Tous les soirs et pendant tout l’été, CNEWS vous propose un rendez-vous consacré à la politique de 21h à minuit
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00:00:00100% politique parce que tout est politique finalement. Merci de nous retrouver en direct sur CNews.
00:00:07Très heureux de débuter cette nouvelle semaine députée. C'était il y a deux semaines. Débuter c'est ce soir avec vous sur CNews.
00:00:14Merci Philippe Guibert d'être présent pour cette première de la semaine, enseignant, consultant à Maurie Brelet.
00:00:20Et parmi nous également très heureux de vous avoir pour la première fois sur ce plateau, journaliste, rédacteur en chef pour Valeurs Actuelles.
00:00:25Merci à tous les deux d'être présents pour cette première partie. Évidemment vous connaissez le concept.
00:00:30Une première heure d'actu où on va balayer un petit peu tout ce qui est à passer en revue en termes d'actualité politique.
00:00:37Dans un instant on verra Emmanuel Macron au village olympique, la gauche qui cherche son premier ministre.
00:00:41Cette grosse polémique également alimentée par le député Thomas Porte autour des athlètes israéliens.
00:00:46Voilà pour ne serait-ce que cette première demi-heure. Restez bien avec nous.
00:00:49Emmanuel Macron à l'heure olympique, donc à quatre jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris.
00:00:54Le chef de l'État, vous avez vu peut-être ces images tournées un petit peu partout ce matin,
00:00:58qui a visité le village olympique avec Tony Estanguet, la ministre des Jeux olympiques, également Amélie Houdet à Castera.
00:01:04Alors que le pays cherche toujours un gouvernement depuis les élections législatives, il a assuré que les Jeux seraient un bon moment pour, pourquoi pas, décréter, non pas une trêve olympique, une trêve politique.
00:01:15Écoutez Emmanuel Macron.
00:01:19Heureux parce que le pays les attend depuis longtemps maintenant. C'est un immense travail. Je veux saluer vraiment toutes les équipes qui ont contribué à tous les niveaux.
00:01:28Et on a fait le point ce matin sur la sécurité de la cérémonie d'ouverture. On a ouvert ce nouveau commissariat.
00:01:34Et puis là, avec nos athlètes, il faut maintenant que ce soit une formidable fête et surtout aussi une fête sportive, trêve olympique et politique.
00:01:43Donc il n'y aura pas de problème.
00:01:44Mais il faut que c'est les Jeux qui seront au cœur de la vie du pays et le monde sera en France grâce à eux, les Jeux olympiques et paralympiques.
00:01:53Amaury Brelet, tiens, premier commentaire. C'est vrai que depuis sept ans maintenant qu'Emmanuel Macron est au pouvoir, on a beaucoup évoqué des séquences où le président paraît déconnecté du reste des Français.
00:02:01On pensait avoir tout vu en termes de déconnexion, trêve politique. Ça se décrète comme ça du jour au lendemain alors que le pays est à l'agonie et se cherche encore un gouvernement ?
00:02:09Oui, à nouveau déconnecté. Depuis le début de la présidence jusqu'à la fin, il le saura, alors même qu'on est dans une période totalement...
00:02:15Vous voyez dans le mar de café, vous ?
00:02:17Oui, il n'y a pas de mystère. Non, non, mais c'est absolument surréaliste. Si seulement, si seulement la classe politique en effet accédait à son désir.
00:02:25Si on voyait aujourd'hui à gauche, notamment au Nouveau Front populaire, le Parti socialiste et la France insoumise arrêter de s'insulter les uns les autres
00:02:34et trouver enfin un candidat après trois semaines d'agression verbale et de division interne.
00:02:40Et si à droite, enfin, la Macronie et les Républicains arrêtaient aussi leur petit jeu de magouille dans la coulisse pour trouver enfin aussi une issue politique,
00:02:49ce qu'on appelle le pacte législatif et qui est en cours de négociation.
00:02:53Avec la droite, on en parlera tout à l'heure.
00:02:55À gauche comme à droite, on aboutit à pas grand-chose et qu'au milieu, on est toujours les mêmes, les électeurs du Rassemblement national qui assistent à ce triste spectacle effaré.
00:03:03Ils sont plus de 10 millions et qui ne comprennent toujours pas où va le pays.
00:03:06Il est l'instigateur de ce marasme avec évidemment ce fameux 9 juin que tout le monde a en tête et cette dissolution de l'Assemblée nationale.
00:03:14Il a créé cette situation chaotique et puis voilà, on va profiter de l'arrêté des jeux, de l'arrivée des jeux.
00:03:19J'irais dire comme en sport, on va faire temps mort, temps mort politique a déclaré Emmanuel Macron.
00:03:24Je parlais de déconnexion, vous partagez ?
00:03:26Non, je pense que c'est de l'habileté, c'est-à-dire qu'il laisse les partis politiques mijouter dans leurs petites…
00:03:33Mais la France peut attendre ?
00:03:35Non, évidemment que la France ne peut pas attendre mais en même temps, ce n'est pas Emmanuel Macron qui va créer un gouvernement.
00:03:40Il a perdu la main de ce point de vue-là, ce n'est pas à lui de former un gouvernement, en tout cas certainement pas tout seul.
00:03:46La gauche ne cesse de répéter depuis maintenant 15 jours qu'elle a gagné, qu'elle va gouverner sur son seul programme.
00:03:54On va en parler.
00:03:55Je sais bien que c'est une fiction et qu'ils ne se sont même pas affichés pour l'instant de trouver un candidat à Matignon,
00:04:01mais enfin ils se sont donnés jusqu'à demain.
00:04:03Donc ce n'est pas Emmanuel Macron de dire en continu…
00:04:07Vous avez raison, mais il y a une forme de désinvolture tout de même à travers ces propos, je trouve.
00:04:12Oui, il y a une forme de désinvolture mais en même temps, il renvoie la balle à ceux qui se sont auto-proclamés vainqueurs.
00:04:19Il n'y a pas que les 10 millions d'électeurs du URN qui ne comprennent pas ce qui se passe.
00:04:24Les autres, qui sont plus nombreux puisque le RN a été battu, ne comprennent pas non plus.
00:04:29Et je pense qu'il y a la déception, d'abord chez les électeurs de gauche aujourd'hui,
00:04:33qui ont fini par s'auto-intoxiquer à écouter leur leader, en particulier Jean-Luc Mélenchon,
00:04:39que la gauche était effectivement majoritaire alors qu'elle ne l'est pas.
00:04:42Et donc je pense que là, il y a une vraie déception.
00:04:44Et puis les autres électeurs qui ont participé à tout ça, au Front républicain, sont aussi inquiets.
00:04:51Emmanuel Macron qui dit également que les Français, la France est prête.
00:04:56Il évoque également la sécurité autour de ces Jeux olympiques.
00:05:00Écoutez-le remercier les forces de sécurité qui seront largement et très densément présentes pendant toute cette période olympique.
00:05:09Nous sommes prêts. Nous sommes prêts et nous serons prêts tout le long des Jeux.
00:05:13Monsieur le ministre, merci infiniment parce que vous avez aussi mobilisé et vous êtes tous là pour le montrer.
00:05:20Des forces de sécurité intérieure comme jamais, pas simplement pour la cérémonie d'ouverture,
00:05:25mais durant toute cette saison olympique.
00:05:29Et c'est parce qu'il y a plus de 250 000 femmes et hommes qui ont sacrifié du temps familial,
00:05:35sont sur le pont et seront sur le pont pendant ces Jeux, qu'on va pouvoir les tenir.
00:05:39Et je pense que c'est important que nos compatriotes le sachent.
00:05:42Parce que si on pourra être collectivement fiers du pays, c'est parce que vous faites ce sacrifice.
00:05:49Nous sommes prêts. Et vous ?
00:05:51Oui.
00:05:52Prêts à quoi ?
00:05:53Prêts, espérons-le, à la grande fête populaire. Parce que c'est quand même ce qu'on nous avait promis.
00:05:57La grande fête populaire, les 15 millions de touristes.
00:06:01Et aujourd'hui on assiste au lieu de ça à une ville, une capitale confinée, bunkerisée, assiégée.
00:06:07Où moi je traverse Paris tous les jours.
00:06:09Les 15 millions de touristes, même les 2-3 millions, je ne les vois pas.
00:06:13Ni dans les transports.
00:06:14Paris s'est vidé. On entend les syndicats notamment de hôtellerie et restauration,
00:06:18qui sont en déficit total de population touristique.
00:06:21Plus vous ajoutez aux Parisiens qui quittent en masse la ville.
00:06:25Et en effet, je rejoins ce que vous disiez, où vous avez des rues du centre de Paris
00:06:28qui sont quasiment vides, avec des grilles, des barrières Vauban et des policiers un petit peu partout.
00:06:33Il y a plus de policiers que de Parisiens en ce moment dans la ville.
00:06:35C'est l'époque du confinement.
00:06:36C'est vrai que ça y ressemble.
00:06:37On a ressorti les QR codes.
00:06:40Quant à l'Eldorado financier et économique, il n'est pas là.
00:06:44On l'a vu, ces restaurateurs et ces commerçants qui d'abord ont du mal à circuler dans Paris,
00:06:49qui ensuite ne peuvent plus accueillir les touristes dans le restaurant
00:06:54parce qu'ils ne peuvent pas traverser Paris,
00:06:56ni accéder même à leurs établissements à cause à nouveau des QR codes
00:07:00et de cette usine à gaz sécuritaire invraisemblable.
00:07:03Tout cela est très inquiétant.
00:07:05On espère que les choses vont évoluer dans les prochains jours.
00:07:07En espérant tout de même que les JO soient une grande fête
00:07:10parce que c'est quand même l'objectif.
00:07:11On est quand même regardé par le monde entier.
00:07:13Je vais vous faire réagir.
00:07:14Philippe, je voudrais juste que vous voyiez ce petit sujet.
00:07:16Avant, puisque Amaury en parlait,
00:07:17les restaurateurs parisiens en première ligne avec les hôteliers sont vraiment en colère.
00:07:21À quatre jours du lancement des jeux, en tout cas de la cérémonie d'ouverture,
00:07:24les dispositifs de sécurité semblent avoir fait fuir les touristes.
00:07:28On le disait, nombreux sont les restaurateurs qui se plaignent,
00:07:31qui demandent des actions concrètes en leur faveur.
00:07:34On va regarder ce sujet de Pierre Emko et de Sharon Camara.
00:07:39Des routes barrées, des voies interdites et des quartiers uniquement accessibles avec un QR code.
00:07:44À l'approche des JO, la circulation à Paris est plus réglementée que d'habitude.
00:07:49Un dispositif visant à garantir la sécurité dans la capitale
00:07:53qui impacte la fréquentation dans certains espaces.
00:07:56En ce moment, au niveau de la fréquentation, c'est un petit peu compliqué.
00:07:59Habituellement, le week-end, ça bouge.
00:08:01C'est vraiment très, très fréquenté.
00:08:03Et là, pour le coup, depuis jeudi, on ressent une réelle différence.
00:08:06Atout majeur de la Porte de Versailles, le parc des expositions
00:08:10va accueillir plusieurs épreuves durant les Jeux.
00:08:12À quelques jours de l'événement, la zone doit donc subir quelques aménagements.
00:08:16C'est assez difficile.
00:08:18Effectivement, Porte de Versailles, c'est toujours un domaine
00:08:21qui fonctionne énormément avec les salons.
00:08:23Là, tout est bloqué pour l'installation des Jeux Olympiques
00:08:26qui sont prévus évidemment, on était au courant.
00:08:28Loin d'être pessimiste, certains restaurateurs veulent croire
00:08:31en l'impact des Jeux Olympiques, censés attirer plus de 15 millions
00:08:34de visiteurs dans la capitale.
00:08:36Le mois d'juillet a été un peu plus calme que prévu.
00:08:39Mais on s'attend à beaucoup de touristes.
00:08:41On a embauché du staff comme tous les ans.
00:08:43On a embauché à peu près la même quantité de staff que l'année dernière.
00:08:46La seule différence, c'est que cette année, on a étendu la terrasse.
00:08:49Face à la situation, plusieurs organisations de restaurateurs
00:08:52et de commerçants ont tiré la sonnette d'alarme,
00:08:55poussant le délégué interministériel aux Jeux Olympiques à réagir.
00:08:58Dans un récent communiqué, Michel Cadot a annoncé
00:09:01qu'une indemnisation sera mise à disposition.
00:09:04Celle-ci est destinée aux acteurs économiques dont l'activité
00:09:07aura été négativement impactée par les Jeux de Paris 2024.
00:09:13C'est vrai, Philippe, que cet aspect-là des Jeux est peut-être
00:09:16quelque chose qui n'avait pas été assez anticipé.
00:09:18Oui, mais je pense qu'on va survivre à trois semaines de QR code.
00:09:21On ne peut pas exagérer.
00:09:24On a passé l'hiver, le printemps, à craindre des problèmes de sécurité
00:09:29sur les JO, des attentats, des actes de délinquance ou de criminalité
00:09:34comme on en avait vu au moment de la fameuse finale au Stade de France.
00:09:38On a tous réclamé ça.
00:09:40Maintenant, il y a un dispositif de sécurité qui, c'est vrai,
00:09:43est assez imposant.
00:09:45Ce n'est pas ça qui m'embête parce que je peux comprendre
00:09:47que pour des JO, on prenne des mesures de sécurité.
00:09:50Pardon, je me permets de vous interrompre, Philippe,
00:09:52parce que vous dites qu'on a tous réclamé ça.
00:09:54J'ai surtout entendu, tout le monde est évidemment sur le principe
00:09:56que les JO, c'est une grande fête et ce n'est pas un amoureux du sport
00:09:59comme moi qui va vous dire le contraire.
00:10:01En revanche, des voix pour dire, s'élever depuis un an, deux ans,
00:10:05trois ans, notamment je pense au criminologue Alain Bauer,
00:10:07pour dire que cette cérémonie d'ouverture, c'est une hérésie,
00:10:10qu'on va déployer un dispositif policier étourdissant que la menace
00:10:14est quasiment criminelle autour de cette cérémonie d'ouverture.
00:10:17Pardon, mais beaucoup ont prévenu tout de même.
00:10:20Ça se jugera vendredi, puisqu'on verra cette cérémonie d'ouverture.
00:10:24On verra si c'était une folie criminelle ou pas.
00:10:28Est-ce que moi je me demande si ce n'est pas justement
00:10:30cette sécurisation à outrance qui fait que les Parisiens fuient
00:10:34et que les touristes ne sont pas en rendez-vous ?
00:10:36Juste d'un mot, les Parisiens ont fui, ça c'est une réalité.
00:10:39Et le taux de remplissage des hôtels est inférieur à la moyenne.
00:10:43Voilà, c'est ça le problème.
00:10:45Les Parisiens ont fui parce qu'ils supportent toute l'année
00:10:48un Paris et ses alentours qui est déjà extrêmement compliqué.
00:10:52Et c'est vrai qu'aujourd'hui, prendre sa voiture pour aller sur le périph'
00:10:55ou rentrer dans Paris, ça devient compliqué.
00:10:58Mais surtout les touristes qui ne sont pas là et les spectateurs,
00:11:02ceux qui sont censés assister aux...
00:11:05Amaury, dernier mot là-dessus ?
00:11:07L'écrasante majorité des 15 millions de touristes qu'on attendait,
00:11:09ce sont des Français qui habitent en province,
00:11:11qui étaient censés venir à Paris et qui ne viennent pas visiblement.
00:11:14Là, on paye quand même d'une certaine façon l'hubris d'Emmanuel Macron
00:11:17qui a voulu une cérémonie d'ouverture à sa grandeur.
00:11:20On voit le résultat.
00:11:22D'ailleurs, même si la sécurité, on a des policiers à tous les coins de rue,
00:11:25on en a quand même un qui a été attaqué et agressé au couteau,
00:11:28blessé sur les Champs-Élysées, l'avenue la plus fréquente.
00:11:31Il y a un militaire sentinelle également à la Garde de l'Est.
00:11:33En plein cœur de la capitale, en plein jour.
00:11:35Je ne crois pas que ce soit l'hubris d'Emmanuel Macron.
00:11:37C'est largement le comité d'organisation...
00:11:39Oui, enfin, Emmanuel Macron, je pense qu'il a eu son mot à dire un petit peu.
00:11:42Il a mis son grain de sel, si je puis le dire de cette façon,
00:11:45dans ses Jeux olympiques, leur organisation.
00:11:48On pense notamment à la polémique Ayanna Kamoura qui vient du chef de l'État.
00:11:52On peut imaginer qu'il a eu son mot à dire quand même sur la cérémonie d'ouverture.
00:11:55D'ailleurs, c'est le dernier porteur de la femme olympique, Emmanuel Macron.
00:11:57C'est un scoop, je plaisante.
00:11:59Évidemment, personne ne connaît l'identité du dernier porteur.
00:12:01Vous avez une idée, vous ?
00:12:02Si, vous.
00:12:03Ce serait moi ?
00:12:04Je ne suis pas sûr que ce soit une belle surprise pour les Français.
00:12:07Allez, on avance.
00:12:08La gauche, depuis deux semaines, Philippe Guibert.
00:12:11Depuis le décembre...
00:12:13J'ai même pas fait mon lancement, mais vous allez prendre la parole le premier, je vous promets.
00:12:17S'il suffisait de dire la gauche et qu'on parte sur une discussion, ce serait formidable.
00:12:21Depuis deux semaines, se cherche toujours un Premier ministre.
00:12:24En effet, deux semaines de discussions qui n'ont toujours rien donné.
00:12:27Nouveau revers, c'est la candidate proposée par le PS, Laurence Tubiana,
00:12:30qui a annoncé qu'elle n'était plus candidate.
00:12:32Résultat, Sandrine Rousseau, écologiste, bien sûr, et fatiguée d'attendre.
00:12:38Là, moi, je m'impatiente.
00:12:40Je trouve que nous prenons trop de temps pour désigner ce Premier ministre.
00:12:43Moi, j'ai posé une solution qui était de faire le ticket.
00:12:46Parce qu'en fait, là, il y a Laurence Tubiana et Huguette Bellot.
00:12:50Chaque partie de ce nouveau Front Populaire dit que ce sera ma candidate et pas l'autre, etc.
00:12:57Philippe Guibert, la gauche, la montre tourne, l'horloge tourne.
00:13:01Et la gauche montre depuis deux semaines qu'elle n'est pas capable de gouverner.
00:13:04C'est ça, la réalité ?
00:13:05Oui, bien sûr.
00:13:06Voir qu'elle ne veut pas gouverner pour une partie.
00:13:08Peut-être, oui.
00:13:09En ce qui concerne les Fiches, je suis convaincu.
00:13:11D'ailleurs, Mélenchon est assez transparent dans son interview à La Républica
00:13:15où il dit que ce qui est important, c'est la présidentielle.
00:13:17En réalité, tout le monde sait que c'est la présidentielle.
00:13:19Alors, je passerai à un téléspectateur.
00:13:20On peut peut-être en afficher un extrait, puisque vous venez de l'évoquer.
00:13:23Le leader de la France insoumise qui s'exprime dans le quotidien italien La Repubblica
00:13:28et qui, en effet, on va le voir dans un instant avec Martin Mazur, merci beaucoup,
00:13:31explique que la lutte finale pour l'Elysée déjà aura lieu entre lui et la fasciste Marine Le Pen.
00:13:37Et puis, par rapport au gouvernement, il dit que nous ne devons pas commettre l'erreur d'accepter un gouvernement de front républicain.
00:13:43On a beaucoup parlé depuis 15 jours, les uns et les autres ont dit trahison.
00:13:48Là, je trouve que la déclaration de Mélenchon est une vraie trahison du mandat qu'ont donné les électeurs.
00:13:56Il y a eu une forte minorité d'électeurs qui ont voté pour le Rassemblement national.
00:14:00Il y a eu un front républicain de désistement qui s'est fait.
00:14:03Et s'il y a un seul mandat dans cette élection, dans ce scrutin,
00:14:07c'est justement que ceux qui sont alliés pour gagner contre le RN,
00:14:11ensuite, ils prennent leurs responsabilités.
00:14:13Parce que ce n'est pas le tout de dire au RN, on ne veut pas de vous pour gouverner.
00:14:17Il faut après assumer ses responsabilités.
00:14:19Ça, ça me paraît être la moindre des choses dans une démocratie.
00:14:22Et donc là, Mélenchon avoue finalement tout le sens de sa stratégie
00:14:27qui est de bloquer la possibilité d'un gouvernement de gauche depuis le 7 juillet au soir.
00:14:33On sait très bien qu'un gouvernement de gauche, sur son seul programme,
00:14:36ne peut pas gouverner, qu'il n'a pas de majorité.
00:14:39Et donc Mélenchon envoie...
00:14:41Mais sauf que depuis le 7 juillet au soir, ou plutôt le 8 juillet au matin,
00:14:44toutes ces personnalités de gauche nous disent qu'ils se mettront d'accord dans les jours qui viennent.
00:14:50Si vous reprenez les citations des 7, 8, 9 juillet, vous avez tous les leaders,
00:14:53M. Faure, M. Mélenchon, M. Bompard et j'en oublie,
00:14:57qui disaient mais il n'y a pas de problème pour le 10 juillet, vous aurez un nom
00:15:01et nous serons d'accord.
00:15:02Pardon, mais ce sont des promesses qui ne sont pas tenues du côté du Nouveau Front Populaire.
00:15:06Ça risque d'être grotesque demain s'il n'y arrive pas.
00:15:08M. Bompard a réagi et vous suivez le commentaire à Maurice Brelet.
00:15:12Emmanuel Bompard sur CNews ce matin.
00:15:14C'est normal tout ce qui se passe.
00:15:17Il faut prendre les choses étape par étape.
00:15:19La première étape c'est de dire que le Président de la République
00:15:21doit se tourner vers le Nouveau Front Populaire
00:15:23pour nous demander de construire un boulevard.
00:15:25D'accord, aujourd'hui Emmanuel Macron vous appelle, vous lui dites quoi ?
00:15:27Je lui dis que nous allons lui proposer un candidat Premier Ministre.
00:15:29D'abord j'attends qu'il m'appelle.
00:15:31Si il vous appelle, vous n'avez pas de nom pour l'instant à lui procurer.
00:15:34Mais s'il vous appelle, il aura un nom.
00:15:36Si je vous appelle dans une dizaine de minutes, vous lui donnez un nom ?
00:15:39Bien évidemment.
00:15:40Qui ?
00:15:41Je vous le dirai quand nous aurons terminé nos discussions.
00:15:44Peut-être que ça ne me regarde pas, mais ça regarde les électeurs,
00:15:46gros électeurs qui nous regardent et qui nous écoutent sur Europe 1.
00:15:48Franchement, il faut prendre les choses étape par étape.
00:15:51Je vous entends, je comprends.
00:15:52Donc prendre les choses étape par étape, c'est de dire que la responsabilité
00:15:55elle appartient aujourd'hui au Président de la République
00:15:57c'est de tourner vers le nouveau Front Populaire pour lui demander
00:15:59de constituer un gouvernement.
00:16:00S'il le fait, nous terminerons nos discussions.
00:16:03Et lorsque nous aurons terminé nos discussions, nous lui proposerons
00:16:06effectivement un candidat ou une candidate à la fonction de Premier Ministre.
00:16:09Est-ce que vous êtes ?
00:16:10Il ne nous a pas appelé.
00:16:11Alors terminez votre phrase que vous nous disiez en off et Amaury reprend.
00:16:14Non, je trouve ça très drôle parce que ça va bientôt être la faute d'Emmanuel Macron
00:16:18si le nouveau Front Populaire n'arrive pas à se mettre d'accord.
00:16:21Et si demain il n'arrive pas à se mettre d'accord,
00:16:23ils vont dire que c'est la faute d'Emmanuel Macron, il ne nous a pas appelé.
00:16:25Tout le monde a bien compris qu'LFI ne voulait pas gouverner, c'est du cinéma tout ça.
00:16:28Et M. Bompard a raison, la situation est tout à fait normale.
00:16:30En réalité, cette farce, cette triste farce n'est que le résultat d'une imposture
00:16:35qui est née au second tour des législatives où on a fait croire, eux ont fait croire,
00:16:41LFI et le nouveau Front Populaire, qu'ils avaient gagné l'élection
00:16:44et qu'ils étaient une coalition.
00:16:45Donc non seulement ils n'avaient pas gagné l'élection et en plus ça n'est pas une coalition.
00:16:49C'est une pétolière, c'est une alliance de circonstances,
00:16:52une sorte d'équipage totalement cynique entre des personnes
00:16:57qui ne s'apprécient pas d'ailleurs personnellement.
00:16:59On a bien vu les divisions internes, les égaux, la guerre des égaux,
00:17:03qui ne partagent pas d'ailleurs les mêmes idées sur le fond,
00:17:05même s'ils ont présenté un pseudo-programme qui fait écran de fumée.
00:17:08Les socialistes et les LFI ne sont pas d'accord sur le fond et alors encore moins sur la stratégie
00:17:13où on a vu très clairement le Parti Socialiste tenter d'ouvrir,
00:17:18de vouloir créer une coalition plus ouverte dans l'objectif évidemment
00:17:22de créer une majorité qui est apte à gouverner.
00:17:24Tandis que les LFI, emmenés par Mélenchon, lui c'est le programme, rien que le programme
00:17:28et refusent évidemment tout compromis.
00:17:30Et François Ruffin n'a pas de mots assez durs pour qualifier la gauche actuellement.
00:17:38Maintenant c'est vrai que la gauche qui a une nullité.
00:17:41Ça recommence, ça recommence parce que je le dis,
00:17:44ils ont été nuls pendant deux ans, ils ont été nuls pendant les six mois de campagne européenne
00:17:48où on avait une gauche en miettes avec le moral dans les chaussettes le 9 juin
00:17:52parce qu'ils y étaient allés chacun dans leur couloir,
00:17:55Parti Communiste, Parti Socialiste, France Insoumise, les écologistes.
00:17:58Vous avez leur a mis la pression, c'est grâce à vous qu'ils se sont rassemblés.
00:18:01Front populaire et derrière vous avez repris la balle au bon,
00:18:04400 000 signatures sur un site, des manifestations pour leur dire
00:18:08soyez unis, arrêtez vos conneries.
00:18:09Mais là ça recommence, ça recommence, ça fait deux semaines,
00:18:12on n'est pas foutu de donner un nom pour Matignon.
00:18:14Je me dis même maintenant, mais ils aiment perdre.
00:18:16C'est le choix de la défaite.
00:18:18Ils ne veulent pas gagner, ils ne veulent pas gouverner.
00:18:21On ne pourra pas lui reprocher de ne pas dire ce qu'il pense.
00:18:24Ça existe encore le NFP ?
00:18:26On verra demain, la dernière limite a été fixée par eux-mêmes demain.
00:18:30Ils sont au bord du grotesque, je le répète,
00:18:33parce que si demain ils ressortent en disant
00:18:35on n'a pas réussi à se mettre d'accord,
00:18:37ils sont quand même ridicules devant la France entière,
00:18:39même sur les plages.
00:18:40Et donc la crédibilité du NFP se joue demain.
00:18:45Pourquoi ils disent non à tout ?
00:18:46C'est quoi votre lecture à l'EFI ?
00:18:48Parce qu'ils veulent imposer Jean-Luc Mélenchon encore ?
00:18:50Vous pensez que c'est ça leur deal ?
00:18:52Non, parce que je crois qu'ils ne veulent pas gouverner.
00:18:54Tout simplement.
00:18:55Vraiment, c'est là où Ruffin a peut-être une limite
00:18:58dans sa très belle vidéo.
00:19:00C'est qu'il vient de l'EFI, qu'il vient de quitter
00:19:02en ayant répété que Jean-Luc Mélenchon était un boulet
00:19:05pendant même la campagne législative dans l'entre-deux-tours.
00:19:08Et donc il est particulièrement bien placé
00:19:10pour savoir quelle est la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
00:19:12Amaury, dernier mot ?
00:19:13Ils n'ont pas envie de gouverner,
00:19:14et puis ils sont aussi totalement prisonniers de leur idéologie.
00:19:16Ils sont incapables de s'en séparer.
00:19:18Et aujourd'hui, ils ressemblent à des pirates.
00:19:20C'est comme dans Astérix, c'est les pirates
00:19:22qui sont en train de s'aborder leur navire.
00:19:24Et M. Ruffin, qui a toujours des expressions de bon sens,
00:19:27j'en conviens, mais il y a quand même
00:19:29une certaine forme d'hypocrisie,
00:19:30a à la fois critiqué le Nouveau Populaire
00:19:32tout en y restant.
00:19:33Certes.
00:19:34On ne serait pas à une contradiction à droite.
00:19:37Une nouvelle polémique qui vient de la gauche de la gauche,
00:19:40de LFI précisément.
00:19:42La délégation israélienne est la bienvenue en France.
00:19:44Ça, c'est la réponse aujourd'hui du ministre des Affaires étrangères
00:19:47à Thomas Porte, député LFI,
00:19:49puisque ça ne vous a sûrement pas échappé non plus.
00:19:51Le député LFI a affirmé ce week-end le contraire,
00:19:54que les athlètes israéliens n'étaient pas les bienvenus
00:19:57à Paris pour les Jeux.
00:19:58Il a même appelé à la mobilisation
00:19:59à quelques jours de la cérémonie d'ouverture.
00:20:01Pour mémoire, souvenez-vous de ce que disait Thomas Porte.
00:20:05Nous sommes à quelques jours d'une échéance internationale
00:20:09qui va se tenir à Paris, qui sont les Jeux olympiques.
00:20:12Et moi, je suis ici pour dire que non,
00:20:14la délégation israélienne n'est pas la bienvenue à Paris.
00:20:17Les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus
00:20:20aux Jeux olympiques à Paris.
00:20:23Et il faut utiliser cette échéance,
00:20:26tous les leviers que nous avons,
00:20:28pour créer des mobilisations.
00:20:30Evidemment, il a suscité une énorme polémique,
00:20:32voire une indignation quasi générale
00:20:34pour ceux qui ne sont pas dans le camp de LFI.
00:20:37Thomas Porte, qui se dit victime désormais,
00:20:40il publie ce papier sur le site de Mediapart.
00:20:44« Je suis accusé d'avoir mis une cible
00:20:46dans le dos des sportifs israéliens,
00:20:48sans blague, et d'être antisémite.
00:20:50Une accusation calomnieuse que je réfute,
00:20:52dont les acteurs seront poursuivis en justice.
00:20:54Depuis que je suis engagé en politique
00:20:56comme en syndicalisme, je me suis toujours mobilisé
00:20:58contre toutes les formes de racisme
00:21:00et contre l'antisémitisme.
00:21:02De 1962 à 1992, l'Afrique du Sud
00:21:05en a été exclue des Jeux olympiques,
00:21:07en raison de sa politique d'apartheid,
00:21:08d'accueillir la délégation israélienne,
00:21:10d'envoyer un message d'impunité à son gouvernement,
00:21:12malgré les mandats d'arrêt internationaux,
00:21:14la colonisation de l'apartheid,
00:21:16auquel nous rappelle l'arrêt rendu
00:21:18le 19 juillet dernier par la Cour internationale de justice.
00:21:20Il revient sur cette demande
00:21:22de la Cour pénale internationale.
00:21:24Qu'est-ce qu'il cherche ?
00:21:26En même temps, il faut dire que cette stratégie électorale,
00:21:28elle a plutôt bien marché il y a 15 jours.
00:21:30C'est un pire moment.
00:21:32Depuis le 7 octobre, lui et ses amis
00:21:34ne cessent de jeter de l'huile sur le feu antisémites.
00:21:36C'est un multirégime.
00:21:38Je ne sais pas si Thomas Porte est antisémite
00:21:40et ce n'est pas nous qui allons répondre à cette question
00:21:42et je n'ai même pas envie de me la poser cette question.
00:21:44En revanche, à quel point
00:21:46ils nourrissent l'antisémitisme,
00:21:48l'entretiennent, voire l'installent,
00:21:50ça c'est une réalité.
00:21:52Oui, on l'avait déjà vu piétiner
00:21:54de façon symbolique
00:21:56ce ballon à l'effigie d'un ministre.
00:21:58Oui, c'était à l'époque de la réforme des retraites.
00:22:00Il avait dénoncé le terrorisme d'État
00:22:02d'Israël
00:22:04tout en refusant de qualifier le Hamas
00:22:06de groupe terroriste.
00:22:08C'est un homme aussi qui est lié à un militant
00:22:10islamiste lui-même qui est enceint sur le Hamas.
00:22:12Donc il n'a cessé de multiplier
00:22:14les provocations dans un
00:22:16antisionisme forcené
00:22:18qui finit par confiner à l'antisémitisme.
00:22:20Et il fait partie de
00:22:22ces voyous de salon qui finalement
00:22:24arment idéologiquement les voyous de la rue
00:22:26avec le risque que des gens finissent par passer à l'acte.
00:22:28Et résultat, alors qu'on verra d'ailleurs,
00:22:30je vous montrerai une petite séquence des athlètes israéliens
00:22:32dans un instant parce que
00:22:34a priori, pour beaucoup d'entre nous,
00:22:36en tout cas pour la majorité d'entre nous,
00:22:38ils sont les bienvenus sur le territoire français.
00:22:40Gérald Darmanin qui a d'ailleurs
00:22:42rappelé qu'ils sont
00:22:44intégralement les athlètes israéliens
00:22:46protégés par la police française 24h sur 24.
00:22:48Ça va être compliqué
00:22:50intellectuellement, psychologiquement pour ces athlètes de
00:22:52former. Écoutez le ministre de l'Intérieur tout à l'heure encore une fois.
00:22:56J'ai demandé aux GIGN
00:22:58d'être 24h sur 24
00:23:00la première seconde
00:23:02où les athlètes israéliens mettront le pied
00:23:04en France jusqu'à leur départ.
00:23:06Les athlètes, les arbitres,
00:23:08les comités olympiques, les dirigeants
00:23:10qui vont les accompagner. Il y a déjà
00:23:12autour des équipes israéliennes, comme
00:23:14des équipes américaines, par exemple, de grande
00:23:16sécurité de leur propre pays. Mais pour
00:23:18l'équipe israélienne, 24h sur 24, nous mettrons
00:23:20des hommes, des militaires du GIGN
00:23:22parce qu'effectivement la menace sur eux
00:23:24est très forte. Voilà qu'un jour que j'ai pris
00:23:26cette décision, elle ne devait pas être
00:23:28rendue publique, mais devant, je crois,
00:23:30les menaces, les propos
00:23:32ignobles et vraiment incompréhensibles
00:23:34de certains députés de la France Insoumise
00:23:36qui mettent une cible dans le dos de
00:23:38ces athlètes. Il est tout à fait normal
00:23:40de dire aux Israéliens
00:23:42qu'ils seront évidemment bienvenus et bien
00:23:44protégés, comme d'autres délégations à risque
00:23:46sur lesquelles je ne m'étendrai pas ici.
00:23:49Des propos ignobles, selon
00:23:51Gérald Darmanin, c'est un vocable
00:23:53que vous reprendriez ?
00:23:55Détestable, c'est-à-dire que
00:23:57ce n'est pas une critique du gouvernement israélien
00:23:59qu'il a faite, à ma porte. On peut avoir
00:24:01des critiques à faire du gouvernement israélien,
00:24:03mais comme les gouvernements
00:24:05de n'importe quel pays,
00:24:07et comme notre propre pays,
00:24:09on peut critiquer son gouvernement
00:24:11ou son président. Mais là, il l'a
00:24:13récusé en disant qu'ils ne sont pas
00:24:15les bienvenus, ce qui a un côté personnel presque
00:24:17physique. Il a récusé
00:24:19des athlètes, comme il aurait pu récuser
00:24:21des artistes, c'est-à-dire des citoyens
00:24:23israéliens. Et donc,
00:24:25sa déclaration n'est pas
00:24:27de critiquer une politique, elle est de
00:24:29remettre en cause l'existence
00:24:31même d'un pays. En fait, son
00:24:33propos vise à délégitimer
00:24:35l'État d'Israël. C'est un ancien sionisme
00:24:37comme vous l'avez dit. Mais il n'y a rien d'étonnant de sa part.
00:24:39Il est radical et
00:24:41c'est ça qui est profondément gênant, moi
00:24:43non plus. Ce qui est gênant aussi, c'est qu'il y a
00:24:45le propos du député et puis il y a cette foule
00:24:47également qui est galvanisée
00:24:49par les propos de Thomas Porte. Il dit qu'on doit utiliser
00:24:51tous les moyens.
00:24:53Je ne le soupçonne pas de vouloir...
00:24:55Je me demande quels sont tous les moyens qui pourraient être utilisés
00:24:57pour empêcher les athlètes israéliens. ... des agressions
00:24:59physiques. Mais enfin, il les laisse
00:25:01les mots ouverts.
00:25:03Et ça, c'est vraiment détestable.
00:25:05C'est vraiment détestable.
00:25:07Moi, je ne suis pas juriste pour savoir si ça peut
00:25:09se juger devant les tribunaux. Je laisse ça
00:25:11aux juristes. Mais en tout cas, c'est détestable
00:25:13de cette façon-là.
00:25:15Tiens, Maury, avant de vous donner la parole aussi, je voudrais qu'on voit,
00:25:17puisqu'on n'est jamais très loin lorsqu'il s'agit de critiquer
00:25:19l'État d'Israël et
00:25:21la population israélienne
00:25:23également. C'est madame Rima Hassan,
00:25:25députée européenne, qui a remis
00:25:27une petite pièce dans la machine ces dernières heures sur Twitter.
00:25:29Le gouvernement d'Emmanuel Macron,
00:25:31alors ça va très loin, participe activement
00:25:33au nettoyage ethnique
00:25:35des Palestiniens. Je me permets d'articuler,
00:25:37de prendre le temps de lire, parce que les mots
00:25:39sont quand même particulièrement
00:25:41choisis et particulièrement graves
00:25:43en termes d'accusations. Tiens, David Lysnard
00:25:45qui a répondu, le président de l'Association
00:25:47des maires de France, maire de la
00:25:49ville de Cannes également, jalouse
00:25:51de la nouvelle notoriété de Thomas Porte. Madame Hassan
00:25:53reprend la main et monte en
00:25:55dégueulasserie. Mesure-t-on l'abjection
00:25:57de cette phrase ? Qu'attend l'exécutif
00:25:59pour saisir la justice ? Qu'attend les filles pour la
00:26:01sanctionner ? Qu'attendent les partis alliés
00:26:03à ce genre, à ces gens, pardon,
00:26:05pour s'excuser ? Pour l'instant, on n'a pas
00:26:07eu de voix des socialistes, des écologistes.
00:26:09Alors, Madame Rousseau, si, c'est vrai que
00:26:11Sandrine Rousseau, on n'a pas eu le temps de l'entendre, mais ce matin,
00:26:13chez certains de nos confrères, a dit que ça allait
00:26:15quand même un petit peu loin,
00:26:17cette polémique suscitée par Thomas Porte.
00:26:19Pardon à Moré-Brelay. Madame Rima Hassan, qui était
00:26:21aux côtés de Monsieur Jean-Luc Mélenchon, au soir du
00:26:23second tour, avec son keffier.
00:26:25Et je rappelle, pour aller jusqu'au bout des choses,
00:26:27que pour Madame Rima Hassan, et je la cite
00:26:29mot pour mot, Israël est
00:26:31une monstruosité sans nom,
00:26:33avait-elle dit il y a encore quelques semaines. On est
00:26:35dans la haine pure, on est dans le délire
00:26:37de la haine pure, et comme Monsieur Porte, en effet,
00:26:39ça a été très bien dit par Thierry,
00:26:41il y a une volonté de délégitimer
00:26:43Israël, de nier son droit à
00:26:45exister, et en réalité,
00:26:47il y a une question fondamentale.
00:26:49Pourquoi les sportifs israéliens,
00:26:51ou même personnalités, ou acteurs,
00:26:53ou artistes, seraient-ils comptables
00:26:55de la politique de leur pays ou de leur gouvernement ?
00:26:57L'argument, c'est de dire,
00:26:59on a interdit la bannière russe
00:27:01aux athlètes russes, pourquoi ne pourrait-on pas faire la même chose
00:27:03aux athlètes israéliens ?
00:27:05Est-ce que ce qui est comparé est comparable ?
00:27:07D'abord, non, parce que la Russie est l'agresseur
00:27:09de l'Ukraine, tandis que...
00:27:11Pour eux, Israël est l'agresseur de Gaza.
00:27:13Dans tous les cas,
00:27:15artistes sportifs russes,
00:27:17israéliens ou chinois,
00:27:19ne sont pas comptables de la politique de leur gouvernement.
00:27:21On est le pays de la liberté de conscience,
00:27:23de la liberté d'expression.
00:27:25Donc, à vous, vous diriez au bout des choses,
00:27:27les athlètes russes doivent pouvoir...
00:27:29Absolument, en toute logique.
00:27:31D'ailleurs, je constate qu'il y a une délégation
00:27:33iranienne. Il y a une délégation syrienne.
00:27:35Vénézuélienne. Syrienne.
00:27:37Enfin, on pourrait aller loin comme ça.
00:27:39Qui sont dirigées par des régimes... Nord-coréens aussi.
00:27:41Oui, voilà.
00:27:43Les pires pays, les pires régimes, pardon,
00:27:45pas les pires pays, les pires régimes
00:27:47de la planète, ont leurs pays
00:27:49qui sont aux Jeux Olympiques.
00:27:51Et donc, pour aller plus
00:27:53loin dans la mauvaise
00:27:55comparaison entre la Russie
00:27:57et Israël, c'est qu'effectivement, la Russie
00:27:59est agresseur. Israël
00:28:01a répondu à une agression. Encore une fois,
00:28:03on peut critiquer les modalités de cette
00:28:05réponse. Et là-dessus, le débat
00:28:07est tout à fait ouvert.
00:28:09Mais on ne peut pas dire qu'il y ait une
00:28:11comparaison entre la situation
00:28:13russe et ukrainienne
00:28:15et la situation à Gaza.
00:28:17Mais c'est toujours la même obsession
00:28:19de délégitimer l'existence même
00:28:21d'Israël. Deux petits éléments avant de
00:28:23marquer une courte pause et de revenir
00:28:25pour parler de la droite, également, qui est dans tous ses états.
00:28:27D'abord, Christian Estrosi. Parce que, pardon, mais là aussi,
00:28:29c'est un petit peu tartuffe,
00:28:31Monsieur Estrosi. Je demande qu'une procédure
00:28:33de dissolution soit engagée à l'encontre de LFI
00:28:35dans l'attente, la suppression, de toute
00:28:37aide publique contre ce parti et ses membres
00:28:39qui se sont définitivement mis au bord de la nation.
00:28:41Alors, comme ça, sur le papier, oui, pourquoi pas,
00:28:43Monsieur Estrosi. Mais appeler à la dissolution
00:28:45d'un parti, après s'être désisté au second
00:28:47tour des législatives pour le faire élire,
00:28:49ce serait très drôle si ce n'était
00:28:51pas...
00:28:53à nous donner envie de pleurer, plutôt, à
00:28:55Maurice Brelet. – Alors, les jeux n'ont pas commencé,
00:28:57mais pour ce qui est de la médaille de l'hypocrisie,
00:28:59Monsieur Estrosi
00:29:01la décroche facilement.
00:29:03– Il n'a pas fait d'alliance avec LFI. – Il n'a pas fait,
00:29:05mais bon, le centre
00:29:07macroniste a quand même bien
00:29:09favorisé... – Dans sa
00:29:11ville de Nice, son combat
00:29:13était contre Éric Ciotti,
00:29:15mais il n'a pas bénéficié de désistement,
00:29:17je crois. – Pas lui, personnellement, mais...
00:29:19– Vous l'avez entendu monter au créneau
00:29:21à l'entre-deux-tours pour...
00:29:23– Sa proposition n'est pas
00:29:25recevable. – Voilà, en plus.
00:29:27– Ni juridiquement, ni...
00:29:29– En tout cas, nous, on souhaite bon courage
00:29:31aux athlètes israéliens. Tiens, je n'ai pas regardé,
00:29:33mais j'aimerais bien savoir s'il y a vraiment des chances de médaille côté israélien,
00:29:35si dans le passé, à mon avis, il n'y a pas beaucoup
00:29:37de chances de médaille, quand même, pour
00:29:39les Israéliens. En tout cas, ils sont le
00:29:41bienvenu à Paris et en
00:29:43France. Ils viennent tout juste d'atterrir en France.
00:29:45Ils vont prendre, dans les heures qui viennent, possession
00:29:47de leur chambre au village olympique. D'ailleurs,
00:29:49restez avec nous jusqu'au bout, parce que tout à l'heure, on vous montrera
00:29:51les athlètes qui découvrent leur
00:29:53chambre, mais d'abord avec des lits en carton.
00:29:55Tiens, je dis un petit tease pour nos téléspectateurs.
00:29:57Restez avec nous, les lits au village olympique sont en carton.
00:29:59Mais d'abord, on voudrait
00:30:01souhaiter la bienvenue aux athlètes israéliens
00:30:03qui ont fait une petite vidéo, qui disent
00:30:05bonjour à la France et à Paris
00:30:07depuis l'aéroport de Tel Aviv, avant de monter
00:30:09à bord, donc.
00:30:11– Bonjour la France !
00:30:17Bonjour la France !
00:30:19Bonjour la France !
00:30:21Bonjour la France !
00:30:23Bonjour la France !
00:30:25Bonjour la France !
00:30:27France, je suis prêt.
00:30:29Bonjour la France !
00:30:31Bonjour la France !
00:30:33France, j'arrive !
00:30:39– C'est ça qui respire la haine, ces athlètes israéliens.
00:30:41Allez, on leur dit shalom également.
00:30:43– Absolument, et
00:30:45vraiment, l'esprit olympique, c'est pas du tout ça.
00:30:47– L'esprit olympique, c'est tout l'inverse.
00:30:49– Exactement.
00:30:51Vive les Jeux et vive tous les athlètes
00:30:53et notamment les athlètes israéliens
00:30:55également. Amaury, Philippe,
00:30:57vous restez en plateau, on continue de dérouler l'actualité
00:30:59qui va nous emmener à droite
00:31:01avec ce pacte proposé
00:31:03par Laurent Wauquiez également.
00:31:05Et vous verrez que la classe politique
00:31:07quand même a du souci à se faire. 83%
00:31:09des Français, c'est quasiment un record,
00:31:11ont une mauvaise opinion des partis politiques.
00:31:13On décrypte tout cela dans un instant.
00:31:15– De retour
00:31:17sur le plateau de 100% politique.
00:31:19Jusqu'à 22h, en compagnie de Philippe Guybert
00:31:21et Amaury Brelet, d'autres invités
00:31:23vont nous rejoindre. Riche actualité
00:31:25jusqu'à minuit. Tiens, je n'ai pas résisté,
00:31:27c'est vrai que je vous en ai parlé juste avant la pub,
00:31:29si vous n'étiez pas avec nous, on a beaucoup évoqué
00:31:31les Jeux olympiques, les athlètes qui commencent
00:31:33à arriver au village.
00:31:35Des images qui vont faire parler
00:31:37parce qu'il y a un maximum d'athlètes qui sont en train
00:31:39de prendre possession de leur chambre, de découvrir
00:31:41leur chambrée et leur lit.
00:31:43Tiens, je vous laisse découvrir, regardez.
00:32:09– Allez, les gars, nous sommes arrivés
00:32:11dans le quartier.
00:32:13Je vais vous montrer la caméra de papier.
00:32:15Je suis curieux.
00:32:17– Ah voilà, on m'entend ?
00:32:19On voit un peu mieux sur cette image,
00:32:21c'est des kits en carton, en fait.
00:32:23Voilà le confort proposé aux athlètes
00:32:25olympiques dans ce village olympique.
00:32:27Alors, je vais être tout à fait honnête
00:32:29en rappelant qu'à Tokyo,
00:32:31ça a été déjà relevé
00:32:33et ça avait fait beaucoup jaser
00:32:35également, mais je trouve ça
00:32:37un peu limite, moi, pour accueillir
00:32:39des athlètes, justement, de leur proposer
00:32:41des lits en carton, en kit.
00:32:43Alors, les lits sont en carton, j'espère que ce ne seront pas les jeux
00:32:45qui seront en carton à l'arrivée, pardon pour le mauvais jeu de mots,
00:32:47mais bon, ça vous étonne, vous,
00:32:49de voir ça ? On peut revoir, les images vont retourner
00:32:51une fois ou deux. – C'est pour des raisons écologiques.
00:32:53– Ah, mais j'en suis sûr, évidemment.
00:32:55Ou économiques, peut-être aussi.
00:32:57– La vraie question, c'est de savoir si ça risque de...
00:32:59On sait que les sportifs
00:33:01sont censés se reposer, prendre du repos.
00:33:03Est-ce que ça risque
00:33:05de leur faire mal lorsqu'ils vont dormir ?
00:33:07J'ose imaginer que ça.
00:33:09– Alors, le matelas n'est pas en carton.
00:33:11Je me permets de préciser que les matelas ne sont pas en carton.
00:33:13Je ne sais pas si on peut revoir un coup
00:33:15les images avec les amis, voilà.
00:33:17Mais bon, je trouve que c'est un peu limite.
00:33:19Et d'ailleurs, si tous les athlètes,
00:33:21parce qu'il suffit d'aller sur les réseaux sociaux,
00:33:23il ne faut pas aller bien loin pour les voir, ces vidéos.
00:33:25Vous avez un maximum d'athlètes qui prennent possession
00:33:27de leur chambre et qui font ces vidéos parce qu'eux-mêmes
00:33:29sont surpris de la literie
00:33:31et ça les amuse.
00:33:33Donc voilà, ce n'est pas la polémique de l'année,
00:33:35on ne dit pas le contraire, mais je trouve ça
00:33:37un petit peu limite quand même.
00:33:39Ça fait un peu cheap pour utiliser un anglicisme.
00:33:41– Mais en même temps,
00:33:43j'imagine, j'ose imaginer
00:33:45qu'ils ont été conçus
00:33:47quand même pour que les athlètes puissent se reposer.
00:33:49– Qu'est-ce que vous en savez ?
00:33:51Oui, c'est délit.
00:33:53Dès que vous êtes en position horizontale
00:33:55sur quelque chose d'un peu mou, à priori,
00:33:57vous êtes dans des conditions de repos.
00:33:59Mais bon, après, confort et confort.
00:34:01– On voit que vous avez fait du scoutisme.
00:34:03– Je n'ai pas fait de scoutisme.
00:34:05– Et avoir des lits de confort.
00:34:07– Mais en même temps,
00:34:09tout ça doit quand même se justifier
00:34:11pour des raisons de durabilité.
00:34:13Les constructions sont vouées
00:34:15à être habitées par des athlètes
00:34:17à vitam et thermam.
00:34:19Toutes ces habitations,
00:34:21tout le village olympique
00:34:23a vocation de rester.
00:34:25Et donc j'imagine que ces lits sont aussi des lits provisoires.
00:34:27– Ah ben oui, oui.
00:34:29C'est une image,
00:34:31on ne va pas nous faire la semaine,
00:34:33je voulais vous montrer cette image
00:34:35parce que vous avez beaucoup d'athlètes
00:34:37qui postent ça.
00:34:39Qu'est-ce qu'il me dit, Martin ?
00:34:41Il a une très bonne blague.
00:34:43Ah oui, c'est vrai que Martin Mazur,
00:34:45qui sait de quoi il parle,
00:34:47a hâte de voir des lanceurs de marteau
00:34:49ou des haltérophiles s'allonger sur ces lits.
00:34:51Parce que c'est vrai que le carton,
00:34:53Teddy Riener, il ne va peut-être pas
00:34:55au village olympique, mais Teddy Riener
00:34:57sur un lit en carton, à mon avis,
00:34:59retour à une actualité plus sérieuse.
00:35:01Conférence de presse organisée aujourd'hui
00:35:03par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau,
00:35:05les patrons de la droite au Parlement.
00:35:07Conférence de presse sur ce fameux pacte législatif.
00:35:09Qu'est-ce que c'est ?
00:35:11On va d'abord écouter ce que disait
00:35:13cet après-midi Laurent Wauquiez.
00:35:15– Ça n'est pas une coalition gouvernementale.
00:35:19Et ça ne sera pas une coalition gouvernementale.
00:35:23Notre démarche est résolument positive,
00:35:27mais je veux aussi couper court
00:35:29à toute forme de fantasme ou d'agitation.
00:35:31Nous sommes indépendants
00:35:33et nous le resterons.
00:35:35Et pour cela,
00:35:37il est important de comprendre
00:35:39ce qu'est notre approche.
00:35:41Une coalition gouvernementale,
00:35:43ça signifie une solidarité gouvernementale
00:35:45à tout ce qui est porté par un gouvernement.
00:35:47Nous, nous nous engageons
00:35:49à soutenir des mesures que nous avons choisies.
00:35:51On ne s'engage en aucun cas
00:35:53à soutenir un gouvernement,
00:35:55a priori, quoi qu'il fasse.
00:35:57Au vu de ce qui s'est passé
00:35:59au cours des sept dernières années,
00:36:01au vu des dégâts qu'Emmanuel Macron
00:36:03a fait à l'intérieur du pays,
00:36:05il est impensable pour nous
00:36:07de signer un chèque en blanc.
00:36:09– Pacte législatif,
00:36:11mais pas de coalition,
00:36:13ça veut dire quoi Philippe ?
00:36:15Se mettre d'accord pour faire passer
00:36:17des mesures de droite en gros ?
00:36:19– Si je comprends bien,
00:36:21ça veut dire qu'il voterait de tels textes,
00:36:23la liste des textes, je crois qu'il y en a treize,
00:36:25et qu'il voterait des textes
00:36:27s'ils sont proposés par un gouvernement.
00:36:29– En gros, c'est encore temps
00:36:31d'accrocher les ministères pendant que la gauche tergiverse.
00:36:33– C'est ce qu'on appelait jadis
00:36:35le soutien sans participation.
00:36:37C'est-à-dire, on soutient une politique
00:36:39avec un certain nombre de textes de loi
00:36:41et sans participer au gouvernement.
00:36:43Je comprends bien Laurent Wauquiez.
00:36:45Là où je comprends moins…
00:36:47– Wauquiez, vous dites vous ?
00:36:49– Wauquiez.
00:36:51– On peut dire Wauquiez si vous…
00:36:53– Tite Wauquiez, moi j'aime bien, ça sonne bien.
00:36:55Mais son nom, c'est une autre question.
00:36:57– S'il vous plaît, moi je m'adapte.
00:36:59– J'aime bien Wauquiez, ça sonne bien,
00:37:01mais il faudrait demander à l'intéressé ce qu'il en pense.
00:37:03– D'accord, on va dire Wauquiez,
00:37:05j'ai déjà des appels sur mon portable.
00:37:07– Ça vibre.
00:37:09– Je ne sais plus ce que je dis.
00:37:11– Écoutez-moi non plus.
00:37:13– Nous étions sur l'idée que oui,
00:37:15quand bien même ça ferait un soutien sans participation
00:37:17avec des macronistes par exemple.
00:37:19Les macronistes plus la droite,
00:37:21ça ne fait jamais que 220 sièges.
00:37:23Et que 220 sièges,
00:37:25ça ne fait toujours pas 280.
00:37:27– Et même pas, il y a 140-150 députés
00:37:29au Bloc central, Laurent Wauquiez et ses amis,
00:37:31c'est 46.
00:37:33– Oui, 160 plus 46.
00:37:35– Et puis il y a les libéraux qui ne sont pas,
00:37:37on peut imaginer…
00:37:39– Donc même s'ils se mettent d'accord,
00:37:41ils n'ont pas de majorité absolue.
00:37:43– Non, ça suppose encore d'aller chercher d'autres voix,
00:37:45notamment à gauche, pour obtenir une neutralité bienveillante
00:37:47et de ne pas voter des motions de censure.
00:37:49C'est ça qui est un peu affolant dans ce pays,
00:37:51c'est qu'on a quand même un rendez-vous avec le budget
00:37:53qui normalement se prépare l'été,
00:37:55parce que c'est compliqué à faire un budget,
00:37:57surtout cette année où il faut faire 20 milliards,
00:37:5930 milliards d'économies.
00:38:01Et je ne sais absolument pas comment ça va se passer.
00:38:03Et tout le monde a l'air de s'en fiche,
00:38:05si je peux me permettre cette expression,
00:38:07et que je trouve ça assez pathétique
00:38:09pour notre pays.
00:38:11– Entre le Bloc Renaissance et le Bloc RN,
00:38:13ils font tout pour exister,
00:38:15on peut les comprendre.
00:38:17Est-ce que ce pacte législatif,
00:38:19c'est la meilleure idée pour survivre à droite ?
00:38:21– Je ne crois pas.
00:38:23Ils l'ont invoqué à le cul entre deux chaises.
00:38:25Ce parti est tiraillé entre la Macronie…
00:38:27– Il prend moins de précautions, lui !
00:38:29– Entre la Macronie et le RN à droite,
00:38:33le problème de ce parti
00:38:35est les Républicains devenus la droite républicaine.
00:38:37D'ailleurs, comme si changer la marque
00:38:39sur le paquet d'aller changer la lessive,
00:38:41elle ne change pas, c'est toujours la même.
00:38:43– Ça s'appelle du marketing.
00:38:45– Le problème de LR,
00:38:47c'est que ça fait 20-30 ans
00:38:49qu'ils multiplient l'éroniement, les trahisons
00:38:51et les fausses promesses,
00:38:53et que les électeurs les ont abandonnés.
00:38:55Ils ont fait 4,7% à la dernière présidentielle,
00:38:57on a rarement vu une taule pareille
00:38:59pour le plus grand parti de la droite
00:39:01de la Ve République,
00:39:03et là ils ont réussi à sauver l'immeuble,
00:39:05par miracle, mais aujourd'hui
00:39:07il est la tête d'un parti totalement divisé,
00:39:09et je crains que ce genre de…
00:39:11– S'ils veulent survivre,
00:39:13que peuvent-ils faire d'autres ?
00:39:15– Pardon, je vais mettre les mots dans l'ordre.
00:39:17– La vraie question c'est, fallait-il s'allier
00:39:19au Rassemblement National ?
00:39:21Quand on l'a vu réagir devant le parti
00:39:23en disant que la seule explication pour ne pas s'allier
00:39:25c'était le saut dans l'inconnu,
00:39:27la peur du saut dans l'inconnu,
00:39:29il n'y avait zéro argumentation.
00:39:31– Les origines du RN, etc.
00:39:33on connaît, on ne va pas refaire la…
00:39:35– Et aujourd'hui on les voit magouiller dans la coulisse
00:39:37avec la Macronie, notamment à l'Assemblée nationale.
00:39:39– Eric Ciotti a écrit une lettre aux adhérents.
00:39:41Vous répondez, je voudrais juste qu'on lise
00:39:43ce que dit Eric Ciotti, qui a rapidement réagi.
00:39:45Eric Ciotti, dissident LR, on ne va pas refaire
00:39:47l'histoire des législatives.
00:39:49L'alliance de Laurent Wauquiez-Xavier Bertrand
00:39:51et leurs amis avec le macronisme
00:39:53marque une rupture, une trahison
00:39:55du peuple de droite, et ça c'est intéressant.
00:39:57J'appelle les adhérents à trancher
00:39:59la ligne des LR à travers un vote clair.
00:40:01Pourquoi pas ?
00:40:03– Oui, il aurait peut-être dû commencer par ça d'ailleurs,
00:40:05Eric Ciotti, parce que c'est gentil
00:40:07de faire la leçon maintenant à ce qui reste
00:40:09des LR et qui s'appelle
00:40:11droite républicaine,
00:40:13mais eux n'ont pas voulu d'une alliance
00:40:15avec le RN, c'est bien d'abord leur droit.
00:40:17Ils n'ont pas été les seuls dans ces élections,
00:40:19puisqu'il y a pas mal de gens qui se sont méfiés du RN,
00:40:21et pas que pour des raisons qui remontent à 50 ans,
00:40:23pour leur programme qui était complètement démago,
00:40:25pour un certain nombre de candidats
00:40:27qui étaient quand même tout à fait
00:40:29plus que discutables, et d'ailleurs je pense
00:40:31que le RN a perdu en bonne partie à cause de ça.
00:40:33Et donc maintenant la droite
00:40:35doit prendre, enfin ce qu'il en reste,
00:40:37ce qu'il reste de LR,
00:40:39doit prendre ses responsabilités.
00:40:41Ils ne peuvent pas rester comme ça internement.
00:40:43S'il y a cette dissolution, on dira toujours
00:40:45que c'est la décision d'Emmanuel Macron, d'accord,
00:40:47mais les LR ont leur vraie part
00:40:49de responsabilité, puisqu'ils n'ont jamais voulu
00:40:51ni faire une alliance avec
00:40:53Emmanuel Macron, ni les censurer.
00:40:55Et donc cette situation
00:40:57qui était ingérable, a fini
00:40:59par aboutir à une dissolution.
00:41:01Ils en sont aussi une des causes.
00:41:03Si ils commencent à évoluer, à faire
00:41:05bouger leurs lignes, et à dire
00:41:07on peut trouver un compromis sur
00:41:09un certain nombre de textes, et sur un certain
00:41:11nombre de politiques, je trouve qu'au moins on progresse
00:41:13dans l'idée qu'il va bien falloir
00:41:15trouver un accord entre forces
00:41:17politiques, qui ont participé au
00:41:19franc républicain en deuxième tour, et qui vont bien devoir
00:41:21se mettre d'accord à un moment.
00:41:23Après Eric Ciotti, il est dans une drôle de position
00:41:25également, Amaury Brelet.
00:41:27Il est quand même fameux.
00:41:29Toujours président LR, et en même temps chef de file
00:41:31d'un autre groupe parlementaire.
00:41:3315 députés, ou 16.
00:41:35L'opération Ciotti n'est pas une réussite.
00:41:37Je suis désolé.
00:41:39Il est allé au bout de ses convictions.
00:41:41Il ne faudra pas être trop vite en besogne.
00:41:43On nous annonçait la grande union des droites,
00:41:4515 députés, c'est quand même pas
00:41:47une réussite. Et il laisse un parti
00:41:49dans un état, il l'a fracassé son parti.
00:41:51Et il n'a consulté
00:41:53personne. Il était déjà en miettes le parti.
00:41:55Il en a fait peut-être de la poussière.
00:41:57On est d'accord sur la
00:41:59forme de l'opération Ciotti.
00:42:01C'est de la com' ce pacte législatif, et Eric Ciotti
00:42:03qui veut aller au vote, c'est une idée ?
00:42:05Le problème c'est qu'il y a un hiatus
00:42:07idéologique fondamental. C'est-à-dire que
00:42:09Laurent Wauquiez et son parti
00:42:11ont choisi de s'orienter
00:42:13vers la Macronie, de discuter
00:42:15avec Macron.
00:42:17Alors même que sur 80%
00:42:19au moins du fond, ils sont d'accord
00:42:21avec le Rassemblement National.
00:42:23On peut toujours parler de la
00:42:25réforme des retraites, mais sur l'essentiel
00:42:27l'écrasante majorité d'ailleurs des électeurs
00:42:29de droite et même de l'appareil LR
00:42:31est fondamentalement d'accord avec le RN.
00:42:33Je vais interrompre cette discussion parce qu'il nous reste 3 minutes ensemble.
00:42:35Et je voulais absolument que vous réagissiez rapidement à ces petits chiffres
00:42:37que je voudrais vous soumettre. La défiance des Français face
00:42:39au parti politique qui est plus que jamais d'actualité.
00:42:41Sondage d'Odoxa pour CNews Europe.
00:42:43Le JDD, popularité des partis
00:42:45politiques. Regardez, j'ai 2-3 chiffres à vous
00:42:47montrer. Un commentaire rapide chacun
00:42:49si vous voulez bien. 82%
00:42:51des Français. Alors il faudrait
00:42:53voir l'historique de ces sondages, mais je ne sais pas
00:42:55si les sondages étaient aussi hauts. 82%
00:42:57des Français ont une mauvaise opinion des partis
00:42:59politiques. Logique ?
00:43:01Oui logique, parce qu'elle était déjà
00:43:03très mauvaise l'opinion des Français
00:43:05à l'égard des partis politiques avant le
00:43:07résultat des législatives.
00:43:09Et on ne peut pas dire que les 15 derniers jours ont donné
00:43:11le sentiment de partis politiques
00:43:13qui ont le sens de responsabilité
00:43:15etc. Donc
00:43:17je ne suis pas surpris par ce chiffre. Et après on s'étonne
00:43:19que le fossé soit plus que jamais
00:43:21grand entre les Français et leurs élites.
00:43:2361% des Français
00:43:25ne comprennent pas que les partis
00:43:27ne parviennent pas à mettre en place
00:43:29des coalitions. C'est vrai qu'ils ont assisté
00:43:31à ce spectacle ces dernières
00:43:33semaines. Un commentaire ?
00:43:35Les positions de chacun sont tellement éloignées
00:43:37les unes des autres.
00:43:39Mais certains de nos voisins européens y arrivent.
00:43:41C'est quelque chose qu'on a mis en avant ces derniers jours.
00:43:43Peut-être faudrait-il instaurer
00:43:45une forme proportionnelle
00:43:47minimale ou même totale
00:43:49pour pousser les partis à négocier.
00:43:51Le problème c'est qu'Emmanuel Macron est en partie
00:43:53responsable de ça. En
00:43:55s'introduisant sur la scène politique
00:43:57j'allais dire quasiment par effraction, il a
00:43:59effacé le clivage gauche-droite.
00:44:01Aujourd'hui il réapparaît brusquement
00:44:03à l'occasion de ces élections
00:44:05et on a aujourd'hui
00:44:07à droite comme à gauche et même au centre
00:44:09des partis aux extrêmes radicalisés qui ne peuvent pas s'entendre.
00:44:11Et puis regardez, c'est intéressant ces derniers
00:44:13chiffres concernant le crédit que donnent
00:44:15les Français aux différents
00:44:17partis. Bonnes, mauvaises...
00:44:19Il n'y a pas les couleurs, mais normalement
00:44:21la première colonne c'est
00:44:23vert, donc bonne opinion
00:44:25à l'égard des partis politiques. C'est
00:44:27Europe Écologie Les Verts
00:44:29qui
00:44:31rapporte le plus de suffrages.
00:44:33LFI en dernière position.
00:44:35LFI est le parti le plus rejeté.
00:44:37Oui, mais le RN était le plus populaire
00:44:39avant les législatives. C'est vrai, il est
00:44:41deuxième là. Il est deuxième, il a un petit peu
00:44:43régressé. Il y a peut-être une petite
00:44:45deception à l'égard du RN.
00:44:47Qu'est-ce qu'ils nous disent ces chiffres
00:44:49en 30 secondes, Amaury ? C'est surprenant
00:44:51déjà de voir Europe Écologie en tête alors
00:44:53que tout le monde leur tombe dessus, d'ailleurs y compris
00:44:55au Nouveau Front Populaire.
00:44:57Et le RN, oui, se maintient en
00:44:59seconde position. Parlez dans le micro. On est quand même dans
00:45:01la marge d'erreur quand on regarde
00:45:03les sondages. C'est
00:45:05un peu étonnant. Non, le rejet de
00:45:07LFI est extrêmement significatif.
00:45:09Oui, ça c'est clair.
00:45:11L'ostratisme des Français est à
00:45:13l'égard des LFI, d'abord et avant tout.
00:45:15Et Renaissance n'est pas loin derrière.
00:45:17Renaissance, beaucoup de rejets aussi.
00:45:19C'est ce qu'on peut appeler peut-être la rançon du pouvoir.
00:45:21Exactement. Messieurs, Amaury Brelé
00:45:23et Philippe. Non, Amaury Brelé, vous restez un petit peu
00:45:25avec nous encore. On va accueillir
00:45:27à vos côtés André Caspi. Dans un instant, ce sera
00:45:29passionnant de recevoir André Caspi, historien, spécialiste
00:45:31des Etats-Unis. Bien sûr qu'avec lui,
00:45:33on va revenir sur l'annonce fracassante
00:45:35faite par Joe Biden qui renonce
00:45:37à la Maison Blanche. Kamala Harris en
00:45:39pole position pour cette course à la
00:45:41Maison Blanche. On va en discuter avec lui. Je vous remercie
00:45:43Guilbert d'avoir fait l'effort de
00:45:45venir nous voir. Je voudrais juste, parce que
00:45:47c'est une première pour moi la télévision,
00:45:49c'est la première fois qu'on vient me voir en espadrille.
00:45:51Je voulais vraiment que les Français
00:45:53voient avec moi
00:45:55que la façon dont vous êtes chaussés
00:45:57aujourd'hui, c'est à la fois d'une élégance
00:45:59et d'une décontraction.
00:46:03Et vraiment bravo d'avoir osé
00:46:05venir nous voir en espadrille aujourd'hui.
00:46:07Je vous dis franchement, j'en ai porté pendant 15 jours
00:46:09jusqu'à dimanche, donc ça me rappelle
00:46:11un petit peu mes vacances et c'était très agréable
00:46:13de vous avoir en espadrille.
00:46:15Et votre serviette de plat, je vous attends juste
00:46:17à la sortie du plateau.
00:46:19Votre bermuda est sous le pantalon,
00:46:21donc tout va bien. Merci.
00:46:23Un peu de sourire, ça ne fait pas de mal. Amaury, vous restez avec nous.
00:46:25André Caspi dans une minute pour
00:46:27évoquer ce qui se passe, l'actualité américaine.
00:46:29A tout de suite.
00:46:33100% Politique,
00:46:35on est de retour à quasiment 22
00:46:37heures pile. On va parler des Etats-Unis
00:46:39et de cette actualité brûlante
00:46:41autour de Joe Biden. Je vous représente mes invités
00:46:43dans une seconde. Le temps de saluer d'abord
00:46:45Maureen Vidal à 22 heures pour l'essentiel de l'actu.
00:46:47Bonsoir Maureen.
00:46:49Bonsoir Julien, bonsoir à tous. A la une de l'actualité
00:46:51vers une trêve politique pendant les Jeux
00:46:53Olympiques. Emmanuel Macron l'a affirmé
00:46:55ce matin alors que la France est toujours
00:46:57dans l'attente d'un gouvernement après les élections
00:46:59législatives. C'est les Jeux qui seront
00:47:01au cœur de la vie du pays et le monde
00:47:03sera en France grâce à eux, a-t-il précisé.
00:47:05Deux individus déferrés
00:47:07et trois suspects identifiés et activement
00:47:09recherchés dont un mineur après
00:47:11cet incendie mortel au quartier des Moulins de Nice
00:47:13le 18 juillet faisant sept morts.
00:47:15La piste d'un conflit autour de trafics
00:47:17de stupéfiants se confirme, a déclaré
00:47:19le procureur Damien Martinelli.
00:47:21Les victimes, elles, n'ont aucun lien
00:47:23avec le trafic, a-t-il déclaré.
00:47:25L'armée israélienne ordonne
00:47:27l'évacuation d'une partie des civils de
00:47:29Ranyounès. Une opération intensive
00:47:31contre les organisations terroristes
00:47:33va être menée dans cette ville du sud de la bande de Gaza.
00:47:35Les habitants doivent se diriger
00:47:37vers l'ouest dans la zone humanitaire
00:47:39d'Al-Mawassi.
00:47:41On est toujours, merci beaucoup Maureen
00:47:43et rendez-vous dans une heure pour plus d'infos.
00:47:45Amaury Brelay toujours avec nous, journaliste pour
00:47:47Valeurs Actuelles, Pierre-Henri Bovis nous a rejoints, avocat.
00:47:49Bonsoir Pierre-Henri, merci beaucoup
00:47:51d'être là et merci à André Caspi d'être
00:47:53présent pour cette demi-heure, historien
00:47:55spécialiste des Etats-Unis.
00:47:57Je voulais absolument vous avoir sur ce plateau aujourd'hui puisque
00:47:59l'actualité américaine est brûlante.
00:48:01On va largement y revenir pendant une grosse
00:48:03semaine, deux minutes ensemble. Je rappelle que
00:48:05Joe Biden, donc, devrait s'adresser
00:48:07cette semaine à la nation américaine
00:48:09dans ses prochains jours.
00:48:11Hier, il a annoncé abréguer un second mandat
00:48:13à quatre mois du vote pour la course à la
00:48:15Maison-Blanche. Il a pris une décision sans précédent
00:48:17dans l'histoire récente des Etats-Unis.
00:48:19Décision qui semblait devenir
00:48:21inéluctable. Kamala Harris
00:48:23a pris la parole aujourd'hui. Première apparition
00:48:25de la vice-présidente qui devient la
00:48:27favorite démocrate. C'est un événement
00:48:29à la Maison-Blanche. Écoutez, là on va se rentrer aux
00:48:31Etats-Unis également en direct avec Elisabeth Guedel dans
00:48:33un instant avant de commenter tout cela avec vous en plateau.
00:48:35Kamala Harris.
00:48:39L'héritage de Joe Biden
00:48:41au cours des trois dernières années
00:48:43est inégalé dans l'histoire moderne.
00:48:45Il a déjà surpassé l'héritage
00:48:47de la plupart des présidents qui ont eu deux
00:48:49mandats. Et j'ai pu en témoigner
00:48:51jour après jour, notre président
00:48:53Joe Biden se bat pour le peuple
00:48:55américain et nous lui en sommes reconnaissants.
00:49:01Voilà, hommage à Joe Biden,
00:49:03c'est assez consensuel. Avant de
00:49:05parler de Kamala Harris et de cette nouvelle
00:49:07campagne qui démarre,
00:49:09André Caspi, d'abord vraiment votre
00:49:11réaction. Est-ce que ce retrait vous a
00:49:13surpris ? On en parlait un tout petit
00:49:15peu avant que l'émission ne redémarre.
00:49:17Moi je suis surpris que ça arrive aussi tard.
00:49:19C'est pour ça qu'on se demandait si ça arriverait finalement un jour.
00:49:21Écoutez, moi je pense
00:49:23que ça devait arriver.
00:49:25C'est-à-dire que la situation
00:49:27devenait de plus en plus insupportable
00:49:29pour Joe Biden.
00:49:31Il est évident qu'après le
00:49:33débat du 27 juin
00:49:35et les erreurs
00:49:37qu'il a commises dans les
00:49:39débats successifs, il ne
00:49:41pouvait plus
00:49:43continuer à se
00:49:45présenter devant les électeurs.
00:49:47Les électeurs attendaient avec impatience
00:49:49qu'il y ait un changement.
00:49:51J'irais même jusqu'à dire que
00:49:53la plupart des Américains préfèreraient
00:49:55que Donald Trump aussi se retire.
00:49:57Aujourd'hui, ça n'est plus le cas pour
00:49:59Donald Trump, mais c'était vraiment le cas pour
00:50:01Joe Biden. Il ne pouvait pas éviter
00:50:03de le faire. Ce qui est un peu
00:50:05ennuyeux, c'est qu'il l'ait
00:50:07fait quatre mois avant
00:50:09le scrutin. C'est tard.
00:50:11Mais d'un autre côté, je vous ferai
00:50:13remarquer qu'il continuera
00:50:15à être président des Etats-Unis
00:50:17jusqu'à l'installation
00:50:19de son successeur en janvier
00:50:21prochain. Parce que ça, c'est une
00:50:23particularité américaine. Les élections ont lieu en novembre.
00:50:25Mais le président sortant,
00:50:27le reste, jusqu'au mois de janvier
00:50:29qui suit. C'est-à-dire qu'au fond,
00:50:31dans un certain sens, je ne sais
00:50:33pas si ça avantage ou si ça
00:50:35désavantage Kamala Harris
00:50:37ou n'importe quel candidat démocrate.
00:50:39Parce que, bien entendu,
00:50:41on fera référence
00:50:43à la présidence qui continue.
00:50:45André Caspi, ça entraîne forcément une autre question.
00:50:47Est-ce qu'avec cette annonce
00:50:49il y a 24 heures, on peut s'attendre à ce que
00:50:51Joe Biden, dans un nouveau revirement,
00:50:53démissionne de la présidence des Etats-Unis
00:50:55avant les 4 mois qui viennent ?
00:50:57Ce serait très ennuyeux. Parce que,
00:50:59dans ce cas-là, c'est la vice-présidente
00:51:01qui lui succède. Donc, elle est déjà
00:51:03candidate. Si, en plus,
00:51:05elle doit succéder au président,
00:51:07ça me semblerait quand même difficile
00:51:09à définir et à supporter.
00:51:11En tout état de cause... Mais c'est une éventualité.
00:51:13Oui. Non mais, en tout état de cause,
00:51:15ça veut dire que la candidature
00:51:17de Kamala Harris ou de n'importe
00:51:19quel autre démocrate sera
00:51:21accompagnée par la présidence
00:51:23de Joe Biden.
00:51:25Alors, est-ce que c'est un avantage ?
00:51:27Est-ce que c'est un inconvénient ?
00:51:29Moi, j'irais plutôt conclure
00:51:31que c'est un inconvénient. Et puis, il ne faut pas oublier
00:51:33qu'il y a un concurrent en face qui s'appelle Donald Trump.
00:51:35On a du temps pour évoquer. Je voudrais qu'on parte pour New York
00:51:37un instant, retrouver notre
00:51:39correspondante sur place, Elisabeth Guedel. Bonsoir,
00:51:41chère Elisabeth. Avant de parler de Kamala Harris
00:51:43qu'on vient d'entendre, un mot quand même de
00:51:45Joe Biden qui, je le disais, s'exprimera
00:51:47dans la semaine. D'ailleurs, il n'y a pas
00:51:49d'évocution encore programmée,
00:51:51mais il a dit qu'il parlerait dans la semaine.
00:51:53Est-ce que ce soir, vous, vous en savez
00:51:55un petit peu plus sur ce revirement
00:51:57historique d'il y a 24 heures,
00:51:59sur ce qui a fini, sur qui
00:52:01ou comment a été
00:52:03convaincu Joe Biden, finalement,
00:52:05de renoncer ?
00:52:09Écoutez, on sait que Joe Biden
00:52:11était, ces derniers jours, assez
00:52:13ouvert, comme il l'a dit, à la discussion.
00:52:15Il était pourtant convaincu qu'il allait reprendre
00:52:17la campagne. C'est, en tout cas, ce qu'il disait
00:52:19samedi encore. Et puis,
00:52:21dans la journée de samedi, il a reçu,
00:52:23vous savez, il est confiné dans sa maison du bord
00:52:25de mer dans le Delaware, puisqu'il a le Covid.
00:52:27Il a reçu ses plus proches
00:52:29conseillers qui lui ont dit
00:52:31là, c'est impossible, il n'y a
00:52:33aucune possibilité de victoire en novembre.
00:52:35Donc, évidemment, il a beaucoup réfléchi. Donc,
00:52:37samedi soir, il a pris sa décision. Il a
00:52:39écrit cette lettre qu'il a postée
00:52:41sur les réseaux sociaux. Il ne s'est
00:52:43pas adressé directement en image
00:52:45aux Américains. Donc, ça alimente encore
00:52:47un peu plus les spéculations
00:52:49sur son état de santé, pourquoi
00:52:51on ne le voit pas. Il a le Covid, certes,
00:52:53mais il pourrait s'exprimer, puisqu'il
00:52:55est censé avoir des symptômes
00:52:57plutôt pas très forts
00:52:59de la Covid. Donc, on verra
00:53:01cette semaine ses premières images
00:53:03de Joe Biden. Mais voilà, il s'est
00:53:05senti de plus en plus
00:53:07acculé. On ne voyait pas comment il allait
00:53:09s'en sortir. Mais ses très, très proches
00:53:11conseillers et sa famille proche,
00:53:13je pense que Jill Biden a eu
00:53:15aussi un poids dans cette
00:53:17décision à reconnaître.
00:53:19Elle avait dit, la décision de
00:53:21Joe Biden sera la mienne, mais elle n'a peut-être
00:53:23effectivement, en tout cas, pas fait barrage
00:53:25à la décision de Joe Biden de dire,
00:53:27je laisse la place à Kamala Harris.
00:53:29Jill Biden, bien sûr, première
00:53:31dame des Etats-Unis, épouse de Joe Biden.
00:53:33On a vu ces images il y a un instant,
00:53:35Elisabeth, Kamala Harris, encore un mot.
00:53:37Donc, premier révénement, première
00:53:39prise de parole publique après cette annonce
00:53:41retentissante, question un peu simpliste,
00:53:43bien sûr, Elisabeth, mais
00:53:45essentielle. Kamala Harris, peut-elle devenir
00:53:47la première femme présidente des Etats-Unis ?
00:53:53Écoutez, ça, on verra. L'élection
00:53:55reste très serrée. Ce n'est pas parce qu'on
00:53:57assiste, c'est assez spectaculaire vu d'ici,
00:53:59à une unification du
00:54:01parti démocrate qui a été divisé
00:54:03durant des semaines autour de la candidature
00:54:05de Joe Biden. C'est vrai que là, on assiste
00:54:07à une unification du parti absolument
00:54:09spectaculaire depuis hier, puisqu'elle
00:54:11a le soutien des leaders au Congrès,
00:54:13des grandes personnalités
00:54:15et des donateurs également qui se
00:54:17rallient à elle, que ce soit des grands et des petits
00:54:19donateurs. Maintenant, encore une fois,
00:54:21d'après les sondages à l'échelle nationale,
00:54:23c'est serré d'un point
00:54:25avec Donald Trump. C'était la candidate démocrate
00:54:27la mieux placée face à Donald Trump.
00:54:29Un point seulement, encore une fois,
00:54:31la sépare, derrière
00:54:33Donald Trump, dans des Etats
00:54:35clés. Elle fait un
00:54:37peu mieux que Joe Biden. En tout cas,
00:54:39ça reste une élection serrée,
00:54:41si c'est elle qui est désignée la
00:54:43candidate officielle du parti démocrate.
00:54:45Merci beaucoup pour toutes ces précisions depuis New York.
00:54:47Elisabeth Guenel, notre correspondante
00:54:49aux Etats-Unis. Oui, Pierre-Henri,
00:54:51avant de revenir vers André Caspi,
00:54:53vous vouliez apporter un commentaire ?
00:54:55Oui, un commentaire, mais aussi peut-être une question à André Caspi.
00:54:57Ce qui m'étonne, moi, dans cette
00:54:59scène, c'est qu'on parle du retrait de Joe Biden,
00:55:01mais j'ai quand même plutôt l'impression
00:55:03qu'on l'a forcé au retrait.
00:55:05Des commentateurs, des politiques, mais en premier
00:55:07lieu, Kamala Harris,
00:55:09avait connaissance, forcément,
00:55:11de l'état de santé de Joe Biden.
00:55:13Et donc, lorsque ces derniers mois
00:55:15ont soutenu, mordicus,
00:55:17qu'il s'agissait de l'absurde, lorsqu'il se trompait
00:55:19d'erreur,
00:55:21d'absence,
00:55:23non, c'est qu'en fait, il était malade.
00:55:25Et cela interroge aussi sur le fonctionnement
00:55:27de la démocratie. Malade, personne n'en sait rien.
00:55:29Fragilisé, certainement.
00:55:31Vous avez raison, il vaut mieux
00:55:33employer les bons termes. En tout cas,
00:55:35fragilisé. Et donc, ça interroge aussi
00:55:37sur le fonctionnement de la démocratie en Amérique.
00:55:39Parce qu'on a dissimulé un état de fragilité,
00:55:41volontairement,
00:55:43pour, en fait,
00:55:45voir qu'en finalité, on voit que Joe Biden
00:55:47est obligé de se retirer.
00:55:49Joe Biden, l'ont protégé.
00:55:51C'était ça, au fond, la question.
00:55:53Ils l'ont protégé, c'est-à-dire qu'au fond,
00:55:55ils ont tout fait pour éviter
00:55:57précisément la décision qui a été
00:55:59prise il y a peu.
00:56:01Le retrait de Joe Biden.
00:56:03Ils pensaient que Joe Biden parviendrait,
00:56:05malgré tout, à rester
00:56:07en poste. Parce que
00:56:09si Joe Biden s'en va,
00:56:11ça veut dire qu'au fond, il y a
00:56:13une mise en accusation, comme vous le
00:56:15pensez d'ailleurs, de son
00:56:17entourage. L'entourage est complice.
00:56:19L'entourage est complice
00:56:21du retard
00:56:23que Joe Biden
00:56:25a marqué dans sa décision.
00:56:27Mais la réponse est oui.
00:56:29C'est un jeu de dupe.
00:56:31Pourquoi ? Tout simplement
00:56:33parce que, par fidélité ou
00:56:35pour je ne sais quelle
00:56:37raison, ils ne pouvaient pas
00:56:39cet entourage accepter
00:56:41immédiatement le départ de
00:56:43Joe Biden en disant « Joe Biden est
00:56:45sénile, Joe Biden ne peut pas rester ».
00:56:47Il est évident que
00:56:49c'est une décision qui n'appartient pas
00:56:51à l'entourage, mais qui appartient
00:56:53aux principales intéressées.
00:56:55Je voudrais juste ce qu'on rappelle.
00:56:57Franchement, l'idée n'est pas
00:56:59de rire pour rire
00:57:01de Joe Biden ou d'empiler
00:57:03les bourdes pour se faire plaisir, mais juste
00:57:05rappeler le contexte qui est celui
00:57:07de Joe Biden depuis quelques
00:57:09années maintenant. On vous a
00:57:11compilé 2-3 séquences qui ont
00:57:13fait polémique et qui ont fait se poser
00:57:15forcément les questions qui nous ont mené
00:57:17à cet abandon hier
00:57:19de la course à la présidence. Regardez quelques-unes des
00:57:21récentes bourdes du président des Etats-Unis.
00:57:27Je me suis assis et j'ai dit « l'Amérique est de retour ».
00:57:49Je veux dire, de France.
00:57:57Dans les prochains jours, nous allons
00:57:59nous joindre à nos amis de Jordanie
00:58:01et autres en opérant des largages de nourriture
00:58:03et autres biens en Ukraine.
00:58:07Nous allons chercher à ouvrir d'autres
00:58:09voies de ravitaillement en Ukraine, peut-être
00:58:11un corridor maritime.
00:58:13Mesdames et messieurs, le président Poutine.
00:58:15Président Poutine. Vous allez
00:58:17battre le président Poutine. Président Zelensky.
00:58:33Voilà, c'est vraiment
00:58:35pas une séquence pour rire, c'est vraiment pour dire
00:58:37que c'est triste.
00:58:39Cela dit, Joe Biden
00:58:41était coutumier de bourde.
00:58:43Ce n'est pas la première fois qu'il en commet.
00:58:45Mais là où il est quand même
00:58:47très marqué, c'est lorsqu'il tombe.
00:58:49Il ne tient pas sur ses jambes, que ce soit
00:58:51pour monter dans l'avion ou que ce soit
00:58:53lorsqu'il fait de la bicyclette.
00:58:55C'est-à-dire qu'au fond, physiquement...
00:58:57Parce que les lapsus, on peut s'en sortir
00:58:59en disant que ce sont des lapsus, justement.
00:59:01Mais la fragilité physique, elle est évidente.
00:59:03Physiquement et mentalement.
00:59:05Et cela peut-être
00:59:07depuis pas mal de temps.
00:59:09Beaucoup de ses visiteurs
00:59:11avaient constaté qu'il n'était pas
00:59:13dans un état normal.
00:59:15C'est vrai qu'on ne l'a pas mis dans cette séquence.
00:59:17Mais très récemment, en Normandie,
00:59:19pour les 80 ans du débarquement,
00:59:21on assistait à des scènes où on se demandait
00:59:23s'il était encore avec nous.
00:59:25En Normandie, il cherchait une chaise
00:59:27et qu'il ne l'avait pas trouvée.
00:59:29C'est son épouse qui lui a indiqué.
00:59:31Oui, Elisabeth, on vous écoute.
00:59:37Juste une précision.
00:59:39La difficulté pour la campagne de Kamala Harris
00:59:41sera de prendre sa distance
00:59:43vis-à-vis de Joe Biden.
00:59:45Les premiers mots qu'elle a prononcés à la Maison Blanche
00:59:47dans un événement sportif
00:59:49que Joe Biden devait d'ailleurs présider.
00:59:51Elle rend hommage
00:59:53au bilan sans égal,
00:59:55dit-elle dans l'histoire moderne du pays,
00:59:57au bilan de Joe Biden,
00:59:59qui est aussi le sien.
01:00:01Mais il va falloir qu'elle apporte plus que sa jeunesse,
01:00:0359 ans, par rapport au président américain.
01:00:05Qu'elle apporte plus de choses.
01:00:07Qu'elle aille de l'avant.
01:00:09Et ça, ça ne va pas être évident
01:00:11pour Kamala Harris de prendre cette distance
01:00:13sans offenser Joe Biden,
01:00:15sans avoir l'impression
01:00:17qu'elle crache dans la soupe en quelque sorte
01:00:19et qu'elle renie celui
01:00:21qui l'a porté à la vice-présidence
01:00:23et éventuellement à ce poste de candidate.
01:00:25Donc ça sera l'enjeu
01:00:27pour elle de cette campagne à venir.
01:00:29Merci, Elisabeth. Elle a une chance, Kamala Harris.
01:00:33André Caspi, elle est populaire aux Etats-Unis ?
01:00:35Pas beaucoup.
01:00:37Pas vraiment.
01:00:39Qu'est-ce qu'elle représente ?
01:00:41Vous savez, un vice-président aux Etats-Unis
01:00:43a pour fonction de succéder au président
01:00:45si le président démissionne
01:00:47ou si le président meurt
01:00:49au cours de son mandat.
01:00:51Bon, ça n'est pas arrivé à Kamala Harris.
01:00:53Et Kamala Harris a reçu
01:00:55une fois une mission
01:00:57très importante qui était
01:00:59d'essayer de régler
01:01:01la question de l'immigration clandestine.
01:01:03Elle n'y est pas parvenue.
01:01:05Reste à savoir d'ailleurs
01:01:07si c'est un problème soluble.
01:01:09Mais ce n'est pas certain.
01:01:11Mais en tout état de cause, ça veut dire
01:01:13qu'elle n'est pas très populaire.
01:01:15Et j'ajouterais un élément
01:01:17plutôt négatif, c'est qu'elle est californienne.
01:01:19Et la Californie,
01:01:21le plus grand Etat...
01:01:23Un Etat dans l'Etat, la Californie.
01:01:25Le plus grand Etat des Etats-Unis.
01:01:27C'est le plus important des 50 Etats.
01:01:29Mais la Californie n'a pas
01:01:31une très bonne réputation
01:01:33par rapport à la Californie.
01:01:35Parce que c'est un Etat où se trouve
01:01:37où règne la drogue.
01:01:39C'est un Etat qui a
01:01:41des impôts particulièrement lourds.
01:01:43C'est un Etat également qui reçoit
01:01:45de l'immigration clandestine.
01:01:47Donc tout cela fait que
01:01:49sur le plan national,
01:01:51elle n'est pas forcément très populaire.
01:01:53J'ajouterais un point qui me semble
01:01:55très important.
01:01:57On dit que Kamala Harris
01:01:59prend la place de Joe Biden.
01:02:01Mais elle n'est pas investie.
01:02:03Il faut d'abord que la convention démocrate
01:02:05l'élise.
01:02:07C'est quoi la suite d'ailleurs ?
01:02:09Concrètement, qu'est-ce qui va se passer
01:02:11dans les prochains jours ?
01:02:13Qu'est-ce qui va faire que Kamala Harris
01:02:15devienne la candidate ?
01:02:17Je rappelle quand même,
01:02:19et c'est une dépêche qui vient juste de tomber,
01:02:21qu'en moins de 24 heures,
01:02:23Kamala Harris, je ne sais pas si ça a un sens
01:02:25ou si ça doit nous aider à comprendre
01:02:27que ce sera elle sauf énorme surprise
01:02:29de recevoir un million de dollars
01:02:31en 24 heures selon ses équipes de campagne.
01:02:33Ce ne sont pas des gros donateurs.
01:02:35Ce sont généralement des donateurs moyens
01:02:37ou petits qui contribuent
01:02:39en somme au trésor
01:02:41du Parti démocrate.
01:02:43Ce qu'il faudrait quand même savoir,
01:02:45c'est s'il y a une opposition
01:02:47au sein du Parti démocrate
01:02:49et un éventuel
01:02:51successeur de Joe Biden
01:02:53qui pourrait prendre la place de Kamala Harris.
01:02:55Il y a 4 mois, ce n'est pas possible.
01:02:57Ça n'est pas stratégiquement
01:02:59recommandable.
01:03:01Ça veut dire qu'au fond,
01:03:03les démocrates sont un peu coincés.
01:03:05Ils ont une candidate
01:03:07qui a des qualités,
01:03:09il ne faut pas le nier.
01:03:11Elle a de l'expérience politique.
01:03:13Avant d'être vice-présidente,
01:03:15elle a été sénatrice de la Californie.
01:03:17C'est une femme de justice
01:03:19qui a été procureure.
01:03:21Elle vient d'un milieu
01:03:23qui correspond
01:03:25à un milieu
01:03:27un peu mélangé sur le plan
01:03:29des origines puisque son père
01:03:31était jamaïcain, sa mère indienne
01:03:33de l'Inde.
01:03:35Elle est mariée d'ailleurs à un juif.
01:03:37Ça fait que beaucoup de minorités
01:03:39sont directement concernées par Kamala Harris.
01:03:41Elle a des qualités.
01:03:43Elle est jeune.
01:03:45Aujourd'hui, la campagne électorale
01:03:47ne sera plus la bataille
01:03:49des octogénaires
01:03:51qu'elle était jusqu'à maintenant.
01:03:53C'est une bonne ou une mauvaise nouvelle
01:03:55pour Donald Trump ?
01:03:57Je pense que ça suppose
01:03:59que Donald Trump
01:04:01change
01:04:03sa stratégie.
01:04:05C'est-à-dire qu'il ne peut plus dire
01:04:07« j'ai affaire à un candidat sénile,
01:04:09à un candidat faibli
01:04:11qui devrait quitter
01:04:13la scène politique ».
01:04:15Non, il ne peut plus dire ça.
01:04:17Mais il faut qu'il trouve
01:04:19d'autres arguments.
01:04:21On parle sous le contrôle d'Elisabeth,
01:04:23qui est toujours avec nous
01:04:25et qui suit de très près tout ce qui se passe.
01:04:27Il a déjà entamé un nouvel axe de communication
01:04:29en disant que finalement,
01:04:31c'est Kamala Harris qui est comptable
01:04:33de ce qu'a fait l'administration Biden
01:04:35depuis quatre ans.
01:04:37Joe Biden est très fragile
01:04:39et ne prenait pas vraiment les décisions.
01:04:41Celle qui dirigeait et qui donnait la vision,
01:04:43le cap pour reprendre des mots
01:04:45qui nous sont chers ici,
01:04:47c'est Kamala Harris.
01:04:49Ça veut dire quand même qu'elle est complice,
01:04:51qu'elle a participé
01:04:53à l'administration de Joe Biden
01:04:55et que par conséquent,
01:04:57les arguments contre Joe Biden,
01:04:59mis à part l'âge,
01:05:01valent aussi contre Kamala Harris.
01:05:03Mais faites confiance
01:05:05à Donald Trump.
01:05:07Il trouvera les arguments qui conviennent
01:05:09pour l'électorat républicain
01:05:11pour démolir Kamala Harris.
01:05:13Il est en état de grâce
01:05:15avec cette tentative d'attentat.
01:05:17Y arrivera-t-il, n'y arrivera-t-il pas ?
01:05:19Moi, je pense que ce sera
01:05:21extrêmement difficile pour lui
01:05:23et le match continue à être
01:05:25très serré.
01:05:27Quatre mois intenses nous attendent.
01:05:29Amaury Brele, vous connaissez très bien les Etats-Unis.
01:05:31Un petit commentaire sur tout ce qui vient d'être dit.
01:05:33Oui, très clairement, l'un des axes de la stratégie
01:05:35de Donald Trump sera de lier Kamala Harris
01:05:37au bilan présidentiel
01:05:39de Joe Biden et même de l'accuser
01:05:41d'avoir couvert le fait
01:05:43qu'elle savait son état de santé
01:05:45supposé et de n'en avoir rien dit.
01:05:47On le sait, dans la presse américaine,
01:05:49c'est le New York Times qui a publié un papier.
01:05:51Et le mensonge des Etats-Unis, ça veut dire quelque chose.
01:05:53Exactement. On l'a appris dans le New York Times
01:05:55il y a deux ou trois jours.
01:05:57Donald Trump, avant même que Joe Biden
01:05:59n'annonce son retrait, avait déjà prévu
01:06:01non seulement le retrait de Joe Biden
01:06:03mais que Kamala Harris prendrait la relève
01:06:05et a déjà lancé
01:06:07la fabrication de spots publicitaires
01:06:09pas négatifs. On connaît
01:06:11les campagnes très acérées et venimeuses
01:06:13aux Etats-Unis qui attaqueront
01:06:15non seulement son bilan
01:06:17en Californie, d'abord comme procureure générale
01:06:19et ensuite comme sénatrice, dont je rappelle
01:06:21qu'elle était l'une des plus à gauche du Congrès
01:06:23avant d'accéder à la Maison-Blanche.
01:06:25Et ensuite, il y a la vraie question de la crise migratoire
01:06:27à la frontière, qui est un boulet
01:06:29politique pour Kamala Harris
01:06:31dont elle était chargée de la sécuriser
01:06:33par Joe Biden en personne.
01:06:35Et ça aussi, ce sera un axe de campagne de Donald Trump
01:06:37pour dire qu'elle n'est pas capable de juguler...
01:06:39Les chiffres ne mentent pas. Depuis 2021, il y a plus de
01:06:412 millions de clandestins qui vont traverser
01:06:43chaque année la frontière mexicaine.
01:06:45André Caspi, la question, c'est même pas...
01:06:47J'allais vous dire, est-ce que Kamala Harris peut gagner ?
01:06:49Mais en fait, ce n'est pas la bonne formulation.
01:06:51Est-ce qu'il y a un personnage
01:06:53politique qui existe aux Etats-Unis
01:06:55qui puisse battre Donald Trump
01:06:57qui semble d'autant plus
01:06:59marcher sur l'eau depuis, je vous le disais,
01:07:01cette tentative d'assassinat il y a quelques jours ?
01:07:03Les sondages ne correspondent pas
01:07:05tout à fait à cette description. C'est-à-dire que
01:07:07aujourd'hui, les sondages
01:07:09montrent que Donald Trump
01:07:11continue à avoir
01:07:13un suivi particulièrement
01:07:15puissant, mais
01:07:17d'un autre côté, il ne domine
01:07:19pas complètement
01:07:21l'ensemble des électeurs.
01:07:23Et il ne faut pas oublier que
01:07:25quand on parle des électeurs aux Etats-Unis,
01:07:27il y a bien sûr ceux qui votent
01:07:29républicain, ceux qui votent démocrate
01:07:31et puis ceux
01:07:33qui sont au milieu, c'est-à-dire ou bien
01:07:35qui ne votent pas ou bien
01:07:37qui choisissent au dernier moment.
01:07:39Donc autrement dit,
01:07:41les abstentionnistes et les hésitants,
01:07:43enfin tous ceux qui ne sont pas directement
01:07:45impliqués dans la vie d'un parti
01:07:47politique, peuvent
01:07:49déterminer les résultats
01:07:51de ces élections.
01:07:53Pour comprendre le défi qui attend Kamala Harris,
01:07:55il faut en revenir aux trois raisons principales
01:07:57qui ont poussé Joe Biden à
01:07:59se retirer et qui ont été très clairement explicitées
01:08:01par ses plus proches conseillers
01:08:03samedi soir face à lui.
01:08:05Ça a été rapporté par quasiment tous les grands médias américains.
01:08:07D'abord, il y avait les pressions
01:08:09monumentales de
01:08:11l'appareil démocrate qui ont commencé
01:08:13notamment depuis le naufrage du débat
01:08:15face à Donald Trump. Ensuite,
01:08:17il y avait un ralentissement très inquiétant de la
01:08:19collecte de fonds. On a vu dans les derniers chiffres
01:08:21qui ont été publiés par le Financial Times
01:08:23que Donald Trump était parvenu
01:08:25à dépasser Joe Biden.
01:08:27Et puis la troisième question, c'est le retard
01:08:29accumulé dans les six Etats-clés où clairement,
01:08:31selon les conseillers de Joe Biden,
01:08:33on ne pouvait pas mathématiquement l'emporter en novembre.
01:08:35Il nous reste 20 secondes, André Caspi.
01:08:37Je suis désolé, mais ma dernière question, là encore,
01:08:39un peu simpliste, mais vous savez,
01:08:41on aime bien comme ça s'aventurer
01:08:43dans le futur votre intime conviction.
01:08:45Elle peut le faire ?
01:08:47Est-ce qu'elle va le faire selon vous ?
01:08:49Est-ce qu'elle va ouvrir les portes de la Maison Blanche ?
01:08:51Je pense que les démocrates n'ont pas beaucoup de choix.
01:08:53Parce que nous sommes déjà
01:08:55à la fin du mois de juillet.
01:08:57Les élections, c'est le 5 novembre.
01:08:59Mais n'oubliez pas que dans certains Etats,
01:09:01les électeurs commencent à voter au mois d'octobre.
01:09:03Ça veut donc dire que
01:09:05la Convention démocrate
01:09:07ne pourra pas choisir
01:09:09quelqu'un d'autre.
01:09:11Mais d'un autre côté, elle n'a pas intérêt à le faire.
01:09:13Car si elle se réfère
01:09:15à un précédent,
01:09:17c'est-à-dire en 1968,
01:09:19quand le président Lyndon Johnson
01:09:21a déclaré qu'il ne se représenterait pas,
01:09:23la Convention démocrate
01:09:25qui a suivi a été
01:09:27dans un désordre invraisemblable.
01:09:29Et vous savez qui a été élu ?
01:09:31Richard Nixon.
01:09:33Et on connaît la suite.
01:09:35Merci beaucoup. C'est toujours bien d'avoir un historien en plateau pour nous rappeler
01:09:37les évidences. André Caspi, c'est un plaisir
01:09:39de vous entendre sur ces questions américaines.
01:09:41Historien, spécialiste des Etats-Unis.
01:09:43Merci beaucoup d'avoir répondu à notre invitation.
01:09:45On marque la dernière pause de la soirée.
01:09:47On va se retrouver avec Amaury Brelet,
01:09:49avec Pierre-Henri Bovis, d'autres invités
01:09:51également pour continuer de décrypter l'actualité politique.
01:09:53Je salue à New York, évidemment, Elisabeth Guedel
01:09:55qui est restée avec nous. Merci beaucoup.
01:09:57Have a good night. See you soon.
01:09:59A tout de suite.
01:10:03Nous sommes de retour
01:10:05sur le plateau de 100% Politique.
01:10:07Merci à tous ceux qui nous rejoignent
01:10:09à quasiment 22h30. Toujours avec Amaury Brelet,
01:10:11journaliste Valeurs Actuelles,
01:10:13avec Pierre-Henri Bovis, avocat. Nous on rejoint
01:10:15sur le plateau Valérie Barny.
01:10:17Bonsoir à vous. Vous êtes conseiller municipal
01:10:19d'Ivergouche de Suresnes, président de Citoyens Responsables.
01:10:21Merci d'être présent
01:10:23sur ce plateau pour débattre face à
01:10:25le scandale nicolique que l'on connaît
01:10:27également, député européen du
01:10:29Rassemblement National. Merci
01:10:31également d'être revenu. L'actualité politique,
01:10:33évidemment, comme chaque soir, depuis de longues
01:10:35semaines désormais, est très riche.
01:10:37La gauche, parlons-en de cette gauche.
01:10:39Monsieur Barny, la gauche
01:10:41qui, depuis deux semaines, cherche toujours
01:10:43Premier ministre, désespérément.
01:10:45Deux semaines de discussions qui n'ont toujours rien donné.
01:10:47Ça ne nous a pas échappé. Nouveau revers.
01:10:49La candidate proposée par le Parti Socialiste,
01:10:51Laurence Tubiana, a annoncé
01:10:53qu'elle n'était plus candidate. Résultat,
01:10:55Sandrine Rousseau, ce matin, s'est dit
01:10:57fatiguée d'attendre.
01:11:01Là, moi, je m'impatiente. Je trouve que
01:11:03nous prenons trop de temps pour désigner ce Premier
01:11:05ministre. Moi, j'ai posé
01:11:07une solution qui était de faire le ticket.
01:11:09Parce qu'en fait, là, il y a Laurence Tubiana
01:11:11et Huguette Bello.
01:11:13Chaque partie de ce nouveau Front
01:11:15Populaire dit ce sera ma candidate et
01:11:17pas l'autre, etc.
01:11:19Pardon d'y aller un peu directement,
01:11:21Valérie Barni, mais la gauche montre depuis deux semaines
01:11:23qu'en fait, elle n'est pas capable de gouverner.
01:11:25Oui, alors moi, je serais très clair
01:11:27là-dessus. Je pense qu'au départ,
01:11:29c'est une gauche opportuniste. C'est-à-dire
01:11:31que c'est une gauche qui n'a cessé de manipuler
01:11:33les Français depuis la NUPES, on le sait.
01:11:35Cet élan
01:11:37populaire qu'il y a eu derrière cette première
01:11:39formation, c'était un peu...
01:11:41J'ai l'impression d'entendre François Ruff.
01:11:43Alors, moi, je vous avouerais que
01:11:45cette gauche, moi, me...
01:11:47Vous en faites partie, de cette gauche.
01:11:49Exactement, justement, j'ai fondé ce parti
01:11:51Citoyens Responsables pour être une alternative
01:11:53à cette gauche qui, pour moi, a manipulé
01:11:55les quartiers populaires, les classes moyennes,
01:11:57les travailleurs.
01:11:59Ils ont cessé de faire ça et aujourd'hui, on le voit bien,
01:12:01au détriment de la souffrance
01:12:03des Français, ils n'arrivent
01:12:05même pas à se mettre d'accord.
01:12:07Mais qui à gauche, encore, parle comme vous ?
01:12:09À part François Ruff, ça peut être, encore une fois,
01:12:11pardon de le citer de pas de suite.
01:12:13C'est une fausse gauche.
01:12:15La gauche, elle doit être sensible
01:12:17à la tristesse et à la détresse
01:12:19du peuple et le problème
01:12:21qui se pose, c'est qu'aujourd'hui,
01:12:23ils envoient un mauvais message à toutes celles
01:12:25et ceux qui souffrent dans nos quartiers,
01:12:27dans les classes moyennes
01:12:29et les travailleurs. Et moi, ça,
01:12:31je veux dénoncer ça avec beaucoup de puissance
01:12:33parce que c'est pas responsable.
01:12:35C'est pas une politique sérieuse.
01:12:37Parce que, de l'autre côté, on a
01:12:39des Français, des Françaises et des Français
01:12:41qui souffrent tous les jours, qui n'arrivent pas à remplir leurs frigos,
01:12:43qui n'arrivent pas à payer
01:12:45leurs énergies, qui n'arrivent pas à envoyer
01:12:47leur... Vous le voyez bien, aujourd'hui, on est...
01:12:49Qu'est-ce que vous avez dit ces dernières heures, quand vous avez vu que, même pour
01:12:51Laurence Tubiana, ça ne passait pas ?
01:12:53Alors qu'elle pouvait apparaître quand même assez consensuelle
01:12:55dans ce nouveau front populaire.
01:12:57Après, madame Tubiana, j'ai envie de dire que
01:12:59elle est aussi sur une politique ultra-libérale.
01:13:01Moi, je pense que c'est aussi du
01:13:03macronisme...
01:13:05Laïs ? Oui, voilà, exactement.
01:13:07Et donc, moi, ça me dérange aussi. C'est-à-dire que c'est encore
01:13:09des apparatchiks
01:13:11qui viennent et qui vont faire la même chose
01:13:13alors que les Français ne veulent plus de ça.
01:13:15Mais qui serait le mieux placé à gauche, finalement, pour postuler ?
01:13:17Moi, j'ai envie de dire que ça serait de la société
01:13:19civile. Vous voyez ? Quelqu'un de la société
01:13:21civile... Mais qui, quoi ?
01:13:23Pardon, mais...
01:13:25J'entends, je comprends. Vous allez piocher
01:13:27dans la rue quelqu'un de la société civile, comme ça ?
01:13:29Pas forcément, mais
01:13:31ce qu'il faut, c'est des personnes, des politiques,
01:13:33enfin, en tout cas, des personnes responsables,
01:13:35déjà, sérieuses, qui vont
01:13:37défendre vraiment
01:13:39les Français. C'est ça, l'idée.
01:13:41Et moi, personnellement, c'est vrai que
01:13:43c'est utopique de le dire comme ça.
01:13:45Ah oui, parce que je me dis,
01:13:47c'est très louable, ce que vous dites.
01:13:49C'est une voix qui est importante
01:13:51et qu'on aimerait entendre plus souvent, peut-être,
01:13:53à gauche de l'échiquier politique. Mais
01:13:55pardon, je me dis que, monsieur
01:13:57Barney, si vous étiez dans
01:13:59une situation où vous devriez choisir
01:14:01un Premier ministre, je me retrouverais face
01:14:03à quelqu'un qui n'aurait pas de nom à me donner non plus.
01:14:05Oui, non, moi, personnellement,
01:14:07parce qu'aujourd'hui, je pense qu'il ne représente
01:14:09pas. Il n'y a pas de femmes ou d'hommes
01:14:11qui représentent vraiment et qui sont la solution.
01:14:13Donc, la gauche est morte. Oui, moi, je pense que
01:14:15la gauche est en train de mourir petit à petit.
01:14:17Parce qu'ils n'ont pas de réelles propositions,
01:14:19parce que c'est que des histoires
01:14:21personnelles.
01:14:23C'est à des fins
01:14:25personnelles. Et comme j'aime dire,
01:14:27c'est pour briguer des mandats au détriment
01:14:29de la souffrance des Français. Et moi,
01:14:31j'estime que ce n'est pas sérieux et que ce n'est pas
01:14:33des politiques responsables. Et moi, ça me dérange,
01:14:35en fait. Ça me dérange parce qu'aujourd'hui,
01:14:37sortez dans la rue. Vous sortez
01:14:39dans la rue et vous voyez que rien n'a changé.
01:14:41Les gens souffrent de la même manière.
01:14:43Et moi, j'ai envie
01:14:45de me dire aujourd'hui qu'il y a un espoir
01:14:47parce qu'aujourd'hui, nous sommes,
01:14:49par ma personne, nous sommes une nouvelle génération
01:14:51de politiques à gauche qu'on doit
01:14:53regarder aujourd'hui. C'est important de le dire.
01:14:55Mais le problème, c'est qu'on a tous ces
01:14:57partis traditionnels qui ont
01:14:59cessé de maltraiter nos enfants,
01:15:01qui ont cessé de maltraiter nos parents,
01:15:03qui nous maltraitent aujourd'hui parce que
01:15:05je pense qu'ils ne sont pas
01:15:07au fait et ils sont complètement déconnectés
01:15:09vraiment de la réalité des Françaises et des Français.
01:15:11Alexander Nicolik,
01:15:13que vous inspire ce qui vient d'être dit ?
01:15:15J'ai l'impression que c'est presque un opposant
01:15:17de la gauche qu'on vient de recevoir,
01:15:19qu'on vient d'entendre sur ce plateau, mais c'est courageux.
01:15:21Il y avait des propos
01:15:23qui étaient intéressants quand vous disiez justement
01:15:25que la gauche
01:15:27a changé et justement que
01:15:29c'était difficile de définir ce qu'était la gauche.
01:15:31Et c'est quelque chose qui est marquant parce que je pense
01:15:33que ce qui représentait les valeurs
01:15:35de gauche historiquement
01:15:37a été au fur et à mesure abandonné
01:15:39par la gauche pour insister
01:15:41justement sur toujours plus de communautarisme,
01:15:43en abandonnant les classes populaires
01:15:45par exemple aussi en ne disant rien
01:15:47sur la sécurité, même en alimentant parfois
01:15:49alors que c'est les classes populaires qui sont le plus
01:15:51victimes dans les quartiers par exemple
01:15:53de l'insécurité. Il y a eu 436
01:15:55homicides ou tentatives d'homicides
01:15:57dans le cadre de règlements de comptes dans les quartiers
01:15:59l'année dernière. Et
01:16:01surtout la gauche quand elle a été au pouvoir
01:16:03elle n'a rien fait concrètement pour les classes populaires
01:16:05et leur programme il est inadapté pour les classes
01:16:07populaires parce que derrière des mesures
01:16:09enfantine des magots qui peuvent
01:16:11plaire à certains peut-être, le SMIC
01:16:13à 1600€, le blocage
01:16:15des prix, c'est des choses qui concrètement
01:16:17engendreraient un appauvrissement généralisé
01:16:19parce que si demain vous avez un SMIC
01:16:21à 1600€ avec plus de cotisations patronales et salariales
01:16:23c'est des milliers d'entreprises qui vont fermer, un blocage des prix
01:16:25c'est des pénuries et moins de marge
01:16:27pour les boîtes et c'est les salariés les plus pauvres
01:16:29qui seraient pénalisés
01:16:31et juste, si je peux me permettre, quand je dis que la gauche
01:16:33a changé, la gauche c'était
01:16:35les lumières, la pensée
01:16:37ils sont de plus en plus intégristes religieux
01:16:39je parlais de la sécurité, je parlais
01:16:41de la cohésion nationale
01:16:43de la cohésion nationale
01:16:45de la cohésion nationale c'est un modèle qu'ils ont abandonné
01:16:47pour communautariser leur vision de l'identité
01:16:49pour même la racialiser
01:16:51la génétiser comme
01:16:53certains ont pu le faire récemment
01:16:55que ce soit Mme Bonneau, que ce soit
01:16:57M. Bompard, voilà
01:16:59la gauche a changé. Avant de prolonger le débat d'ailleurs on entendra
01:17:01Emmanuel Bompard dans un instant sur ce show de
01:17:03premise, je voudrais juste vous poser une petite question parce qu'on vient de voir
01:17:05dans les illustrations qu'on diffuse en même temps
01:17:07qu'on vous écoute, cette fameuse séquence
01:17:09au moment du vote du Président
01:17:11de l'Assemblée, des députés de gauche
01:17:13qui ont refusé de serrer la main du Benjamin
01:17:15RN en l'occurrence
01:17:17vous lui auriez serré la main ?
01:17:19Oui parce que moi personnellement je pense que c'est insulter la
01:17:21démocratie, ce genre de geste
01:17:23moi je pense qu'on doit combattre le Front National
01:17:25sur le débat des idées
01:17:27et non sur le débat des personnes
01:17:29et de mettre l'autre probe sur
01:17:31des femmes
01:17:33ou des hommes, je pense que c'est pas un bon
01:17:35message parce que n'oublions pas quand même que
01:17:37plus de 10 millions de
01:17:39François Ruffin l'a pas serré non plus
01:17:41c'est mon fil rouge
01:17:43oui, plus de 10 millions d'électeurs
01:17:45ont été votés pour le Front National
01:17:47et ça c'est factuel
01:17:49et je pense que ça il faut respecter
01:17:51ça, alors encore une fois de plus
01:17:53il faut combattre politiquement
01:17:55il faut combattre le Rassemblement National
01:17:57sur les idées et pas sur les personnes
01:17:59et moi je pense que c'est important de le dire
01:18:01Pas encore de Premier Ministre, à moins de 24h
01:18:03de l'échéance annoncée par cette
01:18:05même gauche, tout est normal pour Emmanuel Bompard
01:18:07ce matin sur CNews
01:18:11Faut prendre les choses étape par étape, la première étape
01:18:13c'est dire que le Président de la République doit se tourner
01:18:15vers le nouveau Front Populaire pour nous demander
01:18:17de construire un boulevard... D'accord, aujourd'hui Emmanuel Macron vous appelle
01:18:19vous lui dites quoi ? Bah je lui dis que nous allons lui
01:18:21proposer un candidat Premier Ministre
01:18:23d'abord j'attends qu'il m'appelle
01:18:25vous n'avez pas de nom pour l'instant à lui procurer
01:18:27mais s'il vous appelle il aura un nom
01:18:29il n'y a aucun problème
01:18:31alors dans une dizaine de minutes vous lui donnez un nom ? Bien évidemment
01:18:33qui ? Bien évidemment, mais je vous le dirai
01:18:35quand nous aurons terminé nos discussions
01:18:37peut-être que ça ne me regarde pas, mais ça regarde
01:18:39les électeurs, gros électeurs qui nous regardent et qui nous écoutent sur Europe 1
01:18:41franchement, il faut prendre les choses
01:18:43étape par étape, je vous entends, je comprends
01:18:45donc prendre les choses étape par étape, c'est de dire
01:18:47que la responsabilité elle appartient aujourd'hui
01:18:49au Président de la République de se tourner vers le nouveau
01:18:51fraud populaire pour lui demander de constituer un gouvernement
01:18:53s'il le fait, nous
01:18:55terminerons nos discussions et
01:18:57lorsque nous aurons terminé nos discussions
01:18:59nous lui proposerons effectivement un candidat
01:19:01ou une candidate à la fonction de Premier Ministre
01:19:03Tout est normal
01:19:05Pierre-Henri Bovis, tout le monde a bien compris en fait que
01:19:07Elaphine n'a jamais eu l'intention de
01:19:09gouverner, tout ça c'est du cinéma ?
01:19:11En termes juridiques, une escroquerie est constituée de manœuvres
01:19:13frauduleuses et là vraiment nous avons
01:19:15assisté à une escroquerie démocratique, on a eu un
01:19:17mariage de la carpe et du lapin, un
01:19:19mariage contre nature
01:19:21de personnes qui se détestent
01:19:23profondément,
01:19:25se vomissaient dessus il y a encore quelques semaines
01:19:27et qui pour des postes ont pu se serrer
01:19:29la main pour derrière
01:19:31se planter des coups de couteau
01:19:33et vraiment ce qui est fascinant
01:19:35dans cette histoire-là, c'est qu'avoir
01:19:37refusé Laurence Dubiana
01:19:39c'est tout simplement admettre que la gauche
01:19:41n'arrivera pas à s'unir
01:19:43et que la gauche n'est pas prête
01:19:45et ce qui est dingue aussi dans cette histoire
01:19:47c'est que la gauche, on peut dire
01:19:49a gagné ses élections par
01:19:51ses alliances et a empêché
01:19:53le Rassemblement National
01:19:55d'accéder au pouvoir
01:19:57leur projet c'était être contre nous en
01:19:59diabolisant, racontant parfois n'importe quoi
01:20:01en jouant sur les peurs, c'est plus un syndicat de
01:20:03politique sans colonne vertébrale idéologique
01:20:05qui a alimenté
01:20:07justement les craintes à notre égard
01:20:09parfois en mentant sincèrement
01:20:11et qui continue en essayant
01:20:13de nous diaboliser en parlant de cordon sanitaire
01:20:15comme s'il y aurait des problèmes de santé pour les 11 millions
01:20:17d'électeurs qui ont voté Rassemblement National
01:20:19et beaucoup justement
01:20:21d'ouvriers de classe populaire qui ont été
01:20:23abandonnés par cette gauche
01:20:25mais à un moment tout ça a ses limites
01:20:27je pense que les français ne vont pas être naïfs
01:20:29longtemps et ce qui va vraiment les intéresser
01:20:31c'est comment on va enfin améliorer la situation pour eux
01:20:33et aujourd'hui quand on regarde les enquêtes d'opinion
01:20:35c'est notre programme qui leur plaît le plus
01:20:37et cette gauche évidemment
01:20:39est arrivée avec le plus
01:20:41de députés mais dans un contexte
01:20:43où DLR se sont retirés
01:20:4581 Renaissance
01:20:47se sont retirés pour les faire gagner
01:20:49avec vraiment une alliance contre nature comme vous le disiez
01:20:51mais ça ne fait pas
01:20:53une majorité idéologique loin de là
01:20:55et la situation de blocage qu'on connait
01:20:57c'est la conséquence de ça.
01:20:59Vous voyez sur le cordon sanitaire le fait même
01:21:01de ce que vous dites, le front national il faut le combattre
01:21:03après chacun son combat
01:21:05mais le fait même de ne pas serrer la main
01:21:07des députés Rassemblement National
01:21:09démontre à quel point
01:21:11ces gens là sont sectaires
01:21:13parce que soit on considère
01:21:15que le RN n'a pas sa place mais dans quel cas
01:21:17on ne présente pas de candidat.
01:21:19Non mais en terme d'idéologie ils sont cohérents
01:21:21ne pas laisser une
01:21:23miette au RN
01:21:25bon ça entre dans cette stratégie
01:21:27je ne dis pas qu'elle est
01:21:29bonne ou qu'elle est intelligente
01:21:31je dis juste que c'est cohérent
01:21:33ils vont au bout des choses.
01:21:35Il y a un comportement républicain à avoir
01:21:37pendant la précédente législature
01:21:39on serre la main des Rassemblement National, des communistes
01:21:41ils sont élus
01:21:43ils ont été élus par des personnes qui croient en eux
01:21:45pour des diverses raisons
01:21:47des bonnes ou mauvaises raisons, qu'importe à la fin
01:21:49ces personnes là bénéficient de l'onction démocratique.
01:21:51Alors vous allez l'agir
01:21:53écoutons François Ruffin
01:21:55parce que je n'ai jamais autant cité François Ruffin dans une même émission
01:21:57c'est vrai qu'au moment de la création du NFP
01:21:59en quoi à 72 heures
01:22:01on a hurlé à la gauche la plus intelligente du monde
01:22:03et bien lui désormais hurle à la gauche la plus nulle du monde.
01:22:07Maintenant c'est vrai que
01:22:09la gauche
01:22:11qui a une nullité quoi, ça recommence
01:22:13ça recommence parce que je le dis
01:22:15ils ont été nuls pendant 2 ans, ils ont été nuls pendant
01:22:17les 6 mois de campagne européenne
01:22:19où on avait une gauche en miettes avec le moral
01:22:21dans les chaussettes le 9 juin parce que
01:22:23ils y étaient allés chacun dans leur couloir
01:22:25Parti Communiste, Parti Socialiste
01:22:27France Insoumise, les écologistes
01:22:29vous aurez mis leur pression, c'est grâce à vous
01:22:31qu'ils se sont rassemblés. Front populaire
01:22:33et derrière vous avez repris là bas le bon
01:22:35100 000 signatures sur un site
01:22:37des manifestations pour leur dire
01:22:39soyez unis, arrêtez vos conneries. Mais là ça recommence
01:22:41ça recommence, ça fait 2 semaines
01:22:43on n'a pas foutu de donner un nom pour Matignon
01:22:45je me dis même maintenant, mais ils aiment perdre
01:22:47c'est le choix de la défaite, ils ne veulent pas
01:22:49gagner, ils ne veulent pas gouverner.
01:22:51Un bras de fer
01:22:53entre socialiste et insoumis qui
01:22:55en devient presque ridicule.
01:22:57François Ruffin a parfaitement raison en qualifiant la gauche
01:22:59de nulle, c'est le problème
01:23:01fondamental de cette gauche
01:23:03qui est plus crédible et qui désespère, c'est qu'elle a
01:23:05trahi ses valeurs fondamentalement
01:23:07et à force de se radicaliser, de se dériver
01:23:09idéologiquement, elle a fini
01:23:11aujourd'hui à l'extrême droite
01:23:13c'est elle aujourd'hui qui est la championne de l'anti-parlementarisme
01:23:15c'est elle aujourd'hui
01:23:17qui se vautre pour une partie dans l'antisémitisme
01:23:19c'est elle qui multiplie
01:23:21les appels à la violence
01:23:23et aujourd'hui ça désespère évidemment tout le monde
01:23:25et je crois que malheureusement
01:23:27le premier...
01:23:29Jouons un peu au jeu des premiers ministrables
01:23:31un non aujourd'hui
01:23:33qui ne soit ni trop socialiste
01:23:35ni trop insoumis
01:23:37c'est l'impossible
01:23:39équation
01:23:41Oui complètement, ça va être très compliqué
01:23:43de sortir une femme ou un homme
01:23:45de cet échiquier
01:23:47mais pour la bonne et nuque raison que
01:23:49c'est des parties déjà au départ qui se détestent
01:23:51c'est des gens qui ne s'aiment pas
01:23:53même sur les programmes qu'ils nous ont proposés
01:23:55idéologiquement ils ne sont pas sur la même ligne
01:23:57Et on s'est dit il y a
01:23:59trois semaines, un mois, on s'est dit ce sont des génies
01:24:01ils se détestent, ils se crachent vers la figure
01:24:03mais dans les moments importants
01:24:05dans les moments décisifs ils sont capables de faire consensus
01:24:07de s'allier et de montrer qu'ils peuvent
01:24:09marcher d'un même pas
01:24:11Ils l'ont déjà fait avec la NUPES
01:24:13la NUPES ils l'avaient déjà fait
01:24:15et moi j'alertais déjà sur leur manipulation politique
01:24:17et le problème
01:24:19c'est toujours pareil, ça sera au détriment
01:24:21des Français
01:24:23et ça c'est pas acceptable
01:24:25alors moi ce que j'ai envie de dire c'est que
01:24:27c'est compliqué, vous voyez déjà aujourd'hui
01:24:29Là par exemple ils proposent des votes
01:24:31la dernière option ça semble être un vote des députés
01:24:33du Front Populaire
01:24:35mais pour voter il faut des noms
01:24:37Pour qui vous votez si vous n'avez pas de candidat ?
01:24:39Exactement
01:24:41Les Assoumis n'en veulent pas parce qu'ils sont minoritaires
01:24:43au sein du Front Populaire, donc ils savent qu'ils vont à la défaite
01:24:45Ce qui est grave aussi
01:24:47Ils sont minoritaires parce que les trois autres parties
01:24:49voteraient d'une même voix a priori
01:24:51Mais en soi ils sont majoritaires
01:24:53sur les quatre parties
01:24:55Ce qui est grave aussi c'est la soumission
01:24:57du Parti Socialiste aux Insoumis
01:24:59qui aussi a dérivé quand on voit
01:25:01Monsieur François Hollande, ancien Président de la République
01:25:03qui va se compromettre
01:25:05avec des candidats
01:25:07Ça pourrait être lui d'ailleurs ?
01:25:09J'en doute, j'espère pas surtout
01:25:11Il a mené une politique
01:25:13ultra-libérale lors de son
01:25:15mandat présidentiel, donc à un moment donné pour dire
01:25:17que c'est un homme de gauche, non non non
01:25:19ou un socio-démocrate, c'est pas vrai
01:25:21On n'a pas la même définition, c'est du libéralisme
01:25:23Pierre-Henri ?
01:25:25Courage pour faire sortir la maillotique de tout ça
01:25:27Moi j'adore l'idée du vote sans nom
01:25:29Je trouve ça savoureux
01:25:31Non mais c'est cette gauche
01:25:33qui s'est littéralement perdue
01:25:35qui s'est trahie, vous savez j'ai lu dans un article de presse
01:25:37récemment et je trouve que ça
01:25:39symbolise bien d'ailleurs toute cette ambiance à gauche
01:25:41Sébastien Delogu qui aurait
01:25:43un article de presse, qui aurait
01:25:45trahi sa suppléante à qui
01:25:47il avait promis un poste d'attaché parlementaire
01:25:49et en lui disant
01:25:51je t'ai bien servi, je t'ai bien eu
01:25:53ça résume bien en fait la gauche
01:25:55en situation actuelle, elle a
01:25:57utilisé les électeurs, elle a bien eu
01:25:59les électeurs, elle a gagné ses élections
01:26:01mais en réalité elle les a perdues
01:26:03On va laisser le bénéfice du doute à M. Delogu
01:26:05parce que ce ne sont pas les faits avérés
01:26:07Et vous avez raison de le dire
01:26:09Dernier élément, Jean-Luc Mélenchon qui a donné
01:26:11au quotidien italien la Republica hier
01:26:13une interview, il évoque l'avenir
01:26:15du pays, sa vision pour 2027
01:26:17mais aussi la nécessité de voir la gauche gouverner
01:26:19accepter un gouvernement
01:26:21de front républicain serait selon lui
01:26:23une erreur. L'essentiel de ce qu'il faut retenir
01:26:25avec Dunia Tengu et puis on en dit un petit mot
01:26:29Dans les colonnes du quotidien italien
01:26:31la Republica, le chef de file des insoumis
01:26:33Jean-Luc Mélenchon réitère
01:26:35son souhait de voir la gauche aux commandes
01:26:37Dans cet entretien, il appelle une fois
01:26:39de plus Emmanuel Macron à nommer
01:26:41un premier ministre issu du front populaire
01:26:43tout en rejetant les compromis
01:26:45Nous ne devons pas commettre
01:26:47l'erreur d'accepter un gouvernement
01:26:49de front républicain. Selon lui
01:26:51un gouvernement de front républicain
01:26:53ne ferait que renforcer la candidature
01:26:55de Marine Le Pen. Dans le cas
01:26:57où le président refuserait de nommer
01:26:59un premier ministre de gauche
01:27:01le leader insoumis a également
01:27:03un avis bien tranché. Il n'y aura qu'une
01:27:05seule façon démocratique pour lui de sortir
01:27:07de la crise institutionnelle, partir
01:27:09revoter et élire son remplaçant
01:27:11Si tout le monde bloque tout, la cocotte minute
01:27:13va exploser. Même si Jean-Luc Mélenchon
01:27:15ne révèle pas s'il sera candidat
01:27:17en 2027 pour le second tour
01:27:19des présidentielles, l'homme politique
01:27:21de gauche imagine déjà
01:27:23un duel opposant son projet
01:27:25à celui porté par Marine Le Pen
01:27:29Alexandre Nicolet, il n'y a qu'une chose
01:27:31qui intéresse finalement la France insoumise
01:27:33et son leader, c'est l'échéance de 2027
01:27:35face à Marine Le Pen. Oui, mais
01:27:37pour ça il est prêt à dire n'importe quoi
01:27:39et honnêtement, moi il me fait peur
01:27:41Jean-Luc Mélenchon parce que quand il parle de fascisme
01:27:43aujourd'hui il incarne beaucoup plus
01:27:45vraiment ce qu'était le fascisme par ses
01:27:47outrances. La lutte pour l'Elysée
01:27:49vous allez voir aura lieu entre moi et la fasciste
01:27:51Marine Le Pen. Mais honnêtement
01:27:53son rapport à la violence, on l'a encore
01:27:55vu avec les black box
01:27:57ce week-end à La Rochelle
01:27:59mais aujourd'hui c'est systématique
01:28:01dès qu'il y a une manifestation de gauche
01:28:03vous avez des gens qui viennent, qui cassent
01:28:05qui s'en prennent aux policiers. Ils n'ont
01:28:07et ils revendiquent cette violence d'ailleurs
01:28:09au moment des émeutes, on se souvient qu'Elma Dufour disait
01:28:11que rien ne justifie les moyens et il y a eu
01:28:13700 policiers et pompiers qui ont été
01:28:15blessés. Ils sont
01:28:17prêts à toutes les outrances. Jean-Luc Mélenchon
01:28:19il les symbolise par son relativisme
01:28:21de l'antisémitisme
01:28:23quand il dit qu'il est résiduel, quand il refuse
01:28:25d'aller marcher par exemple avec Yael Brown-Pivet
01:28:27au moment où il y a cette marche
01:28:29où tout le monde était venu
01:28:31contre l'antisémitisme
01:28:33quand il en est à remettre en cause
01:28:35les attentats de Mohamed Merah en 2012
01:28:37c'est ce qu'il avait déclaré en disant
01:28:39vous allez voir, il va y avoir peut-être
01:28:41une forme de complotisme.
01:28:43Franchement, aujourd'hui
01:28:45ce qu'incarne Jean-Luc Mélenchon en termes
01:28:47sur l'antisémitisme
01:28:49sur la violence, sur sa complicité
01:28:51avec l'intégrisme
01:28:53Vous avez vu les scores de la France Insoumise et à quel point
01:28:55vous avez été empêchés
01:28:57de remporter la majorité. Ils ont fait moins de 10%
01:28:59aux élections européennes. Quand il y a eu une élection
01:29:01vraiment projet contre projet où les gens ont pu
01:29:03voter pour le projet de la France Insoumise
01:29:05ça a fait moins de 10%.
01:29:07Mais les députés
01:29:09qui suscitaient le plus de polémiques
01:29:11ont été réélus. Je pense à Messieurs Guirault,
01:29:13Boyard, Delogu
01:29:15avec la complicité
01:29:17d'autres en jouant sur l'émotion
01:29:19entre les deux tours. Raphaël Arnaud
01:29:21nouvellement élu lui.
01:29:23Lui aussi qui a une vision par rapport
01:29:25à la violence où il refuse de condamner la violence
01:29:27face aux opposants politiques et parfois même il l'alimente
01:29:29avec certaines déclarations, il y aura je crois un procède
01:29:31dans peu de temps face à la liste Cordier
01:29:33et là aussi Raphaël Arnaud c'est symbolique
01:29:35vous savez qu'il s'est félicité par un tweet
01:29:37quand il y a eu l'agression du Hamas
01:29:39avec des femmes qui ont été violées, des enfants tués
01:29:41il s'est félicité de
01:29:43cette attaque contre des civils
01:29:45israéliens. Ces gens là
01:29:47ne devraient pas pouvoir se présenter, ils disqualifient
01:29:49aujourd'hui normalement la France Insoumise
01:29:51à un moment il va falloir qu'on se pose la question
01:29:53réellement est-ce que
01:29:55il n'y a pas une complicité de la part
01:29:57de la gauche qui a participé à un programme
01:29:59basé beaucoup sur la France Insoumise
01:30:01mais il y a une responsabilité énorme
01:30:03aujourd'hui de gens, des républicains
01:30:05qui se sont parfois retirés
01:30:07on peut citer
01:30:09un LR qui s'est retiré pour Amel Bentounsi
01:30:11qui avait créé le collectif
01:30:13Urgence notre police assassine
01:30:15et 81 candidats
01:30:17Renaissance qui se sont retirés pour essayer
01:30:19de les faire passer, aujourd'hui on en est là
01:30:21parce que à Avignon, Raphaël Arnaud
01:30:23n'aurait pas gagné si
01:30:25le candidat Renaissance ne s'était pas retiré
01:30:27ils ont une complicité importante face à ces gens
01:30:29dangereux pour la France, pour la République
01:30:31mais pour les Français et leur programme les menaces
01:30:33L'une des conséquences de cette situation
01:30:35politique assez catastrophique
01:30:37d'ailleurs qu'elle soit de gauche
01:30:39on en parle, à droite, au centre
01:30:41non je ne t'ai plus, c'est la défiance
01:30:43des Français face au parti politique
01:30:45qui est plus que jamais d'actualité, je voudrais juste que vous voyez
01:30:47ces 2-3 chiffres du sondage
01:30:49Odoxa pour CNews
01:30:53pardon, non pour le Figaro pardonnez-moi
01:30:5582%
01:30:57des Français, c'est la popularité
01:30:59des partis politiques, 82% des Français
01:31:01ont une mauvaise opinion
01:31:03des partis politiques, j'ai envie de dire
01:31:05Valéry Barni, rien de plus logique
01:31:07Bah oui évidemment
01:31:09comme je me répète
01:31:11je me répète un peu, mais il est vrai
01:31:13qu'ils envoient un message très mauvais
01:31:15très nauséabond
01:31:17depuis très longtemps, parce qu'à aucun moment
01:31:19ils se soucient vraiment des problématiques
01:31:21des Français, parce que moi je pense que
01:31:23être un politique, c'est être
01:31:25d'une part proche du peuple, mais essayer de
01:31:27impacter la vie des Français
01:31:29c'est ça
01:31:31la règle première
01:31:33d'un politique, et l'ADN d'un politique
01:31:35ça ne devrait pas être
01:31:37de
01:31:39toujours et encore briguer des mandats
01:31:41pour remplir ses poches
01:31:43excusez-moi de parler un peu brutalement
01:31:45et crûment, mais c'est un peu ça
01:31:47ça peut être un peu démago aussi
01:31:49comme discours Valéry Barni
01:31:51je suis d'accord avec vous, mais
01:31:53après moi je reste factuel
01:31:55encore une fois de plus
01:31:57je ne veux pas revendiquer cela, mais
01:31:59je suis dans la classe moyenne
01:32:01un enfant de quartier populaire
01:32:03et aujourd'hui j'y vis encore
01:32:05et quand je descends dans la rue, je vois
01:32:07et je sens la souffrance des Français
01:32:09et ça c'est factuel
01:32:11je ne suis pas au Parlement
01:32:13mais vous y seriez utile
01:32:15peut-être
01:32:17c'est pour ça qu'on continue
01:32:19à faire ce travail politique
01:32:21de terrain et de proximité
01:32:23et être vraiment une alternative
01:32:25en tout cas face à cette gauche
01:32:27qui pour moi est en train de se perdre
01:32:29Pierre-Henri Bovis, autre chiffre
01:32:3161% des Français ne comprennent pas
01:32:33que les partis politiques ne parviennent pas
01:32:35à mettre en place des coalitions
01:32:37les Français veulent ce dépassement
01:32:39dont nos politiques en grande partie sont incapables
01:32:41vous avez raison, mais j'aimerais rebondir
01:32:43sur ce qui a été dit
01:32:45merci d'avoir une petite réaction à ma question
01:32:47c'est le sens de la discussion
01:32:49je tenais vraiment à rebondir sur un point
01:32:51je pense aussi que ce qui a tué la politique
01:32:53c'est le non-cumul des mandats
01:32:55parce qu'à la fin lorsque vous aviez des élus de terrain
01:32:57qui en même temps étaient élus à l'Assemblée
01:32:59avaient les remontées de terrain
01:33:01savaient déjà comment fonctionnaient des budgets
01:33:03savaient aussi comment fonctionnaient des communes
01:33:05avaient aussi les problématiques locales
01:33:07intercommunales
01:33:09et n'étaient pas aussi déconnectés
01:33:11du terrain qu'on peut le voir
01:33:13pour certains parlementaires
01:33:15malheureusement
01:33:17et ensuite pour vous répondre sur les coalitions
01:33:19Emmanuel Macron a eu du bon
01:33:21Nicolas Sarkozy avait essayé de le faire
01:33:23mais peut-être un peu trop tôt
01:33:25ou alors peut-être c'était mal employé
01:33:27mais en tout cas il avait déjà essayé de le faire
01:33:29de dépasser les clivages pour essayer de faire un gouvernement d'union
01:33:31Emmanuel Macron a réussi en quelque sorte
01:33:33il a été réélu
01:33:35mais je pense qu'effectivement aujourd'hui c'est ce qu'on veut
01:33:37parce qu'il y a des bonnes idées à gauche
01:33:39comme il y a des bonnes idées à droite
01:33:41et qu'il faut dépasser ce clivage là
01:33:43pour essayer aussi de répondre aux attentes des français
01:33:45que ce soit d'un point de vue sécuritaire
01:33:47c'est vrai qu'évidemment il n'y a pas tous les partis qui répondent
01:33:49à l'ensemble de ces problématiques
01:33:51en tout cas c'est mon avis
01:33:53Autre problématique chers amis
01:33:55les Jeux Olympiques
01:33:57sacrée problématique
01:33:59Emmanuel Macron à l'heure olympique
01:34:01on est à 4 jours pile de cette cérémonie d'ouverture
01:34:03qui débutera à 19h30 vendredi soir
01:34:05sur la scène à Paris bien sûr
01:34:07le chef de l'Etat qui a visité
01:34:09le village olympique
01:34:11alors que le pays cherche toujours un gouvernement
01:34:13depuis les élections législatives
01:34:15ce serait un moment de trêve
01:34:17olympique et politique
01:34:19écoutez-le
01:34:21Ah il n'est pas prêt
01:34:23Emmanuel Macron
01:34:25peut-être qu'on peut dire un premier mot
01:34:27trêve politique ça se décrète
01:34:29mais on aimerait bien justement
01:34:31que l'on ait
01:34:33alors que le pays est à l'agonie
01:34:35dans le chaos institutionnel
01:34:37je trouve que c'est très représentatif
01:34:39ce qu'on voit d'ailleurs quand on se balade un petit peu à Paris
01:34:41toutes ces barrières
01:34:43toutes ces séparations
01:34:45que beaucoup dénoncent
01:34:47et je trouve que dans le sport
01:34:49c'est assez marquant
01:34:51cette explosion de l'insécurité qui a comme conséquence justement
01:34:53toutes ces barrières, ces protections
01:34:55cette implosion de la cohésion nationale
01:34:57qui fait qu'il n'y a pas de trêve justement
01:34:59parce qu'on se sent très peu concerné par des événements
01:35:01qui devraient nous réunir
01:35:03vous savez quand il y a eu notre victoire à la coupe du monde en 98
01:35:05le quart il est resté 4 heures
01:35:07c'était magnifique
01:35:09en 2018 après notre victoire en Russie
01:35:11à la coupe du monde
01:35:13le but s'est passé très rapidement pendant 12 minutes
01:35:15il y avait tellement de barrières
01:35:17également, de sécurité
01:35:19que ça a été une fête totalement gâchée
01:35:21je vais savoir ce qu'on veut Alexandre Dernier
01:35:23on a eu cette discussion tout à l'heure
01:35:25et je me permets de reprendre les arguments de Philippe Guybert
01:35:27qui étaient assez intéressants
01:35:29il y a eu cette fameuse finale au stade de France
01:35:31vous savez qui avait été
01:35:33évidemment très commentée
01:35:35avec beaucoup d'incidents et de délinquances
01:35:37on s'est dit à ce moment là
01:35:39on ne peut pas répéter ça pendant les Jeux Olympiques
01:35:41de la sécurité et de l'autorité il en faut
01:35:43là de la sécurité et de l'autorité
01:35:45pardon mais vous en avez pour les Jeux Olympiques
01:35:47Paris est bunkerisé
01:35:49et on va le voir dans un sujet dans 2 minutes
01:35:51donc il y a un moment il faut savoir ce qu'on veut
01:35:53je ne dis pas que ça me réjouit
01:35:55de voir Paris dans cet état
01:35:57excusez-moi de rappeler que c'est le résultat
01:35:59d'une augmentation énorme de l'insécurité
01:36:01vous avez dans notre pays
01:36:031000 coups et blessures volontaires par jour
01:36:05donc forcément la menace terroriste
01:36:07et tout ce qui pèse
01:36:09aujourd'hui partout à chaque événement
01:36:11ces violences fait qu'on est obligé
01:36:13de mettre ces mesures en place mais c'est la conséquence
01:36:15d'un échec de la politique sécuritaire
01:36:17depuis des années d'un échec de la cohésion nationale
01:36:19vous savez dans 2 jours si on parle de Jeux Olympiques
01:36:21tout le monde s'en fiche
01:36:23il va y avoir la désignation officielle
01:36:25des JO 2030 qu'on devrait
01:36:27obtenir dans les Alpes
01:36:29les Jeux d'hiver en 2030
01:36:31quand il y a eu
01:36:33Albertville en 92 mais c'était
01:36:35un grand moment de fête, moi j'étais tout gamin
01:36:37tout le monde était heureux
01:36:39par exemple d'organiser les JO, on ne prend même plus
01:36:41de plaisir à organiser des
01:36:43événements sportifs
01:36:45il y a 10 ans on a appris que c'était Paris qui recevait
01:36:47les Jeux, c'était la fête
01:36:49tout le monde était heureux, je m'en souviens personnellement
01:36:51j'étais aussi très heureux
01:36:53mais quand on écoute les gens
01:36:55aujourd'hui et la
01:36:57conséquence justement
01:36:59de la politique qui a été menée depuis des années
01:37:01et quand on voit ce manque de cohésion, ce manque de
01:37:03fête populaire qui a envie d'être
01:37:05mise en avant par tout le monde
01:37:07parce qu'il devrait y avoir cette trêve, on devrait
01:37:09être réjouis de se réjouir d'accueillir le monde
01:37:11mais j'étais encore tout à l'heure avec un chauffeur
01:37:13de taxi qui m'a accompagné
01:37:15il se plaignait justement de plein
01:37:17de choses par rapport à l'organisation des JO
01:37:19en l'occurrence ils ont de la chance les chauffeurs de taxi
01:37:21ils ont une voix
01:37:23mais ce que je veux dire c'est que
01:37:25je trouve que c'est symbolique, le sport c'est souvent
01:37:27un symbole de la
01:37:29société et aujourd'hui
01:37:31que ce soit en foot, que ce soit
01:37:33les jeux olympiques, je trouve que c'est
01:37:35vraiment révélateur des clivages qu'il peut y avoir
01:37:37des tensions qu'il peut y avoir
01:37:39ce manque de cohésion je le disais et cette insécurité
01:37:41qui est devenue difficilement gérable
01:37:43à part si on bouclerise Paris. Alors on va avancer
01:37:45puisque vous avez avancé dans le commentaire
01:37:47on avait entendu tout à l'heure
01:37:49à 21h cet extrait d'Emmanuel Macron sur
01:37:51la trêve politique, écoutons un autre extrait
01:37:53du chef de l'Etat qui remercie
01:37:55les forces de l'ordre qui dit que
01:37:57la France est prête, nous sommes prêts
01:37:59on en parle avec Reda Bellage, porte-parole
01:38:01unité Île-de-France qui est avec nous
01:38:03par liaison vidéo, on salue
01:38:05Reda Bellage, d'abord on écoute Emmanuel Macron
01:38:09Nous sommes prêts
01:38:11nous sommes prêts et nous serons prêts tout le long des jeux
01:38:13Monsieur le Ministre, merci infiniment
01:38:15parce que vous avez aussi mobilisé
01:38:17et vous êtes tous là pour le montrer
01:38:21des forces de sécurité intérieure comme jamais
01:38:23pas simplement pour la cérémonie d'ouverture
01:38:25mais durant
01:38:27toute cette saison olympique
01:38:29et c'est parce qu'il y a plus de 250 000
01:38:31femmes et hommes qui
01:38:33ont sacrifié du temps familial
01:38:35sont sur le pont et seront sur le pont
01:38:37pendant ces jeux qu'on va pouvoir les tenir
01:38:39et je pense que c'est important que nos compatriotes
01:38:41le sachent parce que si on pourra être
01:38:43collectivement fiers du pays
01:38:45c'est parce que vous faites ce sacrifice
01:38:49Bonsoir Reda Bellage, je le disais
01:38:51porte-parole unité Île-de-France
01:38:53syndicat de police bien évidemment
01:38:55nous sommes prêts, vous êtes prêts ?
01:38:57On est bien préparés
01:38:59il nous reste des petits
01:39:01réglages, il nous reste des réglages
01:39:03à effectuer par rapport
01:39:05aux conditions de travail de nos collègues
01:39:07on est super attentifs, on travaille beaucoup avec la
01:39:09préfecture de police et les différentes directions qui sont
01:39:11concernées, maintenant oui
01:39:13on s'est adapté à la conjoncture
01:39:15c'est à dire qu'on s'est préparé pour
01:39:17gérer la délinquance
01:39:19pour protéger
01:39:21les téléspectateurs
01:39:23notamment pour cette cérémonie
01:39:25qui est
01:39:27stratosphérique et
01:39:29également aussi pendant toute la période
01:39:31des Jeux Olympiques et Paralympiques
01:39:33Vous avez des infos que nous n'avons pas
01:39:35d'ailleurs sur cette cérémonie
01:39:37d'ouverture parce que
01:39:39que le grand public ne soit pas au courant
01:39:41des modalités de cet événement
01:39:43c'est une chose pour maintenir le secret
01:39:45et le spectacle mais que les forces de l'ordre
01:39:47ne le soient pas, ça c'est une autre
01:39:49histoire, a priori vous avez plus
01:39:51d'infos que nous sur le déroulé de cette
01:39:53cérémonie pour pouvoir la sécuriser n'est-ce pas ?
01:39:55Écoutez
01:39:57Vous comprenez
01:39:59où je veux en venir ?
01:40:01Oui j'ai compris mais avant chaque service d'ordre
01:40:03on a vu
01:40:05ça fait maintenant un an
01:40:07que ça se passe comme ça, on a les infos
01:40:09très souvent à la dernière minute, maintenant
01:40:11on connait les points de contrôle, on connait
01:40:13les contrôles au QR code
01:40:15on sait qu'il va y avoir 104 000
01:40:17personnes réparties sur les quais bas
01:40:19on sait qu'il va y en avoir 222 000 qui vont être
01:40:21réparties sur le haut
01:40:23des quais et on sait qu'il va y avoir
01:40:25les 205 délégations
01:40:2710 511 athlètes et 94
01:40:29bateaux
01:40:31il va falloir gérer chaque
01:40:33pont parisien, il va y avoir
01:40:35vraiment beaucoup de travail
01:40:37on va être vraiment sollicité
01:40:39Mais vous vous dites
01:40:41on va en baver tout court
01:40:43ou on va en baver
01:40:45mais ça vaut le coup parce que c'est un événement
01:40:47qui est grandiose pour notre pays
01:40:49c'est quoi l'état d'esprit ?
01:40:51Oui l'état d'esprit c'est que
01:40:53c'est un événement qui arrive tous les siècles
01:40:55et qu'on a la chance
01:40:57d'après ce que vous fournit mon télécollègue
01:40:59de participer à cet événement là
01:41:01et puis c'est un grand défi
01:41:03et puis vous savez que nous
01:41:05notre priorité
01:41:07j'étais le premier à dénoncer
01:41:09certains partis politiques
01:41:11par rapport à la façon dont ils parlaient de nous
01:41:13et la haine qu'ils attisaient contre nous
01:41:15on peut prouver
01:41:17même à ces partis politiques
01:41:19ou certains électorats
01:41:21de ceux qui votent pour ce parti politique
01:41:23notamment pour eux, je parle de la LFI bien sûr
01:41:25leur montrer que nous notre objectif
01:41:27c'est de protéger les français
01:41:29et dans ce cas là de protéger tous les dispositifs
01:41:31et de montrer au monde que la police
01:41:33française est en capacité de gérer les foules
01:41:35Reda vous restez avec nous si vous le voulez bien
01:41:37on marque une très courte pause
01:41:39le temps d'un rappel de l'actualité avec Maureen Vidal
01:41:41et on se retrouve pour continuer d'évoquer cette question des jeux
01:41:43qui arrivent à grands pas
01:41:45Ce courrier de Gérald Darmanin
01:41:47adressé aux forces de l'ordre
01:41:49le ministre de l'intérieur démissionnaire
01:41:51leur demande de l'attention durant les jeux olympiques
01:41:53et notamment de montrer
01:41:55le plus beau visage de la France
01:41:57il demande aux policiers, gendarmes mais aussi
01:41:59aux sapeurs-pompiers et fonctionnaires actifs
01:42:01durant les JO de montrer un visage bienveillant
01:42:03amical et professionnel selon ces mots
01:42:05Deux individus
01:42:07déférés et trois suspects identifiés
01:42:09et activement recherchés dont un mineur
01:42:11après cet incendie mortel au quartier des Moulins
01:42:13de Nice le 18 juillet faisant sept morts
01:42:15la piste d'un conflit autour
01:42:17de trafics de stupéfiants se confirme
01:42:19a déclaré le procureur Damien Martinelli
01:42:21les victimes elles n'ont aucun lien
01:42:23avec le trafic de drogue
01:42:25Le célèbre rappeur américain
01:42:27Snoop Dogg portera la flamme olympique
01:42:29à Saint-Denis ce vendredi
01:42:31à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des jeux
01:42:33la légende du rap américain
01:42:35commentera notamment les JO
01:42:37pour la chaîne américaine NBC
01:42:41c'est étonnant ta formation
01:42:43je peux sans trahir de secret rappeler que vous êtes aussi rappeur
01:42:45dans une autre vie
01:42:47ça vous parle Snoop Dogg
01:42:49qui va porter la flamme
01:42:51il reste à savoir ce qu'il va allumer
01:42:53avec sa flamme
01:42:55c'est une autre question
01:42:57pour ceux qui connaissent un peu le personnage
01:42:59je n'irai pas plus loin mais c'est amusant
01:43:01c'est un bon message
01:43:03une bonne image des JO
01:43:05c'est un rayonnement
01:43:07à l'international
01:43:09les rappeurs aussi ont leur place
01:43:11il n'y a pas de soucis là-dessus
01:43:13nous en étions à ce Paris Bunker
01:43:15qui est toujours avec nous
01:43:17je ne sais pas si vous êtes fans de Snoop Dogg
01:43:19mais allez à Saint-Denis
01:43:21vendredi, vous ne le verrez pas
01:43:23c'est Paris Bunker
01:43:25revenons à notre sujet, d'importants dispositifs de sécurité
01:43:27mis en place
01:43:29nos reporters sont allés à la rencontre des touristes
01:43:31aujourd'hui ce n'est pas simple
01:43:33il y a moins de touristes qu'annoncés
01:43:35ce sujet de Solène Boulan
01:43:37le gré Félix Perola
01:43:41aux abords de la Seine
01:43:43difficile de circuler pour les touristes
01:43:45Paris est complètement barricadé
01:43:47autre difficulté
01:43:49admirer les monuments de la capitale
01:43:51les photos de la cathédrale
01:43:53se font à travers le grillage
01:43:55des dispositifs embêtants mais rassurants pour ces touristes
01:43:59je pense que c'est important
01:44:01que tout le monde se sente en sécurité
01:44:03et que les autorités puissent avoir un contrôle
01:44:05je pense que c'est nécessaire
01:44:07il y a énormément de monde ici
01:44:09mais avec cette sécurité
01:44:11je me sens plus en sécurité qu'à New York
01:44:15je pense que c'est approprié
01:44:17c'est logique
01:44:19je pense que tout le monde veut que des événements comme celui-ci
01:44:21soient le plus sûr possible
01:44:23et la présence des policiers va dans ce sens
01:44:25donc cela ne me gêne pas
01:44:27plus de 8,8 millions de tickets
01:44:29pour assister aux épreuves
01:44:31ont déjà été vendus
01:44:33on ne peut pas faire autrement
01:44:35c'est quand même
01:44:37vous êtes policier à Paris
01:44:39en activité syndicale
01:44:41Paris perd de son charme
01:44:43Paris se vide de ses habitants
01:44:45de ses touristes qui privilégient d'autres destinations
01:44:47ça vous concerne moins bien sûr
01:44:49mais pour les hôteliers, les restaurateurs
01:44:51c'est un petit peu la douche froide
01:44:53le retour de la galère
01:44:55avec les QR codes
01:44:57c'est une situation
01:44:59qu'on aurait pu éviter
01:45:01on essaie de se rapprocher
01:45:03le maximum du zéro risque
01:45:05c'est le policier qui va parler
01:45:07je ne serai peut-être pas assez objectif
01:45:09si vous voulez mettre zéro risque
01:45:11vous faites beaucoup de contrôle
01:45:13vous mettez un maximum
01:45:15de force de l'ordre sur la voie publique
01:45:17d'ailleurs sur le terrain
01:45:19au-delà des entrepreneurs
01:45:21je sais que j'ai des retours de mes collègues
01:45:23où les gens sont vraiment très contents
01:45:25et comme ça a été dit sur le reportage
01:45:27ils se sentent vraiment en sécurité
01:45:29comme quoi
01:45:31voilà, peut-être qu'il faut se poser la question
01:45:33profiter de ces JO et se poser la question
01:45:35de dire au niveau de l'emploi des policiers
01:45:37qu'il n'est pas temps que les policiers
01:45:39fassent chacun leur mission
01:45:41que les police secours fassent du police secours
01:45:43que les BAC fassent des BAC
01:45:45et qu'on arrête de nous employer pour faire
01:45:47des missions qui ne sont pas les nôtres
01:45:49ça c'était la petite parenthèse
01:45:51mais franchement les parisiens et les touristes
01:45:53sont très contents
01:45:55moi j'étais sur Châtelet-Léal
01:45:57il y a eu des gros sujets de sécurité ces derniers jours
01:45:59franchement qui nous interpellent
01:46:01et qui nous disent
01:46:03à votre place, et je n'y suis pas, et vous allez me répondre
01:46:05d'ailleurs en votre nom propre, ce sera beaucoup mieux
01:46:07mais je serai policier, je serai quand même inquiet
01:46:09pour les 3 semaines qui viendront
01:46:11oui parce que
01:46:13je ne vais pas vous cacher que c'est pour ça que quand je dis tout à l'heure
01:46:15qu'il y avait des réglages encore, c'est que
01:46:17on a l'occasion d'échanger avec des collègues
01:46:19un collègue m'a dit ce week-end
01:46:21qu'il a su à 22h
01:46:23qu'il retravaillait
01:46:25qu'il travaillait à 5h
01:46:27sachant qu'il avait déjà fait des heures supplémentaires
01:46:29et sachant que lui venait de province
01:46:31qu'il n'avait pas cette connaissance de la région parisienne
01:46:33même si on est tous passés par là
01:46:35mais en tout cas le côté positif
01:46:37c'est qu'il était bien logé pour le coup
01:46:39et que les repas étaient très bons
01:46:41mais par contre au niveau des heures ils m'ont dit c'est très difficile
01:46:43vous savez faire du statique
01:46:45c'est difficile et puis il faut savoir une chose aussi
01:46:47c'est que
01:46:49vous connaissez l'ADN d'unité en général
01:46:51moi je ne fais pas du tout
01:46:53de l'administration bien au contraire
01:46:55mais vous êtes
01:46:57c'est pas nous forcément
01:46:59c'est pas la préfecture de police qui a forcément la main
01:47:01c'est un peu interministériel
01:47:03et puis c'est le comité olympique
01:47:05c'est à dire que vous pouvez avoir des missions
01:47:07vous pouvez avoir des manques
01:47:09et malheureusement pour l'instant
01:47:11j'espère que ça ne va pas être le cas
01:47:13mais on nous utilise peut-être à des missions qui seraient
01:47:15peut-être prévues pour des boîtes privées
01:47:17qu'on n'a pas réussi à engager
01:47:19des agents privés qu'on n'a pas réussi à engager
01:47:21mais j'espère que ça va s'arranger avec le temps
01:47:23il en manque des agents privés encore
01:47:25à 4 jours de la cérémonie
01:47:27oui il en manque
01:47:29oui c'est vrai
01:47:31la unité l'avait signalé
01:47:33elle avait tiré la serenade d'alarme
01:47:35en disant que nous on veut faire du boulot
01:47:37même si c'est notre travail
01:47:39exceptionnellement on est là
01:47:41on est présent à 100%
01:47:43il ne faut pas nous employer sur 100% des missions
01:47:45il faut qu'on reste quand même sur notre coeur de métier
01:47:47c'est à dire la sécurité
01:47:49les problématiques de différents
01:47:51les actes de délinquance
01:47:53mais par contre si on commence à faire le travail
01:47:55des boîtes privées
01:47:57je vais vous dire que ça ne va pas le faire
01:47:59Red Abelha je vous reste un petit instant avec nous
01:48:012-3 commentaires en plateau
01:48:03et puis vous intervenez quand vous voulez
01:48:05ou je vous donnerai le mot de la fin
01:48:07parce que ça fait beaucoup réagir
01:48:09je vois les invités qui lèvent la main
01:48:11on fait un tour de table
01:48:13Red Abelha j'ai totalement raison
01:48:15le risque zéro n'existe pas
01:48:17heureusement que la démesure et l'hubris
01:48:19notamment je le suppose
01:48:21d'Emmanuel Macron
01:48:23l'ont emporté sur la raison
01:48:25alors qu'on vit et la France traverse depuis des années
01:48:27un risque menacé
01:48:29par le terrorisme international
01:48:31depuis des années
01:48:33est-ce que vous ne serez pas vendredi soir
01:48:35comme la plupart
01:48:37d'entre nous à la télévision
01:48:39ou si vous en avez la chance au premier horloge
01:48:41au pied de la scène sur cette cérémonie d'ouverture
01:48:43à avoir les yeux comme un enfant
01:48:45à avoir les yeux qui brillent
01:48:47parce qu'on va assister à un spectacle inoubliable
01:48:49et qu'on se dira si ça se passe bien
01:48:51Waouh !
01:48:53Qu'est-ce qu'on est fier d'avoir vu ce spectacle
01:48:55et d'être français parce que nous avons rayonné
01:48:57l'espace d'une soirée, l'espace d'une quinzaine olympique
01:48:59est-ce qu'on peut aussi peut-être
01:49:01imaginer cela un instant ?
01:49:03Evidemment, et l'espérer même
01:49:05le problème c'est qu'on sait que la France est frappée quasiment tous les ans
01:49:07par le terrorisme islamique
01:49:09c'est une réalité, d'ailleurs
01:49:11Gérald Darmanin l'a redit
01:49:13qu'il n'y avait pas de menaces caractérisées
01:49:15contre la cérémonie d'ouverture
01:49:17mais rien que la cérémonie d'ouverture, on aurait pu s'en passer
01:49:19beaucoup, la plupart
01:49:21Mais il y a un moment, est-ce qu'on fait rêver ?
01:49:23On aurait pu l'organiser dans un stade
01:49:25Moi j'ai des retours de policiers
01:49:27ça a été très bien dit par Ed Abelhage
01:49:29qui participent directement à la
01:49:31circulation des Jeux dans Paris
01:49:33et qui me disent en effet qu'ils sont prévenus la veille
01:49:35de l'endroit où ils seront postés le lendemain
01:49:37que même dans la journée on les déplace
01:49:39d'un bout à l'autre de Paris
01:49:41J'en ai même qui m'ont dit qu'ils ne savent toujours pas
01:49:43comment fonctionnent, d'ailleurs comme beaucoup de Parisiens
01:49:45comment fonctionnent les fameux QR Codes
01:49:47et les passes Jeux
01:49:49ce qui est quand même très inquiétant
01:49:51Pierre-Henri
01:49:53Moi tout ce que je peux vous dire c'est qu'aujourd'hui
01:49:55ça ne vous fait pas rêver tout ça ?
01:49:57Je le vois dans votre regard
01:49:59Paris est totalement déserté
01:50:01Moi j'essaie de me projeter
01:50:03de me dire est-ce que tout cela
01:50:05n'a pas une raison d'être
01:50:07c'est notre rayonnement
01:50:09C'est peut-être que personne n'oubliera
01:50:11Je suis peut-être un peu
01:50:13oui oui ou comme on dit bisounours plutôt
01:50:15En tout cas moi ce que je vois c'est que depuis ces derniers jours
01:50:17Paris c'est devenu pion-pion
01:50:19Il y a plus de gars en uniforme que de citoyens
01:50:21D'ailleurs la délégation
01:50:23nord-coréenne est arrivée, elle vous salue
01:50:25On voit plus
01:50:27d'officiers que de citoyens dans les rues de Paris
01:50:29Pour ceux qui nous écoutent qui ne vivent pas à Paris
01:50:31il faut quand même s'en rendre compte, on voit plus de policiers
01:50:33de gendarmes que de citoyens avec des rues
01:50:35totalement désertes, des commerçants qui ferment
01:50:37des terrasses vides
01:50:39Donc c'est sûr qu'on est dans une situation quasi-apocalyptique
01:50:41Et d'ailleurs, chose quand même étonnante
01:50:43pour venir dans vos studios
01:50:45ça n'a jamais été aussi rapide
01:50:47Alors là, on fonce tout droit
01:50:49Non mais c'est assez incroyable
01:50:51Parce que vous venez en taxi, il faut le rappeler
01:50:53Parce que sinon vous ne foncez pas tout droit, il y a des restrictions peintures
01:50:55Exactement
01:50:57On passe les barrages, mais ce que je veux dire c'est que les rues sont désertes
01:50:59Ça roule, c'est ça que je veux dire
01:51:01Parce que les barrages
01:51:03Merci les jeux
01:51:05On est en Corée du Nord
01:51:07Mais après, plus sérieusement
01:51:09sur vendredi
01:51:11évidemment
01:51:13si tout se passe bien
01:51:15la Tour Eiffel reviendra un peu
01:51:17un de ces lieux palimpsestes
01:51:19qu'on se dit, c'est là où les jeux se sont passés
01:51:21et ce sera un moment historique
01:51:23qu'on n'oubliera pas, évidemment
01:51:25Mais par quoi on sera passé avant ?
01:51:27Il faut souffrir pour être beau ou bel
01:51:29dit-on
01:51:31Merci
01:52:33Vous parliez tout à l'heure de la finale de la Ligue des Champions
01:52:35avec les conséquences qu'il y a eu quand on a un peu
01:52:37sous-estimé le risque
01:52:39J'ai l'impression qu'il ne peut plus y avoir
01:52:41une fête, il ne peut plus y avoir de grands événements
01:52:43Bienvenue en France en 2024
01:52:45Et ça c'est vraiment la conséquence
01:52:47d'un laxisme judiciaire total
01:52:49de politiques qui ont été menées
01:52:51et pour finir j'ai juste envie de dire que moi aussi
01:52:53j'ai envie effectivement qu'on rayonne
01:52:55que ça se passe très bien, si c'est le prix à payer
01:52:57c'est très bien
01:52:59Mais voilà, il faut aussi positiver
01:53:01pour réussir demain, pour beaucoup d'événements
01:53:03à faire peuple, à retrouver cette cohésion nationale
01:53:05à vibrer tous ensemble
01:53:07mais malheureusement c'est de moins en moins le cas
01:53:09et on vit de plus en plus dans la peur, j'espère que ça changera
01:53:11et pour ça il faut changer de politique
01:53:13Valérie Bagnes, un dernier commentaire
01:53:15Est-ce que ça impacte
01:53:17l'impact qu'il y a sur les Français
01:53:19parce que n'oublions pas que Président Macron
01:53:21aujourd'hui tente de museler la colère des Français
01:53:23par justement cette petite manipulation politique
01:53:25de dire que c'est la trêve politique
01:53:27etc
01:53:29Comme le son n'est pas parti
01:53:31on a un peu frappé l'idée
01:53:33mais vous faites bien d'y revenir
01:53:35J'ai envie de vous dire aussi que ce sont les Jeux Olympiques
01:53:37des privilégiés, parce que quand on voit
01:53:39que 2,15€
01:53:41le ticket de métro
01:53:43il est passé à 4€
01:53:45Je ne suis pas ambassadeur des Jeux de Paris, très loin de là
01:53:47mais sachez que dans toutes les
01:53:49grandes capitales où il y a des Jeux Olympiques
01:53:51il y a une inflation des prix, les flux des places
01:53:53Mais l'inverse avait été annoncé quand même
01:53:55Je ne vais pas faire mon Tony Stanguet
01:53:57Il y avait des places, certes en catégorie H
01:53:59avec un bout de mur dans le stade
01:54:01qui vous masque l'angle de vision
01:54:03mais il y a des places très abordables
01:54:05Il y avait des places très abordables
01:54:07elles sont parties très vite
01:54:09Personnellement, je vais vous raconter encore une fois ma vie
01:54:11je me suis inscrit sur les plateformes pour tenter d'avoir des places
01:54:13je n'ai jamais réussi à en avoir à des prix abordables
01:54:15donc je ne verrai aucune compétition
01:54:17Mais c'est comme ça, c'est une loterie
01:54:19Vous y allez-vous ?
01:54:21Moi je vais voir le rugby à 7
01:54:23Vous avez réussi à avoir des places pas trop pénéreuses ?
01:54:25Il y a des gens qui ont eu de la chance
01:54:27Bravo Alexandre d'Arc pour approcher
01:54:29Moi je regarderais à la télé
01:54:31Veuillez me cacher cette misère
01:54:33que je ne saurais voir
01:54:35Parce que la réalité aujourd'hui
01:54:37des milliers de personnes sont déportées de l'Ile-de-France
01:54:39pour que
01:54:41les Jeux Olympiques brillent
01:54:43à l'international
01:54:45et au détriment des Françaises
01:54:47et des minorités encore
01:54:49toujours qui sont impactées
01:54:51Je pense que les Jeux Olympiques
01:54:53effectivement c'est une fête
01:54:55et pour nos restaurateurs
01:54:57les hôteliers aussi
01:54:59mais aujourd'hui c'est plus la défaite
01:55:01et un cauchemar
01:55:03Parce qu'il y a moins de touristes
01:55:05avec ce qu'on évoquait
01:55:07ça devrait bénéficier aux hôtels
01:55:09et à beaucoup de secteurs
01:55:11qui ne seront pas aussi impactés positivement
01:55:13qu'on pouvait l'espérer
01:55:15C'est ce qu'on disait tout à l'heure
01:55:17C'est le détriment des uns ou des autres
01:55:19Soit on arrive à créer un équilibre
01:55:21Profitez de cette nouvelle fête
01:55:23J'ai une bonne nouvelle
01:55:25Daniel Obono change la marseillaise
01:55:27Ah non
01:55:29Ça ne fait rire que vous M. Obono
01:55:31Vous êtes dans le monde des Bisounours
01:55:33Oui c'est vrai
01:55:35C'est Martin Mazur qui m'envoie
01:55:37On est sur le site
01:55:39Il reste des places si vous voulez encore assister
01:55:41physiquement à la cérémonie d'ouverture
01:55:43Il reste des places
01:55:45C'est très abordable
01:55:47C'est 2700 euros la place
01:55:49C'est une pacotille
01:55:51Catégorie B 1600
01:55:53C'est donné
01:55:55C'est quasiment gratuit
01:55:57Vous n'avez que 900 euros à débourser
01:55:59Autant dire que ce sont les jeux du peuple
01:56:01Comme vous l'avez signalé
01:56:03Chacun aura compris l'ironie
01:56:05avec laquelle je m'exprimais
01:56:07En termes de rayonnement
01:56:09Sur la litterie
01:56:11Dernière image avant de passer à autre chose
01:56:13On veut rayonner
01:56:15On fait les choses grandioses pour la cérémonie d'ouverture
01:56:17Les athlètes sont en train d'arriver au village olympique
01:56:19Où était Emmanuel Macron ce matin
01:56:21Il suffit de se balader un peu sur les réseaux sociaux
01:56:23Vous avez beaucoup de ces athlètes de tous les pays
01:56:25Qui commencent à envoyer des vidéos
01:56:27Pour partager leur litterie
01:56:29Regardez
01:56:31Ce n'est pas une blague
01:56:33Dans le village olympique de Paris
01:56:35C'est du carton
01:56:37Une bonne chose
01:56:39C'est que
01:56:41Ici
01:56:43Si vous l'ouvrez
01:56:45Vous pouvez le changer
01:56:47Pour qu'il soit plus facile
01:56:49C'est le premier village olympique
01:56:51Pour l'année 2024
01:56:53Vous l'avez
01:57:15C'est une polémique
01:57:17Il faut être honnête
01:57:19A Tokyo c'était la même chose
01:57:21Les athlètes au village olympique
01:57:23Avaient aussi des lits en carton
01:57:25Maître
01:57:27Vous-même dormez sur un lit en carton
01:57:29Même le sol
01:57:31Des athlètes de haut niveau
01:57:33Qui dorment sur des lits en carton
01:57:35Ce n'est pas sérieux
01:57:37Je ne sais même pas si on est encore la cinquième
01:57:39On est parmi les premiers
01:57:41Parait-il
01:57:43La polémique est peut-être vaine
01:57:45Mais si les athlètes eux-mêmes
01:57:47Les montrent et en discutent
01:57:49De façon ironique
01:57:51C'est qu'il y a un sujet
01:57:53Un sujet
01:57:55Déjà en termes d'hospitalité
01:57:57Il y a beaucoup à redire
01:57:59En termes d'image
01:58:01Et surtout en termes de respect
01:58:03Envers ceux qui vont concourir
01:58:05On imagine bien l'effort
01:58:07Le besoin de ces athlètes
01:58:09De se reposer
01:58:11Ce qu'ont coûté ces Jeux Olympiques
01:58:13C'est incroyable
01:58:15Après je vais me faire l'avocat du diable
01:58:17Ce sont des logements qui sont voués
01:58:19A être utilisés par des particuliers
01:58:21Par la suite
01:58:23Donc il y a un côté écolo
01:58:25De pouvoir se débarrasser
01:58:27De ces éco-responsables
01:58:29De pouvoir se débarrasser de ces lits
01:58:31Si vous aviez acheté une literie totalement neuve
01:58:33Avec des lits, vous en faites quoi derrière ?
01:58:35Vous pouvez les donner à des oeuvres
01:58:37Il y avait peut-être moyen
01:58:39De les donner à des familles dans le besoin
01:58:41Je ne sais pas
01:58:43L'ambition dont on n'a pas la compétence
01:58:45Sur relève d'un crime
01:58:47C'est vraiment ça
01:58:49C'est que si on n'a pas
01:58:51Les moyens de se donner
01:58:53L'ambition de porter des Jeux Olympiques
01:58:55Alors on ne le fait pas
01:58:57Et là je trouve que ça renvoie
01:58:59A une très mauvaise image
01:59:01Et encore une fois
01:59:03Pour être tout à fait honnête
01:59:05C'était déjà le cas aux Jeux de Tokyo
01:59:07Le carton qui avait été mentionné par les athlètes
01:59:09A l'époque
01:59:11Reda, je vais vous remercier
01:59:13Du syndicat Porte-parole Unité Île-de-France
01:59:15D'ailleurs en parlant de literie
01:59:17J'en profite pour vous poser cette question
01:59:19Les logements insalubres
01:59:21Proposés à certains policiers
01:59:23Qui habitent la province
01:59:25Et qui viennent sur Paris pendant 3 semaines
01:59:27Ça a été réglé cette question ?
01:59:29Oui, alors en fait
01:59:31Dès qu'on nous signale une problématique
01:59:33On avait le cas aussi à l'occasion
01:59:35Vous verrez, vous pourrez en discuter
01:59:37Mais voilà, vous avez des actes isolés
01:59:39Mais en général
01:59:41Soit on procède à
01:59:43On fait venir quelqu'un pour l'hygiène
01:59:45Ou un pombé comme c'était le cas sur Paris
01:59:47C'est quand même fou d'être rentré
01:59:49Dans ces logements-là
01:59:51Qu'on ait mis des forces de l'ordre
01:59:53Dans ces logements à la base
01:59:55Oui mais bon après
01:59:57Vous savez
01:59:59Il y en a qui sont mieux
02:00:01Comme je vous l'ai dit
02:00:03Avec un collègue qui était sur
02:00:05Ici les Moulinots et c'était très très bien
02:00:07Maintenant ce fameux
02:00:09Logement sur Paris était plus que pas terrible
02:00:11Mais c'est notre boulot aussi
02:00:13Nous aussi on est là pour ça
02:00:15C'est à nous syndicalistes, c'est au collègue qui nous font monter
02:00:17On a créé une hotline exprès
02:00:19Pour justement récupérer
02:00:21Dès qu'il y a une problématique, intervenir
02:00:23Et en général on arrive à pallier
02:00:25Ça ne peut pas
02:00:27C'est pas forcément parfait
02:00:29Mais en tout cas on essaye de faire le maximum
02:00:31En tout cas on peut constater qu'une chose
02:00:33C'est qu'au niveau de la France
02:00:35On est dans le fouet un peu au niveau politique
02:00:37Mais je veux que les Français constatent aujourd'hui
02:00:39Que la police quand même elle continue à bien fonctionner
02:00:41Et à bien faire son travail
02:00:43Et les Français vous disent merci par notre intermédiaire Red Abeladj
02:00:45Merci beaucoup, porte-parole Unité
02:00:47Île-de-France
02:00:49Bonne soirée à vous et bonsoir
02:00:51À Franck Tapiro, on enchaîne
02:00:53Les visios comme on dit, Franck Tapiro qui est avec nous
02:00:55Et je le remercie également, c'est un plaisir de vous avoir
02:00:57Franck publicitaire comme chacun sait
02:00:59Je ne vous demande pas ce que vous pensez
02:01:01Des liens carton en termes de communication
02:01:03Parce qu'on va parler d'autre chose avec vous
02:01:05Mais votre petite moue en dit déjà long
02:01:07La délégation israélienne, je reviens vers vous dans une seconde
02:01:09Franck, on parle de la délégation israélienne
02:01:11Qui est donc
02:01:13Qui est la bienvenue en France
02:01:15Parce que ça c'est la réponse aujourd'hui du ministre des affaires étrangères
02:01:17À Thomas Porte, ce week-end, le député LFI
02:01:19Donc qui a affirmé le contraire et qui a même appelé
02:01:21À la mobilisation contre les athlètes israéliens
02:01:23À quelques jours de la cérémonie d'ouverture
02:01:25Écoutez pour ceux qui ne les ont pas encore entendus
02:01:27Les propos du député LFI Thomas Porte
02:01:31Nous sommes à quelques jours
02:01:33D'une échéance internationale
02:01:35Qui va se tenir à Paris
02:01:37Qui sont les Jeux Olympiques
02:01:39Et moi je suis ici pour dire que non
02:01:41La délégation israélienne n'est pas la bienvenue à Paris
02:01:43Les sportifs israéliens
02:01:45Ne sont pas les bienvenus
02:01:47Aux Jeux Olympiques à Paris
02:01:49Et il faut utiliser
02:01:51Cette échéance, tous les leviers
02:01:53Que nous avons pour créer des mobilisations
02:01:57Et là encore avant d'en discuter
02:01:59Thomas Porte qui est évidemment sous le feu des critiques
02:02:01Comme chacun peut l'imaginer
02:02:03Qui se défend d'une certaine manière
02:02:05Qui se victimise déjà dans les colonnes
02:02:07De Mediapart dans cette tribune
02:02:09Regardez un petit extrait
02:02:11Alors ça va partir dans un instant
02:02:13En gros qu'il dit qu'il est la victime d'un juge raciste
02:02:15Et que les procès en antisémitisme
02:02:17Eh bien il le fera payer
02:02:19A ceux qui lui font
02:02:21En tout cas il les attaquera en justice
02:02:23Pour être beaucoup plus précis
02:02:25Tout à l'heure Valéry Barny
02:02:27Cette stratégie électorale
02:02:29Ce fonds de commerce
02:02:31A été payant pour les dernières législatives
02:02:33Pourquoi ne pas continuer ?
02:02:35Parce qu'aujourd'hui les français
02:02:37Ils ne sont pas dénus de toute forme
02:02:39D'intelligence
02:02:41Alors si je me permets
02:02:43Pardonnez-moi
02:02:45Ce papier dans Mediapart
02:02:47Je suis depuis ce fameux discours
02:02:49Accusé d'avoir mis une cible dans le dos des sportifs israéliens
02:02:51Et d'être antisémite
02:02:53C'est une civilisation calomnieuse que je réfute
02:02:55Et dont les auteurs seront poursuivis en justice
02:02:57Depuis que je suis engagé en politique comme en syndicalisme
02:02:59Je me suis toujours mobilisé contre toutes les formes de racisme
02:03:01Et contre l'antisémitisme
02:03:03Je vous laisse poursuivre avant d'aller voir
02:03:05Franck Tapie ou Valéry Barny
02:03:07Les athlètes israéliens ne sont pas responsables
02:03:09De la politique que mène leur gouvernement
02:03:11Donc à un moment donné il faut laisser le sport
02:03:13Et que le sport au centre des Jeux Olympiques
02:03:15Et pas y mettre de la politique
02:03:17Et là quand on politise les Jeux Olympiques
02:03:19Ca devient un problème
02:03:21C'est même très dangereux
02:03:23Franck Tapierot
02:03:25Qu'est-ce qu'il cherche le député Thomas Porte ?
02:03:27Il cherche une médaille d'or
02:03:29Une médaille d'or
02:03:31Au décathlon de l'indignité
02:03:33Et de l'outrance
02:03:35Et c'est quand même incroyable
02:03:37Parce que ce type c'est un multiracéliviste
02:03:39Ca fait des mois et des mois
02:03:41Et d'ailleurs sur le plateau le nombre de fois où je l'ai dénoncé
02:03:43Depuis cet octobre il s'en donne à cœur joie
02:03:45Mais il dit qu'il n'est pas antisémite
02:03:47Oui c'est vrai il est juste anti-juif
02:03:49Moi j'aimerais qu'il m'attaque
02:03:51Ca fait des mois que lui, Rima Hassan et tous les sbires
02:03:53De la secte insoumise menacent tout le monde
02:03:55Je vais vous interrompre une demi-seconde
02:03:57Pardon Franck je vous interromps une demi-seconde
02:03:59La question de savoir si Thomas Porte est antisémite
02:04:01A la rigueur franchement
02:04:03On s'en fiche
02:04:05C'est ce qu'il soulève, c'est ce qu'il engendre
02:04:07C'est ce qu'il draine
02:04:09C'est cette installation de haine
02:04:11Vous savez ce qui me choque le plus
02:04:13Dans la séquence où on le voit
02:04:15Ranguer la foule
02:04:17La façon dont les gens applaudissent
02:04:19Et crient des ouras
02:04:21Lorsqu'il dit que les athlètes israéliens
02:04:23Ne sont pas les bienvenus
02:04:25Pardon de vous avoir interrompu
02:04:27Il est exactement comme Jean-Luc Mélenchon
02:04:29Qui on sait pas s'il est anti-juif ou pas
02:04:31Mais en tout cas il instrumentalise la haine des juifs
02:04:33A des fins politiques
02:04:35Et là pareil il instrumentalise la haine des juifs
02:04:37A travers la haine d'Israël, le sionisme
02:04:39Ce paquet en fait qui est mélangé
02:04:41Depuis le démarrage
02:04:43Pour justement dire qu'il ne faut pas accueillir les athlètes israéliens
02:04:45Mais en fait moi je me demande quelque chose
02:04:47D'abord un, comment se fait-il que ce type là ne soit pas encore
02:04:49D'abord traîné en justice
02:04:51Et puis condamné, parce qu'à un moment
02:04:53Lui comme tous les autres, il va falloir vraiment passer à autre chose
02:04:55Je sais qu'en ce moment, à l'heure où je vous parle
02:04:57Il y a énormément de procédures en cours, des articles 40
02:04:59Il y a aussi Christian Estrosi
02:05:01Qui demande la dissolution de lfi
02:05:03Et moi j'applaudis vraiment des deux mains et des deux pieds
02:05:05Pour dire qu'il faut maintenant aller au bout
02:05:07Il n'y a que des décisions de justice qui pourront
02:05:09En condamnant des propos comme cela
02:05:11Condamner non seulement lui mais
02:05:13Toute la secte insoumise
02:05:15Parce que qu'est-ce qu'il cherche au bout du compte
02:05:17C'est terrible, c'est vraiment de
02:05:19Pas seulement de l'appel à la haine, c'est pire que ça, c'est l'appel à la violence
02:05:21Il veut quoi ? Un nouveau Munich ?
02:05:23C'est ça qu'il veut aujourd'hui Thomas Porte ?
02:05:25Il veut que les gens se révoltent contre les athlètes ?
02:05:27Il veut qu'on leur tire dessus ? Regardez sur X
02:05:29Regardez sur les réseaux sociaux
02:05:31Les menaces de mort, les milliers de messages
02:05:33De menaces de mort qu'ont reçu les athlètes
02:05:35Israéliens depuis sa prise de parole
02:05:37De monsieur Porte
02:05:39Qui devraient être à la porte de l'Assemblée Nationale
02:05:41À la porte de la vie politique
02:05:43Comment est-ce qu'un parti, comment est-ce que nous
02:05:45Français qui avons, on va dire, inventé la politique moderne
02:05:47On peut supporter ce genre de sbires
02:05:49Et il n'est pas le seul malheureusement
02:05:51Aymeric Caron en est un autre, et qui viennent
02:05:53Non seulement sur les plateaux mais dans la rue
02:05:55Haranguer les gens contre des athlètes
02:05:57En disant on va les mettre dehors
02:05:59Vous imaginez le risque qu'il fait prendre
02:06:01Si demain il y a un attentat
02:06:03Une action violente
02:06:05Sur un athlète israélien
02:06:07C'est lui qui en sera le responsable
02:06:09Et lui et toute sa secte qui a
02:06:11Non seulement
02:06:13Proféré les mêmes propos mais
02:06:15Plus que ça qu'il les a soutenus, regardez ce que dit Aymeric Caron
02:06:17Ce serait une honte que le drapeau israélien
02:06:19Flotte à Paris, mais heureusement qu'on n'a pas
02:06:21Entendu à l'FI pour organiser ces
02:06:23Jeux Olympiques et mettre de la dignité
02:06:25Là où eux ne mettent que de l'indignité
02:06:27De l'arrogance et de l'appel à la violence
02:06:29Mais pourtant Franck Tapiro
02:06:31Vous allez trop loin
02:06:33Puisque là on est en train de monter
02:06:35Une campagne de haine envers
02:06:37Thomas Portes, c'est pas moi qui le dis
02:06:39C'est Emmanuel Bompard ce matin sur CNews
02:06:43Face aux violations du droit international
02:06:45Qui sont reconnues d'ailleurs par les instances internationales
02:06:47De l'état d'Israël depuis
02:06:49Maintenant plusieurs années
02:06:51Il est légitime de considérer
02:06:53Que le comité international
02:06:55Olympique pourrait prendre
02:06:57A l'égard de la délégation israélienne
02:06:59Les mêmes décisions qu'elle a prises
02:07:01A l'égard de la délégation russe, c'est à dire
02:07:03Il ne s'agit pas de dire que les athlètes ne peuvent
02:07:05Pas participer, mais qu'ils pourraient
02:07:07Participer sous bannière neutre
02:07:09Je trouve que la campagne de
02:07:11Haine, excusez-moi, qui s'abat sur
02:07:13Thomas Portes depuis qu'il a tenu ses propos
02:07:15Est tout simplement inacceptable
02:07:17Et insupportable, on a le droit en France
02:07:19De considérer que oui
02:07:21Un événement comme celui des Jeux Olympiques
02:07:23Permet de
02:07:25Utiliser en quelque sorte
02:07:27Un moyen de pression diplomatique
02:07:29A l'égard d'un gouvernement
02:07:31Qui mène, il me semble quand même
02:07:33Important de le rappeler, à l'égard
02:07:35De la population palestinienne
02:07:37Des actions qui sont des actions inacceptables
02:07:39Franck, qu'est-ce qu'on répond
02:07:41A la comparaison avec
02:07:43Le traitement des athlètes russes
02:07:45Par exemple ?
02:07:47Depuis le 7 octobre déjà, on est dans l'inversion
02:07:49Victimée en Pernanence, c'est-à-dire qu'on a oublié le 7 octobre
02:07:51On a oublié ce qui s'est passé, alors que les russes
02:07:53Eux, ont attaqué délibérément l'Ukraine
02:07:55Donc déjà, comparer les russes à Israël
02:07:57Par rapport à ce qui se passe à Gaza et en Ukraine
02:07:59C'est déjà tellement honteux
02:08:01C'est odieux de comparer ces deux choses-là
02:08:03Et puis, vous savez, par rapport à la Russie
02:08:05Je crois qu'il y a tellement
02:08:07De pays au monde qui considèrent
02:08:09Evidemment qu'ils ont agressé l'Ukraine
02:08:11Qu'ils préfèrent là-bas vraiment une guerre absolument odieuse
02:08:13Mais c'est pas du tout le cas par rapport à Israël
02:08:15Par rapport à Israël, je suis désolé
02:08:17Mais avant le 7 octobre, non seulement
02:08:19Ca se passait bien et beaucoup mieux
02:08:21Puisqu'on rappelle qu'au mois de juin 2023
02:08:23Israël avait commencé à redistribuer des permis de travail
02:08:25Aux palestiniens
02:08:27Ils avaient avec le Hamas des accords
02:08:29Il a trahi, mais ça c'est pas la première fois
02:08:31Donc la situation n'est absolument pas la même
02:08:33Ensuite, derrière, il y a plusieurs termes
02:08:35Qu'ils essaient de répéter à l'envie
02:08:37Pour créer une vérité, une post-vérité
02:08:39Par exemple, le mot génocide
02:08:41Il n'y a pas de génocide à Gaza
02:08:43On le sait, on a parlé de la risque génocidaire
02:08:45Mais il n'y a pas de génocide à Gaza
02:08:47Et ça, malheureusement, on le verra
02:08:49Mais à la fin de la guerre, il n'y a pas de génocide à Gaza
02:08:51Pour plein de raisons, la faim militaire, son nombre de morts
02:08:53L'intention, parce qu'un génocide
02:08:55Il faut une intention
02:08:57Il faut mettre cela dans la tête des gens
02:08:59Pour délégitimer l'état d'Israël
02:09:01Pour tout, pour montrer que l'accès surfinement, c'est Israël
02:09:03Que le Hamas, c'est un mouvement de résistance, etc.
02:09:05Donc on n'est pas dans un
02:09:07Rapport de mensonge et de vérité
02:09:09Eux, c'est leur vérité
02:09:11Donc on est vraiment dans de la propagande pure
02:09:13On la connait, la propagande de l'extrême gauche
02:09:15Elle est vieille comme le monde, je dirais
02:09:17Depuis un siècle et demi
02:09:19On voit
02:09:21A tous les niveaux, comment est-ce qu'on transforme
02:09:23Un mensonge en vérité pour de la propagande
02:09:25Et c'est exactement ce que fait Porte aujourd'hui
02:09:27Aujourd'hui, c'est la victime, vous savez, tous les grands antisémites
02:09:29Tous les grands anti-juifs
02:09:31Ce sont toujours victimes, Jean-Marie Le Pen
02:09:33A l'époque ne comprenait pas pourquoi un tel acharnement
02:09:35Sur lui, il avait dit le mot d'état, il avait dit
02:09:37Dior à fond des crématoires, il estime être
02:09:39Victime de la vindicte populaire
02:09:41Qui était évidemment pro-juive, donc on est toujours
02:09:43Dans le même délire, c'est psychiatrique
02:09:45Et maintenant, il faut que ça cesse, ces gens-là
02:09:47Sont à l'Assemblée, ces gens-là
02:09:49Profèrent des paroles comme ça à l'Assemblée
02:09:51Nationale, dans la rue, dans les médias
02:09:53Sur les réseaux sociaux
02:09:55Donc on doit se réveiller nous, les démocrates républicains
02:09:57Quelles que soient nos tendances, gauche ou droite
02:09:59J'ai travaillé pour la gauche, j'ai travaillé pour la droite
02:10:01Jamais j'ai entendu des messages pareils
02:10:03Donc là, il faut dire stop, ce que fait Christian Estrosi
02:10:05Ce que font d'autres élus avec des articles 40
02:10:07Ce que font, j'espère, le parquet
02:10:09J'espère que le parquet va enfin pouvoir attaquer
02:10:11Porte et tous ceux qui profèrent les mêmes
02:10:13Les mêmes paroles qui sont
02:10:15D'abord des appels au meurtre
02:10:17Est-ce que cet attaquant, d'ailleurs je vais me tourner vers Pierre-Henri Bovis
02:10:19Dire les athlètes israéliens
02:10:21Bienvenue en France, a priori ça ne tombe pas
02:10:23Sous le coup de la loi, il est intouchable
02:10:25Là-dessus, Thomas Porte
02:10:27Il n'y aura pas grand chose contre Thomas Porte, en tout cas du moins
02:10:29Sur cette même phrase
02:10:31Maintenant, ce qui est assez inquiétant
02:10:33Avec cette gauche, c'est qu'ils ont gagné
02:10:35Un combat grammesien, on le voit
02:10:37D'ailleurs dans les urnes, c'est que la gauche
02:10:39A remporté les élections législatives
02:10:41On ne va pas refaire toute la discussion de tout à l'heure
02:10:43Mais la gauche, on le voit
02:10:45Avec, et vous l'avez dit d'ailleurs
02:10:47En multipliant comme ça les psittacismes
02:10:49Sur le peuple juif
02:10:51En multipliant toutes les invectives
02:10:53On réussit aussi à conquérir une partie de l'électorat
02:10:55Notamment en banlieue, dans les quartiers
02:10:57Et c'est assez inquiétant
02:10:59De voir aussi la haine
02:11:01Qui se propage de plus en plus
02:11:03Et qui irrigue de plus en plus aussi les discours
02:11:05Et qui d'ailleurs même se banalise
02:11:07Moi c'est ça que je trouve très inquiétant
02:11:09De la même du judiciaire
02:11:11Sur l'aspect moral, c'est cette banalisation
02:11:13De la haine qui petit à petit
02:11:15S'installe, et il y a quelques années encore
02:11:17La phrase prononcée par Thomas Porte
02:11:19Aurait provoqué un scandale
02:11:21Mais dans tous les partis politiques
02:11:23Et d'ailleurs tous les partis l'auraient condamné
02:11:25Là aujourd'hui, il est défendu par des partisans
02:11:27En disant, bon pourquoi pas
02:11:29Regardez ce qu'il se passe, regardez ce qu'a dit
02:11:31La cour internationale
02:11:33Donc c'est vraiment inquiétant que justement il y ait cette banalisation
02:11:35Mais l'antisémitisme dormant
02:11:37Est réveillé depuis de longs mois
02:11:39Je me permets juste parce que
02:11:41Ce que reprochent
02:11:43Les pourfendeurs de
02:11:45Thomas Porte, c'est bien sûr cette cible
02:11:47Qui est mise dans le dos des athlètes israéliens
02:11:49Plus que dans celui de Thomas Porte
02:11:51Après ses déclarations, c'est une certitude
02:11:53Gérald Darmanin a déclaré et a répété
02:11:55Aujourd'hui d'ailleurs que les délégations israéliennes
02:11:57Au JO seront intégralement protégées
02:11:59Par la police française
02:12:0124h sur 24, et il qualifie
02:12:03Les propos de Thomas Porte d'ignobles
02:12:05Écoutez-le, c'était aujourd'hui
02:12:07J'ai demandé au GIGN
02:12:09D'être 24h sur 24
02:12:11La première seconde
02:12:13Où les athlètes israéliens
02:12:15Mettront le pied en France
02:12:17Jusqu'à leur départ
02:12:19Les athlètes, les arbitres, les comités olympiques
02:12:21Les dirigeants qui vont les accompagner
02:12:23Il y a déjà autour des équipes israéliennes
02:12:25Comme des équipes américaines
02:12:27Par exemple de grande sécurité de leur propre pays
02:12:29Mais pour l'équipe israélienne
02:12:3124h sur 24, nous mettrons des militaires du GIGN
02:12:33Parce qu'effectivement la menace
02:12:35Sur eux est très forte
02:12:37Voilà qu'un jour que j'ai pris cette décision
02:12:39Elle ne devait pas être rendue publique
02:12:41Je crois les menaces, les propos
02:12:43Ignobles et vraiment incompréhensibles
02:12:45De certains députés de la France Insoumise
02:12:47Qui mettent une cible dans le dos
02:12:49De ces athlètes
02:12:51Il est tout à fait normal de dire
02:12:53Aux israéliens qu'ils seront évidemment bienvenus
02:12:55Et bien protégés
02:12:57Comme d'autres délégations à risque
02:12:59Sur lesquelles je ne m'étendrai pas ici
02:13:01Des propos ignobles d'Ixit
02:13:03Gérald Darmanin
02:13:05Je viens tout de suite vers vous
02:13:07Mais tout à l'heure en off
02:13:09Il y a des délégations israéliennes
02:13:11Parce qu'il y a déjà des footballeurs qui sont là
02:13:13Et vous me disiez que vous aviez des infos
02:13:15Sur la protection autour de ces footballeurs israéliens
02:13:17Qui jouent le tournoi olympique
02:13:19Oui, l'équipe olympique de football israélienne
02:13:21Est déjà en France depuis plusieurs jours
02:13:23Et s'entraîne dans les Yvelines
02:13:25Je ne donnerai pas l'avis précisément pour les protéger
02:13:27Et tous les jours ils s'entraînent
02:13:29Sous la protection de forces de police
02:13:31Équipés de drones pour surveiller si besoin
02:13:33L'espace aérien
02:13:35Vous vous rendez compte des conditions
02:13:37Oui, alors Franck
02:13:39Rapidement Franck si vous voulez
02:13:41Parce que je voudrais faire tourner la parole en plateau
02:13:43Rappelez-vous à l'Eurovision
02:13:45Avec une chanteuse et son équipe
02:13:47Ce qu'elle avait subi pendant des jours
02:13:49Des jours de répétition etc
02:13:51Alors imaginez avec le nombre d'athlètes qu'il y a
02:13:53Imaginez, renvoyez les images
02:13:55Imaginez
02:13:57Mais oui
02:13:59C'est intéressant, donc Thomas Porte il veut ça
02:14:01Il veut ce harcèlement, il veut cette agression permanente
02:14:03C'est du harcèlement
02:14:05Oui, alors Alexandre Dernier
02:14:07Pardon je vous ai coupé plusieurs fois
02:14:09Ce que je trouve vraiment terrible
02:14:11Dans ce qu'a dit Thomas Porte
02:14:13C'est ses appels à la mobilisation
02:14:15Parce que ses appels à la mobilisation
02:14:17En gros contre les athlètes
02:14:19Contre Israël
02:14:21Dans le cadre des Jeux Olympiques ça fait vraiment peser une menace
02:14:23Parce que qu'est-ce qui va se passer
02:14:25Il appelle à ce que des gens viennent
02:14:27Manifestent à côté de sportifs israéliens
02:14:29Les menaces
02:14:31C'est ça qui est profondément dangereux
02:14:33Et on est dans un contexte
02:14:35Où depuis le 7 octobre vous avez eu une augmentation
02:14:37De 1000% des actes antisémites
02:14:39Vous savez qu'en 2023, tous les 4 jours
02:14:41Il y a eu un juif agressé physiquement
02:14:43Parce que juif
02:14:45Et en réalité par électoralisme
02:14:47Parce qu'il surfe sur
02:14:49Un antisémitisme latent
02:14:51Aujourd'hui dans beaucoup d'endroits
02:14:53Parce que certains
02:14:55Placent leur identité
02:14:57Par solidarité
02:14:59Avec la Palestine
02:15:01Par solidarité religieuse
02:15:03Donc ils deviennent
02:15:05Anti-israéliens, anti-sionistes
02:15:07Et ça passe évidemment vers un antisémitisme
02:15:09Où tous ceux qui sont
02:15:11Juifs aujourd'hui en France peuvent être menacés
02:15:13Moi je l'ai moi-même vécu déjà il y a 20 ans
02:15:15Dans mon établissement scolaire
02:15:17Où le film La vie est belle avait voulu être montré et ça avait posé problème
02:15:19Le film de Roberto Benigni
02:15:21Qui parle de la seconde guerre mondiale
02:15:23Et de la déportation des juifs
02:15:25Et aujourd'hui
02:15:27Vous avez des propos
02:15:29Pour moi
02:15:31Qui peuvent s'assimiler
02:15:33A un antisémitisme
02:15:35A une relativisation de l'antisémitisme
02:15:37Quand Mélenchon parle
02:15:39D'un antisémitisme résiduel
02:15:41Quand il refuse de marcher par exemple
02:15:43Mais vous avez Rima Hassan qui tient des propos réguliers
02:15:45Si je peux me permettre
02:15:47Quand elle dit il y a quelques jours pour le coloniser
02:15:49La vie ne peut surgir que du cadavre en décomposition du colon
02:15:51Si ce n'est pas un appel au meurtre ça
02:15:53Mais qu'est-ce que c'est et qui est le colon
02:15:55Est-ce que c'est juste les israéliens
02:15:57Ou est-ce que par assimilation c'est aussi les juifs en France
02:15:59Mais c'est vrai
02:16:01Et aujourd'hui vous avez un Thomas Porte
02:16:03Qui veut buzzer pour buzzer
02:16:05C'est celui qui avait mis sa tête
02:16:07Qui avait mis son pied sur un ballon
02:16:09Avec la tête de monsieur Dussopt
02:16:11Pendant la réforme des retraites
02:16:13Qui essaie d'aller encore plus loin
02:16:15Dans ce qui est immonde
02:16:17Et juste vite fait
02:16:19Vous avez la gauche qui depuis trop longtemps
02:16:21On se rappelle en 1972
02:16:23Quand vous aviez 11 sportifs israéliens
02:16:25Qui avaient relativisé ça
02:16:27Vous aviez une extrême gauche qui déjà
02:16:29Par solidarité avec la Palestine
02:16:31Avait relativisé ce crime immonde
02:16:33Et aujourd'hui
02:16:35La relativisation de l'antisémitisme
02:16:37Et les propos
02:16:39Aujourd'hui font peser une grande menace
02:16:41Sur les juifs et les sportifs israéliens
02:16:43Oui oui pardon allez-y
02:16:45Alors moi j'ai envie de dire que
02:16:47J'ai pas envie de stigmatiser
02:16:49Il ne faut pas qu'on ait ce message
02:16:51Parce que dans nos quartiers populaires
02:16:53Les quartiers populaires en disant
02:16:55Les quartiers populaires sont forcément anti-juifs
02:16:57Ou qu'est-ce non
02:16:59C'est le fonds de commerce de LFI
02:17:01D'aller radicaliser
02:17:03Parce que je vis à l'intérieur d'un quartier populaire
02:17:05Et on vit très très bien ensemble
02:17:07Et c'est justement ces messages politiques
02:17:09Qui créent ces divisions
02:17:11Qui créent cette fuite en avant
02:17:13Alors qu'en vérité dans nos quartiers populaires
02:17:15On vit très très bien ensemble
02:17:17Et comme je dis on prône le vivre ensemble
02:17:19Après ça dépend des quartiers
02:17:21Il y a un tout noir ou tout blanc
02:17:23Dans les deux cas
02:17:25Moi je pense notamment à la ville de Sarcelles
02:17:27Où beaucoup de nos compatriotes juifs
02:17:29Ces dernières années ont senti une pression trop forte
02:17:31Et ont quitté les lieux
02:17:33Et il y a aussi d'autres quartiers comme ceux que vous évoquez
02:17:35Où toutes les communautés vivent ensemble
02:17:37Et pour le coup
02:17:39Beaucoup d'entre nous on l'a expérimenté
02:17:41J'ai grandi aussi dans un milieu plutôt populaire
02:17:43Où toutes les religions
02:17:45Et tout le monde cohabitaient de façon très paisible
02:17:47Et très amicale
02:17:49Il y a une atmosphère qui est née depuis le 7 octobre
02:17:51En tout cas qui a ressurgi depuis le 7 octobre
02:17:53Qui est délétère et absolument exacerbée
02:17:55Il y a des revendications identitaires
02:17:57Qui sont de plus en plus différentes
02:17:59Parmi la jeunesse
02:18:01Et qui exacerbe ces divisions
02:18:03Ces tensions
02:18:05Je suis désolé
02:18:07Je ne généralise pas
02:18:09Mais après il y a des statistiques
02:18:11Quand vous avez plus de 1000% d'actes antisémites
02:18:13Dans notre pays depuis le 7 octobre
02:18:15Il y a un problème quelque part
02:18:17Il y a une triste coïncidence
02:18:19Que je souhaiterais relever
02:18:21C'est que l'explication de monsieur Thomas Porte
02:18:23Il l'a faite sur Mediapart
02:18:25Sur un blog de Mediapart
02:18:27Et je voudrais citer les propos qui ont été tenus par le cofondateur
02:18:29De Mediapart en 1972
02:18:31Alors que 11 athlètes israéliens
02:18:33Ont été assassinés par un groupe terroriste
02:18:35Septembre Noir
02:18:37Un groupe islamiste et antisémite
02:18:39Il a écrit à l'époque
02:18:41L'action de Septembre Noir a fait éclater la mascarade olympique
02:18:43A bouleversé les arrangements inamiables
02:18:45Les actionnaires arabes s'apprêtaient à conclure
02:18:47Avec Israël
02:18:49Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser de Septembre Noir
02:18:51Nous devons défendre inconditionnellement
02:18:53Face à la répression
02:18:55Les militants de cette organisation
02:18:57Voilà les propos tenus à l'époque
02:18:59Par monsieur Plenel
02:19:01Petit militant trotskiste inconnu
02:19:03Et on voit bien aujourd'hui le continuum dans la haine d'Israël
02:19:05Jusqu'à monsieur Thomas Porte
02:19:07Qui le pire aujourd'hui est député
02:19:09Et qui s'apprête et qui prétend vouloir gouverner la France
02:19:11C'est pas dans cette compétition du pire
02:19:13La palme parce que tiens
02:19:15Et on a récupéré Franck Tapirot qui est avec nous
02:19:17Franck Rimaassan
02:19:19Qui sentait qu'il fallait remettre absolument
02:19:21Une pièce dans la machine ces dernières heures
02:19:23La députée européenne
02:19:25Qui a fait toute sa campagne autour
02:19:27Des questions de la Palestine
02:19:29Et de ce génocide que je mets entre guillemets
02:19:31Perpétué en Palestine
02:19:33À Gaza
02:19:35Le gouvernement d'Emmanuel Macron
02:19:37Je vais le dire très lentement parce que
02:19:39Il faut se rendre compte du poids de la force
02:19:41Que ces mots participent activement
02:19:43Au nettoyage ethnique
02:19:45Des palestiniens
02:19:47Le gouvernement français participe activement
02:19:49Au nettoyage ethnique des palestiniens
02:19:51Je rappelle que pour madame Astan
02:19:53Il y a encore quelques semaines
02:19:55Elle rappelait sur ce même réseau social
02:19:57Qu'Israël est une monstruosité sans nom
02:19:59Juste une réponse de David Lissnard
02:20:01Le président de l'association des maires de France
02:20:03Et maire de Cannes
02:20:05Qui a répondu à madame Rimaassan
02:20:07Jalouse de la nouvelle notoriété de Thomas Porte
02:20:09Le président de l'association des maires de France
02:20:11Qui a répondu à madame Rimaassan
02:20:13Reprend la main et monte en dégueulasserie
02:20:15Mesure-t-on l'abjection de cette phrase ?
02:20:17Qu'attend l'exécutif pour saisir la justice ?
02:20:19Qu'attend LFI pour la sanctionner ?
02:20:21Qu'attendent les partis alliés à ces gens
02:20:23Pour s'excuser ?
02:20:25Franck Tapiro
02:20:27Vous savez depuis le démarrage
02:20:29De la campagne législative
02:20:31Elle a été totalement mise de côté
02:20:33Parce que ça faisait mauvais genre
02:20:35De parler de la cause palestinienne
02:20:37Alors que le monde entier a repris
02:20:39Elle m'avait promis aussi de m'attaquer
02:20:41Mais apparemment elle ne l'a pas fait
02:20:43Parce que tout était vrai
02:20:45En fait quand elle fait ça c'est quoi ?
02:20:47Mais bien sûr
02:20:49Ils ne font que menacer
02:20:51En revanche ils n'ont pas besoin de menacer
02:20:53Pour prendre le cerveau des jeunes dans les quartiers
02:20:55Je suis totalement d'accord avec ce qui a été dit
02:20:57Je me suis battu depuis des années
02:20:59Pour cette union sacrée de toute la religion
02:21:01Et LFI a fait exploser cette union sacrée
02:21:03Depuis le 7 octobre
02:21:05Il y a des communautés les unes contre les autres
02:21:07Il y a beaucoup de résistances dans beaucoup de quartiers
02:21:09Il y en a d'autres malheureusement
02:21:11Qui voient finalement derrière leur malaise
02:21:13Une solution évidemment
02:21:15C'est le blanc, le suprémaciste
02:21:17Le juif, israélien, colonisateur
02:21:19Et vous savez tout ce roman
02:21:21Ce faux roman qu'on invente
02:21:23Depuis maintenant de nombreux mois
02:21:25Et depuis de nombreuses années
02:21:27Donc en fait ce qu'elle fait
02:21:29C'est qu'elle se raccroche au wagon
02:21:31En essayant finalement d'être la plus horrible de tous
02:21:33C'est un travail de parade qui s'est créé depuis le début
02:21:35Je vais parler de Décathlon tout à l'heure, il porte
02:21:37Mais il y a Guirault, il y a Caron, ils sont nombreux
02:21:39Et elle comme elle a été oubliée
02:21:41Elle veut revenir au devant de la scène
02:21:43D'ailleurs on le voit, elle était en Algérie il n'y a pas longtemps
02:21:45Avec son keffier, elle montre qu'en fait
02:21:47Elle ne va pas lâcher l'affaire
02:21:49Et elle est là aussi pour mettre le milieu sur le feu
02:21:51Et c'est à celui qui va faire exploser le bidon
02:21:53Et le problème c'est que moi je vois les Jeux Olympiques arriver
02:21:55Je vois cette menace et le président israélien on a oublié
02:21:57Monsieur Herzog, il y a aujourd'hui des milliers de messages
02:21:59On dit allons assassiner Herzog
02:22:01Regardez sur X, il y a le président israélien
02:22:03Les athlètes, mais ils veulent quoi ces gens là ?
02:22:05Encore une fois, s'ils veulent un nouveau Munich
02:22:07Et s'ils finissent par l'avoir
02:22:09Attention, on ira les chercher en responsabilité
02:22:11Et l'aspect juridique là c'est très important
02:22:13Donc on peut dire que peut-être sur
02:22:15Le règne des juifs c'est de l'instrumentalisation
02:22:17Mais sur l'instrumentalisation de la violence
02:22:19Envers des athlètes
02:22:21Envers une communauté, cette association
02:22:23Comme si les juifs de France étaient responsables
02:22:25De ce qui se passait en Israël etc
02:22:27Ils créent un amalgame, donc à force d'éditer
02:22:29Comme ça et d'accrocher des cibles sur le dos
02:22:31Si demain il y a un attentat
02:22:33Et ce que je ne souhaite pas, un acte de violence
02:22:35Il faudra aller les chercher et les amener dans les tribunaux
02:22:37Donc oui, moi je pense qu'ils n'ont rien à faire
02:22:39Dans une assemblée, qu'elle soit législative
02:22:41En France ou à l'Europe
02:22:43Comme on peut imaginer qu'une Rima Hassan
02:22:45Soit aujourd'hui députée européenne
02:22:47Avec des mots pareils, avec des tweets pareils
02:22:49Mais qu'est-ce qu'on attend en fait ?
02:22:51Moi ce qui me sidère, qu'est-ce qu'on attend ?
02:22:53Ca fait des mois et des mois qu'ils insultent tout le monde
02:22:55Qu'ils traitent Emmanuel Macron de génocidaire
02:22:57Les juifs français complices de Netanyahou
02:22:59Ils ne savent plus quoi inventer
02:23:01Et finalement ça passe
02:23:03Mais pourquoi ça passe ?
02:23:05Imaginez quelqu'un à l'époque du Front National
02:23:07Alors je ne parle même pas de Jean-Marie Le Pen
02:23:09Mais qui aurait dit le millième de ce qu'ils ont dit
02:23:11Il serait en prison déjà
02:23:13Je sais, j'ai combattu le FN toute ma vie
02:23:15Mais aujourd'hui
02:23:17Alors là ils ont dépassé tous les stades
02:23:19LFI c'est l'ennemi, pas seulement des juifs
02:23:21C'est l'ennemi de la République
02:23:23C'est l'ennemi de la politique
02:23:25Si on ne s'ébarassa pas de l'LFI
02:23:27On s'en branle de l'indignité
02:23:29Et la politique ne pourra pas retrouver du sens
02:23:31C'est terrible
02:23:33Juste un ou deux derniers commentaires
02:23:35Je voudrais qu'on voit ce dernier tweet de Christian Estrosi
02:23:37Qui lui demande carrément la dissolution de l'LFI
02:23:39Je demande qu'une procédure de dissolution
02:23:41Soit engagée à l'encontre de l'LFI
02:23:43Dans l'attente la suppression de toute aide publique
02:23:45Contre ce parti et ses membres
02:23:47Qui se sont définitivement mis au banc de la nation
02:23:49Je pourrais dire
02:23:51Pourquoi pas monsieur Estrosi
02:23:53Sauf que bon
02:23:55Appeler la dissolution alors qu'on fait partie
02:23:57D'un organe politique
02:23:59Qui a appelé à désister
02:24:01Au second tour pour faire élire
02:24:03Ces députés LFI
02:24:05C'est un petit peu fort de capter
02:24:07Je citais tout à l'heure
02:24:09Je citais tout à l'heure Raphaël Arnaud
02:24:11Et après on se demande pourquoi
02:24:13On revient au sondage 81, 82
02:24:15Je citais tout à l'heure
02:24:17Je citais tout à l'heure Raphaël Arnaud
02:24:19Qui a été élu à cause
02:24:21A cause pardon
02:24:23D'un désistement d'un candidat Renaissance
02:24:25Jusqu'à ce qu'avait dit Raphaël Arnaud
02:24:27Exactement le 7 octobre
02:24:29Je disais au moment où des femmes étaient violées
02:24:31Des civils assassinés
02:24:33Des enfants assassinés
02:24:35Aujourd'hui la résistance palestinienne a lancé une offensive
02:24:37Sans précédent sur l'état colonial israélien
02:24:39Mais vous vous rendez compte
02:24:41Pour lui c'était un acte de résistance
02:24:43Et il a été élu par la France Insoumise
02:24:45Parce que ça marche
02:24:47A cause du désistement d'un candidat macroniste
02:24:49On va saluer les athlètes israéliens
02:24:51Parce qu'il y a cette petite séquence
02:24:53Qui est arrivée
02:24:55Qui a été tweetée comme on dit
02:24:57Par l'ambassade d'Israël en France
02:24:59Ils viennent tout juste d'arriver
02:25:01Alors pas les footballeurs qui comme l'a rappelé Amoury
02:25:03Sont là parce que le tournoi a commencé un petit peu plus tôt
02:25:05Avant la cérémonie d'ouverture
02:25:07Mais le reste de la délégation
02:25:09Est parti de Tel Aviv il y a quelques heures
02:25:11A atterri à Roissy
02:25:13Et depuis Tel Aviv ils ont proposé ce petit chalum
02:25:15Aux français et à la ville de Paris
02:25:17On va voir ça
02:25:19Bonjour la France
02:25:25Bonjour la France
02:25:27Bonjour la France
02:25:29Bonjour la France
02:25:31Bonjour la France
02:25:33Bonjour la France
02:25:35France je suis prêt
02:25:37Bonjour la France
02:25:39Bonjour la France
02:25:41France j'arrive
02:25:43Israël
02:25:45Voilà c'est ça le visage
02:25:47Des athlètes israéliens
02:25:49Ce sont des jeunes qui ont le sourire
02:25:51Qui sont je me permets de le rappeler
02:25:53Pour la plupart d'entre eux des sportifs amateurs
02:25:55Puisque ce sont des disciplines olympiques
02:25:57Qui s'entraînent depuis 4 ans dans la bonne humeur
02:25:59Dans le dépassement de soi pour venir briller
02:26:01Une fois dans leur vie
02:26:03Aux Jeux Olympiques qui n'ont rien demandé à personne
02:26:05Qui sont peut-être d'ailleurs pour beaucoup d'entre eux
02:26:07Opposés à la politique de Benyamin Netanyahou
02:26:09Mais on leur a mis une cible
02:26:11Dans le dos et on continue de les stigmatiser
02:26:13Un tout dernier mot pour conclure en 20 secondes
02:26:15S'il vous plaît Franck
02:26:17Après cette image
02:26:19En fait c'est très bien
02:26:21Merci de terminer sur cette belle image des athlètes
02:26:23Qui eux rappellent ce que c'est que l'espoir olympique
02:26:25Ils rappellent que eux ils sont venus pas pour faire de la propagande
02:26:27Pas pour dire vive Netanyahou
02:26:29Vive telle ou telle ou telle partie
02:26:31Ils sont venus là uniquement pour participer
02:26:33A un grand grand grand moment sportif
02:26:35Et montrer qu'Israël est une grande nation de sport aussi
02:26:37Une nation ambisport
02:26:39Et vous allez le voir aussi dans pas longtemps
02:26:41Malheureusement à cause de la guerre
02:26:43Ils ont énormément d'handicapés
02:26:45Qui se sont convertis dans le sport
02:26:47En ambisport
02:26:49Pour la délégation israélienne
02:26:51Non peut-être pas basket
02:26:53C'est une bonne nation en basket
02:26:55Très bon judo
02:26:57Très très bon judo en équipe
02:26:59Je vais pas défendre Israël
02:27:01Je préfère que les médailles soient françaises
02:27:03Si vous permettez
02:27:05Pourquoi pas sur le podium
02:27:07Aux côtés de Teddy Riner un israélien
02:27:09Qui a gagné Roland Garros
02:27:11Ils sont très très bons en tennis
02:27:13Merci beaucoup Franck
02:27:15C'est toujours un plaisir de vous entendre
02:27:17Et à bientôt je l'espère sur ce même plateau
02:27:19Il nous reste 5 grosses minutes
02:27:21J'aimerais qu'on fasse un rapide tour de table
02:27:23Autour de cette décision historique
02:27:25Joe Biden qui s'adressera à la nation américaine
02:27:27Dans les prochains jours
02:27:29Hier vous le savez tous
02:27:31Il a renoncé à briguer un second mandat
02:27:33A 4 mois du vote pour la Maison Blanche
02:27:35Il a pris une décision sans précédent
02:27:37Une décision qui semblait
02:27:39Devenir inéluctable
02:27:41Vu la fragilité de l'homme
02:27:43Kamala Harris a pris la parole
02:27:45Depuis cette fameuse annonce
02:27:47C'était un événement prévu à la Maison Blanche
02:27:49Elle a eu un mot pour celui
02:27:51Qui ne briguera pas un nouveau mandat
02:27:57L'héritage de Joe Biden
02:27:59Au cours des 3 dernières années
02:28:01Est inégalé dans l'histoire moderne
02:28:03Il a déjà surpassé l'héritage
02:28:05De la plupart des présidents
02:28:07Qui ont eu deux mandats
02:28:09Et j'ai pu en témoigner
02:28:11Jour après jour
02:28:13Notre président Joe Biden
02:28:15Se bat pour le peuple américain
02:28:17Et nous lui en sommes reconnaissants
02:28:19Amoury Brele
02:28:21Je sais que vous connaissez particulièrement
02:28:23La situation américaine
02:28:25Ce retrait n'est pas vraiment une surprise
02:28:27Même si ça a pris tellement de temps
02:28:29Que chacun se demandait
02:28:31Si Joe Biden allait renoncer un jour
02:28:33Oui c'est une décision tardive
02:28:35Mais sage qu'a prise Joe Biden
02:28:37Sous la pression
02:28:39Et qui laisse Kamala Harris
02:28:41A la tête d'un parti démocrate
02:28:43Très divisé sur le fond
02:28:45On rappelle juste qu'elle est la favorite
02:28:47Et qu'elle a même été adoubée
02:28:49Par Joe Biden
02:28:51Mais officiellement elle n'est pas encore
02:28:53La candidate démocrate pour la Maison Blanche
02:28:55Elle le sera soit lors d'un roll call
02:28:57D'un vote virtuel début août
02:28:59Soit lors de la convention
02:29:01Elle ne sera pas la ou le candidat
02:29:03Ceux qui voudraient la défier
02:29:05Vont au suicide
02:29:07Et même ceux qui étaient aujourd'hui
02:29:09Les principaux rivaux ont finalement apporté
02:29:11Son soutien ces derniers jours
02:29:13Donc elle est aujourd'hui la favorite de son camp
02:29:15Face à un candidat Trump
02:29:17Qui aujourd'hui avec elle sont au coup d'un coup
02:29:19Dans les sondages
02:29:21Là on a ces images à Wilmington
02:29:23Sur ce qui semble être une base militaire
02:29:25Où a atterri Kamala Harris
02:29:27Pour un nouveau déplacement
02:29:29Le choix de la sagesse
02:29:31Il était nettement au dessus
02:29:33D'ailleurs dans les sondages il y a quelques semaines
02:29:35Par rapport à Kamala Harris
02:29:37Mais aujourd'hui elle l'avait dépassée
02:29:39Kamala Harris en 2021
02:29:41Elle a fait quelques bourdes
02:29:43Ce qui lui avait valu un petit peu
02:29:45De s'écarter médiatiquement
02:29:47C'est d'ailleurs parmi les 4 derniers
02:29:49Vice-présidents la moins populaire
02:29:51En termes de bourde
02:29:53Elle a trouvé son maître quand même
02:29:55Si je puis me permettre
02:29:57J'allais me permettre de dire
02:29:59Mais Joe Biden a tellement paru
02:30:01Presque sénile
02:30:03Je suis désolé
02:30:05On n'a pas le bilan de santé
02:30:07De M. Biden
02:30:09On va quand même respecter la personne
02:30:11Du chef de l'état des Etats-Unis
02:30:13Trump est aussi clivant
02:30:15Il est très populaire mais en même temps détesté
02:30:17Quand on regarde les enquêtes d'opinion
02:30:19D'ailleurs il n'y a pas une énorme différence
02:30:21Entre Kamala Harris et Joe Biden
02:30:23Vous me tendiez une belle paire
02:30:25Ce n'est pas une question de moquerie
02:30:27Très loin de nous l'envie de se moquer de Joe Biden
02:30:29Mais pour rappeler simplement
02:30:31Images à l'appui que c'était devenu impossible
02:30:33Regardez les récentes
02:30:35Ou même sur les 4 années
02:30:37Quelques-unes des bourdes les plus marquantes
02:30:39Du président américain
02:30:55Je me suis assis et j'ai dit
02:30:57L'Amérique est de retour
02:30:59Et Mitterrand d'Allemagne
02:31:01Je veux dire de France
02:31:03Dans les prochains jours
02:31:05Nous allons nous joindre
02:31:07A nos ennemis de Jordanie
02:31:09Et autres en opérant
02:31:11Des largages de nourriture
02:31:13Et autres biens en Ukraine
02:31:15Nous allons chercher
02:31:17A ouvrir d'autres voies
02:31:19De ravitaillement
02:31:21Et d'innovation
02:31:23Nous allons chercher
02:31:25A ouvrir d'autres voies
02:31:27De ravitaillement
02:31:29En Ukraine
02:31:31Peut-être un corridor maritime
02:31:33Mesdames et Messieurs
02:31:35Le Président Poutine
02:31:37Président Poutine
02:31:39Vous allez battre
02:31:41Le Président Poutine
02:31:43Président Zelensky
02:31:45Je veux juste dire
02:31:47Que oui effectivement
02:31:49Il est fragile
02:31:51Quand on a un président
02:31:53Qui confond les pays
02:31:55Qui confond les présidents
02:31:57Il est fragile
02:31:59Donc il faut qu'il laisse la place
02:32:01Et même pour le bien-être des Etats-Unis
02:32:03C'est très bien
02:32:05N'oublions pas que c'est la première puissance mondiale
02:32:07Et elle est très influente dans le monde
02:32:09Et c'est très important d'avoir
02:32:11Quelqu'un qui tient la route
02:32:13En vrai c'est plutôt le sens
02:32:15De la parole publique
02:32:17Et de la parole des politiques
02:32:19De la tour de Ried
02:32:21Et dissimuler volontairement
02:32:23L'état de fragilité incontestable
02:32:25De Joe Biden
02:32:27Le sens de la parole publique aux Etats-Unis
02:32:29Elle compte, le mensonge compte
02:32:31Et on saura dans les prochaines semaines
02:32:33Si effectivement c'était un mensonge
02:32:35Ou non mais a priori on se dirige plutôt vers un mensonge
02:32:37Et on verra l'issue de cette élection
02:32:39Qui nous emmènera jusqu'au mois de novembre prochain
02:32:41Aux Etats-Unis
02:32:43Merci à tous les 4 d'avoir participé à cette émission
02:32:45Petite mention spéciale à Maury
02:32:47Martin Mazur a préparé cette émission avec Céline Génaud, Coralie Deleplace, Valérie Aknin,
02:32:52Noemi Hardy avec un spécial merci à Noemi qui m'a fait des fiches,
02:32:55j'ai jamais eu des fiches aussi belles.
02:32:57C'était haut en couleurs, c'était magnifique.
02:32:59Merci à tous, on va se retrouver demain pour un nouveau rendez-vous de 100% politique.
02:33:03Très bonne nuit à tous.