yeux de sa femme et de son fils de 13 ans.
01:39 La victime de 45 ans est décédée samedi soir
01:42 à la sortie d'un supermarché, à Honnêt-le-Château,
01:45 dans l'Aveyron. La cause, il a eu le malheur
01:47 d'apostropher son bourreau,
01:49 qui conduisait dangereusement sur ce même parking.
01:52 Le récit est saigné tant que raide guillotinelle
01:55 n'a pas été prise en charge.
01:56 -L'agression mortelle s'est déroulée
01:59 sur le parking de ce super-rue, samedi soir.
02:01 Peu après 19h, un homme âgé de 45 ans,
02:04 accompagné de son épouse et de son fils de 13 ans,
02:07 fait remarquer à un individu sa conduite très dangereuse
02:10 sur le parking du supermarché.
02:12 Le conducteur, un jeune homme en état d'ébriété,
02:15 poignarde alors mortellement le père de famille.
02:18 -Lorsque je suis arrivé, la victime était étendue ici,
02:21 elle était prise en charge par les équipes du SAMU,
02:24 qui, pendant près d'une heure, ont tenté de la réanimer en vain,
02:27 malheureusement, tandis que son épouse et l'enfant
02:30 étaient dans un véhicule de secours du SAMU.
02:35 -L'épouse de la victime, également blessée,
02:37 a été hospitalisée.
02:39 Son pronostic vital n'est pas engagé.
02:41 L'agresseur présumé, âgé de 23 ans
02:43 et déjà connu défavorablement des services de police,
02:46 a été interpellé et placé en garde à vue.
02:49 -Environ 20 minutes après les faits,
02:51 il y a eu une description de l'individu et du véhicule.
02:55 Tous les policiers étaient mobilisés.
02:57 C'est un véhicule de la VAP qui l'a repéré et interpellé.
03:00 -Une enquête a été ouverte,
03:02 une cellule psychologique également,
03:04 à l'attention des témoins et du fils de ce couple agressé.
03:09 -Tuée, parfois, pour un simple regard,
03:11 pour une remarque,
03:13 pour apostropher un individu qui conduit dangereusement,
03:16 je vous propose d'écouter la mère du suspect,
03:19 le suspect à 23 ans.
03:21 Il s'avère que sa mère avait parlé un peu plus tôt
03:24 dans les colonnes du Parisien,
03:26 expliquant qu'il avait plongé dans l'alcoolisme,
03:29 dans la drogue, qu'elle ne savait pas quoi faire de son fils,
03:32 qu'il l'a harcelé pour avoir de l'argent,
03:35 qu'elle comptait justement qu'il quitte le plus vite possible
03:38 son domicile parce qu'elle ne pouvait plus rien faire.
03:42 Cette mère a dit, par exemple, dans "Le Parisien",
03:45 "Il n'y a aucune excuse à ce qu'a fait mon fils.
03:48 "Il n'a pas été un homme de la vie.
03:50 "Il n'a pas été un homme de la vie."
03:52 -Cette maman a dit, par exemple,
03:54 "Il n'y a aucune excuse à ce qu'a fait mon fils.
03:57 "Il n'a pas été un homme de la vie.
03:59 "Il n'a pas été un homme de la vie."
04:01 -Cette maman a dit, par exemple,
04:03 "Il n'a pas été un homme de la vie.
04:06 "Il n'a pas été un homme de la vie."
04:08 -Cette maman a dit, par exemple,
04:10 "Il n'a pas été un homme de la vie.
04:12 "Il n'a pas été un homme de la vie."
04:15 -Il n'y a pas d'explication.
04:16 C'est pas parce qu'on a eu une enfance malheureuse,
04:19 qu'on a été traumatisés.
04:21 Moi aussi, avec leur père, j'ai connu la violence, l'alcool,
04:24 les coups, mais c'est pas pour ça que, moi, maintenant...
04:28 Alors, quelqu'un me dit quelque chose,
04:30 je sors dehors et je le poignante parce que ça me plaît.
04:33 C'est pas possible.
04:34 Je cautionne pas du tout.
04:36 Moi, j'étais à la messe ce matin, j'avais beaucoup besoin de prier.
04:40 Prier pour cette famille, cette mère,
04:42 et je me joins à leur douleur.
04:44 D'avoir quelqu'un qui vous aime et qui vous soutient
04:47 et qui est là et qui est un pilier,
04:49 et qui est jeune parce qu'il a bu,
04:52 puis sortir, prendre un couteau.
04:55 Non.
04:56 -Une déclaration terrible.
04:57 Véronique Jacquier, c'était un nouveau drame.
05:00 On pense évidemment à la famille, aux familles qui sont détruites.
05:04 -Oui.
05:05 Il y a le drame de la famille avec ce père qui est assassiné,
05:08 absolument monstrueux, sous les yeux de sa femme
05:11 et de son fils de 13 ans.
05:13 Il y a le drame que vit cette maman,
05:15 parce qu'elle a un fils qui est à la dérive depuis des années.
05:18 Ça pointe plusieurs choses qui sont propres à notre société,
05:22 c'est-à-dire la désociabilisation de nombreuses familles,
05:27 qui sont dans cette espèce de zone grise.
05:29 Il n'y a pas de père, il n'y a pas de grand-père.
05:32 Cette femme est toute seule avec cet enfant.
05:35 Évidemment, à un moment, il lui a échappé.
05:37 Il n'y a personne, pas de mal dominant, pardonnez-moi,
05:40 qui fixe des repères au sein d'une famille,
05:43 d'une société, d'un métier, pourquoi pas ?
05:46 On voit que ces maillons de cette chaîne-là,
05:48 qui fait qu'on est capables de vivre ensemble et de se supporter,
05:52 n'existent plus ou sont de moins en moins prégnants,
05:55 à la campagne ou à la ville.
05:56 -On pourrait considérer que c'est un simple fait divers,
05:59 mais on est dans l'ensauvagement de la société,
06:02 dans la décivilisation.
06:04 On est dans l'exemple même le plus grave, le plus dramatique
06:07 de cette décivilisation.
06:09 -C'est un interpelle parce que vous roulez dangereusement,
06:12 vous sortez un couteau et vous le tuez devant sa femme
06:15 et son enfant de 13 ans.
06:16 -Oui, ce qui est terrible, effectivement.
06:19 On est en infinie tristesse et en infinie compassion
06:22 avec la famille de ce père de famille,
06:24 mais il est aussi victime de son courage, quelque part.
06:27 Vous savez, dans la rue, dans la vie,
06:29 quand vous voyez ou que vous constatez une incivilité,
06:32 une violence, un comportement à risque,
06:35 vous avez deux attitudes.
06:37 Vous vous lèvez les yeux ou vous osez dire à la personne
06:40 "Non, vous ne faites pas ça, vous n'avez pas le droit"
06:43 pour telle ou telle raison, en vous exposant,
06:45 comme ce père de famille, ce malheureux,
06:48 en vous exposant à la mort, à la violence.
06:50 Quiconque a déjà pris les transports en commun
06:53 ou s'est rendu, comme lui, sur un parking de supermarché,
06:56 a déjà observé des comportements délictueux, dangereux,
06:59 qui mettent la vie d'autrui en danger.
07:02 Est-ce que je dois intervenir ou mets en danger ma vie
07:05 ou celle de ma famille ?
07:06 Par conséquent, on est là à une des conséquences,
07:09 vous l'avez dit, d'une forme de société qui va mal.
07:12 C'est le symbole visible d'un profond mal-être.
07:15 -Et d'une société... -Que peut-on faire
07:17 de ce type de profil ? Comment l'Etat peut-il organiser
07:20 la mise à l'écart ?
07:21 -Pour l'instant, on n'a pas... -On a pas procédé à des cures.
07:25 -Pour l'instant, on a peu d'éléments
07:27 sur le profil du suspect, c'est simplement le témoignage
07:30 de la mère, qu'il est majeur, il a plus de 20 ans.
07:33 On peut voir s'il a déjà été condamné auparavant
07:36 et si oui, pour quelle condamnation.
07:38 Est-ce qu'il devait purger une peine ces derniers mois ?
07:41 -Il a été connu des services de police.
07:43 -C'est pas normal de se balader avec un couteau.
07:46 -Ca, c'est l'autre sujet, c'est l'autre question,
07:49 cette société qui devient moyenâgeuse
07:51 où aujourd'hui, on règle un conflit avec une arme blanche.
07:56 On règle un échange, tendu ou non, avec une arme blanche.
08:01 C'est-à-dire qu'on intervient, c'est la société du couteau.
08:04 Le couteau devient chez certains le prolongement de la main.
08:08 -Je vais peut-être faire une analyse du bistrot,
08:11 mais moi, ce qui m'a étonné, c'est la maman qui parle
08:14 de son fils au passé.
08:15 Je sais pas si vous avez... -Non, j'ai pas fait attention.
08:19 -Elle parle de son fils au passé comme s'il n'était plus là.
08:22 -Comme si elle l'avait perdu.
08:24 -Oui, mais depuis longtemps.
08:26 Elle a l'air presque pas étonnée du comportement qu'il a eu.
08:30 On sent pas une émotion de surprise.
08:32 -Il y a la sidération. -Effectivement.
08:35 -Ca fait longtemps qu'elle est en rupture avec son fils.
08:38 Elle ne sait plus comment... -C'est ça qui...
08:41 Mais en réalité, ça démontre
08:42 ce qu'on appelle l'ensauvagement en permanence.
08:45 C'est l'absence de capacité d'empathie,
08:47 de définir le bien du mal,
08:49 et de pouvoir évoluer dans une société avec autrui.
08:52 On verra ce que va nous dire l'enquête.
08:54 On n'est pas là pour en préjuger.
08:56 Mais on a l'impression qu'on a quelqu'un
08:59 qui n'a pas conscience d'autunement
09:01 de ce qu'est le bien, de ce qu'est le mal,
09:03 qui ne sait pas réagir à la frustration,
09:05 et qui est capable de tuer un père de famille,
09:08 d'attaquer une mère devant un enfant.
09:10 Ca montre la déliquescence de la construction morale.
09:14 Et c'est très, très triste.
09:16 -Quand vous parlez d'une société moyenâgeuse,
09:19 c'est un cocktail redoutablement contemporain.
09:21 Si vous connaissez la figure de Carlo Agutis,
09:24 que vous la connaissez peut-être,
09:26 qui a été béatifié par l'Eglise catholique,
09:28 meurt très jeune, mais qui disait "Moins de moi, plus de Dieu".
09:32 Je ne dis pas que Dieu est la solution en soi,
09:34 mais "Moins de moi",
09:36 parce que nous sommes cette société
09:38 qui cumule l'absence de cadre, d'autorité,
09:40 l'absence de référence peut-être transcendante,
09:43 peu importe que ce soit Dieu ou un cadre moral
09:45 que la société serait capable de sucer,
09:48 et un narcissisme fou.
09:49 Quelqu'un vous fait une réflexion dans la rue,
09:52 dans un bus, sur un parking de supermarché,
09:54 pour... Vous ne le supportez pas,
09:56 pour venger l'idée que vous faites de votre honneur,
09:59 vous sortez un couteau.
10:00 C'est ce cocktail absolument redoutable,
10:03 ultra contemporain.
10:04 Il faudra bien que nous parvenions à réinscrire un cadre,
10:07 parce que sinon, les individus...
10:09 La preuve est faite que l'homme ivré à lui-même,
10:12 il ne sait pas... Enfin, l'homme ou la femme...
10:15 -Un cadre... -Il ne sait pas.
10:16 -Une réponse pénale.
10:18 C'est l'absence, parfois, de sanctions
10:20 qui pose problème.
10:22 La société du couteau,
10:23 c'est aussi ce qui s'est passé à Dijon,
10:25 trois jours après l'agression d'un collégien
10:28 contre un agent d'entretien.
10:30 Le procureur de la République a tenu une conférence de presse
10:33 où il donne les premiers éléments de l'enquête.
10:36 Le parquet a requis le placement en détention provisoire.
10:39 Ce qui est intéressant, c'est l'âge de cet individu,
10:43 qui a 15 ans.
10:45 Et juste après, je ne veux pas qu'on revienne sur les faits,
10:48 je veux qu'on revienne sur le fait qu'il n'a que 15 ans.
10:51 Il aura ce qu'on appelle l'excuse de minorité.
10:54 Pour les faits qui lui sont reprochés,
10:56 s'il avait 16 ans, on aurait pu lever l'excuse de minorité.
10:59 Et donc, à ce moment-là, il risquait la perpétuité.
11:02 On regarde le sujet, on en parle juste après.
11:04 -Âgé de seulement 15 ans, ce collégien était déjà connu
11:08 pour une altercation avec sa professeure d'anglais
11:10 avant les vacances d'hiver.
11:12 Exclu de son cours, le jeune adolescent s'y est quand même
11:15 présenté vendredi avant d'être envoyé dans le bureau
11:18 de la principale de l'établissement.
11:21 -Il a alors un courrier qui mentionnait
11:23 notamment les termes suivants.
11:25 "Si vous lisez ce message,
11:27 "c'est qu'il y a une prise d'otage dans une de vos salles."
11:31 Il disait avoir mentionné les attentats de 2015
11:34 dans son courrier pour donner du crédit à son projet.
11:37 -Après la lecture de cette lettre, le jeune a sorti un couteau
11:41 en direction de sa principale, qui a pu déclencher
11:43 l'alarme anti-intrusion. Dès lors, toutes les pièces
11:46 ont été confinées, impossible pour l'agresseur présumé
11:49 de la classe d'anglais. Bloqué dans le couloir,
11:52 il a ensuite menacé avec son couteau un agent d'entretien
11:55 avant d'être rapidement interpellé par la police à proximité.
11:58 -Il semble acquis que les réactions parfaitement adaptées
12:02 de l'équipe éducative du collège Édouard-Hériault-Cheneau
12:05 et l'intervention immédiate et très professionnelle
12:08 de la police de Dijon ont permis d'éviter une situation
12:11 beaucoup plus complexe, voire dramatique.
12:14 -Lors de sa garde à vue, le jeune s'est livré
12:17 à des explications différentes, non corroborées par l'enquête.
12:20 -Il expliquait avoir été recruté par des connaissances
12:23 qui avaient eu vent de ses difficultés
12:26 avec sa professeure pour la tuer au sein du collège,
12:28 elle et trois membres de l'équipe éducative.
12:32 -Une information judiciaire a été ouverte
12:34 pour tentative d'homicide volontaire sur un enseignant,
12:37 violence volontaire avec trois circonstances aggravantes,
12:40 l'usage d'une arme, que les faits se soient passés
12:43 dans un établissement scolaire et qu'il ait commis des préjudices
12:47 à la police.
12:48 -Le parquet demande le placement en détention provisoire du mineur.
12:51 Il risque 20 ans de réclusion criminelle.
12:54 -C'est là la clé.
12:55 Il risque 20 ans de réclusion criminelle.
12:57 15 ans. A 16 ans, on pouvait lever l'excuse de minorité,
13:00 il risquait la perpétuité.
13:02 Dans une société de plus en plus violente,
13:05 est-ce qu'il faut avoir une réponse pénale
13:08 extrêmement ferme, changer cette politique pénale,
13:11 changer la réponse pénale pour qu'on se retrouve
13:14 aujourd'hui avec une peur qui ne change plus de camp,
13:17 avec une société qui arrête d'être dans une société de vigilance ?
13:21 -Vous êtes déjà dans l'adaptation à une situation
13:24 qui est hors du commun, hors norme, la décivilisation.
13:27 Comment est-ce qu'on va adapter nos outils et nos instruments,
13:31 notamment judiciaires, face à une société qui ne va pas bien ?
13:34 Il faut agir en deux temps.
13:36 Il faut réfléchir pourquoi cette société ne va pas bien
13:39 et qu'est-ce qu'on peut faire pour qu'elle aille mieux.
13:43 Jean-Sébastien en parlait.
13:44 Qu'est-ce qu'on fait sur l'individualisme,
13:47 sur le rapport que ces jeunes ont à la violence ?
13:50 -Ca, c'est sur le temps long.
13:51 -Il va falloir beaucoup de places de prix.
13:54 -Vous avez peut-être raison.
13:56 -On ne va pas pouvoir couvrir tout le monde.
13:59 -Il ne faut pas couvrir tout le monde,
14:01 mais les gens qui sont dangereux pour la société,
14:04 il faut arriver à...
14:05 -Bien sûr qu'il faut les écarter,
14:08 mais il y a d'autres choses à faire.
14:10 Il faut mettre des centres fermés ou semi-fermés
14:13 sur le modèle des maisons de correction.
14:15 Après, il faut bien sûr les penser.
14:17 Il y a beaucoup de solutions.
14:19 -Quand je vous dis "la peur change de camp",
14:22 quand est-ce qu'on a commencé à en parler ?
14:24 Du moins, le gouvernement.
14:26 Après les émeutes,
14:27 ils ont expliqué qu'il fallait poser un diagnostic.
14:31 Ils ont expliqué six mois après
14:33 ce que tout le monde voyait.
14:34 Vous avez vu une société changer après les émeutes ?
14:38 -Aux Etats-Unis, vous pouvez risquer
14:40 jusqu'à 200 ou 300 ans de prison
14:42 car les peines se cumulent selon les chefs d'inculpation.
14:45 Il y a aussi la peine de mort.
14:47 Cette violence existe aussi dans la société américaine.
14:51 Il ne faut pas se poser la question,
14:53 non pas de changer les règles,
14:54 c'est pas l'excuse de minorité,
14:57 c'est de toute façon la décision,
14:59 la condamnation qui est prise in fine
15:01 par des magistrats,
15:03 mais il y a autre chose que la simple fermeté,
15:06 la question du sens,
15:07 c'est ça qui se joue.
15:08 Comme je disais, c'est ultra contemporain.
15:11 Aux Etats-Unis, on voit bien qu'il y a aussi une volonté...
15:14 Ce mal-être se traduit par une volonté
15:17 de finir dans quelque chose d'absolument...
15:19 -De périple meurtrier.
15:21 -De réparer ce mal-être par une forme de notoriété.
15:24 Nous sommes une société du narcissisme.
15:26 -C'est une question philosophique.
15:28 Aujourd'hui, le délinquant de deux mains,
15:31 il faut qu'il ait la main qui tremble avant d'agir.
15:34 -La réponse sera extrêmement lourde.
15:36 Véronique, rapidement, et ensuite Maxime.
15:39 -Adaptation de la réponse pénale.
15:41 Il faudrait repenser les prisons.
15:43 Comme on n'a plus de places de prison,
15:46 on pourrait se poser la question
15:48 de mettre les criminels dans des prisons
15:50 qui leur font peur et d'instaurer ce qui se passe aux Pays-Bas,
15:54 des peines de prison de moins longue durée
15:57 où on peut gérer certains profils
15:59 qui sont tous en liberté.
16:01 La 3e chose que je voulais dire
16:03 sur laquelle on ne s'arrête jamais,
16:05 c'est qu'on parle tout le temps du profil
16:07 de cet adolescent qui n'a que 15 ans.
16:10 On ne parle jamais des parents.
16:12 Or, il y a une autorité parentale.
16:14 Ce jeune a des parents, un père et une mère,
16:16 qui, en principe, risquent 2 ans de prison
16:19 et 30 000 euros d'amende
16:21 car leur gamin est allé menacer un proviseur avec un couteau.
16:24 Connaissez-vous beaucoup de parents en France
16:27 qui sont en prison pour le comportement
16:29 de ce type d'adolescent ? -Maitre Thibault.
16:32 -Il faut avoir conscience d'avoir peur.
16:34 Je ne suis même pas sûr que d'avoir des peines lourdes.
16:38 Quand la peine de mort est distesse,
16:40 certains commettent des homicides.
16:42 La vraie question, c'est d'avoir l'intelligence
16:45 de comprendre ce qui se passe.
16:47 Le problème, c'est que je n'arrive pas à comprendre
16:50 comment un gamin de 15 ans peut tuer un de ses instituteurs.
16:54 C'est la même question aux Etats-Unis.
16:56 On se rend compte que c'est ce narcissisme individualisant
17:00 qui a été construit par la société.
17:02 -Il n'y a pas de barrière, pas d'éducation.
17:04 -La phrase que j'allais faire, c'est qu'on a détruit
17:07 tout type de valeur, que la consommation de masse...
17:10 -Avoir un peu de fermeté, un peu de loi, un peu d'ordre,
17:14 je peux vous assurer que parfois, ça peut calmer les choses.
17:17 Je prends toujours cet exemple-là,
17:19 qui n'est pas un mantra, qui n'est pas l'alpha et l'oméga,
17:23 mais dans les manifestations, les Black Blocs,
17:26 ceux qui viennent casser du flic,
17:28 c'est toujours les mêmes groupes.
17:30 Donc quand ils sont sanctionnés, c'est des sanctions très faibles.
17:34 Si vous n'avez pas de réponse extrêmement ferme,
17:37 les gens basculent, c'est la dérive.
17:39 -Avec les Black Blocs, le gouvernement...
17:41 -J'aurais pu prendre la drogue. Regardez la drogue.
17:44 -Le problème, c'est que le gouvernement a fait preuve
17:48 de laxisme depuis des années,
17:49 sur la prévention des troubles à l'ordre public
17:52 et sur la répression.
17:54 Il y avait de l'identification, on savait pertinemment
17:57 que le coup, il n'y a pas eu de poursuite.
17:59 Vous prenez des brides, les antifas,
18:01 ils sont assez tranquilles.
18:03 Mais c'est pas la même chose qu'un gamin
18:05 qui est déconstruit psychologiquement
18:08 et qui va au point d'essayer de tuer son prof.
18:10 -La question que je vous posais, c'était sur l'excuse de minorité.
18:14 A 16 ans, vous pouvez l'enlever, à 15, vous ne pouvez pas l'enlever.
18:18 Est-ce qu'aujourd'hui, cet individu-là...
18:20 -Il ne changerait pas de magistrat qui prend la décision.
18:24 -Est-ce que ça aurait un impact ?
18:26 Est-ce que ça aurait un impact sur d'autres gamins
18:29 qui sont à ce point détruits, avidés ?
18:31 -Je sais pas, mais en tous les cas, je me dis que...
18:34 -A ce degré de folie meurtrière,
18:36 même de voir le copain derrière les barreaux...
18:39 -Ne faisons rien, subissons et vivons dans une société de vigilance.
18:43 Regardons derrière nous,
18:44 évitons, lorsqu'il y a une incivilité d'intervenir,
18:47 ne faisons rien.
18:48 La drogue, j'ai eu l'impression qu'il y a deux ans,
18:51 on nous expliquait qu'on menait une guerre
18:54 contre le trafic de drogue, c'était de la merde.
18:56 C'était le ministre de l'Intérieur.
18:58 En moins de deux semaines,
19:00 concernant la lutte contre le trafic de stupéfiants,
19:03 on a pu parler de Marseille, de Nîmes, de Dijon,
19:06 de Rennes, bien évidemment.
19:08 Et hier, à Avignon, ça s'est passé en fin d'après-midi,
19:12 dans un quartier sensible à rocades,
19:14 deux véhicules, 16 à 17 coups de feu en fin d'après-midi,
19:17 pas de kalachnikov, mais du plus petit calibre, 9 mm.
19:21 Aucun blessé, mais des tirs effectués
19:23 pour limiter les commerces.
19:24 Je vais me taire, parce que la séquence fait 10 secondes,
19:28 et je veux que vous ayez l'impression d'y être,
19:30 parce que c'est terrifiant.
19:32 ...
19:46 Donc, on a interrogé Rudy Manard,
19:49 responsable syndical de police,
19:51 qui réagit sur la peur des habitants.
19:54 Là, on est en France, pas en Amérique du Sud.
19:58 Ils se sentent comme tous les autres habitants
20:00 qui subissent ces points de dît en longueur d'année.
20:03 Ils ont l'impression de vivre au Far West.
20:06 Il faut se dire les choses.
20:07 Avant, ils arrivaient avec des chevaux et tiraient avec des colt.
20:11 Aujourd'hui, ils arrivent avec des scooters T-Max
20:14 et ils tirent avec des armes de guerre ou des revolvers.
20:17 Voilà où on en est, malheureusement,
20:19 dans une quartier français, malgré la présence des policiers.
20:24 -C'était les magistrats à Marseille
20:26 qui, lors de la commission d'enquête, disaient
20:29 que Marseille était en train de basculer...
20:31 -En Narcoville.
20:32 -La bataille était perdue.
20:34 -Il n'y en a pas qu'une seule.
20:36 Il y en a plusieurs, sur notre territoire.
20:38 -Ils utilisent le terme à dessein.
20:40 Pourquoi est-ce que Marseille devient une Narcoville,
20:43 que Avignon peut le devenir ?
20:45 Parce que tout ça est la conséquence de flux de mondialisation.
20:49 On a mondialisé la drogue.
20:51 La drogue circule, comme les hommes,
20:53 et d'ailleurs, tout circule comme ça.
20:55 Il n'y a pas de gain à guider ces gens-là
20:57 qui se livrent une guerre pour faire du profit.
21:00 On est sur des schémas extrêmement claniques,
21:03 violents, tribales, qui sont la conséquence
21:06 de notre ouverture des frontières depuis des décennies.
21:09 On peut vouloir lutter contre la drogue,
21:11 à grands coups de "on va taper un point de deal"
21:14 à la Gérald Darmanin,
21:16 on envoie un bulldozer qui casse un point de deal.
21:19 On en met quelques centaines de mètres à côté.
21:21 Et d'autres se réformeront
21:23 à mesure qu'on laisse rentrer tout le monde.
21:25 Donc conséquence directe de la mondialisation.
21:28 Si on ne voit pas ce phénomène-là de cette façon-là,
21:31 on est condamné à continuer, année après année,
21:34 à se dire qu'on va démanteler le point de deal.
21:37 -C'est le constat, Paul.
21:38 -Oui, mais le constat, c'est de dire
21:41 qu'il faut réfléchir à limiter ses flux.
21:43 -C'est la faiblesse de l'État.
21:45 On arrive à trouver des armes de guerre
21:48 pour 500 ou 1 500 euros.
21:49 -Sur Internet. -Sur Internet, c'est rien.
21:51 -Ca ne va pas s'arranger.
21:53 -On a des policiers qui n'ont pas la puissance de feu
21:56 pour répondre à ces armes.
21:58 Plus de moyens policiers, certes,
22:00 mais sans puissance de feu, ça ne va pas changer grand-chose.
22:03 Il faut se réarmer psychiquement.
22:05 C'est facile à dire, je n'ai pas dit que c'était simple,
22:08 mais il y a la cité des Campanules, à Marseille,
22:11 où les habitants ont squatté les halls d'immeubles
22:14 pour que les drogueurs ne s'installent pas.
22:17 On ne veut pas que nos enfants basculent dans le trafic de drogue.
22:20 -Miraculeusement, il n'y a pas eu de blessés.
22:23 -Ce sont les mères qui ont campé dans les halls d'immeubles
22:26 de la cité des Campanules pendant des jours.
22:29 Les trafiquants de drogue ont rebroussé chemin.
22:31 -C'est l'occasion d'avoir une pensée pour la maman de Sokhaina,
22:35 cette jeune fille marseillaise étudiante
22:38 qui était tranquillement chez elle
22:40 et qui, au moment d'une fusillade dehors,
22:42 alors qu'elle était chez elle, est décédée.
22:45 -On dit "victime collatérale". -Terrible.
22:47 -Terrible. La publicité, je suis désolé
22:50 d'avoir commencé cette émission avec ces faits-là
22:53 qui sont extrêmement lourds,
22:55 mais c'est aussi ça, c'est de parler du réel
22:57 en toute transparence,
22:59 et c'est pour ça qu'on le fait sur CNews.
23:01 A tout de suite pour la deuxième partie.
23:03 Quasiment 20h30 sur CNews,
23:08 l'information avec Augustin Donadieu.
23:10 -Un crime épouvantable s'est déroulé
23:13 sur le parking d'un supermarché en Aveyron.
23:15 Un homme de 45 ans a été tué à l'arme blanche
23:18 samedi soir sous les yeux de son fils de 13 ans
23:20 et de sa femme qui a été blessée.
23:22 L'origine de ce meurtre, une remarque
23:24 que l'homme aurait faite au conducteur agresseur.
23:27 Ce dernier a été interpellé à proximité du lieu des faits.
23:30 La gauche va-t-elle enfin s'unir ?
23:32 C'est en tout cas la volonté de Jean-Luc Mélenchon
23:35 et de Raphaël Glucksmann.
23:37 Après les élections européennes du 9 juin prochain,
23:40 le leader de la France insoumise a affiché
23:42 un message avec la tête de liste socialiste
23:45 pour les Européennes, mais il a assuré
23:47 que si les électeurs votaient pour la gauche,
23:50 il y aurait une union de la gauche.
23:52 L'Union européenne a signé un accord stratégique
23:54 avec l'Egypte pour 7,4 milliards d'euros.
23:57 Cet accord comprend un prêt de 5 milliards d'euros,
24:00 1,8 milliard d'investissements et 600 millions d'aides.
24:03 La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,
24:06 s'est félicitée.
24:08 -Nous élevons la relation entre l'Union européenne et l'Egypte
24:11 au statut de partenariat stratégique global.
24:13 -Merci beaucoup, Augustin Zonadieu.
24:16 Parlons de Jean-François Achilli, à présent.
24:19 Autre actualité, après les drames qu'on a pu traiter avant,
24:22 c'est vrai que ces actualités semblent un peu plus dérisoires,
24:26 mais quand même, Jean-François Achilli,
24:28 journaliste à France Info, suspendu à titre conservatoire
24:32 parce qu'il a...
24:33 Comment l'expliquer ?
24:37 L'article du Monde révélait qu'il aurait apporté de l'aide
24:40 à Jordan Bardella dans la préparation d'un livre,
24:43 d'un livre d'entretien.
24:45 Et d'ailleurs, on a...
24:46 Sibyl Veil, pour la première fois, la PDG de Radio France,
24:50 a réagi, a répondu.
24:51 C'était chez nos confrères de la tribune.
24:54 Nous l'avons suspendu à titre conservatoire
24:56 afin qu'il clarifie la situation et nous explique ce qui s'est passé.
25:00 A ce stade, nous manquons encore d'éléments.
25:03 Chacun doit avoir conscience que nous sommes dépositaires
25:06 et qu'il ne peut y avoir de soupçon de connivence quelconque.
25:09 Cela s'applique quelle que soit la personnalité politique.
25:13 Ce que je vous propose, c'est de revoir
25:15 le message de Jean-François Achilli.
25:17 "C'était vendredi, je n'ai aucune règle professionnelle
25:21 "ou déontologique. J'ai échangé avec Jordan Bardella
25:24 "comme je le fais avec tous les responsables politiques.
25:27 "Nous avons parlé à sa demande de ce qui pourrait être
25:30 "son expression pour un livre d'entretien.
25:33 "J'ai refusé le projet.
25:34 "J'ai échangé avec tous les responsables politiques.
25:37 "Je suis abasourdi par la brutalité de la mesure injustifiée
25:41 "prise par la direction de France Info,
25:43 "à mon encontre, qui nuit à ma réputation."
25:46 Elle est particulière, cette phrase de Mme Veil.
25:49 "Chacun doit avoir conscience que nous sommes dépositaires
25:52 "de la confiance de nos auditeurs et qu'il ne peut y avoir
25:56 "de soupçon de connivence quelconque."
25:58 -Il s'agissait d'un travail journalistique
26:01 qui n'est pas allé au bout.
26:03 Si il avait fait ce projet, il aurait été
26:05 le millième et quelques journalistes politiques
26:08 à avoir parlé avec un responsable politique
26:11 voire réalisé avec lui un livre d'entretien.
26:13 Ce qu'on lui reproche, et par parenthèse,
26:16 je trouve la réponse de Jean-François Aquilli impeccable.
26:19 Il rappelle la réponse à la polémique.
26:22 C'était avant la prise de parole de Sibyl Veil.
26:24 Sa mise au point était impeccable.
26:27 Il est dans son rôle.
26:28 Au plan de la déontologie, il n'y a aucun problème.
26:31 Le livre avec François Hollande a posé des problèmes à personne.
26:35 Le problème, c'est qu'on a le sentiment
26:37 que la fausse cody de Sibyl Veil, c'est faux.
26:40 C'est le RN.
26:42 On veut ostraciser avec une sorte de cordon sanitaire
26:45 le représentant du RN,
26:47 expliquant qu'il n'est pas un homme politique.
26:50 -Il a commis un péché mortel, Jean-François Aquilli.
26:53 C'est de montrer qu'il était capable de pactiser avec le diable
26:57 aux yeux de ces gens-là.
26:59 Ferait-on le même procès s'il y avait eu possibilité
27:02 d'écrire un livre avec une personnalité de gauche ?
27:05 On verra d'ailleurs quel sort va lui être réservé.
27:08 -Ca va être intéressant.
27:10 La suspension est à titre conservatoire.
27:12 Mais je reviens, pardonnez-moi, à cette phrase
27:15 qui peut surprendre même les téléspectateurs.
27:18 Il ne peut y avoir de soupçons de connivence quelconque
27:22 avec des responsables politiques.
27:24 On va faire un audit un peu partout,
27:26 notamment à France Inter.
27:28 Dans ce que nous dit Sibyl Veil,
27:30 il y a une charte très précise pour les journalistes.
27:33 Vous ne pouvez pas écrire un livre
27:35 sans avoir demandé l'autorisation de la direction.
27:38 Jean-François Aquilli dit qu'il a refusé le livre.
27:41 Ce n'est pas l'argument qu'emploie Madame Veil.
27:44 Elle parle de connivence.
27:46 Mais ça veut dire quoi ?
27:47 -Ca veut rien dire.
27:49 -Ce n'est pas entretenir des discussions avec X ou X.
27:52 Le sujet de la connivence, c'est plutôt la consanguinité
27:55 ou le conformisme,
27:57 où tout le monde pense la même chose.
27:59 Y a-t-il de la pluralité ?
28:01 Derrière le mot "connivence", j'entends le mot "pluralité".
28:04 Y a-t-il de la pluralité sur les antennes de Radio France,
28:08 notamment chez les journalistes politiques ?
28:11 -Où s'arrête la connivence ?
28:12 C'est très intéressant.
28:14 Si je ne m'abuse, je crois qu'il y a des téléspectateurs.
28:18 -Le sujet, c'est ce que les journalistes pensent
28:20 par eux-mêmes.
28:22 -Est-ce qu'il y a connivence
28:23 quand on est marié avec une personnalité politique
28:27 ? Y a-t-il de la connivence ?
28:28 -Justement... -Vous êtes mal à l'aise là-dessus.
28:31 -Non, je ne suis pas mal à l'aise.
28:33 -Vous êtes marié avec un responsable politique.
28:37 -E. Zemmour en avait parlé
28:38 dans l'émission de Laurent Ruquier.
28:40 Le sujet, ce n'est pas que beaucoup de journalistes
28:44 vivent avec des liaisons, ou partent en vacances.
28:47 De toute façon, ils pensent tous la même chose.
28:50 Le sujet, c'est celui de la diversité,
28:52 celui de la pluralité, et pas celui de la connivence.
28:56 Pour bien connaître Jean-François Ackilly,
28:58 c'est quelqu'un d'honnête.
29:00 -C'est l'argument qui est apporté.
29:02 Pour pas qu'il y ait de connivence...
29:04 -Le sujet ne devrait pas être celui de la connivence.
29:08 -On a une dérive sans hitère dans ce pays.
29:10 On a eu le dossier Arcom avec le Conseil d'Etat.
29:13 On a ce nouvel exemple.
29:15 La censure, c'est un poison qui est lent,
29:17 qui est certain et qui s'installe dans les esprits
29:20 et qui vient gangréner.
29:22 Je me rends compte que toutes les idées
29:24 qui ne sont pas celles de la bienpensance,
29:27 du woke, de la bonne gauche,
29:28 doivent être détruites sur tous les plans.
29:31 C'est particulièrement choquant.
29:33 On le sent de plus en plus.
29:35 Même nos administrations se jouent à venir censurer
29:38 des personnes qui ne pensent pas bien
29:40 parce qu'elles se le doivent par des pressions d'un système.
29:44 C'est hyper dangereux.
29:46 Les régimes totalitaires ne se sont jamais installés
29:49 du jour au lendemain avec un grand soir.
29:51 Je vous invite à lire Stéphane Zweig,
29:54 "Conscience contre violence",
29:55 où il expliquait comment, petit à petit,
29:58 le calvinisme s'était installé, venu gangréner les esprits.
30:02 - Écoutez-moi, ce premier sujet
30:04 est intimement lié à votre réflexion
30:06 et au suivant, puisqu'on va parler de Raphaël Glucksmann,
30:10 qui était l'invité de BFM ce dimanche midi.
30:14 C'est fascinant de voir à quel point ces news
30:17 perturbent, intéressent,
30:20 jusqu'au point d'en faire une question politique à midi
30:24 chez nos excellents confrères de BFM.
30:27 Je rappelle que, peut-être aussi,
30:29 c'est une des premières chaînes d'info depuis le début du mois,
30:32 donc ça doit un peu déranger.
30:34 Raphaël Glucksmann, qui explique
30:37 qu'il porte parole de la démocratie,
30:39 du pluralisme, des bons sentiments,
30:42 Raphaël Glucksmann va refuser,
30:44 va boycotter ces news
30:45 pour le débat que la chaîne organise
30:48 pour les Européennes.
30:50 C'est très intéressant,
30:51 parce qu'il a répondu à une question d'une auditrice,
30:54 une téléspectatrice, qui s'appelle Michelle.
30:57 N'hésitez pas à m'envoyer un message,
31:00 car j'aimerais savoir pourquoi vous avez posé cette question.
31:03 Elle peut m'interroger sur Twitter, Instagram, que sais-je.
31:07 Appelez-moi.
31:09 Je serais curieux de savoir qui vous êtes
31:11 et qu'on puisse échanger pourquoi vous avez posé cette question.
31:15 Vous regardez cette séquence ?
31:17 Vous pouvez vous faire comme Mme Binet, Mme Tondelier.
31:21 Voilà ce que c'est, l'art du débat pour M. Glucksmann.
31:24 -Ces news n'est pas une chaîne d'information,
31:27 c'est une chaîne d'opinion
31:29 qui promeut des thématiques d'extrême droite
31:32 et je ne compte pas m'y rendre.
31:34 Il me semble que ce serait cautionner une chaîne
31:37 qui promeut une idéologie que je juge extrêmement dangereuse.
31:41 C'est une chaîne qui a été condamnée par la justice,
31:44 qui a fabriqué Eric Zemmour.
31:46 -Ces téléspectateurs, vous ne souhaitez pas leur parler ?
31:50 -Je ne vais pas faire la démarche d'aller cautionner
31:53 une idéologie que je juge dangereuse.
31:55 Je peux avoir une discussion ouverte
31:58 avec des gens qui sont en totale contradiction avec moi,
32:01 y compris avoir un débat avec le RN,
32:04 je ne me pose pas de questions,
32:06 puisqu'il y a une forme de pluralisme démocratique
32:09 qui doit s'exercer simplement.
32:11 Ces news, c'est un instrument à des fins idéologiques.
32:16 C'est une croisade culturelle, politique, idéologique,
32:21 et je ne me vois pas cautionner ça.
32:24 -Voilà, monsieur Glucksmann. Quel Christ-neige !
32:28 -Je me demande dans quelle mesure il le dit par conviction
32:31 pour connaître Raphaël Glucksmann.
32:36 S'agit-il de conviction ou parce qu'il est contraint ?
32:39 -Si vous le connaissez bien, c'est un homme courageux.
32:42 -Il me semble d'ailleurs que c'est là où je l'ai connu.
32:46 On a fait plusieurs saisons de débats sur cette même antenne.
32:49 Bref, Raphaël Glucksmann,
32:51 c'est ce que j'ai vu surgir ces derniers jours
32:54 sur les réseaux sociaux.
32:55 Il lui reproche de ne pas être assez à gauche,
32:58 notamment en rappelant son bilan
33:00 avec le président géorgien de l'époque.
33:03 "Pour un homme censé être de gauche,
33:05 "c'est un président très libéral, qui réduit la protection sociale."
33:09 Il fait face à ce procès-là à gauche.
33:11 Raphaël Glucksmann, incontestablement,
33:14 est le centre-gauche, pas la gauche radicale.
33:17 Donc, probablement, au sein de sa famille politique,
33:21 est-il l'objet de pressions disant
33:23 "Tu es un faux homme de gauche."
33:25 Sans prendre assez de news, c'est une manière facile
33:28 et assez lâche, si c'est l'explication.
33:31 -Ca n'a aucun sens, son explication,
33:33 puisqu'il explique dans la même réflexion
33:36 qu'il peut avoir sur deux minutes,
33:38 qu'au contraire, il aime parfois débattre
33:41 avec des gens qui seraient en contradiction
33:44 avec lui. Je rassure M. Glucksmann.
33:46 Si, demain, il vient sur ce plateau,
33:49 je poserai les mêmes questions,
33:51 avec le même ton, avec le même respect,
33:54 que ce soit M. Glucksmann, Mme Binet,
33:56 Mme Tondelier, M. Bardella, Mme Hayé,
33:59 et j'en passe.
34:01 -C'est un vilain remake de "1984" d'Orwell.
34:05 La censure est une forme de pluralisme, tout simplement.
34:09 C'est cette gauche qui veut la liberté qu'avec elle-même
34:12 et qui ne veut pas débattre avec la personne qui ne pense pas comme elle.
34:16 C'est le principal danger.
34:18 On reprend l'histoire du monde.
34:20 Un totalitarisme intellectuel s'est installé.
34:23 Il a dit "je suis éclairé par rapport aux autres,
34:26 "n'écoutez que moi et pensez plus aux autres."
34:28 -Peut-être va-t-il falloir que des personnalités
34:31 disent "je ne vais plus sur d'autres antennes".
34:34 -J'espère pas.
34:36 -Ils sont invités dans les débats,
34:38 mais pas restés rentrés.
34:40 Pour montrer l'absurdité des choses,
34:42 si chacun ne veut débattre que dans son canal,
34:44 chacun débat dans son canal, parce que c'est à ça qu'il est venu.
34:48 -La confraternité, c'est de dire quoi ?
34:50 La confraternité, par exemple, c'est de...
34:53 Demain, un responsable politique dit la même chose de BFM.
34:56 Je l'interpelle en disant "vous pouvez pas dire ça de mes confrères.
35:00 "Ce sont des excellents journalistes."
35:03 Quand je suis interpellé dans la rue,
35:05 et que j'entends "lui, il a de la famille là ou là,
35:08 "il est pour ce parti", je dis "c'est des excellents confrères".
35:12 -Je ne le dis pas pour viser les autres chaînes.
35:15 -Quentin Bataillon, le président...
35:17 J'espère qu'on n'arrivera pas à ce point-là.
35:19 Quentin Bataillon, président de la commission d'enquête
35:23 parlementaire sur le renouvellement des fréquences,
35:26 a dit "ce débat revient à pousser l'Arkham
35:28 "à retenir un régime dérogatoire pour CNews
35:31 "qui se retrouve empêché de respecter les règles de pluralisme."
35:35 Le débat, la démocratie, c'est partout, avec tous,
35:38 et pour tous.
35:39 -Quentin Bataillon est un très bon président de la communauté.
35:42 -Il a tout dit.
35:43 -Une des différences entre M. Bataillon et Raphaël Glucksmann,
35:47 c'est qu'il est élu de terrain.
35:49 Il est député dans une circonscription rurale,
35:52 là où Raphaël Glucksmann est plus habitué
35:54 au salon mondain feutré qu'à la France réelle et au pays réel.
35:58 Je vois aussi dans son attitude une forme de mépris souverain
36:02 pour nos téléspectateurs, pour nos débats,
36:04 pour les idées qui ne sont pas les siennes,
36:07 et qu'il y a chez lui une morgue et un mépris
36:10 que je trouve détestable.
36:11 Je ne sais pas quelles sont ses ambitions politiques,
36:15 parce que, paradoxalement, je lui trouve un certain talent
36:18 sur les sujets internationaux, sur les Ouïghours.
36:21 Mais je ne comprends pas...
36:23 -Il est peut-être plus à l'aise
36:25 quand il est invité sur France Info.
36:27 -Il est dans ce milieu parisien,
36:29 dans lequel il est un prince contemporain,
36:32 tout en méprisant ceux qui ne pensent pas comme lui.
36:35 -Il est devenu difficile de survivre dans ce milieu-là
36:38 en étant honnête intellectuellement.
36:40 -Il ne faut pas non plus lui trouver d'excuses.
36:43 Il est en train de faire un excès de sel
36:46 et de montrer pas de blanche.
36:48 -Je ne dis pas qu'il est obligé d'accepter,
36:50 je dis que c'est la preuve que, dans ce milieu-là,
36:53 il est devenu difficile d'être autre chose
36:56 que totalement converti à une idéologie néo-progressiste.
36:59 -Il est de bon ton pour quelqu'un comme lui
37:02 de faire de la blanche et de montrer qu'il en est.
37:04 Il ne va pas venir débattre sur un plateau comme ça
37:07 parce qu'il est au-dessus, qu'il est très intelligent.
37:11 Mais ça lui en cuira à long terme.
37:13 Les Urnes n'aiment pas le mépris.
37:15 Ils aiment les gens qui débattent, qui ont du panache.
37:18 Un homme ou une femme politique a du panache.
37:21 Il va au milieu de l'arène et il débat,
37:23 il combat intellectuellement.
37:25 Il ne se plante pas entre la rédaction de Télérama
37:28 et les beaux arrondissements de Paris.
37:31 -Il peut se retrouver dans des matinales de radio
37:33 où on l'accueille plus sympathiquement.
37:36 -Je vais vous dire, il se trompe complètement.
37:38 Justement, et je le répète,
37:40 et je sais que chaque journaliste qui est à cette place
37:44 ferait la même chose,
37:45 que ce soit M. Glucksmann, Mme Tondelier,
37:48 M. Bardella, Mme Hayé et tous les autres,
37:51 M. Bellamy, on poserait exactement les mêmes questions.
37:54 Peut-être qu'il faut des régimes différents pour certains.
37:58 -Pierre, non. -C'est pas mon objectif.
38:00 -C'est pour ça qu'il y a tant de gens qui ne vont plus voter.
38:04 On a des hommes politiques de ce calibre
38:06 qui sont dans l'idéologie.
38:08 -On va pas penser, mais ça existe.
38:10 -Dans ce pays, la richesse,
38:12 c'est d'avoir des lignes éditoriales différentes.
38:15 La richesse, c'est d'avoir des lignes éditoriales différentes.
38:18 Je suis content que la ligne CNews soit pas la même que BFM.
38:22 -Il y a une différence.
38:23 -Pourquoi ? Parce que c'est la beauté du pays
38:26 d'avoir une chaîne éditoriale, un pluralisme politique.
38:29 -Il y a deux choses différentes entre "Quotidien" et nous.
38:33 Nous, on est une chaîne d'information.
38:35 C'est deux émissions dans des chaînes privées.
38:38 Vous n'avez jamais entendu un journaliste de CNews dire
38:41 qu'il n'invite pas le Rassemblement national.
38:44 L'extrême droite, jamais.
38:45 On fait ce qu'on veut, on est des chaînes privées.
38:48 Avançons. Comme l'actualité a été lourde,
38:51 on devait parler de la guerre.
38:53 Soufflons un peu.
38:56 Avec une bonne nouvelle.
38:57 Vous parlez de "Quotidien".
38:59 Ca a dû faire plaisir à "Quotidien".
39:01 Complément d'enquête. Ils ont dû sabrer le champagne
39:04 ce matin en apprenant que le Puy du Fou,
39:07 spectacle 100 % français,
39:09 c'est la fierté française,
39:11 avait remporté ce prix du meilleur spectacle du monde.
39:16 C'est lors d'un événement renommé.
39:20 Je vous propose de voir le sujet. Ca fait du bien.
39:23 Bravo au Puy du Fou.
39:24 Musique
39:26 -C'est l'histoire d'amour d'un artiste de cirque
39:29 et d'une danseuse à la belle époque.
39:31 Le spectacle "Le Mime et l'Etoile" a été présenté
39:34 pour la 1re fois au Puy du Fou l'année dernière.
39:37 De la musique, de la danse et des décors et costumes
39:40 tout en noir et blanc.
39:41 Avec sa mise en scène,
39:43 la création veut rendre hommage au début du cinéma.
39:46 Alors cette récompense du meilleur spectacle du monde
39:49 est une fierté pour le parc.
39:51 -C'est une fierté qui touche tout le Puy du Fou
39:54 parce que ce sont les Américains
39:56 qui récompensent le plus beau spectacle du monde.
39:59 Pour nous, c'est une vraie surprise
40:01 que d'être récompensé ici à Hollywood,
40:03 dans le lieu même que vous voyez derrière moi
40:06 qui accueille la cérémonie des Oscars.
40:08 Vous avez les Oscars du cinéma et du spectacle.
40:11 Nous sommes ici avec une France
40:12 qui est capable de démontrer
40:14 qu'elle peut offrir de belles choses au monde.
40:17 -Le parc a investi plus de 20 millions d'euros
40:19 pour ce spectacle qui met en scène 120 rôles.
40:22 De quoi ravir le public.
40:24 -Un spectacle très poétique.
40:25 On ressent beaucoup d'émotion quand on sort de ce spectacle.
40:29 C'est grandiose, bluffant.
40:30 Je ne serais pas le seul à le dire.
40:33 -On est pris dans l'histoire. C'est super.
40:35 J'ai adoré.
40:37 -Les costumes, les décors... -Tout est parfait.
40:39 -Le Puy du Fou avait déjà reçu un T-Classic Award en 2012
40:43 pour le meilleur parc du monde.
40:44 L'année dernière, il a battu son record de fréquentation
40:48 avec 2,6 millions de visiteurs pour la saison.
40:50 -C'est du génie.
40:53 Je vous rappelle qu'en septembre ou en octobre,
40:56 vous aviez Complément d'enquête qui avait bossé pendant des semaines.
41:00 Ca a dû coûter des dizaines de milliers d'euros
41:02 pour désinguer le Puy du Fou.
41:04 2,6 millions de visiteurs en 2023.
41:06 Meilleur spectacle au monde.
41:08 -On peut être fiers que Justine Trier ait eu un Oscar.
41:12 On peut être fiers qu'Ayana Kamoura soit la chanteuse
41:15 la plus streamée dans le monde française.
41:18 Et être fiers du Puy du Fou.
41:19 J'espère que ceux qui sont fiers pour Justine Trier
41:23 et pour Ayana Kamoura le sont.
41:24 -C'est parfaitement normal.
41:26 Le Puy du Fou, c'est le cupidon qui a su tirer sa flèche
41:29 de l'amour de la France dans le coeur des Français.
41:32 Il a su réinstaurer quelque chose qui manquait tellement
41:35 qu'on ne peut tomber qu'amoureux.
41:37 -Moi, je n'y suis jamais allé pour l'instant.
41:40 Je suis d'autant plus heureux. Je n'y suis jamais allé.
41:43 -Il faudrait qu'on donne un clip de visite.
41:45 -Je regardais quand même
41:47 si la ministre de la Culture, Rachida Dati,
41:50 avait tweeté pour saluer le Puy du Fou.
41:52 -Ce sera, oui, bien sûr. C'est une fierté.
41:55 -C'est aussi un parc qui a des vertus pédagogiques,
41:58 intellectuelles.
41:59 Aux Etats-Unis, c'est le pays des parcs d'attraction.
42:02 C'est en plus une double fierté.
42:04 Mais je trouve que par rapport à des parcs...
42:07 J'aimais bien quand j'étais gamin.
42:09 Du reste, les parcs avec les trucs un peu marrants,
42:12 les Super 8, etc.
42:13 Mais là, il y a une vertu.
42:15 Vous connaissez ça, avec les loopings.
42:17 -Les loopings, carrément.
42:19 -Vous aviez peur ?
42:20 -Non, jamais.
42:21 -Je n'ai peur de rien.
42:23 -Ni de personne.
42:24 -Ni de personne, bien sûr.
42:26 -Il faut des vertus pédagogiques et historiques
42:28 qui font du bien à la jeune génération.
42:31 -Je disais tout à l'heure que ce prix...
42:33 ...entraîne automatiquement
42:35 une mise en position latérale de sécurité de quotidien
42:39 et de nos chers amis.
42:40 -Vous êtes taquin.
42:41 -Mais non, jamais. Je ne suis qu'amour, mon cher ami.
42:45 -Vous avez une chemise rose.
42:47 -Bien sûr, bien sûr.
42:48 Merci à tous les quatre.
42:50 -Félicitations au Puy du Fou.
42:52 Je remercie toutes les équipes en régie.
42:54 Merci à France Code Frappe
42:56 qui a préparé toutes ces émissions
42:58 pour l'heure des pros.
42:59 Vous êtes toujours plus nombreux à nous suivre sur CNews.
43:03 Je ne le répéterai pas assez.
43:04 C'est la 1re chaîne d'information depuis le 1er mars.
43:08 Ca doit embêter certains.
43:09 Enquête d'esprit.
43:11 -Si vous avez une récompense à Hollywood...
43:13 -Enquête d'esprit.
43:14 -Marc-André La Saint-Joseph,
43:16 Zoom sur Saint-Joseph,
43:18 le patron de La Bonne Mort.
43:19 Une partie de l'émission est consacrée aux soins palliatifs.
43:23 -Merci à vous.
43:24 Il y a un très bon dossier sur les soins...
43:27 J'invite les téléspectateurs qui ne l'ont pas acheté.
43:30 Il va falloir l'acheter un peu plus.
43:32 J'ai dû l'aider ce matin.
43:33 -Bien sûr.
43:35 -C'était passionnant,
43:36 parce qu'il y avait un dossier sur les soins palliatifs
43:39 avec des experts étrangers.
43:41 -Avec l'inquiétude des soignants
43:43 avec les dérives à l'étranger.
43:45 C'est ce qui va être évoqué en partie dans "Enquête d'esprit".
43:49 -Merci à tous les quatre.
43:50 L'info se poursuit sur CNews, bien sûr.
43:53 merci à bientôt !

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