Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 19 juin 2024
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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:07Allez tiens, je dis bonjour à Marc qui a fait le 3210, bonjour Marc.
00:00:11Monsieur Brunet, bonjour, bonjour les auditeurs.
00:00:14Est-ce que la CGT est dans son rôle lorsqu'elle dit qu'il faut voter Nouveau Front Populaire le 30 juin ?
00:00:21Alors, le fait que la CGT incite à voter, moi ça me choque pas plus,
00:00:27ça me choque pas plus que Mbappé incite à voter, je suis plus désolé par leur choix par contre.
00:00:32Ah bon ? Vous pensiez que la CGT allait demander de voter Rassemblement National ou Emmanuel Macron ?
00:00:37Non, je pensais qu'éventuellement la CGT allait, pourquoi pas, s'abstenir,
00:00:41mais la CGT et qu'elle pousse à voter l'extrême gauche,
00:00:44qui pour moi est un parti bien plus dangereux que l'extrême droite,
00:00:48parce que l'extrême gauche, c'est LFI, c'est un parti...
00:00:51Alors attention, je tiens bien à préciser, je n'ai aucun parti, je vote blanc depuis des années.
00:00:55Pour moi, ils sont tous bonnets blancs et blancs bonnets,
00:00:57mais l'extrême droite, l'extrême gauche, pour moi, c'est la révolution.
00:01:00Pour moi, Mélenchon, c'est Robespierre.
00:01:03Marc, restez avec nous, mon cher Marc, vous m'avez l'air d'être la personne idéale
00:01:08pour débuter ce débat dans un instant, Marc, puis Laurent, puis Olivier,
00:01:12et puis vous, peut-être, aux 32 10 en attendant, à 13h02,
00:01:15je vous annonce que c'est le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:01:17Et la politique, toujours la campagne des législatives qui se poursuit avec cette annonce il y a quelques minutes
00:01:22du rassemblement national RN qui annonce retirer son soutien à l'un de ses candidats
00:01:28après un tweet antisémite, Julien Fautrin.
00:01:31Oui, il s'agit d'un tweet de Joseph Martin.
00:01:34Le message est le suivant, le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah.
00:01:38L'antisémitisme ne fait aucun doute.
00:01:40Message de 2018, Jordan Bardella avait été interrogé ce matin sur ce message.
00:01:45Sa réponse, il ne siègera pas au groupe RN s'il est élu.
00:01:49Depuis, le parti est allé plus loin dans la foulée.
00:01:52En retirant donc l'investiture à ce candidat, Joseph Martin représentait le RN dans le Morbihan.
00:01:57Première circonscription du Morbihan, à Vannes.
00:02:00Il est suspendu et sera convoqué en vue de son exclusion, indique le rassemblement national.
00:02:04Julien Fautrin, service politique d'RTL.
00:02:07L'antisémitisme, décidément très présent dans cette campagne des législatives.
00:02:11La chef de file du rassemblement national, Marine Le Pen, a dénoncé ce matin l'agression antisémite
00:02:17du viol d'une enfant de 12 ans à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine.
00:02:19Elle fustige dans le même temps la stigmatisation des juifs par l'extrême gauche.
00:02:23Réaction aussi de Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise,
00:02:26qui se dit horrifié, qui dénonce le racisme antisémite.
00:02:30Après ce viol, cette adolescente de 12 ans viole,
00:02:34qui a entraîné la mise en examen de deux autres ados,
00:02:37deux garçons de 13 ans qui sont aussi poursuivis pour menaces de mort,
00:02:41injures et violences à caractère antisémite.
00:02:46La météo avec vous, Peggy Broch, pour cet après-midi.
00:02:50Attention, prudence, 12 départements sont en vigilance orage,
00:02:54une nouvelle fois à partir de 18h, Peggy.
00:02:56Oui, ça concerne le département du centre, entre le Limousin et la Bourgogne.
00:03:00En attendant, on aura encore des orages bien marqués et assez forts
00:03:04entre l'est de la Bretagne cet après-midi, le sud de l'île de France,
00:03:08la région centre, la Bourgogne jusqu'au massif central.
00:03:10Sur les régions de l'est, on a un ciel plus lumineux avec quelques ondées possibles
00:03:14cet après-midi et des orages sur les reliefs.
00:03:17Tout ça sous des températures qui sont en baisse, mais ça reste chaud à l'est et dans le sud.
00:03:2220 degrés à Tarbes, 22 à Lille, 25 à Toulouse, 27 à Strasbourg, 28 à Perpignan,
00:03:2830 à Nîmes, 32 à Grenoble et jusqu'à 36 degrés encore à Ajaccio.
00:03:31Merci beaucoup, Peggy Broch.
00:03:33Merci, Peggy, et à demain à midi, Céline Landreau.
00:03:35Vous mettez bien le réveil, vous le mettez vers 10h45, 11h et ça devrait marcher.
00:03:40Merci, oh, Céline. Dans un instant, mesdames, messieurs, vous allez passer à l'antenne
00:03:46parce qu'il vous suffit de faire le 30 de 10.
00:03:48Je vous annonce que Marie-Bénédicte Tallère du service politique d'RTL est avec nous.
00:03:52Bonjour.
00:03:53Bonjour à tous.
00:03:54Merci de rester avec nous. Vous suivez la gauche, vous suivez les gauches pour notre radio.
00:03:59J'aimerais que vous plantiez un peu le décor, parce qu'au fond, on ne sait pas grand-chose.
00:04:03Beaucoup de gens qui nous écoutent n'ont pas entendu Sophie Binet de façon très claire.
00:04:08En tout cas, ce que l'on sait, c'est que la CGT, pour la première fois de son histoire,
00:04:12a appelé expressément à mettre un bulletin de vote dans l'urne.
00:04:16Oui, alors, les syndicats, la CGT, étaient déjà sortis de la réserve syndicale,
00:04:24mais il y a longtemps, en 36, en 45, en 74, en 81.
00:04:29Là où c'est un petit peu différent de d'habitude, c'est que, par exemple, en 2022 aussi,
00:04:35la CGT avait appelé à faire barrage au Front National à l'époque.
00:04:40Enfin, en 2022, c'était déjà le Rassemblement National.
00:04:43À faire barrage.
00:04:44Là, ils appellent, effectivement, explicitement à voter pour le nouveau Front Populaire.
00:04:49Ce qui est peut-être un peu nouveau aussi, c'est qu'ils font partie de cet ensemble,
00:04:54de ce qui se veut comme un ensemble plus large que les partis, le nouveau Front Populaire.
00:05:00C'est la notion de front, d'ailleurs.
00:05:01Faire front, un front, ça dépasse la logique des partis.
00:05:04Absolument.
00:05:05Il y a, effectivement, des syndicats, des organisations, la société civile, des économistes, etc.
00:05:12Je me souviens, Marie-Bénédicte, au moment du deuxième tour 2012 présidentiel,
00:05:17c'est Nicolas Sarkozy qui brigue sa réélection face à François Hollande.
00:05:22Deuxième tour, il n'y avait donc plus que deux candidats,
00:05:24et la CGT ne dit pas « il faut voter François Hollande »,
00:05:27mais elle dit « dans l'entre-deux tours, il faut voter contre Nicolas Sarkozy ».
00:05:31Voilà, c'est ça. La CGT a déjà pris position.
00:05:34Mais, effectivement, pas de manière...
00:05:36En tout cas, dans les années passées, c'était pas de manière aussi explicite.
00:05:40Là, j'imagine...
00:05:41C'était contre.
00:05:42Là, j'imagine... Enfin, pas de statistiques.
00:05:44On ne sait pas, les membres de la CGT, les adhérents, ce qu'ils votent.
00:05:48Mais j'imagine que, dans certaines régions de France,
00:05:50il y a beaucoup d'adhérents à la CGT qui sont des sympathisants,
00:05:53voire des électeurs, voire des adhérents même du RN.
00:05:56Il doit y en avoir.
00:05:57Certainement, il doit certainement y en avoir.
00:05:59C'est pour ça que, d'habitude, les syndicats ne prennent pas position de cette façon-là.
00:06:04Alors, comment vont réagir, dans de prochaines élections syndicales,
00:06:09leurs électeurs RN qui seraient mécontents ?
00:06:14Ça, on ne sait pas. On verra.
00:06:15À surveiller.
00:06:16À surveiller, oui.
00:06:17Marc, je reviens avec Marc.
00:06:1832 10.
00:06:19Bon, voilà.
00:06:20Alors, effectivement, la CGT doit avoir beaucoup d'adhérents qui sont au RN.
00:06:23On dit toujours que les électeurs un peu du monde ouvrier,
00:06:27qui ont quitté la gauche, se sont retrouvés au RN.
00:06:30Je ne sais pas ce que vous en pensez, Marc,
00:06:32mais ils doivent avoir beaucoup d'adhérents qui sont sympathisants aux électeurs RN.
00:06:36C'est pour dire à quel point le pays va mal.
00:06:39On sait, aujourd'hui, qu'effectivement,
00:06:41beaucoup plus d'ouvriers se sont orientés vers le RN que vers la gauche ou vers la Macronie.
00:06:47Et comme vient de le dire Mme Allaire,
00:06:50effectivement, les syndicats ont déjà pris position.
00:06:52Après qu'ils prennent position,
00:06:55peu importe que ce soit Taylor Swift, Mbappé ou la CGT,
00:06:58moi, je me suis toujours fait ma propre opinion.
00:07:00Je ne me suis jamais laissé influencer par les médias ou par qui que ce soit.
00:07:03Je fais ma propre opinion.
00:07:05Si les gens ont envie d'être assez naïfs pour écouter et se laisser influencer
00:07:09pour telle ou telle partie ou telle ou telle personnalité, ça les regarde.
00:07:13Mais que la CGT prenne position avec un parti de gauche,
00:07:19voire d'extrême gauche, parce qu'à la tête de la gauche...
00:07:22Non, mais Marc, je ne comprends pas ce que vous dites.
00:07:24Parce que, Marc, la CGT est une centrale syndicale
00:07:30historiquement très liée à l'histoire du communisme,
00:07:34du parti communiste français.
00:07:36Désormais, elle a pris ses distances, bien évidemment.
00:07:38Mais enfin, elle est quand même d'extrême gauche.
00:07:40Ce n'est pas des sociodémocrates.
00:07:42Ce n'est pas le centre gauche, la CGT.
00:07:44Alors, expliquez-moi pourquoi, même si elle est d'extrême gauche,
00:07:47pourquoi aujourd'hui, une majeure partie des ouvriers
00:07:50se sont orientés vers le Rassemblement National ?
00:07:52Eh bien, c'est un vrai sujet.
00:07:54C'est un vrai sujet.
00:07:55Il y a une perte de confiance totale de la gauche et de l'extrême gauche.
00:07:58Mais bon, ça ne date pas d'aujourd'hui.
00:08:00Il y a une perte de confiance totale,
00:08:02et ce n'est pas en 15 jours que la CGT,
00:08:05en embarrage au Rassemblement National,
00:08:08va changer grand-chose.
00:08:10Quelque chose me dit, Marc, qu'il y a en ce moment
00:08:14beaucoup de gens qui sont à la CGT
00:08:17et qui doivent pester contre cela.
00:08:20Bon, Marc, ne bougez pas.
00:08:22Je vais prendre quelques 32 dix.
00:08:24Il y a Laurent qui m'appelle de Lens.
00:08:26Il y a Olivier également.
00:08:28Mon cher Olivier, bonjour. Je commence avec vous.
00:08:30Bonjour Olivier.
00:08:31Bonjour Éric, oui.
00:08:32Alors moi, j'en ai franchement marre de tout ce qui se passe en ce moment.
00:08:34Parce qu'on a l'impression que le lundi 8,
00:08:37si la droite passe, je dis la droite,
00:08:39que ça soit RN et LR,
00:08:41on va manger les bébés en fait.
00:08:43C'est n'importe quoi.
00:08:44Moi, là, je suis un petit peu dégoûté par rapport à la CGT.
00:08:48C'est le côté diabolisation qui vous agace ?
00:08:50Oui, parce qu'en fait, la CGT,
00:08:52elle ferait pas mal de faire ce qu'elle fait de mieux,
00:08:54en principe, pour le pourquoi elle est là,
00:08:57c'est-à-dire s'occuper des salariés,
00:08:58et éventuellement des petites entreprises
00:09:00dont je fais partie,
00:09:01où on est massacrés de charges.
00:09:03Ça, c'est un point.
00:09:04Mais en plus de ça,
00:09:05si je peux me permettre de dévier,
00:09:07mise à part cette histoire de focus
00:09:10sur, entre guillemets, la peste brune,
00:09:13enfin, on appellera ça comme on veut,
00:09:14moi, ce que je trouve un petit peu navrant dans tout ça,
00:09:17c'est qu'il n'y a rien de transcendant en termes d'idées.
00:09:20Il n'y a personne,
00:09:21moi, je vais vous en donner une petite là,
00:09:24il n'y a personne,
00:09:25que ce soit les trois courants principaux,
00:09:26la gauche, la droite ou le centre,
00:09:28il n'y a personne qui est capable de nous dire,
00:09:30on va peut-être s'attaquer vraiment au Sénat,
00:09:32on va passer à un référendum
00:09:35pour éventuellement faire des économies
00:09:37en enlevant le Sénat.
00:09:39Vous vous souvenez que le général De Gaulle
00:09:41s'est cassé les dents là-dessus en 1969.
00:09:44Le référendum, il s'est fait dégager
00:09:45parce qu'il voulait supprimer le Sénat.
00:09:47Oui, mais depuis 1969,
00:09:48je pense que les choses ont changé.
00:09:50Les réserves parlementaires, c'est la même chose.
00:09:52Enfin, il y a beaucoup de choses.
00:09:53Qu'est-ce que vous faites, Olivier, dans la ville ?
00:09:54Vous êtes artisan ?
00:09:55Oui, bâtiment.
00:09:56Oui, beaucoup d'intérieur, principalement,
00:09:58d'aménagement intérieur.
00:09:59Et donc, pour en revenir à la CGT,
00:10:02moi, ça me troue un peu,
00:10:04parce que je me dis,
00:10:05mais ce n'est pas du tout leur place.
00:10:07Mais ils ont peur de quoi ?
00:10:08Ils ont peur de quoi, en fait ?
00:10:09Moi, personnellement,
00:10:10oui, je vais essayer RN.
00:10:12Pourquoi ?
00:10:13Parce qu'on ne les a jamais essayées.
00:10:14Et puis, je n'ai pas peur.
00:10:15Olivier, ça va être votre premier bulletin RN
00:10:17de votre vie d'électeur ?
00:10:18Non, non, non, non, non, non.
00:10:20Non, non, pas du tout.
00:10:21Non, mais de toute façon,
00:10:22là où ça me fait peur,
00:10:24c'est qu'admettons qu'il passe,
00:10:28on va dire, le 8.
00:10:29Le 8 jusqu'en 2027.
00:10:31Si jamais le pays n'a pas changé,
00:10:33qu'est-ce qu'on fait ?
00:10:34On n'a plus aucune solution.
00:10:35On n'a plus qu'à prendre nos cartes d'électeur
00:10:37et les mettre à la poubelle.
00:10:38Parce qu'on aura tout essayé sur l'échiquier politique.
00:10:41Et là, en fait,
00:10:42on est confronté à quelque chose d'assez grave,
00:10:45c'est qu'en fait,
00:10:46il n'y a aucune nouvelle idée qui sort.
00:10:48On est tout le temps en train de tourner sur nous-mêmes.
00:10:51On a tout essayé globalement.
00:10:53On n'a pas essayé...
00:10:54On essaiera Fabien Roussel,
00:10:55après le Parti Communiste.
00:10:56Oui, mais je ne dis pas,
00:10:57il a certainement des très bonnes idées,
00:10:59mais c'est ça qu'il faudrait faire un mix de tout
00:11:01au lieu de les voir les uns et les autres bouffer le nez.
00:11:04Ce n'est pas le débat,
00:11:05je n'y crois pas, moi, au mix de tout.
00:11:06Vous n'allez pas mettre la droite filloniste
00:11:09qui va travailler avec la France insoumise.
00:11:12C'est impossible.
00:11:13C'est le monde des bisounours, c'est ça ?
00:11:14Oui, je sais, c'est un peu le monde des bisounours.
00:11:16Mais la logique voudrait que ce soit quand même...
00:11:18Mais de grâce...
00:11:19Gouverner, c'est quand même faire des choix politiques.
00:11:21On ne peut pas faire des choix qui contentent tout le monde.
00:11:23Oui, mais qui contentent quand même les citoyens quand même.
00:11:26Parce que moi qui habite en campagne,
00:11:28je peux vous garantir qu'il y a quand même des choses...
00:11:30Il y a des choses juste hallucinantes.
00:11:32Vous avez des gens, des retraités,
00:11:34qui vivent avec une misère.
00:11:35La semaine dernière, on parlait...
00:11:37Je vous donne un petit exemple.
00:11:38On parlait des histoires de problématiques de conduite
00:11:41à des âges avancés.
00:11:42Mais il y a des gens, s'ils n'ont pas leur voiture,
00:11:44ils ne peuvent pas se déplacer.
00:11:45Vous n'avez pas de transport en commun.
00:11:46Il y a un tas de choses en campagne,
00:11:49en province, que les citadins n'ont pas.
00:11:52On s'éloigne de notre sujet, Olivier.
00:11:54Mais j'entends ce que vous dites, bien sûr.
00:11:56Vous avez raison.
00:11:57Marc et Olivier, deux mondes très différents.
00:12:00Marc est plutôt de gauche.
00:12:02Olivier est plutôt électeur du RN.
00:12:05Et il parle justement de l'intervention de la CGT.
00:12:07Marie-Bénédicte Taillère, du service politique, est avec nous.
00:12:10On donne la parole à Laurent.
00:12:11Tiens, il est de Lens.
00:12:12Je l'ai salué tout à l'heure.
00:12:13J'ai salué sa présence.
00:12:14Bonjour, Laurent.
00:12:15Bonjour, mon cher Eric.
00:12:16Et bonjour à tous les auditeurs et à Marie-Bénédicte également.
00:12:19Bonjour, Eric.
00:12:20Bonjour, Laurent.
00:12:23Oui, alors écoutez,
00:12:24concernant la CGT, c'est tout simple.
00:12:26À l'évocation de ce nom,
00:12:28rien que le nom m'amuse.
00:12:30Je vais être sincère.
00:12:31Parce qu'aux dernières élections,
00:12:33et Marie-Bénédicte l'a très bien souligné,
00:12:34en 2022,
00:12:35c'est quand même des gens qui ont appelé à voter pour M. Macron.
00:12:38Et lorsque M. Macron, dans son programme,
00:12:41avait de manière noir sur blanc
00:12:44écrit qu'il allait faire la réforme des retraites,
00:12:48ces gens-là, on les a retrouvés derrière dans la rue
00:12:51versant des rames de crocodiles.
00:12:53Donc pour moi, ce sont tout simplement des clowns.
00:12:57Et je pèse mes mots.
00:12:58C'est des gens qui vont, au fur et à mesure,
00:13:01au gré du vent, un peu comme une girouette.
00:13:03Moi, je vais vous dire, c'est tout simple,
00:13:05si ces gens-là de l'extrême-gauche et la CGT,
00:13:08qui a quand même foutu, moi j'habite une région
00:13:10où il y a quelques ports de commerce,
00:13:12ont quand même mis le port de Dunkerque par terre,
00:13:15par les grèves...
00:13:16Et le port de Marseille, vous voulez qu'on en parle, du port de Marseille ?
00:13:19Eh bien, tout à fait, bonne remarque.
00:13:21Tout à fait.
00:13:22C'est quand même des gens, si un jour ils passent,
00:13:25et si ces gens-là passent au mois de juillet,
00:13:27on va avoir une profonde crise économique.
00:13:30Je vais vous dire tout simplement pourquoi.
00:13:32Les gens qui viennent en France créer de la richesse,
00:13:35amener, créer des emplois,
00:13:37tous ces gens-là, ils vont partir.
00:13:38Parce que qu'est-ce que j'ai entendu le 1er juillet à la NUPES,
00:13:41ils arrivent, on fait quoi ?
00:13:42On augmente toutes les impôts, on met le SMIC à 1 600 euros.
00:13:45Mais comment est-ce qu'on est compétitif avec tout ça ?
00:13:47Comment est-ce qu'on est compétitif ?
00:13:49Moi, je suis conducteur routier, Eric, depuis 35 ans.
00:13:51D'accord ?
00:13:52Moi, je travaille.
00:13:53Je gagne très bien ma vie, mais je travaille.
00:13:56Je fais 240 heures par mois.
00:13:58Moi, je n'ai pas vu mes enfants grandir.
00:14:00Je ne suis pas en train de me blinder.
00:14:01Je suis juste en train de dire que dans la vie,
00:14:03il n'y a rien qui tombe du ciel, il faut aller le chercher.
00:14:05On travaille.
00:14:06Marie-Bénédicte, on sait que le ratio d'adhérents
00:14:14dans les organisations syndicales françaises
00:14:16est parmi l'un des plus bas de l'Union Européenne.
00:14:18Il y a beaucoup moins de salariés français qui sont syndiqués
00:14:21que dans d'autres pays européens.
00:14:22Est-ce que la CGT est un syndicat qui baisse un peu
00:14:25ces dernières années ?
00:14:26Ou est-ce qu'il est très puissant en France ?
00:14:28Non, il y a une compétition entre CFDT et CGT.
00:14:31Après, ça dépend des secteurs dont on parle.
00:14:34La CFDT est plus puissante dans le privé.
00:14:36La CGT, si je ne me trompe pas,
00:14:40je ne suis pas spécialiste du monde syndical,
00:14:41mais peut-être la CGT un peu plus dans le public.
00:14:44En tout cas, ce qui est vrai, c'est qu'en France,
00:14:49on est très peu syndiqué par rapport au reste de l'Europe,
00:14:52notamment par rapport à l'Allemagne.
00:14:53Mais le fait d'appartenir à un syndicat est obligatoire aussi.
00:14:59C'est comme les partis politiques.
00:15:01En France, ce n'est évidemment pas obligatoire,
00:15:04heureusement, d'appartenir à un parti politique.
00:15:06Du coup, le taux d'affiliation d'un parti à un syndicat
00:15:09en France est assez faible, effectivement.
00:15:11Marie-Bénédicte Taillère.
00:15:13Olivier, vous quittez dans le bâtiment,
00:15:14vous avez entendu cette proposition du nouveau Front populaire,
00:15:17un SMIC à 1600 euros.
00:15:19Oui, moi, personnellement, mes salariés sont au-dessus.
00:15:22Mais c'est vrai que ça va être juste intenable.
00:15:26Parce qu'il ne faut pas oublier que sur ça,
00:15:28vous avez quand même des charges qui viennent se greffer.
00:15:30Donc, le salarié, vous avez beau avoir une personne très compétente,
00:15:34vous n'allez pas lui dire, pour couvrir ton salaire,
00:15:37tes charges, éventuellement, me gagner un peu d'argent,
00:15:39il faut que tu travailles 12 heures par jour en étant payé 8.
00:15:41Non, mais c'est juste à mourir de rire.
00:15:43Moi, je veux bien.
00:15:45Et puis, juste une petite parenthèse par rapport à la CGT.
00:15:47Donc, ça voudrait dire que si on va vraiment dans cette configuration-là,
00:15:51d'ici un an ou deux, ils sont capables de dire,
00:15:53finalement, si vous êtes encarté,
00:15:55il faut absolument être encarté tel et tel parti
00:15:57pour pouvoir être adhérent CGT.
00:15:59Non, mais on va où, là ?
00:16:00C'est juste un truc de fou, quoi.
00:16:01Alors, Olivier, restez avec nous, très intéressant.
00:16:04Olivier, restez avec nous dans un instant.
00:16:07Victor, au standard. Bonjour, Victor.
00:16:08Bonjour, Eric. Bonjour à tous.
00:16:10Est-ce qu'on aurait, au 3210, des gens qui nous appellent
00:16:12d'autres organisations syndicales,
00:16:14des adhérents d'autres organisations que la CGT ?
00:16:17Oui, nous avons Frédéric qui a fait le 3210.
00:16:19Il est adhérent à la CFDT depuis 1975.
00:16:22Ah, Frédéric est là ?
00:16:24Oui, je suis là. Bonjour.
00:16:25Donc, vous, vous êtes CFDT ?
00:16:27Absolument, oui.
00:16:28Eh bien, Frédéric, à tout de suite.
00:16:43Avec Eric Brunet sur RTL.
00:16:46Bonjour, RTL. Bonjour à tous.
00:16:47Pascal Confleur, chauffeur routier.
00:16:49La CGT, mais quelle honte qu'ils s'occupent de ce qu'ils ont à faire.
00:16:53Ça fait longtemps que je n'ai plus confiance à tous ces syndicats.
00:16:55Et là, c'est la catastrophe.
00:16:57Qu'ils se taisent, mais c'est une honte.
00:16:59On vote pour qui ? On veut, point, la ligne.
00:17:02Elle est là, la question.
00:17:03Trouvez-vous normal, logique,
00:17:05qu'un grand syndicat comme la CGT
00:17:07donne expressément une consigne de vote ?
00:17:10Écoutez Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT.
00:17:14Écoutez-la.
00:17:15Le programme du nouveau fonds populaire
00:17:17est celui qui répond le mieux aux attentes.
00:17:19Il prévoit d'abroger la réforme des retraites
00:17:21et la réforme de l'assurance-chômage.
00:17:23Il prévoit d'augmenter les salaires
00:17:25et d'augmenter les pensions.
00:17:26L'extrême droite, c'est le parti du mensonge
00:17:28et de l'imposture sociale.
00:17:31Alors, Victor m'a dit que nous étions avec Frédéric,
00:17:33qui est adhérent à la CFDT depuis des années.
00:17:36Frédéric est du côté de Nantes, c'est ça ?
00:17:38Bonjour, Frédéric.
00:17:39C'est cela, bonjour.
00:17:40Bonjour.
00:17:42D'abord, que pensez-vous en tant que syndicaliste ?
00:17:44Que pensez-vous de Sophie Binet,
00:17:46de ce qu'elle vient de dire et de la position de la CGT ?
00:17:49Elle se met dans une position critique dans son syndicat
00:17:52parce que si certains sont d'accord avec elle,
00:17:56elle trouvera sûrement des gens
00:17:58qui ne seront pas d'accord avec elle.
00:18:00Enfin, s'ils auront la capacité de le dire, je ne sais pas.
00:18:03En ce qui me concerne,
00:18:05j'étais CFDT depuis 1975.
00:18:08Je le suis toujours,
00:18:10parce que je m'occupe des retraités de la CFDT, encore.
00:18:14Et notre position a toujours été très claire,
00:18:17c'est-à-dire que le syndicat ne doit pas prendre position
00:18:21et ne doit pas avoir des arguments pour ou contre
00:18:25tel ou tel parti politique,
00:18:27dans quelque circonstance que ce soit.
00:18:29Dites, je vous pose la question,
00:18:31dans le monde ouvrier,
00:18:32on sait très bien qu'il y a une partie non négligeable
00:18:34du vote ouvrier
00:18:36qui est un vote RN.
00:18:39Comment ces militants, adhérents, sympathisants RN
00:18:45vivent-ils leur vie de syndicalistes ?
00:18:48Il doit y en avoir à la CFDT,
00:18:51il y en a forcément à la CGT,
00:18:53parce que la CGT, notamment,
00:18:55a quand même des positions très dures,
00:18:57très opposées au RN.
00:18:59Je pense que ça tient à la génération.
00:19:04Je dirais ma génération, puisque j'ai 72 ans,
00:19:07ma génération a vécu les grands combats syndicaux,
00:19:11les grands combats de société,
00:19:13et des positions se sont prises de part et d'autre,
00:19:17soit du côté des gouvernements à l'égard des syndicats,
00:19:21soit de la part des syndicats à l'égard des gouvernements.
00:19:24Et donc, la conservation des acquis
00:19:28a fait que les gens se sont radicalisés, peut-être,
00:19:33et qui amènent certaines personnes à voter RN,
00:19:38en se disant, au moins avec le RN,
00:19:40on défendra nos acquis
00:19:42et on défendra la position des gens dans la société.
00:19:45Je pense que ça tient à ça.
00:19:47Est-ce que c'est logique ?
00:19:49Est-ce qu'ils sont stigmatisés dans les centrales syndicales ?
00:19:51C'est ce que je voulais...
00:19:52Est-ce qu'on dit, regardez, lui, André, ou alors Paulette,
00:19:56ils votent RN et pourtant ils sont à la CGT ou bien à la CFDT ?
00:20:01Ce sont des pestiférés, ils ne leur parlent pas, c'est scandaleux ?
00:20:04Est-ce que c'est ça, aujourd'hui, la culture interne de ces organisations syndicales ?
00:20:08Je ne pourrais pas m'avancer
00:20:11en ce qui concerne la position des syndicalistes CGT.
00:20:15En ce qui concerne la CFDT,
00:20:17comme je vous le disais,
00:20:19la position de la CFDT a toujours été de rester éloignée
00:20:23d'une position ou d'un parti,
00:20:26quand il s'agissait de donner son opinion.
00:20:29Les copains du syndicat,
00:20:33quelle que soit leur position par rapport au parti politique,
00:20:37ne sont jamais mis en difficulté.
00:20:41Merci, j'ai compris, mon cher Frédéric.
00:20:43Merci à vous.
00:20:44Je fais tourner la parole.
00:20:45Luc est avec nous.
00:20:46Bonjour Luc, où êtes-vous ?
00:20:47Bonjour, je suis en Bretagne, mais je suis gascon d'origine.
00:20:51Non, mais comme moi, vous êtes de quel coin d'origine ?
00:20:55Je ne suis pas tout à fait près de chez vous, je suis d'Agen.
00:20:58Ah, Agen, c'est pas très très loin.
00:21:00Voilà.
00:21:01Bon, mon cher Luc, cette position de la CGT…
00:21:04Vous me permettez, Eric, un tout petit préliminaire.
00:21:07Allez-y.
00:21:08J'ai 74 ans, je vous écoute depuis tout petit.
00:21:11Ma grand-mère vous écoutait sur son poste à Galennes.
00:21:15Écoutez, je suis très flatté,
00:21:17parce que j'imagine que vous ne parlez pas de moi,
00:21:20de notre immense et belle station qui est RTL.
00:21:22Tout à fait.
00:21:23C'est très touchant.
00:21:24Et tous ceux qui travaillent ici avec nous,
00:21:26y compris les techniciens qui sont en ce moment derrière la console,
00:21:29le prennent pour eux.
00:21:30Merci Luc, ça nous fait chaud au cœur.
00:21:32Maintenant, mon cher Luc,
00:21:34que pensez-vous de la prise de position de la CGT
00:21:37qui dit qu'il faut voter Nouveau Front Populaire ?
00:21:40Alors, bon, déjà moi je suis électeur de droite
00:21:43et je n'ai jamais été adhérent de la CGT.
00:21:46Mais je pense que la secrétaire générale a eu raison.
00:21:49On est dans une situation qui est pour le moins extraordinaire.
00:21:54Il y a une menace d'arriver au pouvoir du Front National.
00:21:59Donc un syndicat ouvrier
00:22:02peut demander à ses adhérents de voter pour la France.
00:22:09Petite question, mon cher Luc.
00:22:11On a vu un 28% attention de vote Nouveau Front Populaire,
00:22:1628% et 32% à peu près Rassemblement National.
00:22:19Êtes-vous certain qu'il y a plus de chances
00:22:22qu'il y ait le Rassemblement National au pouvoir
00:22:27qu'une coalition de gauche ?
00:22:29Êtes-vous certain, mon cher Luc ?
00:22:30Non, je ne suis pas certain du tout.
00:22:32Moi je pense que ça va être équilibré
00:22:35et que le président de la République a eu une riche idée
00:22:38de dissoudre l'Assemblée
00:22:41parce qu'il va y avoir au moins une trentaine de députés
00:22:45qui sont assez fiables
00:22:47et il pourra être le maître des horloges.
00:22:52J'espère pour lui qu'il ne va pas avoir que 30 députés
00:22:55parce que 30 sur 77 pour la majorité présidentielle,
00:22:59mon cher Luc, ça serait léger.
00:23:01Ça lui suffirait pour faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
00:23:06Mais non, pas 30.
00:23:08Il lui faut 200 députés pour...
00:23:12Non mais je veux dire, si un des deux camps a une majorité relative,
00:23:1730 députés, ça peut faire pencher d'un côté ou de l'autre.
00:23:20Je vais passer la parole à Marie-Bénédicte Allaire du service politique
00:23:24mais je pense qu'il ne faut pas exclure un scénario
00:23:26où la gauche raisonnable et la Macronie, la majorité présidentielle
00:23:31montent une coalition qui serait majoritaire.
00:23:34Je ne suis pas du tout certain, arithmétiquement,
00:23:37je ne parle pas d'idéologie là,
00:23:38que le 8 juillet, on donne les clés de la maison au Rassemblement National.
00:23:43Ça ne me semble pas du tout acquis ça, Marie-Bénédicte Allaire.
00:23:46Oui, il y a aussi une hypothèse, c'est qu'il n'y ait aucune majorité
00:23:50qui se dégage avec, on va dire, un tiers, un tiers, un tiers.
00:23:53C'est-à-dire un tiers ou un peu plus pour le Rassemblement National,
00:23:56un autre tiers ou un peu moins pour les macronistes
00:24:00et puis le troisième pour tous les partis de gauche
00:24:03qui composent le Front Populaire.
00:24:05Et là, ça va être quand même assez compliqué de gouverner
00:24:08parce que Jordan Bardella a dit, moi je n'y vais pas si je n'ai pas la majorité absolue.
00:24:12La gauche, on verra ce qu'ils feront,
00:24:15mais ça va être compliqué s'il n'y a pas de majorité qui se dégage
00:24:19avec trois blocs plus ou moins de même force.
00:24:23Dans ce cas-là, comment on arrive à gouverner ?
00:24:27Ce qui risque de se passer dans ce cas-là, c'est que c'est une année
00:24:30où finalement on ne fait pas de grandes réformes
00:24:33et qu'on ne fait que le minimum qui peut se faire par consensus
00:24:36avec des alliances de part et d'autre en fonction.
00:24:39Le scénario du chaos, enfin le chaos est un terme peut-être un peu excessif,
00:24:42mais le scénario de la non-majorité est un scénario très probable, très possible.
00:24:46C'est un scénario crédible, oui, absolument.
00:24:48Tout à fait. Mesdames, Messieurs, tout cela nous amène au second thème.
00:24:52Jean-Luc Mélenchon à Matignon.
00:24:54Beaucoup de gens évoquent ce scénario.
00:24:57Depuis quelques jours, on ne parle que de Jordan Bardella, très bien,
00:25:00mais il est temps maintenant d'explorer un scénario que beaucoup explorent.
00:25:04Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre de la France le 8 juillet,
00:25:09on en parle beaucoup.
00:25:11Olivier Faure du Parti Socialiste en parlait ce matin sur RTL.
00:25:14Restez avec nous, je voudrais vous entendre sur ce sujet.
00:25:17Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 32 10.
00:25:22Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:25:28Allo, bonjour, ici c'est la Vendée qui vous salue, sous la pluie un peu, enfin les orages.
00:25:33Bref, je téléphonais pour soutenir les propos devant Eric Brunet de ce que disait Olivier
00:25:39et nous sommes en train de partir vers une dégringolade infernale.
00:25:44Alors ça suffit, tout le monde se met d'accord,
00:25:47tout le monde fait un pacte anti-Macronisme parce que là, c'est la raison de ce qui nous arrive
00:25:54et je vous embrasse très fort, à bientôt.
00:25:58Voilà, c'était Olivier qui était au 32 10 tout à l'heure
00:26:02et qui est soutenu par cette dame qui vient de nous écrire.
00:26:06Mais nous allons parler maintenant d'un autre Olivier qui s'appelle Olivier Faure
00:26:10et qui a réagi ce matin sur l'antenne d'RTL à cette question qui obsède la gauche.
00:26:15Quel Premier ministre s'il y a une coalition de la gauche et de la Macronie par exemple ?
00:26:22Ou si la gauche a suffisamment de parlementaires, le 8 juillet, quel Premier ministre de gauche à Matignon ?
00:26:28Le patron du parti socialiste Olivier Faure n'a pas tellement envie, j'ai l'impression que ce soit Jean-Luc Mélenchon.
00:26:33Moi ce que je souhaite et ce que j'ai dit, c'est que puisque la question lancinante c'est de savoir
00:26:38est-ce que Jean-Luc Mélenchon sera ou pas Premier ministre de cette coalition,
00:26:41pour moi nous sommes dans un pays qui est totalement fracturé.
00:26:45Et moi je ne veux pas d'une guerre civique ou même d'une guerre civile qui pourrait être simplement une guerre civique,
00:26:50mais enfin il faut réparer, retisser ces liens distendus.
00:26:54Et donc ça suppose non pas de choisir le profil le plus clivant,
00:26:57mais au contraire de choisir un profil qui soit plus apaisant, rassurant
00:27:01et qui permette de rassembler les françaises et les français sur une vision, sur un projet.
00:27:06Voilà, Olivier Faure, nous sommes avec Philippe qui a fait le 32-10.
00:27:10Dans un instant Marie-Bénédicte Allaire je vous passerai le micro
00:27:13parce que vous planterez un peu le décor de cette situation un peu chaotique à gauche.
00:27:16Philippe, bonjour.
00:27:18Oui, bonjour à toutes et à tous.
00:27:20Vous êtes plutôt un électeur de gauche ?
00:27:22Oui, moi je suis électeur en fait de Monsieur Mélenchon.
00:27:27D'accord, très intéressant.
00:27:28C'est le grand débat, vous avez vu, en ce moment c'est le grand débat.
00:27:32On a l'impression que Mélenchon souhaite devenir Premier ministre de la France le 8 juillet,
00:27:37mais on a l'impression aussi qu'à gauche c'est de bonne guerre.
00:27:41On dit bah non, il est trop clivant, prenez-moi plutôt moi.
00:27:45Marine Tondelier chez les Écolos fait un peu acte de candidature.
00:27:49Bref, tout le monde veut être Premier ministre.
00:27:51Même Fabien Roussel du Parti communiste français a dit bah moi je serai un bon Premier ministre.
00:27:55Bon, voilà.
00:27:56Mais ce qui ressort quand même, Philippe,
00:27:59c'est qu'ils jugent tous Jean-Luc Mélenchon comme une personne clivante.
00:28:04Eh bien moi je ne veux pas que Monsieur Mélenchon soit Premier ministre pour deux raisons.
00:28:10Bah attendez, vous êtes insoumis vous m'avez dit ?
00:28:12Oui je suis insoumis, mais en fait il y a d'autres personnes insoumises
00:28:17qui représenteraient plus le poste.
00:28:20Donc la première raison c'est parce qu'en fait Mélenchon il est bien à sa place
00:28:25et si il est Premier ministre il ne pourra pas en fait ouvrir sa bouche comme il le fait.
00:28:32D'accord, je comprends.
00:28:34Voilà.
00:28:36Vous pensez qu'il faut qu'il garde ce rôle un peu de chef tutélaire de la gauche dure ?
00:28:42Voilà, exactement.
00:28:43D'accord, ok.
00:28:45Deuxième raison ?
00:28:47Et donc la deuxième raison c'est que, en fin de compte,
00:28:52quand il y a eu des coalitions et tout,
00:28:54eh bien il n'y a plus de respect, enfin si c'est une cohabitation,
00:28:59ils n'ont déjà plus de respect entre eux.
00:29:03Regardez l'exemple quand il y avait François Mitterrand et Jacques Chirac.
00:29:08Oui.
00:29:09Ils étaient respectueux l'un de l'autre.
00:29:11Oui c'est vrai.
00:29:12C'était une coalition honnête.
00:29:14Que là, entre le caractère de M. Macron-Mélenchon, c'est pas possible.
00:29:23Oui, c'est pas possible.
00:29:24C'est pas possible.
00:29:25Alors attendez, on va aller jusqu'au bout de l'exercice.
00:29:27Philippe vous êtes électeur de la France Insoumise, pas Mélenchon,
00:29:30vous voulez qu'il reste un peu au-dessus du parti figure un peu tutélaire de la gauche française,
00:29:36qu'il donne des inflexions, etc.
00:29:38Très bien, ok.
00:29:39Mais qui à Matignon si jamais vous l'emportez au soir du 7 juillet ?
00:29:45Moi je verrais bien Mme Aubry.
00:29:48Une femme.
00:29:49Manon Aubry, elle est jeune, Manon Aubry.
00:29:51Oui, les jeunes, Bardella est jeune aussi.
00:29:54Oui, bien sûr, bien sûr.
00:29:57Je veux dire, c'est pas parce qu'on est une femme et qu'on est jeune.
00:30:01Non, non, c'était juste un commentaire.
00:30:03Elle est jeune, mais c'était pas du tout un propos anti-jeune.
00:30:07C'est une femme politique de talent, Philippe.
00:30:10Marie-Bénédicte Thaler, j'entends ce que nous dit Philippe là.
00:30:14Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est pas le scénario qui exalterait les autres membres du nouveau Front Populaire.
00:30:21Non, c'est-à-dire qu'effectivement la personne de Jean-Luc Mélenchon est devenue quelque chose, vous le disiez, d'extrêmement clivant.
00:30:29Et à peu près tous les autres partenaires au sein du Front Populaire sont d'accord pour dire que ça ne peut pas être Mélenchon.
00:30:38Parce qu'aujourd'hui il fait trop figure de repoussoir.
00:30:43Et en fait, la situation est différente de 2022.
00:30:47Vous vous souvenez de la présidentielle de 2022 où Jean-Luc Mélenchon avait fait 22% au premier tour.
00:30:52Il sortait des législatives avec 75 députés.
00:30:56La France Insoumise était extrêmement forte et était en mesure d'imposer sa volonté sur le reste de la gauche dans le cadre de la NUPES.
00:31:05Là, on n'est plus dans la même situation.
00:31:07Et effectivement, pour l'instant, il n'y a pas un Premier ministre accepté par tous qui se dégagerait.
00:31:15Donc, Jean-Luc Mélenchon a fait des offres de services, mais de manière assez mesurée, on va dire, en jouant la modestie.
00:31:24De même que, du coup, les autres ont embrayé, effectivement, vous le disiez, Fabien Roussel, etc.
00:31:32En réalité, là, quand on leur pose la question à tous, ils disent, on verra après.
00:31:37Et Olivier Faure, il a fait cette proposition, il faut que ce soit les députés qui votent pour dégager qui serait le Premier ministre que tout le monde accepte.
00:31:45Alors Philippe, vous disiez Manon Aubry, c'est intéressant.
00:31:50Il y a beaucoup de gens qui disent François Ruffin. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31:54Oui.
00:31:55Philippe ?
00:31:56Non.
00:31:57Pourquoi ?
00:31:59Parce qu'en fin de compte, c'est une personne qui a aussi des intentions de monter.
00:32:07Et en fin de compte, non, au niveau du Parti Socialiste, c'est mort.
00:32:12Non, mais Ruffin, il est chez vous, c'est la France socialiste.
00:32:14Ruffin, il est insoumis.
00:32:15Oui, c'est un insoumis.
00:32:16Il fait partie des insoumis.
00:32:17Non, non, non, je ne veux pas.
00:32:19Cela dit, il a des problèmes avec, il ne s'entend pas très bien avec Jean-Luc Mélenchon, Ruffin, mais il est très ambitieux.
00:32:24Il veut le job.
00:32:25Ruffin, ce n'est pas le cas.
00:32:26Paradoxalement, parce qu'effectivement, il siégeait au sein du groupe insoumis, même s'il a son propre parti à lui, mais il était chez les insoumis.
00:32:34Et en fait, ses partisans, là, on les trouve plus en dehors des insoumis que chez les insoumis.
00:32:39C'est-à-dire que si c'est lui qui est proposé, les insoumis ne seront pas trop d'accord.
00:32:42C'est ça.
00:32:43Il y a beaucoup de gens qui trouvent que Ruffin est sympa, mais ce sont souvent des gens qui sont en dehors du parti de la France insoumise.
00:32:49Merci Philippe.
00:32:50Et je salue Christine.
00:32:51Bonjour ma chère Christine.
00:32:52Qui êtes-vous ?
00:32:53D'où appelez-vous ?
00:32:54Bonjour monsieur Brunet.
00:32:56Je suis jeune retraitée.
00:32:59J'habite dans le 33.
00:33:01J'étais agent de sécurité et déléguée du personnel.
00:33:04Bien.
00:33:05Électrice de gauche ?
00:33:07Non, surtout pas.
00:33:09Olivier Faure, on en parle dans un instant.
00:33:11Vous l'avez entendu.
00:33:12Si vous prenez un Premier ministre, pas Jean-Luc Mélenchon.
00:33:15Pourquoi pas moi, mais pas Jean-Luc Mélenchon.
00:33:17A tout de suite Christine.
00:33:19Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:33:24Éric Brunet.
00:33:25Éric Brunet.
00:33:26Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:33:29Bonjour RTL.
00:33:31J'ai 61 ans.
00:33:33J'ai toujours eu le cœur à gauche.
00:33:35Je parle bien sûr politiquement.
00:33:37Mais quand j'entends toute cette torbouille actuellement, le nouveau Front populaire tel qu'ils le décrivent,
00:33:47et plein de promesses qui ne seront peut-être pas forcément tenues puisqu'il va falloir les financer.
00:33:56Ça c'est une autre paire de manches.
00:33:59Ah ben oui, on l'entend assez souvent ça également.
00:34:02Ce qui se passe en tout cas en France est totalement fou.
00:34:04Chaque journée que nous vivons sur le plan politique correspond à 10 jours, 15 jours, un mois de ce que nous vivions habituellement.
00:34:12C'est-à-dire qu'il y a un précipité là sur 24h qui est absolument fou.
00:34:16Même qui aurait imaginé une seconde que la gauche en réaction à cette élection européenne réussirait à s'unir, à s'accorder, à faire front ?
00:34:25Bon, on n'est pas sortis des ronces encore.
00:34:28Mais déjà une plateforme est là.
00:34:30Alors mesdames, messieurs, arrêtons de consacrer notre temps à parler de Jordan Bardella.
00:34:35Il est une donnée très importante du sujet, bien sûr.
00:34:38Mais vous savez, pour que Bardella et Ciotti aient 289 députés, la majorité absolue, donc le 7 juillet au soir, il va en falloir des électeurs.
00:34:48Ça n'est pas gagné.
00:34:49Tout ça pour vous dire qu'il faut que nous explorions ensemble le scénario de la gauche à Matignon.
00:34:55Qui est un scénario possible, probable également.
00:34:58Christine est avec nous, donc bonjour ma chère Christine, rebonjour.
00:35:02Olivier Faure a dit ce matin que dans le cas d'une victoire de la gauche, il ne voulait pas de Jean-Luc Mélenchon à Matignon.
00:35:09Christine.
00:35:10Déjà il faut... Oui, rebonjour M. Brunet.
00:35:13Il va falloir que les élections arrivent rapidement parce qu'on devient complètement fou.
00:35:17Tout ce qu'on entend à gauche, à droite, sur les médias, à la télé, ça devient de la folie.
00:35:23Alors M. Mélenchon, certainement pas.
00:35:26C'est impossible.
00:35:28On est déjà dans le caca. J'ai regardé leur programme du Front populaire, du nouveau Front populaire.
00:35:33Déjà le nom, ce n'est pas terrible.
00:35:35Ça va nous coûter quand même 300 milliards.
00:35:38Alors on peut critiquer M. Bardella, mais il n'a pas les idées de M. Mélenchon.
00:35:43Et M. Mélenchon n'a surtout pas les idées de M. Bardella.
00:35:46Mais lui, il a un objectif, remettre sur pied le pays.
00:35:50M. Bardella, c'est 100 milliards d'euros.
00:35:53Ce n'est pas 300, comme M. Mélenchon.
00:35:56Ce matin, j'ai écouté Mme Aubry.
00:35:58On lui pose des questions claires et nettes, elle ne répond jamais.
00:36:02Jamais.
00:36:04Beaucoup de...
00:36:05Olivier Faure, ce matin, vous l'avez écouté, Marie-Bénédicte Taillère, dans son entièreté,
00:36:09le patron du Parti socialiste, qui était l'invité d'Ertel.
00:36:12Même lui...
00:36:14Même à gauche, je pense qu'il y a la socialiste Valérie Rabault.
00:36:17Beaucoup de gens qui sont à gauche, dans la coalition du nouveau Front populaire,
00:36:21disent que quand même le programme du nouveau Front populaire va être coûteux.
00:36:25C'est ce que dit Christine à l'instant, voire même très coûteux.
00:36:27Oui, alors Valérie Rabault, qui est une spécialiste du budget au Parti socialiste,
00:36:32elle a donné une interview, ce matin, aux Echos, justement, pour donner son chiffrage.
00:36:37Il me semble que c'était autour de 250 milliards d'euros.
00:36:41Bon, officiellement, il n'est pas encore chiffré, le programme du nouveau Front populaire.
00:36:49Ça, ça doit arriver dans quelques jours.
00:36:51Eux, ce qu'ils disent, c'est qu'ils financent leur programme
00:36:55avec une augmentation des impôts des plus riches, des milliardaires.
00:37:01Ça, c'est écrit noir sur blanc dans leur programme.
00:37:03On peut les croire ou pas.
00:37:04À partir de 4000 euros, vous paierez plus d'impôts.
00:37:06Ah non, ça, c'était François Hollande en 2012.
00:37:09Non, non, non. Il y a eu un petit propos...
00:37:11Ce matin, il y a eu 4000 euros, oui.
00:37:13Il y a eu 4000 euros, ce matin.
00:37:14C'est annoncé par Manon Brie.
00:37:15Par qui ? Par Manon Brie ?
00:37:17Oui, c'est Manon Brie, c'est ça. Bravo, merci Christine.
00:37:20Vous êtes attentive, c'est bien.
00:37:22Je vous donne la carte de prise de presse 133522.
00:37:26Alors, ça, c'est pas inscrit dans le programme, exactement.
00:37:32Dans leur programme, qui est écrit noir sur blanc, c'est abolir les privilèges des milliardaires.
00:37:37Alors, ils veulent...
00:37:38Alors, expliquez-moi pourquoi ils veulent augmenter la CSG et la CRDF.
00:37:42Ils veulent la rendre progressive.
00:37:44Voilà. Mais ça, il faut le dire.
00:37:46Et faire de nouvelles tranches, en gros.
00:37:48Et ils veulent faire de nouvelles tranches d'imposition.
00:37:50On va passer à 14. 14 tranches.
00:37:52C'est ça, passer de 5 à 14.
00:37:54Non, mais Christine, on va vous prendre au service politique de Berthel.
00:37:58C'est un risque économique.
00:38:00Avec plaisir.
00:38:02Et alors, vous me disiez que ça vous tourne la tête.
00:38:04C'est-à-dire que ce qui se passe aujourd'hui, c'est vertigineux pour vous, Christine.
00:38:08C'est complètement vertigineux.
00:38:10Je ne reviendrai même pas sur la CGT.
00:38:12Je vous ai dit, j'étais ancienne agent de sécurité et j'étais déléguée du personnel.
00:38:16Je n'étais pas CGT, j'étais FO.
00:38:18Je n'ai jamais demandé à un salarié, quand il venait me voir, de quel parti politique il appartenait.
00:38:24Ce n'est pas son rôle, la Mme Binet.
00:38:26Ça, on ferme le dossier, Mme Binet.
00:38:28Ça ne m'intéresse plus de toute façon.
00:38:30Maintenant, si vous voulez, on revient sur d'autres sujets.
00:38:32Ce qui m'intéresse, moi, c'est le scénario victoire de la gauche.
00:38:34Parce que je trouve que nous, Médias, nous nous sommes un peu trop focalisés sur la victoire du RN.
00:38:41Franchement, pour que le RN, plus les siotistes et 289 circonscriptions, c'est possible.
00:38:47Mais ça me paraît assez hypothétique.
00:38:51Je dirais que les gens, quand ils vont aller dans l'isoloir, on ne peut pas savoir ce qu'ils vont voter.
00:38:57Donc, ils votent ce qu'ils veulent, mais qu'ils tiennent leur promesse.
00:39:01Il y a plein de gens qui disent, on va voter le RN.
00:39:04Déjà, il ne faut plus dire Front National, il faut dire Rassemblement National.
00:39:08On entend tout et rien concernant ce sujet.
00:39:11Mais le RN, je pense, a possibilité de passer.
00:39:16Le Front Populaire, ou même le nouveau Front Populaire,
00:39:21déjà, par rapport à 1936, il n'y a pas grand-chose en commun,
00:39:25mais c'est du n'importe quoi.
00:39:27Il faut que les gens regardent, peut-être, je ne sais pas si ils regardent Comédia ou s'ils écoutent Comédia,
00:39:32mais qu'ils ne restent pas sur certaines chaînes que je ne nommerai pas, qu'ils aillent voir ailleurs.
00:39:36Il y a plein de sujets qui sortent, et les autres chaînes ne font pas le relais.
00:39:41Ce n'est pas normal, ça.
00:39:43Nous, les auditeurs, on a la parole, pourquoi pas ?
00:39:46Mais il y en a d'autres, c'est silence radio.
00:39:48On n'en parle pas, on va tous du côté Macron ou tous du côté du Front Populaire.
00:39:52Christine est avec nous au 3210. Dans un instant, je vais prendre Théo.
00:39:57Mon cher Théo, bonjour.
00:39:59Bonjour, Éric.
00:40:00Qui est Théo ?
00:40:01Je suis professeur, j'ai 26 ans et j'habite dans le 04, les Alpes d'Haute-Provence.
00:40:06Les Alpes d'Haute-Provence. Vous êtes prof de quoi ?
00:40:08Histoire-Géographie.
00:40:09Histoire-Géographie. A tout de suite, mon cher Théo.
00:40:12Je vous ferai écouter ce qu'a dit Pierre Gattaz, l'ancien patron du MEDEF,
00:40:17qui sort de sa réserve pour dire qu'il est atterré par les programmes économiques du nouveau Front Populaire et du Rassemblement National.
00:40:26A tout de suite.
00:40:28Éric Brunet vous donne la parole.
00:40:31Sur RTL.
00:40:3213h-14h30.
00:40:34Les auditeurs ont la parole.
00:40:36Avec Éric Brunet sur RTL.
00:40:39Bonjour, c'est Annie. Je suis Française de l'étranger, j'habite en Suisse.
00:40:43J'ai très très peur du résultat des prochaines élections.
00:40:46La montrée de l'extrême droite et de l'extrême gauche me fait très très peur.
00:40:50Je ne sais pas quel sera l'avenir de la France, mais ça sent mauvais.
00:40:55Mais ça sent mauvais. Annie, très inquiète, Française de l'étranger qui vit en Suisse.
00:40:59Théo, vous êtes avec nous, professeur d'histoire-géo dans le sud-est de la France.
00:41:03Théo, nous explorons aujourd'hui le scénario Premier ministre de gauche.
00:41:08Encore une fois, ne l'excluons pas, Théo.
00:41:11Ah non, il ne faut pas l'exclure du tout.
00:41:13Parce que je pense que depuis une semaine et demie, on ne parle que de Jordan Bardella, Premier ministre.
00:41:19Mais il faut penser que de l'autre côté, également, il y a toutes les chances de l'emporter.
00:41:24Il y aura trois blocs en puissance, le 8 juillet.
00:41:27Et je pense qu'il y a, en effet, des chances de victoire de la gauche.
00:41:31Donc il faut y réfléchir.
00:41:33Jean-Luc Mélenchon, c'est quand même un personnage très singulier.
00:41:40Jean-Luc Mélenchon, d'abord, j'ai eu l'occasion de l'interviewer plusieurs fois, c'est quelqu'un de brillant.
00:41:44Brillant, je le dis clairement et nettement à ce micro.
00:41:48Et par ailleurs, il a une ambition qui l'est chevillée au corps depuis longtemps.
00:41:53C'est de jouer un rôle, un vrai rôle politique.
00:41:56Et là, pour lui, cette dissolution, c'est un miracle.
00:42:00Il est là, il est tapis et il espère, je pense, récupérer Matignon, Théo.
00:42:06Et la preuve qu'il est tapis, Éric Brunet, c'est que ce matin,
00:42:10il a qualifié l'acte horrible qui est survenu samedi d'antisémitisme.
00:42:15Et c'est la première fois.
00:42:16Et je pense qu'il fait ça...
00:42:17De quoi parlez-vous ? De la petite fille de 12 ans qui a été violée, c'est ça ?
00:42:23Tout à fait. C'est l'un des premiers responsables politiques,
00:42:25alors qu'on ne l'a pas entendu parler d'antisémitisme depuis ces derniers mois,
00:42:29qui vient de condamner l'antisémitisme.
00:42:31Alors, je pense qu'il ne le pense pas du tout,
00:42:34mais il fait ça pour rassurer sa gauche modérée.
00:42:37Parce que l'Alliance du Nouveau Front Populaire, il faut se le dire honnêtement,
00:42:41dès le 8 juillet, il y aura des problèmes.
00:42:43Comment voulez-vous associer dans un même courant
00:42:47des personnes qui vont de Valérie Radeau modérée jusqu'à Philippe Poutou
00:42:52je ne vois pas comment il est possible de trancher un Premier ministre là-dessus.
00:42:56Alors, la France Insoumise veut absolument un allié de Manuel Bonpart
00:43:01ou de Jean-Luc Mélenchon sous les Jean-Luc Mélenchon.
00:43:04L'EPS ne le veut pas.
00:43:06Et les écolos vont se disputer entre l'EPS,
00:43:10ceux qui sont la branche modérée des écolos,
00:43:12et la France Insoumise pour la branche un peu plus...
00:43:14Cela dit, Théo, dans toutes les majorités de coalition,
00:43:17il y a toujours eu, j'allais dire, tout et son contraire.
00:43:19Mais, là où vous avez vraiment raison,
00:43:21c'est qu'il y a vraiment tout et son contraire
00:43:24au-delà du raisonnable dans cette coalition.
00:43:26Puisque, on a vu par exemple sur les questions,
00:43:28oublions quelque peu les sujets classiques,
00:43:31regardez par exemple le nucléaire.
00:43:33Le nucléaire, on a Fabien Roussel qui est vraiment favorable à l'énergie nucléaire
00:43:37et on a l'Europe Ecologie des Verts
00:43:39qui sont des suppressionnistes absolus,
00:43:42qui veulent supprimer l'énergie nucléaire de ce pays.
00:43:45Donc, c'est vrai que sur des questions très importantes,
00:43:48ils sont en opposition totale, au sein de la même coalition.
00:43:52Mais votre raisonnement est tout à fait juste.
00:43:54Moi, je ne vois pas comment Fabien Roussel,
00:43:56le candidat pour être Premier Ministre,
00:43:58comment, par exemple, une Sandrine Rousseau,
00:44:00qui a été opposée sur des questions sociétales, économiques et énergétiques,
00:44:04comment peut-elle demain, par exemple, soutenir cela ?
00:44:07Il pourrait mettre la même chose dans les autres partis.
00:44:11Moi, je serais très rassuré par Fabien Roussel.
00:44:13Il m'a toujours été sympathique et on voit très bien
00:44:15que c'est quelqu'un qui est très construit, très clair dans ses choix.
00:44:20Marie-Bénédicte Allaire.
00:44:21En cela dit, il a peu de chances de devenir Premier Ministre de cette coalition,
00:44:24si elle arrive à être au pouvoir.
00:44:25Voilà, c'est ça. La réponse est dans votre question, Théo.
00:44:28C'est normal que dans la période où on est avant l'élection
00:44:32et où on se pose la question de qui comme Premier Ministre pour la gauche,
00:44:36tous les dirigeants de gauche fassent acte de candidature.
00:44:39Après, Olivier Faure propose un vote.
00:44:42C'est aussi une façon de dire que ce n'est pas joué, les Insoumis.
00:44:45Ce n'est pas vous qui allez décider.
00:44:47Effectivement, soit c'est la campagne qui va dégager quelqu'un
00:44:52qui serait consensuel, je ne sais pas si on peut dire ça,
00:44:54mais qui serait un dénominateur commun.
00:44:56Soit, effectivement, il va falloir qu'il se mette d'accord d'une façon ou d'une autre
00:44:59de qui pour aller à Matignon.
00:45:02Et franchement, Jean-Luc Mélenchon, il n'apparaît pas en position de force
00:45:08pour pouvoir y aller vu le rejet qu'il suscite chez les autres partenaires de la gauche.
00:45:15De toute façon, Marie Bédélicte, c'est Emmanuel Macron qui déterminera.
00:45:19Absolument, c'est Emmanuel Macron qui a la main et qui décide.
00:45:21Ça, c'est ce que dit la Constitution.
00:45:23Après, on sait qu'en cas de cohabitation, c'est une décision politique.
00:45:26Mais par exemple, rappelez-vous qu'en 1993,
00:45:30normalement, c'est Jacques Chirac qui était le chef de la majorité,
00:45:33la majorité nouvellement élue qui aurait dû aller à Matignon.
00:45:36Et à ce moment-là, Jacques Chirac avait déjà éprouvé la cohabitation
00:45:39en 1986 avec François Mitterrand.
00:45:41Il n'avait pas envie d'y retourner.
00:45:42Et il a dit que ce serait Édouard Balladur.
00:45:45Après, on se rappelle de ce qui est arrivé.
00:45:47Mais voilà, c'est à la fois une décision.
00:45:49Il y a les institutions, c'est le président qui choisit.
00:45:51Et puis, il y a les rapports de force et la politique qui imposent les choses aussi.
00:45:56Lucas est avec nous.
00:45:58Mon cher Lucas, bonjour.
00:46:00Bonjour Éric.
00:46:01Mon cher Lucas, ça va être terrible,
00:46:04Jean-Alphonse Richard vient d'entrer dans le studio.
00:46:06Vous avez une minute.
00:46:07Je me mets les pieds sur la table et vous avez l'antenne libre pendant une minute.
00:46:13Bonjour à tous.
00:46:14Du coup, je voulais dire que la déclaration d'Olivier Faure,
00:46:17elle était quand même hypocrite.
00:46:18Parce que M. Faure, il sent la surprise.
00:46:20Mais il ne pensait que poire en s'alliant avec la France insoumise.
00:46:22Il pensait que Jean-Luc Mélenchon, il allait ranger son égo.
00:46:25On le connaît, Jean-Luc Mélenchon.
00:46:27Et pour preuve, depuis 2022, malgré le fait qu'il n'était pas député,
00:46:30il avait une mainmise incroyable sur les députés de la France insoumise
00:46:33et sur l'ex-NUPES qui est morte.
00:46:35Donc, il sent la surprise et je trouve ça assez hypocrite,
00:46:38d'abord pour les électeurs de gauche, mais envers tout le monde.
00:46:40Et puis, c'est surtout que ça souligne les dissensions.
00:46:43Ça souligne les dissensions et l'hypocrisie, encore une fois,
00:46:47qu'il y avait à faire alliance avec Alephi,
00:46:49alors même que c'est l'EPS qui a fait le plus gros score aux européennes.
00:46:52Il a proposé, vous avez vu Olivier Faure, il y a quelques jours, deux jours, je crois,
00:46:56que les députés élus du Nouveau Front Populaire,
00:47:00donc toutes les gauches au Parlement,
00:47:02votent eux-mêmes en cénacle fermé pour choisir leur Premier Ministre.
00:47:06Mais ça ne se passe pas comme ça, on ne va pas dire
00:47:08« Bonjour, M. Macron, nous avons voté et on a décidé que ce serait Olivier Faure qui serait Premier Ministre. »
00:47:14Ça ne se passe pas comme ça.
00:47:16Mais non, ça ne respecte d'abord pas vraiment le texte de la Constitution de la Ve République, pardon.
00:47:21Et puis en plus, ça prouve bien qu'ils se sont alliés sans être d'accord sur rien,
00:47:27ni même sur la personne.
00:47:29À un moment donné, que le Premier Ministre soit Jean-Luc Mélenchon ou Raphaël Glucksmann,
00:47:32il y a quand même un fossé.
00:47:34Lucas, merci, vous avez très bien meublé votre minute.
00:47:37Merci à vous. Pardon à Philippe que je n'ai pas pu prendre, les amis.
00:47:40Dans un instant, on change de sujet.
00:47:42Les autoroutes, vous avez bien entendu, en flux libre.
00:47:45Fini les embouteillages au niveau des gares de péage.
00:47:47Plus de péage.
00:47:49Ça a déjà commencé d'ailleurs, pas partout, mais ça a commencé.
00:47:51Qu'en pensez-vous ? Vous nous appelez au 30 de 10, il faut qu'on vous explique la situation.
00:47:55Jean-Alphonse Richard. Bonjour.
00:47:57Bonjour Éric Brunet.
00:47:5914h30, ça s'appelle l'heure du crime. Vous connaissez ?
00:48:01C'est une très bonne émission, je vous conseille d'écouter.
00:48:03Et aujourd'hui plus particulièrement avec une affaire de mâles sanglantes.
00:48:06Alors vous savez, les mâles sanglantes, c'est un classique dans l'histoire du crime, il y en a beaucoup.
00:48:09Mais celle-ci, elle est un peu particulière.
00:48:11Elle flotte sur les eaux grises de la rate de Lorient.
00:48:14On est à l'été 2011.
00:48:16Il y a un corps, bien sûr, à l'intérieur.
00:48:18Comme une momie, avec plein de bandelettes comme ça, du sparadrap sur le visage.
00:48:22Pas d'empreintes, pas d'ADN exploitable.
00:48:25Mais dans la poche de la victime de cet homme, il y a une petite clé qui sert à ouvrir des portes blindées.
00:48:32Et c'est le début de cette enquête dans laquelle je vais vous entraîner.
00:48:35On va aller jusque dans les nuits parisiennes, dans des salons de massage avec les indics de la police.
00:48:41Et grâce à cette clé, on va identifier évidemment le cadavre.
00:48:45Qui est-il ?
00:48:46Mais on va identifier aussi deux femmes qui auraient tué cet homme.
00:48:50Pourquoi l'ont-elles tué ?
00:48:51À partir de la clé ?
00:48:52À partir d'une toute petite clé de marque Vachette.
00:48:55Je fais de la pub, vous voyez.
00:48:57On vous écoutera à 14h30.
00:48:59Ça a l'air passionnant.
00:49:00Merci beaucoup Jean-Alphonse Richard.
00:49:01Dans un instant, les autoroutes en flux libre.
00:49:04Fini les embouteillages au niveau des gares de péage.
00:49:06On vous dit tout.
00:49:09Suivez RTL en vidéo sur l'appli RTL.
00:49:16RTL, il est tout juste 14h.
00:49:23Et voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:49:25Lisa Marie est la une politique.
00:49:27Le Rassemblement National annonce retirer son soutien à l'un de ses candidats.
00:49:32Joseph Martin, candidat dans le Morbihan, avait publié un message antisémite sur les réseaux sociaux en 2018.
00:49:38Jamais effacé depuis.
00:49:40Le RN indique qu'il est suspendu et sera convoqué en vue de son exclusion.
00:49:44En rappelant qu'il n'est pas possible de retirer sa candidature.
00:49:47Dans l'actualité également, deux adolescents de 13 ans ont été mis en examen et écroués pour viol et violences antisémites sur une mineure à Courbevoie.
00:49:56Un troisième adolescent a été placé sous le statut de témoin assisté.
00:50:00Ils sont soupçonnés d'avoir violé, frappé et d'avoir proféré des insultes contre une jeune fille de 12 ans de confession juive.
00:50:08Jean-Luc Mélenchon se dit horrifié alors que Marine Le Pen dénonce une stigmatisation des juifs depuis des mois par l'extrême gauche.
00:50:16Le football, quel sera le parcours des Bleus dans cette euro avec un capitaine qui n'est qu'assez ?
00:50:22La situation évolue d'heure en heure en fonction des nombreux examens que passe Kylian Mbappé.
00:50:27Le staff des Bleus affirme qu'il reste incertain, sans préciser s'il parle du match de vendredi contre les Pays-Bas ou du reste de la compétition.
00:50:36Sur l'appli RTL, vibrer au rythme de l'euro avec RTL Euro.
00:50:40La radio digitale en partenariat avec Winamax.
00:50:43Les jeux d'argent et de hasard peuvent être dangereux.
00:50:45Perte d'argent, conflits familiaux, addiction.
00:50:47Retrouvez nos conseils sur joueur-info-service.fr et au 09 74 75 13 13, appel non surtaxé.
00:50:53Et puis un point sur la météo, même si je ne me fais plus de guerre d'illusions.
00:50:57J'ai pas des bonnes nouvelles, malheureusement. Demain encore une journée orageuse sur les trois quarts du pays.
00:51:02Ça c'est demain, journée orageuse.
00:51:04Oui, demain, le temps sera plus calme avec des éclaircies de la Bretagne à la Normandie au nord Pas-de-Calais.
00:51:10Côté température demain matin, 12 à 16 degrés attendus au nord, 15 à 22 degrés prévus dans le sud du pays.
00:51:18Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:51:24Merci mon cher Christophe Bourreau, spécialiste automobile d'RTL M6 et j'en passe.
00:51:30Merci d'être avec nous dans le studio. Merci mon cher Christophe.
00:51:33Merci à vous de m'accueillir.
00:51:34Bon, vous allez maintenant nous expliquer, là tout le monde tend ses oreilles.
00:51:38Il n'y aura donc plus de péage sur les autoroutes de France ?
00:51:42C'est amené à s'arrêter en tout cas.
00:51:44Parce que là, l'expérimentation est lancée. Enfin, c'est plus qu'une expérimentation.
00:51:48Sur l'autoroute A14 au nord de Paris, pour rejoindre la Normandie, il y a une portion d'autoroute qui désormais est en flux libre.
00:51:56C'est-à-dire qu'on ne s'arrête plus au péage.
00:51:58On passe sous un immense portique métallique qui fait 6 mètres de haut, qui est muni de caméras et de capteurs,
00:52:04qui va détecter la plaque d'immatriculation de votre véhicule.
00:52:07Et en passant sous ce portique, sans vous arrêter, vous allez payer votre trajet sur autoroute.
00:52:14Voilà, ça se fait déjà dans d'autres pays, mais la France s'y met.
00:52:17Et c'est vraiment un tout début, puisque d'ici à la fin de l'année,
00:52:21toute l'autoroute entre eux, vous pourrez faire Paris-Camp 210 kilomètres sans vous arrêter.
00:52:26Mais attendez, moi, les sociétés d'autoroutes n'ont pas ma carte bleue, n'ont pas mon numéro de compte.
00:52:30Alors, vous avez la possibilité aujourd'hui de la voir avec le télépéage.
00:52:34C'est-à-dire ce petit boîtier que vous mettez, vous savez, derrière votre pare-brise.
00:52:37Il y a quand même 12 millions, plus de 12 millions d'automobilistes qui le possèdent aujourd'hui.
00:52:41Oui, mais pas moi.
00:52:42Vous ne l'avez pas, mais là, vous allez être obligé soit de déclarer votre trajet sur le site,
00:52:48là en l'occurrence de la SANEF, c'est-à-dire la société d'autoroutes.
00:52:51Mais attendez, attendez, ça ne me plaît pas du tout.
00:52:52C'est-à-dire que moi, je vais déclarer mon trajet comme sous la France de Vichy.
00:52:57Non, vous allez pouvoir le payer.
00:52:58Je vais m'arrêter peut-être déjeuner sur telle aire d'autoroute.
00:53:02Je m'arrêterai peut-être fumer une cigarette sur tel endroit.
00:53:04C'est-à-dire que vous allez devoir payer comme aujourd'hui, sauf que ça se fera par Internet.
00:53:08Ça se fait par Internet.
00:53:09Ou alors, il y a la possibilité, il y a 10 000 buralistes qui donneront la possibilité d'aller payer.
00:53:14Vous allez donner votre plaque d'immatriculation.
00:53:16Et dans le bureau de tabac, vous allez pouvoir payer en espèces.
00:53:19C'est toujours possible de payer en espèces.
00:53:21Mais c'est plus physiquement à une barrière de péage.
00:53:23C'est ça qu'il faut bien comprendre.
00:53:24Mais bon, j'ai un peu exagéré sur la France de Vichy, ça n'a...
00:53:27Mais non, mais vous avez compris, je déteste l'idée qu'on soit quand même...
00:53:31Et en plus, pré-déclarer, c'est...
00:53:33Alors, pré-déclarer ou payer après ?
00:53:35Vous avez 72 heures pour payer.
00:53:36Bonjour, j'ai peut-être prévu de faire Paris-Bordeaux demain.
00:53:39Vous faites un trajet au dernier moment.
00:53:41Et après, vous allez sur le site et vous payez après.
00:53:44Donc, c'est-à-dire, une fois que vous avez fait le trajet, vous payez.
00:53:46Attention, vous avez 72 heures.
00:53:47Et alors, la personne qui ne paie pas ?
00:53:49La personne qui ne paie pas...
00:53:50Qui n'est pas mal intentionnée ?
00:53:51Oui, ce qui arrive, parce qu'il y a des expérimentations qui ont été lancées,
00:53:54notamment près de Metz ou dans l'Allier.
00:53:56Il y a 5% des personnes qui, évidemment, échappent parce que, forcément, elles sont étourdies.
00:54:01Moi, je suis très étourdi, par exemple.
00:54:03Alors, dans ce cas-là, vous recevez un courrier à votre domicile,
00:54:05puisque, en fait, les plaques d'immatriculation sont repérées.
00:54:09Donc, comme un PV, vous recevez ça à votre domicile.
00:54:11Vous avez 10 jours pour payer.
00:54:13C'est 10 euros la majoration.
00:54:15Vous payez toujours le passage, le péage.
00:54:18Vous avez 10 euros de majoration.
00:54:19Après, c'est 90 euros.
00:54:20Et si vous ne payez pas au bout de deux mois, c'est 375 euros.
00:54:24Et là, ça passe au tribunal.
00:54:26Donc, c'est une affaire qui devient judiciaire.
00:54:28Le plus simple, ce serait que Zeportic repère la plaque d'immatriculation,
00:54:33l'associe à une carte bleue et fasse les prélèvements à chaque fois.
00:54:35C'est ce qui est possible de faire.
00:54:36C'est-à-dire qu'une fois que vous êtes enregistré,
00:54:38on sait que votre carte bleue correspond à votre...
00:54:41C'est comme un abonnement que vous faites, par exemple, sur des plateformes pour la télé.
00:54:45C'est pareil.
00:54:46Nadine est avec nous au 3210.
00:54:48Restez avec nous.
00:54:49Oh, Christophe, grand gourou de l'automobile.
00:54:53Nadine, bonjour.
00:54:54Oui, bonjour.
00:54:55Bonjour, Eric.
00:54:56Vous avez déjà vu ce truc-là, vous, Nadine ?
00:54:58Oui, on l'a expérimenté l'année dernière sur une autoroute toute neuve dans l'Allier.
00:55:05Ah oui ?
00:55:06Et on a un télépéage depuis au moins 20 ans.
00:55:09Et on a trouvé que c'était génial.
00:55:12Mais alors, comment vous payez ? Vous avez été déclaré...
00:55:15Nous, on avait notre télépéage.
00:55:18Ah oui, d'accord.
00:55:20Donc, on s'est fait passer normalement avec le télépéage.
00:55:25Il va falloir que je le prenne, ce petit...
00:55:27Comment on va l'acheter, ce petit boîtier ?
00:55:29Vous pouvez le prendre sur Internet avec liberté.
00:55:34Et ça se passe très, très bien.
00:55:36Et franchement, c'est génial.
00:55:38Déjà, il y avait eu une amélioration avec les télépéages à 30.
00:55:4330 km heure.
00:55:44Quand on passe à 30 km heure, il n'y a pas de bouchons dans ces files-là.
00:55:49Et puis, avec ce système-là, franchement...
00:55:53Et puis bon, par rapport au suivi, dans ces cas-là, on ne prend plus de téléphone portable.
00:55:57On ne paye plus rien en carte bancaire.
00:55:59On n'utilise plus sa carte vitale.
00:56:01On utilise...
00:56:03Voilà, il ne faut pas non plus rêver.
00:56:06On est tous pissés avec nos téléphones, nos cartes.
00:56:10La seule chose qui m'avait agacé, c'est l'idée de pré-déclarer le trajet qu'on va faire demain.
00:56:16Alors ça, franchement...
00:56:18Là, je comprends.
00:56:19Mais c'est tellement simple de prendre les télépéages.
00:56:22D'accord.
00:56:23Voilà quoi.
00:56:24Très bien.
00:56:25Restez avec nous, Nadine.
00:56:26Restez avec nous, Nadine.
00:56:27Parce que j'aurais besoin de vous si on me dit que ce n'est pas bien.
00:56:30Je vais prendre Cédric, tiens, qui est...
00:56:32D'accord.
00:56:33Cédric, mon cher Cédric, bonjour.
00:56:35Oui, bonjour, M. Brunet.
00:56:36Et merci pour vos démissions.
00:56:37C'est très gentil à vous.
00:56:38Merci.
00:56:39Vous êtes dans quel endroit en France ?
00:56:41Je suis à Montluçon, donc je suis dans l'Allier, justement.
00:56:44Montluçon, dans l'Allier.
00:56:45Vous n'êtes pas très loin de Nadine.
00:56:47Justement.
00:56:48Vous avez utilisé ça déjà ?
00:56:49La 79, je crois.
00:56:50C'est ça.
00:56:51La 79, tout à fait.
00:56:52On a vécu ça sans le savoir pour aller dans un parc d'attractions, pour aller au Pâle,
00:56:59de Montluçon.
00:57:00Et donc, quand on prend sur Internet, ça nous détient le payage.
00:57:10Oui.
00:57:12Oh là là, il y a les enfants qui crient derrière.
00:57:15Cédric, occupez-vous des enfants, je reviens vous voir dans une minute.
00:57:18A tout de suite.
00:57:19Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:57:2350 centimes la nuit.
00:57:31Bonjour Eric, bonjour Lisa Marie, Xavier Tiennemarne.
00:57:34Juste pour vous dire que c'est une aberration ce système d'autoroutes,
00:57:37parce que dans certains pays étrangers comme le Portugal, ils ont déjà mis en place.
00:57:41C'était une vraie galère pour récupérer l'argent des véhicules étrangers.
00:57:46Donc, je pense qu'on va avoir le même problème en France,
00:57:49étant donné que ça commence par la Normandie et que ce n'est pas une zone frontalière.
00:57:53Bonne fin de journée, au revoir.
00:57:55Ah, les autoroutes en flux libre, la fin des gares de péage.
00:57:59Intéressant ce que nous laisse comme message cet auditeur.
00:58:02Parce qu'ils auront exactement le même système.
00:58:04Il n'y aura pas de différence entre les véhicules étrangers et les véhicules français.
00:58:07Enfin, ils sont matriculés en France et à l'étranger.
00:58:09Donc, ils devront passer par exactement le même système.
00:58:13Alors, sur les premières expérimentations qui ont été faites,
00:58:16les sociétés d'autoroutes disent qu'il y a 5% de véhicules étrangers qui échappent,
00:58:21en fait, à ce système, enfin, qui ne payent pas,
00:58:24qui correspond à peu près aux utilisateurs français.
00:58:27Ça, c'est les chiffres qui sont donnés par les sociétés d'autoroutes.
00:58:30Mais effectivement, dans les faits, il faut aller rechercher quand même la personne qui est à l'étranger.
00:58:34Vous imaginez ce que ça peut coûter ?
00:58:36Donc, les frais qui sont engagés pour aller retrouver une personne
00:58:39qui a fait un trajet sur 10 euros, 20 euros, 30 euros,
00:58:42ce que ça va leur coûter, c'est pas sûr qu'effectivement,
00:58:45ils aillent rechercher ceux qui échappent au paiement.
00:58:49Donc, il y aura des tas de petits malins qui mettront des fausses plaques d'immatriculation.
00:58:53Mais en réalité, les économies que vont faire les sociétés d'autoroutes
00:58:57en licenciant, en virant peu à peu tous les salaires ?
00:58:59Alors non, les sociétés d'autoroutes disent qu'il n'y a pas de licenciement par rapport à ça.
00:59:02Les personnes qui étaient au péage vont maintenant être dédiées
00:59:05notamment aux services, justement, consommateurs.
00:59:08Parce qu'il va falloir appeler, faire toutes ces lettres de relance,
00:59:11qui nécessitent beaucoup de personnel, puisque finalement,
00:59:14derrière tout ce système et cette machinerie automatique,
00:59:17il y a quand même du monde, il faut vérifier les photos, il faut les envoyer,
00:59:20il faut répondre au courant. Donc ça nécessite quand même beaucoup de personnel.
00:59:23On a une question sur l'application RTL, une question de Jean-Marc qui écrit
00:59:27« Comment vais-je faire avec ma voiture de location ? »
00:59:30Alors c'est simple, c'est le propriétaire de la carte grise, en l'occurrence le loueur
00:59:33qui va recevoir cette majoration, si vous ne payez pas,
00:59:37et qui va s'adresser à vous. C'est exactement le même principe
00:59:41que les PV aujourd'hui automatiques. J'ajoute que si vous louez une voiture,
00:59:45si vous déménagez, si vous prêtez la voiture à votre fils,
00:59:49votre fille ou votre conjoint, là c'est pareil, c'est le titulaire
00:59:53de la carte grise qui va recevoir à son domicile la majoration.
00:59:57Bruno fait le 3210, mon cher Bruno, bonjour.
01:00:01Bonjour Bruno. Est-ce que vous êtes favorable à cette suppression progressive
01:00:07des péages sur les autoroutes ?
01:00:09Alors pas du tout justement. J'ai pensé à vous parce que là je viens de prendre la A14,
01:00:14direction Paris, et en fait c'est complètement...
01:00:20Retirez votre haut-parleur, on vous entend très mal Bruno.
01:00:23Oui, alors attendez, ne vous inquiétez pas.
01:00:25Ne vous inquiétez pas, il y a...
01:00:27Vous m'entendez ?
01:00:28C'est un peu mieux.
01:00:30Voilà, donc en fait, déjà le problème des voitures de location,
01:00:35ensuite les fraudes, puisque maintenant c'est par plaques,
01:00:40donc en fait les gens vont mettre un bout de scotch ou un bout de truc et puis voilà.
01:00:44Et en plus ce qui est aberrant, c'est qu'il va falloir aller sur Internet
01:00:48pour s'enregistrer, pour payer, mais moi je n'ai pas que ça à faire,
01:00:52moi je suis en entreprise, j'ai une société, je n'ai pas m'amuser à y aller.
01:00:57Moi je prends l'autoroute, j'ai 120 000 km par mois.
01:01:02Je n'ai pas passé ma vie sur l'ordinateur à payer.
01:01:04C'était plus simple avant, on avait un badge, on ne faisait pas la queue,
01:01:08et bien on faisait la queue, comme tout le monde.
01:01:11Alors, pardon de vous dire les amis que Bruno est en colère, mais il a raison,
01:01:15il y a les voitures de location, ça va être compliqué,
01:01:18vous me direz quand on a un PV avec une voiture de location, il vous retrouve.
01:01:21Mais enfin bon, il va y avoir énormément de fraudeurs,
01:01:24le petit bout de chatterton de scotch sur un chiffre...
01:01:27Ça évidemment, et puis ce qu'on appelle les doublettes,
01:01:29c'est-à-dire que moi je vais recopier votre plaque d'immatriculation
01:01:31et qu'il y a un autre véhicule, je vais passer, ça évidemment.
01:01:34Je fais quand même remarquer que pour les petits malins, sous les portiques,
01:01:38si vous passez sur la bande d'arrêt d'urgence, vous êtes aussi enregistré.
01:01:42Le système est bien fait et il fonctionne par tous les temps.
01:01:45C'est-à-dire que même en cas de brouillard, vous êtes repéré.
01:01:48Donc il ne faut pas espérer qu'il y ait une météo défavorable
01:01:51pour essayer de passer sous ces portiques,
01:01:53qui au passage n'enregistre pas la vitesse.
01:01:56C'est-à-dire qu'en fait, que vous soyez à 60 ou 200, ça enregistre.
01:02:01Ce n'est pas la police.
01:02:02Non, ce n'est pas la police.
01:02:03Nicolas fait le 3210, mon cher Nicolas, bonjour.
01:02:06Oui, bonjour monsieur.
01:02:08Alors, je vous écoute.
01:02:10Eh bien, écoutez, c'est très simple,
01:02:12mis à part Nadine, qui est gentille, qui vit dans le monde des bisounours,
01:02:16moi je partage tout à fait le point de vue des autres auditeurs.
01:02:20Moi par contre, je vais être constructif, je trouve que c'est nul, de chez nul.
01:02:25Par contre, moi là où je serais d'accord,
01:02:28c'est qu'effectivement, qu'il y ait ces portiques,
01:02:31pour la fluidité à l'entrée d'autoroute, ok,
01:02:34mais en sortie, qu'il y ait toujours les fameuses barrières
01:02:38où on puisse payer.
01:02:39Et comme disaient tous vos auditeurs,
01:02:41vous avez votre voiture de location,
01:02:43c'est vous qui payez avec votre carte bancaire.
01:02:46Vous avez prêté votre voiture à votre fille,
01:02:48c'est votre fille qui paye avec votre carte bancaire, etc.
01:02:52Voilà, et en plus pour en terminer,
01:02:54les autoroutes, comme vous le savez,
01:02:57ils sont gavés de pognon.
01:02:59Ils croulent sous le pognon.
01:03:01Les résultats d'exploitation de la SANEV, de la PPR, etc.,
01:03:05c'est faramineux.
01:03:07Si on pouvait acheter des actions chez eux,
01:03:10les actionnaires, c'est les rois du pétrole.
01:03:13Pas faux tout ce que dit Nicolas.
01:03:16C'est vrai, vous avez raison.
01:03:18Aujourd'hui, on est dans des logiques de partage de véhicules,
01:03:20puisque tout nous pousse vers cela.
01:03:22Je ne parle même pas du covoiturage.
01:03:24Mets-tout, M. Brunet.
01:03:26Mets-tout, M. Brunet.
01:03:28Et puis après Nadine, qui vit dans le monde des bisounours...
01:03:30Attendez, elle est là, Nadine.
01:03:32Nadine, Nicolas, vous...
01:03:34Nadine, quand vous passez,
01:03:36chère Nadine, avec votre badge,
01:03:38vous payez 2 euros.
01:03:40Après, comment vont faire les gens ?
01:03:42Et vous passez beaucoup de kilomètres.
01:03:44Moi, ça fait 20 ans, je faisais...
01:03:46Là, je ne travaille plus.
01:03:48Dans mon travail, je faisais énormément de kilomètres.
01:03:51Donc j'avais ce badge.
01:03:53Mais il faut vivre dans son monde actuel.
01:03:55Il ne faut pas vivre dans une grotte, mon petit monsieur.
01:03:57C'est tout.
01:03:59Mais Madame, c'est parce que...
01:04:01Mais c'est parce que vous avez les sous.
01:04:03Mais c'est parce que vous avez les sous et le pognon pour tout.
01:04:06Mais 2 euros à droite.
01:04:08Attendez, 2 euros à droite.
01:04:10Vous ne prenez pas l'autoroute si vous n'avez plus d'argent.
01:04:12On n'est pas obligé de prendre l'autoroute.
01:04:14Ah ouais, d'accord.
01:04:16Je vois le genre de dame que vous êtes.
01:04:18On n'est pas obligé.
01:04:20Donc les riches, c'est pour...
01:04:22Oui, c'est pour les riches.
01:04:24Voilà, on est d'accord.
01:04:26Donc moi, je l'ai pris, l'autoroute, Madame.
01:04:28Alors je la prends moins, mais je l'ai pris.
01:04:30Le badge TDPH, c'est 2 euros par mois quand vous l'utilisez.
01:04:32Voilà.
01:04:34Après, si vous oubliez, comme disait le monsieur qui est artisan,
01:04:38vous allez vous prendre dans un premier temps 10 euros supplémentaires.
01:04:41Alors déjà que c'est cher, je ne vous dis pas.
01:04:43Mais si vous avez le badge, vous n'oubliez pas, voyons.
01:04:46Mais Madame, on n'est pas obligé d'avoir le badge tout le temps.
01:04:49Ah bah non.
01:04:51On n'est pas obligé de l'avoir, Madame.
01:04:53On n'est pas obligé de prendre l'autoroute non plus.
01:04:55Il faut savoir.
01:04:57Écoutez, Madame.
01:04:59Par respect, je vais arrêter de discuter avec vous.
01:05:02L'autoroute est payante.
01:05:04S'il n'y a pas de route parallèle, l'autoroute est gratuite.
01:05:07Vous avez le cas sur l'A20 où l'autoroute est gratuite.
01:05:10Oui, oui, oui.
01:05:12Vous connaissez parfaitement.
01:05:14Et puis j'en termine.
01:05:16Il y a des gens qui vont prendre l'autoroute pour aller à l'étranger.
01:05:19Et où il n'y a pas de connexion Internet.
01:05:21Et bien eux, ils vont être tranquilles.
01:05:23Ils vont se prendre leur péage à payer.
01:05:26Plus les 90 euros.
01:05:28Ah, vous allez où ?
01:05:30Mais ça ne vous regarde pas.
01:05:32Et où il n'y a pas de connexion Internet ?
01:05:34Mais il y a plein d'endroits, même en France, où il n'y a pas de connexion Internet.
01:05:38Et puis désolé, ma chère dame.
01:05:40Désolé, ma chère dame.
01:05:42Mais vous pouvez casser votre portable.
01:05:45Arrêtez, vous pouvez casser votre portable.
01:05:48Moi, il n'y a pas longtemps, sur mon PC, mon ordinateur portable,
01:05:52j'avais des problèmes d'Internet.
01:05:54Je ne pouvais pas.
01:05:56Et sans parler, après, pour en terminer,
01:05:59des usurpations via les hackers
01:06:01qui vont se faire un plaisir d'aller sur les sites des autoroutes.
01:06:05Et on pleurera encore.
01:06:07Et sans parler aussi.
01:06:08Comme certains sites nationaux qui tombent en panne.
01:06:11Et c'est ce que je propose à Nicolas.
01:06:13D'aller vivre dans une grotte.
01:06:15Donc Nadine, mesdames, messieurs, et Nicolas,
01:06:17qui ne partiront pas tout de suite en vacances ensemble.
01:06:20Nadine a expérimenté ce dispositif,
01:06:23les autoroutes en flux libre,
01:06:25avec la fin des péages, des gares de péage.
01:06:27Elle trouve ça formidable.
01:06:29Nicolas, lui, est très dubitatif.
01:06:31Vous l'avez entendu.
01:06:32Mesdames, messieurs, c'est un sujet passionnel.
01:06:34En tout cas, on peut dire que c'est la tendance, Christophe Bourg.
01:06:36Oui, alors, comme a remarqué,
01:06:38sur ce trajet Paris-Normandie, 210 km,
01:06:40on estime qu'on économisera 30 minutes de trajet,
01:06:43ce qui évite les bouchons.
01:06:44Et puis, il ne faut pas oublier que les sociétés de transport
01:06:46sont très intéressées,
01:06:47puisque ça va faire économiser beaucoup de carburant.
01:06:50Les camions, on savait, qui s'arrête, qui redémarre,
01:06:52au péage, et bien ça, c'est terminé.
01:06:54Par exemple, sur cet axe Paris-Normandie,
01:06:57on économisera 9,5 millions de litres d'essence à terme.
01:07:01Voilà ce qui est annoncé dans les côtés positifs.
01:07:03On a entendu les côtés négatifs.
01:07:05Christophe Bourg est plutôt conquis.
01:07:07Voilà ce que j'ai à dire.
01:07:09Nous partons voir l'auditeur du bout du monde.
01:07:11L'auditeur du bout du monde,
01:07:12ou plutôt le supporter du bout du monde,
01:07:14puisque notre auditeur vit dans un pays
01:07:17qui joue à Cologne, ce soir.
01:07:20Allez, pour vous aider, un petit indice sonore.
01:07:26Trouvé !
01:07:27Si vous avez trouvé, comme Eric, comme Christophe Bourrou,
01:07:30qui a trouvé aussi, je crois, dans ce studio,
01:07:32vous nous envoyez tout de suite un message
01:07:34sur l'application RTL
01:07:35pour tenter de remporter un guide du routard.
01:07:39Jusqu'à 14h30,
01:07:41Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
01:07:47Jusqu'à 14h30,
01:07:49les auditeurs ont la parole
01:07:50avec Eric Brunet sur RTL.
01:07:53Alors les amis, où allons-nous
01:07:55voir notre auditeur du bout du monde ?
01:07:57Victor ?
01:07:58Eh bien, nous partons en Ecosse
01:07:59et c'est Bruno en Normandie
01:08:00qui remporte un guide du routard.
01:08:02C'est parti.
01:08:03L'auditeur du bout du monde.
01:08:06Et je salue Simon.
01:08:08Bonjour Simon.
01:08:11Bonjour Simon.
01:08:12Est-ce qu'on vous entend ?
01:08:13Bonjour Simon.
01:08:14Oui, j'entends.
01:08:15Vous êtes là.
01:08:16Oh, voix jaune.
01:08:17Quel âge avez-vous Simon ?
01:08:19J'ai 16 ans.
01:08:20Ah, vous avez 16 ans.
01:08:21Qu'est-ce que vous faites alors en Ecosse ?
01:08:25On est parti.
01:08:26On est arrivé en janvier en Ecosse
01:08:28avec ma famille.
01:08:30Mon père, il avait une année sabbatique.
01:08:33Et du coup, on est allé en Ecosse.
01:08:36Vous vivez où en Ecosse ?
01:08:38À Edimbourg.
01:08:39À Edimbourg.
01:08:40Très belle ville historique,
01:08:41nous ont dit d'ailleurs
01:08:42des auditeurs du bout du monde.
01:08:45Et en temps normal,
01:08:46vous habitez où ?
01:08:48À Lausanne.
01:08:49À Lausanne, en Suisse.
01:08:50Simon, vous êtes Suisse.
01:08:51Donc ce soir,
01:08:52votre cœur va être tiraillé
01:08:54entre la Suisse et l'Ecosse.
01:08:56Oui, mais il va pencher plutôt
01:08:58du côté de la Suisse.
01:08:59Du côté de la Suisse.
01:09:00Ben voilà.
01:09:01C'est comment l'Ecosse ?
01:09:02Racontez-nous, Simon.
01:09:05L'Ecosse, c'est super.
01:09:06La ville où je suis,
01:09:07Edimbourg, c'est vraiment très beau.
01:09:09Et les gens sont vraiment très sympas.
01:09:12Il paraît qu'ils ont un accent
01:09:13difficile à comprendre,
01:09:14les Ecossais, leur anglais.
01:09:16Ils ont un accent,
01:09:17ils roulent les R.
01:09:20Simon, faites-moi l'accent écossais
01:09:22en anglais, s'il vous plaît.
01:09:23Non, je ne peux pas.
01:09:25Mais alors, qu'est-ce que vous faites ?
01:09:26Vos parents ont arrêté de travailler
01:09:28pendant un an.
01:09:29Vous êtes en Ecosse.
01:09:30Et vous faites quoi ?
01:09:31Vous êtes à l'école quand même, non ?
01:09:33Non.
01:09:34Mon père, il travaille quand même.
01:09:35Et moi, je suis à l'école.
01:09:37Vous êtes à l'école, d'accord.
01:09:38Vous avez suivi.
01:09:40Ce n'est pas difficile ?
01:09:42Vous arrivez dans une nouvelle classe,
01:09:43comme ça, vous êtes acceptés ?
01:09:44Les gens doivent vous dire.
01:09:47Que fait le Suisse parmi nous ?
01:09:49Que fait ce Suisse parmi nous ?
01:09:51Non, ça allait.
01:09:52Il y avait d'autres élèves
01:09:53un peu comme moi aussi,
01:09:54qui venaient d'autres pays.
01:09:56Du coup, ça allait.
01:09:57Je suis dans une équipe de foot
01:09:58aussi, ici.
01:09:59Vous jouez au foot ?
01:10:00Oui.
01:10:02Quel poste ?
01:10:04Milieu de terrain.
01:10:06Bon, c'est génial.
01:10:08Est-ce que vous êtes promenés
01:10:09un petit peu dans l'Ecosse profonde,
01:10:11les lacs, les vallées ?
01:10:13Oui, on est allés un peu plus haut.
01:10:17Qu'est-ce qui est plus joli,
01:10:18franchement ?
01:10:19Quelle est la plus belle campagne ?
01:10:20La campagne écossaise
01:10:21ou la campagne suisse ?
01:10:24C'est difficile à dire.
01:10:26C'est très différent.
01:10:27C'est très différent.
01:10:30Il y avait des belles choses
01:10:31en Ecosse, quand même.
01:10:33Il est séduit.
01:10:34J'ai envie de vous demander,
01:10:35est-ce qu'on mange bien
01:10:36en Ecosse
01:10:37ou est-ce qu'on mange mieux
01:10:38en Suisse ?
01:10:40Difficile à dire.
01:10:41En Suisse et en Ecosse,
01:10:42ce n'est pas dingue,
01:10:43de toute façon.
01:10:48Il y a le haggis.
01:10:49Ce n'est pas mal.
01:10:51C'est quoi le haggis ?
01:10:52C'est un plat écossais ?
01:10:53Oui, c'est...
01:10:55C'est de l'estomac de mouton.
01:10:58De l'estomac de mouton.
01:11:00On va faire condamner vos parents
01:11:01pour maltraitance.
01:11:03On vous fait manger
01:11:04de la panse de mouton.
01:11:05Vos parents, bravo.
01:11:06Vraiment, bravo.
01:11:11Simon, vous êtes toujours là ?
01:11:14C'est le haggis
01:11:15qui a eu raison de Simon.
01:11:17Qu'est-ce qu'on mange d'autre
01:11:18en Ecosse, Simon ?
01:11:21On mange des fish and chips.
01:11:25Sinon, je mange chez moi.
01:11:26Du coup, je mange la même chose
01:11:27que je mange d'habitude.
01:11:28Bon, Simon,
01:11:29qui va gagner cet euro ?
01:11:30Quelles sont les équipes
01:11:31que vous voyez ?
01:11:32Qui va gagner cet euro ?
01:11:35Je verrai...
01:11:36L'Espagne, je trouve,
01:11:37a bien démarré.
01:11:40Elle est assez impressionnante.
01:11:42Évidemment, la France.
01:11:44Même sans Bappé ?
01:11:45Une sacrée équipe.
01:11:48Je pense qu'il va revenir bientôt.
01:11:50Il jouerait peut-être
01:11:51avec un masque.
01:11:52Avec un masque.
01:11:54En carbone.
01:11:56Il ferait ressembler à Zorro.
01:11:59Votre maman, votre papa
01:12:00est avec vous ?
01:12:02Non, je suis avec
01:12:05la personne avec qui
01:12:06je fais un stage
01:12:07en ce moment,
01:12:08qui fait des tours guidées
01:12:11à Edimbourg.
01:12:12C'est intéressant.
01:12:13Vous pouvez nous la passer ?
01:12:15Elle parle français ?
01:12:17Oui, elle parle français.
01:12:18Formidable.
01:12:20Allô ?
01:12:21Allô ?
01:12:22Oui, bonjour.
01:12:23Qui êtes-vous ?
01:12:24Bonjour.
01:12:25C'est Karine.
01:12:26Karine Savage.
01:12:28Installée à Edimbourg,
01:12:29dans son pays.
01:12:31Il faut que vous nous parliez
01:12:32d'Edimbourg, parce qu'il paraît
01:12:33que c'est une des plus belles
01:12:34villes d'Europe.
01:12:35Racontez-nous Edimbourg.
01:12:36Une des plus belles.
01:12:37Après, dans le monde,
01:12:38il y a plein d'endroits
01:12:39magnifiques, mais c'est vrai
01:12:40que c'est une ville
01:12:41très très agréable
01:12:42à visiter.
01:12:44Surtout à vivre.
01:12:45Ça fait 20 ans que je suis là.
01:12:47Et on ne s'en lasse jamais.
01:12:49On découvre toujours
01:12:50des endroits.
01:12:51Ce n'est pas une très très
01:12:52grande ville.
01:12:53Une ville à taille humaine.
01:12:55On découvre toujours
01:12:56des petits endroits.
01:12:57C'est surtout une des villes
01:12:58les plus vertes d'Europe.
01:13:00Il y a énormément
01:13:01d'espaces verts,
01:13:02de nature.
01:13:03Je dis souvent que c'est
01:13:04la ville à la campagne.
01:13:06Beaucoup d'étudiants.
01:13:07Parlez-nous un peu
01:13:08de l'architecture.
01:13:09C'est une ville
01:13:10très historique.
01:13:13Cette année,
01:13:14c'est assez spécial.
01:13:15On fête les 900 ans
01:13:16d'Edimbourg.
01:13:17Ça ne dit pas que c'est
01:13:18vraiment très très...
01:13:19900 ans en tant que
01:13:20bourg royal.
01:13:23Il y a énormément
01:13:24de vieux bâtiments.
01:13:25Le plus vieux date
01:13:26du XIIe siècle.
01:13:28Et un mix d'architecture.
01:13:29Alors on a
01:13:30de l'architecture
01:13:31un petit peu médiévale.
01:13:32Mais bon,
01:13:33les guerres de religion,
01:13:34les guerres contre les Anglais,
01:13:35on sait que beaucoup
01:13:36de bâtiments ont disparu.
01:13:38Mais on a
01:13:39d'autres styles
01:13:40qui se sont succédés
01:13:42avec le style
01:13:43de l'époque géorgienne.
01:13:45On est classé au patrimoine
01:13:46mondial de l'UNESCO.
01:13:47La nouvelle ville
01:13:48dont on ne parle pas
01:13:49très souvent,
01:13:50on n'est pas si nouvelle que ça,
01:13:51date du XVIIIe siècle.
01:13:53Et elle est classée
01:13:54au patrimoine mondial
01:13:55de l'UNESCO.
01:13:56Avec, bien sûr,
01:13:57la vieille ville.
01:13:58Donc le vieux quartier
01:13:59historique d'Édimbourg.
01:14:01Et voilà,
01:14:02il y a plein d'endroits
01:14:03avec.
01:14:04Merci Karine.
01:14:06Prenez soin de votre
01:14:07stagiaire Simon,
01:14:0816 ans.
01:14:10Et c'était chouette
01:14:11de vous parler à tous les deux.
01:14:12Ce n'était pas prévu
01:14:13comme ça,
01:14:14mais vous êtes tous les deux
01:14:15les auditeurs du bout du monde.
01:14:16Ce soir,
01:14:17Suisse-Écosse
01:14:18ou Écosse-Suisse.
01:14:20Pour les fans de foot.
01:14:21Et on était avec un Suisse
01:14:22en Écosse.
01:14:23Bravo,
01:14:24tour de bras que vous avez réalisé,
01:14:25Elisa Marie.
01:14:26Vous avez trouvé, bravo,
01:14:27le seul Suisse
01:14:28qui est en ce moment
01:14:29à Édimbourg.
01:14:30Bon, c'est super.
01:14:31Merci Karine.
01:14:32Merci Simon.
01:14:33Et merci à Jean-Alphonse Richard
01:14:34qui vient de nous rejoindre
01:14:35dans le studio.
01:14:36Bonjour.
01:14:37Bonjour Eric Brunet.
01:14:38Dans l'heure du crime,
01:14:39tout de suite,
01:14:40un cadavre dans une valise
01:14:41et dans une poche,
01:14:42une petite clé
01:14:43qui va ouvrir
01:14:44les portes de l'enquête.
01:14:45A tout de suite.
01:14:46A tout de suite.
01:14:47Bel après-midi sur RTL.
01:14:48A demain.
01:14:49Au revoir les amis.