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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00Il est 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros 2.
00:04On est avec Véronique Jacquier, Jules Torres, Régis Le Sommier et Paul Mellet.
00:07Bonsoir à tous les quatre.
00:09Bonsoir, Eliott.
00:10Le point sur l'information, c'est avec Isabelle Piboulot et on commence l'émission avec un chiffre.
00:14Dans un instant.
00:15L'ambassade d'Israël à Berlin, sous haute sécurité.
00:19L'Allemagne a déjoué un projet d'attentat qui visait le bâtiment.
00:22Le suspect, Omar A, est un Libyen qui pourrait être en lien avec l'organisation Etat Islamique.
00:28Âgé de 28 ans, il était arrivé en Allemagne en novembre 2022.
00:32Il avait déposé une demande d'asile qui a été rejetée le 28 septembre 2023.
00:38Une fusillade a éclaté hier après-midi à Montpellier dans les Roux.
00:41Les faits se sont passés dans le quartier de la Mousson et sont probablement liés à un trafic de stupéfiants.
00:46Il s'agit de la quatrième fusillade dans la ville en l'espace de quelques jours.
00:51Enfin, au Vatican, 14 figures de l'Église ont été élevées au rang de saints par le pape François.
00:56Parmi eux, 11 martyrs de Damas, symbole de la persécution des chrétiens sous l'Empire ottoman.
01:02Ils avaient été assassinés en Syrie en 1860.
01:06La cérémonie de canonisation s'est tenue ce matin en place Saint-Pierre,
01:09en présence de milliers de fidèles et des représentants officiels des pays concernés.
01:14Merci beaucoup Isabelle Pivoulot.
01:16On va commencer, je le disais, avec un chiffre.
01:18Et dans la course à l'impopularité, le chef de l'État poursuit sa chute.
01:22Et c'est très intéressant de voir ça. Pourquoi ?
01:25Parce qu'Emmanuel Macron commence à être inaudible à l'extérieur du territoire.
01:31Tensions diplomatiques avec Israël.
01:33Tensions diplomatiques, il ne discute plus avec Vladimir Poutine, plus aucun échange.
01:39Tensions également au Maghreb, en Centrafrique, la France n'a plus de poids.
01:42Et à l'intérieur du pays désormais, il poursuit cette cote de désamour.
01:4778% d'insatisfaits.
01:49Il rejoint François Mitterrand, qui connut ce désamour en 91.
01:53Il commence à aller droit vers la légende des légendes, François Hollande.
01:58Il reste encore deux ans et demi, absolument.
02:01Et je vous propose d'écouter des Français.
02:04Justement, on a tendu le micro.
02:06Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi il est aussi impopulaire ?
02:10Je pense que les gens qui travaillent, il les a oubliés.
02:14Il y a des gens qui travaillent très dur et qui sont obligés de dormir dans leur voiture
02:18parce qu'ils ne peuvent plus se loger, vu les finances qu'ils ont actuellement.
02:24Et je trouve ça lamentable.
02:25Il y a une augmentation des impôts qui se profilent.
02:29Ça déplaît à la population, bien sûr.
02:34Je pense qu'il y aura toujours des difficultés,
02:36quel que soit le gouvernement que Macron, M. Macron, acceptera.
02:41Non seulement on est plus ou moins ruinés.
02:46Moi, je suis une femme, je me sens en insécurité à Paris.
02:49De toute façon, il n'a jamais écouté les Français.
02:51Je pense que ça continue.
02:53Je pense que les gens veulent beaucoup de choses
02:56et ne se rendent pas compte de la réalité économique actuelle.
03:00Et notamment, moi, ce qui m'inquiète, c'est que personne n'est prêt à payer la facture énergétique.
03:05On a des dettes.
03:06On va être obligés de payer encore plus que ce qu'on paye actuellement.
03:10C'est le bazar.
03:12C'est un vrai bazar.
03:14C'est très intéressant.
03:16Pouvoir d'achat, sécurité, impôts.
03:19Et avec cette phrase, il a oublié les Français.
03:22Mais c'est pour ça qu'Emmanuel Macron est sur un toboggan.
03:24Et en effet, il pourrait se rapprocher dangereusement du score de François Hollande en 2014,
03:29qui était à 13% de soutien.
03:31Vous savez, le baromètre JDD, c'est un baromètre historique qui existe depuis des dizaines d'années.
03:34Et donc, c'est pour ça que c'est un des baromètres qui nous permet de voir le plus l'évolution de la classe politique.
03:38Et en effet, les Français, quand ils parlent à Frédéric Dhabi, le patron de l'IFOP,
03:41ils lui disent que la dissolution n'a pas été comprise, qu'il a gaspillé l'argent public,
03:45qu'il ne nous écoute pas, qu'il ne nous entend pas.
03:47Et j'ajoute à cela qu'il y a un petit sujet sur Israël désormais.
03:51Parce que vous parlez du fait qu'il n'était plus entendu ni à l'intérieur ni à l'extérieur.
03:55Il y a un vrai sujet sur son ambiguïté vis-à-vis d'Israël.
03:58Les propos qu'il a tenus quelques jours avant le 7 octobre sur les livraisons d'armes à Israël
04:02et les propos qu'il a tenus ensuite, qui ont été rapportés, issus d'un conseil des ministres,
04:06sur le fait qu'Israël aurait été une décision arbitraire de l'ONU en 1948.
04:11Les Français ne comprennent pas. Il n'y a pas que les compatriotes juifs qui ne comprennent pas.
04:14Les Français, en général, ne comprennent pas.
04:15Et c'est la raison pour laquelle il baisse, notamment chez l'électorat de droite,
04:18chez les retraités et chez les plus de 60 % qui sont sur le réseau électoral depuis des années.
04:21La chute, c'est le désamour. Vous avez parlé de la dissolution.
04:24Depuis la dissolution, il a perdu 9 points de popularité en l'espace de quelques semaines.
04:31Je pense que le malaise vient de beaucoup plus loin.
04:35C'est son deuxième quinquennat.
04:37C'est toujours difficile, d'abord, de rester populaire lors d'un deuxième quinquennat.
04:41Mais les Français ont bien compris qu'ils ne faisaient pas de la politique au sens noble du terme,
04:46mais qu'ils faisaient de la communication.
04:47On va prendre l'exemple, par exemple, de la gestion du Covid.
04:51La gestion du Covid, on peut la voir de plusieurs façons.
04:55Toujours est-il qu'on avait mis le doigt sur un problème majeur.
04:59C'est la gestion de l'hôpital, la tiermondisation de l'hôpital.
05:02On se rend compte qu'après le Covid, c'est de pire en pire.
05:04Donc, un président qui est incapable de réformer profondément le pays
05:08et qui n'est pas à l'écoute de son peuple.
05:10Et troisième chose, ça a été dit, d'ailleurs, parmi les gens que nous avons entendus,
05:14l'angle mort de sa politique, me semble-t-il, et c'est ce qui fait qu'il manque d'humanité,
05:18c'est la pauvreté.
05:19Il y a 9 millions de pauvres en France.
05:21Est-ce qu'en sept ans, pas en sept ans, mais oui, en sept ans,
05:24est-ce que vous avez entendu Emmanuel Macron parler une seule fois de la pauvreté ?
05:27Il a fait beaucoup de promesses, justement.
05:31Il a fait beaucoup de promesses, il n'a pas forcément réussi.
05:34Il manque d'humanité et il manque de compassion.
05:36Je crois que c'est quelqu'un qui est assez incapable, justement,
05:39d'avoir d'éprouver de la compassion pour ses compatriotes.
05:42Il a ce sentiment d'avoir raison, ce qui est toujours...
05:47Je pense qu'il y a vraiment une ligne directrice chez Emmanuel Macron,
05:50c'est qu'il pense que même si les faits lui démontrent qu'il a tort,
05:54qu'il a quand même raison.
05:56Et vous avez évoqué le Covid et c'est très intéressant d'évoquer le Covid
05:59parce que le Covid, c'est une période, pendant deux ans,
06:03on a piloté à vue, tous les pays ont tenté des choses, il y a eu des échecs.
06:08Et je me souviens d'Angela Merkel, chancelière allemande,
06:11qui, à quatre reprises, a demandé pardon aux Allemands
06:15de certaines décisions qu'elle avait prises.
06:17Je n'ai pas entendu Emmanuel Macron ni aucun de ses ministres
06:21exprimer le moindre regret, en particulier M. Olivier Véran,
06:25mais qui était évidemment aux ordres d'Emmanuel Macron
06:27et qui allait dans le même sens.
06:29Il n'y a jamais eu... On a toujours eu raison.
06:32On a toujours fait la même chose.
06:33On a toujours fait cette sacro-sainte croyance que ce président a
06:38en le fait qu'il dit les choses et qu'elles doivent être exécutées.
06:41Et les Français n'adhèrent plus, c'est tout.
06:44Ce qui est terrible, c'est qu'il n'a plus de majorité à l'Assemblée.
06:48Il a de moins en moins de soutien dans son camp.
06:51Il n'est plus audible sur énormément de points à l'extérieur.
06:56Et désormais, ce fossé se creuse entre les Français et lui.
07:00C'est-à-dire que c'est difficile d'imaginer comment Emmanuel Macron
07:03va pouvoir poursuivre jusqu'en 2027 dans ces conditions-là, Paul-Hommelin.
07:08Alors, moi, je pense qu'il y a deux choses.
07:10D'abord, un, il y a aujourd'hui ce que j'appellerais une impopularité structurelle
07:16chez tous les chefs d'État d'Occident, une usure du pouvoir
07:20qui est plus forte aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a 50 ans.
07:22Et je suis prêt à prendre le pari avec vous que dans les prochaines décennies,
07:26tous les présidents en fin de mandat auront des records d'impopularité.
07:29Ça a été le cas, vous le rappeliez, pour François Hollande.
07:31Jacques Chirac, à la fin de son mandat, ce n'était pas terrible non plus.
07:33François Mitterrand, au début des années 90, ce n'était pas brillant non plus.
07:36Je pourrais prendre aussi des dirigeants européens comme Cameroun, etc.,
07:39où ça s'est très mal terminé.
07:40Donc, ça, il y a ce premier fait.
07:41Moi, je pense que là-dessus, il faudrait passer au septennat non renouvelable,
07:44faire un septennat non renouvelable plutôt que ces deux mandats
07:46qui sont, à mon avis, compliqués à gérer.
07:48Et deux, si j'avais un conseil à donner au président de la République
07:50pour qu'il reprenne en popularité, je lui conseillerais de faire un référendum
07:53parce que je pense qu'il y a un besoin de démocratie directe,
07:56pourquoi pas sur l'immigration.
07:57Pourquoi pas ? Surtout sur la question migratoire.
07:59On y vient.
08:00Mais en tout cas, le référendum, la démocratie directe...
08:03Vous êtes en forme, Paul Melin, vous me faites la transition
08:05puisqu'on va revenir justement sur cette question migratoire.
08:07La justice italienne, vous le savez, a retoqué les renvois de certains migrants
08:11qui ont été transférés en Albanie.
08:13C'est un scandale en Italie.
08:14Le projet Meloni représente, sur cinq ans, 650 millions d'euros.
08:18C'est un enjeu qui est majeur parce qu'on comprend bien
08:21que ce qui se passe en Italie se passe également en France
08:24et que Michel Barnier, Bruno Retailleau peuvent avoir les meilleures intentions du monde.
08:29S'ils ne changent pas la hiérarchie des normes,
08:31à savoir le droit national supérieur au droit européen,
08:34on ne peut rien faire.
08:36On sera sur des doses homéopathiques.
08:39Michel Barnier, d'ailleurs, dans le JDD, a dit
08:42« Je ne vais certainement pas commenter des initiatives
08:44ou des jugements qui interviennent dans tel ou tel pays.
08:46Ce centre d'accueil installé en Albanie pour des personnes
08:48qui sont recueillies sur des bateaux en Méditerranée
08:50est un sujet très spécifique à l'Italie.
08:52Je pense en effet que ce n'est pas transposable,
08:54y compris d'ailleurs pour des raisons institutionnelles en France.
08:57Puisque chez nous, la loi prévoit que nous devons enregistrer
09:00ces demandes d'asile au cas par cas sur notre sol.
09:02Éric Zemmour en a parlé cet après-midi chez nos confrères de l'LCI.
09:06Écoutez attentivement parce qu'il a peut-être la parfaite analyse.
09:11Vous parliez tout à l'heure de l'Italie.
09:13C'est un autre sujet.
09:14Là, on est dans la deuxième partie.
09:16Ce que je vous disais, c'est les illégaux.
09:18Parce qu'en fait, les Italiens n'ont pas de problème,
09:21ou très peu de problème d'immigration légale
09:23parce qu'ils n'ont pas le droit du sol,
09:24qu'il faudrait supprimer en France,
09:26et ils n'ont pas ou très peu d'allocations sociales aux étrangers,
09:29que moi je propose de supprimer.
09:31Donc évidemment, ils ne restent pas.
09:33Vous voyez, c'est ce que je vous disais tout à l'heure.
09:34Ils viennent en Italie parce que c'est les côtes
09:36et ils ne restent pas.
09:38Mais ils viennent.
09:39Et déjà, ça pose des problèmes énormes.
09:40Donc Mme Meloni a fait quelque chose de très positif.
09:43C'est qu'elle a utilisé les fonds européens
09:46pour payer des pays
09:49afin qu'ils arrêtent eux-mêmes
09:52les immigrés clandestins venus d'Afrique.
09:54Par exemple, la Tunisie.
09:55Ou par exemple, l'Égypte.
09:57La France devrait faire la même chose.
09:59Moi, je vous disais, il faut utiliser les fonds européens
10:02pour payer les pays,
10:04l'Allemagne l'a fait avec la Turquie,
10:05l'Italie l'a fait avec la Tunisie,
10:08qui arrêtent eux-mêmes, avec leur police,
10:11les clandestins venus d'Afrique.
10:13Et ça, c'est une très bonne méthode.
10:15Au moins, les fonds européens serviront,
10:16pour une fois, à quelque chose.
10:18Et puis, nous parlions du référendum.
10:20Je me tourne vers vous, Jules Torres,
10:21parce que vous posez la question au Premier ministre
10:24dans les colonnes du JDD,
10:26et il vous répond.
10:27Très intéressant, ce qu'il répond.
10:28Moi, je le résume comme ça.
10:29Vous allez nous donner sa phrase.
10:31Mais je le résume, c'est
10:32si ça ne tenait qu'à moi, je le ferais.
10:34Mais au-dessus de moi, il y a Emmanuel Macron.
10:36Et seul le président peut faire ce référendum.
10:39Nous allons accélérer la mise en place
10:40du pacte asile-immigration qui a été voté
10:43il y a quelques mois à peine.
10:44Une analyse sur la question du référendum.
10:45On lui pose la question, finalement.
10:47En 2021, vous proposiez un moratoire sur l'immigration,
10:50un référendum sur l'immigration
10:51et une réforme de la Constitution
10:52pour justement traiter ce sujet,
10:54notamment via la question européenne.
10:56Et il nous répond.
10:57Il ne vous aura pas échappé
10:57que les circonstances sont aujourd'hui différentes.
10:59Je n'ai certainement pas oublié ce que j'ai dit,
11:01mais les problèmes sont toujours là.
11:02Et nous allons atteindre nos objectifs
11:03d'une manière différente.
11:04Tout doit être engagé pour que des progrès concrets
11:07soient faits.
11:07Bon, bah tout.
11:08Non, déjà, ce n'est pas le cas.
11:09Aujourd'hui, on voit très bien qu'il nous faut
11:11une révolution sur la politique migratoire
11:14et qu'aujourd'hui, il n'y a pas les moyens.
11:15Ce n'est pas en transposant le pacte Asie-L'Immigration,
11:18qui, en effet, permet de durcir l'immigration irrégulière,
11:22en tout cas, d'avoir des résultats,
11:23qui va faire qu'aujourd'hui, l'immigration en France
11:25va répondre à l'attente des Français.
11:26On a retrouvé une portée disparue.
11:28Elle s'appelle Valérie Ayé.
11:29Vous savez...
11:30Bah oui, bien sûr.
11:31On a des nouvelles de Mme Ayé
11:34qui expliquent qu'il est pour moi très clair,
11:36je cite Mme Ayé,
11:37que le protocole Italie-Albanie
11:39ne peut en rien être une solution
11:41depuis le début de Giorgia Melloni,
11:42n'est que dans l'affichage et la surenchère.
11:44Mme Melloni a été élue par les Italiens.
11:47Bien sûr.
11:48Mme Ayé a perdu.
11:50C'était du simple au double lors des élections européennes.
11:53Un tout petit peu, peut-être, d'humilité pour Mme Ayé.
11:56Mme Melloni a permis de réduire de 65% l'année dernière
11:58l'immigration clandestine dans son pays.
12:00Elle avait entièrement raison.
12:01C'est la première fois qu'on voit un tel reflux.
12:04Et ce qu'elle a fait, il faut le rappeler,
12:06avait été, je dirais, copié quelque part
12:09avec peu de résultats, il faut le reconnaître,
12:11par Richie Sounak, en Angleterre,
12:14qui voulait déléguer,
12:16ce n'était pas l'Albanie, il s'agissait du Rwanda.
12:18Donc, cette idée de trouver d'autres pays,
12:20elle est aussi appliquée par l'Australie.
12:22Donc, ce n'est pas complètement idiot.
12:24Et je trouve que, quelque part, si je puis me permettre,
12:27Michel Barnier, quand le JDD l'interroge sur tous ces points,
12:31il y a une chose qui m'a interpellé.
12:34On lui parle des OQTF,
12:35on lui parle des pays d'origine.
12:39Au départ, il nous parle de la Libye, de la Tunisie,
12:43ce que l'Italie a réussi à faire.
12:46Et il dit qu'il faut reprendre la coopération bilatérale.
12:49Mais comment veut-on reprendre la coopération bilatérale
12:51avec des pays comme le Mali, comme le Niger,
12:54le Burkina Faso, qui sont quasiment...
12:57Le dernier acte du Niger vis-à-vis de la France,
13:00c'est l'expulsion de notre ambassadeur.
13:04Donc, je ne vois pas vraiment comment...
13:06Parce que ça, ce sont des pays de départ.
13:08On va prendre l'Algérie et le Maroc.
13:09Effectivement, là, il y a moyen de jouer.
13:11Avec l'Algérie aussi, nos relations diplomatiques sont catastrophiques.
13:15C'est pour ça que je vous disais, dès le début,
13:17il y a une difficulté avec Emmanuel Macron
13:19qui n'est plus audible à l'étranger
13:22ou dans beaucoup de pays à l'étranger
13:24et qui est désavoué, en quelque sorte, par le peuple français.
13:26Oui, mais on pourrait penser que Michel Barnier reprendrait le flambeau.
13:28Oui, mais le référendum, c'est le président qui l'a eu.
13:31Oui, parce que Michel Barnier, sur la question,
13:33dans cet entretien accordé au JDD, me semble assez timoré.
13:37Quand il prend l'exemple du Maroc et de l'Algérie,
13:40il mettra en place des choses avec ces deux pays.
13:42On sait bien que, pour l'heure, l'Algérie n'est pas tellement coopérative.
13:46Juste une chose sur le pacte asile et immigration.
13:47Lui, il dit que le dialogue est possible.
13:50Avec le Maroc, oui.
13:51Le président sera au Maroc à la fin du mois.
13:53Depuis la reconnaissance du Sahara.
13:54Véronique, allez-y.
13:56À peine était-il voté ce pacte asile et immigration
13:58que tous les pays européens le trouvaient déjà dépassé.
14:02Et le Danemark, le premier en tête,
14:04demandait, avec une quinzaine d'autres pays,
14:08à ce que soit réfléchie cette demande d'externalisation
14:11dans des pays de guerre, dont notamment le Rwanda.
14:14Maintenant, le Danemark a un petit peu figé les choses,
14:16mais toujours est-il que ce sont des choses
14:17qui s'entendent partout ailleurs.
14:18Il n'y a que Michel Barnier qui ferme les écoutilles.
14:21Autre déclaration à présent.
14:23Agnès Pannier-Runacher, qui était l'invité de RTL,
14:26est revenue sur les divergences idéologiques
14:28qu'elle pouvait avoir avec Bruno Retailleau.
14:31Agnès Pannier-Runacher, c'est la ministre de la transition écologique.
14:34Il y a 72 heures, elle était sur le terrain.
14:36Elle est restée quelques heures pour nous expliquer
14:37que d'histoire d'hommes, on n'avait jamais vu
14:39des intempériques comme ça en Ardèche.
14:42Elle est de retour maintenant dans les studios à Paris.
14:45Si vraiment d'histoire d'hommes, on n'avait jamais vu ça.
14:47Et d'ailleurs, je crois que c'était une des idées
14:49de Michel Barnier au moment où il a le nouveau gouvernement.
14:52Il a dit lorsque vous faites un déplacement,
14:53vous restez longtemps sur le terrain.
14:55Visiblement, il n'a pas été véritablement entendu.
14:59Donc, on écoute Agnès Pannier-Runacher
15:00qui nous parle d'immigration.
15:01J'aurais préféré qu'elle dise ce n'est pas mon sujet.
15:04Mon sujet aujourd'hui, c'est de savoir comment on va aider
15:06toutes les personnes qui sont mises en difficulté.
15:09Elle en a parlé, bien sûr, dans cet entretien.
15:10Elle aurait pu en parler exclusivement que des Ardècheois
15:14et des personnes qui sont en grande difficulté en France.
15:18Écoutez, je pense que mes positions sur le sujet de l'immigration,
15:22elles sont connues.
15:23Elles ne sont pas alignées avec celles de Bruno Retailleau.
15:26Nous sommes un gouvernement de coalition.
15:28Nous avons des sensibilités politiques différentes.
15:31Le Premier ministre l'a dit encore aujourd'hui concrètement.
15:36L'enjeu, c'est d'appliquer le pacte asile-immigration.
15:39C'est aux frontières de l'Europe que l'on est efficace
15:43pour gérer l'immigration illégale.
15:45Donc, une nouvelle loi, ce n'est pas utile ?
15:47Pour appliquer le pacte asile-immigration,
15:49il faut quand même une transposition aussi.
15:51Oui, ça s'appelle une loi.
15:52Il faut aussi revenir aux fondamentaux.
15:56Donc, elle n'est pas alignée.
15:57Mais pardonnez-moi, si elle n'est pas raccord avec ce que proposent
16:02le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur
16:04qui vont penser cette loi asile-immigration,
16:09la porte peut-être est ouverte.
16:11Ce n'est pas une porte blindée fermée à clé avec des codes qu'elle n'a pas.
16:15Ce sujet-là, déjà, elle est ministre de la Transition écologique.
16:18Elle n'a pas se mêler de la situation migratoire.
16:19Mais vous savez qu'il y a deux jours, elle a menacé de démissionner
16:22si son budget n'était pas augmenté.
16:23Elle l'a démonté.
16:23Michel Barnier a fait une petite réponse
16:25qui n'est pas nommément visée, mais on sent bien qu'il parle d'elle.
16:28Tous les ministres sont informés depuis le premier jour
16:30de la difficulté budgétaire dans laquelle nous sommes
16:32et de la solidarité dont chacun doit faire preuve.
16:34Ça n'a pas vocation à changer.
16:35Je continuerai à prendre mes responsabilités.
16:36Pourquoi vous parlez aussi vite ?
16:37Parce que je n'ai pas compris ce que vous avez dit.
16:38Un ministre, ça ferme sa bouche ou ça démissionne.
16:44Comme disait Jean-Pierre Chevanne.
16:45Non, mais il y a quand même quelque chose qui n'est pas cohérent
16:47avec Mme Pannier-Runacher, c'est que quand elle a été nommée ministre,
16:50elle savait qu'elle travaillerait avec M. Retailleau
16:52ou avec des gens qui seraient à LR.
16:54Et elle savait aussi que la politique migratoire serait probablement plus ferme.
16:57Donc, je ne vois pas pourquoi est-ce que maintenant,
16:59si tous les deux jours, elle fait montre de sa non-solidarité avec le gouvernement,
17:03effectivement, je ne comprends pas très bien pourquoi elle resterait.
17:05Premièrement.
17:06Je ne comprends pas pourquoi elle parle de ça aujourd'hui.
17:07Pardonnez-moi.
17:08Un journaliste lui pose la question.
17:10C'est le journaliste qui lui pose la question.
17:11Ce qui serait extraordinaire, c'est qu'elle lui dise
17:13écoutez, moi, ma priorité, si je suis mu cet après-midi,
17:16c'est pour parler des intemps, pas de parler des raisons.
17:19Ah ben non, pas OK. C'est évident.
17:20Et d'ailleurs, monsieur le journaliste,
17:22vous sachez une chose, c'est que toute la semaine, je suis en Ardèche.
17:24Donc, votre question de la loi immigration, etc.
17:27Il y a des ministres qui s'en chargent.
17:29Je suis d'accord avec vous.
17:31Mais la raison pour laquelle la ministre parle de ça,
17:40qu'on soit d'accord avec elle ou pas,
17:41moi, je ne suis pas d'accord avec elle, donc j'ai encore moins de mal à le dire.
17:43C'est parce qu'elle est la patronne de l'aile gauche de la Macronie
17:46et qu'elle en fait partie et qu'elle veut donner des gages à l'aile gauche de la Macronie.
17:52Et c'est une des limites, une des difficultés de ce gouvernement,
17:54c'est qu'il y a un grand écart entre les positions de Bruno Retailleau,
17:57qui, à mon sens, sont les bonnes sur les questions migratoires,
17:59et celles d'Agnès Pannier-Unaché,
18:01qui a des positions plutôt proches de ce que fut le PS il y a dix ans
18:03que de ce que veulent les Français aujourd'hui.
18:05Donc, à Michel Barnier de trancher, de lui dire,
18:07madame la ministre, maintenant, ma ligne, c'est celle de Bruno Retailleau,
18:10ce n'est pas la vôtre. Il faut de la fermeté.
18:12Pardonnez-moi, je pense aux téléspectateurs, aux Français qui nous regardent.
18:15Je pense même aux Ardèchois qui sont devant la télévision.
18:18Je ne suis pas sûr que l'avis de madame Pannier-Unaché
18:20sur la question migratoire soit intéressant.
18:22En revanche, madame Pannier-Unaché, qui nous explique que l'état de catastrophe
18:26dans certaines régions sera déclaré dans 15 jours,
18:30moi, j'aimerais bien comprendre pourquoi ça met 15 jours,
18:32et qu'elle considère que c'est très rapide.
18:34Quand vous avez tout perdu, attendre même 15 jours, ça paraît beaucoup.
18:38Et quand les sondages montrent que 75% des Français
18:43pensent que la question migratoire doit être prioritaire,
18:49je pense qu'on n'est pas là à se dire, on est dans un gouvernement,
18:52on attend de voir ce qui va se passer.
18:54Je ne crois pas que ce soit la révolution que propose Bruno Retailleau,
18:58ni Michel Barnier pour le moment.
19:00Donc, c'est plutôt des mesurettes qu'autre chose.
19:03Mais parce qu'ils ne peuvent pas.
19:05Parce que si vous voulez faire une révolution sur la politique migratoire,
19:10vous passez par un référendum.
19:12Autre chose.
19:13Mais c'est ça, c'est la seule solution.
19:15Je suis d'accord avec vous, mais on peut, en restant dans l'UE,
19:17mettre une vraie politique de reprise.
19:18Vous pouvez avoir toutes les meilleures idées, les meilleures intentions possibles,
19:20sans un moteur qui vient d'en haut, c'est-à-dire de l'Elysée,
19:26ça ne marcherait pas.
19:27Une opération de police, et ça c'est très intéressant,
19:29et c'est lié également à la question migratoire.
19:31Ça pourrait être un sujet, moi je ne l'ai vu nulle part ce sujet.
19:33Il y a eu une opération à la Sauvette,
19:35opération de police menée par le préfet de police de Paris,
19:41aux portes de la capitale.
19:43Je vais vous demander une chose, vous regardez bien les images.
19:46On est dans le 18ème arrondissement de Paris.
19:48Regardez bien ce qu'il se passe.
19:50Regardez l'environnement, regardez les rues.
19:53Regardez aussi, écoutez, tendez l'oreille.
19:55Parce que les témoignages aussi sont très intéressants.
19:57C'est une autre société.
19:59On est aux portes de Paris, c'est la tiermondisation.
20:04Affaires à la main, des vendeurs à la Sauvette
20:06tentent d'échapper aux forces de l'ordre.
20:09Ce vendredi, policiers, gendarmes et CRS
20:11se sont déployés massivement à la porte de Montmartre.
20:14Objectif, démanteler ce marché illégal à ciel ouvert
20:18et déloger les vendeurs comme cet homme.
20:20Nous on se débrouille juste pour avoir mangé,
20:22on cherche juste un peu,
20:24parce qu'on ne veut pas faire des trucs qui ne sont pas bien
20:27pour nous et pour l'État.
20:29On ne vole pas, juste on revend.
20:31On revend des affaires normales.
20:33Une opération efficace ce jour-là,
20:37à l'initiative du préfet de police de Paris.
20:40J'ai décidé de déployer énormément d'opérations de police.
20:43On va en déployer quasiment tous les jours maintenant,
20:46mais des opérations de police massives.
20:48C'est-à-dire qu'on évince, on verbalise,
20:50dans le cadre de la flagrance, un flagrant délit.
20:52C'est un délit, la vente Sauvette.
20:54Ensuite, on occupe le territoire pour éviter
20:56qu'il y ait une implantation de vendeurs Sauvettes.
20:58Pour tenir le secteur et éviter une réinstallation,
21:01des renforts de CRS sont prévus,
21:03car la situation était devenue invivable pour les habitants.
21:06Ils créent énormément d'nuisances pour les riverains.
21:08Il y a énormément de violences entre eux.
21:10Il y a beaucoup d'incidents entre eux.
21:11Donc, on se devait d'intervenir.
21:13Laurent Nouniez assure que la délinquance
21:15baisse dans le 18e arrondissement de la capitale,
21:18grâce à une présence policière renforcée.
21:23Il a raison d'aller sur place et de dire ce qu'il dit le préfet.
21:26Mais juste, si c'est pour déplacer ces vendeurs à la Sauvette,
21:28comme on le fait souvent, et on déplace le sujet,
21:30comme avec les points de deal,
21:31on arrive à grands renforts de caméras et on déplace.
21:33Il faut agir à la source.
21:35Vous avez raison, mais ce qui me marque,
21:37ce sont les images, l'état d'insalubrité,
21:44la thiermondisation aux portes de Paris.
21:47On a laissé depuis trop longtemps...
21:49Madame Hidalgo a d'autres combats en ce moment.
21:51Ce n'est pas les bonnes, on est sur la tour Eiffel.
21:54Il suffit de se promener aux abords du champ de Mars
21:57pour avoir exactement les mêmes images.
22:01Et ce qui marque, c'est l'impunité
22:04de ces vendeurs à la Sauvette.
22:06Parce qu'en fait, c'est plus franchement de la Sauvette.
22:08Franchement, ils ont le sentiment
22:10qu'ils maîtrisent et qu'ils contrôlent leur territoire.
22:12Et le problème vient de là.
22:14C'est que dans le rapport de force,
22:16ils estiment qu'ils ont gagné.
22:18Ce n'est pas parce que vous allez mettre des policiers pendant 15 jours.
22:20C'est évident qu'ils vont revenir.
22:22Je ne sais pas sur quel levier il faut jouer.
22:24Parce que c'est compliqué.
22:26Ça fait trop longtemps que cette situation est en cours.
22:28Regardez, Véronique.
22:30Il faut aller plus loin que ce qui se fait.
22:32Il s'agit des vendeurs à la Sauvette.
22:34Mais à côté, il y a les trafiquants de drogue.
22:36À côté, il y a la colline du Crac.
22:38La vente à la Sauvette, c'est illégal.
22:40Tout est illégal.
22:42Et c'est toujours dans les mêmes coins.
22:44On a fait comme si ça n'existait pas pendant les Jeux olympiques.
22:46En faisant une petite pause.
22:48On a déplacé le problème.
22:50Et on n'a toujours pas ces images dans les millions de Paris.
22:52La publicité, on revient dans un instant.
22:54On a encore énormément de choses à traiter.
22:56Peut-être qu'on reviendra sur cet hommage
22:58qui a été rendu à ce jeune garçon,
23:00Paul Vareille, 27 ans,
23:02percuté par un chauffard à Paris.
23:04Sa mère a pris la parole hier.
23:06C'est une actualité évidemment dramatique.
23:08Ce qui serait intéressant,
23:10c'est de se poser les bonnes questions.
23:12Quelles sont les raisons de ce drame ?
23:14Ça fait 72 heures, si mes souvenirs sont bons.
23:16C'est très intéressant de voir
23:18que sur le profil du chauffard,
23:20très peu de choses circulent.
23:22Je suis stupéfait de savoir.
23:24Je ne sais pas qui est ce chauffard.
23:26Est-ce qu'il était connu des services de police ou non ?
23:28Quelle est son identité ?
23:30On reviendra là-dessus.
23:32Et on a encore énormément de choses
23:34à traiter ce soir.
23:36A tout de suite.
23:40Quasiment 20h30 sur CNews.
23:42On poursuit évidemment.
23:44L'heure des pros 2,
23:46quelques jours après la mort à Paris
23:48de Paul Vareille, 27 ans,
23:50décédé sur la voie publique mardi,
23:52écrasé par un automobiliste
23:54avec qui il venait d'avoir un différent
23:56dans toute la France.
23:58Hier après-midi, il y a eu plus de 200 rassemblements.
24:00Les cyclistes réclament des mesures
24:02pour pacifier la cohabitation dans les rues
24:04entre cyclistes, automobilistes et piétons.
24:06Il s'avère que la mairie de Paris
24:08a pris ce drame
24:10et en a fait un enjeu politique.
24:12Juste titre, c'est le combat
24:14de la mairie de Paris et d'Anne Hidalgo.
24:16Ce qui serait intéressant à présent,
24:18c'est de se poser toutes les questions
24:20à travers ce drame.
24:22Je suis stupéfait que depuis 72 heures,
24:24on n'ait pas tenté de comprendre
24:26quel était le profil du conducteur.
24:28Pour l'instant, il n'y a aucune
24:30information qui est sortie
24:32concernant cet individu.
24:34Écoutons le sujet de Sarah Varnier.
24:36On en parle juste après.
24:38Près d'un millier de personnes,
24:40dont beaucoup venus à vélo,
24:42se sont rassemblées hier après-midi
24:44à Paris pour rendre hommage
24:46au jeune cycliste Paul Vareille,
24:48écrasé mardi par un automobiliste.
24:50Après une minute de silence
24:52à la 7h45 heure à laquelle s'est déroulé
24:54le drame, la mère de la victime
24:56a pris la parole.
24:58Aujourd'hui, notre vie est détruite.
25:00On est effondrés.
25:02On est sous choc.
25:04On est heureux de vous voir
25:06tous ici, ça nous fait chaud au cœur.
25:08Mais que ce genre de carnage
25:10n'existe plus et qu'il soit puni.
25:12Partout en France, des rassemblements
25:14ont été organisés à l'appel
25:16de différentes fédérations et associations
25:18pour dire stop aux violences motorisées.
25:20J'ai découvert en faisant du vélo à Paris
25:22le monde de l'insulte
25:24et de la menace.
25:26Plusieurs fois, sans que les automobilistes
25:28aillent jusque-là, c'est passé pas loin.
25:30On est en danger constamment.
25:32C'est sûr que les cyclistes
25:34ont parfois des comportements
25:36dangereux sur la route,
25:38mais l'agressivité des automobilistes
25:40est devenue hors de contrôle.
25:42C'est un travail collectif qui doit être fait.
25:44La seule différence, c'est qu'il y en a
25:46qui pèsent deux tonnes de plus que les autres.
25:48Si on ne respecte pas le code de la route
25:50et les règles assez simples de bienséance,
25:52il peut y avoir des accidents très graves
25:54à la clef.
25:56La victime était un membre actif
25:58de l'association Paris en selle.
26:00L'émotion était donc palpable
26:02sur le rassemblement parisien.
26:04Le conducteur, un technico-commercial
26:06de 52 ans, a été mis en examen
26:08pour meurtre et écrouer.
26:10Vendredi, la maire de Paris, Annie Dalgoa,
26:12indiquait souhaiter qu'un lieu puisse porter
26:14le nom du jeune cycliste.
26:16Ce sera observé en son hommage
26:18à l'ouverture du prochain Conseil de Paris
26:20le 19 novembre.
26:22De n'aller que sur
26:24la délinquance routière,
26:26c'est-à-dire que c'est un
26:28engin de mort le SUV,
26:30me paraît un peu faible
26:32politiquement.
26:34D'ouvrir un peu les questions
26:36et d'aller sur l'ultra-violence,
26:38de comprendre un peu
26:40qui est l'individu
26:42qui a commis cet acte absolument horrible.
26:44Mais d'aller uniquement
26:46sur le SUV, comme j'ai entendu
26:48chez ses adjoints,
26:50on frise presque à l'instrumentalisation politique.
26:52Oui, je pense qu'il faut se garder
26:54de toute récupération.
26:56C'est-à-dire qu'aller récupérer
26:58cette mort tragique
27:00pour en faire un outil
27:02au service d'un discours hostile
27:04au SUV ou aux voitures
27:06qui permettrait de servir l'agenda politique
27:08de la maire de Paris face aux automobilistes,
27:10ça, ça me paraît problématique.
27:12Je ne suis pas sûr que le principe du politique
27:14c'est justement de récupérer un fait
27:16et de se poser les bonnes questions
27:18politiques à travers un fait.
27:20Ce n'est pas la récupération le problème,
27:22c'est l'instrumentalisation.
27:24C'est-à-dire que si vous changez le réel
27:26pour vous poser une seule et unique question
27:28en disant, ça c'est de la faute des SUV,
27:30le problème à Paris c'est les SUV,
27:32plutôt que d'aller d'élargir le spectre
27:34et de se poser, de récupérer un drame
27:36pour se poser les bonnes questions.
27:38J'ai utilisé à dessein le mot récupération
27:40on récupère un fait qui est sans rapport
27:42avec ce qu'on en dit.
27:44Donc c'est de l'instrumentalisation
27:46plus que de la récupération.
27:48Moi je pense que le sujet c'est celui
27:50de l'insécurité à Paris, de la violence
27:52et ce chauffard-là est un violent.
27:54Ce n'est pas son SUV le problème.
27:56S'il était un bon citoyen respectueux
27:58des règles de sécurité routière
28:00et qu'il n'était pas un assassin,
28:02il n'aurait pas roulé sur ce malheureux.
28:04Le problème c'est l'homme,
28:06ce n'est pas la voiture.
28:08C'est comment cette histoire va servir ma famille politique.
28:10C'est ça.
28:12Comment on prend SUV
28:14parce que le SUV
28:16c'est un combat d'Anne Hidalgo,
28:18un combat des écologistes,
28:20et on en profite, on s'engouffre dans la brèche,
28:22on ne cherche pas à savoir comment
28:24aujourd'hui il peut arriver
28:26que quelqu'un qui est indifférent avec un cycliste
28:28lui fonce dessus
28:30et l'écrase, c'est quand même quelque chose.
28:32C'est-à-dire que la voiture est utilisée comme une arme.
28:34Et ça, c'est plus
28:36simplement de la délinquance routière
28:38comme on l'avait avant.
28:40Il y a toujours eu des gens...
28:42Et on est dans une dérive terrible.
28:44Et ça, il faut se poser la question.
28:46Vous êtes très nombreux à réagir.
28:48Là, c'est un instructeur
28:50d'auto-école
28:52qui m'envoie un message. Effectivement, c'est un drame
28:54pour ce jeune homme, mais pour circuler en osmose
28:56il faudrait que les vélos aussi respectent
28:58le code. Ils ne parlent pas de Paul,
29:00bien évidemment, et ne circulent pas en toute impunité.
29:02Sous Delannoye, ils étaient verbalisés,
29:04c'est Open Bar.
29:06Être piéton, c'est plus simple avec les voitures que les vélos.
29:08Mon véhicule était culpé de caméra,
29:10j'ai une vidéo, si tu souhaites.
29:12À Paris, personne ne respecte rien.
29:14Que ce soit les voitures, les scooters,
29:16les vélos, les piétons
29:18qui traversent quand il y a un feu piéton rouge.
29:20Personne ne respecte rien.
29:22Le feu rouge des vélos, ils ne connaissent pas.
29:24Pardonnez-moi, c'est le résultant
29:26de la politique d'Anne Hidalgo.
29:28C'est-à-dire qu'au bout de quelques années,
29:30il n'y a aucune véritable cohabitation
29:32entre la voiture et le vélo à Paris.
29:34Et c'est de pire en pire.
29:36Il n'y a même pas de cohabitation heureuse.
29:38C'est une cohabitation très malheureuse
29:40et de plus en plus agressive.
29:42Vous avez entièrement raison.
29:44J'en parle d'autant plus car je suis cycliste à Paris.
29:46J'utilise les vélos électriques
29:48mis à disposition.
29:50Vous circulez
29:52à 22 ou 23 km heure.
29:54À Paris, vous ne pouvez pas en voiture
29:56aller à plus de 30 km heure.
29:58Sauf sur certains axes.
30:00Ce n'est pas obligatoire
30:02le casque à Paris ?
30:04Les écouteurs, c'est interdit.
30:06Il y a beaucoup de cyclistes
30:08qui portent les écouteurs
30:10et qui brûlent les feux rouges.
30:12Le cycliste va vous dire
30:14qu'il ne brûle pas le feu rouge,
30:16mais qu'il coule le feu rouge.
30:18J'espère que vous ne brûlez pas
30:20les feux rouges.
30:22Dans l'attitude de la mairie,
30:24il y a quand même quelque chose.
30:26C'est-à-dire que le vélo c'est bien
30:28Il y a eu un encouragement
30:30à faire que le vélo prenne la place
30:32et que la voiture dégage.
30:34Le vélo a pris la place
30:36puisque c'est devenu le premier transport
30:38à Paris, intramuros.
30:40Il y a une conquête du territoire
30:42de la mairie.
30:44Ce qui me pose problème
30:46c'est qu'à travers un drame absolu
30:48et on doit penser à la famille de Paul,
30:50vous avez des responsables politiques
30:52qui ne naillent que sur un spectre
30:54qui est le SUV comme si c'était
30:56un animal tout puissant à Paris.
30:58Cela me paraît un peu léger.
31:00Certains pourraient se dire que c'est
31:02de l'instrumentalisation.
31:04Parlons des intempéries à présent
31:06avec une actualité qui est dramatique
31:08puisqu'une femme a fait une chute mortelle
31:10dans un trou formé lors de récentes inondations.
31:12Elle s'est tombée il y a quelques minutes.
31:14La dame âgée de 58 ans est décédée.
31:16Elle se serait approchée d'un trou, s'étant créée.
31:18Suite aux dernières intempéries
31:20à Burzay en Ardèche,
31:22la victime serait alors tombée
31:24sur 400 mètres.
31:26C'est la première victime en Ardèche
31:28dans ces intempéries-force.
31:30Hommage doit être rendu
31:32également à la sécurité civile,
31:34aux pompiers qui ont été mobilisés
31:36et qui ont permis de sauver des vies
31:38disait Michel Barnier
31:40il y a 24 heures.
31:42Nos équipes sont sur le terrain.
31:44Je déteste le terme sinistré.
31:46On a vu des Français mobilisés,
31:48courageux, résilients,
31:50avec des témoignages,
31:52mais bouleversants tout au long
31:54de ces 72 dernières heures.
31:56Remercions aussi nos équipes
31:58qui sont sur le terrain.
32:00Je vous ai concocté une sorte
32:02d'éstat de témoignages
32:04et également des déclarations
32:06de nos journalistes. Regardez.
32:08C'est vrai qu'on est très émus.
32:10On a perdu nos deux voitures,
32:12on a perdu la moto,
32:14tout le bazar.
32:16Mais on a gardé la vie,
32:18on a gardé le principal.
32:20La famille est là,
32:22elle nous aide pour nous soutenir.
32:24C'est le principal.
32:26Je me trouve dans un immeuble
32:28un peu particulier puisque
32:30l'entrée est en dessous
32:32du niveau de la route.
32:34Forcément, quand l'eau est montée,
32:36elle est montée très très haut.
32:38Comme peut nous l'expliquer une habitante,
32:40Caroline, l'eau est montée
32:42vite et très haut.
32:44Très vite et à plus de 2 mètres,
32:46jusqu'au premier étage de la maison.
32:48Toute l'entrée, ça a fait péter
32:50tous les plafonds et c'est rentré
32:52de partout, ça a cassé les portes.
32:54Il y a une solidarité, une entraide
32:56très importante qui a eu lieu hier.
32:58On a des pompiers bénévoles de Saint-Pierre-de-Bave
33:00qui sont venus, les pompiers de l'Ordèche
33:02qui sont venus, des gens spontanément
33:04qui se sont arrêtés.
33:06C'est très important parce qu'au-delà
33:08des dégâts matériels, il y a aussi tout l'aspect
33:10psychologique qu'il ne faut pas sous-estimer.
33:12Il y a beaucoup de personnes qui sont âgées
33:14malgré tout, qui ont entre 75 et 80 ans
33:16et qui sont très émotionnées
33:18par la situation.
33:20Franchement, ça fait du bien
33:22d'entendre ça aussi, on pense à eux.
33:24Ils sont courageux, c'est une France
33:26souvent oubliée, on parle peu de cette France.
33:28Les caméras
33:30sont souvent braquées dans ces régions-là
33:32que quand il y a des drames et c'est bien
33:34de les entendre.
33:36On était ce matin avec le maire de
33:38Mandelieu qui a été
33:40touché légèrement il y a 3 jours mais en 2015
33:42Mandelieu a vécu
33:44des inondations dramatiques
33:46avec des décès.
33:48Très intéressant ce qu'il nous
33:50explique le maire, parce qu'il dit
33:52passons l'émotion, posons-nous
33:54les bonnes questions. Les bonnes
33:56questions c'est est-ce qu'aujourd'hui
33:58un maire a le pouvoir ou
34:00est-ce que c'est l'Etat et avec la superposition
34:02des normes de l'Europe
34:04etc., on a finalement une
34:06gabegie étatique qui fait qu'on ne peut pas avancer.
34:08Est-ce que nos
34:10villes sont en quelque sorte
34:12j'ai perdu le mot avec
34:14bétonnisées
34:16donc écoutez
34:18le maire de Mandelieu, c'était absolument passionnant
34:20c'était ce matin.
34:22Se poser les bonnes questions
34:24ça revient aussi à arrêter
34:26de ne faire que réagir
34:28et communiquer sous le coup de l'émotion
34:30et à se poser enfin les bonnes questions
34:32c'est-à-dire que nous depuis des années ce qu'on dénonce
34:34c'est qu'en réalité il n'y a pas de
34:36stratégie nationale en France sur
34:38l'aménagement du territoire face aux inondations
34:40toutes les actions sont paralysées
34:42par une bureaucratie qui est devenue omniprésente
34:44l'urbanisme d'une ville en réalité
34:46n'est pas dans les mains du maire
34:48contrairement à ce qu'on entend souvent
34:50il faut savoir qu'aujourd'hui dès que vous êtes au-dessus
34:52de 3500 habitants et bien
34:54vous rentrez dans un
34:56mouvement, dans une organisation qui fait
34:58que le maire qui veut urbaniser sa ville
35:00en réalité doit se conformer
35:02à 40 réglementations
35:04et en réalité le maire soumet
35:06son projet qui passe entre les mains
35:08de l'Etat et du contrôle de l'égalité
35:10et l'Etat vous dit de lui-même
35:12non mais je ne suis pas d'accord parce que je veux
35:14beaucoup plus de logements sociaux donc je veux
35:16beaucoup plus de zones constructibles
35:18vos documents d'urbanisme ne peuvent pas donner des droits à bâtir
35:20en zone rouge par exemple c'est totalement interdit
35:22c'est impossible donc on ne peut pas dire que
35:24les maires veulent faire construire dans
35:26les zones inondables ça ne marche pas comme ça
35:28cependant
35:30quand vous avez dit ça et bien
35:32vous rentrez dans un autre débat
35:34notamment celui de la loi SRU dont je vous parlais
35:36qui ne tient aucun compte de l'exposition au risque
35:38et elle peut vous donner l'ordre
35:40de construire des milliers de logements c'est le cas dans ma ville
35:42alors que je n'ai plus aucun terrain constructible
35:44Mont-de-Lieu a été touché en 2015 par des inondations
35:46meurtrières ça fait 10 ans
35:48depuis 10 ans on n'a fait aucun
35:50travaux sur les cours d'eau parce qu'on n'a aucune autorisation
35:52de les faire. Il a tout dit.
35:54Il a tout dit. Il nous reste encore quelques minutes
35:56j'aimerais qu'on revienne sur cette actualité
35:58et je vais me tourner vers vous Véronique
36:00est-ce que vous avez vu Notre-Dame
36:02de Strasbourg
36:04avec l'écologie punitive
36:06à 23h
36:08extinction des feux
36:10on loge un joyau français
36:12à la même enseigne que tous les bâtiments
36:14à Strasbourg même si
36:16les Strasbourgeois ne sont pas d'accord
36:18même si les touristes sont déçus
36:20parce que Madame la Maire voudrait faire
36:22des économies d'énergie alors que
36:24vous avez l'opposition qui vous explique
36:26alors je ne sais pas s'ils ont raison attention
36:28mais c'est nos journalistes, nos confrères pardon
36:30de France 3 qui expliquent
36:32pour 4 euros 80 par soir
36:34pour 4 euros on éteint
36:36la cathédrale Notre-Dame
36:38voyons les images
36:40allez-y Véronique qu'est-ce que vous en pensez ?
36:42On s'ennuie tout de cette écologie où on pense en permanence
36:44petit je vous rappelle que quand on construisait des cathédrales
36:46on les construisait pour l'éternité
36:48on construisait sur un temps
36:50très très très très long et là ça montre
36:52qu'ils ne pensent pas en termes de civilisation
36:54il n'y a aucune dimension
36:56civilisationnelle c'est tellement petit
36:58qu'on en est à stop on arrête à 23h
37:00et ça nous coûte tant
37:02ça dit beaucoup de choses de notre monde
37:04vous savez il y a l'écrivain Jeanne Ionesco
37:06qui parlait de l'utilité de l'inutile
37:08et de l'utilité de l'utile
37:10voilà je pense qu'il faut que ça infuse
37:12du côté des écolos ce genre de dimension
37:14Pierre Jakubowicz l'un des conseillers
37:16municipaux qui dit Jeanne Kasbaradian
37:18rallumez la cathédrale de Strasbourg
37:20hier soir après 23h l'euro métropole
37:22était éclairée voyons les images
37:24s'il vous plaît la cathédrale plongée dans le noir
37:26Strasbourg mérite mieux que cette écologie
37:28de gadgets et de pacotilles
37:30qui était peu à peu notre ville
37:32je demande à la maire de revenir
37:34sur cette décision
37:36voilà ce qu'il se passe du côté de Strasbourg
37:38elle évoque un problème technique non ?
37:40non c'était d'abord un problème technique et ensuite elle a dit
37:42il faut loger tous les bâtiments à la même enseigne
37:44et ça c'est ce qu'il s'est passé à Marseille
37:46c'est une pétition soutenue par Europe Ecologie Les Verts
37:48qui réclame l'ouverture d'une salle de shoot
37:50c'est un tout autre sujet
37:52il nous reste encore quelques minutes
37:54et je voulais qu'on revienne sur ce qui s'est passé
37:56ce dimanche dans l'émission C'est médiatique
37:58sur France 5 je ne sais pas si vous avez vu
38:00la violence de l'échange
38:02entre Thierry Ardisson
38:04qui a insulté notre groupe
38:06insulté violemment Cyril Hanouna
38:08et la seule qui a eu le courage
38:10de le reprendre avec un calme
38:12un respect qui l'honore
38:14c'est Sarah Salmane qui était à côté de lui
38:16alors la séquence
38:18est quand même assez triste
38:20pourquoi elle est triste ? parce qu'elle témoigne
38:22la haine d'un homme qui ne se maîtrise plus
38:24face à une jeune femme
38:26qui souligne
38:28l'aigreur de Thierry Ardisson
38:30dans cette séquence
38:32donc je vous propose de la regarder
38:34elle dure un peu plus de 2 minutes
38:36on a le droit qu'à 1 minute 30
38:38donc on a dû faire quelques petites coupures
38:40vous dites souvent qu'il n'existe plus de star
38:42Cyril Hanouna est une star
38:44oui c'est une star mais dangereuse
38:46non je ne suis pas d'accord
38:48c'est la seule personne
38:50une des seules personnes du PAF
38:52la réaction politique à Cyril Hanouna
38:54c'est comme donner une mitrailleuse à un gosse de 12 ans
38:56parce qu'il dit n'importe quoi
38:58il n'y a aucune culture
39:00vous lui dites Muni qui pense que c'est la capitale de la Bavière
39:02vous n'avez pas le monopole de la culture
39:04et vous semblez mépriser les 2 millions de téléspectateurs
39:06qui regardent ça
39:08vous ne pouvez pas mépriser 2 millions de personnes
39:10qui regardent cette émission
39:12vous avez une formidable carrière
39:14et ça traduit une forme d'aigreur
39:16parce que vous en voulez à Cyril Hanouna
39:18à chaque fois vous mitraillez Cyril Hanouna
39:20c'est l'allégorie de la réussite
39:22à cette époque là on était très copains
39:24et on s'entendait très bien
39:26après il a pris le mot
39:28vous êtes condescendant à son égard
39:30Lubriz c'est en parler de lui
39:32ceci étant, le jour où il dit à la télévision
39:34l'émission de Thierry Ardisson
39:36hôtel du temps, c'est nul
39:38c'est à chier, je ne comprends pas
39:40qu'on dépense l'argent du contribuable pour faire ça
39:42alors que lui la seule idée qu'il a eu
39:44c'est mettre 4 connards autour d'une télé
39:46ce n'est pas 4 connards, arrêtez de parler comme ça
39:48mais aucun de ces personnes ne sont des connards
39:50vous avez bossé pour le groupe Bolloré
39:52et vous avez continué
39:54et j'en suis fière
39:56le groupe Bolloré c'est la liberté
39:58c'est la réalité
40:00vous avez l'idéologie
40:02le groupe Bolloré
40:04c'est le groupe de la liberté
40:06c'est la chaîne de l'extrême droite
40:08c'est vous qui racontez n'importe quoi
40:10vous êtes tellement aigris d'avoir été viré
40:12que vous dites n'importe quoi
40:14elle est courageuse
40:16elle est d'un calme
40:18et puis c'est triste
40:20je pense que Sarah Salman
40:22on est peu ou prou de la même génération
40:24donc on a grandi avec des grands producteurs
40:26des grands journalistes
40:28un homme qui a eu une grande carrière
40:30à Bouvard
40:32à Fogiel
40:34vous grandissez
40:36c'est triste de voir un homme
40:38qui a pu réussir
40:40tomber dans cette vulgarité
40:42cette haine
40:44cet aigreur
40:46il suinte l'aigreur
40:48il y a énormément de ressentiment
40:50parce que lui a lâché la main
40:52et qu'il voit que
40:54Hanouna c'est une nouvelle forme
40:56il a été extrêmement transgressif
40:58Thierry Ardisson à son époque
41:00il a été extrêmement critiqué
41:02et aujourd'hui il vient appliquer à Cyril Hanouna
41:04qui est aussi le produit de son époque
41:06d'une nouvelle époque
41:08les mêmes griefs
41:10qu'on lui avait décerné
41:12au moment où il faisait le clown
41:14parce qu'Ardisson a eu cette capacité
41:16et il a révolutionné
41:18la télé aussi
41:20en fait c'est vraiment la tristesse
41:22c'est de se dire
41:24mais mince quoi
41:26comment un homme cultivé
41:28peut se réduire à une telle virulence
41:30une telle violence dans les propos
41:32ce qui m'interpelle
41:34ou me choque ou me déçoit
41:36c'est la grossièreté
41:38j'aime pas ça et je trouve que c'est pas du niveau de Thierry Ardisson
41:40c'est de la bêtise
41:42je trouve que vous l'avez dit, il a une grande carrière
41:44et moi j'ai regardé ses émissions
41:46comme j'ai regardé celle à l'époque de Laurent Ruquier
41:48de Frédéric Taddeï
41:50c'était des talk show que j'aimais bien regarder
41:52où il y avait toutes les paroles qui étaient ouvertes
41:54et effectivement
41:56est-ce qu'il y a de l'aigreur générationnelle
41:58je ne sais pas
42:00mais en tout cas ça fait un peu de peine
42:02de voir qu'il s'exprime de cette façon
42:04et hommage à Sarah Salman
42:06c'est la reine
42:08ce qui est intéressant aussi
42:10c'est le silence
42:12moi demain, Véronique, je n'ose imaginer que vous teniez ce genre de propos
42:14mais vous avancez dans une déclaration
42:16aussi virulente sur ce plateau
42:18quelle que soit la personne
42:20jamais, jamais
42:22je ne me tourne plus vers Jules, qui est un homme vulgaire
42:24je me tourne vers vous
42:26mais jamais, jamais
42:28je vais vous plaisanter, ça ne va pas la tête
42:30respectez les gens
42:32respectez les gens
42:34c'est le fond et la forme
42:36c'est le fond et la forme
42:38je ne sais pas
42:40c'est médiatique
42:42c'est-à-dire qu'elle fait le procès des groupes du Média Bolloré
42:44chaque semaine
42:46on n'a pas le droit
42:48non, parce qu'elle a invité Cyril Hanouna pour la première
42:50il y a invité
42:52la manière d'inviter
42:54et comment ça fonctionne
42:56Sarah Crescendo, à la fin le terme est lâché
42:58c'est parti
43:00c'est la disqualification
43:02tous les anathèmes qu'on connait
43:04Sarah a raison de dire quelque chose, ici tout le monde est invité
43:06ici, vous le connaissez bien
43:08à CNews, à Europe 1, au Journal du Dimanche
43:10tout le monde est invité
43:12et chez Cyril Hanouna, tout le monde était invité
43:14ils ne veulent pas venir
43:16c'est la chute d'un homme
43:18merci à tous les quatre
43:20c'était très agréable d'être avec vous
43:22dans un instant c'est enquête d'esprit
43:24place à l'intériorité
43:26la vie des moines, se recueillir à la chartreuse
43:28on va inviter Thierry Ardisson
43:30allez
43:32un peu de recueillement
43:34un peu de chartreuse
43:36mais avec modération
43:38je crois que vous n'avez pas compris l'émission
43:40non, c'est pas sur la chartreuse
43:42il faut que vous regardiez
43:44c'est pas sur la chartreuse
43:46ça parle pas d'alcool
43:48on va vous envoyer faire une petite poterette
43:50c'est toujours un plaisir
43:52d'être avec vous le dimanche soir
43:54surtout quand vous êtes à l'heure
43:56merci
43:58on doit ça à nos téléspectateurs
44:00vous étiez pas là dimanche dernier
44:02vous savez qu'ils sont arrivés tous en retard
44:04les gens sur les réseaux sociaux
44:06disaient un peu de respect
44:08ils arrivaient à chaque fois
44:10ma maman n'est pas contente
44:12parce que vous m'avez traité d'homme vulgaire
44:14comment s'appelle votre maman ?
44:16Virginie, je vous présente mes excuses
44:18car Jules Torres n'a rien de vulgaire
44:20c'est l'un des plus grands journalistes
44:22de sa génération
44:24merci à tous les quatre
44:26merci à toutes les équipes en régie
44:28dans un instant c'est une enquête
44:30d'esprit, Martin Mazur a préparé cette émission
44:32merci à tous

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