• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Bruno Pomart, ex-policier, ancien du RAID, spécialiste de la sécurité ; Corinne Tapiero, conseillère d'arrondissement Les Républicains dans le 12e arrondissement de Paris et présidente de l’Observatoire des Parents et de l’Ecole ; Pierre-Yves Martin, consultant ; Abdoulaye Kanté, policier, auteur de “Policier, enfant de la République”, publié aux éditions Fayard ; Abdelkrim Mesbahi, président de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves) ; Assan Lakehoul, secrétaire des Jeunes Communistes.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-27##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-20h, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
00:00:05Eh bien bien le bonsoir à toutes et à tous, merci de nous avoir choisis, merci d'avoir choisi Sud Radio en cette belle journée de mardi.
00:00:12Le plaisir d'être avec vous encore pendant trois heures aujourd'hui ensemble, jusqu'à 20h parce qu'il ne faut pas oublier les vraies voix de l'emploi à partir de 19h.
00:00:19Mesdames et messieurs bonsoir, tout à fait, je suis avec Frédéric Brindel à mes côtés, mais comme l'ingat le l'a dit, c'était ça.
00:00:28Outre le fait de nous faire un petit peu de compliments, on s'auto-complimente, ça fait du bien.
00:00:35Et puis vous le savez, vous pouvez aller voter sur X à nos questions du jour, on va vous les dire dans un instant, puis évidemment réagir à ce que vous entendez à cette antenne.
00:00:43Au standard de Sud Radio, il y a Aude qui vous attend au 0800 26 300 300.
00:00:48Alors nos vraies voix du jour Frédéric ?
00:00:50Alors, une petite frappe, Bruno Pommard, ex-policier, ancien du Red, spécialiste de la sécurité.
00:00:59Mais non, je dis ça parce qu'on va avoir l'occasion de dire que, évidemment, nous ne craignons rien ce soir dans l'émission.
00:01:04Bonsoir Bruno, bonsoir Frédéric, bonsoir Judith.
00:01:06Ils se recoiffent les sourcils.
00:01:07On dit Judy ou Judith ?
00:01:08Judith, il a raté à la fin.
00:01:10Et bonsoir aux vraies voix, très content de vous voir.
00:01:13Pareil, on est bien contents.
00:01:15Corinne Tapiero, vous êtes conseillère, bonsoir.
00:01:17Conseillère d'arrondissement à la République dans le 12e à Paris, puis présidente de l'Observatoire des parents et de l'école.
00:01:24Bravo !
00:01:25Don d'observation.
00:01:27Et puis alors le très classe, le charmant.
00:01:30T'arrives avec des lunettes de soleil, je vous rappelle que nous sommes à la radio.
00:01:34Et puis cette mèche qui ne bouge jamais.
00:01:37Ils sont très peu à réussir le pari.
00:01:40Il est consultant, notamment dans le monde de l'entreprise.
00:01:42Pierre-Yves Martin, son Altesse, bonsoir.
00:01:44Bonsoir.
00:01:45Bien bonsoir, chers amis.
00:01:47Alors, votre débat de 17h30, c'est important aussi de vous faire un petit point sur les sujets d'actu.
00:01:53Un gendarme de 54 ans, on le sait, père de deux enfants, a trouvé la morde après un refus d'empereur sur l'autoroute A8, près de Mougins.
00:02:00Le conducteur en cause qui avait pris la fuite a été arrêté aujourd'hui à Cannes.
00:02:03Gérald Darmanin a confirmé qu'il s'agissait d'un délinquant de la route.
00:02:06Ce qui suscite l'indignation, c'est que malgré un passé de récidiviste, cet individu détenait toujours un permis de conduire.
00:02:13Ce drame soulève d'importantes questions sur la gestion des conducteurs dangereux et les actions à entreprendre pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
00:02:20Ce qui nous amène à la question qu'on vous pose sur le compte X de Sud Radio.
00:02:24Suite à ce refus d'obtempérer, est-ce que les forces de l'ordre doivent intervenir plus durement pour stopper les délits routiers ?
00:02:30Deuxième débat important de cette émission, la décision de l'Elysée bourdonne encore dans les têtes de la gauche.
00:02:38Emmanuel Macron a officiellement écarté la nomination d'un gouvernement de gauche afin de préserver, dit-il, la stabilité institutionnelle.
00:02:46Depuis ce matin, la quasi-totalité du Nouveau Front Populaire appelle ses électeurs à descendre dans la rue.
00:02:52D'où la question de notre coup de projecteur à 18h40.
00:02:56Refus d'un gouvernement NFP ? Considérez-vous que c'est un déni de démocratie ?
00:03:01Vous également donnerez votre avis sur le compte X de Sud Radio et vous participerez au débat au 0800 26 300 300.
00:03:09Et puis, puisque c'est le 0800 26 300 300 qui est le numéro, vous pouvez nous joindre. On file à notre répondeur. C'est parti.
00:03:15Oui, ben voilà, le petit Macron sème le chaos. Il sème le chaos. Il ne respecte rien.
00:03:22Nous sommes une démocratie parlementaire en principe. Ça fait quand même des années qu'il la piétine.
00:03:27Nous avons des élus qui nous représentent. Les élus sont piétinés. Le Parlement est piétiné. Et Macron fait n'importe quoi.
00:03:36Donc, effectivement, il faut qu'il parte. Il en a assez fait. Il a assez détruit. Merci. Voilà. Je ne suis pas d'accord.
00:03:45On a compris Chantal de Montbourgais. Chantal, elle n'est pas contente.
00:03:50C'est marrant le petit Macron. C'est affectif aussi.
00:03:54C'est affectif, Corinne Tapierro ?
00:03:56Moi, je ne trouve pas. Je n'ai pas vraiment l'impression. Je pense qu'on arrive à un moment où l'irrespect s'installe à tous les niveaux.
00:04:02D'ailleurs, je regardais tout à l'heure sur Twitter. L'infâme Thomas Porte a fait un tweet en utilisant...
00:04:08L'infâme ?
00:04:09L'infâme, oui. En demandant destitution, destitution. Il met une photo, un montage avec Macron sur un fond d'image qui était ce d'Hitler.
00:04:19Je trouve que ce n'est ni bienvenu ni correct. On a un président de la République. Il nous plaît, il ne nous plaît pas.
00:04:25Les institutions sont ce qu'elles sont et ce n'est pas parce qu'on s'énerve qu'il partira.
00:04:29Ça, c'est assez clair. Pierre-Yves Martin, qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Petit ou grand Macron ?
00:04:35Je ne sais pas s'il est petit ou s'il est grand. Je ne sais pas s'il est déjà lui-même.
00:04:40J'ai l'impression qu'il a un peu perdu de son identité. On ne peut pas revenir sur l'assise institutionnelle.
00:04:47Il a été élu président de la République. Il a été élu président de la République. Il ne s'agit pas de le destituer.
00:04:52Mais je trouve que peut-être qu'il s'est perdu dans les méandres soit de sa psychologie, soit de son ambition,
00:05:00soit d'une perception peut-être un petit peu altérée de la réalité des Français et de la France.
00:05:07En même temps, Bruno Pomart, la réalité, elle est particulièrement complexe.
00:05:10Allez essayer de faire voter des lois avec la configuration de ce Parlement.
00:05:14Oui, oui, c'est complètement... De toute manière, encore une fois, ce que je dis souvent, on a les élus qu'on mérite.
00:05:18Moi, je suis maire du rural et je me rends compte que quand on voit le nombre de listes qu'on...
00:05:22Au moment des élections, on se dit, waouh, les gens ne savent plus pour qui voter.
00:05:26Donc on a encore une fois les élus qu'on mérite et on mérite cette espèce d'Assemblée nationale qui ne représente rien,
00:05:31où il n'y a aucune majorité, où la LF nous explique avec 71 députés qu'ils sont la majorité en France alors qu'il y a 577 députés.
00:05:40Il y a des trucs qui tournent par ronde à ce pays.
00:05:42Oui, il y a vraiment une remise en question de la politique dans notre pays.
00:05:46Et le premier à le faire, ça serait le président de la République.
00:05:49Mais encore une fois, est-ce qu'on va avoir un gouvernement de gauche ? Visiblement non.
00:05:52Est-ce qu'on va avoir un gouvernement de centre droit ? Peut-être.
00:05:56Est-ce qu'on va avoir un gouvernement de techno ? Pourquoi pas.
00:06:00Vous savez, je me rappelle toujours d'un truc intéressant.
00:06:02Rappelez-vous, il y a quelques années, en Belgique, il n'y avait plus de politique.
00:06:05Et le pays a continué à s'enfuir par les élections.
00:06:08C'est peut-être pas le même pays, c'est pas le même fonctionnement, c'est pas les mêmes prises de décisions au même niveau.
00:06:17Donc il y a beaucoup de choses assez différentes.
00:06:19Moi, je pense qu'on n'a pas intérêt à ne pas avoir de gouvernement.
00:06:23Oui, c'était un clin d'œil.
00:06:24Non, non, mais c'est sûr.
00:06:25Mais ce qui est certain, c'est qu'on est dans une situation assez incroyable.
00:06:29On s'aperçoit en fait que nous avons des élus qui n'ont comme objectif que leur propre avenir.
00:06:34Et quand on en est là, il ne faut pas s'étonner d'avoir n'importe quoi à l'Assemblée nationale.
00:06:38Et d'ailleurs, Judith, Bruno Pommard vient bien de nous dire qu'il était maire du rural.
00:06:42Alors un maire du rural, ça peut très bien être premier ministre.
00:06:45Vous avez envie d'être premier ministre ?
00:06:47Je fais un appel au président de la République, éventuellement au ministre de l'Intérieur.
00:06:52Allez, pourquoi pas ? Après tout, il veut des techniciens.
00:06:55Et vous n'iriez pas ministre de l'Intérieur directement ?
00:06:57Totalement.
00:06:58Je ne vais pas prendre la place à Gérald Darmanin que je connais bien.
00:07:00Moi, je pense qu'il ne sera pas reconduit.
00:07:02Allez, 0826-300-300, vous nous appelez, vous réagissez.
00:07:06On accueille notre auditeur du jour, Gilles, qui nous appelle de Nice.
00:07:09Bonjour, Gilles.
00:07:10Bonjour.
00:07:11Bonsoir, Gilles de Nice.
00:07:13Ça fait brise de Nice, ça fait Gilles de Nice.
00:07:16On vous l'a déjà fait douze fois, c'est naturel.
00:07:20Alors Gilles, vous, vous avez envie de nous parler,
00:07:23c'est un coup de gueule que vous passez du décalage entre l'hyper-médiatisation qu'il y a eu pour les Jeux Olympiques
00:07:28et puis le peu de médiatisation pour les paras.
00:07:31Oui, comme à chaque fois, les Jeux Paralympiques sont complètement oubliés, je trouve.
00:07:41Et on a fait une hyper-médiatisation des Jeux Olympiques il y a trois semaines.
00:07:49Et là, je trouve que c'est un peu léger.
00:07:52Et pourtant, il y a une candidate noire qui est fille d'un chanteur malien, Albinos.
00:08:02Nantanin Keita, en l'occurrence, qui est notre porte-drapeau.
00:08:07Oui, qui est porte-drapeau et qui risque d'avoir une médaille.
00:08:11Et je pense qu'on ferait bien de soutenir ces personnes-là.
00:08:17Alors, très beau message, Gilles.
00:08:20Sachez que demain, avec Judith, nous vous préparons notamment une première partie d'émission un peu spéciale Jeux Paralympiques.
00:08:26Parce qu'il y aura aussi la cérémonie d'ouverture.
00:08:29Et ça continuera sur le 19-20 jeudi aussi.
00:08:31C'est important, oui.
00:08:33Effectivement.
00:08:35Une petite réaction de nos vrais voix, oui.
00:08:37Oui, je ne suis pas tout à fait d'accord.
00:08:39Je trouve qu'on en parle quand même beaucoup plus qu'on en a parlé.
00:08:42Par exemple, aux Jeux Olympiques de Londres, où c'était un peu émergent et ils avaient un statut un peu différent.
00:08:48Là, on en parle, on met en avant les Jeux, les équipements.
00:08:52D'ailleurs, à Paris, il y avait, sur la place de l'Hôtel de Ville, la possibilité de s'exercer au sport des Paralympiques.
00:09:00Avec un fauteuil, avec un bandeau, par exemple.
00:09:03Donc, c'était une découverte.
00:09:05Alors après, on peut penser que c'est un peu gadget, on peut penser ce qu'on veut.
00:09:08Mais il y a une vraie mobilisation.
00:09:11Et après, il faut que cette mobilisation aille au-delà.
00:09:14Et moi, j'aurais aimé que pour ces Jeux Paralympiques, le métro soit accessible à tous.
00:09:17On n'en est pas là.
00:09:19C'est jeudi soir qu'on en parle.
00:09:21La mobilité, l'accessibilité, tout à fait.
00:09:23Pierre-Yves Martin ?
00:09:24Moi, je serais moins pessimiste que Gilles.
00:09:28J'ai quand même l'impression qu'il y a eu une prise de conscience pendant la première partie des JO.
00:09:33Et que du coup, les Français ont envie de faire quelque chose, ont envie de soutenir ces athlètes.
00:09:40Donc, je pense qu'il y aura un succès, un écho réel autour de ces Jeux Paralympiques.
00:09:46Ils ont envie que la fête continue aussi, non ?
00:09:48Oui, peut-être.
00:09:50Et après la question, Bruno Comard, vous êtes du genre à être passionné de sport.
00:09:54Mais c'est vrai qu'il y a un jour, il faudra se poser la question de ne pas faire un jeu paralympique d'un côté, un jeu olympique de l'autre.
00:10:00Sachant qu'il y a la tournée des Jeux d'hiver où il n'y a pas grand-chose non plus.
00:10:04Techniquement, ça me paraît compliqué.
00:10:06Je ne suis pas spécialiste d'organisation des JO, mais ça me paraît difficile.
00:10:09Mais en même temps, vous savez, même au niveau des billets,
00:10:12j'ai regardé pour en prendre des billets, il y a plein d'événements qui sont clos déjà, en termes de vente de billets.
00:10:17La communication, j'y ai été un peu excessif, parce que Le Parisien, encore ce matin, faisait des portraits.
00:10:23J'ai vu que sur TF1, ils font des grands panneaux, etc.
00:10:27France Télévisions.
00:10:28Oui, France Télévisions, pardon.
00:10:29Non, il y a quand même beaucoup de choses de fêtes.
00:10:31Bon, effectivement, ça n'a peut-être pas l'ampleur des Jeux Olympiques traditionnels.
00:10:36C'est moins connu, parce que dans l'année, c'est moins médiatisé.
00:10:39Et que pour accéder à ces sports, quand on est dans certaines localités, c'est compliqué, parce qu'il n'y a pas de club.
00:10:45Allez, on va être obligés de...
00:10:47On en reparle demain, un sujet demain.
00:10:49On est obligés de passer à la suite d'ailleurs.
00:10:51Donc, on revient demain, c'est ça ?
00:10:52Voilà, tout à fait.
00:10:56Allez, les trois mots de l'actus.
00:10:57Et dans un instant, vous restez avec nous, bien évidemment.
00:11:00Merci d'avoir choisi Sud Radio, à tout de suite.
00:11:10Vous êtes bien sur Sud Radio et on est bien avec vous.
00:11:15On vous fait un petit rappel de nos vraies voix du jour.
00:11:17Oui, il y a effectivement un très, très beau casting avec Pierre-Yves Martin, consultant dans le domaine de l'entreprise.
00:11:24D'ailleurs, je lui ai demandé son avis.
00:11:25Des conseils ?
00:11:26Oui, oui.
00:11:27Corintha Pierrot aussi, elle est conseillère d'arrondissement.
00:11:30Alors, les Républicains ont peut-être des conseils à lui demander aussi ?
00:11:33Non, non.
00:11:34C'est dommage.
00:11:35Je dîne avec elle bientôt.
00:11:38Voilà, on saura tout.
00:11:39Corinne, vous êtes aussi présidente de l'Observatoire des parents et de l'école.
00:11:43Et puis, Bruno Pommard, ne l'oublions pas, qui est aujourd'hui maire dans le rural.
00:11:48Ah, incroyable.
00:11:49Et donc, il y a peut-être un avenir politique important, mais qui est un ancien du RAID, évidemment, bien sûr.
00:11:54Peut-être futur ministre de l'Intérieur.
00:11:55Merci.
00:11:56Allez, c'est parti, les trois mots dans l'actu de Clément Rayon.
00:12:00Les Vrais Voix Sud Radio.
00:12:01Vos trois mots du jour, Clément.
00:12:03Otage, manifestation et oasis.
00:12:07On commence avec otage.
00:12:08Eh oui, on l'a appris cet après-midi.
00:12:09Un otage israélien a été libéré.
00:12:11Il aura passé 326 jours en captivité.
00:12:14Qaïd Farhan Al-Qadi, un homme de 52 ans.
00:12:17Il avait été enlevé le 7 octobre dernier par les terroristes du Hamas
00:12:21alors qu'il travaillait au poste de sécurité d'une usine d'emballage.
00:12:24C'était au sud d'Israël.
00:12:26Il aurait été retrouvé dans un tunnel souterrain.
00:12:29Tzahal a indiqué qu'il était en bonne santé.
00:12:32Il est actuellement transféré à l'hôpital pour des examens médicaux.
00:12:35Sa famille a été informée de sa libération.
00:12:38Tzahal, qui en a profité pour rappeler que les forces de sécurité israéliennes
00:12:42continueront, je cite,
00:12:43de déployer tous les moyens nécessaires pour assurer le retour de tous les otages.
00:12:48Le président israélien Isaac Herzog a lui salué.
00:12:51Un sauvetage réussi, selon lui,
00:12:54sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre,
00:12:57104 sont toujours retenues à Gaza,
00:13:00dont 34 déclarées mortes par l'armée.
00:13:02Deuxième mot, Clément Arion, c'est manifestation.
00:13:05Et oui, une manifestation qui se profile le 7 septembre prochain.
00:13:08La France Insoumise appelle à se mobiliser
00:13:11contre le coup de force d'Emmanuel Macron,
00:13:14communiqué qui intervient après le refus d'un gouvernement NFP par le président.
00:13:18Je vous propose d'écouter Manuel Bompard, le coordinateur national de LFI.
00:13:22Il était au micro de BFM TV hier soir.
00:13:24La réalité, c'est que le président de la République s'assoit sur le résultat des élections législatives,
00:13:29fait comme s'il n'y avait pas eu un vote il y a maintenant quasiment deux mois.
00:13:33Et le résultat de ce vote, il est simple,
00:13:35c'est que c'est le nouveau Front Populaire qui est arrivé en tête.
00:13:38Et donc, c'est le nouveau Front Populaire qui doit constituer le prochain gouvernement du pays.
00:13:42Et en vérité, le président de la République a manié en permanence les prétextes
00:13:46pour essayer de tout faire, sauf de respecter le résultat du vote des Françaises et des Français.
00:13:52Et en démocratie, il n'existe pas de droit de veto pour le président de la République
00:13:56face à une décision libre, large des Françaises et des Français.
00:14:00Voilà la colère de Manuel Bompard, d'où l'appel à manifester le 7 septembre prochain.
00:14:05LFI qui a rejoint l'appel lancé par l'Union étudiante et l'Union syndicale lycéenne
00:14:09pour une manifestation contre l'autocratie d'Emmanuel Macron.
00:14:13Sur X, le planning familial dit rejoindre la mobilisation il y a quelques minutes.
00:14:20Le parti socialiste ne s'associe pas à cet appel à manifester pour le moment.
00:14:24De son côté, le président de la République continue ses consultations, donc sans LFI ni l'ERN.
00:14:30Merci, d'ailleurs on va en parler dans notre débat coup de projecteur de 18h40.
00:14:35Votre troisième mot Clément ?
00:14:37Le troisième, c'est donc Oasis, car le groupe britannique, et c'est pas la boisson,
00:14:41sont en forme pour une tournée inédite.
00:14:44Le groupe de rock qui a annoncé ce matin sur les réseaux sociaux, un petit peu à la surprise générale,
00:14:49une tournée donc à l'été 2025.
00:14:52Et 15 ans après le clash entre les frères Liam et Noël Gallagher,
00:14:56un clash à Paris d'ailleurs, au festival Rock en Seine.
00:14:59Oui, ils leur donnent un concert d'ailleurs.
00:15:01Exactement, une bagarre entre les deux frères qui éclate quelques minutes avant d'entrer sur scène.
00:15:05C'était la fin du groupe Oasis.
00:15:07Je vous propose cet archive de l'INA, c'était le 29 août 2009 sur France 2.
00:15:1222h hier soir, déclaration des organisateurs de Rock en Seine.
00:15:15Je vous annonce que malheureusement, à l'instant sur le site de Rock en Seine,
00:15:21Liam et Noël se sont battus.
00:15:24Ils étaient venus pour Oasis, Oasis n'est pas là, alors ils repartent.
00:15:27Annulation de dernière minute et colère des spectateurs.
00:15:30Ça fait mal, c'est vrai que sur le coup ça fait mal.
00:15:33Je suis très déçu.
00:15:35Ah non, c'est inacceptable.
00:15:37Un concert annulé pour cause de bagarre, et de bagarre entre deux frères.
00:15:42Ah oui, c'était chaud quand même.
00:15:44Finalement ils sont de retour, Supersonic, Wonderwall, Live Forever.
00:15:47Les fans vont pouvoir réécouter ces titres sur scène.
00:15:50Le groupe de Manchester qui donnera donc une quinzaine de concerts au Royaume-Uni et en Irlande.
00:15:55Ce sera en juillet et août prochain.
00:15:57Oasis, c'est pas la chanson, mais qu'est-ce que tu bois ?
00:16:00Oasis, Oasis, c'est bon, c'est bon.
00:16:04Corinne Tapiero, le retour attendu de ce groupe.
00:16:09Est-ce qu'on ne se demande pas s'il y a un petit problème financier ?
00:16:11Parce que tout d'un coup ils se réconcilient.
00:16:13Pourquoi maintenant ?
00:16:14Peut-être qu'ils se sont réconciliés il y a très longtemps et qu'ils ont eu des chemins un peu différents
00:16:18qui les amènent aujourd'hui à faire un concert.
00:16:21Je trouve que c'est un petit peu tardif, mais bon.
00:16:24Pierre-Yves Martin, vous êtes forcément fan du Vosnook.
00:16:27Je ne sais pas comment accueillir Vosnook.
00:16:31Non mais c'est bien parce que ça montre certainement l'intelligence des banquiers
00:16:37à vouloir refaire émerger un groupe de banquiers et de producteurs.
00:16:45Les mecs qui ont misé pour le business autour de ça.
00:16:47Je pense que les deux banquiers des deux frères doivent être contents
00:16:51de voir une perspective financière un peu attrayante.
00:16:55Il faudra militer pour qu'ils fassent un cadeau à Rock En Seine quand même.
00:16:57Parce que là ils ont annoncé leur tournée, il n'y a rien sur Rock En Seine.
00:17:01Les programmateurs qui ont toujours annoncé qu'ils attendaient toujours le retour de Vosnook.
00:17:05Mais c'est important pour les fans quand même, c'est des groupes mythiques.
00:17:08C'est comme U2, comme Coldplay et autres.
00:17:10Donc c'est important qu'ils reviennent et tant mieux.
00:17:12Mais en même temps il doit y avoir un côté financier aussi qui doit être là.
00:17:16On attend ça avec impatience parce que c'est vrai que le rock anglais,
00:17:19on en entend moins parler ces temps-ci.
00:17:21Du coup, 15 ans après, ils ont quel âge maintenant ?
00:17:2415 ans de plus.
00:17:26En faisant ma question, je me suis dit Frédéric va me répondre ça.
00:17:29Il doit avoir une moins de soixantaine.
00:17:31Carrément 60 ans.
00:17:33Non, 52, 50, 55.
00:17:35Non ?
00:17:36Non, 61.
00:17:38On dit dans l'oreillette 51.
00:17:40Merci Maxime !
00:17:44Mais ce n'est pas votre âge Pierre-Yves d'ailleurs ?
00:17:46Mais si !
00:17:47Je me permets d'y dire ça parce que l'autre fois vous aviez vendu la mèche.
00:17:51Vous nous aviez dit ça, donc je rebondis.
00:17:53Vous connaissez tous les chansons d'Oasis parce que j'ai l'impression que j'ai un peu raté quelque chose.
00:17:57Oui, il y a deux...
00:17:59Il y a Maxime Sénat notre réalisateur.
00:18:01Un petit extrait.
00:18:07Toute ma jeunesse !
00:18:11Bon ben voilà, le retour d'Oasis est attendu.
00:18:14Moi je préférerais Earth, Wind & Fire.
00:18:16Vous allez être invités ?
00:18:18J'espère bien !
00:18:20Dans toutes les bonnes astuces.
00:18:22T'es pas si vieux que ça.
00:18:24Earth, Wind & Fire, Cool & The Gang, Imagination, c'est quand même très vieux.
00:18:27C'est ma génération.
00:18:29C'est pas si vieux que ça.
00:18:31Mais c'est des bonnes références.
00:18:33On a dansé le funk.
00:18:35Allez les amis, merci Clément.
00:18:37Vous nous revenez.
00:18:39Faut revenir.
00:18:41Allez, un gendarme de 54 ans a été tué le 26 août sur l'autoroute A8 près de Mougins.
00:18:45Donc c'était lundi.
00:18:47Après un refus d'obtempérer, le conducteur en fuite a été arrêté ce matin à Cannes.
00:18:51Selon le ministre de l'Intérieur Général d'Armanin, c'était un délinquant de la route
00:18:57qui avait procédé encore son permis malgré ses antécédents.
00:18:59Cet incident pose de sérieuses questions sur la gestion des récidivistes de la route
00:19:03et les mesures à prendre pour éviter de telles tragédies.
00:19:07Ça fait 25 000 refus d'obtempérer par an.
00:19:09Les forces de l'ordre saturent.
00:19:11Souvent ils se terminent par des blessures, parfois des arrestations, rarement par des peines lourdes.
00:19:17Il y a urgence sur le traitement politique de ce fléau si nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:19:23Après un refus d'obtempérer, les forces de l'ordre doivent-elles intervenir plus durement pour stopper les délires routiers ?
00:19:31Ça dit quoi sur le compte X ?
00:19:33Ça dit oui. J'ai pas le pourcentage exact mais restez avec nous parce qu'on va vous le donner dans un instant.
00:19:37Vous nous appelez au 0826 300 300 aussi.
00:19:39Allez à tout de suite.
00:19:41Et vous êtes toujours là avec nous et on est bien contents sur Sud Radio.
00:19:53On va vous faire un petit rappel de nos vrais voix du jour, Frédéric Brindel.
00:19:57Oui, ils ont chacun une petite ressemblance.
00:19:59Bruno Pommard, c'est par exemple notre Paul Newman.
00:20:03Corinne Tapiero, c'est un peu Barbara, la chanteuse.
00:20:07Et puis j'arrive, Martin, c'est Liam Gallagher.
00:20:11Bravo.
00:20:13Allez, c'est parti pour le grand débat du jour.
00:20:17Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:21Un gendarme de 54 ans et père de deux enfants a été tué hier après un refus d'obtempérer sur la 8 à proximité de Mougins.
00:20:29Ensuite, le chauffard présumé a été interpellé ce mardi 27 août à Cannes.
00:20:33Selon les déclarations de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, il s'agit d'un délinquant de la route.
00:20:39Ce qui est particulièrement choquant, c'est que malgré ses antécédents, ce conducteur était encore en possession de son permis de conduire.
00:20:45Cet événement soulève des questions importantes sur la gestion des récidivistes de la route.
00:20:49Et les mesures à prendre pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
00:20:53Refus d'obtempérer, rodéos urbains, incivilité routière.
00:20:57L'insécurité se répand sur nos routes et dans nos rues.
00:21:01Hésitent à intervenir de peur d'être sanctionnés.
00:21:04Les arrestations débouchent rarement sur des mises en état de nuire efficaces.
00:21:08Faut-il continuer de regarder passivement ces conducteurs hors-la-loi ?
00:21:12Nous vous posons la question.
00:21:13Hashtag refus d'obtempérer.
00:21:15Les forces de l'ordre doivent-elles intervenir plus durement pour stopper des délits routiers ?
00:21:19Vous votez sur le compte X de Sud Radio et vous votez oui à 89%.
00:21:25Alors évidemment, vous pouvez continuer à voter.
00:21:27Puis vous nous appelez.
00:21:28Haute vous attend au 0826 300 300 pour participer au débat.
00:21:31On reçoit notre invité.
00:21:33On le connaît bien.
00:21:34Oui, oui.
00:21:35En fait, il aurait pu s'installer avec les trois vrais voix.
00:21:38Là, on fait appel à son expertise.
00:21:40Abdoulaye Kanté, policier et auteur de Policiers et enfants de la République.
00:21:44Bonsoir Abdoulaye.
00:21:45Bonsoir Abdoulaye.
00:21:46Merci beaucoup d'être avec nous.
00:21:47Salut Abdoulaye.
00:21:48On a évidemment une pensée pour vous et pour tous vos collègues, tous vos confrères au sens large.
00:21:54Puisqu'il s'agissait d'un gendarme et bien sûr toutes les forces de l'ordre.
00:21:57Oui.
00:21:58Alors Abdoulaye, on vous pose la question à vous directement.
00:22:01Est-ce que les forces de l'ordre doivent intervenir plus durement pour stopper les délits routiers ?
00:22:05Tout d'abord, permettez-moi d'apporter mon message de soutien et de solidarité à la maison gendarmerie.
00:22:11Notamment aussi à ce père de famille, plutôt à cette famille qui ne le retrouve pas,
00:22:16leur père qui a voulu les protéger, protéger les citoyens et qui n'a fait que son travail.
00:22:22Malheureusement, à chaque fois qu'on a ce drame, en fait, on en parle souvent sur votre plateau et même aussi avec Bruno,
00:22:28c'est quand même difficile à chaque fois de dénoncer toujours ce sujet parce que c'est un sujet qui revient de plus en plus.
00:22:34Je peux vous dire qu'aujourd'hui, même pas encore aujourd'hui, il y a une forme de colère, de tristesse,
00:22:39mais surtout une colère et une incompréhension parce que ce n'est pas faute de sensibiliser,
00:22:43ce n'est pas faute d'expliquer systématiquement que nous en sommes toujours à l'augmentation de cette infraction.
00:22:5025 000 refus tempérés en moyenne par an, ce qui fait un refus tempéré entre 18 et 20 minutes.
00:22:57Mais malheureusement, je n'ai pas l'impression que certaines personnes, voire même des décideurs, comprennent l'ampleur de ce sujet-là.
00:23:05Dites-vous bien que ce n'est pas faute, que ce soit sur les réseaux sociaux ou même aussi à travers nos actions avec Bruno Pommard
00:23:10ou même avec des policiers, on essaie de faire de la sensibilisation.
00:23:13On essaie d'expliquer aux personnes que quand les forces de l'ordre vous demandent de vous arrêter, arrêtez-vous.
00:23:18Parce que quoi qu'il arrive, vous restez en vie, vous ne notez pas la vie d'un autre.
00:23:22Et le problème, c'est que c'est vu par d'autres personnes qui vont tout de suite faire une espèce d'inversement des valeurs.
00:23:28Et je peux vous dire qu'aujourd'hui, oui, tant qu'il n'y aura pas une vraie sensibilisation, une vraie explication
00:23:33ou même des manières fermes au niveau justice, parce que le problème, c'est que quand on voit le profil de l'individu,
00:23:40malheureusement, c'est que quand vous êtes à dix faits et que vous avez un casus judiciaire qui est assez large,
00:23:48c'est inexplicable pour les victimes.
00:23:51Oui, Judith l'a rappelé. Alors, si nous vous posons cette question, évidemment, tout le monde a envie de permettre,
00:24:00d'empêcher les malfaiteurs de s'échapper et donc de renforcer le pouvoir d'action des policiers.
00:24:07Si on vous pose la question, on sait qu'il n'y a peut-être pas que cela. Et peut-être, Corinne Tapiero, un rôle de la justice aussi.
00:24:14Oui, je pense qu'il y a des rôles conjoints de la justice, parce que la police et le gendarmerie, dans son ensemble,
00:24:20font un travail d'investigation et de poursuite assez remarquable.
00:24:24Ils ne sont pas toujours suivis des faits. D'abord, parce que la justice, c'est très lente.
00:24:28Alors, on va vous dire que c'est un manque de moyens, etc. Mais je crois qu'il y a un manque de volonté, tout simplement.
00:24:33Qu'il y a, malheureusement, dans notre pays, un certain nombre d'élus qui soutiennent ces délinquants.
00:24:39Et moi, j'aurais aimé qu'on annonce là une grande manifestation avec comme thème « Les délinquants tuent ».
00:24:45Vous voyez ? Plutôt que les slogans dont on a l'habitude.
00:24:49Madame Tapiero, laissez-moi vous couper. Excusez-moi, mais imaginez un seul instant si ce gendarme a fait usage de son arme.
00:24:55Imaginez un seul instant. Et imaginez ce qui se ferait passer.
00:24:58Il y aurait un inversement de valeurs, il y aurait une responsabilité défense de l'ordre.
00:25:02Je pense qu'effectivement, oui, il y a une forme de, je ne dirais pas de rapport, mais simplement de problématique dans le sens où,
00:25:08pour sauver sa vie ou celle des autres, s'il doit faire objet de son arme, il y aurait eu, à un moment donné, responsabilité pour dire « mais non, il ne fallait pas tirer ».
00:25:16Mais en fait, quand vous êtes un contrevenant, je pense que la loi, en plus…
00:25:20En fait, la grosse problématique, c'est l'application stricto sensu de la loi.
00:25:23Les dispositifs législatifs existent, encore une fois, mais la réalité de l'application,
00:25:29elle est totalement différente entre la réalité, et c'est ça, en fait, qui nous pose problème.
00:25:33On ne peut pas créer encore une loi sur une loi qui se trouve juste à piquer, tout simplement.
00:25:38Bruno Pommard, justement, pour rentrer un peu plus dans le concret,
00:25:41comment est-ce qu'ils sont formés, les policiers, les gendarmes, à gérer des situations comme ça, le refus d'obtent réparé ?
00:25:46Et puis, on peut se poser aussi la question de si la formation ne suffit pas ou si les moyens ne suffisent pas,
00:25:53est-ce qu'il ne faut pas prévoir des changements concrètement ?
00:25:56Écoutez, à mon sens, la magie n'existe pas dans ce domaine-là.
00:25:59Très sincèrement, on donne tous les moyens. D'abord, nos formations sont mieux formées qu'elles n'en ont été,
00:26:03au même titre que les gendarmes, d'ailleurs.
00:26:05Sur ces méthodes-là d'intervention, c'est quand même très, très particulier à faire.
00:26:09Il y a souvent des gendarmes d'expérience qui sont habitués à faire de la sécurité routière
00:26:13et de savoir se positionner sur ce type de contrôle, ça, c'est un élément important.
00:26:19Mais ce qu'il y a d'important là-dedans, c'est qu'encore une fois,
00:26:22quand on minimise ces cas qui sont, et Abdoulaye l'a très bien dit tout à l'heure,
00:26:27on est à plus de 25 000, même s'il y a eu une baisse ces dernières années, mais on est quand même à 25 000.
00:26:31On était monté à 27 000.
00:26:32A 28 000, c'est effolant. Donc on ne peut pas tolérer ça.
00:26:35Un tiers des délits sont condamnés. Un tiers des délits que je vous lis là.
00:26:40Et ça fait quelque chose comme 5000 victimes par an. C'est énorme. Force de l'ordre civile.
00:26:46Parce qu'en même temps, lorsqu'un policier ou un gendarme essaie d'interpeller une voiture
00:26:50ou évite une voiture de redémarrer, à travers les herses qui existent,
00:26:55il y a tout un tas de techniques qui existent.
00:26:57Mais vous savez, quand vous êtes sur le terrain, le dire ici à Radio C'est Facile,
00:27:01quand on est sur le terrain, c'est une autre histoire.
00:27:03Donc l'appréhension, le différendement de nos policiers est compliqué.
00:27:05Mais pardon, sur l'histoire des herses, on a vu ça souvent dans des films, on voit ça à chaque fois.
00:27:10Mais j'ai pas l'impression, enfin moi j'ai déjà vu des barrages routiers,
00:27:15enfin des barrages de police, de force de l'ordre, il n'y a jamais une herse en plein milieu.
00:27:18Attention de la route, on est sur l'autoroute.
00:27:20Maintenant si, moi je me suis fait contrôler il y a un mois et demi dans une ville moyenne,
00:27:25et effectivement sur une rocade, il y avait trois herses successives.
00:27:30C'est la première fois que je voyais ça, mais ça existe.
00:27:33Sur le cadavre, on est sur l'autoroute.
00:27:38Appréhender ces situations, c'est très compliqué pour le gendarme.
00:27:41Et on en arrive aux situations qu'on a connues avec l'affaire Nahel, et vous le disiez tout à l'heure,
00:27:45encore une fois, lorsque vous avez des politiques qui vous expliquent que l'affaire Nahel,
00:27:48c'est toujours le policier qui est responsable, attendons de laisser faire.
00:27:52Enfin bref, il y a tout un tas de choses comme ça qui font que, encore une fois,
00:27:55nos policiers lorsqu'ils sont sur le terrain, en pensant que leur carrière risque d'être impactée,
00:28:00en pensant que leur propre vie risque d'être impactée,
00:28:03je peux vous assurer que le métier devient de plus en plus difficile.
00:28:05Le caractère aggravant de la consommation de cannabis ou d'alcool,
00:28:08on a l'impression qu'il est minimisé au profit d'une abolition du discernement.
00:28:12Donc on marche sur la tête.
00:28:14Bon, là, a priori, dans ce cas-là, ce n'est pas le cas.
00:28:17Il était testé positif à l'alcool.
00:28:20Alors justement, à ce niveau-là, on peut se poser la question des lacunes du système.
00:28:24Parce que comment ça se fait qu'il n'a pas eu son retraite permis,
00:28:27ou ensuite une suspension du moins, comment ça se fait qu'il est encore dans un véhicule ?
00:28:30Abdoulaye Kanté, vous avez une raison à nous donner ?
00:28:33La raison, c'est qu'effectivement, c'est évidemment la personnalisation de la peine.
00:28:37C'est qu'il faut savoir, voir un petit peu quel était le parcours judiciaire de cet individu,
00:28:41savoir exactement pourquoi, même si certains me disent qu'il avait 9 points sur 12,
00:28:47mais peu importe s'il avait même 12 points ou pas,
00:28:50c'est qu'on a toujours cette problématique de voir que c'est un individu qui est coutumier des faits,
00:28:54qui visiblement est habitué au délit routier.
00:28:57Donc est-ce que la punition, voire les sanctions qui ont été prises à son encombre,
00:29:01lui ont fait prendre prise conscience de cette problématique-là ?
00:29:05Visiblement non, parce qu'on sait toujours que ce sont toujours les mêmes profils,
00:29:09dans le sens où ce sont toujours les individus qui sont...
00:29:11Vous savez, c'est très simple.
00:29:13Ceux qui s'adonnent à ce genre d'abstractions sont toujours les mêmes,
00:29:16c'est-à-dire sous consommation de stupes, véhicules volés, défauts d'assurance.
00:29:20Ils sont évidemment connus, recherchés,
00:29:23donc ce sont forcément ces personnes-là qui refuseront de s'adonner à un contrôle de police,
00:29:29et ça facilitera évidemment leur fuite.
00:29:31Pierre-Yves Martin, là c'est le citoyen que vous êtes à qui je pose la question,
00:29:36qu'est-ce qui est pour vous le plus dissuasif ?
00:29:39Parce que là, on est de toute façon sur des gens qui ne sont pas respectueux,
00:29:44par principe, des règles de citoyenneté.
00:29:47Je ne sais pas si je vais bien répondre à votre question Frédéric,
00:29:51mais il y a quelque chose qui me dérange dans ce que vient dire Abdoulaye Kanté.
00:29:56En fait, je ne suis pas spécialiste,
00:29:58mais je ne suis pas convaincu que ce soient toujours les mêmes personnes
00:30:02qui n'aient pas d'assurance, qui aient piqué une voiture, etc.
00:30:07J'ai quand même l'impression, depuis quelques années,
00:30:09qu'il y a une montée en puissance du refus d'obtempérer
00:30:13comme une remise en cause du citoyen par rapport à l'autorité.
00:30:18Celui qui n'a pas d'assurance, il fonce, il se dit que de toute façon il y a de l'impunité.
00:30:22Ça c'est logique, il y a une explication,
00:30:26mais là j'ai l'impression que même chez des personnes qui sont entre guillemets en règle,
00:30:30enfin qui ne seraient pas obligés de refuser de se conduire ainsi,
00:30:35se mettent dans une situation extraordinaire.
00:30:39Est-ce que ça vous arriverait, vous ?
00:30:41Ou pas.
00:30:42Parce que moi personnellement, quand on m'arrête, même en étant dans la flic, je m'arrête.
00:30:45Non, vous arrêtez, enfin ça y arrive.
00:30:47J'ai rien à mes questions, je peux répondre ou pas.
00:30:49Pierre, en fait, ne le dites pas.
00:30:51Parce que vous vous mettez en danger, Pierre.
00:30:53Ne dites pas ça.
00:30:55Je pense que, et je ne sais pas pourquoi,
00:30:58et tout à l'heure on évoquait qu'est-ce qu'il faut faire, etc.
00:31:01Police, justice, etc.
00:31:03Mais je pense que la première action à mettre en place,
00:31:06c'est de comprendre le pourquoi de ces refus d'obtempérer.
00:31:09J'ai l'impression que c'est assez récent.
00:31:12Mais cet individu...
00:31:13Je vous ai donné les causes, je vous ai donné certaines causes,
00:31:15parce que quand je vous ai dit les profils, c'est généralement de très rares cas,
00:31:19nous avons des individus qui, effectivement, sont totalement en règle,
00:31:22qui justement font des refus d'obtempérer.
00:31:24La majorité de ces individus qui commettent ces refus d'obtempérer,
00:31:27c'est évidemment par des causes qui sont annexes,
00:31:30c'est-à-dire du dépôt d'assurance, du dépôt de permis.
00:31:33On va demander à notre auditeur, excusez-moi, 0826-300-300,
00:31:37vous, les auditeurs de Sud Radio, on parle vrai avec vous,
00:31:39vous le savez, vous pouvez nous appeler, réagir, etc.
00:31:41On a Gilles, qui est avec nous, qui nous appelle,
00:31:43Denise Gilles, qu'est-ce que vous en pensez de tout ça ?
00:31:45On va vous poser la question, tout simplement.
00:31:47Les forces de l'ordre, est-ce qu'elles doivent intervenir plus durement
00:31:49pour stopper ces délits, justement, routiers ?
00:31:51Moi, je vais vous donner un exemple personnel.
00:31:55En 87, j'étais en Floride avec un ami,
00:31:58et on prenait le bus, et le bus a oublié de nous prendre.
00:32:02Et on a fait du stop.
00:32:04On s'est fait arrêter par une bagnole de police,
00:32:07qui nous a mis en joue,
00:32:09il nous a palpé tout ça, les mains sur le capot,
00:32:12mon copain avait la main dans la poche de son pantalon,
00:32:16je lui ai dit de l'enlever,
00:32:18et on a évité une amende.
00:32:20Dans certains états, c'est même la prison qui est...
00:32:25Je ne dis pas d'arriver là, d'être l'inspecteur Harry,
00:32:29mais je trouve que la police n'est pas assez soutenue en France,
00:32:33et la justice est trop laxiste,
00:32:36et on en arrive à des situations tristes et lamentables,
00:32:40comme à Mougins, quoi.
00:32:42Moi qui habite Nice, Mougins, c'est pas loin,
00:32:45et je pense à ce pauvre gendarme,
00:32:48qui s'est fait tuer en service,
00:32:51par devoir.
00:32:53C'est très triste.
00:32:55C'est important, Gilles, que vous nous rappeliez des exemples,
00:32:58parce qu'en fait, c'est à travers des exemples
00:33:00qu'on se repose des questions.
00:33:02Effectivement, le grand malfaiteur, celui qui est dangereux,
00:33:05il y a une intervention musclée de la police,
00:33:07il met sa vie en danger, on le sait.
00:33:09Maintenant, on avait eu, notamment dans le quartier de Barbès,
00:33:12à Paris, une jeune fille qui rentre de boîte de nuit,
00:33:15et qui se fait raccompagner par un garçon,
00:33:18qui, quand il voit justement la police, fonce,
00:33:21et c'est le passager qui décède.
00:33:24Voilà, ça, Corinne Tapiero, sur cette situation,
00:33:27ça repose la question de l'intervention en elle-même.
00:33:30Alors, il y a un, l'intervention,
00:33:32il y a les comportements à risque auxquels les gens s'adonnent librement.
00:33:35Je ne suis pas certaine que ce délinquant de la route,
00:33:38s'il n'avait pas de permis, il n'aurait pas pris de voiture.
00:33:40C'est pas l'histoire des trois points qui l'aurait retenue.
00:33:43Il y a un certain nombre de gens qui, d'abord, fanfaronnent beaucoup,
00:33:46parce qu'ils s'imaginent se mettre en danger,
00:33:48être au-dessus de tout, au-dessus du risque, au-dessus de la loi,
00:33:51et on est dans une difficulté permanente.
00:33:54Je ne sais pas quelle est la situation de l'ensemble
00:33:57des 25 000 auteurs des refus d'obtempérer,
00:34:01mais cette recrudescence, je suis d'accord avec M. Martin,
00:34:05ça en dit très très long sur, effectivement,
00:34:08la mise en cause, non seulement de l'autorité,
00:34:12mais du modèle républicain qui est le nôtre,
00:34:14et le code de la route, c'est quand même le plus simple à connaître,
00:34:17et qui est à peu près connu de tous, donc c'est un petit peu compliqué.
00:34:20Et le seul rempart, c'est le policier, encore une fois.
00:34:22Parce que, lorsqu'on parle autour du table, c'est facile,
00:34:24mais croyez-moi, puisque tu parlais du sujet d'un jeune fille,
00:34:27le discernement que doivent faire les policiers sur le terrain,
00:34:30moi j'ai connu la police pendant 36 ans, en gros, l'intervention c'est autre chose,
00:34:33mais même en étant CRS, j'ai fait des contrôles
00:34:35qui n'avaient rien à voir avec ce qu'on voit maintenant.
00:34:37Je les plains, nos policiers, parce qu'on est à la limite
00:34:40toujours du clash, juste du clash, pas du risque de sortie d'armes.
00:34:44Il y a une question qu'on peut se poser, Pierre-Yves Martin,
00:34:46c'est qu'on n'arrête pas de dire qu'on est dans une société
00:34:49où le respect se perd, etc.
00:34:51Finalement, il y a une perte de respect pour les fonctionnaires,
00:34:55du type les policiers, mais aussi les professeurs, etc.
00:34:58Aujourd'hui, l'autorité est mal considérée, finalement.
00:35:01Il y a certainement une fragilisation de l'autorité,
00:35:06sous toutes ses formes, à l'école, dans le cadre de la police, etc.
00:35:10Il y a aussi peut-être un élément de courtoisie,
00:35:14je ne vais pas arrêter pour le vieux schnock,
00:35:16mais un peu d'éducation.
00:35:18Je ne suis pas persuadé que toute la population française
00:35:22soit complètement consciente des quelques règles
00:35:25de savoir vivre ensemble.
00:35:27Et puis, il y a un troisième élément,
00:35:30parce que c'est notre société qui est en train d'évoluer comme ça,
00:35:33c'est une sorte d'agressivité.
00:35:35Ça passe d'abord par une agressivité verbale.
00:35:37Pour avoir échangé avec des gendarmes
00:35:40et des représentants de la police nationale dernièrement,
00:35:44depuis 3-4 ans, en fait depuis le Covid,
00:35:47il y a eu une espèce d'explosion de situations
00:35:51où il y a une agressivité verbale alors qu'il n'y a pas de raison apparente,
00:35:55et qu'à chaque arrestation que la police ou la gendarmerie
00:35:59peuvent mener sur une route,
00:36:01il y a une forte probabilité pour que ça parte en échange.
00:36:04En échange un peu musclé.
00:36:06– Les vraies voies, ça se termine,
00:36:08mais je voulais juste conclure avec une question
00:36:10adressée à Abdoulaye Kanté.
00:36:12En quelques mots, Abdoulaye Kanté,
00:36:14qu'est-ce que la direction des forces de l'ordre
00:36:18disent à leurs intervenants, hommes et femmes,
00:36:21qui sont sur ces barrages ?
00:36:24Quel est le mot d'ordre par rapport au refus d'obtempérer ?
00:36:27En quelques mots.
00:36:29– Alors, j'étais très transparent avec vous,
00:36:31je pense que ça dépend des endroits, des circonstances, etc.
00:36:35C'est qu'effectivement, on a pour ordre aussi des fois les défilés,
00:36:38parce qu'on peut éviter aussi qu'il y ait des drames
00:36:42qui soient causés plus tard, etc.
00:36:44Et je pense qu'en tant que policier, quand vous avez ce sens policier,
00:36:47vous avez votre sens policier qui vous dit
00:36:49que vous n'avez pas envie de laisser passer
00:36:51parce que vous avez envie de sauver des vies.
00:36:53Donc effectivement, on a le cul entre deux chaises,
00:36:55ou bien l'utilisation d'armes, où on a une fraction de seconde
00:36:58pour mettre stop à cette infraction.
00:37:00Donc encore une fois aujourd'hui, j'envoie plein de soutien
00:37:03à tous mes collègues, que ce soit policiers ou gendarmes,
00:37:06qui quotidiennement sont face à ce genre de situation
00:37:09et leur dire qu'il faut tenir bon,
00:37:12et malheureusement, il faut qu'on soit soutenus
00:37:14et que la justice suive aussi, mais vraiment.
00:37:16– Merci beaucoup Abdoulaye Kanté d'être venu discuter et échanger avec nous.
00:37:21Je rappelle que vous êtes policier et auteur de
00:37:23« Policiers, enfants de la République » publié aux éditions Fayard.
00:37:27– Merci Abdoulaye.
00:37:28– Merci beaucoup.
00:37:29Alors vous restez avec nous parce qu'on va se détendre un peu.
00:37:32C'est le moment préféré de Frédéric Brindel.
00:37:34Mais que nous a-t-il concocté ?
00:37:36– Je suis content du sujet que je vous ai trouvé, la thématique.
00:37:39Je le dis tout de suite ou pas ?
00:37:40– Non, restez avec nous si vous voulez savoir.
00:37:42– Bien sûr.
00:37:43– Allez tout de suite.
00:37:44– Mais elle est forte !
00:37:45Sud Radio, parlons vrai.
00:37:48Sud Radio, parlons vrai.
00:37:50Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Baer.
00:37:56– 17h51 sur Sud Radio.
00:37:58Et qu'est-ce qu'on fait à 17h51 Frédéric Brindel ?
00:38:01– On chante, on joue, on danse.
00:38:03– Il est content !
00:38:05Allez c'est parti pour le quiz de l'été.
00:38:07Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:10– Alors vous avez attendu.
00:38:11Maintenant vous avez le droit de savoir le thème.
00:38:13– Oui mais il faut que Gilles nous dise.
00:38:15Ah parce que Gilles, il est là Gilles Denis avec nous.
00:38:17– Oui il est là.
00:38:18– Mais d'abord le thème.
00:38:19– Bah oui parce que si je donne le thème, ça peut peut-être vous aider à choisir
00:38:22votre coéquipier parmi les trois vraies voix.
00:38:25Alors, je suis content de mon choix.
00:38:28– Il est tellement content qu'il n'arrive pas à lui le dire.
00:38:30– Le thème c'est ce qu'il y a en ce moment dans la tête d'Emmanuel Macron.
00:38:34C'est le thème du quiz musical.
00:38:36– Mais qu'est-ce qu'il y a-t-il dans sa tête ?
00:38:38Nous voulons savoir.
00:38:40– Alors Gilles, qui choisissez-vous ?
00:38:42– Il faut choisir quelqu'un, oui.
00:38:43– Corinne.
00:38:44– C'est un bon choix.
00:38:46– C'est un très bon choix.
00:38:47– Excellent.
00:38:48– Et vous choisissez je trouve en ce moment.
00:38:50– Corinne c'est un petit peu la référence musicale.
00:38:53– Corinne c'est la référence musicale et le choix de l'été.
00:38:57– C'est pas vrai, il se moque.
00:38:59– Pierre-Yves avec Bruno contre Corinne et Gilles.
00:39:03– Gilles, soyez vigilants, rapides.
00:39:06Il faut qu'on les batte.
00:39:08Allez, vous êtes prêts les amis ?
00:39:10– On va rigoler, Judith, parce qu'à chaque fois il faut se remémorer le thème.
00:39:13C'est qu'est-ce qu'il y a dans la tête d'Emmanuel Macron ?
00:39:15– Que se passe-t-il dans sa tête ?
00:39:17Extrait numéro 1.
00:39:19– Dalida.
00:39:20– Bah voilà, vous avez fait le bon choix Gilles.
00:39:24– Bravo Dalida.
00:39:26Je l'attendrai toujours.
00:39:28– Alors la version de Dalida, il y a une version plus ancienne
00:39:31qui était la chanson préférée de ma mamie d'ailleurs.
00:39:34Ça c'est une chanson d'après-guerre.
00:39:36– Je vais faire juste un goût d'histoire.
00:39:38Quand je protégeais le Joseph Franceschi qui était ministre,
00:39:40secrétaire d'État, sécurité publique et maire d'Alfortville,
00:39:42je l'ai eu dans la voiture, blendé, avec Franceschi.
00:39:45C'est l'ami du ministre que je l'ai eu dans la voiture.
00:39:47– Dalida, ça y est ?
00:39:48– Ouais, vous vous en foutez, j'ai l'impression.
00:39:50– Non, non, non, c'est justement, on t'écoute.
00:39:52– Attention, on se protège dans l'histoire.
00:39:54– C'est iconique.
00:39:55– Ça fait 1-0, on rappelle que l'équipe qui gagne est celle qui a 4 points.
00:39:58– T'étais pas 3 normalement ?
00:40:00– 4.
00:40:01– Et si vous continuez, ça sera 5.
00:40:04– Emmanuel, que fais-tu ?
00:40:06– Bon allez, ça suffit les enfants.
00:40:08Extrait numéro 2.
00:40:09– J'ai cherché l'amour et la reconnaissance.
00:40:12– Cadeau Géraud ?
00:40:13– Non.
00:40:15– Christian Payet ?
00:40:16– Non.
00:40:17– Il est un peu plus...
00:40:21– Columbia Capiro ?
00:40:22– Non.
00:40:23– Amir ?
00:40:24– Oui !
00:40:25– Et donc Gilles, quel choix !
00:40:26– Gilles, vous avez choisi Corinne et vous êtes heureux.
00:40:29– Vous voulez défiler la réponse ou quoi ?
00:40:32– J'ai fait des quiz.
00:40:34– Tout le week-end, elle s'entraînait à fond.
00:40:36– Et c'est drôle, vous avez donc, j'attendrai, j'ai cherché.
00:40:39C'est marrant par rapport...
00:40:40– C'est formidable.
00:40:42– Il est content, il est content.
00:40:45– Bravo Frédéric.
00:40:50– Allez, extrait numéro 3.
00:40:52– J'arrive, oh j'arrive.
00:40:55Et même enfermant les yeux.
00:40:58– Alors Gilles, c'est pour vous !
00:41:00– Je sais pas, je vois pas.
00:41:02– Elle est canadienne.
00:41:03– Ah oui !
00:41:04– C'est pas Sandy ?
00:41:05– Oui, non.
00:41:06– Elle a le nom d'une galère.
00:41:07– Boulaine, non, Isabelle Boulaine ?
00:41:08– Non.
00:41:10– Je savais pas dire que c'est l'Indio.
00:41:11– Mais t'y goûtez pas !
00:41:12– En plus, personne ne m'écoute.
00:41:14– Qu'est-ce que tu as dit ?
00:41:15– Elle a le nom d'une galère.
00:41:16– C'est une chanteuse française ?
00:41:17– Aramis.
00:41:18– Non, non, chanteuse canadienne, justement.
00:41:20– Canadienne ?
00:41:21– Moi, si, j'ai très honte.
00:41:22– Bravo !
00:41:23Et ensuite ?
00:41:24– Tel.
00:41:25– Ah bah voilà.
00:41:26– Tel, voilà.
00:41:27– Diane Tel.
00:41:28– Eh ben on a gagné, Gilles !
00:41:29– Comme quoi ?
00:41:30– Non, non, 3.
00:41:31– C'est à vous alors.
00:41:32– Non, non, non.
00:41:33– Nous, on va faire une remonte à l'âge.
00:41:40– Ça tombe bien, c'est l'extrême rockette.
00:41:42– Et là, c'est celui le plus bête que j'ai trouvé par rapport à ce qu'il fait.
00:41:54– Magnifique !
00:41:55– Alors, qui chante ?
00:41:56– Jean-François.
00:41:57– Non, mais justement, allez !
00:42:01– Eh oui, mais tu dis un truc, là, mais je...
00:42:03– François ?
00:42:05– Frédéric François !
00:42:06– Frédéric François !
00:42:07– François Méli !
00:42:08– François Valéry !
00:42:11– Gilles, vous n'étiez pas loin, mais c'est pas ça.
00:42:13– Mais vous étiez quand même un petit peu loin, Gilles.
00:42:17– On va recommencer la remontade.
00:42:18– Ça fait 3, la remontade.
00:42:21– Alors, vous êtes prêts ?
00:42:22– Oui.
00:42:23– Extrait numéro 5.
00:42:24Et un jour, une femme...
00:42:26– Arda Tagni !
00:42:27– Oui !
00:42:29– Victoire !
00:42:30– Ça y est !
00:42:31– Bravo !
00:42:32– Bravo Gilles !
00:42:33– Parce qu'il peut peut-être choisir une femme comme Premier ministre aussi, c'est important.
00:42:37– Ah, il va au fond de son histoire.
00:42:38– Si je peux me permettre, je pense que c'est mal barré.
00:42:40– Et le cinquième, c'était quoi, j'espère ?
00:42:42– Trouvez ça, alors.
00:42:43– Allez, on se fait un kiff.
00:42:44– Cinquième.
00:42:45– Sixième.
00:42:46– De bien.
00:42:47– Ah, je la connais, celle-là, en plus.
00:42:48– Moi aussi.
00:42:49– Mais ça compte pas comment elle répond, quoi.
00:42:51– C'est vrai que c'est ce qu'on cherche, hein.
00:42:54– Bah, chez un Premier ministre, on veut juste quelqu'un de bien.
00:42:58– Alors, vous l'avez pas, Gilles ?
00:43:00– Non, ça me dit quelque chose.
00:43:01– C'est un double prénom masculin d'une chanteuse, en fait.
00:43:04En fait.
00:43:06Enzo, Enzo.
00:43:07– Ah, Enzo, Enzo.
00:43:09– Gilles ?
00:43:10– Oui, oui, Judith, on peut passer la dernière, parce que je t'ai connu.
00:43:13– Je peux faire le lancement.
00:43:16Écoutez ce que se dit, en ce moment, Emmanuel Macron.
00:43:21– Car aujourd'hui, j'ai envie d'être enceinte,
00:43:25et d'aimer, je suis le maître.
00:43:28– Ah, c'est très bien, c'est très bien.
00:43:31Voilà, c'était pour vous.
00:43:33– Et les amis, les éditeurs de Sud Radio,
00:43:36si vous voulez jouer avec nous, demain,
00:43:39vous nous appelez au 0826 300 300, bien évidemment.
00:43:43Dans dix minutes, ça va être le tour de table de l'actu,
00:43:45puis juste avant ça, ça sera « Vous avez la parole ».
00:43:48Donc, surtout, restez avec nous.
00:43:50À tout de suite.
00:43:51Allez, en musique.
00:43:58– Sud Radio.
00:43:59– Parlons vrai.
00:44:00– Parlons vrai.
00:44:01– Sud Radio.
00:44:02– Les vraies voix Sud Radio, 17h-20h.
00:44:05Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:44:07– Et les vraies voix sont avec vous,
00:44:09comme tous les jours de cette semaine.
00:44:10On vous les rappelle.
00:44:11Enfin, ce n'est pas les mêmes tous les jours.
00:44:13– Oui, mais celui-là, c'est peut-être le meilleur de la semaine.
00:44:16– Oui, top, top, top.
00:44:18Arrêtez, parce que les autres vont être jaloux, Frédéric.
00:44:20– Mais non, parce qu'il le dit sept jours.
00:44:23– Bruno Pommard, par exemple, tout le monde nous l'envie.
00:44:25Ex-policier, ancien patron du Raed, maire d'une commune rurale.
00:44:29C'est quand même énorme.
00:44:30– Et que dire de Corinne Tapierreau,
00:44:32qui est conseillère d'arrondissement Les Républicains dans le XIIe,
00:44:34et puis à Paris, et puis présidente de l'Observatoire des parents et de l'école.
00:44:37Quel talent !
00:44:38– Et qui a gagné le quiz.
00:44:39– Et vous avez gagné le quiz ?
00:44:40– Je l'ai dit surtout ce soir.
00:44:41– Chers auditeurs, il faut toujours choisir Corinne pour gagner le quiz.
00:44:45– Et puis Pierre-Yves Martin,
00:44:46qui est un petit peu le Jacques Martin du monde de notre pays.
00:44:48C'est-à-dire qu'il fédère, il consulte.
00:44:52– Allez, vous avez la parole.
00:44:54C'est avec Clément Harion.
00:44:56– Les vraies voix Sud Radio.
00:44:59– Alors Clément, ce matin, Nicole Belloubet a annoncé
00:45:02qu'elle veut bannir le téléphone des écoles et collèges dès 2025.
00:45:05Donc un durcissement des règles, parce qu'a priori, c'était déjà interdit.
00:45:08– Exactement. Conférence de rentrée pour la ministre démissionnaire.
00:45:11Je le rappelle quand même, Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation.
00:45:14Elle a annoncé l'expérimentation de l'interdiction du téléphone portable
00:45:17dans 200 collèges dès lundi.
00:45:19Alors cette utilisation, elle était déjà interdite.
00:45:22Mais cette fois-ci, on va aller plus loin.
00:45:24Les élèves seront obligés de déposer leur smartphone
00:45:26à l'entrée de l'établissement.
00:45:28– Pour les retrouver, ça va être simple.
00:45:30– C'est sûr qu'ils en ont aussi, ils s'en sortent tous.
00:45:32– Heureusement qu'elle revient de vacances.
00:45:34– Elle revient de vacances pour avoir appendi un truc pareil.
00:45:36– La généralisation de cette interdiction dans les collèges
00:45:38devrait pouvoir intervenir dès le mois de janvier 2025.
00:45:41Donc pour tous les collèges.
00:45:43Voilà ce qu'a dit la ministre démissionnaire.
00:45:45Nous sommes, pour échanger sur ça, avec Abdelkrim Mezbaï.
00:45:48Vous êtes le président de la Fédération des conseils de parents d'élèves.
00:45:52Bonjour. – Bonjour.
00:45:54– Bienvenue monsieur.
00:45:56– Bonjour.
00:45:57– Monsieur Mezbaï, une première réaction.
00:45:59Qu'est-ce que vous en pensez, vous,
00:46:01de cette annonce de la ministre de l'Éducation ?
00:46:05– Pour nous, ce n'est pas vraiment une annonce,
00:46:07puisque le téléphone était déjà banni
00:46:11à travers les règlements intérieurs des collèges, d'une part.
00:46:15Et dans les écoles élémentaires,
00:46:17c'est vraiment quelque chose qui est à la marge.
00:46:20On ne voit pas trop de téléphones traînés dans les écoles élémentaires.
00:46:25– Alors, pardonnez-moi Abdelkrim,
00:46:27mais j'ai entendu beaucoup d'enfants de 13-14 ans dire
00:46:31que quand on va dans les toilettes du collège,
00:46:34il y a les téléphones qui sont sortis quand même.
00:46:36Donc l'interdiction ne fonctionne pas forcément tout à fait.
00:46:40– Oui, mais pour ça, il faut des moyens.
00:46:42Il faut des moyens humains.
00:46:44Aujourd'hui, l'école manque de moyens déjà
00:46:46pour avoir des profs, un prof devant chaque classe tous les jours.
00:46:49Donc cette mesure, même si elle veut la mettre en place dès 2025,
00:46:55il faudra des moyens humains pour vérifier les numéros des téléphones, etc.
00:47:04Vous avez bien dit, comment ils vont les reconnaître ?
00:47:07– Oui, oui, ça n'a pas rien à voir.
00:47:09– Ils mettent une étiquette avec leur nom dessus,
00:47:11c'est comme les cahiers de classe, non ?
00:47:13– Une étiquette, oui, mais comment l'étiquette ?
00:47:16– C'est compliqué quand même.
00:47:18– Par classe et tout ça, enfin, non ?
00:47:20– Oui, mais dans un collège, il y a entre 6 ans et 800 élèves.
00:47:24– Oui, voilà, c'est ça, ça fait beaucoup.
00:47:26C'est comme retrouver une aiguille dans une meule de feu.
00:47:28– Allez-y, Clément.
00:47:30– C'est vraiment bon, vous arrivez à voir.
00:47:34– Cette mesure qui vise à prévenir les violences en ligne,
00:47:36il faut le rappeler, à limiter l'exposition aux écrans aussi.
00:47:39Monsieur Mezbahi, quand on est parent,
00:47:41on ne se dit pas quand même que c'est une bonne chose.
00:47:43Mais finalement que c'est impossible à mettre en place ?
00:47:46– Applicable.
00:47:48– Pas applicable, tout simplement ?
00:47:50– Oui, c'est applicable.
00:47:52– C'est applicable ou c'est pas applicable ?
00:47:54Non, pas applicable, d'accord.
00:47:56– C'est pas applicable et il faut des moyens humains pour appliquer ça.
00:48:02Et par ailleurs, pour les familles,
00:48:05là je me mets à la place du parent, j'en suis un,
00:48:10les enfants ont besoin d'un téléphone en cas de besoin.
00:48:14– Oui, mais pas dans la journée à l'école.
00:48:16– Pas en classe.
00:48:18– Pardon ?
00:48:19– Pas dans la journée quand ils sont en école.
00:48:21– Non, mais qu'ils aient dans leur cartable,
00:48:23quelque part, éteint, et en cas de besoin, qu'ils puissent l'avoir.
00:48:27– Mais à l'école, monsieur, c'est quand même pas nécessaire.
00:48:30– Je ne parle pas de l'école, je parle du collège.
00:48:35– Le fameux chemin, c'est vrai, moi, pour être aussi parent d'une collégienne,
00:48:40c'est vrai que le principe d'avoir un téléphone
00:48:44et qui peut permettre…
00:48:46Comment on faisait, nous, à notre époque ?
00:48:48– C'est la question, évidemment.
00:48:50– La spécialiste, oui, allez-y, pardon.
00:48:52– C'est la question qui tue, comment on faisait à notre époque.
00:48:55Bah oui, un peu.
00:48:57– Surtout que moi, je suis très, très vieux, en plus.
00:48:59– Je pense qu'il y a eu une mascasse.
00:49:01– Oui, voilà, c'est pour ça que ma fille a un portable, je vous l'assure.
00:49:03Alors, une spécialiste, Corinne Tapierot.
00:49:05– Écoutez, moi, je trouve que cette mesure est assez amusante
00:49:07parce qu'effectivement, comme l'a dit monsieur Mezbaï,
00:49:09c'est prévu dans les règlements intérieurs, et ça depuis des années,
00:49:12parce qu'avec l'apparition des premiers téléphones portables,
00:49:14il y a eu les pires problèmes, parce que lorsqu'ils étaient confisqués,
00:49:17il y a eu une histoire de puces, un coût, etc., assez élevé.
00:49:20Moi, je pense qu'il faudrait, si on voulait vraiment mettre en application cette mesure,
00:49:25essayer de réorganiser les structures collèges,
00:49:28c'est-à-dire de se dire, et du même coup, on réduirait l'histoire du poids des cartables,
00:49:32c'est de se dire que chaque classe a une classe dédiée,
00:49:35où il y aurait tous les livres de classe,
00:49:37on n'est pas obligé de trimballer tout le temps avec un jeu de livres,
00:49:40et il y aurait les casiers pour mettre les téléphones.
00:49:42– Oui, c'est ça, les casiers.
00:49:43– Les casiers comme aux Etats-Unis.
00:49:44– Non, pas les casiers comme aux Etats-Unis, un logement pour les téléphones.
00:49:47– Vous allez à l'école aux Etats-Unis, vous non, on ne sait pas, vous êtes drôle.
00:49:50– Vous n'allez pas regarder les séries ?
00:49:52– Que les enfants peuvent récupérer en finissant le cours avant de partir à midi.
00:49:57– Tu parles quand il y a des problèmes de vol.
00:49:59– Il n'y a pas de vol quand tu es dans la salle de classe.
00:50:01– Il faut les casiers fermés, c'est tout.
00:50:03– Oui, il n'y a pas de casiers en France.
00:50:05– Pourquoi il n'y a pas de casiers en France ?
00:50:07– Il y a quand même des choses plus importantes à mettre en place.
00:50:09– Oui.
00:50:10– Bon, alors après, c'est vrai aussi qu'on dit qu'on dirait c'était des débrouilleurs,
00:50:14mais les débrouilleurs ça coûte excessivement cher,
00:50:16que le coût d'appeler des parents depuis un téléphone fixe
00:50:19vers un téléphone portable est très onéreux,
00:50:21donc ce qui ferait que l'établissement ne pourrait plus prévenir les parents
00:50:25si on leur mettait des débrouilleurs à partir d'un portable.
00:50:27Donc en fait, ils ont toujours des idées fumeuses comme ça à la rentrée,
00:50:30je ne sais pas où ils ont les péchés.
00:50:32– Alors qu'est-ce qu'on a besoin, c'est des profs ?
00:50:34– Non mais moi je n'arrive pas à aller jusqu'au nez.
00:50:36– C'est une idée fumeuse ?
00:50:37– On a des besoins de demander aux enfants de respecter les règles.
00:50:40De la même manière, moi j'entends des parents s'offusquer
00:50:42comment ils ont le téléphone portable à l'école,
00:50:44je voudrais bien savoir comment ça se passe chez eux
00:50:46quand ils leur demandent de poser le portable, juste pour savoir.
00:50:49– Le portable il n'est pas posé en fait.
00:50:51– Il n'est jamais posé.
00:50:53Voilà, donc il y a bien un sujet de société avec un positionnement d'enfant roi
00:50:58qui fait un petit peu ce qu'il veut et voilà,
00:51:01et donc du coup on est obligé de s'adapter à ça.
00:51:03– Alors juste peut-être une réaction, Abdelkrim Esbahi,
00:51:06je voulais une réaction, vous êtes le président de la FCPE,
00:51:09rappelons-le, cette conférence de rentrée de Nicole Belloubet,
00:51:12ministre démissionnaire, pardonnez-moi mais ça ne change rien
00:51:16puisqu'il n'y a pas eu de décision d'annoncer puisque tout est gelé,
00:51:19c'est ça l'idée ?
00:51:21– C'est ça en fait, nous on reste pantois d'avoir
00:51:24une ministre d'éducation nationale démissionnaire
00:51:29qui nous annonce des choses nouvelles
00:51:31comme nous avait annoncé des choses à chaque rentrée
00:51:35mais pas sur le fond, c'est-à-dire sur le monde de moyens humains
00:51:39qu'on a dans tous les établissements scolaires
00:51:41et ça on n'en parle pas, ça on n'en parle pas,
00:51:44c'est ça qui nous embête le plus.
00:51:46– Allez, on vous remercie en tout cas Abdelkrim Esbahi,
00:51:49on rappelle que vous êtes président de la Fédération
00:51:51des conseils de parents d'élèves,
00:51:53merci beaucoup Clément Arrayon pour…
00:51:55– Merci à vous.
00:51:56– Vous avez la parole.
00:51:57– Vous pouvez reprendre votre portable Clément, je dois.
00:52:01– Allez, le tour de table de l'actu des Vraies Voix,
00:52:04c'est dans un instant, surtout vous restez avec nous, à tout de suite.
00:52:07– Sud Radio.
00:52:08– Parlons vrai.
00:52:09– Parlons vrai.
00:52:10– Sud Radio.
00:52:11– Parlons vrai.
00:52:12– Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:52:17– Merci d'avoir choisi Sud Radio, on est bien contents d'être avec vous.
00:52:20– Merci.
00:52:21– Et puis c'est l'heure du tour de table, arrêtez de vous foutre de moi Frédéric Brindel.
00:52:25– Non mais c'est vrai, c'est…
00:52:26– Vous n'arriverez pas à me déconcentrer.
00:52:27– C'est touchant, c'est touchant parce qu'on prépare une émission,
00:52:30et puis vous la partagez avec nous, ça nous touche.
00:52:34– Il va nous faire un petit quizz.
00:52:36– Il est où votre violon ?
00:52:38– Moi c'est plus le piano.
00:52:39– Je sais, mais là je parlais de la flûte, non ?
00:52:42Bon allez, le tour de table de l'actu des Vraies Voix, c'est tout de suite.
00:52:46– Tu veux venir à table avec nous ?
00:52:47– Ça fait pas vrai con comme tête, demande ton avis.
00:52:49– Quand on veut conjurer le diable, on l'invite à sa table.
00:52:51– Moi je veux du féroce actualité.
00:52:52– C'est laissante cette tableur des coups.
00:52:54– Pardon ? Ah non, je suis intelligent.
00:52:56– C'est à mon tour maintenant.
00:52:57– Le tour de table.
00:52:58– De l'actualité.
00:52:59– De l'actualité.
00:53:00– Et on commence avec vous, le tour de table Bruno Pommard.
00:53:04– Sud Radio en même temps ça s'appelle.
00:53:05– Voilà.
00:53:06Est-ce que vous voulez que je présente votre tour de table ou vous le faites tout seul ?
00:53:08– Allez-y, je vous en prie.
00:53:09– Ah d'accord.
00:53:10– C'est votre métier en même temps.
00:53:12– Ah c'est elle qui vous aurait fallu oral.
00:53:16– Allez, Grenoble, lutte contre les stupéfiants, recours à l'armée pour pacifier certains quartiers.
00:53:21Vous pensez que c'est une bonne idée Bruno ?
00:53:23– Oui, je le pense réellement.
00:53:25J'ai pu en discuter, alors on ne va pas refaire le schéma de ce qui se passe à Grenoble
00:53:30et dans d'autres villes de France avec ces stups que personne n'arrive à résoudre
00:53:34en termes de résolution d'affaires, même si la police, la gendarmerie, l'OFAS,
00:53:40toutes les unités qui travaillent contre la lutte contre les stupéfiants font un travail considérable.
00:53:44Le problème c'est qu'on se rend compte qu'effectivement c'est un tel business
00:53:47qui rapporte plus de 3 milliards à ceux qui se nourrissent de ça
00:53:51et qui est même inscrit au PIB d'ailleurs.
00:53:53Il faut savoir que plus de 3 milliards sont inscrits au PIB du pays.
00:53:55Donc c'est quand même exceptionnel.
00:53:57Comment résoudre ce problème ?
00:53:58Alors il y a eu le lancement de ce qu'a fait Darmanin qui, à mon sens, n'est pas anodin.
00:54:02C'est les fameux plans XXL pour lutter contre la drogue dans ces quartiers.
00:54:07Ça déstabilise le business et c'est une bonne chose.
00:54:09Même si ça peut se transporter ailleurs, ça déstabilise le business.
00:54:12Ça fait qu'effectivement les groupes entre eux s'opposent et cherchent à récupérer du terrain.
00:54:16Et donc on voit qu'il y a eu des flingages sur pas mal de secteurs.
00:54:20Mais je crois qu'il y a un véritable travail à mener ensemble
00:54:23et la police seule ne pourra pas le mener.
00:54:25Vous savez qu'à chaque fois qu'il y a une problématique comme ça dans nos quartiers,
00:54:28on envoie les CRS, les fameuses forces d'action rapide des CRS,
00:54:31la 81, la 8, etc., qui sont des unités qui ont été stratégiquement mises en place
00:54:36pour lutter contre les black blocs, mais qui sont des unités particulières
00:54:40qui peuvent, comment dire, intervenir très rapidement.
00:54:43Et ils font un formidable travail.
00:54:44Le seul souci, c'est de maintenir ces forces de l'ordre en permanence sur le terrain.
00:54:48Et ça, waouh ! Point d'interrogation.
00:54:50Mais qu'est-ce qu'elle a de plus l'armée par rapport aux forces de l'ordre ?
00:54:53Simplement, je pose la question.
00:54:55Je sais que les hauts militaires ne vont pas vouloir faire ce genre de mission.
00:54:58Au même titre d'ailleurs qu'ils ne voulaient pas faire le plan Vigipirate
00:55:01lorsque ça a été lancé en 2015 avec Cazeneuve et le ministre de la Défense
00:55:04parce que ce n'était pas leur mission.
00:55:06La mission des militaires, c'est de faire la guerre.
00:55:08Quand on a dit ça...
00:55:10En fait, l'objectif, c'est de faire la guerre au réseau de trafiquants.
00:55:14Oui, vous avez raison, Frédéric. Je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:55:17Mais se faire la guerre à l'étranger...
00:55:19On a 204 000 militaires professionnels dans ce pays.
00:55:22Il faut savoir ce qu'ils font exactement tous.
00:55:24Je crois que ce serait important pourquoi ?
00:55:26Pour qu'on puisse mailler, les quadriller ces quartiers en permanence
00:55:29pour casser ce phénomène d'insécurité que ressentent les gens dans ces quartiers
00:55:33et être mobilisés en nombre.
00:55:35Ce qu'on fait sur le plan Vigipirate, quand vous avez les légionnaires
00:55:38sur les Champs-Élysées ou ailleurs, c'est rassurant.
00:55:40Moi, le premier, je me dis que les mecs qui passent sont armés,
00:55:42dans les gares, partout. C'est rassurant.
00:55:44Pourquoi on ne le ferait pas dans ces quartiers ?
00:55:46D'abord, ça permettrait de soulager nos forces de police qui n'en peuvent plus,
00:55:49qui sont saturées, les CRS, les gendarmes mobiles, etc.
00:55:51Ils vont ponctuellement, mais ils ne peuvent pas y rester des mois et des mois.
00:55:54Et donc, il faudrait rester plantés dans ces quartiers en permanence
00:55:57et ensuite, derrière, avec l'OFAS, avec les services de stup,
00:56:00faire un travail de fonds qu'ils sont capables de faire.
00:56:02Puisqu'on a levé des réseaux, des aides-mafias, Yoda, etc.
00:56:06Il y a eu des coups forts qui ont été portés à ces réseaux-là.
00:56:10Ces unités pourraient travailler sur le fonds.
00:56:12Et à côté de ça, il faudrait que les maires, les élus,
00:56:16avec les mailleurs sociaux et les associations, retravaillent le terrain
00:56:19de façon à se réapproprier ce terrain.
00:56:21Parce que tous ces quartiers sont délaissés de tout, de la société entière.
00:56:25Donc, on n'a quasiment plus d'associations, etc.
00:56:27Moi, j'y travaille, je le sais.
00:56:28J'en ai fait des centaines de quartiers, je les connais pour beaucoup par cœur.
00:56:31Et bien, tous les gens demandent ça.
00:56:33C'est-à-dire de la présence policière permanente,
00:56:35du travail sur les réseaux, et à côté, des acteurs associatifs
00:56:38qui sont capables d'occuper les jeunes, de prendre en charge les jeunes.
00:56:41Judith, c'est pas ce monsieur là, Bruno Pommard ?
00:56:43On avait dit futur ministre de l'Intérieur, c'était pas ça ?
00:56:46Oui, c'est ça.
00:56:47Ça va arriver, la force.
00:56:48De votre bouche aux oreilles de là-haut, du sommeil.
00:56:52Vous connaissez, alors ?
00:56:53Non, je ne connais personne, laissez-moi tranquille.
00:56:56Alors, Pierre-Yves Martin, l'armée dans les quartiers, du coup, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:57:00Je trouve que l'idée est séduisante,
00:57:03et je ne veux pas passer pour le pessimiste du coin,
00:57:07mais j'ai une interrogation très sincère,
00:57:10et très honnête, sur la faisabilité.
00:57:15Sur deux éléments principalement.
00:57:17La première, c'est, on demande à l'armée d'intervenir,
00:57:21on veut dire qu'elle serait OK, super, elle intervient.
00:57:24Moi, on m'a toujours dit, vrai ou faux, j'en sais rien,
00:57:27on m'a toujours dit, par exemple, que dans pas mal de cités,
00:57:29personne, au niveau des forces publiques,
00:57:31n'avait les plans des souterrains, des caves, des machins,
00:57:34ils ne savaient comment c'était construit, etc.
00:57:36Et que, du coup, pour rentrer dans certaines cités,
00:57:40c'était pas évident.
00:57:41Le deuxième élément que je voulais partager avec vous,
00:57:44c'est qu'une fois que l'armée a réussi à pacifier ces cités,
00:57:50après, il y a un côté baguette magique,
00:57:53parce qu'après, c'est du sujet de l'urbanisme,
00:57:58c'est-à-dire qu'il faut mettre autour de la table
00:58:00tous les acteurs de la ville, former, éduquer,
00:58:04faire venir les boîtes pour générer de l'emploi,
00:58:06de la sécurité, etc.
00:58:08Donc, il y a tout un ensemble, c'est extrêmement ambitieux.
00:58:11C'est pour ça que je vous parlais de faisabilité,
00:58:13et pas en voulant passer pour la vision sombre.
00:58:17Alors, il nous reste assez peu de temps, pardonnez-moi,
00:58:19donc je donne la parole à Corinne.
00:58:20Corinne, si vous pouvez répondre rapidement,
00:58:22parce qu'après, c'est votre tour de table.
00:58:24Alors, moi, je suis toujours assez étonnée
00:58:26des solutions un petit peu miracles comme ça.
00:58:29D'abord, parce que même si on a 204 000 soldats,
00:58:32je ne pense pas qu'ils soient ni formés, ni aguerris
00:58:34pour aller dans ces cités,
00:58:36où dans certains endroits, nous dit-on,
00:58:39plus personne ne rentre.
00:58:41Ce qui me gêne toujours dans ces discours un peu misérabilistes,
00:58:44c'est quand on dit qu'on a tout abandonné,
00:58:46pourtant, c'est les secteurs où l'État donne le plus.
00:58:48C'est là qu'on a le plus dans les écoles.
00:58:50La question, c'est de savoir où sont les parents
00:58:52qui permettent à leurs enfants de ne pas être à l'école.
00:58:55Et pour occuper tous ces jeunes, comme vous dites,
00:58:57il y a l'école.
00:58:58Et puis, ceux qui ne sont plus en âge d'aller à l'école,
00:58:59il y a le boulot.
00:59:01Très intéressant, le programme du prochain ministre de l'Intérieur.
00:59:05Je veux bien le conseiller du ministère de l'Intérieur.
00:59:09Bessette l'éducation.
00:59:10Bessette ce qu'il veut.
00:59:12C'était donc Bruno Pomard.
00:59:13Les envies sont lancées ce soir.
00:59:15Personne ne veut mon plan, en fait.
00:59:17Si, peut-être que si, en fait.
00:59:19Je pense qu'il y a des réponses, franchement.
00:59:21Alors, vous restez avec nous parce que c'est Corinne Tapiero
00:59:23qui va prendre la parole juste après.
00:59:25Le tour de table de l'actu des Vraies Voix continue.
00:59:28A tout de suite.
00:59:39Et le tour de table de l'actu des Vraies Voix continue avec vous,
00:59:42Corinne Tapiero.
00:59:43On va parler de votre sujet favori.
00:59:45Ah bah oui, la rentrée scolaire.
00:59:48Et attention, son mot aux idées reçues.
00:59:50Oui, alors voilà.
00:59:51Moi, ce qui me fatigue à cette époque de l'année,
00:59:53c'est évidemment, vous avez parlé de la rentrée scolaire
00:59:55et surtout, du coût de la rentrée scolaire.
00:59:57Donc, la Caisse d'Allocation Familiale
00:59:59vient de livrer l'allocation de rentrée scolaire
01:00:02avec un peu de retard.
01:00:03Ça a fait tout un drame.
01:00:05Donc, pour vous donner un petit peu une idée,
01:00:07on donne 416,40 euros pour un enfant entre 6 et 10 ans.
01:00:12Il faut savoir aujourd'hui qu'en France,
01:00:14les collectivités territoriales
01:00:16assument une grosse part de l'éducation des enfants.
01:00:19Par exemple, en fournissant les livres en primaire,
01:00:21à l'école primaire, élémentaire, comme on appelle.
01:00:24Ainsi qu'au collège, c'est le département qui les fournit.
01:00:27Au lycée, c'est la région.
01:00:29Donc, ce sont des frais qui ne sont plus à la charge des parents.
01:00:33On est toujours en train de chercher de l'argent de l'État
01:00:35pour aider les familles à faire la rentrée.
01:00:37Moi, je demande...
01:00:38Alors, Xavier Narcos avait réussi une opération extraordinaire
01:00:41avec la grande distribution,
01:00:43c'est de faire les essentiels de la rentrée
01:00:45à des coûts assez bas, qui existent toujours.
01:00:47Il y a un pack essentiel de la rentrée
01:00:49avec 10 objets pour moins de 10 euros.
01:00:51Mais ce qui est quand même étonnant,
01:00:53c'est que jusqu'à maintenant, on n'arrive toujours pas
01:00:55à faire pression sur les ordinateurs
01:00:57de ces dépenses que sont les enseignants.
01:00:59Parce que je ne sais pas comment...
01:01:01Avec des appellations de cahiers qui ressemblent à Oculo...
01:01:03Je ne sais pas comment on apprend mieux l'anglais
01:01:05dans un 24-32 que dans un 21-29-7
01:01:08ou dans un 17-22.
01:01:1024-32, please.
01:01:12C'est pas incroyable.
01:01:14Je ne comprends pas, quand on parle du poids des cartables,
01:01:16pourquoi les enseignants se refusent
01:01:18à ce que les élèves n'aient que des feuilles
01:01:20de papier perforées
01:01:22pour pouvoir prendre note de leur cours,
01:01:24venir juste avec une petite...
01:01:26un petit lutin.
01:01:28Ils veulent avoir le cahier en permanence.
01:01:30On réglerait un certain nombre de problèmes.
01:01:32Ensuite de quoi, je ne suis absolument pas certaine
01:01:34que la rentrée scolaire coûte ce prix-là.
01:01:36Alors, j'ai entendu et on entend tous les ans
01:01:38la même chose.
01:01:40Alors, il faut aller chez le coiffeur.
01:01:42Oui, mais s'il n'y a pas école,
01:01:44tes enfants, tu ne vas pas les laisser avec les cheveux dans les yeux.
01:01:46Il y a un moment où tu vas les amener chez le coiffeur.
01:01:48Il faut l'amener chez l'ophtalmo.
01:01:50Mais l'ophtalmo, c'est pris en charge par la
01:01:52Caisse primaire d'assurance maladie,
01:01:54vraisemblablement par une mutuelle ou une CMU.
01:01:56Et on a des demandes comme ça sans cesse.
01:01:58Alors, il y a les affaires de sport, bien sûr,
01:02:00mais les enfants aujourd'hui, ils ont tous des baskets au pied
01:02:02toute l'année et tous pratiquement des jogging.
01:02:04Donc, ce n'est pas vraiment...
01:02:06Il faut justement une paire dédiée au sport.
01:02:08Non, non, ça n'existe plus.
01:02:10Moi, chaque fois, je le mets dans le sac de ma fille
01:02:12qui le laisse là-bas.
01:02:14C'est parce que chez les Brindelles, il y a une éducation.
01:02:16Mais monsieur,
01:02:18nous agissons en fonction
01:02:20de ce qu'on nous demande.
01:02:22Autrefois, ça se faisait comme ça.
01:02:24Autrefois, la rentrée scolaire, ça coûte
01:02:26un peu plus cher aux familles. Il fallait qu'ils achètent
01:02:28les livres, les cahiers, l'équipement
01:02:30de sport parce qu'on n'allait pas à l'école en jogging,
01:02:32les chaussures de sport parce qu'on n'y allait pas en basket,
01:02:34les chaussures de salle, les chaussons de salle,
01:02:36l'équipement de salle, etc.
01:02:38Et alors, on a eu également, cette rentrée scolaire,
01:02:40une enquête de l'UNEF
01:02:42qui nous a expliqué que le coût
01:02:44des études était exorbitant pour les étudiants
01:02:46et le chiffre, alors parce que
01:02:48c'est l'UNEF et qu'évidemment, il faut être
01:02:50très large, jusqu'à 1500 euros
01:02:52en Ile-de-France. Alors, je trouve ça
01:02:54extraordinaire qu'on en soit là parce qu'on ne se pose pas
01:02:56la question de savoir comment vivent les retraités
01:02:58avec moins de 1000 euros par mois.
01:03:00Donc moi, tout ça me met en colère.
01:03:02Et je me dis qu'à un moment, il faudrait être
01:03:04un peu raisonnable à prendre aussi
01:03:06à consommer responsable, c'est-à-dire qu'on n'est pas obligé d'acheter
01:03:08un cartable neuf tous les ans, une trousse neuve
01:03:10tous les ans, une calculatrice neuve
01:03:12et je pense qu'on ferait beaucoup d'économies.
01:03:14Et de mettre à disposition des fournitures directement.
01:03:16Alors, on pourrait aussi demander aux collectivités
01:03:18d'équiper entièrement les salles de dessin.
01:03:20On avait fait la semaine dernière un très bon débat
01:03:22dans la Voix d'ailleurs.
01:03:24Ça reste un de nos meilleurs débats d'ailleurs, celui-là.
01:03:26J'étais pas là, c'est dommage.
01:03:28On t'enverra la copie.
01:03:30Le podcast.
01:03:32On continue sur la rentrée justement
01:03:34avec vous Pierre-Yves Martin. Vous voulez nous parler
01:03:36de politique, d'économie. Vous dites que
01:03:38cette rentrée 2024, elle est inédite.
01:03:40Oui, il me semble qu'elle est inédite. En tout cas,
01:03:42il faut bien l'avouer, nous sommes un petit peu
01:03:44dans le brouillard.
01:03:46D'abord sur l'économie.
01:03:48Je vais surtout me focaliser sur l'économie.
01:03:50Vous savez, en ce début de semaine, le MEDEF se rassemble.
01:03:52Tous les décideurs,
01:03:54tous les grands chefs d'entreprise se rassemblent
01:03:56pour partager leur vision,
01:03:58leur conviction, etc.
01:04:00Pour la première fois, il n'y a aucun membre
01:04:02du gouvernement qui n'y assiste.
01:04:04Du coup, il y a un signal un petit peu
01:04:06de déconnexion entre
01:04:08l'exécutif politique et le monde
01:04:10économique. C'est-à-dire qu'ils voulaient inviter, mais il n'y a personne
01:04:12de concerné puisqu'ils sont tous démissionnaires.
01:04:14Comme ils sont tous démissionnaires, ils se disent, c'est plus notre job.
01:04:16On reviendra
01:04:18l'année prochaine.
01:04:20Deuxième élément, c'est qu'il n'y a effectivement pas
01:04:22de visibilité
01:04:24économique sur l'évolution
01:04:26du marché. Donc, il y a un certain attentisme
01:04:28de la part des chefs d'entreprise
01:04:30qui ne savent plus vraiment
01:04:32comment appréhender cette rentrée,
01:04:34sur quels critères
01:04:36se fonder pour alimenter
01:04:38une croissance de leur entreprise, un développement
01:04:40de leur entreprise. Et puis,
01:04:42il y a effectivement aussi
01:04:44une petite inquiétude, toute petite
01:04:46inquiétude sur
01:04:48la possibilité, que le président
01:04:50Macron vient d'écarter visiblement,
01:04:52sur la possibilité que le nouveau
01:04:54gouvernement soit un gouvernement
01:04:56forceur, fortement teinté à LFI.
01:04:58Mais ça y est, c'est bon ça !
01:05:00Non, laisse tomber, c'est fini ça.
01:05:02En tout cas, il ne faut pas y croire.
01:05:04En tout cas,
01:05:06bien sûr, on va enlever.
01:05:08Vous savez, tant que
01:05:10ce n'est pas annoncé,
01:05:12il l'a dit, il l'a annoncé très sérieusement.
01:05:14Comment faut-il vous dire ?
01:05:16Vous allez arrêter maintenant, M. Martin !
01:05:18Je crois que ça a été clair
01:05:20de la part du MEDEF
01:05:22par rapport à ça.
01:05:24C'est évident.
01:05:26Et puis, il y a,
01:05:28c'est vrai, cet été, j'en avais parlé
01:05:30la semaine dernière, il y a eu un petit souffle
01:05:32d'optimisme psychologique,
01:05:34moral, de la part de l'opinion publique,
01:05:36qui a découvert ou redécouvert
01:05:38ce qu'était une fête
01:05:40autour des Jeux Olympiques à Paris,
01:05:42avec un engouement
01:05:44qui a permis d'oublier
01:05:46tout ce pessimisme des deux, trois
01:05:48derniers mois. Mais,
01:05:50cette rentrée, elle est avant tout
01:05:52inédite, parce que,
01:05:54jusqu'à ce jour, en tout cas,
01:05:56on fera une rentrée 2024 sans gouvernement.
01:05:58Et donc, du coup, ça nous montre,
01:06:00ça nous interroge sur
01:06:02la valeur ajoutée
01:06:04du politique, du ministre,
01:06:06par rapport, notamment, à une administration
01:06:08qui semble fonctionner
01:06:10très bien sans ministre.
01:06:12Et du coup, il y a quand même
01:06:14une inquiétude sur, finalement,
01:06:16c'est quoi le rôle du ministre ?
01:06:18Est-ce qu'on en a besoin ?
01:06:20Comme disait Macron, il y a quelques mois,
01:06:22est-ce qu'un ministre, c'est juste fait pour faire des déplacements,
01:06:24pour représenter, faire de la com',
01:06:26ou est-ce qu'il y a une autre
01:06:28mission pour un ministre ? Je pense qu'il y a une autre mission.
01:06:30Je pense qu'il prend un peu plus d'une centaine de décisions
01:06:32par jour, quand même, le Premier ministre, je le dis en passant.
01:06:34Oui, oui, tout à fait.
01:06:36Mais les directeurs
01:06:38d'administration sont aussi là.
01:06:40Ils assurent la continuité du service public.
01:06:42Quand on regarde, en fait, ça continue à marcher,
01:06:44peut-être, en mode
01:06:46mineur, mais ça fonctionne.
01:06:48Du coup, c'est inquiétant.
01:06:50Vous parliez des chefs d'entreprise
01:06:52avec lesquels vous travaillez souvent.
01:06:54Ils en ont quand même besoin, parce que là, justement,
01:06:56ils disent, on ne sait pas,
01:06:58on ne peut pas et on ne fait pas,
01:07:00parce qu'on n'a pas, en face de nous,
01:07:02un référent. Donc, ça veut dire qu'ils en ont
01:07:04bien besoin. Ils en ont besoin, parce que,
01:07:06pour l'instant, les directeurs d'administration
01:07:08considèrent que ce n'est pas leur
01:07:10job de gérer ces
01:07:12prises de décisions. Donc, il y a
01:07:14les affaires courantes qui sont prises,
01:07:16mais il y a aussi, et c'est très français,
01:07:18une haute
01:07:20administration, qui est dotée
01:07:22d'une expertise très
01:07:24aiguisée sur l'ensemble des sujets,
01:07:26qui est tout à fait capable de faire fonctionner
01:07:28les principaux sujets
01:07:30du pays sans révolution.
01:07:32Je faisais une parenthèse tout à l'heure avec la Belgique.
01:07:34Elle est restée
01:07:36sans gouvernement. On m'explique
01:07:38les entreprises, elles tournent.
01:07:40Ce ne sont pas des irréductibles gaulois, si je peux me permettre.
01:07:42Non, mais tu as raison. Et ce que tu disais, Frédéric,
01:07:44on a besoin d'un gouvernement. Mais pourquoi
01:07:46un gouvernement ? C'est pour faire des chèques, ça ne va pas.
01:07:48On met 2 milliards,
01:07:50et on fait sa petite politique.
01:07:52On arrose des entreprises, etc.
01:07:54Non, mais c'est vrai. Ça fait le lien, en tout cas.
01:07:56Ça fait le lien, tout à fait, puisque
01:07:58la décision de l'Elysée de ne pas nommer un gouvernement
01:08:00NFP a provoqué, on le sait aujourd'hui,
01:08:02une forte réaction à gauche.
01:08:04Emmanuel Macron a justifié ce choix
01:08:06par la nécessité de préserver
01:08:08la stabilité institutionnelle.
01:08:10En réponse, les leaders du Nouveau Front Populaire
01:08:12appellent leurs partisans à descendre dans la rue
01:08:14pour manifester leur mécontentement le 7 septembre.
01:08:16Chacun campe sur ses positions.
01:08:18RN, LR, Nouveau Front Populaire,
01:08:20Centris,
01:08:22tous exigent, revendiquent
01:08:24et dissuadent. Un gouvernement
01:08:26NFP serait
01:08:28finalement là pour
01:08:30paralyser les votes de
01:08:32l'Assemblée. Serait paralysé par les votes
01:08:34de l'Assemblée Nationale. OK. Donc on fait le point.
01:08:36Quelle est la solution ?
01:08:38La majorité relative à gauche,
01:08:40d'après elle, lui suffit pour s'installer.
01:08:42Bon, on va poser la question
01:08:44et on vous pose la question.
01:08:46Un refus
01:08:48d'un gouvernement
01:08:50NFP, considérez-vous que c'est
01:08:52un déni de démocratie ?
01:08:54Pour en parler dans un instant avec nous,
01:08:56Hassan Lakaoule, secrétaire des Jeunes
01:08:58Communistes, il nous rejoint pour
01:09:00débattre. Et n'hésitez pas à nous appeler
01:09:02au 0800 26 300 300. Si vous avez
01:09:04envie de réagir, Haute nous attend. A tout de suite.
01:09:06On vous attend.
01:09:08Sud Radio. Parlons vrai.
01:09:10Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
01:09:12Les vraies voix Sud Radio.
01:09:1417h 20h. Frédéric Brindel.
01:09:16Judith Belair. Et vous êtes bien
01:09:18avec les vraies voix de l'été. On est avec
01:09:20Bruno Pommarin, ex-policier, ancien
01:09:22du RAID, spécialiste de la sécurité.
01:09:24Elle non plus ne craint rien.
01:09:26C'est Corinne Tapiro, conseillère d'arrondissement
01:09:28des Républicains dans le 12e arrondissement.
01:09:30Présidente de l'Observatoire des Parents et de l'école.
01:09:32Vous parlez très vite tout d'un coup. Oui, parce que
01:09:34c'est long.
01:09:36Ça va être court. Vous êtes consultant.
01:09:38Voilà.
01:09:40C'est clair, c'est net. Allez, coup de
01:09:42projecteur de Sud Radio des vraies voix.
01:09:44Les vraies voix Sud Radio.
01:09:46Le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:48Emmanuel Macron a annoncé
01:09:50officiellement qu'il ne nommerait pas un gouvernement
01:09:52de gauche invoquant
01:09:54pardonnez-moi la nécessité de
01:09:56préserver la stabilité institutionnelle
01:09:58du pays. Cette décision a
01:10:00provoqué une vague d'indignation parmi les membres
01:10:02du nouveau Front Populaire qui voit dans ce choix
01:10:04un refus de répondre aux
01:10:06aspirations de leurs électeurs. Depuis ce matin
01:10:08une grande partie des leaders du NFP
01:10:10appellent leurs partisans à descendre
01:10:12dans la rue pour exprimer leur mécontentement
01:10:14et protester contre ce qu'ils perçoivent
01:10:16comme une marginalisation de la gauche
01:10:18au sein du gouvernement.
01:10:20Récapitulons. Les urnes ont parlé.
01:10:22Pas de majorité absolue pour qui que ce soit.
01:10:24Mais un Front de gauche
01:10:26perturbé par ces dissensions, qui possède
01:10:28le plus grand nombre de députés
01:10:30et qui n'aura donc jamais
01:10:32assez de soutien pour faire voter ses lois
01:10:34à l'Assemblée Nationale. Aussi, pour ce coup
01:10:36de projecteur, nous vous posons la question
01:10:38sur le compte X de Sud Radio
01:10:40ce refus d'un gouvernement NFP
01:10:42considérez-vous que c'est
01:10:44un déni de démocratie ?
01:10:46Vous dites non, chers auditeurs,
01:10:48à 59%. C'est intéressant parce que c'est
01:10:50assez serré puisque le oui, évidemment, logiquement
01:10:52est à 41%.
01:10:54Nous recevons Hassan Lakehoul
01:10:56qui est secrétaire des jeunes
01:10:58communistes, les jeunes du Parti Communiste.
01:11:00Bonsoir Hassan.
01:11:02On vous fait écouter
01:11:04quelque chose de votre chef.
01:11:06C'était ce matin Fabien Roussel, secrétaire
01:11:08national du Parti Communiste.
01:11:10On va réécouter sa déclaration.
01:11:12On va voir, elle est assez musclée.
01:11:14Nous, nous allons les appeler à se battre.
01:11:16Nous allons les appeler à se mobiliser.
01:11:18Ce que l'on n'a pas obtenu par les urnes,
01:11:20nous allons l'obtenir
01:11:22peut-être par le rapport de force,
01:11:24la mobilisation sociale.
01:11:26C'est assez clair.
01:11:28Est-ce que vous, du coup,
01:11:30vous pensez la même chose à Hassan Lakehoul ?
01:11:32Est-ce que vous pensez vraiment que
01:11:34on est dans le déni de démocratie
01:11:36et qu'il faut y aller par la rue maintenant ?
01:11:38Oui, je pense, parce que
01:11:40on a quand même un président de la République
01:11:42qui ne reconnaît pas sa défaite.
01:11:44Et ce qui est scandaleux, c'est que là,
01:11:46visiblement, il est bien parti pour
01:11:48continuer tranquillement la politique
01:11:50qui mène en faveur des plus riches
01:11:52depuis des années et que les Français
01:11:54ont battu dans les urnes.
01:11:56Évidemment, moi, je pense que c'est délicat
01:11:58de pouvoir crier victoire.
01:12:00Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il y en a un qui a perdu.
01:12:02Donc on ne va pas pouvoir nous annoncer
01:12:04qu'il va pouvoir continuer à mener
01:12:06tranquillement sa politique.
01:12:08Donc oui, nous, là, c'est la rentrée.
01:12:10Il y a des sujets qui sont sur la table.
01:12:12Il y a la question des salaires.
01:12:14On ne sait pas si chaque jeune, chaque élève,
01:12:16va pouvoir avoir un prof devant lui.
01:12:18On ne sait pas dans quelles conditions
01:12:20va se passer la rentrée des classes.
01:12:22Et il y a encore beaucoup de familles
01:12:24qui vont nous tuer tout ça.
01:12:26Donc oui, pour nous, il va y avoir deux chantiers pour les communistes.
01:12:28Toute la bataille parlementaire,
01:12:30qu'on va bien sûr continuer à mener,
01:12:32mais aussi, évidemment,
01:12:34la bataille dans les entreprises,
01:12:36dans les lycées, dans les CITU,
01:12:38dans les facs.
01:12:40Ça, c'est le programme.
01:12:42C'est ce que vous voulez faire passer.
01:12:44Maintenant, Bruno Pommard,
01:12:46il faut rappeler que ce programme,
01:12:48il faut qu'il soit voté à l'Assemblée nationale.
01:12:50Et oui, mais visiblement,
01:12:52vous n'êtes pas majoritaire.
01:12:54Je crois que vous êtes 16 députés communistes.
01:12:56Avec un député, d'ailleurs,
01:12:58de qualité, qui est André Chassen,
01:13:00qui est un vieux de la vieille,
01:13:02qui a de l'expérience législative.
01:13:04C'est important d'avoir des députés de ce type.
01:13:06Mais comment vous imaginez,
01:13:08avec cette minorité parlementaire,
01:13:10puisque c'est le cas,
01:13:12quand LFI, vos affilés,
01:13:14sont 71 et disent
01:13:16on est la majorité,
01:13:18il y a 577 députés, si je crois bien,
01:13:20comment trouver
01:13:22une véritable réponse ?
01:13:24Ça, c'est une première question.
01:13:26Et deuxième question, c'est
01:13:28comment pouvez-vous vous associer, vous le Parti communiste,
01:13:30votre président Fabien Roussel,
01:13:32à une manif le 7 septembre
01:13:34alors qu'on est en plein
01:13:36dans les Jeux olympiques ?
01:13:38C'est un événement international, mondial.
01:13:40Vous allez continuer la bordélisation du pays.
01:13:42En gros, excusez-moi de vous le dire.
01:13:44Alors, réponse à ça de la coule.
01:13:46Oui, d'abord, déjà,
01:13:48sur la manière d'obtenir
01:13:50des victoires et des majorités.
01:13:52Moi, je pense que ce qu'on voit, c'est que, évidemment,
01:13:54vous avez raison, à l'Assemblée,
01:13:56ça risque d'être compliqué. Et nous, ce qu'on dit,
01:13:58c'est qu'avec un coup de pouce,
01:14:00avec un soutien populaire,
01:14:02il peut se passer des choses. Moi, je ne sais pas
01:14:04qu'est-ce que feront
01:14:06les députés du Rassemblement national
01:14:08si demain, il y a des milliers de Français
01:14:10dans leur circonscription qui manifestent pour leur dire
01:14:12si ceux qui proposent l'augmentation des salaires
01:14:14allaient la voter. Ceux qui proposent
01:14:16l'abrogation de Parcoursup allaient la voter.
01:14:18Vous vous battez contre le Rassemblement national.
01:14:20Je ne sais pas comment vont réagir
01:14:22ces députés. Donc, on trouve d'obtenir
01:14:24des majorités texte par texte.
01:14:26Je pense que c'est possible. Et sur votre deuxième question,
01:14:28pour les Jeux paralympiques.
01:14:30Oui, voilà.
01:14:32Moi, je pense que, quand même,
01:14:34là, on revient
01:14:36des congés payés, on revient
01:14:38des vacances. Les congés payés,
01:14:40on les a obtenus par la lutte, on les a obtenus par les grèves.
01:14:42Et là, nous, on ne propose pas de mettre
01:14:44le pays à feu et à sang. On propose de s'organiser
01:14:46et d'aller dire dans la rue
01:14:48ce qu'on veut, les revendications qu'on porte.
01:14:50Et donc, je pense que, voilà, il ne faut pas
01:14:52s'inquiéter. Le pays ne sera pas à feu et à sang.
01:14:54Pardonnez-moi. Corinne Tapiero,
01:14:56ce qu'on écoute, ce qu'on entend dire
01:14:58d'Hassan Lakeoul, c'est quand même
01:15:00qu'il rejette, enfin le
01:15:02NFP, rejette des mécanismes démocratiques
01:15:04qui existent, puisque, selon la Constitution,
01:15:06il faut le rappeler quand même,
01:15:08le Président est dans son droit de choisir
01:15:10la personne qu'il juge la meilleure pour gouverner
01:15:12et de refuser, qu'il ne juge pas
01:15:14à la hauteur. Alors, je pense qu'on a
01:15:16plusieurs prismes
01:15:18dans ce qu'il nous dit. D'abord, il nous sert
01:15:20un discours qui est un petit peu suranné, puisque
01:15:22je serais assez amusée de voir le nombre de gens
01:15:24qui vont descendre dans la rue pour la brogation
01:15:26de Parcoursup, et surtout dans les territoires
01:15:28où vous me dites que le Front National
01:15:30devra s'expliquer devant ses électeurs.
01:15:32Là, ce ne sera pas la question de Parcoursup.
01:15:34Ce ne sera pas la question de Parcoursup.
01:15:36Quand on parle de déni de démocratie,
01:15:38moi, je pense que vous êtes
01:15:40plein déni de victoire.
01:15:42Parce que si on regarde bien, il y a trois parties
01:15:44qui sont arrivées avec des voix
01:15:46à peu près conséquentes.
01:15:48Ils sont tous minimum à 110 voix
01:15:50de la majorité. Donc, même si on prenait qu'un tiers
01:15:52des voix de l'Assemblée Nationale,
01:15:54le nouveau Front Populaire n'a pas un tiers des voix.
01:15:56Donc, vous n'avez rien gagné.
01:15:58Vous prétendez vouloir
01:16:00aller chercher la victoire dans la rue.
01:16:02Vous êtes déjà allé la chercher
01:16:04aux législatives,
01:16:06en faisant des fronts républicains
01:16:08contre le Rassemblement National.
01:16:10Très bien, c'est le choix de chacun. Les électeurs se sont exprimés.
01:16:12Mais quand même, il y a un seul
01:16:14moment où on aurait pu accuser le président
01:16:16de la République de faire un déni de démocratie,
01:16:18c'est avec l'usage abusif du 49.3
01:16:20qui empêchait le débat parlementaire.
01:16:22Moi, je pense qu'on peut le reconnaître.
01:16:24Il est constitutionnel aussi, ce 49.3.
01:16:26Il a été abusif. On n'a jamais eu autant.
01:16:28Il n'y a rien qui dit que ça a été abusé
01:16:30dans la Constitution.
01:16:32On n'a jamais vu ça.
01:16:34Il y a des ministres qui ont mis beaucoup de 49.3.
01:16:36Mais il n'y en a jamais eu autant.
01:16:38Et c'est vrai que ça a quand même cassé
01:16:40un petit peu le débat parlementaire.
01:16:42Aujourd'hui, on a des parlementaires
01:16:44qui, pour certains, sont plus préoccupés
01:16:46de ce qui se passe en dehors de France que de ce qui se passe en France
01:16:48et qui sont là que pour semer le bazar.
01:16:50Alors, vous avez la chance ou la malchance
01:16:52d'avoir un gourou qui travaille dans l'ombre
01:16:54qui s'appelle M. Mélenchon et qui tire les ficelles
01:16:56et comme des gentils pantins,
01:16:58vous vous animez tous et vous lui obéissez.
01:17:00D'ailleurs, le choix de
01:17:02Lucie Castex, qui a certainement
01:17:04beaucoup de mérite en tant que fonctionnaire,
01:17:06notamment, j'ai pu remarquer qu'elle était brillante
01:17:08en matière d'économie et de
01:17:10finance à la Ville de Paris,
01:17:12mais toujours est-il qu'elle n'aurait été quoi ?
01:17:14Que le pantin de Mélenchon ?
01:17:16Hassan Lakeoul vous répond. C'est vrai qu'on a
01:17:18du mal des fois, et je pense que
01:17:20le Parti Communiste se
01:17:22rachète une image
01:17:24et justement, en s'inscrivant
01:17:26dans l'opposition à LFI,
01:17:28il y a tout un
01:17:30électorat populaire qui vous suit
01:17:32que vous êtes en train de retrouver. Et là, vous le
01:17:34suivez encore ou pas, alors ?
01:17:36Oui, je vais essayer de répondre, parce que
01:17:38ça fait beaucoup, là.
01:17:40C'est du contenu, ici, c'est pas
01:17:42de la...
01:17:44Moi, sur tout ça, c'est que
01:17:46il y a quand même les Français qui ont
01:17:48voté, que ce soit pour le Nouveau Front Populaire
01:17:50ou que ce soit pour le Rassemblement
01:17:52National, on a beaucoup de Français qui ont
01:17:54exprimé une volonté de changement
01:17:56quand même, ça, il faut le dire.
01:17:58Les Français, ils n'ont pas voté Macron, ils n'ont pas voté
01:18:00le Nouveau Front Populaire. Donc, à mon avis,
01:18:02il faut qu'on puisse voir comment
01:18:04tout se comporte, comment tout ce qu'on se dit
01:18:06sur les salaires, sur la retraite, comment ça, on arrive à l'obtenir.
01:18:08Visiblement, personne n'a de solution pour l'obtenir
01:18:10à l'Assemblée. Nous, on essaie modestement
01:18:12de proposer autre chose, voilà tout.
01:18:14Et du coup, ce qui est sûr, c'est que
01:18:16dans l'avenir, il faudra,
01:18:18parce que moi, je crois que c'est ça la clé, reconstruire
01:18:20une gauche authentique et populaire
01:18:22qui sera en capacité d'obtenir des victoires.
01:18:24Et ça, ça passera par, évidemment,
01:18:26aller parler aux gens qui ont voté pour nous,
01:18:28mais aussi à ne pas hésiter,
01:18:30et au contraire, surtout même, à aller parler
01:18:32aux gens qui sont abstenus, qui ont voté Rassemblement National.
01:18:34Parce que ces gens-là aussi
01:18:36ont interdit l'enfance.
01:18:38Oui, alors, vous vous libérez
01:18:40ou pas de l'EFI, alors ?
01:18:42Mais vous n'êtes pas les mêmes.
01:18:44Mais il parle de l'EFI.
01:18:46Je ne vais pas passer mon temps à commenter
01:18:48ce qu'a fait, ce qu'a pas fait l'EFI.
01:18:50Oui, mais vous le faites bien, alors on a besoin de vous entendre.
01:18:52Là-dessus.
01:18:54Moi, ce que je vous dis, c'est ce que je veux faire moi.
01:18:56Ce que je dis, c'est que, et ce qu'on dit, nous, les communistes,
01:18:58c'est qu'il y a
01:19:00un parti qui a été à la tête de la gauche pendant
01:19:02pas mal d'années, et on voit qu'aujourd'hui,
01:19:04le bilan n'est pas satisfaisant, parce qu'on n'a pas réussi
01:19:06à être majoritaire, donc on a perdu.
01:19:08Très bien, eh bien, tournons cette page de la gauche,
01:19:10de la défaite, nous, on s'y emploie,
01:19:12et on s'y emploie en essayant de construire
01:19:14notre camp. C'est ce qu'on fait, et je pense que c'est comme ça
01:19:16qu'on pourra obtenir des conquêtes demain.
01:19:18Pierre-Yves Martin, on le sait, la France Insoumise,
01:19:20le Rassemblement National, Eric Ciotti aussi,
01:19:26C'est pas qu'ils ne soient pas invités, c'est qu'ils ont exprimé...
01:19:28J'allais y venir, si vous me permettez !
01:19:30Mais je suis attentif à vos propos !
01:19:32Donc, ils auraient freiné une possible
01:19:34coalition, ça c'est les mots du Président
01:19:36de la République, avant de se communiquer,
01:19:38on va quand même, effectivement,
01:19:40souligner le fait que tous les représentants NFP
01:19:42avaient affirmé qu'ils se rendraient à l'Élysée seulement
01:19:44pour travailler sur les modalités
01:19:46d'une cohabitation, avec la nomination de
01:19:48Madame Castex à Matignon.
01:19:50Donc, c'est un peu le serpent qui se
01:19:52mord la queue, j'ai envie de dire.
01:19:54En fait, ils ont...
01:19:56Pas mal !
01:19:58Il y a eu une...
01:20:00Il y a eu plein de choses comme ça.
01:20:02Bon, on va continuer comme ça. Il y a eu une tentative
01:20:04de la part du NFP de faire
01:20:06une belle mayonnaise,
01:20:08on a battu ce qu'il fallait battre,
01:20:10et puis au final, ça fait
01:20:12un peu pchit, parce qu'effectivement,
01:20:14il y a une réalité constitutionnelle
01:20:16qui fait que c'est pas
01:20:18le nouveau Front Populaire qui décide
01:20:20de qui doit être Premier Ministre,
01:20:22ça déplaise. Je pense qu'il y a eu une astuce...
01:20:24Donc, c'est pas un déni de démocratie pour répondre à notre question ?
01:20:26Non, bien sûr que non. Et je pense qu'il y a eu
01:20:28une astuce de communication
01:20:30publique-politique de la part de
01:20:32Mélenchon, deux minutes
01:20:34après les résultats des élections
01:20:36législatives, où
01:20:38il a affirmé être
01:20:40détenteur de la victoire. Et en fait, il n'y a pas
01:20:42de vie. Comme disait Corine, il n'y a pas de victoire
01:20:44du NFP. Il a fait le forcing.
01:20:46Il a fait le forcing. La méthode Coué,
01:20:48il se convainc qu'il a gagné. Mais là-dessus,
01:20:50c'est bon.
01:20:52L'éclairation qu'il a faite hier à l'ISAR,
01:20:54les filles, on se retire complètement. Allez-y,
01:20:56Macron. Non, non, là-dessus, c'est un
01:20:58vieux briscard.
01:21:00Briscard, bien sûr.
01:21:02Mais j'ai une question pour Hassan Lakehoule.
01:21:04Je le rappelle pour les auditeurs de Sud Radio.
01:21:06Vous êtes secrétaire des Jeunes Communistes.
01:21:08Il y a quand même une
01:21:10porte qui vous est ouverte.
01:21:12C'est comme si, finalement, vous pourriez
01:21:14avoir, dans ce gouvernement
01:21:16très large, un ministère.
01:21:18Ça serait magnifique pour vous.
01:21:20Ça ne vous suffit pas ? Vous êtes obligé d'aller
01:21:22chercher les filles, etc.
01:21:24Non, je vais vous dire
01:21:26parce que nous, on ne fait pas de la politique
01:21:28pour des postes. On fait de la politique pour
01:21:30changer les choses et pour être utile.
01:21:32Pour être utile, il faut avoir un poste.
01:21:34Oui, il faut avoir un poste.
01:21:36Mais pour faire quelle politique ?
01:21:38Si c'est pour faire une politique qui
01:21:40ne reviendra pas sur la réforme des retraites,
01:21:42qui ne fera rien pour augmenter les salaires,
01:21:44qui ne fera rien pour augmenter le SMIC,
01:21:46qui ne fera rien pour industrialiser le pays,
01:21:48qui ne mettra pas en place la gratuité du permis de conduire.
01:21:50Moi, ça ne m'intéresse pas.
01:21:52Donc, si vous voulez, pour moi,
01:21:54on a passé l'été, on a passé beaucoup de temps
01:21:56à parler des postes, à parler
01:21:58des guerres institutionnelles. Mais pourtant,
01:22:00la rentrée arrive.
01:22:02Et les Français, ce qu'ils veulent savoir,
01:22:04c'est comment ils vont faire pour remplir leur frigo,
01:22:06mettre le plat dans leur voiture
01:22:08et faire baisser leur facture.
01:22:10Et avoir un travail qui paye.
01:22:12Ça, c'est quelque chose d'important que nous, on peut mettre sur la table.
01:22:14C'est quelque chose qu'on met toujours sur la table.
01:22:16Moi, c'est ça dont je veux parler.
01:22:18Et ce que je dis, c'est que si, visiblement,
01:22:20puisque là, Emmanuel Macron
01:22:22n'est pas parti pour appeler
01:22:24le Front Populaire à gouverner,
01:22:26s'il ne le fait pas, s'il ne reconnaît pas sa défaite,
01:22:28alors oui, il faudra des luttes, il faudra des batailles.
01:22:30C'est ce qu'on a toujours fait.
01:22:32Et ça a pu nous réussir par le passé.
01:22:34On essaie modestement de trouver une issue
01:22:36à la situation.
01:22:38On a bien entendu ce que vous dites.
01:22:40Vous parlez de la rentrée, mais il y a quand même une question,
01:22:42Corinne Tapiereau, puisqu'on parlait de la rentrée tout à l'heure,
01:22:44c'est qu'ils vont manifester, a priori, le 7 septembre.
01:22:46Donc, le premier week-end de la rentrée,
01:22:48en plein Paralympique,
01:22:50avec les grèves de 10 juin,
01:22:52de 10 septembre.
01:22:54Est-ce que, finalement, ce n'est pas quand même un problème ?
01:22:56Ça va faire un blocage.
01:22:58Ça va créer un blocage.
01:23:00Moi, ce qui m'étonne, c'est que
01:23:02cette mouvance, cet agglomérat de partis
01:23:04qui a perdu aussi les élections,
01:23:06comme tous les autres partis,
01:23:08veut imposer son programme.
01:23:10Mais il y a quand même un problème dans ce programme.
01:23:12C'est que ce programme, il vous a été globalement imposé
01:23:14par Mélenchon. C'était une émanation
01:23:16de la France insoumise.
01:23:18Et ils ont fait trois demi-concessions.
01:23:20Ils ont essayé de faire un compromis
01:23:22tous les quatre, quand même.
01:23:24C'était un peu léger comme compromis.
01:23:26Ils se sont mis d'accord.
01:23:28Ils se sont mis d'accord,
01:23:30mais au final, quand on les entend parler les uns les autres,
01:23:32ils sont à peu près d'accord sur rien.
01:23:34Ou sur pas grand-chose.
01:23:36Il y a quand même une vraie difficulté.
01:23:38Si vous avez la lumière de ces éléments,
01:23:40vous pourriez comprendre que l'ensemble des Français
01:23:42qui n'ont pas voté pour vous,
01:23:44soit les deux tiers de l'Assemblée nationale,
01:23:46n'ont pas envie de voir votre programme s'appliquer.
01:23:48Et donc, comme vous réfléchissez
01:23:50comme ça, ça va peut-être vous faire
01:23:52relativiser votre victoire, voyez ce que je veux dire.
01:23:54Allez, Hassan Lakeou, le mot de la fin,
01:23:56très rapidement.
01:23:58Le mot de la fin, c'est dire que, sur tout ce qui est dit
01:24:00sur l'immobilisation, je rappelle quand même que
01:24:02la grève aussi, c'est quelque chose qui est garanti
01:24:04dans la Constitution. Et la démocratie sociale,
01:24:06c'est quelque chose qui fait aussi
01:24:08la réglage de la France et les soirs de notre pays.
01:24:10Moi, j'en suis fier. Et donc, évidemment que
01:24:12on appellera dans la période qui s'ouvre
01:24:14les Françaises et les Français à se mobiliser
01:24:16pour que nos vies changent et pour que
01:24:18le Président entende enfin la voix
01:24:20de la raison et qu'on puisse obtenir des avancées
01:24:22sociales dans ce pays. On vous a bien entendu.
01:24:24Et on vous remercie, Hassan Lakeou. Merci, Hassan Lakeou.
01:24:26Je vous rappelle que vous êtes secrétaire des Jeunes Communistes.
01:24:28Bon courage pour la suite.
01:24:30R'en est compte, on aurait pu vous proposer le Ministère
01:24:32de la Jeunesse et tout. Vous êtes
01:24:34dur, vous êtes exigeant. Bon, on a déjà un ministre
01:24:36de l'Intérieur, le futur, sur le plateau.
01:24:38On vous rappelle donc qu'on était avec Bruno
01:24:40Pommard, qui est ex-policier ancien juré
01:24:42de SPSS de la Sécurité. Merci d'être venu parmi nous.
01:24:44Et puis, on était aussi
01:24:46avec Corinne Tapiero, conseillère d'arrondissement
01:24:48Les Républicains dans le 12e arrondissement de Paris. Présidente
01:24:50de l'Observatoire des Parents et de l'École.
01:24:52Ah, vous êtes Les Républicains, vous. Ah, d'accord.
01:24:54Merci d'avoir vu.
01:24:56Et vous, Pierre-Yves Martin, qui êtes consultant,
01:24:58on vous remercie aussi. Et on sait toujours
01:25:00pas ce que vous êtes.
01:25:02Je suis moi-même. Vous restez avec
01:25:04nous, parce que le mardi, c'est les Vraies Voix
01:25:06de l'Emploi. Ah, ça va être très, très
01:25:08intéressant. Il y a du sujet chaud aussi.
01:25:10Pour les jeunes, les anciens, tout le monde.
01:25:12A tout de suite.

Recommandations