• il y a 3 mois
Tous les soirs et pendant tout l’été, CNEWS vous propose un rendez-vous consacré à la politique de 21h à minuit

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00:00:00Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver 100% politique parce que tout est politique
00:00:05avec Gauthier Lebray comme chaque soir autour de la table, bien sûr, médaille d'or des
00:00:08journalistes politiques, merci d'être présente, Noémie Allioua, médaille d'or des journalistes
00:00:13essayistes, bienvenue sur ce plateau, Jean-Michel Fauvergues, médaille d'or des chefs du Red,
00:00:20ancien chef du Red, bien sûr, plaisir de vous retrouver, on est ensemble pendant trois
00:00:24heures en direct sur CNews jusqu'à minuit, J-1 bien sûr avant cette cérémonie d'ouverture
00:00:29plus que quelques heures à patienter, donc demain 19h30, coup d'envoi de ce spectacle
00:00:35qu'on espère tous magnifique et surtout on espère qu'il se déroule dans les meilleures
00:00:39conditions, on le sait déjà, ça va être une journée noire pour les riverains, les
00:00:43touristes, enfin surtout les riverains sur le plan de la circulation à la fois dans
00:00:46Paris et sa région, il va falloir anticiper, on va vous en dire plus, on va d'ailleurs
00:00:50prendre tout de suite, avant de commenter l'actualité ensemble en plateau, prendre
00:00:54tout de suite la direction du cœur de la capitale, on peut difficilement être plus
00:00:57au cœur de Paris avec Notre-Dame en arrière-plan, bonsoir Juliette Salatte accompagnée de Florian
00:01:02Paume dans le quatrième arrondissement et au centre de Paris, atmosphère j'ai envie
00:01:07de vous dire à quelques heures entre les riverains, les touristes, les forces de l'ordre,
00:01:11les QR-Code, à quelques heures de cette cérémonie d'ouverture, que disent les gens autour
00:01:15de vous, comment ça se passe, qu'avez-vous observé, vous qui arpentez la capitale ces
00:01:19dernières heures ?
00:01:20Alors vous l'avez dit, on est devant, on est au niveau d'un barrage tenu par la gendarmerie
00:01:28et la police nationale, dans un quartier, vous l'avez dit, au cœur de la capitale,
00:01:33très fréquenté par les touristes notamment, qui pour accéder aux quais de Seine qui sont
00:01:37strictement interdits, doivent montrer patte blanche, c'est-à-dire grâce à cette accréditation
00:01:43sous forme de QR-Code, sans ça il est impossible de passer, alors ça les riverains et les
00:01:49touristes l'ont bien compris, on va le dire, le passage au niveau de ce barrage est plutôt
00:01:54fluide, tout le monde dégaine son place et accède assez rapidement au lieu, en revanche
00:02:00ça s'annonce beaucoup plus compliqué à compter de demain, puisque pour commencer,
00:02:05ce pont derrière moi, comme tous les autres ponts de la capitale qui sont au cœur du
00:02:10spectacle de la cérémonie d'ouverture des JO, ils seront fermés à la circulation
00:02:16automobile à partir de 13h, 18h pour les piétons, suspens encore concernant une potentielle
00:02:23fermeture du périphérique demain dans son entièreté ou seulement une partie, on verra,
00:02:28la préfecture doit encore trancher, de toute façon, si vous êtes automobiliste, la préfecture
00:02:33de police de Paris vous déconseille de prendre votre véhicule après 10h du matin, c'est
00:02:41toute l'Île-de-France qui est classée noire par bison futé, donc pour les départs en
00:02:45vacances, prenez la voiture avant 10h demain matin ou reportez votre départ à dimanche.
00:02:50Oui, je pense qu'il va plutôt falloir prendre cette option-là, en effet, Juliette Sadat
00:02:54avec Florian Paume, merci beaucoup, on va vous retrouver, vous êtes notre fil rouge
00:02:57avec Florian Paume tout au long de la soirée, on va vous retrouver avec un restaurateur
00:03:02qui se mort les doigts à lieu de cette première semaine olympique, parce que c'est vrai
00:03:07que c'est assez compliqué en espérant que ça aille mieux et puis on vous retrouvera
00:03:10un petit peu plus tard également dans la soirée pour voir comment tout ça se finalise,
00:03:14merci beaucoup et à tout à l'heure, donc à notre équipe CNews dans les rues de Paris
00:03:17ce soir.
00:03:18Jean-Michel Fauvergues, c'est les JO, c'est comme ça, qu'est-ce que je voulais que je
00:03:21vous dise, c'est un mauvais moment à passer ?
00:03:23C'est un bon moment à passer en regardant les épreuves, maintenant, quand on est parisien
00:03:29effectivement je pense qu'il vaut mieux rester chez soi et ou alors il y a beaucoup de parisiens
00:03:33qui sont partis déjà, mais effectivement le service d'ordre, vous l'avez vu, est
00:03:37très imposant, il y a beaucoup de contraintes, beaucoup de QR codes, beaucoup de barrières,
00:03:44les policiers eux-mêmes à un certain moment ne savaient pas trop comment agir, ça va
00:03:48un peu mieux aujourd'hui, c'est en train de se mettre en route et voilà, et puis les
00:03:53choses vont aller de l'avant.
00:03:56J'envoie la chandelle Noemi Eliwa, selon vous.
00:03:59On espère en tout cas que ça se passera bien demain soir, ça dépendra de la façon
00:04:02dont c'est organisé, la façon dont les défis sécuritaires qu'on les appelle sont maîtrisés,
00:04:07ce qui est certain c'est que...
00:04:08Est-ce que vous comprenez quand vous voyez tout ça, vous dites bon je comprends, c'est
00:04:11le plus gros événement mondial, on est obligé d'être à la hauteur, ou alors on
00:04:15aurait peut-être pu faire les choses différemment ?
00:04:16Je vais vous dire, si le dispositif de sécurité avait été moindre, on l'aurait critiqué.
00:04:20Là quelque part c'est rassurant de savoir que tout a été mis en oeuvre pour protéger
00:04:23le plus grand événement qui a jamais eu lieu à Paris, on l'a dit, on attend 15 millions
00:04:27de touristes, on les attend toujours, mais malgré tout on attend énormément de monde
00:04:31dans cette capitale, il faut qu'elle soit sécurisée.
00:04:33Par contre ce qu'on peut reprocher aux autorités, c'est le fait qu'ils ne l'aient pas organisé
00:04:38en amont.
00:04:39On a l'impression que rien n'a été anticipé à l'avance, pourquoi est-ce qu'ils n'ont
00:04:42pas prévenu les commerçants auparavant sur le fait par exemple qu'il y aurait des grillages.
00:04:46C'est ça qu'on peut reprocher aux autorités, c'est pas de mettre en place un dispositif
00:04:50pharaonique, c'est le fait de ne pas l'avoir suffisamment organisé, de ne pas avoir suffisamment
00:04:54prévenu les commerçants, de ne pas avoir prévenu aussi les gens avec cette histoire
00:04:57de QR code.
00:04:58C'est très important ce que vous venez de dire, parce que justement le restaurateur
00:05:01et tous les restaurateurs qui sont dans les zones rouges ou grises nous disent, et on
00:05:07l'entendra tout à l'heure en direct et pour l'avoir eu tout à l'heure au téléphone
00:05:10avec Martin Mazur, on a un petit peu préparé l'interview évidemment, c'est en fait
00:05:13que personne ne leur a rien dit, ils se sont retrouvés un petit peu face au fait accompli
00:05:17de ces blocages, de ces accès très compliqués et le chiffre d'affaires en baisse qui va
00:05:22avec.
00:05:23Gauthier, entre sécurité faite et liberté de circuler, est-ce qu'on a réussi à trouver
00:05:31l'équilibre idoine ?
00:05:32Non, il n'y a pas d'équilibre, tout est mis sur la sécurité.
00:05:36Pour la cérémonie d'ouverture, ce qu'on peut espérer pour les restaurateurs, c'est
00:05:40que ces grilles disparaissent rapidement, puisque c'est la promesse des autorités,
00:05:44après la cérémonie.
00:05:45Donc samedi soir, dimanche matin, normalement il n'y a plus de grilles à vérifier sur
00:05:51le terrain ce week-end.
00:05:53Donc le paquet est mis sur la sécurité, je suis d'accord évidemment que si ça n'avait
00:05:57pas été fait, que s'il y avait eu le moindre problème, la critique aurait été violente
00:06:00contre le ministre de l'Intérieur qui d'ailleurs joue très gros demain, il ne va pas vivre
00:06:05cette cérémonie d'ouverture comme tout le monde, parce que le moindre pépin, la foudre
00:06:10lui tombe dessus.
00:06:11Après évidemment que les restaurateurs auraient pu être mis au courant et il y a une jurisprudence
00:06:16Covid, on a l'impression, le retour des attestations, le retour des QR codes, le retour des restaurateurs
00:06:22qui perdent un chiffre d'affaires fou et qui demandent un dédommagement alors qu'il
00:06:26y a 3200 milliards de dettes et on peut poser une question, sans avoir une levée de bouclier,
00:06:31fallait-il faire la cérémonie d'ouverture sur la Seine ?
00:06:34Peut-être que samedi matin, tout le monde répondra oui à cette question, c'est formidable,
00:06:38c'est la plus belle cérémonie d'ouverture des Jeux, on a quand même le droit de s'inquiéter,
00:06:42on a quand même le droit de critiquer quand on est restaurateur et quand on est ministre
00:06:45des Sports, on n'a pas à dire, jouer contre les Jeux, c'est jouer contre la France, puisque
00:06:50c'est ce qu'a dit Amélie Oudéa-Castera ce week-end dans les colonnes du journal du
00:06:53dimanche, parallèlement à cela, il y avait les restaurateurs qui se plaignaient, donc
00:06:57les restaurateurs qui se plaignent, ils jouent contre la France ? Non, ils participent aussi
00:07:00au rayonnement de la France, tous les jours et pas seulement, pendant 15 jours, pendant
00:07:04les Jeux, tous les 50 ans ou les 60 ans, quand c'est Paris qui obtient les Jeux.
00:07:08Il y a d'autres réalités, les hôtels ne sont pas remplis, vous disiez que les habitants
00:07:11avaient fui la ville, c'est donc des Jeux sans les habitants, sans les commerçants
00:07:16en bord de Seine et sans les touristes.
00:07:18Il ne faut pas non plus exagérer, il y a des Parisiens, il y a des touristes, il y a 15
00:07:20millions de touristes qui sont attendus, alors ils ne sont peut-être pas encore là.
00:07:23Non, on n'exagère pas, vous trouvez que la ville est remplie de Parisiens ?
00:07:26Écoutez, moi j'ai la chance d'habiter dans Paris, je suis descendu faire quelques
00:07:30cours ce matin, je n'étais pas tout seul dans la rue, il ne faut pas exagérer non
00:07:34plus.
00:07:35Je n'ai pas dit que tout le monde était parti, Jean-Michel Faubert le disait lui-même,
00:07:38il y a des Parisiens qui ont, évidemment vous le savez, vous êtes là parce que vous
00:07:42devez travailler, mais sinon vous seriez à Biarritz, vous ne seriez pas revenu.
00:07:45Les attaques personnelles à l'antenne comme ça, je ne suis pas content.
00:07:49C'est vrai que la ville est un petit peu désertée, on ne peut pas dire la même chose.
00:07:54Tout est formidable avec Julien Pasquet sur Je suis le jour, on ne peut pas émettre la
00:07:58moindre critique.
00:07:59On ne peut pas émettre la moindre critique, c'est un ancien journaliste sportif, donc
00:08:03vous ne pouvez pas critiquer, ils sont précarés.
00:08:05Je vous explique.
00:08:06Vous êtes avec nous la semaine prochaine, Gauthier ?
00:08:08Je pars en vacances.
00:08:09On va en parler au planning.
00:08:10Je suis content.
00:08:11Niveau d'alerte, parce qu'il a quasiment défloré tout le conducteur en trois minutes
00:08:14Gauthier Lebret, mais c'est vrai que vous avez raison, le niveau d'alerte, on en parle
00:08:18depuis de nombreux jours, mais là c'est vraiment, on est dedans, c'est dans 22 heures et 15
00:08:22minutes la cérémonie d'ouverture.
00:08:25Niveau d'alerte, c'est de sécurité maximale dans les rues parisiennes, on vient de le
00:08:28voir avec nos envahis spéciaux, les autorités redoutent des passages à l'acte, d'individus
00:08:33pourquoi pas radicalisés.
00:08:34La France est une cible, notamment en termes de cyberattaques.
00:08:37Gabriel Attal en a parlé aujourd'hui et s'est voulu plutôt rassurant, même si la menace
00:08:42est bien présente, il était en visite à l'Agence nationale de sécurité des systèmes
00:08:46d'information.
00:08:47Écoutez le Premier ministre démissionnaire.
00:08:48Nous sommes prêts, la France est prête à accueillir ces jeux.
00:08:55Évidemment, la sécurité est l'enjeu clé de ces jeux, la sécurité de chacune et de
00:09:00chacun.
00:09:01Nous sommes une cible, d'une manière générale, nous le sommes, d'autant plus au moment où
00:09:06nous accueillons le monde à l'occasion de ces jeux, plusieurs millions de spectateurs
00:09:11qui vont se rendre et qui se rendent actuellement en France, et le monde qui aura les yeux rivés
00:09:15sur la France à l'occasion de ces jeux.
00:09:17Nous sommes une cible, il y aura, ça m'a été redit ici par les équipes, il y aura
00:09:23des cyberattaques.
00:09:24L'enjeu, c'est d'en limiter au maximum la portée.
00:09:26Jean-Michel Fauvergne, quels sont les scénarios les plus redoutés par l'exécutif et évidemment
00:09:33par le ministre de l'Intérieur en premier lieu ? Les cyberattaques, on en parle beaucoup,
00:09:37c'est ce qui semble le plus redouté, le plus évident ces derniers jours.
00:09:40Les cyberattaques, il y en aura, qu'elles soient importantes ou moins importantes.
00:09:45Vous me demandez quelle est la chose la plus redoutée, c'est qu'il y a une conjonction
00:09:51de menaces qui se mettent en marche en même temps, des cyberattaques.
00:09:55Ce qui est le plus redouté, c'est l'attentat terroriste.
00:09:59Les choses sont prises en main de ce point de vue-là, mais on n'est jamais à l'abri
00:10:02de ça.
00:10:03En 2016, j'étais à la tête du Raid et je sécurisais l'euro 2016, où tout le monde
00:10:09avait dit qu'il ne fallait surtout pas faire l'euro, on l'a fait et ça s'est plutôt
00:10:12bien passé.
00:10:13C'est mal fini pour la France, mais ça s'est bien passé en termes sécuritaires.
00:10:16C'est autre chose.
00:10:17Je plaisante.
00:10:18On a retrouvé le chemin de la victoire après, ceci étant, il n'y a pas eu d'attentat
00:10:26sur l'euro, mais en même temps, rappelez-vous, il y a eu l'attentat de Montigny-en-Ville,
00:10:31donc il peut y avoir des attentats et d'autres attaques à l'extérieur.
00:10:35C'était une question que j'allais vous poser, mais comme vous l'évoquez, parlons-en,
00:10:39c'est vrai que tout le paquet est mis sur les sites olympiques et sur la région parisienne,
00:10:43et forcément, on se dit que s'il y a eu une attaque d'opportunité à avoir, c'est
00:10:48peut-être sur des régions un peu moins surveillées, et c'est ce qu'on peut craindre aussi.
00:10:51Oui, bien sûr, mais il n'y a aucun endroit du territoire national qui a délaissé, d'une
00:10:56manière générale.
00:10:57Par définition, il y a peut-être moins d'effectifs que d'habitude dans certains territoires.
00:11:01Il y a des maires de province qui disaient qu'ils avaient beaucoup moins de policiers
00:11:07qu'à l'accoutumée, et alors que même ça peut être des stations balnéaires.
00:11:10Oui, alors les renforts effectivement sur les stations balnéaires ont été diminués.
00:11:17Notamment les CRS qui s'occupent de la baignade régulièrement l'été.
00:11:19Bien sûr, parce qu'ils s'en occupent ailleurs, et puis on a la Calédonie aussi.
00:11:23Bien sûr.
00:11:24Donc du coup, il y a quand même des effectifs traditionnels un peu partout, mais ce qu'on
00:11:33s'aperçoit aujourd'hui, c'est qu'on a entre 35 et 45 000 policiers et gendarmes,
00:11:39ce qui fait qu'on a des policiers et des gendarmes partout.
00:11:41Ça veut dire qu'on a beaucoup de police et de gendarmerie d'une manière générale,
00:11:45et que peut-être après ces Jeux, il faudra se poser la question, les Français se la
00:11:48poseront sans doute, de savoir si on anticipe et si ça se passe bien, ce que je souhaite.
00:11:55Ils se diront, ça s'est bien passé, on a vu du flic partout et du gendarme partout
00:12:00pendant les Jeux.
00:12:01On en veut encore.
00:12:02Où sont-ils quand il n'y a pas de Jeux ?
00:12:04Bon, certains seront en récupération et en vacances.
00:12:06J'ai vu la parole du ministre de l'Intérieur qui a dit que la délinquance a été ramenée
00:12:09à zéro grâce aux 40 000 policiers en Ile-de-France, donc si il dit ça, c'est qu'il peut embaucher
00:12:14évidemment.
00:12:15Mais bien évidemment.
00:12:16Quasiment à zéro.
00:12:17C'est pas la peine.
00:12:18D'ailleurs, c'est critiqué cette déclaration-là.
00:12:20Oui, oui.
00:12:21Mais c'est pas la peine de se le chiser.
00:12:22Parce qu'il y a eu des actes de délinquance qu'on n'a pas, d'ailleurs, relatés.
00:12:24On n'évitera jamais les actes de délinquance, mais à partir du moment où vous avez de
00:12:29la présence sur la voie publique, de la présence importante sur la voie publique,
00:12:33et à partir du moment où cette présence est corrôlée avec une justice qui rend la
00:12:38justice réellement, eh bien vous faites baisser la délinquance.
00:12:41Le ministre de l'Intérieur, ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui s'est
00:12:45de nouveau exprimé aujourd'hui en marge de sa rencontre avec les différents policiers
00:12:49étrangers.
00:12:50On sait qu'il y a des policiers de 44 pays, qu'il y a des sécurités.
00:12:521 750 policiers issus de 44 pays, très précisément.
00:12:56Avant de l'entendre sur ces effectifs-là, écoutez-le globalement sur le défi sécuritaire
00:13:00qui attend la France.
00:13:01Demain, il y aura à Paris 45 000 policiers et gendarmes mobilisés.
00:13:07Dans une journée normale de Jeux Olympiques à Paris, ce sera 30 000.
00:13:10Là, c'est 45 000 mobilisés qui vont permettre à la fois la sécurisation de la cérémonie
00:13:16d'ouverture en tant que telle, c'est-à-dire du pont de l'Arsenal jusqu'au Trocadéro
00:13:19où descendent les athlètes avec non seulement ces bateaux qui vont avoir les délégations
00:13:25qui vont se présenter au public parisien, mais également des scènes culturelles que
00:13:29je ne vais pas dévoiler ici, mais qui fera qu'entre 19h et quasiment minuit, Paris sera
00:13:35une fête.
00:13:36C'est 45 000 policiers et gendarmes qui seront rien qu'à Paris demain et il y a à peu près
00:13:4180 000 policiers et gendarmes qui seront sur le reste du territoire national.
00:13:44C'est-à-dire qu'il n'y aura jamais eu autant de force de l'ordre en même temps sur le
00:13:46territoire national.
00:13:47Gauthier Lebray, on sait que le ministre de l'Intérieur ne sera plus à Beauvau dans
00:13:52quelques semaines au maximum.
00:13:54Pour autant, il a donné rendez-vous à la mi-août.
00:13:58Est-ce que sans galvauder le terme, on peut dire que pour Gérald Darmanin, il s'agit
00:14:03du défi d'une vie ?
00:14:04Gérald Darmanin Bien sûr, s'il y a le moindre pépin,
00:14:08sa carrière politique, il ne faut jamais être définitif et dire s'arrête, mais sera très
00:14:14compliqué.
00:14:15Il l'avait tellement bien compris qu'il voulait s'éviter d'être ministre de l'Intérieur
00:14:19pendant cette période.
00:14:20Souvenez-vous, pendant la campagne des législatives, il avait déjà enlevé la cravate, il disait
00:14:24qu'il voulait redevenir député et siéger à l'Assemblée nationale et ne plus être
00:14:28Place Beauvau.
00:14:29Ce qu'il n'avait pas anticipé, c'est qu'on peut être maintenant ministre démissionnaire
00:14:32et en même temps député grâce à la nouvelle formule trouvée par Emmanuel Macron avec
00:14:38quelques libertés sur la Constitution, en tout cas quelques libertés d'interprétation.
00:14:42Il avait déjà dit « mon successeur n'aura qu'à mettre ses pieds dans des chaussons,
00:14:46il a tout préparé depuis 4 ans, il n'a qu'à appuyer sur un bouton et faire le
00:14:51job et suivre le plan à la lettre ». Les potentiels successeurs, Éric Ciotti m'avait
00:14:56dit un jour « c'est des chaussons remplies de morceaux de verre », puisque évidemment
00:15:00c'est très compliqué et c'est un moment pour un ministre de l'Intérieur totalement
00:15:06décisif.
00:15:07Donc oui, je vous le disais tout à l'heure, il ne va pas regarder la cérémonie d'ouverture
00:15:10comme tous les autres spectateurs, évidemment qu'il aura la boule au ventre et qu'il
00:15:13commencera à l'après, parce que tout le monde a rappelé qu'il a été le ministre
00:15:17de l'Intérieur au moment du Stade de France, de la finale de la Ligue des champions, et
00:15:21qu'après il a expliqué que c'était, vous vous souvenez, les spectateurs anglais,
00:15:25ce n'est absolument pas ce qui s'est passé.
00:15:26Donc ça poursuit un peu ce qui s'est passé au Stade de France, si demain tout se passe
00:15:30bien, si cette quinzaine se passe formidablement bien, ça sera à son crédit et ce sera une
00:15:34manière d'effacer une bonne fois pour toutes le souvenir du Stade de France pour lui.
00:15:37Avant de l'entendre sur les policiers étrangers qui seront là en renfort, un mot sur ce
00:15:42défi d'une vie comme je le nomme, est-ce que c'est galvaudé selon vous ?
00:15:45Je rejoins ce que dit Gauthier, c'est-à-dire qu'il sera comptable de ce qui arrivera demain
00:15:48soir, ça fait quatre ans qu'il prépare cet événement, c'était encore préparé
00:15:51en amont, quoi qu'il arrive, demain soir il ne va pas beaucoup respirer, il va attendre
00:15:55de savoir ce qui va se passer, malgré tout il explique régulièrement que tous les moyens
00:15:59ont été mis en place, et c'est pour ça qu'on peut comprendre d'une certaine façon
00:16:02tout ce dispositif de sécurité dont on a parlé avec ces QR codes, ces grillages, etc.,
00:16:06mais tout ça a évidemment été mis en place pour une raison, c'est garantir la sécurité
00:16:09de demain soir et Gérald Darmanin sera comptable de ce qui arrivera demain soir, pour le bon
00:16:14comme pour le mauvais.
00:16:15Il a prévenu pour cette séminaire à 19h30, au-delà de 18h30, si jamais vous nous regardez
00:16:19et que vous avez des billets, vous ne serez plus en possibilité d'accéder, donc vous
00:16:22venez vraiment très très en avance.
00:16:241750 policiers étrangers, 44 pays pour aider à sécuriser les visiteurs étrangers, Gérald
00:16:29Darmanin les a reçus, écoutez ce qu'il en dit.
00:16:31Il y a donc, avec ces 250.000 policiers et gendarmes français, aujourd'hui 1.800 à
00:16:39peu près, policiers et gendarmes étrangers, qui peuvent pour la plupart du temps porter
00:16:44leur arme, puisque nous avons les accords soit européens, soit bilatéraux avec eux,
00:16:48et notamment vous l'avez compris aussi beaucoup de chiens, de chiens anti-explosifs, de chiens
00:16:53qui sont des chiens d'attaque, qui nous aident bien sûr, des gens qui protègent leur pays,
00:16:57qui protègent leur délégation, de 44 pays différents.
00:17:01Indispensable de voir vos confrères de l'étranger venir nous prêter main-forte, certains y
00:17:07ont vu un symbole d'une forme de perte de souveraineté, est-ce qu'il faut...
00:17:11Souvenez-vous du tweet de Valérie Boyer, il y a une dizaine de jours, la sénatrice,
00:17:15qui disait malgré sa proximité avec les frères musulmans et le Hamas, le Qatar défilant
00:17:19dans Paris, épaule nos forces de l'ordre pour les JO, bientôt la Chine ou encore la
00:17:23Russie.
00:17:24Donc certains ont quand même aboyé, au moment où...
00:17:26On peut poser des questions sur certains policiers, après la priorité c'est la sécurisation
00:17:32de toutes et tous.
00:17:33Est-ce qu'on a besoin de ces policiers de l'étranger ?
00:17:35Oui, on en a besoin, d'abord c'est pas nouveau, ça n'est pas du tout nouveau, ça se fait
00:17:41à chaque grosse organisation, gros événement, ensuite ces policiers-là servent à faire
00:17:49le relais avec leur délégation quelquefois, souvent avec leur pays, et donnent un coup
00:17:54de main sur...
00:17:55Alors il y a des policiers qui sont spécialisés maîtres-chiens, il y a des policiers spécialisés
00:18:00explosifs, etc.
00:18:01Ils sont aussi dans le technique, ils vont renforcer le technique, donc ça c'est quelque
00:18:03chose d'important.
00:18:04Les accords de primes, qui sont des accords européens, nous permettent pour le coup avec
00:18:09six pays d'être vraiment bloqués, de pouvoir s'échanger des fonctionnaires de police.
00:18:15Ça va au-delà des quatre pays représentés.
00:18:17Bien sûr, le Qatar, vous l'avez signalé.
00:18:19Donc du coup, oui, c'est quelque chose d'important, de nécessaire, mais tout ça est mis en musique
00:18:28parce qu'ils sont représentés aussi, eux, comme la sécurité privée, comme la police,
00:18:33comme la gendarmerie, comme l'armée, comme même la police municipale, dans le cadre
00:18:37d'un centre national de commandement stratégique qui est important.
00:18:41C'est ça que je voulais vous demander.
00:18:42Comment on coordonne tout ça ? Comment on coordonne les policiers, les gendarmes, les
00:18:46forces privées, les forces étrangères, les policiers étrangers, tout ça autour
00:18:50d'une même et d'une unique voie ?
00:18:52C'est le nœud du problème et c'est, à mon avis, le nœud de la réussite.
00:18:56En fait, en réalité, vous savez qu'il y a beaucoup de forces privées de sécurité,
00:19:01un tout petit peu moins que ce qui était attendu, mais tout ça se coordonne avec un
00:19:06centre de coordination dans lequel il y a un chef sur Paris, c'est évidemment le préfet
00:19:11de police dont je rappelle qu'il était un ancien secrétaire d'État et donc il connaît
00:19:15bien son...
00:19:16Laurent Nunez.
00:19:17Laurent Nunez qui connaît bien le jeu.
00:19:18Donc oui, la coordination, c'est quelque chose d'important.
00:19:21Pourquoi ? Parce que la coordination permet de remonter du terrain une menace, d'intervenir
00:19:27sur cette menace qui a été signalée par qui que ce soit, par un garde privé, par
00:19:32un étranger, un policier étranger, par un gendarme ou par un policier, de pouvoir intervenir
00:19:36rapidement et de pouvoir restructurer les services d'ordre s'il y a des mouvements
00:19:42à droite ou à gauche.
00:19:43Noémie ?
00:19:44On va aller voir Claude Moniquet.
00:19:45Pour expliquer le tweet de Valérie Boyer, ce qui choquait par rapport au Qatar, c'était
00:19:49la mise en scène de blindés autour des Champs-Élysées en plein Paris et cette photo-là de blindés
00:19:55Qataris, si vous voulez, c'était assez choquant de se dire qu'on ait besoin effectivement
00:20:00dans un événement peut-être aussi important, mais malgré tout, d'importer des forces
00:20:04de l'ordre et cette image-là était malgré tout assez choquante.
00:20:07Retour à cette menace, notamment terroriste qui inquiète les autorités, qui font tout
00:20:11pour l'ajuguler que rien n'arrive, la preuve d'ailleurs, et cette coopération d'ailleurs
00:20:16avec des pays amis, puisque sept personnes ont été interpellées aujourd'hui en Belgique
00:20:22après une vague de perquisitions à travers tout le pays, ciblant les activités d'un
00:20:25groupe terroriste et la possible préparation d'un attentat, c'est le parquet belge qui
00:20:30a communiqué, parquet fédéral belge, tous les intéressés sont soupçonnés, je cite,
00:20:34de participation aux activités d'un groupe terroriste, de financement de terrorisme
00:20:37et de préparation d'attentats terroristes.
00:20:40Écoutez ce qu'en a dit Gérald Darmanin cet après-midi, et puis Claude Moniquet qui
00:20:43est avec nous et qu'on remercie, nous en dira peut-être un petit peu plus.
00:20:48Nous n'avons pas de menaces caractérisées, mais nous faisons extrêmement attention,
00:20:52évidemment, dans le contexte que nous connaissons.
00:20:53Est-ce qu'il y a une opération antiterroriste en Belgique ? Est-ce qu'elle a un lien avec
00:20:56les Jeux olympiques en France, puisque vous venez de nous protéger ?
00:20:58Ce que je peux vous dire, c'est que nous remercions nos partenaires belges pour cette opération
00:21:03d'ampleur, nous attendons d'avoir des éléments plus précis.
00:21:06Il n'y a pas eu d'arrestation en France ?
00:21:08Nous n'en avons pas eu en France, en lien avec cette opération.
00:21:13Nous attendons des éléments plus précis, mais nous travaillons avec tous les services
00:21:16étrangers et là, en l'occurrence, on voulait remercier, évidemment, singulièrement nos amis belges.
00:21:22Bonsoir donc à vous, Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignements et de terrorisme.
00:21:27Vous êtes situé d'ailleurs en Belgique, donc proximité avec la source de cette arrestation
00:21:34et le parquet fédéral belge peut-être.
00:21:35Est-ce que vous en savez plus d'une sur les profils ?
00:21:38On va dire que c'est une sorte de petite cellule terroriste qui a été démantelée
00:21:42et qui projetait vraisemblablement une attaque pendant les Jeux olympiques.
00:21:46Ça s'est avéré, déjà vérifié ?
00:21:47L'enquête le dit déjà ou pas ?
00:21:50Alors, il faut être prudent parce que le parquet ne communique absolument pas sur cette affaire.
00:21:55Le parquet et les autorités belges observent un silence qui est assez rare dans ce genre de contexte.
00:22:01Ce que je peux dire, après avoir consulté plusieurs sources toute la journée,
00:22:05c'est qu'effectivement il y a eu une très grosse apparition ce matin dans neuf villes,
00:22:09au moins 14 perquisitions, 7 arrestations.
00:22:13Et ce qu'on me dit, c'est que les gens qui ont été arrêtés seraient tous des ressortissants d'Asie centrale
00:22:19et des membres ou des sympathisants de l'Unité islamique au Khorassan,
00:22:22cette organisation qui avait organisé l'attentat de Moscou à la fin du mois de mars
00:22:32et l'attentat du Dagestan en juin.
00:22:35Donc c'est une affaire très sérieuse et par ailleurs il y a eu au moins deux arrestations en Allemagne
00:22:40et on évoque d'autres opérations qui seraient en cours, qui se seraient produites
00:22:44ou qui devraient se produire dans d'autres pays européens.
00:22:47Mais bien sûr, on ne nous dit pas encore lesquelles.
00:22:49Cette enquête qui se concrétise et certainement d'autres, en effet vous le rappelez Claude Moniquet,
00:22:55ça nous montre qu'au-delà du paquet du mot qui est mis sur le territoire français
00:23:01pour lutter et anticiper toute forme de menace, il y a une vraie et concrète coopération avec nos voisins.
00:23:07On le voit avec cet exemple.
00:23:09Oui tout à fait, d'ailleurs dans le cadre de cette coopération
00:23:13et ça a permis aussi probablement aux ministres d'armement d'être informés très rapidement,
00:23:17les services de renseignement belge, les services de sécurité intérieure, la Sûreté de l'État,
00:23:23avaient dépêché depuis un certain temps un officier qui se trouve à Paris
00:23:27et qui coordonne les opérations et les enquêtes en temps réel.
00:23:31Alors effectivement c'était une menace qui était connue, qui était attendue.
00:23:35On savait, ça avait d'ailleurs été révélé publiquement,
00:23:38on savait que l'État islamique et l'État islamique au Khorasan plus précisément
00:23:42entendaient viser les Jeux Olympiques.
00:23:44Maintenant ce qu'on ne sait pas à ce stade, c'est quelle était la partie de ces Jeux qui était visée,
00:23:49est-ce que c'était la cérémonie d'ouverture ?
00:23:51On nous dit que l'opération a été déclenchée aujourd'hui à cause de l'imminence de la cérémonie d'ouverture,
00:23:57donc il y a peut-être un lien.
00:23:59On m'a dit aussi que du matériel extrêmement révélateur avait été saisi,
00:24:05sans préciser s'il s'agissait d'armes et d'explosifs.
00:24:09Mais donc on est clairement sur un dossier très chaud et qui est plus que probablement,
00:24:14voire quasiment certainement en lien avec une préparation d'attentat
00:24:18contre les Jeux Olympiques ou contre la périphérie des Jeux Olympiques.
00:24:21Parce que bien entendu, on peut tout à fait imaginer que le terrorisme frappe
00:24:25une zone qui n'est pas protégée aujourd'hui.
00:24:28Encore un mot si vous le voulez bien Claude, je voudrais juste vous faire réagir sur cette autre affaire
00:24:31qui a été alimentée de nouveau aujourd'hui, puisqu'on a appris également ici en France
00:24:36qu'un homme de 18 ans en lien avec l'individu radicalisé,
00:24:41qui a lui aussi 18 ans, soupçonnait de projeter une action violente
00:24:44qui avait été arrêtée il y a deux jours, lui aussi a été arrêté aujourd'hui,
00:24:47mis en garde à vue dans les locaux de la DGSI à Levallois.
00:24:50Pour le moment, il n'est pas possible de dire avec certitude
00:24:53qu'il ciblait particulièrement une épreuve des JO.
00:24:55Les policiers du renseignement intérieur ont été alertés tout de même
00:24:58par des messages, des échanges sur une messagerie cryptée
00:25:01où il disait vouloir prochainement commettre une action violente.
00:25:04Avant de vous entendre, je voudrais qu'on entend Olivier Christenne,
00:25:06c'est le procureur du parquet national antiterroriste
00:25:09qui était sur l'antenne de nos confrères d'RTL aujourd'hui.
00:25:14Nous sommes tout à fait conscients que la menace terroriste
00:25:17ne concerne pas uniquement Paris, mais l'ensemble des points du territoire
00:25:24et notamment les villes qui vont héberger un certain nombre d'épreuves des JO.
00:25:30On observe cette nette évolution avec un rajeunissement très fort
00:25:34des personnes qui sont mises en cause pour la préparation
00:25:37ou le passage à l'acte terroriste et notamment sur les mineurs.
00:25:42Là encore, pour vous donner un chiffre, alors que nous avions habituellement
00:25:482 à 3 mineurs qui étaient mis en cause par an pour des actes de terrorisme,
00:25:51nous en avons eu une quinzaine sur l'année 2023
00:25:56et nous sommes déjà à ce chiffre en 2024.
00:25:59Donc c'est un nombre qui croît avec des fois de très jeunes mineurs
00:26:05puisque certains qui ont été appréhendés avaient autour de 15 ans.
00:26:10C'est particulièrement inquiétant Claude Moniquet,
00:26:12non seulement on le voit avec cette nouvelle arrestation
00:26:14la menace est bien réelle, mais comme le rappelle Olivier Christenne,
00:26:17les profils sont de plus en plus jeunes.
00:26:22Oui tout à fait, d'ailleurs dans une interview récente,
00:26:24M. Christenne avait rappelé que ces dernières années
00:26:27on était habitué à arrêter 3 ou 4 adolescents
00:26:30dans les affaires terroristes chaque année.
00:26:32En 2023, on en a arrêté 14, sauf de ma part,
00:26:36ou 15 sur toute la durée de l'année, sur 12 mois.
00:26:39Et depuis le 1er janvier 2024, on en a arrêté déjà 15.
00:26:43Donc c'est un chiffre qui reste pas très important,
00:26:48mais quand même très révélateur et on a des jeunes
00:26:52qui sont d'autant plus dangereux que par définition,
00:26:55un jeune homme, son cerveau n'est pas tout à fait fini,
00:26:58c'est pas du mépris, c'est les neurosciences qui nous disent ça,
00:27:02le cerveau n'est pas fini, les jeunes ont besoin d'adhésion,
00:27:06le cerveau se forme sur les relations aux autres,
00:27:10sur les émotions, mais pas sur la raison à cet âge-là,
00:27:14et donc on a des volontaires,
00:27:17c'est-à-dire qu'ils sont susceptibles de passer à l'acte sans aucun frein.
00:27:20Merci beaucoup Claude Moniquet.
00:27:22Moniquet, en dernier mois avec vous, Jean-Michel Fauvert,
00:27:24vous disiez, alors que Claude finissait sa phrase,
00:27:26c'est vrai qu'il y a des jeunes filles de plus en plus.
00:27:28Des attentats commis par des mineurs, on n'en a encore jamais connus
00:27:32sur notre sol, mais la menace est de plus en plus grande
00:27:36et ça nous renvoie à cette violence des mineurs
00:27:38qu'on vient d'évoquer avec Claude,
00:27:40évidemment qu'on passe aux réseaux sociaux
00:27:42et aux différentes influences qu'ont désormais les jeunes.
00:27:45Alors on a connu des tentatives d'attentats avec les jeunes,
00:27:48ça c'est clair, puisque moi quand j'ai officié au Raid,
00:27:52on était le bras armé de la DGSI et de services antiterroristes
00:27:57et on a arrêté en 2016 beaucoup de terroristes
00:28:01et dont certains étaient très jeunes.
00:28:03Il y avait quelques filles, on était aux environs de 14, 15, 16 ans.
00:28:09Il y avait quelques filles aussi, mais là ça s'est accéléré,
00:28:13il y a de plus en plus de jeunes filles,
00:28:15de filles qui sont jeunes,
00:28:17et c'est vrai que cette menace-là est une menace à prendre en compte
00:28:21parce que, Claude Moniquet le disait aussi,
00:28:24à cet âge-là on n'a pas les repères nécessaires
00:28:28et on est prêts à faire n'importe quoi
00:28:29et surtout on a une évaluation de ce qu'on fait
00:28:34qui est largement pas la bonne.
00:28:37On va continuer d'en parler,
00:28:39on remercie Claude Moniquet d'avoir été avec nous,
00:28:42on va revenir encore quelques instants sur cette cérémonie d'ouverture
00:28:44parce que c'est intéressant Gauthier,
00:28:46l'interview du Président de la République ce soir dans les colonnes du Parisien
00:28:49parce qu'on comprend bien que c'est sa seule et unique volonté
00:28:52la cérémonie d'ouverture sur la Seine
00:28:53et qu'il a tout fait pour l'avoir contre vents et marées.
00:28:56On vous montrera quelques citations,
00:28:58on verra que l'entente est glaciale avec le Premier ministre,
00:29:01non convié ce soir au grand dîner sous la pyramide du Louvre
00:29:05avec le grand chef d'État.
00:29:06Alors que Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères
00:29:08et Amélie Oued et Acasterat, ministre des Sports, sont conviés.
00:29:11Allez comprendre !
00:29:12Ah non pas dans un instant !
00:29:13Volonté d'humilier le...
00:29:14Je vous fais juste le teasing !
00:29:15Volonté d'humilier le Premier ministre.
00:29:17Un teasing c'est censé être court.
00:29:18Ah bah volonté d'humilier le Premier ministre.
00:29:19Alors je sais que vos phrases sont encore plus courtes que celles-ci,
00:29:22mais enfin c'est pas très long non plus.
00:29:25Courte pause, 100% Politique revient avec le sourire bien sûr.
00:29:32De retour sur le plateau de 100% Politique,
00:29:34merci de nous rejoindre en direct sur CNews à 21h40.
00:29:36Noemi Allioua, Jean-Michel Fauvergue et Gauthier Lebret
00:29:38toujours en place autour de cette table.
00:29:41On le disait juste avant la pub avec Gauthier,
00:29:45ces propos du Président de la République dans Le Parisien,
00:29:48c'est intéressant autour de la cérémonie d'ouverture.
00:29:50On n'apprend pas grand-chose.
00:29:52Il appelle à une grande fête.
00:29:53Il veut capitaliser dessus.
00:29:55Il aimerait bien une remontée dans les sondages d'opinions favorables ensuite.
00:29:59Evidemment.
00:30:00Ce que j'ai retenu, c'est vraiment autour de cette cérémonie d'ouverture,
00:30:02ce qu'il en dit.
00:30:04Je crois que c'est le deuxième extrait, cher ami en régie.
00:30:07D'abord il dit, quand les Japonais nous ont passé le relais de la flamme,
00:30:10on est revenu de Tokyo en se disant qu'il fallait inventer quelque chose de neuf.
00:30:15En discutant avec Tony Estanguay, l'idée de la scène s'est vite imposée.
00:30:18Ou en l'occurrence, il a dit à Tony Estanguay, a priori,
00:30:21que l'idée de la scène serait bonne.
00:30:22Le Parisien raconte ensuite, quand des gens venaient le voir,
00:30:25et notamment des acteurs spécialisés, des sujets de sécurité,
00:30:28M. Fauvergue, pour lui dire, on pense que ce n'est pas faisable.
00:30:31Eh bien voici ce que répondait le chef de l'État.
00:30:33Très bien, mais expliquez-moi pourquoi ça ne l'est pas.
00:30:35Moi, ma question, ce n'est pas de savoir ce que vous en pensez,
00:30:38c'est de savoir comment on peut le faire.
00:30:40Voilà un petit peu la genèse de cette cérémonie d'ouverture.
00:30:43Peut-être d'abord un mot avec Gauthier, qui est notre expert politique.
00:30:46Bon voilà, c'est son caprice.
00:30:48C'est le caprice du chef de l'État, rien de moins, rien de plus,
00:30:52cette cérémonie d'ouverture.
00:30:53Alors, si demain, ça se passe bien, évidemment, il compte en tirer profit,
00:30:59et un profit politique.
00:31:00On se souvient comment, après la Coupe du Monde,
00:31:03les sondages de Jacques Chirac avaient explosé.
00:31:05Ce que je veux dire, c'est qu'il est seul contre tous, à la base, sur cette cérémonie.
00:31:07Oui, il est seul contre tous.
00:31:08Après, c'est le président de la République, il dit que ça se fait sur la scène.
00:31:11Mais il faut savoir qu'Emmanuel Macron n'a jamais profité d'un effet Coupe du Monde.
00:31:16Et il a tenté d'en profiter, particulièrement quand on l'a gagné.
00:31:19Problème éclaté quelques semaines plus tard, l'affaire Benalla,
00:31:22qui était déjà à la tête du bus, qui est passé 12 minutes sur les Champs-Elysées.
00:31:26Donc là, il espère bien tirer profit d'un effet J-O,
00:31:29surtout vu la période et vu le contexte politique de grandes tensions
00:31:34et de grandes instabilités à l'Assemblée nationale.
00:31:36Donc il a parlé de trêves olympiques pendant 15 jours.
00:31:38C'est lui qui a fait le choix de dissoudre l'Assemblée nationale et de tout faire éclater.
00:31:42Après, il demande à tout le monde de s'arrêter pendant 15 jours
00:31:44et de ne plus parler de futurs premiers ministres potentiels ici ou là.
00:31:48Mais évidemment, si l'image du pays est belle,
00:31:51si ce qui s'est passé à Marseille avec le BLM se confirme demain
00:31:55et se confirme pendant 15 jours, et que c'est une magnifique fête
00:31:58et que la cérémonie d'ouverture de main sur la scène devient un moment historique
00:32:03qui fera date comme la plus belle cérémonie d'ouverture de l'histoire des Jeux,
00:32:07il compte bien en tirer profit et il compte bien dire à tout le monde
00:32:10« c'était mon idée et que ne m'a-t-on pas dit ? »
00:32:12Tout le monde m'a déconseillé de le faire en disant que c'était une folie,
00:32:15que c'était impossible, comme d'ailleurs quand il a dit
00:32:17« on va reconstruire Notre-Dame en 5 ans ».
00:32:19Tout le monde lui avait dit « c'est vrai, c'est une folie, ça ne se fera jamais en 5 ans ».
00:32:23Il prend cet exemple.
00:32:24Voilà, parce que c'est un bon exemple aussi et ça va se faire en 5 ans
00:32:28et en septembre prochain, on va avoir la réouverture de Notre-Dame.
00:32:32Donc évidemment qu'il compte en tirer un profit politique.
00:32:35Il disait tous que c'était impossible mais moi, Président de la République,
00:32:38je leur ai dit le contraire et c'est moi qui ai raison.
00:32:40Il l'a imposé envers et contre tous.
00:32:42Depuis le début, on entendait les experts sécuritaires qui expliquaient
00:32:46qu'il était impossible de sécuriser la scène.
00:32:48D'ailleurs, il n'y a jamais eu un événement aussi important.
00:32:50Donc évidemment qu'il y avait les risques qui étaient associés.
00:32:53Les experts sécuritaires disaient « attention, d'ailleurs il y a un plan B qui a été mis en place
00:32:56au cas où le plan A, celui de la scène, ne pouvait pas finalement se faire.
00:32:59On est restés sur le plan A, il y a des risques.
00:33:02Toutes les possibilités sécuritaires ont été mises en place.
00:33:06On va voir, on espère qu'il a eu raison.
00:33:08Mais c'était Emmanuel Macron contre tout le monde.
00:33:11J'aurais aimé être une petite souris ce jour de retour à Tokyo
00:33:15où les grands spécialistes de sécurité autour du Président de la République,
00:33:18vous avez peut-être d'ailleurs connu une scène un peu comparable,
00:33:20qui disent « Monsieur le Président, ça ne va pas être possible.
00:33:23Non mais je ne veux rien savoir en fait, ce n'est pas mon problème.
00:33:26Vous me le faites, point à la ligne. »
00:33:28Comment vous auriez réagi dans une pareille situation, M. Fauvergue ?
00:33:32Eh bien, figurez-vous que d'une manière...
00:33:35A fait partie de ces gens qui lui ont dit « ce n'est pas possible ».
00:33:38Entre nous.
00:33:39J'ai été aussi pendant 5 ans homme politique.
00:33:41Bien sûr.
00:33:42Écoutez à l'Assemblée Nationale pour la majorité présidentielle.
00:33:44Figurez-vous que d'une manière générale, la décision elle vient de l'homme politique.
00:33:49C'est l'homme politique qui doit donner une décision et c'est normal.
00:33:51Je peux vous poser cette question Jean-Michel ?
00:33:52Oui, je vous en prie.
00:33:53Est-ce que vous avez approché Emmanuel Macron les années passées pour lui dire cette cérémonie ?
00:33:57Non.
00:33:58Ce n'est pas jouable, M. le Président ?
00:33:59Non, non.
00:34:00Je n'étais déjà plus en fonction et non, je ne l'ai pas approché de cette manière-là.
00:34:03Et ce que je sais, c'est qu'à partir du moment où l'homme politique décide,
00:34:08et normalement c'est son rôle de décider, il est élu pour ça.
00:34:11Et là, il y avait un certain enjeu, il fallait faire quelque chose de grandiose.
00:34:15C'est comme ça qu'il l'explique en tout cas.
00:34:17À partir de ce moment-là, les spécialistes et les opérationnels sont aux ordres
00:34:21et doivent trouver le meilleur moyen de sécuriser.
00:34:24Et c'est ce qui a été fait.
00:34:26Alors, il y a eu quand même des évolutions.
00:34:29Ces équipes autour ont été raisonnées.
00:34:32Oui, la jauge notamment des spectateurs a été revue à la baisse.
00:34:35Voilà, ils ont été raisonnés sur un certain nombre de choses.
00:34:37Au départ, il devait y avoir plus d'un million de personnes et on est à 300 et quelques,
00:34:39350 000 je crois, demain soir.
00:34:40Oui, tout à fait.
00:34:41Et donc, on est sur des choses que les policiers, gendarmes, militaires,
00:34:48puisqu'il y a les militaires de l'armée de l'air et de l'espace,
00:34:51les services privés, de sécurité, etc.
00:34:53S'affaire, connaissent et vont faire.
00:34:56Après, on verra le résultat évidemment.
00:34:58On est où samedi matin ?
00:35:00Voilà.
00:35:01Exactement.
00:35:02Une autre actualité très importante dont on va parler dans un instant.
00:35:04Restez bien avec nous parce que les parents de cette fillette de 12 ans
00:35:08lâchement violée et agressée à Courbevoie il y a quelques semaines
00:35:12ont témoigné auprès de nos équipes CNews.
00:35:14Et je voudrais vraiment que vous entendiez, qu'on prenne le temps d'entendre ces témoignages.
00:35:17Je voudrais qu'on prenne avant cela deux, trois minutes
00:35:19pour évoquer une dernière info autour des Jeux.
00:35:22Et vous avez commencé à le dire, Gauthier, tout à l'heure,
00:35:24Emmanuel Macron, on l'a bien compris, veut prendre toute la lumière
00:35:27de ces Jeux Olympiques.
00:35:28Des chefs d'État, actuellement, au moment où on se parle,
00:35:30du monde entier, des personnalités sont réunies
00:35:32sous la pyramide du Louvre pour un énorme dîner de gala
00:35:35à la veille de cette cérémonie d'ouverture.
00:35:36Et cette lumière, il la veut à lui tout seul,
00:35:38au point d'écarter son Premier ministre,
00:35:40qui n'a pas reçu son petit carton pour le dîner ce soir.
00:35:44Gabriel Attal, qui dans son point sécurité,
00:35:46tout à l'heure, a été interpellé sur cette question.
00:35:52Je vous l'avais dit, je vais aller voir un match.
00:35:54Je vois bien la polémique à laquelle vous faites référence.
00:35:58Moi, je le dis ici, ce type de polémique n'a aucune importance.
00:36:02Je ne crois pas du tout que ça intéresse les Français.
00:36:05Moi, mon rôle, sous l'autorité du Président de la République,
00:36:08c'est de faire que ces Jeux soient une réussite.
00:36:10Une réussite festive, une réussite sportive,
00:36:13une réussite sécuritaire.
00:36:16Je fais mon devoir, je suis à ma place,
00:36:23je fais en sorte que ces Jeux soient une réussite.
00:36:25C'est la seule chose qui compte pour moi
00:36:27et le reste n'a absolument aucune importance.
00:36:31Relégué sur le banc de touche, le Premier ministre,
00:36:33ce soir, pour son match, je ne sais pas ce qu'il va voir.
00:36:35Ah si, il va voir le rugby à 7.
00:36:36J'imagine qu'il est au rugby à 7 au stade de France.
00:36:38Le reste n'a aucune importance.
00:36:39Cette phrase, Gabriel Attal, quand il la prononce,
00:36:41il ne la pense pas.
00:36:42Évidemment que c'est une humiliation.
00:36:44Après, les livres d'histoire sont remplis de la Ve République,
00:36:48de scènes humiliantes d'un Président de la République
00:36:50envers un Premier ministre.
00:36:52Et les ruptures entre les deux hommes,
00:36:54ou parfois l'homme et la femme, sont aussi très nombreuses.
00:36:58Mais il faut dire qu'Emmanuel Macron excelle dans l'art
00:37:02d'humilier son Premier ministre et de rompre avec lui.
00:37:05Édouard Philippe, il l'a limogé parce qu'il était plus populaire que lui.
00:37:09Jean Castex, c'est le seul avec lequel ça s'est bien passé.
00:37:12Elisabeth Borne, il ne supportait plus déjeuner avec elle.
00:37:16Et Gabriel Attal, donc, il ne l'a pas mis, évidemment,
00:37:18dans la confidence de la dissolution.
00:37:20Il l'a appris dans les jardins de Matignon par un coup de fil.
00:37:23Il n'a jamais été mis dans la boucle de la décision de la dissolution.
00:37:26Et ensuite, il a dû repartir en campagne tout de suite en étant sacrifié.
00:37:31Gabriel Attal, il faut bien comprendre, c'était l'avenir du camp macroniste.
00:37:35Il l'a sacrifié.
00:37:36Il n'avait qu'une hantise, Gabriel Attal,
00:37:38c'était de rester moins d'un an comme au ministère de l'Éducation nationale.
00:37:43Il va passer le cap symbolique des six mois en étant Premier ministre démissionnaire.
00:37:47Donc, les deux hommes, il faut savoir que pendant la campagne des législatives,
00:37:49il y a un petit déjeuner et un déjeuner par semaine entre le président et le Premier ministre.
00:37:53Ça, ça n'existait plus.
00:37:54Et puis, il y a eu des désaccords aussi de stratégie.
00:37:56Le Front républicain, c'est Gabriel Attal qui l'impose à Emmanuel Macron.
00:38:00Et il dit cette phrase le soir du second tour, cette dissolution,
00:38:04je l'ai subi, je ne l'ai pas choisi.
00:38:06Donc, évidemment que c'est terrible la relation entre les deux hommes.
00:38:09Et là, c'est une petite scène humiliante pour ajouter à cela déjà ce que je viens d'égrener.
00:38:14Noémie, il nous reste très peu de temps.
00:38:15Et je voudrais vraiment qu'on prenne le temps pour cette affaire de courbe-voix.
00:38:18Mais en deux mots, la vérité, c'est que depuis la dissolution,
00:38:21il y a quelque chose qui n'est pas passé.
00:38:23La pilule n'a jamais été avalée par le Premier ministre.
00:38:26C'est une certitude.
00:38:27Effectivement, la Macronie, plus globalement, a été sacrifiée par Emmanuel Macron.
00:38:30Puisqu'Emmanuel Macron ne l'avait prévenu personne qu'il allait faire cette dissolution de l'Assemblée nationale.
00:38:34Ils ont tout perdu.
00:38:35Un certain nombre de députés n'ont pas été réélus.
00:38:37Le Premier ministre, qui était là que depuis quelques mois,
00:38:39n'a pas pu accomplir tout ce qu'il avait l'intention d'accomplir.
00:38:41Donc, forcément, il y a beaucoup aujourd'hui de ressentiments vis-à-vis du président de la République,
00:38:45y compris parmi ses plus proches.
00:38:48Jean-Michel, très bien.
00:38:49Oui, c'est ça.
00:38:50Ce n'est pas uniquement le Premier ministre,
00:38:52mais vous avez des poids lourds comme le ministre de l'Économie.
00:38:56Souvenez-vous les cafards qui sont autour du président de la République.
00:39:01Tous ces poids lourds-là ont été sacrifiés alors qu'ils étaient là depuis un certain nombre d'années
00:39:06et qui nourrissaient chacun, en ce qui les concerne, certaines ambitions.
00:39:10En ce qui concerne les ambitions, si la cérémonie d'ouverture est réussie,
00:39:13si les Jeux olympiques sont réussis,
00:39:15évidemment que le président de la République tirera...
00:39:18Sera renforcé.
00:39:19Mais ce ne sera pas le seul.
00:39:20Vous aurez Gérard Darmanin aussi, qui va être favorisé par ça.
00:39:24Mais les deux autres sont très proches.
00:39:25Et c'est bien normal.
00:39:26Emmanuel Macron et Gérard Darmanin sont extrêmement proches.
00:39:29Gabriel Attal, dommage pour lui, il rate un dîner orchestré par Alain Ducasse ce soir.
00:39:34Je pense que le poulain pour 2027 d'Emmanuel Macron,
00:39:36le successeur dont il a envie, c'est Gérard Darmanin.
00:39:39C'est possible.
00:39:40Rendez-vous dans 3 ans.
00:39:42Il nous reste très peu de temps, mais on va quand même écouter quelques extraits.
00:39:46On remettra ce sujet en avant tout à l'heure également.
00:39:49Ce témoignage poignant, bouleversant, qui provoque aussi beaucoup de colère,
00:39:52celui des parents de la fillette de 12 ans, violée parce que juive à courbe voie
00:39:57par trois agresseurs présumés qui, on le sait aussi, ont entre 12 et 13 ans.
00:40:01Noémie Chouls a rencontré les parents de la fillette.
00:40:03Plusieurs extraits à vous faire entendre.
00:40:05D'abord, on prend des nouvelles de cette gamine.
00:40:09Elle essaie de faire avec ce qui lui est arrivé.
00:40:12Elle a encore des cauchemars la nuit.
00:40:16Elle a des flashbacks, donc elle a du mal à dormir.
00:40:19Je ne suis pas dans sa tête, mais effectivement, avoir vécu,
00:40:24avoir été séquestrée dans un endroit pendant une heure et demie,
00:40:29avoir été battue, avoir été injuriée, violée,
00:40:35tout cela ne peut que laisser des traces, malheureusement, sur son psyché.
00:40:41Par conséquent, effectivement, que ça tourne dans sa tête en permanence est une évidence.
00:40:52L'antisémitisme vécu dans la chair de cet enfant.
00:40:56Oui, absolument, et le témoignage du papa est très courageux
00:40:59puisqu'il prend le temps de nous expliquer ce qui s'est passé.
00:41:02Ils sont tous les deux avec sa maman, qu'on va entendre aussi.
00:41:04Absolument, on va l'entendre.
00:41:06On avait d'ailleurs l'avocate Muriel Melki, présidente de l'OGE,
00:41:10qui était sur ce plateau il y a quelques heures.
00:41:12Quand on parle d'antisémitisme, c'est toujours intéressant de l'identifier
00:41:16et d'identifier la source, c'est-à-dire que ce n'est pas un antisémitisme normand,
00:41:20c'est pas un antisémitisme slave, c'est pas un antisémitisme de je ne sais où.
00:41:23C'est un antisémitisme qui se nourrit, et on le voit bien dans cette affaire
00:41:26puisqu'il y a des éléments qui ont été déployés dans les enquêtes qui sont parues dans la presse.
00:41:30C'est un antisémitisme aujourd'hui qui se nourrit de l'importation du conflit israélo-palestinien.
00:41:36Il faut aller directement à l'idéologie, si vous voulez, qui nourrit cet antisémitisme
00:41:41et qui se construit ensuite et qui se déploie dans les actes, dans les actions violentes,
00:41:45comme on le voit avec le viol de cette petite fille de 12 ans.
00:41:48On a beaucoup d'extraits, je le disais, restez vraiment avec nous
00:41:50parce qu'on prendra beaucoup plus de temps tout à l'heure pour entendre en longueur.
00:41:54Mais comme vous l'avez évoqué, je voudrais qu'on entende cet extrait
00:41:56où les parents décrivent la façon dont ces enfants aussi,
00:41:59puisqu'il y a un moment il faut dire que ce sont des enfants qui ont commis cette horreur,
00:42:03étaient vraiment dans le mimétisme des attentats du 7 octobre.
00:42:08Écoutez ce que racontent encore une fois les parents.
00:42:12Les injures, le viol, le fait qu'elles soient battues,
00:42:16les menaces, tout cela était effectivement une sorte de mimétisme
00:42:26de ce qui a pu se passer en Israël.
00:42:29Les réseaux sociaux auxquels les jeunes sont confrontés
00:42:33et au travers desquels ils regardent des vidéos, des scènes,
00:42:39des dires de la part de certaines personnes qui sont irresponsables
00:42:47et qui amènent justement ce conflit en France.
00:42:54C'est vrai que le climat politique, les discours de haine ont une conséquence dans le réel
00:42:59et cet exemple est frappant.
00:43:03Il y a effectivement un antisémitisme d'atmosphère qui s'est accéléré,
00:43:07et vous le disiez, depuis le 7 octobre et maintenant on est dedans.
00:43:15Alors la problématique c'est que la réaction n'est pas à la hauteur,
00:43:20les réactions politiques, les réactions de la société,
00:43:23je ne parle même pas des réactions de la justice,
00:43:25mais ces réactions ne sont pas à la hauteur de ce qu'elles devraient être.
00:43:29Souvenez-vous, la manifestation contre l'antisémitisme a rassemblé pas mal de personnes,
00:43:38mais où étaient les people, où était le président de la République,
00:43:43où étaient un certain nombre de personnes, les gens de la culture, etc.
00:43:48Les porte-voix, ceux qui portent le plus, n'étaient pas là.
00:43:53Il y avait le rassemblement national, il faut le signaler,
00:43:56LFI n'était pas là, sauf une petite partie de LFI à Strasbourg,
00:44:00il y avait Corbière à Strasbourg qui défilait,
00:44:04enfin ceux qui sont maintenant hors LFI.
00:44:07Ils n'étaient pas à Paris.
00:44:08Mais ils n'étaient pas à Paris, ils étaient sur Strasbourg,
00:44:10et cette réaction a été indigne, et à un certain moment,
00:44:14il va falloir mettre un coup de boutoir et arrêter ça.
00:44:17Très très vite, parce qu'on est en retard.
00:44:19Je vous rejoins, c'est vrai qu'on ne voit jamais les gens du showbiz se mobiliser
00:44:22contre l'antisémitisme, par exemple Omar Sy, qui parlait de Nahel
00:44:27comme un petit ange parti trop tôt.
00:44:29On ne l'a jamais vu se mobiliser pour Sarah Halimi, pour Myriam Eknol,
00:44:32et ici pour cette petite fille qui a été violée par ce que j'ai vu.
00:44:35Restez vraiment avec nous, dans la dernière heure,
00:44:38on prendra vraiment beaucoup plus de temps pour revenir sur ce témoignage poignant.
00:44:42D'ailleurs, merci à nos équipes du service poli-justice,
00:44:45Noémie Schultz, Sandra Buisson, qui ont permis cet entretien.
00:44:49On va revenir à nos considérations olympiques juste après la pause.
00:44:52Je vous le disais, on en parle beaucoup.
00:44:54Les restaurateurs font grisemines, et beaucoup de professionnels du tourisme,
00:44:57parce que c'est très compliqué pour les clients, les touristes, les riverains,
00:45:01d'accéder aux différents restaurants ou hôtels.
00:45:05Un gros manque à gagner et une grande colère.
00:45:07Surtout, on sera avec un restaurateur dans une poignée de secondes.
00:45:09A tout de suite.
00:45:10On le voit, regardez, il est là.
00:45:12Il s'appelle Thomas, il est avec nous.
00:45:14Il n'y a personne au resto, c'est normal, c'est difficile d'accéder.
00:45:17A tout de suite.
00:45:20De retour sur le plateau de 100% politique, un tout petit peu plus de 22h.
00:45:24On poursuit évidemment nos commentaires autour de l'actualité.
00:45:28On sera avec un restaurateur en colère dans un instant.
00:45:30Mais d'abord, 22h01, je le disais, Marine Vidal, bonsoir.
00:45:33C'est l'essentiel de l'actu en une minute avec vous.
00:45:35Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:45:36À la ligne de l'actualité, la France prépare à 100% face aux cyberattaques.
00:45:41Gabriel Attal l'affirme.
00:45:42Si le risque zéro n'existe pas, le 100% de préparation est possible.
00:45:47La cybersécurité n'a jamais été poussée aussi loin que pour ces Jeux 2024.
00:45:51Après deux ans de préparation, l'Agence française de sécurité informatique
00:45:55s'est dite confiante face à ces menaces.
00:45:57Attestation et justificatif obligatoire pour les invités de Rivrain demain
00:46:02lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux.
00:46:04C'est une déclaration du préfet de police Laurent Nunez.
00:46:06Sans attestation de leur hôte, les invités ne passeront pas dans la zone grise.
00:46:10À noter que dès 13h, la circulation de véhicules motorisés sera totalement interdite.
00:46:14Seuls les piétons et vélos pourront circuler librement.
00:46:17Un cessez-le-feu à Gaza rapidement est nécessaire.
00:46:20Joe Biden reçoit le Premier ministre israélien à la Maison-Blanche.
00:46:23Le président américain et Benjamin Netanyahou reviennent sur la situation au Proche-Orient.
00:46:28Le but, faire avancer les négociations sur Gaza.
00:46:31Merci beaucoup Maureen Vidal.
00:46:33Rendez-vous dans une heure pour un nouveau point sur l'actu.
00:46:36Vous le savez, plus que quelques heures à patienter avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:46:39Demain soir, 19h30.
00:46:41Mais eux, ça fait plusieurs jours qu'ils constatent que Paris est bloqué, bunkerisé.
00:46:45Et que les touristes, les différents clients, les riverains parisiens,
00:46:50ne peuvent plus accéder à leur restaurant.
00:46:53Une perte de chiffre d'affaires abyssale et une grande colère, n'est-ce pas Thomas ?
00:46:57Bonsoir, vous êtes restaurateur, propriétaire de Acte 21.
00:47:01Votre bar-restaurant se situe à quelques encablures du musée du Louvre.
00:47:05Vous êtes dans une zone donc évidemment particulièrement restreinte.
00:47:09Merci de nous répondre en direct sur CNews.
00:47:11Racontez-nous un petit peu, s'il vous plaît, les conditions dans lesquelles vous travaillez depuis plusieurs jours.
00:47:15Les éventuelles difficultés que vous rencontrez.
00:47:17La salle derrière vous est vide.
00:47:19Je ne sais pas si c'est en rapport aux Jeux olympiques ou si vous êtes fermé.
00:47:22Mais oui, il n'y a pas de foule.
00:47:26Non, non, bonsoir et merci de nous recevoir.
00:47:28Non, du coup, il n'y a personne.
00:47:30Les rues sont vides, le restaurant est vide.
00:47:32Ça dure comme ça depuis maintenant jeudi 18, depuis le départ de la zone de sécurité qui a été établie pour préparer la cérémonie d'ouverture.
00:47:41Donc on comprend bien qu'il faut sécuriser cet événement.
00:47:44Maintenant, pour nous restaurateurs, c'est une catastrophe.
00:47:47C'est l'été, on attendait énormément de monde dans la ville de Paris pour ces Jeux.
00:47:53Les touristes, bien sûr, les parisiens, les riverains, etc.
00:47:56Mais malheureusement, avec tout ce qui a été fait, très peu de communication pour nous informer, nous-mêmes restaurateurs, mais aussi nos clients.
00:48:03On n'a tout simplement pas pu recevoir la moindre personne.
00:48:07Et donc, du coup, vous voyez, je fais même la circulation.
00:48:09Il y a une voiture dans notre rue.
00:48:11Voilà, donc je vais vous montrer un petit peu le restaurant pour vous montrer que c'est totalement vide.
00:48:16On est prêt.
00:48:17Les tables sont dressées.
00:48:18On a tout ce qu'il faut pour pouvoir recevoir.
00:48:21On a même la télé pour pouvoir diffuser les épreuves qui vont débuter, qui ont même débuté déjà.
00:48:28Donc voilà, pour nous, c'est une catastrophe.
00:48:30C'est une perte de chiffre d'affaires énorme.
00:48:32Donc voilà, on n'a pas d'info, pas de réponse.
00:48:35On ne sait pas.
00:48:36Pardon de vous interrompre, mais ce qu'on comprend, c'est que pour venir dans votre restaurant, que ce soit bien clair, il faut un QR code.
00:48:42Si je n'ai pas de QR code, je ne peux pas rentrer dans la rue où votre restaurant est situé.
00:48:46Donc forcément, ça complique les choses.
00:48:48Ça, vous me le confirmez ou pas.
00:48:50Et ce que je comprends aussi à travers vos explications, c'est que vous n'étiez pas forcément au courant de toutes ces problématiques.
00:48:56Et vous n'avez pas pu anticiper toutes ces difficultés.
00:48:59En fait, ce n'est pas tant que la ville soit sécurisée et que les accès soient restreints.
00:49:03C'est que vous n'ayez pas pu vous préparer à cela.
00:49:08Non, on n'a pas pu se préparer parce qu'on n'a eu aucune information du gouvernement.
00:49:11Il y a eu des informations qui ont été diffusées il y a plusieurs mois avec un site, anticiper les jeux, etc.
00:49:18Mais nous-mêmes, professionnels, nous n'avons eu aucun mail, aucun courriel, rien du tout.
00:49:22Personne ne nous a tenu informés.
00:49:24Donc, on n'a pas pu prévoir cette manque d'activité aussi bien pour mon personnel qui sont clairement payés à rien faire.
00:49:32Puisque à part faire du nettoyage, faire un peu d'anticiper, nous, la suite.
00:49:36Mais sinon, c'est une catastrophe parce qu'on a zéro information.
00:49:39Et puis, j'imagine que non seulement vous n'avez pas ou peu de clients, mais vous avez dû peut-être aussi mettre des salariés au chômage technique, non ?
00:49:48Alors, pas sur celui-là, mais effectivement, on a un deuxième établissement qui est dans le douzième, qui est une péniche, le Summer Act.
00:49:55Et qui est, lui, totalement en zone grise.
00:49:57Et là, tout notre personnel est en chômage technique.
00:49:59Puisqu'on n'a même pas eu, même nous, propriétaires, entre guillemets, on n'a pas le droit d'accéder nous-mêmes pour aller voir notre matériel, notre lieu.
00:50:09C'est très, très compliqué pour nous.
00:50:11Vous avez des informations sur d'éventuelles aides, compensations financières de la part de l'État, justement, autour de ce manque à gagner ?
00:50:18Alors, de l'État, non.
00:50:21Ça, c'est clair que pour l'instant, c'est le flou total.
00:50:23Maintenant, entre nous, entre restaurateurs, différentes associations, etc., on espère avoir quelque chose, ou au moins un semblant d'information,
00:50:32sur d'éventuelles aides qui pourraient arriver par la suite pour ce manque de chiffre d'affaires qui est crucial pour nous.
00:50:38Qu'est-ce que vous vous dites ce soir ? Que les Jeux, c'est tout sauf une bonne nouvelle pour vous ?
00:50:42Ou au contraire, vous vous dites, bon, je vais rester serein parce que, passé la cérémonie d'ouverture, ce sera peut-être un petit peu plus fluide,
00:50:48et je vais retrouver une clientèle avec pas mal de touristes qui devraient arriver.
00:50:51C'est ça, plutôt, votre idée, vous ?
00:50:55Vous avez répondu à exactement ce que j'ai dans la tête.
00:50:57J'espère vraiment qu'une fois que la cérémonie d'ouverture va passer, qui est demain, que la zone de sécurité va s'élargir.
00:51:04On va dire, entre guillemets, que là, les touristes vont arriver, les Parisiens vont revenir pour visiter,
00:51:08enfin, pour vivre, tout simplement, ces Jeux Olympiques qui sont dans la plus belle ville du monde.
00:51:12Et on espère vraiment que les clients vont venir.
00:51:14Donc, je reste confiant.
00:51:16Et voilà, il faut être heureux, quand même, d'avoir les Jeux.
00:51:19Mais on aurait aimé que ça soit fait différemment et avec un petit peu plus d'aides et d'informations pour les gens qui y vivent à l'année, qui y travaillent.
00:51:27C'est juste ça qu'on attend avec grande impatience.
00:51:30En tout cas, vous avez un beau resto.
00:51:32Ce serait plaisir, je pense, si on arrive à trouver des couverts-côtes, de venir manger un bout chez vous.
00:51:36Est-ce que je peux vous demander une petite faveur, avec Florian Paume, de nous montrer peut-être l'extérieur, la rue,
00:51:40voir vraiment, se constater si c'est vraiment désert, qu'il y a très peu de passages.
00:51:45Je rappelle, pour ceux qui ne connaissent pas Paris, et vous me le confirmez, Thomas, qu'on est au cœur historique de Paris,
00:51:49au niveau du musée du Louvre, des quartiers ultra fréquentés, ultra touristiques.
00:51:56Là, c'est la cité.
00:51:57Donc là, c'est la Fondation Pinot, qui est juste en face.
00:51:59Juste à côté, on est collé à la Fondation Pinot.
00:52:01C'est l'ancienne bourse du commerce.
00:52:03C'est un endroit très touristique, où il y a énormément d'affluence, énormément de gens.
00:52:07Et de l'autre côté, on est sur la rue Saint-Honoré, où on arrive tout de suite sur le Louvre,
00:52:12Châtelet, toutes les stations de métro, etc.
00:52:16C'est d'une tristesse absolue.
00:52:18Ça ressemble un petit peu à cette période Covid.
00:52:20C'est un petit peu triste.
00:52:22Il fait bon, on est en t-shirt.
00:52:24On est en plein été, on attend que la fête commence.
00:52:26Malheureusement, les gens ne sont pas encore là pour faire la fête.
00:52:28Bon, Gauthier Lebray va vous rejoindre.
00:52:30Il mange comme 4, ça tombe bien.
00:52:32Ça vous fera un petit ticket sympa.
00:52:34Merci beaucoup Thomas Hontaguine.
00:52:37Bon courage.
00:52:39On espère que, passé cette cérémonie d'ouverture, vous retrouverez une activité normale.
00:52:43Qu'y a-t-il ?
00:52:44Je disais, je la vois votre brioche aussi.
00:52:45Oui, c'est vrai.
00:52:46En même temps, quand on ne s'appelle pas ce qu'il y a.
00:52:49Pour retrouver notre sérieux Noemi.
00:52:52Et on remercie beaucoup Thomas.
00:52:53On lui souhaite bon courage.
00:52:55En fait, ce que je me dis aussi, c'est qu'on a confondu un petit peu le récit fantasmé des Jeux Olympiques et la réalité d'une certaine façon aussi.
00:53:02Oui, et qui n'a encore une fois pas été organisé.
00:53:04Parce que c'était intéressant les images qu'on a vues.
00:53:06Mais c'était intéressant aussi ce qu'il nous a expliqué le restaurateur.
00:53:09C'est-à-dire qu'aucune information ne leur avait été donnée en amont.
00:53:12Ils n'ont pas pu anticiper.
00:53:13Ils n'ont pas pu se préparer.
00:53:14Et puis là, nous parlons des restaurateurs.
00:53:16Mais on peut très bien aussi parler des magasins de vêtements, des magasins de souvenirs.
00:53:19De tous ces magasins, finalement, se retrouvent coupés du monde.
00:53:23Alors, on les entend, ils espèrent qu'après la cérémonie d'ouverture, les choses pourront reprendre leur compte.
00:53:28Les touristes arrivent.
00:53:29Exactement.
00:53:30On se posait la question, où sont les touristes ?
00:53:31Et que ces fameux grillages vont être tombés.
00:53:33On nous dit 15 millions de touristes pour les souvenirs.
00:53:35Mais oui, mais on les attend.
00:53:36Ils sont où ?
00:53:37Ils ne sont pas dans les rues.
00:53:38Ils sont dans les catacombes.
00:53:39On se demandait où ils étaient, ces 15 millions de touristes.
00:53:41Personne ne sait où ils sont.
00:53:43Est-ce qu'ils vont arriver tous en même temps demain ?
00:53:45Appelle à tes millions de touristes.
00:53:46Ils ne sont pas dans la rue, ils ne sont pas dans les restaurants.
00:53:48Tenez au courant.
00:53:49Aux abords de Notre-Dame, tout à l'heure, avec Juliette Sada et Florian Paume, vous voyez qu'il y avait quand même pas mal de...
00:53:55Et là aussi, c'est bourré de monde.
00:53:56C'est impressionnant.
00:53:57Eh oui.
00:53:58Alors, je ne dirais pas que c'est...
00:53:59Dans le ciel.
00:54:00Non, mais c'est compliqué.
00:54:01Je ne vais pas vous dire le contraire.
00:54:02Bien sûr que c'est compliqué.
00:54:03Je ne dirais pas que ce n'est pas organisé.
00:54:04Ce qui n'est pas organisé, c'est la communication, sans doute.
00:54:07Mais la sécurité est organisée.
00:54:09Et elle est organisée de manière très stricte, puisque plus personne ne passe et plus personne ne va dans les restaurants.
00:54:15Là, on est sur de l'hypersécurité.
00:54:18Et on se rend compte quand même que la sécurité, c'est une question de dosage.
00:54:24Entre les libertés d'aller et venir et d'aller au restaurant, en particulier, et la liberté et l'intérêt d'avoir la sécurité.
00:54:31Mais je ne vous ai pas posé la question tout à l'heure.
00:54:32Pour vous, l'équilibre, il est bon ?
00:54:33Entre cette liberté de circuler, cette fête voulue et la sécurité ?
00:54:38Non, mais Julien, aujourd'hui, soyons clairs, jusqu'à demain, cet équilibre-là, eh bien, il n'existe plus.
00:54:45C'est l'hypersécurité qu'on doit avoir.
00:54:47On ne peut pas se permettre d'avoir quelque chose sur le système.
00:54:50C'est inédit d'ailleurs, on n'a jamais vu ça.
00:54:52Non, aussi pendant le Covid.
00:54:53Non, mais oui, et encore. Il y avait autant de policiers et de sécurité pendant le Covid, je ne crois pas.
00:54:57Non, non, non.
00:54:58Il y avait des restrictions.
00:54:59Mais les gens ne circulaient pas.
00:55:01Donc, une fois que cette cérémonie sera terminée, ce que disait ce restaurateur, et on l'espère,
00:55:07les choses vont redevenir peut-être pas à la normale, mais ça va rouvrir.
00:55:11Et là, vous les verrez les touristes, sans doute.
00:55:13J'en prends le pari.
00:55:14Ils sont cachés.
00:55:15Ils ont dormi où ? Parce qu'on entend aussi les hôteliers qui lui disent exactement,
00:55:19qu'ils ont des chambres libres.
00:55:20Mais les hôteliers…
00:55:21Où est-ce qu'ils dorment ?
00:55:22Les hôteliers, à un certain moment…
00:55:23C'est une vraie question. Où est-ce qu'ils vont manger ? Où est-ce qu'ils dorment ?
00:55:25Mais les hôteliers, à un certain moment, ils avaient…
00:55:26Pour l'instant, ils sont absents.
00:55:27Non, mais les hôteliers, à un certain moment, ils sont victimes de ce qu'ils ont fait.
00:55:30C'est-à-dire, ils ont multiplié leurs prix.
00:55:32Ils ont renvoyé des gens qu'ils avaient réservés.
00:55:36Et là, ils sont victimes de ce qu'ils ont fait.
00:55:38Non, non, ce n'est pas la faute des hôteliers.
00:55:39C'est une personne qui n'est plus faire fortune grâce au Airbnb,
00:55:42en louant leur appartement à je ne sais pas combien la nuit.
00:55:46Ils avaient pensé faire toute leur année grâce à l'argent qu'ils gagneraient pendant les Jeux.
00:55:52Ils ont oublié.
00:55:53Vous n'avez pas la connaissance de cause ?
00:55:54Non, non, pas moi.
00:55:55Moi, j'ai déménagé pendant…
00:55:56Bon, la cérémonie, c'est demain.
00:55:58Ce n'est pas faute de le répéter.
00:56:00Vous l'entendez partout et tout le temps.
00:56:03Les compétitions, elles, ont commencé dès hier.
00:56:06Et déjà, des petits couacs.
00:56:08Tout de même, on voulait revenir un instant là-dessus aussi.
00:56:10Parce qu'il y a eu ce match, j'allais dire chaotique.
00:56:13Le mot est un petit peu fort, mais ça a été relativement compliqué.
00:56:16Bon enfant, dirait Amélie Aouda.
00:56:17Oui, mais alors, ce n'est ni bon enfant.
00:56:19C'est une faute politique, je trouve, de parler comme ça.
00:56:21Mais c'est peut-être un peu trop de dire chaotique.
00:56:25Il y a eu des incidents.
00:56:27C'est une certitude qui n'aurait pas dû avoir lieu.
00:56:29C'est une autre certitude.
00:56:30Interrompu combien de fois ?
00:56:31Explication dans ce sujet, peut-être ?
00:56:32Interrompu combien de fois pendant la deuxième mi-temps ?
00:56:33Plusieurs fois.
00:56:34Sept fois.
00:56:35Ça ressemble quand même.
00:56:36Regardez le sujet.
00:56:39Des policiers mobilisés aux abords de la pelouse.
00:56:42Et un match qui se termine dans le désordre et la confusion.
00:56:45Mené de buzin pendant une grande partie de la rencontre,
00:56:48l'Argentine égalise à la 16e minute du temps additionnel.
00:56:52Les joueurs argentins sont alors la cible de supporters marocains
00:56:55dont une vingtaine envahissent le terrain.
00:56:57L'arbitre décide alors d'interrompre le match
00:57:00qui ne reprendra que deux heures plus tard.
00:57:02Des pétards ont été jetés.
00:57:04Il n'appartient pas au ministère de l'Intérieur
00:57:06de savoir si on reprend ou pas le match.
00:57:08Il a été décidé pour les quelques minutes qui restaient
00:57:10de reprendre le match.
00:57:11Au retour du vestiaire, le match reprend dans un stade vide.
00:57:14Le public a été évacué.
00:57:16Mais avant d'entamer les trois dernières minutes du match,
00:57:19l'arbitre consulte l'assistance vidéo
00:57:22et annule le but argentin pour une position de hors-jeu.
00:57:25Le match se finit alors par une victoire du Maroc.
00:57:28Malgré un scénario surréaliste,
00:57:30aucun blessé n'est à déplorer suite à ces incidents.
00:57:35Et pour Amélie Oudéa Castera, Gautier Lebray l'a fait entendre.
00:57:40Tout ça, c'était très bon enfant finalement.
00:57:44Sur ce match de Saint-Etienne entre Maroc et Argentine,
00:57:48il y a eu un petit moment de confusion.
00:57:50Je ne veux pas le nier,
00:57:52mais qui est lié à une difficulté d'arbitrage.
00:57:54Il y a eu une petite intrusion qui n'aurait pas dû se produire
00:57:57mais qui était plutôt bonne enfant de la part de supporters marocains.
00:58:00Ça s'est ensuite entremêlé avec un long temps d'arrêt
00:58:03dans lequel il y a eu un petit peu de tergiversation
00:58:05sur le plan de l'arbitrage.
00:58:07Un débrief a été fait entre le comité d'organisation et la FIFA.
00:58:10Tout va rentrer dans l'ordre.
00:58:12Il y aura un prochain match entre Ukraine et Maroc
00:58:15samedi prochain à Saint-Etienne.
00:58:17Tout sera absolument nickel.
00:58:19Je m'y engage avec toute l'équipe.
00:58:23Et ça, en effet, ce n'est pas acceptable.
00:58:24Non, madame la ministre, ce n'est pas bon enfant.
00:58:26J'aurais été dans les tribunes avec mon fils de moins de 3 ans.
00:58:30J'aurais vu ces débuts d'incidents, ces jets de projectiles,
00:58:32ces supporters qui envahissent la tribune.
00:58:34Je ne me serais pas dit que c'est bon enfant.
00:58:36J'aurais eu peur pour moi, j'aurais eu peur pour mon fils, surtout.
00:58:38Voilà ce que je me dis, moi, en entendant la ministre.
00:58:40Ce n'est pas tolérable de le lire comme ça, ce qui s'est passé hier.
00:58:44Faites amende honorable.
00:58:45Dites-nous que c'est un couac mais que ça n'arrivera plus.
00:58:47Et peut-être que là, on pourra entendre ce qui est dit.
00:58:51Oui, moi, je retiens plusieurs choses.
00:58:53D'abord, elle termine en disant, je vous assure, ça va bien se passer.
00:58:57On ne peut pas dire des choses comme ça,
00:58:59surtout quand on n'est pas spécialiste de la sécurité, d'une manière générale.
00:59:01Même quand on est ministre et on n'est pas spécialiste de la sécurité.
00:59:04Il ne faut pas dire des choses de ce type-là.
00:59:06Il faut dire, on va remettre des moyens, ça va mieux se passer.
00:59:09Surtout avec les stadiers parce qu'il y a eu un problème.
00:59:11La facilité avec laquelle les supporters ont pénétré la blouse, franchement.
00:59:14Ça, c'est un problème de stadier, de sécurité privée au niveau des stadiers.
00:59:19Mais bon, les choses vont sans doute être renforcées.
00:59:22Ça ira mieux.
00:59:23Mais moi, il y a une autre chose qui me répile.
00:59:28Elle a dit, la ministre, c'est lié à une difficulté d'arbitrage.
00:59:34Elle rejette un peu la faute.
00:59:35Elle rejette la faute.
00:59:36Et il se trouve que, figurez-vous, il y a deux jours de ça,
00:59:40j'étais en session de formation avec les arbitres de la Fédération française de foot,
00:59:45Première et Deuxième Ligue.
00:59:47Et je peux vous dire que les arbitres sont hyper formés.
00:59:50Alors là, ce n'était pas des arbitres français, mais ils sont hyper formés.
00:59:53Et d'une manière générale, ils en ont un peu assez que tout le monde leur tape dessus.
00:59:57Et quand c'est un ministre qui leur tape dessus, c'est inimaginable.
01:00:02Et donc, il y a plusieurs fautes dans la déclaration,
01:00:06outre ce que vous avez relevé.
01:00:08Il y a plusieurs fautes dans la déclaration de cette ministre.
01:00:11Madame Oudia Kastera aurait fait une très bonne scénariste à Hollywood
01:00:16parce qu'elle a une très grande capacité à créer des scénarios et des réalités alternatives.
01:00:21Souvenez-vous, il y a quelques semaines,
01:00:22elle se baignait dans la mélasse de la Seine.
01:00:26En tout cas, elle en fabrique de façon assez massive.
01:00:32Il y a une discussion sur les films indiens de façon parallèle.
01:00:35Ce que je veux dire, c'est qu'elle a une capacité à fabriquer des réalités alternatives.
01:00:40Il y a quelques semaines, elle se baignait dans la mélasse de la Seine.
01:00:43Vous vous souvenez, le ciel était grisable.
01:00:45Elle vous disait qu'est-ce qu'elle est bonne, cette eau.
01:00:48Évidemment, personne ne pouvait la croire.
01:00:49Quelques mois plus tôt encore,
01:00:51elle vous disait qu'elle adorait la chanteuse Ayanna Kamoura.
01:00:54Personne ne pouvait la croire et aujourd'hui,
01:00:56personne ne la croira lorsqu'elle explique que c'est un jeu qui s'est organisé de façon bonne enfant.
01:01:02Évidemment, ce n'est pas le cas.
01:01:03C'est inadmissible.
01:01:04La réalité et le réel jouent contre elle.
01:01:06Et donc, ses commentaires sont catastrophiques.
01:01:07Il faut qu'elle arrête de communiquer.
01:01:09Je pense qu'elle serait une excellente ministre dans l'ombre.
01:01:11Et dire qu'elle a été à l'Éducation nationale également.
01:01:13Oui, où elle a été une très mauvaise ministre.
01:01:15C'est vous que j'ai entendu tout à l'heure chez Eliott dire
01:01:18que si on devait faire une leçon de tout ce qu'il ne faut pas faire
01:01:22chez une personnalité politique, il faut regarder Amélie Oudet-Acastérat.
01:01:25Absolument.
01:01:26C'est vous qui avez dit ça.
01:01:27Oui, c'est moi qui ai dit ça.
01:01:28Merci de me citer.
01:01:29Oui, j'adore citer les grands hommes.
01:01:30Énormément plaisir.
01:01:31Vous faites bien de citer les grands auteurs.
01:01:32Non, je disais qu'il faudrait que ça soit enseigné à Sciences Po,
01:01:34dans toutes les écoles de sciences politiques du pays,
01:01:37pour montrer tout ce qu'il ne faut pas faire.
01:01:39Amélie Oudet-Acastérat, c'est de catastrophe en catastrophe.
01:01:42Son passage au ministère de l'Éducation nationale,
01:01:44au bout de 15 jours, elle a dû être débranchée.
01:01:46Elle n'écoutait personne.
01:01:47La communication du Premier ministre s'était mise à son service.
01:01:50Même eux, elle n'a pas voulu les écouter pour tenter
01:01:53de désamorcer la crise qu'elle avait elle-même lancée
01:01:55sur la scolarité de son fils.
01:01:58Certes, il y avait eu des révélations dans la presse,
01:02:00mais après, elle les avait alimentées par des déclarations
01:02:03toutes plus catastrophiques les unes que les autres.
01:02:05Naomi en a rappelé quelques-unes.
01:02:07Je pense qu'on ne peut pas faire plus déconnecté qu'Amélie Oudet-Acastérat.
01:02:11Si vous voulez, tout le symbole de la déconnexion.
01:02:13On parle d'ailleurs souvent d'un de ses collègues, Gérald Darmanin,
01:02:15entre les élites et la France périphérique,
01:02:18se résume à Amélie Oudet-Acastérat.
01:02:21C'est de catastrophe en catastrophe.
01:02:23Alors, vous parliez de sa mise en scène dans la scène
01:02:26pour couper l'herbe sous le pied à Anne Hidalgo,
01:02:28donc mal organisée au dernier moment.
01:02:30Elle a failli tomber, ce qui a fait, paraît-il,
01:02:32la joie à en croire le canard enchaîné d'Anne Hidalgo.
01:02:35« Tu as voulu me couper l'herbe sous le pied.
01:02:37Eh bien, ta séquence est ratée »,
01:02:38alors que la mienne était bien préparée, ce qui est vrai.
01:02:40À Anne Hidalgo, la séquence dans la scène était beaucoup mieux préparée
01:02:42que la ministre des Sports.
01:02:44Donc, tout est comme ça.
01:02:45Et puis, moi, encore une fois,
01:02:46sa déclaration, le week-end dernier,
01:02:47dans les colonnes du journal du dimanche,
01:02:48« Jouer contre les Jeux, c'est jouer contre la France ».
01:02:51Donc, en gros, tous ceux qui se plaignent
01:02:52seront des peines à jouir pour reprendre les propos d'Anne Hidalgo
01:02:55et jouer contre la France pour reprendre ceux de la ministre des Sports.
01:02:58Donc, les restaurateurs,
01:02:59le restaurateur qu'on vient d'entendre pendant 15 minutes,
01:03:01il joue contre la France.
01:03:02Il essaye simplement de vivre de son métier
01:03:05et il fait, quelque part, rayonner la capitale tous les jours.
01:03:08Les restaurateurs de la capitale font rayonner
01:03:10bien plus que la quinzaine des Jeux qui va s'ouvrir.
01:03:14La capitale tous les jours.
01:03:15Donc, c'est assez insupportable
01:03:16d'avoir ces leçons de la part de quelqu'un
01:03:18qui ne vit pas le quotidien des Parisiens,
01:03:20le quotidien des Français.
01:03:21Rapidement, un dernier mot, Jean-Michel,
01:03:22parce que je vous en mettrai un dernier extrait sur un autre thème.
01:03:25Oui, j'entends bien Gauthier quand il dit
01:03:26que tous les exemples d'Odéa Castella
01:03:29faudraient les prendre et les enseigner à Sciences Po.
01:03:32Je pense qu'il y a quelque chose de plus facile à faire,
01:03:34c'est de ne pas nommer des ministres
01:03:35qui viennent de Sciences Po ou de l'ENA,
01:03:36ni maintenant, ni après.
01:03:39Ah bon ?
01:03:40Et alors, Emmanuel Macron fait comment ?
01:03:42Non, mais j'étais ministre, je parlais.
01:03:44Oui, mais il a été ministre, il a fait Bercy.
01:03:46Mais il a été élu.
01:03:47Oui, mais il a été à Bercy avant.
01:03:48Il ne passe pas à Bercy,
01:03:49il ne devient pas président de la République.
01:03:50D'une manière générale, pour l'avenir.
01:03:52Il a plus voulu déprofessionnaliser les métiers de politique.
01:03:54Soyez fiers d'être des amateurs.
01:03:56Non, il faut faire avec des gens
01:03:59qui connaissent la réalité de la vie,
01:04:04qui ne mettent pas leurs enfants dans des écoles privées.
01:04:08Jean-Michel, il faut répondre à cette question.
01:04:09Vous faites comment ?
01:04:10Emmanuel Macron, vous ne le nommez pas à Bercy.
01:04:11Pardon ?
01:04:12Emmanuel Macron.
01:04:13On n'est pas en garde à vue.
01:04:14Vous ne le nommez pas à Bercy.
01:04:17Vous êtes trop moqué, Gauthier, aujourd'hui.
01:04:18Non, ce que je veux vous dire, c'est que dans l'avenir,
01:04:20il faudrait peut-être penser à ça.
01:04:22Donc interdire à ceux qui ont fait Sciences Po et l'ENA
01:04:24de devenir ministre.
01:04:25Réfléchir et en mettre moins, peut-être.
01:04:26Vous allez prendre une clé d'étranglement, Gauthier,
01:04:28vous n'allez rien comprendre.
01:04:29En parlant de déconnexion,
01:04:32l'impact des propos est beaucoup moins important.
01:04:37J'évoque Valérie Pécresse, encore une fois,
01:04:40en parlant de déconnexion des élites
01:04:41par rapport au reste des Français.
01:04:43Parce que Valérie Pécresse nous a expliqué,
01:04:45hier, pour aller au Stade de France,
01:04:47prendre le métro 14 et marcher 20 minutes,
01:04:51c'est super, c'est une balade champêtre.
01:04:53Et tout le monde devrait en profiter.
01:04:54Écoutez-la.
01:04:58On a une ligne 14 qui est exceptionnelle
01:05:01de qualité, de fiabilité.
01:05:02D'ailleurs, j'invite, c'est un petit conseil,
01:05:04tous ceux qui se rendent au Stade de France,
01:05:05de faire comme moi hier.
01:05:06Prendre la ligne 14, on marche 20 minutes,
01:05:09c'est super sympa.
01:05:10Il y a des guinguettes, il y a de la musique.
01:05:12Et ça permet de se transporter
01:05:14dans les meilleures conditions possibles.
01:05:18La ligne 14 est exceptionnelle.
01:05:20Il s'agirait peut-être d'arrêter
01:05:22de prendre les Français
01:05:23pour des lapins de six semaines.
01:05:24Alors oui, évidemment que ce n'est pas l'enfer
01:05:27de marcher 20 minutes d'une station de métro
01:05:29à un stade.
01:05:30Mais ce n'est pas non plus ultra sympa.
01:05:33Non, c'est super sympa.
01:05:35Et puis tout le monde n'habite pas
01:05:36à proximité de la ligne 14.
01:05:37C'est tellement drôle.
01:05:38C'est très parisiano-centré.
01:05:39Il faut penser à tous ceux
01:05:40qui prennent le RER,
01:05:41qui n'ont pas de RER qui fonctionne.
01:05:42Et puis je rappelle que le ticket...
01:05:43Oui, j'adore.
01:05:46Vous ne l'aviez pas entendu ?
01:05:47Ah non, je ne l'avais pas entendu.
01:05:48C'est extraordinaire.
01:05:49Non, il y a toujours ce petit air.
01:05:50On dirait Valérie Pécresse.
01:05:52On ne sait jamais si elle est tout à fait sérieuse.
01:05:54Il y a aussi un peu d'ironie
01:05:55quand elle parle.
01:05:56C'est super sympa.
01:05:57Mais c'est très parisiano-centré
01:05:58de parler de la ligne 14,
01:05:59de dire que tout fonctionne.
01:06:00Oui, c'est une ligne qui est automatisée,
01:06:02donc forcément.
01:06:03Mais le nombre d'arrêts de métro et de RER
01:06:05qui ne vont pas fonctionner
01:06:06dans les jours qui viennent
01:06:07et qui va compliquer le trajet
01:06:08d'un certain nombre de nos concitoyens...
01:06:10C'est tellement loin du quotidien
01:06:11des Français, des Parisiens.
01:06:12Ceci dit, est-ce qu'on peut dire...
01:06:13Oui, et ceux qui n'habitent pas dans le centre,
01:06:14encore plus.
01:06:15Est-ce qu'on peut dire
01:06:16sur ce plateau censé rengueuler
01:06:17en particulier par Gauthier...
01:06:18Moi, je n'engueule personne.
01:06:19... qu'on a quand même,
01:06:21en région parisienne évidemment,
01:06:23ailleurs quelquefois,
01:06:24un réseau de transports en commun
01:06:27qui est un des réseaux
01:06:28les plus riches au monde.
01:06:30Vous n'allez pas vous faire engueuler,
01:06:32mais on va rigoler par contre, Jean-Michel.
01:06:34Effectivement, il y a...
01:06:35Ah oui, il est tentaculaire
01:06:36le réseau parisien.
01:06:37Vous avez raison.
01:06:38Vous avez raison
01:06:39et certains peuvent peut-être nous l'envier.
01:06:41Mais après, je...
01:06:43Dites-moi, Julien.
01:06:45C'est l'enfer, quoi.
01:06:46Oui, il y a des pannes,
01:06:47certaines choses ne fonctionnent pas.
01:06:50Mais d'une manière générale,
01:06:51moi, je ne sais pas.
01:06:53Alors, il y a ce réseau-là,
01:06:54il y a la SNCF.
01:06:55Moi, quand je prends les...
01:06:56Oh !
01:06:57Attendez.
01:06:58N'en faites pas trop.
01:06:59Oui.
01:07:00Vous exagérez un peu.
01:07:01Quand je prends souvent les TGV,
01:07:04les trois quarts du temps,
01:07:05j'arrive à l'heure.
01:07:06C'est vrai, vous avez raison.
01:07:07Les trois quarts du temps,
01:07:08j'arrive à l'heure.
01:07:09C'est vrai que par rapport
01:07:10à d'autres pays du monde,
01:07:11j'ai vécu en Inde et en Israël.
01:07:12Je peux vous assurer qu'à Paris,
01:07:13on est quand même très, très bien fourni.
01:07:14Bon, bah, vive Paris.
01:07:15Vive les jeux.
01:07:16Vive la mairie de Paris.
01:07:17Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:07:18Vive la région Ile-de-France
01:07:20et rendez-vous demain à 19h30.
01:07:22On va marquer
01:07:23notre dernière pause de la soirée.
01:07:24Je vais remercier Noemi Allioua.
01:07:26Je vais remercier Jean-Michel Fauvergue
01:07:27également d'avoir été avec nous.
01:07:28Merci.
01:07:29Vous êtes punis, Gauthier Lebrun.
01:07:31Non, non, non.
01:07:32Clé d'étranglement pour maîtriser le jeune homme,
01:07:35s'il vous plaît, monsieur Fauvergue.
01:07:36Est-ce qu'on peut dire
01:07:37que l'équipe de France a gagné ?
01:07:38Oui.
01:07:39Très bonne nouvelle.
01:07:40Enfin, a gagné.
01:07:41Et qualifiée pour les demi-finales
01:07:42du rugby A7
01:07:43grâce à Antoine Dupont et ses copains.
01:07:44Donc ça, c'est une très bonne
01:07:45première nouvelle dans ces Jeux olympiques.
01:07:47De nouveaux invités vont nous rejoindre
01:07:49et puis on va refaire un tour complet
01:07:51de l'actualité
01:07:52avec beaucoup d'extraits sonores à entendre
01:07:55et de commentaires à apporter.
01:07:56Qu'est-ce qu'il y a ?
01:07:57Vous dites de nouveaux invités ?
01:07:58Oui, de nouveaux invités.
01:07:59Deux, le chiffre deux.
01:08:00En plus de Gauthier Lebrun,
01:08:01ça fera trois.
01:08:02A tout de suite.
01:08:03Je reste.
01:08:07Nous sommes de retour
01:08:08sur le plateau de 100% politique.
01:08:10Merci à tous de nous rejoindre
01:08:1122h29 précisément sur CNews.
01:08:14On vous accompagne sans aucune interruption
01:08:16jusqu'à minuit.
01:08:17Gauthier Lebrun, toujours en place,
01:08:18bien sûr, journaliste politique CNews.
01:08:20Nous avons rejoint Sabrina Medjeber.
01:08:21Bonsoir, chère Sabrina.
01:08:22Bonsoir, cher Julien.
01:08:23Essayiste, sociologue,
01:08:24ravi de vous avoir parmi nous ce soir.
01:08:26Gabrielle Robin est avec nous également.
01:08:27Merci beaucoup d'être là.
01:08:28Journaliste, ça n'a échappé à personne.
01:08:31Ouh là, je vais être très mauvaise.
01:08:33C'est dans 21h ?
01:08:3421h précisément.
01:08:35La cérémonie d'ouverture à 19h30.
01:08:37Demain soir, on retient tous notre souffle,
01:08:39on croise les doigts pour que tout cela se passe
01:08:41de la meilleure façon possible.
01:08:43Énormément de choses à voir et à dire ensemble
01:08:45autour de ces Jeux olympiques
01:08:47qui vont débuter demain soir
01:08:49officiellement.
01:08:50Je voudrais juste qu'on prenne quand même quelques minutes
01:08:51parce qu'on a une actualité politique
01:08:53également particulièrement dense.
01:08:55Vous savez que le NFP est enfin parvenu
01:08:57ces dernières 48h à s'accorder
01:08:59sur le nom d'un candidat commun,
01:09:01Emmanuel Macron, ou d'une candidate plutôt commune.
01:09:03Emmanuel Macron a laissé entendre
01:09:05qu'il ne comptait pas se faire imposer
01:09:07une première ministre.
01:09:08Fin de non recevoir qui a suscité,
01:09:09on l'a entendu ces dernières 24h également,
01:09:11l'ire des responsables NFP.
01:09:13Des réactions très offensives,
01:09:14parfois menaçantes,
01:09:15qui sont succédées.
01:09:16La stratégie de la gauche est telle
01:09:18de maintenir la pression sur le chef de l'État.
01:09:20Écoutez, justement, celle dont le nom a été évoqué
01:09:22il y a 48h, Lucie Castet,
01:09:24sur les pressions qu'elle veut mettre
01:09:26sur le chef de l'État pour être nommé à Matignon.
01:09:30En réalité, la société civile,
01:09:32les syndicats, le monde syndical,
01:09:33la société civile organisée,
01:09:35les associations, les mouvements associatifs,
01:09:36ils sont déjà organisés.
01:09:38Ils attendent que l'espoir qui s'est levé
01:09:40se traduise aujourd'hui en actes.
01:09:42Depuis mardi, on entend peu les syndicats dire
01:09:44qu'il faut que Lucie Castet soit à Matignon.
01:09:46Il y a eu un communiqué de presse de la CGT hier
01:09:48qui demande au président de la République
01:09:50de sortir de la paralysie.
01:09:51On entend les syndicats.
01:09:52Vous les appelez à plus vous soutenir,
01:09:53à être plus dans l'action ?
01:09:54Je n'ai pas à les appeler.
01:09:55Je pense qu'ils savent ce qu'ils font
01:09:57et ils sont avec nous
01:09:59pour que la paralysie cesse.
01:10:03La gauche va continuer à mettre la pression
01:10:05jusqu'à n'obtenir rien de cause ?
01:10:07Oui, peut-être.
01:10:09Mais il y aurait une façon assez claire
01:10:11pour que la pression retombe toute seule.
01:10:13C'est en nommant de fait
01:10:15Lucie Castet à Matignon
01:10:17qui tiendrait entre 48 heures et une semaine
01:10:19face à la première motion de censure
01:10:21qui serait adoptée par une majorité absolue
01:10:23à l'Assemblée nationale du RN
01:10:25en passant par les LR
01:10:27et avec la Macronie.
01:10:29La gauche peut faire croire aux Français
01:10:31et ça marche peut-être dans une partie
01:10:33de l'opinion qu'elle a la majorité absolue
01:10:35et qu'elle peut appliquer son programme
01:10:37rien que son programme.
01:10:39Il leur manque juste 100 députés.
01:10:41Donc une manière pour que ça s'arrête
01:10:43une bonne fois pour toutes pour Emmanuel Macron
01:10:45c'est de la nommer et au bout de 48 heures
01:10:47c'est évacué
01:10:49puisque son gouvernement tomberait.
01:10:51Et on verrait bien qu'évidemment
01:10:53le nouveau FP ne peut pas appliquer son programme
01:10:55rien que son programme.
01:10:57Il y a un mot qui fait peur à de nombreux députés
01:10:59de tous bords, c'est le mot de compromis.
01:11:01Or l'Assemblée nationale
01:11:03ne peut
01:11:05on peut extraire une majorité absolue
01:11:07de l'Assemblée qu'à travers des compromis.
01:11:09Donc soit c'est la Macronie
01:11:11qui fait des compromis envers les Républicains
01:11:13qui eux-mêmes ne veulent pas en faire en disant
01:11:15c'est notre pacte législatif
01:11:17rien que notre pacte législatif
01:11:19mais la seule manière d'avancer et de ne pas perdre un an
01:11:21parce que si vous perdez un an
01:11:23tout s'aggrave par définition
01:11:25c'est de trouver une autre majorité
01:11:27que celle du nouveau FP
01:11:29et elle existe déjà puisqu'elle a permis l'élection
01:11:31d'Élie Elbron-Pivet. Alors c'est une autre majorité
01:11:33relative mais il y a quand même
01:11:35une grande différence sur la majorité relative
01:11:37qui irait de renaissance à LR
01:11:39c'est la position du
01:11:41Rassemblement national. Le RN vote
01:11:43la censure de manière automatique s'il y a un gouvernement
01:11:45avec la France insoumise
01:11:47le RN ne vote plus la censure de manière automatique
01:11:49si c'est un gouvernement qui va
01:11:51donc de renaissance au LR. Sabrina, Gabriel
01:11:53je vous entends tout de suite, je vois juste qu'on entend également
01:11:55Manuel Bompard qui souhaite augmenter
01:11:57le rapport de force
01:11:59avec le Président de la République.
01:12:03Le Président de la République doit en tenir compte
01:12:05et ce que je dis c'est que s'il n'en tient pas compte
01:12:07ça veut dire appeler le nouveau Front populaire
01:12:09à constituer un gouvernement
01:12:11et je dis que s'il n'en tient pas compte
01:12:13il sera responsable d'une situation qui est une situation de chaos
01:12:15dans le pays. Ce que nous allons discuter, réfléchir ensemble
01:12:17c'est quels sont les moyens d'action
01:12:19que nous mettons en oeuvre pour augmenter le rapport
01:12:21de force avec lui, pour le contraindre tout simplement.
01:12:23C'est ça, vous êtes dans un rapport de force aujourd'hui
01:12:25avec le chef de l'État.
01:12:27C'est très clair, il n'y a pas grand chose à ajouter
01:12:29la pression est grandissante
01:12:31quitte à agiter la rue, quitte à chercher le chaos
01:12:33on connaît cette stratégie maintenant depuis un bon moment
01:12:35des côtés de la gauche. Oui, très bien
01:12:37et comme dit Gauthier, ils n'ont aucune légitimité
01:12:39à faire ce hold-up sur
01:12:41Matignon en raison...
01:12:43Ils le disent, ils le répètent, ils sont la première force politique du pays.
01:12:45Vous savez, vous pouvez asséner des vérités
01:12:47tant que vous voulez les asséner, ça ne veut pas pour entendre dire
01:12:49qu'il s'agit de la vérité
01:12:51et de la réalité, en tout cas de la grille de lecture sur le réel
01:12:53de ce qui se passe aujourd'hui
01:12:55au sein de l'hémicycle, donc
01:12:57ils ont beau avoir le nombre de députés qu'ils ont
01:12:59ça n'empêche que Manuel Bompard
01:13:01n'obtiendra pas, si vous voulez
01:13:03la génuflexion d'Emmanuel Macron
01:13:05pour nommer un Premier ministre
01:13:07issu du nouveau Front Populaire
01:13:09maintenant, moi je m'interroge
01:13:11ce qui est assez intéressant sur le plan
01:13:13sociologique, c'est le profil
01:13:15précis de Madame Castex
01:13:17c'est-à-dire que la gauche qui
01:13:19se plaint en permanence
01:13:21d'avoir, entre guillemets
01:13:23escamoté ou n'a pas pu
01:13:25s'accaparer le vote ouvrier
01:13:27et qui érige en position
01:13:29de Premier ministre absolument
01:13:31une femme énarque
01:13:33parisienne, issue de la technostructure
01:13:35qui est la représentante
01:13:37parfaite, ou l'incarnation en tout cas
01:13:39sociologique parfaite
01:13:41de ces villes boboisés
01:13:43vient aujourd'hui à pousser des cris d'enfraie parce que
01:13:45visiblement, elle n'est pas assez audible
01:13:47aux yeux des classes populaires
01:13:49et que, à ce titre-là,
01:13:51au nom de sa connaissance de la mairie de Paris
01:13:53qui, je le rappelle, a quand même une dette assez incommensurable
01:13:55une taxe foncière qui a augmenté de plus de 52%
01:13:57à sa décharge, elle est à la mairie depuis un an
01:13:59mais elle a quand même été, il me semble
01:14:01partisane du conseil
01:14:03municipal, du conseil de Paris, pardon
01:14:05et donc c'est ça qui est assez intéressant
01:14:07c'est cette fracture
01:14:09entre la France périphérique
01:14:11de Stéphane Guillouis et l'incarnation
01:14:13politique de cette gauche qui est issue
01:14:15des classes bourgeoises
01:14:17a fortiori parisiennes et qui prétendent
01:14:19au nom du peuple, agir au nom du peuple
01:14:21pour le peuple, au nom du peuple, donc c'est ça qui est assez intéressant
01:14:23d'un point de vue, si vous voulez
01:14:25sociologique, sur le parcours de cette madame Castel
01:14:27Gabriel Robin, je me
01:14:29projette dans quelques semaines
01:14:31j'imagine les premières sessions à l'Assemblée
01:14:33nationale
01:14:35ça va être totalement ingérable
01:14:37Nous sommes face
01:14:39à une situation inédite sous la 5ème République
01:14:41c'est-à-dire que nous avons trois blocs minoritaires
01:14:43qui se font face
01:14:45l'un étant moins minoritaire en siège
01:14:47c'est la NFP, le Nouveau Front Populaire
01:14:49donc c'est pour ça qu'ils réclament
01:14:51et qu'ils exigent d'obtenir
01:14:53un matignon, d'ailleurs madame
01:14:55Castel a presque donné un ordre
01:14:57au Président de la République
01:14:59je vous demande monsieur le Président de me nommer
01:15:01un matignon, c'est
01:15:03une attitude que je
01:15:05déplore, je considère
01:15:07que ce n'est pas comme ça que les choses doivent fonctionner
01:15:09j'estime aussi qu'Emmanuel Macron a eu
01:15:11raison de reporter la nomination du gouvernement
01:15:13à la rentrée, c'est pas le moment
01:15:15où les Français sont laissés par la politique
01:15:17en revanche, lui non plus
01:15:19n'aura pas de majorité en fait, il ne la trouvera pas
01:15:21même relative, il pourra
01:15:23faire une sorte de
01:15:25coalition programmatique avec les Républicains
01:15:27c'est à dire que texte par texte
01:15:29c'est moins de 50 sièges dans les Républicains
01:15:31mais texte par texte il aura le soutien des Républicains
01:15:33et éventuellement parfois peut-être
01:15:35du Rassemblement National ou du Parti Socialiste
01:15:37en fonction des thèmes
01:15:39qui seront amenés, c'est à dire que je pense que
01:15:41sur les sujets régaliens de sécurité
01:15:43peut-être d'immigration aussi
01:15:45éventuellement, il aura le
01:15:47soutien ponctuel
01:15:49et discuté
01:15:51du Rassemblement National et du Sénat
01:15:53en revanche sur des sujets peut-être plus
01:15:55de société, il pourrait avoir l'appui
01:15:57du Parti Socialiste, éventuellement des Verts
01:15:59et à mon avis il va essayer de gouverner comme ça pendant 3 ans
01:16:01mais ça reste très fragile
01:16:03parce que vous avez une gauche qui
01:16:05bien qu'elle soit divisée
01:16:07et Mme Castex
01:16:09est une forme de synthèse mais
01:16:11vous avez tout de même encore en sous-bassement
01:16:13une division entre
01:16:15la gauche de rupture qui est incarnée par
01:16:17Manuel Mompar, par la France Insoumise
01:16:19des gens qui veulent quand même aller assez loin
01:16:21sur des réformes
01:16:23plutôt économiquement marquées
01:16:25parfois jusqu'au marxisme
01:16:27ou pas loin
01:16:29et une gauche réformiste
01:16:31du Parti Socialiste
01:16:33on voit très bien que c'est impossible
01:16:35que ces gens-là gouvernent et que
01:16:37en réalité ils jouent un petit peu la comédie
01:16:39et ils auraient tort de s'en priver
01:16:41ce que beaucoup d'observateurs rappellent c'est qu'en fait
01:16:43ils n'ont jamais eu l'intention de gouverner
01:16:45c'est du cinéma et que Mme
01:16:47Castex n'est qu'un fusible
01:16:49et un jouet dans les mains de Jean-Luc Mélenchon
01:16:51et de la France Insoumise
01:16:53et du Parti Socialiste
01:16:55et je pense que Marine Le Pen d'ailleurs a fait
01:16:57un truc assez malin quand elle a
01:16:59proposé de prendre la niche parlementaire
01:17:01et de proposer l'abrogation de la réforme des retraites
01:17:03ce qu'elle vise c'est l'explosion du Front Populaire
01:17:05parce qu'en fait elle sait très bien que le PS
01:17:07va devoir sauver Macron
01:17:09et que le LFI sera coincé
01:17:11parce que eux...
01:17:13En parlant du RN, écoutez ce que dit
01:17:15Jean-Luc Mélenchon à propos du NFP
01:17:17donc Julien Audoux, le député Assemblée Nationale
01:17:21Je vois comme une volonté
01:17:23d'imposer une minorité
01:17:25le Front Populaire est minoritaire
01:17:27à l'Assemblée Nationale, ils ne l'ont pas encore
01:17:29digéré, ils ne l'ont pas encore accepté
01:17:31mais c'est un fait, 190 députés
01:17:33ça ne fait pas une majorité donc Mme Castex
01:17:35comme tous les autres candidats à Matignon
01:17:37de l'extrême gauche sont
01:17:39nuls et non avenus
01:17:41ils n'ont aucune légitimité
01:17:43et on voit bien qu'à force
01:17:45d'essayer de se montrer majoritaire
01:17:47alors qu'ils sont minoritaires, ils imposent une sorte
01:17:49de tyrannie qui rappelle un petit peu d'ailleurs
01:17:51le coup des bolcheviks en 1917
01:17:53qui était minoritaire
01:17:55qui ont pris le pouvoir par un coup d'État
01:17:57on sait comment ça s'est terminé malheureusement
01:18:01Un mot sur la comparaison, pas forcément
01:18:03très à propos aussi
01:18:05Non mais c'est vrai que parfois il charrie
01:18:07de drôles de comparaisons
01:18:09le Nouveau Front Populaire quand on appelle un marché
01:18:11vers Matignon
01:18:13on pense tout de suite à la marche
01:18:15sur Rome de Benito Mussolini
01:18:17quand on appelle à surveiller
01:18:19les parlementaires
01:18:21là aussi la surveillance
01:18:23voire l'invasion
01:18:25de l'Assemblée Nationale
01:18:27là aussi je peux vous prendre de multiples exemples
01:18:29plus ou moins récents
01:18:31et puis il y a un terme qui revient
01:18:33maintenant dans la bouche
01:18:35des députés de la France Insoumise, Emmanuel Bompard
01:18:37Aurélien Lecoq, c'est celui de forcener
01:18:39pour qualifier Emmanuel Macron
01:18:41un forcené, on va le déloger
01:18:43quand on entend Emmanuel Bompard encore ce matin
01:18:45on va contraindre Emmanuel Macron
01:18:47Olivier Faure qui disait
01:18:49on va le faire céder
01:18:51je crois de mémoire, qu'est-ce que ça veut dire
01:18:53tout cela, comment vous allez faire céder
01:18:55le président de la République, comment vous allez le contraindre
01:18:57on ne contraint pas le chef de l'État
01:18:59Les registres utilisés sont assez troublants
01:19:01Le vocabulaire utilisé par la France Insoumise
01:19:03mais aussi par les alliés
01:19:05puisque Olivier Faure est du Parti Socialiste
01:19:07a de quoi interroger
01:19:09Justement en termes de registres
01:19:11on pourrait évoquer
01:19:13avant de revenir à nos thématiques
01:19:15autour des Jeux Olympiques qui vont nous passionner
01:19:17pendant 15 jours bien sûr, on pourrait revenir à cette plainte
01:19:19ça c'est une info très importante
01:19:21et qui dit beaucoup de choses encore
01:19:23des rapports de force avec cette gauche
01:19:25qui cause bien des tourments
01:19:27François-Xavier Bellamy
01:19:29a fait savoir qu'il avait demandé à son avocat
01:19:31Maître Thibaud de Montbréal de déposer une plainte
01:19:33aujourd'hui contre l'élue européenne LFI
01:19:35Rima Hassan devant le parquet de Paris
01:19:37en cause, un tweet de l'élue LFI
01:19:39qui n'a pas du tout apprécié d'avoir été écartée
01:19:41de la vice-présidence de la commission des droits de l'homme
01:19:43au Parlement Européen
01:19:45le vote a été reporté d'ailleurs à septembre
01:19:47à la demande du PPE, le groupe politique de François-Xavier Bellamy
01:19:49je rappelle que donc
01:19:51on le voit à l'image, Rima Hassan avait tweeté
01:19:53après cet épisode
01:19:55la lâcheté qui vous anime ici est la même
01:19:57que celle qui est dans votre regard vide
01:19:59et fuyant quand je vous croise dans les couloirs
01:20:01du Parlement Européen
01:20:03ce n'est qu'un début
01:20:05François-Xavier Bellamy a décidé de porter plainte
01:20:07l'a justifié aujourd'hui
01:20:09par un communiqué également envoyé
01:20:11il assume avoir fait obstacle
01:20:13à l'élection de Rima Hassan
01:20:15il dénonce un message qui le vise directement
01:20:17en des termes qu'il est impossible de ne pas comprendre
01:20:19comme des menaces physiques directes
01:20:21sachez pour être tout à fait complet
01:20:23qu'en fin de journée, les avocats de Rima Hassan
01:20:25ont également répondu
01:20:27en disant que c'est avec sidération
01:20:29que Mme Hassan a pris connaissance
01:20:31de ce dépôt de plainte
01:20:33et qu'elle aussi allait porter plainte
01:20:35pour diffamation
01:20:37et je n'ai plus en mémoire l'autre chef
01:20:39d'énonciation calomneuse
01:20:41il y a Sandrine Rousseau qui vient de faire un tweet absolument
01:20:43on vient de me le dire dans l'oreille, on va le lire ensemble
01:20:45je crois qu'il va apparaître dans l'écran
01:20:47Sandrine Rousseau, je ne l'ai pas encore lue
01:20:49mais j'imagine qui défend Rima Hassan
01:20:51le voici, aucun différent politique
01:20:53ne se règle par le harcèlement
01:20:55c'est très très fort, soutien totalement
01:20:57incroyable
01:20:59la victime est le bourreau
01:21:01et le bourreau est la victime
01:21:03Gabriel rapidement et Sabrina
01:21:05je donne une précision parce qu'il y a eu un deuxième tweet
01:21:07de Rima Hassan
01:21:09et c'est celui-ci qui est principalement visé
01:21:11où elle dit, pour le moment François-Xavier Bellamy
01:21:13et ses petits copains, proches du régime
01:21:15génocidaire israélien, dorment bien la nuit
01:21:17cela ne va pas durer
01:21:19là, la menace est implicite
01:21:21voire explicite
01:21:23moi ce que j'aimerais dire
01:21:25elle a une tite dans le dos de François-Xavier Bellamy
01:21:27il y a deux choses
01:21:29dans les éléments de langage
01:21:31elle évoque un régime génocidaire
01:21:33le génocide correspond à une définition
01:21:35en droit international bien précise
01:21:37et pour l'instant
01:21:39il n'y a pas eu de qualification
01:21:41de génocide concernant Israël
01:21:43et ça ne sera pas le cas
01:21:45crime de guerre, ça c'est possible
01:21:47il y a eu des crimes de guerre qui ont été commis
01:21:49mais un crime de guerre n'est pas un génocide
01:21:51régime d'apartheid, régime génocidaire
01:21:53éventuellement même des crimes contre l'humanité
01:21:55et ça la justice internationale peut-être le démontrera un jour
01:21:57si c'est une possibilité
01:21:59mais le tweet qu'elle fait
01:22:01est effectivement de la diffamation
01:22:03puisqu'elle accuse François-Xavier Bellamy
01:22:05d'être complice d'un régime génocidaire
01:22:07donc complice d'un génocide
01:22:09c'est-à-dire de la volonté d'extermination
01:22:11d'une population entière
01:22:13et ça n'est pas le cas
01:22:15et après quand elle dit
01:22:17dorme bien la nuit, ça ne va pas durer
01:22:19moi je vois une menace
01:22:21physique
01:22:53Oui alors il est évident
01:22:55que la rhétorique
01:22:57et le hold-up du langage
01:22:59utilisé par la France insoumise
01:23:01depuis quelques mois
01:23:03se justifie
01:23:05de tweet en tweet et de tweet en tweet
01:23:07on assiste à une surenchère
01:23:09non seulement de la violence
01:23:11verbale où finalement
01:23:13c'est la menace
01:23:15c'est l'intimidation, c'est la culpabilité
01:23:17c'est l'accusation, c'est
01:23:19l'inversion accusatoire
01:23:21c'est l'emphase, enfin ce sont tous ces paradigmes
01:23:23langagiers qui sont
01:23:25utilisés, qui font partie
01:23:27du narratif de la France insoumise
01:23:29mais également
01:23:31et précisément par le tweet de Mme Rousseau
01:23:33une coalition finalement
01:23:35dans cette inversion des valeurs
01:23:37où le bourreau devient la victime
01:23:39où la victime devient le beau
01:23:41ces derniers jours, ces dernières semaines, je trouvais qu'elle avait du
01:23:43recul sur certaines polémiques
01:23:45notamment autour de
01:23:47de Macron, où elle a dit bon moi je me désolidarise
01:23:49et notamment même au sujet
01:23:51de Jean-Luc Mélenchon qui avait dit que l'antisémitisme
01:23:53était résiduel, elle lui a dit
01:23:55non l'antisémitisme explose
01:23:57donc elle a eu quand même quelques fulgurances
01:23:59de lucidité sur
01:24:01l'état des interactions sociales
01:24:03dans ce pays et des relations
01:24:05quelles qu'elles soient, mais ce qui est évident
01:24:07c'est que la France insoumise pratique
01:24:09réellement et par le biais de Mme Hassan
01:24:11précisément un langage
01:24:13de mafieux qui tend
01:24:15à menacer, souvenez-vous
01:24:17de ces qualificatifs qu'elle avait employés
01:24:19J'ai pas souvenir d'une seule communication
01:24:21sur les réseaux de Mme Hassan qui ne soit pas
01:24:23menaçante ou haineuse
01:24:25Comme elle est dans la surenchère
01:24:27et l'addition de ces tweets absolument
01:24:29menaçants, il me semble
01:24:31qu'elle avait figuré
01:24:33un jour qu'elle avait le temps et l'argent
01:24:35nécessaire pour combattre
01:24:37ses adversaires
01:24:39alors je ne sais plus parce qu'elle multiplie
01:24:41évidemment toutes ses actions
01:24:43finalement en différence
01:24:45et personne n'a reçu la moindre plainte
01:24:47donc ça fait partie
01:24:49non seulement de la psyché mafieuse mais également
01:24:51de la rhétorique qu'utilisent
01:24:53les mafieux et même
01:24:55les voyous des quartiers puisque franchement
01:24:57on aurait pu compléter ce tweet
01:24:59absolument par d'autres qualificatifs
01:25:01que réjustifiaient son concours
01:25:03par les mots elle fait un peu
01:25:05le tête-à-tête de Sébastien Delobue
01:25:07avec le rapport au gouvernement national
01:25:09c'est du même académique
01:25:11deux tweets
01:25:13en l'occurrence de soutien de François-Xavier
01:25:15Bellamy à droite, Valérie Pécresse et Laurent
01:25:17Wauquiez, avant de vous donner la parole Gauthier
01:25:19Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez qui soutiennent
01:25:21donc cette plainte
01:25:23portée par François-Xavier
01:25:25Bellamy et son conseil, les menaces proférées
01:25:27par Rémi Hassane contre François-Xavier Bellamy
01:25:29sont inédites de gravité, venant d'une élu
01:25:31de la République, j'attends qu'elle soit unanimement condamnée
01:25:33y compris par les élus de la gauche républicaine
01:25:35tout mon soutien à François-Xavier et puis
01:25:37Laurent Wauquiez également
01:25:39pour LR, voilà pourquoi nous
01:25:41on barrage à LFI à l'Assemblée, parce qu'elle n'a
01:25:43pas obtenu le poste qu'elle convoitait, Rémi Hassane
01:25:45use des mêmes méthodes que ses acolytes du
01:25:47Hamas et colle une cible
01:25:49dans le dos de François-Xavier Bellamy pour tenter
01:25:51de la réduire au silence, c'est assez bien
01:25:53résumé, la justice française
01:25:55doit s'en saisir, le Parlement européen
01:25:57a tiré les sanctions qui s'imposent, tout mon soutien
01:25:59cher François-Xavier Bellamy
01:26:01L'intimidation est devenue une méthode
01:26:03de la France insoumise
01:26:05et ça s'accélère
01:26:07depuis la nouvelle législature
01:26:09ils ont trouvé qu'il n'était pas allé assez loin
01:26:11sans doute pendant les deux années qui viennent
01:26:13de s'écouler, donc premier jour
01:26:15de la nouvelle législature, on a ce tête à tête
01:26:17et ces menaces contre le Benjamin
01:26:19de l'Assemblée nationale par Sébastien Delogu
01:26:21il y a aussi une volonté d'intimider
01:26:23les médias, je rappelle
01:26:25cette scène depuis hier
01:26:27d'ailleurs qui réunissait tiens tiens
01:26:29Sébastien Delogu et Rémi Hassane
01:26:31qui ont marché vers la tour TF1
01:26:33pour les menacer
01:26:35et tenter de ne pas faire diffuser
01:26:37l'interview de Benjamin Netanyahou
01:26:39par Darius Rochebin
01:26:41en appelant les salariés à saboter
01:26:43leur propre chaîne et aujourd'hui
01:26:45Manuel Bompard a tweeté
01:26:47après un portrait assidulé
01:26:49de Rémi Hassane par nos confrères du Point
01:26:51Manuel Bompard, le coordinateur en chef
01:26:53de la France insoumise, tweet sur le Point
01:26:55un article odieux
01:26:57du journal pro-génocide, le Point
01:26:59vous vous rendez compte
01:27:01on intimide les autres députés
01:27:03on intimide les médias, deux exemples
01:27:05très concrets, TF1
01:27:07et le Point et on voit bien
01:27:09que cette surenchère
01:27:11qui était quand même
01:27:13l'apanage de Rémi Hassane
01:27:15mais on voit bien comme quoi elle a réussi
01:27:17puisque les autres s'y mettent
01:27:19à lancer cette mode
01:27:21de ciblage, de mettre des cibles
01:27:23dans le dos, d'intimider et de
01:27:25menacer. Sabrina Medjéberg, Gabriel
01:27:27Robin, deux derniers commentaires. Absolument pour
01:27:29corroborer les propos de Gauthier, je signale
01:27:31également que Thomas Porte
01:27:33qui a été visiblement
01:27:35assigné en justice a
01:27:37établi un communiqué de presse où il cible
01:27:39encore une fois les journalistes
01:27:41du groupe Bolloré comme étant
01:27:43un soutien
01:27:45au
01:27:47Premier ministre
01:27:49génocidaire israélien
01:27:51donc il met encore une fois
01:27:53une cible dans le dos des journalistes
01:27:55qui travaillent au sein de nos
01:27:57rédactions donc c'est pour corroborer les propos
01:27:59de Gauthier sur les
01:28:01tactiques, la rhétorique, les manœuvres
01:28:03dilatoires qui visent
01:28:05encore une fois à cibler
01:28:07jusqu'à détruire
01:28:09encore une fois c'est la grande linguiste
01:28:11Yana Gilskun qui disait, lorsqu'on détruit
01:28:13le discours, eh bien on détruit le sujet
01:28:15et Madame Hassane s'illustre
01:28:17parfaitement dans cette posture qui va malheureusement
01:28:19Et ça va continuer
01:28:21n'en doutez pas une seconde
01:28:23absolument, dans une manœuvre de surenchère
01:28:25jusqu'à ce que, et je soutiens
01:28:27tout à fait François-Xavier Bellamy
01:28:29je soutiens les personnes qui le soutiennent
01:28:31également mais je remarque encore une fois
01:28:33qu'il n'y a aucune solidarité
01:28:35des personnalités de gauche
01:28:37suite aux menaces qu'a proférées Madame Rima Hassane
01:28:39contre François-Xavier Bellamy
01:28:41Je disais, ça va continuer parce que c'est
01:28:43une stratégie politique qui vise à ouvrir
01:28:45les portes de l'Elysée en 2027
01:28:47pour Jean-Luc Mélenchon et ça vise
01:28:49à séduire un certain électorat qui s'est
01:28:51éloigné des urnes ces
01:28:53dizaines ou même plus d'années
01:28:55dernières pardon et auprès
01:28:57de quels ils sont en train de
01:28:59faire cette entreprise de séduction
01:29:01Alors en fait il y a une mentalité obsidionale
01:29:03à la France Insoumise, c'est comme une citadelle
01:29:05assiégée, ils se vivent comme ça
01:29:07assiégée par vous autres
01:29:09par exemple journalistes du groupe Bolloré
01:29:11ils se sentent agressés
01:29:13et il y a une nouvelle génération
01:29:15qui s'est levée, pas qui agresse le plus
01:29:17l'autre, parce qu'en 2017 on a oublié
01:29:19Jean-Luc Mélenchon, c'était
01:29:21un populiste de gauche, il y avait
01:29:23même Patrick Busson qui pouvait dire
01:29:25parfois Jean-Luc Mélenchon a du talent
01:29:27il a très bien compris
01:29:29la France Périphérique, moi je me souviens
01:29:31d'articles de journaux à l'époque assez élogieux
01:29:33à son égard et il a subi
01:29:35une transformation anthropologique
01:29:37démographique et sociologique puisque
01:29:39son électorat s'est
01:29:41renforcé dans des bastions
01:29:43de banlieues et des cités
01:29:45en fait sensibles en France, où ils sont
01:29:47élus au premier tour, on le voit avec
01:29:49l'exemple de Sébastien Deloglu qui reprend
01:29:51d'ailleurs les codes culturels
01:29:53effectivement des
01:29:55caïds de ces quartiers, c'est à dire que
01:29:57que ce soit dans la posture physique, dans la gestuelle
01:29:59où il essaye d'impressionner
01:30:01en fait, d'intimider, il y a le regard
01:30:03aussi, c'est tu me regardes pas, t'es fada
01:30:05à toi, qu'est-ce qu'il se passe
01:30:07et sur les réseaux sociaux en fait ça marche très très fort
01:30:09parce que ça plaît beaucoup à son public
01:30:11et c'est un public qui est
01:30:13antagonisé, qui
01:30:15a une forme d'invention des valeurs
01:30:17et ça paie, le résultat
01:30:19au législatif est quand même assez fort
01:30:21eux ils pensent en fait que les autres ne sont
01:30:23jamais sanctionnés, vous le voyez par exemple sur les réseaux sociaux
01:30:25ils critiquent souvent, ils disent
01:30:27un pédophile ça prend pas de peine de prison en France
01:30:29mais un mec qui conteste
01:30:31la politique
01:30:33de l'état d'Israël, ça peut aller en prison
01:30:35ce qui est faux, c'est de la démagogie pure et dure
01:30:37un pédophile en France il est condamné
01:30:39il va en prison, peut-être pas suffisamment
01:30:41mais ils sont condamnés
01:30:43et tout ça en fait est orchestré
01:30:45par Jean-Luc Mélenchon qui est parfaitement cynique
01:30:47qui lui est formé politiquement, qui est un
01:30:49Lambertiste
01:30:51qui n'a pas, qui avait même été au parti
01:30:53socialiste, donc c'est quelqu'un
01:30:55qui était sur le papier raisonnable
01:30:57mais qui par cynisme absolu
01:30:59utilise en fait cette nouvelle génération
01:31:01là, les Rima Hassan
01:31:03Boutelja
01:31:05qui n'est pas officiellement
01:31:07à la France Insoumise
01:31:09mais qui devient l'intellectuel de référence
01:31:11alors que François Ruvin et
01:31:13Alexis Corbière sont purgés, il y a une véritable volonté
01:31:15d'utiliser en fait
01:31:17certaines populations
01:31:19principalement jeunes, principalement issues
01:31:21de la diversité
01:31:23pour provoquer de l'évolution
01:31:25c'est-à-dire s'appuyer sur ces gens-là pour
01:31:27provoquer de l'évolution. D'ailleurs on se souvient
01:31:29des propos de Mme Boutelja au sujet de Jean-Luc Mélenchon
01:31:31qu'il considérait comme étant un butin
01:31:33de guerre, Mme Boutelja qui a donné
01:31:35une conférence au sein du Nouveau Front Populaire
01:31:37et qu'il n'a cessé d'asséner
01:31:39la lutte des races, la lutte des classes
01:31:41la lutte des races, la lutte des classes
01:31:43la lutte des races, la lutte des classes, donc le racialisme
01:31:45à bas bruit, donc on finit par se demander
01:31:47finalement qui est raciste dans ce pays.
01:31:49Non mais c'est pas à bas bruit, c'est assumé.
01:31:51C'est assumé mais c'est le racialisme à bas bruit
01:31:53mais qui est un racisme décomplexé
01:31:55et que seuls eux ne veulent pas voir.
01:31:57Les autres d'orchestrer finalement cette lutte
01:31:59des races qui n'existent pas en France.
01:32:01Et le débat n'existe plus dans ce pays.
01:32:03Ce sont les damnés de la terre de France Five.
01:32:05On avance avec un autre sujet
01:32:07avant 23h
01:32:09les grandes semondes sont
01:32:11en train de dîner, vous le savez peut-être
01:32:13sous la pyramide du Louvre.
01:32:15C'est un grand semonde.
01:32:17C'est un premier ministre.
01:32:19Emmanuel Macron, vous le savez
01:32:21on entre tout doucement dans
01:32:23une thématique olympique
01:32:25mêlant politique intérieure et Jeux olympiques
01:32:27Emmanuel Macron, on l'a bien compris
01:32:29si vous étiez avec nous il y a
01:32:31une heure ou deux maintenant, on en parlait aussi
01:32:33il veut profiter de la lumière des Jeux olympiques
01:32:35les chefs d'état du monde entier
01:32:37donc les personnalités également
01:32:39du monde du sport et des sponsors des Jeux olympiques
01:32:41sont réunis autour du Président de la République
01:32:43pour un dîner sous la pyramide du Louvre ce soir
01:32:45à la veille de la cérémonie d'ouverture. Cette lumière
01:32:47il la veut pour lui seul
01:32:49et uniquement
01:32:51au point d'écarter son premier ministre
01:32:53du dîner inaugural ce soir
01:32:55Gabriel Attal, contrairement à Amélie Houdet
01:32:57à Castera, Sébastien Séjourné
01:32:59Stéphane Séjourné pardonnez-moi
01:33:01n'a pas reçu le petit carton d'invitation
01:33:03et tout à l'heure il était en
01:33:05il faisait ce qu'on appelle un micro-tendu
01:33:07une petite conférence de presse dans un centre
01:33:09de sécurité informatique
01:33:11et un journaliste a eu la bonne idée de lui dire
01:33:13mais vous n'allez pas au dîner ce soir, vous n'avez pas été convié
01:33:15Monsieur le Premier ministre
01:33:19Je vous l'avais dit, je vais aller voir un match
01:33:21je vois bien la polémique
01:33:23à laquelle vous faites référence, moi je le dis ici
01:33:25ce type de polémique
01:33:27n'a aucune importance
01:33:29je ne crois pas du tout que ça intéresse les Français
01:33:31moi mon rôle
01:33:33sous l'autorité du Président de la République
01:33:35c'est de faire que ces Jeux soient une réussite
01:33:37une réussite festive
01:33:39une réussite sportive, une réussite
01:33:41sécuritaire
01:33:47je fais mon devoir
01:33:49je suis à ma place, je fais en sorte que ces Jeux
01:33:51soient une réussite, c'est la seule chose
01:33:53qui compte pour moi et le reste n'a absolument
01:33:55aucune importance
01:33:57Gauthier, j'ai même pas de questions, allez-y
01:33:59C'est faux, évidemment
01:34:01ça a de l'importance, tout fait sens
01:34:03et particulièrement quand vous n'invitez pas votre
01:34:05humiliation, bien sûr
01:34:07c'est une humiliation, mais l'histoire de la 5ème
01:34:09République est faite de plein
01:34:11de scènes d'humiliation d'un Président
01:34:13envers son
01:34:15Premier Ministre, je ne vais pas revenir sur
01:34:17Giscard Chirac
01:34:19il y en a plein, donc c'est une petite
01:34:21humiliation faite à Gabriel Attal
01:34:23d'ailleurs on peut même dire que c'est une grosse humiliation à 24h
01:34:25de la cérémonie d'ouverture
01:34:27On s'en fout de ta côte à la cérémonie d'ouverture
01:34:29j'ai pas l'information
01:34:31probable quand même
01:34:33parce que j'adore toujours les images où il se sert la main
01:34:35pendant les commémorations, quand vous savez à quel point
01:34:37il se déteste et à quel point l'un veut
01:34:39tuer l'autre et vice-versa
01:34:41ça fait partie du métier, mais là, la détestation
01:34:43est totale entre les deux hommes
01:34:45il y en a quand même un qui a fait le choix de sacrifier
01:34:47l'avenir de son camp, c'est-à-dire évidemment Emmanuel Macron
01:34:49avec le choix de dissoudre l'Assemblée Nationale
01:34:51Gabriel Attal, c'était le futur
01:34:53de la Macronie, il n'a même pas été
01:34:55mis dans la boucle, concerté
01:34:57pour la dissolution, on l'appelle
01:34:59une heure avant l'allocution du chef de l'Etat
01:35:01on lui dit viens à l'Elysée, je vais dissoudre l'Assemblée Nationale
01:35:03il ne peut que subir, et d'ailleurs
01:35:05il le dira très clairement
01:35:07à la fin de la campagne des législatives
01:35:09cette dissolution, je l'ai subie
01:35:11phrase que n'a pas dû apprécier énormément
01:35:13Emmanuel Macron, pour bien montrer
01:35:15qu'il était opposé à la dissolution
01:35:17Gabriel Attal, donc après, c'est devenu le héros
01:35:19du camp Renaissance, les députés l'ont mis sur leur affiche
01:35:21n'ont pas voulu d'Emmanuel Macron
01:35:23ils savent très bien, pour ceux qui sont retournés
01:35:25à l'Assemblée Nationale, que si quelque part
01:35:27ils ont sauvé les meubles et ils reviennent à plus nombreux
01:35:29que les premiers sondages le donnaient
01:35:31au camp macronien, c'est grâce à Gabriel Attal
01:35:33c'est pas pour rien qu'il a été élu Président
01:35:35du groupe, il n'était pas aussi
01:35:37sur la même ligne que le Président pour la stratégie
01:35:39de second tour, il sera libéré
01:35:41il sera libéré, entre guillemets
01:35:43sa liberté de parole
01:35:45mais vous voyez ce que fait Édouard Philippe
01:35:47vous imaginez ce que peut faire
01:35:49Gabriel Attal, d'ailleurs
01:35:51Édouard Philippe, intéressant
01:35:53au moment où, dans la Macronie
01:35:55on disait qu'il parlait trop
01:35:57subrepticement, sortait
01:35:59dans la presse, ses dîners
01:36:01avec Marine Le Pen. Vraiment, il y a
01:36:03un hasard de timing qui est très intéressant
01:36:05tout n'est que hasard en politique
01:36:07la nomination de Madame Castex à une heure
01:36:09de l'allocution du groupe Président
01:36:11elle est nommée à rien du tout pour le moment
01:36:13la proposition du nom
01:36:15et juste pour terminer sur un dernier point de tension
01:36:17entre les deux hommes, l'idée du Front Populaire
01:36:19c'est l'idée de Gabriel Attal, Emmanuel Macron
01:36:21y est opposé, Emmanuel Macron s'est préparé à une chose
01:36:23donner les clés de Matignon à Jordan Bardella
01:36:25Le Front Populaire, du Front Républicain
01:36:27Le Front Républicain, oui
01:36:29Le Front Républicain, pardon
01:36:31le désistement, c'est l'idée de Gabriel Attal
01:36:33il l'impose à Emmanuel Macron puisque son
01:36:35camp le fait malgré lui
01:36:37donc il est obligé de suivre Emmanuel Macron
01:36:39mais lui ce n'était pas son idée, son idée c'était
01:36:41bien de mettre Jordan Bardella à Matignon
01:36:43et donc il a dû suivre. Bref, et pour vous dire aussi
01:36:45les petits déjeuners, les déjeuners entre les deux hommes
01:36:47c'est terminé, tout ça, donc la tension est immense
01:36:49La pilule de la dissolution n'est jamais passée
01:36:51pour Gabriel Attal, c'est ça la réalité
01:36:53Oui, bien sûr. Depuis le 9 juin
01:36:55et il l'a mauvaise. Exactement
01:36:57alors c'est intéressant ce rapport
01:36:59entre frérocité et fratriarcat
01:37:01c'est à dire tantôt
01:37:03tantôt Gabriel Attal
01:37:05c'est le petit frère d'Emmanuel Macron, ça a été
01:37:07déclaré comme tel dans la presse. Ca aussi c'est humiliant
01:37:09Absolument, et tantôt
01:37:11Exactement, et tantôt
01:37:13tantôt voilà, il est complètement
01:37:15escamoté des débats
01:37:17et même là, ce dîner de gala où quand même
01:37:19il y a une position protocolaire
01:37:21pardon à assumer
01:37:23il reste quand même le premier ministre
01:37:25absolument en fonction
01:37:27et lui n'en est pas, donc c'est évidemment
01:37:29une humiliation, on va dire
01:37:31même une blessure narcissique
01:37:33compte tenu effectivement des discordances
01:37:35et des dissensus
01:37:37qui l'ont opposé à Emmanuel Macron
01:37:39suite à la dissolution, visiblement Gabriel Attal
01:37:41n'a pas été entendu
01:37:43par le président de la république et du coup
01:37:45symboliquement, il n'est pas invité
01:37:47au dîner de gala. La pire nouvelle
01:37:49La pire nouvelle pour Gabriel Attal ce soir
01:37:51Gabriel Aubin, c'est que c'est quand même Alain Ducasse
01:37:53qui propose le menu
01:37:55Oui c'est vrai que c'est dommage de rater ça
01:37:57En effet, mais sinon concernant
01:37:59Gabriel Attal, après la dissolution
01:38:01aussi, les dissensions
01:38:03se sont prolongées puisque
01:38:05monsieur Attal souhaitait
01:38:07lui et
01:38:09comme le confirme un petit peu son parcours
01:38:11négocier avec le parti socialiste
01:38:13et il a en fait cette volonté là
01:38:15il est proche en fait du parti socialiste
01:38:17alors qu'Emmanuel Macron
01:38:19a fait son deuil du parti socialiste
01:38:21Non
01:38:23Je pense toujours à l'Elysée
01:38:25qu'ils peuvent convaincre les socialistes
01:38:27de rejoindre une coalition
01:38:29qui semble complètement impossible
01:38:31Il a fait son deuil d'une alliance uniquement avec le parti socialiste
01:38:33C'est pas possible
01:38:35Gabriel Attal ne veut pas qu'une alliance avec le PS
01:38:37Il était prêt à ça
01:38:39Non mais ça ne marche pas
01:38:41Vous ne pouvez pas faire une alliance qu'avec le PS
01:38:43il n'y a pas du tout de majorité, même relative
01:38:45A mon avis, ce que voulait faire
01:38:47Gabriel Attal, c'était scinder le Nouveau Front Populaire
01:38:49prendre donc PS, Europe Écologie
01:38:51et vers éventuellement le PCF
01:38:53et quelques centristes de Lyott
01:38:55et voulait constituer une majorité relative
01:38:57sur cette base
01:38:59Je ne suis pas sûr que Gabriel Attal ait envie d'aller vers
01:39:01LR et il avait de grosses tensions
01:39:03aussi avec Gérald Darmanin qui a été
01:39:05souvent couvert et protégé par
01:39:07Emmanuel Macron
01:39:09Donc voilà, c'est pas
01:39:11Non mais il faut aller au delà du PS
01:39:13Il faut aller au delà du PS
01:39:15Le PS est la force centrale
01:39:17Dîner de gala sans le Premier Ministre
01:39:19ce soir d'ailleurs, par ailleurs, puisqu'on va
01:39:21accueillir Reda Bellage dans un instant
01:39:23en porte-parole du syndicat Unité Police
01:39:25Île-de-France
01:39:27Sachez qu'autour de ce dîner de gala, là encore
01:39:29vous avez plusieurs milliers de policiers, gendarmes
01:39:31mobilisés afin d'assurer les déplacements
01:39:33la sécurité de tous les chefs d'Etat
01:39:35Non, je ne t'ai plus pour les forces de l'ordre
01:39:37Reda nous rejoint, bien sûr que c'est logique
01:39:39mais dans la situation actuelle, je dirais
01:39:41d'un dîner de gala sous la pyramide du Louvre
01:39:43avec tous les chefs d'Etat
01:39:45Ils vont se serrer les mains, ils vont faire de la diplomatie
01:39:47C'est la tradition
01:39:49C'est la tradition
01:39:51Vous avez raison, depuis 4 ans ils le font
01:39:53Vous n'êtes pas très géophiles
01:39:55Mais pourtant si
01:39:57Alors là vous avez loupé, je suis très étonné de sa sortie
01:39:59Je suis géophile, mais moi j'aime le sport
01:40:01J'aime le sport, les serrages de main
01:40:03et la diplomatie de façade, ça m'intéresse moins
01:40:05dans une période comme celle-ci
01:40:0723h pile, Reda et Reda Bellage vont nous rejoindre
01:40:09dans un instant, le temps pour Maureen Vidal
01:40:11de nous donner en une minute l'essentiel de l'actualité
01:40:13Rebonsoir Maureen
01:40:15Rebonsoir Julien, bonsoir à tous
01:40:17L'équipe de France de rugby à 7 continue sa route
01:40:19dans le tournoi olympique opposé à l'Argentine
01:40:21dans un quart de finale alléchant
01:40:23Les Bleus ont magnifiquement bien démarré la rencontre
01:40:25avant de se replier et de faire le Doron
01:40:27Score finale 26 à 14
01:40:29Les coéquipiers d'Antoine Dupont affronteront
01:40:31l'Afrique du Sud ce samedi
01:40:33pour une place en finale
01:40:35Ah oui
01:40:39Allez
01:40:43François-Xavier Bellamy
01:40:45va porter plainte contre Rima Hassan
01:40:47il l'accuse de l'avoir désigné
01:40:49nommément à la vindicte des milieux islamistes
01:40:51sur les réseaux sociaux, des accusations
01:40:53contestées fermement par Rima Hassan
01:40:55dans un XL qualifié à l'eurodéputé
01:40:57et de proche du régime génocidaire israélien
01:40:59selon ces mots, des propos survenus alors que
01:41:01François-Xavier Bellamy avait fait obstacle à l'élection
01:41:03de Rima Hassan à la vice-présidence
01:41:05de la commission des droits de l'homme du Parlement européen
01:41:07Des images bouleversantes
01:41:09pour Justin Trudeau
01:41:11après l'incendie d'une partie de la ville
01:41:13de Jasper dans l'ouest du Canada
01:41:15le parc national est touché par plusieurs
01:41:17feux de forêt, plus de 400 pompiers d'Australie
01:41:19de Nouvelle-Zélande, du Mexique
01:41:21et d'Afrique du Sud sont en route pour aider
01:41:23les équipes canadiennes
01:41:25Merci beaucoup
01:41:27Maureen Vidal
01:41:29A demain ? Non vous êtes là demain ?
01:41:31Bonne nuit chère Maureen
01:41:33Plus que quelques heures
01:41:35Merci d'être présent, porte parole
01:41:37unité SGP mais c'est fini ça
01:41:39Unité Île-de-France
01:41:41On a fait peau neuve également au syndicat
01:41:43comme la petite veste
01:41:45ça vous va ravir
01:41:47Très élégant, j'aime beaucoup
01:41:49Plus que quelques heures avant la cérémonie
01:41:51d'ouverture des Jeux Olympiques
01:41:53vous patientez jusqu'à 19h30 demain
01:41:55On espère tous un magnifique spectacle
01:41:57mais on le sait déjà, ce sera une journée noire
01:41:59pour les riverains, pour les parisiens
01:42:01sur le plan de la circulation à la fois dans Paris
01:42:03et sa région
01:42:05Si vous nous écoutez et que vous comptez circuler demain
01:42:07anticipez et faites bien attention
01:42:09on va revenir avec vous chère Reda
01:42:11Mais d'abord partons pour le centre de la capitale
01:42:13si vous nous suivez depuis 21h
01:42:15on a notre équipe, Juliette Sadat et Florian Paume
01:42:17qui sont en fil rouge dans quelques endroits
01:42:19stratégiques de la capitale
01:42:21Juliette, on vient de me dire dans l'oreillette que vous êtes avec Florian
01:42:23au niveau du Pont Neuf, le plus vieux pont de Paris
01:42:25au coeur de la capitale
01:42:27régulièrement assailli par les touristes
01:42:29les parisiens, les flâneurs
01:42:31Qu'est-ce que je vois derrière vous ?
01:42:33Une grille et pas un chat !
01:42:37Oui, vous le voyez
01:42:39c'est très très calme
01:42:41les seuls passants que vous voyez derrière moi
01:42:43derrière ces grilles, ce sont les personnes
01:42:45qui sont accréditées et qui ont donc pu
01:42:47ainsi montrer patte blanche au niveau
01:42:49des barrages de police, c'est vrai que
01:42:51passé 22h, les rues se sont
01:42:53vidées, on retrouve un petit peu les rues parisiennes
01:42:55du temps du Covid
01:42:57Regardez, je suis au niveau du
01:42:59Pont Neuf, vous avez la bonne information
01:43:01au coeur
01:43:03de Paris, très proche
01:43:05du Louvre et il y a très
01:43:07peu de monde, comparé à d'habitude
01:43:09c'est vrai que c'est un quartier très animé
01:43:11très fréquenté par les touristes, pour ceux
01:43:13qui connaissent, il y a une vue depuis ce
01:43:15pont là, précisément, une vue imprenable
01:43:17sur la Tour Eiffel, donc
01:43:19d'habitude, il y a beaucoup de monde
01:43:21même passé 23h
01:43:23Incroyable l'image que vous nous proposez
01:43:25avec Florian Paume qui doit jouer
01:43:27sur les bras
01:43:29parce qu'au-dessus de la barrière, je connais Florian
01:43:31c'est un petit effort qu'il est en train de nous
01:43:33faire, ça va bien se passer, vu les
01:43:35forces de l'ordre et la population autour de vous, Juliette
01:43:37personne ne va vous voler votre sac à main
01:43:39vous pouvez même le poser
01:43:41à vos pieds, ça devrait bien
01:43:43se passer. J'ai complètement oublié
01:43:45Non mais il n'y a aucun problème, je vous taquine
01:43:47Juliette, c'est du direct, non mais arrêtez
01:43:49il n'y a aucun problème, je vous taquine
01:43:51Une petite question aussi, ça c'est pas très élégant
01:43:53Une autre question, parce que ça c'est
01:43:55aussi très important pour les gens qui nous regardent
01:43:57notamment les franciliens qui
01:43:59entrent dans Paris ou ceux qui veulent en sortir
01:44:01demain, il y a des restrictions
01:44:03quasi inédites à partir
01:44:05de demain et très tôt dans la matinée, est-ce que vous pouvez
01:44:07nous donner des informations factuelles
01:44:09et précises sur ce qui sera possible ou pas possible
01:44:11de faire demain autour de Paris
01:44:15Au niveau de la circulation, ça s'annonce
01:44:17très très compliqué
01:44:19ce pont par exemple, pour commencer
01:44:21comme tous les ponts
01:44:23de la capitale qui sont au coeur
01:44:25du spectacle sur la scène
01:44:27pour la cérémonie d'ouverture des Jeux
01:44:29ces ponts vont fermer
01:44:31d'abord à l'intention des automobilistes
01:44:33à partir de 13h
01:44:3518h pour les piétons
01:44:37et les cyclistes, suspense encore
01:44:39concernant la fermeture potentielle
01:44:41du périphérique dans son entièreté
01:44:43ou seulement une partie
01:44:45on ne le sait pas encore, la préfecture
01:44:47doit trancher, de toute façon
01:44:49si vous êtes automobiliste
01:44:51la préfecture de police de Paris vous déconseille
01:44:53de sortir après 10h du matin
01:44:55ce vendredi, c'est toute l'île de France
01:44:57qui est classée noire par
01:44:59bison futé, donc pour les départs en vacances
01:45:01prenez la route
01:45:03avant 10h du matin
01:45:05ou reportez votre départ carrément dimanche
01:45:07Merci infiniment Juliette
01:45:09Sada avec Florian Paume
01:45:11si vous le voulez bien, si Florian l'accepte
01:45:13je veux bien qu'on fasse un dernier panorama
01:45:15en termes d'images autour de vous
01:45:17parce que franchement c'est assez rare
01:45:19un petit soir en pleine capitale
01:45:21en plein coeur de Paris, aux abords du
01:45:23plus vieux pont de Paris, l'un des plus visités
01:45:25les plus arpentés, de voir
01:45:27un tel vide
01:45:29c'est absolument
01:45:31incroyable, mais bon
01:45:33ce sont les JO, c'est comme ça
01:45:35c'est juste un mauvais moment à passer
01:45:37c'est le prix de la sécurité
01:45:39c'est fou hein
01:45:41c'est cher
01:45:43on en est arrivé après des années
01:45:45d'une violence en augmentation
01:45:47des attentats déjoués
01:45:49des attentats malheureusement des fois qu'on n'a pas
01:45:51réussi à déjouer, donc voilà
01:45:53on est arrivé là, on est à Paris, c'est la capitale
01:45:55Salvador, qu'est-ce que vous vous dites
01:45:57évidemment, je pense qu'on est tous les mêmes
01:45:59on a tous vécu les mêmes dernières années
01:46:01on pense tous à la période Covid
01:46:03c'est vraiment à ça que ressemblait Paris
01:46:05en plus quand on sait qu'il y a cette histoire de QR code
01:46:07on a l'impression d'être revenu 3-4 ans
01:46:09en arrière, pour d'autres raisons
01:46:11évidemment, bien sûr il y a cette
01:46:13chape de pont des QR code
01:46:15mais je pense que là le défi n'est pas
01:46:17tout à fait le même, le Covid c'était
01:46:19une monnaie de santé publique, là c'est
01:46:21une donnée sécuritaire auquel tous les citoyens
01:46:23sont malheureusement
01:46:25des cibles potentielles
01:46:27l'épée de Damoclès c'est au-dessus de chacun de nous
01:46:29Reda Bellage
01:46:31qui est à côté de moi, c'est bien
01:46:33mieux que moi de quoi
01:46:35il s'agit, la DGSI a déjoué
01:46:37je crois 47 attentats
01:46:39on va en reparler dans 3 minutes
01:46:41l'opérationnalité des services de renseignement
01:46:43est à saluer, l'opérationnalité des forces
01:46:45de l'ordre est à saluer
01:46:47et moi je trouve ça absolument légitime
01:46:49et justifié que Paris soit
01:46:51entre guillemets mise
01:46:53pas sous cloche mais sur barrière
01:46:55au nombre de 44 000
01:46:57au sein de la capitale afin
01:46:59d'assurer la sécurité des citoyens
01:47:01et je vous le dis personnellement en tant que
01:47:03femme, moi ça me ravit d'avoir
01:47:05des forces de l'ordre
01:47:07absolument
01:47:09c'était hier qu'on était avec Alex Cordier
01:47:11qui était sur ce même plateau, je ne sais pas si vous nous regardiez
01:47:13ou vous avez peut-être autre chose à faire
01:47:15ce qui serait plutôt normal
01:47:17qui disait, on était tous là
01:47:19mais vous vous rendez compte, tous ces policiers
01:47:21on est une délinquance quasiment revenue
01:47:23à zéro et Alice qui était la seule femme sur ce plateau
01:47:25c'est Rachel Khan qui a dit ça en premier
01:47:27oui c'est Rachel Khan qui a dit ça en premier, vous avez raison
01:47:29Rachel Khan qui était là, Alice Cordier l'a dit
01:47:31et là vous êtes en train de le dire alors que personne
01:47:33ne s'est passé le mot évidemment mais c'est vrai qu'il y a un ressenti des femmes
01:47:35qui se disent, moi je respire
01:47:37ça fait 3 jours que je peux me balader
01:47:39matin, midi et soir dans la rue
01:47:41je peux porter ce que je veux, je sais qu'il n'y a personne qui va m'embêter
01:47:43que je ne vais pas me faire agresser
01:47:45que je peux dire et faire ce que je veux dans la rue
01:47:47et que personne ne va venir me molester, m'agresser
01:47:49je ne risque rien et ça fait du bien
01:47:51absolument, aucune femme là ne se sent
01:47:53menacée en présence des forces
01:47:55de l'ordre, vous pouvez être en terrasse
01:47:57habillée comme vous le voulez, au bras de qui vous voulez
01:47:59et effectivement la présence
01:48:01est rassurante auprès de nous
01:48:03les femmes qui risquons les agressions
01:48:05vous voudriez que Paris soit comme ça toute l'année ?
01:48:07dans l'idéal ?
01:48:09oui
01:48:11mais pas avec les grilles
01:48:13ni les QR codes
01:48:15ni les grilles, ni les QR codes
01:48:17évidemment
01:48:19mais une présence policière massive et permanente
01:48:21déjà en termes de liberté de circulation
01:48:23c'est assez compliqué
01:48:25c'est dingue ce paradoxe, pour avoir la paix
01:48:27il faut préparer la guerre d'une certaine manière
01:48:29avoir ces masses
01:48:31de forces de l'ordre et de bleus partout autour
01:48:33vous savez cher Julien, la guerre
01:48:35civile est une guerre qui est présente
01:48:37mais à bas bruit, c'est simplement qu'elle n'oppose pas
01:48:39des camps vis-à-vis d'autres
01:48:41camps, mais le risque d'agression
01:48:43notamment pour les femmes dans la capitale
01:48:45est assez présent et
01:48:47notamment, je rappelle
01:48:49du fait de l'immigration irrégulière
01:48:5177% des viols
01:48:53élucidés sont le fait
01:48:55d'étrangers dans la capitale
01:48:57je rappelle le nombre d'agressions notamment
01:48:59sur le champ de Mars, en tout cas
01:49:01dans cette zone là, et évidemment
01:49:03qu'il est rassurant pour nous les femmes
01:49:05de pouvoir porter des jupes et d'avoir des forces de l'ordre
01:49:07qui pourraient nous protéger
01:49:09si jamais nous nous faisions agresser et insulter
01:49:11comme ça s'est passé le jour
01:49:13à Saint-Denis où des archéologues
01:49:15ont été insultés notamment par des personnes
01:49:17parce que leur bras étaient découverts
01:49:19et je passe encore une fois, je pourrais les agréner
01:49:21c'est vrai que ce que vous dites est répété
01:49:23par toutes les femmes que l'on croise
01:49:25et à Paris notamment
01:49:27c'est une vérité ce que vous dites
01:49:29mais je trouve qu'il est regrettable
01:49:31que notre société collectivement au fil des ans
01:49:33en soit arrivée là, c'est à dire que
01:49:35pour avoir la paix on a besoin
01:49:37de déployer des milliers
01:49:39de policiers, des milliers de gendarmes
01:49:41et jusqu'à des militaires
01:49:43ça ne devrait pas être une situation normale
01:49:45dans un pays normal en fait
01:49:47on ne devrait pas avoir besoin, les JO
01:49:49de Barcelone en 1992
01:49:51n'avaient pas nécessité un tel déploiement
01:49:53sécuritaire.
01:49:55Je rappelle juste
01:49:57aux téléspectateurs qui nous rejoindraient seulement maintenant
01:49:59que cette image est en direct, nous sommes au
01:50:01Pont Neuf, dans le centre historique
01:50:03de Paris, sur un des ponts les plus touristiques
01:50:05il n'y a pas un chat, pas âme qui vive
01:50:07quasiment, tant les restrictions et les forces de police
01:50:09sont grandes. Pardon de vous avoir coupé Gabriel.
01:50:11Ça signifie que collectivement
01:50:13nous avons sombré
01:50:15sombré parce que
01:50:17notre société est devenue
01:50:19multi-confluctuelle
01:50:21et que nous n'arrivons pas à avoir
01:50:23un ordre public prospectif, donc nous avons
01:50:25un ordre public qui est réactif, c'est à dire
01:50:27qui pallie des problèmes
01:50:29quand ils se posent ponctuellement
01:50:31et là on a une insécurité qui est constante
01:50:33en augmentation constante sur à peu près
01:50:35tous les items, mais un ordre public prospectif
01:50:37d'un état bien géré, c'est un ordre public
01:50:39en fait qui anticipe et qui
01:50:41n'en arrive pas là.
01:50:43Donc la faute et la faille
01:50:45du politique est majeure.
01:50:47Mais c'est plus que l'anticipation
01:50:49c'est à dire que c'est une vision de l'ordre public
01:50:51c'est à dire que c'est de considérer que
01:50:53la sécurité est la première des prospérités
01:50:55Est-ce qu'on peut faire autrement ?
01:50:57Mais malheureusement on ne peut pas faire autrement
01:50:59Je le déplore en fait
01:51:01qu'on ne puisse pas faire autrement.
01:51:03C'est surtout un échec patenté du régalien
01:51:05qui en fait a disqualifié l'autorité
01:51:07depuis des dizaines d'années
01:51:09et nous en payons les conséquences
01:51:11et ce que personnellement je ne trouve pas normal dans un pays
01:51:13c'est que l'on poignarde des policiers
01:51:15c'est que l'on poignarde des militaires
01:51:17et que l'on fasse tomber un drapeau de la République
01:51:19française par terre.
01:51:21Dans ce thème sécurité Reda
01:51:23niveau d'alerte de sécurité maximale
01:51:25dans les rues parisiennes dans la Tours bien compris
01:51:27dans toute la région Île-de-France
01:51:29les autorités redoutent
01:51:31des passages à l'acte
01:51:33d'individus pourquoi pas radicalisés
01:51:35la France est une cible
01:51:37Gabriel Attal l'a précisé
01:51:39encore une fois aujourd'hui
01:51:41il s'est voulu rassurant tout de même bien sûr
01:51:43c'était lors d'une visite tout à l'heure
01:51:45à l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information
01:51:47écoutez-le il parlait notamment
01:51:49des potentiels cyber-attaques qui sont très redoutés
01:51:53nous sommes prêts
01:51:55la France est prête à accueillir
01:51:57ces jeux évidemment
01:51:59la sécurité est l'enjeu clé
01:52:01de ces jeux la sécurité de chacune
01:52:03et de chacun nous sommes une cible
01:52:05d'une manière générale nous le sommes
01:52:07d'autant plus au moment
01:52:09où nous accueillons le monde à l'occasion
01:52:11de ces jeux plusieurs millions
01:52:13de spectateurs qui vont se rendre et qui se rendent
01:52:15actuellement en France
01:52:17et le monde qui aura les yeux rivés sur la France
01:52:19à l'occasion de ces jeux donc nous sommes une cible
01:52:21il y aura, ça m'a été redit ici
01:52:23par les équipes, il y aura
01:52:25des cyber-attaques
01:52:27l'enjeu c'est d'en limiter au maximum la portée
01:52:31Quels sont les scénarios les plus
01:52:33redoutés par l'exécutif, par le ministère
01:52:35de l'intérieur, par les forces de police
01:52:37là en l'occurrence il parle des cyber-attaques
01:52:39j'ai dit cyber-attaques aux oreilles
01:52:41fragiles qui ont pu m'entendre
01:52:43c'est ce qui semble le plus redouté ?
01:52:45Oui cyber-attaques pardon
01:52:47donc oui cyber-attaques
01:52:49terroristes et puis
01:52:53je ne sais pas quelle définition donner aujourd'hui
01:52:55une attaque d'un militaire
01:52:57enfin attaquer un militaire ou attaquer un policier
01:52:59mais on va nous dire qu'il est psychologiquement instable
01:53:01en ce moment c'est
01:53:03presque coutume
01:53:05donc je ne sais pas comment appeler ces attaques là maintenant
01:53:07mais en tout cas oui d'élite de droit
01:53:09commun
01:53:11ultra gauche
01:53:13militants radicaux écologistes
01:53:15enfin il y a beaucoup de menaces
01:53:17de droits plus plus
01:53:19donc c'est vrai qu'on voit
01:53:21parce que vous parliez de Barcelone tout à l'heure mais excusez-moi du peu
01:53:23on voit des choses
01:53:25qui se passent à Paris
01:53:27qui ne se passent pas à Barcelone
01:53:29à 35 ans
01:53:31Barcelone c'est à 5 ans
01:53:33mais en fait moi je compare parce que
01:53:35c'est justement ce que j'explique
01:53:37ce que je vous explique
01:53:39c'est que en fait
01:53:41notre sociologie a été profondément transformée
01:53:43la population a changé dans des proportions
01:53:45inimaginables
01:53:47vous parliez d'immigration mais en fait
01:53:49c'est 40 ans de choc absorbé
01:53:51et donc là on en arrive là
01:53:53et donc on est obligé
01:53:55de faire pas de l'autorité mais de l'autoritarisme
01:53:57parce que tout s'est effondré
01:53:59c'est ça qui est terrible
01:54:01l'échec va tenter du régalien vis-à-vis des OQTF
01:54:03ah oui mais il y a les OQTF
01:54:05qui ne sont pas exécutés
01:54:07vous avez plus que ça
01:54:09en fait c'est tout qui s'effondre
01:54:11vous n'avez pas assez de places de prison
01:54:13vous n'avez pas assez de places de prison
01:54:15vous n'avez pas une mauvaise éducation à l'école
01:54:17vous avez des parents qui sont démissionnaires
01:54:19en fait tout s'est effectivement
01:54:21accumulé et donc
01:54:23on se retrouve face à un chantier terrible qui nous oblige
01:54:25à mettre 30 000 forces de l'ordre dans Paris
01:54:27et à foutre des barrières partout
01:54:29c'est-à-dire que comme on n'a pas mis de frontières à l'extérieur
01:54:31on a des frontières à l'intérieur
01:54:33il y a des facteurs exogènes aussi
01:54:35qui comptent malheureusement à la sécurité
01:54:37notamment le terrorisme
01:54:40Demain il y aura à Paris
01:54:4245 000 policiers et gendarmes mobilisés
01:54:44dans une journée normale
01:54:46de Jeux Olympiques à Paris ce sera 30 000
01:54:48là c'est 45 000 mobilisés
01:54:50qui vont permettre à la fois
01:54:52la sécurisation de la cérémonie d'ouverture
01:54:54en tant que telle, c'est-à-dire du pont de l'Arsenal
01:54:56jusqu'au Trocadéro où descendent les athlètes
01:54:58avec non seulement
01:55:00ces bateaux qui vont avoir
01:55:02les délégations qui vont se présenter au public parisien
01:55:04mais également des scènes culturelles
01:55:06que je ne vais pas dévoiler ici
01:55:08mais qui fera qu'entre 19h et quasiment minuit
01:55:10Paris sera une fête
01:55:12c'est 45 000 policiers et gendarmes
01:55:14qui seront rien qu'à Paris
01:55:16demain
01:55:18et il y a à peu près 80 000 policiers et gendarmes
01:55:20qui seront sur le reste du territoire national
01:55:22c'est-à-dire qu'il n'y aura jamais eu autant de force de l'ordre
01:55:24en même temps sur le territoire national
01:55:26Je ne sais pas si je vais un peu trop loin
01:55:28dans les mots que j'utilise
01:55:30mais j'ai l'impression que c'est le défi d'une vie
01:55:32le défi d'une carrière
01:55:34pour Gérald Darmanin qui est en train de s'ouvrir
01:55:36il en avait tellement conscience qu'il aurait aimé
01:55:38ne pas être encore à la tête du ministère de l'Intérieur
01:55:40à l'heure où on se parle
01:55:42il l'avait dit
01:55:44et puis il suffisait de voir
01:55:46il n'avait pas envie d'aller à l'aboutissement
01:55:48il avait déjà enlevé la cravate au moment
01:55:50de l'entre-deux-tours des législatives
01:55:52hier c'était une coquetterie
01:55:54mais ce n'était pas forcément lié au ministre de l'Intérieur
01:55:56je ne m'habille pas en fonction de Gérald Darmanin
01:55:58vous m'avez dit le contraire
01:56:00mais ce n'est pas grave
01:56:02c'était pour faire la plaisanterie
01:56:04Gérald Darmanin aurait aimé
01:56:06ne pas être toujours en fonction
01:56:08à l'heure où on se parle
01:56:10il l'avait dit
01:56:12il voulait redevenir pleinement député
01:56:14de Tourcoing
01:56:16c'était sans compter sur Emmanuel Macron
01:56:18qui a joué un peu avec la Constitution
01:56:20et qui a inventé cette nouvelle double casquette
01:56:22ministre des missionnaires et député
01:56:24donc il peut être à la fois dans l'Assemblée
01:56:26dans l'hémicycle en début de journée
01:56:28et sur le terrain avec Laurent Nunez
01:56:30le préfet de police en fin de journée
01:56:32c'est évidemment le défi d'une carrière
01:56:34il y travaille depuis 4 ans
01:56:36surtout qu'il a un mauvais souvenir à faire oublier
01:56:38le stade de France
01:56:40et le mensonge sur la responsabilité
01:56:42des supporters anglais
01:56:44si demain c'est une grande réussite
01:56:46comme Emmanuel Macron
01:56:48il en tirera un profit politique
01:56:50et ça lui permettra de s'enlever pour de bon
01:56:52ce boulet qu'il traîne
01:56:54qui s'appelle stade de France
01:56:56donc évidemment qu'il y a un très grand enjeu
01:56:58pour Gérald Darmanin demain
01:57:00il a fait la cérémonie d'ouverture comme tout le monde
01:57:02il a fait ressentir aux forces de l'ordre cette pression
01:57:04il y a eu cette fameuse lettre manuscrite il y a un ou deux jours
01:57:06envoyée aux policiers
01:57:08cette présence régulière
01:57:10vous la sentez cette pression
01:57:12sur vos épaules ?
01:57:14oui, alors quand vous êtes policier
01:57:16vous voyez les choses un peu différemment
01:57:18parce que
01:57:20déjà si on veut être policier il ne faut pas avoir un problème
01:57:22avec l'autorité par rapport au problème sociétal
01:57:24ça c'est sûr
01:57:26parce que vous avez
01:57:28le brigadier, le brigadier chef, le major
01:57:30l'officier, le commissaire
01:57:32le directeur enfin vous avez du monde
01:57:34qui est au dessus de vous
01:57:36et il ne faut pas avoir un problème d'éducation
01:57:38il y a un problème d'autorité déjà
01:57:40donc c'est important
01:57:42vous avez besoin d'être soutenu par votre hiérarchie
01:57:44c'est un élément essentiel
01:57:46il faut que la loyauté marche dans les deux sens
01:57:48et on a mis tout un système
01:57:50logistique en place
01:57:52c'est beaucoup de travail
01:57:54c'est sûr que c'est les collègues qui prennent le plus
01:57:56on leur souhaite encore
01:57:58bon courage
01:58:00mais même au niveau syndical
01:58:02au niveau du dialogue social
01:58:04au niveau logistique
01:58:06il faut voir tous les appels
01:58:08il y a des repas qui sont prévus
01:58:10à la dernière minute on vous dit
01:58:12le collègue nous appelle, moi je n'ai pas eu de repas
01:58:14donc il faut trouver, parce que vous rappelez des collègues
01:58:16vous rappelez des collègues sur leur repos
01:58:18donc eux aussi il faut qu'ils aient des repas
01:58:20donc on fait le nécessaire, on travaille, on navigue un peu à vue
01:58:22mais tous les jours on fait des réglages
01:58:24c'est de mieux en mieux
01:58:26mais on n'a pas assez de...
01:58:28Vous trouvez que c'est un manque de préparation et d'anticipation tout ça ou pas ?
01:58:30C'est un problème de fond
01:58:32Votre collègue Jean-Christophe Couville
01:58:34nous disait encore il y a 2-3 jours
01:58:36je ne sais plus comment vous appelez ça
01:58:38les scanettes ou les appareils qui vous permettent
01:58:40de scanner les QR codes
01:58:42tous les policiers n'en ont pas
01:58:44il y a des soucis
01:58:46c'est des petits détails qui s'accumulent
01:58:48les repas, les conditions de logement
01:58:50les scanettes pour les QR codes
01:58:52quand on les ajoute les uns après les autres
01:58:54et qu'on sait que vous êtes sur des heures de travail
01:58:56qui s'accumulent, qui s'accumulent
01:58:58ne parlons pas des heures supplémentaires
01:59:00à payer
01:59:02Il y a des choses des fois auxquelles on n'a pas pensé
01:59:04on s'est dit, parce que quand vous commandez un véhicule
01:59:06il n'arrive pas en un mois
01:59:08même s'il est budgétisé
01:59:10et on s'est retrouvé avec des problèmes de véhicules
01:59:12Là récemment ?
01:59:14Ah oui forcément
01:59:16nous en tout cas on fait des réunions
01:59:18depuis au moins l'année dernière
01:59:20on connaissait cette problématique
01:59:22parce qu'on savait qu'il y avait ce qu'on appelle
01:59:24le plan de répartition auto dans la police nationale
01:59:26on avait des véhicules de 2022
01:59:28qui n'étaient toujours pas livrés
01:59:30donc quand vous faites revenir les collègues à 100% de présent
01:59:32ça coince
01:59:34c'est à dire que vous n'allez pas avoir
01:59:36assez de véhicules pour équiper
01:59:38donc on fait des réglages
01:59:40soit on loue des voitures
01:59:42on fait des choses que d'habitude on ne fait pas
01:59:44mais en tout cas pour le coup
01:59:46l'administration se rend compte
01:59:48que ce n'est pas forcément une erreur d'elle
01:59:50parce que ce qui vient d'elle
01:59:52c'est une commande qui n'arrive pas
01:59:54mais en tout cas on fait équiper les véhicules
01:59:56en urgence et on essaie de faire au mieux
01:59:58en tout cas
02:00:00mais c'est vrai que ce n'est pas évident
02:00:02il y a des réglages
02:00:04c'est plus facile pour nous de travailler avec quelqu'un
02:00:06qui était là depuis le début
02:00:08qu'un nouvel arrivant qui ne connait pas le ministère de l'intérieur
02:00:10qui ne sait pas comment fonctionne l'APP
02:00:12là on vient, ça peut être même chaotique
02:00:14ça a été très perturbant pour les policiers
02:00:16Gérald Darmanin qui recevait
02:00:18et qui a pris la parole
02:00:20c'est ce que l'on vient d'entendre
02:00:22c'était en marge de cette rencontre avec les différents policiers étrangers
02:00:24les représentants des policiers étrangers
02:00:26qui vont officier pendant cette quinzaine olympique
02:00:28ils sont près de 1800
02:00:30issus de 44 pays
02:00:32et Gérald Darmanin explique un petit peu
02:00:34la façon dont ils vont travailler
02:00:38Il y a donc avec ces 250 000 policiers
02:00:40et gendarmes français
02:00:42aujourd'hui 1800 à peu près
02:00:44policiers et gendarmes étrangers
02:00:46qui peuvent pour la plupart du temps
02:00:48porter leur arme
02:00:50puisque nous avons les accords soit européens soit bilatéraux avec eux
02:00:52et notamment vous l'avez compris
02:00:54aussi beaucoup de chiens, de chiens anti-explosifs
02:00:56de chiens qui sont des chiens d'attaque
02:00:58qui nous aident bien sûr
02:01:00des gens qui protègent leur pays
02:01:02qui protègent leur délégation de 44 pays différents
02:01:06Certains y ont vu Sabrina
02:01:08un symbole de perte de souveraineté française
02:01:10c'est le cas selon vous ?
02:01:12Non
02:01:14Ca vous dérange qu'il y ait des policiers étrangers
02:01:16qui viennent renforcer ?
02:01:18C'est une mauvaise polémique absolument
02:01:20Il n'y a pas de policiers qui se disent
02:01:22on n'est pas assez bien pour gérer la sécurité ?
02:01:24On a 40 000 à Paris
02:01:26Les français l'ont fait à l'étranger
02:01:28C'est tout à fait normal
02:01:30mais il y a eu des voix quand même
02:01:32je me souviens de Valérie Boyer
02:01:34c'était plus parce qu'elle avait vu des films à Qatari
02:01:36Il y a beaucoup de politiques
02:01:38au moins un parti politique
02:01:40qui attisent la haine
02:01:42contre nous H24
02:01:44notamment la LFI
02:01:46Moi ça me fait plaisir de voir ces images là
02:01:48avec des gens qui sourient
02:01:50des gens qui font des selfies avec les policiers
02:01:52des gens qui discutent
02:01:54Ca se passe bien avec la population ?
02:01:56Je pense que certains cadres de la LFI
02:01:58je pense qu'ils l'ont mauvaise
02:02:00Moi c'est des images qui me font plaisir
02:02:02Les policiers français
02:02:04je n'ai pas posé la question
02:02:06le rapport à la population ces derniers jours
02:02:08Ils vous le font ressentir ou pas ?
02:02:10Oui et je voulais rebondir
02:02:12par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure
02:02:14par rapport au fait que
02:02:16les femmes ou hommes
02:02:18se sentent sécurisés
02:02:20mais nous ça nous fait plaisir
02:02:22ça nous fait plaisir parce qu'on voit des gens
02:02:24qui nous sourient
02:02:26on les empêche de passer
02:02:28mais ils savent qu'on fait notre travail
02:02:30ça vient d'en haut
02:02:32C'est pour ça qu'on est rentré dans la police
02:02:34c'est pour être utile à la société
02:02:36Il y en a qui essaient de ternir notre image
02:02:38et je trouve que ces derniers temps
02:02:40les gens ont compris que c'était
02:02:42un enjeu sécuritaire important
02:02:44et qu'on était là pour eux
02:02:46La France Insoumise sur le police bashing
02:02:48a été extrêmement dure
02:02:50elle était quand même très loin
02:02:52Je me souviens
02:02:54de certaines déclarations
02:02:56je crois que c'était Sébastien Delogu
02:02:58de Mémoire
02:03:00qui avait presque accusé
02:03:02la police d'être une milice
02:03:04d'assassin dans les quartiers
02:03:06ce qui est totalement faux
02:03:08et extrêmement dangereux
02:03:10y compris pour lui
02:03:12et les propres habitants de sa circonscription
02:03:14qui sont parmi les premiers à souffrir l'insécurité
02:03:16puisqu'ils sont dans des quartiers
02:03:18qui sont beaucoup plus difficiles
02:03:20que le 5ème, le 6ème, le 7ème arrondissement
02:03:22qu'on va voir à l'instant à la télévision
02:03:24Il avait fait un tweet qu'il a supprimé
02:03:26mais les policiers l'ont vu
02:03:28Soit pas rassuré, on l'a vu
02:03:30C'était sur Sciences Po
02:03:32La milice fasciste
02:03:34C'est à ça que je faisais la référence
02:03:36Pour un policier issu de la diversité
02:03:38ça fait quand même un peu bizarre
02:03:40D'ailleurs même dans la continuité
02:03:42de vos narratifs, on se souvient des propos
02:03:44de M. Poutou
02:03:46lorsqu'il y a eu des policiers
02:03:48absolument attaqués
02:03:50tir de mortier d'artifice contre un commissariat
02:03:52fort liable à un feu d'artifice
02:03:54Non seulement
02:03:56ils ont un mépris pour la population
02:03:58qui souffre de cette précarité sécuritaire
02:04:00mais en plus ils encouragent
02:04:02les délinquants en attaquant
02:04:04les forces de l'ordre
02:04:06ce qui est une violence symbolique
02:04:08extrêmement forte
02:04:10puisque les forces de l'ordre sont là pour garantir
02:04:12notre sécurité à tous
02:04:14Et à Nice, les 7 personnes qui sont mortes
02:04:16c'est pas des journalistes
02:04:18de chez Bolloré
02:04:20Voilà, exactement
02:04:22C'est 7 comoriens dans un règlement de compte
02:04:24qui est parti de Marseille en plus
02:04:26parce que Nice ça devient la banlieue de Marseille
02:04:28Ce marseillise, disent-ils
02:04:30Et c'est les rodéos qui sont les victimes ?
02:04:32Quand il y a des mecs qui font des roues arrière
02:04:34sur des quads
02:04:36sur des rivrains de ces quartiers
02:04:38Je voudrais qu'on avance
02:04:40toujours dans le cadre de ces Jeux Olympiques
02:04:42C'est vrai qu'on a beaucoup parlé ces derniers jours
02:04:44ces dernières semaines de la menace terroriste
02:04:46et elle est concrète, elle est réelle
02:04:48puisque j'ai deux informations à vous donner
02:04:50La première, c'est qu'aujourd'hui 7 personnes ont été
02:04:52un peu interpellées en Belgique
02:04:54après une vague de perquisitions à travers tout le pays
02:04:56selon les activités d'un groupe terroriste
02:04:58et possible préparation d'un attentat
02:05:00annonce faite par le parquet fédéral belge
02:05:02Tous les intéressés, je cite
02:05:04sont soupçonnés de participation aux activités
02:05:06d'un groupe terroriste, de financement
02:05:08de terrorisme et de préparation
02:05:10d'attentats terroristes
02:05:12Il n'est pas avéré, mais il y a un énorme doute
02:05:14sur le fait qu'il prépare une action pour les Jeux Olympiques
02:05:16Gérald Darmanin, là encore
02:05:18en marge de cette rencontre avec les policiers étrangers
02:05:20a donné quelques précisions
02:05:22sur ces arrestations
02:05:24et sur l'opération avec la Belgique notamment
02:05:28Nous n'avons pas de menaces caractérisées
02:05:30mais nous faisons extrêmement attention
02:05:32dans le contexte que nous connaissons
02:05:34Est-ce que l'opération anti-terroriste en Belgique
02:05:36est-ce qu'elle a un lien avec les Jeux Olympiques en France
02:05:38puisque vous allez nous protéger ?
02:05:40Ce que je peux vous dire, c'est que nous remercions
02:05:42nos partenaires belges pour cette opération d'ampleur
02:05:44Nous attendons d'avoir des éléments plus précis
02:05:46Il n'y a pas eu d'arrestations en France ?
02:05:48Il n'y en a pas eu en France
02:05:50en lien avec cette opération
02:05:52Nous attendons des éléments plus précis
02:05:54mais nous travaillons avec tous les services étrangers
02:05:56et là en l'occurrence, on voulait remercier
02:05:58singulièrement nos amis belges
02:06:00Ça c'est ce qui s'est passé en Belgique
02:06:02et puis ce qui s'est passé en France
02:06:04ici aujourd'hui ou hier soir
02:06:06c'est qu'un jeune homme de 18 ans
02:06:08en lien avec l'individu radicalisé
02:06:10qui a également 18 ans d'ailleurs
02:06:12qui était soupçonné à Bordeaux
02:06:14de projeter une action violente lors des JO
02:06:16cet autre homme de 18 ans a été arrêté
02:06:18placé en garde à vue à la DGSI
02:06:20pour le moment il n'est pas possible de dire avec certitude
02:06:22qu'il ciblait particulièrement une épreuve, des jeux
02:06:24mais les policiers du renseignement intérieur
02:06:26ont été alertés par des messages échangés
02:06:28sur une messagerie cryptée où il disait
02:06:30vouloir prochainement commettre une action violente
02:06:32donc ce qu'on comprend à travers
02:06:34cette arrestation, cette espèce de cellule belge
02:06:36et ces jeunes de 18 ans qui échangeaient
02:06:38des messages particulièrement inquiétants et douteux
02:06:40c'est que non seulement la menace
02:06:42elle est très réelle mais là
02:06:44sur ces jeunes hommes, des profils
02:06:46encore une fois de plus en plus jeunes aussi
02:06:48ça aide beaucoup, notamment le parquet national antiterroriste
02:06:50oui oui et puis
02:06:52je tiens à saluer au passage
02:06:54les services de renseignement intérieur
02:06:56les services de renseignement territoriaux
02:06:58qui font un travail énorme
02:07:00on parle souvent d'eux mais
02:07:02j'aime à dire que ce sont
02:07:04les hommes de l'ombre et voilà
02:07:06ces interpellations prouvent que
02:07:08la menace elle est toujours existante
02:07:10alors aujourd'hui oui, demain il y aura
02:07:1245 000 policiers mais le risque zéro n'existe pas
02:07:14donc il faut être vigilant, il faut continuer
02:07:16il ne faut pas lâcher
02:07:18un mot là-dessus, Sabrina Medjéber, radicalisation on le sait
02:07:20et là je parle de la deuxième affaire ici en France
02:07:22avec ces très jeunes garçons
02:07:24on sait que ça passe beaucoup par les réseaux sociaux
02:07:26on a aussi entendu beaucoup
02:07:28les différentes instances judiciaires
02:07:30ou de l'intérieur nous rappeler ces derniers mois
02:07:32que la radicalisation des jeunes est un sujet
02:07:34de plus en plus prégnant
02:07:36ça passe par les réseaux sociaux
02:07:38des jeunes qui échappent totalement au récit national
02:07:40le modèle occidental qui n'évoque plus rien
02:07:42à une partie de ces jeunes là
02:07:44Oui bien sûr
02:07:46lorsqu'il s'agit de planification d'actions coordonnées
02:07:48là effectivement l'opérationnalité
02:07:50se révèle efficace
02:07:52puisqu'il y a une possibilité
02:07:54une grande potentialité d'identification
02:07:56et donc de sanctions
02:07:58mais lorsqu'il s'agit de loups solitaires
02:08:00qui en réalité ne sont pas du tout des loups solitaires
02:08:02ce sont des personnes qui se radicalisent
02:08:04à travers les réseaux sociaux
02:08:06parce qu'ils font allégeance à
02:08:08des chefs
02:08:10ou d'Al-Qaïda ou de Daesh
02:08:12ou du reste
02:08:14donc oui là pour le coup c'est très très difficile
02:08:16pour les forces de l'ordre d'appréhender
02:08:18et d'endiguer ce phénomène
02:08:20puisque comme le disait Céline Berton
02:08:22que vous citiez tout à l'heure, la directrice de la DGSI
02:08:24une de ses plus grandes inquiétudes
02:08:26c'est la radicalisation
02:08:28des mineurs
02:08:30il y a d'ailleurs des attentats qui ont été déjoués
02:08:32parce que certains mineurs se sont radicalisés
02:08:34alors la DGSI
02:08:36elle fait ce qu'elle peut dans l'interception
02:08:38notamment des communications via des messages récryptés
02:08:40type Telegram
02:08:42mais il est très très difficile
02:08:44de pouvoir appréhender le passage à l'acte criminel
02:08:46d'un seul individu
02:08:48au nom de sa radicalisation
02:08:50et je tiens
02:08:52également à féliciter
02:08:54toute la coalition
02:08:56des forces et de l'opérationnalité
02:08:58des forces de l'ordre entre
02:09:00les différentes nations européennes
02:09:02puisque ça fonctionne pour le terrorisme
02:09:04et ça fonctionne également
02:09:06pour le narcotrafic en Belgique
02:09:08on se souvient que le président du
02:09:10parquet belge
02:09:12fédéral, pardon, belge
02:09:14le juge Vanloo
02:09:16a pu procéder
02:09:18à une vaste opération qui concernait
02:09:20la mocromafia
02:09:22qui a dû notamment par le biais de la DGSI
02:09:24déceler plus d'un milliard
02:09:26de SMS
02:09:28via une application Sky ICC
02:09:30c'est toute une histoire
02:09:32donc il y a une opérationnalité
02:09:34qu'il faut saluer parce que vraiment
02:09:36c'est une vraie coordination entre les différents
02:09:38services de l'ordre
02:09:40des différents pays européens
02:09:42nous avions aussi, en parlant de collaboration
02:09:44avec le Maroc
02:09:46on a arrêté le chef du gang
02:09:48des Yoda de Marseille
02:09:50et ça c'était aussi une opération
02:09:52qui était coordonnée entre deux services
02:09:54avec la DGSI et l'équivalent
02:09:56local dont j'ai oublié le nom
02:09:58donc il y a des choses
02:10:00qui réussissent et effectivement
02:10:02vous avez raison sur les jeunes
02:10:04sur les personnes seules
02:10:06c'est ça le vrai sujet
02:10:08de plus en plus jeunes, des 12-13 ans
02:10:10ils infusent
02:10:12vraiment dans l'esprit
02:10:14et on va le voir
02:10:16on va en reparler avec courbe voix
02:10:18exactement
02:10:20le témoignage des parents de cette fille est agressé
02:10:22restez avec nous, c'est poignant et bouleversant
02:10:24disons qu'aujourd'hui
02:10:26les islamistes
02:10:28capitalisent sur un travail de 20-25 ans
02:10:30le tout premier
02:10:32la création en zéro du djihadisme en France
02:10:34c'est Khaled Khelqal en 1984
02:10:36là vous aviez quelqu'un
02:10:38qui était un profil
02:10:40là on fait la liste de tous les attentats
02:10:42sur les 40 dernières années
02:10:44rappelons quand même que Gérald Darmanin a été très clair
02:10:46il a dit qu'il n'y avait aucune menace caractérisée
02:10:48contre la cérémonie d'ouverture
02:10:50il ne faut pas non plus entretenir un climat anxiogène
02:10:52on verra évidemment si demain tout se passe bien
02:10:54si demain tout se passe bien
02:10:56le ministre de l'intérieur
02:10:58le ministre de l'intérieur
02:11:00c'est un kilomètre de rayon qui est fermé
02:11:0245 000 policiers
02:11:04je suis d'accord
02:11:06je suis bien d'accord
02:11:08et on disait hier, c'est toujours pareil
02:11:10on s'attaque aux conséquences
02:11:12jamais aux causes
02:11:14mais là, il faut quand même dire que sur
02:11:16la cérémonie précise demain
02:11:18le ministre de l'intérieur a répété
02:11:20que la connaissance des services
02:11:22il n'y avait pas de menace caractérisée
02:11:24c'est beaucoup trop difficile
02:11:26on parlait des profils de solitaires
02:11:28ce qui s'est passé à Saint-Etienne-du-Rouvray
02:11:30ce type de personnes
02:11:32ne peuvent pas commettre des attentats
02:11:34de l'ampleur
02:11:36de grande ampleur
02:11:38là, il n'y a que
02:11:40l'hôtel Samic
02:11:42le solitaire ne passe pas
02:11:44nous sommes d'accord sur ce point
02:11:46depuis des mois, voire des années
02:11:48depuis qu'on a appris que cette cérémonie d'ouverture
02:11:50allait se passer sur 6 km de Seine
02:11:52elle a été revue à la baisse en termes de jauge
02:11:54on était sur plus d'un million de spectateurs
02:11:56on se dit que cette cérémonie
02:11:58est une hérésie
02:12:00les plus grands criminologues
02:12:02disent que c'était une folie criminelle
02:12:04interview dans Le Parisien
02:12:06ce soir sur le site internet
02:12:08et certainement sur le papier demain matin
02:12:10du chef de l'état
02:12:12qui revient sur ses jeux
02:12:14et qui commence
02:12:16il revient sur la genèse de cette cérémonie d'ouverture
02:12:18comment elle est née, dans quel esprit est-elle née
02:12:20c'est très clair
02:12:22quand les japonais nous ont passé le relais de la flamme
02:12:24en se disant qu'il fallait inventer quelque chose de neuf
02:12:26en discutant avec Tony Estanguet
02:12:28l'idée de la Seine s'est vite imposée
02:12:30je vous fais la traduction, j'étais à côté de Tony Estanguet
02:12:32je l'ai attrapé et je lui ai dit tu vas me faire ça sur la Seine
02:12:34Le Parisien raconte également
02:12:36c'est très intéressant
02:12:38quand les gens venaient le voir, une fois qu'il a émis
02:12:40cette idée, et notamment des acteurs
02:12:42spécialisés des questions de sécurité
02:12:44pour lui dire
02:12:46Monsieur le Président, on pense que c'est pas forcément
02:12:48très faisable, il répondait ceci
02:12:50très bien, mais expliquez-moi pourquoi ça ne l'est pas
02:12:52moi ma question, c'est pas de savoir
02:12:54ce que vous en pensez, c'est de savoir comment
02:12:56on peut le faire, Monsieur Bellache
02:12:58quand vous avez le Président de la République
02:13:00qui vous dit ça, et bien vous n'avez pas le choix
02:13:024 ans plus tard, il faut faire
02:13:04donner suite à ce caprice présidentiel
02:13:06et voilà où nous en sommes ce soir
02:13:08Oui, après
02:13:10Vous lui en voulez ?
02:13:12Non, nous on a signé un contrat avec l'Etat
02:13:14c'est les Français qui ont choisi le Président
02:13:16et nous on a signé un contrat avec l'Etat
02:13:18on a signé un contrat avec les Français
02:13:20ça nous a coûté
02:13:22cher en termes d'image pendant
02:13:24la crise des gilets jaunes
02:13:26et là j'espère que
02:13:28le blason est redoré
02:13:30avec tout ce qui s'est passé, tout ce qu'on endure
02:13:32et tout ce qu'on a dû subir
02:13:34entre guillemets
02:13:36la réforme des retraites, la coupe du monde de rugby
02:13:38les visites
02:13:40diplomatiques
02:13:42et l'affaire Nahel, il y a eu tellement d'affaires
02:13:44les attentats
02:13:46j'espère que les gens ont compris
02:13:48que si aujourd'hui on est dans un flou
02:13:50au niveau politique, on peut constater que
02:13:52la police continue de faire son travail
02:13:54C'est intéressant cette coulisse, de comprendre
02:13:56à travers les mots du chef de l'Etat que c'est lui et lui seul
02:13:58qui a dicté ce que serait cette réforme
02:14:00A Londres, il y avait eu
02:14:02sur la Tamise, une partie de la cérémonie
02:14:04s'était déroulée sur la Tamise
02:14:06ça n'a rien à voir, le public était dans le stade
02:14:08ça n'a rien à voir, mais il y avait eu
02:14:10toute une partie qui s'était déroulée sur la Tamise
02:14:12avec des gros moyens
02:14:14Je ne sais même pas si c'était en direct la partie sur la Tamise
02:14:16C'était en direct de mémoire
02:14:18Je voudrais finir
02:14:20sur la question de la Seine
02:14:22je suis désolé, je trouve qu'il a raison
02:14:24il a raison d'imposer
02:14:26c'est le fait discrétionnaire du chef de l'Etat
02:14:28il veut que la France brille
02:14:30que la cérémonie soit super
02:14:32On peut briller au stade de France avec une belle cérémonie aussi
02:14:34Je pense que ça c'est pour une coupe du monde de rugby
02:14:36c'est pas les Jeux Olympiques
02:14:38Toutes les cérémonies d'ouverture des Jeux Olympiques
02:14:40se sont déroulées dans les stades
02:14:42Je pense qu'il a raison d'innover
02:14:44Pour une innovation c'est une innovation
02:14:46et en l'occurrence Gabriel
02:14:48là on peut vous donner du crédit
02:14:50c'est que si demain c'est grandiose de A à Z
02:14:52on s'y reviendra toute notre vie
02:14:54On attendra demain soir pour savoir
02:14:56s'il a eu raison ou non
02:14:58mais en tout cas on a bien compris le narratif
02:15:00qui mettra en place si c'est une réussite
02:15:02j'ai lutté contre tout le monde
02:15:04tout le monde me disait que c'était impossible
02:15:06mais je l'ai fait exactement
02:15:08comme pour Notre-Dame
02:15:10reconstruite en 5 ans
02:15:12tout le monde me disait que c'était impossible
02:15:14je l'ai fait, je vais inaugurer
02:15:16et je mettrai ça à mon crédit
02:15:18c'est moi le meilleur
02:15:20c'est ce qu'il veut dire
02:15:22et il veut tirer le fruit de cette réussite
02:15:24il ne veut pas tout laisser à Gérald Darmanin
02:15:26il est sous mes ordres
02:15:28il a fait en sorte que ce soit possible
02:15:30mais c'était mon idée contre tous
02:15:32Restez bien avec nous
02:15:34grâce à Noémie Schultz, Sandra Buisson
02:15:36les parents de cette fillette
02:15:38meurtrie, violée
02:15:40deux enfants de son âge à Courbevoy
02:15:42ont témoigné sur notre antenne
02:15:44c'est précieux de les entendre
02:15:46et de vous faire entendre ce qu'ils disent
02:15:48et ce qu'ils ressentent
02:15:50un dernier extrait autour de ces Jeux Olympiques
02:15:52vous savez qu'il y a déjà eu des petites compétitions
02:15:54et déjà quelques couacs
02:15:56notamment autour du match
02:15:58à Saint-Etienne
02:16:00entre l'Argentine et le Maroc
02:16:02vous avez eu 2 heures d'interruption
02:16:04avec 7 interruptions consécutives à des incidents
02:16:06des envahissements de terrain
02:16:08par des supporters marocains
02:16:10la ministre des sports, des missionnaires
02:16:12Amélie Oudéa Kastéra s'en est expliquée
02:16:14en tout cas a commenté ce qui s'est passé hier
02:16:16vous croyez qu'elle va dire quoi ?
02:16:18forcément qu'elle va condamner
02:16:20que c'est inadmissible, que ça ne se reproduira pas
02:16:22non pas du tout, c'était très bon enfant
02:16:24regardez, écoutez
02:16:28sur ce match de Saint-Etienne
02:16:30entre Maroc et Argentine
02:16:32il y a eu un petit moment de confusion
02:16:34ça je ne veux pas le nier
02:16:36il y a eu une difficulté d'arbitrage
02:16:38une petite intrusion qui n'aurait pas dû se produire
02:16:40mais qui était plutôt bonne enfant
02:16:42de la part de supporters marocains
02:16:44ça s'est ensuite entremêlé avec un long temps
02:16:46d'arrêt dans lequel il y a eu un petit peu
02:16:48de tergiversation sur le plan de l'arbitrage
02:16:50un débrief a été fait entre le comité
02:16:52d'organisation et la FIFA
02:16:54tout va rentrer dans l'ordre
02:16:56il y aura un prochain match entre Ukraine et Maroc
02:16:58samedi prochain à Saint-Etienne
02:17:00tout sera absolument nickel
02:17:02je m'y engage avec toute l'équipe
02:17:04qui veut ?
02:17:06moi je vais vous dire
02:17:08parce que je sais que
02:17:10vous avez envie de dire un mot là dessus
02:17:12si j'étais dans les tribunes
02:17:14avec un gamin, avec mon fils en l'occurrence
02:17:16et que je vois des envahissements de terrain
02:17:18des jets de projectiles, je ne dis pas c'est bon enfant
02:17:20j'ai juste peur pour mon fils et j'ai envie de quitter le stade
02:17:22c'est inadmissible de dire ça
02:17:24je trouve ça dommage
02:17:26après je ne suis pas objectif
02:17:28je suis d'origine marocaine
02:17:30ça m'embête qu'on ne donne que des supposés
02:17:32moi j'appelle ça des supposés
02:17:34la question n'est pas là
02:17:36on va y avoir un terrain
02:17:38à partir du moment avec ce qui s'était passé
02:17:40déjà avec le match France-Algérie
02:17:42pour les plus anciens
02:17:44avec un envahissement de terrain en 2000
02:17:46là c'était énorme
02:17:48mais je ne pensais pas que
02:17:50à notre époque
02:17:52vu l'image que ça a donnée
02:17:54le sélectionneur argentin qui a réagi
02:17:56qui s'en est offusqué
02:17:58c'est pas un match de quartier, c'est les Jeux Olympiques
02:18:00c'est pas normal des envahissements de terrain
02:18:02on n'est pas au stade de je ne sais où
02:18:04vous avez vu encore l'âge
02:18:06on a vu une image
02:18:08c'est des gamins
02:18:10c'est une question
02:18:12encore peut-être d'éducation
02:18:14je ne comprends pas qu'on donne une image
02:18:16alors que le peuple marocain est sage
02:18:18je pense que les marocains qui ont regardé la rencontre
02:18:20étaient les premiers choqués
02:18:22parce qu'ils ont vu
02:18:24pas pendant les Jeux
02:18:26pas pendant les Jeux en tout cas
02:18:28je pense que minimiser la chose
02:18:30ça encourage à
02:18:32c'est ça qui m'embête
02:18:34on aurait dû frapper du poing sur la table
02:18:36et dire que ces choses-là ne doivent pas arriver
02:18:38Javier Mascherano qui a dit
02:18:40les capitaines marocains ne voulaient pas jouer
02:18:42nous ne voulions pas continuer
02:18:44les supporters nous ont jeté des objets
02:18:46c'est le plus grand cirque que j'ai vu dans ma vie
02:18:48Javier Mascherano c'est pas n'importe qui
02:18:50international argentin, pendant des années il a joué dans les plus grands clubs
02:18:52je ne sais pas pourquoi ils ont passé
02:18:54une heure et vingt minutes à revoir une action
02:18:56et puis aussi des histoires de vol de montre
02:18:58dans les vestiaires
02:19:00première journée à oublier
02:19:02autour de ce match
02:19:04espérons que c'était la seule fausse note de ces Jeux Olympiques
02:19:06il nous reste une grosse dizaine de minutes
02:19:08et on va la passer intégralement
02:19:10à revenir sur ce témoignage poignant, bouleversant
02:19:12qui provoque aussi beaucoup de colère
02:19:14celui des parents de cette fillette de douze ans
02:19:16vous vous en souvenez tous, elle a été violée
02:19:18parce que juive à Courbevoie par trois agresseurs
02:19:20présumés qui ont eux aussi
02:19:22entre douze et treize ans
02:19:24j'ai cinq extraits
02:19:26à vous faire entendre
02:19:28le premier bien sûr en prend des nouvelles
02:19:30de cette petite fille
02:19:32elle essaie de faire
02:19:34avec ce qui lui est arrivé
02:19:36elle a encore
02:19:38des cauchemars la nuit
02:19:40elle a des flashbacks
02:19:42donc elle a du mal à dormir
02:19:44je ne suis pas dans sa tête mais effectivement
02:19:46avoir vécu
02:19:48avoir été séquestré
02:19:50dans un endroit pendant
02:19:52une heure et demie
02:19:54avoir été battu
02:19:56avoir été injurié
02:19:58violé
02:20:00tout cela ne peut que
02:20:02laisser des traces malheureusement sur son
02:20:04psyché
02:20:06et par conséquent effectivement
02:20:10que ça tourne dans sa tête
02:20:12en permanence
02:20:14est une évidence
02:20:16elle a vécu l'antisémitisme
02:20:18dans sa chair cette petite fille
02:20:20oui bien sûr parce que la France insoumise
02:20:22pardonnez-moi
02:20:24a largement
02:20:26exalté l'antisémitisme
02:20:28avec un discours
02:20:30anti-juif, anti-sioniste
02:20:32avec des aphorismes
02:20:34type état génocidaire
02:20:36pardon Sabrina mais s'il n'y avait
02:20:38que la France insoumise
02:20:40ces gamins de douze ans ont certainement
02:20:42entendu des hommes politiques, des responsables
02:20:44dire des choses immondes mais ils ont été
02:20:46nourris par tellement d'autres choses je pense aussi
02:20:48cher Julien il y a deux
02:20:50soubassements, il y a l'exaltation des
02:20:52terroristes comme étant des résistants
02:20:54lorsque vous employez
02:20:56vous voyez la violence du langage
02:20:58la perversion du langage
02:21:00la victime devient le bourreau
02:21:02le bourreau devient la victime
02:21:04des terroristes deviennent des résistants
02:21:06les réseaux sociaux sont quoi ?
02:21:08ce sont simplement des amplificateurs
02:21:10mais le facteur générateur
02:21:12c'est quoi ? c'est ce que
02:21:14l'on entend
02:21:16c'est le narratif qui est certainement asséné
02:21:18par certaines familles, c'est l'écoute
02:21:20qu'on s'éjeune vis-à-vis de certains
02:21:22politiques, des icônes, des représentations
02:21:24même culturelles que sont des personnes
02:21:26comme Madame Rima Hassan qui en claquement
02:21:28de doigts fait venir 3000 personnes
02:21:30sur le parvis de TF1
02:21:32parce qu'il y a un premier ministre qui se fait
02:21:34interviewer, vous voyez donc c'est ça en réalité le problème
02:21:36et quand vous infusez
02:21:38un narratif, un discours
02:21:40propagandiste qui inverse
02:21:42malheureusement les accusations
02:21:44et qui exalte des terroristes
02:21:46comme étant des résistants
02:21:48et bien les gamins de 12-13 ans qui ont
02:21:50ces armes informationnelles
02:21:52que sont Twitter, que sont
02:21:54comment dire
02:21:56j'ai oublié, TikTok, Instagram
02:21:58et bien absolument
02:22:00s'en servent
02:22:02pour que
02:22:04le sacrificiel devienne
02:22:06glorieux, c'est à dire qu'au nom
02:22:08malheureusement de la religion
02:22:10et bien on légitime
02:22:12un viol et on le rend et on le glorifie
02:22:14à travers les réseaux sociaux
02:22:16c'est ça qui est abominable
02:22:18entre autres, pas que
02:22:20un extrait de sa maman, le couple a été interrogé
02:22:22et parfois c'est le papa
02:22:24parfois c'est la maman qui s'exprime
02:22:26encore une fois
02:22:28cette fois c'est sa maman qui parle des conséquences
02:22:30pour cette petite fille
02:22:34elle suivait un traitement qui est normalement pour adultes
02:22:36donc forcément c'était très dur
02:22:38et là avec l'été
02:22:40de pouvoir
02:22:42mettre un maillot de vin et devoir
02:22:44se mettre devant les gens
02:22:46elle ne se sent pas du tout prête
02:22:48elle a dû
02:22:50grandir très vite
02:22:52parce qu'elle doit
02:22:54se reconstruire maintenant
02:22:56suite à quelque chose
02:22:58que l'enfant de 12 ans
02:23:00ne doit jamais subir
02:23:02et même pour une femme
02:23:04qui subit ça
02:23:06elle n'est plus la même après
02:23:08elle est toujours
02:23:10la fille forte
02:23:12agréable
02:23:14drôle
02:23:16qu'on a toujours aimé et qu'on continue d'aimer
02:23:20il faut savoir quand elle parle du traitement
02:23:22qu'on entende bien
02:23:24cette jeune fille, cette petite fille
02:23:26elle a dû prendre un traitement de trithérapie
02:23:28après ce viol
02:23:30pour empêcher les fameux risques
02:23:32de maladie ou d'infection sexuelle
02:23:34on ne se remet jamais à une épreuve comme celle-là
02:23:36qui plus est au sortir de l'enfance
02:23:38cette petite fille est impactée à vie
02:23:40cette famille est impactée à vie
02:23:42écoutez ce nouvel extrait avant de refaire un petit tour de table
02:23:46nous aussi
02:23:48on vit un trauma
02:23:50à cause de ça
02:23:54on est toujours dans le questionnement
02:23:56de comprendre pourquoi
02:24:00une telle haine existe
02:24:02dans notre société
02:24:04mais c'est toute la vie de famille qui est impactée
02:24:06effectivement
02:24:08les parents
02:24:10les enfants
02:24:12s'il y en a d'autres
02:24:14personne ne ressort
02:24:16indemne
02:24:18de cela
02:24:20les connexions
02:24:22les relations avec les gens
02:24:24vont être différentes
02:24:26et il faut effectivement
02:24:28se demander si
02:24:30en conséquence on ne doit pas
02:24:32changer
02:24:34totalement
02:24:36de braquet et de vie
02:24:40c'est ça, il n'y a pas grand chose à dire
02:24:42c'est juste une famille qui est condamnée à vie
02:24:44oui, il y a un élément
02:24:46dans ce dossier qui est particulièrement troublant
02:24:50qui m'a vraiment donné la nausée
02:24:52quand j'ai lu
02:24:54le déroulé complet des faits
02:24:56c'est que cette petite fille
02:24:58elle vient d'avoir 13 ans
02:25:02le terme jeune fille me déplaît
02:25:04je suis père de famille
02:25:06j'ai un enfant de 9 ans
02:25:08c'est pas si loin
02:25:12elle faisait semblant de ne pas être juive
02:25:14auprès de ses camarades
02:25:16c'est quand ils ont appris qu'elle l'était
02:25:18qu'ils ont mené cette...
02:25:20elle avait intériorisé le fait
02:25:22qu'elle devait pour avoir des amis
02:25:24un petit copain
02:25:26qu'elle ne devait pas dire ce qu'elle était profondément
02:25:28elle aussi a pris en compte
02:25:30le 7 octobre
02:25:32cette inversion de culpabilité
02:25:34elle l'a intégré
02:25:36vous savez à quel moment les gens
02:25:38cachaient leur religion, leur identité juive
02:25:40c'était pendant la seconde guerre mondiale
02:25:44je n'aime pas faire ce type de parallèle
02:25:46malheureusement il est un petit peu adapté
02:25:48c'est à dire que dans certains endroits
02:25:50vous avez des juifs qui vivent
02:25:52comme dans les ghettos de Varsovie
02:25:54ou qui vivent comme on se cachait
02:25:58pendant la seconde guerre mondiale en France
02:26:00pour éviter d'être attrapés
02:26:02par la milice
02:26:04c'est à dire que
02:26:06la peur qu'elle a ressentie cette gamine
02:26:08au point de ne pas dire ce qu'elle est
02:26:10et la honte qu'elle a de sa propre identité
02:26:12c'est surtout ça qui devrait
02:26:14nous interpeller
02:26:16encore une partie
02:26:18de ce témoignage
02:26:20avec les parents qui rappellent
02:26:22ces jeunes bourreaux
02:26:24ont été dans un esprit
02:26:26de mimétisme dans leur mode opératoire
02:26:28des attentats du 7 octobre
02:26:30en voulant reproduire
02:26:32ce qu'ont fait les terroristes du Hamas
02:26:34aux civils israéliens
02:26:40les injures, le viol
02:26:42le fait qu'elles soient battues
02:26:44les menaces
02:26:46tout cela
02:26:48était effectivement
02:26:50une sorte de
02:26:52mimétisme
02:26:54de ce qui a pu se passer en Israël
02:26:56les réseaux sociaux
02:26:58auxquels les jeunes sont confrontés
02:27:00et
02:27:02au travers desquels
02:27:04ils regardent des vidéos, des scènes
02:27:08des dires
02:27:10de la part de certaines personnes
02:27:12qui sont irresponsables
02:27:14et qui
02:27:16amènent justement ce conflit
02:27:18en France
02:27:20et puis je voudrais encore une fois
02:27:22avoir un dernier commentaire
02:27:24concernant ce dernier extrait
02:27:26des parents qui donnent une importance
02:27:28bien sûr majeure à ce procès
02:27:30que ce soit pour ce qu'ils pourront faire
02:27:32en termes de reconstruction
02:27:34et aussi pour que ces gamins, ces tortionnaires
02:27:36puissent être une forme de prise de conscience
02:27:38de l'acte commis
02:27:42j'ai effectivement du mal à comprendre
02:27:44comment des jeunes
02:27:46de 13 ans
02:27:48peuvent avoir une telle haine
02:27:50et la manifester
02:27:52de cette façon
02:27:54effectivement cette question elle reste sans réponse
02:27:56et peut-être qu'elle aura une réponse au procès
02:27:58et c'est en cela
02:28:00que le procès également
02:28:02est important pour
02:28:04que nos familles puissent trouver une réparation
02:28:06nous ne souhaitons pas
02:28:08simplement que ces jeunes soient punis
02:28:10nous souhaitons justement
02:28:12que ces jeunes
02:28:14qu'ils prennent de la maturité
02:28:16soient éduqués
02:28:20et se débarrassent de cette haine qu'ils ont
02:28:24c'est vrai que bien sûr
02:28:26qu'on pense tous d'abord et avant toute chose
02:28:28à cette petite
02:28:30mais ces gamins de 12 ans
02:28:32ils ne sont pas nés antisémites
02:28:34ils ont été conditionnés
02:28:36on a introduit
02:28:38un virus, le pire des virus
02:28:40en eux
02:28:42de cette fillette de 12 ans
02:28:44qui pointe ceux qui ont
02:28:46importé ce conflit en France
02:28:48je suis désolé mais on revient
02:28:50à ce que disait Sabrina
02:28:52à l'instant sur la France insoumise
02:28:54et il y a juste un parallèle à faire
02:28:56elle explique dans son récit
02:28:58cette fillette qu'elle a été violée
02:29:00parce que juive et parce que ces violeurs faisaient
02:29:02le raccourci juif soutien
02:29:04de la politique israélienne
02:29:06c'est exactement le même raccourci
02:29:08que Thomas Porte avec les athlètes israéliens
02:29:10athlètes israéliens égale soutien
02:29:12du régime génocidaire
02:29:14israélien et de Benyamin Netanyahou
02:29:16c'est une méconnaissance crasse
02:29:18et une contre-vérité totale
02:29:20en Israël il y a énormément d'opposants à Netanyahou
02:29:22la moitié de la population
02:29:24c'est quasiment du 55 ans
02:29:26il y a énormément d'arabes
02:29:28qui vivent très bien en Israël et de musulmans
02:29:30et il n'y a pas d'apartheid en Israël
02:29:32il y a même des discriminations positives pour les populations arabes
02:29:34quand on ne sait pas situer la Palestine
02:29:36confédérée Madame Mathilde Panot
02:29:38il y aura plus de culture politique
02:29:40à ce niveau là
02:29:42Merci Sabrina, Réda, Robin et Gauthier
02:29:44d'avoir été autour de cette table
02:29:46ce soir, c'est la fin de ce 100% Info
02:29:48demain c'est vendredi
02:29:50c'est le début du week-end, vous aurez le droit
02:29:52de retrouver Olivier Caronfleck pour cette même émission
02:29:54cérémonie d'ouverture
02:29:56je ne sais pas ce qu'ils vont faire pendant la cérémonie d'ouverture demain dans 100% Politique
02:29:58Ah je vais jeter un coup d'oeil quand même
02:30:00Bon courage Olivier
02:30:02parce que face à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
02:30:04il va falloir trouver des thématiques
02:30:06Martin Mazur qui sera à l'édition je suis sûr
02:30:08vous aurez les meilleures idées pour vous faire vivre
02:30:10une belle soirée d'info
02:30:12on va se retrouver donc nous lundi, très belle nuit
02:30:14à tous, merci à toutes les équipes techniques
02:30:16et en rédaction d'avoir préparé cette émission
02:30:18bon week-end donc et bon jeu à tous
02:30:20Bonne nuit

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