• il y a 4 mois
Tous les soirs et pendant tout l’été, CNEWS vous propose un rendez-vous consacré à la politique de 21h à minuit

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00:00:00Chers amis, bonsoir à tous, bienvenue dans 100% Politique, nous sommes ensemble jusqu'à
00:00:05minuit pour décrypter, analyser l'actualité avec nos invités, pour vous accompagner ce
00:00:11soir.
00:00:12Tout au long de la soirée, Sabrina Medjéber est avec nous, ma chère Sabrina, bonsoir.
00:00:15Bonsoir, cher Olivier.
00:00:16Sociologue, on ne vous présente plus, un policier est avec nous ce soir, Pascal Vittopanelli,
00:00:22bonsoir mon cher Pascal, expert en sécurité plus précisément.
00:00:25A vos côtés, Joseph Touvenel, Joseph, bonsoir, vous êtes directeur de la rédaction de Capital
00:00:29Social.
00:00:30Bonsoir, Olivier.
00:00:31Merci à tous les trois d'être avec nous en cette soirée particulière, vous le savez
00:00:35bien.
00:00:36Quatrième personne dans l'oreillette, c'est Martin Mazur, qui nous accompagne également.
00:00:39Il est là, Martin, il va pouvoir nous dire toutes les dernières informations qui tombent.
00:00:44Une émission largement consacrée ce soir à ce sabotage, bien évidemment, cette nuit
00:00:51avec le bazar sur le réseau SNCF, 800 000 voyageurs impactés, c'est terrible, pour
00:00:57partir en vacances.
00:00:58On va y revenir largement, 100% politique, oui, on parlera politique, mais pas seulement.
00:01:02D'abord, ce pire scénario pour les Français, je vous le disais, qui partaient en vacances
00:01:06aujourd'hui.
00:01:07Si d'un côté le monde a lié ses yeux rivés sur cette cérémonie d'ouverture des Jeux
00:01:12Olympiques, avec tout le faste qui l'entoure, 800 000 voyageurs, dont près de 250 000
00:01:17aujourd'hui, ont été impactés par ce sabotage, cette attaque massive cette nuit, attaque
00:01:22massive qui paralyse la circulation des trains sur les axes Atlantique, Nord et Est.
00:01:27Le trafic, oui, a commencé à reprendre, mais deux tiers des trains sont tout de même
00:01:32supprimés.
00:01:33Cela reste encore très difficile, on va le voir.
00:01:35Galère des voyageurs, réaction politique, l'enquête, les pistes privilégiées, les
00:01:39conséquences.
00:01:40Eh bien, nous allons largement y revenir ce soir pour vous, chers amis téléspectateurs.
00:01:44Mais avant, on va faire un point sur les faits, un point sur la circulation, un sujet signé
00:01:50Vivien Hervier.
00:01:51C'est bien cela, mon cher Martin ? Vivien Hervier, tout de suite.
00:01:55Des passagers bien obligés de prendre leur mal en patience, Garmont-Parnasse, la ligne
00:02:00TGV Atlantique a été l'une des plus impactées par la série de sabotage du réseau SNCF.
00:02:05Toute la matinée, aucun train n'a circulé dans les deux sens, impactant les départs
00:02:10en vacances, mais aussi ceux qui montaient sur la capitale pour les Jeux Olympiques.
00:02:14Je suis parti de Toulouse à 6h20 ce matin pour aller à Paris, pour les JO, pour arriver
00:02:18en avance, en fin de matinée, et je suis bloqué depuis 8h30 ici.
00:02:26La SNCF a mis en place un nouveau plan de transport.
00:02:29Les trains à destination de la Bretagne ont été détournés sur des lignes classiques,
00:02:33ce qui rajoute à peu près deux heures de temps de parcours, tandis que les trains à
00:02:36destination du sud-ouest peuvent à nouveau circuler sur la ligne à grande vitesse.
00:02:40Mais seulement un train sur trois a été maintenu.
00:02:42La SNCF s'engage à informer ses clients en temps réel.
00:02:46Notre travail aujourd'hui, c'est avant tout d'informer les clients, de les prendre
00:02:50en charge et de faire en sorte qu'on puisse revenir à une situation nominale le plus
00:02:55rapidement possible.
00:02:56L'Axenor a également été touché, notamment les Eurostars.
00:02:59A Londres, gare Saint-Pancras, les passagers qui devaient assister à la cérémonie d'ouverture
00:03:03des JO à Paris ne cachaient pas leur anxiété.
00:03:06On est vraiment stressés à l'idée de rater la cérémonie.
00:03:09C'est quelque chose que l'on avait planifié et que l'on attendait avec beaucoup d'impatience
00:03:13parce que ça n'arrive qu'une fois dans la vie.
00:03:15Le trafic a repris avec des retards d'environ une heure, tout comme sur l'axe Est.
00:03:19La SNCF affirme mettre tout en œuvre pour réparer au plus vite son réseau d'ici lundi.
00:03:24Mais reconnaît qu'environ 800 000 voyageurs devraient être affectés ce week-end par
00:03:29les conséquences de cette attaque.
00:03:30Je vous propose que nous prenions la direction de la gare Montparnasse à Paris pour voir
00:03:35quelle est la situation à 21h09 très précise.
00:03:38Juliette Sada qui est sur place sous la pluie visiblement.
00:03:41Dites-nous ma chère Juliette, quelle est la situation ? Y a-t-il encore des voyageurs
00:03:45bloqués ? Est-ce que certains trains ont pu partir ? Racontez-nous tout.
00:03:48En effet, la pluie s'est invitée pour en rajouter un bagage abandonné également à
00:03:57l'intérieur.
00:03:58L'annonce résonne depuis 20 minutes.
00:04:00Encore des complications pour ces vacanciers.
00:04:05Vous l'avez dit, ils seraient 800 000 sur tout le week-end à être impactés par les
00:04:10perturbations selon la présidence du groupe SNCF.
00:04:13Aujourd'hui, ils étaient nombreux à déplorer des heures et des heures de retard, un manque
00:04:18de communication aussi.
00:04:19C'est vrai que des SMS et des mails avaient été promis par la direction de la SNCF pour
00:04:25prévenir des perturbations en amont.
00:04:28Finalement, il n'en est rien.
00:04:29Il faut être sur place dans la gare pour découvrir sur les panneaux si oui ou non
00:04:34son train partira.
00:04:36Difficile donc pour les voyageurs de s'adapter.
00:04:38Rien, aucune communication, donc on y va quand même.
00:04:43Il faut trouver l'onglet dans le site qui permet de voir non réservable, il faut deviner
00:04:50que non réservable ça part peut-être.
00:04:52C'est un enfer.
00:04:53Je vous ai dit, j'ai attendu là un petit peu, je ne voyais pas mon train affiché et
00:04:57puis ensuite on m'a envoyé un SMS au moment où mon train devait partir en me disant que
00:05:02j'aurais 40 minutes de retard mais apparemment ça risque d'être un peu plus compliqué
00:05:06que ça je pense.
00:05:07On risque d'avoir un peu plus de retard que prévu.
00:05:08Du coup, moi je suis de région parisienne, j'habite à Paris et je rentrais chez mes
00:05:11parents ce week-end à Bordeaux et j'ai eu un retard d'une heure et demie.
00:05:15Par contre, ils m'ont prévenu que dans l'après-midi vers 15h-16h et mon train il est à 17h45.
00:05:20Voilà, le trafic a repris dans l'après-midi mais c'est vrai que les trains partent toujours
00:05:27à l'heure actuelle au compte-goutte, plusieurs heures d'attente et vous l'avez dit aussi,
00:05:31des trajets rallongés puisque les trains ont dû emprunter des voies dites classiques,
00:05:38des voies à grande vitesse, donc départ assuré pour les plus chanceux mais avec
00:05:42des trajets allongés d'une heure et demie à deux heures pour certains.
00:05:46Merci beaucoup ma chère Juliette, vous êtes avec Axel Raybaud derrière la caméra.
00:05:50Martin Mazur me dit que vous avez rencontré des voyageurs en colère.
00:05:53Ce que je vous propose ma chère Juliette, c'est que nous nous donnions rendez-vous
00:05:55d'ici quelques minutes justement pour recueillir le témoignage de ces voyageurs si vous le
00:06:00voulez bien.
00:06:01On vous dit à tout à l'heure ma chère Juliette, Sabrina Medjéber, on le constate.
00:06:05Alors en dehors du contexte, une fois de plus aujourd'hui, ce sont les Français,
00:06:09les voyageurs fatigués après avoir travaillé toute une année, qui se retrouvent impactés
00:06:14finalement, toujours les mêmes qui trinquent au fond.
00:06:17Oui absolument, on verra la qualification qui sera donnée à postériori de la diligence
00:06:24des enquêtes qui sont liées à ce sabotage mais effectivement oui, le hold-up est encore
00:06:29une fois manifeste auprès des Français qui, alors là, il y a des circonstances en
00:06:34plus particulières puisqu'il y a à la fois les Jeux Olympiques, à la fois les vacances
00:06:38scolaires et à la fois un départ de week-end.
00:06:41Donc évidemment, l'opération qui a été méthodiquement organisée, et M.
00:06:45Bito Panelli nous en dira davantage, a pour le coup évidemment marqué son coup mais un
00:06:51coup qui est symboliquement violent puisque quand on s'attaque aux Français, on s'attaque
00:06:57évidemment à la France et les transports, c'est la garantie de la liberté de circulation,
00:07:02c'est la garantie de la viabilité des liens sociaux donc dans cette attaque, il y a en
00:07:08amont une véritable violence politique qui s'abat et qui s'imprègne en réalité
00:07:15de toutes les radicalités qui sont le sous-bassement de ces agissements et qui du coup s'opèrent
00:07:25au détriment une fois de plus des Français.
00:07:28Effectivement et nous y reviendrons largement sur l'enquête d'ailleurs dans un instant
00:07:31Sabrina mais avant je vous propose d'écouter Gabriel Attal, il a annoncé cet après-midi
00:07:35un nouveau plan de circulation notamment et il avait une pensée particulière pour les
00:07:39Français, écoutez-le.
00:07:40Ce sont des centaines de milliers de nos concitoyens qui se retrouvent bloqués, des centaines
00:07:47de milliers de nos concitoyens qui n'aspirent qu'à une chose, pouvoir partir en vacances,
00:07:54se retrouver en famille, pour certains assister à des épreuves des Jeux Olympiques et au
00:08:00moment où je m'adresse devant vous je veux évidemment m'adresser à ces Français, leur
00:08:04dire que je partage leur colère et leur tristesse parce que ces Français encore une fois n'aspirent
00:08:11qu'à une chose, pouvoir se retrouver en famille, entre amis, souffler un peu ou pour
00:08:17certains participer aux Jeux Olympiques.
00:08:21Voilà la compassion de Gabriel Attal, Franck Dubourdieu, directeur de l'Axe TGV Atlantique
00:08:26lui aussi s'est exprimé, on va l'entendre et puis je vais vous donner la parole Joseph
00:08:29Touvenel ensuite.
00:08:30L'enjeu majeur pour nous c'est d'être en capacité d'informer les clients sur les
00:08:37circulations, encore une fois des grands départs comme ça et je pense que Jean-Pierre
00:08:41Ferrandou l'avait bien précisé, ça fait des mois qu'on s'y prépare, des mois en
00:08:45avance les gens achètent les billets pour pouvoir voyager avec nous, nous font confiance
00:08:49et aujourd'hui c'est une immense déception pour les équipes parce qu'on n'est pas au
00:08:52rendez-vous, on n'est pas au rendez-vous des Français, on n'est pas au rendez-vous
00:08:56de ces départs en vacances et on est à un moment particulier puisque c'est la cérémonie
00:09:02d'ouverture des Jeux Olympiques et donc on voit bien qu'on voulait nuire dans cette
00:09:06opération-là.
00:09:07C'est très décevant pour nous, vraiment très décevant, je peux vous dire que j'ai
00:09:11des équipes qui sont très touchées, y compris moralement.
00:09:14Ce qui est intéressant mon cher Joseph, c'est donc d'un côté la compassion de Gabriel
00:09:19Attal et puis de l'autre le directeur de l'Axe TGV Atlantique, lui qui fait son mea
00:09:23culpa, nous n'étions pas au rendez-vous, en gros c'est un échec finalement.
00:09:27C'est un vrai patron, c'est-à-dire que dans cet échec il y est strictement pour
00:09:31rien mais il assume, en fait il est en train d'assumer l'échec des autres, alors un
00:09:36échec qui était très difficilement évitable mais d'abord c'est un vrai patron parce
00:09:41qu'il nous parle de ses salariés, de ses équipes, en disant on a travaillé d'arrache-pied
00:09:48et on est très déçus, on est très déçus parce qu'on n'arrive pas au bout de notre
00:09:52travail, les gens qu'on est censés transporter, on ne peut pas le faire et donc je trouve
00:09:59que c'est vraiment un modèle de vrai patron, il assume et il pense à ses équipes.
00:10:03Gabriel Attal, ça a été autre chose avant, il a parlé au français, c'est très bien,
00:10:09peut-être ignore-t-il qu'il y a aussi des milliers d'étrangers qui viennent et que
00:10:12pour l'image de la France, c'est pas neutre et on voit la différence entre le politique
00:10:17et le professionnel, le politique fait de la politique, c'est son boulot, les français
00:10:21et le professionnel il pense aux usagers dont il doit s'occuper et à son personnel, c'est
00:10:27vraiment très très intéressant à observer, quand je disais c'est difficilement évitable,
00:10:31évidemment quand on a des lignes SNCF comme ça, on ne peut pas tout surveiller ou alors
00:10:36on est en période de guerre avec des patrouilles, nous ne sommes pas encore en période de guerre.
00:10:41Nous pourrons effectivement nous poser cette question tout de même Joseph avec vous, Pascal
00:10:45Bito-Panelli dans un instant puisqu'il y a aujourd'hui de l'intelligence artificielle,
00:10:49il y a des caméras, de la vidéosurveillance, est-ce que ça aurait pu être déployé ou
00:10:52non, est-ce qu'il y a une faille sur le réseau SNCF, la question sera abordée tout à l'heure
00:10:56mais avant Pascal Bito-Panelli, nous avions tous les yeux rivés sur Paris, 45 000 forces
00:11:01de l'ordre aujourd'hui et on s'aperçoit que la faille vient du réseau SNCF en pleine
00:11:09campagne sur notre territoire dans le nord du pays, peut-être que nous n'avions pas
00:11:13suffisamment regardé effectivement ces hypothèses.
00:11:16Peut-être, sans doute, malgré vous savez, c'est ce que je dis toujours, la sécurité
00:11:22c'est une affaire de dosage, là on ne peut pas dire qu'on a été dans la sous-dose puisqu'on
00:11:27est dans l'hyper-sécurité avec bien sûr un focus sur la plaque parisienne.
00:11:31Au-delà de tout ça, quel que soit le quantitatif des effectifs, il est impossible de mettre
00:11:39un policier ou un gendarme tous les kilomètres sur 30 000 kilomètres de voie en France,
00:11:45dans une zone rurale en ce moment qui était un peu délestée des forces évidemment puisque
00:11:50beaucoup de compagnies de gendarmerie sont montées pour les Jeux Olympiques et par ailleurs
00:11:54de nuit.
00:11:55Donc dire qu'on aurait pu déployer un dispositif humain ou technologique qui est plus paré
00:12:01à ça.
00:12:02Impossible ?
00:12:03C'est très difficile, c'est le premier point.
00:12:06Le deuxième point c'est la méthodologie.
00:12:08On constate qu'on a eu une préparation de ce sabotage, on a eu la constitution d'équipe,
00:12:19on a eu des repérages, sans doute avec des complicités, on a eu une phase action et
00:12:25une phase fuite, dissimulation.
00:12:27Donc on est sur une action un peu commando de gens qui sont sur cette attaque depuis
00:12:33longtemps.
00:12:34Donc il importe que l'enquête creuse et interpelle rapidement ces individus.
00:12:39Et oui, effectivement, on s'est dit qu'il y avait une tête pensante.
00:12:42On va y revenir, on va aller voir Marie-Victoire Dunonnet puisque les agents de la SNCF, conséquence,
00:12:48eux, travaillent d'arrache-pied pour remettre en marche tout le réseau.
00:12:52C'est le cas à Courtalin, commune visée par ce sabotage, en Neu-et-Loire.
00:12:59Nous allons retrouver Marie-Victoire Dunonnet qui est toujours sur place, sous la pluie,
00:13:03vous aussi, ma chère Marie-Victoire.
00:13:04Dites-nous, cet après-midi, nous avons vu effectivement ces agents travailler d'arrache-pied,
00:13:09c'est même un travail d'horloger puisque ce sont des tout petits câbles finalement
00:13:14à remettre en marche.
00:13:15Racontez-nous.
00:13:16Tout à fait Olivier, ici au poste d'aiguillage de Courtalin, la journée a été particulièrement
00:13:25dense pour tous ces techniciens de la SNCF et ce qui est sûr, c'est que la nuit ne
00:13:30sera vraiment pas de tout repos puisqu'en fait, en début de soirée, nous avons observé
00:13:34un imposant chassé-croisé de camionnettes entrant et sortant de la plateforme.
00:13:39En un mot, la relève a eu lieu mais certains agents qui sont debout depuis 4h du matin
00:13:44vont continuer à travailler toute la nuit.
00:13:46Ceux avec qui nous avons pu échanger nous ont expliqué que les télécommunications
00:13:51étaient désormais rétablies mais au programme de demain, il s'agira tout simplement de réparer
00:13:56la signalisation qui a été gravement endommagée par l'attaque.
00:14:00En fait, ce qu'il faut savoir c'est que l'enjeu est vraiment de taille ici à Courtalin
00:14:04puisqu'il s'agit d'un poste d'aiguillage particulièrement stratégique.
00:14:08Nous sommes à la bifurcation entre deux lignes, la ligne grande vitesse Paris-Rennes et la
00:14:13ligne grande vitesse Paris-Bordeaux.
00:14:15Ce qu'il faut savoir aussi c'est qu'actuellement circulent ici près d'une soixantaine de trains.
00:14:21Or, depuis que nous sommes arrivés vers 13h, il y en a eu 13 exactement, 13 trains sont
00:14:28passés ici.
00:14:29La reprise du trafic donne donc bon espoir mais à vrai dire, tout le monde sait ici
00:14:35que nous ne devrions pas pouvoir retrouver un trafic normal avant lundi.
00:14:40Alors, Marie-Victoire, restez avec nous, est-ce que vous pourriez s'il vous plaît demander
00:14:44à Olivier Gangloff qui vous accompagne de zoomer peut-être vers vous pour que nous puissions
00:14:50voir dans quelles conditions travaillent derrière vous ces tentes là où travaillent tous ces
00:14:55agents où ils vont être mobilisés toute la nuit, vous nous le disiez.
00:14:58Voilà, on voit effectivement ces tentes à Marie-Victoire.
00:15:02Donc voilà, ce sont sous ces tentes finalement un périmètre assez limité mais c'est ici
00:15:08que l'incendie a donc eu lieu et c'est là que les agents de la SNCF vont travailler
00:15:14toute la nuit.
00:15:15Marie-Victoire.
00:15:16Exactement, vous voyez les tentes blanches et jaunes et les ouvriers et les techniciens
00:15:23font des allers-retours entre ces tentes et le bâtiment qui est à gauche pour tenter
00:15:28de rétablir toute la signalisation afin de rendre la ligne la plus opérationnelle possible
00:15:35pour les français.
00:15:36Merci beaucoup, ma chère Marie-Victoire.
00:15:38Marie-Victoire Dudenay avec les images d'Olivier Gangloff donc à Courtalin, l'un des sites
00:15:44touchés par ce sabotage.
00:15:45Il y avait aujourd'hui, mon cher Joseph Touvenel, deux images assez marquantes.
00:15:49D'un côté le fast Emmanuel Macron à l'Elysée qui recevait tous les représentants des pays
00:15:55du monde entier pour les Jeux Olympiques bien évidemment, puis de l'autre on voyait ces
00:15:58agents de la SNCF vêtus de leur combinaison orange, on les a vus sur les images, travailler
00:16:04d'arrache-pied pour rétablir finalement ce réseau SNCF.
00:16:08On peut penser à eux, effectivement il y avait une sorte de contraste aujourd'hui dans
00:16:12ce qui s'est déroulé dans le pays.
00:16:14C'est le contraste normal, en fait c'est un contraste qu'on ne voit pas assez et aujourd'hui
00:16:18on peut le visualiser parce que quand il y a une fête, quand le président de la République
00:16:22reçoit, et c'est bien c'est normal qu'il reçoive dans un fast et c'est normal aussi
00:16:26parce que ça représente la France, on oublie que pour qu'il y ait ce fast il y a des petites
00:16:31mains.
00:16:32Il y a des petites mains d'abord tous ceux qui ont construit la France depuis des générations
00:16:34et des générations.
00:16:35Si on a un si beau pays, si on admire la Seine, si on admire Paris, c'est parce qu'il y a
00:16:40des générations qui ont travaillé, qui ont inventé, qui ont imaginé, qui parfois ont
00:16:45souffert et certains sont morts.
00:16:46Donc c'est la reconnaissance et puis au quotidien il y a les petites mains, ceux qu'on applaudissait
00:16:50quand il y a eu le Covid et là on s'aperçoit qu'à la SNCF il n'y a pas que des vilains
00:16:55grévistes, il y en a, moi je suis de ceux qui pensent qu'il y a des grèves à répétition
00:16:59qui sont condamnables, mais il y a aussi des gens dont on entend beaucoup moins parler
00:17:03qui travaillent au quotidien, qui travaillent quand il y a des coups durs comme ça et qui
00:17:07y vont et qui se donnent pleinement.
00:17:08C'était la remarque du patron qu'on a vu tout à l'heure, on voyait qu'il était attaché.
00:17:14Il y a des équipes, il ne faut pas les ignorer celles-là parce qu'elles ne font pas le 20
00:17:17heures, parce qu'elles ne bloquent pas les trains, mais au contraire elles permettent
00:17:20au système de fonctionner tous les jours ou alors quand il y a un cas comme celui-là,
00:17:24des cas graves, ils interviennent, c'est valable à la SNCF comme c'est valable à l'EDF aussi.
00:17:29Vous savez quand on nous dit il y a 1000 foyers privés d'électricité parce qu'il y a eu
00:17:33une tempête, il y a des gens de la SNCF qui rétablissent les voies, il y a des gens
00:17:36d'EDF qui rétablissent les lignes, merci à ces travailleurs qui sont un peu les travailleurs
00:17:40de l'ombre.
00:17:41Et c'est vrai qu'on les a vus tout au long de la journée, ça nous a permis de découvrir
00:17:43toutes ces équipes de maintenance qui réalisent un travail assez incroyable.
00:17:46Je vous propose que nous retournions Garmont-Parnasse retrouver Juliette Sadat qui a le temps d'échanger
00:17:52avec des voyageurs puisqu'effectivement les trains sont retardés voire annulés.
00:17:58Vous êtes avec ma chère Juliette Mehdi qui est avec nous ce soir sur CNews.
00:18:04Racontez-nous, bonsoir Mehdi, merci d'accepter de témoigner sur notre antenne.
00:18:09Alors racontez-nous quelle est votre situation à l'heure actuelle ? Il est 21h23, est-ce
00:18:13que vous allez pouvoir partir ?
00:18:15Écoutez, je dois partir depuis maintenant 2h, depuis bientôt 2h, donc j'avais un train
00:18:22prévu à 20h03 d'origine, il est 21h23 à présent, très peu de nouvelles si ce n'est
00:18:28que au moment où je dois décoller, donc je reçois des SMS de la part de la SNCF me
00:18:32disant que mon train arrivera d'ici 30 minutes ou 1h, sauf qu'au moment où le train doit
00:18:37partir, on me renvoie un nouveau SMS, donc c'est assez compliqué.
00:18:40J'ai un mariage avec des amis qui est prévu à Osgore demain matin, donc écoute ma belle
00:18:48sœur, je ne sais pas si je serai là pour ce mariage, je suis désolé, c'est un peu
00:18:52compliqué.
00:18:53Votre train était prévu à quelle heure initialement ?
00:18:56Alors mon train était prévu à 20h03, pour le moment, je suis arrivé à 18h, je suis
00:19:06arrivé avec beaucoup d'avance, surtout avec les événements qui se passent en ce
00:19:15moment à Paris, donc on a préféré prendre un petit peu plus d'avance, mais on s'attendait
00:19:22à avoir beaucoup de retard.
00:19:24Vous n'avez pas l'air très déprimé, vous n'avez pas l'air très déprimé ce soir ?
00:19:35Il faut sourire, il pleut, on est en juillet, il faut bien garder le sourire, mais intérieurement
00:19:44je ne suis pas très bien.
00:19:45Vous êtes conseiller à l'intérieur, est-ce qu'il y a des agents de la SNCF qui viennent
00:19:52vous renseigner, ou vous êtes un peu dans le brouillard entre les secteurs ?
00:19:55Alors il y a des agents effectivement, mais beaucoup de monde aussi qui attendent, donc
00:20:02après je peux comprendre que ce soit assez compliqué à traiter comme moment, donc on
00:20:07n'est pas très demandeur aussi de ce côté-là, on n'a qu'une heure de retard pour le moment,
00:20:11donc on ne va pas être trop exigeant.
00:20:13Bon en tout cas merci Mehdi d'avoir accepté de témoigner ce soir sur CNews, c'est le
00:20:18mariage de votre frère ?
00:20:20De ma belle-sœur, de ma belle-sœur, de ma belle-sœur Caroline, donc je t'embrasse
00:20:28si je ne suis pas en mariage, je suis désolé Caroline.
00:20:30Voilà, Caroline, vous me pensez pour Caroline qui se marie demain, il y a toujours des beaux
00:20:34événements qui se produisent malgré tout sur notre territoire, merci à vous Mehdi
00:20:38d'avoir témoigné et surtout bon courage, c'est vrai que le sourire est sur vos lèvres
00:20:42mais on imagine à quel point c'est pénible, merci à vous, bonne soirée en tout cas mon
00:20:47cher Mehdi.
00:20:48Très belle soirée, au revoir.
00:20:50Un sourire contagieux Sabrina de Mehdi finalement, c'est une petite note agréable ce soir.
00:20:55C'est très stoïcien, c'est Sénèque qui disait ça, la vie ce n'est pas d'attendre
00:20:58que l'orage passe mais d'apprendre à danser sous la pluie et on a l'impression qu'il
00:21:03vit cette situation avec ferveur et allégresse, donc oui, écoutez, il n'est pas déprimé,
00:21:11il subit la situation, il est raisonnable, responsable, il sait très bien que c'est
00:21:15le fait d'un sabotage, qu'évidemment la SNCF, et d'ailleurs il faut saluer la
00:21:20célérité avec laquelle les cheminots se sont très vite emparés du problème quant
00:21:24à sa résolution, ils ont très vite été sur le front, si j'ose dire, pour pouvoir
00:21:30essayer au mieux d'apporter une solution satisfaisante en cette journée très particulière,
00:21:35je le rappelle qu'il y a quand même la conjecture des JO, de la cérémonie des Jeux Olympiques,
00:21:39des Jeux Olympiques, des vacances scolaires, du week-end et des vacances, donc c'était
00:21:44vraiment une journée très symbolique en termes de départ arrivé et donc d'un travail
00:21:50de la SNCF qui, à mon sens, était plus dynamique et plus dynamisant que d'ordinaire, donc
00:21:56oui, il prend ça avec légèreté, il ne semble pas déprimé, il a raison, mais effectivement,
00:22:02comme disait Joseph, il ne faut pas oublier ces travailleurs invisibilisés qui ont la
00:22:08ferveur, le travail, l'amour du travail et la volonté du bien, entre guillemets avec
00:22:14un B majuscule, en toute humilité pour faire avancer, comme disait tout à l'heure Joseph,
00:22:20le pays et l'héritage que l'on nous a laissé, au prix parfois même du sang, c'est un hommage
00:22:28qu'il faut rendre ce soir, je pense, aux cheminots, parce que le travail a été assez
00:22:34rapide, les heures de retard ne sont pas immenses, les personnes ont quand même pu
00:22:39avoir des trains, la SNCF s'est très bien organisée pour envoyer des mails, des sms,
00:22:44prévenir les voyageurs, donc finalement la situation a été correctement gérée a posteriori,
00:22:51compte tenu des risques des foules, parce que ça aussi, on en parle peu, mais les personnes
00:22:56entassées dans les gares, c'est également un risque.
00:22:59Effectivement, ce matin, très rapidement, la SNCF dit quoi aux voyageurs ? Elle leur
00:23:05dit surtout ne venez pas dans les gares, déplacez vos voyages ou ne venez pas très clairement
00:23:13prendre votre train, cela peut être également expliqué par ce que vient d'expliquer Sabrina,
00:23:19c'est-à-dire qu'une foule compactée dans une gare, c'est une cible ?
00:23:22Absolument, tout à fait, on constate à travers cette configuration, ça vient d'être dit
00:23:29avec pertinence, que la réactivité française de nos grands systèmes est efficace, fonctionne
00:23:35bien, on sait, suite à ces événements, très rapidement mettre en place des cellules de
00:23:40crise, des cellules d'alerte dans les grandes administrations, mettre en place des cellules
00:23:45d'analyse et envoyer des équipes d'intervention et des équipes d'urgence sur le terrain,
00:23:51on les a vues la jour et nuit, des garçons qui vont passer les femmes leur nuit auprès
00:23:57de la voie et c'est un peu long parce que dans ce type de technique, il faut bien sûr
00:24:02réparer mais avant de relancer, il faut tester, donc c'est un peu ce qui complique les choses,
00:24:07il a fallu aussi que les forces de l'ordre renforcent le personnel des gares, justement
00:24:12pour faire baisser la tension et gérer les flux, parce qu'au-delà du risque, quand on
00:24:17a beaucoup de densité dans une gare, la température monte, les gens s'échauffent, s'énervent,
00:24:22ça devient compliqué à gérer, donc on doit aussi mettre beaucoup de personnel, c'est
00:24:26là les techniques de déstabilisation, ces gens ont cherché à ternir l'image des
00:24:31Jeux Olympiques, ils ont cherché à, passez-moi le terme, emmerder le monde, c'était leur
00:24:37seul but, il y a des gens qui construisent et d'autres dans la vie qui font l'inverse,
00:24:41donc c'est pour ça que j'espère qu'ils seront très vite interpellés et quand on
00:24:45parle tout à l'heure du Président qui a cette posture de Président et de maîtrise,
00:24:50je trouve qu'il ferait bien, parce qu'il ne faut pas trop qu'on montre aux auteurs
00:24:54de ces faits qu'ils ont réussi à gâcher la journée, ils l'ont un peu obscurci mais
00:24:58ils ne l'ont pas gâché.
00:24:59C'est vrai, ils n'ont pas gâché la journée, alors ce qu'ils ont peut-être gâché, c'est
00:25:04les vacances de certains, 800 000 voyageurs, et c'est d'ailleurs les Français qui étaient
00:25:09attaqués, c'est ce qu'a expliqué Jean-Pierre Farandou, cet après-midi patron de la SNCF,
00:25:14on va l'écouter.
00:25:15On est absolument désolé de ne pas être capable de faire circuler les trains attendus
00:25:19par les Français, aujourd'hui c'est les grands départs qui sont attaqués à travers
00:25:23la SNCF, c'est un bout de la France qu'on attaque, et c'est les Français qu'on attaque,
00:25:27moi comme le ministre j'ai une pensée bien sûr pour ces familles qui ne pourront pas
00:25:29partir aujourd'hui, ou qui partiront dans de mauvaises conditions, ça va durer certainement
00:25:33tout le week-end parce que ça prend beaucoup de temps à réparer, donc c'est un jour de
00:25:38tristesse aujourd'hui.
00:25:39Nous, notre métier c'est le service public, c'est de transporter les gens quand ils en
00:25:42ont besoin, et aujourd'hui on ne peut pas le faire.
00:25:44C'est la France que l'on attaque, ce sont les Français que l'on attaque, Joseph Touvenel,
00:25:48à travers ces sabotages de la SNCF.
00:25:51Il a raison, on verra d'ailleurs qui attaque, on peut avoir quelques idées mais on n'a
00:25:55pas de certitude.
00:25:56Monsieur Farandou il m'agace un peu quand même.
00:26:00Alors pour quelle raison dites-nous ?
00:26:01Parce qu'effectivement il y a eu ce dont on parle, les 800 000 Français bloqués,
00:26:08mais ce matin, la ligne D du RER pour n'en prendre qu'une, il y avait au nord de la ligne,
00:26:16Stade de France, c'était un problème technique qui bloquait et qui fait que les trains étaient
00:26:21bloqués, et au nord de la même ligne, toujours D, c'était un problème sur deux passages,
00:26:27nous dit la SNCF, alors je traduis par passage à niveau, je ne sais pas ce que c'est, mais
00:26:30deux passages.
00:26:31Il faut que Monsieur Farandou se rende compte d'une chose, c'est qu'au quotidien les usagers
00:26:35de la SNCF ont ces problèmes à répétition.
00:26:38Alors ce matin, ça en a rajouté une couche sur la grosse couche de ces attentats, parce
00:26:43que j'appelle ça un attentat, c'est sabotage, évidemment, mais j'aimerais bien que Monsieur
00:26:48Farandou se rende compte de ce que vivent les usagers au quotidien aussi.
00:26:52Parce que c'est vrai qu'effectivement il y a eu ce sabotage, donc ça prend une ampleur
00:26:55différente, ça brille là, mais ce n'est pas la première fois.
00:26:59Pour terminer, Olivier, pour terminer, moi ce qui m'a le plus frappé, c'est que la
00:27:02panne importante qui a tout bloqué ce matin au nord de la ligne, c'était à Stade de
00:27:07France, c'est-à-dire en pleine zone olympique, c'était une panne.
00:27:11Alors Valérie Pécresse vous dirait, vous pouvez marcher 20 minutes à Saint-Denis,
00:27:14c'est sympa.
00:27:15C'est très joli.
00:27:16Toujours est-il, Sabrina, c'est vrai qu'écartons-nous un petit peu de ce sabotage, nous allons revenir
00:27:21sur l'enquête d'ici trois minutes, mais ce n'est pas la première fois que les voyageurs
00:27:26sont impactés.
00:27:27Aujourd'hui c'était un sabotage, mais on a effectivement vécu des grèves qui ont
00:27:31terriblement impacté les voyageurs français.
00:27:34Souvent il y a des trains en retard, c'est quotidien, vous demandez à des travailleurs
00:27:37qui se lèvent tôt, peut-être deux fois par semaine ils sont en retard à cause d'un
00:27:42train.
00:27:43Oui, c'est une habitude chez certains syndicats de faire un hold-up sur le voyage des français
00:27:51qui précisément se lèvent tôt, ça fait presque 30 ou 40 ans que la ligne francilienne
00:27:59par exemple est extrêmement défaillante et ce n'est pas faute d'avoir budgété des
00:28:04remises à niveau sur le plan de la technicité des voies.
00:28:08Donc oui effectivement, ce n'est pas la première fois, là c'est un cas d'exception puisque
00:28:12c'est un sabotage, donc c'est une action qui a été menée aujourd'hui et qui frappe
00:28:19la France, les français, vous avez raison d'appeler ça un attentat, je ne sais pas
00:28:23comment est-ce qu'on pourrait qualifier ça autrement.
00:28:25Alors on va en parler effectivement, les autorités disent « actes malveillants » et en même
00:28:28temps vous avez la section antiterroriste qui est saisie aussi dans cette affaire.
00:28:34Absolument, c'est pour ça que je me permettais de le dire parce qu'au départ le PNAT n'a
00:28:39pas été saisi, il a été saisi au fur et à mesure des éléments qui ont été apportés
00:28:44mais oui autrement effectivement, la SNCF a pour cette habitude-là de paralyser les
00:28:50français qui se lèvent tôt, les français qui sont les classes moyennes, qui n'ont
00:28:54pas les moyens de pouvoir à la fois se loger dans Paris, qui prennent ces fameuses lignes
00:28:58de RER A, C, B, D, etc., et donc ce sont comme d'habitude les premières personnes qui sont
00:29:09les plus vulnérables, qui sont les plus ciblées, donc la SNCF elle a aussi cette habitude-là
00:29:13encore une fois de faire un hold-up, de paralyser certains voyages au quotidien, parfois ça
00:29:22dure même des semaines et pour le coup c'est méthodiquement pensé puisque c'est souvent
00:29:30au moment où les vacances scolaires arrivent et donc ça oblitère la possibilité pour
00:29:37les personnes de pouvoir rendre visite à leur famille, donc ça aussi c'est assez
00:29:41cynique mais c'est effectivement quelque chose que l'on constate depuis des dizaines
00:29:44d'années.
00:29:45Allez on va marquer une très courte pause avant, on va peut-être écouter le maire
00:29:47de Croisilles dans le Nord-Pas-de-Calais, là aussi cette commune qui a été touchée
00:29:50par ce sabotage, alors sabotage, attentat, actes malveillants, quels termes peut-on employer,
00:29:56on y reviendra dans un instant, mais avant on va écouter M. le maire de Croisilles.
00:30:01C'est tous les postes d'aiguillage en fin de compte, ici c'est un poste d'aiguillage
00:30:05puisque la voie se sépare en deux, donc une qui va vers Lille et l'autre vers Arras, Londres
00:30:12et puis Bruxelles, donc c'est un poste d'aiguillage où tout est assez sensible, toute la signalétique,
00:30:17tout ce qui est signalisation est ici, donc il y a eu un câble aussi qui monte jusqu'au
00:30:23poste d'aiguillage qui a été cramé aussi, donc il y a pas mal de dégâts parce qu'après
00:30:29il faudra tout remettre en service.
00:30:30Poste d'aiguillage, poste sensible, donc il fallait connaître cet endroit, il fallait
00:30:37que ce soit organisé, il y a eu plusieurs équipes qui se sont mobilisées, effectivement
00:30:44comme me dit Martin on en parlera après la pub puisqu'il est temps de marquer cette
00:30:47pause mon cher Martin, je vous entends, à tout de suite sur CNews.
00:31:17Le point sur l'enquête, maintenant avec Tancred Guiotel,
00:31:47on en parle ensuite.
00:31:49Au poste d'aiguillage de Croisilles, sur la ligne à grande vitesse qui desserre le
00:31:55nord de la France, les agents de la SNCF s'affairent à remettre le réseau en état.
00:31:59Plusieurs incendies criminels allumés cette nuit ont causé des dégradations sur le
00:32:04système de signalisation.
00:32:05Deux autres postes, sur l'axe TGV Atlantique et sur celui vers l'est de la France, sont
00:32:10également touchés.
00:32:11Quand des installations techniques comme ça sont attaquées, on s'en rend compte parce
00:32:15qu'il y a certaines alarmes qui se mettent en oeuvre et donc elles se sont mises en oeuvre.
00:32:20On a décelé très rapidement quel était le problème.
00:32:24Les forces de l'ordre, les pompiers et les équipes techniques de la SNCF sont intervenues
00:32:29sur site.
00:32:30La SNCF a indiqué que des cheminots avaient déjoué un autre acte malveillant à Virginie
00:32:34dans Lyon, sur l'axe sud-est, où des camionnettes abandonnées et des engins incendiaires ont
00:32:39été retrouvées.
00:32:40Une cellule de crise a été mise en place au ministère des Transports et une enquête
00:32:43a été ouverte.
00:32:44J'appelle chacun à la prudence.
00:32:46Ce que l'on sait, ce que l'on constate, c'est que cette opération a été préparée, coordonnée,
00:32:54que des points névralgiques ont été ciblés, ce qui montre une forme de connaissance du
00:33:02réseau pour savoir où frapper.
00:33:04La JO de lutte contre la criminalité organisée s'est saisie de l'enquête, qui est menée
00:33:09pour chaque lieu de commission d'effet par les gendarmeries concernées.
00:33:13Alors, nous avons effectivement parlé d'effets, des conséquences, il y a un instant, mais
00:33:18la question que tout le monde se pose autour de ce plateau, et vous qui nous regardez,
00:33:22c'est qui est à l'origine de ce sabotage ? Très difficile, il faut rester prudent.
00:33:27L'enquête vient tout juste de démarrer.
00:33:30Il s'agit en tout cas d'un acte criminel, c'est ce qu'a dit précisé le ministre
00:33:34délégué aux Transports.
00:33:36Acte criminel, acte malveillant, attentat, sabotage, on va peut-être tout à l'heure
00:33:41pouvoir s'intéresser sur les mots employés, mais avant, Pascal Bittopanelli, très concrètement,
00:33:46comment se déroule le début d'une enquête dans ce type de situation ? Qu'est-ce qu'il
00:33:51va falloir aller chercher précisément ?
00:33:52Écoutez, on a déjà des éléments probants qui sont ceux autour d'une camionnette et
00:33:59autour d'indices et d'objets qui ont été retrouvés, d'agents comburants, donc ça
00:34:04c'est déjà énorme dans le cadre d'une enquête.
00:34:07Ça veut dire que si on a déjà ces éléments, à mon sens, on va pouvoir remonter sur des
00:34:14bornages téléphoniques, sur des plaques d'immatriculation, sur des allées et venues
00:34:19de véhicules et de camionnettes, bref, je pense que ça peut être une enquête rapide
00:34:24étant entendu que nous avons en police judiciaire des enquêteurs policiers ou gendarmes de
00:34:29très bon niveau qui savent tirer les fils et je pense qu'il y en a sûrement un tiré.
00:34:34C'est la première des choses.
00:34:36Alors, sabotage, qu'est-ce que c'est qu'un sabotage puisqu'on parle de sémantique ?
00:34:40C'est l'action volontaire de détériorer, souvent clandestinement.
00:34:45Qu'est-ce qu'un attentat ? C'est un acte de violence volontaire de nature à déstabiliser
00:34:52les institutions de la République.
00:34:54Vous voyez les différences ? On n'est pas loin de tout ça.
00:34:56On n'est pas loin de tout ça, effectivement, alors peut-être arrêtons-nous sur ce véhicule
00:35:00effectivement qui a été laissé sur place, cela peut interroger, il y a différentes
00:35:05pistes qui sont évoquées, tout à prendre avec des pincettes, je le répète bien évidemment.
00:35:09Néanmoins, est-ce que ça ne révèle pas un certain amateurisme lorsque vous laissez
00:35:13autant d'indices sur une zone de crime ?
00:35:15Alors, si on regarde comme ça, et c'est ce que je pensais cet après-midi, on est plus
00:35:21proche des pieds niqués que d'Al Capone.
00:35:23C'est ça.
00:35:24Quand on laisse un véhicule, alors même que le résultat de l'opération est assez
00:35:29positif pour eux, puisque concerté, préparation, constitution de commando, phase action, phase
00:35:35dissimulation, mais en même temps on se fait repérer par des ouvriers SNCF, on part rapidement
00:35:41en laissant des indices, ça me laisse à penser qu'on n'est pas sur le haut du spectre
00:35:46du banditisme.
00:35:47Et en même temps, eh bien, c'était une opération coordonnée.
00:35:50Alors certes, l'incendie, c'est l'un des actes les plus faciles à organiser, mais
00:35:54Pascal Bittopanelli, il y a quand même cet aspect organisationnel, puisqu'ils ont frappé
00:36:00simultanément à des endroits différents, et il savait très bien qu'en touchant ces
00:36:05sites, eh bien, ça allait être le réseau ferré français en entier qui allait être
00:36:10déstabilisé.
00:36:11Rappelons-le que ce sabotage a échoué, donc ça aurait été plus d'un million de voyageurs
00:36:15impactés.
00:36:16Tout à fait.
00:36:17C'est pour ça que la justice a parlé de bandes organisées, donc on peut supposer
00:36:21qu'il y a plusieurs individus qui se sont concertés depuis longtemps, avec préméditation
00:36:26qui ont décidé de cette action, qui ont fait des repérages, qui ont eu des éléments
00:36:31de renseignements sur des emplacements, sur du matériel névralgique sensible, sur les
00:36:39techniques pour saboter de l'aiguillage et de la signalisation, des choses extrêmement
00:36:44impactantes bien sûr pour le réseau.
00:36:47Donc effectivement, c'est inquiétant et il faut que l'enquête aille très vite pour
00:36:54interpeller les auteurs de ce sabotage.
00:36:57Effectivement, et pour rassurer également tous les Français, puisqu'on a senti, c'est
00:37:00vrai Sabrina Medjéber, tout au long de la journée, et on peut le comprendre bien évidemment,
00:37:05cette communication assez rassurante, en tout cas dans les mots.
00:37:07Acte malveillant et non pas terrorisme.
00:37:11Ce mot-là n'a été employé ni par la SNCF, ni par le ministre des Transports.
00:37:17Pourtant, effectivement, Pascal Bitopelléni le rappelait, on est entre le terrorisme,
00:37:22le sabotage, une volonté d'estabiliser un pays.
00:37:26Et l'intention était très claire, le jour des Jeux olympiques, il n'y a pas photo si
00:37:29je puis dire.
00:37:30Oui, alors il y a plusieurs choses, c'est qu'on a complètement escamoté dans le narratif
00:37:37politique la dimension idéologique.
00:37:40Donc on ne sait pas du tout, finalement, qui pourrait se revendiquer d'une telle action
00:37:45de sabotage.
00:37:47Du coup, effectivement, l'aphorisme du terrorisme échappe, je pense, dans les consciences collectives.
00:37:56Après, le pouvoir politique en place en cette journée si particulière a eu raison d'être
00:38:03prudent, puisque, encore une fois, il faut que les enquêtes soient diligentées.
00:38:08Visiblement, compte tenu des éléments dont on dispose désormais, eh bien, il ne tarderait
00:38:14pas à savoir ou à venir, c'est-à-dire de comprendre en réalité qui se cache derrière
00:38:22tout ça.
00:38:23Mais on ne peut pas, je pense, s'empêcher de penser à ce fameux éco-terrorisme dont
00:38:29Gérald Darmanin parlait il y a quelques années, je crois que c'était en 2021 qu'il avait
00:38:36fait cette déclaration, et l'éco-terrorisme, ce n'est pas français.
00:38:41C'est américain à la base, c'est un écrivain qui s'appelle Edward Abbey en 1979 qui l'a
00:38:48théorisé dans un ouvrage qui s'appelle « La clé à molette pour dévastateurs ».
00:38:53Ensuite, il y a eu un mouvement East First qui a théorisé, justement, le manuel du
00:39:01petit saboteur, jusqu'à ce que même Ronald Reagan en 1983 considère cette menace terroriste
00:39:08puisque leur prédication, c'était le sabotage contre la dévastation de la nature.
00:39:16Ronald Reagan a pris très au sérieux cette menace de cet écologisme punitif qui s'inscrit
00:39:23dans une grammaire militante, ritualisée, sous forme de vengeance et de vendetta, jusqu'à
00:39:29ce que la CIA, en définitive, classe la menace éco-terroriste en second plan, après la
00:39:37menace du terrorisme islamiste.
00:39:39Donc je pense qu'il serait bon de réfléchir aux motivations de ces personnes qui, lorsqu'elles
00:39:46seront interpellées, pourront nous donner davantage d'indications sur leurs motivations
00:39:51puisqu'il y a une réelle volonté, en ce jour symbolique, de frapper le pays.
00:39:56C'est méthodiquement organisé, M.
00:39:59Bitto Pannelli nous le rappelait tout à l'heure.
00:40:02On comprend, le français qui n'est pas un technicien ni de la SNCF, ni des renseignements
00:40:07ni de l'opérationnalité des renseignements, comprend qu'il y a des motivations en amont.
00:40:13Maintenant, qui sont les responsables ? Visiblement des amateurs, mais il y a évidemment la volonté
00:40:19de frapper symboliquement la France et les Français.
00:40:23Plusieurs hypothèses, vous l'avez bien compris à cette heure.
00:40:26L'enquête démarre tout juste, pour le moment pas véritablement de pistes en tout cas.
00:40:29On a quand même en tête, Joseph Touvenel, vous qui connaissez bien le milieu syndical,
00:40:34la CGT, qui avait à un moment appelé justement à perturber les voix pendant les Jeux Olympiques.
00:40:42On a du mal à imaginer cette piste-là tout de même.
00:40:44Je rappellerai déjà qu'il y a eu un communiqué de tous les syndicats de la SNCF pour dénoncer
00:40:53cette action violente, cet attentat.
00:40:54Alors, je n'ai plus les termes en tête du communiqué, mais il est très clair.
00:40:57Tous les syndicats de la SNCF condamnent.
00:41:00Après, ce n'est pas parce que la CGT, à un moment donné, est partie à faire...
00:41:07Alors, c'est son droit, mais ce qui ne me correspond pas dans l'histoire syndicale,
00:41:11c'est-à-dire à faire de la politique et à dire que si le résultat des élections,
00:41:15si ça ne nous plaît pas, si on n'a pas notre Premier ministre, etc., on marchera.
00:41:21Entre les mots, les déclarations, les tracts incendiaires et passer aux actes,
00:41:26il y a quand même une très large marge.
00:41:28Il ne faut pas oublier quand même qu'un certain nombre de syndicats en France,
00:41:33pendant des années et encore maintenant, ont été tenus par l'extrême-gauche.
00:41:38Rappelons-nous notre histoire.
00:41:40Le parti communiste à laquelle la CGT était très liée, très proche,
00:41:46puisque jusqu'à ces dernières années, le secrétaire général de la CGT
00:41:50était toujours membre du Parti communiste et était membre de la tête du Parti communiste.
00:41:58Quand on a eu des problèmes graves, je pense par exemple à la guerre d'Indochine,
00:42:05ce sont des gens qui, par idéologie, faisaient des sabotages.
00:42:09Je ne dis pas que là, c'est le cas.
00:42:10– Bien sûr, bien sûr, mais c'est un élément historique, voilà, rapide et intéressant.
00:42:15– Si on veut, aujourd'hui, on ne sait pas qui.
00:42:18On voit qu'il y a à la fois du professionnalisme et peut-être un manque de professionnalisme.
00:42:23Mais rappelez-vous, les meilleurs professionnels qu'on puisse avoir,
00:42:28nos agents formés, etc., le couple Turange qui s'est quand même fait prendre à Hautelande.
00:42:34Donc, à un moment donné, il peut y avoir l'imprévu,
00:42:38même pour les meilleurs professionnels.
00:42:40Est-ce qu'ils avaient prévu, je ne sais pas à quelle heure ils étaient,
00:42:42à deux heures du matin, à mettre le feu à négociage ?
00:42:45Est-ce qu'ils avaient prévu qu'il y avait le voisin qui est à 300 mètres de là,
00:42:49qui provienne de son chien parce qu'il ne dort pas la nuit ?
00:42:51Vous voyez, on ne peut jamais savoir, donc on ne sait pas ce qui s'est passé.
00:42:55Par contre, il y a quand même du professionnalisme.
00:42:57Ça montre que nous avons des ennemis de l'intérieur, en idéologie,
00:43:01tous ceux qui veulent mettre le chaos.
00:43:03Et tous les jours, on a notamment à l'extrême gauche des gens
00:43:06qui nous expliquent qu'il faut mettre le chaos, à commencer par M. Mélenchon.
00:43:11Rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps, M. Mélenchon disait que s'il ne gagnait pas,
00:43:15dans les urnes, il gagnerait dans la rue.
00:43:17On en reparlera, mon cher Joseph, effectivement, largement à 23h.
00:43:21On va marquer une pause, mais avant, je demande à Martin Mazur
00:43:23s'il est possible d'aller faire un détour, trouver Juliette Sadate à Montparnasse.
00:43:28On peut faire peut-être un point, puisque effectivement...
00:43:31Ah, ma chère Juliette, vous êtes là.
00:43:32Dites-nous, quelle est la situation à cette heure ?
00:43:34Peut-être un dernier point complet pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui.
00:43:38Est-ce que les trains arrivent ? Est-ce que les trains circulent ?
00:43:39Sont-ils allumés ? Dites-nous tout.
00:43:42Eh bien, écoutez, les voyageurs prennent les derniers trains
00:43:46qui partent toujours au compte-gouttes.
00:43:48Certains sont devant la gare depuis pas mal de temps et partent seulement maintenant.
00:43:54On a aussi croisé beaucoup de voyageurs qui arrivent enfin sur Paris,
00:43:58depuis l'ouest de la France, Bordeaux, Nantes, La Rochelle ou encore Rennes.
00:44:02Contents d'arriver, quelques heures de retard a déploré,
00:44:06mais globalement, ils sont soulagés.
00:44:08C'est vrai que le trafic a repris en milieu d'après-midi,
00:44:11avec des trains qui ont pu prendre la route, mais toujours un par un,
00:44:14vraiment au compte-gouttes.
00:44:15Ce que déplorent surtout ceux que nous avons croisés,
00:44:18c'est le manque de communication.
00:44:20Une majorité d'entre eux ont été prévenus du retard de leur train
00:44:24à l'heure où était censé partir le train.
00:44:27Mais écoutez, je vous remercie beaucoup, ma chère Juliette.
00:44:30Juliette Sadat, en duplex de la gare Montparnasse.
00:44:33Bon courage à tous ceux qui éventuellement nous regardent sur leur tablette
00:44:36ou sur leur téléphone depuis la gare Montparnasse
00:44:38ou dans les autres gares pour patienter.
00:44:40On espère bien évidemment que la situation va s'améliorer dans les prochaines heures.
00:44:44Pas avant lundi, nous dit-on du côté des autorités.
00:44:47Allez, on va marquer une très courte pause.
00:44:49100% politique revient dans un instant.
00:44:51On va parler politique, justement, à 22h,
00:44:53notamment avec ce tweet de Guillaume Meurice.
00:44:56Je ne sais pas si vous connaissez Guillaume Meurice, Joséphine.
00:44:57Je connais très bien, il ne me fait pas du tout rire, mais il paraît que c'est un humoriste.
00:45:01C'est un humoriste officiel, j'aime beaucoup les humoristes officiels.
00:45:04Eh bien, on va en parler dans un instant.
00:45:05C'est tête de gauche, non ?
00:45:07On en parle dans un instant.
00:45:08À tout de suite sur CNews.
00:45:15De retour sur le plateau de 100%,
00:45:17politique était bienvenue.
00:45:19Si vous nous rejoignez, chers amis, pour vous accompagner jusqu'à minuit.
00:45:22Sabrina Medjéber est avec nous.
00:45:24Pascal Vitopenedi également.
00:45:26À vos côtés, Joseph Touvenel.
00:45:28Dans un instant, nous allons parler politique.
00:45:30Oui, cette émission s'appelle 100% politique.
00:45:32Nous allons respecter bien évidemment la promesse,
00:45:35même si nous allons revenir largement également sur ce sabotage de la SNCF
00:45:39qui a pourri la vie à des milliers et des milliers de voyageurs aujourd'hui.
00:45:43Mais avant, elle est avec nous.
00:45:44Bonsoir, ma chère Maureen, pour le Flash Info.
00:45:46Ma chère Maureen, je pensais que vous portiez la flamme olympique ce soir.
00:45:48Je m'aperçois que ce n'est pas le cas.
00:45:50Eh bien non, ce n'est pas le cas, Olivier.
00:45:51J'aurais bien aimé cependant, mais je suis avec vous en plateau ce soir.
00:45:54Et oui, pour nous livrer les toutes dernières informations,
00:45:56c'est le Flash Info tout de suite avec vous, ma chère Maureen.
00:45:59À la une de l'actualité, Olivier,
00:46:01l'ADN de Lina, découverte dans une voiture volée,
00:46:04non loin du lieu de sa disparition.
00:46:06Une découverte qui devrait permettre de localiser la jeune fille,
00:46:09selon la procureure.
00:46:10Pour rappel, Lina, 15 ans, a disparu le 23 septembre 2023 dans le Barin
00:46:15et reste introuvable depuis.
00:46:18Bonne nouvelle pour les Français.
00:46:20EDF anticipe une baisse durable des prix de l'électricité.
00:46:23Le fournisseur a amélioré son bénéfice de 21% à 7 milliards d'euros
00:46:27au premier semestre 2024.
00:46:29Le géant électricien avait fini 2023 avec un bénéfice record de 10 milliards d'euros.
00:46:34Barack Obama soutient Kamala Harris à l'élection présidentielle de novembre
00:46:38pour l'ancien président américain.
00:46:39L'actuelle vice-présidente fera une fantastique présidente des Etats-Unis.
00:46:43La démocrate a également reçu le soutien de l'ancienne première dame,
00:46:47Michelle Obama, qui évoque déjà un événement historique.
00:46:51Merci beaucoup, ma chère Maureen.
00:46:53Nous vous retrouvons donc à 23h pour un nouveau point complet sur l'actualité,
00:46:56si vous l'acceptez, bien évidemment.
00:46:59A tout à l'heure, Maureen.
00:47:00Nous allons donc parler politique.
00:47:02Avec cette passe d'armes, il y a du rififi au Nouveau Front Populaire.
00:47:05Finalement, l'unité affichée, on se souvient,
00:47:08entre les deux tours de l'élection législative,
00:47:10eh bien, ça n'a plus l'air d'être d'actualité.
00:47:13Pour preuve, cet échange entre Emmerick Caron, l'Insoumis,
00:47:17et Emma Rafovitch du Parti Socialiste.
00:47:19On va d'abord écouter Emma Rafovitch et on en parle ensuite.
00:47:22Parce que oui, le Nouveau Front Populaire, ce n'est pas la nupes.
00:47:25Le Nouveau Front Populaire, c'est finalement un programme rééquilibré
00:47:29qui porte aussi, finalement, le programme que nous avons porté
00:47:32avec le Parti Socialiste et Raphaël Glucksmann
00:47:35pendant la campagne des Européennes.
00:47:37Ce projet-là, on le portera.
00:47:39Mais moi, je le dis également, dans ce projet,
00:47:41nous parlons de refus de la brutalisation de la vie politique.
00:47:45Et donc, demain, et même dès aujourd'hui en réalité,
00:47:48avoir le Parti Socialiste central dans cette nouvelle alliance,
00:47:52dans ce Nouveau Front Populaire,
00:47:54ça veut dire aussi que nous ne laisserons rien passer.
00:47:57Et comme l'a pu dire...
00:47:59Vous n'accepterez pas de débordement de la part de la France Insoumise ?
00:48:01Nous n'accepterons aucun débordement, nous n'accepterons aucune outrance.
00:48:06Donc, Emma Rafovitch du Parti Socialiste,
00:48:09nous l'avons bien compris, au sein du Nouveau Front Populaire,
00:48:11n'acceptera aucune outrance de la part de la France Insoumise.
00:48:15La France Insoumise, on le rappelle, alliée du Parti Socialiste
00:48:18au sein même du Nouveau Front Populaire.
00:48:20Réponse d'Emmerick Caron,
00:48:21il ne l'a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux.
00:48:24Nous non plus, nous n'accepterons aucune outrance
00:48:27ni aucun débordement de personnalité du PS,
00:48:30parti qui occupe une place importante dans le NFP,
00:48:33mais pas central puisqu'il est minoritaire par rapport à LFI,
00:48:37laquelle constitue toujours la force la plus importante.
00:48:40On voit bien qu'LFI veut garder la main, Joseph Touvenel,
00:48:42depuis le début sur ce Nouveau Front Populaire.
00:48:45Il y a une erreur que j'entends régulièrement un peu partout,
00:48:48on nous parle de trois blocs à l'Assemblée.
00:48:50Il n'y a pas trois blocs, il y a un bloc RN avec ses alliés,
00:48:54ça fait un bloc et il y a deux conglomérats.
00:48:56Et là, c'est le conglomérat de gauche qui a fait une alliance
00:49:00très rapide, tellement rapide qu'on a l'impression
00:49:03que certains ont signé un accord avec un programme
00:49:06qu'ils n'avaient pas lu.
00:49:07Puisque maintenant, ils nous disent évidemment,
00:49:08si on est au pouvoir, on ne va surtout pas l'appliquer.
00:49:11Ça, c'est le Parti Socialiste.
00:49:12Et heureusement, parce que si on appliquait le programme
00:49:15tel qu'il est, ça serait déjà qu'on est très, très mal
00:49:18économiquement et socialement, on sera encore plus mal.
00:49:21Donc, on va que sur le conglomérat.
00:49:23Et maintenant, oui, entre la gauche et l'extrême gauche,
00:49:26ça a toujours été le cas, ça a toujours été la guerre.
00:49:29Et l'extrême gauche a toujours essayé de manger la gauche,
00:49:32qui en partie se laisse faire.
00:49:34Mais ce que je note aussi quand même, c'est le refus
00:49:37de la brutalisation politique.
00:49:39C'est très, très bien que cette politique socialiste
00:49:44nous dise le refus de la brutalisation politique.
00:49:46Mais quand je refuse d'appliquer le règlement
00:49:49de l'Assemblée nationale, qui prévoit que les postes
00:49:51au bureau sont en proportion du poids politique
00:49:55de chaque groupe, ce n'est pas une brutalisation
00:49:57de la vie politique.
00:49:58On ne peut pas être très brutal vis-à-vis de ceux,
00:50:01alors on a le droit de ne pas les aimer,
00:50:03on a le droit de considérer que ce sont des adversaires,
00:50:05mais ce sont des gens qui sont élus,
00:50:07qui respectent les lois de la République,
00:50:10qui respectent la Constitution.
00:50:12Est-ce que ce n'est pas une brutalisation
00:50:14de les mettre hors du champ et de ne pas respecter
00:50:17le règlement de l'Assemblée nationale ?
00:50:19Donc on ne peut pas reprocher aux uns,
00:50:21je n'accepterai pas la brutalisation,
00:50:23quand la veille, on a été très brutal avec d'autres.
00:50:25Cette séquence, effectivement, Genevve Tounel,
00:50:27cette séquence également, Sabrina Medjéber,
00:50:29qui met en lumière, au fond, la division
00:50:31au sein du Nouveau Front populaire
00:50:33entre le Parti socialiste et la France insoumise.
00:50:35Or, le Nouveau Front populaire, la France insoumise en tête,
00:50:39depuis le second tour des élections,
00:50:42répète, qui veut bien l'entendre,
00:50:43qu'ils sont majoritaires,
00:50:45qu'ils doivent être à la tête du pays,
00:50:48que le Premier ministre ou la Première ministre
00:50:51doit être bien une personnalité
00:50:53émanant du Nouveau Front populaire.
00:50:54Mais on voit bien que dans la vraie vie,
00:50:55ce n'est pas du tout le cas.
00:50:56C'est-à-dire qu'il y a de réelles divisions
00:50:58au sein même du Nouveau Front populaire.
00:51:00Et donc, tout cela est monté un peu sur une arnaque,
00:51:03si je puis dire.
00:51:04Oui, d'autant que le cas Emma Raffovitch
00:51:07est très illustratif des dissensions
00:51:10qui ont opposé la France insoumise
00:51:13et le Parti socialiste dont elle est issue,
00:51:15puisque c'est une ancienne présidente
00:51:17de ce qu'on appelle dans la structure du Parti socialiste
00:51:20le MGS, le mouvement des jeunes socialistes.
00:51:24Je rappelle que, puisqu'elle parle de brutalisation
00:51:27du débat public, elle, elle en a fait les frais
00:51:29puisqu'elle a été largement insultée, ostracisée
00:51:33du fait de ses origines juives.
00:51:36Donc, elle a subi, elle, personnellement,
00:51:38les attaques de plein fouet de cette fameuse
00:51:41brutalisation politique aujourd'hui
00:51:43dont elle se défend.
00:51:43Mais, comme dit Joseph, il fallait peut-être
00:51:46réfléchir en amont, puisque c'est Raphaël Glucksmann
00:51:50à l'époque qui l'avait défendu, justement,
00:51:52au nom de la lutte contre l'antisémitisme.
00:51:54Et c'est tant mieux.
00:51:55Mais il n'empêche que Raphaël Glucksmann
00:51:57a fait alliance avec la France insoumise,
00:51:59encore une fois, pour constituer un bloc
00:52:01et peser dans le rapport de force politique,
00:52:05sachant qu'encore une fois,
00:52:06et je pense qu'il va falloir l'assainer
00:52:08et continuer de l'assainer,
00:52:09la France insoumise n'est pas sortie
00:52:11la grande vaincresse de l'élection législative.
00:52:14La France insoumise, c'est un groupe minoritaire
00:52:17au sein du Nouveau Front Populaire,
00:52:19donc ils n'ont aucune légitimité
00:52:20d'un point de vue arithmétique
00:52:22à demander à ce que le Premier ministre
00:52:24soit issu de la France insoumise.
00:52:26Cela étant dit, cela étant fait,
00:52:29aujourd'hui, au sein de ce groupe
00:52:31ou de partis politiques,
00:52:33ils règlent leur compte parce qu'ils espèrent
00:52:36se coaliser pour peser dans ces fameux
00:52:39blocs centraux en termes de nombre d'élus.
00:52:43Mais encore une fois, en additionnant le PS,
00:52:47les membres de la France insoumise
00:52:48et tout le reste, certains écologistes, etc.,
00:52:50même divers gauches,
00:52:52eh bien, ils n'obtiennent pas la majorité absolue
00:52:54qui leur donnerait la légitimité politique
00:52:56et institutionnelle de pouvoir demander
00:53:00ou sommer finalement,
00:53:01parce qu'ils aiment ça, un sommet de président.
00:53:02On entend souvent leur quiriel de sommation,
00:53:07précisément, pour lesquels ou à travers lesquels
00:53:10le président de la République se doit de nommer
00:53:12un Premier ministre issu d'une oeuvre en populaire.
00:53:14Donc, non.
00:53:15Et cette crise ou cette intracrise
00:53:17entre Émeric Caron et Emma Rafovich
00:53:20est très, très significative
00:53:22de toutes les dissensions qui ont eu lieu
00:53:24et de toute cette maiguerie
00:53:25où chacun fait la courte échelle à d'autres
00:53:28pour pouvoir, encore une fois,
00:53:29être élu légitimiste des postes
00:53:31et réclamer des positions institutionnelles
00:53:33ou non cette légitimité,
00:53:34ce qui est complètement décalé,
00:53:37décorrélé de la réalité politique de l'hémicycle.
00:53:39Justement, pourquoi pas,
00:53:42pour clore le chapitre,
00:53:43une fois pour toutes,
00:53:44ne pas nommer, par exemple, Lucie Castex ?
00:53:45Pourquoi le président de la République
00:53:46ne nommerait pas Lucie Castex Premier ministre ?
00:53:48Elle resterait, quoi, quelques jours,
00:53:50finalement, Premier ministre
00:53:53et le chapitre serait clos.
00:53:55C'est le choix du président de la République.
00:53:56C'est comme ça qu'est faite la Constitution.
00:53:58Et le général de Gaulle avait été très clair.
00:54:00Il avait d'ailleurs indiqué
00:54:02que la Constitution de 1958,
00:54:03elle avait été faite notamment
00:54:05pour permettre au président de la République
00:54:07de rester à présider,
00:54:09même s'il n'y avait pas une majorité
00:54:10à l'Assemblée nationale.
00:54:12C'est pour ça qu'il insistait sur le fait
00:54:13que c'est le président qui décide
00:54:16du Premier ministre.
00:54:17S'il y a une majorité,
00:54:19il s'essuie de la majorité.
00:54:20Mais s'il n'y a pas de majorité,
00:54:21comme le cas présent,
00:54:23alors après, le président de la République,
00:54:25on peut juger que c'est bien ou que c'est mal,
00:54:26il fait comme il veut.
00:54:28Je ne suis pas sûr que les différentes
00:54:30candidates qui ont été présentées
00:54:31aient été les meilleures jusqu'ici.
00:54:32Surtout, ma grosse crainte,
00:54:34c'est le programme.
00:54:35On a bien eu un Jean-Luc Mélenchon
00:54:37qui, à 20h02, nous disait
00:54:39qu'il était le vainqueur.
00:54:40Bien sûr.
00:54:40S'il avait été majoritaire, oui,
00:54:42mais il n'était pas majoritaire,
00:54:43ça vient d'être rappelé,
00:54:44et loin de là.
00:54:45Mais il a pris la main,
00:54:46comme il sait, il save très très bien faire.
00:54:48Ça, alors là, en com,
00:54:49il save très bien faire.
00:54:50Il a pris la main.
00:54:51Je suis le vainqueur,
00:54:52donc mon camp doit être
00:54:55premier ministrable.
00:54:55Et puis, Premier ministre,
00:54:57ce n'est pas que ça.
00:54:58On oublie que Premier ministre,
00:55:00ce sont des ministres,
00:55:01c'est une équipe,
00:55:02c'est une politique.
00:55:03Et donc, ce n'est pas qu'une personne.
00:55:05Et quand on voit la difficulté
00:55:06qu'ils ont à trouver une personne,
00:55:08on imagine la difficulté
00:55:10pour former une équipe.
00:55:11Je vous propose d'accueillir Axel Ronde,
00:55:13qui arrive.
00:55:14Venez donc, mon cher Axel Ronde,
00:55:16délégué poliste CFTC.
00:55:18Police, vous connaissez bien la CFTC,
00:55:21mon cher président.
00:55:21Un petit peu, me semble-t-il.
00:55:22Bonsoir.
00:55:23Bonsoir, Axel Ronde.
00:55:24Merci d'être avec nous.
00:55:26Et vous allez avoir la parole tout de suite,
00:55:28puisque je vais vous faire réagir
00:55:29dans 100% politique.
00:55:30Ce soir, à ce tweet de Guillaume Meurice.
00:55:33J'allais dire, membre de la France insoumise.
00:55:35Non, humoriste, pardonnez-moi.
00:55:38Voilà, puisque nous parlions
00:55:39de Jean-Luc Mélenchon,
00:55:40on se souvient humoriste de France Inter.
00:55:41Alors voilà, l'histoire est la suivante.
00:55:43La préfecture de police,
00:55:45aujourd'hui, donc, vous le savez,
00:55:47ce sont les Jeux olympiques
00:55:48avec des forces de l'ordre 45 000
00:55:49mobilisées dans la capitale.
00:55:51Eh bien, la préfecture de police de Paris
00:55:53tweet, donc envoie sur les réseaux sociaux
00:55:56ce message.
00:55:57Mettre des étoiles dans les yeux des enfants,
00:56:00c'est aussi ça, être policier
00:56:01pendant les Jeux olympiques,
00:56:02puisqu'on voit une patrouille de police,
00:56:04effectivement, s'adresser à un petit enfant.
00:56:07Réponse de Guillaume Meurice,
00:56:08donc, en attendant de leur mettre
00:56:10des lacrymos et des flashballs.
00:56:13Voilà, Guillaume Meurice,
00:56:14donc, qui répond à la préfecture de police.
00:56:17Votre réaction, Axel Ronde ?
00:56:19Vous levez les hommicidels ?
00:56:21Oui, c'est juste ridicule.
00:56:24Qu'est-ce que vous voulez ?
00:56:24C'est peut-être des personnes
00:56:26qui ont besoin d'exister,
00:56:27qui ont besoin d'être dans la polémique.
00:56:28En tout cas, ce que je retiens,
00:56:30c'est que, sur tout le long
00:56:31du parcours de la flamme,
00:56:33il y a eu une fervence populaire
00:56:35envers les forces de l'ordre,
00:56:36parce qu'on était déployés massivement,
00:56:39puisqu'on a escorté cette flamme
00:56:40avec des camions de CRS.
00:56:42Il y a eu, dans certains endroits,
00:56:44une compagnie entière,
00:56:46ainsi que des gendarmes.
00:56:47Et on a toujours été bien accueillis,
00:56:49bien applaudis.
00:56:51Donc, voilà, c'est ce que nous, nous retenons.
00:56:52Cela montre Axel Ronde
00:56:54qu'il y a une petite partie
00:56:55de la population pour qui,
00:56:57et on se souvient,
00:56:58Jean-Luc Mélenchon,
00:56:59ces propos-là qui avaient fait tant de bruit,
00:57:01on le comprend,
00:57:02pour qui la police tue.
00:57:03Là, la police envoie des gaz lacrymogènes
00:57:05et des flash-balls.
00:57:06Voilà, finalement, le message envoyé
00:57:08par Guillaume Meurice aujourd'hui.
00:57:10Oui, c'est très réducteur.
00:57:11Mais bon, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:57:13Ce sont des gens qui aiment bien
00:57:15polémiquer pour rien.
00:57:16En tout cas, nous, les fonctionnaires de police,
00:57:18on interviendra s'il a besoin.
00:57:19Dans tous les cas,
00:57:20on fera fi de toutes ces déclarations.
00:57:23Voilà, donc nous, ce qui nous anime,
00:57:24c'est notre métier au quotidien.
00:57:27On fera, on le fait avec beaucoup de passion,
00:57:31beaucoup de difficultés aussi.
00:57:33Maintenant, résumer cela,
00:57:36des gaz lacrymogènes et des flash-balls,
00:57:37je rappelle qu'en général,
00:57:38quand on les utilise,
00:57:39c'est qu'on est agressé,
00:57:40c'est qu'on est attaqué.
00:57:41Ou alors, c'est que des individus refusent
00:57:43de quitter les rassemblements
00:57:47ou les manifestations qui sont interdites
00:57:49ou qui sont ultra violentes,
00:57:50où il y a des black blocs.
00:57:51On le voit, enfin, vous connaissez l'image.
00:57:53Mais bien sûr, voilà,
00:57:54ce sont des moyens intermédiaires
00:57:57que nous avons la chance d'avoir en France.
00:57:59C'est vrai, Pascal Bitto-Panelli,
00:58:01lorsque les forces de l'ordre sont agressées.
00:58:03Voilà ce type de message.
00:58:05Votre réaction ?
00:58:07Cela vous choque profondément ou pas ?
00:58:09Alors, ça ne me choque pas
00:58:10parce que je connais l'individu
00:58:12qui aime se faire remarquer
00:58:14et qui est toujours dans cette dimension.
00:58:17Je trouve que c'est tout particulièrement lamentable,
00:58:20surtout dans une telle époque
00:58:23où on a des hommes et des femmes policiers,
00:58:25gendarmes qui sont jour et nuit sur le terrain
00:58:29pour sécuriser la France,
00:58:30pour faire que cette soirée se passe bien.
00:58:34Et il se trompe fort, ce monsieur,
00:58:36parce que, comme l'a dit Axel,
00:58:40les jeunes, pour beaucoup,
00:58:42apprécient beaucoup les policiers,
00:58:43sont assez admiratifs des services d'élite.
00:58:46On voit tous les soirs un film de policiers
00:58:48à la télévision sur toutes les chaînes.
00:58:50On ne voit pas un film d'électricien
00:58:51ou d'inspecteur des impôts,
00:58:53parce que c'est un métier adrénaline,
00:58:55c'est un métier qui est à ta part.
00:58:56Moi, j'ai écrit un livre avec Robert Paturel,
00:58:59qui a été une star du Red.
00:59:00Quand on signe nos livres,
00:59:01on a beaucoup d'enfants qui viennent.
00:59:03C'est très, très gratifiant.
00:59:05Robert Paturel, vous savez que mon fils qui fait du karaté,
00:59:07le connaît très bien.
00:59:08Il y est encore, vous voyez.
00:59:09C'est très gratifiant.
00:59:14Et comme l'a dit Axel,
00:59:16tout ce qui s'est passé autour des jeunes
00:59:18nous ont prouvé qu'il y avait un gros relationnel
00:59:21avec la population qui voyait les policiers et les gendarmes
00:59:24comme un rempart indispensable.
00:59:26Et donc, ce monsieur, il est à côté de la plaque.
00:59:28Il est à côté de la plaque, effectivement.
00:59:30Sabrina Medjéber, ce qu'on voit,
00:59:31c'est qu'aujourd'hui, la France aime sa police.
00:59:34Et il y a toujours cette petite minorité agissante,
00:59:37bruyante, à l'image de Guillaume Meurice, visiblement,
00:59:40qui ne peut pas s'empêcher de dire merci aux forces de l'ordre,
00:59:44qui toujours remet, pointe du doigt, les forces de l'ordre.
00:59:47Qu'est-ce que ça révèle ?
00:59:49Ça révèle qu'il y a une lecture de lutte des classes dans cette histoire.
00:59:56C'est-à-dire que des personnes comme Guillaume Meurice,
00:59:58elles, elles sont claquemurées dans des beaux salons germanopratains,
01:00:02pendant que la France périphérique, la France invisibilisée,
01:00:04la France qui travaille, la France qui vit dans des quartiers
01:00:08hors contrôle tenus par les narcotrafiquants,
01:00:10elle, elle a besoin de sa police.
01:00:12Et elle, d'ailleurs, même par extension,
01:00:15les autres Français aiment la police,
01:00:17mais les vulnérabilités sociales qui concernent, justement,
01:00:21les personnes que je viens d'énoncer,
01:00:23il n'a jamais un mot pour elles.
01:00:26En revanche, comme disait M. Bitto Pannelli,
01:00:29le policier, c'est aussi un imaginaire d'enfant.
01:00:32C'est aussi un rêve d'enfant.
01:00:35Et on lit à travers ce tweet immonde que finalement,
01:00:39eh bien, en tant qu'enfant, tu serres la main à la police
01:00:42et en tant qu'adulte, tu verras,
01:00:44la police viendra te jeter des lacrymos et des flashballs
01:00:48comme s'il y avait une équation, comme s'il y avait une causalité
01:00:51à ce qu'en tant qu'enfant, tu puisses grandir en paix.
01:00:53Et puis, lorsque tu deviendras adulte, eh bien, tu verras,
01:00:56ils viendront te jeter des lacrymos et des flashballs.
01:01:00En même temps, ce n'est pas surprenant de cet humoriste.
01:01:03Il est encore une fois dans la digne rhétorique de la violence,
01:01:08la violence par les mots et la violence par les actes.
01:01:11Pour ceux qui accompagnent cette idéologie.
01:01:14Et je ne cesserai de rappeler cette phrase incroyable
01:01:17d'une linguiste qui s'appelle Yana Inbroum,
01:01:20qui disait lorsque l'on détruit le discours, on détruit le sujet.
01:01:24Et Guillaume Meurice est parfaitement dans cette rhétorique
01:01:28d'annulation et de destruction de l'autre.
01:01:32Et l'autre, c'est évidemment la police, parce que la police,
01:01:35comme vous le rappelez tout à l'heure, c'est le garde-fou
01:01:39de la sécurité des citoyens.
01:01:41C'est la dernière digne même qui reste en France
01:01:44pour que les personnes puissent se sentir en sécurité.
01:01:47Et on l'a vu pendant la préparation des JO,
01:01:49à quel point les policiers, les forces de l'ordre qui étaient en place
01:01:52ont été largement accueillis.
01:01:54Moi, par exemple, j'en ai croisé avant-hier.
01:01:56Je leur ai serré la main.
01:01:56Je les ai félicités parce que depuis quand même,
01:01:59les gilets jaunes ont subi pas mal de violences politiques.
01:02:01Et vous êtes toujours là.
01:02:02On vous demande de ne pas prendre de congés.
01:02:04Vous êtes toujours opérationnel.
01:02:05Vous ne vous plaignez pas.
01:02:06Donc, il faut déjà saluer les forces de l'ordre
01:02:09et dire à M. Meurice que lorsqu'il se sentira en réel danger dans sa vie,
01:02:13il ne m'étonnerait pas qu'il fasse appel aux forces de l'ordre.
01:02:15En tout cas, je vous donne la parole, Joseph Rouven, dans un instant.
01:02:18Mais, Martin Mazur, me souffle effectivement une réalité.
01:02:22C'est que Guillaume Meurice, il est suivi à Aix-les-Rondes
01:02:24par des milliers et des milliers de personnes.
01:02:26Donc, forcément, c'est ça.
01:02:29C'est qu'il a une responsabilité également.
01:02:31C'est-à-dire qu'il ne peut pas jouer comme ça.
01:02:33Bien évidemment, mais comme un leader politique,
01:02:36on ne peut pas le citer, M. Mélenchon,
01:02:37finalement, se réjouit un petit peu que les fonctionnaires de police meurent.
01:02:42Vous voyez ce qui se passe.
01:02:44Tous ces gens qui, finalement, le suivent vont faire une digression
01:02:48et vont dire que finalement, c'est bien que les policiers meurent
01:02:51et on va les attaquer.
01:02:53Donc, c'est un petit peu dommage parce que la sécurité,
01:02:56c'est le bien de tous.
01:02:57Finalement, c'est un bien commun.
01:03:00Ça fait partie des droits de l'homme.
01:03:03On doit avoir, jouir d'une sécurité et on est là pour cela.
01:03:08Et donc, c'est vraiment dommage que toujours une minorité politisée
01:03:13soit contre nous, alors que finalement, elle devrait être un rassembleur
01:03:17autour de nous, puisque nous, nous défendons uniquement la République.
01:03:20Nous la portons à bout de bras, souvent, d'ailleurs, trop souvent.
01:03:25Tout repose sur les épaules de la police nationale.
01:03:28Et pourtant, je rappelle qu'il y a quand même 40 policiers
01:03:30qui sont blessés chaque jour dans notre pays,
01:03:32un petit peu dans l'indifférence, en tout cas, de ces personnes-là,
01:03:36puisque jamais ils ne nous apportent le moindre soutien
01:03:39quand on est blessé dans nos chaires,
01:03:41alors même que nous sommes les filles et les fils de la République.
01:03:45Et on va parler des effectifs engagés avec vous
01:03:48dans un instant pour les Jeux olympiques.
01:03:51Rappelez aussi qu'il n'y a eu que très peu d'actes de délinquance
01:03:54depuis que les forces de l'ordre sont, il y a autant de bleus
01:03:57dans les rues de Paris ces derniers jours.
01:03:59Mais avant, Joseph Touvenel, sur ce tweet de Guillaume Meurice,
01:04:02vous souhaitiez ajouter un élément.
01:04:04Oui, j'allais dire exactement ce qui vous a été glissé dans l'oreillette.
01:04:07C'est que le problème de Guillaume Meurice, c'est qu'il a une parole publique,
01:04:10donc il s'adresse à un grand nombre.
01:04:12Et ça a des conséquences, ça a des conséquences directes.
01:04:15Il y a encore 30 ans, quand on demandait les professions à l'école des parents,
01:04:22un enfant de policier le disait.
01:04:27Aujourd'hui, dans bien des cas, il le cache.
01:04:29Pourquoi il le cache ?
01:04:31À cause de gens comme Guillaume Meurice,
01:04:33qui font croire que leurs parents sont des monstres
01:04:35parce qu'ils sont dans la police ou dans la gendarmerie.
01:04:38Et donc, cette parole publique, c'est une parole publique de haine
01:04:43qui déclenche derrière.
01:04:44Alors lui, il est très prudent, relativement prudent.
01:04:47Mais il y a des gens beaucoup moins prudents avec ces paroles de haine,
01:04:50puisque la police, ce sont les agresseurs en fait, c'est ce qu'il nous dit.
01:04:54C'est elle qui blesse.
01:04:55Il vous dirait que c'est de l'humour, puisque c'est un humoriste.
01:04:57Ils nous le disent, la police tue.
01:05:00Alors, qu'est-ce qui se passe après ?
01:05:01Eh bien, il se passe que dans les écoles,
01:05:02il y a des enfants, puisqu'il s'agit d'enfants,
01:05:04qui se font tabasser à cause de gens comme Guillaume Meurice,
01:05:08qui lui, il est bien à l'aise dans les beaux salons parisiens.
01:05:11Ce n'est pas lui.
01:05:12Sauf si un jour, il en a besoin, il n'hésitera pas à appeler la police au secours.
01:05:15Axel Honte, c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est difficile pour les enfants
01:05:19de vos collègues à l'école de dire, voilà, mon père, ma mère est policier.
01:05:24Autrefois, c'est vrai que c'était une fierté de dire que son père était
01:05:27ou gendarme ou policier.
01:05:28Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
01:05:29Ce n'est plus le cas, effectivement.
01:05:31Et puis même, nous, en tant que policiers,
01:05:33on ne le dit pas forcément quand on rencontre des gens.
01:05:37En tout cas, parce qu'on ne les connaît pas forcément.
01:05:38On ne va pas dire la première chose, qu'on est fonctionnaire de police.
01:05:41Non, on ne le dit plus.
01:05:42On le cache parce que finalement, oui, vous avez ce discours ambiant.
01:05:46Alors là, il se retranchera vers l'humour.
01:05:50Finalement, c'est facile.
01:05:52C'est une facilité parce que finalement, en plus,
01:05:54ces personnes n'assument pas vraiment et vont dire qu'ils ne font qu'un trait
01:05:57d'humour, mais non, ça crée, en tout cas, nous, ça nous pose des difficultés.
01:06:01Beaucoup de collègues, quand ils sont reconnus, sont même des fois obligés
01:06:05de déménager, ne peuvent plus rester là où ils habitent.
01:06:09On a bien pu le voir aussi sur des affaires où finalement,
01:06:14l'identité des policiers a été a été donnée.
01:06:17Et tout de suite, on a eu des difficultés.
01:06:21Les collègues ont été obligés de déménager.
01:06:22Donc, ce n'est pas possible, finalement, de continuer dans des situations
01:06:27comme ça, avec des individus qui nous critiquent en permanence
01:06:29et qui ont besoin de nous, comme vous dites, et qui ont déjà eu besoin de nous.
01:06:31D'ailleurs, par le passé, par exemple, encore d'autres.
01:06:38En tout cas, 45 000 policiers et gendarmes mobilisés jusqu'au 11 août
01:06:43accéléreront dans un mot avant de marquer une pause.
01:06:45Peut être, ça sera quoi ces deux semaines non stop pour les forces de l'ordre ?
01:06:51Oui, c'est déjà...
01:06:53Trois semaines, à moins ?
01:06:54Oui, c'est tout le tout, jusqu'en tout cas jusqu'au 11 août.
01:06:57On ne pourra pas poser deux jours de repos et après,
01:07:00on pourra prendre une dizaine de jours s'il y a de la place.
01:07:04Mais ça va être très compliqué parce que tout dépendra aussi de la rentrée sociale,
01:07:07parce que malheureusement,
01:07:09ce qui s'annonce pourrait être compliqué aussi, encore une fois, pour nous.
01:07:13Puisque voilà, on sait très bien que des gens vont certainement
01:07:18vouloir profiter de la difficulté, en tout cas, de trouver un gouvernement
01:07:22pour pouvoir rajouter finalement une tension sociale.
01:07:25Et encore une fois, ça va être les policiers qui vont être appelés
01:07:28pour finalement rétablir et ramener l'ordre.
01:07:31Ça, ça nous inquiète et là, ça va être compliqué parce que,
01:07:35comme je vous ai dit, comme vous avez bien dit,
01:07:37on est mobilisés à 100% des effectifs,
01:07:39mais à un moment donné, physiologiquement, on ne va pas tenir.
01:07:43Donc, il faudra effectivement avoir des jours de repos.
01:07:45Malheureusement, s'il y a une explosion sociale,
01:07:49ça va être très, très compliqué pour nous.
01:07:51Un grand merci, en tout cas, aux forces de l'ordre et bon courage.
01:07:54Vous restez avec nous, Axel Ronde.
01:07:55On marque une très courte pause.
01:07:56On va s'intéresser à d'autres menaces dans un instant.
01:07:59Celle de Rima Hassan visant, cette fois, François-Xavier Bellamy.
01:08:03Alors, François-Xavier Bellamy,
01:08:05ce n'est pas le genre de politique à judiciariser la politique, justement.
01:08:09Et cette fois, il l'a fait.
01:08:11Peut-être preuve que l'heure est grave.
01:08:15On en parle dans un instant.
01:08:16Restez avec nous sur CNews.
01:08:22Bonsoir à tous.
01:08:23Bienvenue dans 100% politique à une seconde près.
01:08:25Je me retrouvais tout seul, mais vous êtes là.
01:08:27Un grand merci.
01:08:28Regardez, ils arrivent tous, les uns après les autres,
01:08:30après une petite pause bien méritée.
01:08:33Ceci étant dit, nous sommes toujours avec Sabrina Medjéber,
01:08:37essayiste, sociologue à vos côtés.
01:08:39Amaury Brelet nous a rejoint.
01:08:40Comment allez-vous, mon cher Amaury ?
01:08:41Bonsoir, très bien.
01:08:42Journaliste Valeurs Actuelles.
01:08:43Axel Ronde, policier du syndicat CFTC, est également avec nous.
01:08:48Pascal Bito Panelli, expert en sécurité, nous accompagne.
01:08:51Et Joseph Touvenel, directeur de Capital Social.
01:08:54Nous allons revenir, bien évidemment, largement sur ce sabotage ce soir
01:08:58concernant le réseau ferroviaire.
01:09:01Mais avant, 100% politique, c'est la promesse.
01:09:03Nous allons parler politique et nous allons revenir sur cet échange,
01:09:07sur ces menaces, plus précisément, de Rima Hassan
01:09:10visant François-Xavier Bellamy.
01:09:12Après plusieurs tweets échangés avec sa collègue insoumise
01:09:15sur le réseau social X, le député européen François-Xavier Bellamy
01:09:20a décidé de porter plainte pour menace de mort.
01:09:22Le chef de file des eurodéputés estime avoir été jeté,
01:09:25je le cite, à la vindicte populaire des milieux islamistes par Rima Hassan.
01:09:30On regarde ce sujet qui va nous résumer un petit peu la situation
01:09:34et on en parle ensuite.
01:09:36C'est une réaction qui n'a pas tardé, celle de l'avocat de Rima Hassan.
01:09:40Dans un communiqué, il dénonce des accusations mensongères
01:09:43concernant les propos de François-Xavier Bellamy
01:09:46et annonce le dépôt de deux plaintes,
01:09:48l'une pour diffamation publique et l'autre pour dénonciation calomnieuse.
01:09:52Monsieur François-Xavier Bellamy indique qu'il serait impossible
01:09:55de ne pas comprendre le tweet de Mme Rima Hassan
01:09:57comme des menaces physiques directes.
01:09:59Le député européen a l'air poursuivi en affirmant que Mme Hassan
01:10:02a à plusieurs reprises légitimé les actions violentes des milieux islamistes.
01:10:07De telles accusations d'une extraordinaire gravité sont parfaitement mensongères.
01:10:11Ces plaintes font suite à celles déposées par l'eurodéputé François-Xavier Bellamy
01:10:15qui accuse sa collègue insoumise d'avoir eu des propos menaçants.
01:10:18La menace envers tout citoyen comme envers un élu
01:10:21ne peut être tolérée dans une société démocratique.
01:10:24Cette semaine se jouait l'élection à la vice-présidente
01:10:27de la commission des droits de l'homme du Parlement européen
01:10:29pour laquelle Rima Hassan était candidate.
01:10:32Une candidature empêchée par l'eurodéputé LR
01:10:35reportant le vote à la rentrée en septembre et suscitant la colère de l'élu LFI.
01:10:40Pour le moment, François-Xavier Bellamy et ses petits copains,
01:10:43proches du régime génocidaire israélien, dorment bien la nuit.
01:10:46Ça ne va pas durer.
01:10:47La lâcheté qui vous anime ici est la même que celle qui est dans votre regard vide et fuyant
01:10:52quand je vous croise dans les couloirs du Parlement européen.
01:10:55Tremblez, ce n'est que le début.
01:10:56Dans la classe politique, les messages de soutien de droite se multiplient,
01:11:00notamment celle de Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée,
01:11:04qui demande à ce que le Parlement européen prenne des sanctions à l'encontre de Rima Hassan.
01:11:11Les réactions se sont succédées.
01:11:14À droite, bien évidemment, pour apporter le soutien à François-Xavier Bellamy.
01:11:18À gauche, surtout pour apporter un soutien à Rima Hassan, à l'image de Sandrine Rousseau.
01:11:25On va peut-être voir sa réaction.
01:11:26Aucun différent politique ne se règle par le harcèlement.
01:11:29Soutien à Rima Hassan, voilà, on inverse finalement avec Sandrine Rousseau l'accusation.
01:11:35En revanche, et c'est la nouveauté du jour, ce tweet de Mickael Delafosse.
01:11:39Alors lui, c'est un socialiste.
01:11:41Monsieur Bellamy est un parlementaire.
01:11:43Ce tweet est une scandaleuse incitation à la haine.
01:11:45Le débat démocratique mérite mieux.
01:11:48Personne ne peut soutenir de tels propos totalement irresponsables.
01:11:51J'adresse à François-Xavier Bellamy un soutien républicain.
01:11:54Mickael Delafosse, c'est finalement le seul, à gauche, qui soutient François-Xavier Bellamy.
01:12:00Or, vu les propos de Rima Hassan, on aurait pu penser qu'à gauche, tout le monde se soulève
01:12:05contre ces menaces de mort.
01:12:06Puisque ce sont bien des menaces de mort lorsqu'on lit le tweet, Sabrina Medjéber.
01:12:10Alors, il y a plusieurs points concernant Lady Gaza, comme l'avait surnommé le JDD.
01:12:20La première, c'est qu'on en parlait tout à l'heure sur les caisses de résonance.
01:12:24Rima Hassan est devenue une icône.
01:12:25C'est devenu une réelle représentation culturelle.
01:12:28Il faut bien le comprendre.
01:12:29C'est quelqu'un qui est capable de solliciter en quelques minutes un soulèvement de plusieurs
01:12:34milliers de personnes devant une tour, ou des médias, devant la tour TF1, parce que
01:12:40le Premier ministre israélien a donné une interview.
01:12:42Donc, elle a une caisse de résonance très, très importante.
01:12:46Ça, c'est la première des choses.
01:12:47La deuxième des choses, c'est qu'une fois n'est pas coutume, Rima Hassan, elle
01:12:51est habituée à sa rhétorique extrêmement violente, digne réellement des mafieux avec
01:13:02des injonctions et des impératifs qui somment l'individu de se taire, ou en tout cas elle
01:13:08tente par cette rhétorique d'invisibiliser l'autre, son adversaire, son adversaire politique.
01:13:14Vous voyez, on voit effectivement le tweet pour le moment, François-Xavier Mélenchon,
01:13:16c'est plutôt qu'un proche du régime génocide israélien, dorme bien la nuit, ça ne va
01:13:20pas durer, dit-elle, et il y a un autre tweet aussi qu'elle a publié, qu'on va voir
01:13:23dans un instant.
01:13:24Pardonnez-moi, je vous ai coupé la parole.
01:13:25Non, je vous en prie, c'est que la rhétorique est très importante.
01:13:28Bélamy et ses petits copains, complices du régime, ses petits copains…
01:13:32« Trembler, ce n'est que le début. »
01:13:33Voilà.
01:13:34Et ensuite, elle termine effectivement par « Trembler, trembler, ce n'est que le début.
01:13:39» Vous savez, il y a une application qui s'appelle Sky ICC, qui est une application
01:13:45qui a été élaborée pour les narcotrafiquants.
01:13:49La DGFC a mis un an à retracer et à décrypter un milliard de SMS.
01:13:55Eh bien, franchement, en ayant regardé ces SMS, je peux les comparer au tweet de Mme
01:14:00Hassan, sémantiquement, il n'y a aucune différence.
01:14:04Le « Trembler, ce n'est que le début », c'est évidemment annonciateur, n'importe
01:14:09qui autour de sa table peut le comprendre.
01:14:10Monsieur Bélamy, il a réagi en fonction de ses propos, simplement parce que Mme n'a
01:14:18pas accepté l'idée d'avoir été écartée à la présidence de la Commission des droits
01:14:23de l'homme du Parlement européen.
01:14:24Donc, si d'un point de vue narcissique, elle n'arrive pas à gérer ses failles,
01:14:28ça c'est son problème.
01:14:29Si politiquement, elle n'arrive pas à accepter la défaite en menaçant l'interlocuteur,
01:14:34là ça devient un problème politique.
01:14:36Et quand je vois le tweet de Mme Sandrine Rousseau, qui considère que la décision
01:14:42de François-Xavier Bélamy, qui a été prise collégialement, d'écarter Mme Rima Hassan,
01:14:48c'est du harcèlement.
01:14:49Donc, j'ignorais que Mme Sandrine Rousseau était procureure, qu'elle avait le droit
01:14:52de qualifier pénalement ce qui est du ressort de cette affaire.
01:14:55Et au lieu de comprendre les échanges qui se sont déroulés entre François-Xavier
01:15:02Bélamy et Mme Hassan, elle accole le mot « harcèlement » et puis elle considère
01:15:06que François-Xavier Bélamy, qui a été victime de menaces quasiment de mort, puisque
01:15:11il a saisi le procureur et c'est Thibault de Montbréal qui est un habitué précisément
01:15:15des diffamations publiques et des menaces de mort, qui lui-même d'ailleurs est sous
01:15:18protection policière, il faut le rappeler quand même, eh bien Mme Rousseau ne comprend
01:15:23pas que c'est le harcèlement qu'elle estime comme étant du harcèlement, ce sont
01:15:28des menaces que Mme Rima Hassan a proférées et que François-Xavier Bélamy n'a fait
01:15:33que répondre en toute courtoisie.
01:15:35Lui-même a dit dans son communiqué de presse que ce n'était pas dans son habitude de
01:15:40judiciariser la vie politique mais compte tenu du contenu sémantique des tweets de
01:15:45Mme Hassan, il n'avait pas le choix, n'importe qui aurait porté plainte contre Mme Hassan
01:15:50au regard de ces injonctions et de ces impératifs mafieux.
01:15:53Effectivement, vous parlez d'impératifs mafieux, accélérons-nous vous avec vos yeux
01:15:57de policier si je puis dire, c'est tout de même navrant de voir des députés européens
01:16:00avoir ce langage, je pense également à Sébastien Delogu, vous savez au sein de l'Assemblée
01:16:06nationale, qui a eu cette attitude menaçante vis-à-vis d'un autre député, du plus jeune
01:16:11député du Rassemblement national, c'est tout de même navrant de voir ce spectacle-là
01:16:16aujourd'hui de la part de représentants du peuple.
01:16:19Oui, c'est triste, d'ailleurs je les appelle plutôt à se ressaisir, à se recentrer finalement
01:16:24sur les problématiques des Français, puisque c'est ça qui nous importe au final, avoir
01:16:29un comportement comme cela, c'est triste et malheureusement, vu le contexte aussi
01:16:36au Parlement chez nous, national, ça risque aussi d'être très tendu, on le voit bien,
01:16:43certaines personnalités ont failli déjà en venir aux mains lors des commissions, des
01:16:50votes des commissions.
01:16:51Donc c'est triste, c'est un triste spectacle que nous montrent ces hommes et ces femmes politiques.
01:16:56On a peut-être un mot à Maurice Brelais, Joseph Touvenel, pour conclure ce chapitre.
01:17:00Au début, dans son premier titre, François-Xavier Bélamy dit « je suis prêt à débattre,
01:17:06échangeons, je suis prêt à débattre ». On le rappelle, ce n'est pas un habitué de
01:17:11la judiciarisation de la politique à Maurice Brelais, cela dit quand même quelque chose
01:17:16de la violence finalement qui se dégage de telles injonctions de la part de cette députée
01:17:22européenne insoumise.
01:17:23Oui, d'autant plus que François-Xavier Bélamy est l'incarnation vraiment de l'honnête
01:17:27homme, c'est un homme politique mesuré, à côté de lui, Rima Hassan passe vraiment
01:17:33pour une voyou, une voyou qu'elle est, c'est un comportement de racaille, je suis désolé
01:17:37de le dire comme ça.
01:17:38Sa rhétorique, c'est une rhétorique de la violence, celle propagée par El-Effi depuis
01:17:43des mois.
01:17:44On est dans l'incitation à la haine caractérisée, c'est elle déjà qui avait appelé au soulèvement
01:17:49Intimada en arabe et aujourd'hui elle met une cible dans le dos de Monsieur Bélamy
01:17:54qui est son collègue au Parlement européen, comme d'ailleurs certains de ses collègues
01:17:58El-Effi avaient mis une cible dans le dos des policiers, des Juifs en France et des
01:18:03Israéliens encore dernièrement à l'occasion des Jeux Olympiques, donc c'est parfaitement
01:18:06irresponsable et même criminel et ce qui était encore plus grave, c'est de voir toute
01:18:10cette gauche qui ne réagit pas, qui ne dit mot, qui garde le silence et que ceux qui
01:18:15montent au créneau pour s'exprimer le défendent et le victimisent, le défend Rima Hassan
01:18:21et la victimise et ça c'est très grave.
01:18:23Il y en a qu'un Mathieu Delafosse tout de même qui a réagi, on peut saluer ce courage
01:18:28puisqu'on imagine qu'il peut aussi avoir des pressions en interne en disant mais qu'as-tu
01:18:33fait ? Comment se fait-il que tu défendes François-Xavier Bélamy ? On revoit son tweet
01:18:37à l'antenne.
01:18:39Non mais c'est… alors très bien à Michael Delafosse, remettons dans le contexte qui
01:18:45n'est pas banal quand même, on a tous remarqué que des attentats, des crimes étaient commis
01:18:55sur notre territoire par les islamistes, ce n'est pas neutre et quand on s'adresse
01:19:01comme ça à François-Xavier Bélamy, quand on le menace de cette façon-là, trembler
01:19:05ce n'est que le début, c'est effectivement lui mettre une cible, c'est dire vous voulez
01:19:09faire un attentat, allez-y.
01:19:11Je rappelle que Mme Rima Hassan, ce que François-Xavier Bélamy a fait, heureusement qu'il était
01:19:16là, ce n'est pas lui tout seul d'ailleurs, c'est une majorité au sein du Parlement
01:19:20européen qui a décidé qu'elle ne serait pas à la commission des droits de l'homme.
01:19:25Encore heureux quand on se rappelle que de la rivière à la mer pour le peuple juif,
01:19:30c'est-à-dire l'élimination du peuple juif, c'est Rima Hassan quand même, c'est
01:19:35une de celles, jamais elle s'en est excusée, jamais elle a dit non mais ça m'a échappé,
01:19:38je n'avais pas réfléchi à ce que j'avais dit et donc elle est dans l'antisémitisme
01:19:43cette personne.
01:19:44Elle actionne l'islamisme, ça a été très bien dit, elle est capable de convoquer des
01:19:54gens et qu'il y ait beaucoup de monde qui vient et on voit très bien le danger pour
01:19:57un François-Xavier Bélamy qui est quelqu'un de très pondéré, quand on lui fait ces
01:20:02menaces, trembler ce n'est que le début, si ce n'est pas une menace, je ne sais pas
01:20:06ce que c'est.
01:20:07Et on verra effectivement s'il y a d'autres réactions venant de la gauche comme celle
01:20:10de Mickaël De La Fosse.
01:20:11Ce qui est bien c'est que François-Xavier Bélamy n'a pas tremblé, il fait ce qu'il
01:20:15doit faire, il saisit la justice parce que nous sommes dans un état de droit.
01:20:20Exactement et ses propos de Rima Hassan ont beaucoup choqué ces dernières heures bien
01:20:24évidemment et la nouveauté donc ce tweet de Mickaël De La Fosse, le seul à gauche
01:20:29qui défend François-Xavier Bélamy.
01:20:30Pour le moment, il y en a peut-être d'autres.
01:20:32Peut-être effectivement que les langues vont se délier, il va y avoir davantage de soutien.
01:20:37Dans l'actualité également ce soir, souvenez-vous de cette affaire Lina.
01:20:41Lina, l'affaire prend un nouveau tournant, près d'un an après sa disparition, nous
01:20:47en avions beaucoup parlé, cette jeune fille de 15 ans, cette fillette de 15 ans dans le
01:20:51Barin en septembre dernier qui a disparu.
01:20:55Les gendarmes ont fait une découverte majeure, on l'a appris aujourd'hui, c'est une annonce
01:20:59du procureur de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, dans un communiqué, puisque
01:21:04le profil génétique de l'adolescente disparue a été retrouvé dans un véhicule volé.
01:21:10Alors on voit les précisions de Célia Barotte et ensuite Marc Rolland, capitaine de gendarmerie
01:21:14porte-parole de l'association Gendarmes et Citoyens, sera en liaison avec nous.
01:21:19Presque un an après sa disparition, le parquet de Strasbourg a annoncé une avancée majeure
01:21:24dans l'enquête qui devrait permettre de localiser Lina.
01:21:27Après de longues et minutieuses investigations menées par les gendarmes, un véhicule a
01:21:32retenu l'attention des enquêteurs.
01:21:34Alors de quel véhicule s'agit-il ? C'est un véhicule volé qui se trouvait à proximité
01:21:40du lieu où a disparu Lina.
01:21:41Des prélèvements ont été effectués et l'ADN de l'adolescente a été retrouvé
01:21:46justement dans ce véhicule.
01:21:48Les investigations vont donc se poursuivre pour déterminer les circonstances dans lesquelles
01:21:53Lina est montée dans ce véhicule.
01:21:55Alors ce sont donc les gendarmes qui sont en charge de l'enquête.
01:21:59Nous sommes avec Marc Rolland, capitaine de gendarmerie qui est en liaison avec nous.
01:22:04Merci d'avoir accepté notre invitation ce soir.
01:22:07Je le disais, l'affaire avec cette découverte, le profil génétique de l'adolescente disparu
01:22:12retrouvé dans un véhicule, on peut dire ce soir que l'affaire effectivement prend
01:22:16un nouveau tournant.
01:22:19En tout cas, à défaut de prendre un tournant, je dirais qu'elle encaisse une avancée
01:22:23assez remarquable d'un point de vue scientifique, puisqu'effectivement dans ce véhicule précisément
01:22:28on aura trouvé de la matière, de la matière scientifique, de la matière humaine, issue
01:22:34de la sudation, issue du sang, issue des pleurs, un ADN de contact possiblement par le derme
01:22:39dans ce véhicule-là, ce qui établit formellement en lecture scientifique la présence à un
01:22:45moment donné, mais à quel moment précisément, de l'INA dans ce véhicule précisément.
01:22:49Donc effectivement, tout ce profil génétique qui a été retrouvé dans ce véhicule va
01:22:56être analysé.
01:22:57Quelle peut être à présent la suite de l'enquête ?
01:23:00Identifier effectivement le profil génétique de l'INA, c'est consolider en procédure
01:23:06puisque la preuve en est rapportée.
01:23:07Pour autant, on peut supputer qu'il y a d'autres profils génétiques, qu'il y a
01:23:12possiblement d'autres traces d'empreintes décalactilaires dans ce véhicule-là, poignées
01:23:16de vitesse, poignées de portière, rétroviseur intérieur, pare-soleil, volant, autant d'éléments
01:23:23qui sont exploités d'un point de vue technique et scientifique pour apporter la preuve de
01:23:28la présence d'un tiers d'occupants, de personnes dans ce véhicule-là.
01:23:33Reste à pouvoir, et ça c'est important pour l'enquête, reste à pouvoir dater
01:23:38cette ADN-là, ces traces papillaires, afin de pouvoir les faire corroborer avec pourquoi
01:23:43pas la présence dans ce véhicule-là de l'INA avant, pendant ou après le vol.
01:23:48Oui, effectivement, ça va être ça le point important.
01:23:51On peut le rappeler, des témoins avaient vu l'INA marcher sur une petite route en direction
01:23:55de la gare le jour de sa disparition, entre 11h15 et 11h30.
01:23:59Le téléphone de la jeune fille avait cessé d'émettre à 11h22, un téléphone qui n'a
01:24:05pas été retrouvé, malgré l'importance battue les jours suivants, aucune trace de
01:24:10la fille n'avait pu être retrouvée.
01:24:11C'est le cas aujourd'hui, près d'un an plus tard.
01:24:15Cela montre aussi que les enquêteurs, grâce aux différentes avancées technologiques,
01:24:20aux différentes avancées, eh bien aujourd'hui, il y a des raisons d'espérer pour les enquêteurs.
01:24:27Tout à fait, alors ce qu'on peut imaginer, c'est qu'effectivement il y a eu un ADN
01:24:33de l'INA en termes de référentiel qui a été intégré dans la base automatique
01:24:37des empreintes génétiques, et que le travail de prélèvement et d'analyse a permis de
01:24:41faire matcher à la fois le prélèvement et les données déjà détenues dans le fichier.
01:24:46Ceci consolide donc la présence de l'INA dans ce véhicule-là, et comme je le disais,
01:24:51il est très compliqué de pouvoir dater l'ancienneté d'un ADN.
01:24:55Restez avec nous, capitaine Marc Roland, si vous le voulez bien, à Maury-Brelay, vous
01:24:59aviez suivi effectivement aussi cette enquête, on se souvient de cette affaire l'INA qui
01:25:03avait marqué tout le pays à l'époque, et là on l'entendait, un véritable tournant
01:25:11ce soir dans cette enquête.
01:25:12Oui, le procureur a même parlé de découverte majeure, et il a raison, une découverte qui
01:25:16intervient à près d'un an après la disparition, comme quoi les enquêteurs n'ont rien lâché
01:25:22depuis.
01:25:23On a souvent tendance à penser qu'au bout de quelques mois après une disparition ou
01:25:27une affaire criminelle, les choses se tassent, les policiers prennent les dossiers et les
01:25:32mettent dans le placard, ce n'est pas du tout comme ça que ça se passe, évidemment
01:25:35que les policiers poursuivent leurs enquêtes, poursuivent leurs interrogatoires, leurs recherches,
01:25:40et cette découverte majeure en effet va permettre peut-être, on l'espère, de relancer l'enquête
01:25:46dans l'espoir de retrouver la fillette.
01:25:47Effectivement, capitaine Marc Roland, les enquêteurs de la section de recherche me
01:25:52semble-t-il de Strasbourg, si je ne dis pas de bêtises, sont à pied d'œuvre et n'ont
01:25:57rien lâché depuis un an, puisque effectivement même si l'affaire est moins médiatisée,
01:26:02eux, les enquêteurs, continuent en 24 heures sur 24 à tenter de retrouver une trace de
01:26:07la jeune fille.
01:26:08C'est ça qu'il faut comprendre, comme le rappelait Amaury à l'instant.
01:26:12Les enquêteurs de la SR de Strasbourg, épaulés par les enquêteurs et les OPJ de la brigade
01:26:18des recherches de Molsheim, une compagnie que je connais très bien pour y avoir exercé,
01:26:23tout ceci rassemblé au sein d'une cellule nationale d'investigation, une cellule nationale
01:26:27d'enquête qui permet effectivement de fédérer les moyens et de durer dans le temps sans
01:26:33jamais relâcher son attention.
01:26:34Je voudrais juste revenir sur le communiqué du procureur qui est intéressant en termes
01:26:40de lecture périphérique, puisqu'il ne vous aura pas échappé que le procureur peut
01:26:45intervenir pour évoquer le cas judiciaire en cours, en quelque sorte rentrer dans le
01:26:51secret d'investigation, dès lors qu'il y a un motif impérieux d'intérêt public,
01:26:56ce sont les termes prévus par la loi, et surtout qu'elle le juge en opportunité,
01:27:00qu'elle le juge opportun.
01:27:01En cela, je ne serais pas surpris qu'il y ait des rebondissements à venir dans les
01:27:05jours à venir.
01:27:06Quel type de rebondissement pensez-vous par exemple ?
01:27:09Pour que le procureur puisse évoquer cette affaire dans un contexte pour lequel je dirais
01:27:17il n'y a rien de très original si ce n'est des éléments probants qui abondent d'un
01:27:20dossier de fond, ça me semble quand même intéressant d'apporter l'attention particulière
01:27:26à l'évolution de cette enquête dans les jours à venir.
01:27:27Et est-ce que ça veut dire aussi que c'est un message du procureur envoyé au potentiel
01:27:34auteur des faits en disant attention, on est sur vos traces et peut-être sort-il du bois
01:27:39à ce moment-là, je ne sais pas ?
01:27:40Tout à fait, on ne peut pas imaginer que ce soit un communiqué hasardeux d'opportunité
01:27:47au sens le plus philosophique du terme.
01:27:51Là, il y a forcément quelque chose qui a été mis en place par le parquet pour provoquer
01:27:56une réaction.
01:27:57Tout à fait.
01:27:58Un grand merci Marc Roland, capitaine de gendarmerie, porte-parole de l'association Gendarmes et
01:28:03Citoyens de nous avoir éclairé sur cette découverte majeure, on vous la rappelle dans
01:28:07l'affaire Milina, le profil génétique de l'adolescente disparu retrouvé dans un véhicule
01:28:14volé.
01:28:15Effectivement, on se souvient Axel Ronde, cette affaire qui avait fait la une, nous
01:28:18en avons largement parlé et là encore, on voit bien et c'est un message aussi envoyé
01:28:24aux criminels qu'un jour ou l'autre, ils seront retrouvés.
01:28:28Oui, ça montre bien que finalement, on ne lâche rien et que le temps médiatique n'est
01:28:33pas le même que le temps judiciaire, c'est un temps long.
01:28:36De toute façon, si effectivement, je rebondis sur ce qu'a dit ce capitaine, c'est vrai
01:28:41que si le parquet a communiqué, c'est qu'ils ont des éléments et que peut-être que ça
01:28:47va aller rapidement parce que en général, c'est très calibré, c'est très calculé
01:28:53leur prise de parole.
01:28:54On voit bien que ce véhicule, il n'y a pas eu finalement la diffusion d'une photo du véhicule
01:29:02pour justement sensibiliser le public pour savoir s'ils l'avaient vu parce qu'apparemment,
01:29:07ça fait quelques temps qu'il avait été volé, qu'il a été signalé volé, qu'il
01:29:11a été recherché.
01:29:12On voit bien que finalement, l'identification criminelle est extrêmement importante pour
01:29:18la gendarmerie et pour nous, c'est la police scientifique.
01:29:22On recherche toujours des traces et indices et là, ça a été dans le fichier national
01:29:28des empreintes génétiques qu'il y a eu un match, comme on dit, une concordance avec
01:29:33le profil génétique de la petite Nina.
01:29:36Donc, on voit peut-être qu'il y a d'autres profils génétiques dans le véhicule et que
01:29:41finalement...
01:29:42Et que là, il y a des profils génétiques qui pourraient matcher, c'est le terme employé,
01:29:47avec éventuellement des individus déjà connus des services de police.
01:29:51Tout à fait.
01:29:52Voir aussi, est-ce que le véhicule n'a pas borné quelque part parce qu'on peut...
01:29:57Il y a toute la téléphonie aussi qui va permettre...
01:29:59La téléphonie, mais il y a aussi la vidéoprotection, vidéosurveillance, aussi les péages autoroutiers
01:30:03puisqu'il y a des lecteurs de plaques et aussi du lapis un petit peu partout, ces lecteurs
01:30:10de plaques sur les routes et les autoroutes.
01:30:13On peut effectivement savoir si ce véhicule a ou a roulé dans quel secteur et on peut
01:30:18faire des remontées grâce à cela.
01:30:22Donc, c'est un travail de fourmi que les enquêteurs ont amorcé dans toutes ces affaires.
01:30:28Tout ce qui est traces numériques et gelées, on va dire, est mis dans la procédure pour
01:30:37pouvoir justement s'en servir plus tard quand il y a d'autres éléments qui arrivent comme
01:30:41ce véhicule, savoir est-ce qu'il a été vu en amont, finalement autour de la cellule
01:30:48familiale, autour en tout cas de l'habitation de cette jeune fille, pour comprendre si ce
01:30:54véhicule est bien impliqué et si on ne va pas retrouver une photo parce que ça peut
01:30:58être aussi des gens qui ont été pris par un radar aussi, donc le véhicule, il y a
01:31:03des fois, ça arrive, on peut identifier des personnes grâce finalement, il n'y a
01:31:08pas qu'une sanction finalement par rapport au radar automatisé juste d'un PV mais ça
01:31:15nous permet aussi d'avoir des photos et d'avoir des fois des photos des criminels qui sont
01:31:19dans l'habitacle et on peut remonter des affaires grâce à ces radars aussi automatisés
01:31:24parce que souvent les individus, quand ils commettent des crimes, ils roulent extrêmement vite.
01:31:28C'est vrai que Pascal Bito-Panelli, aujourd'hui, il y a toute une gamme de possibilités pour
01:31:33avancer dans les enquêtes, ce qui n'était pas forcément le cas il y a plusieurs années
01:31:37mais ce qui était particulier dans cette affaire, c'est que cette jeune Lina, on avait le sentiment
01:31:41qu'elle s'était totalement volatilisée, personne n'avait rien vu et c'est ça qui interpellait
01:31:47aussi dans cette affaire.
01:31:49Absolument, c'est une affaire très troublante et une enquête extrêmement difficile donc
01:31:55au niveau de la police judiciaire, pour résoudre une enquête difficile, il faut toujours s'appuyer
01:31:59sur la qualité des enquêteurs, sur la technologie et sur la police scientifique.
01:32:05C'est à l'aide de ces trois convergences qu'on arrive à avancer et c'est souvent long,
01:32:10ce que ne comprennent pas les gens, parce que quand on exploite des choses, des données,
01:32:15des auditions, des réquisitions, les enquêteurs sont obligés d'aller au bout d'une piste
01:32:22avant de fermer totalement la porte pour en prendre une autre.
01:32:25Ça peut donc être extrêmement long, mais c'est une machine qui ne s'arrête jamais,
01:32:30il faut faire confiance aux enquêteurs, le crime parfait est de plus en plus difficile.
01:32:35Il n'existe quasiment plus finalement aujourd'hui.
01:32:37Oui, il est de plus en plus difficile quand même.
01:32:39Vous y voyez aussi un message particulier de la procureure de la République qui a décidé
01:32:44de rendre publique cette information ?
01:32:46Je pense qu'elle a des éléments qui nous rapprochent peut-être de la localisation
01:32:53de Lina et je le souhaite.
01:32:55En tout cas, on peut penser aux parents, je crois que c'était leur fille unique.
01:32:58Quand on a son enfant qui disparaît, d'abord c'est un drame, mais quand on ne sait pas
01:33:04ce qui s'est passé, quand on a un doute sur ce qui s'est passé, ça vous détruit,
01:33:09ça vous ronge au quotidien, c'est certain.
01:33:11Peut-être que savoir la vérité, connaître la vérité, ça n'a pas soulagé définitivement,
01:33:16mais ça apporte une forme de soulagement parce qu'on sait ce qui s'est passé.
01:33:19Exactement.
01:33:21C'est pour ça que c'est très important ce travail d'enquête et de retrouver même
01:33:25un corps plusieurs années après pour pouvoir que la famille fasse le deuil parce que c'est
01:33:30extrêmement important pour eux.
01:33:32Et nous suivrons bien évidemment de très près les suites de l'enquête, peut-être
01:33:37que nous aurons d'autres éléments de la part de la procureure de la République dans
01:33:41les jours qui viennent.
01:33:42C'est ce qui semblerait en tout cas se dessiner à cette heure ce soir.
01:33:46C'est 22h55, je vous propose à présent que nous revenions sur cette actualité de
01:33:52la journée, le pire des scénarios finalement pour les Français qui partaient en vacances
01:33:56aujourd'hui.
01:33:57Alors il y a effectivement le monde entier qui est arrivé sur cette grande fête, la
01:34:01cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, mais dans le même temps, ce sont des 1.800.000
01:34:07voyageurs, dont près de 250.000 aujourd'hui, qui ont été impactés par un sabotage.
01:34:12Vous le savez, une attaque massive cette nuit qui paralyse encore la situation des
01:34:17trains sur les axes Atlantique, Nord et Est.
01:34:21Alors le trafic a commencé à reprendre gentiment en début d'après-midi, mais il reste très
01:34:26compliqué.
01:34:27Deux tiers des trains sont supprimés, retour à la normale prévue lundi, c'est ce que
01:34:32disent en tout cas les autorités à cette heure.
01:34:34Alors la galère des voyageurs, les réactions politiques, l'enquête, les pistes privilégiées,
01:34:39les conséquences, nous allons y revenir largement jusqu'à minuit, mais avant je
01:34:44vous propose de faire un point sur les derniers éléments avec Viviane Hervier, un point
01:34:49sur la circulation.
01:34:51Des passagers bien obligés de prendre leur mal en patience, Garmont-Parnasse, la ligne
01:34:57TGV Atlantique a été l'une des plus impactées par la série de sabotages du réseau SNCF.
01:35:02Toute la matinée, aucun train n'a circulé dans les deux sens, impactant les départs
01:35:07en vacances, mais aussi ceux qui montaient sur la capitale pour les Jeux Olympiques.
01:35:11Je suis parti de Toulouse à 6h20 ce matin pour aller à Paris, pour les JO, pour arriver
01:35:15en avance justement, en fin de matinée, et je suis bloqué depuis 8h30 ici.
01:35:22La SNCF a mis en place un nouveau plan de transport, les trains à destination de la
01:35:27Bretagne ont été détournés sur des lignes classiques, ce qui rajoute à peu près deux
01:35:30heures de temps de parcours, tandis que les trains à destination du sud-ouest peuvent
01:35:34à nouveau circuler sur la ligne à grande vitesse, mais seulement un train sur trois
01:35:38a été maintenu.
01:35:39La SNCF s'engage à informer ses clients en temps réel.
01:35:42Notre travail aujourd'hui, c'est avant tout d'informer les clients, de les prendre en
01:35:47charge et de faire en sorte qu'on puisse revenir à une situation nominale le plus
01:35:52rapidement possible.
01:35:53L'axe nord a également été touché, notamment les Eurostars, à Londres, Gare Saint-Pancrace,
01:35:58les passagers qui devaient assister à la cérémonie d'ouverture des JO à Paris ne cachaient
01:36:02pas leur anxiété.
01:36:03On est vraiment stressés à l'idée de rater la cérémonie, c'est quelque chose que l'on
01:36:07avait planifié et que l'on attendait avec beaucoup d'impatience, parce que ça n'arrive
01:36:10qu'une fois dans la vie.
01:36:11Le trafic a repris, avec des retards d'environ une heure, tout comme sur l'axe est.
01:36:16La SNCF affirme mettre tout en œuvre pour réparer au plus vite son réseau d'ici lundi,
01:36:21mais reconnaît qu'environ 800 000 voyageurs devraient être affectés ce week-end par
01:36:26les conséquences de cette attaque.
01:36:28Alors que ce soit à Paris ou bien même en province, à Bordeaux par exemple, c'était
01:36:34une journée de galère.
01:36:35Aujourd'hui pour les voyageurs, je vous propose d'en écouter quelques-uns.
01:36:38Rien, aucune communication, rien, donc on y va quand même.
01:36:43Il faut trouver le site, l'onglet dans le site, qui permette de voir non réservable,
01:36:49il faut deviner que non réservable ça part peut-être, c'est un enfer.
01:36:53Je suis arrivé, je vous ai dit, j'ai attendu là un petit peu, je ne voyais pas mon train
01:36:56affiché et puis ensuite on m'a envoyé un SMS au moment où mon train devait partir
01:37:01en me disant que j'aurais 40 minutes de retard, mais apparemment ça risque d'être un peu
01:37:05plus compliqué que ça je pense, on risque d'avoir un peu plus de retard que prévu.
01:37:08Bon du coup moi je suis de région parisienne, j'habite à Paris et je rentrais chez mes
01:37:11parents ce week-end à Bordeaux et j'ai eu un retard d'une heure et demie.
01:37:14Par contre ils m'ont prévenu que dans l'après-midi vers 15-16h et mon train il est à 17h45.
01:37:21Allez nous allons y revenir jusqu'à minuit sur ce sabotage, mais avant Maureen Vidal,
01:37:26Maureen Vidal nous a rejoint, on attend un petit peu, vous allez arriver, on va faire
01:37:31un point avec vous sur les toutes dernières informations, ma chère Maureen c'est à vous.
01:37:36La mobilisation exceptionnelle de milliers de cheminots va permettre une nette amélioration
01:37:41du trafic dès demain.
01:37:42Sur l'axe Est, le trafic va reprendre normalement dès 6h du matin.
01:37:46Sur l'axe Nord, 80% des trains vont circuler dès demain avec une ou deux heures de retard.
01:37:51Deux trains sur trois sur la Bretagne et le Sud-Ouest.
01:37:54Les voyageurs vont être contactés par SMS ou via email pour confirmer la circulation des trains.
01:38:00L'enquête pour accusation de viol à l'encontre de Frédéric Beck-Bédé, classé sans suite
01:38:05en l'absence d'indice grave ou concordant à déclarer le parquet de Pau, le 23 juillet
01:38:092023, une femme avait porté plainte contre le romancier qu'elle accusait d'un viol
01:38:13commis, selon elle, dans la nuit du 18 au 19 juillet.
01:38:16L'écrivain avait contesté les faits, l'infraction apparaissant comme insuffisamment caractérisée.
01:38:21La procédure a été classée sans suite.
01:38:24Une saisie de drogue impressionnante au port de Barcelone, 4 tonnes de cocaïne ont été
01:38:28saisies dans des sacs de riz, 8 personnes ont été interpellées, une cargaison en
01:38:32provenance du Paraguay.
01:38:34Cette saisie la plus importante jamais réalisée dans le port de Barcelone est le fruit d'une
01:38:37enquête internationale engagée l'an dernier.
01:38:41Merci beaucoup ma chère Maureen, excellente nuit à vous, nous vous retrouvons demain
01:38:47dans 100% Politique.
01:38:48Pas demain Olivier.
01:38:49Ah vous êtes en vacances peut-être ?
01:38:51Non, lundi je suis en journée, c'était mon dernier soir ici.
01:38:55Exactement, parce que je vais vous faire une confident, je pensais que nous étions
01:38:58samedi, mais non nous sommes vendredi, effectivement c'est votre dernier jour le vendredi.
01:39:02Eh bien écoutez, excellent week-end à vous ma chère Maureen et puis vous retrouverez
01:39:07Simon Guillain pour l'édition de l'année, ce sera minuit toute l'actualité à retenir
01:39:12de la journée.
01:39:13Mais avant, revenons sur ce sabotage, le pire scénario, je vous le disais pour les voyageurs,
01:39:18alors il y a eu une cellule de crise bien évidemment mise en place pour répondre à
01:39:22cette attaque de nos voies ferrées.
01:39:25Les réactions politiques qui se sont succédées, des réactions d'empathie notamment à commencer
01:39:31par celle du Premier ministre Gabriel Attal.
01:39:33Écoutez-le.
01:39:35Ce sont des centaines de milliers de nos concitoyens qui se retrouvent bloqués, des centaines
01:39:40de milliers de nos concitoyens qui n'aspirent qu'à une chose, pouvoir partir en vacances,
01:39:47se retrouver en famille, pour certains assister à des épreuves des Jeux Olympiques.
01:39:52Et au moment où je m'adresse devant vous, je veux évidemment m'adresser à ces Français,
01:39:57leur dire que je partage leur colère et leur tristesse, parce que ces Français encore
01:40:03une fois n'aspirent qu'à une chose, pouvoir se retrouver en famille, entre amis, souffler
01:40:09un peu, ou pour certains participer aux Jeux Olympiques.
01:40:13Voilà l'empathie de Gabriel Attal, nous allons y revenir mais avant, Pascal Wittopanelli,
01:40:18un grand merci de nous avoir éclairé ce soir, expert en sécurité, notamment sur
01:40:22ce sabotage.
01:40:23Merci à vous.
01:40:24Merci de votre invitation.
01:40:25Excellente nuit.
01:40:26Pleasure.
01:40:27Et j'espère que ça va être plus facile de rentrer chez vous, parce que ça a été
01:40:31un peu compliqué dans les rues de Paris aujourd'hui.
01:40:33Oui.
01:40:34Mais vous êtes venue jusqu'à nous et on vous en remercie vivement.
01:40:36Je le disais, nous avons donc entendu Gabriel Attal et l'empathie, il comprend la colère
01:40:42des Français, et dans le même temps, ce qui a un peu agacé aujourd'hui, ce sont
01:40:47ces paroles d'Amélie Oudéa Castera.
01:40:49On va l'entendre, pourquoi ? Parce qu'elle l'a dit, nous avions anticipé un tel scénario.
01:40:56Alors, anticipé oui, empêché, bien visiblement, cela n'a pas été possible.
01:41:00Écoutez-la.
01:41:04On avait anticipé tous ces scénarios.
01:41:07Depuis des mois, on évoque les risques, les menaces, terroristes, ultra-droite, ultra-gauche,
01:41:17cyber, NRBC, tous les scénarios de crise ont été pensés.
01:41:22Il y a une coordination absolument nickel entre les équipes du comité d'organisation,
01:41:29le ministère des Transports Pierre Cuneo, toute l'équipe de la délégation interministérielle
01:41:35aux Jeux, en lien avec mon ministère, le ministère des Transports, les opérateurs,
01:41:41les partenaires.
01:41:42On est une équipe des Français derrière la réussite de ces Jeux.
01:41:46Et on le voit dans la manière dont les choses se sont passées ce matin, la fluidité des
01:41:52échanges, du partage d'informations, le caractère ordonné des communications, tout
01:41:58ça montre qu'on est prêts à gérer les crises.
01:42:01Alors évidemment, on a envie qu'il n'y en ait pas trop pour qu'on puisse bénéficier
01:42:05le cœur le plus léger possible, mais ils ne vont pas gâcher la fête, ceux qui veulent
01:42:08faire ça.
01:42:09En aucun cas.
01:42:10Nous avions anticipé, nous sommes prêts à gérer les crises, Axel Ronde, on peut comprendre
01:42:16que ces paroles d'Amélie Oudéa Castera, elles passent mal, notamment auprès de voyageurs
01:42:22qui sont restés coincés aujourd'hui.
01:42:24Alors anticiper, oui, mais on n'a pas pu l'empêcher.
01:42:27Est-ce que c'est finalement un désaveu ?
01:42:29On n'a pas pu l'en empêcher parce que vous imaginez bien qu'il y a 28 000 kilomètres
01:42:33de voies ferrées dans notre pays, donc c'est extrêmement compliqué de les sécuriser.
01:42:37Après, j'ai envie de dire que…
01:42:39Mais ça, on aurait pu l'entendre, finalement.
01:42:41Oui, alors peut-être, je ne sais pas, elle a eu du mal à communiquer, je ne sais pas
01:42:45exactement.
01:42:46Mais en tous les cas, ce qu'on peut retenir, c'est surtout que finalement, ce groupe
01:42:51qui est passé à l'action, peut-être il aurait voulu passer à l'action dans Paris.
01:42:56Et que le dispositif de sécurité étant massif, ils ont choisi une autre cible et
01:43:01ont privilégié finalement les TGV.
01:43:05Donc peut-être que nous avons échappé au pire grâce à notre service de protection,
01:43:12service de sécurité massif dans les rues de la capitale, puisqu'on sait très bien
01:43:16qu'il y a eu des groupuscules où des ingérences étrangères voulaient passer à l'action,
01:43:22voulaient perturber cette cérémonie DGO.
01:43:25D'ailleurs, vous voyez, il n'y a pas besoin de cyberattaque.
01:43:29On a réussi finalement, en brûlant des postes de communication, à neutraliser finalement
01:43:36les TGV.
01:43:37Un mode opératoire assez simple finalement.
01:43:38Assez simple finalement, même s'il faut quand même une grande connaissance du dispositif
01:43:45de la SNCF pour pouvoir neutraliser finalement le réseau ferré.
01:43:50C'est un véritable commando qui a opéré avec, si vous voulez, en coordination puisqu'ils
01:43:57sont intervenus quasiment tous ensemble dans plusieurs départements.
01:44:01C'est ça, effectivement, excellent.
01:44:02Nous allons y revenir sur l'enquête, mais avant, Joseph, d'où venaient ces mots d'Amélie
01:44:05Oudéa Castera qui, effectivement, affirme avoir anticipé un tel scénario.
01:44:10On l'a bien compris, il n'a pas pu l'empêcher.
01:44:13On est prêt à gérer.
01:44:14Est-ce qu'il n'aurait pas fallu mieux dire effectivement la vérité en disant tout simplement
01:44:18que c'est très compliqué, on a des milliers et des milliers de kilomètres de voies ferrées,
01:44:22les Français peuvent le comprendre ?
01:44:23D'abord, ça, c'est… Elle a trois problèmes, madame Oudéa Castera.
01:44:26Le premier problème, elle a un problème de vocabulaire.
01:44:28Ce n'est pas anticiper, c'est envisager.
01:44:30Évidemment, l'ensemble des services de protection avait envisagé.
01:44:35Heureusement, elle n'est pas restée ministre de l'Éducation nationale trop longtemps.
01:44:40Son deuxième problème, c'est avec la réalité.
01:44:44Rappelez-vous, il y a deux jours, je l'ai entendu de mes oreilles sur une radio publique
01:44:50le matin nous dire que les premières épreuves des Jeux olympiques s'étaient très bien
01:44:55placées, il n'y avait pas de problème.
01:44:57Sauf qu'il y a un match à Saint-Étienne où la pelouse a été envahie, où le match
01:45:02a fini avec deux heures de retard, le public avait des sorties…
01:45:04Elle parle d'une ambiance bonne enfant, ça non plus, ce n'est pas passé.
01:45:07Et donc, c'est un problème avec le réel et c'est tellement un problème avec le réel,
01:45:11c'est qu'elle met sur le même pied, elle nous dit, en fait, l'extrême droite,
01:45:17l'extrême gauche, elle commande d'ailleurs par l'ultra, elle parle de l'ultra-droite.
01:45:21Je crois qu'aujourd'hui en France, on ne peut pas les mettre sur le même pied.
01:45:25Qui est des fou furieux, des tarés, des gens dangereux des deux côtés ?
01:45:29J'en suis entièrement d'accord.
01:45:31Mais il y a un côté où ils sont bien plus nombreux, bien plus actifs, bien mieux organisés
01:45:35que l'autre côté.
01:45:36Alors, quand on veut regarder les dangers, on regarde le plus grand danger avant de regarder
01:45:42le danger le plus faible.
01:45:43Et mettre sur le même pied les deux, on sait qu'aujourd'hui les bassines, par exemple,
01:45:48ceux qui attaquent dans les manifestations et qui disent « la police tue », qui attaquent
01:45:52les gendarmes, qui attaquent les policiers, qui attaquent les CRS, aujourd'hui, mais
01:45:56massivement, c'est l'ultra-gauche.
01:45:58Et donc, si elle en est encore à dire c'est la même chose des deux côtés, elle n'est
01:46:02pas prête de nous aider à résoudre les problèmes.
01:46:04Pour moi, ça m'effraie toujours de voir ces gens qui ont d'importantes responsabilités
01:46:08et qui refusent de voir le réel par idéologie.
01:46:11C'est ça, effectivement, à Maury-Borlaise qu'on peut constater avec cette déclaration
01:46:15d'Amélie Oudéa-Castérat aujourd'hui.
01:46:17C'est-à-dire, il y a eu d'ailleurs tout au long de la journée un vocabulaire, on
01:46:21peut le comprendre pour ne pas paniquer les Français, mais on a senti des mots employés
01:46:26peut-être pour minimiser des actes qui sont très graves, soulignons-le.
01:46:30Oui, « nickel », elle a utilisé le mot « nickel », ce qui est quand même très
01:46:33fort de café.
01:46:34Non, Mme Oudéa-Castérat vit dans un monde parallèle, dans le monde des bisounours.
01:46:39Elle a déclaré « on a tout anticipé », j'allais dire, encore heureux, c'est le
01:46:43minimum syndical, c'est le rôle des forces de police.
01:46:46Elle a ensuite ajouté « on est prêts à gérer les crises, trop tard ».
01:46:49En effet, il fallait les anticiper les crises et là, je suis désolé de le dire, mais
01:46:53il y a potentiellement un raté des forces de sécurité françaises.
01:46:57On a affaire à une opération de très grande envergure nationale où des individus ont
01:47:01opéré à différents endroits du territoire.
01:47:03Il y avait la possibilité, l'enquête, on verra ce qu'elle donne, mais de pouvoir
01:47:07éventuellement les repérer et les empêcher de passer à l'acte.
01:47:11Par ailleurs, elle a déclaré sur une autre chaîne plus tôt, ce matin, alors même que
01:47:15l'on apprenait l'ampleur de cette attaque contre le réseau ferroviaire français.
01:47:19Elle a dit son kiff, elle a répété son kiff qu'elle avait eu de plonger dans la
01:47:24Seine en évoquant, je cite, son plongeon qu'elle n'oubliera jamais.
01:47:29C'était un grand moment d'intensité, nous a-t-elle raconté ?
01:47:32Quel est le rapport avec l'attaque qui a visé le réseau ferroviaire français,
01:47:36qui est une attaque massive, inédite ?
01:47:38Alors, je ne le fais pas, le lien, je ne le fais pas.
01:47:40Il n'y en a évidemment aucun.
01:47:41Ah oui, c'est quand même une chose, c'est très difficile pour le service de renseignement
01:47:45parce que nous sommes dans une société de liberté et dans une société de liberté,
01:47:50on ne peut pas suivre en permanence tout le monde.
01:47:52Donc, il y a eu un coup dans la raquette.
01:47:54Non, mais sur la communication, c'est une question.
01:47:58Vous parlez d'un raté, je vous redonne la parole, d'un potentiel raté.
01:48:02Vous diriez la même chose, Axel Ronde ?
01:48:03Non, non, non, absolument pas.
01:48:05Est-ce qu'on ne s'est pas trop focalisé sur Paris, justement,
01:48:07en oubliant les zones rurales, les campagnes ?
01:48:12Non, mais vous savez, si on veut passer, si des terroristes veulent passer à l'acte,
01:48:14malheureusement, ça arrivera.
01:48:17On a bien vu en Israël, pourtant, ils sont extrêmement préparés à cela.
01:48:22Malheureusement, le 7 octobre, ils se sont fait déborder
01:48:26et il y a eu les massacres qu'on connaît.
01:48:29Donc, vous savez, il faut rester assez humble face à ces individus
01:48:35qui veulent finalement semer la mort, semer la terreur.
01:48:40On travaille d'arrache-pied pour, justement, essayer de les repérer.
01:48:44Mais comme vous l'avez dit, on est dans un État de droit
01:48:47et il y a des droits et on ne peut pas faire comme on veut.
01:48:50On n'est pas un État policier, Dieu merci d'ailleurs.
01:48:54Mais malheureusement, avec ce type de comportement,
01:48:57ça risque finalement, encore une fois, de durcir les lois,
01:49:00de durcir finalement cette ambiance qui règne dans notre pays.
01:49:04Et ça, c'est bien dommage parce que finalement, c'est ces terroristes,
01:49:07ces saboteurs qui gagnent à la fin.
01:49:08L'ancien ministre des Transports, Dominique Bussereau,
01:49:10s'exprimait sur notre antenne.
01:49:11Mais avant, Amaury, vous vouliez ajouter un élément.
01:49:13Oui, quand j'ai voté le potentiel raté,
01:49:15c'est non pas forcément en référence d'ailleurs à la piste privilégiée
01:49:18qui est celle de l'ultra gauche pour l'instant,
01:49:19même s'il faut rester très prudent,
01:49:21mais aussi éventuellement à l'autre piste qui est évoquée,
01:49:23qui est celle d'une ingérence étrangère, d'une opération...
01:49:27Cela fait partie des hypothèses sur la table.
01:49:28...de déstabilisation et qui sont censées,
01:49:30ces individus-là qui sont censés être surveillés,
01:49:33en tout cas par nos services.
01:49:34On va partir de ces pistes juste après, justement.
01:49:36Mais avant, je vous le disais, l'ancien ministre des Transports,
01:49:39notamment sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy,
01:49:41Dominique Bussereau, s'exprimait justement sur ce sabotage
01:49:44sur notre antenne. On l'écoute.
01:49:45Ce qui ne s'est jamais produit, c'est au même moment,
01:49:48la même nuit, une veille, évidemment, d'un fait historique
01:49:52pour votre pays et sur des axes allant tous vers Paris
01:49:56ou venant de Paris.
01:49:57Vous avez remarqué que les autres liaisons à grande vitesse
01:50:00en France, par exemple, Dijon-Mulhouse,
01:50:02par exemple, le Nord d'Avignon, Montpellier vers l'Espagne,
01:50:05tous ces axes-là n'ont pas fait l'objet d'attentats.
01:50:10C'est quelque chose de très symbolique et avec la visée,
01:50:15pardonnez-moi l'expression, d'emmerder un maximum de monde,
01:50:17toutes celles et ceux qui partent en vacances,
01:50:19toutes celles et ceux qui se réjouissaient par le train
01:50:21de venir assister au JO sous le regard de la presse internationale
01:50:26et en faisant peur à tout le monde en disant
01:50:28est-ce qu'il n'y aura pas d'autres événements de ce type
01:50:30pendant la durée des Jeux olympiques ?
01:50:33Alors, bien évidemment, la date ne doit rien au hasard.
01:50:35Sabrina Medzheber, il s'agit bien évidemment du jour
01:50:38de la cérémonie des ouvertures des Jeux olympiques,
01:50:41mais également du week-end.
01:50:43C'est le week-end le plus chargé des vacances de l'année.
01:50:45C'est le départ des vacances des Aoussiens.
01:50:47C'est le retour des juillettistes.
01:50:49C'est le dernier week-end de juillet
01:50:50et toujours ce dernier week-end de juillet.
01:50:52C'est toujours le moment le plus chargé depuis des années.
01:50:56L'intention emmerder le monde, nous disait Dominique Boussereau.
01:51:00C'était uniquement emmerder le monde ou ça va au-delà ?
01:51:04Non, il y a une violence symbolique plus que d'emmerder le monde.
01:51:08C'est la France qu'on attaque à un jour précis.
01:51:11Rien n'est fortuit dans ce sabotage.
01:51:13On le rappelle encore une fois, c'est la combinaison
01:51:15de la cérémonie d'ouverture des JO.
01:51:18C'est effectivement ce chasse-et-croiser des vacances.
01:51:21C'est le week-end.
01:51:23Donc oui, effectivement, c'était le jour, entre guillemets,
01:51:27parfait pour tout type de criminel, pour frapper,
01:51:32que ce soit en termes de sabotage sur des voies ferrées
01:51:36ou même des attentats de terroristes, quels qu'ils soient,
01:51:38n'importe quel passage à l'acte criminel.
01:51:39Aujourd'hui, c'était la meilleure manière
01:51:42et la plus belle opportunité pour gâcher, en réalité, cette journée.
01:51:46Et ce moment-là, précisément, de vacances.
01:51:50Moi, je reviens simplement sur le narratif qui a été exprimé
01:51:55par les deux politiques que nous venons d'entendre.
01:51:56Alors, M. Brelet a parlé de Mme Oudéa-Castérat.
01:52:01Tu kiffes ces baignades.
01:52:03Non, mais je veux dire, à un moment donné,
01:52:05on ne peut pas se plaindre de l'abaissement du niveau
01:52:09d'instruction politique, du manque d'exemplarité politique
01:52:14quand soi-même, on ne s'arme pas d'un vocabulaire exemplaire.
01:52:18Ça, déjà, sémantiquement, il y a un problème qui est très illustratif,
01:52:21d'ailleurs, de la crise, finalement, d'intellectualisation,
01:52:25du débat politique.
01:52:27Maintenant, sur les propos de Gabriel Attal,
01:52:31il y a aussi cette façon-là infantilisante
01:52:35de rassurer les Français sur le ton psychologisant de l'empathie,
01:52:41du sentimentalisme, de la compréhension.
01:52:45Mais on n'entend jamais, jamais un élément de langage
01:52:48qui relèverait, par exemple, de la mise en garde,
01:52:51un élément de langage qui relèverait, par exemple, de l'aspect sécuritaire,
01:52:56un élément de langage qui viserait, par exemple, à rassurer les Français
01:52:59sur les procédures qui sont diligentées pour essayer, justement,
01:53:04de pouvoir, comment dire, je ne sais pas comment l'exprimer
01:53:09autrement que par essayer d'être au contact de ces criminels
01:53:14et ensuite de pouvoir judiciariser et d'infliger une sanction.
01:53:17On parle en permanence, nous les contempteurs, du problème d'insécurité,
01:53:22la désaffection du peuple vis-à-vis de leurs élites,
01:53:25la déconnexion du peuple vis-à-vis de leurs élites.
01:53:29Mais quand les élites, déjà dans le langage, dans le phrasé,
01:53:33ne sont pas capables de pouvoir mettre en œuvre cette enveloppe-là rassurante
01:53:37qui est une enveloppe d'un dignitaire politique dont la mission,
01:53:42je le rappelle, est de protéger les Français,
01:53:44je veux dire, il ne faut pas non plus après s'étonner
01:53:47que la parole soit vidée de sens, qu'on soit dans des errances de sens,
01:53:50que la vérité soit malléable, qu'on assiste à des éléments…
01:53:55On entend ce type de langage kiffé comme si c'était…
01:54:00Alors moi, je veux bien qu'elle le dise en privé,
01:54:01mais elle est quand même ministre des sports, de la jeunesse et des sports.
01:54:06Donc elle a quand même une certaine tenue sémantique à porter
01:54:10et je trouve ça absolument à la fois navrant et à la fois révélateur
01:54:14de la crise, de l'affaissement de l'instruction dans notre société.
01:54:18Continuons sur la communication des autorités et les mots employés.
01:54:21« Acte malveillant », c'est ce qui a été employé pour déterminer ce sabotage.
01:54:26Or, c'est très grave, rappelons-le à Maurie Brelet.
01:54:29Effectivement, est-ce que c'est du terrorisme ou non ?
01:54:32Où est-ce qu'on peut le situer ?
01:54:32En tout cas, c'est plus qu'un acte malveillant.
01:54:35C'est un acte malveillant, c'est une attaque.
01:54:38Le problème avec le mot « attentat », c'est qu'il sous-entend,
01:54:41dans l'opinion, le terrorisme, souvent l'association attentat terroriste.
01:54:46Donc là, ça n'est pas du terrorisme.
01:54:48En tout cas, pour l'instant, après, libre au parquet national antiterroriste
01:54:51de se saisir si jamais des éléments venaient à confirmer la piste.
01:54:55Pour l'instant, la piste privilégiée par les services de sécurité,
01:54:59en tout cas, c'est une source sécuritaire à Valeurs Actuelles qui nous l'a indiqué,
01:55:03c'est la piste de la mouvance environnementaliste ou contestataire d'ultra-gauche,
01:55:10compte tenu notamment du mode opératoire incendiaire et des cibles visées.
01:55:14Ça n'exclut pas l'autre piste envisagée, qui est celle d'une ingérence étrangère
01:55:19dans une sorte de vaste opération de déstabilisation,
01:55:22puisqu'il faut le rappeler, en effet, on l'a dit tout à l'heure,
01:55:24le jour qui a été choisi n'est pas anodin, c'est le jour,
01:55:27le premier jour des Jeux Olympiques,
01:55:29le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
01:55:33J'ajoute pour conclure que la sous-direction antiterroriste,
01:55:36la SDAT de la police judiciaire, a été saisie.
01:55:38Voilà, c'est pour ça, effectivement, que dans l'emploi des mots,
01:55:42la gravité de cette attaque.
01:55:43Axel Ronde, effectivement, l'hypothèse, la première des hypothèses,
01:55:47elle est celle d'un groupe d'ultra-gauche, d'environnementaliste,
01:55:52c'est bien cela, écoterroriste.
01:55:54Par le mode opératoire, effectivement.
01:55:56Par le mode opératoire, ça fait penser à ça.
01:55:58Ces agents incendiaires qu'on a retrouvés dans Lyon,
01:56:01puisqu'ils ont été, des individus ont été mis en fuite
01:56:05par le personnel de la SNCF.
01:56:07On sait quel type d'engin incendiaire,
01:56:09vous n'avez pas des délémorandes ?
01:56:10Non, pour l'instant, je n'en ai pas plus que ça.
01:56:12Mais en tous les cas, ce que je voulais revenir,
01:56:14c'est que le sabotage est quand même un crime,
01:56:16puisqu'il est prévu par l'article 411-9 du Code pénal.
01:56:21Il s'agit d'une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation
01:56:25et qui est punie entre 15 et 20 ans de réclusion.
01:56:30C'est un crime, et ça aurait pu être un attentat,
01:56:35parce que s'il y avait eu, par exemple,
01:56:37un train qui circulait en même temps, qui déraille,
01:56:40puisque ça a touché des commandes d'aiguillage,
01:56:43il aurait pu y avoir deux trains qui se percutent.
01:56:45Donc, ça aurait été une possibilité aussi.
01:56:48On ne joue pas, finalement, avec la sécurité des gens.
01:56:51On voit bien que ces individus, dans tous les cas,
01:56:55avaient un potentiel criminel dans la tête.
01:56:59C'est un attentat. Un attentat, c'est je veux nuire.
01:57:03Un sabotage est toujours un attentat.
01:57:05Un attentat n'est pas toujours un sabotage.
01:57:07D'ailleurs, il faut préciser que les voies de chemin de fer
01:57:11n'ont pas été directement visées.
01:57:13Il n'y a pas eu volonté de faire dérailler les trains, par exemple.
01:57:15On s'est attaqué à des structures périphériques,
01:57:18à des câbles, à des panneaux électriques,
01:57:21mais pas au réseau en tant que tel.
01:57:23Par ailleurs, j'ajoute qu'il n'y a pas non plus,
01:57:25et c'est les autorités françaises qui l'ont indiqué très clairement ce matin,
01:57:28il n'y a pas eu de concomitance de cyberattaques
01:57:30qui ont visé la SNCF,
01:57:33dont on sait qu'elle fait partie de ces infrastructures nationales et publiques
01:57:36qui peuvent être visées potentiellement par des cyberattaques.
01:57:39Il y a eu 450 millions de cyberattaques lors des JO de Tokyo.
01:57:44Et on en prévoit, c'est les autorités françaises qui le prévoient,
01:57:47près de 4 milliards au cours des Jeux olympiques à Paris.
01:57:50D'accord, effectivement, c'est énorme.
01:57:54Mais on sait, on voit que ces gens,
01:57:57ce n'est pas quand même de complets amateurs, c'est certain.
01:58:00Mais on pourrait se poser la question malgré tout.
01:58:03Ils arrivent à se coordonner, etc.
01:58:04Mais rappelons-nous un peu de notre histoire.
01:58:06Mais ils laissent leur véhicule sur place, c'est pour ça qu'ils laissent des indices.
01:58:12Les enquêteurs vont le déterminer, mais on ne sait jamais le pourquoi du comment.
01:58:15On peut avoir des gens qui sont formés, qui restent un peu des amateurs.
01:58:19On peut avoir des professionnels qui font des bourdes
01:58:22ou qui tombent sur quelque chose de totalement inattendu.
01:58:26Mais en tout cas, il y a une préparation, il y a une tête pensante,
01:58:28parce qu'il a fallu coordonner tout ça.
01:58:30Il y a ceux qui font l'action, c'est une chose.
01:58:33Mais il y a aussi les idéologues, et c'en est une autre.
01:58:36Et les idéologues, on voit qu'il y a des idéologues, des idéologues du chaos,
01:58:40les idéologues, ceux qui mettent dans la tête, notamment des jeunes,
01:58:45qu'ils ont raison.
01:58:48Ils ont raison parce que la planète est menacée
01:58:51et ça leur donne tous les droits.
01:58:53C'est-à-dire qu'à un moment donné, on l'a laissé faire,
01:58:55ceux qui se mettaient sur le périphérique et qui bloquaient tout le monde.
01:58:58Quelles ont été les sanctions ?
01:59:00Pas grand-chose.
01:59:01Ça veut dire qu'on leur dit, vous pouvez y aller,
01:59:04donc vous pouvez monter en puissance.
01:59:05Si on ne vous sanctionne pas, c'est que vous avez raison.
01:59:07C'était la préfecture à Nantes qui avait...
01:59:11Notre-Dame-des-Landes.
01:59:12Notre-Dame-des-Landes, voilà.
01:59:13Qui était un point de bascule dans l'impunité de l'écologie radicale.
01:59:18Je rappelle qu'à Notre-Dame-des-Landes, il y a eu un référendum.
01:59:21Ce référendum a donné un résultat et que le pouvoir politique
01:59:24s'est assis sur ce résultat.
01:59:25Ce n'est pas le seul référendum, d'accord ?
01:59:27Notre-Dame-des-Landes, ça a été de dire à ces gens-là,
01:59:29vous occupez illégalement un terrain.
01:59:32Vous vous opposez illégalement à une décision,
01:59:35non pas du gouvernement, de gouvernements successifs.
01:59:39On fait un référendum.
01:59:40Vous perdez le référendum et on vous donne raison.
01:59:43Comment voulez-vous qu'ensuite, ça ne prenne pas de l'ampleur ?
01:59:47Puisqu'on leur dit, vous avez raison, on ne vous sanctionne pas.
01:59:50– Il y a des idéologues qui leur disent, je me rappelle la nuit debout,
01:59:54cet idéologue qui est quand même payé par nos impôts,
01:59:58qui est au CNRS, qui expliquait, c'est M. Lordon,
02:00:01qui expliquait qu'il fallait tout bouleverser
02:00:04et il prenait l'exemple d'une réunion publique tenue par Anne Hidalgo.
02:00:08Par exemple, si Anne Hidalgo tient une réunion publique,
02:00:10vous devez débouler et l'empêcher de prendre la parole.
02:00:12– Oui, et…
02:00:13– Cette personne est payée par nos impôts.
02:00:16– Et alors, est-ce qu'il y a une certaine bienveillance générale,
02:00:20Sabrina Medjéber, par rapport à cette mouvance ?
02:00:23– Oui, bien sûr, parce qu'en réalité, cet éco-terrorisme
02:00:25dont j'ai rappelé tout à l'heure un peu l'historicité,
02:00:27puisque tout ça nous vient des États-Unis, c'est Edward Sabey.
02:00:32Ensuite, un mouvement East First qui avait écrit un manuel,
02:00:35qui avait théorisé l'éco-terrorisme dans le manuel du petit saboteur,
02:00:39en raison de la réponse à la destruction de la nature,
02:00:45qui ensuite nous est arrivée en France, consacrée par Gérald Darmanin en 2021,
02:00:49précisément à postériori de ce qui s'est passé à Saint-Celine.
02:00:53Mais je ne suis pas du tout étonnée, là pour le coup,
02:00:55parce qu'on attendait au fur et à mesure de la soirée,
02:00:58plus d'informations sur le profil qui se dessine,
02:01:02en tout cas celui qui concerne ces saboteurs, pour le coup.
02:01:06Je ne suis pas du tout étonnée qu'il soit d'ultra-gauche,
02:01:08puisque l'écologisme punitif revanchard…
02:01:11– On ne sait pas encore, précisons-le, c'est l'une des hypothèses.
02:01:14– C'est l'une des hypothèses, c'est l'expression politique,
02:01:18si vous voulez, de la gauche radicale,
02:01:21en distorsion totale avec les exigences de la loi.
02:01:26Et comme le rappelait Joseph, il y a une idéologie
02:01:30qui accompagne cette mouvance armée,
02:01:34cette milice même, qui est celle de la désobéissance civile.
02:01:38Et la désobéissance civile, elle est, si vous voulez,
02:01:42un peu le chaperon idéologique de toute cette mouvance factieuse
02:01:49qui vise à détruire tout ce qui concernerait
02:01:52justement les pulsionalités environnementalistes,
02:01:56largement en plus encouragées par des élus,
02:01:59puisqu'on se souvient que Mme Marine Tendelier
02:02:01avait été présente lors de ce qui s'est passé à Sainte-Soline,
02:02:06il y a deux ans, et que Mme Rousseau avait précisément tweeté
02:02:10qu'il s'agissait de désobéissance civile en encourageant ces personnes
02:02:14à faire ce qu'elles ont fait comme acte factieux précisément là-bas.
02:02:20Ce que nous soulignons effectivement, Axel Ronde,
02:02:22depuis le début de la journée, et ce qui finalement interpelle,
02:02:28c'est la coordination, l'organisation.
02:02:31On le disait tout à l'heure, il faut une tête pensante.
02:02:34Il faut qu'il y ait effectivement des commanditaires et des...
02:02:40et des exécutants au même moment, à 4 heures du matin.
02:02:44Il y a effectivement eu trois sabotages, un qui a échoué,
02:02:48mais ça aurait été un million de personnes sur le carreau.
02:02:50Si ça avait été le cas, il y avait une volonté de paralyser
02:02:53tout le pays, une réelle organisation.
02:02:55Et en même temps, on le répète, hypothèse l'ultra gauche.
02:02:59On va en parler dans un instant.
02:03:00On va peut-être revenir faire un point sur l'enquête avec Tancrede,
02:03:02Guillotel, Goderic Bay et Florian Paume.
02:03:04Et puis, on reviendra sur le mode opératoire et sur cette mouvance
02:03:08d'ultra gauche qu'on a vu, il faut le dire, très préparée,
02:03:11notamment pour faire face aux faces de l'ordre.
02:03:13Donc, il y a un savoir-faire finalement, si je puis dire,
02:03:16qui existe réellement.
02:03:17On fait le point sur l'enquête, on en parle ensuite.
02:03:21Au poste d'aiguillage de Croisilles,
02:03:22sur la ligne à grande vitesse qui desserre le nord de la France,
02:03:26les agents de la SNCF s'affairent à remettre le réseau en état.
02:03:29Plusieurs incendies criminels allumés cette nuit ont causé
02:03:32des dégradations sur le système de signalisation.
02:03:35Deux autres postes, sur l'axe TGV Atlantique et sur celui
02:03:39vers l'est de la France, sont également touchés.
02:03:41Quand des installations techniques comme ça sont attaquées,
02:03:44on s'en rend compte parce qu'il y a certaines alarmes
02:03:46qui se mettent en œuvre et donc, elles se sont mises en œuvre.
02:03:50On a décelé très rapidement quel était le problème.
02:03:54Les forces de l'ordre, les pompiers et les équipes
02:03:57techniques de la SNCF sont intervenues sur site.
02:03:59La SNCF a indiqué que des cheminots avaient déjoué
02:04:02un autre acte malveillant à Virginie, dans Lyon,
02:04:05sur l'axe sud-est, où des camionnettes abandonnées
02:04:07et des engins incendiaires ont été retrouvés.
02:04:10Une cellule de crise a été mise en place au ministère
02:04:12des Transports et une enquête a été ouverte.
02:04:14J'appelle chacun à la prudence.
02:04:16Ce que l'on sait, ce que l'on constate, c'est que cette opération
02:04:20a été préparée, coordonnée, que des points névralgiques
02:04:26ont été ciblés, ce qui montre une forme de connaissance
02:04:31du réseau pour savoir où frapper.
02:04:34La juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée
02:04:37s'est saisie de l'enquête, qui est menée pour chaque lieu
02:04:40de commission d'effet par les gendarmeries concernées.
02:04:43Gabriel Attal, on l'a bien compris, qui appelle à beaucoup de prudence.
02:04:46À cette heure, quelques pistes, on les évoque.
02:04:49Bien évidemment, ce ne sont que des hypothèses.
02:04:51En tout cas, il va y avoir des enquêteurs qui vont travailler.
02:04:54Alors dites-nous, qui est-ce qui va s'occuper ?
02:04:56Peut-être un peu de pédagogie, un peu de pédagogie judiciaire.
02:05:00On sait que c'est le parquet national à Maury-Brelay.
02:05:02Vous nous le disiez tout à l'heure.
02:05:04C'est le parquet de Paris.
02:05:05Le parquet de Paris, voilà, qui a été saisi.
02:05:07Juridiction nationale de la lutte contre la criminalité organisée.
02:05:11Voilà, le Junalco.
02:05:12Voilà, Junalco.
02:05:13Spécifique du parquet de Paris, qui est une compétence nationale.
02:05:17Nationale.
02:05:18Et donc, ce sont des enquêteurs du Junalco qui, là, sont sur le terrain,
02:05:21qui sont en train de prendre les premiers éléments.
02:05:23Là, c'est des gendarmes qui ont fait tous les relevés.
02:05:26En général, c'est sur des zones de gendarmerie où ça s'est passé.
02:05:30Il va y avoir, effectivement, un travail d'enquête.
02:05:33Il y a énormément d'enquêteurs qui vont être mobilisés
02:05:35parce qu'il y a quand même un groupe potentiellement de saboteurs
02:05:40qui est dans la nature actuellement
02:05:41et qui pourrait aussi repasser à l'acte plus tard.
02:05:44On ne sait pas d'où ils viennent.
02:05:45Si ce sont des activistes, comme vous avez dit, de l'ultra gauche
02:05:49ou si ce sont des commandos venus de l'extérieur.
02:05:55Parce qu'on voit bien le degré de préparation, en tout cas, qu'ils avaient.
02:05:59Mais je rappelle, vous savez, l'effort spécial,
02:06:01nous-mêmes, il y a quelques années, le Rambo ailleurs,
02:06:05DGSE, finalement, ça a été un fiasco.
02:06:09Donc, ça peut être aussi un service de renseignement externe.
02:06:12Finalement, on n'est pas allé jusqu'au bout.
02:06:15Et on repart dans des hypothèses.
02:06:17Vous faites l'hypothèse de l'ingérence étrangère
02:06:19qui est également dans toutes les têtes.
02:06:21On le sait bien, c'est également une possibilité, bien sûr.
02:06:24On est dans une telle hybridation aujourd'hui de la conflictualité
02:06:26qu'on peut tout envisager, en réalité.
02:06:28Et puis là, ce qui est assez particulier, c'est qu'il n'y a pas de revendications.
02:06:32Du coup, on a du mal, finalement, à se référer et à s'identifier
02:06:37à ce qui est, finalement, le sous-bassement de ce passage à l'acte criminel.
02:06:41C'est aussi une des nouveautés auxquelles vont devoir s'habituer
02:06:47les forces de l'ordre aujourd'hui pour tenter de diligenter des enquêtes
02:06:50puisqu'il n'y a pas de revendications claires.
02:06:52Et ça, effectivement, très intéressant, cette question de la non-revendication.
02:06:56Amaury-Brelais, est-ce que ces groupuscules d'extrême-gauche,
02:07:00ceux qu'on appelle éco-terroristes, revendiquent en règle générale
02:07:03ou pas leurs actions ?
02:07:05Ça arrive. Le plus souvent, on a plutôt tendance à penser que oui,
02:07:09justement, parce que leurs actions ont une dimension politique et logique
02:07:12et qu'il faut donc la revendiquer.
02:07:14Alors, peut-être qu'ils le feront si c'est cette piste qui se confirme
02:07:17dans les jours à venir.
02:07:18Mais le fait qu'il n'y ait pas de revendication peut faire pencher
02:07:25plutôt vers la piste éventuellement de l'ingérence étrangère
02:07:29où évidemment, ceux qui sont aux manettes n'ont aucun intérêt
02:07:32à ce que la source soit connue.
02:07:34Une chose est sûre, tous les services de renseignement français intérieur,
02:07:37que ce soit la DGSI ou le renseignement territorial,
02:07:41sont mobilisés aujourd'hui pour essayer de retrouver et d'identifier
02:07:45non seulement les exécutants, mais les commanditaires.
02:07:49Voilà, donc on en saura plus.
02:07:52Je pense que le parquet de Paris devrait communiquer,
02:07:54à mon avis, dans les jours prochains, pour nous en dire plus
02:07:57sur les avancées de l'enquête.
02:07:58Il y a une nécessité d'aller vite aussi pour rassurer les Français.
02:08:01Joseph Touvenel, là aussi, il y a un enjeu de ce côté-là.
02:08:04Oui, alors on ne pourra jamais nous rassurer complètement.
02:08:07Mais ça a été très, très bien dit par Sabrina.
02:08:09Les Français ne sont pas non plus stupides.
02:08:11Ils savent dire la vérité.
02:08:12On ne peut pas tout protéger.
02:08:14On ne peut pas, voilà.
02:08:15Mais quand on parle de la déstabilisation,
02:08:19on a des exemples historiques, c'est-à-dire que des équipes
02:08:23qui sont parfaitement, les équipes françaises
02:08:26peuvent être très bien derrière, avoir des gens,
02:08:29des têtes pensantes qui viennent d'ailleurs.
02:08:30Ça a été l'exemple à l'époque de la guerre du Vietnam,
02:08:34où il y avait des mouvements pacifistes
02:08:37qui balaient dans la rue, même au Vietnam.
02:08:39Et puis le jour où le Vietnam est tombé,
02:08:40ils ne sont plus du tout inquiétés des victimes.
02:08:42Ce n'était pas grave.
02:08:43Les « bad people », on n'en voulait pas.
02:08:46Mais pendant des mois et voire des années,
02:08:49on a vu qu'il y avait des gens qui étaient formés,
02:08:51qui étaient alimentés, et on s'est aperçu
02:08:53que les têtes pensantes, c'était l'URSS,
02:08:56c'était la guerre des blocs.
02:08:58Ceux qui étaient en France, beaucoup n'avaient pas perçu
02:09:01que ceux qui les alimentaient, y compris financièrement d'ailleurs,
02:09:05mais qui les formaient, etc., c'était des agents soviétiques.
02:09:08Donc on ne peut pas savoir dans la déstabilisation
02:09:11qui peut être derrière des équipes.
02:09:13À la lumière de l'histoire, effectivement,
02:09:15l'hypothèse doit être posée, exactement.
02:09:18Je ne sais pas si la poupée est russe aujourd'hui
02:09:20ou s'il y a même une poupée.
02:09:21Je regarde, vous qui connaissez bien les syndicats,
02:09:24puisque tous les syndicats ont apporté leur soutien
02:09:28aux agents de l'ICF, ont dénoncé,
02:09:30et pourtant, ce qu'on sait bien,
02:09:32c'est que la CGT avait appelé finalement à mettre le bazar,
02:09:35si je puis dire, notamment sur les voies de circulation en France.
02:09:38Bon, cette hypothèse, tout de même, elle semble peu plausible.
02:09:42Dans l'histoire actuelle, ils ont dénoncé.
02:09:44Et dans l'histoire de la CGT,
02:09:46ils ont appelé à certains moments à saboter.
02:09:50Quand il y avait la guerre d'Indochine,
02:09:53la CGT a appelé à saboter et à saboter.
02:09:55Nous avons des soldats français qui sont morts
02:09:58parce que leur armement avait été saboté
02:10:00par des militants en CGT,
02:10:02notamment la CGT des Ports-et-Docs à Marseille.
02:10:05Comme de la même façon, ils ont eu des gestes abominables
02:10:09avec des grands blessés qui revenaient de la guerre d'Indochine.
02:10:13En descendant du bateau, ils les faisaient tomber,
02:10:16des gens qui avaient souffert dans les camps vietmines
02:10:18pendant des mois, qui étaient sur des civières,
02:10:21qui étaient quasiment mourants.
02:10:23Donc ça, c'est l'histoire idéologique.
02:10:26C'est l'histoire idéologique de ces révolutionnaires.
02:10:28Ça ne veut pas dire tous les CGTistes à l'époque, d'ailleurs.
02:10:31Mais un courant, le courant révolutionnaire
02:10:34qu'on retrouve chez les trotskistes,
02:10:36est un courant qui, pour lui,
02:10:37l'utilisation de la violence est absolument légitime.
02:10:41Ce qui n'est pas légitime, c'est de se faire prendre.
02:10:43Mais la violence est légitime et la violence est un outil,
02:10:47et même l'outil privilégié pour arriver au pouvoir.
02:10:50Ça s'appelle aussi la lutte des classes.
02:10:52La violence, la haine de l'autre, parce qu'il n'est pas du même milieu.
02:10:55Nous sommes dans cette même logique.
02:10:56Amaury Brelet.
02:10:57Oui, on parlait de l'ultra-gauche
02:10:58comme l'une des pistes privilégiées par les enquêteurs.
02:11:02C'est Le Parisien qui l'a révélé cet après-midi.
02:11:04Il y a sept activistes écologistes radicaux,
02:11:06la plupart fichés, qui ont été interpellés
02:11:08alors qu'ils grimpaient dans les arbres du bois de Vincennes,
02:11:11avant l'épreuve du contre-la-montre de cyclisme des JO demain.
02:11:14Et donc, ils sont soupçonnés d'avoir tenté de faire des repérages
02:11:18pour éventuellement cibler l'épreuve dès demain.
02:11:20Donc, on comprend bien que là, la mouvance ultra-gauche,
02:11:23c'est l'une des mouvances les plus nuisibles en France,
02:11:25bien devant la mouvance ultra-droite,
02:11:27non seulement par le nombre,
02:11:28puisqu'ils sont bien plus nombreux que ceux d'ultra-droite,
02:11:32et surtout par les effets délétères, par l'impact,
02:11:34notamment par la violence,
02:11:35on l'a encore vu dans les rues des grandes villes françaises
02:11:38ces dernières années,
02:11:40ou encore dans sa version écolo-radicale,
02:11:42notamment lors des manifestations contre la 69.
02:11:45Effectivement, alors Axel Ronde,
02:11:46vous disiez tout à l'heure qu'on ne pouvait pas tout éviter aujourd'hui,
02:11:50on peut le comprendre,
02:11:52en tout cas, la capitale est sous cloche,
02:11:55finalement, aujourd'hui, avec ces Jeux Olympiques,
02:11:5745 000 gendarmes, policiers mobilisés,
02:12:00la délinquance d'ailleurs,
02:12:01qui a pratiquement disparu dans Paris et sa région,
02:12:04on va peut-être pouvoir en parler,
02:12:05mais enseignement, quand il y a du bleu,
02:12:07finalement, tout se passe bien dans les rues,
02:12:09toujours est-il qu'est-ce que les forces de l'ordre,
02:12:11les autorités,
02:12:13les autorités d'abord ne se sont pas trop focalisées
02:12:15justement sur la capitale,
02:12:17peut-être en oubliant un peu d'autres scénarios
02:12:20qui pourraient avoir lieu dans le reste du territoire,
02:12:24et c'est ce qui s'est passé cette nuit sur ces bois ferrés au fond.
02:12:27En tout cas, en termes d'effectifs, non,
02:12:29parce qu'il y a 14 000 effectifs de police et de gendarmerie
02:12:34supplémentaires à un été normal,
02:12:36donc déjà, on a un nombre supplémentaire de forces de l'ordre
02:12:41sur l'ensemble de la province,
02:12:44hors Paris, donc vous voyez bien que la mobilisation
02:12:49de 100% des effectifs fonctionne,
02:12:52et fonctionne extrêmement bien sur la capitale.
02:12:54Moi, j'ai envie de vous dire,
02:12:56le nombre de bleus qu'on voit dans les rues de Paris
02:13:01me rappelle, au début de ma carrière, en 1996,
02:13:07il y avait énormément de fonctionnaires de police
02:13:09qui étaient présents, et finalement,
02:13:11on avait une délinquance assez basse dans les rues de Paris,
02:13:13donc on voit bien qu'il y a un problème de manque d'effectifs
02:13:16malgré les plans massifs de recrutement,
02:13:19mais ça ne suit pas finalement la délinquance qu'il y a,
02:13:23et il nous faut revoir finalement ces plans de recrutement
02:13:27pour remettre encore plus de bleus sur la voie publique,
02:13:30parce que finalement, on voit que ça fonctionne,
02:13:32en tout cas sur la baisse de la délinquance.
02:13:34En tout cas, c'est l'un des enseignements,
02:13:36Sabrina Medjéber, de ces derniers jours,
02:13:39au fond, le sentiment qu'on peut se balader
02:13:43dans les rues de la capitale en toute sécurité,
02:13:45ces derniers jours, alors, et en même temps,
02:13:47c'est vrai qu'il faut faire certains sacrifices aussi,
02:13:50parce que vous faites des détours,
02:13:51tout est bloqué, tout est sous cloche,
02:13:53donc c'est la question de la liberté de circuler,
02:13:55la sécurité aussi, il y a cet équilibre-là,
02:13:58est-ce qu'on est dans le juste ou pas ?
02:13:59Le débat est ouvert, mais en tout cas,
02:14:01plus de bleus, moins de délinquance,
02:14:03ça paraît simple, mais au moins,
02:14:05quand c'est factuel, on sait que ça marche.
02:14:07Oui, si on est aujourd'hui mis sous cloche,
02:14:10c'est parce qu'il y a un événement précis,
02:14:12on n'est pas entré dans l'ère de l'état policier pérenne,
02:14:16qui nous, voilà, encore une fois, nous empêcherait de sortir,
02:14:19ou qui nous surveillerait de façon liberticide
02:14:25et coercitive dans nos rues.
02:14:28Nous, on n'en est pas du tout dans ce cas-là.
02:14:30En revanche, il est vrai qu'avoir ou voir
02:14:33les forces de l'ordre déployées dans nos rues,
02:14:35et notamment à Paris, et personnellement en tant que femme,
02:14:38c'est rassurant.
02:14:40C'est rassurant et ça montre bien...
02:14:41Il y a beaucoup de retours, comme le groupe Sabrina.
02:14:44Et ça montre bien que le ministre de l'Intérieur
02:14:47n'a pas, je pense, compris comment se jouait le rapport de force.
02:14:51C'est-à-dire qu'on parle beaucoup de l'ultra-violence des mineurs,
02:14:55de la société qui devient de plus en plus violente,
02:14:58où la réalité de la violence est une réalité même clinique.
02:15:01Il suffit de voir le nombre d'agressions au couteau
02:15:04qui s'opèrent chaque semaine pour le comprendre.
02:15:07Et bien là, on a l'exemple parfait que lorsque la présence de la police
02:15:13et par rapport à ce que disait tout à l'heure Joseph,
02:15:15qui me parlait de cette gauche qui estime que la violence se fait dans la rue,
02:15:20en estimant qu'elle en a le monopole,
02:15:21le monopole de la violence en France, il est celui de la police.
02:15:24En tout cas, le monopole de la violence légitime.
02:15:27Et absolument, il est aux mains des forces de l'ordre.
02:15:31Le monopole de la violence légitime.
02:15:36Bien sûr, évidemment.
02:15:39Et donc, ça prouve bien en réalité que lorsqu'on observe cette présence-là,
02:15:44les personnes n'osent pas ni attaquer, ni agresser, ni insulter,
02:15:49ni opérer ou dire des espèces de mufteries sur les femmes
02:15:55qui marchent en petite robe dans la rue.
02:15:58Et pour finir, franchement, moi ce que je peux simplement constater
02:16:03par rapport à votre date d'entrée en carrière,
02:16:05c'est qu'entre 1996 et aujourd'hui, la société s'est largement déhitée,
02:16:09l'autorité s'est largement disqualifiée.
02:16:11Vous avez aussi un discours politique qui instille la haine du flic.
02:16:16On a vu récemment un flic mort égal un électeur RN en moins, par exemple.
02:16:20Je prends ça simplement en exemple.
02:16:22Ce qui, évidemment, provoque un désengagement de la part des forces de l'ordre
02:16:27de poursuivre ou même d'entamer, ne serait-ce que d'entamer,
02:16:30une carrière dans la sécurité.
02:16:32Parce que vous risquez vos vies à des salaires qui ne sont pas
02:16:35ceux que gagnent les députés représentants de la nation
02:16:38qui, justement, vocifèrent ce type de discours.
02:16:41Donc, encore une fois, on peut saluer le courage et la ténacité
02:16:45de nos forces de l'ordre.
02:16:46Et ce tweet de Gérald Darmanin, ce soir, après 4 années de travail intense
02:16:50pour préparer le plus grand événement du monde,
02:16:52nous n'avons jamais été aussi fiers de nos forces de l'ordre,
02:16:55de nos agents du ministère de l'Intérieur.
02:16:58Bravo à chacun d'entre eux pour cet événement sans précédent.
02:17:02Puisqu'on ne va pas le cacher à nos amis téléspectateurs,
02:17:05vous le savez, il y avait cet événement,
02:17:07cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, ce soir.
02:17:10Nous avons regardé d'un coin de l'œil...
02:17:12C'était ce soir ?
02:17:13C'était ce soir, figurez-vous, mon cher Joseph.
02:17:16Mathieu Devese a assisté à cette cérémonie.
02:17:19Il est au milieu des téléspectateurs.
02:17:21Mon cher Martin, est-ce que Mathieu est prêt ?
02:17:25Dites-moi dans l'oreillette.
02:17:26Toujours pas.
02:17:27Vous me dites, mon cher Martin, qui est dans l'oreillette,
02:17:29qui nous prépare tout ça.
02:17:30Puisqu'on évoque, je voudrais remettre un peu de justice
02:17:33dans les Jeux Olympiques.
02:17:35Vous avez un porteur de la flamme éventuel à Marseille,
02:17:38un Marseillais qui avait été médaille d'argent
02:17:41aux Jeux Olympiques à Los Angeles,
02:17:43une des rares médailles d'argent en athlétisme,
02:17:45qui s'appelle Joseph Mahmoud.
02:17:47On lui a refusé de porter la flamme à Marseille.
02:17:50Il a été écœuré.
02:17:51C'était une des seules médailles qu'on avait eues,
02:17:53en athlétisme en plus.
02:17:55Je tiens à saluer Joseph Mahmoud.
02:17:57Puisque j'y suis, je salue un autre grand nom,
02:17:59c'est Alain Mimoune, qui était un grand Français,
02:18:03médaille d'or, tout le monde s'en rappelle,
02:18:05en tout cas dans l'histoire des JO à Melbourne en 1956.
02:18:08C'était quelqu'un, jusqu'à la fin de sa vie,
02:18:11qui a été un attachement à la France charnel.
02:18:15En plus, quelqu'un d'une grande gentillesse.
02:18:18J'ai eu la chance de courir un peu avec lui.
02:18:20On était à la même vitesse parce que j'étais jeune
02:18:23et lui était déjà très âgé.
02:18:25Mais il continuait.
02:18:27D'une gentillesse, d'une amabilité, d'une simplicité.
02:18:30Quand on veut mettre des figures en avant,
02:18:33Mimoune et Joseph Mahmoud.
02:18:36Il était très maltraité par la ville de Marseille.
02:18:39Pourtant, médaille d'argent.
02:18:41Une des seules qu'on a eues en athlétisme.
02:18:44Le salut est passé, mon cher Joseph Touvenel.
02:18:47Un autre Marseillais qui a porté la flamme olympique ce soir.
02:18:51On l'attendait, Zinedine Zidane.
02:18:53Céline Dion qui a chanté également ce soir.
02:18:56Une cérémonie, un pari réussi des forces de l'ordre
02:18:59qui ont permis cette cérémonie.
02:19:02Chacun aura son avis, bien évidemment.
02:19:05Mais avec des tableaux magnifiques,
02:19:08on a pu mettre Paris en avant.
02:19:11Après, on voit déjà sur les réseaux sociaux
02:19:14que certains tableaux font polémique.
02:19:17Ils n'ont pas plu à tout le monde.
02:19:20On pourra en reparler dans les prochaines heures.
02:19:23Les forces de l'ordre étaient au rendez-vous.
02:19:26La cérémonie à Maury-Borley, c'est le premier point.
02:19:30C'est le premier point positif.
02:19:33A priori, aucun incident majeur n'est intervenu
02:19:36au cours de la cérémonie qui s'est terminée il y a quelques minutes.
02:19:39C'est un pari réussi.
02:19:42Les Jeux vont durer plusieurs semaines.
02:19:45Il est toujours possible qu'une attaque survienne
02:19:48ou un incident majeur survienne dans les semaines qui viennent.
02:19:51Il ne faut absolument pas baisser la garde.
02:19:54Les policiers ne la baisseront pas.
02:19:57C'était le top départ des Jeux olympiques.
02:20:00Pour eux, il va falloir une vigilance à tout instant.
02:20:03Comme vous l'avez bien rappelé,
02:20:06il y a eu sept activistes qui voulaient perturber
02:20:09la course de cyclisme dans le bois de Vincennes.
02:20:12On va être extrêmement vigilants.
02:20:15Certaines personnes avaient dit
02:20:18que ce n'était pas très bien, voire dangereux
02:20:21de faire cette cérémonie au bord de la Seine.
02:20:24On voit bien le professionnalisme des fonctionnaires.
02:20:27Bravo aux forces de l'ordre qui étaient là au rendez-vous.
02:20:30On voit cette tour Eiffel, ces images en direct.
02:20:33C'est notre fierté.
02:20:36Mathieu Devesse a assisté à cette cérémonie
02:20:39d'ouverture des Jeux olympiques.
02:20:42Les Jeux olympiques, top départ donné par Emmanuel Macron
02:20:45il y a quelques minutes.
02:20:48Mathieu, racontez-nous tout.
02:20:51Quelle est l'ambiance autour de vous ?
02:20:54Vous êtes avec des spectateurs.
02:20:57Effectivement, c'est simple.
02:21:00C'est un moment magique que nous avons vécu ce soir.
02:21:03Tous les yeux du monde étaient posés sur la Seine.
02:21:06Pour ce spectacle grandiose,
02:21:09c'était d'ailleurs la première fois
02:21:12qu'une cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques
02:21:15avait lieu en dehors d'un stade.
02:21:18Plus d'un milliard de spectateurs massés sur les quais de Seine.
02:21:21Et plus d'un milliard de téléspectateurs.
02:21:24Vous étiez parmi ces 300 000 spectateurs.
02:21:27C'était un show exceptionnel.
02:21:30En vrai, on était sur les quais.
02:21:33On a vu tous les bateaux passer.
02:21:36On a vu Aya Nakamura juste en face.
02:21:39Ça change d'un stade.
02:21:42On peut voir tout ce qui se passe.
02:21:45C'est historique.
02:21:48C'est quelque chose où n'importe quelle personne
02:21:51n'a pu rentrer gratuitement.
02:21:54Vous parliez des délégations.
02:21:57C'est comme le veut la coutume la délégation grecque
02:22:00qui a ouvert le bal.
02:22:03Les moments forts pour vous.
02:22:06On a vu Céline Dion, Zinedine Zidane, que des stars.
02:22:09Racontez-nous ces moments forts.
02:22:12On pouvait voir que les artistes performaient.
02:22:15C'est juste exceptionnel de pouvoir voir
02:22:18des artistes internationalement reconnus
02:22:21pouvoir performer en face de nous.
02:22:24Ça change vraiment d'une cérémonie
02:22:27juste dans un cercle fermé.
02:22:30On peut apprécier.
02:22:33Tout le monde peut apprécier
02:22:36de rentrer et de voir.
02:22:39Ça change tout.
02:22:42Le 4 parisien avec un final au niveau de la Tour Eiffel.
02:22:45On a vu les préparations.
02:22:48On était rentrés bien avant à 13h.
02:22:51On peut voir la finalisation des préparations
02:22:54à la Tour Eiffel, à la Concorde.
02:22:57Ça change vraiment tout.
02:23:00La fête ne fait qu'en commencer.
02:23:03Les Jeux Olympiques sont bien lancés.
02:23:06Ils se termineront le 8 août.
02:23:09Ensuite, ce sera les Jeux Paralympiques.
02:23:12On a vu quelques gouttes de pluie.
02:23:15La météo était-elle au rendez-vous ?
02:23:18Ce n'a pas été si catastrophique.
02:23:21Non, pas du tout.
02:23:24Il y avait de la pluie, certes.
02:23:27Mais beaucoup de familles sont venues
02:23:30pour profiter de ce moment.
02:23:33Il y avait des milliers de spectateurs.
02:23:36On est à quelques pas du Louvre.
02:23:39Personne n'est parti avant la fin
02:23:42pour vous dire l'engouement pour cette fête.
02:23:45Une fête qui ne fait que commencer.
02:23:48J'ai le sentiment qu'on vous attend
02:23:51pour faire la fête.
02:23:54C'est spectateur.
02:23:57On voit l'enthousiasme.
02:24:00On voit l'enthousiasme de Mathieu Devesse.
02:24:03La fête a été réussie ce soir.
02:24:06Allez les Bleus !
02:24:09Allez les Bleus !
02:24:12Allez les Bleus !
02:24:15Allez les Bleus !
02:24:18Olivier, vous le savez,
02:24:21l'objectif affiché par Emmanuel Macron
02:24:24c'est le top 5 dans les médailles.
02:24:27Ce soir, je voudrais vous présenter
02:24:30quelqu'un d'extraordinaire.
02:24:33Mathieu Devesse, enchanté.
02:24:36On fera les présentations peut-être après.
02:24:39Je vous la laisse.
02:24:42Je suis très amoureux.
02:24:45On va peut-être vous rendre l'antenne
02:24:48parce qu'il y a d'autres priorités.
02:24:51Il y a de l'enthousiasme.
02:24:54La tour Eiffel est magnifique.
02:24:57Ça fait beaucoup de bien.
02:25:00Il y a des gens qui sont contents.
02:25:03C'est une réussite.
02:25:06J'avais vu le début.
02:25:09Faire passer les délégations sur la scène
02:25:12permettrait de montrer un beau Paris.
02:25:15Ils ont mis en valeur les métiers d'art,
02:25:18l'artisanat, l'excellence française.
02:25:21Ils ont montré tout ce travail
02:25:24pour reconstruire ce qui avait été détruit à Notre-Dame.
02:25:27Quand on veut montrer la France,
02:25:30on plonge dans son histoire.
02:25:33On plonge dans ce qui est solide.
02:25:36On plonge dans les générations précédentes
02:25:39pour pouvoir porter vers l'avenir.
02:25:42Ceux qui l'oublient nous coupent nos racines.
02:25:45J'ai vu les 3 quarts de la cérémonie.
02:25:48Le metteur en scène avait promis de casser les codes.
02:25:51Un des concepteurs, Patrick Boucheron,
02:25:54un historien de gauche,
02:25:57avait promis une cérémonie
02:26:00qui sera le contraire d'une histoire virile,
02:26:03héroïsée et providentielle.
02:26:06Il avait dit que le spectacle devait déjouer
02:26:09les stéréotypes nationaux.
02:26:12Quand on a vu la cérémonie,
02:26:15il y a eu Lady Gaga qui a marqué les esprits.
02:26:18Ensuite, on a vu Aya Nakamura
02:26:21qui a dansé avec la garde républicaine.
02:26:24On a vu des réactions très mitigées sur les réseaux sociaux.
02:26:27Ensuite, on est entré dans un moment
02:26:30pro-LGBT totalement woke,
02:26:33totalement délirant.
02:26:36Il y a beaucoup de réactions
02:26:39qui pointent du doigt,
02:26:42déçues, même.
02:26:45On voit ces images en direct
02:26:48avec les gens qui quittent
02:26:51à côté de la tour Eiffel.
02:26:54Beaucoup de réactions sur l'esprit woke
02:26:57qui s'invitait dans la cérémonie.
02:27:00Avec des commentaires de Daphné Burki
02:27:03totalement délirants sur l'anticapitalisme,
02:27:06le féminisme, le patriarcat.
02:27:09On a vu Marie-Antoinette décapitée.
02:27:12Heureusement, à la fin,
02:27:15Céline Dion et Zine Zidane ont sauvé l'honneur.
02:27:18Mathieu Devesse continue la fête.
02:27:21Le temps est à la fête.
02:27:24Demain, il y aura le décryptage de cette cérémonie.
02:27:27On en reparlera.
02:27:30Vous êtes avec d'autres spectateurs
02:27:33qui s'apprêtent à faire la fête.
02:27:37Je suis avec les irréductibles,
02:27:40avec Michel.
02:27:43Regardez ce beau maquillage.
02:27:46Que pensez-vous de ce show ?
02:27:49C'était époustouflant.
02:27:52C'était une expérience à vivre.
02:27:55C'est la meilleure expérience que j'ai pu faire.
02:27:58Vous saviez que c'était la première fois
02:28:01qu'une cérémonie d'ouverture avait lieu en dehors d'un stade.
02:28:05Avec tout ce qu'on a entendu,
02:28:08c'était super bien.
02:28:11Il y a eu Ayana Kamoura,
02:28:14tout le monde a dansé, chanté.
02:28:17C'était incroyable.
02:28:20Vous, qu'est-ce que vous retenez ?
02:28:23Ça a créé beaucoup d'émotions pour tout le monde.
02:28:26Ayana Kamoura a reçu beaucoup de mauvais commentaires.
02:28:29Bravo à elle.
02:28:33C'était impressionnant.
02:28:36Une cérémonie, on ne s'y attendait pas.
02:28:39Vous aviez prévu le coup.
02:28:42C'était important pour vous de participer à ce moment historique ?
02:28:45C'était très important.
02:28:48C'est une ville dans laquelle on vit.
02:28:51Quand ça fait partie du métier,
02:28:54ça fait plaisir.
02:28:57Merci à Visa.
02:29:00C'est grâce à eux que je suis là.
02:29:03Merci pour votre témoignage.
02:29:06Je crois comprendre
02:29:09que la fête va être très longue.
02:29:12On a le même sentiment.
02:29:15Vous avez des nouveaux amis.
02:29:18C'est avec vous,
02:29:21avec Paris qui rayonne,
02:29:24qui démarque, nous nous quittons.
02:29:27Merci.
02:29:30Merci à tous les quatre d'avoir décrypté et analysé l'actualité.
02:29:33Ce soir, l'actualité marquée par cette cérémonie des Jeux Olympiques
02:29:36qui s'est terminée il y a quelques minutes.
02:29:39Coup d'envoi des JO de Paris.
02:29:42C'est parti.
02:29:45La nuit risque d'être longue pour certains.
02:29:48L'actualité et la nuit continuent sur CNews.
02:29:51Un grand merci à Martin Mazur.
02:29:54Fidèle dans l'oreillette.
02:29:57Merci à lui et à toutes les équipes techniques.
02:30:00On se retrouve demain.
02:30:03À très vite sur CNews.