Les Vraies Voix avec Catherine Euvrard, présidente fondatrice de CE Consultant (cabinet de chasseurs de têtes de dirigeants) ; Michael Sadoun, consultant en stratégie et chroniqueur politique ; Pierre-Yves Martin, consultant ; Stephen Parez, médaillé olympique de rugby à 7 aux JO de Paris 2024 ; Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération PEEP (Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public).
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-20##
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00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:00:05Bonjour à tous, les vraies voix de l'été en permanence à vos côtés pour décrypter et se détendre.
00:00:13Nous avons renforcé les équipes pour que notre devise rayonne telle la flamme olympique, sérieux et souriant.
00:00:20C'est ça la devise.
00:00:21Bien sûr, vous réagissez à propos de l'actualité sur Sud Radio, c'est le principe des vraies voix,
00:00:27que vous êtes invité à défier au 0826-300-300.
00:00:33Vous appelez, vous dites je ne suis pas d'accord avec untel, untel, untel.
00:00:36Je pense ça, je veux dire ça, 0826-300-300.
00:00:41Ici, c'est du parlons vrai.
00:00:43Les vraies voix ce soir.
00:00:45Alors, c'est la semaine, on a toujours, enfin hier, il y a eu un petit retard et ce soir aussi.
00:00:52Alors, j'ai déjà les deux premières vraies voix que je vais vous présenter.
00:00:56Elle est une habituée, Catherine Evrard, présidente fondatrice de CE, consultant,
00:01:04cabinet de chasse, de tête, je ne sais pas comment il m'a écrit mes fiches.
00:01:09De dirigeante tout simplement, c'est tellement simple.
00:01:12Voilà, c'est ça.
00:01:13Alors, en revanche, présidente fondatrice.
00:01:15Oui, j'ai créé ma société il y a de nombreuses années, je ne vais pas dire quand, sinon on voit mon âge.
00:01:19Oh non, non, non.
00:01:21Rien qu'à vous écouter, on se dit mais quelle jeunesse éternelle.
00:01:24Dans la tête, oui.
00:01:25Puis si je n'ai pas envie de sourire, je reste chez moi, c'est bien connu.
00:01:29Hier, il y avait un film magnifique, c'était Mélodie en sous-sol, avec Jean Gabin et Alain Delon
00:01:37et avec les dialogues de Michel Audiard.
00:01:39Il y a un côté Michel Audiard dans votre phrasé, cher Catherine Evrard.
00:01:42J'aime ça parce que souvent on me confond avec Pierrette Bresse.
00:01:45J'aime autant vous dire ça.
00:01:49Elle a marqué l'histoire du tiercé.
00:01:51Oui, c'est vrai.
00:01:52Mais moi, on m'a demandé le tiercé gagnant une ou deux fois.
00:01:54J'étais très gêné.
00:01:56Si vous, les auditeurs de Sud Radio, vous le regardez sur Youtube, vous jetez un œil
00:02:01et vous comprendrez pourquoi on peut penser que Catherine Evrard ressemble à la regrettée Pierrette Bresse.
00:02:07Ils verront aussi, ce que les auditeurs ne peuvent pas voir, que Catherine Evrard a une tenue très jolie et très colorée.
00:02:12Oui, oui.
00:02:13Qui nous fait durer un petit peu l'été dans cette période fluide.
00:02:15Attendez, vous voulez quand ? Il faut se mettre toujours.
00:02:18Et chers auditeurs, vous venez d'entendre notre deuxième vrai voix.
00:02:21Là aussi, un incontournable, un traditionnel chroniqueur et consultant.
00:02:25Michael Sadoun, de retour de vacances.
00:02:29Le bronzage est encore là ou pas ?
00:02:32Le bronzage est là, ça oui.
00:02:34Mais vous faites partie de ceux qui dites, on revient plus fatigué qu'avant.
00:02:40Oui, je ne sais plus qui a dit, on n'a jamais autant besoin de vacances que lorsqu'on en revient.
00:02:46Je ne sais plus qui a dit ça, mais c'est assez juste, je trouve.
00:02:49Ça tombe bien, nous ne travaillons pas.
00:02:51Je viens de voir arriver notre troisième vrai voix.
00:02:54Notre troisième vrai voix, il s'agit de Pierre-Yves Martin.
00:02:58Pierre-Yves Martin, consultant en entreprise, qui s'assoit sur sa chaise et qui peut nous dire...
00:03:05Bonjour !
00:03:07Voilà, il est en âge.
00:03:09Non, je ne suis pas en âge, j'étais en scooter.
00:03:11Ça veut dire que vous n'êtes même pas pressé, alors.
00:03:15Quelle honte !
00:03:16Et je me suis pris une saucisse telle François Hollande.
00:03:19Attention, attention, c'est un destin.
00:03:21Bon, chers amis, au programme de ce mardi 20 août,
00:03:24entre la célébration du triomphe olympique français et les tergiversations politiques au sommet de l'État,
00:03:30certains s'interrogent le monde de l'entreprise, de l'agriculture, de la santé, de l'éducation.
00:03:35Du coup, avec toutes ces inquiétudes de ces différentes catégories du monde de l'économie,
00:03:43eh bien, on en est à se poser la question.
00:03:46Et ça sera l'objet de notre grand débat.
00:03:48L'économie française va-t-elle bénéficier de l'effet Jeux olympiques ?
00:03:53Allez donner votre avis sur le compte X de Sud Radio.
00:03:56Il y a un hashtag, Paris 2024, mais aussi hashtag Premier ministre, parce que nous associerons les deux.
00:04:01Bien sûr, il y a la dynamique économique attendue des Jeux olympiques,
00:04:05mais il y a cette situation politique qui a tendance, et nos vrais voix qui sont des spécialistes, vous l'avez compris,
00:04:10nous diront que les entreprises en ce moment sont plutôt fébriles ou fragiles.
00:04:16Allez, les deux.
00:04:17Deuxième grande consultation du soir, elle concerne la toute proche rentrée scolaire et l'Octroi.
00:04:23À partir d'aujourd'hui, de la fameuse allocation de rentrée scolaire pour près de 3 millions de familles.
00:04:28Les montants s'échelonnent autour de 400 euros.
00:04:31L'occasion de se repencher sur ce système et sa rentabilité,
00:04:36et d'où la question de notre coût de projecteur à 18h40.
00:04:40L'allocation de rentrée scolaire doit être, pour vous, 1. généralisée, 2. augmentée, 3. minimisée, 4. supprimée.
00:04:47Oui, il en faut pour tout le monde.
00:04:49Si jamais vous n'êtes pas d'accord avec l'un de ces quatre termes, c'est que j'ai oublié quelque chose.
00:04:57Vous nous donnez dès maintenant votre avis sur la question, sur le compte X de Sud Radio, je vous le disais.
00:05:02Vous nous appelez au 0826 300 300, tout comme l'a fait Christine Depriva.
00:05:07Oui, bonjour. Je suis Christine Depriva, et j'appelle pour les commissariats de quartier.
00:05:15J'ai 73 ans, et ce qu'il faut savoir, c'est que ces commissariats de quartier, si je me souviens bien,
00:05:22ils ont fermé il y a peut-être 20 ou 30 ans, je ne sais plus maintenant.
00:05:26Ils ont fermé parce qu'ils étaient tout le temps attaqués, détruits par les jeunes de l'époque.
00:05:33Je ne sais plus en quelle année c'était.
00:05:35Donc, ils ont fermé les uns après les autres.
00:05:37Donc là, ils vont les rouvrir.
00:05:40Qu'est-ce que ça va faire ?
00:05:41Ça va faire comme il y a 20 ou 30 ans.
00:05:43Ils vont les détruire, ils vont tout saccager.
00:05:46Voilà la France où on en est.
00:05:49On détruit tout, on casse tout, et tout le monde s'en fout.
00:05:52Voilà, c'est tout ce que je voulais dire.
00:05:54Merci et bonne journée.
00:05:56Bon, alors Christine, c'est vrai que c'est peut-être un peu défaitiste,
00:06:02mais qui pourrait lui dire que ça va très bien se passer ?
00:06:06Je rappelle quand même que ça avait été instauré à partir de 1998,
00:06:11sous le gouvernement Lionel Jospin.
00:06:13On appelait ça en fait la police de proximité,
00:06:15avec ces commissariats de quartier qui ont été supprimés en 2003
00:06:18par alors le ministre de l'Intérieur du gouvernement Raffarin,
00:06:21qui s'appelait Nicolas Sarkozy.
00:06:23Donc création, ouverture, et je pense que c'est ce à quoi vous faites référence,
00:06:28Christine Depriva, aux commissariats dans le quartier Pis 20 de Nîmes.
00:06:34Des commissariats dans les quartiers défavorisés,
00:06:38Michael Sadoun, ça doit être la règle, le principe ?
00:06:43Alors, c'est une évidence, mais un constat général,
00:06:48c'est que les problèmes de sécurité pour moi n'ont pas vocation
00:06:51à se résoudre que par la présence de policiers sur le terrain.
00:06:53Je pense qu'il faut travailler d'autres maillons de la chaîne pénale,
00:06:56et notamment la justice, qui est le vrai parent pauvre des politiques publiques en France.
00:07:00Le budget de la justice est deux fois inférieur à l'Allemagne
00:07:03quand on compare le budget qu'on met, je dirais, par habitant.
00:07:07Il y a en plus, on le sait, une certaine idéologie qui règne parmi la magistrature,
00:07:11et je pense que c'est d'abord ce maillon-là qu'on doit traiter
00:07:14avant les policiers qui sont déjà bien éreintés, je pense,
00:07:17par tout le travail qu'on leur demande.
00:07:18Catherine Evra, ce commissariat dans le quartier Pisse 20,
00:07:21un hymne où il y a eu des crimes, d'ailleurs liés au trafic de drogue,
00:07:25il a le mérite d'être là, non ?
00:07:28Oui, ce n'est ni la première fois ni la dernière, hélas.
00:07:31Moi, je pense qu'il y a un sujet quand même qui est important,
00:07:34c'est tout ce qui est trottinette, vélo, Vespa,
00:07:38et finalement des gens qui sont de plus en plus nombreux,
00:07:42qui attaquent de plus, pour certains,
00:07:44qui font des méfaits en permanence et qui ne sont jamais arrêtés
00:07:47parce qu'on ne peut pas...
00:07:49Vous êtes agent de police, vous ne pouvez pas vous mettre...
00:07:51On ne peut pas faire comme en Grande-Bretagne, par exemple,
00:07:54on rentre dedans pour arrêter...
00:07:55On rentre dedans, ce qui n'est pas terrible.
00:07:56Alors, évidemment, la police de quartier, bravo,
00:07:59mais sous réserve qu'ils infiltrent un peu les familles
00:08:03qui ont besoin d'aide et qu'on essaye de faire quelque chose,
00:08:06parce que ça fait 30 ans qu'on en parle
00:08:08et on en est toujours réduits au même point.
00:08:10Le retour de la police dans les quartiers défavorisés,
00:08:12c'est ça, Pierre-Yves Martin ?
00:08:14Eh bien, pas du tout.
00:08:16Pour rebondir sur ton propos, Michael,
00:08:19j'entends complètement la justesse de ton propos
00:08:22et la pertinence de renforcer la dimension pénale,
00:08:26mais je pense qu'en amont, il y a un vrai sujet de...
00:08:30Je ne sais pas si c'est le bon terme,
00:08:32de prévention, de réflexion autour de l'urbanisme,
00:08:36de l'accompagnement social, etc.
00:08:39Prévention efficace pendant les Jeux Olympiques, par exemple.
00:08:43Du coup, ça veut dire quand même que ça fait à peu près...
00:08:46Moi, j'ai 51 ans.
00:08:48Ah, on ne dirait pas !
00:08:52Et j'ai un peu l'impression que depuis tout gamin,
00:08:55j'entends parler du risque d'implosion des banlieues
00:08:58sans que quelque chose d'efficace soit fait.
00:09:01Et donc, du coup, peut-être que c'est trop tard,
00:09:04je n'en sais rien du tout.
00:09:05Il y en a eu, des plans banlieues.
00:09:06Il y a eu des plans banlieues ?
00:09:07Pour 50 milliards d'euros, à peu près.
00:09:09J'allais dire, il y a eu beaucoup d'argents dispensés.
00:09:11Mais j'ai parlé de l'efficacité aussi.
00:09:14Et puis, la caractéristique de ces plans banlieues que vous évoquez,
00:09:19moi, je suis un fan de Borloo, par exemple.
00:09:22Je trouve le personnage très sympa, très dynamique.
00:09:26Mais il y a toujours ce risque de collusion
00:09:29avec les enjeux de médias, d'influence.
00:09:33Et du coup, on en oublie peut-être l'essentiel
00:09:36et surtout, la perspective dans le temps.
00:09:38C'est des effets d'annonces
00:09:40et en fait, quand on revient un an, deux ans, trois ans, quatre ans après,
00:09:43on se rend compte que ça ne marche pas
00:09:45parce que ça n'a pas été suivi, animé dans la durée.
00:09:47Référence à Jean-Louis Borloo, ancien ministre et maire de Valenciennes.
00:09:52C'était un ancien maire de Valenciennes.
00:09:54C'est sa mère. Aujourd'hui, il a repris son métier d'avocat.
00:09:56Et ce soir, à Valenciennes, l'équipe de Lille joue son match de préparage
00:09:59en Ligue des Champions, c'est du foot.
00:10:01Bref, on y pense.
00:10:02Direction 0826-300-300.
00:10:04Elle sera aujourd'hui notre auditrice.
00:10:06File rouge de cette émission,
00:10:08je salue Sandra, qui nous appelle de Vendée.
00:10:10Bonsoir, Sandra.
00:10:12Bonsoir, Frédéric, et bonsoir à tous.
00:10:14Quel temps fait-il en Vendée ?
00:10:17Alors, il a plu ce matin.
00:10:19Et maintenant, on a un beau ciel bleu.
00:10:22Il fait beau, il y a du soleil.
00:10:24Je dis ça parce que ça a commencé par vous,
00:10:26d'après ce que nous a dit Rémi André.
00:10:28La pluie que vous avez eue, elle est sur Paris.
00:10:31Je préviens les Bourguignons, par exemple,
00:10:34et après les Alsaciens, ça arrive.
00:10:37Sandra, quelle ville en Vendée ?
00:10:40Chaland.
00:10:41Chaland, je connais.
00:10:43Un fief de basket, d'ailleurs.
00:10:45Ah oui, belle équipe.
00:10:47Eh oui, eh oui.
00:10:49Il est fort ce Frédéric.
00:10:51Sur le sport, ça va, ça va.
00:10:54Juste un mot, Sandra, avant de vous laisser la parole.
00:10:59Vous savez que vous jouerez avec nous tout à l'heure,
00:11:02et écoutez bien les trois vraies voix,
00:11:04parce que vous allez devoir vous associer avec l'une de ces trois vraies voix.
00:11:07Essayez de savoir laquelle de ces trois vraies voix
00:11:10est la plus calée en musique, parce qu'il y aura ce petit quiz.
00:11:13Vous avez aussi le droit à un coup de gueule.
00:11:16On vous écoute, Sandra, c'est maintenant.
00:11:19C'est un coup de gueule, mais c'est surtout beaucoup de tristesse
00:11:23de voir au quotidien dans les médias
00:11:26toute cette agressivité, toute cette violence,
00:11:29agression, risque, fusillade, viol.
00:11:32Ça touche toute la population,
00:11:34que ce soit les personnes âgées maintenant,
00:11:36on voit des choses abominables,
00:11:38des jeunes filles de 15 ans,
00:11:40enfin voilà, c'est à tous les niveaux.
00:11:42C'était plutôt citadin, et ça devient,
00:11:45ça arrive dans les villes moyennes et même dans les campagnes.
00:11:48Et du coup, ma question, c'est quelle solution,
00:11:50et vous en avez parlé un peu tout à l'heure,
00:11:53les plans banlieues, etc.
00:11:55Mais moi, je pense que c'est plus profond.
00:11:57Je pense que c'est vraiment dans notre éducation à nos enfants,
00:12:01ça doit démarrer encore plus tôt que ça.
00:12:04C'est pas que la ville,
00:12:07c'est pas que les bâtiments,
00:12:09c'est aussi l'éducation,
00:12:11c'est les repères familiaux qui,
00:12:13malheureusement, moi-même je suis divorcée,
00:12:16ça crée des difficultés parfois dans l'éducation des enfants.
00:12:19C'est l'aspect économique,
00:12:21c'est vraiment multifactoriel,
00:12:23donc c'est quoi les solutions ?
00:12:25Comme les vraies voix sont pertinentes,
00:12:28ils vont nous donner plein de bêtes.
00:12:30C'est pas plus de réponses que vous.
00:12:32On aura l'occasion de reparler,
00:12:34mais finalement, vous nous avez apporté une autre réponse
00:12:37à travers ce qu'on appelle ce coup de gueule.
00:12:39Mais en fait, c'est vrai,
00:12:41Michael, tout à l'heure,
00:12:43quand on a évoqué la police de proximité,
00:12:45a évoqué la justice,
00:12:47vous, vous évoquez l'éducation.
00:12:49Voilà encore une réponse.
00:12:51En tout cas, je pense que sur ce premier volet de l'émission
00:12:55des vraies voix avec vous, les auditeurs,
00:12:57en force de propositions,
00:12:59on a déjà un peu avancé,
00:13:01mais c'est vrai qu'on n'a pas la réponse.
00:13:03Sandra, vous restez avec nous,
00:13:05il va y avoir le débat de 17h30,
00:13:07notamment, vous serez avec nous
00:13:09et vous nous direz ce que vous en pensez.
00:13:11L'économie française va-t-elle bénéficier
00:13:13de l'effet Jeux Olympiques ?
00:13:15Et puis, vous serez aussi, je le disais,
00:13:17avec nous en fin d'heure pour jouer.
00:13:19Dans un instant, nous retrouvons notre Antoine Mazère national
00:13:21qui nous parlera de l'actualité
00:13:23avec ces trois mots de l'actu.
00:13:25Sud Radio, parlons vrai.
00:13:27Sud Radio, parlons vrai.
00:13:29Les vraies voix Sud Radio,
00:13:3117h-19h, Frédéric Brindel.
00:13:35Les vraies voix avec nous ce soir,
00:13:37Catherine Evrard, Michael Sadoun et Pierre-Yves Martin.
00:13:39Vous les avez entendus,
00:13:41prêts, dispo pour partager
00:13:43avec vous les grands sujets de l'actualité
00:13:45qui vont d'ailleurs, pour certains,
00:13:47nous être amenés comme chaque jour par Antoine Mazère.
00:13:49Les vraies voix Sud Radio.
00:13:51Bonsoir Antoine.
00:13:53Bonsoir Frédéric, bonsoir à tous.
00:13:55Alors, les trois mots de l'actualité ce soir.
00:13:57Je lis votre petit billet d'ajustement
00:13:59billetterie, hôpital et piscine.
00:14:01Eh oui, on commence par billetterie.
00:14:03La billetterie des Jeux Olympiques,
00:14:05des Jeux Paralympiques surtout,
00:14:07connaît un bel engouement actuellement.
00:14:091 700 000, c'est le nombre de billets
00:14:11vendus pour les Jeux Paralympiques
00:14:13depuis le début des JO. C'est Tony Estanguet
00:14:15qui l'a annoncé ce matin, le patron de Paris 2024.
00:14:17En conférence de presse, il en est très content.
00:14:19La billetterie officielle des Jeux Paralympiques
00:14:21propose notamment une formule dédiée aux familles
00:14:23pour deux billets classiques achetés.
00:14:25Il sera possible d'acheter deux billets
00:14:27enfants à seulement 10 euros.
00:14:29L'organisation propose également un passe-découverte
00:14:31pour vous permettre de découvrir plusieurs parasports
00:14:33sur une même journée pour seulement
00:14:3524 euros. Dans une conférence
00:14:37de presse, Amélie Oudéa Castera
00:14:39a également indiqué que l'État allait inviter
00:14:41300 000 personnes pour ses Jeux Paralympiques
00:14:43dans le cadre de ce que vous savez,
00:14:45la billetterie populaire. On l'écoute.
00:14:47L'État invite 300 000 personnes
00:14:49pour ses Jeux Paralympiques,
00:14:51près de 200 000
00:14:53scolaires,
00:14:5520 000 jeunes
00:14:57qui sont soit des jeunes défavorisés,
00:14:59des jeunes issus de l'enfance,
00:15:01relevant des dispositifs de l'enfance protégés,
00:15:03avec notamment sur nos publics
00:15:05scolaires des jeunes qui viendront
00:15:07de toute la France, y compris
00:15:09Outre-mer, avec leurs professeurs.
00:15:11Voilà. La ministre, avec un petit effet bizarre
00:15:13derrière, a pu faire ici
00:15:15fondre cette liste.
00:15:19C'est une bonne nouvelle.
00:15:21Je précise d'ailleurs que nous reparlerons
00:15:23tout au long de la semaine prochaine
00:15:25dans les vraies voix de ces Jeux Paralympiques.
00:15:27On aura des débats dessus,
00:15:29etc. etc.
00:15:31Deuxième mot, Antoine Mazère, hôpital.
00:15:33Oui, c'est la crise de l'hôpital public
00:15:35qui continue de durer depuis plusieurs mois maintenant.
00:15:37Le problème, trop de patients
00:15:39à prendre en charge et pas assez de personnel soignant
00:15:41pour s'en occuper, comme à l'hôpital
00:15:43Plus de 130 patients ont dû attendre
00:15:45plus de 20 heures sur un brancard
00:15:47aux urgences avant d'être pris en charge.
00:15:49A recenser Thomas Bouris
00:15:51qui est le secrétaire général CGT-CHRU.
00:15:53Il était au micro
00:15:55de BFM TV ce matin. On l'écoute.
00:15:57Nous, sur Brest, en tout cas, on sait très bien
00:15:59qu'il y a énormément de patients
00:16:01qui attendent très longtemps sur des brancards
00:16:03aux urgences. Et là, c'est incontestable.
00:16:05Il y a même une étude en 2022 qui montre
00:16:07l'hystère menée à la PHP qui dit clairement
00:16:09qu'il y a une augmentation de la mortalité
00:16:11pour des patients de plus de 75 ans
00:16:13qui attendent une nuit en brancard
00:16:15en attente d'hospitalisation.
00:16:17Donc c'est pour ça qu'à Brest, on a fait le recensement.
00:16:19On a recensé plus de 130 patients qui ont attendu
00:16:21plus de 20 heures sur un brancard aux urgences
00:16:23avant d'avoir une solution de sortie
00:16:25ou un lit d'hospitalisation.
00:16:27Plusieurs patients ont dû attendre jusqu'à 70 heures
00:16:29avant d'être transférés dans une unité de soins. C'était à Nantes.
00:16:31Il a fermé il y a quelques jours
00:16:33le syndicat Force ouvrière.
00:16:35Ils annonçaient également la mort de 4 personnes
00:16:37dans un communiqué. La direction de l'établissement, elle, reconnaît
00:16:39un seul de ces décès comme accidentel.
00:16:41A Marseille, autre
00:16:43information dans l'hôpital, des foyers de
00:16:45contamination de punaises de lit ont été
00:16:47identifiés aux urgences de l'hôpital Nord ce week-end.
00:16:49L'assistance publique des hôpitaux
00:16:51de Marseille a fait appel à des chiens renifleurs
00:16:53aujourd'hui, ainsi que des pièges
00:16:55ont été posés. Dans un entretien
00:16:57accordé ce matin à West France, Frédéric
00:16:59Valtoux, le ministre de la santé des missionnaires,
00:17:01estime qu'une cinquantaine d'hôpitaux
00:17:03seraient actuellement en tension en France.
00:17:05On a l'impression qu'on n'en sort pas.
00:17:07Rapidement, une petite réaction des vrais voix.
00:17:09Pierre-Yves Martin,
00:17:11c'est à se
00:17:13déprimer.
00:17:15Oui, je ne sais pas si c'est à déprimer
00:17:17ou pas, mais c'est
00:17:19particulièrement troublant
00:17:21parce que pendant la crise sanitaire,
00:17:23il y avait eu une prise de conscience collective
00:17:25autour des enjeux
00:17:27de la transformation
00:17:29du monde hospitalier.
00:17:31Et on a l'impression que tout a été oublié.
00:17:33Sans même parler de mesures
00:17:35ou de programmes
00:17:37de transformation, on a l'impression
00:17:39que tout a été oublié.
00:17:41Et du coup, c'est sans fin
00:17:43ce problème. C'est comme un peu
00:17:45le sujet des banlieues.
00:17:47On a comme ça 3, 4, 5 sujets
00:17:49pour la société française
00:17:51qu'on n'arrive pas à décrypter
00:17:53et à solutionner.
00:17:55Alors Catherine Evrard, je rappelle, vous êtes chasseuse
00:17:57de tête de dirigeant.
00:17:59Vous n'en avez pas un ?
00:18:01Parce que c'est un problème aussi de gestion, j'ai l'impression.
00:18:03Non mais avant tout, payer mieux les médecins.
00:18:05Tout le monde le dit depuis des lustres
00:18:07mais on n'a pas changé.
00:18:09Les médecins et les autres, les infirmiers, etc.
00:18:11Évidemment, les infirmières sont super importantes.
00:18:13Et deuxièmement, arrêter
00:18:15d'alourdir les études de médecine.
00:18:17Parce qu'on en est arrivé à prendre
00:18:19des médecins étrangers, parce que
00:18:21nos médecins font 10 ans, 12 ans
00:18:23pour peu qu'il y ait une spécialité
00:18:25je ne sais plus combien d'années.
00:18:27Et pendant ces années, les stagiaires
00:18:29devraient être payés. Alors je crois qu'il y en a qui le sont
00:18:31je ne suis même pas très sûr.
00:18:33Moi, j'appartiens à une famille médicale.
00:18:35Je peux vous dire que mon oncle, qui était un pont
00:18:37assez connu dans la médecine, j'arrêterai là,
00:18:39grand professeur de faculté de médecine,
00:18:41disait, déjà, il aurait 110 ans,
00:18:43il disait déjà à l'époque
00:18:45que c'était une honte de traiter les infirmières
00:18:47comme elles sont traitées
00:18:49et que tant qu'on ne donnait pas un coup de pied dans la fourmilière
00:18:51sur les hôpitaux, on n'y arriverait jamais.
00:18:53C'est tout.
00:18:55Mickaël Sadoun, le nom du prochain ministre de la Santé
00:18:57aura son importance.
00:18:59Même si je pense qu'évidemment
00:19:01les choses se décident toujours au niveau du président de la République
00:19:03et ça s'est manifesté d'autant plus pendant le Covid,
00:19:05il y a deux sujets, à mon avis,
00:19:07dans ça. Il y a d'abord le sujet du numerus clausus
00:19:09qui était une des promesses du gouvernement
00:19:11qui n'a jamais été réalisée.
00:19:13Plus les 10 ans, c'est-à-dire les 10 ans d'études,
00:19:15donc ça veut dire qu'on redousse.
00:19:17Il faudrait vraiment revenir sur ça, définitivement.
00:19:19La deuxième chose, c'est évidemment
00:19:21les moyens qui sont mis dans l'hôpital, mais
00:19:23les dépenses de sécurité sociale
00:19:25étant déjà record en France
00:19:27par rapport au reste de la planète, c'est un sujet de réallocation.
00:19:29Ce n'est pas un sujet d'augmentation.
00:19:31Il faudrait par exemple
00:19:33en finir avec le personnel non-soignant
00:19:35qui représente à peu près 30 à 35% de l'hôpital public,
00:19:37ce qui est énormissime,
00:19:39beaucoup plus qu'en Allemagne qui a à peu près 20%.
00:19:41Il faudrait en finir avec
00:19:43ces structures administratives trop lourdes
00:19:45pour mieux rémunérer les médecins et les infirmières,
00:19:47ce qui a été dit. Elles ont été augmentées
00:19:49de 180 euros par mois pendant le Covid.
00:19:51C'était une très bonne chose. Je trouvais que le Ségur de la Santé
00:19:53était vraiment une bonne chose.
00:19:55Il faudrait encore mettre les bouchées doubles là-dessus.
00:19:57Vous êtes ministre de la Santé, vous, non ?
00:19:59Oui, c'est bon. J'ai préparé un dossier.
00:20:01Le tract de candidature a été entendu.
00:20:03Si la France m'appelle...
00:20:05C'est bon.
00:20:07Vous le faites très bien.
00:20:11Antoine Mazère, le troisième mot.
00:20:13Alors là, on décompresse.
00:20:15Sympa, le mot, c'est piscine.
00:20:17Eh oui, le club de natation
00:20:19de Léon Marchand qui souhaite récupérer
00:20:21le bassin olympique pour le ramener
00:20:23à Toulouse. C'est en effet le club des dauphins
00:20:25du TOEC de Toulouse où est licencié Léon Marchand
00:20:27même s'il s'entraîne depuis trois ans aux Etats-Unis.
00:20:29Bien avant les JO, la Ville
00:20:31ainsi que le club avaient demandé à l'État
00:20:33et à la Fédération de récupérer le bassin olympique
00:20:35à la suite, justement, des Jeux olympiques.
00:20:37Le maire de Toulouse, Jean-Luc Mondinck,
00:20:39on avait parlé il y a quelques jours dans
00:20:41les Vrais Voix de Christine Bouillaud de cette démarche.
00:20:43On l'écoute.
00:20:44Nous avons fait, le président du club,
00:20:46Vincent Gardot et moi, une demande.
00:20:48C'était en mai 2021. Vous voyez, on n'a pas perdu de temps.
00:20:50On s'est mis sur les rangs
00:20:52auprès de la Fédération française de natation
00:20:54pour récupérer un des trois bassins
00:20:56olympiques, le plus grand bassin, celui
00:20:58qui compte dix couloirs
00:21:00où Léon a fait ses
00:21:02exploits. Et donc, effectivement, nous sommes sur les
00:21:04rangs. C'est une décision
00:21:06que l'État doit prendre.
00:21:08Donc, l'État doit prendre dans quelques jours
00:21:10et justement, pour en faire quoi de ce bassin ?
00:21:12Déjà, c'est un bassin qu'il souhaiterait baptiser la
00:21:14Piscine Léon Marchand après les exploits du nageur
00:21:16toulousain. Il fait quatre médailles d'or
00:21:18et une médaille de bronze aux JO de Paris.
00:21:20Les dauphins du Thauic aimeraient intégrer
00:21:22ce bassin dans un projet ambitieux de 30 millions
00:21:24d'euros qui va prendre le nom de
00:21:26la Cité de la natation. C'est un lieu immense
00:21:28de 10 000 mètres carrés sur 5
00:21:30niveaux pour performer en natation avec au total
00:21:32trois bassins, dont un bassin olympique
00:21:34extérieur, un bassin olympique de
00:21:3625 mètres couverts et un bassin d'apprentissage
00:21:38où l'on retrouvera également une salle de
00:21:40musculation, un pôle médical, un lieu
00:21:42de vie avec restaurant et club à house et des
00:21:44salles de formation. Et c'est un projet qui devrait
00:21:46voir jour dans moins de trois ans, en 2027.
00:21:48Voilà, le renouvelable, c'était l'une des philosophies
00:21:50de ces jeux de Paris
00:21:522024. Alors, 2027, ça aurait été
00:21:54bien un an avant parce que, comme ça, on pourra
00:21:56y préparer les jeux de Los Angeles
00:21:58en 2028. Bon, il y avait beaucoup de
00:22:00réactions autour de la table. On doit y aller. Si c'est
00:22:02une seconde, Pierre-Yves...
00:22:03J'ai juste une question pour le béhossien.
00:22:05Comment fait-on pour transporter
00:22:07un bassin de 10 longueurs ?
00:22:09Eh bien, vous venez de donner un sujet
00:22:11de reportage à Antoine Mazère
00:22:13qui nous le dira dans le courant
00:22:15de la semaine.
00:22:16Déjà, on va attendre la fin des Jeux Paralympiques
00:22:18parce qu'ils vont en avoir besoin. Mais c'est vrai que ça va demander...
00:22:20Heureusement que je vous ai dit une poignée de secondes
00:22:22à tous les deux.
00:22:24Mais c'est notre côté Sud !
00:22:26Et Antoine revient à 18h05
00:22:28avec un médaillé olympique.
00:22:30Un champion olympique.
00:22:32Un champion olympique parce qu'il a des médailles olympiques
00:22:34tous les jours. Là, ça sera un champion olympique
00:22:36rugby à 7.
00:22:37Exactement. Stéphane Parez.
00:22:39Super.
00:22:40Quant à moi, je vais continuer ce que je voulais vous dire.
00:22:42Depuis quelques jours, vous nous interpellez
00:22:44sur Sud Radio pour évoquer
00:22:46la crise agricole liée au blé,
00:22:48pour évoquer les plans sociaux, le déficit de l'État.
00:22:50C'est donc que notre économie
00:22:52patine. Pourtant, la France ressort
00:22:54revigorée de ses Jeux Olympiques,
00:22:56pas seulement dans le domaine du sport.
00:22:58Dans le même temps, l'absence de gouvernement
00:23:00actif inhibe les entreprises
00:23:02incapables de savoir à quel sein se vouer
00:23:04dans un instant.
00:23:06Vous donnez votre avis sur le compte X de Sud Radio.
00:23:08Vous nous appelez au 0826
00:23:10300 300 pour participer au débat
00:23:12dont la question est
00:23:14l'économie française va-t-elle bénéficier
00:23:16de l'effet Jeux Olympiques ?
00:23:18A tout de suite avec nos 3 vraies voix.
00:23:30C'est un plaisir d'être avec vous.
00:23:32Vous l'avez compris, sérieux
00:23:34et souriant, c'est la devise.
00:23:36Avec nous, Catherine Evrard, présidente
00:23:38fondatrice de CE Consultants
00:23:40qui est un cabinet de chasse
00:23:42de têtes de dirigeants.
00:23:44Chasseuse de têtes de dirigeants
00:23:46et donc spécialiste du monde
00:23:48de l'entreprise. Ça va avoir son importance dans un instant.
00:23:50Mickaël Sadoun, notre
00:23:52chroniqueur, expert politique.
00:23:54Là aussi, ça va avoir son importance dans un instant.
00:23:56Et puis Pierre-Yves Martin, consultant
00:23:58dans le monde de l'entreprise.
00:24:00Il parle à l'oreille des grands
00:24:02champions et ils vont
00:24:04évidemment, nos 3 vraies voix,
00:24:06participer au grand débat qui arrive.
00:24:08Les Vraies Voix Sud Radio
00:24:10Le grand débat du jour.
00:24:12L'INSEE envisage, je cite
00:24:14un effet JO sur la croissance française
00:24:16de l'ordre de 0,3
00:24:18points de PIB au 3ème trimestre.
00:24:20Ajoutons que depuis la tenue
00:24:22de l'événement, l'atmosphère
00:24:24vire à l'enthousiasme dans notre
00:24:26beau pays. Le centre
00:24:28de droit et d'économie du sport de Limoges
00:24:30estime que les Jeux Olympiques sont susceptibles
00:24:32d'avoir généré sur une période d'environ 15 ans
00:24:34qui a donc débuté, qui se perturbe,
00:24:36qui perdurera jusqu'à 2034,
00:24:38générer entre 6 et
00:24:4011 milliards d'euros en termes de retombées
00:24:42économiques. Pourtant, la parenthèse
00:24:44et l'instabilité politique paralysent
00:24:46nos entreprises et l'angoisse
00:24:48rôde chez nos acteurs
00:24:50de l'économie. Nous vous posons la question.
00:24:52Je vais vous donner la tendance dans un instant.
00:24:54C'est sur le compte X de Sud Radio.
00:24:56Dites-nous, est-ce que
00:24:58l'économie française va-t-elle bénéficier
00:25:00de l'effet Jeux Olympiques ?
00:25:02Vous nous appelez aussi pour nous dire ce que vous en pensez.
00:25:04Si vous vivez, comme ça a été le cas
00:25:06déjà hier, on en a parlé avec des agriculteurs,
00:25:08si vous voyez que l'économie
00:25:10française vire
00:25:12à l'inquiétant
00:25:14et que des tendances vous inquiètent
00:25:16ou alors d'autres, bien sûr,
00:25:18qui vous rassurent. On n'est pas obligé d'être
00:25:20négatif. Une tendance,
00:25:22cher
00:25:24Pierre-Yves Martin,
00:25:26qu'est-ce que disent les entreprises
00:25:28en ce moment ? On a l'impression qu'elles ont tout bloqué
00:25:30de leur budget.
00:25:32Il y a eu deux,
00:25:34à ce stade, il y a pour ma part
00:25:36deux temps forts.
00:25:38Le premier temps fort, c'est
00:25:40juste avant les JO. Là, c'est
00:25:42grosses inquiétudes perçues,
00:25:44blocage de toutes les
00:25:46allocations budgétaires, de toutes les lignes d'investissement,
00:25:48en réaction à la dissolution,
00:25:50en réaction à la dissolution,
00:25:52en réaction aussi au
00:25:54contexte économique
00:25:56qui est incertain,
00:25:58et à l'impact possible
00:26:00de l'organisation des JO sur
00:26:02notamment la vie parisienne,
00:26:04la vie économique parisienne. Et il y a
00:26:06un deuxième temps fort qui est
00:26:08fin juillet début août,
00:26:10qui commence fin juillet début août,
00:26:12où il y a une espèce de réconciliation
00:26:14un peu nationale,
00:26:16en tout cas sociétale,
00:26:18où les gens, les Français, se mettent
00:26:20à exprimer
00:26:22leur soutien, leur passion
00:26:24pour le sport, pour les JO, pour Paris,
00:26:26pour la France, etc.
00:26:28Ça n'a pas forcément d'impact
00:26:30sur l'économie française, ça c'est certain,
00:26:32mais en tout cas, dans la tête
00:26:34de nos concitoyens, ça a un
00:26:36impact fort. C'est-à-dire qu'on marche
00:26:38aussi, c'est un peu comme en sport, c'est-à-dire le monde
00:26:40de l'entreprise, de l'économie marche aussi
00:26:42au mental. Et le mental du coup
00:26:44est meilleur,
00:26:46il y a eu un effet de soulagement,
00:26:48je ne sais pas combien de temps
00:26:50ça va durer, je perçois les
00:26:52mimiques de mes chers amis
00:26:54qui vivent ce temps de
00:26:56joie.
00:26:58Moi je perçois, mais j'ai peut-être un mauvais regard,
00:27:00je perçois quand même un effet
00:27:02de soulagement,
00:27:04un effet positif sur la psychologie
00:27:06des Français. Je ne sais pas combien de temps ça va durer,
00:27:08mais ce qui est sûr, c'est qu'il faut en profiter.
00:27:10Catherine Evrard.
00:27:11Alors moi je ne suis pas tout à fait de cet avis,
00:27:13même si je reconnais que ça a été un
00:27:15engouement exceptionnel, ces jeux
00:27:17olympiques, et que tout le monde
00:27:19était très heureux,
00:27:21sauf que d'abord c'était très parisien,
00:27:23ne l'oublions pas, personne ne le dit,
00:27:26il y a eu des lieux qui en ont profité,
00:27:28Marseille, Lille, Châteauroux.
00:27:30Oui un peu, mais bon, deuxièmement,
00:27:32je pense que ceux qui se sont payés les jeux olympiques
00:27:34avant le Paralympique, où je viens d'entendre
00:27:36les prix, ont quand même dépensé
00:27:38beaucoup d'argent, et ont surtout mangé
00:27:40sandwich, boisson, machin,
00:27:42et je pense que l'effet, en tout cas
00:27:44concernant les jeux, on ne le verra pas tout de suite.
00:27:46On le verra peut-être dans un an,
00:27:48deux ans. En revanche, sur l'entreprise,
00:27:50pour moi c'est très net, ça date pas
00:27:52des jeux olympiques, ni même de la
00:27:54dissolution. La dissolution, on a rajouté
00:27:56une louche, excusez-moi d'être grossière.
00:27:58Ça a commencé l'élection
00:28:00de l'Europe,
00:28:02ensuite l'élection à l'Assemblée nationale,
00:28:04et depuis un moment il n'y a aucune
00:28:06vision, et je peux vous dire
00:28:08que je passe ma vie avec des grands patrons et des
00:28:10patatrons, les deux, et je vous dis
00:28:12franchement qu'ils ne sont pas sereins,
00:28:14et qu'ils sont inquiets,
00:28:16et qu'ils suspendent.
00:28:18Moi j'ai franchement un volant
00:28:20de mission assez énorme,
00:28:22j'ai plein de fer au feu,
00:28:24mais ils attendent. Je sais pas ce qu'ils attendent,
00:28:26mais ils attendent. Et en fait,
00:28:28c'est pas très bon. Catherine Evrard, par rapport à ce que
00:28:30vous nous dites, il y a donc deux événements,
00:28:32et Pierre-Yves Martin, avec son
00:28:34talent habituel, nous l'a bien
00:28:36recontextualisé. Je vous adore Frédéric.
00:28:38Mon seigneur,
00:28:40il est l'or !
00:28:42C'est-à-dire qu'il y a la dissolution, donc là, on va dire
00:28:44que ça nous remet une plombée,
00:28:46mais après il y a les JO, et là ça nous...
00:28:48Donc finalement c'est kiff-kiff, c'est un partout
00:28:50la balle au centre, et on se retrouve
00:28:52à la même problématique. Est-ce que
00:28:54les politiques en ont conscience,
00:28:56Michel Saloune ? Parce que là, en fait,
00:28:58c'est l'effet politique plus que
00:29:00l'effet Jeux Olympiques qui joue sur l'économie.
00:29:02Bon, alors c'est vrai que là on a parlé de l'impact
00:29:04microéconomique, je travaille
00:29:06aussi avec des chefs d'entreprise, et je fais aussi
00:29:08plutôt le constat de Catherine Evrard,
00:29:10c'est-à-dire qu'ils sont un peu dans l'attentisme,
00:29:12et ils craignent notamment
00:29:14la venue du NFP au pouvoir.
00:29:16Ils sont très frileux. Voilà. Nouveau Front Populaire.
00:29:18Il craignait aussi
00:29:20l'arrivée du RN avant
00:29:22le deuxième tour.
00:29:24Le monde économique, en général,
00:29:26n'aime pas les extrémités politiques.
00:29:28Après, on en pense qu'on en veut, et puis la démocratie,
00:29:30c'est la démocratie, mais le monde économique n'est pas très
00:29:32friand de ça. Bon. C'est le regard microéconomique.
00:29:34Sur la macroéconomie,
00:29:36l'impact des JO est relativement décevant.
00:29:38C'est-à-dire qu'il y a eu des études économiques
00:29:40qui ont été faites avant les JO,
00:29:42par exemple la Banque Odo-BHF, ou par exemple
00:29:44l'OFCE, qui est un institut
00:29:46d'économistes, je dirais, non intéressés,
00:29:48entre guillemets, et qui prévoyait des retombées
00:29:50économiques de l'ordre de 15 milliards d'euros.
00:29:52On est plutôt aujourd'hui à 10 milliards d'euros.
00:29:54C'est bien, mais quel a été l'investissement ?
00:29:56Essentiellement dans le tourisme
00:29:58ou pas ?
00:30:0060% pour le tourisme et
00:30:0230% dans la construction. Donc, vous voyez
00:30:04qu'en réalité, les dépenses
00:30:06publiques ont alimenté l'économie
00:30:08à hauteur de ce qu'elles ont été investies.
00:30:10On a dépensé 10 milliards. On avait beaucoup d'investissements privés
00:30:12aussi, quand même, dans ces JO olympiques.
00:30:14Oui, mais bon, c'est quand même l'État qui a régalé.
00:30:16Parce que les constructeurs,
00:30:18etc., j'ai envie de dire, ils ont
00:30:20bénéficié aussi de la main de l'État.
00:30:22Mais l'État a régalé, mais l'État a reçu en retour
00:30:24parce que les prix déplacent
00:30:26et puis le partenariat...
00:30:28L'État va probablement recevoir un peu en retour, mais voilà.
00:30:30L'impact économique est à peu près le même.
00:30:32C'est-à-dire qu'il a dépensé 10 milliards, il va récolter
00:30:34à peu près 10 milliards. Pour ceux qui ont fait un petit peu
00:30:36d'économie, ça s'appelle le multiplicateur keynésien.
00:30:38Il est à peu près de 1 pour cet investissement.
00:30:40Donc, c'est pas remarquable non plus.
00:30:42Après, concernant le mental,
00:30:44je sais pas, j'espère que ça va influer sur l'économie
00:30:46et qu'on va avoir une belle rentrée.
00:30:48Bon, Sandra est avec nous au 0826
00:30:50300 300. Les auditeurs,
00:30:52dites-nous ce que vous en pensez. Comment
00:30:54sentez-vous l'évolution de l'économie
00:30:56après avoir pris ce bol
00:30:58d'air olympique ? Sandra,
00:31:00depuis La Vendée, depuis Chaland précisément,
00:31:02vous,
00:31:04vous sentez une économie
00:31:06qui peut repartir ou
00:31:08dans le quotidien, vous dites
00:31:10que ça ne change rien.
00:31:12Alors, plusieurs choses. La première, c'est que
00:31:14je suis courtier en crédit immobilier.
00:31:16Donc, je peux vous dire
00:31:18ce qu'il se passe un petit peu. Alors,
00:31:20à mon humble niveau, je veux pas le
00:31:22refler ni de La France ni de La Vendée dans sa
00:31:24totalité, mais il y a
00:31:26clairement un ralentissement important
00:31:30qui est dû à ces multifactoriels,
00:31:32les taux qui ont augmenté,
00:31:34le coût de l'immobilier qui n'a pas encore suffisamment
00:31:36baissé pour permettre
00:31:38d'amortir cette hausse de taux,
00:31:40la suppression de certaines aides
00:31:42pour les jeunes, entre autres, pour les
00:31:44primo-accédants. Bref,
00:31:46c'est pas limpide. Les artisans
00:31:48que je rencontre sont plutôt sur
00:31:50des prises de commandes habituelles sur un an.
00:31:52Là, ils sont plutôt sur du
00:31:543 voire 4 mois, donc c'est quand même...
00:31:56Bon, alors, ça reste
00:31:58peut-être plus normal qu'en 2018,
00:32:002019. C'était un peu
00:32:02particulier entre 2021 et
00:32:042023. Donc, voilà, faut peut-être
00:32:06pas se fier au pic,
00:32:08mais c'est quand même un peu inquiétant.
00:32:10Et autre chose, sur la côte,
00:32:12puisque là, à Châlons, on est près de la côte,
00:32:14et j'ai aussi de la famille sur la Charente-Maritime,
00:32:16les gens ne consomment pas.
00:32:18Les gens sont là.
00:32:20On parlait de Keynes tout à l'heure.
00:32:22Pour le coup, c'est l'histoire
00:32:24de la relance par la consommation.
00:32:26Vous le sentez, les gens ne consomment pas sur
00:32:28la côte atlantique. Dans l'ensemble,
00:32:30ils sont là. Il y a eu une petite baisse des
00:32:32réservations dans certains campings, mais dans l'ensemble,
00:32:34les gens sont présents.
00:32:36Par contre, vous voyez, j'ai une de mes belles filles
00:32:38qui vend des glaces, et ben,
00:32:40ils vendent beaucoup moins de glaces, parce qu'une glace,
00:32:42quand on est une famille de 5,
00:32:44c'est 30 euros pour juste
00:32:46avoir chacun une glace.
00:32:48Si d'ailleurs on pouvait baisser le prix de la boule, ça serait pas mal,
00:32:50parce que des fois, il y a quand même un peu des abômes.
00:32:52Moi, je suis un fan de glace, mais bon.
00:32:54Sauf que le patron,
00:32:56moi, je le connais, que lui aussi,
00:32:58ses charges ont augmenté.
00:33:00Voilà, il fait ce qu'il peut pour
00:33:02qu'il arrive à maintenir son affaire, lui aussi.
00:33:04Et que, du coup, les perspectives
00:33:06des élections et,
00:33:08entre autres,
00:33:10de triple pouvoir,
00:33:12ce monstre à trois têtes
00:33:14qui n'arrive pas à sortir, là,
00:33:16ben, c'est pas très rassurant pour l'économie
00:33:18ni pour la population.
00:33:20Parce que, voilà, ça va pas être dans l'instabilité.
00:33:22Moi, je suis pas une grande économiste,
00:33:24mais je me dis qu'on est parti pour quelques années
00:33:26de bazar et de
00:33:28non-décision, surtout, qui risque d'être
00:33:30compliqué.
00:33:32C'est assez intéressant, d'ailleurs,
00:33:34que vous disiez, je ne suis pas une grande économiste,
00:33:36mais j'étais juste en train de me faire, Sandra,
00:33:38la réflexion qu'à travers
00:33:40des cas concrets, finalement,
00:33:42toutes les grandes thématiques de l'économie
00:33:44nous ressautaient
00:33:46à la figure, et notamment celui de la
00:33:48consommation. Par rapport à ce que dit
00:33:50Sandra, Pierre-Yves Martin,
00:33:52juste pour vous dire, sur
00:33:54la consultation, bon, évidemment,
00:33:56on s'y attendait un peu, selon vous, l'économie française
00:33:58va-t-elle profiter de l'effet Jeux Olympiques ?
00:34:00Vous dites non à 92%.
00:34:02Bon, je dirais, tiens, il y a 8%, quand même.
00:34:04Voilà. Mais, c'est
00:34:06vrai que s'il n'y avait que les Jeux
00:34:08Olympiques, finalement, on pourrait espérer,
00:34:10mais tout revient au quotidien.
00:34:12Pierre-Yves Martin.
00:34:13Oui, mais on a tous une
00:34:15part de responsabilité. Je
00:34:17reconfirme ce que
00:34:19j'avais évoqué tout à l'heure,
00:34:21il s'est passé, au niveau de la consommation,
00:34:23un déclic entre fin
00:34:25juillet et début août,
00:34:27où les commerces de proximité,
00:34:29et je ne parle pas des commerces à Paris, je parle des commerces
00:34:31sur le territoire national,
00:34:33ont vu, enfin,
00:34:35un redécollage de leur activité.
00:34:37De manière maîtrisée, mais il y a eu
00:34:39une inversion de tendance. Ça, c'est le
00:34:41premier élément. Le deuxième élément, et c'est
00:34:43super, parce que de parler d'économie
00:34:45simplement et de manière lisible,
00:34:47c'est super, parce qu'en fait, l'économie,
00:34:49ce qui repose sur l'économie, c'est la confiance.
00:34:51Et quand je parle de responsabilité individuelle,
00:34:53je suis convaincu que
00:34:55non pas en faisant les
00:34:57oseaux irréalistes
00:34:59et écartés de la réalité,
00:35:01mais il faut aussi que
00:35:03chacun porte
00:35:05et soit animé par
00:35:07une posture optimiste.
00:35:09Une positive.
00:35:11Ce qui n'est pas notre cas.
00:35:13Si on se dit, Frédéric,
00:35:15tous les quatre,
00:35:17ça va mal, etc., tous les cinq avec Sandra.
00:35:19Non, je caricature un peu.
00:35:21Mais justement, ce qu'a dit Sandra,
00:35:23Sandra a dit,
00:35:25et j'ai bien écouté tout le détail.
00:35:27Mais moi aussi j'ai bien écouté.
00:35:29Et Sandra, n'hésitez pas à vous inscrire
00:35:31en faux si je travestis
00:35:33vos propos, mais vous avez dit, ils sont
00:35:35là, mais ils ne consomment pas.
00:35:37Et ça, ça veut dire beaucoup de choses. Ça veut dire que
00:35:39on y va, on a envie, mais
00:35:41la boule de glace, quand même, maintenant, c'est quatre
00:35:43euros la boule. Oui, mais ça fait des semaines
00:35:45et des semaines, des mois et des mois,
00:35:47que tout le monde se redit que c'est la catastrophe,
00:35:49c'est l'instabilité politique,
00:35:51ça va mal, on ne va pas s'en sortir après deux ans.
00:35:53C'est l'inflation aussi, c'est le résultat
00:35:55de l'inflation. Après deux ans d'expression médiatique
00:35:57sur l'inflation, mais il y a
00:35:59quand même une...
00:36:01Je reviens sur ce sujet de responsabilité
00:36:03individuelle, même si c'est compliqué.
00:36:05Mais je pense qu'on doit
00:36:07aussi, et en tant que Français, on a des
00:36:09difficultés avec ça, voir
00:36:11peut-être de manière plus positive la vie.
00:36:13D'accord. Alors, message entendu
00:36:15et quand bien même, la personne qui va
00:36:17être la mieux placée du monde pour répondre
00:36:19à cette question est à ma droite. C'est Catherine
00:36:21Evrard, je le rappelle, chasseuse de tête,
00:36:23de chef d'entreprise, de dirigeant.
00:36:25Oui, parce qu'un chasseur de tête, ça voit beaucoup
00:36:27de monde. Voilà.
00:36:29On essaye de débaucher, je rappelle,
00:36:31les meilleurs, mais s'ils sont
00:36:33un peu moins bons, on les aime bien aussi.
00:36:35Parce que, que les consommateurs...
00:36:37Catherine, que les consommateurs aient
00:36:39le moral ou pas, c'est une chose. Pierre-Yves Martin
00:36:41vient de le dire. Mais les producteurs,
00:36:43ceux qui ont... Les dirigeants, ils l'ont pas.
00:36:45Ils l'ont pas. Non, ils l'ont pas.
00:36:47Je vais quand même faire un petit bémol.
00:36:49Si ce sont des employés qu'on cherche,
00:36:51que ce soit dans la distribution, etc.,
00:36:53comme on en cherche
00:36:55énormément, ceux qui veulent bien travailler
00:36:57et aller dans ces secteurs-là, il y a
00:36:59de la place. On en cherche.
00:37:01Mais c'est pas du tout ce que je fais, moi. En revanche,
00:37:03les cadres et les cadres supérieurs,
00:37:05là,
00:37:07ça ne va bien que
00:37:09dans tout ce qui est geek,
00:37:11tout ce qui est informatique,
00:37:13le cloud, la
00:37:15cybersécurité, ça, je peux vous dire que
00:37:17c'est booming. Il y a ?
00:37:19Evidemment, il y a.
00:37:21L'intelligence artificielle.
00:37:23Tout le reste souffre énormément.
00:37:25Je peux pas vous donner de noms,
00:37:27mais il y a un patron de très grand groupe,
00:37:29plutôt dans les produits du luxe,
00:37:31qui, depuis six mois, a gelé
00:37:33tous les recrutements. Et il n'y en a pas qu'un,
00:37:35il y en a plusieurs. Et pourquoi gèle-t-il les recrutements ?
00:37:37Parce qu'ils n'ont pas confiance en ce moment.
00:37:39Parce qu'on sait pas où on va.
00:37:41Parce que...
00:37:43Franchement, c'est très compliqué en ce moment.
00:37:45Parce que le secteur du luxe a aussi
00:37:47beaucoup profité de la période d'inflation.
00:37:49Et puis la Chine, il y a une raison dans le luxe.
00:37:51C'est la Chine.
00:37:53Je vais pas vous parler que du luxe,
00:37:55l'autonomie, parce que nous, nous sommes généralistes.
00:37:57Valeo, pour ne pas les nommer,
00:37:59c'est un groupe exceptionnel,
00:38:01ils sont en train de
00:38:03licencier plein de monde. Et ça, personne
00:38:05ne se rend compte de ce qui se passe.
00:38:07Ce qui veut dire donc, et vous avez répondu
00:38:09à notre question Catherine, oui,
00:38:11en haut de la pyramide des entreprises,
00:38:13il n'y a pas ce dynamisme, il n'y a pas
00:38:15ce moral. Ça dépend quand même,
00:38:17Michael Sadoun, ça dépend
00:38:19du choix du gouvernement. On en est là ?
00:38:21Ou alors de l'Assemblée nationale ?
00:38:23On vit en Europe,
00:38:25ils font du business à l'international,
00:38:27ces gens. C'est très dépendant de ça quand même,
00:38:29parce que les conditions fiscales et leurs
00:38:31évolutions pèsent quand même beaucoup sur le moral
00:38:33des chefs d'entreprise et d'autant plus sur le moral
00:38:35des grands chefs d'entreprise qui sont parfois
00:38:37soumis éventuellement
00:38:39à la dernière tranche d'impôt sur le revenu
00:38:41qui va probablement évoluer si c'est le
00:38:43NFP au pouvoir ou
00:38:45au retour de l'ISF qui a été
00:38:47ramené sous sa formule verte
00:38:49par Lucie Castaide, donc je pense que ça pèse
00:38:51sur le moral des chefs d'entreprise.
00:38:53Et puis en plus de ça,
00:38:55l'économie en France, elle est produite
00:38:57à presque 50% par l'État.
00:38:59Donc comme on est dans une période où il va y avoir
00:39:01probablement une restriction budgétaire
00:39:03du fait des préoccupations autour de la dette,
00:39:05de la montée des taux d'intérêt marginaux, etc.
00:39:07Je pense que
00:39:09l'économie va être un petit peu asséchée.
00:39:11Mais je pense que c'est une période nécessaire
00:39:13qu'il faut traverser parce que depuis le Covid,
00:39:15notre économie vit sous perfusion
00:39:17avec les aides de l'État.
00:39:19Ce qui n'est pas mal parce que quand on donne des perfusions
00:39:21à quelqu'un, ça l'évite
00:39:23de mourir quand même.
00:39:25Oui, mais ça le rend aussi dépendant.
00:39:27Donc il faut, je dirais, arrêter progressivement
00:39:29pour que l'économie puisse retrouver aussi
00:39:31une autonomie et un dynamisme.
00:39:33Alors la question, vous vouliez rajouter
00:39:35il y a aussi l'effet PGE
00:39:37je l'appelle comme ça
00:39:39pour les moyennes et petites entreprises
00:39:41qui ont tous profité de ça, mais il faut rembourser.
00:39:43Et je vous garantis que tout ça accumulé
00:39:45fait qu'il y a un manque de confiance.
00:39:47C'est dommage, moi,
00:39:49plus ça va mal, plus j'attaque personnellement.
00:39:51J'ai fait ça toute ma vie et je pense
00:39:53que c'est ce qu'il faut faire. Donc je suis optimiste.
00:39:55Mais je n'ai jamais vu,
00:39:57c'est ma quatrième crise, ça fait longtemps
00:39:59que j'ai créé ma société, c'est la première fois
00:40:01qu'il y a zéro décision.
00:40:03Je ne sais pas ce qu'il se passe.
00:40:05On avance, Saloune, oui.
00:40:07Catherine Evra ne me dira pas non aussi,
00:40:09mais je pense, pour ce volet, qu'il y ait le recrutement.
00:40:11Si elle en a besoin, elle peut vous dire non, Catherine Evra.
00:40:13On va voir.
00:40:15C'est pour la provoquer.
00:40:17De ce que je vois dans les petites et moyennes entreprises
00:40:19et pas au niveau, évidemment,
00:40:21des grandes entreprises qui opèrent sur un marché
00:40:23totalement différent de ressources humaines,
00:40:25les petites et moyennes entreprises ont des gros problèmes
00:40:27de recrutement. Je pense qu'il y a aussi
00:40:29une nouvelle jeunesse qui est en train d'arriver sur le marché
00:40:31du travail, qui a connu le Covid
00:40:33et qui a d'autres habitudes de travail,
00:40:35de ponctualité, d'absence ou pas, etc.
00:40:37Et que ça pèse réellement sur
00:40:39le dynamisme des entreprises.
00:40:41Pour conclure ce débat, et très rapidement, les trois vraies voix.
00:40:43Donc, on a bien compris que
00:40:45en ce moment, les entreprises ont peur
00:40:47parce que la situation politique
00:40:49risque de ne pas aller en leur faveur.
00:40:51Au-delà de vos convictions politiques,
00:40:53alors, quel type de gouvernement
00:40:55faudrait-il ? Je vous le dis,
00:40:57en termes de couleur,
00:40:59ou on va dire de coalition,
00:41:01en deux mots chacun, on commence par
00:41:03Mickaël Sadoun, pour les rassurer.
00:41:05Pour les rassurer, c'est bien ça.
00:41:07C'est pas pour vous faire plaisir, mais pour rassurer
00:41:09les entreprises.
00:41:11Je pense qu'en l'occurrence,
00:41:13ce qui leur ferait plaisir, coïnciderait
00:41:15plutôt avec ce que je pense être le résultat
00:41:17des législatives. C'est-à-dire que la France,
00:41:19malgré ce que dit le Nouveau Front Populaire,
00:41:21est plutôt à droite.
00:41:23On pourrait dire qu'Emmanuel Macron, s'il signe
00:41:25un pacte législatif avec les Républicains,
00:41:27il arriverait à composer une relative majorité,
00:41:29plus grande d'ailleurs que le NFP,
00:41:31de centre droit. Il faudrait éventuellement
00:41:33une personnalité non politique
00:41:35pour ne pas fâcher
00:41:37et ne pas vexer tout le monde. Donc moi, je pense qu'il faudrait
00:41:39un haut fonctionnaire, plutôt de
00:41:41centre droit. J'ai quelques noms en tête,
00:41:43mais voilà. Catherine Evrard, d'accord ?
00:41:45Oui, presque d'accord, franchement.
00:41:47Je pense que ce sont les seuls,
00:41:49le centre droit et gauche, d'ailleurs,
00:41:51qui sont capables de rassembler aujourd'hui.
00:41:53Mais il faut peut-être quelqu'un de rond
00:41:55et d'un tout petit peu âgé.
00:41:57Moi, c'est mon idée.
00:41:59Pierre-Yves Martin ?
00:42:01Moi, je serais plus sur un axe de
00:42:03représentation nationale des tendances politiques.
00:42:05Je ne sais pas si c'est
00:42:07réaliste, mais j'aimerais que
00:42:09ce gouvernement soit
00:42:11le reflet, au travers de
00:42:13personnalités, des différentes tendances politiques,
00:42:15de l'extrême gauche à l'extrême droite.
00:42:17Pour rassurer les entreprises, on rappelle.
00:42:19Pour respecter
00:42:21le signal qui a été envoyé par les Français
00:42:23et respecter le signal,
00:42:25ça peut aider à l'économie.
00:42:27Et avec un Premier ministre qui soit
00:42:29suffisamment consensuel.
00:42:31Moi, je n'aime pas du tout les hauts fonctionnaires,
00:42:33parce que...
00:42:37Mais vu l'époque, on a besoin d'un vrai politique
00:42:39avec une vraie démarche.
00:42:41Merci à tous les trois, je savais que vous seriez
00:42:43exceptionnels sur ce débat.
00:42:45Et d'ailleurs, on a eu Sandra.
00:42:47Sandra reste avec nous.
00:42:49Elle va jouer avec vous, les vrais voix, et avec vous,
00:42:51les auditeurs de Sud Radio.
00:42:53Parce qu'il va falloir dégainer aussi.
00:42:55Le fameux quiz de l'été arrive.
00:43:07Nous y sommes.
00:43:09C'est l'heure du quiz.
00:43:11Ça sonne un peu bizarre, mais c'est l'heure du quiz.
00:43:13Sandra est avec nous.
00:43:15Vous connaissez le principe, vous allez devoir choisir
00:43:17l'une des trois vraies voix autour de la table.
00:43:19Un double, en fait, c'est comme au tennis.
00:43:21Deux contre deux, la première
00:43:23des deux équipes qui arrivera à quatre bonnes réponses
00:43:25qui aura donc trouvé
00:43:27le bon interprète, aura gagné.
00:43:29Vous avez déjà une idée, Sandra,
00:43:31de qui vous allez choisir ?
00:43:33Oui.
00:43:35Je vais jouer avec Catherine.
00:43:37C'est une très bonne chose.
00:43:39Elle est heureuse.
00:43:41Top jingle.
00:43:45Le quiz de l'actu.
00:43:47L'équipe des vraies voix.
00:43:49On ne parle pas
00:43:51quand je parle.
00:43:53Pierre-Yves Martin
00:43:55et Michael Sadoun.
00:43:57Et donc Sandra
00:43:59qui souhaite être en équipe
00:44:01avec Catherine.
00:44:03Je vous donne un extrait.
00:44:05Marie Faye, notre réalisatrice,
00:44:07vous envoie l'extrait et vous devez
00:44:09nous donner le plus rapidement possible
00:44:11l'interprète.
00:44:13Le thème de ce soir.
00:44:15Le thème vous dirige.
00:44:17Puisque Michael Sadoun
00:44:19revient de vacances, c'est le thème
00:44:21de Je reviens de la plage.
00:44:23D'accord ?
00:44:29C'est un thème qui doit vous
00:44:31inspirer. Vous qui n'êtes pas très loin
00:44:33de La Rochelle, vous l'avez dit tout à l'heure.
00:44:35Qui chante ça ?
00:44:37Julien Doré.
00:44:39C'est le problème.
00:44:41Il n'y a pas moyen.
00:44:43Michael Sadoun, c'est le problème. Il va très vite.
00:44:45Sandra, vous avez fait un choix terrible.
00:44:49C'est effectivement
00:44:51Julien Doré. Attention, répondez
00:44:53rapidement, c'est facile.
00:44:55Sur la plage...
00:44:57Je le donne.
00:44:59Je le donne à l'équipe féminine.
00:45:01Catherine et Sandra qui ont dégainé
00:45:03mais en même temps, Pierre-Yves Martin
00:45:05dormait. Il fallait...
00:45:07En fait, j'ai un talent avec moi.
00:45:09Donc je peux faire émerger
00:45:11les talents et les faire vivre.
00:45:13Je pense que j'étais légèrement avant. Mais ce n'est pas grave.
00:45:17Écoutez ce troisième extrait.
00:45:19Ram,
00:45:21ram, ram,
00:45:23on avance...
00:45:27Alain Souchon, évidemment.
00:45:31Malheureusement, vous l'avez dit Sandra,
00:45:33mais c'est Pierre-Yves qui a été le premier.
00:45:35C'est Alain Souchon avec cette
00:45:37superbe chanson, Ram, Ram.
00:45:39Comme quoi, Mickaël, Sadou n'est pas invincible.
00:45:41Attention, qui chante ça ?
00:45:43C'est la morale.
00:45:45Niagara, oui.
00:45:47C'est vous, Sandra.
00:45:49Ça fait 2-2.
00:45:51Quel suspense. Attention, voici
00:45:53un nouvel extrait. Toujours le thème
00:45:55bien sûr de Je reviens de la plage.
00:45:59Dao, Pierre Dao.
00:46:01Pierre-Yves Martin. C'est peut-être le plus beau
00:46:03match depuis le début de l'été.
00:46:05Comme tous les soirs.
00:46:07Arrêtez.
00:46:09Arrêtez de vous moquer de mes compliments.
00:46:11Bon, alors attention,
00:46:13c'est une balle de match pour Pierre-Yves et Mickaël
00:46:15contre Sandra et Catherine. Qui chante ça ?
00:46:17By the rivers of
00:46:19Babylon.
00:46:21Oui, Boney M, elle est magnifique.
00:46:23Vous êtes...
00:46:25Sandra, vous êtes exceptionnelle.
00:46:27Et ça nous donne
00:46:29la terrible balle de match
00:46:31finale sur le dernier extrait.
00:46:33Attention, écoutez bien. Concentration.
00:46:35On enlève Boney M
00:46:37et...
00:46:39Elle ne veut pas l'enlever à l'ador, Marie.
00:46:41Qui chante ça ?
00:46:43Le jour quand...
00:46:45Chantrainer.
00:46:47Réponse.
00:46:49Réponse de Mickaël Sadoun.
00:46:51C'est le meilleur système à signe.
00:46:53Ce qui est incroyable, c'est qu'avant l'émission,
00:46:55Catherine Aurore a dit
00:46:57« Moi, je ne connais que Chantrainer. »
00:46:59Voilà. Et je n'ai rien dit
00:47:01parce que je...
00:47:03Bravo, vous avez gagné. Et surtout, bravo
00:47:05Sandra, vous avez mis la pression
00:47:07jusqu'au bout. Dans un instant, les infos.
00:47:09On se retrouve. A tout de suite.
00:47:11Sud Radio. Parlons vrai.
00:47:13Sud Radio.
00:47:15Les vraies voix Sud Radio.
00:47:1717h-19h. Frédéric Brindel.
00:47:19Les trois vraies
00:47:21voix ce soir. Notre
00:47:23inimitable Catherine Wrath.
00:47:25Présidente fondatrice de CO Consultant
00:47:27cabinet de chasseur de tête de dirigeant.
00:47:29Chasseur de tête, hein ?
00:47:31Pas coupeur, hein ?
00:47:33Microcoeur de tête.
00:47:35On chasse et après on coupe.
00:47:37Vous venez d'entendre Pierre-Yves Martin.
00:47:39Consultant notamment dans le monde de l'entreprise.
00:47:41Fragrant et dynamique, comme d'habitude.
00:47:43Et puis Mickaël Sadoun,
00:47:45chroniqueur, vous le savez,
00:47:47notre regard aiguisé,
00:47:49habitué des vraies voix.
00:47:51Mickaël Sadoun qui est là avec nous.
00:47:53Et aussi consultant en stratégie, ça n'est pas mentionné
00:47:55dans ma bio.
00:47:57Justement, je voulais le rajouter.
00:47:59Consultant en stratégie.
00:48:01Alors vous allez avec nous, les vraies voix et vous
00:48:03les auditeurs de Sud Radio, accueillir
00:48:05l'homme qui nous amène des médaillés olympiques
00:48:07chaque jour, Antoine Mazère.
00:48:09Les vraies voix Sud Radio.
00:48:11Alors Antoine,
00:48:13il y a eu des jours avec des médailles d'or,
00:48:15des jours avec des médailles d'argent, là vous nous faites
00:48:17un petit coup d'or.
00:48:19C'est un invité exceptionnel ce soir qui a vécu
00:48:21une année tout simplement de rêve. Avec l'équipe
00:48:23de France de rugby à 7, ils ont absolument
00:48:25tout gagné cette saison.
00:48:27En réalisant la plus belle saison
00:48:29de l'histoire du rugby à 7 français.
00:48:31Vainqueur de l'étape à Los Angeles en mars
00:48:33dernier, puis devenu champion du monde
00:48:35à Madrid en mai dernier.
00:48:37Le lieu où notre invité notamment a commencé
00:48:39le rugby tient comme un symbole.
00:48:41Et puis il y a quelques jours, dans un stade de France
00:48:43survolté, vous ramenez à la France
00:48:45la première médaille d'or
00:48:47de ces Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:48:49Mais également la première pour le rugby à 7
00:48:51masculin. Très bon danseur aussi,
00:48:53donc, obligé. Et revivez ce moment,
00:48:55on l'a vécu.
00:48:57...
00:49:23A quel moment on a vécu
00:49:25sur Sud Radio. Bonsoir Stéphane Parez !
00:49:27Félicitations encore !
00:49:29Bonsoir, bonsoir à tous !
00:49:31Bonsoir Stéphane !
00:49:33Sur l'extrait,
00:49:35on entend Antoine Dupont,
00:49:37mais Antoine Dupont rentre
00:49:39en cours de jeu, et à chaque fois,
00:49:41c'est pour remplacer Stéphane Parez
00:49:43qui lui commence. Et oui, le monsieur
00:49:45Stéphane Parez, il est au cœur du dispositif,
00:49:47Antoine. Oui, exactement, il y a eu
00:49:49ce petit changement, mais c'est vrai que c'est tout un
00:49:51collectif qui a gagné, c'est pas que
00:49:53Antoine Dupont. C'est vrai que ce match-là,
00:49:55face au Fidji, c'était l'apothéose
00:49:57battre, en plus, une équipe qui n'avait
00:49:59jamais perdu en deux
00:50:01Olympiades, parce que le rugby A7 est arrivé en
00:50:032016 aux Jeux Olympiques, ils ont gagné
00:50:05Rio, ils ont gagné Tokyo, ils n'avaient jamais perdu
00:50:07un match, et voulait battre en finale olympique
00:50:09au Stade de France, ça devait être complètement dingue.
00:50:11Oui, oui, tout à fait,
00:50:13c'était quelque chose, vraiment,
00:50:15je vais pas dire inespéré,
00:50:17mais voilà, c'est quelque chose
00:50:19auquel on a beaucoup travaillé tout au long de
00:50:21l'année, on est allé bosser
00:50:23chez eux pendant un mois au Fidji,
00:50:25on a vu un peu comment ils s'entraînaient,
00:50:27on s'est entraîné face à eux,
00:50:29de finir
00:50:31face à eux, c'est vraiment
00:50:33boucler la boucle et
00:50:35gagner les Jeux Olympiques de la plus belle des façons.
00:50:379 millions, plus de
00:50:399 millions de téléspectateurs vous ont regardé,
00:50:41beaucoup ont dû découvrir
00:50:43cette discipline qui est quand même très peu connue,
00:50:45on le rappelle, du grand public.
00:50:47Est-ce que vous avez conscience que maintenant, ça va
00:50:49exploser en France ?
00:50:51Écoutez, j'espère beaucoup,
00:50:53j'espère que
00:50:55le rugby à 7 va être de plus en plus connu,
00:50:57que ça ne sera pas qu'un sport
00:50:59qu'on regardera tous les 4 ans,
00:51:01et que le championnat va être
00:51:03finalement suivi chaque année,
00:51:05mais bon,
00:51:07je suis quand même très content de l'engouement
00:51:09que ça a pu prendre,
00:51:11du fait qu'énormément de personnes
00:51:13ont pris conscience de ce qu'était
00:51:15le rugby à 7,
00:51:17et donc voilà, j'espère que ça va continuer,
00:51:19et là, on est en train de passer
00:51:21un tournant, et il va falloir continuer
00:51:23à être bon
00:51:25là-dessus.
00:51:26Mais Stéphane Parez, évidemment,
00:51:28parce qu'il est passionné, Antoine Mazère,
00:51:30mais Antoine,
00:51:32le rugby, en fait, c'est dans notre
00:51:34quotidien très présent, et en plus,
00:51:36Sud Radio, la radio du rugby. Simplement,
00:51:38oui, vous dites à juste titre, Antoine,
00:51:40le 7 mai. Je vous pose la question,
00:51:42Stéphane Parez, est-ce qu'un jeune
00:51:44qui se dit « Oh, j'ai vu, je les ai vus
00:51:46danser », parce que bravo pour la danse, Stéphane,
00:51:48« Je les ai vus
00:51:50danser, mais surtout, je les ai vus
00:51:52jouer », il rentre dans un club de quoi ?
00:51:54Dans un club de rugby au sens large,
00:51:56ou dans un club de rugby à 7 ou 15 ?
00:51:58Ben non, aujourd'hui, il n'existe pas
00:52:00de club de rugby à 7,
00:52:02il n'y a que des clubs de rugby à 15,
00:52:04dans la fédération française de rugby,
00:52:06en tout cas. Donc,
00:52:08on commence tous par le rugby à 15,
00:52:10et puis il y a des associations
00:52:12qui font des tournois
00:52:14un peu
00:52:16après
00:52:18la saison,
00:52:20mais en fait, il n'y a pas
00:52:22de championnat
00:52:24ou de club
00:52:26de rugby à 7, donc on est obligé
00:52:28de passer par le rugby à 15 avant de passer
00:52:30le rugby à 7.
00:52:32Et finalement, c'est heureux, parce que le rugby à 15, en tant que tel,
00:52:34aux Jeux Olympiques, ça a été en 1924,
00:52:36notamment en France, mais ça serait très difficile
00:52:38dans le format, c'est pas compatible,
00:52:40heureusement qu'il y a le 7. Vous restez avec nous,
00:52:42Stéphane Parez, et vous, bien sûr,
00:52:44Antoine Mazère,
00:52:46qui nous a amené nos champions olympiques,
00:52:48vraiment, on fait une respiration, et puis les vrais voix ont plein de questions
00:52:50pour Stéphane Parez,
00:52:52champion olympique de rugby à 7.
00:52:54Sud Radio,
00:52:56parlons vrai !
00:52:58Les vrais voix Sud Radio,
00:53:0017h-19h, Frédéric Brindel.
00:53:02Et c'est le rendez-vous
00:53:04d'Antoine Martin qui nous amène,
00:53:06d'Antoine Martin,
00:53:08c'est Antoine Martin que je connais,
00:53:10je le salue,
00:53:12parce qu'on l'a complimenté pendant l'intermède,
00:53:14et ça doit être un petit peu...
00:53:16En fait, c'est Pierre-Yves Martin.
00:53:18Bah oui, c'est ça, bon sang de bonsoir !
00:53:20Et nous avons Antoine Mazère,
00:53:22donc c'est le rendez-vous d'Antoine Mazère,
00:53:24ça m'apprendra à connaître plein de jeunes journalistes
00:53:26de talent comme ça.
00:53:28Antoine Mazère, vous nous rappelez
00:53:30votre invité, médaille d'or
00:53:32des Jeux Olympiques.
00:53:34C'est une légende du rugby à 7 français, depuis 2013,
00:53:36il constitue cette équipe de France, et puis il a remporté
00:53:38il y a quelques jours, au Stade de France,
00:53:40la médaille d'or avec l'équipe de France
00:53:42de rugby à 7, sous près de 80 000
00:53:44personnes qui étaient réunies, et donc on est
00:53:46très heureux d'avoir Stéphane Parez avec nous sur ce rendez-vous.
00:53:48Stéphane, alors j'aurais pu l'appeler Stéphane Roche
00:53:50parce que moi je viens du cyclisme, vous savez,
00:53:52en 87.
00:53:54Très joli prénom Stéphane !
00:53:56Stéphane Parez, il y a les vrais voix qui ont des questions,
00:53:58on commence justement par Pierre-Yves Martin !
00:54:00Bonjour Stéphane.
00:54:02Bravo,
00:54:04déjà pour votre exploit.
00:54:06Moi j'ai une question toute simple,
00:54:08après ces quelques semaines
00:54:10de repos, dans quel état d'esprit
00:54:12vous êtes ? Est-ce que vous
00:54:14savez précisément ce que vous allez
00:54:16engager comme
00:54:18chantier ?
00:54:20Notamment j'ai une question
00:54:22secondaire, est-ce que ça vous tenterait
00:54:24pas d'essayer de faire quelque chose pour
00:54:26faire émerger une organisation
00:54:28au sein de la Fédération, pour
00:54:30faire vivre ce rugby à 7 qui n'est pas
00:54:32existant en France en 2024 ?
00:54:34Réponse !
00:54:36Bien sûr,
00:54:38c'est vraiment un but et
00:54:40c'est notre combat depuis des années,
00:54:42d'essayer de faire connaître le rugby à 7
00:54:44et de le mettre dans
00:54:46le paysage du sport français.
00:54:48Donc effectivement,
00:54:50si les opportunités s'ouvrent
00:54:52pour nous,
00:54:54les joueurs et même le staff,
00:54:56on va être les premiers
00:54:58à vouloir faire développer le rugby
00:55:00à 7 et créer peut-être un championnat français
00:55:02comme il est en train de se créer
00:55:04avec l'Invitex All Seasons,
00:55:06qui est hyper intéressant, mais
00:55:08qui est un peu compliqué
00:55:10pour avoir un championnat très
00:55:12compétitif, on va dire.
00:55:14Il faudrait avoir des joueurs qui soient
00:55:16totalement à le rugby à 7
00:55:18et finalement
00:55:20avec le calendrier qu'a
00:55:22chaque club, c'est un peu compliqué
00:55:24et on le comprend,
00:55:26de développer ce
00:55:28phénomène. Vous du coup Stéphane,
00:55:30vous ne jouez plus du tout à 15 ?
00:55:32Non.
00:55:34Depuis 2013,
00:55:36comme tu l'as très bien dit,
00:55:38je suis à 100%
00:55:40au rugby à 7.
00:55:42Alors Catherine Evrard, question.
00:55:44Ça m'intéresse énormément,
00:55:46maintenant que je sais que ça existe.
00:55:48Deux questions. La première,
00:55:50combien d'heures faut-il s'entraîner
00:55:52pour arriver au top comme vous ?
00:55:54Par semaine, donc on dira.
00:55:56Et deuxième question,
00:55:58est-ce que vous arrivez de boire du champagne
00:56:00à force de s'entraîner et s'entraîner ?
00:56:02À force de s'entraîner en permanence,
00:56:04est-ce qu'on a un moment où...
00:56:06S'auto-rugby, s'auto-rugby.
00:56:08Bienvenue dans l'univers de Catherine Evrard
00:56:10où on est toujours bien reçu.
00:56:12La vie n'est que champagne avec Catherine Evrard.
00:56:14On a toujours
00:56:16des champagnes à la main.
00:56:18Alors sur les
00:56:20heures d'entraînement ?
00:56:22Sur les heures d'entraînement, oui effectivement.
00:56:24Après on est professionnels,
00:56:26on entraîne deux à trois fois
00:56:28par jour. Donc c'est des entraînements
00:56:30qui durent une heure et demie,
00:56:32voire deux heures, en comptant
00:56:34l'échauffement, etc.
00:56:36Et puis après, t'as toute la partie récupération aussi,
00:56:38analyse vidéo,
00:56:40c'est des temps
00:56:42où on n'est pas forcément sur le terrain.
00:56:44Il y a aussi les temps où on est en muscu
00:56:46aussi, donc voilà.
00:56:48Franchement, on est
00:56:50à des entraînements de une heure, une heure et demie,
00:56:52deux heures par jour
00:56:54pour aller, on va dire,
00:56:56deux à trois fois par jour.
00:56:58Pour une semaine.
00:57:00Donc c'est quand même
00:57:02assez long.
00:57:04Les journées sont quand même assez remplies,
00:57:06assez chargées. On a des devoirs
00:57:08aussi. Les réunions, elles finissent
00:57:10à 19h30.
00:57:12Donc voilà,
00:57:14on a quand même... Il y a une partie mentale
00:57:16qui est très...
00:57:18Comment dire ? Elle n'est pas trop connue.
00:57:20On ne s'entraîne pas que physiquement,
00:57:22mais on entraîne aussi le cerveau
00:57:24et la danse en fait partie aussi.
00:57:26Oui, évidemment, on l'a vu.
00:57:28Gros entraînement.
00:57:30Juste parce que, Stéphane,
00:57:32vous nous avez rappelé qu'il n'y a pas
00:57:34de championnat, donc vous ne faites pas partie d'un club.
00:57:36Alors ça veut dire que vous entraînez en club
00:57:38ou avec l'équipe de France toute la saison ?
00:57:40Alors on est...
00:57:42Dans l'équipe qui a été championne olympique,
00:57:44on était la moitié
00:57:46en club et l'autre moitié
00:57:48à 100% avec la fédération.
00:57:50Je fais partie de ceux qui ont un contrat fédéral.
00:57:52Donc je m'entraîne
00:57:54à 100% avec la fédération.
00:57:56Donc il y a
00:57:58quelques fois où en fait
00:58:00je suis chez moi, à la maison,
00:58:02et j'ai un programme à suivre.
00:58:04C'est des programmes qui sont axés plutôt
00:58:06sur le développement musculaire,
00:58:08dans la musculation, ou alors dans l'endurance,
00:58:10les vitesses,
00:58:12technique de course, ou même
00:58:14technique des coups d'envoi,
00:58:16des passes, des touches,
00:58:18c'est pas un
00:58:20co-équipier, ça peut être
00:58:22n'importe qui
00:58:24qu'on trouve dans le stade
00:58:26qui veut bien nous rembarquer les ballons.
00:58:28Alors Antoine Mazère
00:58:30va conclure dans un instant, mais
00:58:32juste la question de Mickaël Sadoun.
00:58:34Non, moi déjà je voulais vous dire
00:58:36bravo parce que je n'y connais absolument rien
00:58:38mais vraiment vous nous avez
00:58:40rendu très fiers parce que
00:58:42vous êtes les meilleurs, paraît-il.
00:58:44Donc je voulais
00:58:46vous demander, c'est la question que je posais à la pose
00:58:48à Antoine Mazère,
00:58:50est-ce qu'il y a des pays dans lesquels
00:58:52le rugby A7 est plus
00:58:54populaire que le rugby A15 ?
00:58:56Ou est-ce que la compétition internationale se fait
00:58:58plutôt sur le rugby A15, ce qui expliquerait
00:59:00que les pouvoirs publics
00:59:02se focalisent plutôt dessus ?
00:59:04Ça dépend, ça dépend
00:59:06des philosophies, mais
00:59:08c'est vrai qu'il y a des...
00:59:10Le rugby A7 nécessite
00:59:12moins de joueurs,
00:59:14des infrastructures peut-être moindres
00:59:16et du coup un budget moindre aussi.
00:59:18C'est là où
00:59:20on voit par exemple des pays comme
00:59:22l'Espagne,
00:59:24le rugby A7 en Espagne est quand même
00:59:26très développé par rapport à son rugby A15.
00:59:28Et pareil,
00:59:30les Fichiens finalement,
00:59:32le rugby A7, tout le monde connaît le rugby A7
00:59:34et
00:59:36ils connaissent un peu moins le rugby A15
00:59:38parce qu'ils ont plus
00:59:40l'habitude de jouer au rugby A7 là-bas
00:59:42et là-bas, c'est le rugby phare.
00:59:44En Nouvelle-Zélande,
00:59:46le rugby A7, c'est
00:59:48vraiment un centre de formation un peu
00:59:50pour les envoyer avec le
00:59:52rugby A15.
00:59:54Et ce n'est pas anodin
00:59:56pour le développement de la pratique aussi, certains
00:59:58pays africains comme le Kenya,
01:00:00l'Ouganda, etc. parce qu'il y a l'Afrique du Sud
01:00:02mais c'est à part. Alors le mot de la fin
01:00:04pour Antoine Mazère ?
01:00:05Juste une dernière petite question, c'est vrai qu'on en a beaucoup parlé
01:00:07parce que c'est vrai que ça a été aussi la nouveauté
01:00:09d'intégrer Antoine Dupont
01:00:11dans son équipe qui est un joueur de rugby A15.
01:00:13Pour bien nous expliquer, Stephen, c'est vrai que
01:00:15entre le rugby A7 et le rugby A15,
01:00:17on est d'accord que c'est quand même deux sports qui sont
01:00:19assez différents et qu'il faut un vrai temps d'adaptation
01:00:21et c'est vrai qu'on peut dire que ce qu'a réalisé
01:00:23en moins d'un an Antoine Dupont est assez
01:00:25exceptionnel d'intégrer, de changer
01:00:27de sport du passé du rugby A15 au rugby A7.
01:00:29Oui, totalement.
01:00:31Franchement, c'était un peu la crainte
01:00:33qu'on avait à l'annonce d'Antoine Dupont
01:00:35dans l'équipe de France de rugby A7.
01:00:37On s'était dit
01:00:39bon voilà, s'il vient
01:00:41juste pour les Jeux Olympiques, ça allait être
01:00:43très compliqué.
01:00:45On l'a vu débarquer justement
01:00:47sur quelques stages avant
01:00:49le Los Angeles Vancouver.
01:00:51Donc là, on est en
01:00:53février-mars
01:00:55et c'est quand même, il y a eu
01:00:57un travail en amont.
01:00:59Il est arrivé avec des bases
01:01:01en connaissant aussi un peu plus le plan de jeu.
01:01:03Déjà, il connaissait
01:01:05la moitié des prénoms, voir tous les prénoms
01:01:07de chaque joueur.
01:01:09Ça a montré à quel point il était investi
01:01:11aussi dans cette
01:01:13équipe de France de rugby A7.
01:01:15Mais
01:01:17voilà, il y a un joueur
01:01:19qui est vraiment extraordinaire parce que, comme tu dis,
01:01:21il faut un temps d'adaptation pour
01:01:23le rugby A7.
01:01:25Je pense que c'est l'un des joueurs
01:01:27qui a réussi à s'intégrer
01:01:29le plus rapidement possible.
01:01:31C'était beau.
01:01:33Merci Stéphane Parez.
01:01:35Merci Antoine aussi.
01:01:37Antoine Mazer
01:01:39qui nous amène chaque jour
01:01:41des médailles olympiques. Là, c'était un médaillé
01:01:43d'or. Bon, magnifique. Dans un instant,
01:01:45les vrais voix reviennent
01:01:47avec leur tour de table. Restez bien
01:01:49avec nous. Excellente soirée.
01:01:51C'est Sud Radio.
01:01:57Les vrais voix Sud Radio.
01:01:5917h-19h. Frédéric Brindel.
01:02:01Ils sont
01:02:03avec nous et vous l'avez vu, particulièrement
01:02:05motivés, même quand ce n'est pas leur
01:02:07domaine de compétences. Mickaël Sadoun
01:02:09l'a dit, je ne suis pas un bimane.
01:02:11Si je le sais, je dirais
01:02:13ça se voit.
01:02:15C'est sympa.
01:02:17Vous êtes très durs parce que je vais à la salle très souvent.
01:02:19Je vous assure que je pousse grave.
01:02:21C'est parce que Frédéric
01:02:23est jaloux de ton
01:02:25summer body.
01:02:27C'est une évidence.
01:02:29En plus de Mickaël Sadoun, nous avons
01:02:31Pierre-Yves Martin et nous avons, bien sûr,
01:02:33Catherine Evrard. Je dis bien sûr
01:02:35parce que vous l'avez entendu beaucoup dans cette émission,
01:02:37mais là, elle a laissé les
01:02:39deux coques s'entretuer.
01:02:41Sur l'aspect fitness,
01:02:43c'est terrible. Je ne suis pas concerné.
01:02:45Le tour de table.
01:02:47La table avec nous. Tu ne te fais pas un vrai con
01:02:49comme t'es de demander ton avis ? Quand on veut conjurer
01:02:51le diable, on l'invite à sa table. Moi, je veux du féroce
01:02:53actualité. C'est l'essence de cette tableur
01:02:55des coups. Pardon ? Non, je t'intédis genre.
01:02:57C'est mon tour maintenant.
01:02:59Le tour de table de l'actualité.
01:03:01Eh bien, nous commençons par Mickaël Sadoun.
01:03:03Justement, Mickaël, vous posez une question.
01:03:05Pourquoi notre époque ne fabrique-t-elle
01:03:07plus de géants ?
01:03:09Oui, de géants. C'est le mot qu'on entend
01:03:11beaucoup depuis la mort d'Alain Delon
01:03:13et on l'entendait aussi beaucoup au moment de la mort de Jean-Paul Belmondo.
01:03:15Et à chaque fois qu'une grande icône du cinéma
01:03:17ou de la musique meurt, on dit
01:03:19c'est la formule consacrée, le dernier
01:03:21des géants a disparu. Ça, c'est horrible. Sauf le respect.
01:03:23Je vous dois, mais c'est horrible de dire c'est le dernier.
01:03:25C'est jamais le dernier.
01:03:27Moi, je pense qu'il y a quelque chose de vrai.
01:03:29Non pas que ce soit le dernier
01:03:31pour toujours, attention, mais je pense que
01:03:33notre époque a quand même plus de mal à fabriquer
01:03:35des géants et je me demandais pourquoi je pense qu'il y a
01:03:37trois critères essentiels pour fabriquer
01:03:39un géant et qui manque aujourd'hui
01:03:41à notre époque. La première chose, c'est la
01:03:43longévité. Notre époque
01:03:45étant au zapping, c'est beaucoup plus difficile de
01:03:47construire une carrière dans la durée quand on est un
01:03:49acteur ou un chanteur parce que
01:03:51les modes s'enchaînant beaucoup plus vite, je pense que c'est
01:03:53difficile de perdurer dans le temps. Ça donne encore plus
01:03:55de mérite, je dirais, à ceux qui arrivent à le faire aujourd'hui.
01:03:57La deuxième chose, je dirais, c'est la rareté.
01:03:59À l'époque où il y a
01:04:01trois grandes chaînes de télévision et un film qui
01:04:03sort par semaine, celui qui apparaît à l'écran
01:04:05est perçu comme un être beaucoup plus
01:04:07exceptionnel qu'aujourd'hui. Aujourd'hui,
01:04:09chacun peut avoir sa micro-célébrité sur
01:04:11les réseaux sociaux, sur évidemment des médias
01:04:13qui se sont multipliés et
01:04:15l'époque d'antan fabriquer des
01:04:17stars, la nôtre fabrique des vedettes.
01:04:19C'est comme ça. Ou des influenceurs
01:04:21qui règnent sur une petite communauté particulière.
01:04:23La troisième chose, je dirais, qui manque
01:04:25à notre époque et qui est essentielle pour fabriquer
01:04:27un géant, c'est le secret.
01:04:29Je pense qu'on ne peut pas
01:04:31admirer de la même manière quelqu'un dont
01:04:33on connaît la couleur du slip. Désolé de
01:04:35le dire comme ça, mais le général
01:04:37de Gaulle le disait avec des termes beaucoup plus élégants.
01:04:39Il disait, la grandeur ne se fait pas
01:04:41sans prestige, ni le prestige
01:04:43sans éloignement. Donc dans cette époque d'ultra
01:04:45transparence, on veut tout connaître
01:04:47sur les stars, leurs travers,
01:04:49leurs intimités, leurs défauts.
01:04:51On est plus pronds à détruire
01:04:53leur statut et je pense que c'est pas
01:04:55toujours pour le meilleur.
01:04:57Démonstration très convaincante, très intéressante, même si
01:04:59on vient de parler des Jeux, mais il y a
01:05:01des géants qui sont sortis des Jeux.
01:05:03Une réaction rapide au propos
01:05:05de Michael Sadoun, Catherine Evrard.
01:05:07Je suis tellement d'accord que j'ai eu la chance
01:05:09de le rencontrer dans une soirée
01:05:11caritative à plusieurs reprises.
01:05:13Je pensais que c'était Michael.
01:05:15Il n'est pas encore un géant.
01:05:17Non, non, non, j'ai pas encore une proposition.
01:05:19Et Michael ne va jamais dans les soirées caritatives.
01:05:21C'est moi qui le prend.
01:05:23C'est le professeur Chabrol
01:05:25qui était un grand
01:05:27cardiologue. Il en a
01:05:29jamais raté une. Il était d'une
01:05:31gentillesse extraordinaire.
01:05:33Il venait d'abord avec Mireille Dark
01:05:35et pour cause, vous savez qu'elle était cardiaque.
01:05:37Donc il était particulièrement intéressé.
01:05:39Et ce garçon dont on a dit Peak Pond
01:05:41était d'une amabilité, d'une gentillesse
01:05:43hallucinante. Alors, si j'avais
01:05:45été une bombe, je vous dirais que c'est normal.
01:05:47Mais franchement, toujours très sympa.
01:05:49C'est tout ce que j'ai dit.
01:05:51Une réaction
01:05:53à la belle démonstration de Michael Sadoun, Pierre-Yves Martin.
01:05:55C'est une belle démonstration
01:05:57que Michael nous a faite.
01:05:59Mais je ne suis pas surpris par ses talents
01:06:01oratoires et de structure racionale.
01:06:03Néanmoins,
01:06:05je ne suis pas
01:06:07complètement convaincu.
01:06:09Parce que
01:06:11je pense que c'est trop dangereux
01:06:13de dire qu'il n'y aura plus de géant,
01:06:15que ce n'est pas pareil avant,
01:06:17que maintenant et que demain, etc.
01:06:19On verra dans 10 ans
01:06:21comment ça se passera.
01:06:23C'est peut-être une période
01:06:25de transition. On est peut-être
01:06:27dans quelque chose de transition
01:06:29qui ne permet pas d'avoir
01:06:31des repères aussi visibles
01:06:33que ce qu'il y avait il y a 20 ans.
01:06:35Mais par exemple, ces chanteurs avec la couleur
01:06:37du slip, moi je pensais
01:06:39à Mylène Farmer qui réussit
01:06:41quand même bien à gérer
01:06:43cette distance.
01:06:45Il n'y en a pas 50 000. Je pensais aussi à Jean-Jacques Goldman
01:06:47qui est peut-être sur la fin de son parcours
01:06:49mais qui gère aussi cette distance.
01:06:51On peut aussi penser à, style totalement différent,
01:06:53mais Daft Punk qui a réussi à faire ça
01:06:55par l'anonymat du masque de robot, etc.
01:06:59Les vrais voix, parce que vous avez chacun
01:07:01votre tour de table, il faut maintenant que nous
01:07:03passions au deuxième tour de table.
01:07:05Et c'est vous, Catherine Evrard, avec une question
01:07:07qui fait référence à votre activité. Je le rappelle,
01:07:09vous êtes chasseuse de tête de grand dirigeant
01:07:11et vous, vous posez la question,
01:07:13qui recrutez comme Premier ministre ?
01:07:15Qui iriez-vous chasser ?
01:07:17D'abord, point de base,
01:07:19je suis étonnée, c'est mon rêve, d'avoir
01:07:21cette mission, parce que je suis quand même étonné
01:07:23qu'ils ne soient pas un peu modernes,
01:07:25nos gouvernants, et qu'ils ne passent pas par des
01:07:27chasseurs de tête. Pourquoi ?
01:07:29D'abord, on appelle minimum 50 personnes
01:07:31à part avoir défini
01:07:33un profil de poste extrêmement précis,
01:07:35âge, diplôme,
01:07:37combien d'années, à quel endroit,
01:07:39quels sont ces deux axes
01:07:41intéressants au niveau de
01:07:43son charisme, par exemple,
01:07:45est-ce qu'il doit parler l'anglais ou pas, etc.
01:07:47Ça, ça commence. Donc déjà, on cible
01:07:49des gens qui,
01:07:51peu ou prou, sont dans le profil.
01:07:53Ensuite, je vous rappelle que quand c'est vous-même
01:07:55qui chassez, ou qui cherchez pour vous,
01:07:57vous n'avez pas forcément
01:07:59cette dimension de recul,
01:08:01et très souvent, j'ai vu des grands patrons
01:08:03recruter tout seuls et avouer
01:08:05qu'ils s'étaient complètement plantés,
01:08:07parce que quand on a quelqu'un comme Ami,
01:08:09par exemple, et que tout d'un coup, on devient son patron,
01:08:11je vous garantis que ce n'est pas pareil.
01:08:13Ça, c'est le deuxième sujet. Le troisième,
01:08:15dans ce marécage
01:08:17presque nauséabond,
01:08:19ça va être ultra compliqué,
01:08:21il faut absolument des
01:08:23outsiders, il faut sortir des sentiers
01:08:25battus, parce que moi, je continue
01:08:27à penser, par exemple, c'est pas
01:08:29un outsider, mais un maire
01:08:31qui a été maire dans plusieurs
01:08:33villes de France, à mon avis,
01:08:35il vient du terrain, il sera aussi
01:08:37bon qu'un énarque
01:08:39qui prétend qu'il est grand patron
01:08:41parce qu'il a 20 000 personnes sous ses ordres,
01:08:43et qui n'a jamais été patron de rien du tout,
01:08:45parce que vous savez comme moi, qu'ils ne sont pas virés,
01:08:47ils passent dans le service d'à côté.
01:08:49Magnifique ! Voilà le point de vue
01:08:51d'une chasseuse de tête,
01:08:53c'est vrai que ça donne envie,
01:08:55il y a un appel, Zach, qui est au Standard,
01:08:57me dit qu'un certain Emmanuel Macron vous appelle.
01:08:59Oui, oui, je prends
01:09:01la mission immédiatement.
01:09:03Et d'ailleurs, je dois vous avouer que
01:09:05chaque fois que je vois Brigitte Macron, j'ai dit
01:09:07« Alors, quand est-ce que votre mari me donne
01:09:09une mission ? »
01:09:11Et qu'est-ce qu'elle répond ?
01:09:13On doit avancer,
01:09:15sinon ça va flouer
01:09:17notre Pierre-Yves Martin qui nous attend.
01:09:19Vous, vous posez aussi une autre question,
01:09:21faut-il tourner la page de la
01:09:23radicalité de Mélenchon ?
01:09:25Tiens, ça a été dit aujourd'hui, ça.
01:09:27Dans le point, et c'est Raphaël Glucksmann qui rapporte
01:09:29ce sujet-là, ça me semblait être intéressant
01:09:31parce que
01:09:33dans ce principe de radicalité
01:09:35que porte M. Mélenchon et qu'anime
01:09:37M. Mélenchon, avec un certain talent d'ailleurs,
01:09:39il y a ce sujet de
01:09:41sectarisme. Et qui dit
01:09:43sectarisme, dit refus
01:09:45de la discussion. Or, on est dans une époque,
01:09:47dans une période
01:09:49où la société française a besoin
01:09:51de porter et de
01:09:53voir traiter efficacement
01:09:55des sujets, notamment
01:09:57sociétaux, économiques, environnementaux
01:09:59qui sont complexes.
01:10:01Donc qui nécessitent
01:10:03l'implication de toutes les parties prenantes.
01:10:05Et justement, ce principe de sectarisme
01:10:07où on refuse la discussion avec les autres
01:10:09ne va pas
01:10:11dans le bon sens. Donc j'exprime
01:10:13une forte inquiétude.
01:10:15Et puis, il y a un deuxième élément qui m'a
01:10:17quelque peu titillé. C'était
01:10:19dimanche, j'ai ouvert mon journal
01:10:21et puis je vois ce sujet
01:10:23de tribunes,
01:10:25de destitution que
01:10:27M. Mélenchon et ses deux
01:10:29acolytes ont signé.
01:10:31Et là encore, ce sujet
01:10:33de destitution est un appel
01:10:35à la radicalité.
01:10:37Le pays n'en a pas besoin.
01:10:39Personne n'en a besoin. Je ne comprends
01:10:41pas, et je ne comprends pas d'autant plus que
01:10:43cette démarche
01:10:45de destitution, cette procédure de destitution
01:10:47n'est absolument pas réaliste.
01:10:49Puisqu'elle ne pourrait pas
01:10:51obtenir la majorité
01:10:53qui est requise.
01:10:55Et donc du coup, j'aimerais bien
01:10:57effectivement que maintenant,
01:10:59on arrête de
01:11:01procéder, de faire appel, de travailler
01:11:03autour de ces leviers de radicalité
01:11:05parce que c'est dangereux pour
01:11:07tout le monde, et que ça met une musique
01:11:09qui devient de plus en plus dangereuse
01:11:11pour nos équilibres personnels et collectifs.
01:11:13Alors même chose, il y a un appel d'un certain
01:11:15Jean-Luc Mélenchon.
01:11:17Je l'attends. Merci les Vrais Voix,
01:11:19c'était passionnant vos trois tours de table.
01:11:21Dans un instant, ce sera
01:11:23le coup de projecteur. La rentrée scolaire
01:11:25se rapproche à grands pas, et ce
01:11:2720 août nous le rappelle, puisque
01:11:29c'est jour de versement de l'allocation de
01:11:31rentrée scolaire, insuffisante pour
01:11:33certains qui évoquent l'inflation coûteuse
01:11:35pour ceux qui évoquent les déficits
01:11:37de l'État, inégale pour ceux qui déplorent
01:11:39ces conditions d'octroi. Bref,
01:11:41dans un instant, nous vous posons la question.
01:11:43Cette allocation de rentrée scolaire
01:11:45doit-elle être 1. généralisée,
01:11:472. augmentée, 3.
01:11:49minimisée, ou 4. supprimée ?
01:11:51Vous répondez sur le compte X de Sud Radio.
01:11:53Vous nous rappelez, bien sûr,
01:11:55au 0826 300 300
01:11:57pour nous dire votre point de vie.
01:11:59Laurent Zamekowski, qui est
01:12:01porte-parole de la PEP, sera
01:12:03notre invité pour nous éclairer.
01:12:05La PEP, la Fédération, bien sûr,
01:12:07des parents d'élèves.
01:12:09Sud Radio. Parlons vrai.
01:12:11Sud Radio. Parlons vrai.
01:12:13Les Vrais Voix Sud Radio,
01:12:1517h, 19h, Frédéric Brindel.
01:12:17Les Vrais Voix,
01:12:19ce soir, Catherine Evrard,
01:12:21présidente fondatrice de CE Consultants.
01:12:23C'est un cabinet de chasseurs
01:12:25de têtes de dirigeants. Michael Sadoun,
01:12:27chroniqueur et consultant en stratégie.
01:12:29Et puis Pierre-Yves Martin.
01:12:31Tout le monde rigole,
01:12:33puisque tout à l'heure, on ne l'avait évidemment
01:12:35pas cité, cette distinction.
01:12:37Et futur prix Nobel, bien sûr.
01:12:39Oui, mais ça c'est une autre affaire.
01:12:41Et puis Pierre-Yves Martin, consultant
01:12:43notamment dans le monde de l'entreprise.
01:12:45Vous êtes avec nous, vous êtes prêts pour le coup de projecteur.
01:12:47Les Vrais Voix Sud Radio.
01:12:49Le coup de projecteur
01:12:51des Vrais Voix. Presque 3 millions
01:12:53de familles bénéficient
01:12:55depuis aujourd'hui de l'allocation
01:12:57de rentrées scolaires, versées par
01:12:59les caisses d'allocations familiales ou
01:13:01la mutualité sociale agricole.
01:13:03Vous avez des enfants de 6 à 18 ans,
01:13:05vous êtes peut-être concerné, à condition de respecter
01:13:07les plafonds fixés. Les montants
01:13:09s'échelonneront autour de 400 euros.
01:13:11Pour beaucoup, c'est
01:13:13trop peu. Pour certains, ça ne concerne
01:13:15que peu de gens. Et puis il y a les autres, pour qui
01:13:17ça fait beaucoup, pour les caisses de l'Etat
01:13:19ou pour quelques profiteurs. Aussi
01:13:21pour ce coup de projecteur, nous vous posons
01:13:23la question sur le compte
01:13:25X de Sud Radio.
01:13:27L'allocation de rentrées scolaires
01:13:29doit-elle être, alors 1.
01:13:31Généralisée, 2. Augmentée, 3.
01:13:33Minimisée, 4.
01:13:35Supprimée. À cette question,
01:13:37vous répondez. Et bien sûr, je vous
01:13:39donne la tendance dans un instant.
01:13:41Allez, je vous la donne tout de suite.
01:13:43Alors, pour l'instant, vous dites
01:13:45à 60%, alors ça c'est impressionnant,
01:13:47l'allocation de rentrées scolaires doit être
01:13:49supprimée à 60%.
01:13:51À 18%, vous dites
01:13:53minimisée. À 13%,
01:13:55vous dites généralisée.
01:13:57Et à 9%, augmentée.
01:13:59Voilà, qui est très intéressant.
01:14:01Vous nous appelez au 0826
01:14:03300 300, justement, pour nous
01:14:05donner votre point de vue.
01:14:07C'est Laurent Zamekowski, qui est
01:14:09porte-parole de la fédération de la
01:14:11PEP, la fédération des parents d'élèves
01:14:13et de l'enseignement public, qui est avec nous.
01:14:15Bonsoir, Laurent Zamekowski.
01:14:17Bonsoir.
01:14:19Évidemment, on a fait cette
01:14:21petite question un peu provoque,
01:14:23bien sûr. Il y a
01:14:25ceux qui ne sont pas d'accord avec ces aides.
01:14:27On va revenir vous voir dans un instant,
01:14:29Laurent Zamekowski, mais j'ai Cindy au 0826
01:14:31300 300
01:14:33qui est avec nous. Bonsoir, Cindy.
01:14:35Bonsoir.
01:14:37Faites-nous part de
01:14:39votre expérience.
01:14:41Vous y êtes déjà
01:14:43sur l'achat des
01:14:45fournitures scolaires et
01:14:47point de vue, est-ce que
01:14:49cette aide va vraiment
01:14:51vous soutenir comme vous aimeriez ?
01:14:53Eh bien moi, j'en suis déjà
01:14:55pour 700 euros et encore, j'ai acheté
01:14:57des vêtements en solde ou en seconde main.
01:14:59Sans
01:15:01compter les fournitures scolaires
01:15:03où il me manque encore le dictionnaire
01:15:05d'espagnol, des bottes, des chaussures
01:15:07de randonnée, la calculatrice
01:15:09et
01:15:11beaucoup d'autres choses, encore les assurances.
01:15:13Sans compter que
01:15:15rien que l'école me
01:15:17facture les photocopies
01:15:19et les
01:15:21communications avec l'inscription
01:15:23à 590 euros. Et ça, c'est que pour
01:15:25un enfant. Ah oui, d'accord.
01:15:27Vous avez combien d'enfants ?
01:15:29Deux. Donc l'autre, je l'ai au collège.
01:15:31C'est celui qui rentre au lycée.
01:15:33Ah oui, donc le lycée,
01:15:35effectivement, ça coûte tout de suite plus cher.
01:15:37On le voit bien. Le collège.
01:15:39Et donc, forcément,
01:15:41vous dites quoi ? Vous dites que
01:15:43cette année, c'est encore plus cher que les
01:15:45années précédentes ou ça fait des années
01:15:47que c'est le même principe ?
01:15:49C'est toujours
01:15:51cher, ça c'est sûr, mais je crois
01:15:53que surtout en maternelle,
01:15:55on n'a pas besoin d'autant de choses
01:15:57qu'en lycée.
01:15:59Ça devrait être du cas par cas.
01:16:01Alors, voilà.
01:16:03Ça, c'est très intéressant. Merci
01:16:05beaucoup, Cindy, de nous avoir éclairé.
01:16:07Vous nous appelez, les auditeurs de
01:16:09Sud Radio 0800 26 300 300
01:16:11parce qu'on sent bien que les
01:16:13cas, finalement, sont très différents.
01:16:15Laurence Amekowski, je viens vous voir, mais il y a
01:16:17une réaction tout de suite de Catherine Evra.
01:16:19Oui, il y a une réaction parce qu'on ne parle pas des plafonds.
01:16:21On dit deux enfants, trois enfants, quatre
01:16:23enfants, mais moi j'ai regardé,
01:16:25à quatre enfants, il faut avoir
01:16:27maximum à 2,46 KE
01:16:29par an. Donc déjà,
01:16:31ça ne touche absolument pas même
01:16:33les classes moyennes
01:16:35en réalité. À une période
01:16:37où on dit, faites des enfants, c'est
01:16:39très grave ce qui se passe, la démographie
01:16:41est négative, etc.
01:16:43Moi, je trouve ça un peu injuste,
01:16:45quelque part, et pas peut-être un peu moins,
01:16:47mais pour presque tout le monde.
01:16:49Oui, là aussi,
01:16:51c'est important tout cela. Laurence Amekowski,
01:16:53vous venez d'entendre
01:16:55le témoignage de notre chef
01:16:57d'entreprise, Vrai Voix, et puis
01:16:59de notre auditrice, Maman.
01:17:01C'est quoi la tendance pour cette rentrée,
01:17:03Laurence Amekowski ? Tout explose,
01:17:05il faut augmenter
01:17:07encore cette allocation ?
01:17:09A priori,
01:17:11les prix sont à peu près
01:17:13équivalents à ceux qu'on a connus l'an dernier.
01:17:15Contrairement à ce qu'on dit,
01:17:17nous, on n'a pas d'essai de baisse,
01:17:19ni d'augmentation spectaculaire
01:17:21non plus, mais ça fait quand même
01:17:23suite à de nombreuses années
01:17:25d'augmentation des prix.
01:17:27On arrive à des prix qui sont quand même assez hauts
01:17:29aujourd'hui.
01:17:31C'est assez lourd à porter pour
01:17:33les familles les plus modestes.
01:17:35On l'a dit, ça tourne autour
01:17:37de 400 euros.
01:17:39C'est 400 euros pour un enfant
01:17:41ou plusieurs enfants ? Comment ça se décompose ?
01:17:43C'est par enfant.
01:17:45Après, les paliers sont
01:17:47en fonction du nombre d'enfants.
01:17:49Le revenu augmente, bien évidemment.
01:17:51Ça varie. Si vous avez un enfant
01:17:53en élémentaire,
01:17:55au collège ou au lycée.
01:17:57C'est à partir de 6 ans
01:17:59jusqu'à 18 ans. Ça ne concerne pas les élèves
01:18:01de maternelle.
01:18:03On l'a bien dit, effectivement.
01:18:05Notre auditrice, Cindy, nous disait
01:18:07que pour son enfant qui était
01:18:09au lycée, ça coûte tout de suite plus cher.
01:18:11Peut-être une réaction, Michael Sadoun.
01:18:13Nos auditeurs disent
01:18:15qu'il faudrait la supprimer. Comment
01:18:17on perçoit ça ?
01:18:19Comment vous pouvez expliquer que
01:18:21certaines personnes aient
01:18:23cette réflexion ?
01:18:25Parce qu'il y a l'impression
01:18:27que certains abus
01:18:29sont faits avec cette allocation
01:18:31de rentrée scolaire. J'en viens
01:18:33à mon propos. Je pense que
01:18:35ce n'est pas une question d'augmenter ou de diminuer.
01:18:37Pourquoi ne pas l'augmenter quand c'est nécessaire ?
01:18:39Je pense d'abord qu'il faut mieux rééchelonner.
01:18:41Entre 6 et 18 ans,
01:18:43les dépenses varient énormément.
01:18:45L'allocation va de 410 à 450
01:18:47pour les enfants de 16 à 18 ans.
01:18:49Je trouve que l'écart n'est pas assez important.
01:18:51Peut-être donner un peu moins aux enfants
01:18:53qui sont plus petits et un peu plus aux enfants
01:18:55qui ont besoin d'acheter un peu plus de fournitures
01:18:57au lycée, etc. Peut-être des dépenses
01:18:59mieux rééchelonnées, mais aussi
01:19:01mieux encadrées. Parce qu'actuellement,
01:19:03il n'y a pas de dispositif de contrôle
01:19:05pour savoir comment est dépensée
01:19:07cette allocation de rentrée scolaire, ce qui nourrit
01:19:09un certain nombre de fantasmes. Je n'ai pas envie
01:19:11de tomber dans la polémique, parce que je n'aime pas tomber dans la
01:19:13polémique quand on parle de la misère de certaines personnes.
01:19:15C'est bien pour ça, Michael,
01:19:17que j'ai pris soin de m'appuyer
01:19:19sur cette partie
01:19:21de nos auditeurs qui se sont
01:19:23prononcés sur le compte X de Sud Radio.
01:19:25Mais il faut voir
01:19:27ce qu'ils disent aussi, c'est qu'il y a une réalité,
01:19:29c'est que cet argent n'est pas contrôlé
01:19:31et qu'en plus,
01:19:33entre 16 et 18 ans, par exemple,
01:19:35pour toucher cette allocation, vous avez simplement
01:19:37besoin d'une attestation sur l'honneur
01:19:39que votre enfant est encore scolarisé. C'est trop
01:19:41peu. Il devrait y avoir un justificatif
01:19:43scolaire beaucoup mieux encadré.
01:19:45C'est l'objet, justement, d'une proposition de loi
01:19:47de certains députés LR en 2022
01:19:49qui n'a pas été adoptée.
01:19:51Je le regrette, parce que finalement,
01:19:53on finit par nourrir des fantasmes qui sont
01:19:55pas bons. Et puis avec tout un tas de paramètres,
01:19:57parce qu'il y a l'absentéisme de certains.
01:19:59Et puis on rentre sur ces problèmes.
01:20:01Qu'en pensez-vous, Laurent Zamekowski ?
01:20:03Je le rappelle, vous êtes porte-parole
01:20:05de la Fédération de la PEP.
01:20:07Est-ce que les parents d'élèves
01:20:09que vous représentez, évidemment, que vous côtoyez
01:20:11au quotidien, ont conscience
01:20:13que finalement,
01:20:15ce n'est pas toujours réparti
01:20:17au plus juste de ce que ça
01:20:19pourrait être fait ?
01:20:21Il y a une première chose.
01:20:23En primaire, en élémentaire ou même au collège,
01:20:25n'oubliez pas que les enfants grandissent vite.
01:20:27Et que donc, on doit renouer beaucoup
01:20:29plus souvent que pour des lycéens.
01:20:31En ce qui concerne les habillements, les tenues sportives,
01:20:33etc. Contrairement à ce qu'on peut
01:20:35penser, certes,
01:20:37les fournitures,
01:20:39en tant que telles, ont l'air d'être moins
01:20:41coûteuses, mais le reste est beaucoup plus coûteux.
01:20:43Donc forcément, il y a certaines différences.
01:20:45Après, il y a une deuxième chose à savoir.
01:20:47Cette
01:20:49aide arrive un peu
01:20:51tardive, puisque nous, on s'est organisé
01:20:53très en amont.
01:20:55Des parents ont tout simplement fait
01:20:57des allocations. Vous vous doutez bien que
01:20:59ils ont gelé des dépenses, et peut-être
01:21:01qu'ils récupèrent avec cette allocation
01:21:03en ce moment-là, pour faire les dépenses qu'ils ont dû faire en amont
01:21:05avec les
01:21:07fournitures scolaires. Et ce n'est pas
01:21:09forcément évident pour les familles
01:21:11les moins aisées.
01:21:13C'est-à-dire que,
01:21:15ils sont obligés de faire des arbitrages assez
01:21:17forts. Vous vous dites que ça arrive tard, et l'idéal,
01:21:19parce que, vous savez tout ça,
01:21:21Laurence Zamekowski, est-ce que
01:21:23plus on avance vers la rentrée,
01:21:25et plus
01:21:27les supermarchés, par exemple,
01:21:29augmentent les prix de ces fournitures,
01:21:31et que celui qui veut être prévoyant
01:21:33et bien sentir le coup, il va plutôt acheter en juillet
01:21:35qu'en août ? C'est ça l'idée ?
01:21:37Il y a plusieurs choses. La première chose, c'est que,
01:21:39à la fin de l'année scolaire, les
01:21:41listes de la rentrée sont publiées.
01:21:43Et à partir de là, il y a une mutualisation
01:21:45au sein d'établissements
01:21:47où on passe par des sociétés
01:21:49qui, en mutualisant, font baisser les prix.
01:21:51Et en plus, souvent, on les reçoit directement à la maison.
01:21:53Donc, il y a cette première chose. N'oubliez pas aussi
01:21:55qu'il y a la session des soldes.
01:21:57Et notamment, quand vous devez acheter
01:21:59un sport et des choses comme ça,
01:22:01sauf que le 20 août,
01:22:03les soldes sont terminées.
01:22:05L'argent essaie de s'organiser pour que ça coûte le moins
01:22:07cher possible. Donc, plus l'argent
01:22:09arrive tôt, moins on est obligé
01:22:11de faire d'allocations et mieux on peut
01:22:13s'organiser pour, justement, avoir une meilleure
01:22:15exploitation de cette somme.
01:22:17Tout ça est très intéressant parce qu'on voit qu'on a
01:22:19un outil pour
01:22:21tout le monde
01:22:23qui sert
01:22:25et qui a le mérite d'exister. En revanche, pour
01:22:27beaucoup, qui n'est pas forcément
01:22:29bien géré. Pierre-Yves Martin,
01:22:31vous n'avez pas encore donné votre avis là-dessus.
01:22:33Alors, c'est une question
01:22:35un peu, pardonnez-moi, mais putassière
01:22:37que j'ai souhaité vous poser.
01:22:39C'est vrai, quand je dis que ça doit être
01:22:41généralisé, ça doit être
01:22:43supprimé, etc. Je suis un peu
01:22:45dans la provocation. Bon, c'est le jeu, c'est comme ça.
01:22:47Mais vous, vous auriez dit quoi
01:22:49à ma question putassière, cher Pierre-Yves Martin ?
01:22:51Je n'ai aucun avis
01:22:53sur ce sujet-là. Merci, au revoir et à bientôt.
01:22:55Vous avez combien d'enfants ?
01:22:57J'ai un enfant.
01:22:59J'ai pas d'avis parce que, comme le disait
01:23:01Mickaël, il y a
01:23:03un sujet autour des fantasmes
01:23:05de comment c'est utilisé
01:23:07réellement, etc.
01:23:09Et du coup, je trouve ça très compliqué.
01:23:11Juste pour rebondir sur le propos
01:23:13du président de l'APEP,
01:23:15j'ai quand même
01:23:17l'impression que...
01:23:19J'ai quand même l'impression que d'anticiper,
01:23:21j'entends le raisonnement de
01:23:23d'anticiper les règlements, le versement
01:23:25en juillet, par exemple, pour faire coïncider avec
01:23:27la période des soldes.
01:23:29L'anticiper, c'est aussi
01:23:31faire confiance
01:23:33en la capacité
01:23:35des foyers
01:23:37à gérer correctement leur budget.
01:23:39Et je ne suis pas...
01:23:41Et comme pour les foyers
01:23:43qui sont en difficulté
01:23:45sociale ou financière,
01:23:47je ne sais pas si verser
01:23:49deux mois avant,
01:23:51c'est le meilleur signal pour
01:23:53s'assurer que ça sera affecté correctement.
01:23:55Mais je n'en sais rien.
01:23:57Sur le sujet du contrôle,
01:23:59c'est plus moi sur
01:24:01la modalité de paiement.
01:24:03Je ne comprends pas pourquoi
01:24:05alors qu'on laisse acheter
01:24:07des vêtements dans
01:24:09des magasins de sport, etc.
01:24:11Mais sur les fournitures
01:24:13scolaires, je ne comprends pas
01:24:15qu'il n'y ait pas une espèce de centrale d'achat
01:24:17publique et avec qui on va
01:24:19affecter et qui va distribuer.
01:24:21Je ne comprends pas ça.
01:24:23Catherine Evra partage d'expériences
01:24:25aussi anciennes.
01:24:27Vous êtes une insolence, Frédéric.
01:24:29C'est inacceptable.
01:24:31Si il y en a un ici
01:24:33qui aime Catherine Evra, c'est bien.
01:24:35C'est bon.
01:24:37Allez-y, Catherine.
01:24:39Bon, bref.
01:24:41D'abord,
01:24:43le fait que tout le monde
01:24:45veuille avoir les meilleurs vêtements,
01:24:47les trucs les plus chers, etc.
01:24:49Depuis le temps qu'on parle de tabliers,
01:24:51je vais vous faire choquer, c'est l'éternel débat.
01:24:53Ça, c'est le premier sujet. D'un autre côté,
01:24:55on veut scolariser le plus d'enfants possible
01:24:57et ce que je trouve formidable,
01:24:59parce que c'est vrai que
01:25:01je crois qu'il y a quelques lacunes dans ce domaine.
01:25:03Si on veut les scolariser, il faut y mettre
01:25:05les moyens. Et enfin,
01:25:07je ne suis pas certaine que le coût
01:25:09de ces fameuses allocations scolaires,
01:25:11on en parle des heures,
01:25:13parce que c'est quand même un coup d'épée dans l'eau
01:25:15par rapport au coût que représente
01:25:17la rentrée scolaire,
01:25:19par exemple.
01:25:21C'est à l'échelle globale, parce que ça représente
01:25:232 milliards de dépenses pour l'État.
01:25:25Ce n'est pas rien non plus.
01:25:27Il faudrait avoir un regard
01:25:29justement dessus.
01:25:31Mais moi, ce n'est pas la dépense qui dépense.
01:25:33Ce n'est pas la dépense qui me dérange.
01:25:35C'est le gâchis, peut-être.
01:25:37J'aimerais donner plus à ceux qui ont besoin
01:25:39de plus, mais en contrôlant que c'est bien
01:25:41utilisé, point barre.
01:25:43Est-ce qu'il y a des systèmes
01:25:45de vérification ?
01:25:47Non, pas vraiment. C'est-à-dire qu'il y a
01:25:49une somme, et si la personne
01:25:51décide de se servir de cette
01:25:53somme pour l'abonnement
01:25:55à la Ligue 1 de football,
01:25:57par exemple, personne ne peut
01:25:59le savoir.
01:26:01Évidemment, mais après, il ne faut pas
01:26:03non plus avoir une vision aussi
01:26:05pessimiste.
01:26:07Après,
01:26:09nous, on a une vision qui consiste
01:26:11à dire aussi que peut-être,
01:26:13on pourrait faire que l'école soit
01:26:15réellement gratuite. L'école est obligatoire
01:26:17et gratuite en France, mais elle n'est pas réellement gratuite
01:26:19puisque, justement, on doit payer ses fournitures à la rentrée.
01:26:21Si les fournitures étaient
01:26:23directement fournies par les collectivités
01:26:25ou par l'État, ça résoudrait
01:26:27déjà pas mal de problèmes.
01:26:29Il y aurait quand même une nécessité d'aider les familles
01:26:31en plus grande difficulté pour
01:26:33notamment des tenues, des choses comme ça, des choses spécifiques.
01:26:35Mais si au moins, on pouvait avoir
01:26:37les fournitures,
01:26:39et éviter qu'à la rentrée, après qu'on ait
01:26:41une liste, on se retrouve avec des demandes
01:26:43complémentaires parce qu'il faut le cahier
01:26:45de telle couleur, avec des carreaux
01:26:47de telle taille, avec un certain nombre
01:26:49de pages, pas plus, pas moins, etc.
01:26:51Tout ça prend aussi beaucoup de temps
01:26:53par an. Et puis, vous imaginez bien que
01:26:55il y a 3 millions de foyers qui vont
01:26:57toucher cette aide, mais les autres foyers
01:26:59ne la touchent pas. Vous imaginez bien qu'il y a des
01:27:01foyers qui touchent à peine plus
01:27:03que le plafond.
01:27:05Là, c'est terrible.
01:27:07Pour ça, j'ai vu qu'il y avait
01:27:09des ARS différentiels.
01:27:11Ils pouvaient faire des demandes
01:27:13d'ARS un peu moins élevées.
01:27:15Quand vous dites ARS, c'est donc ? Allocation d'entrée scolaire.
01:27:17Voilà, très bien. Allez-y,
01:27:19Laurent Zamekowski.
01:27:21De toute façon, il y a après,
01:27:23pour les familles qui sont les plus en difficulté,
01:27:25le fonds d'aide sociale
01:27:27des établissements, notamment je parle du collège
01:27:29et du lycée, qui peuvent venir en complémentarité.
01:27:31Puisqu'on parle aujourd'hui
01:27:33des fournitures scolaires, on parle de l'habillement,
01:27:35mais il y a aussi les questions
01:27:37liées aux activités sportives,
01:27:39à la cantine, tout simplement.
01:27:41Ça représente un budget, même si c'est déjà aidé
01:27:43avec les coefficients.
01:27:45Il y a beaucoup de 0€,
01:27:47de repas 0€, ça existe aussi.
01:27:49Dans certains cas,
01:27:51assez rares, oui.
01:27:53Mais bon, Laurent Zamekowski,
01:27:55ce que vous venez de dire, finalement,
01:27:57ça corrobore un peu la proposition
01:27:59de Pierre-Yves Martin, qui semble
01:28:01quand même assez séduisante. C'est-à-dire,
01:28:03pourquoi faire payer des milles et des cents
01:28:05pour des gens,
01:28:07alors que, de toute façon,
01:28:09on ne va pas dépenser cet argent,
01:28:11et que finalement, au bout du compte,
01:28:13si cet argent est donné aux établissements
01:28:15qui vont fournir à certains,
01:28:17dans le besoin, ce dont on a besoin,
01:28:19là, les parents y seraient pour,
01:28:21vous qui êtes leur interlocuteur.
01:28:23Ils sont pour ou pas, ça ?
01:28:25Je pense que tout simplement, ce qu'il faudrait,
01:28:27c'est que les fournitures soient fournies pour l'ensemble
01:28:29de tous les élèves. L'école étant gratuite
01:28:31et obligatoire en France,
01:28:33on recevrait déjà une grosse partie du problème
01:28:35en faisant en sorte de prendre ces choses
01:28:37en charge. Je veux dire, on est en train de parler
01:28:39de dépenser 2 milliards et demi pour
01:28:41des uniformes. Peut-être qu'on peut se poser
01:28:43la question des cahiers et des stylos.
01:28:45D'accord avec cette idée, Catherine Evrard ?
01:28:47Oui, oui et non. Moi, je vois une chose,
01:28:49c'est que le cinquième enfant,
01:28:51toujours avec des plafonds de salaire,
01:28:53il a 6 000 euros
01:28:55par enfant en plus.
01:28:57Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
01:28:59Donc, d'un côté, on pousse à mort
01:29:01des gens qui n'ont pas forcément les moyens d'avoir plein d'enfants.
01:29:03Excusez-moi, mais ça coûte très cher,
01:29:05tout le monde le dit. On les pousse à mort
01:29:07à en faire de plus en plus.
01:29:09Et de l'autre côté, il y a quand même la middle class,
01:29:11j'insiste, qui, elle, souffre horriblement
01:29:13parce qu'elle n'est pas dans le circuit.
01:29:15Et donc, c'est pour ça qu'ils ne font plus
01:29:17d'enfants, d'ailleurs. D'accord, Pierre-Luc Martin ?
01:29:19Non, pas complètement.
01:29:21J'entends la proposition
01:29:23du porte-parole.
01:29:25Je pense que
01:29:27pour les foyers
01:29:29qui ont les moyens financiers,
01:29:31les ressources financières pour ça,
01:29:33je pense qu'il faudrait faire un petit peu comme dans les écoles
01:29:35libres, pardonnez-moi.
01:29:37Moi, je fais un pur produit
01:29:39de l'école libre, cato, bref, sous contrat
01:29:41d'association.
01:29:43Et je me souviens,
01:29:45il y avait des options
01:29:47pour les frais de paiement
01:29:49de l'école, et les parents qui
01:29:51avaient des revenus supérieurs à tant,
01:29:53ils étaient encouragés
01:29:55à verser un petit peu plus.
01:29:57Je trouve que dans l'idée, c'était
01:29:59plutôt bien. C'était complètement passionnant.
01:30:01On doit
01:30:03rendre l'antenne.
01:30:05Merci beaucoup,
01:30:07Laurent Zamekowski.
01:30:09Bonne rentrée à vous, à toutes vos équipes.
01:30:11Vous êtes, je le rappelle, porte-parole
01:30:13de la Fédération de la PEP,
01:30:15les parents d'élèves de l'enseignement
01:30:17public. Merci, les trois vrais voix.
01:30:19Franchement, je vous ai fait suffisamment de compliments,
01:30:21mais j'en refais un, c'était un plaisir.
01:30:23Catherine Evrard, Pierre-Yves Martin, et Mickaël
01:30:25Sadoud.
01:30:27Merci.
01:30:29À tout à l'instant, les infos.