• il y a 4 mois
Les Vraies Voix avec Corinne Tapiero, conseillère d’arrondissement Les Républicains dans le 12e arrondissement de Paris et présidente de l’Observatoire des Parents et de l’Ecole ; Jeremy Stubbs, spécialiste du Royaume-Uni et directeur adjoint à la rédaction de Causeur ; Abel Boyi, président de l'association Tous uniques Tous unis ; Jérôme Harnois, préfet de la Charente ; Titouan Castryck, vice-champion olympique de kayak aux JO de Paris 2024 ; Pierre Guerlain, professeur en études américaines à Paris et spécialiste de la politique américaine.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-21##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:00:05Bonjour, bonjour, bonjour. Les Vraies Voix de l'été, ensoleillées ou pluvieuses, caniculaires ou tempérées,
00:00:12quoi qu'il se passe, nous maintenons le cap à vos côtés pour évoquer l'actualité sans langue de bois.
00:00:18Notre devise, je la rappelle, sérieux et souriant.
00:00:21Vous réagissez à propos de cette actualité via le standard de Sud Radio, 0826-300-300.
00:00:27Je regarde Césac, visiblement. Ah oui, alors vous voyez, ça fonctionne bien, vous allez être bien reçus.
00:00:33Ici, c'est du parlons vrai. Et comme c'est du parlons vrai, nous choisissons à chaque fois les meilleures vraies voix possibles.
00:00:41La preuve, elles sont là.
00:00:43Les Vraies Voix Sud Radio.
00:00:45Abel Boyi, président de l'association Tous Uniques, Tous Unis. Bonsoir, Abel.
00:00:51Bonsoir, Frédéric.
00:00:52Alors, doige, parce que ceux qui nous regardent sur la chaîne YouTube verront que vous êtes cravaté.
00:00:58Ce n'est qu'un petit détail, voyons.
00:01:00Oui, mais c'est important. Est-ce que c'était pour nous rendre honneur ?
00:01:04Oui, mais vous savez à quel point je vous apprécie et j'apprécie la radio.
00:01:07Eh bien, écoutez, nous vous apprécions, tout comme nous apprécions Corine Tapirot,
00:01:12conseillère d'arrondissement Les Républicains Paris dans le XIIe et présidente de l'Observatoire des Parents et de l'École.
00:01:18Chère Corine.
00:01:19Bonsoir.
00:01:20Bonsoir.
00:01:21Alors, nous sommes comment ? Mercredi aujourd'hui ?
00:01:23Oui, c'est ça.
00:01:24Je vous aime bien le mercredi parce que, bon, vous êtes quand même spécialiste de la journée des enfants,
00:01:28mais là, tout est rebattu puisque c'est les vacances, il n'y a pas de jour d'enfance, c'est tous les jours.
00:01:31Non, c'est tous les jours les enfants.
00:01:33Voilà. Bon, très bien.
00:01:34Et puis, Mister Jeremy Stubbs.
00:01:37Good evening.
00:01:38Ah, c'est tellement beau l'accent anglais. J'essaye, j'essaye.
00:01:41Depuis l'école, je rappelle que vous êtes évidemment spécialiste du Royaume-Uni,
00:01:46mais aussi directeur adjoint de la rédaction de Causeur.
00:01:50Ça va aux États-Unis ? On va parler aujourd'hui des États-Unis.
00:01:54Vous gardez de bons contacts, les Britanniques et les Américains.
00:01:58Bien sûr, quel que soit le président ou la présidente.
00:02:03Alors, voilà, ça, c'est une marque de diplomatie très habile.
00:02:08Et vous allez voir, chers auditeurs de Sud Radio,
00:02:11qu'il prépare un peu le débat, Jeremy Stubbs, en répondant comme ça.
00:02:15Puisque voici le programme de cette émission.
00:02:18Nous commencerons avec le premier débat.
00:02:20La mosquée des Bleus est située dans les quartiers nord de Marseille
00:02:24et sous le coup d'une procédure de fermeture administrative.
00:02:28Une menace qui fait suite aux propos de son imam.
00:02:30Déjà dans le viseur des autorités depuis des années,
00:02:33il est soupçonné de tenir des propos qui légitiment la violence.
00:02:38L'État intervient une nouvelle fois pour réguler l'activité des lieux de culte
00:02:41au vu de nombreuses dérives et malgré le principe de la séparation de l'État laïque et les cultes.
00:02:48Aussi, nous vous posons la question.
00:02:50C'est le sujet à 17h30 du grand débat.
00:02:53L'État doit-il gérer les lieux de culte ?
00:02:56Vous donnez votre avis sur le compte X de Sud Radio.
00:02:59Et puis, le jour où le président sortant, Joe Biden,
00:03:03a adoubé sa vice-présidente pour la course à la Maison Blanche,
00:03:06la campagne s'est bel et bien métamorphosée.
00:03:10Depuis, Kamala Harris semble vampiriser tous les regards
00:03:14au détriment de son adversaire, un tant grandissime favori, Donald Trump.
00:03:19L'opportunité de retrouver pour la première fois de l'histoire,
00:03:22eh oui, une femme à la tête de la première puissance mondiale se présente.
00:03:26D'où la question de notre coup de projecteur à 18h40.
00:03:30Hashtag Kamala Harris sur vos comptes X Sud Radio.
00:03:35Une femme à la tête des États-Unis, c'est pour vous.
00:03:381. Nécessaire. 2. Réconfortant. 3. Symbolique. 4. Sans intérêt.
00:03:44Vous donnez dès maintenant votre avis sur le compte X de Sud Radio.
00:03:48Et vous nous appelez au 0800 26 300 300 pour participer au débat.
00:03:52Justement, c'est ce qu'a fait notre premier auditeur, Hakim Devaujour.
00:03:56Coucou les vrais voix, c'est Hakim Devaujour.
00:03:59Bon, écoutez, ce que je voulais vous dire, c'est juste que vous savez,
00:04:04Emmanuel Macron ne va pas nommer de Premier ministre maintenant.
00:04:07Peut-être que c'est l'élection présidentielle qui fera le jeu de qui a gagné, qui a perdu, qui a quoi que ce soit.
00:04:15En tout cas, ce que je constate, moi, c'est que vraiment, la France est dans un drôle d'État.
00:04:20Les Français sont dans un drôle d'État. Le pays est divisé.
00:04:23Les gens ne s'aiment pas ici.
00:04:25Et je vous assure que très franchement, quand on regarde la France avec un peu de recul,
00:04:30mais c'est bien triste.
00:04:33Putain mais merde, aimez-vous.
00:04:35Aimez-vous, vos voisins sont sympas et vous êtes sympas vous aussi.
00:04:39Eh, qu'il est chouette ce message.
00:04:42Tout de suite, Jeremy Stubbs, franco-britannique, enfin britannique surtout,
00:04:48c'est vrai qu'on a tendance à s'auto-critiquer, les Français ?
00:04:54Oui, bien sûr, quand ça vous arrange.
00:04:58Qu'est-ce que c'est drôle ça.
00:05:05Non, quand ça nous arrange, mais on se congratule, on s'aime entre nous ou pas ?
00:05:10Comment vous voyez les choses ?
00:05:12Oui, on sait que d'après César, depuis les Gaulois,
00:05:16les gens qui habitent ici, dans cette partie du monde,
00:05:20ont l'habitude de se taper les uns sur les autres, de se critiquer.
00:05:25Et on n'a qu'à mentionner l'État ou le nom du Président,
00:05:30quelle que soit l'époque, et on aura un torrent de critiques.
00:05:35Et il est vrai que, surtout, les Français ont tendance à s'attendre
00:05:42à ce que l'État fasse beaucoup de choses,
00:05:46beaucoup plus que dans d'autres pays.
00:05:49Et donc l'État est la cible principale des critiques.
00:05:55Mais si un étranger, comme moi, veut critiquer l'État français, ça ne va pas.
00:06:00Un Français a le droit de critiquer son État.
00:06:02Je sens bien que vous faites attention quand même.
00:06:05Merci Jérémy pour ce portrait vu d'outre-Manche, finalement.
00:06:09Corinne, c'est vrai, vous en êtes aussi un exemple.
00:06:13Vous vous aimez bien sur vos adversaires politiques, vous êtes politique aussi.
00:06:18Quand ça ne va pas, il faut le dire. Je crois qu'il n'y a pas d'hypocrisie à avoir.
00:06:21Mais quand ça va, est-ce que vous le dites, Corinne ?
00:06:23C'était vous qui étiez visé dans la chose plaisante.
00:06:26Non, mais quand ça va, je le dis également.
00:06:29Moi, je n'ai pas l'impression de vivre dans une adversité.
00:06:31En revanche, j'ai de plus en plus l'impression qu'on est dans un pays qui personnalise tout
00:06:36et qui ne s'attaque plus aux idées mais aux personnes.
00:06:38Et ça, je trouve ça très dangereux.
00:06:40Et c'est ce qui me dérange le plus dans cette espèce de débat politique
00:06:45qui, au fond, n'existe plus.
00:06:46D'abord, ce qu'on a aboli, on a voulu supprimer la gauche et la droite.
00:06:49Et quand il n'y a plus d'idées, il n'y a plus de débat.
00:06:51Quand on ne peut pas confronter les idées, on ne peut pas débattre.
00:06:54Et je pense que ça, c'est une vraie difficulté à laquelle on va devoir faire face assez rapidement.
00:06:59Évidemment, Abel Boyi, je vous ai présenté, cher Abel, comme je le fais à chaque fois,
00:07:06c'est-à-dire président de cette association tous uniques, tous unis.
00:07:10C'est vous qui avez la réponse à la question.
00:07:15Alors, ce qu'il est intéressant de noter dans la société française,
00:07:18ce n'est pas inhérent qu'à la France, mais on va rester focalisés sur nous.
00:07:22Et c'est intéressant à analyser même anthropologiquement.
00:07:24On voit qu'au quotidien, effectivement, il y a beaucoup d'isolement.
00:07:28Il y a beaucoup d'égoïsme, sans compter la société du nivellement par le bas
00:07:32dans laquelle nous sommes tous en train de plonger.
00:07:34Mais on voit qu'il faut toujours un événement exceptionnel pour qu'on se retrouve.
00:07:38Il faut une Coupe du Monde, il faut des Jeux Olympiques.
00:07:40Et on parle toujours de parenthèse enchantée,
00:07:42comme si c'était quelque chose qui était inatteignable au quotidien.
00:07:45Mais alors que sur le terrain, beaucoup de gens ont envie de retrouver cette solidarité,
00:07:49ont envie de retrouver ce bien-être, ont même envie de retrouver cette excellence.
00:07:53Parce que c'est un mot qui finit par faire peur.
00:07:55Donc, c'est quelque chose auquel nous devons tous travailler,
00:07:57ne pas forcément attendre que ça vienne des politiques.
00:08:00Parce que même quand on parle de nivellement par le bas,
00:08:02on voit l'incarnation politique, on voit l'incarnation des penseurs,
00:08:06on voit dans tous les niveaux.
00:08:08J'ai l'habitude de dire souvent qu'en 50 ans,
00:08:11dans la pensée, on est passé de Jean-Paul Sartre à Nabila, par exemple.
00:08:15Donc, on ouvre parfaitement sans vouloir envoyer de tacle gratuit.
00:08:19Et c'est vrai qu'il faut que le sursaut parte de chacun de nous au quotidien.
00:08:23Bon, alors je cherchais d'autres événements,
00:08:25parce que c'est vrai que le sport est une passion qu'on a en commun, cher Abel.
00:08:28Mais bon, par exemple, il y a aussi des événements
00:08:31comme le décès de Johnny Hallyday,
00:08:34qui a eu tendance aussi à regrouper.
00:08:37Voilà, regrouper, oui. Est-ce que c'est le terme ?
00:08:40C'est un regroupement sur une passion commune.
00:08:43C'est pas un regroupement d'une société entière.
00:08:46Il y a ceux qui n'aiment pas le sport,
00:08:48il y a ceux qui connaissent pas ou peu Johnny.
00:08:50Mais il y a d'autres choses.
00:08:52Il y a une solidarité au quotidien qui s'organise.
00:08:54Quand vous allez faire les courses de votre voisine parce qu'elle est âgée,
00:08:57que vous prenez de ses nouvelles
00:08:59pour savoir si elle manque pas d'eau en pleine canicule,
00:09:01c'est aussi une forme de solidarité quotidienne.
00:09:03Vous qui êtes déjà prêtes pour le quiz de l'été tout à l'heure,
00:09:06il y a une très belle chanson d'Enzo Enzo
00:09:08qui dit juste « Quelqu'un de bien, je tiens la porte à la vieille dame ».
00:09:11C'est une très très belle chanson.
00:09:13Alors nous repartons au 0826-300-300.
00:09:16Merci encore à Hakim.
00:09:18Quel beau message. Je vous laisse inspirer tout de suite nos trois vraies voix.
00:09:21Emmanuel de Suren va être ce soir notre auditeur fil rouge.
00:09:26Bonsoir Emmanuel.
00:09:27Bonsoir Frédéric, comment ça va ?
00:09:29Très bien, vous avez entendu,
00:09:31parce que sur le premier message de l'auditeur,
00:09:33c'était plutôt euphorisant,
00:09:36et les vraies voix ont enchaîné.
00:09:38Alors vous, est-ce que vous allez déclencher leur foudre ?
00:09:43On vous écoute parce que vous commencez par votre coucule.
00:09:45Oui, j'ai mon coup de gueule,
00:09:47mais je voudrais dire un petit mot à Jérémie Stubbs
00:09:49à propos des Gaulois.
00:09:51Oui !
00:09:52Je suis actuellement en vacances dans l'Oxwa.
00:09:55Le mont Oxwa, c'est Alésia.
00:09:57Je rappelle à Jérémie Stubbs
00:09:59que Vercingétorix envoie sa cavalerie
00:10:01qui va chercher une armée de secours.
00:10:03Quatre semaines plus tard,
00:10:05il y a 250 000 Gaulois qui arrivent.
00:10:07Certains, c'est des osismes
00:10:09qui sont venus du Finistère,
00:10:11d'autres qui sont venus du Sud-Ouest.
00:10:13Il y en a eu partout.
00:10:15On s'engueule, on se parle fort,
00:10:17ça fait partie du jeu,
00:10:19mais théoriquement, on est assez intelligent
00:10:21pour faire primer la nation sur le reste.
00:10:23C'est là que survient mon coup de gueule.
00:10:27Attendez Emmanuel, deux secondes,
00:10:29parce que c'est génial.
00:10:31Encore une fois, on était dans l'euphorie,
00:10:33vous nous y maintenez.
00:10:35Dans l'Oxwa, on est d'accord,
00:10:37en Bourgogne, bien sûr.
00:10:39Réponse de Jérémie, évidemment.
00:10:41Je remercie Emmanuel pour ses connaissances historiques,
00:10:43mais je rappelle que Vercingétorix,
00:10:45c'est une parenthèse enchantée.
00:10:49Tous les deux, vous nous emmenez
00:10:51sur des sommets de l'histoire.
00:10:53Bravo à tous les deux.
00:10:55Votre coup de gueule, cher Emmanuel ?
00:10:57Mon coup de gueule,
00:10:59ça se raccroche à ce que je viens de dire.
00:11:01Je trouve complètement ridicule
00:11:03le spectacle de Lucie Castex
00:11:05qui s'auto-proclame
00:11:07la future première ministre.
00:11:09Elle joue à être
00:11:11Kamala Harris number two.
00:11:13Je pense qu'elle a à peu près
00:11:15les mêmes compétences,
00:11:17c'est tout dire.
00:11:19Elle est aussi passionnante.
00:11:21Elle n'a toujours pas répondu à l'interview,
00:11:23donc on ne sait pas non plus,
00:11:25Kamala, ce qu'elle bout.
00:11:27Elle a accordé des interviews.
00:11:29Elle avait ses notes.
00:11:31Corinne, Corinne.
00:11:33Mais continuez, Emmanuel.
00:11:35En fait,
00:11:37ce que je voudrais dire simplement,
00:11:39c'est qu'il aurait été bien,
00:11:41étant donné la situation d'un Parlement qui est éclaté,
00:11:43avec une chambre introuvable,
00:11:45il aurait été un petit peu pertinent
00:11:47de la part des parlementaires
00:11:49de ne pas jouer à faire
00:11:51le front républicain à l'intérieur du Parlement,
00:11:53de ne pas interdire
00:11:55de place dans les commissions
00:11:57ou dans les bureaux
00:11:59les gens du RN.
00:12:01Là, je voulais faire plaidre,
00:12:03de manière à avoir quelques petites chances
00:12:05qu'on puisse se mettre d'accord
00:12:07sur un gouvernement avec
00:12:09des majorités même fluctuantes,
00:12:11mais quelque chose.
00:12:13Or là, d'emblée, on s'est mis dans une situation
00:12:15totalement conflictuelle,
00:12:17avec une espèce de personne
00:12:19venue d'ailleurs,
00:12:21en disant, c'est moi, c'est moi,
00:12:23je vais être Premier ministre.
00:12:25Tout ça n'a ni queue ni tête.
00:12:51C'est le moment de l'été, ce soir,
00:12:53un trio que désormais vous connaissez bien,
00:12:55Abel Boyi, Corinne Tapiro,
00:12:57Jérémy Stubbs sont avec nous.
00:12:59Bien sûr, c'est le moment
00:13:01de retrouver les trois mots de l'actualité
00:13:03avec Antoine Mazère. Bonsoir Antoine.
00:13:05Bonsoir Frédéric, bonsoir à tous.
00:13:09Alors, les trois mots ce soir,
00:13:11Angoulême, vaccination
00:13:13et rugby, mais une grosse partie
00:13:15va être consacrée à Angoulême,
00:13:17bien sûr Antoine.
00:13:19Aujourd'hui, c'est cette attaque à la mairie d'Angoulême
00:13:21en Charente, c'était vers midi.
00:13:23Aujourd'hui, un homme de 46 ans,
00:13:25muni d'un bidon d'essence, a pénétré dans la mairie
00:13:27en se dirigeant vers le bureau
00:13:29des assistants des élus au premier étage
00:13:31de l'hôtel de ville, en forçant le passage.
00:13:33L'homme a ensuite aspergé
00:13:35de l'essence et il a tenté d'y mettre le feu.
00:13:37Heureusement, sans blesser de personne.
00:13:39C'est alors que des policiers municipaux
00:13:41présents sur place,
00:13:43ont été alertés par des cris
00:13:45notamment de deux assistantes municipales.
00:13:47Ils sont arrivés dans la salle, ils ont ensuite fait usage
00:13:49de leurs armes pour neutraliser l'assaillant
00:13:51blessé par balle. Il a ensuite
00:13:53pris la direction du centre hospitalier d'Angoulême.
00:13:55Pour en parler ce soir, on est avec le préfet
00:13:57de la Charente, Jérôme Arnoat,
00:13:59qui est en direct avec nous depuis Angoulême. Bonsoir
00:14:01monsieur le préfet. Bonsoir.
00:14:03Bonsoir monsieur le préfet, bienvenue.
00:14:05Journée très mouvementée du côté d'Angoulême aujourd'hui.
00:14:07Juste pour information, quelle est la situation
00:14:09aujourd'hui sur place ? Est-ce que le périmètre
00:14:11de sécurité a enfin été levé ?
00:14:13Autour duquel
00:14:15le déminage a pu
00:14:17faire des levées de doutes sur le
00:14:19véhicule que l'intéressé avait
00:14:21laissé devant la mairie
00:14:23et donc il n'y a rien de suspect
00:14:25qui a été découvert par les services de déminage
00:14:27et la police judiciaire a pu
00:14:29ensuite faire tout ce travail
00:14:31de police judiciaire et
00:14:33de recueillir d'éventuels éléments qui seront
00:14:35utiles à la suite de l'enquête
00:14:37sous la direction de la procureure d'Angoulême.
00:14:39Donc le périmètre de sécurité a été
00:14:41effectivement réduit au moment
00:14:43où je vous parle.
00:14:45Racontez-nous comment le suspect aux alentours de midi
00:14:47tout à l'heure en Charente à Angoulême a-t-il réussi
00:14:49à pénétrer dans la mairie et arriver
00:14:51au premier étage de l'hôtel de ville
00:14:53et à y tenter de mettre le feu ? Comment est-ce possible ?
00:14:55Alors apparemment
00:14:57d'après les premiers éléments que je peux avoir
00:14:59l'intéressé a pu pénétrer
00:15:01au premier étage. Il a dû profiter
00:15:03d'un
00:15:05moment où le
00:15:07ménage se faisait sur la mairie pour s'engouffrer
00:15:09au premier étage et aller vers
00:15:11le bureau des élus. Là où
00:15:13comme vous l'avez parfaitement
00:15:15raconté, il a
00:15:17déversé de l'essence avec un bidon
00:15:19d'essence qu'il avait et à ce moment-là
00:15:21les assistantes qui étaient présentes dans ce bureau
00:15:23ont pu donner l'alerte
00:15:25en criant et c'est grâce
00:15:27à cette alerte que la police municipale
00:15:29est intervenue à neutraliser l'individu.
00:15:31Le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont et vous-même
00:15:33tout à l'heure avez rendu hommage notamment aux policiers municipaux
00:15:35qui ont réagi avec une extrême vitesse et un sang-froid.
00:15:37On peut dire que le pire a été
00:15:39évité aujourd'hui ?
00:15:41Ce qui est certain, c'est qu'effectivement à la fois le
00:15:43sang-froid de ces deux assistantes
00:15:45et l'intervention rapide des policiers municipaux
00:15:47ont évité
00:15:49qu'il y ait d'autres victimes parce que
00:15:51je pense qu'il y a des victimes qui
00:15:53sont en état de choc psychologique.
00:15:55On n'a pas eu de blessés
00:15:57et on peut s'en réjouir parce qu'il y a
00:15:59effectivement une intervention rapide
00:16:01et ensuite les forces de l'ordre
00:16:03ont très rapidement, dans les
00:16:05minutes qu'on suivit, sécurisé
00:16:07toute la zone autour de la mairie d'Angoulême
00:16:09et puis les sapeurs-pompiers sont intervenus
00:16:11très vite aussi pour éteindre
00:16:13cet incendie qui démarrait et ont pu
00:16:15préserver la mairie d'Angoulême
00:16:17qui est un joyau patrimonial.
00:16:19D'après nos confrères de la Chantier, bien sûr il va y avoir
00:16:21une enquête maintenant qui affirme
00:16:23que sur le capot du véhicule de l'assaillant
00:16:25il y aurait notamment des inscriptions en arabe qui seraient
00:16:27visibles. Il s'agirait de la prière
00:16:29des morts. Est-ce que vous confirmez la présence
00:16:31de ces inscriptions sur la voiture de l'assaillant ?
00:16:33Oui, vous le confirmez. Effectivement,
00:16:35il y aura des inscriptions sur la voiture de l'assaillant
00:16:37et l'enquête judiciaire,
00:16:39encore une fois, permettra
00:16:41sans doute de connaître
00:16:43et on l'espère,
00:16:45les motivations de l'individu.
00:16:47Mais on ne peut pas déduire
00:16:49de ce seul élément-là un scénario
00:16:51ou un autre. Quel était son profil ?
00:16:53Un homme de 46 ans,
00:16:55connu des services de police ?
00:16:57Absolument pas. Un homme de 46 ans de nationalité
00:16:59française, absolument pas
00:17:01connu des services de police
00:17:03ni des services spécialisés, comme on dit.
00:17:05Aucun antécédent judiciaire
00:17:07et bien évidemment, aucun
00:17:09antécédent ou aucune connaissance
00:17:11des services
00:17:13dits spécialisés.
00:17:15Pas du tout connu des services de police.
00:17:17Ni d'antécédent psychiatrique ?
00:17:19Pas à ma connaissance.
00:17:21Très bien. Merci beaucoup M. le Préfet d'avoir été en direct
00:17:23avec nous sur Sud Radio pour revenir sur cette histoire
00:17:25qui a touché la mairie d'Angoulême.
00:17:27C'est moi qui vous remercie. Au revoir.
00:17:29Merci beaucoup M. le Préfet
00:17:31pour cette intervention.
00:17:33Allez, tout de suite, on enchaîne avec
00:17:35les deux autres mots dans vos
00:17:37trois mots de l'actu. Vaccination.
00:17:39Oui, le Premier ministre démissionnaire
00:17:41Gabriel Attal a annoncé hier soir que
00:17:43232 sites de vaccination
00:17:45sont d'ores et déjà ouverts
00:17:47pour faire face notamment à l'épidémie de
00:17:49variole du singe, dit Mpox, qui touche
00:17:51très massivement certaines régions d'Afrique
00:17:53actuellement. On rappelle qu'à ce jour,
00:17:55zéro cas de contamination de la forme la plus
00:17:57mortelle et virulente n'a pas été
00:17:59détectée en France. Gabriel Attal
00:18:01a aussi promis 100 000 doses de vaccins
00:18:03aux pays les plus touchés. Ces doses
00:18:05seront distribuées via l'Union Européenne
00:18:07aux régions où le virus circule fortement.
00:18:09Ces dons vont renforcer de près
00:18:11de 50% l'effort européen
00:18:13actuel, a précisé le Premier ministre.
00:18:15Ça part bizarrement les vrais voies,
00:18:17la couverture de cette
00:18:19nouvelle épidémie Mpox.
00:18:21On a même
00:18:23certains confrères
00:18:25de la presse, Jeremy Stubbs,
00:18:27qui disent, j'ai vu ça, un nouveau
00:18:29Covid, enfin c'est quand même un peu
00:18:31fort en besogne, j'ai l'impression
00:18:33qu'il va falloir encore maîtriser la communication.
00:18:35Oui, tout à fait,
00:18:37mais après ce que nous avons vécu
00:18:39en 2020,
00:18:412019,
00:18:43le Covid-19,
00:18:45je l'ai attrapé en 20,
00:18:47mais c'est surtout en 20
00:18:49qu'on a eu les confinements.
00:18:51On ne peut pas
00:18:53ne pas penser à ça,
00:18:55malheureusement, même s'il y a
00:18:57une différence et une distance
00:18:59considérable entre les deux
00:19:01phénomènes.
00:19:03Ce qui est sûr, c'est que
00:19:05j'imagine que personne autour de cette table
00:19:07ne veut revivre
00:19:09ce que nous avons vécu
00:19:11cette année-là et après.
00:19:15Je pense que le gouvernement fait bien
00:19:17de prendre des précautions.
00:19:19Le problème, c'est que quand on prend des précautions,
00:19:21ça stimule
00:19:23un peu la peur
00:19:25et l'angoisse qui, effectivement,
00:19:27arrivent.
00:19:29C'est partie de vos spécialités, Corinne Tapiero,
00:19:31le monde médical, le suivi.
00:19:33Pour l'instant, pas de cas en France.
00:19:35Non, il n'y a pas de cas en France.
00:19:37Je suis toujours stupéfaite des annonces qui sont faites.
00:19:39On annonce 100 000 vaccins
00:19:41pour l'Afrique, mais ce n'est pas 100 000 dont ils ont besoin.
00:19:43Si c'est une forte épidémie,
00:19:45il n'y a pas 100 000 habitants
00:19:47ou 100 000 personnes susceptibles de contracter
00:19:49cette maladie. Quand on nous dit
00:19:51223 centres, très bien, mais c'est pour vacciner
00:19:53combien de personnes, combien de vaccins,
00:19:55quel est l'objectif,
00:19:57quelle est la répartition géographique,
00:19:59on a toujours des annonces, on a l'impression...
00:20:01Certes, ce sont des ministres démissionnaires,
00:20:03mais ce gouvernement, comme les précédents,
00:20:05depuis que les réseaux sociaux existent,
00:20:07on a l'impression qu'il ne s'exprime
00:20:09plus pour les Français, mais il s'exprime
00:20:11pour les réseaux. C'est infernal !
00:20:13Est-ce qu'ils réfléchissent à ce qu'ils disent avant ?
00:20:15Abel Boyi ? Non seulement il s'exprime
00:20:17pour les réseaux, mais il s'exprime
00:20:19uniquement pour les prochaines élections.
00:20:21Il ne s'adresse plus à des hommes,
00:20:23des femmes, des citoyens, des citoyennes,
00:20:25mais il s'adresse à des électeurs et à des électrices.
00:20:27Donc effectivement, il y a une certaine confusion.
00:20:29La réalité, c'est qu'à part
00:20:31quelques images, on ne sait pas trop ce que c'est.
00:20:33Et la réalité, c'est qu'on ne sait pas
00:20:35quelle est l'ampleur de ce qui se passe sur le continent
00:20:37africain. Est-ce que dans les rues, les gens sont
00:20:39en train de tomber, de mourir
00:20:41avec plein de boutons sur le corps ?
00:20:43Est-ce que c'est une varicelle ? En pire, on entend
00:20:45beaucoup de choses. Et ce qu'on a vécu,
00:20:47effectivement, avec la période Covid, a été très traumatisant.
00:20:49Il y a beaucoup de personnes
00:20:51qui ont perdu des membres de leur famille, des amis,
00:20:53des proches. Je pense que personne n'a envie de
00:20:55revivre les confinements, mais aussi personne
00:20:57n'a envie de revoir une France qui est dépassée
00:20:59par un phénomène, en fait, qui est dans l'incapacité
00:21:01de protéger ses concitoyens. Donc je pense
00:21:03qu'il faut prendre le temps et choisir
00:21:05une communication qui ne rime pas avec
00:21:07manipulation. Il ne faudra pas se
00:21:09louper. Et le troisième mot, Antoine
00:21:11Mazère, rugby. Oui, ce matin en
00:21:13exclusivité sur Sud Radio, le président
00:21:15de la Fédération française du rugby, Florian Grille,
00:21:17était l'invité de Jean-Marie Bordry.
00:21:19Il est revenu sur l'affaire Melvin Jaminet
00:21:21et les propos à caractère raciste prononcés
00:21:23pendant la tournée en Argentine.
00:21:25Pour le président de la FFR, il y a très peu
00:21:27de chances de revoir un jour l'arrière de Toulon
00:21:29reporté. Le maillot des Bleus,
00:21:31on l'écoute. Moi, je pense qu'il y a une incompatibilité
00:21:33entre des propos de ce
00:21:35type et le fait de porter le maillot
00:21:37de l'équipe de France. Je pense que le maillot de l'équipe
00:21:39de France, c'est un certain
00:21:41nombre de droits, mais c'est aussi
00:21:43beaucoup de devoirs. Alors si je vous comprends bien,
00:21:45même si ce n'est pas aujourd'hui que vous l'officialiserez,
00:21:47il y a quand même peu de chances qu'ils reportent le maillot
00:21:49bleu un jour, Melvin Jaminet.
00:21:51Vous avez bien compris. On rappelle que fin
00:21:53juillet, la Fédération française du rugby avait
00:21:55sanctionné Melvin Jaminet d'une suspension de
00:21:5734 semaines, dont 8 remplacées
00:21:59par les travaux d'intérêt général, ainsi
00:22:01qu'une amende de 30 000 euros.
00:22:03C'est noté. Merci Antoine Mazère
00:22:05pour les trois mots de l'actu. Je rappelle
00:22:07que vous revenez tout à l'heure sur l'écoute
00:22:0918h05 avec encore un nouveau médaillé olympique.
00:22:11Un vice-champion olympique de kayak
00:22:13Titouan Castric. Le jeune Titouan Castric sera
00:22:15avec nous tout à l'heure à 18h. Prenez rendez-vous.
00:22:17Le roi du kayak. Merci, c'est
00:22:19noté. Quant à nous, dans un instant,
00:22:21nous allons ouvrir notre
00:22:23premier débat. A Marseille, une mosquée
00:22:25des quartiers nord se retrouve sous le coup
00:22:27d'une procédure de fermeture administrative
00:22:29diligentée par la
00:22:31préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
00:22:33L'État intervient de plus en plus pour faire
00:22:35respecter les principes républicains dans les lieux de culte,
00:22:37malgré les principes de laïcité
00:22:39qui excluent l'État de la gestion
00:22:41du religieux. Nous vous posons aussi la question.
00:22:43Dans un instant,
00:22:45l'État doit-il
00:22:47gérer les lieux de culte ?
00:22:49Vous donnez votre avis sur le compte X
00:22:51de Sud Radio. Vous nous appelez au 0826
00:22:53300 300
00:22:55pour participer au débat. Vous êtes les bienvenus.
00:22:57A tout de suite.
00:22:59Sud Radio. Parlons vrai.
00:23:01Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
00:23:03Les vraies voix Sud Radio.
00:23:0517h, 19h. Frédéric Brindel.
00:23:07Vous participez.
00:23:09On est bien d'accord.
00:23:11Déjà, la consultation, dans un instant,
00:23:13je vais vous le rappeler, c'est sur le compte X
00:23:15de Sud Radio, sur également
00:23:17le site internet de Sud Radio.
00:23:19Mais bien sûr, Zach est là,
00:23:21au standard, au 0826 300 300.
00:23:23Vous donnez votre point de vue.
00:23:25Bon, s'il est respectueux,
00:23:27clair, vous êtes
00:23:29prioritaire. On ne peut pas dire mieux.
00:23:31Voilà. Ce soir, les trois vraies voix
00:23:33sont Abel Boyi, président de l'association
00:23:35Tous Uniques, Tous Unis.
00:23:37Corinne Tapirot, conseillère d'arrondissement
00:23:39Les Républicains à Paris, dans le 12e arrondissement
00:23:41et présidente de l'observatoire des parents
00:23:43et de l'école. Et puis, Jérémy Stubbs,
00:23:45spécialiste du Royaume-Uni
00:23:47et directeur adjoint à la rédaction
00:23:49de Causeur. Ils sont prêts.
00:23:51Vous êtes prêts. Je suis prêt. C'est parti.
00:23:53Les vraies voix Sud Radio.
00:23:55Le grand débat du jour.
00:23:57Le ministre de
00:23:59l'Intérieur des missionnaires, Gérald Darmanin,
00:24:01intervient une nouvelle fois pour
00:24:03faire pression sur un lieu de culte.
00:24:05En l'occurrence, une mosquée des quartiers nord
00:24:07de Marseille. L'imam français
00:24:09qui y prêche fait l'objet
00:24:11de polémiques depuis plusieurs années.
00:24:13La mosquée des Bleuets est
00:24:15sous le coup d'une procédure de fermeture
00:24:17administrative diligentée par la
00:24:19préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
00:24:21Pour mémoire, la loi de séparation
00:24:23de l'Église et de l'État prévoit que les
00:24:25établissements publics du culte, jusque-là
00:24:27chargés de la gestion des
00:24:29lieux de culte, c'est ce que dit la loi, doivent
00:24:31être remplacés par des associations
00:24:33cultuelles qui relèvent de la loi
00:24:35de 1901
00:24:37sur les associations.
00:24:39Pourtant, l'État doit redoubler
00:24:41de vigilance. Aussi, nous vous posons la
00:24:43question, l'État doit-il
00:24:45gérer les lieux de culte ?
00:24:47Tout de suite, vous nous donnez votre
00:24:49point de vue. Ça pose pas mal
00:24:51de questions. Peut-être, Jérémie Stubbs,
00:24:53alors, on profite de votre présence
00:24:55parce que, nous, il y a la
00:24:57sacro-sainte laïcité
00:24:59En France, par exemple, en Grande-Bretagne,
00:25:01la religion fait partie des préceptes
00:25:03de l'État.
00:25:05Oui, c'est l'Église d'Angleterre
00:25:07qui fait partie
00:25:09de l'État, en quelque sorte.
00:25:11Et,
00:25:13certains des évêques sont présents
00:25:15dans l'équivalent du Sénat
00:25:17et peuvent donner leur avis
00:25:19sur des questions politiques.
00:25:21Et, je dois dire,
00:25:23la plupart de ces évêques
00:25:25se situent plutôt à gauche.
00:25:27Ce qui n'est pas
00:25:29nécessairement très égalitaire,
00:25:31on peut dire. En revanche,
00:25:33on sait qu'il y a la laïcité en France
00:25:35et qu'il y a une séparation.
00:25:37Il y a eu récemment
00:25:39une autre loi surnommée
00:25:41sur le séparatisme.
00:25:43La France a toujours essayé d'être claire
00:25:45sur les
00:25:47frontières.
00:25:49Et, je pense que l'État, ici,
00:25:51n'a pas à s'immiscer
00:25:53dans des questions purement religieuses.
00:25:55Mais les religieux n'ont pas
00:25:57à empiéter sur des questions politiques.
00:25:59Et ça, c'est bien.
00:26:01Juste une précision, parce que
00:26:03le cas britannique nous intéresse.
00:26:05On parle de représentants
00:26:07de la religion officielle
00:26:09en Grande-Bretagne, qui est l'anglicanisme.
00:26:11On est d'accord, mais il n'y a
00:26:13aucune autre religion qui est représentée
00:26:15dans les instances politiques en Grande-Bretagne.
00:26:17Non, pas
00:26:19par son statut religieux, non.
00:26:21Voilà, donc ça c'est important.
00:26:23Peut-être, rappelons, il y a eu un rapport
00:26:25du Sénat qui dit que 90%
00:26:27des édifices du culte catholique
00:26:29sont la propriété des communes,
00:26:31alors que ce chiffre ne représente
00:26:33que 12% pour le culte
00:26:35protestant, donc autre religion
00:26:37chrétienne, 3% pour le culte
00:26:39juif, et 0% pour le culte bouddhiste
00:26:41et le culte musulman.
00:26:43Donc, rapport du
00:26:45Sénat. Ça veut dire, quand même,
00:26:47Corinthia Piero, quand on a la main
00:26:49sur un lieu de culte,
00:26:51on sait peut-être un peu plus ce qui s'y passe.
00:26:53Je ne pense pas que
00:26:55le fait de financer un
00:26:57bâtiment vous permette de savoir
00:26:59ce qui se passe à l'intérieur.
00:27:01Ce n'est pas étonnant qu'il n'y ait que 3%
00:27:03de financement en France, puisqu'il y a une partie
00:27:05qui est prise en charge dans le cadre du Concordat
00:27:07en Alsace-Moselle.
00:27:09Donc,
00:27:11on a ces divergences.
00:27:13Il y a des bâtiments
00:27:15qui sont classés
00:27:17monuments historiques,
00:27:19qui relèvent un peu du patrimoine français
00:27:21qui sont financés. Je pense notamment
00:27:23à la Grande Synagogue de la Victoire,
00:27:25qui fait partie du patrimoine
00:27:27et peut-être de trois autres.
00:27:29Mais on n'a pas du tout
00:27:31d'imprégnation du pouvoir politique
00:27:33à l'intérieur. En revanche,
00:27:35ce qui est extrêmement inquiétant,
00:27:37c'est qu'on a effectivement
00:27:39la loi de séparation de l'Église
00:27:41en termes général et de l'État, qui date
00:27:43de 2904.
00:27:45Et on a eu cette loi séparatiste
00:27:47en 2021, qui repose les fondements
00:27:49de la laïcité, non pas du vivre ensemble,
00:27:51parce que c'est une expression qui est très exaspérante,
00:27:53mais de la cohésion sociale,
00:27:55de préserver la cohésion sociale.
00:27:57On ne peut pas se satisfaire et se réveiller
00:27:59sept ans après, je voudrais quand même rappeler que
00:28:01la Macronie est en place depuis plus de sept ans,
00:28:03sur les propos d'un imam
00:28:05qui, depuis sept ans,
00:28:07profère des propos sexistes,
00:28:09violents,
00:28:11de discrimination à l'égard des femmes
00:28:13et vraisemblablement peut-être aussi
00:28:15à l'égard des homosexuels
00:28:17et je ne sais quoi d'autre, antisémites,
00:28:19et qui a toujours soutenu
00:28:21une certaine forme
00:28:23de mensuétude
00:28:25à l'égard des mouvements
00:28:27plus ou moins terroristes.
00:28:29Là, en l'occurrence, pour bien repréciser,
00:28:31il s'agit de l'imam
00:28:33Ben Jilali, qui est donc
00:28:35à la tête de cette mosquée des Bleuets
00:28:37à Marseille, pour laquelle
00:28:39il y a cette procédure
00:28:41administrative. Mais le fait de le payer
00:28:43ne l'empêcherait pas de parler, de toute façon.
00:28:45Donc, quand il y a eu les attentats,
00:28:47il y a quand même eu pas mal
00:28:49de visites
00:28:51de mosquées pour voir comment se passaient
00:28:53les prêches, s'il n'y avait pas des propos qui étaient
00:28:55tendancieux, entraînant les jeunes
00:28:57à aller au djihad. Je pense que ce n'est
00:28:59pas de payer qui va l'empêcher. Je crois qu'il y a un vrai
00:29:01travail de fond à faire. Savoir
00:29:03qui sont réellement ces imams. Est-ce qu'ils sont au proclamé ?
00:29:05Est-ce qu'ils suivent une école ?
00:29:07Est-ce qu'il y a une tradition
00:29:09un petit peu séculaire, entre guillemets,
00:29:11puisque ce n'est pas tout à fait le cas
00:29:13dans l'Issam, mais il y a des vraies questions
00:29:15qui se posent. Corine Tapiro, ça nécessite
00:29:17peut-être d'avoir l'oeil dessus.
00:29:19Alors, vous avez dit le fait de les
00:29:21payer, est-ce que ça
00:29:23permet d'avoir un droit ?
00:29:25Moi, je vais poser la question justement
00:29:27à Abel Boyi. Je le rappelle, Abel Boyi,
00:29:29vous avez cette association Tous Unis
00:29:31dont la vocation est d'un travail
00:29:33de proximité auprès des quartiers.
00:29:35Est-ce que, justement,
00:29:37et ça avait été une question posée
00:29:39d'ailleurs, à l'époque, par Nicolas Sarkozy,
00:29:41le fait de s'occuper de la formation,
00:29:43d'avoir un peu la main, peut-être d'investir,
00:29:45ça empêche
00:29:47d'avoir des intrusions étrangères ?
00:29:49C'est ça, l'idée, aussi ?
00:29:51Moi, je pense qu'à défaut de gérer, le ministère
00:29:53de l'Intérieur doit avoir un oeil plus avisé.
00:29:55Parce qu'avant de répondre à votre question, il y a une chose
00:29:57dont les Français en marrent, c'est que
00:29:59lorsque des individus comme ça sont
00:30:01mis à nu sur la place publique, on se rend compte
00:30:03qu'ils étaient connus depuis des années
00:30:05et qu'en réalité, ça fait des années qu'ils étaient dans cette
00:30:07propagande fallacieuse.
00:30:09Moi, je pense de façon plus globale que le fait religieux,
00:30:11les représentants du fait religieux doivent faire leur
00:30:13« aggiornamento ». Qu'est-ce que je vois sur le terrain ?
00:30:15Moi, je peux voir des imams,
00:30:17des bons imams, des pasteurs,
00:30:19des bons pasteurs qui sont inquiets d'une chose,
00:30:21parce qu'il y a ce qui se passe dans les lieux de culte,
00:30:23mais il y a aussi les prédicateurs TikTok,
00:30:25comme on aime les appeler.
00:30:27Il était très actif sur les réseaux sociaux, d'ailleurs.
00:30:29Il est très actif, cet imam.
00:30:31On pourra pas les empêcher de parler, en réalité.
00:30:33Il y a des jeunes qui, des fois, peuvent
00:30:35voir des prédications très véhémentes
00:30:37et qui, ensuite, vont confronter
00:30:39ce qu'ils ont entendu sur les réseaux
00:30:41auprès d'imams, de bons imams,
00:30:43auprès de bons pasteurs.
00:30:45Quand ceci explique à ces jeunes que non,
00:30:47c'est pas la bonne manière de voir la religion,
00:30:49il y a des jeunes qui disparaissent parce qu'ils
00:30:51préfèrent entendre le discours véhément
00:30:53qu'il y a sur les réseaux sociaux.
00:30:55Je ne dis pas tous les jeunes, bien entendu,
00:30:57parce qu'il faut faire preuve de nuance,
00:30:59mais on est face à ce défi. Il faut trouver
00:31:01une sorte, sans ingérence,
00:31:03une sorte de quelque chose d'officiel dans la formation
00:31:05parce qu'il y a des imams qui s'improvisent imam
00:31:07après un séminaire de trois jours.
00:31:09Vous avez des pasteurs, aussi, qui s'improvisent
00:31:11pasteur après des séminaires de trois jours
00:31:13qui prennent un local, qui remplissent
00:31:15200, quand je dis 200,
00:31:1730, 40, ça peut monter jusqu'à 200,
00:31:19300, 400 personnes qui n'ont aucune formation
00:31:21et qui prêchent chaque semaine
00:31:23avec leur libre-arbitre
00:31:25et avec, des fois, des prédications qui sont clairement
00:31:27anti-républicaines.
00:31:29En tout cas, politisées.
00:31:31Et j'aimerais finir mon propos
00:31:33sur une chose, parce qu'il y a une hypocrisie
00:31:35dans laquelle on est beaucoup.
00:31:37On a pu pointer du doigt du fait que
00:31:39certains musulmans, on peut dire que
00:31:41les lois divines étaient supérieures
00:31:43aux lois de la République pour eux.
00:31:45Moi, j'aimerais casser une hypocrisie.
00:31:47Tous les croyants, pardon,
00:31:49dans toutes les religions, pensent que les lois
00:31:51de Dieu sont au-dessus des lois de la République.
00:31:53La nuance, elle est où ?
00:31:55Elle est du fait que, si on croit en Dieu,
00:31:57pour les personnes qui y croient, parce que je respecte
00:31:59le principe de laïcité, on ne peut pas
00:32:01aller à l'en-contre des lois de la République.
00:32:03Elle est là, la nuance. Mais poser la question
00:32:05de but en blanc pour stigmatiser toute une
00:32:07part de la population, c'est un peu hypocrite,
00:32:09parce que, je le répète, pour tout croyant lambda,
00:32:11quelle que soit la religion, les lois divines
00:32:13sont au-dessus des lois de la République.
00:32:15Pour d'autres questions, le mariage pour tous,
00:32:17par exemple, etc.
00:32:19Très important.
00:32:21Nous vous posons la question, vous, les auditeurs
00:32:23de Sud Radio, selon vous, l'État doit-il
00:32:25gérer les lieux de culte ?
00:32:27Alors, vous êtes nombreux à réagir
00:32:29sur le compte X de Sud Radio, et vous dites
00:32:31non à 63%, mais
00:32:3363-37 !
00:32:35Donc, ça veut dire que, même s'il y a
00:32:37cette notion de séparation,
00:32:39et on l'a rappelé, on l'a expliqué,
00:32:41il y a aussi
00:32:43ce besoin de,
00:32:45peut-être, de reprendre
00:32:47le contrôle. Vous nous appelez au 0826-300-300
00:32:51pour nous donner
00:32:53votre avis. Dans un instant,
00:32:55on va faire le point avec vous,
00:32:57les auditeurs, mais, justement,
00:32:59Jérémy Stabs, est-ce que
00:33:01aujourd'hui, avoir
00:33:03la gestion de ces lieux de culte
00:33:05signifie quand même,
00:33:07alors Corinne Tapirot disait non,
00:33:09mais est-ce que ça signifie quand même avoir un peu plus la main ?
00:33:11Je dirais d'abord
00:33:13que la loi telle
00:33:15qu'elle est, déjà
00:33:17permet à l'État, comme dans le
00:33:19cas présent, d'intervenir là où c'est
00:33:21nécessaire.
00:33:23En même temps,
00:33:25il y a un autre problème qui est que les ressources
00:33:27de l'État sont limitées.
00:33:29Et de même qu'on ne peut pas mettre un policier
00:33:31derrière chaque
00:33:33criminel, on ne peut pas mettre
00:33:35un agent
00:33:37du ministère de l'Intérieur
00:33:39dans chaque mosquée pour surveiller.
00:33:41Sauf si le prédicateur,
00:33:43quelle que soit la religion, est
00:33:45estampillé ministère de l'Intérieur.
00:33:47Pourquoi pas ?
00:33:49Même là, ce n'est pas
00:33:51l'estampe qui permet d'avoir plus
00:33:53de ressources, parce qu'on sait que ces ressources
00:33:55sont limitées.
00:33:57Ce qui est vrai quand même, c'est que
00:33:59par exemple
00:34:01dans l'Église catholique, il y a
00:34:03une centralisation et une
00:34:05hiérarchie qui permet à l'Église
00:34:07d'exercer un certain
00:34:09contrôle sur ce que font,
00:34:11ce que disent ces prêtres.
00:34:13L'islam
00:34:15est plus décentralisé,
00:34:17il n'y a pas la même hiérarchie
00:34:19exactement en France.
00:34:21Donc, ça peut créer un problème
00:34:23supplémentaire
00:34:25qui va
00:34:27être avec nous pendant longtemps, à mon avis.
00:34:29Alors, 0826-300-300,
00:34:31nous sommes avec Emmanuel,
00:34:33notre auditeur fil rouge.
00:34:35Bon, Emmanuel, vous avez entendu
00:34:37les différents points de vue. Alors, évidemment,
00:34:39dans cette question,
00:34:41il n'est pas
00:34:43dans notre idée de dire
00:34:45est-ce que la laïcité, ça tient ou pas ?
00:34:47Mais avant même d'avoir
00:34:49un minimum de mainmise
00:34:51sur ou pas, vous,
00:34:53qu'en pensez-vous ?
00:34:55Deux choses, Frédéric. La première, c'est que
00:34:57depuis la loi de 1905,
00:34:59ce sont les associations
00:35:01diocésaines, avec l'aide du Vatican,
00:35:03qui payent les prêtres.
00:35:05Ça, c'est un point important.
00:35:07Deuxièmement, depuis la loi de 1905,
00:35:09les nouvelles cathédrales
00:35:11sont financées par
00:35:13des associations
00:35:15diocésaines, de la même manière qu'aujourd'hui
00:35:17les mosquées le sont.
00:35:19La deuxième chose que je voudrais dire,
00:35:21c'est une toute petite mise au point.
00:35:23Dans les Évangiles,
00:35:25à un moment donné,
00:35:27Jésus et un de ses apôtres
00:35:29regardent cette pièce de monnaie.
00:35:31Qui est dessus ? César
00:35:33et l'apôtre Dimon,
00:35:35et rendent à Dieu
00:35:37ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César.
00:35:39Abel Boyd a connaissé.
00:35:41C'est la base
00:35:43du comportement.
00:35:45Il ne faut pas croire que la France
00:35:47a attendu la république de la loi de 1905
00:35:49pour qu'il y ait des frictions
00:35:51entre l'organisation catholique
00:35:53et les gouvernants.
00:35:55Les rois en ont connu.
00:35:57Certains ont été excommuniés.
00:35:59Il y a eu toutes sortes de problèmes, mais le principe était toujours
00:36:01quand même le même.
00:36:03Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César.
00:36:05Or, la difficulté,
00:36:07si vous voulez,
00:36:09avec cette autre religion qu'est l'islam,
00:36:11c'est que ce n'est pas du tout le même concept.
00:36:13N'est-ce pas ?
00:36:15Il y a un principe de l'ahumma,
00:36:17il y a un principe d'une foi qui est globale,
00:36:19d'une foi d'un texte
00:36:21dans lequel on retrouve
00:36:23théoriquement absolument
00:36:25tous les enseignements nécessaires
00:36:27pour la vie sous tous ses aspects.
00:36:29Donc,
00:36:31qui a pour principe théoriquement
00:36:33de gouverner la totalité
00:36:35de la vie de l'individu.
00:36:37De ce fait, la situation
00:36:39de l'imam est assez différente
00:36:41parce que son job, en quelque sorte,
00:36:43c'est de tout vous apprendre
00:36:45sur tout.
00:36:47Justement, Emmanuel, vous allez peut-être
00:36:49dans ce sens,
00:36:51c'est-à-dire que puisqu'il y a
00:36:53plusieurs fonctionnements, s'il y avait
00:36:55un point de ralliement sur un fonctionnement
00:36:57un peu uniformisé,
00:36:59ça permettrait peut-être
00:37:01d'avoir un peu plus la main.
00:37:03Vous êtes d'accord là-dessus ?
00:37:05Ce serait bien, sauf que
00:37:07les principes et les fonctionnements
00:37:09sont encore émotionnels. Il se trouve que moi,
00:37:11dans mes études, j'ai fait les langues zoos
00:37:13et j'ai étudié le Coran pendant trois ans.
00:37:15J'ai une petite connaissance, si vous voulez.
00:37:17Le texte et le contenu,
00:37:19s'il est
00:37:21diffusé,
00:37:23enseigné
00:37:25à la lettre,
00:37:27il peut effectivement...
00:37:29Un gamin en recherche d'authenticité,
00:37:31il va prendre le Coran et il dit
00:37:33« Mais pourquoi est-ce que l'imam ne me dit pas ça ? »
00:37:35Et sur TikTok, ils me disent ça.
00:37:37Il y a un travail énorme
00:37:39à faire de la part des imams,
00:37:41pour en quelque sorte actualiser
00:37:43le texte
00:37:45dans son enseignement, pour qu'il soit compatible
00:37:47avec la vie sociale.
00:37:49Très intéressant, Emmanuel.
00:37:51Vous restez bien sûr avec nous.
00:37:53Corinne Tapiero, il y a ce rôle quand même
00:37:55de la religion qui a
00:37:57dans notre société encore
00:37:59une vocation à aider et peut-être
00:38:01être du coup un peu le relais de l'État
00:38:03quelque part, non ?
00:38:05De toute façon, la religion, c'est quelque chose
00:38:07qui fonctionne avec la famille, qui est quand même la première
00:38:09cellule de structure de
00:38:11solidarité qu'un être humain connaisse.
00:38:13Donc il y a une solidarité
00:38:15qui existe dans toutes les grandes religions
00:38:17monothéistes.
00:38:19Il y a celles qui sont dirigées
00:38:21d'une manière organisée,
00:38:23ancienne, comme dans la religion catholique,
00:38:25dans la religion juive également,
00:38:27chez les protestants de la même manière.
00:38:29Dans l'islam, par essence,
00:38:31c'est une religion finalement qui vient
00:38:33entre guillemets, qui s'implante depuis peu
00:38:35de façon visible en France.
00:38:37Donc elle est assez peu connue
00:38:39des français finalement. Elle est visible
00:38:41par quoi ? Par le voile, par
00:38:43des comportements
00:38:45un peu anarchiques d'imams
00:38:47peut-être même pas formés
00:38:49du tout. Et ce qu'il y a surtout
00:38:51qu'il faut savoir, c'est qu'il y a plusieurs mouvances
00:38:53dans l'islam. Il y a les chiites, il y a les sunnites,
00:38:55et il y a aussi la tendance
00:38:57des frères musulmans, qui eux sont dans un combat
00:38:59politique clair, net et précis
00:39:01pour faire plier
00:39:03les pays d'Europe
00:39:05à la doctrine musulmane.
00:39:07Il y a quand même un projet politique
00:39:09derrière. Et c'est ce qui est plus inquiétant
00:39:11parce que quand on est un représentant
00:39:13religieux et qu'on dénie un droit
00:39:15aux femmes, comme ça l'est fait
00:39:17par cet imam, c'est qu'on n'est plus du tout
00:39:19dans un discours religieux, mais on est dans un projet
00:39:21politique qui n'est pas du tout celui
00:39:23de la France. Avant la petite pause,
00:39:25juste le mot de la fin, une conclusion très courte
00:39:27Abel Boyi,
00:39:29on peut s'appuyer sur la religion
00:39:31encore pour remettre
00:39:33certains jeunes dans le droit chemin ?
00:39:35On peut s'appuyer tant que ça
00:39:37ne s'oppose pas aux principes
00:39:39puisqu'on est en France de la laïcité
00:39:41et du respect des règles communes.
00:39:43Donc voilà, c'est aussi simple que ça.
00:39:45Et il est vrai que les responsables religieux, dans cet
00:39:47adjornamento que je demande aussi,
00:39:49doivent aussi imbriquer plus de citoyenneté
00:39:51à la spiritualité.
00:39:53Et très important, d'où cette
00:39:55question. Il faut quand même
00:39:57se la poser. Vous avez dit
00:39:59non, pas de gestion
00:40:01de l'état des lieux de culte à
00:40:0363%. Dans un instant,
00:40:05nous jouons, c'est le quiz
00:40:07de l'été. Vous êtes prêts ? Nous sommes prêts.
00:40:19Et c'est comme ça, tous les soirs, pendant l'été,
00:40:21les vraies voix de l'été, avec nos
00:40:23habitués, nos chouchous, nos trois vraies voix.
00:40:25Vous les connaissez, les trois de ce soir.
00:40:27Abel Boyi, le président de l'association
00:40:29Tous Uniques et Tous Unis.
00:40:31Et d'ailleurs, tous uniques,
00:40:33tous unis.
00:40:35C'est un clin d'œil
00:40:37justement au thème du quiz qui arrive.
00:40:39On va en parler. Corinne Tapiero,
00:40:41conseillère d'arrondissement Les Républicains
00:40:43à Paris, dans le 12e arrondissement, est présidente
00:40:45de l'Observatoire des Parents et de l'École.
00:40:47Et Jérémy Stubbs, spécialiste
00:40:49du Royaume-Uni et directeur adjoint
00:40:51à la rédaction de Causeur. Voici donc
00:40:53maintenant, chères vraies voix et chers
00:40:55auditeurs qui jouaient, je le sais,
00:40:57quand vous écoutez,
00:40:59des fois vous dites, mais comment ont-ils pas pu
00:41:01trouver ? Des fois, ils ont trouvé vite.
00:41:03C'est Emmanuel, qui est notre
00:41:05auditeur fil rouge
00:41:07et qui est dans la boucle ce soir.
00:41:09Emmanuel, vous êtes avec nous ?
00:41:11Oui, je suis là. J'ai peur
00:41:13que pour le quiz, je brille pas
00:41:15beaucoup, mais j'espère de mon mieux.
00:41:17Tout le monde dit ça en général. Ne bottez pas en
00:41:19touche, Emmanuel. Tout ce que vous avez
00:41:21fait depuis le début de l'émission est
00:41:23teinté du talent. Donc, justement,
00:41:25réfléchissez bien.
00:41:27Générique.
00:41:31Alors, vous savez, Emmanuel, qu'il y a
00:41:33un thème chaque jour et qu'en fonction
00:41:35de ce thème, ça peut peut-être vous aider.
00:41:37Alors, justement, on a toujours des réponses
00:41:39un peu toutes faites, avec des mots
00:41:41qui reviennent systématiquement dans les réponses.
00:41:43Un mot, une expression très courte.
00:41:45Eh bien,
00:41:47merci à la réalisation.
00:41:49Eh bien, donc, vous allez
00:41:51donc essayer
00:41:53avec ces titres
00:41:55de trouver l'interprète sur
00:41:57ces réponses toutes faites.
00:41:59Avec qui jouez-vous ? Soit Corine...
00:42:01Oui, mais c'est parce que la réalisation, il y a eu
00:42:03un petit couac, j'ai donc essayé de rattraper
00:42:05le coup. Voilà.
00:42:07Donc, c'est bien. Tout va bien.
00:42:09Emmanuel, avec qui choisissez-vous
00:42:11de jouer ? Soit avec Abel Boyi,
00:42:13soit avec Corine Tapero, soit avec
00:42:15Jérémy Stubbs. Jérémy.
00:42:19On a perdu, Emmanuel.
00:42:21Mais non, mais non, mais non.
00:42:23C'est pas grave. J'aime bien vous lire. Je vous lis beaucoup.
00:42:27Bon, voilà, ça vous apprendra, Jérémy.
00:42:29Du coup, il va falloir vous mettre à la musique.
00:42:31Bon, et du coup, une équipe terrible.
00:42:33Abel avec Corine
00:42:35qui part favori, peut-être.
00:42:37Donc, alors, attention
00:42:39sur ces expressions toutes faites.
00:42:41Vous écoutez l'extrait et vous devez
00:42:43nous trouver l'interprète.
00:42:45C'est parti !
00:43:13Oui, c'est une chanson. Et le titre,
00:43:15c'est « Voilà ». C'est typiquement une réponse
00:43:17qu'on donne quand c'est comme ça. Et je précise
00:43:19qu'à cette Eurovision de la chanson,
00:43:21la Grande-Bretagne s'était classée dernière, non ?
00:43:23C'est pas ça ? Je pense. Je ne sais pas
00:43:25si c'était... Alors, vous ne l'avez pas ?
00:43:27Non. C'est Barbara Pravi.
00:43:29Je rappelle
00:43:31que l'équipe qui gagne est celle qui marque
00:43:33donc désormais 3 points.
00:43:35Et qu'est-ce qu'on gagne ? Alors, vous verrez.
00:43:37Attention, qui chante ça ?
00:43:39On est riches que de ses
00:43:41amis.
00:43:43C'est dit.
00:43:45C'est dit.
00:43:47Alors, qui chante ça ?
00:43:49Le temps des tempêtes
00:43:51arrive avant qu'on... Enzo, Enzo.
00:43:53Enzo, Enzo.
00:43:55C'est un homme qui chante, là.
00:43:57C'est un homme ? Oui.
00:43:59Ah bon ? Et Enzo, Enzo est le prénom d'une femme.
00:44:01Vous me direz, alors non, on ne sait plus.
00:44:03Emmanuel, vous avez la main.
00:44:05Ah oui, je sais, bien sûr, mais alors
00:44:07je ne sais absolument pas.
00:44:09Je suis désolé.
00:44:13C'est Calogéro.
00:44:17Les auditeurs qui vous
00:44:19écoutent se disent...
00:44:21C'est le son qui n'est pas bon.
00:44:23Comment peuvent-ils ?
00:44:25Le son était un peu
00:44:27faible, là.
00:44:29Après voilà, après c'est dit,
00:44:31voici une autre réponse toute faite.
00:44:33Ça, ça va être facile.
00:44:35France Gall.
00:44:37Attendez, déjà.
00:44:39Je me suis fait avoir sur le poteau,
00:44:41mais bien sûr, France Gall.
00:44:45Ah là, c'est un peu plus de vos générations,
00:44:47les vrais voix.
00:44:51Tu veux dire qu'il va y avoir un Beethoven
00:44:53après ?
00:44:57Bon, alors attention, les premiers arrivaient à 3.
00:44:59Alors là, très facile aussi, voici
00:45:01une réponse toute faite. Écoutez qui chante ça.
00:45:03Et pourtant, pourtant...
00:45:05Ah bah oui, mais
00:45:07Corinne Tapirot a été plus rapide
00:45:09pour le coup.
00:45:11Ça fait 2, et c'est une balle de match.
00:45:13Je sais que vous l'aviez, Emmanuel, mais il faut aller plus vite.
00:45:15Donc 2, 2,
00:45:17attention, balle de match.
00:45:19Vous avez... C'est beau, ça.
00:45:21Et pourtant, et pourtant.
00:45:23C'est magnifique, cette chanson.
00:45:25En plus, je choisis
00:45:27des extraits pour une belle chanson,
00:45:29spécialement pour vous.
00:45:31Encore une autre réponse toute faite, là aussi,
00:45:33il va falloir aller très, très vite pour répondre. C'est parti !
00:45:37Notre amour fou ne resterait
00:45:39qu'au décembre...
00:45:41Jane Birkin ?
00:45:43Oui, Jane Birkin !
00:45:45Évidemment, from British !
00:45:49Il l'a eue !
00:45:51Vous étiez imperdonnable !
00:45:53J'aurais pu le dire, c'était une compatriote.
00:45:57Eh bah Jérémy, c'est Jérémy qui l'a dit, Emmanuel.
00:45:59Non, non, justement.
00:46:01C'est une révolution !
00:46:03Depuis 2 ans que Jérémy est avec moi,
00:46:05il vient de marquer son premier point !
00:46:09Ce n'est pas strictement vrai, mais bon.
00:46:11Bon, alors attention,
00:46:13ça fait 2 à 1, toujours une balle de match.
00:46:15Alors là, vous me donnez...
00:46:17Bon, il y a une voix féminine dans cette chanson,
00:46:19mais il y a un chanteur principal.
00:46:21Vous nous le donnez tout de suite.
00:46:23Claude François.
00:46:25Voilà.
00:46:27Quelquefois,
00:46:29quelquefois,
00:46:31et c'est Abel Boyi.
00:46:33Abel Boyi offre donc le point de la victoire.
00:46:35Victoire Corinne et Abel.
00:46:37Eh oui, vous avez gagné quoi ?
00:46:39Mais c'était un bon match, Emmanuel.
00:46:41Vous n'étiez pas loin.
00:46:43Test d'opage, s'il vous plaît.
00:46:45Allez, juste parce qu'Emmanuel
00:46:47est vraiment sympa,
00:46:49si vous aviez dû trouver le dernier extrait,
00:46:51juste Emmanuel répond.
00:46:53Écoutez cet extrait.
00:46:55Ça va, ça va sur ma planète.
00:46:57Alors Emmanuel, vous l'avez ?
00:46:59Non, non.
00:47:01Là, c'est la nouvelle génération.
00:47:03Vous l'avez, Corinne ?
00:47:05Slimane.
00:47:07Non, non.
00:47:09C'est Claudio Capeo.
00:47:11Donc on aura noté que si c'est
00:47:13une chanteuse jeune, vous dites
00:47:15que c'est Angèle, et si c'est un
00:47:17chanteur, vous dites que c'est Slimane.
00:47:19Dans un instant, les infos.
00:47:21Merci Emmanuel, à tout de suite.
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01:03:03Abel Boyi, alors justement nous évoquions les Jeux Olympiques
01:03:06bien vous, vous voulez évoquer les Jeux Paralympiques
01:03:09qui commencent la semaine prochaine.
01:03:12Oui bien entendu, donc on a vécu ce que certains appelleront
01:03:16parenthèse enchantée avec les Jeux Olympiques
01:03:18peut-être que cette parenthèse va se réouvrir
01:03:21mais moi ma question est de savoir si ces Jeux Paralympiques
01:03:25n'obtiendront pas la médaille d'or des Jeux de la Compassion.
01:03:29Pourquoi ?
01:03:31Je travaille beaucoup au niveau de la situation du handicap
01:03:34et il y a une chose que je sais, c'est qu'une personne
01:03:36en situation de handicap ne demande ni que l'on s'apitoie
01:03:41sur son sort, ni à être traité comme un super-héros
01:03:45ou une super-héroïne du fait d'être en situation du handicap.
01:03:48Et moi ma crainte, que ce soit dans les commentaires sportifs,
01:03:52que ce soit dans les interviews, c'est que l'on puisse dire
01:03:54regardez, la personne il lui manque une jambe
01:03:57mais elle est tellement formidable, voilà ce qu'elle a fait.
01:04:00Regardez un tel, il lui manque un bras
01:04:02mais il est tellement formidable.
01:04:04Les personnes en situation de handicap ne veulent pas être traitées
01:04:06comme des super-mans parce qu'eux, handicapés justement.
01:04:09Moi je veux passer des Jeux Paralympiques
01:04:11où j'ai la même exigence que pour des Jeux Olympiques
01:04:14c'est-à-dire encourager, critiquer, attendre des super performances
01:04:19de nos athlètes français.
01:04:20En record ou pas.
01:04:21Record ou pas.
01:04:22Et encourager sur la performance sportive
01:04:24et considérer avant tout des athlètes plutôt que des personnes
01:04:27en situation du handicap.
01:04:29Tout en espérant bien entendu que ces Jeux Paralympiques
01:04:32puissent permettre une meilleure inclusion de la situation du handicap
01:04:35dans la société française.
01:04:37Donc, pas d'apitoiement, mais pas de superlatif non plus
01:04:41que nous puissions vraiment apprécier ces Jeux à leur juste valeur
01:04:45parce qu'une personne en situation de handicap, c'est une personne avant tout
01:04:48et comme pour toute personne, vous avez des personnes très bien
01:04:52et puis vous avez des têtes à claques.
01:04:54C'est juste le gène de l'humanité qui est comme ça.
01:04:57Donc savourons les choses à leur juste valeur
01:05:00pour ne pas tomber dans quelque chose qui ressemblerait
01:05:03à une ambiance plus hypocrite qu'autre chose.
01:05:06Ça desservirait la cause.
01:05:07Bien vu, bien vu.
01:05:08Nous, évidemment, nous en parlerons la semaine prochaine.
01:05:12Ça sera l'ouverture dès mercredi prochain des Jeux Paralympiques
01:05:16et j'aurai le plaisir d'être rejoint ici par Judith Beller.
01:05:20Et nous vous présenterons notamment des émissions
01:05:23où nous axerons aussi sur les thématiques autour des Jeux Paralympiques
01:05:28et peut-être de rappeler que des fois, il y a aussi des choses à améliorer
01:05:33et d'où l'absence de compassion.
01:05:36Merci pour votre tour de table à Bellebouy.
01:05:38Passons maintenant à Corinne Tapirot.
01:05:40On reste dans le sport, mais pas dans le sport tel qu'on l'entend,
01:05:46mais dans ce mode de déplacement qui pose problème,
01:05:52visiblement à Paris, celui du vélo.
01:05:55Voilà.
01:05:56Alors, on nous parle beaucoup des mobilités douces.
01:05:58On a mis en place un plan vélo qui se veut extrêmement ambitieux.
01:06:02Il y a déjà beaucoup à dire sur les pistes cyclables
01:06:04qui, en fait, ne permettent pas de vélo de se doubler,
01:06:07ce qui est quand même une vraie question quand, le matin,
01:06:09certains roulent très vite.
01:06:11On a des cyclistes qui sont surpuissants dans Paris,
01:06:14et tout puissant, c'est-à-dire qu'ils ne respectent pas les feux.
01:06:17Or, pour pouvoir passer un feu rouge quand on est cycliste,
01:06:21il faut que ce soit dûment mentionné.
01:06:23Il ne s'arrête jamais pour les piétons, quasiment jamais,
01:06:25même sur les passages cloutés,
01:06:27même s'il y a marqué priorité piétons.
01:06:30Et pire que tout, ils sont en double sens.
01:06:32Alors, au départ, le double sens avait été prévu en 2008
01:06:35par un décret qui permettait aux cyclistes
01:06:37de pouvoir rouler en double sens dans des zones
01:06:40où on roulait à moins de 30,
01:06:42de façon à leur éviter de faire parfois des grands détours.
01:06:44Aujourd'hui, c'est devenu la règle.
01:06:46Ils sont dans tous les sens,
01:06:47c'est-à-dire qu'on ne peut plus traverser en sécurité.
01:06:49Les voitures sont plus respectueuses des piétons
01:06:52que les cyclistes ne le sont.
01:06:54Alors, on a aussi des accidents de cyclistes,
01:06:56parce que lorsqu'ils essayent de se doubler, il y a des accidents.
01:06:58Alors, moi, je milite pour que ces cyclistes portent
01:07:011. obligatoirement le casque
01:07:03et 2. une plaque minéralogique.
01:07:06J'ai assisté plusieurs fois à des incidents.
01:07:08Alors, ce n'est pas la généralité,
01:07:10tous les cyclistes ne sont pas des sauvages, heureusement,
01:07:12et ne sont pas un civil.
01:07:14Mais j'ai assisté à un cycliste qui roule
01:07:17même pas sur la bicyclette, d'ailleurs,
01:07:19comme si c'était trop lui demandé,
01:07:21et il raille deux voitures avec son vélo.
01:07:23Il s'en va sans rien laisser,
01:07:25ni un mot, ni une excuse.
01:07:27Ce n'est pas acceptable.
01:07:28Il aurait une plaque minéralogique,
01:07:29comme pour une voiture, ça aurait été relevé.
01:07:31Sa responsabilité aurait été mise en cause.
01:07:33La route, ce n'est pas fait pour les sauvages.
01:07:35On doit se respecter les uns les autres.
01:07:37Et moi, j'en ai assez de ce comportement insupportable
01:07:39et qu'on ne me parle pas de ce fameux code de la rue,
01:07:42parce que le code de la route s'applique à tout le monde.
01:07:44Le piéton est toujours prioritaire
01:07:46quel que soit le véhicule.
01:07:48C'est valable aussi pour les trottinettes électriques.
01:07:50Bien sûr, bien sûr.
01:07:52Puis je vais répondre de la part
01:07:54d'un ancien cycliste,
01:07:56coureur cycliste en compétition,
01:07:58d'un journaliste qui a fait 20 ans
01:08:00aux commentaires du cyclisme et qui continue
01:08:02de s'entraîner 4000 bornes d'entraînement par an.
01:08:04Effectivement, je vais vous dire
01:08:06que ceux qui font du cyclisme en sport
01:08:08se prennent de plein fouet
01:08:10cette incivilité dont vous parlez.
01:08:12D'ailleurs, nous, quand nous prenons la voiture,
01:08:14ça nous énerve encore plus.
01:08:16Quand on s'entraîne hors ville,
01:08:18les entraînements des sportifs,
01:08:20on voit bien un comportement des conducteurs
01:08:22très agressif envers nous, les cyclistes,
01:08:24parce qu'ils ont eu leur dose
01:08:26en plein centre-ville de voir des gens
01:08:28qui ne respectaient rien.
01:08:30Finalement, ça ne fait pas non plus le jeu
01:08:32de ceux qui font du vélo sportivement.
01:08:34Ce qui pose aussi le problème
01:08:36de votre plaque d'immatriculation.
01:08:38Quand on fait du cyclisme en compétition,
01:08:40la plaque d'immatriculation,
01:08:42l'utilisation en ville du vélo,
01:08:44pose question, si je peux me permettre,
01:08:46par rapport à ce point de vue, Corinne.
01:08:48Merci pour ce point de vue.
01:08:50Et puis, Jérémy Stobbe,
01:08:52pour votre tour de table,
01:08:54vous souhaitez revenir sur les soins
01:08:56d'affirmation de genre
01:08:58pour les enfants.
01:09:00Oui, Frédéric, je vais vous parler du rapport
01:09:02CAS, un rapport publié en Angleterre
01:09:04au mois d'avril cette année.
01:09:06Ce rapport livre les conclusions
01:09:08de la plus grande enquête jamais sur les tenants
01:09:10et aboutissants des soins
01:09:12dits d'affirmation de genre.
01:09:14Les conclusions ?
01:09:16Pas de bloqueur de puberté ou de
01:09:18traitements hormonaux pour des enfants
01:09:20de moins de 16 ans.
01:09:22Fermeture de la grande clinique à Londres
01:09:24qui donnait accès à ces traitements
01:09:26très librement.
01:09:28Et une préférence pour traiter les cas
01:09:30de dysphorie de genre
01:09:32de thérapie psychologique
01:09:34plutôt que physique.
01:09:36Évidemment, ce rapport
01:09:38porte sur l'Angleterre, mais sa pertinence
01:09:40est en fait planétaire.
01:09:42Ses recommandations ont été appliquées
01:09:44par le gouvernement britannique.
01:09:46Depuis, bien sûr,
01:09:48il y a eu une réaction très négative
01:09:50de la part d'associations de militants
01:09:52transgenres, de la part de médecins
01:09:54et de chercheurs qui sont aussi
01:09:56des militants ou qui, en fait,
01:09:58profitent de
01:10:00ces soins.
01:10:02Et en ce moment,
01:10:04le journal The New York
01:10:06Times mène une campagne
01:10:08contre ce rapport.
01:10:10Aujourd'hui. Et bien, pourquoi ?
01:10:12Parce que ce rapport
01:10:14s'invite par la porte arrière dans les élections
01:10:16américaines dont on va parler tout à l'heure.
01:10:18C'est-à-dire qu'aux États-Unis,
01:10:20il y a les États rouges
01:10:22républicains qui ont
01:10:24plus ou moins les mêmes conclusions
01:10:26que le rapport Cass. Et puis,
01:10:28les États bleus, c'est-à-dire
01:10:30démocrates, où
01:10:32ces traitements sont tout à fait
01:10:34libres d'accès.
01:10:36D'ailleurs, l'État même
01:10:38du colistier de
01:10:40Harris,
01:10:42Tim Waltz, son État est ce qu'on appelle
01:10:44un État sanctuaire. C'est-à-dire
01:10:46les enfants sont invités,
01:10:48les enfants d'autres États sont invités
01:10:50à y aller pour prendre
01:10:52ces traitements. Et bien,
01:10:54je pense que c'est
01:10:56une grande question dans les élections
01:10:58américaines, mais aussi, c'est une question pour nous,
01:11:00parce que c'est une question élevée de la science.
01:11:02Et il faut toujours que
01:11:04la science triomphe
01:11:06sur l'idéologie, surtout
01:11:08l'idéologie politique.
01:11:10En l'occurrence, vous faites référence au
01:11:12wokeisme, qui bien sûr
01:11:14est émis souvent
01:11:16et montré souvent
01:11:18en exemple par rapport à cette réflexion.
01:11:20Merci à vous trois
01:11:22les vrais voix, merci pour
01:11:24votre retour, votre observation
01:11:26de l'actualité.
01:11:28A chaque fois, ça nous donne des idées de débat,
01:11:30notamment sur
01:11:32ce que vous venez d'affirmer
01:11:34sur les soins d'affirmation
01:11:36de genre pour les enfants.
01:11:38Jérémy Stobbes, on a déjà eu l'occasion
01:11:40d'en parler, mais
01:11:42franchement, le thème reviendra
01:11:44c'est sûr. Dans un instant,
01:11:46justement, un thème que nous
01:11:48avons choisi aujourd'hui,
01:11:50la vice-présidente Kamala Harris
01:11:54arrive désormais en tête
01:11:56des sondages américains
01:11:58avec une moyenne de 2,4
01:12:00points d'avance sur Donald Trump.
01:12:02Un retournement de situation
01:12:04qui sanctionne un très efficace
01:12:06début de campagne pour celle qui pourrait
01:12:08devenir la première femme
01:12:10présidente des Etats-Unis.
01:12:12Dans un instant, nous vous posons la question
01:12:14Hashtag Kamala Harris,
01:12:16une femme à la tête des Etats-Unis.
01:12:18C'est pour vous, un, nécessaire,
01:12:20deux, réconfortant,
01:12:22trois, symbolique,
01:12:24quatre, sans intérêt. Histoire de jauger
01:12:26un petit peu par rapport à ce phénomène,
01:12:28à cet élément qui est primordial.
01:12:30Vous répondez sur le compte
01:12:32X de Sud Radio, vous nous appelez
01:12:34au 0800 26 300 300
01:12:36pour participer au débat
01:12:38et Pierre Guerlin, professeur en études
01:12:40américaines à Paris, spécialiste de politique
01:12:42américaine, nous apportera son
01:12:44expertise. A tout de suite.
01:12:46Sud Radio, parlons vrai.
01:12:48Sud Radio, parlons vrai.
01:12:50Les vraies voix Sud Radio,
01:12:5217h, 19h,
01:12:54Frédéric Brindel. Et c'est toujours un plaisir
01:12:56de partager avec vous sur Sud Radio
01:12:58ces moments, nos trois vraies voix.
01:13:00Ce soir, trois profils, trois parcours,
01:13:02trois opinions
01:13:04différentes et donc complémentaires.
01:13:06Abel Boyi, président de l'association
01:13:08Tous Uniques, Tous Unis.
01:13:10Corinne Tapiero, conseillère d'arrondissement
01:13:12Les Républicains à Paris, dans le 12ème et président
01:13:14de l'observatoire des parents et de
01:13:16l'école. Et puis Jérémy Stubbs,
01:13:18spécialiste du Royaume-Uni et directeur
01:13:20adjoint à la rédaction de Causeur.
01:13:22Ils sont prêts et vous êtes prêts,
01:13:24vous, auditeurs de Sud Radio, pour
01:13:26le coup de projecteur.
01:13:28Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur
01:13:30des vraies voix. Le monde
01:13:32occidental s'évertue à respecter
01:13:34l'égalité entre les femmes et les hommes.
01:13:36Beaucoup de forteresses masculines sont
01:13:38tombées depuis le début de notre siècle.
01:13:40Il en reste une, peut-être celle
01:13:42qui brille le plus, président
01:13:44de la première puissance mondiale.
01:13:46Kamala Harris s'impose
01:13:48de plus en plus dans la campagne
01:13:50pour la présidence et pourrait devenir
01:13:52cette première femme présidente des
01:13:54Etats-Unis d'Amérique. Aussi pour ce coup
01:13:56de projecteur, nous vous posons la question sur le
01:13:58compte X de Sud Radio.
01:14:00Aussi au 0826-300-300,
01:14:02vous nous appelez, vous répondez.
01:14:04Une femme à la tête des Etats-Unis,
01:14:06c'est pour vous quatre options
01:14:08qui ont le mérite
01:14:10d'exister et qui valent ce qu'elles valent.
01:14:12Un, pour vous c'est nécessaire.
01:14:14Deux, c'est réconfortant. Trois, symbolique.
01:14:16Quatre, sans intérêt.
01:14:18Pour nous éclairer sur la vie américaine,
01:14:20Pierre Guerlin, professeur en études américaines
01:14:22à Paris et spécialiste de la politique
01:14:24américaine est avec nous. Bonsoir Pierre Guerlin.
01:14:28Pierre Guerlin, vous nous entendez ?
01:14:30Tout à fait, bien, oui.
01:14:32Parfait, parfait, merci.
01:14:34Je citais, on a essayé de trouver
01:14:36quelques tendances. Vous nous confirmez
01:14:38que dans les
01:14:40différentes
01:14:42analyses et études qui sont faites,
01:14:44la cote de Kamala Harris ne cesse
01:14:46de grimper. Est-ce que
01:14:48cet élément,
01:14:50du fait qu'elle soit donc une femme
01:14:52et possiblement la première femme présidente
01:14:54des Etats-Unis, est
01:14:56un facteur central
01:14:58de la mobilisation politique
01:15:00aux Etats-Unis ?
01:15:02Je ne crois pas que ce soit un facteur central
01:15:04parce que s'il est
01:15:06tout à fait louable
01:15:08que des femmes arrivent à ces positions
01:15:10et à ces situations,
01:15:12il y a toujours la question
01:15:14de quelles sont les idées politiques
01:15:16des femmes qui se retrouvent
01:15:18à la tête des hiérarchies politiques.
01:15:20Pour prendre le cas français,
01:15:22Lucie Cassette et
01:15:24Marine Le Pen sont deux femmes en politique
01:15:26qui n'ont pas du tout les mêmes idées.
01:15:28Donc, le fait qu'elles soient
01:15:30femmes est certes important parce que ça
01:15:32montre que l'égalité entre femmes
01:15:34et hommes est en train de faire des progrès,
01:15:36mais la question qui vient
01:15:38immédiatement en tête, c'est pour quelles politiques ?
01:15:40Margaret Thatcher
01:15:42en Grande-Bretagne,
01:15:44était une femme
01:15:46qui avait des idées très à droite,
01:15:48très conservatrice, et le fait qu'elle soit
01:15:50femme n'était qu'un facteur parmi d'autres.
01:15:52Alors,
01:15:54quand même, peut-être
01:15:56un tour de table, et puis je reviens
01:15:58vous voir Pierre Guerlin, mais
01:16:00vous Corinne Tapirot,
01:16:02puisqu'on parle des femmes,
01:16:04ça évoque quelque chose pour vous
01:16:06de se dire, tiens, une femme
01:16:08présidente des Etats-Unis ?
01:16:10On infantilise les femmes,
01:16:12et pire encore, on personnalise
01:16:14tellement les élections dans le monde entier
01:16:16aujourd'hui, que
01:16:18le programme politique passe
01:16:20systématiquement au second plan.
01:16:22Honnêtement, moi je m'en fiche que ce soit une femme
01:16:24ou un homme, pour le moment,
01:16:26à part
01:16:28la présenter un petit peu comme un produit
01:16:30marketing, parce que c'est ça,
01:16:32on ne l'a pas entendue sur les
01:16:34dossiers de fonds, sur les grands sujets
01:16:36qui devraient animer cette campagne, c'est peut-être
01:16:38un peu tôt, mais elle a quand même derrière
01:16:40elle 4 ans de vice-présidence, je n'ai pas
01:16:42remarqué qu'elle avait été
01:16:44d'un apport exceptionnel
01:16:46en tant que femme, ou en tant qu'ancien
01:16:48gouverneur, notamment dans sa
01:16:50gestion des migrants. Alors vous allez
01:16:52avoir le sourire quand je vais vous donner le résultat,
01:16:54le premier résultat de notre consultation
01:16:56sur le compte X de Sud Radio.
01:16:58Donc j'ai volontairement pris
01:17:004 qualificatifs
01:17:02assez différents, donc vous dites
01:17:04une femme à la tête des Etats-Unis,
01:17:06c'est nécessaire ? Vous dites oui à
01:17:084%. Est-ce que
01:17:10c'est réconfortant ? Donc
01:17:12réconfortant ça veut dire que...
01:17:14Oui, en fait ça permet d'avoir
01:17:16et des hommes et des femmes. Vous dites 2%.
01:17:18Est-ce que c'est symbolique ? L'aspect symbolique
01:17:20c'est peut-être juste ça.
01:17:227%. Est-ce que c'est pour vous sans
01:17:24intérêt ? 87%.
01:17:26Voilà, c'est exactement ce que vous
01:17:28venez de dire, Corinne Tapirot.
01:17:30Pour vous, je reviens
01:17:32vous voir, Pierre Guerlin, mais
01:17:34pour vous, Abel Boyi,
01:17:36c'est quoi ? Il y a quand même...
01:17:38Allez peut-être jusqu'au symbole, non ?
01:17:40Je vais faire du Emmanuel Macron, je vais essayer
01:17:42de faire du en même temps et je vais vous dire
01:17:44quelle est ma position. Il y en a qui
01:17:46vous diront que c'était peut-être nécessaire
01:17:48vu l'état de santé de Joe Biden,
01:17:50il y en a qui vous diront que
01:17:52c'était peut-être réconfortant pour
01:17:54s'opposer à Donald Trump,
01:17:56dont on connaît le caractère
01:17:58et le comportement. Il y en a qui vous diront
01:18:00que c'est symbolique parce que
01:18:02c'est une femme noire opposée
01:18:04à l'homme blanc. On sait très bien, c'est une histoire
01:18:06de casting. Alors, j'ai volontairement
01:18:08pas évoqué l'origine parce qu'il y avait
01:18:10déjà eu Barack Obama.
01:18:12Je sais, elle est métisse,
01:18:14mais vous savez comment ça se passe.
01:18:16Et on sait très bien que dans le milieu anglo-saxon,
01:18:18je pense que vous le confirmerez,
01:18:20le casting est très important quand même,
01:18:22y compris aux politiques. Je ne dis pas qu'il n'est pas important
01:18:24en France, mais aux Etats-Unis,
01:18:26on est quand même spécialiste
01:18:28par rapport à ça et on voit tout à fait
01:18:30l'image. Moi, je m'inscris dans le
01:18:32sans-intérêt tout simplement. Pourquoi ?
01:18:34Je suis français.
01:18:36La France n'est pas le
01:18:3851e Etat des Etats-Unis.
01:18:40Ou 52e,
01:18:42pardon si je me trompe.
01:18:44Je vais suivre l'élection parce que je m'intéresse
01:18:46à la politique, mais la France n'est pas le faire-valoir
01:18:48des Etats-Unis. Quand il y a nos présidentielles
01:18:50à nous, je ne pense pas que ça
01:18:52fait la une de CNN, de CBS
01:18:54ou autre. Donc, je vais suivre,
01:18:56mais pour moi, c'est sans intérêt. Et comme
01:18:58ça vient d'être dit aussi tout à l'heure, l'important,
01:19:00c'est le programme. Moi, je ne le vois pas.
01:19:02On a un ensemble de choses,
01:19:04surtout qu'il y a la convention démocrate qui se finit
01:19:06ce soir, je crois, si je ne me trompe pas.
01:19:08Parce que vous comptez sur moi
01:19:10quand même. Bon, il y a l'aspect
01:19:12symbolique sur le fait que ce soit une femme, mais
01:19:14je ne vais pas vous parler sur la totalité de ça.
01:19:16J'ai posé cette question parce qu'elle était symbolique,
01:19:18mais on va s'intéresser, justement,
01:19:20au contenu dans un instant.
01:19:22Mais, Pierre Guerlin,
01:19:24Abel Boyy dit
01:19:26que le casting est important aux Etats-Unis.
01:19:28Sur cette notion de casting de Kamala Harris,
01:19:30quel est le ressenti
01:19:32général ?
01:19:34Alors, déjà, il faudrait dire que
01:19:36depuis les années 20,
01:19:38et notamment un livre écrit
01:19:40par le neveu de Freud, qui s'appelait
01:19:42Edward Bernays, Propagande,
01:19:44on sait très bien comment marche
01:19:46la publicité et la propagande.
01:19:48Donc, c'est valable dans le domaine commercial,
01:19:50c'est valable aussi dans le domaine
01:19:52politique. Les conventions sont une
01:19:54débauche de propagande.
01:19:56Et donc, c'est un show, que ce soit les
01:19:58républicains ou les démocrates,
01:20:00où on met en avant un certain nombre de
01:20:02choses pour Kamala Harris
01:20:04cesse d'identité et
01:20:06on tait d'autres choses. Par exemple,
01:20:08dans le cas de Kamala Harris,
01:20:10elle s'est reniée sur l'assurance médicale
01:20:12universelle,
01:20:14elle s'est reniée sur le fracking,
01:20:16c'est-à-dire la fragmentation
01:20:18hydraulique.
01:20:20Elle s'apprête
01:20:22à suivre le programme des démocrates, c'est-à-dire
01:20:24donner carte blanche
01:20:26à l'extrême droite en Israël.
01:20:28Donc, ce sont des phénomènes
01:20:30importants qui sont occultés par un
01:20:32show, un grand
01:20:34spectacle qui est très, très bien fait.
01:20:36C'est millimétré, c'est bien organisé.
01:20:38Mais justement, qui dit spectacle, dit casting.
01:20:40Les enjeux importants ne sont pas là. Son image,
01:20:42elle en joue, Pierre Guerlin, elle en joue de son image,
01:20:44c'est une femme. Elle en joue, c'est-à-dire
01:20:46si elle met en avant, et les gens qui sont autour
01:20:48d'elle, ses identités, c'est aussi
01:20:50pour ne pas parler d'autre chose.
01:20:52Elle refuse, par exemple, les entretiens
01:20:54avec les médias. Lorsqu'elle
01:20:56a été candidate
01:20:58il y a quatre ans, elle n'a gagné
01:21:00aucune primaire. Elle était considérée
01:21:02comme gaffeuse, vide,
01:21:04et les médias le disaient.
01:21:06Maintenant, il s'agit de
01:21:08s'opposer à Trump, qui est lui-même
01:21:10une catastrophe, et un showman
01:21:12aussi. Et donc, on la met
01:21:14en avant, en mettant en avant
01:21:16ses différentes identités.
01:21:18Oui, quand même. Alors, Jérémy Stobbes,
01:21:20j'aurais tendance à dire, et vous savez
01:21:22que j'adore votre
01:21:24britannicité, je me fais un
01:21:26néologisme. Vous, vous,
01:21:28ça vous fait sourire, parce qu'il y a eu cette fabuleuse
01:21:30reine, et puis vous avez eu Margaret Thatcher,
01:21:32vous avez eu, très très tôt, avant
01:21:34tout le monde, finalement, de grandes dirigeantes.
01:21:36Mais, ça évoque quand même quelque
01:21:38chose. Les Etats-Unis, c'est la puissance
01:21:40numéro 1 au monde.
01:21:42Bien sûr, bien sûr. Il y a
01:21:44déjà eu une série
01:21:46de télévision qui s'appelait
01:21:48Commandeur en chef, et
01:21:50c'était une femme qui était
01:21:52à la Maison Blanche.
01:21:54La série n'était pas très bonne, mais
01:21:56il est vrai qu'en tant qu'étape
01:21:58pour les femmes, présidence
01:22:00des Etats-Unis, c'est quand même quelque chose.
01:22:02Kamala Harris,
01:22:04elle joue un petit peu sur son
01:22:06statut de femme, parce qu'une de ses grandes
01:22:08causes, c'est l'avortement.
01:22:10Donc, elle peut dire, ah, moi, en tant que femme,
01:22:12je peux comprendre un peu mieux
01:22:14la volonté des femmes d'être
01:22:16libres de leur corps. Donc, il y a
01:22:18ça. Mais il y a des hommes qui sont, évidemment,
01:22:20pour l'avortement. Bien sûr, ça aussi, mais
01:22:22évidemment, elle joue un peu là-dessus.
01:22:24Ça fait un peu partie de son rôle.
01:22:26Mais,
01:22:28comme nous l'entendions tout à l'heure,
01:22:30je ne crois pas qu'elle soit de la
01:22:32Trump, de Margaret Thatcher
01:22:34ou de Golda Meir
01:22:36ou des grandes femmes politiques
01:22:38qu'on a vues dans le passé.
01:22:40Je pense que, en tant que
01:22:42symbole, je crains qu'elle ne soit
01:22:44pas
01:22:46le meilleur symbole à la fin.
01:22:48Oui, mais alors, justement,
01:22:50Corinne Tapirot, pardon.
01:22:52Je pense qu'elle est très surcotée par
01:22:54tout le show qu'il y a autour de sa
01:22:56personnalité,
01:22:58ce qu'on en a fait, on l'a relookée,
01:23:00on l'a réhabillée.
01:23:02C'est un peu...
01:23:04Mais ça, c'est pour chaque candidat, ça.
01:23:06Vous vous souvenez François Hollande ?
01:23:08Oui, François Hollande qui avait fait
01:23:10le régime de savoir les croissants
01:23:12dans l'épisode des croissants.
01:23:14Non, mais d'accord.
01:23:16Mais là, on nous survint.
01:23:18Je veux revenir sur ce qu'a dit Abel tout à l'heure.
01:23:20Moi, je suis effarée du temps d'antenne
01:23:22qui est consacré à cette élection américaine
01:23:24déjà, alors qu'on n'est pas encore
01:23:26dedans.
01:23:28C'est incroyable. On a couvert
01:23:30les dernières présidentielles américaines
01:23:32comme mieux que ce qu'on a couvert
01:23:34la présidentielle française.
01:23:36Parce qu'il y a un événement qui a été ce passage à témoins.
01:23:38Finalement...
01:23:40Oui, mais Pierre Guerlin,
01:23:42c'est aussi ce
01:23:44retournement de situation, au moment
01:23:46où le président Joe Biden
01:23:48dit « I drop out », c'est-à-dire
01:23:50« j'arrête » finalement.
01:23:52C'est ça qui aussi
01:23:54fait l'effet boule de neige ?
01:23:56Alors,
01:23:58il est important quand même de dire que
01:24:00Biden a été poussé dehors, il a été congédié
01:24:02après son débat catastrophique
01:24:04avec Trump.
01:24:06Il a dit juste avant que seul Dieu
01:24:08pourrait le faire renoncer.
01:24:10Et en fait, Nancy Pelosi
01:24:12a été plus forte que Dieu, elle a réussi
01:24:14avec Obama à le faire renoncer.
01:24:16Parce qu'effectivement, il donnait une image
01:24:18catastrophique. Et donc,
01:24:20à partir de là, tous les médias
01:24:22dominants se sont mis derrière
01:24:24la candidature de
01:24:26Kamala Harris et la divinise,
01:24:28en ne parlant pas des aspects
01:24:30problématiques de sa carrière
01:24:32et de ce qu'il disait auparavant.
01:24:34Donc,
01:24:36c'est une situation médiatique assez
01:24:38connue. Les médias
01:24:40comme le New York Times, Washington Post,
01:24:42MSNBC,
01:24:44les télés, sont totalement partisans.
01:24:46Ils ne sont pas du tout dans une
01:24:48optique de « on cherche à comprendre,
01:24:50voir quels sont les programmes et quelles
01:24:52sont les idées, qu'est-ce qu'il va se passer ? »
01:24:54On est dans le flou
01:24:56et du côté de Trump, c'est évidemment la même chose.
01:24:58Oui, mais voilà, c'est ça, Pierre Garlin,
01:25:00c'est-à-dire que programme contre programme,
01:25:02finalement, vous êtes en train de nous
01:25:04dire qu'il faudra trouver le moins pire, c'est ça ?
01:25:06Alors,
01:25:08beaucoup de gens vont voter pour Kamala Harris.
01:25:10Parmi mes collègues et copains,
01:25:12il y en a un certain nombre
01:25:14qui sont absolument effarés
01:25:16par la situation à Gaza,
01:25:18mais se disent
01:25:20qu'elle ne va pas changer ça,
01:25:22mais sur d'autres plans, notamment
01:25:24l'avortement,
01:25:26c'est moins grave que Trump et donc c'est un vote
01:25:28par défaut. Ils considèrent
01:25:30pour un certain nombre d'entre eux
01:25:32que c'est une mauvaise candidate,
01:25:34la candidate du système,
01:25:36mais qu'en face, il y a pire.
01:25:38Et donc, au nom du pire,
01:25:40ils s'apprêtent à voter pour elle.
01:25:42Sur l'aspect « mauvaise candidate »,
01:25:44j'ai l'impression qu'il n'y avait
01:25:46pas de bon candidat aussi à Belle Boyie,
01:25:48donc il faut peut-être aussi lui laisser sa chance
01:25:50à Kamala Harris.
01:25:52Oui, mais comme ça a été dit, c'est tellement
01:25:54surjoué, on a le déploiement,
01:25:56même si la convention
01:25:58est à Chicago, mais on a le déploiement d'un film
01:26:00hollywoodien, on a eu droit aux larmes
01:26:02de Joe Biden, on a eu droit
01:26:04à Steve Care, le coach NBA
01:26:06des Golden State Warriors,
01:26:08on a eu droit à tout ça.
01:26:10Effectivement, il n'y avait personne d'autre. Et il y a une chose
01:26:12qu'il faut aussi rappeler, c'est qu'initialement,
01:26:14quand Joe Biden se lance à la conquête
01:26:16de la Maison-Blanche, il devait faire
01:26:18un seul mandat et ensuite passer
01:26:20la main à Kamala Harris.
01:26:22Ensuite, comme beaucoup, il a pris go au pouvoir
01:26:24et puis cette idée de réaffronter Donald Trump
01:26:26faisant son chemin,
01:26:28il avait décidé de se représenter
01:26:30pour un deuxième mandat.
01:26:32Les experts savent
01:26:34que Kamala Harris l'a eu en travers
01:26:36de la gorge pendant un petit moment.
01:26:38Donc là,
01:26:40Joe Biden a été
01:26:42dégagé pour rester poli,
01:26:44c'était la seule qui était là, tout le monde s'est mis
01:26:46derrière, mais
01:26:48il y a une sorte d'overdose. En tout cas, de mon côté,
01:26:50il y a eu une overdose. Je ne suis pas américain.
01:26:52Donc, c'est intéressant.
01:26:54Ok, les vrais voix.
01:26:56Ok, Pierre Guerlin aussi.
01:26:58Vous nous dites, bon, ça ne vaut pas
01:27:00tout ça, ça ne vaut pas tout ça. Sauf qu'il se passe
01:27:02tout ça. Corinne Tapirot, finalement,
01:27:04qu'est-ce qu'on retient ? Et je reviens à ma question
01:27:06du début. C'est qu'il y a
01:27:08un côté magique du fait d'avoir,
01:27:10qu'on le veuille ou non, une femme
01:27:12qui peut être présidente de la République
01:27:14des Etats-Unis, finalement, en enlevant tout ça.
01:27:16Soyez honnête. Je suis parfaitement honnête,
01:27:18c'est complètement ridicule. On s'en fiche.
01:27:20Ça n'a pas d'intérêt qu'elle soit
01:27:22une femme. Ce n'est pas ça qui est important.
01:27:24C'est ce qu'elle va mettre en place, ce qu'elle va
01:27:26dégager de sa personnalité
01:27:28et du charisme qu'elle peut
01:27:30réellement proposer sur les vrais
01:27:32sujets de fond. Parce que là, pour le moment,
01:27:34c'est joli, c'est avant tout ça, mais
01:27:36c'est, comme on dit
01:27:38l'expression française, c'est au pied
01:27:40du mur qu'on voit le maçon. Eh bien, nous
01:27:42ne sommes pas encore au pied du mur. Et j'ai bien
01:27:44peur que le mur ne soit pas droit. Jérémy Stobbes,
01:27:46quand même, ce qui
01:27:48fascine, on se souvient de l'élection de
01:27:50Barack Obama. Tout le monde a dit que c'est le
01:27:52premier président des Etats-Unis
01:27:54de couleur. Tout cela, ça marque.
01:27:56Qu'on le veuille ou non, j'entends bien
01:27:58Corinne Tapirou qui, en tant que femme, en plus
01:28:00dit à juste titre
01:28:02arrêtez de nous embêter, on n'est pas avant tout
01:28:04des femmes, on est avant tout des gens de qualité ou pas.
01:28:06J'entends bien ce message, Corinne, bien sûr, mais
01:28:08qu'on le veuille ou non, la sphère médiatique
01:28:10Jérémy Stobbes, elle dit ça.
01:28:12Oui, mais il faut se rappeler qu'après
01:28:14deux mandats, le bilan
01:28:16de Barack Obama, en termes pratiques,
01:28:18ce n'était pas extraordinaire.
01:28:20Ce n'était pas le pire des présidents.
01:28:22Oui,
01:28:24si on va chercher qui est le pire,
01:28:26il y a sans doute
01:28:28la concurrence, mais on l'avait
01:28:30accueilli un peu comme le messie
01:28:32qui devait venir et puis
01:28:34je peux dire que ça a un peu
01:28:36fait pshit, comme on dit.
01:28:38Au moins, Joe Biden,
01:28:40quand il est arrivé, il était âgé,
01:28:42mais il avait une très longue expérience,
01:28:44il avait une bonne connaissance
01:28:46de la géopolitique.
01:28:48Kamala Harris,
01:28:50qu'est-ce qu'elle a ? Je ne vois
01:28:52pas vraiment de grands
01:28:54avantages. C'est comme l'empereur
01:28:56Claude, il est devenu empereur
01:28:58parce qu'on avait assassiné les autres
01:29:00et quelqu'un l'avait trouvé qui se cachait derrière un rideau.
01:29:02J'ai l'impression que
01:29:04Kamala Harris est l'empereur Claude
01:29:06des Etats-Unis. En plus, Claude est un pronom
01:29:08asexué, on ne sait pas si c'est un homme ou une femme.
01:29:10Bien sûr.
01:29:12Pour vous, Pierre Guerlin, pour conclure,
01:29:14la tendance, en un mot,
01:29:16rapidement, c'est quand même
01:29:18Kamala Harris qui est favorite, on est d'accord ?
01:29:20Oui, c'est Kamala Harris
01:29:22qui est favorite, mais ce qui est important
01:29:24de dire quand même, c'est que dans le système
01:29:26politique américain, et c'est vrai d'autres pays,
01:29:28il faut s'interroger pour savoir
01:29:30qui gouverne effectivement. Il y a un système
01:29:32de lobby, un complexe militaire
01:29:34ou industriel, qui
01:29:36exerce une dépression
01:29:38très très forte. Donc l'identité du
01:29:40président, elle est
01:29:42relativement secondaire. Même pour Obama
01:29:44qui ne voulait pas
01:29:46relancer les guerres, il a été contraint
01:29:48par son complexe militaire ou industriel
01:29:50à envoyer des troupes en Afghanistan
01:29:52qui n'ont pas changé la situation. Donc ces forces,
01:29:54ces différents lobbies,
01:29:56déterminent en grande partie la politique
01:29:58américaine, mais
01:30:00on se focalise sur des personnalités
01:30:02comme si ces personnalités
01:30:04étaient des décideurs ou des
01:30:06quasi-dictateurs. Effectivement, vu
01:30:08comme ça, ça réduit.
01:30:10Merci beaucoup
01:30:12pour votre éclairage, Pierre Guerlin,
01:30:14c'est passionnant, on serait restés
01:30:16des heures, même si vous dites que si, moi aussi je trouve ça
01:30:18quand même, et tout le monde suit ça.
01:30:20Merci les vrais voix ce soir,
01:30:22merci Abel Boyi, Corinne Tapirot
01:30:24et Jérémy Stubbs.
01:30:26Dans un instant les infos,
01:30:28bien sûr !