Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Quasiment 20 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros, Geoffroy Lejeune, Muriel Wagnin-Melki, on est avec Amine El-Kadmi et Sabrina Medjéber, bonjour et bonsoir à tous les quatre.
00:14Dans un instant Nathan Dever nous rejoindra, le point sur l'information c'est avec Isabelle Piboulot, bonsoir Isabelle.
00:20Bonsoir Eliott, bonsoir à tous, à la une se communiquait, Israël atteindra tous ses objectifs et ramènera tous les otages, ce sont les mots de Benyamin Netanyahou à la veille du début de l'accord de Trèves avec le Hamas.
00:32Un accord fragile, Israël garde le droit de reprendre la guerre avec le soutien des Etats-Unis, prévient le Premier ministre israélien.
00:40Benyamin Netanyahou exige de recevoir la liste des otages libérables avant de procéder demain au premier échange de prisonniers.
00:48Au moins trois morts et trois blessés à Kiev dans une attaque russe.
00:52Sept frappes de missiles balistiques ont été qualifiées d'odieuses par les autorités ukrainiennes.
00:57Des installations militaires et notamment un site de fabrique de missiles à longue portée ont été visés selon l'armée russe qui parle de représailles à l'utilisation par l'Ukraine de missiles américains.
01:09Enfin en France, face à l'épidémie de grippe, l'ensemble du territoire métropolitain ainsi que la Martinique et la Guadeloupe sont placés en alerte rouge.
01:18La couverture vaccinale est encore trop faible, les hôpitaux sont débordés.
01:22La semaine dernière, le pays a enregistré 611 morts liés à la grippe.
01:27Dans ce contexte, le ministre de la Santé a relancé la question d'une possible obligation vaccinale des soignants.
01:35Merci beaucoup Isabelle Piboulot et on parlera évidemment de la situation des soignants.
01:39On les salue d'ailleurs, on sait à combien c'est compliqué en ce moment.
01:43Faute de moyens, faute de bras.
01:45Cinq ans après la première vague du Covid, on voit que malgré les aigures, malgré les milliards qui ont été mis, rien n'a bougé.
01:54Avant de revenir sur notre fil rouge de la première partie qui sera ce camp du bien qui vacille et la liberté d'expression qui commence à poser problème du côté de la bien-pensance et notamment à gauche,
02:07je voudrais quand même commencer par ce message absolument bouleversant d'Arthur, le producteur, à Kfir Bibas.
02:16Kfir Bibas, c'est ce petit garçon que vous voyez à l'image, le plus jeune otage de l'histoire qui a passé plus de la moitié de sa courte vie, écrit-il,
02:25enfermé dans les tunnels des terroristes du Hamas.
02:28Plus de 470 jours d'innocence volées, privés de l'amour et de la sécurité de chaque enfant que chaque enfant mérite.
02:34Comment peut-on rester indifférent face à une telle cruauté ?
02:38Comment ne pas dénoncer la monstruosité de ceux qui par leur fantasme et leur obscurantisme infligent de telles souffrances à des innocents ?
02:46C'est un message qu'il a posté sur les réseaux sociaux, il va un peu plus loin où il s'adresse directement à Kfir.
02:52Tu as deux ans, une vie entière ne suffira pas à effacer les blessures de ceux que tu endures, mais nous devons refuser de te laisser sombrer dans l'oubli.
03:00Ce matin, nous avions commencé l'émission en parlant des otages franco-israéliens, offerts et OHAD,
03:05en se disant qu'il y avait eu une indifférence totale sur ces 15 derniers mois de la classe médiatique et politique, en France notamment,
03:13et que seul Laurence Ferrari, qui tous les soirs rappelait leurs jours de détention, et demandait, comme on l'a toujours fait pour les otages français,
03:25leur libération sans condition. Mais en voyant l'image de Kfir d'ailleurs, c'est absolument bouleversant,
03:34parce qu'on se dit qu'il y a des individus sur cette terre qui sont en train de négocier, qui sont en train de dealer pour libérer cet enfant.
03:44Et c'est pourquoi je voulais absolument que vous soyez avec nous Muriel, on en parlera beaucoup plus longuement à partir de 20h30,
03:50mais c'est vrai qu'il n'y a pas de mot pour qualifier l'inhumanité de ces terroristes.
03:57Parce qu'il n'y a plus d'humanité, justement. Parce que l'humanité a disparu.
04:01Et elle a disparu, pour moi, de la surface de la terre, le 7 octobre 2023.
04:07Le 7 octobre 2023, quand ces terroristes sont rentrés dans le kibbutz Niros, dans lequel Kfir Bibas vivait paisiblement,
04:17alors qu'il était dans son lit de bébé, il avait 9 mois à ce moment-là, il y avait son petit frère, son grand frère Ariel, âgé de 3 ans, sa maman Chyrine,
04:26et son papa Yarden, toute la famille était au complet, les terroristes sont rentrés, et alors qu'ils étaient dans leur sommeil,
04:32ils les ont kidnappés, et on a vu les images terribles, absolument terribles, et dénuées de toute humanité.
04:41Il n'y avait plus de place, en fait, pour rien de ce qui fait la race humaine, ce qui fait l'espèce humaine, il n'y avait plus rien de tout cela.
04:49On a vu le visage terrible de la maman, essayant de protéger ses enfants, les enveloppant de ses bras,
04:56essayant véritablement de les protéger avec un regard apeuré que, pour ma part, je n'oublierai jamais.
05:04La seule chose, aujourd'hui, qui pourra peut-être nous permettre d'avancer et de progresser, ce serait leur retour.
05:12Leur retour dans notre univers, dans l'univers...
05:15Vous dites leur, parce qu'il y a les deux enfants qui sont encore pris en otage.
05:18Mais parce qu'en fait, Chyr, Ariel, les parents sont toujours en otage.
05:22Bien sûr.
05:23Donc on attend leur retour, ils sont sur la liste des otages qui doivent être...
05:26Les 33 otages entre les 737 terroristes qui seront libérés.
05:31Qui seront libérés, mais on ne sait pas, au moment où on est en train de parler, on ne sait pas s'ils sont en vie ou pas.
05:39Et c'est ce cauchemar-là qui perdure depuis le 7 octobre 2023, qui empêche nombre d'entre nous d'avoir des nuits et des journées paisibles.
05:50Et je n'ai pas de mots, en fait, pour dire le cauchemar.
05:53Arthur a raison, aucun enfant au monde, aucun bébé au monde ne devrait être...
06:01...dans cette situation et négocier des vies de terroristes pour échanger des vies de bébés, on n'a pas de mots pour ça.
06:09Evidemment. Mais ce qui est terrible là-dedans, c'est qu'Arthur, depuis 15 mois, est l'un des seuls à se mobiliser.
06:18Ce message, en fait, il devrait être publié par tout le monde.
06:23Parce qu'il n'y a rien qui puisse justifier qu'on s'en prenne à un nourrisson, qu'il serve de monnaie d'échange.
06:32Et c'est le plus jeune pris en otage de l'histoire. Voilà, c'est comme ça.
06:36Mais l'humanité entière aurait dû se réveiller le 7 octobre 2023.
06:40Et nous en parlerons, on en parlera en longueur, à partir de 20h30, ensemble bien sûr.
06:48Et on reviendra sur la prise de parole de Benjamin Netanyahou, qui assure ce soir qu'il promet, du moins, aux Israéliens de ramener tous les otages.
06:59Il explique qu'Israël garde le droit de reprendre la guerre avec le soutien de Washington.
07:04Et il affirme qu'Israël a changé la face du Moyen-Orient.
07:09Mais je le disais dans cette première partie, je voulais absolument qu'on vienne sur ce camp du bien qui est en train de vaciller,
07:16qui a perdu sa boussole, qui est moins hégémonique, qui ne supporte pas ça, et qui va aller sur un terrain,
07:24alors moi j'ai grandi avec « il est interdit d'interdire », et qui va pour l'instant s'attaquer, du moins dans les prochains mois, à la liberté d'expression.
07:34Et il y a un entretien absolument formidable à découvrir demain matin dans les colonnes du JDD avec vous, Geoffroy Lejeune,
07:40de Sarah Knafo, qui est actuellement aux Etats-Unis, qui sera présente à la restitue de Donald Trump.
07:46Et voilà ce qu'elle dit.
07:48« Un vent de liberté souffle sur l'Occident. Nos peuples aspirent à la liberté, la liberté d'expression, la liberté économique, la liberté de rester qui nous sommes.
07:57Ce mouvement monte aux Etats-Unis, en Italie, en Grande-Bretagne. Je pense sans prétention que nous en sommes les représentants français. »
08:04Alors dans ce nom, on pourrait dire, certes il y a Sarah Knafo, pourquoi pas Éric Zemmour, mais on pourrait aussi citer les LR de Laurent Wauquiez, Bonoro Taïo, que sais-je,
08:15les siotistes, le Rassemblement National bien sûr, Marion Maréchal qui était l'invité, Mathieu Bocoté dans la précédente émission.
08:26Geoffroy Lejeune, sur ce vent de liberté qui souffle.
08:29En fait, vous avez la gentillesse de citer le JDD, il y a cet entretien, il y a aussi celui de Jean Sevilla qui, 20 ans après, republie son livre « Le terrorisme intellectuel »
08:39qui s'appelle « Les habits neufs du terrorisme intellectuel » et il y a l'édito de Pascal Praud, notre ami qui est en week-end en ce moment,
08:45mais qui analyse de manière... Pascal Praud dans le JDD, toutes les semaines, fait une page entière de chroniques et cette semaine, c'est exceptionnel ce qu'il écrit
08:54parce qu'il met les pieds exactement dans ce plat, c'est-à-dire il explique, il raconte, il part de la... les gens qui quittent X à cause d'Elon Musk.
09:03Et, alors, c'est comme d'habitude drôle, c'est bien senti, il y a des très belles formules, mais il met le doigt sur quelque chose de, comment dire, d'essentiel
09:12et je fais le lien entre ces trois articles pour vous expliquer que, évidemment, en fait, on est en train de vivre quelque chose en ce moment, c'est le camp du bien qui vacille,
09:20qui voit son magistère moral s'effondrer, pas tellement parce que ses adversaires ont été éloquents, brillants, etc., mais parce que le réel l'a contredit.
09:28Et c'est ça que je pense qu'on est en train de vivre en ce moment, c'est ce que disent les prêcheurs de bonne morale et contredit quotidiennement par le réel.
09:36Et c'est très compliqué à vivre pour eux.
09:38Mais ce réel, aujourd'hui, est même contesté, ce n'est pas seulement des opinions, c'est parfois des faits.
09:44Et aujourd'hui, on est en train d'attaquer, du moins certains, attaque Elon Musk, s'inquiète, peut-être à raison aussi pour l'Europe.
09:53Et donc, vous lui posez la question à Sarah Knafo, que dites-vous à ceux qui s'inquiètent de l'ingérence d'Elon Musk sur l'Europe ?
09:58Les journalistes et les politiciens qui parlent d'ingérence aujourd'hui sont les mêmes qui ont soutenu Kamala Harris jusqu'au dernier jour de la campagne américaine.
10:06Donc, si on comprend bien, quand un étranger soutient la gauche, ce n'est pas de l'ingérence, mais quand un étranger soutient la droite, ça devient de l'ingérence.
10:15Il y a la bonne et la mauvaise ingérence.
10:18C'est comme pour les chasseurs.
10:19Quand Obama a annoncé son soutien à Macron à quelques jours du vote de 2017, quand il a soutenu Merkel et Trudeau, personne n'a parlé d'ingérence.
10:26Quant à Elon Musk, ses adversaires passent leur temps à l'insulter sur Twitter tout en disant qu'il n'y a plus de liberté sur Twitter.
10:33Ça en devient comique.
10:34Elle dit que c'est comique.
10:35Quel regard vous portez là-dessus ?
10:37En fait…
10:39Est-ce que vous allez quitter Twitter lundi ?
10:41Est-ce que vous appelez au boycott de Twitter ?
10:43Non. D'abord, je suis rarement partisan de la politique de la chaise vide.
10:49Et je pense que, plutôt que de déserter, il faut tenter de convaincre.
10:54Il y a une panique à gauche depuis quelques années.
10:57Il y a un réel vent de panique.
10:59Pourquoi ?
11:00Parce que la gauche, et quand je dis la gauche, je l'englobe dans ses diverses composantes.
11:06La gauche politique, la gauche médiatique, la gauche universitaire, la gauche culturelle a eu un monopole pendant ces 30 ou 40 dernières années.
11:16C'est elle qui donnait de ton.
11:18C'est elle qui posait les thèmes.
11:20C'est elle qui faisait les débats qui étaient autorisés et ceux qui ne l'étaient pas.
11:24Et la droite, face à elle, souvent était tétanisée ou gênée d'être de droite.
11:30Et depuis quelques années, on assiste à ce qu'on a en certains nombres appelé une bataille culturelle,
11:37c'est-à-dire d'une droite qui non seulement s'assume sur le plan des idées, sur le plan intellectuel,
11:44mais qui désormais répond, qui contre-attaque, qui sort des livres, qui organise des conférences,
11:53qui vient sur des plateaux de télévision.
11:55Et la gauche, face à cela, plutôt que de répondre, plutôt que d'aller dans le débat,
12:00plutôt que de descendre dans l'arène, dit on s'en va.
12:05Et c'est résumé par la formule de Geoffroy de Laganerie sur une grande station de service public qu'aime un célèbre avocat qui fréquente cette chaîne,
12:17je pense à William Golnadel, la formule de Geoffroy de Laganerie qui avait un jour dit sur France Inter,
12:24il faut exclure les idées de droite du débat public car elles sont illégitimes.
12:30Voilà, tout est résumé.
12:32Aujourd'hui, la liberté d'expression peut devenir une sorte de menace pour certains.
12:37On poursuit l'entretien, là aussi c'est intéressant, dans le bras de fer entre Thierry Breton et Elon Musk
12:42autour de la censure sur les réseaux sociaux.
12:44De quel côté êtes-vous, demande le JDD à Sarah Knafo ?
12:48Je suis toujours du côté de la liberté.
12:50La gauche a horreur de la liberté.
12:52Le centre a peur de la liberté.
12:54Je suis du côté de ceux qui pensent que la liberté est le meilleur moyen de défendre notre civilisation.
12:59Quant au chef des censeurs européens, monsieur Thierry Breton,
13:02j'ai appris que pendant qu'il était en train de déverser sa bille contre Elon Musk
13:05et l'ingérence américaine sur tous les plateaux télé,
13:07il négociait son pantouflage avec la Bank of America.
13:12J'espère que je l'ai bien prononcé.
13:14Nous devrions empêcher de telles dérives.
13:16Alors là, est-ce que c'est une dérive ? Est-ce que c'est une tartufferie ?
13:19Je précise pour Elon Musk, par exemple, ces trois dernières semaines,
13:22il a été attaqué parce qu'il a mis en lumière les viols de masse en Grande-Bretagne.
13:26Tiens, tiens, les viols de masse en Grande-Bretagne, ingérents.
13:29S'il attaque, il se reprend de manière, ce qui était vrai, très virulente à Keir Starmer.
13:34D'accord ? Qu'est-ce qu'il se passe cette semaine ?
13:36La colonne, c'était pareil.
13:38Qu'est-ce qu'il se passe cette semaine ?
13:40Cette semaine, le gouvernement britannique a décidé d'investir plus de 11 millions d'euros
13:44pour qu'il y ait des enquêtes locales,
13:46afin qu'on fasse toute la lumière sur les viols de masse,
13:48parce qu'ils avaient peut-être été sous-traités,
13:50parce que les victimes n'ont pas été écoutées, entendues et protégées, etc.
13:55D'où sa part, et des politiques, bien sûr, en Grande-Bretagne,
13:59qui ont remonté l'information, les médias locaux, mais également les réseaux sociaux.
14:04Alors, il faut peut-être ne pas être naïf aussi sur les réseaux sociaux,
14:08mais la volonté d'interdire, vous, le libertarien que vous êtes,
14:13je ne suis pas libertarien, je suis libertaire,
14:15et je pense qu'il y a une différence entre les deux.
14:17Et d'ailleurs, je relève que quand Sarah Knafo parle de la liberté d'expression,
14:21vous parliez de interdit d'interdire.
14:23Éric Zemmour, dans Le Suicide français,
14:26qui est quand même le livre de la pensée de reconquête,
14:29date le début de la décadence française au moment de la pensée 68.
14:35Bien sûr, sur Interdit d'interdire.
14:38Exactement, c'est intéressant à remarquer dans son livre.
14:41Mais quand je citais Interdit d'interdire,
14:43vous imaginez un peu qu'il y avait une sorte d'ironie.
14:45Oui, vous avez bien compris qu'il y avait une sorte d'ironie, bien sûr.
14:47Mais ce qui, pour Éric Zemmour, a marqué la décadence française depuis quelques décennies,
14:52c'est précisément le fait d'avoir développé des droits de plus en plus individuels,
14:57qui ont, selon lui, détruit les structures traditionnelles.
15:00Je pense qu'il y a une forme d'ironie à les voir aujourd'hui défendre la liberté totale,
15:06et que, en fait, ce n'est pas exactement ce qu'ils ont en tête.
15:09Le problème qui est fait avec Elon Musk,
15:11que chacun ait des opinions politiques, c'est une chose.
15:13Qu'il puisse y avoir des ingérences d'un président qui en soutient un autre,
15:17d'un milliardaire qui va acheter des journaux.
15:19C'est le principe d'une société libérale.
15:21Elon Musk, là, aujourd'hui, il est à la fois juge et parti,
15:25puisqu'il possède Twitter, qui pour l'instant, X,
15:28et notre, je le répète tout le temps, mais c'est le même argument,
15:31notre grand agora, notre grand espace de discussion.
15:34Et que quand il l'utilise pour directement faire de l'ingérence dans des élections,
15:38ce n'est pas la même chose de s'indigner de ceci ou de cela.
15:41Mais quand il défend des partis, et qui en l'occurrence ne sont pas des partis de droite,
15:44ce sont des mouvements d'extrême droite, l'English League of Defense,
15:47l'AFD, ce n'est pas la droite, c'est l'extrême droite,
15:49et qu'il les défend, qu'il insulte des chefs d'Etat en les traitant d'abrutis complets.
15:53La définition de l'extrême droite est parfois, en France, un peu complexe.
15:57J'ai vu chez d'excellents confrères qu'on expliquait qu'il y avait toute l'extrême droite
16:01présente à l'investiture, l'extrême droite française à l'investiture de Donald Trump.
16:07Donc moi j'aimerais aussi qu'on arrive à définir ce qui peut être représenté
16:11comme étant d'extrême droite pour l'extrême droite française.
16:14Est-ce que Marion Maréchal, pour certains, est considérée d'extrême droite ?
16:17La vérité, ça peut se dire.
16:19Je parle de la France, je n'ai pas parlé ni de l'Allemagne, ni de l'Angleterre.
16:23Mais c'est pour ça que ça peut être intéressant.
16:25Et ces inquiétudes-là, quand George Soros intervient avec ses milliards dans les ONG,
16:32avec parfois une sorte de connivence, merci, avec des responsables politiques,
16:39ingérence ou pas ingérence ?
16:43C'est-à-dire qu'en fait, à mon sens, il y a deux choses.
16:45Il y a d'une part, effectivement, ce deux poids, deux mesures,
16:49entre quelqu'un comme George Soros qui, pareillement, à l'instar d'Elon Musk,
16:54est milliardaire et se permet justement de financer bon nombre d'associations
16:58qui jouent contre l'Occident à travers l'islamisme, les associations islamistes.
17:02Je pense notamment à l'association Femizo dont parle Florence Bergeau-Blackler,
17:06à travers notamment des associations qui contribuent à la lutte fascisante des antifas,
17:12à la lutte ou au lobby ou à l'idéologie transidère.
17:15Cela ne pose absolument pas de question que ces associations déstabilisent nos nations
17:19par les revendications qu'elles portent.
17:21Elon Musk, s'il fait l'objet justement d'une espèce de conspiration comme ça
17:25de la part des élites dont Thierry Breton, c'est parce que précisément il a mis en exergue,
17:29il a mis en lumière, en relayant les propos de Tommy Robinson,
17:32qui effectivement est sulfureux quand on connaît son parcours,
17:35sur un infanticide sans le sang de milliers de jeunes filles
17:40pour ne pas faire le jeu de l'islamophobie par justement un multi-étayage d'institutions,
17:47polices, associations, travailleurs sociaux, élus politiques qui devaient taire,
17:51encore une fois, c'est ce drame absolu, au nom encore une fois d'une idéologie.
17:55Qu'est-ce qu'a fait Elon Musk ? Il a simplement relayé.
17:57Après qu'il soutienne l'AFD ou qu'il soit en lutte contre Keir Starmer,
18:02ça c'est son opinion politique.
18:04Je ne crois pas qu'il s'ingère directement dans les affaires de l'Allemagne
18:08ou précisément de la Grande-Bretagne.
18:10Il a simplement été un lanceur d'alerte en relayant quelqu'un
18:13qui a fait un travail journalistique très profond sur les fameux globalistes.
18:17Il faut comprendre qu'avant d'être un soutien de Donald Trump,
18:21il y a un temps où il appelait à voter Barack Obama.
18:25Donc il y a évidemment peut-être une évolution dans sa manière de penser.
18:30Et surtout pourquoi ? Parce que quand il a mis la main en quelque sorte sur Twitter,
18:34il s'est rendu compte que peut-être qu'il y avait au sein de Twitter des décideurs
18:38qui voulaient imposer justement une idéologie à ces réseaux.
18:44Vous avez raison, c'est le problème de Twitter, c'est que c'est une entreprise.
18:48Donc de toutes les manières, quel que soit le propriétaire,
18:50qu'il soit de gauche ou de droite, c'est une entreprise qui va dépendre
18:53des choix qui sont faits par le propriétaire.
18:55Mais par exemple, Nathan, vous voulez quitter Twitter ?
18:57Boycotter Twitter ? Interdire Twitter ?
18:59Moi, de manière générale, je suis d'accord avec vous là-dessus,
19:02je suis pour convaincre. Je ne suis pas pour dire
19:05on ne discute pas, on va rester dans son petit espace.
19:09Vous n'allez pas demander un pass sanitaire pour Twitter quand même.
19:13Marion Maréchal qui parle justement de Donald Trump,
19:17c'est une victoire idéologique mais...
19:19Attention, il ne faut pas être naïf non plus.
19:24Je crois qu'il y a aujourd'hui des combats intéressants et des victoires
19:27qu'ils ont apportées à travers l'élection de Donald Trump
19:29qui sont aujourd'hui utiles à mener en Europe.
19:31Je pense notamment à cette contre-révolution anti-woke qui a abouti
19:35et dont on voit déjà un certain nombre de décisions,
19:37notamment relatives à la théorie du genre ou autre,
19:41et qui sont des choses intéressantes.
19:43Maintenant, les États-Unis doivent être un partenaire privilégié
19:46puisque c'est un grand partenaire commercial, c'est aussi un concurrent.
19:49Je crois que c'est aussi important que la droite que nous représentons
19:53tisse des liens précisément pour pouvoir aussi défendre
19:55les intérêts français et les intérêts européens
19:57puisque malheureusement aujourd'hui Emmanuel Macron
19:59n'est manifestement plus en mesure de le faire.
20:01Il n'a plus la légitimité pour le faire, au point d'ailleurs
20:03qu'il n'est pas invité, contrairement d'ailleurs à Giorgia Meloni,
20:05présidente du Conseil italien, à cette investiture.
20:09Autre déclaration, alors cette fois-ci c'était Jordan Bardella.
20:12C'est intéressant parce que lui n'ira pas.
20:14Il explique pourquoi il n'y va pas.
20:16Alors là pour les invitations, en tous les cas l'investiture,
20:20c'est la Cour des miracles.
20:21Ce ne sont pas du tout les mêmes invités qu'on pouvait avoir sur les précédentes.
20:25On a un sujet là-dessus, mais je voudrais qu'on écoute Jordan Bardella d'abord.
20:28Moi j'ai un respect immense pour le patriotisme de Donald Trump
20:32et je vais vous dire, moi j'aime ces dirigeants politiques
20:35qui défendent l'intérêt de leur pays
20:37et qui défendent l'intérêt de leur peuple d'abord.
20:39Mais aimer le patriotisme de Donald Trump,
20:42ça ne veut pas dire être le vassal des Etats-Unis d'Amérique.
20:45Trump va défendre l'intérêt des Etats-Unis.
20:47Il va probablement être très dur sur le plan commercial
20:50avec la France et avec l'Europe.
20:52Moi je ne veux pas d'une France qui soit soumise à une puissance étrangère.
20:56Quelle que soit cette puissance étrangère,
20:58il y a l'amitié partisane,
21:00il y a le respect pour les grands dirigeants politiques
21:02et Donald Trump en est un.
21:03Mais je ne me sens pas obligé d'être à ses côtés
21:07ou de courir derrière Donald Trump.
21:09Et c'est peut-être là l'élément essentiel.
21:12C'est-à-dire que vous pouvez partager des idées, un cap,
21:16mais il faut savoir aussi que Donald Trump va penser d'abord aux Américains
21:21et peut-être que la France un jour pensera d'abord aux Français.
21:23Ça a été un des slogans de ces différentes campagnes,
21:28et je trouve que ce qui est bien plus important que les histoires protocolaires,
21:33de savoir qu'il va pouvoir poster sur Instagram une photo à 300 mètres,
21:39je me souviens de Ségolène Royal qui s'était vantée d'être invitée par Obama,
21:42qui s'est retrouvée à un kilomètre de la Seine,
21:46la malheureuse, avec un bonnet, parce qu'il faisait moins 12,
21:49évidemment, en janvier à Washington.
21:51Je me sentais moins 18 lundi.
21:53Et qui n'avait même pas pu approcher le président des États-Unis.
21:58Donc tout ça relève du dérisoire d'histoire de réseaux sociaux.
22:05Le vrai sujet, c'est quelle répercussion pour la France.
22:09Et Donald Trump n'a aucun état d'âme.
22:12Quelle répercussion pour nos viticulteurs, pour nos agriculteurs,
22:15pour nos différents producteurs.
22:18Il est là le vrai sujet.
22:19Je voudrais quand même qu'on revienne un instant sur ces responsables politiques
22:22qui menacent soit de quitter, soit d'interdire Twitter.
22:26Il y a des gens qui sont radicaux, mais il n'y a pas que des radicaux.
22:30Un intime, du moins un des plus proches de la Macronie, Roland Lescure,
22:35qu'on a imaginé il y a quelques semaines à Matignon.
22:38Qu'est-ce qu'il dit ?
22:39Il dit qu'il faut que ce réseau devienne Hasbeen.
22:42Et il appelle donc chez nos confrères du Parisien à quitter Twitter.
22:47Il explique que c'est un lieu de propagande au service d'une idéologie réactionnaire.
22:53Alors si c'était au service d'une idéologie européiste,
22:56sans frontières, mondialiste.
22:59C'était le cas avant.
23:00Ça allait pour Monsieur Lescure.
23:02Je rappelle que Monsieur Lescure devait être dans la shortlist à Matignon.
23:07Et surtout le député des Français de l'étranger aux États-Unis et au Canada.
23:13Potentiellement, il pourrait échanger avec Elon Musk.
23:16Donc il représente la nation là-bas.
23:19Il représente la France.
23:20C'est un individu qui entre dans un bras de fer avec Elon Musk.
23:23Et contrairement à lui, on a un ministre délégué,
23:25Benjamin Haddad de l'Europe, qui dit quoi ?
23:27Je ne quitterai pas X.
23:29La vie est plus intéressante quand on se confronte à des points de vue différents.
23:32Je serai toujours du côté du pluralisme et de la liberté d'expression.
23:35Le combat d'idées doit être mené partout où il a lieu.
23:38C'est un long message.
23:39Et un peu plus loin, il dit, soyons aussi francs.
23:41La condition de la souveraineté technologique, c'est l'innovation, pas la régulation.
23:45Quand je vois X et TikTok, je vois surtout les rendez-vous ratés par l'Europe.
23:49Quand je vois Musk, je me demande,
23:51comment pouvons-nous être leaders dans le domaine de l'automobile électrique ou du spatial ?
23:56C'est-à-dire que quand Elon Musk, il essaye de penser à comment on va aller sur Mars,
24:01nous, on est en train de faire des tables rondes sur la réforme des retraites.
24:04Il y a peut-être un petit décalage.
24:06Après la pub.
24:08Allez-y, allez-y Nathan.
24:10Encore une fois, je pense que quand on est un responsable politique,
24:13dire je vais déserter une plateforme, un réseau social,
24:16c'est une erreur stratégique et c'est une erreur même presque morale.
24:20Ensuite, dire que Twitter, est-ce que ça fait du bien ou du mal à la démocratie ?
24:24Est-ce que ça fait du bien ou du mal aux débats publics en général ?
24:27Avant même qu'Elon Musk ne rachète ce réseau,
24:30je pense que le débat doit être posé.
24:32Et j'ai toujours pensé, moi, que ça faisait beaucoup de mal.
24:34Qu'il y a beaucoup de raisons.
24:35Et que ce n'est pas que lié à Elon Musk.
24:36L'anonymat, par exemple.
24:37Ah, mais ça c'est un peu levé l'anonymat.
24:39C'est une question, pourquoi pas.
24:41La haine en ligne.
24:42Et je crois d'ailleurs que les politiques deviennent de plus en plus bêtes
24:45à mesure qu'ils utilisent Twitter et qu'on le voit tous les jours.
24:47La publicité, on revient dans un instant,
24:49parce qu'on parlera encore un tout petit peu des Etats-Unis
24:52avec les acteurs controversés.
24:54C'est comme ça que c'est présenté par l'AFP.
24:56Sylvester Stallone, John Voight et Mel Gibson
24:59qui vont devenir les ambassadeurs à Hollywood.
25:02Et je vais vous lire la dépêche de l'AFP qui explique pourquoi,
25:06par exemple, Sylvester Stallone est un homme controversé aux Etats-Unis.
25:11C'est drôle comme mot.
25:12C'est le virilisme toxique.
25:14Ah non, vous allez voir, c'est encore un peu plus inquiétant que ça.
25:22Pendant la publicité, je me disais, c'est très intéressant.
25:24Tous ceux qui sont en train d'appeler à quitter Twitter,
25:27à boycotter Twitter, à même censurer Twitter,
25:30étaient bien contents d'avoir Twitter désormais X
25:33pour parler du front républicain, de la lutte contre l'extrême droite,
25:37d'appeler à voter pendant les élections législatives.
25:41C'est marrant de voir comme les choses vont vite dans le temps.
25:45Je vous parlais d'Hollywood avant la publicité.
25:47Je lis la dépêche de l'agence France Presse.
25:50Les acteurs controversés, Sylvester Stallone, John Voight et Mel Gibson,
25:54soutiens de longue date de Donald Trump,
25:55ont été faits symboliquement jeudi ambassadeurs à Hollywood
25:58pour être les yeux et les oreilles du futur président
26:01dans une industrie du cinéma très majoritairement pro-démocrate.
26:05Il cite Donald Trump qui dit
26:07qu'ils serviront de quelque sorte d'émissaire spécial
26:10avec l'objectif de refaire Hollywood
26:11qui a perdu beaucoup en 4 ans au profit de pays étrangers.
26:15Certains peuvent s'amuser en disant que c'est devenu Hollywood.
26:18C'est vrai que c'est très beau.
26:20La dépêche, je l'ai dans les mains.
26:23Vous avez cherché longtemps, Elliot ?
26:25Des heures de réflexion.
26:27En revanche, ce qui m'intéresse, c'est de comprendre
26:29pourquoi Sylvester Stallone pourrait être considéré
26:32comme quelqu'un de controversé.
26:34Et un peu plus loin dans le descriptif,
26:35voilà ce que dit l'agence France Presse.
26:36Enfin, Stallone, pour lequel Donald Trump
26:38est le second George Washington,
26:40a été accusé d'agression sexuelle à la fin des années 1980.
26:45On cherchait quelque chose d'il y a 40 ans.
26:47Qu'il a toutes démenties
26:50et qui n'ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires.
26:53Alors quel intérêt de mettre ça dans la dépêche, par exemple ?
26:56Si, c'est hyper intéressant.
26:57Mais quel est l'intérêt ?
26:58Je répète la phrase.
26:59Stallone, pour lequel Donald Trump est le second George Washington,
27:02a été accusé d'agression sexuelle à la fin des années 80,
27:04qu'il a toutes démenties
27:05et qui n'ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires.
27:07En fait, il est devenu controversé
27:09parce qu'il a soutenu Trump, là, maintenant, récemment.
27:11Donc, on va chercher dans son passé,
27:13on va chercher dans son histoire.
27:14Non, mais c'est vrai.
27:15Je suis d'accord avec vous.
27:16Mais quel est le sens journalistique ?
27:18Vous êtes patron de presse.
27:19Quel est le sens journalistique d'apporter cette information ?
27:22C'était il y a 40 ans.
27:24Ça a été démenti par le principal accusé.
27:26Et surtout, ça n'a donné suite à aucune poursuite judiciaire.
27:30Et j'irais voir l'avocat dans un instant,
27:31parce que j'ai besoin de comprendre.
27:32Il fonctionne comme ça.
27:33C'est-à-dire que s'il avait soutenu Kamala Harris,
27:35vous pouvez être certains qu'on n'aurait jamais rappelé ça.
27:37Vous pouvez être certains qu'on aurait dit qu'il avait fait...
27:39Je suis tombé.
27:40Excusez-moi, Eliott.
27:41Pardon.
27:42Geoffroy s'en souvient très bien.
27:44Les quelques artistes qui ont ouvertement soutenu Nicolas Sarkozy en 2007...
27:50Absolument, j'y pense aussi.
27:51Souvenez-vous du lynchage...
27:54Faudel.
27:55Faudel, dont la carrière s'est quasiment arrêtée cette année-là.
28:01Absolument.
28:03Doc Gynéco, Mireille Mathieu, que je salue,
28:08qui vient de la Cité des Papes,
28:11Didier Barbeau-Livien...
28:13Bref, il y a eu un certain nombre d'artistes
28:15qui ont soutenu Nicolas Sarkozy,
28:17et je le dis d'autant plus tranquillement que moi,
28:19j'avais fait la campagne de Ségolène Royal,
28:21qui ont soutenu Nicolas Sarkozy,
28:22et dont la carrière s'est arrêtée quasiment cette année-là.
28:25Alors, l'avocate que vous êtes, Muriel Wagnon-Melki,
28:27quel est l'intérêt d'apporter cette information,
28:29qui n'est donc pas une information ?
28:31Non.
28:32Parce qu'il n'y a eu ni condamnation,
28:33ni poursuite judiciaire.
28:34En France, ça donnerait lieu à des poursuites en diffamation.
28:37Mais aux Etats-Unis, c'est pas la même chose.
28:39Alors, par exemple, ça m'intéresse,
28:40à la Libération, il fallait lire le papier de Libération,
28:42parce que nommés ambassadeurs par Trump,
28:43les acteurs Stallone, Voigt et Gibson,
28:45chargés d'être ses yeux et ses oreilles,
28:47alcooliques, accusés de violences conjugales et de racisme,
28:50ils seront les émissaires spéciaux.
28:52Ah, c'est dommage que vous ne voyez pas,
28:53c'est le petit sommet écrit du milliardaire républicain.
28:58Voilà comment c'est présenté.
29:00Et donc, j'ai creusé un peu.
29:01Il faut quand même se rappeler qu'en 1992,
29:05Sylvester Stallone avait été décoré par qui ?
29:08Jacques Lang, en France, chevalier des arts et des lettres,
29:11le 21 février 1992.
29:13Je crois qu'on a la photo.
29:14On va la découvrir ensemble.
29:16Et je me disais, c'est drôle,
29:17comme quoi les choses peuvent aller très vite.
29:19On a oublié le temps où il était décoré.
29:22Ce sont des légendes.
29:23Les trois sont des légendes.
29:24Mais évidemment.
29:25Ils ont fait des choses…
29:26Mais ça me fait rire, moi.
29:27Mais bien sûr, c'est…
29:28Il faut savoir qu'aux Etats-Unis,
29:29il y a eu un scandale qui concerne Peuf Daddy.
29:31C'est une soirée qu'on appelle les Free Cops.
29:32Et c'est intéressant de voir comment la presse américaine
29:34traite cette affaire.
29:35Comment est-ce qu'elle érige des icônes
29:37qui ne font pas partie, entre guillemets,
29:38du camp du bien,
29:39mais du camp des émissaires.
29:40C'est un scandale.
29:41Le scandale du rappeur Peuf Daddy,
29:42c'est aujourd'hui un scandale médiatisé.
29:44C'est intéressant de voir le traitement médiatique.
29:46Et la façon dont les informations sont érées,
29:48notamment dans la presse américaine.
29:49Sur Peuf Daddy.
29:50Une petite remarque sur les acteurs américains.
29:53Parmi les erreurs qu'ont faites la gauche et les démocrates,
29:57sur les campagnes d'Hillary Clinton en 2016,
30:00de Joe Biden.
30:01La première, c'était un contexte particulier.
30:04Et de Kamala Harris.
30:05Ils ont eu cette technique qu'ils ont usée,
30:08mais comme pas possible,
30:09de faire demander à plein de stars,
30:11soit des stars de la chanson,
30:13soit des stars du cinéma,
30:14de venir faire campagne pour le candidat démocrate
30:16en étant persuadé que ça allait être très efficace.
30:18Ça n'a servi à rien.
30:19Je crois que non seulement ça n'a servi à rien,
30:20mais que ça a même été contre-productif.
30:22Parce que quand vous avez des gens
30:23qui sont super multimillionnaires,
30:25et on est ravi pour eux,
30:26qui ont eu une belle carrière, etc.,
30:28qui voyagent en jet privé,
30:30et qui viennent vous expliquer des choses
30:32sur le réchauffement climatique,
30:34je crois que ça a eu un effet contre-productif,
30:36et que ça a fait partie des sujets
30:39sur lesquels le parti démocrate a été vraiment,
30:41non seulement d'une grande naïveté,
30:43mais d'une forme de grand aveuglement
30:44vis-à-vis de ce qu'il renvoyait
30:46comme image de suffisance morale.
30:49Je précise que dans la dépêche,
30:50il y a quand même des éléments factuels.
30:52Les trois hommes multirécompensés
30:54par l'industrie du cinéma,
30:55comptent à eux seuls,
30:56disent nomination aux Oscars, etc.
30:58C'est une longue dépêche.
30:59Mais moi j'ai essayé de comprendre,
31:00quand j'ai lu Controversé,
31:01je me suis dit,
31:02mais pourquoi il est controversé, Stallone ?
31:03J'ai l'impression quand même
31:04que c'est une légende parmi les légendes,
31:06et qu'il y a une sorte de consensus.
31:08D'aller chercher les accusations des années 1980,
31:11qui n'ont même pas été suivies de faits judiciaires,
31:16hallucinant.
31:17C'est l'AFP ?
31:18C'est l'agence France Presse.
31:19C'est l'agence France Presse,
31:20donc c'est les mêmes qui ont qualifié
31:21de charismatique Nasrallah,
31:23et qui qualifient de controversé un acteur américain.
31:27Je laisse chacun juger.
31:29Mais après, l'agence France Presse
31:30fait un travail titanesque.
31:32Oui, oui.
31:33Et c'est un travail...
31:35Audrey Yann, d'ailleurs,
31:36c'est mine à raison.
31:38Ce qu'on dit là est absolument futile
31:40par rapport au sujet qu'on va traiter à l'instant.
31:42Il en avait ouvert par ce message d'Arthur
31:45à Kfir Bibas,
31:46puisqu'on va revenir sur les otages.
31:48Et cet accord, le feu vert qui a été donné
31:51par les autorités israéliennes,
31:54avec une prise de parole,
31:55il y a quelques minutes,
31:57une petite heure,
31:58de Benjamin Netanyahou,
32:00qui explique qu'Israël se donne le droit
32:03de reprendre la guerre
32:05avec le soutien de Washington,
32:08promet aux Israéliens le retour de tous les otages.
32:12Mais c'est vrai que le visage de Kfir Bibas,
32:15son sourire,
32:16le fait qu'aujourd'hui il ait deux ans
32:20et qu'il ait passé la plupart de son temps
32:23entre les mains des terroristes du Hamas,
32:26que ces individus sont en train de négocier
32:28en utilisant comme monnaie d'échange un nourrisson,
32:32c'est quelque chose qui vous prend aux tripes,
32:34bien évidemment.
32:35Voyons le sujet de Florian Doré
32:37sur Kfir Bibas.
32:40Kfir Bibas a fêté ses deux ans ce samedi.
32:43Retenu depuis plus de 400 jours,
32:45le petit garçon a été capturé
32:47lors de l'attaque du kiboutz de Niros
32:49le 7 octobre 2023.
32:51Il était âgé de seulement 8 mois.
32:53L'émotion est toujours palpable pour ses proches.
32:57Samedi prochain, notre Kfir fêtera
32:59son deuxième anniversaire en captivité.
33:01Comment est-il possible que mon petit-fils,
33:03kidnappé à l'âge de 8 mois et demi,
33:05fête son deuxième anniversaire en enfer ?
33:07Comment est-il possible qu'il n'ait toujours pas fêté
33:09son anniversaire avec son père, avec sa famille,
33:11chez lui et dans son pays ?
33:13Ses parents et son frère de 4 ans, Ariel,
33:15ont également été enlevés.
33:17Kfir et son frère sont les seuls enfants
33:19à ne pas avoir été libérés
33:21durant la trêve de novembre 2023.
33:23À cette période, le Hamas avait annoncé
33:25la mort du bébé et du reste de la famille.
33:27Les autorités israéliennes, elles,
33:29n'ont jamais confirmé cette information.
33:31À ce jour, Israël n'a aucune nouvelle
33:33du bébé et de sa famille.
33:39Monsieur le Premier ministre,
33:41cette année a été une année de dévastation
33:43et de destruction pour nous en tant que peuple.
33:45Le cauchemar qui est devenu notre réalité
33:47au cours de l'année doit prendre fin.
33:51S'ils sont toujours en vie,
33:53ils pourraient faire partie des premiers
33:55otages libérés, selon les termes de l'accord
33:57de cesser le feu entre Israël et le Hamas.
33:59Et on le disait tout à l'heure,
34:01tout est très précaire,
34:03instable, on ne sait pas
34:05comment
34:07cet accord va se poursuivre
34:09et si le Hamas va tenir
34:11ses engagements. Muriel.
34:13C'est tout le problème de passer un accord
34:15avec un groupement terroriste
34:17comme le Hamas.
34:19C'est toute la difficulté d'avoir
34:21à traiter avec des
34:23personnes qui ne sont plus
34:25dénuées,
34:27qui sont dénuées de tout sens humain
34:29et de toute notion
34:31d'humanité.
34:35La violence psychologique
34:37de la situation est absolument redoutable.
34:39Et le Hamas le sait,
34:41et c'est une arme.
34:43Ils en jouent depuis plus de 15 mois.
34:45Et on l'a vu par le passé,
34:47ils ont annoncé
34:49des libérations, et puis finalement
34:51ce sont des corps qui sont revenus.
34:53Ils ont donné des nouvelles, puis finalement
34:55ce sont d'autres nouvelles qui sont parvenues.
34:57Et toutes ces familles qui sont dans l'attente
34:59depuis le 15 octobre,
35:01depuis plus de 15 mois, depuis le 7 octobre
35:032023, toutes ces familles-là
35:05sont suspendues en fait,
35:07et ne respirent plus.
35:09On va essayer de comprendre comment peut se passer
35:11cet accord, et normalement
35:13c'est le feu qui doit
35:15débuter demain matin à 7h30
35:17heure française.
35:19Mais j'ai cru comprendre que
35:21Benjamin Netanyahou demandait des garanties
35:23sur la liste des otages
35:25qui allaient être libérés,
35:27et que cette liste devait être présentée très rapidement
35:29et sans quoi il n'y aurait pas
35:31de transfert
35:33de prisonniers,
35:35d'hommes condamnés, qui ont du sang
35:37pour certains, sur les mains
35:39bien évidemment, terroristes, vous avez raison,
35:41et qui vont donc être libérés
35:43en échange d'otages qui
35:45eux, de bébés,
35:47sont évidemment innocents
35:49totalement. Dans un contexte également
35:51ou sur place, c'était une journée
35:53extrêmement tendue
35:55avec une attaque au couteau, avec des bombardements.
35:57Je vous propose de voir ça avec notre envoyé spécial
35:59Juliette Sadat.
36:01Oui, une journée sous
36:03vive tension, avec ce samedi matin, d'abord
36:05un missile qui visait le
36:07ministère de la Défense, ici à Tel Aviv.
36:09Missile intercepté, il provenait
36:11du Yémen, et a été revendiqué
36:13par les rebelles Houthis, qui ont
36:15revendiqué également un autre
36:17tir de missile, cette fois intercepté
36:19à Eilat, dans le sud du pays,
36:21au bord de la mer Rouge, et enfin
36:23dans l'après-midi, ce samedi, une attaque
36:25au couteau, en plein centre-ville de Tel Aviv.
36:27Un homme, âgé d'une trentaine
36:29d'années, a été blessé, légèrement.
36:31Il a été pris en charge rapidement
36:33par les secours et emmené
36:35à l'hôpital. L'auteur des coups de couteau,
36:37lui, a été neutralisé par un civil
36:39qui était armé. Il s'agirait
36:41d'un Palestinien âgé de 19 ans
36:43et originaire de Toul Karem,
36:45en Cisjordanie, c'est à 50 km d'ici.
36:47Si je vous propose de lire
36:49une déclaration de Benjamin Netanyahou, justement,
36:51sur cet accord, et la
36:53pression mise, quand même, sur le terroriste du Hamas,
36:55nous ne procéderons pas à la réalisation de l'accord
36:57tant que nous n'aurons pas reçu,
36:59comme convenu, la liste
37:01des otages qui seront libérés.
37:03Muriel.
37:05Le processus, en fait,
37:07tel qui s'était déroulé en novembre
37:092023,
37:11était le suivant. Chaque
37:13veille, le Hamas donnait
37:15le nom des personnes qui allaient être
37:17libérées. En principe,
37:19les noms auraient dû être donnés ce soir,
37:21et à l'heure où on se parle, en tout cas,
37:23peu avant de rentrer sur le plateau, ce n'était pas encore le cas.
37:25Et c'est pour cela qu'en fait
37:27Benjamin Netanyahou
37:29a expliqué que si
37:31ce processus n'était pas respecté,
37:33à ce moment-là, l'accord serait
37:35rompu, et qu'il
37:37exercerait les pressions nécessaires pour
37:39qu'enfin cette liste
37:41arrive. Il faut savoir aussi
37:43que la liste qui a circulé,
37:45qui comporte 33 noms, sur cette
37:47liste-là...
37:49On dit 33 noms contre
37:51737...
37:5333 noms, et tous ne sont
37:55peut-être pas vivants.
37:57Justement, la difficulté
37:59aussi terrible,
38:01et je le dis encore parce que
38:03on échange avec les familles,
38:05c'est qu'elles sont dans l'attente,
38:07les noms de leurs
38:09parents sont sur cette liste, et elles
38:11ne savent pas s'ils sont en vie ou non.
38:13C'est un cauchemar. C'est un
38:15cauchemar terrible, en fait, et qui ne s'arrête pas.
38:17Eh bien écoutez, c'était pour ça que je voulais que vous
38:19soyez sur le plateau, pour nous apporter ces
38:21précisions par pudeur, bien sûr, et parce
38:23qu'on est dans l'attente aussi,
38:25et qu'on n'a pas tous les éléments concernant
38:27les otages.
38:29Je ne veux pas qu'on spécule
38:31là-dessus, et je voulais qu'on reste sur
38:33les faits, rien que les faits et les déclarations.
38:35Et je vous propose évidemment
38:37qu'on avance sur l'actualité, tout en ayant
38:39bien sûr une pensée
38:41pour ces familles d'otages
38:43ce soir, et je rappelais
38:45ce matin
38:47que si le Hamas joue
38:49avec les otages
38:51et les vies des otages, ils ont joué
38:53aussi pendant 15 mois avec la vie
38:55des Gazaouis, puisqu'ils auraient pu
38:57déposer les armes, ils auraient pu
38:59rendre les
39:01otages à Israël.
39:03Donc il n'y aurait pas eu aussi
39:05cette guerre. Il y avait eu
39:07une monnaie d'échange et également
39:09des boucliers humains
39:11et aujourd'hui, le peuple Gazaoui
39:13vit un enfer.
39:15Et vous avez des gens pour qui la vie ne vaut rien.
39:17Quand pour vous
39:19la vie ne vaut rien,
39:21vous n'avez aucune considération
39:23pour l'humain.
39:25Avançons dans
39:27l'actualité, si on le peut
39:29bien sûr, et c'est toujours compliqué
39:31de changer de thème à ce moment-là, mais je voulais
39:33vous proposer un entretien.
39:35Sa parole est rare.
39:37C'est Michel Alliou-Marie
39:39qui a évidemment un CV.
39:41Vous avez vu, vous avez fait...
39:43C'est intéressant.
39:45J'avais eu la réaction
39:47que j'ai eue lorsque j'ai vu qu'il y avait
39:49un entretien dans les colonnes de Paris Match.
39:51Je me suis dit, tiens, c'est toujours intéressant d'avoir
39:53une femme d'expérience qui a eu
39:55mis les mains, qui était au cœur du
39:57réacteur, dans différents portefeuilles
39:59ministériels, la justice et l'intérieur,
40:01l'armée,
40:03la défense. Donc c'est
40:05quand même quelqu'un qui a
40:07du sens, du sens politique.
40:09Elle dit, la France traverse une de ces phases
40:11suicidaires qu'elle affectionne tant.
40:13Elle se complaît dans la crise
40:15avant de rebondir.
40:17C'est un schéma récurrent de notre histoire.
40:19Je réponds en gaulliste, sans
40:21cette constitution, la situation
40:23serait encore pire.
40:25Et elle est contre, mais vraiment
40:27elle le dit, elle le martèle, contre la proportionnelle.
40:29Elle dit avec la proportionnelle,
40:31Geoffroy Lejeune, ce serait encore plus
40:33le bazar. J'ai lu l'entretien
40:35quand vous m'avez parlé, parce qu'on s'est appelé dans l'après-midi
40:37et je reconnais que, en fait,
40:39je me suis dit, en lisant ça, moi je suis d'accord avec
40:41ce qu'elle dit, j'ai à peu près la même fibre qu'elle.
40:43Et je pense qu'elle a raison et je pense qu'elle
40:45connaît bien notre pays, son
40:47histoire et ses institutions. Donc je pense
40:49qu'elle est sage dans la folie
40:51ambiante de rappeler tout ce qu'elle dit.
40:53Je me suis dit, c'est marrant, on n'a
40:55plus ce genre de personnage, ou en tout cas beaucoup
40:57moins qu'avant.
40:59Michel de Marie, c'est quelqu'un qui a fait
41:0140 ans de carrière politique
41:03aux côtés de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy.
41:05Elle a traversé les époques, elle est restée ministre
41:07quoi qu'il arrive, elle a occupé quasiment tous les ministères
41:09égaliens, elle a été aux affaires étrangères, à la défense,
41:11à l'intérieur aussi.
41:13Et en fait,
41:15dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, vous n'avez
41:17plus ça, ça n'existe plus. Et ça m'a rendu presque
41:19nostalgique en fait, je me suis dit, mais
41:21rendez-nous des mâmes, parce qu'on l'appelait
41:23comme ça.
41:25Vous allez devoir décoder ce qu'elle dit sur
41:27François Bayrou.
41:29C'est facile à décoder.
41:31Oui, mais ça me plaît parce que c'est pas
41:33lourd, c'est bon, c'est malin,
41:35exactement. Je le connais bien,
41:37il va faire ce qu'il sait faire de mieux,
41:39multiplier les concessions aux uns
41:41et aux autres. La dernière en date
41:43était aux socialistes pour éviter la censure,
41:45attention à ce type de tractation,
41:47et exaspère, ce type de tractation
41:49exaspère les Français. Ils ont l'impression que la politique
41:51se joue dans leur dos,
41:53entre petits arrangements, sans lien
41:55avec leurs préoccupations, et pendant
41:57ce temps, le pays s'enfonce
41:59dans la crise économique, sociale
42:01et psychologique.
42:03L'homme des compromis,
42:05alors, est-ce qu'on doit
42:07traduire aussi l'homme de trop
42:09de compromis, de compromission, l'homme de la
42:11quatrième république, en quelque sorte ?
42:13Oui, mais on est en quatrième
42:15république. C'est ce qu'elle dit aussi.
42:17Donc, qu'on le veuille ou non, je ne vois pas d'autres méthodes.
42:19Elle dit la cinquième république. On n'a jamais eu des institutions
42:21aussi fortes, mais là,
42:23dans ce gouvernement, effectivement, il y a
42:25peut-être trop de combinations.
42:27Pas facile à dire.
42:29Moi, ce que je trouve intéressant,
42:31dans son entretien et les extraits que vous montrez,
42:33quand elle parle de suicide
42:35et quand elle relie la question du suicide
42:37à la question de l'héritage de de Gaulle,
42:39je crois que le général de Gaulle était quelqu'un
42:41qui estimait qu'il y avait la droite
42:43et la gauche, mais qu'il y avait surtout le haut et le bas.
42:45Et que, ce qu'il a toujours essayé
42:47de faire, en reprenant d'ailleurs des idées à la fois
42:49de droite, des idées de gauche, en trouvant une troisième
42:51voie, etc., mais c'était de tirer la France
42:53vers le haut. Et j'ai l'impression,
42:55peut-être que c'est un peu binaire, ce que je dis,
42:57mais que la classe politique actuelle
42:59se soucie très très peu du haut.
43:01Qu'elle soit de gauche, qu'elle soit de droite, qu'elle soit centriste,
43:03quel que soit son bord,
43:05se soucie, on le voit, notamment tous ceux
43:07qui sont en responsabilité à l'Assemblée,
43:09d'imposer leurs intérêts boutiquiers
43:11sans avoir le moindre respect
43:13envers l'idée d'intérêt général.
43:15Dernière déclaration, cette fois, c'est sur
43:17le syndicat de la magistrature,
43:19l'ancienne garde des Sceaux.
43:21Je pense que la justice, la police, comme les militaires,
43:23devraient se maintenir au-dessus des clivages politiques.
43:25Quand le syndicat de la magistrature
43:27affiche un positionnement politique
43:29assumé à gauche, cela me semble
43:31dangereux pour la crédibilité
43:33de toute l'institution judiciaire.
43:35C'est tellement évident.
43:37C'est évident, mais personne ne le dit.
43:39Si un certain nombre de gens
43:41le disent, il y a eu des réactions.
43:43Au gouvernement ?
43:45Non, peut-être pas au gouvernement.
43:47Vous pouvez le répéter sur les plateaux, ça n'a malheureusement pas...
43:49Sur les plateaux, mais y compris
43:51dans une partie de la classe politique.
43:55C'est quand même dit.
43:57On parle d'un syndicat
43:59qui, au moment des émeutes, avait appelé
44:01à ce que les sanctions
44:03ne soient pas trop fermes.
44:05Vous avez vu leur carte
44:07de bonne année.
44:09Vous ne l'avez pas vue, la carte de vœux ?
44:11Je ne l'ai pas reçue.
44:13Ne regardez pas leur dépôt
44:15en semaine.
44:17Une carte de vœux,
44:19vous avez Bruno Retailleau,
44:21Gérald Darmanin,
44:23et face à eux,
44:25un avocat, un procureur,
44:27et un magistrat, le point levé,
44:29comme s'il était
44:31en défiance,
44:33c'est comme ça que je l'ai interprété,
44:35comme s'il était en défiance face à
44:37cette interprète de carte de vœux
44:39de la justice.
44:41C'était assez clair.
44:43C'est scandaleux.
44:45C'est une carte de presse digne
44:47du NPA,
44:49d'un groupuscule gauchiste
44:51de ce genre.
44:53Une toute dernière déclaration
44:55parce qu'il nous reste
44:5730 petites secondes.
44:59La déclaration politique du jour,
45:01c'est celle d'Olivier Faure,
45:03qui dit à Jean-Luc Mélenchon
45:05que le NFP n'est pas un parti unique
45:07mais une coalition.
45:09Jean-Luc Mélenchon n'est pas le chef.
45:11C'est qui le patron ?
45:13Olivier Faure lui-même
45:15l'avait reconnu en allant faire des gens.
45:17Pour la petite déclaration,
45:19j'imagine qu'elle sera vivement commentée
45:21demain matin par Elodie Huchard
45:23qui prend le relais
45:25pour l'heure des pros.
45:27Merci à tous les cinq, c'était un plaisir d'être avec vous.
45:29Merci à Lucas Buzutil
45:31qui a préparé cette émission. Dans un instant,
45:33c'est face à Michel Longfray
45:35avec Laurence Ferrari, bien sûr.