Les Vraies Voix - Émission du 19 août - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Jessie Claude, conseillère régionale centriste d'Ile-de-France ; Nicolas Corato, président du think tank Place de la République ; Morad Aït-Habbouche, journaliste spécialiste de l'environnement et Vice-président du Syndicat des Agences Indépendantes de Presse Audiovisuelles (SATEV) ; René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre Lafont presse.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-19##

Transcript

00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.

00:00:05Bonjour, bonsoir à tous.

00:00:08On est entre les deux, c'est le principe de cette tranche.

00:00:10Les jours d'août s'égrènent.

00:00:12Pour certains, les vacances s'achèvent.

00:00:15Mais les Vrais Voix de l'été reprennent.

00:00:17Encore une semaine où nous allons appliquer notre devise sérieux et souriant.

00:00:22L'actualité s'est accélérée ce week-end.

00:00:24Nous prenons les commandes sur Sud Radio avec nos Vrais Voix.

00:00:28Venez d'ailleurs, vous les auditeurs, les défier via le standard au 0826 300 300

00:00:34avec le retour de la reine du standard, Aude, qui est avec vous aujourd'hui.

00:00:40C'est du parlons vrai, donc vous y allez, vous n'hésitez pas à la réalisation.

00:00:45Marie Faille est avec nous.

00:00:47Et nous allons, eh bien c'est parti, vous présenter les trois Vrais Voix du soir.

00:00:53Avec la petite, c'est le petit ukulélé quoi.

00:00:55Enfin non, c'est une petite guitare quoi.

00:00:57Voilà.

00:00:58Nous recevons un habitué.

00:01:00Nicolas Corato, président du think tank Place de la République.

00:01:03Bonjour Nicolas.

00:01:04Bonjour Frédéric, bonjour à toutes et tous.

00:01:06Je vous ai vu arriver avec une valise, je ne trahis aucun secret.

00:01:09J'ai réservé ma première radio, vous savez, c'est comme des stars qui vont leur dire.

00:01:14C'est beau ça.

00:01:15C'est bien, je rentre de vacances.

00:01:17Le retour de Nicolas Corato.

00:01:19Comme plein d'autres Français.

00:01:20C'était bien ces vacances ?

00:01:22C'était bien, c'était bien.

00:01:23C'était bien loin de tout.

00:01:24C'était très bien.

00:01:25Ah, loin de tout.

00:01:26Vous étiez loin.

00:01:27Bon, très bien.

00:01:28On ne demande pas où, parce que c'est indiscret.

00:01:29Non, non, c'est complètement indiscret.

00:01:31Vous étiez au Galapagos.

00:01:32Exactement.

00:01:33Alors, on reçoit aussi un grand voyageur, habitué, journaliste, spécialiste de l'environnement.

00:01:41Et on est bien d'accord, vice-président du SATEV.

00:01:44Le Syndicat des Agences Indépendantes de Presse Audiovisuelle.

00:01:47C'est Mourad Haïtabouche.

00:01:48Bonsoir Mourad.

00:01:49Bonsoir Frédéric.

00:01:51Alors, quand certains reviennent de vacances, d'autres reviennent de tournages.

00:01:56C'est un petit peu…

00:01:57Exactement.

00:01:58J'étais dans un coin que vous connaissez sûrement très bien, le massif du Jura avec la station de Métabier.

00:02:04Tout s'avait été.

00:02:05Tout s'avait été.

00:02:06Exactement.

00:02:07Et donc, c'est formidable, parce que pour le coup, je ne connaissais pas très bien cette région.

00:02:11Et c'est juste exceptionnel.

00:02:12Très beau, oui.

00:02:13Très, très beau.

00:02:14Très méconnu, malheureusement.

00:02:16Et puis surtout, c'est un bol d'air, un bol de nature.

00:02:19Et ça, ça fait vraiment du bien.

00:02:21Bon, et notre troisième vraie voie est bloquée dans l'ascenseur.

00:02:24C'est déjà arrivé, ça.

00:02:25Vous savez, vous prenez l'ascenseur, vous montez, vous garez la voiture, tout ça.

00:02:29Alors, elle arrive dans un instant.

00:02:31C'est Jéssy Claude, conseillère régionale centriste d'Île-de-France.

00:02:34Alors là, elle est prise en main par notre stagiaire Gauthier Ramon, qui s'occupe d'elle.

00:02:41Mais alors, ils sont bloqués.

00:02:42Mais ils vont arriver.

00:02:43Alors, le principe, vous le connaissez, vous, les auditeurs, vous prenez la parole.

00:02:48D'ailleurs, nous ouvrons l'émission avec vous.

00:02:51Et réaction laissée au 0826-300-300.

00:02:57Dans un instant.

00:02:58Avant, je...

00:02:59Ouais, non, elle n'est toujours pas là.

00:03:01Alors, allez, on envoie le programme.

00:03:03Au programme de ces vraies voies du 19 août 2024.

00:03:07Donc, un monstre sacré.

00:03:09Il était Alain Delon, incarnation du cinéma français, symbole de beauté, qui n'a jamais plaisanté,

00:03:16je vous pose la question, vous, messieurs, sur un ami qui était peut-être un peu moins beau

00:03:20et qu'on rebaptisait Alain Delon.

00:03:23On l'a tous fait, ça, bah oui.

00:03:25Alors, voilà, encore une icône de notre époque hyper médiatisée qui nous quitte.

00:03:29Et cette impression de perdre un proche.

00:03:31Alidé, Tapie, Belmondo, Hardy, Veil et donc Alain Delon.

00:03:35Nous vous posons la question dans notre grand débat 17h30.

00:03:39Sur quoi la légende d'Alain Delon s'est-elle avant tout construite ?

00:03:43Sa personnalité, sa beauté, ses films ou son jeu d'acteur ?

00:03:48Donnez-nous votre avis sur le compte X de Sud Radio et aussi sur le site internet de Sud Radio.

00:03:54C'est une idée, une question qui nous intéresse.

00:03:57Donnez-nous votre point de vue.

00:03:58Et puis enfin, notre coup de projecteur.

00:04:02sur les stratégies politiques d'avant-nomination du nouveau Premier ministre.

00:04:06LFI isolé au sein du nouveau front populaire.

00:04:10Je vais y arriver.

00:04:11Vous allez comprendre pourquoi je butais sur populaire.

00:04:13C'est parce que le mot d'après, c'était propose.

00:04:15Oui, LFI propose de destituer le Président de la République.

00:04:20Le Parti Socialiste déplore cette suggestion mélenchonesque.

00:04:24D'où la question de notre coup de projecteur.

00:04:2818h40, la menace de destitution du Président de la République par LFI.

00:04:33Est-elle une stratégie ?

00:04:351. Suicidaire.

00:04:362. Intelligente.

00:04:383. Inutile.

00:04:39Là aussi, nous avons besoin de votre point de vue.

00:04:41Dites-nous ce que vous en pensez sur le compte X de Sud Radio.

00:04:45Vous nous appelez au 0 826 300 300 pour participer au débat.

00:04:50Donc comme je vous le disais, deux de nos trois vrais voix sont là.

00:04:53La troisième est toujours bloquée quelque part entre le parking et les studios.

00:04:56Mais cette fois-ci, c'est parti.

00:04:58On est bien obligé de lancer le standard 0 826 300 300.

00:05:02Oui, bonjour, c'est Gérard De Colombe.

00:05:04Je vous appelle pour Alain Delon.

00:05:06Ce qui nous arrive, c'est infâme.

00:05:08Mais il a quand même eu une très belle vie.

00:05:11Et arrivé comme il est arrivé au double 8.

00:05:1488 ans, chapeau.

00:05:16Mais je pense quand même qu'il ne souffre plus.

00:05:19Parce qu'il était quand même, paraît-il, malade.

00:05:21Voilà, chapeau.

00:05:23Chapeau pour sa carrière.

00:05:24Je serais curieux quand même qu'on rappelle ses débuts.

00:05:27Oui, alors évidemment, vous n'hésitez pas.

00:05:30Tout à l'heure, nous allons parler.

00:05:32C'est l'objet de notre débat.

00:05:33Je vous le disais à 17h30.

00:05:35Mais c'est vrai, vous êtes nombreux à réagir.

00:05:37Alain Delon.

00:05:38Alors, peut-être sur l'aspect vie magnifique.

00:05:42Parce qu'évidemment, nous allons revenir sur les questions qui fâchent un petit peu plus après.

00:05:47Mais Morada Itabouch, c'est la vie rêvée.

00:05:5188 ans, tout lui a réussi.

00:05:54Franchement, vous disiez Alain Delon.

00:05:56Je trouvais ça un tout petit peu péjoratif.

00:05:59Vous l'auriez plutôt dit Alain Le Don.

00:06:02Parce qu'effectivement...

00:06:03Mais c'est la blague des inconnus, vous souvenez.

00:06:05Quelqu'un qui n'est pas bon, on l'appelle Alain Delon.

00:06:07Parce que quelqu'un qui est beau, c'est Alain Delon.

00:06:09C'est vrai.

00:06:10Mais pour le coup, pour Alain Delon, c'est Alain Le Don.

00:06:13Parce que c'est vrai que...

00:06:14Et d'ailleurs, j'entends beaucoup de micro-trottoirs.

00:06:16Les jeunes ne connaissent pas Alain Delon.

00:06:19C'est assez surprenant.

00:06:20C'est vrai qu'il avait arrêté sa carrière.

00:06:22Vraiment.

00:06:23Parce qu'il a fait énormément de films.

00:06:25On y reviendra.

00:06:26Mais ces 30 dernières années, on ne le voyait plus beaucoup sur grand écran.

00:06:29Pourquoi ? Parce qu'il n'aimait pas se voir vieillir.

00:06:31Mais quand on voit tous ses films, la question que vous posez,

00:06:35la réponse est dans les questions.

00:06:38Donc oui, c'était une icône.

00:06:40Oui, c'était un grand acteur.

00:06:42D'ailleurs, lui-même disait, je suis un acteur et pas un comédien.

00:06:45Un acteur.

00:06:47Il parlait de Burt Lancaster dans le film Le Guépard.

00:06:50Ça, c'est des monstres du cinéma.

00:06:52Orson Welles.

00:06:53On pourrait...

00:06:54Marlon Brando.

00:06:55Ça, c'est des acteurs.

00:06:56L'acteur studio, comme on le dit souvent.

00:06:59Et c'est ça qui était formidable chez Alain Delon.

00:07:01C'est qu'il avait tout.

00:07:02Mais en même temps, il n'a pas eu une vie facile.

00:07:04Donc, c'est une vie, pour le coup, romanesque.

00:07:07Plein de chaos.

00:07:08Et c'est ça qui est formidable dans cette trajectoire.

00:07:11Bon.

00:07:12C'est beau ce que vous dites.

00:07:14Et il y a quelque chose, au tout début de votre réflexion,

00:07:18qui m'a interpellé avec ces fameux micro-trottoirs

00:07:21dans les différents journaux.

00:07:22C'est vrai que la jeune génération, les jeunes générations,

00:07:26bien souvent ont l'image d'un acteur un peu à l'ancienne.

00:07:30Nicolas Corato.

00:07:32Je ne sais pas s'ils ont l'image d'un acteur à l'ancienne.

00:07:35Je pense qu'ils ont peut-être une méconnaissance de sa filmographie.

00:07:38C'est vrai que c'est quelqu'un qui avait un peu disparu

00:07:41ces dernières années des écrans.

00:07:43Aussi parce qu'il aimait, il le disait, il aimait très peu cette époque.

00:07:46Il aimait peu le cinéma d'aujourd'hui.

00:07:49Il s'était arrêté finalement dans une forme de cinéma fantasmé

00:07:53au milieu des années 80, après une carrière éblouissante.

00:07:56C'est d'abord un personnage de roman.

00:07:58Alain Delon, c'est un personnage balsacien.

00:08:01Vous prenez Rastignac, vous prenez la comédie humaine.

00:08:04Il a complètement sa place dans une comédie humaine modernisée du XXe siècle.

00:08:08C'est d'abord ça qui...

00:08:09Alors, est-ce que les jeunes générations connaissent Honoré de Balzac aussi ?

00:08:12Ils y sont peut-être moins sensibles.

00:08:14Ils ont d'autres héros, ils auront d'autres représentations

00:08:17et peut-être d'autres personnages de romans qui leur seront proposés.

00:08:20Je pense qu'il ne faut pas comparer les époques

00:08:22en se disant que c'était toujours mieux avant.

00:08:24Il n'empêche qu'Alain Delon est un personnage absolument cartésien,

00:08:29cardinal de l'époque de l'après-guerre.

00:08:32C'est quelqu'un qui a énormément marqué son époque,

00:08:35au-delà de ses films je pense d'ailleurs.

00:08:37C'est assez drôle d'ailleurs cette histoire de génération

00:08:40parce que moi je me souviens à l'époque,

00:08:42plutôt petit, ma grand-mère qui nous disait

00:08:45« Tu te rends compte, on vient de perdre Bourville et Fernandelle ? »

00:08:48Et c'est vrai que pour nous jeunes à l'époque,

00:08:51c'est la vie, ainsi va la vie, c'est comme ça.

00:08:54Je suis sûr qu'on retrouverait des articles à la mort de Gabin

00:08:57annonçant que c'était le dernier des géants.

00:08:59C'est exactement ce qu'on dit aujourd'hui d'Alain Delon.

00:09:02Il y aura d'autres géants.

00:09:04Moi je ne suis pas comme ça pessimiste sur les époques.

00:09:07Lui était très particulier.

00:09:09Effectivement, des acteurs comme ça, il y en a un tous les 40 ans.

00:09:12Surtout, il avait quand même refusé la carrière américaine

00:09:16puisqu'il refusait d'apprendre à parler anglais.

00:09:19Il n'était pas très bilingue.

00:09:21Il avait du mal.

00:09:23Il parlait bien anglais.

00:09:25Oh le piège de Morad, aie ta bouche.

00:09:27Jeudi, il n'était pas bilingue en anglais.

00:09:29Il me dit « Si, si, bravo ».

00:09:31C'est vrai.

00:09:32Il a refusé une carrière à Hollywood

00:09:35alors qu'il avait toutes les qualités

00:09:37pour devenir un des grands, un des géants.

00:09:40D'ailleurs, on l'a souvent comparé au début de sa carrière à James Dean.

00:09:43Heureusement, il n'a pas eu la fin tragique de James Dean.

00:09:46Il y a peut-être une raison à ça.

00:09:47On le dit peu aujourd'hui dans ces bibliographies.

00:09:49C'est qu'il a une autre particularité.

00:09:51Il était devenu, et c'était très nouveau, son propre producteur.

00:09:54Il le disait très bien, il a régné en maître

00:09:56pendant quasiment une décennie

00:09:58sur le cinéma français avec Belmondo

00:10:00qui avait fait à peu près la même...

00:10:01C'est des acteurs qui ont pris en main leur destin.

00:10:03C'est à mon avis ce qu'il ne pouvait pas faire à Hollywood.

00:10:05Il l'a fait en France en devenant le propre maître, son propre producteur

00:10:09et finalement le taulier aussi du cinéma français.

00:10:12Les vrais voix, n'abattez pas toutes vos cartes

00:10:14parce que c'est l'objet quand même de notre grand débat à 17h30.

00:10:17Je sais que les auditeurs au 0826 300 300

00:10:21ont voulu parler d'Alain Delon

00:10:23et vous avez relevé évidemment le défi

00:10:25mais nous allons y revenir dans un instant.

00:10:27Et nous fonçons justement au 0826 300 300

00:10:32Direction Colombes, donc dans les Hauts-de-Seine, c'est Gérard.

00:10:35Bonsoir Gérard.

00:10:37Non, ce n'est pas Gérard, c'est Olivier.

00:10:38On va dans les Bouches-du-Rhône.

00:10:39Bah voilà, écoutez, le problème c'est qu'on tâtonne.

00:10:42C'est-à-dire qu'un être vous manque et tout est dépeuplé.

00:10:45J'ai l'œil sur l'ascenseur.

00:10:47Est-ce que l'ascenseur avec notre troisième vraie voix arrive ?

00:10:50Et donc du coup, oui, on est bien dans les Bouches-du-Rhône.

00:10:54Ou d'ailleurs, Olivier, bonsoir.

00:10:55Ou dans les Bouches-du-Rhône.

00:10:57Salut Fred.

00:10:58Je suis originaire de Bouches-du-Rhône, mais moi je suis en Corse chez ma grand-mère.

00:11:01Donc je vous appelle de Corse.

00:11:03Oh là, c'est beau.

00:11:04Alors dans quelle ville ? Dans quelle ville ?

00:11:05Ah, tu ne peux pas connaître, Fred.

00:11:07C'est un tout petit village dans l'Alta Roque, au-dessus des aiguilles de Babel.

00:11:11Et voilà, je ne peux pas connaître.

00:11:13Motion snob.

00:11:14C'est que pour les privilégiés.

00:11:16C'est comme pour Babel de Londres.

00:11:17C'est du charisme.

00:11:18Un fort charisme.

00:11:19À la Olivier maintenant.

00:11:21À la Olivier.

00:11:22Ah, exactement.

00:11:23En fait, il faut se méfier.

00:11:24Je faisais tout à l'heure la blague.

00:11:25C'est vrai que tout le monde l'a fait.

00:11:26Un pote qui n'est pas très bon, on lui dit « toi, tu es Alain Deloin ».

00:11:29Ça par contre, moi je ne la ferais pas.

00:11:32Parce que je ne parle pas de gens charismatiques comme ça.

00:11:34Pour moi, c'est un manque de respect.

00:11:36Mais non, mais non.

00:11:37En fait, c'était la blague des inconnus.

00:11:40Vous savez quand…

00:11:41Avec le jeu Tour des manèges.

00:11:44Ah ben si, ben si, Olivier.

00:11:45Tu vas y arriver.

00:11:46Ça ne t'inquiète pas.

00:11:47Tu vas y arriver avec ta blague.

00:11:49En plus, elle n'est pas de moi.

00:11:51Je l'ai bien dit.

00:11:53Bon, Olivier, on va se retrouver pendant toute cette demi-heure.

00:11:56Et notamment, il faut le dire, Olivier, parce qu'Aude m'a tout dit au standard.

00:12:01Il faut la remercier, Aude.

00:12:02Elle est top.

00:12:03Pour ça, je le fais à chaque émission, Olivier.

00:12:06Et donc, Olivier, fan d'Alain Delon.

00:12:08Mais tout cela, on s'en reparle à 17h30.

00:12:11Dans le débat.

00:12:12Même si j'ai l'impression qu'on a déjà fait tout le débat.

00:12:14Impossible avec Alain Delon.

00:12:17En revanche, Olivier, il y avait une petite alerte, un petit coup de gueule ?

00:12:20Eh oui, un petit coup de gueule.

00:12:21Il faut peut-être qu'on discute de ça.

00:12:23Mais bon, je ne sais pas si ça vaut encore la peine d'en discuter.

00:12:28Allô, allô, allô, allô, Olivier.

00:12:30Alors, ça a coupé.

00:12:31Visiblement, ça ne vaut pas le coup d'en discuter.

00:12:33Si, si, si, ça y est.

00:12:34Olivier est revenu.

00:12:35C'est beaucoup moins drôle, beaucoup moins intéressant qu'Alain Delon.

00:12:39Bon, mais ce n'est pas grave.

00:12:40Allons-y sur ce petit coup de gueule.

00:12:43C'est un petit coup de gueule, seulement parce qu'on touche du doigt aujourd'hui

00:12:46plein de manquements dans le secteur médical.

00:12:49Je parle que des médecins.

00:12:50C'est vrai pour les sages-femmes.

00:12:52C'est vrai pour les cliniques.

00:12:53C'est vrai pour beaucoup de corps de métier.

00:12:55Les gynécologues.

00:12:56On manque de professionnels de santé.

00:12:58Comment se faire former à l'étranger ?

00:13:01En Espagne, en Italie ou on ne sait où.

00:13:03En Hongrie.

00:13:04Alors qu'on a des universités qui fonctionnent très bien.

00:13:07Le virus COVID-19 n'a pas été vraiment réformé.

00:13:10En tout cas, pas comme il aurait dû.

00:13:11Et au final, aujourd'hui, on peut tirer un bilan de ce qu'a été la crise du COVID-19.

00:13:16On a au moins servi à ça, sinon à d'autres bêtises en tout genre.

00:13:20Mais au moins, on a pointé du doigt les manquements de notre système

00:13:23à vouloir délocaliser pour fabriquer des masques en Chine.

00:13:26Quand on en a besoin, on n'en a plus.

00:13:27Et on peut étendre ça aux médicaments.

00:13:29On peut étendre ça à plein de choses.

00:13:30Oui, parce que la pénurie, Olivier, ça continue.

00:13:32C'est ça l'idée.

00:13:33Bien sûr.

00:13:34Bien sûr.

00:13:35Pasteur, qui est l'inventeur du vaccin,

00:13:37nous n'avons pas été capables de fabriquer un vaccin.

00:13:40Pour des tas de raisons.

00:13:41Je ne critique pas Pasteur qui s'est orienté sur de la recherche fondamentale,

00:13:44ce qui est essentiel.

00:13:46Mais il y a d'autres raisons aussi qui font que l'État français

00:13:50se laisse bercer par la mondialisation heureuse.

00:13:54Il faudrait appeler Juppé pour qu'il nous explique encore,

00:13:56s'il se rappelle sa définition, parce qu'on a du mal à le suivre.

00:13:59Il s'est perdu tout le temps.

00:14:00Là aussi, on parle d'un temps que les moins de 20 ans.

00:14:04Mais ça valait le coup, Olivier.

00:14:06Juppé a fait du mal quand même avec sa mondialisation heureuse.

00:14:09Ça valait le coup d'en parler.

00:14:12Très, très, très important.

00:14:13Alors Olivier, on se retrouve dans un instant autour de 17h30

00:14:18avec le débat sur Alain Delon.

00:14:21Le suspense de ce début d'émission,

00:14:23qui a un petit peu tout chamboulé le début de la semaine,

00:14:25c'est notre troisième Vraie Voix,

00:14:27toujours bloqué quelque part entre le parking et le studio.

00:14:31Mais on va y arriver.

00:14:32Dans un instant, ce seront les trois mots de l'actu par Antoine Mazère.

00:14:44Frédéric Brindel.

00:14:45Et c'est reparti pour une semaine

00:14:47avec ce qui restera le feuilleton de ce début d'émission.

00:14:51Alors, avec comme acteur principal Alain Delon quand même,

00:14:53puisque nous en avons beaucoup parlé,

00:14:55mais comme second rôle, celui de notre première Vraie Voix de la semaine.

00:14:59Pour qui donc c'était une première.

00:15:01Jessy Claude. Bonsoir, Jessy Claude.

00:15:03Bonsoir à vous, Frédéric.

00:15:04Alors, j'ai bien précisé et informé nos auditeurs

00:15:08que vous étiez quelque part entre le parking et les studios.

00:15:12Bon, il y a eu des blocages.

00:15:13Vous êtes avec nous.

00:15:14Je rappelle, vous êtes conseillère régionale centriste d'Île-de-France.

00:15:18C'est votre première dans les Vraies Voix.

00:15:19On s'en souviendra toute notre vie de ça.

00:15:21Pourvu que ce soit annonciateur de beaucoup de bonnes choses

00:15:24et je pense de bonnes émissions encore.

00:15:26Et bien voilà, la première phrase étant magnifique.

00:15:28Je pense que c'est la teneur.

00:15:30C'est la teneur de ce qui va se passer.

00:15:32Je rappelle que Nicolas Corato, un ancien et un habitué.

00:15:35Et puis Morada Itabouche, un habitué aussi.

00:15:37Vous êtes anciens tous les deux.

00:15:39D'ailleurs, ça vous apprendra.

00:15:41Vous êtes avec nous dans les Vraies Voix.

00:15:45Et voici le moment tant attendu.

00:15:47Les trois mots de l'actualité.

00:15:51Bonsoir Antoine Mazère.

00:15:52Bonsoir Frédéric.

00:15:53Bon, pas bloqué dans l'ascenseur.

00:15:54Rien, tout va bien.

00:15:55On l'espère.

00:15:56On l'espère.

00:15:57Les trois mots du jour.

00:15:58Incendie, étoile et football.

00:16:00C'est à vous.

00:16:01Eh oui, un violent incendie s'est déclenché hier à Frontignan.

00:16:04C'est dans l'héros juste à côté de Montpellier.

00:16:07Les flammes ont détruit 350 hectares de végétation

00:16:10et ont menacé les 24 000 habitants de Frontignan.

00:16:13Face à la progression de l'incendie hier,

00:16:15la ville a déclenché son plan communal de sauvegarde.

00:16:18Plus de 600 pompiers ont été mobilisés

00:16:20pour tenter de sauver la végétation du massif de la Gariole.

00:16:24Des piscines de particuliers à Frontignan

00:16:26ont été vidées par les pompiers

00:16:27pour accélérer la lutte contre l'incendie.

00:16:29Quelques habitations situées au pied du massif,

00:16:31notamment, ont dû être évacuées par précaution.

00:16:34D'après le préfet de l'héros,

00:16:35il s'agit de l'incendie le plus important

00:16:37de la saison dans le département.

00:16:39La bonne nouvelle, le feu a été fixé ce matin

00:16:41et aucun blessé n'est à déplorer.

00:16:43Pour le maire de Frontignan, Michel Aroui,

00:16:46le pire a été évité.

00:16:47Il était au micro de Sud Radio, on l'écoute.

00:16:49Pour nous, une catastrophe environnementale.

00:16:51Mais le pire a été évité

00:16:53puisqu'on ne constate aucune victime ni blessé

00:16:56et très peu de dégâts matériels autres que les 300 hectares.

00:17:01Les 600 pompiers qui étaient à pied d'oeuvre

00:17:04ont fait un travail fantastique,

00:17:07relayés et aidés par les moyens aériens.

00:17:11Il y a à peu près une centaine de personnes

00:17:13qui ont été évacuées temporairement

00:17:16pour des questions de prévention.

00:17:19En fin de soirée, aux alentours de 22h,

00:17:23tout le monde a pu regagner son domicile.

00:17:25Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin,

00:17:27accompagné de Christophe Béchut,

00:17:29le ministre de la Transition écologique,

00:17:30s'est rendu sur place ce matin

00:17:31pour apporter son soutien aux habitants,

00:17:33aux élus et aux pompiers encore mobilisés.

00:17:35Bon, réaction évidemment attendue de Maurade Haïtabouche,

00:17:39journaliste spécialiste de l'environnement.

00:17:41Maurade, j'ai l'impression qu'on ne s'en sort pas

00:17:43parce que là, on se disait, tiens, cet été,

00:17:45il y a un peu moins de feu.

00:17:46Ça dépend où on regarde.

00:17:48C'est sûr que là, dans le sud de la France,

00:17:50c'est un des premiers épisodes de cette ampleur.

00:17:52Mais la réalité, c'est qu'aujourd'hui,

00:17:53toute la France a peur, entre guillemets.

00:17:55Je ne vais pas paraphraser Jean-Claude Bourré de l'époque.

00:17:58C'est peut-être Roger Gicale, d'ailleurs.

00:17:59Roger Gicale, vous avez raison.

00:18:00J'étais dans le massif du Jura.

00:18:02Aujourd'hui, les arbres, notamment les épicéas,

00:18:05comme dans les Vosges, sont touchés par une maladie

00:18:07qui s'appelle le scolite,

00:18:08qui vient tuer les arbres et qui les, malheureusement,

00:18:11qui les rend encore plus sensibles aux incendies.

00:18:14Ce qui veut dire que ces régions

00:18:15qui n'étaient absolument pas habituées

00:18:16à des méga-feux ou à des feux tout courts,

00:18:18aujourd'hui, n'ont pas de pompiers,

00:18:20pas assez de volontaires et surtout,

00:18:21pas du tout de pompiers formés.

00:18:23Comme on sait que la ligne d'incendie

00:18:26est en train de remonter,

00:18:27je peux vous dire que si on ne forme pas très vite

00:18:29et qu'on ne trouve pas très vite des volontaires,

00:18:31ça va être une catastrophe,

00:18:32pas seulement dans le sud de la France,

00:18:33sur l'arc méditerranéen qui est habitué,

00:18:35mais plutôt vers le nord.

00:18:36Et Jéssy Claude, on rappelle aussi aux citoyens

00:18:39de faire preuve de citoyenneté

00:18:40parce que souvent, ça part d'une erreur humaine.

00:18:43Bien évidemment, je sais que sur beaucoup de cas d'incendie,

00:18:46ça a été très souvent des mégots de cigarettes

00:18:49qui ont pu être jetés,

00:18:50des fois des barbecues dans des endroits

00:18:52qui n'étaient complètement pas prévus à cet effet

00:18:54et qui, des fois, causent ces départs de feu

00:18:56qui sont extrêmement dangereux.

00:18:57Et j'en profite pour souligner, vous disiez juste avant,

00:18:59le fait qu'il fallait qu'il y ait plus de volontaires.

00:19:01Effectivement, je pense que c'est des métiers

00:19:02qui ne sont peut-être pas assez représentés.

00:19:04C'est aussi revalorisés.

00:19:05Revalorisés et qui, malheureusement,

00:19:07n'ont pas la possibilité de faire valoir

00:19:10ces atouts auprès des jeunes

00:19:11qui pourraient, des fois, s'orienter,

00:19:12faire naître des vocations.

00:19:13Bon, Nicolas Corrato, je vous attends sur le mot suivant.

00:19:16Étoile, en plus, ça vous va bien.

00:19:17Alors, on y va.

00:19:18On continue avec Antoine Mazère.

00:19:21Une multi-étoile s'est éteinte aujourd'hui,

00:19:23un immense de la gastronomie française.

00:19:25Cette nuit, à 91 ans,

00:19:27le chef Michel Guérard est décédé.

00:19:29Il détenait le record de longévité

00:19:30d'un chef triplement étoilé

00:19:32depuis 1977,

00:19:34qu'il avait obtenu ses trois étoiles

00:19:36et qu'il n'a plus jamais quitté.

00:19:37Premier chef à avoir fait la une

00:19:39du Times Magazine aux Etats-Unis,

00:19:41Michel Guérard était considéré par certains critiques

00:19:43l'un des cuisiniers le plus talentueux du XXe siècle

00:19:46et le meilleur ouvrier de France à 25 ans.

00:19:49Il fera le bonheur des restaurants parisiens

00:19:51du Crillon et du Lido en 1965.

00:19:53Il achète son premier établissement

00:19:55en banlieue parisienne à Annières,

00:19:57le Pot-au-feu,

00:19:58un bistrot nord-africain,

00:19:59une adresse courue par le tout Paris.

00:20:01Malgré un fort succès,

00:20:02il partira de Paris direction les Landes,

00:20:04sa région d'adoption,

00:20:05avec son restaurant,

00:20:06les Prêts de Génie,

00:20:07à Eugénie-les-Bains.

00:20:08Il y a quatre ans, en 2020,

00:20:09Michel Guérard était l'invité de Jacques Pessy

00:20:11sur Sud Radio

00:20:12dans l'éclat d'une vie,

00:20:13un entretien émouvant

00:20:14dans lequel le chef raconte avec sincérité

00:20:16toute sa riche carrière,

00:20:18notamment celle avec Paul Bocuse,

00:20:20devenu un ami très cher à lui.

00:20:22Écoutez-le.

00:20:23Paul était venu fêter

00:20:24son titre de meilleur ouvrier de France au Lido

00:20:26et il avait appris qu'au Lido,

00:20:28le chef pâtissier était cuisinier.

00:20:30C'était moi.

00:20:31Donc, avant d'aller au spectacle,

00:20:32il est venu me voir

00:20:33et c'est comme ça que

00:20:34nous sommes progressivement devenus amis.

00:20:36C'était un être merveilleux

00:20:37à qui tous les cuisiniers du monde aujourd'hui

00:20:39doivent ce qu'ils sont devenus.

00:20:41Un homme assez extraordinaire

00:20:42et qui m'a beaucoup, beaucoup encouragé

00:20:44quand j'étais au Pot-au-feu

00:20:45parce que nous étions quelques-uns à Paris

00:20:47et à commencer à faire de la nouvelle cuisine

00:20:49et on était fortement critiqués

00:20:50et Paul le savait.

00:20:51Il est venu pour m'encourager

00:20:53à continuer de faire ce que j'avais commencé

00:20:55et on est devenus ainsi des amis

00:20:57inséparables, bien évidemment.

00:20:59On pourrait retrouver ce soir

00:21:00cet entretien d'une heure à peu près

00:21:01avec Jacques Pessis

00:21:02aux alentours de 21h jusqu'à 22h

00:21:04sur Sud Radio.

00:21:05Bon, ces histoires d'étoiles,

00:21:06Nicolas Corateau,

00:21:07si importantes dans le quotidien

00:21:10de la gastronomie française.

00:21:11Oui, si importante

00:21:12et pas si évidente que ça

00:21:13pour Michel Gaire.

00:21:14Il faut quand même préciser

00:21:15que ça a été,

00:21:16dans l'interview,

00:21:17l'un des fondateurs

00:21:18de ce qu'on a appelé

00:21:19la nouvelle cuisine

00:21:20qui, à l'époque,

00:21:21n'était pas du tout populaire

00:21:22et était très critiqué

00:21:23y compris par les inspecteurs

00:21:24du guide Michelin.

00:21:25Et là aussi,

00:21:26on disait

00:21:27mais ces gens-là

00:21:28qui s'attaquent à la tradition française

00:21:29aujourd'hui,

00:21:30aujourd'hui Michel Guérard,

00:21:31c'est un monument

00:21:32de la cuisine française

00:21:33mais qui a aussi révolutionné

00:21:34et contribué à la révolution

00:21:35de la cuisine française.

00:21:36Donc, je pense qu'il faut être

00:21:37toujours prudent

00:21:38quand on critique les artistes,

00:21:39les créateurs

00:21:40qui essayent de renouveler

00:21:41les choses,

00:21:42de renouveler l'usage,

00:21:43de renouveler les tendances.

00:21:44Il faut leur faire confiance

00:21:45et des décennies après,

00:21:46on voit ce que ça donne

00:21:47et il a effectivement

00:21:48influencé et créé

00:21:49des vocations,

00:21:50des centaines de vocations

00:21:51derrière lui.

00:21:52J'étais sûr

00:21:53qu'en vous réservant

00:21:54sur cette question

00:21:55des étoiles et de la gastronomie,

00:21:56je ne serais pas seul.

00:21:57Je ne serais pas déçu.

00:21:58Vous êtes mis à table.

00:21:59Bravo.

00:22:00Allez, troisième mot,

00:22:01ça c'est pour tout le monde.

00:22:02Football, Antoine Mazère.

00:22:03Oui, c'était la reprise

00:22:04de la Ligue 1 ce week-end

00:22:05quelques jours

00:22:06après les Jeux Olympiques.

00:22:07Ah bon ?

00:22:08J'ai pas vu.

00:22:09Justement, le football

00:22:10était de retour

00:22:11en ce mois d'août

00:22:12et longtemps,

00:22:13la question des droits TV

00:22:14pour cette saison

00:22:15a fait couler beaucoup d'encre

00:22:16car le choix du diffuseur

00:22:17Dazone s'est fait

00:22:18il y a seulement

00:22:19quelques semaines

00:22:20et pour un prix

00:22:21qui a choqué

00:22:22beaucoup de monde

00:22:23entre 30 et 39,99 euros

00:22:24par mois

00:22:25pour regarder de la Ligue 1

00:22:26avec ses tarifs

00:22:27exorbitants de Dazone,

00:22:28il était inéluctable

00:22:29que le recours

00:22:30aux marchés illégaux

00:22:31de diffusion

00:22:32comme notamment

00:22:33le streaming,

00:22:34les IPTV

00:22:35explosent ce week-end

00:22:36et ça a bien été le cas.

00:22:37Vendredi soir,

00:22:38plus d'un million de personnes

00:22:40Ah oui !

00:22:41C'est presque

00:22:42l'objectif donné

00:22:43que s'est fixé

00:22:44Dazone pour son offre Ligue 1

00:22:45qui était de 1,5 million.

00:22:46C'est du jamais-vu

00:22:47pour un match de Ligue 1

00:22:48avec notamment

00:22:49200 000 personnes

00:22:50sur l'application Telegram

00:22:51selon le Parisien.

00:22:52Pour le journaliste

00:22:53de sports,

00:22:54de soft-foot

00:22:55Chérif Guémour

00:22:56qui était ce matin

00:22:57l'invité de Sud Radio,

00:22:58ce nombre d'1,5 million

00:22:59d'abonnés fixés par la chaîne

00:23:00était dérisoire.

00:23:01A priori,

00:23:02c'est complètement illusoire.

00:23:03En plus,

00:23:04déjà,

00:23:05Dazone a refusé

00:23:06de communiquer

00:23:07au niveau des abonnements

00:23:08où ils en sont

00:23:09là, maintenant,

00:23:10ce week-end.

00:23:11De toute façon,

00:23:12on retrouve quand même

00:23:13fondamentalement

00:23:14ce qu'on avait eu déjà

00:23:15avec Médiapro,

00:23:16c'est-à-dire

00:23:17des opérateurs étrangers.

00:23:18C'est des gens,

00:23:19j'ai l'impression,

00:23:20on a vraiment l'impression

00:23:21qu'ils évaluent

00:23:22aux doigts bouillés.

00:23:23Les signaux d'une catastrophe

00:23:24annoncée

00:23:25semblent en prendre le chemin

00:23:26alors que le championnat

00:23:27vient tout juste de commencer.

00:23:28Rappelons tout de même

00:23:29que consommer du sport

00:23:30via une plateforme

00:23:31comme les IPTV

00:23:32est totalement illégal.

00:23:33C'est-à-dire

00:23:34qu'il faut

00:23:36et vous risque

00:23:37jusqu'à 5 ans

00:23:38d'emprisonnement

00:23:39et 375 000 euros

00:23:40d'amende.

00:23:41Bon, alors merci

00:23:42Antoine Mazère.

00:23:43C'est promis,

00:23:44nous en reparlerons

00:23:45de ces histoires

00:23:46de droits du foot.

00:23:47On fera un débat

00:23:48tous ensemble

00:23:49dans les Vrais Voix.

00:23:50Il nous reste

00:23:51deux semaines

00:23:52Vrais Voix de l'été.

00:23:53C'est typiquement

00:23:54un sujet.

00:23:55Merci,

00:23:56cher Antoine Mazère.

00:23:57Dans un instant,

00:23:58dans un instant,

00:23:59donc,

00:24:00votre grand débat.

00:24:01Alain Delon

00:24:02nous a quitté hier

00:24:03à l'âge de 88 ans

00:24:05un personnage

00:24:06indissociable

00:24:07du quotidien

00:24:08de tous les Français.

00:24:09Une légende,

00:24:10en quelque sorte.

00:24:11Dans un instant,

00:24:12nous vous posons la question

00:24:13sur quoi la légende

00:24:14d'Alain Delon

00:24:15s'est-elle avant tout

00:24:16construite ?

00:24:17Sur sa personnalité,

00:24:18sa beauté,

00:24:19ses films

00:24:20ou son jeu d'acteur ?

00:24:21Choisissez un des quatre.

00:24:22C'est anecdotique

00:24:23mais

00:24:24j'aimerais avoir

00:24:25votre opinion

00:24:26là-dessus.

00:24:27Donnez-nous aussi

00:24:28votre avis

00:24:29au 0826 300 300

00:24:30Aude vous y attend

00:24:31donc sur le compte

00:24:32X de Sud Radio

00:24:34etc.

00:24:35Nous recevrons

00:24:36dans un instant

00:24:37avec nos trois vrais voix

00:24:38un habitué

00:24:39des vrais voix

00:24:40René Chiche

00:24:41directeur des rédactions

00:24:42du groupe

00:24:43Entreprendre

00:24:44La Font Presse

00:24:45il nous éclairera

00:24:46sur Alain Delon

00:24:47il vient juste

00:24:48de publier

00:24:49un numéro spécial

00:24:50consacré

00:24:51à l'acteur

00:24:52et à l'homme.

00:24:53On en parle.

00:24:54Sud Radio

00:24:55Parlons vrai

00:24:56Sud Radio

00:24:57Les vrais voix

00:24:58Sud Radio

00:24:5917h

00:25:0019h

00:25:01Frédéric Brindel

00:25:02Avec un trio

00:25:03de vrais voix

00:25:04alors particulièrement

00:25:05performants ce soir

00:25:06vous avez pu

00:25:07vous en apercevoir

00:25:08mais

00:25:09new look

00:25:10puisque c'est la première fois

00:25:11qu'ils sont ensemble

00:25:12tous les trois

00:25:13Jessy Claude

00:25:14conseillère régionale

00:25:15centriste d'Ile-de-France

00:25:16alors il y a eu

00:25:17ce problème

00:25:18pour arriver

00:25:19en général

00:25:20en pareille situation

00:25:21Jessy

00:25:22on aurait eu quelqu'un

00:25:23d'un peu essoufflé

00:25:24stressé

00:25:25vous pas de soucis

00:25:26vraiment impressionnant

00:25:27Merci beaucoup

00:25:28Vous n'avez pas fait du sport

00:25:29de haut niveau

00:25:30parce que ça peut aider

00:25:31parce que la particularité

00:25:32du sport

00:25:33c'est le mental

00:25:34et du coup

00:25:35dans toute situation

00:25:36peu importe la manière

00:25:37de ton sang

00:25:38c'est le mental

00:25:39et bien voilà

00:25:40alors ça

00:25:41ça parle à Morad

00:25:42avec ta bouche

00:25:43journaliste spécialiste

00:25:44de l'environnement

00:25:45et vice-président du syndicat

00:25:46des agences indépendantes

00:25:47de presse audiovisuelle

00:25:48un petit côté sportif aussi

00:25:49Morad

00:25:50bien sûr

00:25:51forcément

00:25:52quand on porte

00:25:5320 kilos de matériel

00:25:54pour aller tourner

00:25:55dans des endroits

00:25:56qui sont de plus en plus

00:25:57difficiles

00:25:58je ne suis pas spécialiste

00:25:59de l'environnement

00:26:00c'est le climat

00:26:01avant je travaillais

00:26:02j'étais correspondant de guerre

00:26:03mais c'est le climat

00:26:04qui m'intéresse

00:26:05c'est ça qui est le plus important

00:26:06c'est lié

00:26:07oui c'est lié

00:26:08mais le climat

00:26:09ça impacte nos vies

00:26:10l'environnement

00:26:11c'est nos paysages

00:26:12c'est un peu aussi

00:26:13une culture

00:26:14sur l'environnement

00:26:15mais ce qui est le plus important

00:26:16pour moi

00:26:17c'est la manière

00:26:18dont aujourd'hui

00:26:19le climat

00:26:20impacte nos modes de vie

00:26:21et puis Nicolas Corato

00:26:22président du Syntank

00:26:23place de la république

00:26:24il est ici

00:26:25chez lui

00:26:26je fais du sport en salle

00:26:27je suis de radio

00:26:28et spécialiste de gastronomie

00:26:29bon alors

00:26:30mesdames, messieurs

00:26:31et vous les auditeurs de Sud Radio

00:26:32c'est parti pour le grand débat

00:27:00quand à force

00:27:01d'habitude

00:27:02tous les bruits de la ville

00:27:03deviennent mes échos

00:27:05ces propres silences

00:27:09quand c'est moi

00:27:10le salaud

00:27:11César

00:27:12est de la race des seigneurs

00:27:13d'ailleurs

00:27:14le César du meilleur roi

00:27:15a été décerné

00:27:16à César

00:27:18avec moi

00:27:19je vais vous demander pardon

00:27:20parce que ce soir

00:27:22pour moi

00:27:23plus qu'une fin de carrière

00:27:24je pense

00:27:25que c'est une fin de vie

00:27:27bravo à

00:27:28Marie Faille

00:27:29notre réalisatrice

00:27:30pour cette évocation

00:27:31oui les événements

00:27:32de ces dernières semaines

00:27:33nous y avait préparés

00:27:34et pourtant

00:27:35depuis hier

00:27:36nous sommes tous un peu émus

00:27:37Alain Delon s'est éteint

00:27:38avec lui

00:27:39une partie de notre vie

00:27:40l'homme trônait au milieu

00:27:41de la salle à manger

00:27:42telle une statue

00:27:43héritée de nos ancêtres

00:27:44nous vous posons la question

00:27:46Alain Delon

00:27:47hashtag Alain Delon

00:27:48sur le compte X

00:27:49de Sud Radio

00:27:50sur quoi la légende

00:27:51d'Alain Delon

00:27:52s'est-elle avant tout construite ?

00:27:53sa personnalité

00:27:54sa beauté

00:27:55ses films

00:27:56son jeu d'acteur

00:27:57je vous donne

00:27:58la tendance

00:27:59dans un instant

00:28:00en tout cas

00:28:01pour nous éclairer

00:28:02René Chiche

00:28:03directeur des rédactions

00:28:04du groupe Entreprendre

00:28:05La Fond Presse

00:28:06est avec nous

00:28:07vous veniez juste

00:28:08de publier

00:28:09un numéro spécial

00:28:10consacré à Alain Delon

00:28:11avec trois thèmes majeurs

00:28:12René

00:28:13les secrets de l'héritage

00:28:14son rendez-vous

00:28:15avec la gloire

00:28:16et les femmes

00:28:17de sa vie

00:28:18tout va bien René ?

00:28:19oui alors tout va bien

00:28:20mon cher Frédéric

00:28:21bonsoir à tous

00:28:22fallait-il que je vous émasse

00:28:23fortement

00:28:24pour interrompre

00:28:25mes vacances

00:28:26pendant 30 minutes ?

00:28:27mais blague à part

00:28:28et c'est tellement beau

00:28:29d'utiliser

00:28:30l'imparfait

00:28:31du subjonctif

00:28:32etc

00:28:33bon

00:28:34René

00:28:35ça ne devait pas

00:28:36être

00:28:37aisé finalement

00:28:38de faire

00:28:39un numéro spécial

00:28:40consacré

00:28:41à Alain Delon

00:28:42on savait tous

00:28:43que ça allait arriver

00:28:44qu'est-ce que

00:28:45vous ressortez ?

00:28:46alors j'ai donné

00:28:47les trois thèmes principaux

00:28:48qui sont en couverture

00:28:49de ce magasin

00:28:50c'est-à-dire

00:28:51les trois thèmes

00:28:52principaux

00:28:53qui sont en couverture

00:28:54de ce magasin

00:28:55mais

00:28:56sur quoi vous êtes parti ?

00:28:57l'idée de base

00:28:58de départ ?

00:28:59oui alors

00:29:00là les trois thèmes

00:29:01effectivement

00:29:02c'est ce qui a été

00:29:03mis en couvre

00:29:04mais en fait

00:29:05c'est vraiment

00:29:06la vie et le parcours

00:29:07d'Alain Delon

00:29:08qu'on traite

00:29:09on la fait avec

00:29:10plusieurs autres personnalités

00:29:11je dirais que c'est un peu

00:29:12comme un jour

00:29:13un destin

00:29:14vous voyez en télé

00:29:15nous on le fait

00:29:16depuis plusieurs années

00:29:17en presse

00:29:18c'est vraiment la vie

00:29:19et le parcours

00:29:20avec des témoignages

00:29:21des archives

00:29:22des très belles photos

00:29:23il est sorti au mois de mai

00:29:24juste avant le festival de Cannes

00:29:25parce qu'on s'est dit

00:29:26qu'Alain Delon

00:29:27certes on savait

00:29:28qu'il était dans une situation

00:29:29je dirais

00:29:30de santé très difficile

00:29:31mais on s'est dit

00:29:32qu'il fallait lui rendre hommage

00:29:33parce qu'il a une carrière exceptionnelle

00:29:36à tous les niveaux

00:29:37et donc voilà

00:29:38donc on a sorti ce numéro

00:29:39au mois de mai

00:29:40il est encore dans les kiosques

00:29:41et justement

00:29:42René

00:29:43l'idée de départ

00:29:44c'est-à-dire

00:29:45qu'au mois de mai

00:29:46je me souviens

00:29:47il y avait cette actualité

00:29:48une actualité

00:29:49où il était beaucoup question

00:29:50de l'héritage

00:29:51de ses relations

00:29:52de la famille

00:29:53de ses enfants

00:29:54on peut dire

00:29:55et je vais vous poser la question

00:29:56et après les vrais voix vont réagir

00:29:58vous connaissez mieux que personne ici

00:29:59le principe de l'émission

00:30:01mais ça se termine finalement

00:30:03assez tristement quand même

00:30:05oui alors

00:30:06cette histoire d'héritage

00:30:08ça se termine tristement

00:30:09je dirais que c'était

00:30:10je dirais que c'est

00:30:11c'est indépendant

00:30:12je dirais de sa volonté

00:30:13c'est quand même au départ

00:30:14les enfants

00:30:15qui se déchirent entre eux

00:30:16je ne pense pas

00:30:17qu'Alain Delon

00:30:18ait voulu

00:30:19que cette guerre

00:30:20fraticide

00:30:21autour de sa fortune

00:30:22se déroule

00:30:23de son vivant

00:30:24d'ailleurs il avait même dit

00:30:25de son vivant

00:30:26qu'il allait lui tout préparer

00:30:27pour sa succession

00:30:28donc

00:30:29mais en fait

00:30:30bon encore une fois

00:30:31moi le numéro spécial

00:30:32qu'on fait

00:30:33ce n'est pas spécialement

00:30:34consacré uniquement

00:30:35bien sûr à l'héritage

00:30:36voilà

00:30:37réaction des vrais voix

00:30:39Jessie, Claude

00:30:41alors déjà

00:30:42peut-être

00:30:43sur la petite consultation

00:30:45que nous avons lancée

00:30:46auprès de nos auditeurs

00:30:47sur le compte

00:30:48X de Sud Radio

00:30:49donc

00:30:50selon vous

00:30:51la légende

00:30:52d'Alain Delon

00:30:53s'est-elle avant tout

00:30:54construite sur

00:30:55sa personnalité

00:30:56sa beauté

00:30:57ses films

00:30:58son jeu d'acteur

00:30:59alors

00:31:00tenez-vous bien

00:31:01c'est très intéressant

00:31:0237%

00:31:03sur sa beauté

00:31:0430%

00:31:05sur sa personnalité

00:31:0621%

00:31:07sur ses films

00:31:08et 12%

00:31:09sur son jeu d'acteur

00:31:10comment vous le percevez

00:31:11Jessie, Claude

00:31:12cet Alain Delon

00:31:13c'est avant tout

00:31:14un visage ?

00:31:15Alors

00:31:16ce que je perçois

00:31:17à travers ces pourcentages

00:31:18c'est que

00:31:19ça le compose lui

00:31:20c'est un bel homme

00:31:21qui joue bien

00:31:22avec une forte personnalité

00:31:23et qui incarnait

00:31:24quelque chose

00:31:25donc

00:31:26à juste titre

00:31:27je dirais que

00:31:28sa personnalité

00:31:29a je pense

00:31:30pris le dessus

00:31:31pourquoi ?

00:31:32parce que

00:31:33aujourd'hui

00:31:34un acteur

00:31:35qui est un bon agent

00:31:36peut faire des bons films

00:31:37quelqu'un qui s'entretient

00:31:38peut un peu

00:31:39enjoliver

00:31:40enfin se donner

00:31:41un physique très agréable

00:31:42à regarder

00:31:43et lui

00:31:44il dépassait tout ça

00:31:45il dépassait sa beauté

00:31:46il y a aujourd'hui

00:31:47des acteurs

00:31:48qui sont très beaux

00:31:49et qui font peut-être

00:31:50pas les films

00:31:51que lui fera

00:31:52il y a des acteurs

00:31:53qui ont des très bons agents

00:31:54et qui ne joueront pas

00:31:55aussi bien que lui

00:31:56d'autres qui pourront

00:31:57travailler énormément

00:31:58et n'auront peut-être

00:31:59jamais son talent

00:32:00donc je pense

00:32:01vraisemblablement

00:32:02que son jeu d'acteur

00:32:03son charisme

00:32:04sa personnalité

00:32:05a vraiment

00:32:06prédominé

00:32:07tous ces aspects-là

00:32:08de sa vie

00:32:09et ce qui a fait

00:32:10qu'il est devenu

00:32:11aujourd'hui

00:32:12l'homme qu'on connait

00:32:13la comment dirais

00:32:14j'allais dire

00:32:15le monument

00:32:16cinématographique

00:32:17vous parlez

00:32:18qui dit beauté

00:32:19dit effectivement

00:32:20séduction

00:32:21donc il y a ce chapitre

00:32:22la relation avec les femmes

00:32:23c'est un homme

00:32:24qui part de toute façon

00:32:25avec un avantage

00:32:26sur tous les autres

00:32:27dans ce métier

00:32:28absolument

00:32:29d'ailleurs

00:32:30il l'a toujours dit

00:32:31que en fait

00:32:32sa beauté

00:32:33c'était déjà

00:32:34un avantage au départ

00:32:35même si c'est devenu

00:32:36ensuite pour lui

00:32:37un handicap

00:32:38mais moi pour répondre

00:32:39à la question

00:32:40que vous avez posée

00:32:41aux auditeurs

00:32:42de Sud Radio

00:32:43moi je pense

00:32:44et je suis d'accord

00:32:45avec le vote des auditeurs

00:32:46de toutes les années

00:32:47qui ont suivi

00:32:48je pense que c'est

00:32:49la beauté

00:32:50d'Alain Delon

00:32:51qui a

00:32:52je dirais

00:32:53constitué

00:32:54sa légende

00:32:55parce que vous savez

00:32:56si vous voyez bien

00:32:57dans le cinéma français

00:32:58il y a très très peu

00:32:59d'acteurs

00:33:00aussi beaux que lui

00:33:01on peut même dire

00:33:02que depuis 50 ans

00:33:03il a toujours été

00:33:04le plus bel acteur

00:33:05en termes de photogénie

00:33:06je parle en termes

00:33:07de beauté physique

00:33:08juste avant lui

00:33:09il n'y avait pas

00:33:10que Gérard Philippe

00:33:11qui était aussi

00:33:12réputé pour sa beauté

00:33:13mais si vous voyez bien

00:33:14les autres acteurs

00:33:15de la génération Delon

00:33:16même des gens

00:33:17comme Belmondo

00:33:18comme Noiré

00:33:19qui sont d'immenses comédiens

00:33:20Yves Montand

00:33:21c'était des grands acteurs

00:33:22c'est du charme

00:33:23mais c'est pas de la beauté plastique

00:33:24voilà

00:33:25et Delon

00:33:26dans le monde entier

00:33:27c'est certes

00:33:28une star

00:33:29un acteur

00:33:30qui a bien sûr

00:33:31une filmographie

00:33:32peut-être qu'on en parlera

00:33:33tout à l'heure

00:33:34et fabuleuse

00:33:35mais c'est surtout

00:33:36un très bel homme

00:33:37d'ailleurs les français

00:33:38en général se palment

00:33:39pour Alain Delon

00:33:40même les français

00:33:41les français

00:33:42voient en Alain Delon

00:33:43une sorte de beau mec

00:33:44il a toujours été beau

00:33:45même sur ces dernières années

00:33:46même si effectivement

00:33:47avec le poids des années

00:33:48et le poids de la maladie

00:33:49il était bien sûr

00:33:50un peu moins

00:33:51un peu moins

00:33:52beau comme

00:33:53si on peut dire l'expression

00:33:54mais Delon

00:33:55c'est vraiment

00:33:56l'acteur

00:33:57dans l'ambiance

00:33:58la beauté

00:33:59oui ça c'est la règle

00:34:00l'histoire de la vie

00:34:01on vieillit

00:34:02on est peut-être

00:34:03un peu moins beau

00:34:04ou peut-être le contraire

00:34:05Morad aille ta bouche

00:34:06sur la beauté

00:34:07parce que ça tourne

00:34:08beaucoup autour de ça

00:34:09quand même

00:34:10c'est vrai

00:34:11mais moi j'aimerais insister

00:34:12sur un élément

00:34:13c'est ce que vous demandez

00:34:14sur la chanson de Danida

00:34:15tout à l'heure

00:34:16mais

00:34:17il a une voix

00:34:18extraordinaire

00:34:19c'est ça aussi

00:34:20qui fait

00:34:21le charme

00:34:22mais surtout le succès

00:34:23et la trajectoire

00:34:24de cet homme

00:34:25donc oui

00:34:26sur la beauté

00:34:27qu'est-ce qu'on peut dire

00:34:28il n'aimait pas

00:34:29se voir vieillir

00:34:30c'est peut-être

00:34:31une des raisons

00:34:32pour lesquelles

00:34:33il avait décidé

00:34:34de se mettre en retrait

00:34:35à un moment

00:34:36il avait effectivement

00:34:37dit dans plusieurs entretiens

00:34:38qu'il n'aimait pas se voir

00:34:39il n'aimait pas laisser

00:34:40l'image

00:34:41l'empreinte

00:34:42ce qu'il faut rappeler

00:34:43c'est qu'il a fait un AVC

00:34:44en 2019 je crois

00:34:45il faut rappeler aussi

00:34:46qu'il avait un cancer

00:34:47donc c'est quelqu'un

00:34:48qui malheureusement

00:34:49sur la fin de sa vie

00:34:50il l'a toujours dit

00:34:51il n'aimerait pas

00:34:52mourir au moment

00:34:53où il est devenu

00:34:54complètement indigent

00:34:55complètement dépendant

00:34:56de tout le monde

00:34:57il avait cette image

00:34:58il y tenait

00:34:59mais ce qui est le plus important

00:35:00que je trouve

00:35:01dans sa carrière

00:35:02c'est qu'il a toujours

00:35:03tout maîtrisé

00:35:04de A à Z

00:35:05même le début

00:35:06quand il part en Indochine

00:35:07et qu'il revient

00:35:08mais c'est là

00:35:09où il dit

00:35:10qu'il a appris

00:35:11la discipline

00:35:12c'est parce qu'avant

00:35:13il ne faisait que

00:35:14bêtise sur bêtise

00:35:15et quand on parle de bêtise

00:35:16ce n'est pas de petite bêtise

00:35:17pour autant

00:35:18c'est un petit voyou

00:35:19il le disait

00:35:20c'est un petit voyou

00:35:21et l'Indochine

00:35:22lui a appris la discipline

00:35:23et d'ailleurs

00:35:24il ne faut quand même

00:35:25pas oublier

00:35:26il avait l'amitié

00:35:27chevillée au corps

00:35:28quand il se fait attraper

00:35:29parce qu'ils sont sortis

00:35:30en Indochine

00:35:31à Saïgon

00:35:32avec une Jeep

00:35:33et qu'il retourne

00:35:34la Jeep

00:35:35ce n'est pas lui

00:35:36qui conduit

00:35:37mais

00:35:38il va assumer

00:35:39cette responsabilité

00:35:40il va passer 3 mois

00:35:41en prison

00:35:42il a toujours été fidèle

00:35:43Maurad

00:35:44vous parlez

00:35:45de quelque chose

00:35:46de très important

00:35:47c'est à dire

00:35:48la beauté

00:35:49qui est un petit peu

00:35:50le fil conducteur

00:35:51de notre débat

00:35:52mais de l'évolution

00:35:53de cette beauté

00:35:54et en fait

00:35:55Alain Delon

00:35:56est au coeur

00:35:57d'une problématique

00:35:58humaine centrale

00:35:59c'est à dire

00:36:00comment moi

00:36:01je vais évoluer

00:36:02physiquement

00:36:03et ce que je vais encore

00:36:04séduire

00:36:05donc ça va très loin

00:36:06la beauté

00:36:07on l'a vu

00:36:08évoluer avec Alain Delon

00:36:09Olivier

00:36:10notre auditeur fil rouge

00:36:11des Bouches du Rhône

00:36:12Olivier

00:36:13fan

00:36:14on en parlait tout à l'heure

00:36:15un fan d'Alain Delon

00:36:16alors pourquoi fan d'Alain Delon ?

00:36:19peut-être pour ses films aussi

00:36:21parlons-en

00:36:22oui

00:36:23en fait je vais te dire pourquoi

00:36:24parce que

00:36:25là on n'en a pas parlé

00:36:26vous ne l'avez pas évoqué

00:36:27moi je suis

00:36:28je suis admiratif

00:36:29du parcours

00:36:30de l'homme

00:36:31c'est à dire que tu parles

00:36:32de qui part en endophine

00:36:33en fait

00:36:34c'est ses parents

00:36:35ses parents

00:36:36qui signent son départ

00:36:37parce qu'il n'est pas encore majeur

00:36:38donc il part à la guerre

00:36:39il demande de partir

00:36:40et ses parents lui dire

00:36:41non ne pars pas

00:36:42tu vas rester en vie avec nous

00:36:43ils signent le papier

00:36:44pour qu'il parte

00:36:45donc le gars

00:36:46se construit tout seul

00:36:47moi si tu veux

00:36:48le personnage charismatique

00:36:49je le prends déjà

00:36:50à ce moment là

00:36:51c'est à dire que

00:36:52le bonhomme

00:36:53s'est fait tout seul

00:36:54et ça c'est quand même

00:36:55quand même rarissime

00:36:56il est parti de rien

00:36:57ce bonhomme

00:36:58pour arriver

00:36:59là où il en était

00:37:00aujourd'hui

00:37:01c'est à dire

00:37:02tous les succès

00:37:03avec des douleurs

00:37:04des déchirements

00:37:05la mort de son père

00:37:06des déchirements

00:37:07la mort de l'enfant de Roby

00:37:09plein de choses comme ça

00:37:10qui ont traversé son existence

00:37:11et qui ont certainement dû

00:37:12le marquer

00:37:13le meurtrir

00:37:14mais il est parti de rien

00:37:15ce gars

00:37:16je pense que

00:37:17on doit tous avoir

00:37:18un immense respect

00:37:19quand des gens arrivent

00:37:20c'est des modèles

00:37:21c'est à dire

00:37:22qu'on peut partir de rien

00:37:23avoir une éducation

00:37:24avec des parents

00:37:25qui nous délaissent

00:37:26ou qui même nous incitent

00:37:27à partir à la guerre

00:37:28et puis quand même

00:37:29par le hasard de la vie

00:37:30parce que

00:37:31il a une beauté surnaturelle

00:37:32et que c'est ce qui

00:37:33accroche peut être

00:37:34les réalisateurs au départ

00:37:35mais il n'a pas que ça

00:37:36s'il n'y a pas que ça

00:37:37tu ne vas pas loin

00:37:38moi je suis un grand discipulat

00:37:40de ce personnage

00:37:41Le point de vue d'Olivier

00:37:43au 0826-300-300

00:37:45c'est de dire

00:37:46il y a la construction

00:37:47d'une personnalité

00:37:48sur un parcours de vie fort

00:37:50Mourad Haïtabouch

00:37:51qui dit

00:37:52il y a aussi cette voix

00:37:53Jessie Claude

00:37:54qui bien sûr

00:37:55parle de ce charisme

00:37:57donc ça va beaucoup plus loin

00:37:59sur l'aspect film

00:38:00René Chiche

00:38:01vous êtes un spécialiste

00:38:02de cinéma

00:38:03René

00:38:04entre autres

00:38:05oui

00:38:06entre autres

00:38:07mais on va dire

00:38:08qu'on parle cinéma

00:38:09René

00:38:10c'est un immense acteur

00:38:12il dit

00:38:13je n'étais pas un comédien

00:38:14j'étais un acteur

00:38:16les films

00:38:17ce qu'il laisse

00:38:18Le Guépard

00:38:20Monsieur Klein

00:38:21etc.

00:38:22c'est immense ?

00:38:23Ah bah bien sûr

00:38:24moi quand je parlais de la beauté

00:38:25c'était pour répondre

00:38:26à la question que vous posiez

00:38:27aux auditeurs de Sud Radio

00:38:28mais maintenant

00:38:29si on parle de la carrière

00:38:30de l'acteur

00:38:31et même du producteur

00:38:32comme l'a dit Mourad

00:38:34Delon

00:38:35c'est une carrière

00:38:36qui restera je pense

00:38:37dans l'histoire du cinéma

00:38:38il y a peu d'acteurs français

00:38:39qui peuvent se targuer

00:38:40d'avoir

00:38:41de véritables chefs-d'oeuvre

00:38:42ou de classiques

00:38:43qui sont même

00:38:44étudiés au cinéma

00:38:45dans les écoles de cinéma

00:38:46pardon

00:38:47vous avez cité

00:38:48Le Guépard

00:38:49vous avez aussi bien sûr

00:38:50Plein Soleil

00:38:51Monsieur Klein

00:38:52Rocco et ses frères

00:38:53Le Samouraï

00:38:54Le Cercle Rouge

00:38:55aussi un film d'Antonioni

00:38:56un peu moins connu

00:38:57du grand public

00:38:58L'Eclipse avec Monica Vitti

00:38:59qui est considéré

00:39:00comme un grand film d'auteur

00:39:01et c'est un acteur

00:39:02qui a su

00:39:03surtout au départ

00:39:04un petit peu

00:39:05jouer sur différents registres

00:39:06ensuite

00:39:07capable de tout jouer

00:39:08capable de tout jouer

00:39:09non peut-être pas tout

00:39:10si

00:39:11il était capable

00:39:12de tout jouer

00:39:13puisqu'il pouvait jouer

00:39:14même dans un film

00:39:15de Gunther Schlondorff

00:39:16dans l'adaptation

00:39:17du film

00:39:18du livre

00:39:19de Proust

00:39:20Un amour de Swan

00:39:21il était extraordinaire

00:39:22mais après c'est vrai

00:39:23qu'en tant que producteur

00:39:24et d'acteur

00:39:25au firmament

00:39:26de la popularité

00:39:27comme Belmondo

00:39:28il s'est un petit peu

00:39:29quand même

00:39:30mis dans un créneau

00:39:31qui n'a pas marché

00:39:32beaucoup d'ailleurs

00:39:33avec des films

00:39:34comme Mort d'un pourri

00:39:35Paroles de flics

00:39:36Pour la peau d'un flic

00:39:37pardon excusez-moi

00:39:38Pour la peau d'un flic

00:39:39Trois hommes à abattre

00:39:40etc

00:39:41par contre

00:39:42je voulais dire juste

00:39:43une petite chose

00:39:44si je peux me permettre

00:39:45c'est qu'en fait

00:39:46ton retrait du cinéma

00:39:47n'est pas spécialement

00:39:48dû au fait

00:39:49qu'il ne voulait pas

00:39:50se voir vieillir

00:39:51parce que moi

00:39:52je l'ai interviewé

00:39:53à 4 ou 5 reprises

00:39:54et en fait

00:39:55c'est qu'en 98

00:39:56il a fait ce film

00:39:57avec Patrice Lecomte

00:39:58avec Belmondo

00:39:59et Vanessa Paradis

00:40:00c'était un échec

00:40:01un gros échec commercial

00:40:02il pensait renouveler

00:40:03l'énorme succès de Borsalino

00:40:04ça n'a pas marché

00:40:05et ça a été

00:40:06un véritable

00:40:07un véritable traumatisme

00:40:08pour lui

00:40:09il a mal vécu

00:40:10il a très mal vécu

00:40:11il a eu une sorte

00:40:12de semi-dépression

00:40:13il me l'a même raconté

00:40:14et peu à peu

00:40:15et ensuite

00:40:16il y a aussi

00:40:17le fait

00:40:18qu'il n'a pas

00:40:19sucré de lien

00:40:20avec la nouvelle génération

00:40:21de cinéastes français

00:40:22comme Luc Besson

00:40:23même s'il avait

00:40:24des bons rapports avec eux

00:40:25Jean-Jacques Bennex

00:40:26qui est mort

00:40:27avec qui il avait toujours

00:40:28des affaires

00:40:29avec qui il avait toujours

00:40:30des rapports

00:40:31sur des projets

00:40:32mais qui n'aboutissaient pas

00:40:33Alors là-dessus

00:40:34là-dessus

00:40:35justement René

00:40:36très important

00:40:37je voulais avoir l'avis

00:40:38de Nicolas Corato

00:40:39qui est une de nos trois vrais voix

00:40:40qui est politologue

00:40:41vous le savez

00:40:42Nicolas

00:40:43ça je voulais garder pour vous

00:40:44parce qu'à partir

00:40:45de la fin des années 80

00:40:46il fait état de son amitié

00:40:48de sa sympathie

00:40:49pour Jean-Marie Le Pen

00:40:50et tout en précisant

00:40:52que des choses

00:40:53dans son programme

00:40:54le satisfont

00:40:55et d'autres non

00:40:56il se coupe d'une partie

00:40:57du monde du cinéma

00:40:59il n'a pas

00:41:00de palme d'or à Cannes

00:41:01si ce n'est cette palme d'or

00:41:02on va dire

00:41:03honorifique

00:41:04est-ce qu'il a payé

00:41:05cher

00:41:06ses positionnements politiques

00:41:08disons à droite ?

00:41:10Moi je pense que

00:41:11ça ne date pas

00:41:12de la reconnaissance

00:41:14de son amitié

00:41:15avec Monsieur Le Pen

00:41:16qu'il n'avait jamais caché

00:41:17par ailleurs

00:41:18juste un point

00:41:19sur ce sujet

00:41:20ce qui caractérise

00:41:21Alain Delon

00:41:22politiquement

00:41:23c'est qu'il s'est toujours dit

00:41:24gaulliste

00:41:25et on peut considérer

00:41:26que Jean-Marie Le Pen

00:41:28c'est intéressant

00:41:29c'est pas parce qu'on est amis

00:41:30avec Jean-Marie Le Pen

00:41:31qu'on épouse

00:41:32nécessairement

00:41:33ses idées politiques

00:41:34et j'ai jamais entendu

00:41:35Alain Delon

00:41:36faire la promotion

00:41:37des idées politiques

00:41:38de Jean-Marie Le Pen

00:41:39mais je pense qu'il s'était

00:41:40coupé bien avant

00:41:41du milieu

00:41:42entre guillemets

00:41:43du cinéma

00:41:44d'abord de deux manières

00:41:45il a toujours eu un problème

00:41:46avec La Nouvelle Vague

00:41:47même s'il a fini par tourner

00:41:48avec Godard

00:41:49mais c'était un peu

00:41:50après

00:41:51longtemps après

00:41:52la grande période

00:41:53de La Nouvelle Vague

00:41:54il a plutôt défendu

00:41:55les réalisateurs

00:41:56sur lesquels tiraient

00:41:57à boulets rouges

00:41:58les cahiers du cinéma

00:41:59il faut se souvenir

00:42:00quand même que

00:42:01Deray

00:42:02etc.

00:42:03n'avait pas du tout

00:42:04comme aficionados

00:42:05ce Truffaut et la bande

00:42:06et puis

00:42:07il avait un système

00:42:08de production

00:42:09qu'il avait mis en place

00:42:10d'ailleurs comme Belmondo

00:42:11pour faire des films

00:42:12très populaires

00:42:13vous l'avez dit

00:42:14des films de flics

00:42:15des films de voyous

00:42:16des flics un peu

00:42:17où il y avait

00:42:18de la testostérone

00:42:19qui marchait très très bien

00:42:20qui cartonnait

00:42:21et qui agaçait énormément

00:42:22l'intelligentsia

00:42:23ou la nomenclatura

00:42:24issue de La Nouvelle Vague

00:42:25donc la rupture

00:42:26avec ce milieu

00:42:27du cinéma

00:42:28ces professionnels

00:42:29de la profession

00:42:30comme les appelaient Godard

00:42:31elle date à mon avis

00:42:32bien avant

00:42:33des sorties politiques

00:42:34ou politiciennes

00:42:35qui étaient d'ailleurs

00:42:36ils répondaient

00:42:37aux questions des journalistes

00:42:38on venait le chercher

00:42:39sur ce terrain-là

00:42:40mais c'était pas quelqu'un

00:42:41qui était volontaire

00:42:42pour faire état

00:42:43de ses opinions politiques

00:42:44On oublie de préciser

00:42:45très rapidement

00:42:46qu'il était aussi

00:42:47ami avec François Mitterrand

00:42:48qu'il était évidemment

00:42:49gaulliste

00:42:50mais en gros

00:42:51c'était un parcours

00:42:52de vie

00:42:53avec un tas de gens

00:42:54qui se rencontrent

00:42:55et c'était ça

00:42:56peut-être

00:42:57qui était le plus important

00:42:58Jessy Claude

00:42:59un dernier mot

00:43:00sur Alain Delon ?

00:43:01Alors vous parliez tout à l'heure

00:43:02de ce dernier film

00:43:03qu'il a fait

00:43:04qui pour lui

00:43:05ayant été un échec

00:43:06l'a amené dans une certaine forme

00:43:07de dépression

00:43:08et je regardais dernièrement

00:43:09un documentaire

00:43:10sur Marlon Brando

00:43:11tous ces grands acteurs

00:43:12qui ont à chaque fois

00:43:13envie de finir leur carrière

00:43:14sur le film

00:43:15qui peut être

00:43:16à l'image de leur carrière

00:43:17le rôle

00:43:18qui est à l'image

00:43:19de leur carrière

00:43:20et c'est vrai que

00:43:21Marlon Brando

00:43:22a fini un petit peu

00:43:23il était aussi

00:43:24dans cette posture

00:43:25en tant qu'acteur du cinéma

00:43:26du parrain du cinéma

00:43:27et ce qui est assez marrant

00:43:28c'est que

00:43:29pour tous les films

00:43:30qu'a fait Alain Delon

00:43:31celui qui aurait le plus marché

00:43:32c'est Asterix Obélix

00:43:33Ah oui

00:43:34parce que

00:43:35où il joue

00:43:36son rôle de César

00:43:37exactement

00:43:38c'est sa caricature

00:43:39et du coup

00:43:40je pense qu'il ne s'attendait pas

00:43:41mais c'est ce film là

00:43:42dans le parrain

00:43:43on lui a proposé

00:43:44les sons branchés

00:43:45les micros

00:43:46de tout le monde

00:43:47on lui a proposé

00:43:48de jouer dans le parrain

00:43:49et c'est lui qui a dit non

00:43:50et c'est ce qui est assez intéressant

00:43:51c'est de voir

00:43:52comment chaque acteur

00:43:53a envie je pense

00:43:54de finir sa carrière

00:43:55sur un film et un rôle

00:43:56qui est à l'image de sa carrière

00:43:57Bravo les vrais voix

00:43:58merci René Chige

00:43:59pour cet éclairage

00:44:00et évidemment

00:44:01on jettera un oeil

00:44:02sur ce numéro spécial

00:44:04merci René

00:44:05à très bientôt

00:44:06dans les vrais voix

00:44:07cher René

00:44:08Avec plaisir

00:44:09avec les bonnes vacances

00:44:10Allez

00:44:11et dans un instant

00:44:12Olivier

00:44:13notre auditeur des Bouches du Rhône

00:44:14est resté avec nous

00:44:15il va jouer

00:44:16puisque ça sera le quiz

00:44:17allez je vous donne

00:44:18un petit élément

00:44:19bah oui ça va être

00:44:20un spécial cinéma

00:44:21Sud Radio

00:44:22Sud Radio

00:44:23Parlons vrai

00:44:24Parlons vrai

00:44:25Sud Radio

00:44:26Parlons vrai

00:44:27Les vraies voix Sud Radio

00:44:2817h-19h

00:44:29Frédéric Brindel

00:44:30Sérieux

00:44:31et souriant

00:44:32c'est le principe

00:44:33des vraies voix de l'été

00:44:34et donc évidemment

00:44:35le point d'orgue

00:44:36le fameux quiz

00:44:37de l'été

00:44:38Olivier

00:44:39notre auditeur

00:44:40depuis la Corse

00:44:41précisément

00:44:42est avec nous

00:44:43Olivier

00:44:44le thème

00:44:45le thème du cinéma

00:44:46allez jingle

00:44:47et on y va

00:44:48Les vraies voix Sud Radio

00:44:49le quiz de l'actu

00:44:50alors Olivier

00:44:51vous connaissez le principe

00:44:52donc vous devez

00:44:53vous associer

00:44:54à l'une des trois vraies voix

00:44:55alors bon

00:44:56c'est difficile

00:44:57parce que les trois

00:44:58ont l'air quand même

00:44:59plutôt en forme

00:45:00ce soir

00:45:01donc soit Jessy

00:45:02soit Morat

00:45:03soit Nicolas

00:45:04et bah je vais prendre

00:45:05le spécialiste du cinéma

00:45:06ah bah non

00:45:07parce que René

00:45:08du coup

00:45:09il est pas là

00:45:10ah bah oui

00:45:11oui non

00:45:12en plus lui

00:45:13en plus lui

00:45:14il vampirise

00:45:15à chaque fois le quiz

00:45:16c'est pour ça

00:45:17que je le fais plus venir

00:45:18avec Nicolas

00:45:19soit Nicolas Corato

00:45:20spécialiste de politique

00:45:21soit Morat Daïtabou

00:45:22spécialiste du climat

00:45:23soit Jessy Claude

00:45:24spécialiste

00:45:25ah bah bon

00:45:26alors j'ai même pas eu le temps

00:45:27alors du coup

00:45:28Jessy va être

00:45:29avec Morat

00:45:30dans l'équipe

00:45:31des vraies voix

00:45:32et vous choisissez

00:45:33Nicolas Corato

00:45:34donc Nicolas

00:45:35et Olivier

00:45:36ensemble

00:45:37l'équipe qui s'impose

00:45:38l'équipe qui s'impose

00:45:39est celle

00:45:40qui arrive

00:45:41à quatre points

00:45:42je vous fais écouter

00:45:43un extrait

00:45:44vous devez me donner

00:45:45l'interprète

00:45:46on n'est pas là

00:45:47pour des questions

00:45:48on est là

00:45:49pour des questions

00:45:50mercantiles

00:45:51on est là

00:45:52pour le bonheur

00:45:53et le plaisir

00:45:54attention

00:45:55le thème

00:45:56c'est le cinéma

00:45:57ça va dégainer très vite

00:45:58qui chante ?

00:45:59Nougaro

00:46:00Nougaro

00:46:01Nicolas

00:46:02associé

00:46:03à Olivier

00:46:04bah oui

00:46:05du cinéma

00:46:06évidemment

00:46:07incontournable

00:46:08comment ça

00:46:09on n'entend pas très bien

00:46:10on n'a pas un retour

00:46:11exceptionnel

00:46:12on va mettre le retour

00:46:13plus fort

00:46:14Nicolas a de très bonnes oreilles

00:46:15très fines

00:46:16des grandes oreilles

00:46:17magnifique

00:46:18Nougaro

00:46:19évidemment

00:46:20sur le cinéma

00:46:21deuxième extrait

00:46:22Daniel Adjani

00:46:23oui oui

00:46:24Adjani

00:46:25Nicolas

00:46:26attends j'ai tout dit

00:46:27c'est pas le pull marine

00:46:28c'est Ohio

00:46:29c'est Ohio

00:46:30ah mince

00:46:31Olivier de Lavey aussi

00:46:32Olivier

00:46:33ah

00:46:34Daniel Adjani

00:46:35non non

00:46:36justement

00:46:37c'est Isabelle Adjani

00:46:38tout va bien Olivier

00:46:39heureusement

00:46:40Olivier a signé

00:46:41avec Nicolas

00:46:42voilà

00:46:43donc attention

00:46:44ça fait 2-0

00:46:45il faudra absolument

00:46:46que Jessy et Morad

00:46:47se retrainent

00:46:48voici le troisième extrait

00:46:49un peu spécial

00:46:50la voie de Marc Lavoine

00:46:51oh là là

00:46:52le visage

00:46:53au moment où j'avançais à peine

00:46:54il m'a enlevé les meubles

00:46:55oui oui

00:46:56non mais il va falloir

00:46:57vraiment y aller fort là

00:46:58parce que

00:46:59Nicolas Corrato

00:47:003-0

00:47:01balle de match d'entrée

00:47:02je vais réviser

00:47:03pendant toutes les vacances

00:47:04bon

00:47:05attention

00:47:06écoutez

00:47:07ce quatrième extrait

00:47:08X-Men de 60's

00:47:09pour vous

00:47:10Jane Birkin

00:47:11oui Jane Birkin

00:47:12c'est Morad

00:47:13c'est Morad

00:47:14c'est Morad

00:47:153-1

00:47:16bon

00:47:17tout à l'heure

00:47:18quand vous avez dit

00:47:19Olivier c'est vous

00:47:20quand vous avez dit

00:47:21Jane Birkin

00:47:22ah oui oui

00:47:23il va lui donner

00:47:24la poirette corrective

00:47:25non non non

00:47:26moi j'ai une poirette

00:47:27non non parce que

00:47:28c'était pas pour le bon extrait

00:47:29justement

00:47:30c'est une décevante

00:47:31complètement faux

00:47:32rien n'est joué

00:47:33Jessy et Morad

00:47:34reviennent

00:47:35vous avez raison trop tôt Olivier

00:47:36mais Jessy et Morad

00:47:37reviennent dans le match

00:47:383-1

00:47:39nouvelle balle de match

00:47:40qui chante ça ?

00:47:41la lumière

00:47:42Dimitri

00:47:43Dimitri

00:47:44c'est pour nous

00:47:45ok ok

00:47:46j'aime tellement cette chanson

00:47:47qu'il faut perdre

00:47:48c'est pour

00:47:49voilà

00:47:50Jessy

00:47:51on en est à 3-2

00:47:52mais vous êtes toujours en tête

00:47:53Olivier et Nicolas

00:47:54ils peuvent rien pour gagner

00:47:55en plus

00:47:56en plus

00:47:57Jessy Claude

00:47:58est en train de chanter

00:47:59la chanson

00:48:00je me demande

00:48:01si je ne donne pas

00:48:02un point supplémentaire

00:48:03je suis favorable

00:48:04bon attention

00:48:05on n'achète que le jury

00:48:06bravo

00:48:07dans le temps seulement

00:48:08allez

00:48:09écoutez ça

00:48:10qui chante ?

00:48:11jour en amourien

00:48:12Louane

00:48:13Louane

00:48:14victoire d'Olivier

00:48:15et de Nicolas

00:48:16oui Louane

00:48:17bon vous avez vu

00:48:18qu'il a fait les karaokés

00:48:19tous les étés

00:48:20c'est pas possible

00:48:21il a dû faire tous les karaokés

00:48:22et je pense

00:48:23c'est l'été

00:48:24tous les étés

00:48:25un été karaoké

00:48:26impressionnant

00:48:27Nicolas Morad

00:48:28tous les soirs

00:48:29allez voir

00:48:30c'est ce qu'il faut

00:48:31être professionnel

00:48:32pour tomber dans les vrais

00:48:33on réalise

00:48:34et Nicolas

00:48:35Nicolas

00:48:36vous êtes invité

00:48:37en Corse

00:48:38par Olivier

00:48:39vous allez être reçu

00:48:40comme une

00:48:41dans un village

00:48:42vous avez un dernier

00:48:43petit extrait

00:48:44comme ça

00:48:45ça c'est magnifique

00:48:46voilà Olivier

00:48:47l'avait

00:48:48tout le monde

00:48:49l'a

00:48:50d'ailleurs

00:48:51bravo

00:48:52en tout cas

00:48:53Olivier

00:48:54et Nicolas

00:48:55vous allez gagner

00:48:56les infos

00:48:57dans un instant

00:48:58les vrais voix ce soir

00:48:59avec un trio

00:49:00inédit

00:49:01j'ai signé

00:49:02les vrais voix

00:49:03ce soir

00:49:04avec un trio

00:49:05inédit

00:49:06j'ai signé

00:49:07les vrais voix

00:49:08ce soir

00:49:09avec un trio

00:49:10inédit

00:49:11j'ai signé

00:49:12les vrais voix

00:49:13ce soir

00:49:14avec un trio

00:49:15inédit

00:49:16j'ai signé

00:49:17les vrais voix

00:49:18ce soir

00:49:19avec un trio

00:49:20inédit

00:49:21j'ai signé

00:49:22les vrais voix

00:49:23ce soir

00:49:24avec un trio

00:49:25inédit

00:49:26j'ai signé

00:49:27les vrais voix

00:49:28ce soir

00:49:29avec un trio

00:49:30inédit

00:49:31j'ai signé

00:49:32les vrais voix

00:49:33ce soir

00:49:34avec un trio

00:49:35inédit

00:49:36j'ai signé

00:49:37les vrais voix

00:49:38ce soir

00:49:39avec un trio

00:49:40inédit

00:49:41j'ai signé

00:49:42les vrais voix

00:49:43ce soir

00:49:44avec un trio

00:49:45inédit

00:49:46j'ai signé

00:49:47les vrais voix

00:49:48ce soir

00:49:49avec un trio

00:49:50inédit

00:49:51j'ai signé

00:49:52les vrais voix

00:49:53ce soir

00:49:54avec un trio

00:49:55inédit

00:49:56j'ai signé

00:49:57les vrais voix

00:49:58ce soir

00:49:59avec un trio

00:50:00inédit

00:50:01j'ai signé

00:50:02les vrais voix

00:50:03ce soir

00:50:04avec un trio

00:50:05inédit

00:50:06j'ai signé

00:50:07les vrais voix

00:50:08ce soir

00:50:09avec un trio

00:50:10inédit

00:50:11j'ai signé

00:50:12les vrais voix

00:50:13ce soir

00:50:14avec un trio

00:50:15inédit

00:50:16j'ai signé

00:50:17les vrais voix

00:50:18ce soir

00:50:19avec un trio

00:50:20inédit

00:50:21j'ai signé

00:50:22les vrais voix

00:50:23ce soir

00:50:24avec un trio

00:50:25inédit

00:50:26j'ai signé

00:50:27les vrais voix

00:50:28ce soir

00:50:29avec un trio

00:50:30inédit

00:50:31j'ai signé

00:50:32les vrais voix

00:50:33ce soir

00:50:34avec un trio

00:50:35inédit

00:50:36j'ai signé

00:50:37les vrais voix

00:50:38ce soir

00:50:39avec un trio

00:50:40inédit

00:50:41j'ai signé

00:50:42les vrais voix

00:50:43ce soir

00:50:44avec un trio

00:50:45inédit

00:50:46j'ai signé

00:50:47les vrais voix

00:50:48ce soir

00:50:49avec un trio

00:50:50inédit

00:50:51j'ai signé

00:50:52les vrais voix

00:50:53ce soir

00:50:54avec un trio

00:50:55inédit

00:50:56j'ai signé

00:50:57les vrais voix

00:50:58ce soir

00:50:59avec un trio

00:51:00inédit

00:51:01j'ai signé

00:51:02les vrais voix

00:51:03ce soir

00:51:04avec un trio

00:51:05inédit

00:51:06j'ai signé

00:51:07les vrais voix

00:51:08ce soir

00:51:09avec un trio

00:51:10inédit

00:51:11j'ai signé

00:51:12les vrais voix

00:51:13ce soir

00:51:14avec un trio

00:51:15inédit

00:51:16j'ai signé

00:51:17les vrais voix

00:51:18ce soir

00:51:19avec un trio

00:51:20inédit

00:51:21j'ai signé

00:51:22les vrais voix

00:51:23ce soir

00:51:24avec un trio

00:51:25inédit

00:51:26j'ai signé

00:51:27les vrais voix

00:51:28ce soir

00:51:29avec un trio

00:51:30inédit

00:51:31j'ai signé

00:51:32les vrais voix

00:51:33ce soir

00:51:34avec un trio

00:51:35inédit

00:51:36j'ai signé

00:51:37les vrais voix

00:51:38ce soir

00:51:39avec un trio

00:51:40inédit

00:51:41j'ai signé

00:51:42les vrais voix

00:51:43ce soir

00:51:44avec un trio

00:51:45inédit

00:51:46j'ai signé

00:51:47les vrais voix

00:51:48ce soir

00:51:49avec un trio

00:51:50inédit

00:51:51j'ai signé

00:51:52les vrais voix

00:51:53ce soir

00:51:54avec un trio

00:51:55inédit

00:51:56j'ai signé

00:51:57les vrais voix

00:51:58ce soir

00:51:59avec un trio

00:52:00inédit

00:52:01j'ai signé

00:52:02les vrais voix

00:52:03ce soir

00:52:04avec un trio

00:52:05inédit

00:52:06j'ai signé

00:52:07les vrais voix

00:52:08ce soir

00:52:09avec un trio

00:52:10inédit

00:52:11j'ai signé

00:52:12les vrais voix

00:52:13ce soir

00:52:14avec un trio

00:52:15inédit

00:52:16j'ai signé

00:52:17les vrais voix

00:52:18ce soir

00:52:19avec un trio

00:52:20inédit

00:52:21j'ai signé

00:52:22les vrais voix

00:52:23ce soir

00:52:24avec un trio

00:52:25inédit

00:52:26j'ai signé

00:52:27les vrais voix

00:52:28ce soir

00:52:29avec un trio

00:52:30inédit

00:52:31j'ai signé

00:52:32les vrais voix

00:52:33ce soir

00:52:34avec un trio

00:52:35inédit

00:52:36j'ai signé

00:52:37les vrais voix

00:52:38ce soir

00:52:39avec un trio

00:52:40inédit

00:52:41j'ai signé

00:52:42les vrais voix

00:52:43ce soir

00:52:44avec un trio

00:52:45inédit

00:52:46j'ai signé

00:52:47les vrais voix

00:52:48ce soir

00:52:49avec un trio

00:52:50inédit

00:52:51j'ai signé

00:52:52les vrais voix

00:52:53ce soir

00:52:54avec un trio

00:52:55inédit

00:52:56j'ai signé

00:52:57les vrais voix

00:52:58ce soir

00:52:59avec un trio

00:53:00inédit

00:53:01j'ai signé

00:53:02les vrais voix

00:53:03ce soir

00:53:04avec un trio

00:53:05inédit

00:53:06j'ai signé

00:53:07les vrais voix

00:53:08ce soir

00:53:09avec un trio

00:53:10inédit

00:53:11j'ai signé

00:53:12les vrais voix

00:53:13ce soir

00:53:14avec un trio

00:53:15inédit

00:53:16j'ai signé

00:53:17les vrais voix

00:53:18ce soir

00:53:19avec un trio

00:53:20inédit

00:53:21j'ai signé

00:53:22les vrais voix

00:53:23ce soir

00:53:24avec un trio

00:53:25inédit

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01:12:22les vrais voix

01:12:24Le coup de projecteur des vrais voix

01:12:26Ben justement Nicolas Corato

01:12:28vous qui réfléchissez à gauche

01:12:30Je me disais que ça allait être pour moi ça !

01:12:32Ben oui quand même !

01:12:33Répondez comme aurait dit Jean-Pierre Elkabache

01:12:37Qu'est-ce qui se passe ?

01:12:38Là LFI en faisant cette déclaration

01:12:41et qui voit l'UPS se désolidariser

01:12:45c'est quoi ?

01:12:46Il veut casser le nouveau front populaire ou pas ?

01:12:48Alors je vais pas esquiver ma réponse

01:12:50ni votre question

01:12:51mais quand même

01:12:52ce qu'il se passe aujourd'hui

01:12:53c'est qu'on est à plus d'un mois

01:12:55du deuxième tour des élections législatives

01:12:57et que le Président de la République

01:12:59n'a toujours pas nommé de Premier Ministre

01:13:01Avec une parenthèse olympique !

01:13:03Non mais il n'y a pas de parenthèse olympique dans la Constitution

01:13:06Non mais c'est le bon sens !

01:13:09C'est peut-être votre bon sens

01:13:11votre définition du bon sens

01:13:14mais moi je remarque que un mois après des élections

01:13:17qu'il a convoquées en connaissance de cause

01:13:19puisqu'il a bien convoqué des élections

01:13:21avant les Jeux Olympiques

01:13:22donc il savait ce qu'il faisait

01:13:24le Président n'en a toujours pas tiré

01:13:26des conséquences institutionnelles

01:13:28Donc voilà ce qu'il se passe

01:13:29Ensuite, à gauche

01:13:31il y a différentes méthodes ou stratégies

01:13:33Moi je ne suis pas étonné

01:13:35Le but c'était d'avoir une méthode unique

01:13:37Jusqu'à présent, écoutez

01:13:39ce nouveau front populaire qui ne devait pas exister

01:13:41existe

01:13:42ce nouveau front populaire qui ne devait pas se mettre d'accord

01:13:44sur des investitures

01:13:45s'est mis d'accord sur des investitures

01:13:46ce nouveau front populaire qui ne devait pas se mettre d'accord

01:13:48sur un programme

01:13:49s'est mis d'accord sur un programme

01:13:50ce nouveau front populaire qui devait perdre les élections

01:13:52les a, en tout cas est arrivé en tête

01:13:54et cinquièmement, ce nouveau front populaire

01:13:56qui n'était pas capable de se mettre d'accord sur un nom de Premier ministre

01:13:58s'est mis d'accord sur un nom de Premier ministre

01:14:00Donc moi je considère qu'en termes de cohérence

01:14:02pardonnez-moi, si je me compare

01:14:04je me rassure, quand je regarde dans d'autres champs

01:14:06de la vie politique française

01:14:08et dans d'autres camps, pardon Jessie

01:14:10c'est quand même un des camps qui s'est le mieux organisé

01:14:12On peut critiquer, on peut ne pas être d'accord

01:14:14Alors qui a mis du temps aussi à s'organiser ?

01:14:16Ensuite il y a sur la forme

01:14:18et sur les méthodes, les tactiques

01:14:20des approches différentes

01:14:22Que LFI utilise le rapport de force permanent

01:14:24ça ne doit pas nous surprendre

01:14:26ça ne doit plus nous surprendre

01:14:28ça fait des décennies qu'on connait Jean-Luc Mélenchon et ses équipes

01:14:30moi je ne partage pas cette méthode

01:14:32je pense qu'elle est inutile

01:14:34je ne dis pas qu'elle est mortifère

01:14:36ça ne sert à rien, mais qu'ils se disent

01:14:38il faut tendre le rapport de force

01:14:40avec le Président de la République pour le pousser

01:14:42à nommer un Premier ministre

01:14:44ils remplissent leur rôle entre guillemets

01:14:46d'animateur

01:14:48ou d'agitateur

01:14:50je ne suis pas persuadé que ce soit

01:14:52efficace et par ailleurs

01:14:54ce qui m'inquiète le plus

01:14:56je dis inutile

01:14:58et je reviens à la responsabilité du Président de la République

01:15:00parce que moi je pense que chaque jour

01:15:02qui passe décrédibilise

01:15:04l'intégralité de la classe politique

01:15:06l'intégralité de la classe politique

01:15:08d'où l'intérêt de la trêve olympique

01:15:10sauf le Rassemblement National

01:15:12et je pense que chaque jour qui passe

01:15:14les médias institutionnels mis en scène par le Président de la République

01:15:16fait gagner des voix au Rassemblement National

01:15:18qui est le seul

01:15:20créancier et profiteur

01:15:22de la crise politique dans laquelle nous sommes aujourd'hui

01:15:24Les auditeurs de Sud Radio

01:15:26vous répondez donc à cette question

01:15:28selon vous la menace de destitution

01:15:30du Président de la République

01:15:32par LFI est-elle une stratégie

01:15:34insuicidaire ? Vous dites

01:15:36oui à 10%

01:15:38deux intelligentes vous dites oui à 24%

01:15:40et trois inutiles comme vous

01:15:42Nicolas Corato vous dites oui

01:15:44à 66%

01:15:46est-ce que quelque part

01:15:48Jessy Claude

01:15:50LFI n'a pas la volonté

01:15:52de faire exploser ce nouveau front populaire

01:15:54parce que personne n'est d'accord là

01:15:56Alors je pense pas que cette décision

01:15:58des insoumis

01:16:00a été

01:16:02a eu pour objectif

01:16:04de dynamiter la coalition

01:16:06je ne pense pas, le but c'était pas de

01:16:08diviser encore plus le groupe c'était de dire

01:16:10je pense au Président, ok, les JO sont

01:16:12finis, la trêve olympique

01:16:14est partiellement passée, maintenant

01:16:16on reparle de politique, qu'en est-il ?

01:16:18D'accélérer le mouvement. Exactement, je pense

01:16:20que c'était ça. Mais sauf qu'il l'accélère

01:16:22c'est le

01:16:24premier secrétaire du Parti

01:16:26Socialiste qui dit lui-même

01:16:28il l'accélère d'une manière pas très

01:16:30républicaine. Alors je ne dirais pas

01:16:32pas très républicaine dans la mesure où si cette

01:16:34mesure existe, ils ne l'ont pas

01:16:36inventée. Le problème c'est que ce n'est pas la bonne

01:16:38et ce n'est pas le bon moment.

01:16:40Je ne pense pas qu'on peut demander de

01:16:42la stabilité, on peut demander

01:16:44du calme, on peut demander

01:16:46une feuille de route

01:16:48en disant on va aller faire la révolution

01:16:50on va

01:16:52complètement destituer le Président et après ?

01:16:54Qu'est-ce qu'il se passe ?

01:16:56Alors déjà il y a le sujet, est-ce que c'est utile ou pas ?

01:16:58Deuxièmement, on a vu avec l'article

01:17:0068 de la Constitution, il faut deux tiers

01:17:02des voix des deux chambres donc ce serait potentiellement

01:17:04impossible. Imaginons qu'il fallait ne serait-ce que 10%.

01:17:06On destitue le Président, qu'est-ce qu'il se passe ?

01:17:08On ne déstabilise pas encore plus la situation

01:17:10politique, on va re-rentrer

01:17:12dans d'autres élections alors que ce qu'on cherche à faire

01:17:14c'est donner un cap de la stabilité

01:17:16et de monter un gouvernement.

01:17:18Vous diriez donc, vous Jésus-Claude, également

01:17:20à la question, à la réponse, donc en demande

01:17:22inutile d'une certaine manière. Je veux

01:17:24quand même vous rappeler avant de donner la parole à Morada

01:17:26et Tabouche que une demande de destitution

01:17:28du Président de la République, c'est lié

01:17:30à l'article 68 de la Constitution

01:17:32elle doit être déposée par un dixième

01:17:34des députés puis votée par les deux tiers

01:17:36et c'est là que ça devient problématique

01:17:38et en cas, alors, déposée

01:17:40en cas de manquement à ses devoirs manifestement

01:17:42incompatibles avec l'exercice de son

01:17:44mandat. On en est bien loin Morada

01:17:46et Tabouche. En fait la question aujourd'hui

01:17:48c'est le Front populaire

01:17:50est-il unanime ? Depuis le début

01:17:52c'est vrai que c'est une question qu'on a posée, est-ce qu'ils vont

01:17:54réussir ? Parce que les challenges étaient

01:17:56nombreux, les défis étaient nombreux.

01:17:58Dans tous les partis, quels qu'ils soient, il y a des

01:18:00fractures. On l'a vu à LR, on l'a vu

01:18:02au PS, on le voit partout. Donc aujourd'hui

01:18:04le Front populaire n'échappe

01:18:06pas à la règle. Donc il y a des fractures.

01:18:08Le problème aujourd'hui, c'est la fracture

01:18:10de la société française. Et là qui

01:18:12est responsable aujourd'hui de cette fracture ?

01:18:14C'est le Président Macron.

01:18:16Donc aujourd'hui je trouve

01:18:18la manœuvre entre guillemets d'LFI

01:18:20inutile, mais

01:18:22elle pose quand même, et c'est la seule

01:18:24vertu de cette

01:18:26comment dire, de cette intervention

01:18:28de LFI,

01:18:30elle pose sur la table le fait que

01:18:32depuis un mois, il y a eu

01:18:34des résultats aux élections, et il n'y a

01:18:36toujours pas de premier ou de première ministre.

01:18:38Ça c'est la vraie question. Ça veut dire

01:18:40qu'il n'y a pas aujourd'hui de gouvernement qui

01:18:42gouverne. On a le budget.

01:18:44On doit absolument, je crois

01:18:46que c'est octobre, 1er octobre.

01:18:48Ça va arriver.

01:18:50Ça va arriver très très vite. Donc il va bien falloir un moment

01:18:52que les ministères et

01:18:54leur budget puissent décider.

01:18:56Là on n'a que des ministres, des

01:18:58commissionnaires qui ne peuvent rien faire.

01:19:00Qui attendent ? Ils attendent quoi ?

01:19:02Les équipes aussi des ministères attendent.

01:19:04Ils attendent qu'il y ait un nouveau gouvernement.

01:19:06D'abord pour partir en vacances

01:19:08et aussi pour commencer

01:19:10à transmettre les dossiers

01:19:12pour qu'on puisse travailler. La vraie question

01:19:14aujourd'hui, on l'a vu depuis

01:19:16quelques mois, c'est la fracture dans la société

01:19:18française. C'est ça qu'il faut réussir

01:19:20à régler.

01:19:22D'où le choix très précis

01:19:24d'un premier ministre qui va

01:19:26essayer de colmater la fracture et qui ne va pas

01:19:28l'amplifier.

01:19:30Mais institutionnellement,

01:19:32je suis d'accord avec ce que vient de dire Mourad,

01:19:34mais je rajoute un élément.

01:19:36Je pense qu'il y a une fracture aussi institutionnelle.

01:19:38Et moi ce qui m'inquiète beaucoup c'est la manière dont

01:19:40le président de la République

01:19:42s'immisce dans le champ législatif.

01:19:44Institutionnellement,

01:19:46la mission du président de la République

01:19:48c'est de nommer un premier ministre.

01:19:50Et ensuite il appartient à ce premier ministre

01:19:52qui devient chef d'une majorité

01:19:54de créer sa majorité et de tenir

01:19:56à l'Assemblée. C'est pas

01:19:58au président de la République de créer

01:20:00une majorité de toutes pièces.

01:20:02Lui, il doit prendre en compte le résultat

01:20:04des élections qui sont certes illisibles,

01:20:06incompréhensibles pour tout le monde,

01:20:08mais enfin c'est lui qui a dit sous, c'est pas nous.

01:20:10Et il doit nommer un premier ministre. Ensuite, ce premier

01:20:12ministre, ce sera à lui

01:20:14de faire des preuves devant le pouvoir législatif,

01:20:16devant le Parlement, qu'il peut

01:20:18exercer, gouverner,

01:20:20avoir une majorité et

01:20:22obtenir un certain nombre de projets, de programmes

01:20:24et notamment le premier étant de voter le budget.

01:20:26C'est pas l'affaire du président de la République ça.

01:20:28Le président de la République

01:20:30c'est le pouvoir exécutif, c'est pas

01:20:32le pouvoir législatif. Et il faut faire très

01:20:34attention à cette confusion des pouvoirs.

01:20:36Bon. Oui, Jésus-Claude.

01:20:38Je pense effectivement qu'il y a un vrai sujet, un sujet

01:20:40de temps. Dans le sens où on a

01:20:42Gabriel Attal qui envoie un courrier

01:20:44aux différents présidents de groupe pour

01:20:46définir un petit peu le budget en disant

01:20:48on va avoir une économie de 10 milliards

01:20:50et qu'il va falloir revoir les crédits. Donc comment

01:20:52on fait lorsqu'on doit

01:20:54faire avancer le bateau

01:20:56en disant on doit donner un cap

01:20:58et on doit permettre aux Français de se

01:21:00projeter avec un futur gouvernement qui n'est pas

01:21:02encore nommé, qui n'est pas encore installé

01:21:04donc on a l'impression qu'on avance un peu à deux vitesses.

01:21:06Il y a ce qu'on doit faire, la réalité,

01:21:08et il y a ce sur quoi on doit se projeter mais qui n'est pas encore là

01:21:10et qui du coup patine. Et c'est là où j'ai l'impression que la machine

01:21:12est un petit peu enrayée. C'est comment

01:21:14avancer avec une réalité qui aujourd'hui

01:21:16est complètement invisible,

01:21:18invisible en fait pour les Français.

01:21:20Pourquoi est-ce que ce n'est pas

01:21:22uniquement artificiel ce qu'on est en train de dire ?

01:21:24Parce qu'on pourrait dire ça c'est de la tambouille politicienne.

01:21:26Parce que ça concerne la vie des Français.

01:21:28Il y a des gens qui gèrent des EHPAD aujourd'hui

01:21:30qui voudraient savoir comment ils seront financés l'année prochaine

01:21:32s'ils peuvent créer des postes d'aides soignantes

01:21:34pour que nos personnes âgées soient bien. Il y a des gens

01:21:36dans les hôpitaux qui veulent savoir s'ils peuvent recruter.

01:21:38Il y a des gens dans les entreprises

01:21:40privées qui vivent des commandes publiques

01:21:42je pense par exemple aux travaux publics, qui voudraient

01:21:44savoir s'il y aura des nouveaux chantiers de financer, s'ils peuvent

01:21:46recruter. Ça va concerner

01:21:48des millions et des millions de situations quotidiennes.

01:21:50Et aujourd'hui,

01:21:52on est dans l'expectative et on met tout un pays,

01:21:54toute une société civile dans

01:21:56l'invisibilité de ce qui est

01:21:58l'avenir immédiat.

01:22:00La question que nous posons c'est

01:22:02est-ce que cette déclaration

01:22:04de LFI, on le rappelle,

01:22:06c'est dans la tribune de dimanche,

01:22:08ça a été déclaré hier

01:22:10parmi les signataires bien sûr

01:22:12Jean-Luc Mélenchon, Mathilde

01:22:14Panot et d'autres. L'idée

01:22:16c'est de dire, on met la

01:22:18pression avec cette proposition

01:22:20de destitution. Simplement, moi

01:22:22quand je vous entends, vous dites il y a urgence, il y a urgence.

01:22:24L'urgence c'est quoi ? C'est de trouver

01:22:26un compromis pour que quelqu'un puisse

01:22:28essayer de

01:22:30gouverner. Morad aïe ta bouche.

01:22:32Encore une fois, il faut respecter

01:22:34les règles et la loi. Aujourd'hui

01:22:36le président regarde le résultat

01:22:38des élections et nomme

01:22:40le parti qui est arrivé en tête.

01:22:42Le parti

01:22:44qui peut avoir la majorité relative

01:22:46sur ce qu'il va proposer. Mais s'il n'a pas la majorité relative

01:22:48comment il pourra gouverner ?

01:22:50D'abord, il donne

01:22:52la possibilité aux partis

01:22:54arrivés en tête de choisir un premier

01:22:56ou une première ministre.

01:22:58Lucie Castet en l'occurrence,

01:23:00évidemment Lucie Castet, a charge pour ce

01:23:02parti de trouver

01:23:04une majorité. Parce qu'autrement, qu'est-ce qui va

01:23:06se passer au moment du budget ?

01:23:08Le budget va être rejeté.

01:23:10Parce qu'ils n'ont pas la majorité au Parlement.

01:23:12Donc il faut évidemment

01:23:14trouver quelqu'un qui soit suffisamment consensuel

01:23:16pour qu'une fois que le budget

01:23:18arrive à l'Assemblée nationale

01:23:20il soit voté.

01:23:22N'est-ce pas ce que la gauche était en train d'essayer

01:23:24de faire et ce qui a été totalement

01:23:26brisé par LFI

01:23:28qui fait exploser ce nouveau front ?

01:23:30Pardon Frédéric, c'est pas au président

01:23:32avec sa petite baguette

01:23:34de décider. Aujourd'hui

01:23:36nos institutions, nos règles

01:23:38sont faites pour être

01:23:40d'abord et avant tout

01:23:42acceptés par tous.

01:23:44Le président ne peut pas décider

01:23:46là, vendredi, il va recevoir tout le monde.

01:23:48Non, il faut impérativement

01:23:50que le parti, donc le Front Populaire, décide.

01:23:52Mais ce n'est pas un parti, c'est une coalition de partis

01:23:54et il se trouve que les différents partis

01:23:56viennent de montrer qu'ils n'étaient pas d'accord.

01:23:58C'est le bloc qui est arrivé en tête.

01:24:00C'est vrai que c'est un peu embêtant.

01:24:02Vous nous appelez au 0826 300 300

01:24:04les auditeurs de Sud Radio,

01:24:06dites-nous ce que vous en pensez.

01:24:08Que cherche à faire LFI ?

01:24:100826 300 300 ?

01:24:12C'est vrai que moi, ce que je remarque

01:24:14c'est qu'on met beaucoup en avant

01:24:16les erreurs d'LFI pour dire

01:24:18que comme LFI fait ça, on ne peut pas avancer avec eux.

01:24:20Le sujet ce n'est pas tant LFI

01:24:22et c'est ce que vous disiez juste avant, le sujet c'est les Français.

01:24:24C'est les Français.

01:24:26Qu'est-ce qu'on leur dit ?

01:24:28On est en train d'essayer de construire quelque chose

01:24:30et c'est fait par le nouveau Front Populaire.

01:24:32Mais LFI fait tout exploser.

01:24:34C'était dans le but des Français.

01:24:36Je pense que cette stratégie

01:24:38de demander

01:24:40à la décision du Président, c'était maladroit

01:24:42et puis le calendrier a fait

01:24:44que c'est quasiment passé un peu inaperçu

01:24:46et les gens s'en sont plus moqués qu'autre chose.

01:24:48Le vrai sujet c'est de dire

01:24:50comment on va commencer à faire des compromis.

01:24:52Le fait que le Président reçoive les chefs de parti

01:24:54pour moi ce n'est pas tant que c'est embêtant parce que s'il ne les recevait pas

01:24:56on dirait qu'il n'a pas l'oreille

01:24:58et qu'il ne discute pas

01:25:00avec ceux qui aujourd'hui peuvent proposer des solutions.

01:25:02Depuis un mois il les méprise

01:25:04beaucoup, non ? C'est une question.

01:25:06Je ne sais pas si depuis un mois

01:25:08il les méprise, moi ce que je sais c'est qu'aujourd'hui

01:25:10on est le 17, il y a un mois on était encore

01:25:12dans la préparation des JO, donc le sujet

01:25:14est quand même aussi de regarder

01:25:16l'actualité comme elle est. On a passé

01:25:18une grosse période olympique, ça a fait du bien

01:25:20à tout le monde depuis qu'on est en train de parler des élus,

01:25:22des politiciens. Honnêtement

01:25:24je ne peux pas m'approcher au Président de nous avoir

01:25:26laissé... Les vraies voix, vous restez là.

01:25:28Il va y avoir une réaction, 0 826, 300

01:25:30les auditeurs, dites-le nous,

01:25:32que cherche à faire LFI ? Et puis

01:25:34surtout cette question que nous vous

01:25:36posons avec

01:25:38ces trois possibilités. On vous le rappelle.

01:25:40C'est quoi

01:25:42les trois possibilités ? Je les ai perdu.

01:25:44Est-ce que c'est inutile,

01:25:46suicidaire

01:25:48ou intelligent ?

01:25:50Voilà, c'est ça. Je vais remporter la nomination

01:25:52du Premier Ministre. Non, non, non,

01:25:54ne modifiez pas la question, cher

01:25:56Nicolas Corato, elle est très précise.

01:25:58Vous répondez au 0 826, 300,

01:26:00300, on revient dans un instant.

01:26:12Ils appellent à la destitution

01:26:14d'Emmanuel Macron dans la tribune

01:26:16du Dimanche, publié hier.

01:26:18Les leaders de LFI menacent

01:26:20le Président de la République en le sommant

01:26:22de nommer Lucie Castet à Matignon.

01:26:24Une démarche isolée et repoussée

01:26:26par les autres partis du Nouveau Front Populaire.

01:26:28Olivier Faure, pour le PS,

01:26:30se désolidarise en appelant

01:26:32au respect de la tradition républicaine.

01:26:34Une nouvelle fois, Jean-Luc Mélenchon

01:26:36et les siens transgressent aussi

01:26:38pour ce coup de projecteur. Donc, nous vous

01:26:40posons la question sur le compte X

01:26:42de Sud Radio. La destitution

01:26:44du Président de la République par LFI

01:26:46est-elle une stratégie

01:26:48suicidaire, intelligente

01:26:50ou inutile ? Pour l'instant,

01:26:52la tendance, nous vous la redonnons,

01:26:54elle était plutôt à l'avantage

01:26:56d'inutile. 67%

01:26:58intelligente à 24%,

01:27:00suicidaire à 9%.

01:27:02Pour y répondre, nos vrais voix,

01:27:04Jésus-Claude, conseiller régional centriste

01:27:06d'Ile-de-France, Nicolas Corato,

01:27:08président du Syntank Place de la République, qui est

01:27:10ouvertement de gauche, je m'en précise,

01:27:12et puis Maura Daïta-Bouche,

01:27:14journaliste spécialiste du climat

01:27:16et vice-président du syndicat des agences

01:27:18indépendantes de presse audiovisuelle.

01:27:20Une réponse Nicolas Corato ?

01:27:22Juste là, il avait dit à peu près, donc je pense

01:27:24qu'il a pris plus de liberté.

01:27:26Voilà, je note

01:27:28aussi que vous commentez mes propos, et ça m'honore.

01:27:300,826, 300,

01:27:32300, vous réagissez, vous nous dites ce que vous

01:27:34en pensez, parce que pour l'instant,

01:27:36la tendance est à l'inutile,

01:27:38mais pas tant que ça. Moi, j'aimerais

01:27:40quand même, Maura Daïta-Bouche, parce que vous ne l'avez pas

01:27:42encore vraiment dit, c'est quoi

01:27:44la volonté des gens

01:27:46d'LFI, et plus particulièrement

01:27:48de Jean-Luc Mélenchon,

01:27:50c'est vous. Je l'assis,

01:27:52je ne suis pas dans le cœur de Jean-Luc Mélenchon,

01:27:54c'est vous.

01:27:56Ne posez pas en touche, soyez

01:27:58courageux. Vous êtes un

01:28:00observateur privilégié.

01:28:02Est-ce que quelque part, ils en veulent

01:28:04vraiment de cette place

01:28:06à Matignon, maintenant, ce qui peut

01:28:08les amener finalement à se retrouver en face

01:28:10d'une assemblée qui dit non

01:28:12à tout ce qu'ils proposent ? Historiquement,

01:28:14jamais un Premier ministre n'a été

01:28:16élu dans la foulée président

01:28:18de la République. On peut parler de

01:28:20Lionel Jospin, on peut parler d'Edouard

01:28:22Balladur. Donc, ça sera une mauvaise

01:28:24idée qu'LFI prenne le

01:28:26Premier ministère. Donc, là-dessus,

01:28:28ça paraît très clair. Maintenant, encore

01:28:30une fois, moi, je ne suis pas du tout dans le cerveau

01:28:32de Jean-Luc Mélenchon. Dieu m'en préserve,

01:28:34je le disais. Parce que,

01:28:36clairement, aujourd'hui,

01:28:38la seule vertu, finalement,

01:28:40de cette demande de destitution,

01:28:42c'est de relancer

01:28:44un débat politique. C'est vrai

01:28:46que le Président Macron a le temps

01:28:48de choisir.

01:28:50Pour le coup, la loi lui permet

01:28:52de prendre son temps.

01:28:54Le seul problème, et on en parlait

01:28:56hors antenne un instant avec Nicolas,

01:28:58c'est tous ceux qui,

01:29:00aujourd'hui, attendent des décisions

01:29:02dans leur profession.

01:29:04Et ça, c'est le pire, des décisions

01:29:06qui sont aussi financières.

01:29:08Parce qu'ils ont besoin beaucoup du pouvoir d'achat.

01:29:10Mais si demain, dans les personnels

01:29:12hospitaliers à qui on promet des primes,

01:29:14ces gens-là n'obtiennent pas ces primes,

01:29:16ça va être difficile.

01:29:18Eh bien, Maurad Haïtabouche, nous avons au 0826

01:29:20300 300, Julien,

01:29:22qui lui est agriculteur. Et il, franchement,

01:29:24alors, il vient totalement

01:29:26appuyer ce que vous venez de dire. Bonsoir,

01:29:28Julien. — Oui, bonsoir.

01:29:30— Vous habitez où, exactement ?

01:29:32— Moi, je suis dans le Pays Basque.

01:29:34— Ah, le Pays Basque. On peut dire la ville ou pas ?

01:29:36Enfin, le village, peut-être ?

01:29:38— Entre Saint-Paul et les Villages. — D'accord.

01:29:40Bon. Vous,

01:29:42quand Maurad dit, bien sûr,

01:29:44au-delà de tout cela, la stratégie,

01:29:46il y a l'urgence. Vous sentez l'urgence,

01:29:48d'un point de vue agriculteur ?

01:29:50— Ah oui, oui. L'urgence, là,

01:29:52je pense que vous avez pas mal de témoignages

01:29:54maintenant de céréaliers

01:29:56qui, par rapport à la récolte de blé, tout ça,

01:29:58sont en alerte. Nous, les éleveurs,

01:30:00on est en alerte depuis le début de l'année.

01:30:02Et étant donné que rien n'a trop bougé,

01:30:04mis à part des cacahuètes

01:30:06qu'on nous donne, là, comme

01:30:08la détaxation du GNR,

01:30:10que c'est une avance qu'on nous fait

01:30:12habituellement, quoi,

01:30:14à part ça,

01:30:16il n'y a aucune mesure qui a été mise en place

01:30:18et on a les maladies

01:30:20comme la MHE, la FCO, tout ça,

01:30:22qui sont en train d'exposer partout.

01:30:24Donc, c'est une profession

01:30:26qui aura besoin d'un gouvernement

01:30:28compétent, rapidement,

01:30:30et avec des annonces

01:30:32qui tiennent la route. Sinon,

01:30:34à partir de la rentrée, ça va être très très chaud pour eux.

01:30:36— Alors, donc, vous nous dites, oui,

01:30:38sans l'urgence. Voilà, une réponse concrète,

01:30:40Julien, depuis le Pays Basque,

01:30:42nous dit, oui, il y a urgence, il faut

01:30:44vite... Donc, on est tous d'accord,

01:30:46ici, autour de la table,

01:30:48puisque c'est ce que vous venez de dire. Juste un mot

01:30:50sur la stratégie de LFI,

01:30:52Julien, vous,

01:30:54quand Mélenchon et ses

01:30:56proches mettent la pression

01:30:58comme ça sur le Président,

01:31:00c'est quoi ? C'est un peu suicidaire pour le

01:31:02camp de la gauche ? C'est intelligent

01:31:04parce que ça fait avancer le mouvement

01:31:06ou c'est inutile parce que ça

01:31:08ne change rien ?

01:31:10— Eh bien, moi, personnellement,

01:31:12LFI, c'est pas ma capacité.

01:31:14Et, bon,

01:31:16on leur a accordé le bénéfice

01:31:18d'avoir gagné les élections.

01:31:20Personnellement, je n'ai pas voté pour eux.

01:31:22Mais je pense qu'après, vu la tambouille

01:31:24qui a été faite par rapport

01:31:26aux députés et tout ça, pour ne pas que le Rassemblement

01:31:28national ait deux postes clés,

01:31:30je pense que, voilà,

01:31:32ce gouvernement,

01:31:34enfin,

01:31:36j'ai manqué un peu de pas mal de monde qui a voté pour

01:31:38le Rassemblement national, je pense.

01:31:40— Oui, vous rappelez ça. Alors,

01:31:42merci pour votre témoignage au 0826-300-300.

01:31:45Julien,

01:31:47sur ce que dit Julien, bon, il le dit,

01:31:49LFI, c'est pas ma tasse de thé.

01:31:51Jessy, Claude,

01:31:53quand même, quand on est le Président

01:31:55de la République, on a effectivement un courant

01:31:57politique, le Nouveau Front

01:31:59populaire qui a eu le plus de voix,

01:32:01mais on a un parti qui est majoritaire

01:32:03qui est le Rassemblement national,

01:32:05on a une nécessité d'une coalition

01:32:07qui, forcément, doit

01:32:09s'appuyer sur le centre. En fait,

01:32:11tout le monde peut revendiquer quelque chose dans cette

01:32:13histoire, Jessy, Claude. — Effectivement, je pense que

01:32:15tout le monde peut revendiquer quelque chose dans le sens

01:32:17où chacun des partis politiques a relevé

01:32:19un défi sur lequel on ne les attendait pas.

01:32:21L'Union de la gauche, ce sur quoi ils étaient

01:32:23attendus, ils ont réussi à se mettre d'accord.

01:32:25Le Rassemblement national, qui a quand même réussi à gagner

01:32:27bon nombre de députés, ce sur quoi

01:32:29beaucoup de personnes n'avaient pas misé. Après, c'est vrai

01:32:31que les partis qui ont été assez touchés

01:32:33et mis en difficulté sont bien évidemment

01:32:35Renaissance et LR qui ont perdu, je pense,

01:32:37je crois, une bonne quinzaine de députés.

01:32:39C'est assez embêtant, mais

01:32:41vous savez, avant Macron, il y avait

01:32:43deux blocs. Et maintenant,

01:32:45après Macron, c'est trois blocs. — Oui. Voir même

01:32:47un peu plus. — Voir même un peu plus. Et c'est ces blocs-là

01:32:49qui aussi ont des blocs sous-jacents.

01:32:51Et je pense, effectivement, que la question qu'on doit

01:32:53se poser, c'est comment composer. On ne peut plus dire

01:32:55« parce que j'ai plus de députés, j'ai raison » ou

01:32:57« tu as tort ». C'est plus le nombre.

01:32:59Je pense que ces élections ont révélé le fait

01:33:01que ce n'est plus le nombre qui fait la force.

01:33:03Mais c'est le fait de pouvoir

01:33:05essayer de se mettre d'accord. Et je vous comprends tout à fait, monsieur,

01:33:07parce qu'aujourd'hui, là, vous, en tant qu'agriculteur,

01:33:09vous cherchez à avoir des solutions sur des problématiques réelles

01:33:11que vous avez. Donc, les rendez-vous

01:33:13que peut prendre le président ou autre, ça, ça ne vous concerne

01:33:15pas. Ce qui vous concerne, c'est votre réalité.

01:33:17— Il y a urgence. Et on termine

01:33:19là-dessus. Suicidaire à 9%

01:33:21pour vous, intelligente à 25%,

01:33:23et inutile à 67%. Voilà

01:33:25vous, les auditeurs de Sud Radio, ce que vous avez

01:33:27dit sur le compte X, à cette

01:33:29question, selon vous, la menace de la destitution

01:33:31du président de la République par LFI,

01:33:33est-elle une stratégie ? Voilà. J'aimerais vous remercier

01:33:35les trois vrais voix. Vous avez été exceptionnels

01:33:37dans une émission. On a eu des impondérables,

01:33:39des retards, des absences. Vous étiez

01:33:41là, magnifique Nicolas Corato,

01:33:43Moradei Tabouch, et pour sa première,

01:33:45exceptionnelle, Jessy Claude,

01:33:47qui, la prochaine fois, sera dans le bon

01:33:49parking quand elle arrivera. — Exactement.

01:33:51— Merci. Dans un instant, les infos.

01:33:53— Sud Radio.

01:33:55Parlons vrai.

01:33:57Parlons vrai.

Les Vraies Voix - Émission du 19 août

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