Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Un peu plus de 20h05 sur CNews, Pierre Gentil et Sabrina Medjéber qui s'installent, Patrick
00:06Roger, Thomas Bonnet du service politique de CNews et donc Geoffroy Lejeune.
00:11Si vous êtes resté, Geoffroy, vous n'allez rester que quelques minutes parce qu'il y
00:14a un coup de tonnerre dans l'affaire opposant Gérard Depardieu et complément d'enquête
00:25Geoffroy Lejeune.
00:26Ça a été annoncé ce matin par le journal du dimanche, par votre journal, la justice
00:31a sommé la société de production de restituer les images à l'acteur dans un souci de transparence.
00:38C'est une affaire qu'on a beaucoup traité ces derniers mois sur notre antenne.
00:42Une séquence est au cœur de ce tollé judiciaire et médiatique dans laquelle Gérard Depardieu
00:46est vu en train de tenir des propos à caractère sexuel envers une petite fille.
00:51C'est comme ça que ça a été présenté par complément d'enquête.
00:55Cette séquence ainsi présentée par complément d'enquête est contestée par l'acteur depuis
01:00le début.
01:01L'acteur ainsi qu'Yann Moix, le réalisateur de ce reportage en Corée du Nord, depuis
01:06des mois, disent de render nous les rushs parce que ça n'est pas représentatif de
01:10ce qui s'est passé.
01:11Complément d'enquête refusait, la production refusait et il s'avère que la justice a
01:15dit les amis, il va peut-être falloir les rendre.
01:18Alors racontez-nous cette histoire dingue.
01:19Mais en fait, c'est un séisme parce que vous avez tout bien résumé.
01:24Il y a ce complément d'enquête qui paraît à l'automne dernier, dans lequel on voit
01:28Gérard Depardieu tenir des propos à caractère sexuel, oui, mais aussi presque pédophile
01:34sur une petite fille en Corée du Nord dans un documentaire tourné par Yann Moix.
01:38Le documentaire sort, c'est un bouleversement absolu, médiatiquement un tsunami incroyable
01:47et Gérard Depardieu dit, dans l'indifférence générale, je ne parlais pas de cette petite
01:52fille, je parlais de quelqu'un d'autre.
01:53Oui, c'est vulgaire, c'est grossier, mais je ne parlais pas d'une petite fille.
01:56Yann Moix, qui était présent sur le tournage, dit, il ne parlait pas de cette petite fille,
02:00mais France Télévisions et la société de production disent, nous maintenons notre
02:04version.
02:05C'est absolument de elle dont ils parlaient, etc.
02:06Ça a été authentifié par un huissier.
02:09Et attendez, s'engage à ce moment-là une bagarre, un bras de fer médiatique entre
02:13des gens qui disent, on aimerait bien savoir, on aimerait bien en voir un peu plus parce
02:16qu'on voit, nous, un produit fini, monté, entre guillemets trafiqué, c'est-à-dire
02:21travailler, en fait, des images, travailler.
02:23On ne sait pas si vraiment Gérard Depardieu est à cet endroit-là, à ce moment-là,
02:26en train de parler de cette fillette-là ou si ça a été travaillé par des monteurs,
02:30etc. dont c'est le métier.
02:32Entre des gens comme moi, par exemple, je pose la question au JDD, je suis allé en
02:36parler chez Cyril Hanouna, ici, chez Pascal Pro, etc.
02:39Et la société de production et France 2 qui disent, nous avons vu les images, nous
02:44authentifions que c'est vraiment ça qui s'est passé.
02:46Il n'y a circulé, il n'y a rien à voir.
02:47Et ils ont même fait appel, parce que la pression est devenue un peu forte à un
02:50moment donné.
02:52Nous, on demandait à voir les rushs, c'est-à-dire les images non montées et ils ont
02:56fait appel à un huissier qui a certifié de manière extrêmement ambigüe.
03:00En gros, il n'a rien certifié, tout en certifiant avec un tampon officiel du huissier
03:03en disant oui, je certifie qu'il y a bien sur les plans une fillette.
03:08Ce qui ne dit pas qu'il n'y a pas une autre personne.
03:10Et donc, Yann Moix et Gérard Depardieu ont fait, ont porté plainte contre la
03:15société de production en demandant à récupérer les rushs.
03:18Il se trouve que l'avocat de Yann Moix et de Gérard Depardieu, Jérémy Assous, qui
03:22est le même, d'ailleurs, qui est chez Cyril Hanouna ce soir, pour en parler,
03:26a réussi, a obtenu hier de la justice à récupérer
03:31ces rushs pour pouvoir les voir sans montage,
03:35sans travail, sans possibilité de trafiquer.
03:38Je crois, si je ne m'abuse, que la société de production a fait appel de cette
03:41décision. En fait, cette société de production ne veut pas.
03:44Je ne sais pas pourquoi.
03:46Je ne veux pas, ne veux pas rediffuser ces rushs.
03:50J'ai le souvenir, le 22 décembre dernier, au moment où Lhuissier avait donc
03:53confirmé qu'un avocat m'avait envoyé un message qui, régulièrement,
03:59ne te fait pas avoir par l'intervention d'un huissier de justice.
04:01C'est une stratégie d'avocat. Je le sais, je l'ai déjà fait.
04:04Lhuissier n'a aucune compétence pour authentifier cette vidéo.
04:06Lhuissier n'a pas le droit d'interpréter la vidéo.
04:09Lhuissier ne peut faire qu'une chose, écrire et décrire ce qu'il voit et ce
04:13qu'il constate.
04:13Mais je vous l'avais dit ici, d'ailleurs. Je vous l'avais dit ce jour-là.
04:15Et ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, ils ont gagné beaucoup de temps.
04:18Et d'ailleurs, peut-être en faisant appel, ils vont en gagner.
04:20Mais ce qui est intéressant, c'est que moi, j'ai eu Gérard Depardieu au
04:23téléphone aujourd'hui. J'ai eu d'ailleurs Yann Moix et j'ai eu leur avocat commun.
04:28En fait, ce que eux demandent, et c'est intéressant, personne ne prétend que
04:32cette séquence n'existe pas, mais on prétend qu'il y a un doute sur le fait
04:36qu'elle soit réellement ce qui a été montré dans le document d'enquête.
04:39Donc, ils ont demandé et moi, mon métier, ça a été de poser la question.
04:44On a demandé à la voir, cette séquence.
04:46Et depuis le début, il y a un blocage, un blackout, en fait,
04:49de la part de France Télé sur ce sujet qui est au moins suspect.
04:54Eh bien, écoutez, affaire à suivre.
04:58Probablement l'avocat de...
05:01Il faudrait peut-être enlever le synthé, les amis.
05:03L'avocat de Gérard Depardieu
05:07sera peut-être ce week-end chez nous pour donner sa version.
05:12Et vous l'avez dit une nouvelle fois.
05:16Finalement, ce qu'on attend juste, c'est de voir les images.
05:19En fait, on cherche la vérité.
05:21Oui, voilà.
05:22Et ça se trouve, la version de complément d'enquête et de cette société
05:26de production sera confirmée par ce fameux rush.
05:30Si demain, il y a une séquence qui est contestée,
05:33il n'y a rien de plus simple que de dire mais je vous mets ce rush à disposition.
05:36Vous en faites ce que vous voulez.
05:38Et nous, on est sûrs de notre fait.
05:39Patrick Roger, vous qui êtes directeur général de Sud Radio.
05:42Non, mais c'est vrai que dans ces exploitations d'images,
05:45c'est toujours extrêmement délicat.
05:47Et on avait cru dans un premier temps,
05:50comme Geoffroy vient de le dire, qu'il y avait eu cette réponse à travers l'huissier.
05:53Sauf que l'huissier ne faisait qu'un constat,
05:55mais ne faisait pas l'interprétation, bien sûr.
05:58Et pour le grand public, c'était une forme de réponse en se disant,
06:01ben non, effectivement, c'est la bonne séquence.
06:04Ce sont les bonnes paroles au moment de ça.
06:07Et nous-mêmes, ben oui, on ne peut que se poser la question.
06:12Moi, ce qui m'avait choqué dans cette histoire,
06:13c'est que s'il n'y a rien à se reprocher, si tout a été fait correctement,
06:17c'est que je crois que vous aviez demandé à voir ces rushs
06:22auprès de la société de production pour regarder et avoir la vérité.
06:28Et ils n'ont jamais voulu, et ils n'ont jamais voulu.
06:30Eh bien, écoutez, affaire, comme on le dit, à suivre.
06:34Merci d'être resté un peu plus longtemps avec nous, cher Geoffroy.
06:37On se retrouve demain soir à la même heure pour l'heure des pros.
06:41Je vous libère. Pierre Gentillet, peut-être l'avocat.
06:44Non, je n'ai rien de plus à ajouter.
06:46C'est si rare.
06:47C'est si rare, Jean-Sébastien Ferjou.
06:51Pas directement sur cette affaire-là, puisque ça a déjà été expliqué.
06:55Mais moi, j'étais un peu surpris de voir la décision du théâtre
06:58dans lequel devait jouer Edouard Baer,
06:59puisqu'il y a eu un reportage qui a été publié
07:04sur Edouard Baer et son rapport aux femmes.
07:06Alors certainement, il y a l'air d'être un dragueur lourdingue,
07:09mais enfin, ça ne ressemble en rien, d'ailleurs, à d'autres accusations
07:12plus sérieuses qui ont pu être portées contre Gérard Depardieu.
07:14Je trouve ça quand même très étonnant qu'on en arrive à ce point-là
07:17sans qu'il n'y ait de procédure, aucune procédure judiciaire.
07:20Vous allez sur quelque chose d'autre.
07:21C'est un pas de côté, c'est-à-dire que...
07:23Non, mais les deux vont perdre, parce que c'est la même chose.
07:25C'est la manière dont on a annulé Gérard Depardieu.
07:28C'est peut-être moins terminé.
07:29Vous voulez que la justice se fasse dans les tribunaux et non dans les médias
07:33et qu'il n'y ait pas aujourd'hui de sanctions
07:38sans qu'elle soit...
07:39C'est le même sujet, parce que Gérard Depardieu, en l'occurrence,
07:42a été... Ce reportage-là a beaucoup pesé dans ce qui lui est arrivé.
07:46Ça n'excuse pas le comportement inapproprié, parfois,
07:49notamment de Gérard Depardieu.
07:51On l'a dit, il a redit.
07:52La seule valeur cardinale, ça s'appelle la justice.
07:57Oui, évidemment.
07:58Il y a un procès, il y a des plaignantes.
08:01Il y a ensuite une condamnation, s'il doit y avoir une condamnation.
08:06Il y a aussi quelque chose qui s'appelle la présomption d'innocence.
08:09Ce sont des droits qui sont importants dans notre société.
08:13Et personne ne fait le procès avant qu'il soit vraiment réellement fictif.
08:18Non, mais au-delà de ça, ce qui est intéressant quand même,
08:21c'est que s'il y a eu manipulation, il ne faut pas anticiper.
08:25Là, c'est terrible par rapport à la confiance.
08:27Non, mais France Télévisions, puis même, c'est l'ensemble de la profession
08:30des journalistes, toujours sur la manipulation d'images.
08:34C'est là où j'espère que la vérité sortira.
08:37Et puis, moi, j'espère que voilà, ça fait quand même six mois
08:40qu'il y a un doute qui plane autour de cette affaire.
08:43Ce n'était pas très compliqué de dire bah, écoutez, je vous donne les images.
08:47Vous en faites ce que vous voulez.
08:48Ou même le soir même de la diffuser sur Twitter en disant voilà le rush.
08:52Vous faites en ce que vous voulez.
08:54Mais nous, on est sûr de notre fait.
08:55Bon, pour l'instant, on en reste à cette version.
08:57Ça fait sept mois que ça dure.
08:58Et encore une fois, moi, je m'étonne toujours que ça prenne autant de temps.
09:03Pourtant, c'est simple d'être transparent.
09:05À la une, ce vendredi,
09:07c'est cet attentat déjoué par les services de la DGSI.
09:10Un homme de 18 ans, d'origine tchétchène,
09:13soupçonnait de préparer une action violente pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris.
09:18C'est l'un des premiers attentats déjoués en amont de ces...
09:22Le premier et le seul, à ce jour, attentat déjoué
09:25qui visait explicitement les sites de Paris 2024.
09:28Ce qui est saisissant, là également, de ma bonnet,
09:32c'est qu'on a un attentat, quand on pense aux JO de Paris,
09:34on pense qu'à la sécurisation de Paris, de sa capitale,
09:38de Paris-Intramuros, sauf que là,
09:42on voit qu'en fait, il faut une protection XXL sur l'ensemble du territoire
09:46parce qu'il y a plusieurs sites, évidemment, pour les JO.
09:49Et là, on parle d'un attentat déjoué qui était prévu, anticipé,
09:52du côté de Saint-Étienne.
09:53Et depuis le début, on parle justement de cette sécurisation,
09:57en particulier de la cérémonie d'ouverture qui va se dérouler sur la Seine.
10:00Beaucoup, notamment de policiers, nous alertent sur le fait
10:03qu'on va concentrer énormément d'effectifs et de moyens dans la capitale.
10:06Et à juste titre, évidemment, au risque peut-être aussi de délaisser
10:10d'une certaine manière les autres sites olympiques.
10:12Il y a Saint-Étienne, il y aura Bordeaux, il y aura Lyon, il y aura Marseille.
10:15Et tous ces sites-là aussi nécessiteront d'être sécurisés.
10:18Alors, on peut se réjouir, d'une certaine manière,
10:19que la DGSI, là, ait permis de déjouer cet attentat.
10:23Ça peut aussi nous inquiéter sur le fait que d'autres sites que Paris
10:26peuvent être visés.
10:27Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
10:29qui a pris la parole, on l'écoute quelques heures
10:31après cette annonce de l'attentat déjoué.
10:35Nous avons eu des informations comme quoi des personnes procédaient
10:40à des repérages et souhaitaient passer à l'acte pour un attentat
10:43pendant les Jeux olympiques,
10:44plus précisément pendant les épreuves de football à Saint-Étienne.
10:48Nous avons travaillé avec les services de renseignement,
10:50les services enquêteurs et puis avec le parquet anti-terroriste,
10:54choisi de pouvoir interpeller ces personnes, en l'occurrence une personne,
10:58un individu tchétchène de 18 ans,
11:01qui n'était pas connu des services de renseignement,
11:03qui n'était pas connu des services de police,
11:05dont rien ne laissait penser qu'il était radicalisé.
11:08Et par ses supports informatiques et par les perquisitions
11:10que nous avons effectuées, nous avons pu constituer le fait
11:14que cette personne voulait passer à l'acte,
11:16d'abord s'en prendre à des spectateurs,
11:18ayant vu manifestement que le stade était trop sécurisé,
11:22voulait s'en prendre à des spectateurs en dehors,
11:23près des buvettes, près des cafés,
11:25et puis ensuite mourir en martyr, ce sont ses propos,
11:27après un combat avec les forces de l'ordre.
11:30Et je vous propose d'écouter l'un des experts en terrorisme de la rédaction
11:35de ces news, à savoir Claude Monique.
11:39Derrière ces gens, ce qu'on trouve le plus souvent,
11:42c'est l'État islamique au Khorasan, qui avait commis,
11:45on s'en rappelle, à la fin de l'année dernière,
11:48l'attentat de Moscou, qui avait fait des dizaines de morts.
11:54Le IKA, donc, s'est fait une spécialité dans la manipulation
11:58d'assez larges, d'ailleurs, réseaux qui vont de l'Afghanistan à l'Iran.
12:05L'homme qui avait commis l'attentat du pont Birakeim était un Iranien,
12:09mais qui agissait au nom de le IKA, l'État islamique au Khorasan.
12:12Donc, c'est une organisation qui recrute ces militants,
12:14à la fois en Asie centrale, dans le Caucase et jusqu'en Iran.
12:18Et donc, Sabrina Mezgeber, il y a dans cette tentative d'attentat
12:23une autre question, évidemment, puisqu'il est d'origine tchétchenne.
12:26Il a 18 ans.
12:27Évidemment, la question...
12:29C'est, encore une fois, un bis repetita lié à l'immigration
12:33et à la capacité de renvoyer ces Tchétchènes.
12:37On se souvient même de la famille Mougouchkov,
12:41qui avait réussi à obtenir le laissez-passer consulat.
12:43Mais nous avons en France des associations comme la CIMAD,
12:46qui militent, justement, pour que les clandestins
12:48qui doivent être renvoyés restent sur le sol français.
12:52Donc, c'est un bis repetita après Samuel Paty, Dominique Bernard.
12:57Et bien là, encore une fois, c'est un Tchétchène
12:59qui veut s'en prendre à la France.
13:01Alors, c'est effectivement une allégeance à l'État islamique du Khorasan,
13:05parce que l'État islamique n'existe plus en tant qu'autorité centralisée.
13:09Aujourd'hui, ce sont des débris que l'on retrouve un peu partout.
13:12Et bien évidemment, les JO, c'était l'occasion pour lui
13:16d'être le soldatesque d'Allah, unis par la martyrologie,
13:21parce qu'il faut frapper là où ça fait le plus mal,
13:25là où la France sera au cœur de toutes les attentions du monde,
13:29c'est-à-dire les Jeux olympiques.
13:30Et ça pose de surcroît un problème de sécurité,
13:33puisque toutes nos forces sont déployées autour de Paris.
13:35Que restent-ils des forces de sécurité sur l'ensemble du territoire
13:40quant aux préparatifs des Jeux olympiques ?
13:41On est à 56 jours, très précisément,
13:44de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Paris.
13:47On sait qu'il y aura un dispositif historique de sécurité mis en place
13:52pour sécuriser la capitale.
13:54On peut parfois avoir des mots critiques,
13:59positifs ou négatifs, à l'égard de la sécurisation des lieux,
14:02de la sécurité des questions de justice.
14:05Il faut quand même rappeler que des dizaines d'attentats
14:08se sont déjoués chaque année sur notre sol.
14:12Je crois que c'est plus de 47.
14:1347 l'année dernière.
14:14Alors Gérald Darmanin dit 50 depuis 2017.
14:16C'est le chiffre qu'il a utilisé aujourd'hui.
14:18Donc il y a peut-être aussi des fois des caractérisations
14:20qui sont différentes selon les faits.
14:22En tout cas, on peut saluer l'opérationnalité de la DGSI.
14:24Bien sûr, Pierre-Jean.
14:25Ce qu'il faudrait aussi quand même rappeler,
14:27je pense à ça aussi, c'est que je me souviens que dans les années,
14:30c'est vous dire comme on a évolué dans les années 2014-2015,
14:33au moment où commence vraiment cette vague d'attentats,
14:35on avait un débat pour savoir s'il y avait un lien
14:37entre immigration et terrorisme.
14:39Souvenez-vous, je trouve qu'aujourd'hui, on a,
14:41je vais me réjouir un petit peu, on a quand même bien avancé
14:43parce que de plus en plus de personnes admettent le lien
14:46entre immigration et délinquance.
14:48Et là, je trouve à peu près personne pour contester le lien
14:51entre immigration et terrorisme.
14:54Maintenant, c'est bien d'être d'accord sur les constats.
14:55Et ça a été rappelé ici par Sabrina.
14:57Je suis tout à fait d'accord.
14:58Mais il faudrait quand même aller un petit peu plus loin.
15:00Vous l'avez dit, on a une cinquantaine de menaces,
15:02de menaces, pardon, d'attentats qui ont été déjoués.
15:05Il serait temps à un moment de prendre conscience
15:08de l'importance de retrouver la maîtrise de nos frontières.
15:11Surtout qu'il faut quand même rappeler quelque chose
15:13dans ce contexte d'élections européennes.
15:16Je ne fais de la publicité pour personne, rassurez-vous,
15:17c'est que nous sommes dans l'espace Schengen.
15:19Et l'espace Schengen, c'est un grand sujet.
15:21D'ailleurs, pendant le débat, c'est le sujet,
15:23parce que c'est un sujet de sécurité.
15:24Et si demain, un individu entre sur un État de l'Union européenne,
15:29membre de l'espace Schengen qui maîtrise mal ses frontières,
15:33cet individu peut librement circuler jusqu'en France
15:36et commettre demain son attentat.
15:38Donc, évidemment que la question du contrôle des frontières
15:40doit être au cœur de cette élection européenne.
15:42A fortiori, parce qu'il y a bientôt les Jeux olympiques.
15:44Et on sait que, notamment en 2015, les flux migratoires illégaux,
15:48les grands passages étaient finalement des routes
15:52qu'ont pu emprunter certains terroristes.
15:54Oui, non, mais je pense qu'il faut aller même au-delà de ça.
15:56Dans le cas précis, je crois qu'il y avait une demande
15:58de droit d'asile qui était en cours pour ce Tchétchène.
16:02C'est ce que j'ai cru voir.
16:03Il est arrivé dans la région de Saint-Etienne en 2023.
16:05Non, mais au-delà de ça, je ne sais pas si vous avez vu...
16:07Pardonnez-moi, c'est encore plus effrayant.
16:08Non, mais oui, oui.
16:11Ce que je voulais dire, c'est qu'au-delà de ça,
16:13c'est tout le territoire qui est aujourd'hui,
16:15quand on parlait de Paris, qui est tout le territoire
16:17qui doit être sous surveillance.
16:19Je ne sais pas si vous avez lu l'interview ce matin
16:22du patron des renseignements dans le Figaro,
16:25alors qu'il est éclairante que tout le monde devrait lire
16:28pour voir l'ensemble des menaces sur le sol français aujourd'hui,
16:32de l'ultra gauche à l'ultra droite, en passant par les frères musulmans.
16:36Et il le dit très bien.
16:38La menace, elle n'est pas que sur la capitale.
16:40Elle est beaucoup aussi à travers des individus comme ça,
16:44qui peuvent aller frapper à n'importe quel moment avec un couteau,
16:48avec une arme.
16:50Non, mais ce ne sont jamais des loups solitaires.
16:51Non, non, ce ne sont pas des loups solitaires.
16:53Ce ne sont pas des loups solitaires.
16:54Ils font toujours allégeance.
16:55C'est vraiment contesté.
16:56C'est un dialysme d'acte nucléaire avec des gens qui, quasiment
16:59en l'espace de 24 heures, peuvent basculer.
17:02Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
17:03Et donc, ce qu'ils disaient par rapport au Tchétchène,
17:05c'est qu'ils ont une conception radicale.
17:07Ces gens qui sont venus d'Afghanistan, d'Asie centrale
17:12ou encore, comme là, dans le cas précis de Tchétchénie,
17:16ils ont une conception radicale et ils sont effectivement dans cette ambiance.
17:20Et juste pour terminer quand même, ce qui est assez incroyable,
17:24c'est qu'il y a des opérations et des interpellations régulièrement.
17:29Depuis un mois, il y a eu énormément d'interpellations
17:31lors de l'arrivée de la flamme olympique sur le territoire français à Marseille.
17:35Rapidement, Jean-Sébastien.
17:36Concernant les Tchétchènes, la question se pose quand même.
17:39Ce n'est pas que moi qui la pose.
17:41Des experts du sujet se la posent aussi sur une éventuelle instrumentalisation
17:45par des réseaux étrangers parce que ce sont aussi des gens
17:49qui ont pu garder des liens avec leur pays d'origine.
17:52Le pays d'origine, la nationalité, c'est la fédération de Russie.
17:58Et ça, certains experts du terrorisme se posent quand même la question
18:01sur les liens, notamment à Arras.
18:03Après, l'autre point, c'est à quel point on en est arrivé.
18:06Et même la manière, regardez, vous avez vu ce qui s'est passé hier à Saint-Mort.
18:09Cet homme de 79 ans qui a été poignardé,
18:12qui a été quasiment scalpé par un homme se revendiquant
18:16manifestement de l'islamisme parce que c'est ce qu'il a déclaré aux policiers.
18:20Et on n'en parle même plus.
18:21Mais vous voyez, Eliott, ça vous a échappé.
18:23Vous vous rendez compte ? Vous vous rendez compte ?
18:25La société dans laquelle nous sommes arrivés...
18:26Comme une professeure.
18:27Dans laquelle nous sommes arrivés, cet homme a été...
18:29Absolument.
18:30Il n'a pas juste reçu quelques coups de couteau et été blessé.
18:33Il a quasiment été scalpé et découpé.
18:36Jean-Sébastien, ça veut dire aussi qu'on en arrive à un stade,
18:38c'est intéressant ce que vous dites,
18:39on en arrive à un stade où ça devient tellement fréquent
18:42qu'on a même du mal à comptabiliser ce genre d'attaque.
18:46Tellement c'est fréquent.
18:47Je me faisais la réflexion dimanche dernier au moment de l'attaque au couteau
18:50dans le métro lyonnais, il y a deux ans,
18:55toutes les chaînes d'informations auraient été en édition spéciale
18:59à la seconde où l'information tombe.
19:01C'est de la France orange mécanique, l'atmosphère.
19:03Eh bien, écoutez, parce que ce qui se passe en France,
19:04ça se passe également dans d'autres pays avec une fièvre extrémiste,
19:08peut-être plus inquiétante encore, notamment en Allemagne.
19:12Et on en parle juste après la publicité.
19:13En Allemagne.
19:14Elle est quasiment 20h30 sur CNews, l'information avec Augustin.
19:21Donnez adieu, cher Augustin, bonsoir.
19:23Bonsoir, Eliott. Bonsoir à tous.
19:25Allons-nous vers une trêve au Proche-Orient.
19:27Joe Biden a affirmé aujourd'hui qu'Israël avait proposé
19:30un accord de cesser le feu.
19:31Le président américain a déclaré qu'Israël proposait de retirer
19:35toutes ses troupes du territoire palestinien pour six semaines.
19:38Avec la libération de tous les otages,
19:40Joe Biden a exhorté le Hamas d'accepter cet accord.
19:44Le salon de défense Erosatory n'accueillera pas d'industriel israélien.
19:49Décision prise par la France après le bombardement meurtrier
19:52sur le camp de déplacés Arafat.
19:54Les conditions ne sont plus réunies pour recevoir les entreprises israéliennes.
19:58Sur le salon français, indique le ministère des Armées,
20:0174 entreprises israéliennes devaient présenter leur armement
20:04parmi les plus de 2000 exposants.
20:07Et Volodymyr Zelensky salue un pas en avant après le feu vert américain
20:11pour utiliser leurs armes contre des cibles sur le sol russe.
20:14Jusque là, l'armée ukrainienne ne pouvait utiliser ses armes
20:16que pour se défendre sur son territoire.
20:19Cette décision de Washington marque un tournant.
20:21Les Etats-Unis craignaient en effet jusque là qu'une telle mesure
20:24n'entraîne l'OTAN dans un conflit direct avec la Russie.
20:27Merci beaucoup, Augustin, pour le point sur l'information.
20:30On va parler de ce qui s'est passé cet après-midi en Allemagne
20:34en prenant beaucoup de précautions parce qu'on ne connaît pas tous les éléments.
20:37Je le dis, téléspectateurs, la séquence qui a été diffusée,
20:40notamment sur les réseaux sociaux, est tellement violente
20:43et cette attaque au couteau est tellement violente que vous allez voir
20:47dans le sujet que propose Seynouz, juste des captures d'écran
20:51et non la vidéo en elle-même qui est juste indiffusable.
20:54Puisqu'on a un homme qui arrive sur des individus, des militants
21:00et qui commence à tenter de les poignarder littéralement
21:05avec un policier qui, dans finalement l'urgence, la confusion, se trompe
21:09d'ailleurs d'assaillant pour l'interpeller et qui lui-même est agressé.
21:15Plusieurs personnes sont blessées.
21:17Olaf Scholz, par lui-même, d'attentat.
21:19Voyez ce qui s'est passé, c'était dans la région de Mannheim
21:23qui se situe au sud de Francfort.
21:26Voyez le sujet de la rédaction.
21:31Sur ces images d'une violence inouïe, cet individu armé d'un couteau
21:36s'en prend à ses deux hommes ainsi qu'aux forces de l'ordre
21:40avant d'être neutralisé par la police.
21:43Les faits se sont déroulés en plein centre-ville de la ville de Mannheim
21:46au sud-ouest de l'Allemagne.
21:48Parmi l'une des personnes prises pour cible,
21:51un membre de l'organisation allemande Pax Europa,
21:54une association citoyenne particulièrement critique à l'égard de l'islam.
21:59Le motif de cette agression demeure inconnu.
22:01Les victimes ont été hospitalisées.
22:04Les autorités allemandes n'ont pas encore communiqué sur leur état de santé
22:07ni sur celui de l'assaillant,
22:09mais ont assuré que la situation était désormais sécurisée.
22:15Il existe, je le disais avant la publicité, en Allemagne,
22:18une fièvre extrémiste, des deux bords d'ailleurs,
22:21avec une situation qui fait froid dans le dos.
22:23On s'inquiète, on se dit, évidemment, on l'a vécu en France,
22:26mais là, on est à un niveau de tension en Allemagne
22:30qui fait extrêmement peur, bien gentil.
22:32Si vous parlez de la menace d'extrême droite,
22:34il est certain que la menace d'extrême droite en Allemagne
22:36est beaucoup plus importante qu'en France.
22:37C'est pour ça que je dis ça, c'est une fièvre extrémiste des deux bords.
22:40Je commence par ça, justement, pour vous le dire.
22:41Ensuite, effectivement, de l'autre côté,
22:43c'est vrai que l'islamisation de l'Allemagne,
22:47en particulier de l'ouest de l'Allemagne,
22:48c'est une situation terrifiante et qui est sans doute comparable
22:51à ce qu'on voit dans certaines grandes villes en Grande-Bretagne.
22:54Donc, ça génère, évidemment, des réactions.
22:56Et là, en l'occurrence, les personnes qui ont été attaquées,
22:58qui ont été blessées, étaient membres,
23:00on s'était dit dans votre reportage,
23:01d'une association qui était très critique,
23:03qui est très critique vis-à-vis de l'islam, vis-à-vis de l'immigration,
23:06vis-à-vis du phénomène qui bouleverse l'Allemagne,
23:08qui bouleverse toute l'Europe.
23:09Ce que je vois, c'est que c'est à eux qu'on s'en prend.
23:12C'est à eux qu'on s'en prend.
23:13Et je n'ai pas l'impression que ça suscite autant de réactions.
23:15Si ça avait été des militants, je me permets de le dire,
23:18mais de gauche, d'extrême gauche, je pense qu'à mon avis,
23:21toutes les chaînes de télévision, y compris françaises,
23:22en parleraient là.
23:24C'est parce que ce sont des militants qui seront sans doute considérés
23:26par la vulgate journalistique comme des militants d'extrême droite.
23:31Mais le fond du sujet reste, c'est que c'est à eux qu'on s'en prend.
23:34Alors permettez-moi juste de rééquilibrer un peu les choses.
23:37Par exemple, cet après-midi, j'ai vu toutes les chaînes d'information,
23:40ou quasiment la plupart, relayer ce qui s'est passé du côté de l'Allemagne.
23:44Moi, je ne l'ai pas vu sur France 2.
23:46Par exemple, je parle des chaînes d'info.
23:48Je parle des chaînes d'info.
23:49Ce n'est pas 20h de TF1, vous voulez dire 20h de TF1, France 2.
23:52Oui, 20h de TF1, France 2.
23:53Peut-être.
23:55En tous les cas, BFM, par exemple, on en a parlé cet après-midi.
23:57Allez-y.
23:58Le profil de l'homme qui semblait être la cible,
24:02en tout cas dans ce qu'on aperçoit, ce qu'il racontait en Allemagne,
24:04c'est un journaliste allemand qui était devenu homme politique à la CSU,
24:07donc l'équivalent des Républicains pour la France,
24:09qui ensuite a créé un parti indépendant
24:11parce qu'il est très critique de l'islamisation de l'Allemagne
24:14et donc est considéré, pour ces raisons-là,
24:16comme relativement d'extrême droite.
24:17Mais vous vous souvenez de Théo van Gogh ?
24:19Vous vous souvenez en quelle année il est mort, Théo van Gogh ?
24:21Théo van Gogh, ce réalisateur néerlandais
24:24qui, même chose, alertait sur l'islamisation, lui, des Pays-Bas.
24:27Il est mort en 2004, il y a 20 ans.
24:30Il y a 20 ans.
24:31Qu'avons-nous fait depuis ce temps-là ?
24:34Qu'avons-nous fait depuis ce temps-là ?
24:35Je ne vous dis pas qu'il faut absolument être d'accord avec ces gens-là.
24:39Simplement, ça fait partie de la liberté d'expression.
24:41Et donc, pourquoi n'aurait-il pas le droit de critiquer l'islam
24:43comme d'autres critiquent le libéralisme, le capitalisme ?
24:46Vous avez vu, il y a de plus en plus d'agressions dans tous les sens.
24:49Même chose, ça n'a pas suscité beaucoup d'émotions
24:51des militants antifascistes.
24:52La nuit dernière, attaqués des militants de l'Uni, simplement,
24:55parce que de l'Uni, c'est un syndicat de droite.
24:57En faisant deux blessés, d'ailleurs, on pense à Ivan Lokoz,
25:00qui a été blessé, qu'on reçoit régulièrement.
25:01Mais donc, l'Europe, c'est devenu ça.
25:04Et pourquoi je vous parlais de Théo Van Gogh ?
25:05Parce que ça fait 20 ans.
25:07Qu'est-ce qui s'est-il passé ? Qu'avons-nous fait ?
25:09Oui, mais c'est vrai.
25:11Et à travers la multiplication des actes tels que ceux-ci,
25:14je pense que...
25:15Parce qu'une partie du grand public, aujourd'hui,
25:17est focalisée sur ce qui se passe en France,
25:19la multiplication aussi des attaques au couteau,
25:22et voit ce qui se passe aussi à travers l'Europe
25:24et à travers cette attaque, cet après-midi,
25:28dans un pays, l'Allemagne, qui est extrêmement fragile,
25:31qui semble fort, mais qui est fragile de l'intérieur
25:34depuis maintenant 15, 20 ans, avec les vagues migratoires,
25:38et le pays qui se fracture un petit peu.
25:41La bascule, c'est au moment de...
25:432015.
25:442015, bien sûr.
25:45En toute transparence.
25:46Est-ce qu'il est allé, par exemple, en Allemagne, cette année ?
25:48Non.
25:49En début de saison, en septembre,
25:51il se trouve que je suis parti en Allemagne,
25:53et du côté de Francfort,
25:54qui est quand même la capitale économique,
25:56c'est une autre société.
25:58Bien sûr.
25:59C'est une autre population.
26:00Les habitants de Francfort, ils vous parlent, ils vous disent,
26:04voilà, en dix ans, la ville a complètement changé,
26:07la population a complètement changé.
26:09C'est même plus simple, parce que c'est une population,
26:10vous ne le direz pas, moi, je le dis,
26:12c'est une population qui est de plus en plus extra-européenne.
26:14Qui dit population extra-européenne,
26:16dit mœurs extra-européennes,
26:18et dit changement de civilisation.
26:19Tout ça a été théorisé, tout ça a été dit,
26:21ça a des décennies qu'il y a un camp politique
26:23qui alerte là-dessus.
26:24Il est systématiquement diabolisé,
26:25systématiquement mis de côté.
26:27Je vous explique, la population à Francfort,
26:29vous explique que ça a basculé en dix ans.
26:31Il y a eu une accélération incontestable depuis cinq ans,
26:33mais le phénomène, il dure.
26:34Vous avez vu, et nous avons travaillé sur le sujet
26:37pour Atlantico, il y a, parce que dans la presse allemande,
26:39il leur racontait des conversions forcées dans les écoles,
26:43ou en tout cas sous pression d'enfants, justement,
26:45où ça devient plus facile de devenir musulman.
26:47Alors si c'est une démarche personnelle,
26:48c'est évidemment totalement respectable,
26:51c'est une démarche spirituelle.
26:53Mais là, c'est forcé sous pression.
26:55Et donc, juste moi, la conclusion que j'en retiens,
26:57c'est que l'Allemagne, elle n'a pas eu du tout
26:58la même politique que la France.
26:59L'Allemagne, elle a accueilli des migrants très ouvertement.
27:00Oui, elle les a accueillis, c'est justement ça le problème.
27:03Elle a dit qu'elle souhaitait les accueillir.
27:05Donc on voit bien que les islamistes,
27:06ce qui les intéresse, ce n'est pas que nous soyons
27:08ou pas gentils ou le degré de comportement
27:12qu'adoptent les sociétés européennes,
27:14c'est de toute façon d'imposer leur vision à eux.
27:17Alors effectivement, depuis 2015, en Allemagne,
27:20ils ont apporté énormément de Syriens,
27:21ils les ont applaudis, on se souvient de ça.
27:23Résultat des courses après le 7 octobre.
27:25Beaucoup se sont intégrés.
27:26Certainement, mais lorsqu'il y a eu le pogrom,
27:30à quoi avons-nous assisté ?
27:32Des manifestations entières en Allemagne
27:34où le drapeau du califat était brandi.
27:36Récemment encore, ils ont déclaré que l'Allemagne
27:38serait un pays califal.
27:40Donc absolument.
27:42Donc c'est l'arroseur, c'est encore une fois
27:44l'arroseur arrosé.
27:45Le réel problème, c'est effectivement
27:47ces vagues migratoires qu'on n'arrive plus du tout à contrôler,
27:51qui, non seulement, heurtent et ont comme projet
27:54de conquérir l'Occident, mais s'en prennent même
27:57à ceux issus de l'immigration qui sont assimilés
28:00et qui veulent s'assimiler.
28:02Je me souviens, par exemple, de l'Afghan
28:04qui a tué, enfin, tué et poignardant
28:06deux jeunes hommes maghrébins qui buvaient une bière à Bordeaux.
28:10Donc aujourd'hui, et ça va arriver à l'avenir,
28:13nous assisterons à de plus en plus
28:15de petites guérillas intra-communautaires
28:18entre ceux qui sont issus de l'immigration,
28:21qui sont assimilés au sein des nations européennes,
28:23et ceux qui viennent avec un projet en tête.
28:26Et le projet en tête, c'est effectivement
28:29de passer par la conquête, la conquête passant par le couteau.
28:33Il faut savoir que ces loups solitaires dont on parle
28:35ne sont absolument pas solitaires.
28:36Ils s'inspirent d'ouvrages, notamment celui d'Aboubakar Najeri,
28:40qui s'appelle le management de la sauvagerie,
28:43autrement dit, le management du pauvre,
28:44qui appelle les musulmans radicalisés
28:49à combattre les impis, les mécréants, par la voie du couteau.
28:52Donc tout ça est méthodiquement théorisé
28:55et malheureusement et dramatiquement pratiqué.
28:58Ce qui est dramatique en Allemagne, évidemment, c'est la virulence.
29:01C'est-à-dire que là, vous avez six blessés
29:03avec un individu qui s'attaque à tout le monde
29:05et un policier qui est grèvement blessé.
29:07C'est également ce qu'on disait, cette fièvre extrémiste
29:10avec un conflit quasi-civilisationnel
29:12entre deux cultures.
29:14Absolument.
29:15Mais c'est deux extrêmes également, c'est ce qu'a dit Pierre Gentier.
29:20L'extrême droite en Allemagne...
29:22Vous savez, Eliott, je crains qu'un jour,
29:24il ne reste plus que ces deux camps en Allemagne.
29:26Écoutez, ça, c'est votre position.
29:28Moi, je n'y crois pas et j'espère que le...
29:31On restera un peu plus équilibrés.
29:33La raison, voilà, j'ai cherché mes mots.
29:35Actualité internationale à présent avec Donald Trump condamné,
29:39qui lance sa contre-attaque.
29:41Condamnation, je le rappelle, historique hier,
29:44puisque c'est la première fois qu'un président américain
29:46est condamné au pénal.
29:48Les jurés, à l'unanimité, l'ont reconnu coupable
29:51des 34 chefs d'accusation.
29:54Je me tourne un peu vers vous, Thomas,
29:55parce que si vous êtes journaliste politique à CNews,
29:57vous avez également été,
29:58et je l'ai appris cet après-midi, vous l'avez dit,
30:00correspondant à Washington.
30:02Ça va, on ne s'embête pas, quand on...
30:05Oui, c'était très intéressant.
30:06Bravo.
30:07Et vous aviez suivi en partie la campagne de 2020.
30:11La campagne de 2020 et ce que je me suis dit tout de suite
30:13en voyant cette inculpation de Donald Trump,
30:16j'ai pensé à tous les soutiens de Donald Trump
30:18que j'avais rencontrés un peu partout aux États-Unis,
30:21et je me suis dit que rien ne les fera lâcher Donald Trump.
30:23Évidemment, parce qu'en fait, pour eux,
30:25il y a le sentiment, à leurs yeux, en tout cas une partie d'entre eux,
30:28ceux que j'ai pu rencontrer, que le pouvoir médiatique
30:31et le pouvoir judiciaire est contre eux, quoi qu'il arrive.
30:34Ils faisaient beaucoup le parallèle entre les événements du Capitol
30:36et les manifestations de Black Lives Matter
30:38en disant que le traitement judiciaire et médiatique
30:41de ces violences avait été très différent.
30:42Et je me suis dit, en voyant cette affaire,
30:44qu'effectivement, il serait renforcé dans cette vision-là.
30:47Ce qui est quand même assez étonnant,
30:49c'est qu'on a la possibilité peut-être au mois de novembre prochain
30:51que Donald Trump ne puisse pas voter,
30:53parce que vous le savez peut-être,
30:54mais dans certains États, on ne peut pas voter lorsqu'on est condamné.
30:57En revanche, il pourra peut-être être le prochain président des États-Unis.
30:59Premier président des États-Unis
31:01qu'on n'aura pas le droit de voter,
31:03mais qui sera peut-être élu.
31:04Absolument.
31:05Vous étiez au moment du Capitol ?
31:07Non, quelques jours après seulement.
31:08Quelques jours après seulement.
31:09On écoute Donald Trump qui a réagi depuis la Trump Tower,
31:12cet après-midi, en parlant d'un procès truqué.
31:15Et ça rejoint ce que vous...
31:17Cette explication peu complotiste, disons-le.
31:27C'était un procès truqué.
31:28Il me faut un autre procès qui soit juste.
31:31Nous voulions également que le juge soit échangé.
31:33Nous ne voulions pas un juge corrompu.
31:36On n'a jamais rien vu de tel.
31:38Nous avions un avocat qui était totalement corrompu également.
31:41Il y a de plus en plus de délinquances
31:43et de criminalités à New York,
31:44et c'est de cela qu'il doit s'occuper.
31:50Et on va l'écouter à présent,
31:51parce qu'il y a une politisation de cette affaire judiciaire.
31:55Et lui, il dit, je vais tout faire pour sauver le pays.
31:58Finalement, le verdict, ce n'est pas le 11 juillet prochain,
32:00pour savoir quelle sera la peine.
32:02Ce sera le 5 novembre.
32:06Tout cela vient de la Maison Blanche,
32:08de Joe Biden, le pire président de l'histoire de notre pays.
32:11Le plus incompétent, le plus idiot.
32:13C'est vraiment le plus idiot que nous ayons jamais eu.
32:17Je rappelle qu'au terme de six semaines de débat
32:19au tribunal pénal de Manhattan,
32:20le jury l'a reconnu coupable de 34 chefs d'accusation
32:22de falsification comptable pour des paiements fin 2016
32:25à une actrice de film X,
32:27pour quelle thèse une relation sexuelle qu'ils avaient eue en 2006.
32:31Pour lui et pour Donald Trump,
32:33c'est une formidable tribune, ce procès,
32:35pour évidemment mener sa campagne.
32:37C'est plus efficace que tous les meetings
32:39qu'il pourrait mener dans le pays,
32:41parce qu'en plus, il joue beaucoup
32:43sur cette corde extrêmement sensible,
32:45vous l'avez dit, c'est-à-dire, évidemment,
32:47d'un procès qui est truqué, du système qui est contre lui,
32:51alors que lui, il se bat pour une certaine Amérique.
32:53Et c'est ce qu'il va faire,
32:54et il va dérouler pendant les 4-5 mois qui viennent.
32:58Il y a une incertitude.
33:00C'était la question, est-ce qu'il est condamné ?
33:02S'il est condamné, est-ce qu'il ira en prison ?
33:05A priori, non, d'après ce que disent les spécialistes.
33:08Je me retourne vers le pire.
33:09Même s'il va en prison, la Constitution américaine
33:13n'interdit pas au président des Etats-Unis
33:15de se présenter et de gouverner depuis la prison.
33:17Ce serait l'une erreur.
33:19Vous savez, les Etats-Unis, c'est le pays de tous les excès.
33:22D'un regard assez lointain,
33:24est-ce qu'on a l'impression qu'il y a deux camps ?
33:28Il y a le camp du nul n'est au sud des lois,
33:29c'est le camp Biden qui dit ça,
33:31c'est-à-dire que s'il n'a pas respecté la loi,
33:32il faut le condamner,
33:34même si on est quelques mois de la présidentielle.
33:35Et puis, il y a le camp Trump qui dit
33:38mais attendez, on a bien compris le timing,
33:40on essaye de faire taire M. Trump.
33:43Il y a un troisième, et vous êtes toujours complexe, mon cher.
33:45Je suis pas complexe, je regarde...
33:47Non, Eliott, je regarde...
33:48René-André Pram, n'ayez pas de poustiques en Jean-Sébastien.
33:51Je regarde les sondages américains.
33:52Les sondages américains que nous distillent,
33:54vous savez, aux Etats-Unis,
33:55quand vous inscrivez sur les listes électorales,
33:56vous vous inscrivez en tant que démocrate ou que républicain.
33:59Qu'indépendant, il y a de plus en plus d'indépendants.
34:01C'est globalement pas loin du tiers de l'électorat aujourd'hui.
34:05Et c'est cela dont on ne sait pas comment ils réagissent.
34:07Parce qu'incontestablement, l'électorat républicain
34:09considère que c'est plutôt une tentative
34:12de manipuler, finalement, la démocratie américaine,
34:14ce qui n'est pas complètement fou,
34:15parce que juridiquement, vous avez vu ce qui s'est passé.
34:17Normalement, ça ne relevait pas du pénal, ce qu'on lui reprochait.
34:20Pour n'importe quel autre citoyen américain,
34:21ça est relevé de ce que nous, on appelle du correctionnel.
34:24Ou alors, si on retenait la logique du procureur de New York,
34:26ça devenait du fédéral, mais du coup, pas de l'État de New York.
34:29Donc, franchement, on peut se demander, effectivement,
34:32si juridiquement, la justice américaine a un peu, entre guillemets,
34:36pété les plombs.
34:37Ça va certainement radicaliser la base trumpiste,
34:39mais comme je vous le disais, il y a ce tiers de l'électorat
34:42qui est l'innombrable et qui avait toujours dit
34:44des inculpations, des mises en examen,
34:46ça ne nous empêcherait pas de voter pour Donald Trump.
34:48Une condamnation, c'est autre chose.
34:49Donc, il va falloir regarder...
34:50Décision le 11 juillet prochain, pour savoir
34:53quelle sera la peine pour Donald Trump,
34:55qui a annoncé faire appel de cette décision des jurés.
35:01Ça pourrait être sponsorisé par Deliprane ?
35:03Non, je ne suis pas sûr.
35:04Mais en tous les cas, je sais que beaucoup de téléspectateurs
35:07en ont besoin.
35:08Parlons de ce qui s'est passé hier, à présent,
35:11au pied de la tour TF1.
35:13Vous êtes directeur général de Sud Radio,
35:16vous avez dirigé un nombre de rédactions,
35:18beaucoup de rédactions, auparavant, Patrick Roger.
35:21Est-ce que vous aviez déjà vu une telle situation,
35:24un tel climat autour d'un média ?
35:26Je recontextualise, si les téléspectateurs
35:28n'ont pas vu ce qui s'est passé.
35:29Hier, LCI TF1, le groupe TF1, a décidé d'interviewer
35:34Benjamin Netanyahou.
35:36C'était un interview enregistré, il a été diffusé
35:38aux alentours de 20h30 hier.
35:41Et tout au long de l'après-midi, vous avez une candidate
35:44aux élections européennes qui s'appelle Rima Hassan,
35:46qui a appelé à manifester, qui a demandé,
35:50qui a ciblé l'ancien, qui s'est même trompé,
35:53qui a ciblé l'ancien président de TF1 en mettant sa photo
35:57sur les réseaux sociaux, qui a dit
35:59je cite, salariés et stagiaires du groupe TF1,
36:01prenez vos responsabilités, sabotez cette émission.
36:05Qui a tweeté également, pour joindre la médiatrice,
36:08en mettant son nom de TF1, puis le numéro de téléphone.
36:11Et c'est un enchaînement de tweets, de menaces,
36:14pour se retrouver ensuite aux pieds, quasiment, de la tour TF1.
36:18Et heureusement...
36:19C'est juste un peu de patron de TF1.
36:21Oui, mais c'est, oui, c'est...
36:22Non, non, mais évidemment...
36:23Un tel climat et un silence assourdissant depuis 24h.
36:28Personne ne dit rien, ou très peu.
36:30Oui. Non, on a atteint un degré, en fait, aujourd'hui,
36:33qu'on n'avait jamais connu dans les médias,
36:35autour de diffusions ou d'interviews assez sensibles.
36:39Il y en a toujours eu, mais à ce point-là,
36:41d'exploiter cela avec certains arguments
36:47qui sont extrêmement dangereux, quoi.
36:48Parce qu'auprès d'une certaine catégorie de la population,
36:51ça passe et ça marche, malheureusement.
36:53Et ils peuvent mobiliser.
36:55Et ça, évidemment, c'est...
36:57Moi, je trouve que c'est terriblement dangereux,
36:58non seulement pour les médias,
36:59mais aussi pour la démocratie.
37:01Parce que la démocratie, c'est de donner la parole à tout le monde,
37:05encadré avec des interviews qui sont menées.
37:08On pose toutes les questions.
37:09La TF1 n'est pas complice, entre guillemets,
37:11de Netanyahou ou quoi que ce soit.
37:13Ce qu'a fait Darius Rochemont en renvoyant face à ces contradictions,
37:15Benjamin Netanyahou.
37:17Si on va jusqu'à mettre la pression
37:18pour interdire des interviews, où allons-nous ?
37:21Là, on a une candidate aux Européennes
37:24qui a appelé des journalistes qui étaient dans la rédaction
37:28de saboter une émission.
37:30C'est ce qu'elle a fait.
37:31Vous voyez, Gilles Pélisson...
37:33Mais alors, justement,
37:34moi, ce qui me surprend depuis 24 heures,
37:37c'est le silence des autres rédactions.
37:40C'est le silence politique.
37:42J'ai vu trois réactions politiques.
37:44Très peu, hein.
37:45Jordan, vous en êtes là pendant le débat.
37:47Bruno Retailleau, vous avez raison.
37:48Et on va écouter Nicole Belloubet,
37:50qui a été interrogée chez nos confrères d'RTL ce matin.
37:52Écoutez.
37:54Je voulais avoir votre avis en tant que...
37:56Vous avez été garde d'ESSO.
37:57Vous êtes ministre de l'Éducation nationale.
37:59Vous êtes très attaché à la liberté de la presse.
38:03Absolument.
38:04Est-ce que vous comprenez qu'on puisse contester,
38:07contester, qu'on puisse venir manifester
38:10et demander l'interdiction de l'interview
38:12de Benjamin Netanyahou ?
38:15Peut-être est-ce en tant qu'ancien membre
38:18du Conseil constitutionnel que je peux parler ?
38:20On a toujours dit que la liberté d'expression
38:23était une condition première de la démocratie.
38:27Merci, Nicole Belloubet, d'être venue nous voir.
38:30Mais suffit-il de...
38:31Claire, mais un peu...
38:32Éric Ciotti, juste.
38:34Éric Ciotti, qui a dit tout ça en se trompant d'identité
38:36sur le patron de TF1,
38:36Riyad Massan, livre un homme à la meute.
38:39Terrifiant et dangereux,
38:40ces menaces doivent être poursuivies.
38:42Parce que ce n'est pas simplement une manifestation.
38:44Elle appelle à saboter l'émission.
38:46Et deux jours plus tôt, elle avait fait un tweet
38:48appelant à prendre quasiment l'Elysée,
38:51à marcher sur l'Elysée.
38:52Si la France ne s'aidait pas à ces revendications.
38:56Donc je ne comprends pas comment la France insoumise
38:58peut tolérer que sa candidate dit ça.
39:00Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement ne sévit pas.
39:02Parce que là, on n'est plus dans...
39:03Qu'il y ait des manifestations, à la limite, au pied de TF1,
39:06pour protester contre l'interview de Benjamin Netanyahou,
39:09pour protester contre la politique israélienne,
39:11ça fait partie de la liberté d'expression.
39:13Le sabotage, ça n'en fait pas partie.
39:14Vouloir mettre les médias sous tutelle, ça n'en fait pas partie.
39:17C'est la même stratégie que les fascistes dans les années 30.
39:20Rima Hassan, c'est quasiment le manuel du fascisme pour les lunes
39:24qu'elle applique chaque jour,
39:26dans l'indifférence généralisée des pouvoirs publics.
39:29Mais ça, vraiment, moi, j'aime le respect.
39:30Est-ce que c'est de l'indifférence ou est-ce que c'est de la peur ?
39:32C'est ça, la question aussi.
39:33Oui, c'est pire, d'ailleurs.
39:34C'est pire, mais bien sûr. Mais attendez.
39:36Ça s'appelle mettre une fatwa, en fait.
39:39Ah oui ?
39:40Exactement. Je suis désolée.
39:41Elle utilise les mêmes stratégies, les mêmes dynamiques
39:43que les islamistes.
39:44Elle met des fatwas. D'ailleurs, son cacique Jean-Luc Mélenchon
39:47avait dit à propos de Mme Ruttel-Krief
39:50qu'elle était obsédée par les musulmans,
39:52ce qui lui a valu une protection policière.
39:54Mme Chikirou avait fait la même chose avec la dessinatrice Coco.
39:57Ces gens-là savent pertinemment que s'attaquer à la presse,
40:01c'est mettre en danger les journalistes et les patrons de presse.
40:03Évidemment, elle pratique la stratégie de la peur,
40:06la stratégie du chaos, comme vous le signalez sur votre bandeau.
40:10Mais encore une fois, c'est la volonté de Jean-Luc Mélenchon
40:14parce que Jean-Luc Mélenchon a déclaré une guerre sociale
40:16dans ce pays depuis le pogrom et nous en subissons les conséquences.
40:19Et je pense notamment aux Français de confession juive,
40:22dont Muriel Wagnil-Melki est l'avocate
40:25de l'Organisation juive européenne,
40:27où elle décrit une montée des actes antisémites
40:30aujourd'hui dans les écoles, qui est absolument abominable.
40:33Mme Rima Hassan est l'agitatrice des passions identitaires.
40:36Elle utilise notamment la diaspora algérienne
40:38parce qu'elle sait, intelligemment,
40:41que ça pèse sur le vote communautaire.
40:43Mais comme elle a pour ambition, elle,
40:45de pouvoir semer la zizanie au Parlement européen
40:48sur la question fratricide israélienne et palestinienne,
40:52eh bien, elle utilise ce qu'elle peut utiliser
40:55pour déstabiliser notre démocratie.
40:57C'est-à-dire qu'elle a ciblé Dario Georges-Main,
40:59Gilles Pélisson, cette médiatrice avec le numéro de téléphone sur les...
41:05Mais vous parliez indifférentement...
41:06Vous préférez cibler Afatoua parce que c'est une connotation un peu...
41:09C'est une connotation d'islamiste, pardon, Eliott,
41:12mais c'est une vérité.
41:13Vous disiez indifférence ou peur.
41:15Je pense qu'on peut même ajouter une troisième option
41:17pour expliquer le silence.
41:18C'est une forme de bienveillance parce que j'ai l'impression quand même
41:20que dans le paysage médiatique en France,
41:22la France insoumise jouit encore, malgré ses excès,
41:24d'une certaine bienveillance de la profession.
41:27On le dit souvent et c'est l'argument qu'on répète à chaque fois,
41:29mais imaginez juste un instant que ce soit un autre parti politique
41:31qui soit à la manœuvre aujourd'hui devant des stations de télévision
41:35pour dire, venez couper les câbles et appeler au sabotage.
41:38Je peux vous assurer que dans la minute,
41:39vous avez toutes les chaînes qui passent en breaking news.
41:41Et qui en sont des heures et des heures.
41:43Évidemment.
41:44Donc il y a aussi une forme de privilège à cette formation politique.
41:47Il faut saluer aussi l'action des forces de l'ordre qui ont réussi,
41:50parce qu'à un moment, c'est-à-dire qu'en quelques heures,
41:52vous avez 4 000 personnes qui ont quasiment...
41:55Non, c'est 2 500.
41:56Oui, c'est ça.
41:572 500 personnes qui se sont retrouvées à quelques centaines de mètres
42:01de la tour TF1.
42:03Et certains ont voulu aller sur le périphérique.
42:06Je les ai vues.
42:07Et donc vous avez la brave qu'on a souvent attaquée en disant,
42:10mais c'est des violents, c'est des racistes, etc.
42:14Ils ont peut-être sauvé aussi des vies, la brave M.
42:18Parce que s'ils allaient sur le périphérique et qu'ils allaient...
42:21Qui sait ce qui va se passer ?
42:23D'un mot pour ajouter sur ce que vous disiez, effectivement.
42:26Moi, je ne sais pas s'il y a eu,
42:28parce que c'est arrivé et ça a été assez soudain quand même,
42:30s'il y a eu une prise de conscience suffisante
42:32de la part du monde journalistique, du monde médiatique,
42:35de ce qui s'est passé hier, qui est terriblement grave.
42:38Là, on attend Reporters sans frontières, qu'on a entendu...
42:41Mais Reporters sans frontières,
42:42vous savez ce qu'ils sont aux abonnés absents.
42:44C'est-à-dire que là, quand on leur signale,
42:46notamment des cas de journalistes iraniens menacés de mort,
42:49Reporters sans frontières ne réagit pas.
42:51Reporters sans frontières réagit dans les pays
42:54où ça ne pose pas de problème vis-à-vis de leur environnement,
42:56justement inspiré par Alephi.
42:58Reporters sans frontières s'est disqualifié ces derniers mois.
43:01Posez la question aux activistes iraniens, ils vous répondront.
43:04Dans l'actualité également, ce soir,
43:05et c'est tombé peu après 19h30,
43:09Joe Biden a affirmé vendredi qu'Israël souhaitait proposer
43:13un nouvel accord global de cessez-le-feu,
43:15affirmant qu'il ne fallait pas laisser passer cette occasion
43:19d'un accord à Gaza.
43:21Si je comprends bien, la balle est dans le camp du Hamas.
43:25C'est un cessez-le-feu pendant six semaines,
43:26avec un retrait des troupes pendant six semaines,
43:28cessez-le-feu immédiat,
43:29et surtout, la libération des otages.
43:33Joe Biden, je vous donne la parole juste après.
43:36Israël a offert une nouvelle proposition.
43:41Il s'agit d'une feuille de route pour arriver à un cessez-le-feu
43:43et le retour de tous les otages.
43:47Voilà ce qu'elle comprend.
43:50D'abord, un cessez-le-feu complet et un retrait des forces israéliennes
43:53des territoires de Gaza.
43:55Le retour des otages, y compris les femmes et les personnes blessées,
43:59contre des prisonniers palestiniens.
44:03Nous voulons le retour des otages chez eux.
44:08Il est temps de passer à une nouvelle étape,
44:10de ramener les otages à la maison.
44:12Que la souffrance s'arrête.
44:13Il est temps que cette guerre s'arrête.
44:18Et l'information est tombée il y a exactement deux minutes,
44:21à 20h52, après l'annonce de Biden.
44:24Israël répète que la guerre ne cessera pas
44:28sans l'antissement militaire du Hamas.
44:32Ce serait un cessez-le-feu de conflit.
44:35Biden a dit que, selon lui, un autre 7 octobre n'était plus possible.
44:40Le Hamas n'était plus en situation de le faire.
44:42C'est la raison pour laquelle il considère qu'un cessez-le-feu doit avoir lieu.
44:45Mais ce que je vois, c'était la réponse du Hamas plus tôt dans la journée.
44:48Le Hamas disait qu'ils voulaient bien un cessez-le-feu,
44:51mais à condition qu'Israël cesse le feu.
44:53Il dit autrement un cessez-le-feu inconditionnel,
44:55sans poser la question de leur désarmement à eux,
44:58sans poser la question des otages.
45:00Ils veulent juste qu'Israël arrête.
45:02Ça ne s'appelle pas un cessez-le-feu.
45:03Voilà ce qu'on pouvait dire dans l'actualité.
45:05J'aimerais bien qu'on traite demain, parce que là, on manque de temps,
45:08mais je ne sais pas si vous avez vu ces articles assez intéressants
45:12du Parisien sur ces entreprises israéliennes.
45:15La France qui annule la participation d'entreprises israéliennes
45:18à un salon de la défense à Paris.
45:20En fait, plus de 2000 exposants se sont inscrits pour le salon,
45:24qui doit se tenir du 17 au 21 juin.
45:26Il y a eu de nombreuses pressions.
45:27Et parmi eux, 74 entreprises israéliennes étaient annoncées,
45:31dont les principaux industriels de défense de l'État et des preuves.
45:35Nous explique donc le Parisien.
45:37Et ces entreprises sont personas non grata.
45:39Il s'avère qu'Israël demande à Paris de revenir sur cette interdiction.
45:42C'est Benny Gantz qui en parle.
45:44J'ai discuté avec le Premier ministre français, Gabriel Attal.
45:47J'ai souligné que cette décision allait récompenser, au bout du compte,
45:49le terrorisme et j'ai demandé à la France de revenir sur cette interdiction.
45:53Ça aussi, c'est un tournant diplomatique,
45:55parce que c'est la première fois, j'ai l'impression, qu'il y a une telle situation.
45:59Il y a une telle tension, ce que l'on décrit depuis de longues minutes sur ce plateau,
46:04que, évidemment, les autorités ont pris cette décision en disant
46:08« attention, il y a une menace probablement... »
46:10« S'acheter un peu de tranquillité... »
46:11C'est-à-dire que, par peur, on va arrêter...
46:13C'est exactement ce qu'on a dit.
46:15Je n'ai pas d'affirmation là-dessus.
46:17Par peur des conséquences,
46:19des journalistes vont arrêter d'interviewer des chefs d'État.
46:23Par peur des conséquences,
46:25des grands événements regroupant plusieurs pays
46:27vont éviter d'accueillir certaines entreprises.
46:30Je ne suis pas d'accord.
46:32On peut interpréter de deux manières.
46:33Soit on dit effectivement que c'est par peur,
46:35par peur que ça dégénère au niveau du salon,
46:37mais je pense aussi qu'il y a peut-être la position française qui a évolué.
46:41C'est la position de la diplomatie française.
46:43Et on voit bien que les signaux du Quai d'Orsay,
46:45plus la guerre évolue, ça fait quand même huit mois,
46:48plus ils sont de moins en moins pro-israéliens,
46:51voire même, rappelez-vous, le dernier tweet d'Emmanuel Macron,
46:53qui était très critique, très sévère vis-à-vis d'Israël.
46:56Après le drame de Rafa, j'invite tous les téléspectateurs,
47:02et vous avez entièrement raison,
47:04tout au long de la semaine, de nombreuses rédactions
47:07ont fait un décryptage de la contre-enquête faite par Israël,
47:12qui nous permet de voir ce qui s'est passé
47:18et ce qui s'est produit du côté de Rafa,
47:20qui est un drame absolu, bien évidemment.
47:22Et c'est très intéressant d'aller sur les faits.
47:26Il nous reste quasiment 30 secondes.
47:30Et alors, ce que je vous propose,
47:31c'est qu'on termine sur une image apaisante.
47:34En tout cas, une belle image.
47:35Pourquoi ? Parce qu'on a commencé avec un attentat déjoué
47:38aux Jeux olympiques, ça fait un peu peur.
47:39Il s'avère que, vous savez, la flamme traverse la France aujourd'hui,
47:44et c'est un visage, il s'appelle Yoann Sayour, 45 ans.
47:48Il a failli se succomber à deux balles reçues dans la tête
47:51lors d'une interpellation de braqueurs en 2015.
47:53Et il s'avère que, neuf ans plus tard,
47:56vous le voyez, portait la flamme olympique.
47:59Et donc, c'est une pensée pour toutes les forces de l'ordre
48:02qui sont sur le terrain pour notre sécurité
48:04et qui mettent leur vie en danger.
48:06Et bien évidemment, à cet homme qui a porté la flamme olympique hier,
48:10non pas aujourd'hui, à Caen.
48:12C'est terminé. Merci à tous les cinq.
48:14Un plaisir d'être avec vous.
48:15Je vais juste remercier...
48:18Eh bien, je n'ai pas le message.
48:21Ah si, Laurent Capra était à la réalisation,
48:23à la vision, c'était Ludovic Lébar,
48:25Rodrigue Lepradeau au son,
48:26Samuel Vasselin, Thomas Saint-Jean,
48:27Ladislas Giscard d'Estaing,
48:29Noémie Hardy ont préparé cette émission.
48:31Une pensée tendre et chaleureuse, évidemment, à Benjamin Naud,
48:33qui a commencé à préparer cette émission.
48:36Fort à lui.
48:37Et l'info se poursuit sur CNews.
48:39Dans un instant, ça se dispute.