• il y a 10 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00 Un tout petit peu plus de 20 heures sur CNews pour l'heure des pro 2 avec Gabriel Cluzel, Jean-Sébastien Ferjou, Véronique Jacquet, Frédéric Durand.
00:07 Bonsoir à tous les quatre.
00:09 Dans un instant, on va prendre la direction du ministère de la Culture parce que ça bouge.
00:16 Rachida Dati n'est pas Rima Abdulmalak.
00:19 Quand Sylvain Tesson est attaqué, eh bien vous avez la ministre de la Culture qui soutient Sylvain Tesson.
00:25 Ça commence à changer.
00:26 Avant cela, c'est le point sur l'information avec Adrien Spiteri.
00:29 Marc Fesneau promet d'aider les agriculteurs actuellement en colère en raison de leur manque de moyens.
00:35 Le ministre de l'Agriculture dit vouloir lutter contre leur sentiment de déclassement.
00:39 Dans le même temps, il appelle à ne pas entrer dans une surenchère alors que l'autorouta 69 est toujours bloqué.
00:46 Un jeune homme de 19 ans a été incarcéré aujourd'hui sous sonné du meurtre de Sedan,
00:50 adolescent de 14 ans tué sur le quai du métro à Saint-Denis mercredi.
00:55 Après s'être livré lui-même aux autorités, il a été mis en examen pour homicide volontaire.
01:00 Quelques heures avant les faits, un lycéen avait été agressé à coup de batte de baseball dans la ville.
01:05 Il a succombé hier à ses blessures.
01:08 Et puis au centet septième jour de la guerre entre Israël et le Hamas, les combats se poursuivent dans la bande de Gaza.
01:14 Près de 180 personnes auraient perdu la vie ces dernières 24 heures selon le mouvement islamiste palestinien.
01:21 25 000 depuis le début de la guerre, la ville de Cagnes est désormais l'épicentre des combats.
01:27 Merci pour le point sur l'information.
01:31 Les faits, Rachida Dati.
01:34 Et on comprend en fait le monde idéologique qui sépare Rachida Dati de Rima Abdel-Malak.
01:40 J'en veux pour preuve que Rima Abdel-Malak qui avait le tweet facile n'a pas tweeté pour soutenir Sylvain Tesson,
01:47 même si elle n'est plus ministre de la culture.
01:50 Je rappelle que l'écrivain devenu parrain du printemps des poètes est attaqué.
01:54 Il est accusé d'être la figure de proue de l'extrême droite par un cercle.
01:59 Alors on avait le cercle des poètes disparus.
02:02 Là c'est le cercle des artistes ou du monde de la culture inconnue.
02:06 Voilà ce que dit Rachida Dati.
02:07 La culture est généreuse.
02:08 Elle a besoin d'auteurs qui font découvrir notre patrimoine littéraire
02:12 et notre nouvelle scène poétique.
02:14 Sylvain Tesson fait partie de ces écrivains qui ont le désir de partager avec tous l'amour des mots.
02:19 Je suis heureuse que le printemps des poètes célèbre partout en France
02:24 cette vision de la poésie ouverte, libre et populaire.
02:28 Au moins les choses sont claires.
02:30 On voit le sujet ? On en parle juste après.
02:32 Rachida Dati au soutien de l'écrivain Sylvain Tesson.
02:36 La ministre de la culture s'est exprimée ce dimanche sur X.
02:40 La culture est généreuse.
02:41 Elle a besoin d'auteurs qui font découvrir notre patrimoine littéraire
02:44 et notre nouvelle scène poétique.
02:46 Sylvain Tesson fait partie de ces écrivains qui ont le désir de partager avec tous l'amour des mots.
02:51 Je suis heureuse que le printemps des poètes célèbre partout en France
02:55 cette vision de la poésie ouverte, libre et populaire.
02:59 L'écrivain est visé par un collectif de 1200 personnalités du monde littéraire.
03:03 Il dénonce sa nomination comme parrain du printemps des poètes.
03:07 Selon eux, il ferait figure de proue de l'extrême droite littéraire.
03:11 Sylvain Tesson peut compter sur le soutien de plusieurs figures politiques
03:15 comme le ministre de l'économie.
03:17 Donc voilà où nous en sommes dans la France des Lumières, de la raison et de l'esprit libre.
03:21 Une pétition contre un écrivain de grand talent, l'exclusion sectaire d'une plume aventureuse,
03:26 soutien total à Sylvain Tesson, poète de notre monde.
03:29 À droite, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou encore Éric Ciotti
03:34 censurent contre une police de la pensée ou encore la dérive de la gauche vers le wauquisme.
03:39 Mais la polémique a également fait réagir le maire PS de Montpellier, Michael de Lafosse.
03:45 La cancel culture est un appauvrissement de l'esprit, un sectarisme, une négation de la diversité du génie humain.
03:51 Respect pour Sylvain Tesson.
03:53 Selon le collectif, à l'initiative de la tribune, l'écrivain représenterait une écone réactionnaire.
03:59 Il lui reproche également d'avoir préfacé plusieurs romans de Jean Raspail, auteur du "Camp des Saints".
04:04 Alors on est plutôt sympa de dire les personnalités du monde de la culture
04:09 parce que c'est 1200 inconnus qui ont signé cette tribune.
04:13 Mais c'est intéressant de voir la patte Rachida Dati.
04:16 Elle ne sera peut-être pas ovationnée par le service public en sortant du ministère de la culture
04:21 au moment de la prochaine passation de pouvoir, mais au moins, voilà, elle y est.
04:26 Elle soutient Sylvain Tesson.
04:27 La patte Rachida Dati, elle est un petit peu palichonne quand même.
04:30 Pourquoi ?
04:31 Parce que oui, elle fait le service minimum.
04:34 Vous voulez qu'elle fasse quoi ? Une manifestation ?
04:37 Vous voulez qu'elle fasse une grève de la faim ?
04:39 Elle réagit pour soutenir Sylvain Tesson.
04:41 Non, mais non, elle fait le service minimum.
04:42 D'abord, elle n'a pas réagi tout de suite, elle a réagi après Bruno Le Maire.
04:44 Elle aurait pu être la première à s'enfuyer.
04:46 Secondo, moi je trouve qu'on l'a connue pour un verbe plus acéré,
04:53 pour des remarques et des sorties un peu plus punchy.
04:56 Et que là, elle fait le service minimum pour Sylvain Tesson.
04:58 On voit qu'elle manie la chèvre et le chou avec le printemps des poètes, pardonnez-moi,
05:03 alors qu'ils sont inexcusables dans leur médiocrité poétique, disons les choses.
05:07 De tout temps, il y a eu des réactionnaires parmi les poètes.
05:10 Baudelaire était à sa façon réactionnaire.
05:12 Enfin bref, là on a des militants de la poésie et ce sont tous, sauf des gens libres,
05:17 puisqu'ils montrent qu'ils n'aiment qu'eux-mêmes et ce qui leur ressemble.
05:20 Voilà, donc elle aurait pu être un petit peu plus rebelle, Rachida Dati.
05:23 Je suis surpris. Jean-Sébastien Fergevou, vous partagez cette position de Véronique Jacquier ?
05:28 Peut-être aurait-elle pu réagir avant Bruno Le Maire,
05:30 mais c'est vrai que je trouve Véronique un poil sévère.
05:33 Non, mais surtout, je crois qu'il y a incontestablement quelque chose qui change
05:37 et pas juste sur cet épisode-là.
05:39 Bien sûr, qu'on imagine moins bien Rima Abou-el-Malak avoir fait la même chose,
05:42 qu'elle défendait la liberté d'expression, mais en premier lieu, la sienne.
05:45 Puisque quand elle est partie de son ministère, c'est ce qu'elle a dit,
05:48 qu'elle s'était toujours efforcée d'être libre.
05:50 D'être très intéressée par la liberté de médias qui lui déplaisait.
05:55 Mais je pense que ça pose quand même d'autres questions.
05:58 Comment se fait-il que ce gouvernement,
06:00 ou en tout cas qu'avec le même président de la République,
06:03 on ait des postures aussi éloignées ?
06:05 C'est un peu la même chose que quand Gabriel Attal avait succédé à Papendia
06:08 et maintenant Rachida Dati.
06:09 Quel est le centre de gravité du macronisme ?
06:14 C'est quand même assez perturbant.
06:15 Et dernier point, je crois qu'il se joue quelque chose en France.
06:18 On avait déjà un peu connu au moment de Nicolas Sarkozy,
06:23 cette volonté d'avoir une droite décomplexée,
06:26 mais finalement il s'était vite rangé aux sirènes du politiquement correct.
06:30 Et je pense que peut-être l'existence de médias nouveaux,
06:35 ceux du groupe Bolloré, mais pas seulement,
06:37 font que là où la droite s'est aidée à l'intimidation idéologique,
06:41 ce mouvement-là est en train de s'inverser.
06:43 Je vous donne la parole dans un instant.
06:44 Je voudrais juste, on écoute Robert Médard.
06:46 Qu'est-ce qu'il a réagi sur ces artistes,
06:49 ce monde de la culture qui s'est mobilisé contre Sylvain Tesson ?
06:53 Quelle bande de minables, de jaloux.
06:56 Les ciliatères d'envieux, est-ce qu'il y en a un qui a le talent,
07:01 qui a son talent ? Est-ce qu'il y en a un ?
07:03 Moi je le lis...
07:04 C'est du sectarisme ?
07:05 Comment ?
07:06 C'est du sectarisme.
07:07 C'est du sectarisme doublé d'envieux.
07:08 Ils sont mauvais, peu connus, pas reconnus par le public.
07:12 Et en plus, ils sont tous, vous savez, de cette gauche
07:15 qui veut nous donner des leçons de moins à longueur de tort.
07:18 Bon, là il ne va pas avec le dos de la cuillère, Robert Médard.
07:21 Sur la réaction de Rachida Dati, Gabrielle Cluzel.
07:24 C'est vrai qu'elle est un petit peu tardive,
07:26 mais mieux vaut tard que jamais.
07:28 Et elle a le mérite d'exister.
07:30 Elle a le mérite d'exister.
07:31 Et c'est vrai que la précédente ministre de la Culture
07:35 n'aurait certainement pas,
07:36 enfin on ne peut pas lui prêter de mauvaises intentions,
07:39 mais au vu de tout ce qu'elle a fait avant,
07:40 elle n'aurait certainement pas réagi.
07:42 Mais bon, je partage un peu l'avis de Véronique.
07:45 C'est du service minimum, mais il a le mérite d'être là.
07:48 Donc ne boudons pas notre plaisir.
07:51 D'autant que la controverse,
07:55 enfin cette espèce de scandale autour de Sylvain Tesson
07:58 était spécialement grotesque.
08:00 On voit que viennent se rajouter à la longue liste
08:03 de l'inventaire à la prévère de tout ce qui est d'extrême droite,
08:07 les grands espaces, le silence et la beauté de la nature.
08:10 Parce que Sylvain Tesson, c'est quand même ça au départ.
08:13 Donc il était important que la ministre de la Culture réagisse.
08:16 Elle l'a fait, parce que ce n'était pas le printemps des poètes,
08:19 c'était l'hiver de l'intelligence.
08:21 Et puis Robert Ménard a tout à fait raison.
08:23 Honnêtement, il y a un poil de jalousie, osons le dire.
08:26 Vous savez, les gens talentueux n'ont pas que des amis, c'est évident.
08:31 Vous voulez réagir ?
08:33 Ah oui.
08:34 Eh bien alors prenez la parole, n'hésitez pas.
08:36 Vous avez tous les droits sur ce plateau.
08:38 Non, non, mais simplement déjà, moi je pense qu'on a le droit
08:40 de faire une tribune pour contester, si on a envie de contester.
08:43 On est tous d'accord, mais je le dis quand même.
08:45 Et je pense que c'est bien, ça fait partie du débat.
08:48 Cependant, je trouve que c'est dommage que Sylvain Tesson
08:50 ne soit défendu quasiment que par des personnalités,
08:53 que par le monde politique déjà, et que par des personnalités de droite.
08:56 Parce que je pense, un, qu'il pourrait y avoir des artistes
08:58 qui montent au créneau au nom de la liberté.
09:01 Et deux, à l'exception de l'Octable, et il faut le reconnaître,
09:04 le maire de Montpellier, qui est effectivement,
09:07 qui est sur des positions républicaines,
09:09 qui est sur des positions ouvertes.
09:11 Et donc je pense que c'est, voilà, je pense que c'est important.
09:15 Moi je pense que Sylvain Tesson a un grand talent.
09:17 Et je pense que ce qu'on demande à un artiste,
09:19 avant de savoir sur quelle position politique il est ou n'est pas,
09:22 quand on veut l'enfermer dans une position politique,
09:25 on n'y arrive pas tout à fait bien.
09:27 Parce que très souvent, le cadre dans lequel ces gens s'expriment
09:30 dépasse largement le cadre dans lequel on veut les enfermer.
09:33 Je constate que certains avaient dit, mais que fait Rachida Dati
09:37 au poste de ministre de la Culture,
09:39 elle qui n'a jamais pondu une pièce, écrit un livre, que sais-je ?
09:44 Il s'avère que voilà ce que fait Rachida Dati.
09:47 Mais ce n'est pas un exploit, mais pardonnez-moi,
09:49 dans ce monde qui est sclérosé, dans ce petit univers bien pensant
09:53 qui est le monde de la culture, et bien vous en avez,
09:55 vous avez une ministre qui vient mettre un petit coup de pied
09:57 dans la fourmilière en disant, les amis,
09:59 ce que vous pouviez faire avant, vous pouvez toujours le faire,
10:01 mais vous trouverez quelqu'un en face qui vous dira,
10:03 vous êtes grotesque.
10:05 Désolé de peut-être doucher votre enthousiasme,
10:07 mais c'est vrai que, je crois ce que vient de dire Frédéric,
10:10 ça n'est jamais qu'un tweet, ça n'est pas non plus une révolution.
10:13 Non mais où est-ce que je veux en venir ?
10:15 Cette semaine, le Parlement européen a voté une résolution
10:18 qui étend très largement la liste des crimes d'expression,
10:21 enfin, vous savez ce qu'on appelle les discours haineux,
10:23 et à un tel point que c'est de facto une vraie limitation
10:27 de la liberté d'expression, parce que ce qu'ils ont fait
10:29 rentrer dans la liste, ce sont des propos
10:31 qui ne sont pas en soi haineux, tout le monde peut comprendre
10:34 qu'on cherche à éviter ce qui prouirait le débat public,
10:38 mais ce sont juste des propos qui peuvent être considérés
10:41 comme offensants. Donc oui, moi je rejoins un peu
10:43 ce que disait Frédéric, ou peut-être les réserves
10:46 qu'avaient Véronique et Gabriel, il ne suffit pas de tweeter,
10:49 parce que la réalité, c'est que le droit
10:51 qui est en train de s'inscrire en Europe,
10:53 c'est un droit qui est toujours plus opposé,
10:55 ou qui restreint toujours plus la liberté d'expression.
10:57 Eh bien vous me faites la transition, puisqu'on va parler
10:59 de la loi immigration, et on voit bien qu'on peut
11:01 pondre la 30ème loi en France, que de facto,
11:05 ce qui se passe en Europe et à Bruxelles,
11:07 aura bien plus de conséquences sur la question migratoire
11:10 que ce qui se passe en France.
11:12 Il y a une grande mobilisation, on annonçait un rat de marée
11:15 dans les rues aujourd'hui sur l'ensemble du territoire,
11:18 il s'avère que c'est un échec, c'est un flop,
11:21 75 000 manifestants dans toute la France,
11:23 16 000 à Paris, selon la préfecture de police,
11:26 la CGT considère qu'il y en a eu 150 000 personnes en France
11:31 et 25 000 à Paris, je l'ai déjà dit tout à l'heure,
11:33 mais c'est important à titre de comparaison,
11:35 la veille du vote de la décision du Conseil constitutionnel
11:39 au moment de la réforme des retraites,
11:41 vous aviez entre 380 000 et 1 million de personnes
11:45 dans les rues, pour dire au Conseil constitutionnel
11:49 il faut retoquer cette loi contre la réforme des retraites.
11:52 Il s'avère qu'aujourd'hui, il n'y a rien de plus consensuel
11:55 que la question migratoire, donc c'est un flop, c'est un échec.
11:58 On écoute quelques réactions politiques ?
12:00 Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
12:04 On va avoir une extrême droite et une droite extrême
12:06 qui vont maintenant nous expliquer que c'est la loi fondamentale
12:09 qu'il faut changer parce qu'elle ne correspond pas
12:12 au vote populaire exprimé à travers l'Assemblée nationale.
12:15 Et donc on va avoir une tension sur l'état de droit
12:17 avec la remise en cause de nos droits fondamentaux,
12:21 tout ça parce qu'il y a des gens qui jouent avec la République,
12:24 qui jouent avec la République.
12:25 Ce n'est pas à cause des migrants que les habitants du Pas-de-Calais
12:27 ont encore les pieds dans l'eau, ce n'est pas à cause des migrants
12:29 que toutes les Françaises et les Français qui travaillent
12:31 vont devoir travailler quelques semestres de plus,
12:34 ce n'est pas de la faute des migrants que le prix de l'électricité
12:36 va augmenter de 10%, ce n'est pas de la faute des migrants
12:39 si l'inflation fait rage et que les salaires ne suivent pas.
12:42 Et donc ce qu'est en train de faire Emmanuel Macron,
12:45 ce qu'est en train de faire son gouvernement,
12:47 c'est une politique de bouc émissaire.
12:48 Moi j'attends surtout que le Conseil constitutionnel
12:50 dise que les grands principes des valeurs de notre République
12:54 n'ont pas été respectés, mais surtout ce que j'attends
12:57 c'est qu'aujourd'hui le gouvernement agisse,
13:00 et agisse notamment pour la régularisation des travailleurs sans-papiers,
13:03 puisque le président de la République, le ministre de l'Intérieur
13:08 s'est glorifié pendant des semaines et des semaines
13:10 comme quoi ils allaient pouvoir les régulariser.
13:12 Dans cette séquence sur la question migratoire,
13:14 je suis fasciné de voir à quel point les responsables politiques
13:18 de ces partis-là sont en opposition avec leur base.
13:22 C'est-à-dire que sur tous les sondages qu'on a pu faire ces derniers mois,
13:25 vous avez 70% des Français qui veulent moins d'immigration,
13:28 qui veulent moins d'immigration extra-européenne,
13:31 et du côté des Insoumis, du PCF, du PS,
13:35 quasiment vous avez une majorité qui partage ces points-là.
13:40 C'est fascinant.
13:41 C'est vrai que ce qui est terrible, c'est qu'ils ont un discours
13:45 qui est en complète contradiction avec les intérêts de leur base.
13:49 Quand j'entends Marine Tondelier qui s'adresse finalement
13:52 aux gens modestes du Pas-de-Calais, à ceux qui sont touchés
13:56 par la crise du pouvoir d'achat, aux gens qui…
14:00 Voilà, les ouvriers, les gens qui sont normalement
14:03 les lectorats de base de la gauche,
14:05 elle est complètement déconnectée parce qu'évidemment
14:07 que cette arrivée massive d'immigration,
14:09 ce sont ces gens-là qui la vivent le plus cruellement,
14:12 ne serait-ce que parce que cela tire les salaires à la baisse.
14:17 Marine Tondelier, si elle avait une minute de jugeote,
14:20 elle pourrait se demander pourquoi elle est main dans la main,
14:23 par exemple avec le MEDEF. Il y a un problème.
14:26 En cela, évidemment, son électorat ne peut pas la suivre.
14:30 Non, moi je crois qu'effectivement, j'aime bien regarder
14:32 dans les sondages, le détail parfois des sondages,
14:34 et je constate qu'ouvriers et employés,
14:38 les gens qui m'intéressent en vérité,
14:39 qui devraient intéresser beaucoup plus les politiques,
14:41 les ouvriers et les employés, sont à 70 et 73%
14:45 en faveur de cette loi. Donc, il y a bien le problème,
14:49 c'est bien que la gauche, à un moment donné,
14:51 a décidé de ne plus tellement défendre ces gens-là,
14:54 ou alors ne les comprend-elle plus,
14:56 elle ne comprend plus leurs angoisses.
14:59 Évidemment, qu'est-ce qui se passe ?
15:01 Il se passe qu'on assiste du coup à un face-à-face
15:04 parfaitement stérile, me semble-t-il,
15:06 et on en vient à tout confondre.
15:08 Moi, je l'ai déjà dit, j'ai travaillé pendant 17 ans
15:11 comme ouvrier agricole, je travaillais avec des Tunisiens,
15:13 avec des Marocains essentiellement,
15:15 qui étaient des gens extrêmement bien,
15:17 qui étaient des gens courageux,
15:19 qui étaient des gens honnêtes et travailleurs.
15:20 Bien, on en est venu à tout mélanger,
15:22 pourquoi ? Parce qu'on n'a plus de débat sain
15:24 sur cette question. Le débat sain consisterait à dire
15:26 "Ce n'est pas parce que le Front National l'a dit
15:28 que c'est faux", d'accord ?
15:30 Ou le RN, le Rassemblement National l'a dit
15:32 que c'est faux. Or, on est sur des postures
15:34 tout autant idéologiques et très théoriques,
15:36 c'est que si le RN dit ça,
15:38 alors nous devons dire le contraire,
15:40 quoi qu'il arrive, sous peine d'être traités
15:42 de fascistes. C'est-à-dire qu'il y a des réalités.
15:44 - Dogmatisme. - Qu'est-ce qu'ils pensent, les Français ?
15:46 Les Français, ils pensent qu'il faut que l'immigration
15:48 soit régulée, qu'elle soit maîtrisée. Ils ne supportent pas
15:50 que la France n'ait aucune mainmise
15:52 qu'il se passe des choses qu'ils ne comprennent pas bien.
15:54 Ils ne veulent pas zéro immigration.
15:56 Ils disent "C'est pas possible de laisser
15:58 les choses en l'état, ça, ça n'est pas possible,
16:00 donc il faut une loi, donc il faut réguler."
16:02 J'ajoute que ce n'est pas qu'en France
16:04 que les gens pensent ça, c'est dans le monde entier.
16:06 - Mais bien sûr. - Dans tous les pays du monde,
16:08 les gens considèrent que le pouvoir politique
16:10 en place doit réguler, maîtriser
16:12 les flux migratoires.
16:14 Ce qui est complètement normal. Aujourd'hui, si vous êtes
16:16 de gauche et que vous dites ça, on vous dit ça parce que
16:18 vous êtes un raciste, monsieur. - Mais non, vous êtes
16:20 d'extrême droite, Frédéric Durand.
16:22 - Je le dis parce que je défends les employés,
16:24 je défends les ouvriers, je défends les classes populaires
16:26 et qu'eux sont très souciés de la société.
16:28 - Et l'exemple parfait, c'est
16:30 la social-démocratie danoise qui a bien
16:32 compris que l'identité danoise
16:34 était en jeu et qu'ils ont pris
16:36 des mesures drastiques.
16:38 Je vous propose une séquence, je vous donne bien sûr la parole
16:40 toujours à cette manifestation. Très étrange,
16:42 on ne l'a pas vue, tiens, cette séquence. Fabien Roussel
16:44 qui a vécu un moment
16:46 un peu compliqué. Lorsque
16:48 le cortège est arrivé
16:50 sur l'esplanade des Invalides,
16:52 il s'avère qu'il a été pris à partie par des extrémistes.
16:54 Il a été insulté
16:56 parce que Fabien Roussel
16:58 a eu le malheur de défendre la police
17:00 et avoir été présent dans des manifestations
17:02 en soutien à des policiers.
17:04 Je crois que c'était en 2020 où il y avait
17:06 une série de policiers décédés. - À l'extrême droite donc.
17:08 - À l'extrême droite, Fabien Roussel.
17:10 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:12 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:14 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:16 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:18 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:20 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:22 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:24 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:26 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:28 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:30 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:32 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:34 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:36 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:38 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:40 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:42 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:44 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:46 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:48 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:50 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:52 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:54 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:56 Non, Roussel n'est pas un camarade !
17:58 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:00 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:02 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:04 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:06 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:08 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:10 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:12 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:14 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:16 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:18 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:20 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:22 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:24 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:26 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:28 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:30 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:32 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:34 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:36 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:38 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:40 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:42 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:44 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:46 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:48 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:50 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:52 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:54 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:56 Non, Roussel n'est pas un camarade !
18:58 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:00 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:02 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:04 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:06 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:08 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:10 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:12 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:14 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:16 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:18 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:20 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:22 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:24 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:26 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:28 Non, Roussel n'est pas un camarade !
19:30 Ce qu'on entend sur la loi immigration,
19:32 M. Roussel, dans la première séquence,
19:34 c'est la politique des bons sentiments,
19:36 alors qu'on sait que cette loi immigration
19:38 est bien en deçà des attentes des Français
19:40 et des attentes des gouvernements
19:42 et des pays, puisqu'on l'a vu avec l'exemple
19:44 de Danois.
19:46 Là, c'est la politique des bons sentiments,
19:48 d'un autre côté, c'est dans la radicalisation
19:50 et dans la haine.
19:52 Mais vous imaginez, personne ne la diffuse,
19:54 cette séquence ?
19:56 Ça n'a pas existé, Fabien Roussel,
19:58 qui est le patron du PCF,
20:00 il va à une mobilisation contre la loi
20:02 immigration en soutien,
20:04 aux valeurs d'une certaine gauche.
20:06 Voilà comment il est reçu,
20:08 Jean-Sébastien Ferjour.
20:10 C'est une bonne nouvelle.
20:12 - Une petite bourgeoisie remuante
20:14 qui tape sur Fabien Roussel
20:16 ne signifie pas que la population
20:18 et notamment l'électorat potentiel
20:20 de Fabien Roussel dans le milieu
20:22 ouvrier et employé sont d'accord avec
20:24 ces petits bourgeois remuants ?
20:26 - Oui, un paradoxe de Fabien Roussel,
20:28 c'est qu'il plaît beaucoup aux gens de droite
20:30 mais pas forcément au cœur de son électorat.
20:32 Quand on regarde son potentiel présidentiel,
20:34 ça n'a jamais été trop loin.
20:36 Ce qui montre bien les limites
20:38 de la posture d'une gauche
20:40 qui, même quand elle se monte un peu plus ferme
20:42 comme Fabien Roussel,
20:44 se heurte à son propre maximalisme.
20:46 On parle beaucoup du Danemark,
20:48 mais il y a un autre exemple très intéressant
20:50 puisqu'il voudrait la citoyenneté universelle,
20:52 il voudrait que n'importe qui puisse
20:54 s'installer en France. Figurez-vous qu'il y a un pays
20:56 qui l'a fait, l'Équateur,
20:58 avec Raphaël Correa, grand camarade
21:00 à l'époque de Jean-Luc Mélenchon.
21:02 Et à quoi ça a mené ? Ça a mené à une catastrophe.
21:04 Les équatoriens n'en ont pas voulu.
21:06 Ils ont dit stop. Et pourtant,
21:08 il y a bien moins de distance culturelle
21:10 entre les Boliviens, les Paraguayens
21:12 ou les gens qui pouvaient venir des pays voisins
21:14 s'installer en Équateur qu'il ne peut y avoir
21:16 en Europe avec des gens qui viennent de l'autre bout du monde.
21:18 Donc ils devraient quand même y réfléchir.
21:20 Ils devraient y réfléchir, la citoyenneté universelle,
21:22 même dans les pays qui l'ont essayé
21:24 et même dans des pays qui se revendiquent toujours comme de gauche.
21:26 Ça ne fonctionne pas. Et dernier point,
21:28 nous expliquer que c'est atteindre
21:30 la valeur de la République que de modifier la Constitution.
21:32 Mais pourquoi veulent-ils donc y interdire
21:34 l'interdiction de l'IVG ? Pourquoi veulent-ils donc
21:36 y inscrire en permanence
21:38 de nouvelles choses si changer la Constitution
21:40 est une intâche fondamentale ?
21:42 Je vous propose une autre séquence, juste après
21:44 la publicité qui a été vue
21:46 normale, nulle part,
21:48 pardonnez-moi, et c'est bien normal
21:50 parce que ça concerne le collectif
21:52 Nemesis, collectif
21:54 d'identitaires, ces jeunes femmes
21:56 là aussi d'extrême droite qui ont été
21:58 prises à partie. Elles ont voulu
22:00 faire une action lors de cette manifestation.
22:02 Elles ont été reçues.
22:04 Il y avait là aussi un communiqué
22:06 d'accueil assez inquiétant.
22:08 On voit ça juste après la pub. À tout de suite.
22:10 Vous êtes toujours avec nous pour
22:16 l'heure des pro 2. Gabriel Cluzel, Jean-Sébastien Ferjou,
22:18 Véronique Jacquet, Frédéric Durand.
22:20 Juste avant la publicité, on parlait de ces
22:22 mobilisations contre la loi
22:24 immigration. Pour rappel, jeudi,
22:26 le Conseil constitutionnel doit rendre
22:28 sa décision
22:30 si oui ou non cette loi va être
22:32 détricotée.
22:34 On a vu Fabien Roussel
22:36 exfiltré, insulté, traité de
22:38 facho pendant cette
22:40 mobilisation. Il n'y a pas que
22:42 Fabien Roussel qui a été pris à partie.
22:44 Il y a également le collectif Nemesis,
22:46 collectif de jeunes femmes
22:48 dont Alice Cordier qui vient régulièrement
22:50 sur le plateau, qui est considéré
22:52 comme un collectif d'identitaires,
22:54 dangereux, réactionnaires.
22:56 Ces jeunes femmes,
22:58 elles ont voulu
23:00 faire une action lors de la manifestation
23:02 et elles vont être, vous allez le voir,
23:04 violemment prises à partie.
23:06 -Dégagez ! -Dégagez !
23:13 -Dégagez ! -Dégagez !
23:35 -Dégagez ! -Dégagez !
24:02 -On notera le courage de ce groupe d'attaquer 10 jeunes femmes
24:08 qui sont avec une pancarte avec marqué "libérez-nous de l'immigration"
24:11 et donc qui sont violemment, elles sont violemment prises à partie.
24:15 -Oui, alors on notera que dans ce cadre-là, il n'y a plus de sororité,
24:18 il n'y a plus de violences faites aux femmes,
24:21 tout le monde leur tombe dessus, elles ont cessé d'être femmes apparemment.
24:24 Moi, ce qui me frappe, c'est qu'en matière de féminisme,
24:25 il n'y a qu'une voix, VOX, c'est-à-dire que si vous êtes féministe,
24:31 vous êtes obligatoirement un supplétif de l'extrême-gauche,
24:34 de l'immigrationnisme, etc.
24:36 Or, il est tout à fait audible, et c'est ce que dit Némésis,
24:41 que les femmes sont victimes de l'insécurité,
24:45 que cette insécurité peut être importée de pays
24:49 où le regard porté sur la femme...
24:53 Et le regard de...
24:56 -Alors, on va le dire...
24:57 -J'ai fait tomber quelque chose.
24:59 -Le verre est tombé.
25:01 Mais attendez, on va...
25:02 -Non, mais tout va bien.
25:03 -C'est bon ?
25:04 -Oui, oui.
25:05 Si vous voulez, nous importons des populations
25:08 qui ont un regard sur la femme, tout autre.
25:10 On déconseille fortement aux femmes occidentales
25:13 d'aller au fond de l'Afghanistan seule ou au fond du Pakistan.
25:16 Alors, évidemment, faire venir le fond de l'Afghanistan
25:18 et le fond du Pakistan massivement,
25:20 sans se demander si ça ne va pas avoir une influence
25:24 sur la sécurité de la femme, sur le regard porté sur elle,
25:27 sur les droits dans notre pays, mérite d'être posée.
25:30 C'est une question qui mérite d'être posée.
25:32 Eh bien, non, nous n'avons pas le droit de la poser.
25:35 On voit que les féministes de Némésie sont virées à chaque fois,
25:38 sauf, alors c'est à noter, vous savez, une fois,
25:40 elles ont fait une opération troll pour la manifestation "Nous toutes",
25:45 cette fameuse manifestation qui avait viré aussi durement
25:49 le collectif du 7 octobre,
25:53 qui prétendait dénoncer les viols du Hamas
25:56 sur les Israéliennes.
25:59 Eh bien, elles, elles étaient arrivées avec des pancartes
26:00 complètement ubuesques.
26:02 Encore une fois, c'était une opération de troll.
26:04 Donc, elles mettaient "Être blanc, c'est problématique",
26:08 "Les trans sont supérieurs aux femmes",
26:11 "Libérez la sexualité des enfants", "Que la race blanche s'étagne".
26:14 Eh bien, là, tout s'était bien passé.
26:16 Elles avaient été parfaitement accueillies, fondues dans la foule.
26:19 Donc, si vous voulez, il y a quand même un problème,
26:21 un réel problème du côté de l'extrême gauche.
26:23 Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette manifestation loi immigration.
26:27 Ce que je vous propose, Gabrielle, c'est d'aller chercher peut-être
26:30 du sopalin, je demandais en régie, si y avait du sopalin pour nettoyer.
26:33 Je vais le débrouiller, pas de souci.
26:35 C'est une inondation sur le plateau de CNews.
26:37 Parlons des agriculteurs à présent.
26:39 Quatrième jour de blocage sur l'autoroute A64.
26:42 Carbone, la réunion avec les préfets n'a pas permis de décider
26:45 de la lever du barrage.
26:46 Les agriculteurs appellent aujourd'hui les autres départements
26:50 et les autres agriculteurs à se soulever.
26:52 Voilà ce que certains disent, pas les sadicats,
26:54 mais les agriculteurs qui sont sur place en disant
26:56 maintenant il faut une mobilisation nationale.
26:58 Ça fait des mois qu'on souffre, on n'a jamais été entendu.
27:01 Il s'avère que là, le gouvernement tremble.
27:04 Le projet de loi agricole est reporté de quelques semaines.
27:08 Tiens, tiens, comme par hasard, on bloque une section d'autoroute,
27:11 et bien on reporte.
27:12 Le sujet de Maxime Lavandier, on en parle juste après.
27:17 Des dizaines de tracteurs bloquent l'A64 près de Toulouse à Carbone.
27:21 Avec des messages et des décors qui en disent long sur leur désespoir.
27:25 Depuis jeudi, les agriculteurs occupent l'autoroute
27:28 pour protester contre le manque d'aide de l'Etat.
27:31 L'Etat, je le dis et je le répète, complique tout.
27:35 Complique l'administration, complique l'installation,
27:40 complique tous les dossiers d'aide,
27:41 et ne défend pas l'agriculture française, on l'a très bien compris.
27:44 Ce sont eux les premiers en Haute-Garonne à s'être insurgés
27:47 pour montrer les difficultés dans leur métier.
27:49 Une protestation que ces derniers appellent à étendre.
27:52 Un appel soulanel à tous les agriculteurs français,
27:55 c'est que si on veut arrêter le massacre agricole,
27:58 qui est tous les jours notre famille perd deux agriculteurs en France,
28:03 il faut que tout le monde aille sur les routes,
28:06 pas bloquer les gens, faire des ralentissements,
28:08 et montrer à l'Etat qu'on sera ferme et déterminée,
28:11 et que les règles du jeu vont changer.
28:13 Un appel qui a été entendu.
28:15 À l'image de Carbone, des dizaines de tracteurs bloquent la N124
28:19 près de l'île Jourdain dans le Gers,
28:20 un barrage installé à Tarascon sur Ariège,
28:23 ou encore des manifestations à Séméac dans le Tarbes.
28:26 À l'image des Gilets jaunes en 2018,
28:28 qui avaient rassemblé une bonne partie de la France,
28:30 le gouvernement craint que ce mouvement s'étende.
28:33 Une mobilisation nationale des agriculteurs est prévue la semaine prochaine.
28:38 Et ce que je vous propose c'est d'écouter Robert Ménard
28:40 justement sur cette colère des agriculteurs,
28:42 il faut la prendre très au sérieux.
28:45 Il y a eu déjà des manifestations chez moi, à côté, à Narbonne et tout.
28:48 Les viticulteurs, ils se laisseront pas faire.
28:51 Ils se laisseront pas faire.
28:52 Ça veut dire qu'après les Gilets jaunes, on va avoir les Gilets verts ?
28:53 Attendez, vous pouvez pas accepter de pas vivre de votre âge, ils bossent.
28:57 Vous pouvez pas dire aux viticulteurs ou aux agriculteurs
28:59 que c'est des fainéants qui vont pointer au chômage.
29:02 C'est des gens qui veulent juste, ils vous demandent pas des aides.
29:05 Ça les exaspère même les aides, parce que vous savez,
29:07 ça fait "je te tends la main, tu fais l'aumône".
29:11 Et donc ils en ont marre.
29:12 Et si rien n'est fait, ça explose.
29:15 Ça d'abord commence à exploser.
29:16 Tant qu'ils gueulent pas, tant qu'ils tapent pas sur la table,
29:19 on les écoute pas.
29:20 Maintenant, on va les entendre, je vais vous dire.
29:22 Je vous garantis qu'en termes politiques,
29:24 le gouvernement, il est en train de se casser la figure là-dessus.
29:27 Frédéric Durand, vous connaissez ce monde agricole.
29:29 Oui.
29:31 Je connais un monde qu'on a effectivement abandonné au profit des métropoles.
29:34 Parce que ce qu'il faut bien comprendre dans toute cette affaire,
29:36 c'est qu'à un moment donné, on s'est dit,
29:38 la vérité du monde occidental se trouve dans les métropoles.
29:42 Et donc faisons de la ville, de l'espace urbain,
29:44 la place forte de la finance, etc.
29:46 Tout le reste ne sert plus à rien.
29:48 On peut se servir ailleurs,
29:51 en ce qui concerne notre nourriture, etc.
29:53 Donc abandonner la souveraineté alimentaire, etc.
29:56 Et donc on a abandonné à leur sort les agriculteurs,
29:59 en leur donnant quelques aides de l'Europe,
30:01 la politique agricole commune, on connaît tout ça.
30:03 Et par une sorte de miracle absolument incompréhensible,
30:07 on se retrouve avec des pommes qui viennent du Chili,
30:09 qui sont moins chères que les pommes qui sont faites en France,
30:12 en sachant que dans nos accords, merveilleux accords de libre-échange mondialisés,
30:16 on achète nous des fruits dans des pays
30:21 où sont autorisés des produits qui sont interdits en Europe.
30:23 Donc vous comprenez bien qu'il y a une sorte d'inégalité
30:26 à ce niveau-là qui devient parfaitement insupportable.
30:29 Donc on a tout dit aux agriculteurs,
30:30 on a dit il faut faire ça, il faut faire ça, il faut faire ça.
30:32 Donc à la fin, ils sont criblés de dettes,
30:35 ils dépendent des banques qui leur prêtent,
30:39 quand elles leur prêtent.
30:39 Et c'est une des populations, rappelons-nous,
30:41 où il y a le plus de suicides aujourd'hui.
30:43 Parce que lorsqu'on cesse son activité de paysan,
30:48 ce n'est pas juste son métier qu'on arrête,
30:50 c'est une vie toute entière,
30:51 c'est des générations et des générations
30:53 qui s'étaient investis sur une terre, etc.
30:55 Et tout ça, on s'en moque aujourd'hui et on considère que ce n'est pas grave
30:59 parce que ce n'est pas ce que doit être la France.
31:01 – Je recevais un message hier,
31:02 on a donné la parole à un des agriculteurs qui nous disait
31:06 mais il nous reste 332 euros par mois en moyenne dans ce département
31:10 parce qu'en fait il doit payer son gaz non routier,
31:13 il doit payer la coopérative des engrais, l'électricité,
31:16 les cotisations, les assurances,
31:19 et il se retrouve avec un reste à vivre de 332 euros
31:22 alors que l'agriculture française c'est le cœur,
31:25 c'est le poumon de la France, c'est un symbole là aussi.
31:27 – C'est 2,5% aujourd'hui de la population.
31:29 – Mais vous vous rendez compte, Véronique ?
31:31 – Mais il y a une grande indécence dans la façon de traiter
31:34 les agriculteurs français et c'est de pire en pire
31:36 parce que là leur faible revenu ce n'est pas une première,
31:40 on en parle même régulièrement à chaque salon de l'agriculture
31:44 en se demandant d'ailleurs…
31:45 – C'est dans un mois le salon de l'agriculture, on va se marrer.
31:48 – Comment ils vont pouvoir continuer à transmettre ou non d'ailleurs
31:51 leur exploitation à leurs enfants
31:53 puisqu'il y a une tradition familiale qui est très ancrée
31:56 et le fait qu'on ne les écoute pas et que depuis le mois de novembre
31:58 ils aient d'ailleurs lancé cette opération de mettre les panneaux à l'envers
32:01 c'est pour montrer à quel point notre monde marche sur la tête,
32:05 c'est-à-dire que d'ici 2027 si rien n'est fait,
32:07 la France n'est plus auto-suffisante dans la production de son lait.
32:12 Figurez-vous que quand en France on mange un poulet,
32:15 un sur deux vient de l'étranger, en l'an 2000 c'était un sur quatre,
32:19 donc c'est de pire en pire et là-dessus ils pètent les plombs,
32:22 c'est bien légitime puisqu'il y a une inflation de normes européennes
32:26 et qu'on veut être plus vertueux que les autres
32:28 en matière de transition écologique, voilà.
32:30 – Bien sûr.
32:31 – Du coup on est moins compétitifs.
32:32 – Et il y a une nouvelle qui risque d'énerver encore un peu plus,
32:35 non pas que les agriculteurs mais l'ensemble des Français
32:38 puisque Bruno Le Maire a annoncé il y a quelques instants
32:41 que les factures d'électricité des particuliers
32:43 vont augmenter quasiment de 10%, 8,6%.
32:46 Voilà où on en est.
32:48 – Oui, puisque le prix de l'énergie ça fait partie évidemment de leurs recommandations.
32:54 Mais il y a de quoi être inquiets,
32:55 parce que les jacqueries quand ça commence dans notre pays,
32:57 on ne sait jamais quand ça se termine,
32:59 donc de fait il y a lieu d'être vigilant.
33:02 – On passe à Stanislas, il nous reste moins de 7 minutes.
33:06 La guerre scolaire relancée par Mediapart,
33:09 alimentée par Amélie Oudéa Castellar après cette communication manquée
33:13 et vous avez une partie de la classe médiatico-politique
33:17 qui fonce, qui se rue sur le lycée Stanislas
33:22 qui est l'excellence à la française.
33:25 Ce matin je recevais le directeur de l'établissement,
33:28 à Stanislas, la question ce n'est pas de savoir si vous avez le bac,
33:31 la question c'est de savoir quelle sera la mention.
33:34 98% des élèves de Stanislas ont eu une mention bien ou très bien au bac à lauréat.
33:40 On écoute le directeur de Stanislas et je lui ai posé la question,
33:42 mais pourquoi aujourd'hui on s'en prend à votre établissement ?
33:47 – En étant dans les couloirs de l'établissement,
33:50 je suis tombé sur un tableau noir,
33:52 qui est un tableau qui est pas loin des classes des élèves préparatoires
33:56 et sur ce tableau il était marqué "Vive Stan, vive la République, vive la France".
34:04 Quand les élèves disent "Vive Stan", que célèbre-t-il ?
34:08 Une école dont on sait aujourd'hui, ça a été redit à l'envie, qu'elle est catholique.
34:13 Et je pense qu'ils disent "voilà, nous sommes dans une école catholique"
34:16 et ils indiquent donc l'institution de référence qui est la nôtre,
34:22 c'est-à-dire l'église catholique, nous sommes une école catholique.
34:26 Ils rajoutent "Vive la République" et donc ils disent
34:30 "nous avons une autre institution de référence qui est la République"
34:35 et ils disent "Vive la France".
34:37 Et je pense que la réponse est là peut-être, à la question que vous posez.
34:42 – Et ce discours-là dérange, et ce discours-là aujourd'hui scandalise.
34:46 – Mais depuis le départ, c'est le piège dans lequel est tombée Amélie Houdé à Castera,
34:49 parce que la question qui lui était posée initialement, elle a cru la détourner
34:53 en ne répondant pas sur la nature idéologique de l'enseignement dispensé à Stanislas,
34:58 mais en déportant le débat uniquement sur la question de la séparation publique-privée,
35:01 alors que c'était vraiment une question sur spécifiquement Stanislas
35:05 et, comme le disait son directeur, le fait que ce soit un enseignement catholique
35:09 et avec une vision plutôt conservatrice.
35:12 Mais ce qui est grave, ce n'est pas que des gens qui se préoccupent effectivement
35:16 de savoir s'il y a eu ou non de l'homophobie,
35:18 ils savent bien sûr qu'il faut s'en préoccuper.
35:20 Ce qu'ils font, ils se fichent éperdument d'ailleurs des victimes possibles.
35:23 Ce qu'ils veulent dire, c'est dire forcément, forcément un enseignement catholique
35:27 ou forcément un enseignement qui a une visée d'excellence
35:30 ou forcément un enseignement sélectif est forcément aussi maltraitant.
35:34 Et c'est là où c'est totalement biaisé, parce que ce n'est pas parce qu'il y a pu y avoir
35:38 des dérives chez Stanislas comme il peut y en avoir ailleurs,
35:40 parce que ça m'amuse beaucoup de voir Mediapart s'émouvoir de cas d'homophobie
35:44 en ne se posant absolument pas la question sur ce que vivent les élèves homosexuels
35:47 qui peuvent être scolarisés dans un certain nombre d'établissements publics,
35:50 en Seine-Saint-Denis notamment.
35:52 Mais voilà, il faut qu'ils arrêtent parce que la vie est sélective.
35:55 De toute façon, ils pourront combattre autant qu'ils veulent, ça restera comme ça.
35:58 Et c'est le récit médiatique qui est en effet.
36:00 Et c'est aujourd'hui l'absence de prise de hauteur, de se dire
36:05 "mais attendez, qu'est-ce qui est en train de se passer ?
36:07 Mediapart va regarder un rapport, le publier, prendre ce qu'il entend
36:11 et ce qu'il veut entendre, et ce qu'il veut que les gens comprennent de ce rapport-là."
36:15 Alors qu'à la fin, il y a juste une conclusion qui vous explique
36:18 que finalement, ce qui était reproché à Stanislas en l'état n'est pas retenu.
36:23 En revanche, il y a des préconisations.
36:25 On voit le sujet, je vous donne la parole juste après.
36:27 Témoignage biaisé, enquête à charge.
36:32 Dans son dernier numéro, le journal du dimanche révèle en exclusivité
36:35 les méthodes utilisées par le service public pour accabler le collège Stanislas,
36:40 déjà sous la tourmente.
36:41 Auprès des élèves, l'intention des journalistes de France Télévisions
36:45 paraît assez claire.
36:46 "Pour nous, c'est vraiment pour confirmer, avoir des témoignages
36:49 qui confirment ce qu'il y a dans le rapport de Mediapart."
36:51 L'article évoque une manipulation du rapport de l'inspection générale par Mediapart,
36:56 instrumentalisant des faits marginaux pour les élèves de Stanislas
37:00 qui souhaitent redorer le blason de leur établissement.
37:03 Nombreux sont les médias qui font la sourde oreille.
37:05 Pourtant, des témoignages viennent remettre en doute
37:07 les accusations d'homophobie, de propagande religieuse
37:11 ou encore de sexisme qui planent sur le collège.
37:14 "Je suis athée et personne ne m'a obligé à avoir la foi."
37:17 "Vous pensez sérieusement que ma mère me laisserait dans une école
37:20 où je serais malheureuse ou humiliée ?"
37:23 Des voix dissonantes qui peinent à se faire entendre
37:25 au sein du collège Stanislas.
37:27 Les élèves regrettent d'être pris en étau dans une polémique
37:31 si éloignée de leur quotidien.
37:34 "Qui aujourd'hui a relayé cette partie ou tenté de comprendre
37:37 ce qui s'était passé pour les reportages
37:39 quand une journaliste précise son intention ?
37:41 Voilà ce que dit le JDD.
37:42 Pour nous, c'est vraiment pour confirmer, insiste-t-elle,
37:45 avoir des témoignages qui confirment ce qu'il y a
37:47 dans le rapport de Mediapart.
37:49 En plus, c'est n'importe quoi, ce n'est pas le rapport de Mediapart,
37:51 mais intellectuellement, on voit la question."
37:53 "On voit qu'il met des gens en feu quand même."
37:55 "Moi, ce qui m'inquiète, parce que là, on essaie de déterrer
37:57 une sorte de guerre privée-publique
37:59 qui n'a pas grand sens dans la tête des gens,
38:01 puisque les gens ne vont plus dans le privé
38:02 pour des questions confessionnelles,
38:04 mais pour bien d'autres questions.
38:05 Et vous disiez tout à l'heure, c'est un exemple
38:07 de l'excellence à la française.
38:08 Moi, ce qui me trouble, c'est que pourquoi est-ce que
38:11 c'est plus que dans le privé qu'on trouve l'excellence à la française ?
38:13 Pourquoi l'école publique a-t-elle abandonné
38:16 ce qui était au départ une vraie mission ?
38:19 Je rappelle que la République est née de l'école laïque,
38:22 l'une est née de l'autre, parce que c'était l'un des piliers.
38:25 Et on voit que tout ça va à volo aujourd'hui, malheureusement,
38:28 pas partout, mais en fait, dans bien des endroits,
38:30 et qu'on ne se pose même plus la question
38:32 de l'excellence en milieu public.
38:34 Et qu'on ait oublié de se la poser me pose un gros problème,
38:37 parce que moi, je suis désolé, c'est un islas ou pas,
38:38 il y a toujours des écoles d'excellence où il faut avoir
38:40 quelques moyens pour aller, etc. Peu importe.
38:43 Et moi, je ne livre pas une guerre à l'école privée,
38:45 ce n'est pas ça. Ce qui m'intéresse, c'est l'école publique.
38:47 Et comment cette école publique est traitée,
38:50 et comment on doit pouvoir aussi accéder à l'excellence ?
38:53 Comment les classes populaires, les enfants d'ouvriers,
38:55 d'employés peuvent aussi accéder à l'excellence
38:58 sans passer par ce type d'école hyper sélective ?
39:00 C'est ça, moi, qui m'intéresse.
39:01 - Je vous invite à revoir l'entretien ce matin,
39:05 passionnant avec le directeur de l'établissement de Stanislas,
39:07 parce que je lui pose la question,
39:08 quelles sont les valeurs cardinales de Stanislas
39:11 qui vous permettent aujourd'hui d'avoir cette excellence-là ?
39:13 Il dit la dignité, la dignité des élèves.
39:15 Il dit le travail, le travail, c'est-à-dire que...
39:18 - Oui, mais attendez...
39:20 - Et c'est l'épanouissement de l'élève.
39:24 - Il y a quand même un triple but,
39:27 qui est une espèce de strike pour un certain nombre de médias,
39:29 c'est-à-dire qu'ils veulent attaquer l'excellence,
39:32 parce qu'on sait qu'aujourd'hui, la méritocratie,
39:34 c'est attaqué de toutes parts par une certaine gauche.
39:37 Ce n'était pas le cas autrefois, mais aujourd'hui, c'est le cas.
39:40 La religion catholique qui les défrise, c'est évident,
39:43 et établir une espèce de comparaison boiteuse
39:45 avec le traitement dont a fait l'objet le lissa veroes,
39:47 pour montrer que ça a été injuste,
39:49 alors que là, il y aurait un problème avec Stanislas.
39:52 Moi, je veux simplement dire que c'est honteux pour les enfants.
39:55 Il y a 3 500 enfants scolarisés qui sont aujourd'hui stigmatisés.
39:58 Et ces enfants-là, à l'époque de l'éducation bienveillante et autres,
40:02 personne ne s'en fout.
40:03 D'ailleurs, le proviseur a été excellent ce matin
40:05 quand il a dit que son lycée était un exemple modèle,
40:09 si je dois dire, de défense de la laïcité.
40:10 Mais bien sûr, et il y a eu toute une polémique cet après-midi
40:14 sur le fait qu'il n'aurait pas condamné les propos
40:17 sur la question de l'homophobie ou non.
40:20 C'est faux.
40:20 Et je vous invite aussi à revoir l'entretien qu'il a pu faire.
40:23 Allez, je tease même nos confrères de BFM.
40:26 Revoyez en entier parce qu'il n'y a qu'une séquence qui a été récupérée.
40:28 Merci à tous les quatre.
40:29 Dans un instant, c'est...
40:30 Enquête d'esprit.
40:31 Et grâce à elle.
40:32 C'est l'un des chrétiens à chrétien sur sept persécutés dans le monde.
40:34 Première religion persécutée.
40:36 Merci à tous.
40:37 Merci à toutes les équipes en régie.
40:38 Merci à France Code Fab qui a préparé cette émission
40:41 tout au long du week-end.
40:42 On se retrouve la semaine prochaine.
40:43 Merci à tous.
40:44 Merci à tous.
40:45 Merci.

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