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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 26 juin 2024.

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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:0682% des français ont fait leur choix pour dimanche, pour le premier tour des législatives.
00:00:11C'est bien, c'est intéressant. Alors maintenant, mesdames, messieurs, vous allez assumer.
00:00:15Vous allez nous dire qui et pour quelle raison vous avez envie d'envoyer à Matignon.
00:00:20Dominique est avec nous. Ma chère Dominique, je vous salue.
00:00:24Bonjour.
00:00:25Et c'est mon cher Dominique, pardon, je vous salue.
00:00:27Oui, c'est pas grave.
00:00:29Alors qui allez-vous, qui voulez-vous envoyer à Matignon dimanche, mon cher Dominique ?
00:00:34Moi, je dis, comme j'ai dit à votre collègue, c'était de toute façon déjà le fond populaire.
00:00:39Il n'y a aucun souci.
00:00:41Jean-Luc Mélenchon ?
00:00:43Non.
00:00:45Alors qui ?
00:00:46Il y a plusieurs personnes. Il y a M. Girault, que j'aime bien, Bonpart ou Ruffin.
00:00:52Bonpart.
00:00:53C'est trois personnes.
00:00:54Bonpart qui s'est pas trop mal débrouillé hier au grand débat sur TF1 avec, effectivement, Jordan Bardella et Gabriel Attal.
00:01:04Très bien. Votre candidat, c'est Bonpart.
00:01:06Vous allez développer.
00:01:08Moi, je trouve qu'il n'a pas un charisme incroyable.
00:01:10Mais attention, c'est un très bon débatteur.
00:01:11Vous avez raison.
00:01:12J'écouterai vos arguments dans un instant.
00:01:14Il est 13h03.
00:01:15C'est l'heure du rappel des titres avec Céline Landreau.
00:01:18Et à quatre jours, justement, du premier tour maintenant des législatives, que faire en cas de duel entre le Rassemblement National et le Nouveau Front Populaire au second tour ?
00:01:27Pour l'instant, autour d'Emmanuel Macron, on préconise un Nini qui sera peut-être difficile à tenir.
00:01:34Le gouvernement qui a annoncé en Conseil des ministres, à l'issue du Conseil des ministres, la dissolution du GUD et de trois autres structures d'ultra droite basées à Lyon,
00:01:44parmi elles, le groupe Les Remparts, qui a déjà fait savoir qu'il allait saisir le Conseil d'État.
00:01:48Et puis, nous sommes à un mois tout pile de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
00:01:5326 juin, 27 juin, 28 juin, 29 juin, 30 juin, 30 juin, 1er juillet, ça fait 5, 2 juillet, je continue ?
00:02:03En 5 minutes, on y est encore, en fait, c'est ça ?
00:02:04Oui.
00:02:05Et vous n'avez que 10 doigts, attention.
00:02:07C'est vrai.
00:02:08C'est là que j'ai un problème.
00:02:10À un mois maintenant de la cérémonie d'ouverture des Jeux, on apprend que la Seine ne sera toujours pas baignable début juillet.
00:02:16Et cela à cause d'un trop fort débit engendré par les fortes précipitations de ces dernières semaines.
00:02:22Vous voyez le point de bascule, on part à la météo.
00:02:24Parce que ça y est, il ne pleut plus, ou en tout cas, il pleut moins, Peggy.
00:02:26Oui, en tout cas, sur une partie du pays, parce que c'est vrai qu'on a de la chaleur et du soleil aujourd'hui.
00:02:32En revanche, c'est pluvieux et même orageux cet après-midi sur l'est du pays, entre l'Alsace et le Lyonnais et les Alpes du Sud, également sur le massif central.
00:02:39Et sur le relief des Pyrénées, tout ça sous des températures largement de saison et même au-dessus.
00:02:4425°C à Nice, 28°C à Abbeville, 29°C à Montélimar, 31°C à Nantes, ainsi qu'à Limoges, 32°C à Paris, 33°C à Montauban et la maximale, elle est à Bordeaux.
00:02:5334°C cet après-midi.
00:02:54Merci beaucoup, Peggy Brown.
00:02:55Très bien, donc la Seine n'est pas baignable.
00:02:58Pas début juillet.
00:02:59Madame Hidalgo ne se baignera pas comme elle l'avait promis.
00:03:02Elle s'y est engagée la semaine du 15.
00:03:03Ça laisse quelques jours pour que... Voilà, s'il ne pleut plus, peut-être que ce sera propre le 15 juillet.
00:03:08D'accord, ça laisse quelques jours pour nettoyer la Seine.
00:03:12Bon, mesdames, messieurs, il est 13h05, nous revenons voir Dominique, car c'est le moment le plus important.
00:03:19Vous avez bien réfléchi.
00:03:21Sur RTL, on vous a aidé, d'ailleurs, on a été très pédagogique.
00:03:24On vous a aidé à y voir plus clair dans les programmes des différents candidats, sur l'économie, sur les retraites, sur l'agriculture aujourd'hui.
00:03:32Bon, bref, là, maintenant, vous êtes 82%.
00:03:34C'est énorme !
00:03:35A savoir pour qui vous allez voter dimanche ?
00:03:37Et Dominique, vous, c'est pour Manuel Bompard, le patron du parti de la France Insoumise,
00:03:44qui s'est affirmé, c'est vrai, dans cette campagne, qui est devenu un assez remarquable débatteur.
00:03:51Même si je ne le trouve pas très souriant, je suis sur la forme, pas sur les idées,
00:03:55il a augmenté son niveau de jeu, Dominique.
00:03:59Oui, c'est ça, il est quand même, à chaque fois qu'il s'exprime, il est posé, tranquille, il est capable d'argumenter.
00:04:07Chose que, par exemple, si on prend M. Bardella, ce n'est pas tout à fait le cas.
00:04:12M. Attal, excusez-moi, mais le toutou à Macron, on l'a vu pendant 7 ans, on a prévu que c'était quelqu'un de très malin.
00:04:20Je veux dire, aujourd'hui, le Front Populaire, c'est le seul parti qui, quand il avance une idée, il met les chiffres au bout.
00:04:29Le reste, c'est toujours à la racine, on nous dit, ça va coûter cher, ceci, cela,
00:04:34sauf que personne n'est capable de dire combien ça va coûter réellement,
00:04:38sauf le Front Populaire qui vous dit, si je fais ça, ça va rapporter tant,
00:04:42donc je vais pouvoir payer les hôpitaux, je vais pouvoir remettre du service public, et ainsi de suite.
00:04:47D'accord. Dominique, est-ce que vous avez regardé le débat sur TF1, hier, qui a été suivi par des millions de téléspectateurs ?
00:04:53Je ne l'ai pas regardé en totalité.
00:04:55Oui, ça devient fatigant, parce qu'on revoit toujours les mêmes, il y a des débats sur toutes les chaînes, c'est un peu toujours les mêmes.
00:05:00Dominique, ne bougez pas, je salue Thomas Dépré, du service politique d'Airtel.
00:05:03Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:05:04Vous pouvez faire ce que vous voulez, chanter, danser, intervenir, interviewez vous-même, me remplacer, Thomas Dépré.
00:05:09On va rester sur la politique.
00:05:10Vous êtes chez vous, très bien.
00:05:11Vous avez regardé le débat, vous ?
00:05:13Oui.
00:05:13Kiki, formellement, je ne parle pas des idées, qui vous avez trouvé le plus en forme des trois ?
00:05:18Bardella, Attal, Bompard.
00:05:20Le plus en forme, Gabriel Attal était très remonté, hier soir, il avait préparé ses arguments et ses punchlines, comme on dit en mauvais français.
00:05:28Après, est-ce qu'il y a vraiment quelqu'un qui a gagné hier ?
00:05:31Pas forcément, parce qu'en réalité, chacun a consolidé ses positions.
00:05:35Peut-être celui qui a été la surprise, oui, c'est Emmanuel Bompard, parce qu'on a moins l'habitude de le voir.
00:05:39Surtout en cravate.
00:05:41Exactement, il avait une cravate rouge, hier soir, Emmanuel Bompard, tout le monde était en cravate, hier, autour de la table.
00:05:47Après, la question, c'est que Emmanuel Bompard était là, mais il n'est toujours pas candidat pour être Premier Ministre.
00:05:53Il y aura un autre débat sur France 2, dans quelques jours.
00:05:56Cette fois-ci, c'est Olivier Faure, le patron du PS, qui va remplacer Emmanuel Bompard.
00:06:01On a l'impression que la gauche peine un petit peu à se trouver une incarnation, quand même.
00:06:04Et vous l'avez regardé, Elisa Marie, le débat ? Vous avez le droit de me dire non.
00:06:07Si, je l'ai regardé, en entier même, je l'ai regardé.
00:06:10Et moi, j'ai trouvé Gabriel Attal, sans note, très à l'aise, tout était préparé.
00:06:16Il savait exactement ce que ses contradictoires allaient dire et il savait quoi leur répondre.
00:06:19À un moment donné, Jordan Bardella parle de son projet « Pas d'impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans ».
00:06:26Et derrière, Gabriel Attal le regarde et lui dit « ça veut dire qu'un ouvrier de 31 ans paiera des impôts,
00:06:35et un trader multimillionnaire de 29 ans n'en paiera pas ».
00:06:39Il avait préparé la punchline, je pense.
00:06:40Oui, il l'avait même préparé davantage, parce qu'il lui dit « ça veut dire que vous, vous ne paierez pas d'impôt, Jordan Bardella ».
00:06:45« Ça veut dire que vous donnez raison à Kylian Mbappé qui quitte la France,
00:06:52alors qu'il ferait mieux de rester pour aller au Réal Madrid ».
00:06:57Voilà, ça faisait partie du moment des forts débats qu'il avait.
00:07:01Vous avez vu Dominique, vous qui êtes en amour, comme on dit au Québec, en amour,
00:07:06vous qui aimez beaucoup, Dominique, la France insoumise,
00:07:09vous avez vu qu'à gauche, on s'est un peu ligués contre l'idée d'avoir un Premier ministre de la France insoumise.
00:07:15On préférait Olivier Faure du Parti Socialiste.
00:07:18D'ailleurs, qu'en pensez-vous d'Olivier Faure ?
00:07:20Non, non, non, non, il n'a pas l'étoffe.
00:07:24Pour moi, ce n'est pas quelqu'un qui a l'étoffe d'un Premier ministre.
00:07:27Il est trop sur la réserve, il est trop…
00:07:30On le voit dans les débats, ce n'est pas quelqu'un qui tape dedans.
00:07:36Voilà, pour moi, il est mou, il est mou.
00:07:39Je vais vous raconter une petite histoire que j'adore, franchement, je ne devrais pas, mais je le fais.
00:07:43Il y a un ou deux ans, j'ai une bonne vieille copine qui a un repas de famille,
00:07:47mais la famille un peu disloquée, recomposée, elle ne connaît pas tout le monde.
00:07:51Et elle dîne en face d'un monsieur, elle mange face à un monsieur qui a l'air sympa.
00:07:55Et à la fin du repas, elle lui dit « Mais vous faites quoi dans la vie ? ».
00:07:58Il lui dit « Mais moi, je suis patron du Parti Socialiste ».
00:08:00Et c'était Olivier Faure et elle ne le savait pas, c'est vrai que c'est assez dingue.
00:08:04Vous avez des dîners avec beaucoup de célébrités.
00:08:06Moi, je n'y étais pas, mais c'était dans sa famille recomposée.
00:08:08Je ne peux pas vous donner plus de détails, je ne les connais pas, mais c'est intéressant parce que
00:08:12cette dame que je connais, qui est pourtant curieuse,
00:08:17elle n'avait pas calculé qui était le patron du Parti Socialiste.
00:08:20Et je suis sûr que parmi ceux qui nous écoutent, il y en a beaucoup qui ne connaissent pas le visage
00:08:25d'Olivier Faure, patron du Parti Socialiste.
00:08:26Mais Olivier Faure, qui est pourtant au Parti Socialiste depuis très longtemps,
00:08:30qui est une personnalité de ce parti, mais c'est vrai,
00:08:32personnalité un peu moins médiatique, un peu moins emblématique que ne l'a été l'ancien premier secrétaire
00:08:37François Hollande, que ne l'a été François Mitterrand, que ne l'a été même Martine Aubry,
00:08:41qui a été le premier secrétaire du PS et qui a incarné le mouvement.
00:08:44Effectivement, Olivier Faure, on est passé à une autre époque.
00:08:47Alors François, je vous salue mon cher François, bonjour !
00:08:51Bonjour à vous tous, parce que vous êtes nombreux à parler.
00:08:54On est nombreux.
00:08:55Donc nous étions avec Dominique qui nous dit
00:08:59« Moi, c'est Manuel Bompard que je veux comme premier ministre et je vais essayer de l'envoyer à Matignon dimanche. »
00:09:05Et vous, François ?
00:09:07Moi, ce sera Jordan Bardella.
00:09:10Je suis le contraire peut-être de beaucoup de gens en ce moment,
00:09:13qu'en entendant les médias, on est contre le RN, contre ceci.
00:09:17Eh bien moi, je serai beaucoup plus pour Jordan Bardella pour la raison suivante.
00:09:23C'est qu'aujourd'hui, on nous parle de « on veut un changement, on ne veut plus les mêmes,
00:09:27on veut voir autre chose, on veut une autre politique ».
00:09:30Or, on retrouve les anciens qui n'ont pas réussi forcément,
00:09:35on retrouve François Hollande qui veut redevenir député,
00:09:38on retrouve toute la France insoumise.
00:09:41Quand on voit comment la France insoumise s'est tenue dans l'Assemblée nationale,
00:09:45on peut avoir un doute, un petit peu.
00:09:47Quand on voit quelle position politique elle prend vis-à-vis du massacre qu'il y a eu le 7 octobre,
00:09:51on peut prendre des distances avec la France insoumise.
00:09:55Et quand ils arrêteront de parler tout le temps de nazisme avec le RN,
00:10:00ça sera formidable, parce que le nazisme,
00:10:03peut-être que certains membres du RN l'ont flirté avec,
00:10:07mais je rappellerai qu'il y avait une brigade pendant la Deuxième Guerre mondiale
00:10:11qui s'appelait la brigade Anchar, et c'était une brigade musulmane,
00:10:14et qui travaillait pour les nazis et qui massacrait les nazis.
00:10:18Vous m'interrogez sur un sujet qui me passionne, qui est l'histoire.
00:10:22Et effectivement, c'est une brigade SS, musulmane, vous avez raison,
00:10:28c'était plutôt des musulmans d'Europe, vous savez, de la région du Kosovo, etc.
00:10:32Tout à fait, vous avez raison, il y a une célèbre photo qu'on peut voir sur les réseaux sociaux,
00:10:38où l'on voit ces SS qui sont alignés, qui font la prière vers la Mecque.
00:10:42Et je ne pense pas que les musulmans qui sont dans la France insoumise ou ailleurs aujourd'hui,
00:10:47soient des descendants ou responsables de ce qui s'est passé.
00:10:50C'est différent quand même, François, c'est différent,
00:10:53c'est que là, on est quand même sur la faute matricielle,
00:10:56c'est dans les années 70, la constitution, la création du parti politique,
00:11:01le Front National, à l'époque Jean-Marie Le Pen,
00:11:03qui n'existe plus, si vous voulez, bien sûr,
00:11:05mais qui est créé par un ancien de la collaboration proche de Jean-Marie Le Pen à l'époque.
00:11:10Comme le parti communiste a été créé avec les instances de Staline,
00:11:16si on reprend la genèse de tout, on s'aperçoit qu'il n'y a pas du bleu blanc partout.
00:11:21Le parti communiste est créé au congrès de Tours en décembre 1920,
00:11:24mais là où vous avez raison, c'est qu'il y a eu un compagnonnage assez suspect
00:11:29du parti communiste et assez mortifère, assez tragique,
00:11:32pendant les années 40 et le pacte germano-soviétique, vous avez raison.
00:11:35Pour en revenir à aujourd'hui, nous avons besoin quand même d'un premier ministre,
00:11:40il va falloir qu'il tienne tête, parce qu'il ne faut pas l'oublier,
00:11:43il y a quand même un président de la République.
00:11:45Les élections législatives qui vont avoir lieu, pour l'instant,
00:11:49ne changent rien au niveau de la tête de l'État.
00:11:52Et si demain, il y a pour des raisons X, Y, des manifestations, un chaos,
00:11:58voire une approche de guerre civile en France,
00:12:01n'oublions pas l'article 16 de la Constitution
00:12:04qui permettra à notre président de prendre tous les pouvoirs.
00:12:08François, vous évoquiez votre préférence pour Jordan Bardella en tant que Premier ministre.
00:12:15Vous parlez de ces crises, est-ce que vous pensez qu'un Premier ministre
00:12:19qui arriverait à Matignon à 28 ans, est-ce que ça vous inquiète ?
00:12:23Est-ce que ça vous rassure ?
00:12:25Quand on écoute, par exemple, Gérald Darmanin,
00:12:28il craint l'inexpérience de Jordan Bardella, son manque d'expérience.
00:12:32Oui, mais on craignait la même inexpérience d'Emmanuel Macron,
00:12:36et ça ne l'a pas empêché d'être président de la République.
00:12:38Ou de Gabriel Attal, qui était jeune en tout cas, à défaut d'être inexpérimenté.
00:12:42Il était très jeune, Gabriel Attal.
00:12:44Ils avaient tous au moins 5 ou 6 ans de plus.
00:12:46C'est vrai.
00:12:47Mais aujourd'hui, pour moi, il y a deux personnalités qui ressortent au niveau du monde politique,
00:12:52et même si je n'ai pas forcément des attaches vis-à-vis de M. Attal,
00:12:56je pense que c'est Jordan Bardella et M. Attal,
00:12:59parce que les autres ne pensent qu'à une chose,
00:13:02c'est produire un chaos qui va se produire en France,
00:13:05qu'il soit gagnant ou perdant.
00:13:06Très bien, François, je vous écoute.
00:13:08Entendu, on dit aujourd'hui que le Rassemblement national
00:13:12pourrait s'en sortir avec 220, 200, 230, 240 députés.
00:13:16Ça n'est pas la majorité absolue.
00:13:18Et Jordan Bardella a dit, sans majorité absolue, je ne m'installe pas à Matignon.
00:13:24Très bien, ma question est la suivante.
00:13:25Si jamais il a la majorité absolue,
00:13:27est-ce que vous n'avez pas peur qu'il y ait ce fameux chaos que vous redoutez,
00:13:31c'est-à-dire des manifestations, des grèves,
00:13:34des fonctionnaires de la fonction publique française qui disent
00:13:37nous refusons d'obéir aux ordres de cet État,
00:13:41nous ne reconnaissons pas sa légitimité,
00:13:44des manifestations dans la rue avec un ministre du Rassemblement national
00:13:48qui essaiera de calmer les débordements,
00:13:52et donc ça mettra de l'huile sur le feu.
00:13:55En gros, ça peut être le gros chaos, la France, de l'après 8 juillet.
00:13:59Mais bien sûr, ça peut être le chaos, mais il ne faut pas oublier aussi
00:14:02que côté extrême gauche, il y a la police tue,
00:14:06on veut désarmer la police municipale,
00:14:09je veux dire, il y a quand même un laxisme vis-à-vis de tout ce qui pourrait se produire
00:14:13vis-à-vis de la sécurité des Français et des Françaises,
00:14:16et des gens qui habitent, quand je dis Français et Françaises,
00:14:18c'est du peuple qui vit en France,
00:14:20qui vit légalement en France, qui respecte les lois
00:14:23et qui respecte les justes et les coutumes de chacun.
00:14:26Et ça, c'est très important.
00:14:28Bien, restez avec nous.
00:14:29Donc on a commencé l'émission sur les chapeaux de roue,
00:14:31avec Dominique qui est toujours là,
00:14:33qui veut Manuel Bompard de la France insoumise, Premier ministre,
00:14:37et François, que vous venez d'entendre,
00:14:39qui veut Jordan Bardella, Premier ministre.
00:14:42Et vous, mesdames, messieurs, 3210, à tout de suite.
00:14:58C'est Marie-Ève, je vous appelle de Redesign en Alsace,
00:15:00et je réagis à chaud après ce débat télévisé.
00:15:03J'élimine tout de suite Emmanuel Bompard,
00:15:05qui pour moi n'a pas du tout le charisme pour être Premier ministre.
00:15:08Bien évidemment, je ne voterai absolument pas pour Bardella.
00:15:11Je ne peux pas me résoudre à un jour voter Rassemblement national.
00:15:15Je suis vraiment, vraiment très inquiète pour l'avenir de ce pays.
00:15:19Donc bien évidemment, je voterai pour Macron.
00:15:23Je ne peux pas faire autrement.
00:15:25Je n'ai aucun doute sur ses compétences.
00:15:27Moi, j'ai toujours cru en lui.
00:15:29Et ça ne s'arrêtera pas jusqu'en 2027.
00:15:32Alors ça, mesdames, messieurs,
00:15:34vous qui écoutez les auditeurs en la parole sur RTL,
00:15:36c'est Marie-Ève qui nous a laissé ce message
00:15:38après le débat d'hier soir sur TF1.
00:15:41Et nous l'avons rappelé, et elle est avec nous, Marie-Ève.
00:15:44Bonjour Marie-Ève.
00:15:45Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:15:46Merci.
00:15:47Je suis grave passée à l'antenne, vraiment.
00:15:48C'est un grand privilège et un grand plaisir.
00:15:51Je me suis depuis des années, Éric.
00:15:53J'étais en Irlande.
00:15:54Et je suis toujours à votre écoute.
00:15:57Et vous êtes un grand journaliste.
00:15:58Merci de me donner la parole.
00:15:59Ouh là là !
00:16:00Non, je ne t'ai pas trop.
00:16:01Vous me mettez mal à l'aise.
00:16:02Il est en train de rougir dans le studio.
00:16:04Bon, vous êtes en Alsace, là, maintenant, c'est ça ?
00:16:06Oui, je suis rentrée en France depuis trois ans.
00:16:08Et je suis en Alsace, maintenant.
00:16:09Très bien.
00:16:10Que faites-vous dans la vie ?
00:16:11Je suis auto-entrepreneure.
00:16:13Je suis formatrice pour adultes.
00:16:14D'accord.
00:16:15En anglais.
00:16:16En anglais.
00:16:17Marie-Ève, question.
00:16:18Vous avez donc suivi ce débat à Troyes, hier.
00:16:21J'ai eu un peu le sentiment
00:16:22que chacun restait dans son couloir.
00:16:24Que c'était un peu comme le match de foot
00:16:26France-Pays-Bas.
00:16:27Où on se satisfait du 0-0.
00:16:30Ce que je veux dire, c'est que
00:16:31ils ne se sont pas tellement attaqués les uns les autres.
00:16:34Ils ont déroulé leur programme assez sagement.
00:16:36Il y a eu des petits pics, hein.
00:16:38Mais rien de tragique.
00:16:39Non ? D'accord avec ça ou pas ?
00:16:40Oh, il y a même eu des gros pics.
00:16:42Ah, il y a eu des gros pics.
00:16:43Je pense que ça n'a rien changé, de toute façon.
00:16:45Les Français ont fait leur choix.
00:16:47Et ce débat n'a rien changé.
00:16:49On a trois personnes qui défendent leurs idées
00:16:55avec force et conviction.
00:16:57Donc, c'est très intéressant.
00:16:58Mais pour moi, ça n'a rien changé.
00:16:59Alors, je vous pose la même question
00:17:01qu'à François, qui était avec nous tout à l'heure.
00:17:04Qui veut envoyer Jordane Bardella à Matignon ?
00:17:09Qui allez-vous envoyer à Matignon
00:17:12avec votre bulletin de vote dimanche ?
00:17:14Mais bon, cher Éric,
00:17:16Mélenchon et Bardella comme premiers ministres,
00:17:18c'est comme Hidalgo dans la scène.
00:17:20Ça n'arrivera jamais.
00:17:22Ha ha ha !
00:17:24Donc, vous allez voter pour les listes soutenues par Gabriel Attal ?
00:17:28Évidemment.
00:17:29Il n'y a que lui.
00:17:30Moi, je le trouve très bon en premier ministre.
00:17:33Il était très bien en ministre de l'Éducation nationale.
00:17:36Il y a des gens qui vous écoutent, là,
00:17:37qui se prennent la tête,
00:17:39qui se disent « mais elle est folle ».
00:17:41Oui, bien sûr.
00:17:42Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire
00:17:43sur le plan du bilan de l'action
00:17:45de la majorité présidentielle depuis 2017 ?
00:17:47Ce bilan est bon pour vous ?
00:17:49Le bilan est bon.
00:17:51Et je crois que les Français ont oublié
00:17:53la raison pour laquelle on dit un président
00:17:54et pour laquelle on gouverne.
00:17:56On ne gouverne pas pour 6 mois ou pour un an
00:17:58et pour ses bienfaits personnels.
00:18:00On gouverne un pays pour les 10 ans,
00:18:02les 20 ans, les 30 ans à venir.
00:18:04Et je pense que les Français sont schizophréniques
00:18:06et sont des enfants gâtés
00:18:08qui ne se rendent pas compte de la chance
00:18:09qu'ils ont d'habiter dans un pays comme la France.
00:18:11C'est un pays formidable.
00:18:12On a énormément d'avantages.
00:18:14On en a trop, même.
00:18:15Moi, j'ai passé 20 ans de ma vie à l'étranger.
00:18:17Je suis rentrée en France parce que j'aime mon pays.
00:18:19Et pendant des années, je ne voulais pas y rentrer.
00:18:21Et je n'étais pas fière d'être française.
00:18:23Et après avoir passé 10 ans en Irlande
00:18:25et 5 ans aux États-Unis,
00:18:27je peux vous assurer que je sais
00:18:29la chance que j'ai d'être française
00:18:30et de vivre dans ce pays.
00:18:31Et les Français n'ont pas cette visibilité
00:18:33et cette vision de la France.
00:18:35Aller aux extrêmes,
00:18:37ça ne changera rien.
00:18:39Les gens qui vous parlent en ce moment
00:18:41vous font des fausses promesses.
00:18:43Et dans 6 mois ou dans un an,
00:18:45les mêmes personnes qui vous disent aujourd'hui
00:18:47Jordan Bardella est formidable et il va changer notre vie,
00:18:49ils vous appelleront pour vous dire à quel point
00:18:51ils sont déçus.
00:18:53Prenez le temps de lire et d'écouter
00:18:55et de vous intéresser un tout petit peu
00:18:57à la politique et à l'économie
00:18:59pour comprendre comment on gouverne un pays
00:19:01et ce qu'il fait pour vous aujourd'hui.
00:19:03François, c'est Marie-Ève qui parle d'Alsace.
00:19:05François, vous nous avez dit tout à l'heure
00:19:07que vous, vous avez envie de voter.
00:19:09Vous allez voter Jordan Bardella.
00:19:11Jordan Bardella RN
00:19:13dimanche aux législatives.
00:19:15Qu'est-ce qui vous conduit à cela ?
00:19:17C'est la politique migratoire
00:19:19menée par la majorité
00:19:21présidentielle
00:19:23qui vous conduit à voter RN ?
00:19:25Ce qui me conduit à ça, ce sont toutes les décisions
00:19:27même qui ont été prises dernièrement.
00:19:29J'en prendrai une en particulier.
00:19:31Tout clandestin qui rentre en France
00:19:33a le droit d'être juridictionnel.
00:19:35Excusez-moi, il va pleuvoir.
00:19:37Alors que quand vous-même
00:19:39vous demandez, on vous fait des mains
00:19:41et des pieds pour vous dire
00:19:43que vous n'avez pas le droit. C'est pareil pour
00:19:45l'aide sociale et l'aide médicale.
00:19:47Les Français paient
00:19:49des mutuelles et à chaque fois qu'ils vont
00:19:51se faire soigner, on leur demande des suppléments
00:19:53d'honoraires. Je connais une
00:19:55personne qui lâche pour un traitement
00:19:57de cancer et est en train de lâcher
00:19:59près de 800 euros supplémentaires.
00:20:01Et pourtant, elle paie une mutuelle.
00:20:03C'est ces choses-là qui font
00:20:05qu'aujourd'hui, j'ai envie que ça se change.
00:20:07Marie-Ève,
00:20:09est-ce qu'il ne s'est pas un peu
00:20:11planté sur certains points
00:20:13Emmanuel Macron ?
00:20:15Je pense effectivement à la maîtrise
00:20:17des flux migratoires sur ces sujets
00:20:19régaliens. On lui a beaucoup reproché
00:20:21comme dans de grandes
00:20:23démocraties comme le Canada,
00:20:25on lui a reproché de ne pas avoir
00:20:27de véritable politique en matière
00:20:29de maîtrise des flux migratoires.
00:20:31En matière d'immigration, en matière de
00:20:33sécurité aussi. Moi je suis désolée quand là
00:20:35on voit des jeunes gens à 13 ans qui
00:20:37veulent une petite fille de 12 ans.
00:20:39C'est inconcevable pour moi de me dire que
00:20:41ces enfants, on ne va pas
00:20:43les punir. Ce n'est pas possible.
00:20:45Donc oui, évidemment, il y a encore des choses
00:20:47à faire. Mais regardez à quel point c'est
00:20:49compliqué de gouverner en France et de changer les choses.
00:20:51À chaque fois, les gens se disent, ah oui, nous
00:20:53on est prêts à faire des efforts et à changer des choses
00:20:55et à modifier les lois.
00:20:57D'une, c'est extrêmement compliqué de modifier
00:20:59quoi que ce soit dans la loi française parce qu'on a une administration
00:21:01qui est tellement compliquée
00:21:03et tellement lourde et ça met tellement de temps
00:21:05à changer quoi que ce soit, que c'est très compliqué.
00:21:07Et au moindre petit changement,
00:21:09qu'est-ce que font les gens ? On se met en grève.
00:21:11Ah ben non, finalement, on va changer
00:21:13l'argent de la retraite. Ah ben non, on ne touche pas
00:21:15à mes petits avantages. Chacun regarde
00:21:17son petit nombril et on ne voit pas
00:21:19l'intérêt commun. Et ça, ça commence à devenir
00:21:21une plaine dans ce pays et on n'arrive
00:21:23jamais à rien changer.
00:21:25Et vous verrez que Bardella ou Mélenchon,
00:21:27que ce soit à la gauche, l'extrême gauche
00:21:29ou l'extrême droite, seront confrontés
00:21:31aux mêmes difficultés
00:21:33et aux mêmes challenges pour gouverner ce pays.
00:21:35Et ça va être le chaos pendant
00:21:37deux ans. Et moi, je pense que jusqu'à
00:21:392027, il ne se passera rien
00:21:41qui va changer le pays fondamentalement.
00:21:43Marie-Ève, c'est une femme déterminée.
00:21:45Merci Marie-Ève, merci François.
00:21:47Dans un instant, c'est Pierre qui m'appelle
00:21:49de quel coin de France ? Bonjour Pierre.
00:21:51Bonjour Eric. Moi, je vous appelle
00:21:53de Chartres. En l'occurrence, je suis après
00:21:55Beaune parce que j'ai pris une sauvette de vacances.
00:21:57Mais il fait très chaud.
00:21:59Il fait chaud, vous êtes en Bourgogne alors, vers Beaune, c'est ça ?
00:22:01Je suis en Bourgogne, il fait très très chaud, absolument.
00:22:03Je vais m'arrêter pour vous écouter.
00:22:05Formidable. Vous aurez le micro dans une minute.
00:22:07A tout de suite, Pierre. Merci.
00:22:09Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:22:11ou appelez-nous au 3210.
00:22:1350 centimes la minute.
00:22:1513h, 14h30
00:22:17Les auditeurs ont la parole
00:22:19avec Eric Brunet sur RTL.
00:22:21Eh bien, un grand
00:22:23bonjour à toute l'équipe d'RTL. Bonjour
00:22:25Monsieur Brunet. Eh bien, pour moi,
00:22:27le seul premier ministre que je vois, c'est
00:22:29Monsieur Julien Courbet. Parce qu'il sort quand même
00:22:31pas mal de monde de la panade tous les jours
00:22:33et tous ces beaux ministres qu'on voit,
00:22:35on n'en voit pas bien de ce qu'ils font.
00:22:37Et je pense pas qu'ils aient bien sorti du monde de la panade.
00:22:39Eh bien, si Monsieur Courbet était pas là,
00:22:41je pense qu'il y aurait encore beaucoup de gens
00:22:43dans la mouise, en parlant poliment.
00:22:45Je vous remercie. J'espère que mon message passera.
00:22:47Et à bientôt.
00:22:49Eh bien, voilà.
00:22:51Julien Courbet à Matignon.
00:22:53C'est Christian qui nous laisse ce message.
00:22:55Pourquoi pas, Julien Courbet ?
00:22:57Je suis pas certain qu'il soit tout à fait déterminé
00:22:59à se lancer dans une carrière de politique.
00:23:01Julien Courbet, mais
00:23:03pourquoi pas, mesdames, messieurs.
00:23:05L'avantage, c'est qu'on connaîtrait son ministère assez rapidement.
00:23:07C'est de commun. C'est tous ceux qui sont avec lui.
00:23:09Sa bande, je l'embrasse
00:23:11très fort, Julien. S'il veut nous appeler, d'ailleurs,
00:23:13le 3210 est ouvert et il est
00:23:15le bienvenu. Mais voilà,
00:23:17il y a quelque part un auditeur
00:23:19qui veut Courbet à Matignon.
00:23:21Pierre est avec nous, mon cher Pierre.
00:23:23Bonjour. Bonjour, Eric.
00:23:25Bon. Qui voulez-vous envoyer
00:23:27à Matignon, vous, dimanche ?
00:23:29Alors, qui je veux, qui j'aimerais,
00:23:31je préférerais que je me rapprochais plus
00:23:33de Gabriel Attal, moi, parce que, voilà.
00:23:35Mais
00:23:37quand j'ai appelé tout à l'heure, c'était pour
00:23:39livrer ma petite analyse, je dirais
00:23:41une petite approche un peu pragmatique des choses, parce que
00:23:43je suis persuadé que ce sera
00:23:45le Bardella, en fait, le
00:23:47Rassemblement National qui fera un gros score.
00:23:49La raison, elle est simple. Je suis médecin.
00:23:51J'ai la chance de travailler et en milieu
00:23:53de ruralité et un peu en ville, à Chartres,
00:23:55en libéral et à l'hôpital. Donc, j'ai
00:23:57un panel de patients, quand même, qui couvrent,
00:23:59j'ai envie de dire, toute la population, des ouvriers,
00:24:01des agriculteurs, beaucoup d'agriculteurs en Beauce
00:24:03quand même, et dans le Perche.
00:24:05Et le dénominateur commun,
00:24:07le truc
00:24:09qui énerve tout le monde, c'est l'insécurité.
00:24:11Donc, je me suis fait ma petite idée
00:24:13en me convainquant que c'est vraiment
00:24:15la chose qui
00:24:17va faire basculer
00:24:19au profit de Jordan Bardella
00:24:21l'élection prochaine.
00:24:23Tout le monde est touché par ça.
00:24:25Des exemples, il y en a toutes les semaines.
00:24:27La semaine dernière encore, un petit couple
00:24:29de personnes âgées vont faire les courses au supermarché
00:24:31et reviennent, la maison est retournée.
00:24:33Un agriculteur, il y a 15 jours,
00:24:35la grande journalisée, on lui a piqué son tracteur
00:24:37et son matériel délagage.
00:24:39Une grand-mère que j'ai vue
00:24:41la semaine dernière, ma petite-fille, en sortant de la
00:24:43gare, s'est fait embêter par des jeunes.
00:24:45Point d'exclamation, entre parenthèses.
00:24:47C'est quelque chose
00:24:49que je sens comme ça. Alors, est-ce que c'est bien
00:24:51ou pas bien ?
00:24:53Je pense que ça risque d'être la pagaille, effectivement.
00:24:55Je ne sais plus qui l'avait dit, Marie-Ève
00:24:57ou je ne sais qui,
00:24:59mais je me sens plus
00:25:01proche, in fine, de Gabriel Attal.
00:25:03Alors, moi, mon ADN, c'est les républicains.
00:25:05J'ai toujours été républicain.
00:25:07J'ai toujours aimé Sarkozy, j'ai voté Balamé aux
00:25:09dernières élections. Vous pouvez imaginer
00:25:11les arrois qui s'emparent de moi en ce moment.
00:25:13Franchement, quand on voit
00:25:15Sioty partir et puis
00:25:17les barons qui
00:25:19se rebellent contre Sioty,
00:25:21c'est un peu compliqué.
00:25:23Vous étiez, sur le plan intellectuel
00:25:25et philosophique, favorable à une alliance
00:25:27RN-LR
00:25:29ou pas, vous ?
00:25:31Sur certains
00:25:33sujets, oui. D'autres, non.
00:25:35Là, on n'a pas le choix. Alliance électorale
00:25:37ou pas, pour la survie du parti ?
00:25:39Mais, on est...
00:25:41Je pense que...
00:25:43Je pencherais plus...
00:25:45Oui, je serais plus siotiste, dans le fond.
00:25:47Je serais plus siotiste.
00:25:49Je serais plus siotiste. Mais je suis très
00:25:51ennuyé, je suis très ennuyé, parce que nous, au second
00:25:53tour, on risque d'avoir le RN face au Front
00:25:55Populaire, vous comprenez ?
00:25:57Et alors, là, moi, c'est tout sauf
00:25:59Mélenchon.
00:26:01Alors, vous, le LR
00:26:03que vous êtes, historique,
00:26:05si, au deuxième tour, chez vous, on a
00:26:07RN contre LFI
00:26:09ou contre Nouveau Front Populaire,
00:26:11c'est quoi ? Eh bien, j'hésite entre
00:26:13le Nini ou RN. Mais, aujourd'hui,
00:26:15je serais plus RN.
00:26:17Et je ne suis pas le seul à penser ça,
00:26:19c'est assez curieux. Parce que,
00:26:21quand j'interroge certains patients,
00:26:23ceux qui étaient traditionnels LR, il y en a beaucoup,
00:26:25les agriculteurs,
00:26:27c'était Chirac,
00:26:29c'était tout ça, quand même. Il y en a beaucoup
00:26:31qui veulent voter RN, dès le premier tour,
00:26:33pour ne pas avoir Mélenchon.
00:26:35C'est assez curieux, comme
00:26:37raisonnement. Mais bon, on l'entend.
00:26:39Thomas Desprez, c'est vrai,
00:26:41Mélenchon joue comme un...
00:26:43Il est farouche, beaucoup.
00:26:45Mais, c'est intéressant, la détresse
00:26:47de cet électeur LR.
00:26:49Il faut quand même imaginer que les LR, depuis
00:26:517 ans, sont
00:26:53tiraillés entre,
00:26:55d'un côté, devoir rejoindre ou pas
00:26:57Emmanuel Macron. C'est le choix qu'a fait
00:26:59à l'époque, Édouard Philippe, Bruno Le Maire,
00:27:01Gérald Darmanin, un certain nombre de poids lourds
00:27:03quand même, des Républicains. Et puis,
00:27:05de l'autre côté, ceux qui, maintenant, décident
00:27:07de rejoindre Marine Le Pen. Enfin, il faut imaginer,
00:27:09quand même, ils étaient assis sur
00:27:11un tas d'or, les Républicains.
00:27:13Les candidatures de Nicolas Sarkozy,
00:27:15même de François Fillon, c'était quand même des
00:27:17candidatures qui amenaient
00:27:19plus de 15% à l'élection
00:27:21présidentielle. Et regardez, Valérie Pécresse,
00:27:23elle a fait moins de 5%.
00:27:25Donc, bien sûr, on a un peu l'impression
00:27:27que les électeurs des LR ont même
00:27:29perdu leur maison, en quelque sorte,
00:27:31à l'image des cadres du parti qui ont
00:27:33perdu leur siège. Donc, tout ça est très,
00:27:35très compliqué pour se retrouver. Est-ce qu'aujourd'hui,
00:27:37LR est mort,
00:27:39comme l'a dit ce matin
00:27:41l'ancien député
00:27:43Aurélien Pradié, qui quitte les
00:27:45Républicains en disant, de toute façon, la maison est morte ?
00:27:47C'est compliqué, hein, aujourd'hui,
00:27:49de se positionner. – Et on verra dimanche
00:27:51si, d'abord, on verra dimanche si les LR
00:27:53font un bon score.
00:27:55On verra également si,
00:27:57parce que les chefs du parti ont condamné
00:27:59Éric Ciotti, bien sûr.
00:28:01Mais peut-être que, dans les urnes,
00:28:03les députés de l'alliance
00:28:05RN-LR vont peut-être
00:28:07faire des bons résultats. Parce qu'on nous dit que,
00:28:09sur le terrain, beaucoup de
00:28:11LR, comme Pierre, avec qui nous parlons
00:28:13en ce moment, envisagent
00:28:15de voter pour, soit l'ERN,
00:28:17soit l'alliance LR-RN. – Oui, alors, il faut
00:28:19quand même être capable de faire
00:28:21la différence. Dans ces 69
00:28:23députés,
00:28:25dans ces 69 candidats pour devenir député
00:28:27soutenus par l'ERN et LR,
00:28:29il n'y a pas beaucoup
00:28:31de LR,
00:28:33des pontes, des républicains,
00:28:35à part Éric Ciotti. – Oui, c'est vrai. On verra
00:28:37les électeurs, maintenant. – On verra le choix
00:28:39que feront les électeurs. Mais, après tout,
00:28:41des électeurs qui avaient prévu de voter RN
00:28:43et qui se retrouvent avec RN plus
00:28:45Ciotti, écoutez, oui, ils y vont.
00:28:47Et je suis allé regarder,
00:28:49pendant qu'on se parlait tout à l'heure, pendant la pub,
00:28:51les 69 circonscriptions.
00:28:53C'est très bien fait, il y a plusieurs sites
00:28:55internet qui font des comparatifs
00:28:57des élections européennes. Dans ces 69
00:28:59circonscriptions, avec des candidats LR,
00:29:01RN, le RN fait quasiment
00:29:03plus de 30%
00:29:05dans toutes les circonscriptions où il y a ces candidats.
00:29:07Déjà aux européennes. Donc, on peut
00:29:09imaginer qu'il y aura des très bons scores pour ces candidats,
00:29:11oui. – Bonne information, en tout cas.
00:29:13Je voudrais que nous saluions Olivier.
00:29:15Bonjour, mon cher Olivier. – Oui,
00:29:17bonjour Éric, bonjour à tous. – Un seul mot,
00:29:19un nom, qui voulez-vous envoyer
00:29:21un matignon, vous, Olivier ?
00:29:23– Alors, moi, c'est bizarre, c'est Bruno
00:29:25Rotaillot. – Ah, Bruno Rotaillot,
00:29:27restez avec nous, vous allez nous expliquer ça.
00:29:29À tout de suite.
00:29:31Jusqu'à 14h30,
00:29:33Éric Brunet vous
00:29:35donne la parole sur RTL.
00:29:37Éric Brunet,
00:29:39les auditeurs ont la parole
00:29:41sur RTL. – Bonjour
00:29:43à tous, coucou Éric.
00:29:45Eh bien, c'est une
00:29:47auditrice de
00:29:49Royal Malmaison qui vous dit
00:29:51qu'elle va voter
00:29:53pour JB parce qu'elle aime beaucoup
00:29:55le whisky et j'aime aussi
00:29:57le personnage qui est calme
00:29:59et pondéré.
00:30:01Voilà. Eh bien, trêve de
00:30:03plaisanterie, je vous souhaite une
00:30:05très bonne journée. Au revoir.
00:30:07Anne-Marie,
00:30:09JB, c'est pas
00:30:11JB le whisky, c'est Jordan Bardella.
00:30:13J'ai déchiffré, j'ai eu quelques instants où je me suis
00:30:15interrogé. J'ai croisé ce matin une
00:30:17dame dans la rue, elle m'a dit « vous allez RTL
00:30:19travailler ? ». Oui, oui. Ah, il faut bien
00:30:21dire que moi je veux Robert
00:30:23Bénard comme Premier ministre, c'est intéressant.
00:30:25Alors, il y a quand même une chose,
00:30:27Thomas Desprez, moi je m'en
00:30:29rends compte en faisant « Les auditeurs ont la parole
00:30:31tous les jours », il y a quand même une
00:30:33droitisation de la vie politique
00:30:35française, c'est fou.
00:30:37Y compris d'ailleurs les électeurs
00:30:39d'Emmanuel Macron, ceux qui à l'origine
00:30:41étaient de gauche, qui ont
00:30:43voté Macron. – Ça fait des années en réalité.
00:30:45– Moins nombreux. – Ça fait des années en réalité, même
00:30:47ce qu'on pouvait considérer comme pendant un moment
00:30:49étant le centre de la gauche,
00:30:51même à l'époque, Manuel Valls,
00:30:53François Hollande,
00:30:55certains considèrent qu'eux-mêmes ont glissé vers la
00:30:57droite. Donc en fait, on a une vie politique
00:30:59globalement qui a glissé vers la droite
00:31:01à tel point que certains expliquent même que
00:31:03ceux qui étaient à l'extrême droite sont en train de rebasculer
00:31:05de l'autre côté avec des programmes économiques d'extrême gauche.
00:31:07Donc finalement, l'échiquier politique
00:31:09aujourd'hui ne veut plus dire grand-chose.
00:31:11– Victor, qu'est-ce qu'on nous dit au Standard ?
00:31:13– Ce qu'on nous dit sur notre application RTL et sur notre
00:31:15page Facebook, on commence avec Grégory.
00:31:17« Mon choix a été fait depuis longtemps,
00:31:19le débat d'hier était inaudible,
00:31:21la plupart du temps ça s'invectivait comme des gamins
00:31:23dans une cour d'école. France nous dit qu'elle
00:31:25votera comme aux européennes et puis Martine nous
00:31:27dit il y a longtemps qu'elle ne s'inflige plus
00:31:29ces faux débats télévisés qui
00:31:31ressemblent davantage à un pugilat.
00:31:33Et puis après 14h, Eric, on est à
00:31:35un mois des Jeux Olympiques et pour l'occasion
00:31:37Isabelle Langer sera en direct depuis
00:31:39l'Incept avec Boris Diot,
00:31:41ancienne internationale de basket, champion de
00:31:43NBA en 2014, champion de France
00:31:452001 et 2003. Venez
00:31:47poser vos questions au 3210,
00:31:49comment se préparent ces sportifs
00:31:51à un mois des Jeux Olympiques ? Le Standard est ouvert.
00:31:53– Très bien, mesdames,
00:31:55messieurs, je passe la parole à,
00:31:57je ne sais pas comment on dit, à un retailliste.
00:31:59Olivier veut porter
00:32:01à Matignon dimanche
00:32:03Bruno Retailleau.
00:32:05Là, ça va être difficile parce que
00:32:07Bruno Retailleau, ça voudrait dire
00:32:09un carton de LR.
00:32:12– Oui, tout à fait,
00:32:14ça semble un peu
00:32:16utopique, mais
00:32:18moi, je suis LR
00:32:20historique, je précise,
00:32:22non RN
00:32:24LR. – Canal historique
00:32:26contre l'Alliance avec les
00:32:28lupénistes, c'est ça ? – Oui, tout à fait,
00:32:30tout à fait, tout à fait.
00:32:32– Franchement, Olivier, vous devez
00:32:34avoir des nuits blanches parce que c'est
00:32:36tellement dur cette
00:32:38chute d'un parti de gouvernement
00:32:40LR qui est devenu aujourd'hui un petit
00:32:42parti, voilà, un petit parti.
00:32:44– Non, mais j'ai les bras qui tombent,
00:32:46j'ai les bras qui tombent, je suis
00:32:48nabré, je suis...
00:32:50En plus, ce matin, j'ai appris la démission
00:32:52d'Aurélien Tradier que j'ai rencontré
00:32:54plusieurs fois aussi, qui est
00:32:56quelqu'un de très, très, très bien.
00:32:58J'ai des bras qui tombent,
00:33:00je vois ce...
00:33:02le parti, pardon, excusez-moi, le parti
00:33:04auquel j'adhère depuis de
00:33:06nombreuses années se déliter
00:33:08petit à petit.
00:33:10Donc voilà, je dis Bruno Retailleau
00:33:12parce que, bon, j'ai eu l'occasion de le rencontrer
00:33:14aussi plusieurs fois et c'est quelqu'un qui
00:33:16est droit dans ses bottes, c'est pas la droite
00:33:18molle, c'est pas la droite
00:33:20dure, c'est la droite
00:33:22normale, voilà.
00:33:24– Merci,
00:33:26merci mon cher Olivier, je vais faire tourner la parole
00:33:28et alors Dominique n'est pas content, j'ai commencé l'émission
00:33:30avec Dominique qui était
00:33:32électeur de la France Insoumise
00:33:34et qui, lui, voulait
00:33:36porter à Matignon
00:33:38Manuel Bompard et c'est vrai,
00:33:40je vais pardonner la parole, pardon, j'ai été pris dans le tumulte.
00:33:42Dominique, vous êtes là ?
00:33:44– Oui, oui, je suis là.
00:33:46– Pardonnez-moi, ça m'arrive Dominique, parfois il y a
00:33:48beaucoup d'auditeurs et je suis un peu paumé,
00:33:50je vous avais dit que je reviendrais vers vous. Vous avez vu ?
00:33:52Adrien Quatennens,
00:33:54parlementaire de la France Insoumise,
00:33:56bien connu, a envoyé
00:33:58un tweet très dur
00:34:00à...
00:34:02à Ruffin,
00:34:04il lui dit...
00:34:06parce que Ruffin a critiqué
00:34:08Jean-Luc Mélenchon et Adrien Quatennens
00:34:10défend Jean-Luc Mélenchon et il lui dit
00:34:12c'est plus du melon là,
00:34:14c'est une pastèque, attention,
00:34:16à force de gonfler, ça va exploser,
00:34:18il écrit à Ruffin, si Mélenchon
00:34:20et la
00:34:22France Insoumise ne t'avaient pas investi,
00:34:24tu n'existerais pas.
00:34:26Et aujourd'hui, tirer contre lui,
00:34:28c'est ton assurance vie, si belle soit-elle,
00:34:30la Picardie n'est pas le pays.
00:34:32Rejoins le Rassemblement National
00:34:34direct, c'est toujours Quatennens
00:34:36qui dit ça à François Ruffin,
00:34:38on gagnera du temps et de l'énergie.
00:34:40Eh bien dis donc, Dominique, c'est chaud, on n'est pas
00:34:42loin de la scission, il paraît, au sein de la France Insoumise.
00:34:44Oui, mais
00:34:46dans le front populaire,
00:34:48vous ne parlez que de la France Insoumise,
00:34:50mais il y a d'autres personnes.
00:34:52Et voilà, donc il faut aussi...
00:34:54Quatennens, le problème, c'est qu'il a
00:34:56été condamné,
00:34:58maintenant, il a été poussé vers
00:35:00la porte.
00:35:02Adrien Quatennens qui devait être candidat et qui a renoncé
00:35:04à ses élections législatives.
00:35:06Oui, il a renoncé, on verra qui,
00:35:08il a été poussé vers la porte quand même.
00:35:10Je pense que ça aurait été difficile d'abord
00:35:12pour lui de tenir un débat,
00:35:14parce que, voilà, avec sa
00:35:16condamnation, je pense que
00:35:18le RN et les LR que ça,
00:35:20ça serait donné à devoir déployer.
00:35:22Donc pour lui, débattre sur le
00:35:24front et sur la forme, ça aurait été difficile
00:35:26avec la
00:35:28cuisine...
00:35:30Je suis d'accord avec vous,
00:35:32Dominique, mais ce n'est pas le sujet.
00:35:34Ce sujet, je trouve, c'est qu'on voit
00:35:36se dessiner une fracture, peut-être
00:35:38même une scission dans la France Insoumise
00:35:40entre les Mélenchonistes et ceux
00:35:42qui sont pour François Ruffin, c'est tout.
00:35:44Oui, tout à fait, mais vous avez raison.
00:35:46De toute façon, je vais vous dire, je fais partie des gens qui disent
00:35:48que Mélenchon est un militaire.
00:35:50Parce que Mélenchon, c'est une machine à perdre.
00:35:52À un moment donné, quand vous prenez
00:35:54par exemple à Saint-Denis, où vous avez
00:35:56Corbière, qui est élu du premier tour
00:35:58en 2002,
00:36:00et qu'on l'évince, parce que
00:36:02M. Mélenchon a décidé qu'il
00:36:04n'était pas...
00:36:06Comment dirais-je...
00:36:08À son goût.
00:36:10Je veux dire, moi, pour moi, très honnêtement...
00:36:12Mais c'est intéressant, parce que vous, vous êtes
00:36:14un électeur du Nouveau Front Populaire
00:36:16et vous avez conscience de cela,
00:36:18c'est-à-dire que Jean-Luc Mélenchon
00:36:20est devenu un boulet, un handicap
00:36:22pour la gauche française.
00:36:24Tout à fait. Et là,
00:36:26aujourd'hui, à chaque fois qu'il
00:36:28est possible, de toute façon, moi, je vois autour de moi...
00:36:30J'ai beaucoup, beaucoup de gens qui me disent
00:36:32que j'hésite Front Populaire,
00:36:34parce qu'on nous parle de Mélenchon en permanence.
00:36:36Et c'est vrai que, dans le Front Populaire,
00:36:38il y a d'autres personnes. Il y a des gens qui sont
00:36:40beaucoup plus...
00:36:42qui sont valables.
00:36:44Et c'est vrai que Mélenchon, il ferait mieux de se perdre.
00:36:46Moi, très honnêtement, je pense qu'il ferait mieux de se perdre.
00:36:48Par contre,
00:36:50excusez-moi, mais juste une chose.
00:36:52Quand j'entends les
00:36:54arguments des gens qui disent
00:36:56que c'est le Front National parce qu'il faut les essayer,
00:36:58parce que ceci, parce que cela,
00:37:00je me rappellerais quand même que le Front National,
00:37:02l'extrême droite,
00:37:04on l'a essayé en
00:37:0640 avec l'État.
00:37:08On a vu ce que ça a donné. Et on voit bien
00:37:10ce que ça donne dans les autres pays,
00:37:12l'extrême droite. Et puis, je vous rappelle aussi...
00:37:14Ce n'est pas tout à fait la même chose, quand même. Le RN de 2024
00:37:16n'est pas vraiment...
00:37:18Dominique, justement, une question très rapide.
00:37:20Vos proches, qui, justement, ne veulent plus de la France insoumise,
00:37:22ils vont voter pour qui, alors ?
00:37:24Non, vous voyez comment
00:37:26vous interprétez les propos ?
00:37:28Je ne dis pas qu'ils ne vont pas voter
00:37:30Front Populaire parce qu'ils
00:37:32hésitent à voter Front Populaire
00:37:34à cause de Mélenchon, mais ils resteront
00:37:36Front Populaire quand même. Mais c'est vrai
00:37:38qu'ils se posent des fois la question en se disant
00:37:40qu'ils feraient mieux de se taire parce qu'ils fatiguent
00:37:42le monde avec ces grands vers
00:37:44et ils n'avancent pas.
00:37:46Et il fait pour moi...
00:37:48Si on a perdu les dernières législatives,
00:37:50c'est parce qu'il est arrivé en disant
00:37:52vous allez m'élire Premier ministre.
00:37:54C'est pas vrai, les gens ne voulaient pas
00:37:56de Mélenchon Premier ministre.
00:37:58Il a quand même fait un score
00:38:00incroyable, un score record
00:38:02et qui lui donne aujourd'hui
00:38:04ce magistère sur la gauche française.
00:38:06Qu'on le veuille ou non, c'est bien de taper sur Mélenchon,
00:38:08j'entends beaucoup ça, mais celui
00:38:10qui fait des gros scores à gauche
00:38:12après
00:38:14François Hollande,
00:38:16après la Hollandie, on va dire,
00:38:18après la parenthèse de Hollande,
00:38:20c'est lui, c'est lui, c'est lui.
00:38:22Aujourd'hui, on n'a pas fait mieux.
00:38:24Il y a les 13% de gauche
00:38:26dans l'Union Européenne.
00:38:28Au présidentiel,
00:38:30effectivement,
00:38:32il fait un gros score,
00:38:34mais pas aux législatives
00:38:36parce que chacun a été de son côté.
00:38:38Et la NUPES également aux législatives.
00:38:40La NUPES aux législatives.
00:38:42Oui, c'est une machine.
00:38:44Ils savent, non mais,
00:38:46ils sont disruptifs, vous pouvez dire ce que vous voulez,
00:38:48dans la France insoumise,
00:38:50on sait faire de la politique. Ils savent en faire.
00:38:52Ils ont un sens politique très fin,
00:38:54très, voilà,
00:38:56ils ont l'art et la manière de faire de la politique,
00:38:58ce qui n'est pas forcément le cas de
00:39:00toutes les formations qui sont aujourd'hui dans le Nouveau Front Populaire,
00:39:02que vous le vouliez ou non.
00:39:04Là, je ne parle pas d'idéologie, d'idée, Dominique.
00:39:06Bon, en tout cas, voilà,
00:39:08beaucoup d'électeurs de la gauche
00:39:10qui vont voter à gauche, mais qui sont un peu
00:39:12embarrassés quand même par la personnalité de Jean-Luc Mélenchon.
00:39:14Mesdames, Messieurs, il est 13h50, que se passe-t-il là ?
00:39:16Vous pouvez me dire,
00:39:18en régie, ce qui se passe ?
00:39:20Et bien, voilà,
00:39:22c'est la pub, on se retrouve dans une minute. Merci.
00:39:36Bon, les amis, il faudrait dire à Didier
00:39:38de Chartres, qui est venu nous voir aujourd'hui
00:39:40à RTL, les auditeurs ont la parole,
00:39:42il est pâtissier, il nous a amené des gâteaux, on va lui dire
00:39:44de rentrer avec ses gâteaux dans le studio, si vous voulez bien,
00:39:46parce que j'en ai marre de les voir à travers la vitre, mes gâteaux.
00:39:48Oh, oh, on a des cadences infernales,
00:39:50on a le droit de manger, aussi, dans les auditeurs
00:39:52ont la parole. Faites entrer Didier avec son
00:39:54crumble, j'ai vu des framboises aussi, là,
00:39:56émerger sur le dessus du panier.
00:39:58Si on peut les faire rentrer dans le studio,
00:40:00merci. Bruno,
00:40:02bonjour, mon cher Bruno.
00:40:04Oui, bonjour, bon appétit.
00:40:06Merci beaucoup, on n'a pas encore commencé,
00:40:08je vous dirai ce que ça donne. C'est pas grave.
00:40:10Vous avez déjeuné, vous ?
00:40:12Oui, c'est fait.
00:40:14Enlevez-le au parleur, Bruno,
00:40:16de votre téléphone. Ah ben là, c'est mieux, là.
00:40:18C'est un peu mieux, là. Je vous entends un peu plus près.
00:40:20Voilà, c'est mieux.
00:40:22Alors, Eric,
00:40:24je suis tout ouïe d'avoir tout entendu
00:40:26depuis le début de votre émission,
00:40:28mais ce qui m'a fait plaisir de ce matin,
00:40:30c'est d'avoir entendu
00:40:32l'émission politique qu'il y a eu
00:40:34avec Julien Courbet et les autres. Ça a mis
00:40:36des choses en place. J'espère que les Français
00:40:38écoutent,
00:40:40continueront à écouter ce qui est dit,
00:40:42parce qu'il y a des vérités qui sortent.
00:40:44Premièrement, il faut rappeler aux Français
00:40:46ce que c'est qu'un front populaire.
00:40:48Rappelez-vous, on ne peut pas se rappeler,
00:40:50mais j'étais trop jeune, ce que c'est qu'un front populaire
00:40:52et là où il nous a conduits.
00:40:54Là où il nous a conduits. Ensuite...
00:40:56Vous dites que vous, vous faites partie
00:40:58de ceux qui pensent, et ils sont
00:41:00nombreux, il y en a,
00:41:02que le front populaire, qui est une grande
00:41:04utopie, en 1936,
00:41:06généreuse, etc., nous a conduits
00:41:08en désarmant la France à la seconde
00:41:10guerre mondiale, c'est ce que vous voulez dire ?
00:41:12On est sur la même conduite.
00:41:14Et on n'a pas attendu le front populaire
00:41:16nouveau pour être en désarmement.
00:41:18Attention, la chute
00:41:20du mur de Berlin, ainsi de suite, a fait
00:41:22que l'utopie a continué. Et aujourd'hui
00:41:24on est au pied du mur. Parce qu'il y en a
00:41:26qui nous attend en 2027.
00:41:28Et donc, aujourd'hui,
00:41:30le grand désastre, c'est qu'encore
00:41:32ce matin, je discutais avec des agriculteurs
00:41:34et syndicalistes et autres
00:41:36de tous bords, attention,
00:41:38si le temps qu'on a aujourd'hui continue
00:41:40sur trois ans, on ne sait pas
00:41:42comment on va faire du pain demain.
00:41:44Déjà d'une, et deux, ils n'en parlent pas.
00:41:46Bruno, je vous interromps, mais je vous rends le micro,
00:41:48vous allez voter qui dimanche ?
00:41:50Alors, nous, chez nous, traditionnellement,
00:41:52nous sommes de droite.
00:41:54Alors, les candidats chez nous de droite,
00:41:56généralement, on prend
00:41:58les candidats qui sont du cru
00:42:00de chez nous, et qui sont
00:42:02de droite, et qui
00:42:04nous rapprochent. C'est-à-dire,
00:42:06nous sommes des traditionnels
00:42:08catholiques, d'accord ?
00:42:10Et nous sommes, toujours
00:42:12traditionnellement, pour nos
00:42:14candidats, et qui se rapprochent de nous,
00:42:16et qui nous font une grande confiance.
00:42:18Alors, ça veut dire LR ?
00:42:20Oui, oui, oui.
00:42:22Moi, je suis un ancien du RPR.
00:42:24Donc, ça ne remonte pas loin.
00:42:26Les républicains.
00:42:28Mais, on a aussi
00:42:30une candidate qui,
00:42:32chez nous, dans la 6ème
00:42:34circonscription,
00:42:36qui est Mme Charlotte Lecoq,
00:42:38qui a très bien incarné, après,
00:42:40bien sûr, son prédécesseur,
00:42:42et qui a fait du très bon travail
00:42:44au niveau de l'Assemblée Nationale,
00:42:46et dans un ministère.
00:42:48On ne va pas rentrer dans la politique locale.
00:42:50Et là, dimanche, vous allez voter pour un candidat quoi ?
00:42:52LR ?
00:42:54Oui, à droite, tout.
00:42:56Vous avez, donc, une proposition
00:42:58LR, dans votre circonscription.
00:43:00Très bien, Bruno.
00:43:02Donc, vous, le sens,
00:43:04vous aviez l'air un peu alarmé, tout à l'heure.
00:43:06C'était quoi,
00:43:08votre inquiétude ? C'est les extrêmes ?
00:43:10C'est la gauche ?
00:43:12C'est l'ERN ? C'est la météo
00:43:14pour le monde agricole ?
00:43:16Alors, c'est un tout.
00:43:18C'est un tout, mais quand on entend les débats
00:43:20qui sont lancés depuis
00:43:22plusieurs mois,
00:43:24voire quand on pense à une présidentielle
00:43:26de 27, alors que
00:43:28voilà quoi. Encore ce matin,
00:43:30certains parlaient, bon, 27 moins 27.
00:43:32On ne sait pas comment on sera en 27.
00:43:34Oui, et surtout que, franchement, Bruno,
00:43:36on ne sait même pas quand il y aura un nouveau
00:43:38président de la République en France.
00:43:40Ça sera peut-être bien avant
00:43:422027. On verra. Merci mon cher Bruno.
00:43:44Je voudrais faire un...
00:43:46Je voudrais repasser le micro à Marie-Ève qui attend tout à l'heure
00:43:48notre Alsacienne.
00:43:50Marie-Ève qui est avec nous,
00:43:52qui est formatrice, qui a vécu dans les pays anglo-saxons
00:43:54et qui nous disait tout à l'heure
00:43:56qu'elle en avait marre de la France quand je suis parti.
00:43:58Et quand je suis revenu d'Irlande, des Etats-Unis,
00:44:00je me suis rendu compte qu'on était dans le plus beau pays du monde
00:44:02et les Français devraient voyager un petit peu plus.
00:44:04Bon. Eh ben, vous voyez,
00:44:06on a eu du RN, on a eu
00:44:08de la France Insoumise,
00:44:10du Nouveau Front Populaire,
00:44:12des LR qui sont un peu veufs, là,
00:44:14de leur parti politique, Marie-Ève.
00:44:16Et vous, vous allez voter Macron dimanche.
00:44:18Oui, évidemment, c'est la beauté du débat politique.
00:44:20Heureusement qu'on a des idées différentes
00:44:22et qu'on ne vote pas tous pour la même chose
00:44:24parce que sinon, ce serait ennuyeux.
00:44:26Par contre, moi, je suis un petit peu comme le diteur précédent.
00:44:28Je suis plutôt de droite,
00:44:30voilà, fondamentalement.
00:44:32Donc, quand Éric Chotin
00:44:34a retourné sa veste
00:44:36et est allé voir Marine Le Pen,
00:44:38je vous avoue que j'ai eu un peu les boules
00:44:40pour vous le lire un peu familièrement.
00:44:42Et puis, voilà, Marion Maréchal
00:44:44qui retourne aussi voir Tata
00:44:46et qui abandonne notre amie...
00:44:48Zemmour.
00:44:50Voilà, Zemmour.
00:44:52Donc voilà, au final, on se rend compte
00:44:54que la place est quand même plutôt bonne
00:44:56s'ils y retournent tous.
00:44:58Mais oui, je suis un petit peu embêtée.
00:45:00Donc le dimanche,
00:45:02je sais, le dimanche d'après,
00:45:04si c'est extrême droite d'un côté
00:45:06et extrême gauche de l'autre,
00:45:08je ne sais pas.
00:45:10Bien, merci Marie-Ève.
00:45:12Ce sera peut-être le nini,
00:45:14il y a aussi le bulletin blanc qui existe
00:45:16pour ceux qui en ont besoin.
00:45:18Merci d'être resté avec nous, Thomas.
00:45:20On était avec votre auditeur qui a cité
00:45:22la sixième circonscription du Nord,
00:45:24pour être parfaitement en règle avec les règles électorales.
00:45:26Il a cité la candidate Renaissance,
00:45:28Charlotte Parmentier-Lecocq.
00:45:30On va également citer Marie-Hélène Quatreboeuf
00:45:32qui est candidate du RN.
00:45:34Jimmy Erotico qui est candidat des LR.
00:45:36Célia Pereira de la France Insoumise.
00:45:38Et Frédéric Barèze de Lutte Ouvrière.
00:45:40Voilà, ce sont les candidats
00:45:42de la circonscription. On est dans la sixième
00:45:44circonscription du Nord.
00:45:46Merci beaucoup, j'adore Jimmy Erotico.
00:45:48Il a un nom incroyable, ce candidat LR.
00:45:50Jimmy Erotico.
00:45:52Bon, Jean-Alphonse Richard,
00:45:54vous aussi, vous avez
00:45:56un nom incroyable.
00:45:58Mais vous n'êtes pas dans la sixième circonscription
00:46:00du Nord. Non, je suis dans la circonscription
00:46:02bien au-delà du Nord.
00:46:04Où va-t-on aujourd'hui dans le crime ?
00:46:06Aujourd'hui, on va aller
00:46:08près de Cherbourg, avec l'un des
00:46:10plus anciens colcays sur lequel
00:46:12travaille aujourd'hui le pôle judiciaire des Affaires Non Résolues.
00:46:14C'est l'affaire Antoinette Le Neveu.
00:46:16Elle a été assassinée
00:46:18à l'été 1983 dans sa petite maison.
00:46:20Je l'ai dit, c'est près de Cherbourg.
00:46:22Elle avait 80 ans. Elle a été décapitée.
00:46:24C'était une retraitée tranquille.
00:46:26Antoinette Le Neveu.
00:46:28Mais, dont le passé
00:46:30secret, caché, une vie familiale
00:46:32compliquée, va être
00:46:34disséquée au fil des années par les enquêteurs.
00:46:36Le secret de cette vie
00:46:38cache-t-il effectivement la mort
00:46:40d'Antoinette Le Neveu ? C'est possible.
00:46:42Son corps a été récemment
00:46:44exhumé, là, il y a
00:46:46quelques mois. Est-ce que ce corps va parler ?
00:46:4841 ans de mystère.
00:46:50C'est l'affaire que je vous raconte aujourd'hui.
00:46:52L'affaire Antoinette Le Neveu à 14h30
00:46:54sur RTL. Eh bien, nous serons là. Dans
00:46:56un instant, mesdames, messieurs, vous allez visiter
00:46:58l'INSEP et dans un instant, moi, je vais déguster
00:47:00des tartes avec vous. Que vous le vouliez ou non.
00:47:02A tout de suite.
00:47:04Retrouvez tous nos podcasts
00:47:06sur l'appli RTL.
00:47:10RTL.
00:47:12RTL. Il est 14h.
00:47:18Et c'est l'heure du rappel des titres avec Lisa Marie Marques
00:47:20Lisa Marie à la une. Nous sommes
00:47:22désormais à 4 jours du
00:47:24premier tour des législatives. Oui. Dernière
00:47:26ligne droite pour les candidats. Et dans la
00:47:28majorité présidentielle, on réfléchit
00:47:30déjà à la position à adopter
00:47:32lors du second tour en cas
00:47:34de duel entre le Rassemblement National
00:47:36et le Nouveau Front Populaire. Et pour
00:47:38l'instant, la ligne à suivre, c'est le
00:47:41Dans l'actualité, la drogue. La drogue
00:47:43et particulièrement la cocaïne qui se banalise
00:47:45en France. Sa consommation a été multipliée
00:47:47par 10 en une trentaine d'années.
00:47:49Un adulte sur 10 en a
00:47:51déjà pris dans sa vie. C'est l'un
00:47:53des enseignements de l'étude de l'Observatoire
00:47:55français des drogues et des tendances addictives
00:47:57publiées aujourd'hui. En revanche,
00:47:59on apprend que la consommation de cannabis
00:48:01n'augmente plus depuis 10 ans.
00:48:03Du football, l'équipe de France connaîtra ce soir
00:48:05son adversaire pour les huitièmes de finale
00:48:07de l'Euro. Les Bleus affronteront
00:48:09lundi prochain le deuxième du groupe E.
00:48:11Et tout est encore possible puisque
00:48:13la Belgique, l'Ukraine, la Slovaquie
00:48:15et la Roumanie ont le même nombre de points
00:48:17avant les dernières
00:48:19rencontres de ce groupe à 18h aujourd'hui.
00:48:21Et je vous rappelle pour ne rien
00:48:23rater de l'Euro, vous pouvez
00:48:25aller écouter notre web radio RTL
00:48:27Euro disponible sur notre site
00:48:29et notre application 24h sur
00:48:3124. A chaque instant,
00:48:33retrouvez la radio digitale 100%
00:48:35dédiée à l'Euro sur l'appli RTL
00:48:37et RTL.fr avec Winamax.
00:48:39Les jeux d'argent et de hasard peuvent être dangereux.
00:48:41Perte d'argent, conflits familiaux, addiction.
00:48:43Retrouvez nos conseils sur joueur-info-service.fr
00:48:46et au 09 74 75 13 13
00:48:48appel non surtaxé.
00:48:50Et maintenant, l'heure est grave, un mot
00:48:52de la météo. Demain, jeudi,
00:48:54le risque d'orage s'étalera des Pyrénées
00:48:56au Massif Central, du centre
00:48:58à la région Champagny-Ardennes
00:49:00et dans le Nord-Est. De l'Atlantique
00:49:02à l'Ile-de-France en passant par la frontière
00:49:04belge, le temps restera sec et ensoleillé.
00:49:07Les températures seront toujours estivales.
00:49:09Demain matin, 15 à 20 degrés
00:49:11prévus en général.
00:49:1313h, 14h30
00:49:15Les auditeurs ont la parole
00:49:17avec Eric Brunet sur RTL.
00:49:21Je vais aller voir Franck, mon cher Franck.
00:49:23Bonjour. Bonjour.
00:49:25On est à un mois pile du début
00:49:27des Jeux Olympiques mon cher Franck
00:49:29et on en parle aujourd'hui sur RTL.
00:49:31Un mois de la cérémonie d'ouverture.
00:49:33Un mois de la cérémonie d'ouverture, oui.
00:49:35Une scène qui n'est pas encore baignable
00:49:37et qui ne le sera pas début juillet.
00:49:39Il paraît qu'Anne Hidalgo
00:49:41n'est pas encore en train
00:49:43de nager dans la scène.
00:49:45Son fils a déjà été dedans.
00:49:47On verra bien s'il arrive à y aller dedans.
00:49:49Mais vous avez raison, son fils qui est un nageur
00:49:51a déjà nagé dans la scène.
00:49:53Dites Franck,
00:49:55on sera dans un instant avec notre journaliste
00:49:57Isabelle Langer qui est à l'INSEP,
00:49:59cette espèce de pépinière de talent,
00:50:01d'athlète, qui a une maison formidable.
00:50:03Moi j'y ai fait un reportage il y a des années.
00:50:05C'est incroyable l'INSEP en région parisienne.
00:50:07Et puis nous serons également avec le grand
00:50:09Boris Diot, 42 ans,
00:50:11ancien international de basket,
00:50:13champion de France dans les années 2000 avec Pau.
00:50:15Il a été champion NBA
00:50:17avec les Spurs en 2014.
00:50:19Il était avec Tony Parker.
00:50:21Et il est président
00:50:23de l'INSEP, du conseil d'administration
00:50:25de l'INSEP, manager de l'équipe
00:50:27de France de basket. C'est un sacré personnage Boris Diot
00:50:29qui sera avec nous.
00:50:31Qu'est-ce que vous en attendez vous
00:50:33de ces JO Franck ?
00:50:35J'en attends vis-à-vis
00:50:37ce qui se passe à l'heure actuelle.
00:50:39C'est un bien aussi que les JO olympiques
00:50:41vont faire du bien
00:50:43de penser à autre chose
00:50:45que de penser à la politique.
00:50:47C'est-à-dire qu'on va partir sur
00:50:49un truc qui est vraiment sensationnel en France.
00:50:51Parce que franchement,
00:50:53on attendait ça depuis des années.
00:50:55C'est-à-dire qu'il va falloir
00:50:57profiter de tout ce qu'on va pouvoir
00:50:59voir sur la télé, voir dans tous les stades
00:51:01qu'il va se passer. Je dirais la natation,
00:51:03l'athlétisme,
00:51:05le basket. Il y a aussi
00:51:07de la danse il me semble.
00:51:09Il y a un nouveau qui a été, je crois,
00:51:11cette année aux JO olympiques. Je ne sais plus
00:51:13c'est quoi exactement. Ça doit être de la danse.
00:51:15Bizarrement, je ne sais plus.
00:51:17Mais c'est bien parce que ça va
00:51:19permettre de voir vraiment les Français
00:51:21de près et voir ce que ça peut donner par rapport
00:51:23aux derniers JO olympiques.
00:51:25Et il y en a un qu'on va attendre aussi, c'était
00:51:27l'année dernière. On va souhaiter qu'il arrive encore
00:51:29à être champion olympique, qu'il se fasse une performance
00:51:31mondiale. Parce que
00:51:33il y a déjà trois fois
00:51:35médaille d'or aux JO olympiques.
00:51:37La quatrième, ça sera encore mieux.
00:51:39Mais voilà, on attend.
00:51:41Moi qui aime bien le football,
00:51:43je suis dans tous les sports.
00:51:45Vous êtes très excité par
00:51:47les JO et les disciplines
00:51:49qui touchent à l'athlétisme
00:51:51et au sport de combat et à tout.
00:51:53Je suis comme vous. Je suis très
00:51:55disponible. Il paraît que nous sommes
00:51:57avec Isabelle Langer, journaliste
00:51:59des sports à RTL
00:52:01que vous connaissez bien. Isabelle, vous êtes à l'INSEP.
00:52:05Oui, je suis à l'INSEP. On a des petits
00:52:07problèmes de connexion pour ne rien vous cacher, pour
00:52:09nous mettre en ligne tous les deux avec Boris Diau.
00:52:11Mais ça ne saurait tarder.
00:52:13Je suis à l'INSEP depuis ce matin, 6h.
00:52:15Je fais vivre aux auditeurs cet endroit magnifique
00:52:17où on a des frissons à chaque fois qu'on
00:52:19rentre ici. C'est ce qu'on appelle, entre guillemets,
00:52:21l'usine à champions. Moi, j'avais fait un reportage
00:52:23mais il y a très longtemps, je me
00:52:25souviens, c'était très dédié
00:52:27à l'époque, je me souviens, athlétisme.
00:52:29Mais en fait, l'INSEP, c'est bien plus que
00:52:31l'athlétisme.
00:52:33Aujourd'hui, c'est bien plus que de l'athlétisme.
00:52:35Vous avez tous les sports qui sont représentés
00:52:37ici et surtout les locaux, maintenant,
00:52:39ont été modernisés. J'imagine
00:52:41depuis l'époque où vous avez fait le reportage, Eric.
00:52:43Vous n'étriez pas avec moi.
00:52:45C'est vraiment un endroit...
00:52:47Traitez-moi de vieillard cacoché.
00:52:49Je ne parie que vous.
00:52:51Mais en tout cas, tout a été
00:52:53rénové. Les gens qui sont
00:52:55en ce moment à l'INSEP, ce sont
00:52:57des gens qui s'entraînent pour les Jeux Olympiques,
00:52:59ce sont des jeunes talents qui ne sont
00:53:01pas forcément sélectionnés pour les Jeux Olympiques.
00:53:03Quel est le profil
00:53:05des jeunes athlètes, toutes catégories,
00:53:07toutes disciplines confondues
00:53:09à l'INSEP ?
00:53:11Jeunes et moins jeunes, vous avez des jeunes
00:53:13bien sûr, qui sont des athlètes en
00:53:15devenir et puis vous avez ceux qui sont
00:53:17plus confirmés. Certains attendent encore
00:53:19de savoir s'ils seront sélectionnés pour les Jeux Olympiques.
00:53:21La sélection sera bouclée
00:53:23le 8 juillet prochain.
00:53:25Et puis il y a ceux qui sont déjà sélectionnés.
00:53:27Par exemple, on a l'équipe de France de basket qui s'entraîne
00:53:29actuellement ici à l'INSEP.
00:53:31Moi j'aimerais...
00:53:33Juste après la pub, vous pourriez nous passer Boris
00:53:35Diot, le président de l'INSEP ?
00:53:37Bien sûr, on vient de se reconnecter.
00:53:39On sera là avec Boris.
00:53:41Encore une fois, très grosse pointure,
00:53:43ancienne internationale de basket,
00:53:45champion de NBA,
00:53:47collègue
00:53:49de Tony Parker.
00:53:51C'est une sacrée pointure, Boris Diot.
00:53:53Il sera avec nous dans un instant. A tout de suite.
00:54:07Très heureux d'être avec vous, mesdames, messieurs.
00:54:09Et là, on est avec Isabelle Langer, journaliste
00:54:11au service des sports d'RTL.
00:54:13Et avec l'immense Boris Diot.
00:54:15Quelle fierté pour moi, ancienne
00:54:17internationale de basket et patron
00:54:19de l'INSEP. Boris Diot, merci d'être avec nous.
00:54:21Racontez, Boris.
00:54:23Je vous passe le micro tout de suite.
00:54:25Racontez ce qu'on voit
00:54:27quand on se promène dans les allées
00:54:29de l'INSEP. Quel est le cadre ?
00:54:31Qu'est-ce qu'on voit autour de soi,
00:54:33ces athlètes qui s'entraînent ? Racontez, parce que
00:54:35beaucoup de Français ignorent comment
00:54:37c'est organisé, comment c'est fichu
00:54:39cette maison prestigieuse
00:54:41qu'est l'INSEP, Boris.
00:54:43C'est vrai que l'INSEP est justement
00:54:45la maison où les athlètes
00:54:47peuvent s'entraîner de la meilleure façon possible.
00:54:49C'est ça qu'on voit aussi à la fois
00:54:51à côté, quand on tourne la tête
00:54:53à droite et à gauche. C'est aussi un
00:54:55havre de paix, un endroit où les athlètes
00:54:57peuvent s'entraîner tranquillement. Mais on voit
00:54:59beaucoup d'athlètes en ce moment, puisque
00:55:01il y en a beaucoup qui se préparent pour
00:55:03les Jeux Olympiques. Et du coup,
00:55:05tout le monde est aussi à fond et concentré,
00:55:07chacun dans leur sport.
00:55:09Tiens, je peux vous dire d'ailleurs, Eric, qu'il y a juste devant moi
00:55:11Sacha Zoya, qui vient juste de passer. Alors Sacha
00:55:13Zoya, c'est la petite pépite du 110 m
00:55:15qui s'entraîne avec
00:55:17la Jidou Kouré, ancien champion du monde
00:55:19du 110 m. Et voilà, lui, il va
00:55:21falloir l'attendre sur la piste d'athlétisme
00:55:23du Stade de France. En fait, c'est
00:55:25un dispositif ultra important
00:55:27pour le sport de
00:55:29haut niveau français, parce qu'on prend
00:55:31des jeunes, on les extrait
00:55:33parfois de milieux, comment
00:55:35pourrais-je dire, familiaux,
00:55:37qui sont parfois pas simples, parce que
00:55:39s'entraîner pour le haut niveau, c'est pas simple tous les jours.
00:55:41Il y a de la logistique. Et on les
00:55:43met dans ce cocon, c'est ça. Et là,
00:55:45on peut les faire performer.
00:55:47C'est le but. Et sur le plan
00:55:49logistique, on s'occupe de beaucoup
00:55:51de choses, des repas, du suivi
00:55:53médical, etc.
00:55:55C'est ça, c'est le but. C'est vraiment un incubateur
00:55:57de performance pour les jeunes
00:55:59sportifs français et les moins jeunes,
00:56:01puisqu'il y en a qui restent aussi après.
00:56:03C'est vrai que dans les sports collectifs,
00:56:05on y va dans notre jeunesse. Et puis les sports
00:56:07individuels, il y en a beaucoup aussi qui restent
00:56:09après et qui continuent à se former. Mais c'est vrai
00:56:11que très jeunes, on arrive
00:56:13à toucher le professionnalisme
00:56:15dont on a besoin pour arriver au plus haut
00:56:17niveau. Et tout est mis en œuvre.
00:56:19C'est vraiment une prise en charge à 360°
00:56:21avec, bien sûr,
00:56:23un suivi médical très pointu,
00:56:25avec un suivi nutritionnel,
00:56:27et avec, bien sûr, des installations
00:56:29pour des entraînements et
00:56:31accueillir les fédérations, les entraîneurs
00:56:33fédéraux de la meilleure manière possible.
00:56:35Les grands noms. Beaucoup de gens se disent
00:56:37qui est en ce moment
00:56:39à l'INSEP ? Qui est passé
00:56:41à l'INSEP ? Boris Diot.
00:56:43Il y en a eu beaucoup
00:56:45et je vais en oublier. Mais c'est vrai que si on
00:56:47se balade dans l'INSEP et qu'on voit sur les bannières un petit peu
00:56:49tous les noms, je me souviens
00:56:51de ceux qui étaient déjà dans ma promotion.
00:56:53J'étais avec Brahim Asloum,
00:56:55j'étais avec Ladji Dukouré.
00:56:57Il y a eu ensuite Teddy Renner qui est arrivé
00:56:59derrière. Il y a eu aussi des
00:57:01tennis-man qui, à l'époque, étaient aussi
00:57:03à l'INSEP. J'étais avec Nicolas Mahut,
00:57:05Julien Beneteau à mon époque.
00:57:07Donc on a eu pas mal de monde qui est passé.
00:57:09Joffre Boulifry de son gamme est après
00:57:11moi. Et puis
00:57:13on avait, moi je me souviens à l'époque, on voyait des gens
00:57:15passer comme David Douillet. On voyait
00:57:17passer des Jean-Galphion. Donc
00:57:19beaucoup de gens aussi en athlétisme. Christine
00:57:21Aron qui venait s'entraîner sur les pistes
00:57:23d'athlétisme ici aussi.
00:57:25Donc il y a eu beaucoup de monde. Merci Boris Diot.
00:57:27Restez avec nous Isabelle Langer aussi.
00:57:29Vous êtes en direct depuis l'INSEP. Cette
00:57:31épinière de talent qui fait émerger
00:57:33nos talents. Renne a fait
00:57:35le 3210. Elle est avec nous ma chère
00:57:37Renne. Si vous avez des questions à poser
00:57:39à Boris Diot, Isabelle Langer sont là
00:57:41pour vous répondre. Je vous écoute Renne.
00:57:43Bonjour Eric et puis bonjour
00:57:45Isabelle. Bonjour à tous. Merci pour
00:57:47Isabelle. La qualité des émissions
00:57:49ça fait quand même rêver l'INSEP.
00:57:51Voilà. C'est très gentil. Merci.
00:57:53Non, c'est vrai. Ça fait rêver
00:57:55d'être là-bas quand même. Est-ce que
00:57:57ce n'est pas aussi l'occasion de
00:57:59parler de tous les métiers qui sont autour
00:58:01de ces jeunes sportifs
00:58:03parce que c'est des petites mécaniques de précision
00:58:05ces jeunes et tous les
00:58:07métiers de la nutrition,
00:58:09des préparateurs physiques et tout
00:58:11et qui les livrent, si j'ose dire, le jour J
00:58:13dans le meilleur état possible
00:58:15et je crois que c'est super
00:58:17important de parler de ce qu'ils font parce que
00:58:19nos jeunes... J'ai un
00:58:21fils en fait qui est en Pôle France
00:58:23d'une petite discipline de gym dans un
00:58:25crêpes de Toulouse.
00:58:27Je vois bien tout le travail qui est autour de nos jeunes
00:58:29et ils ne seraient pas
00:58:31aussi bons qu'ils le sont s'il n'y avait
00:58:33pas tout le travail qu'ils leur aient
00:58:35donné. Voilà. Donc ça vaut le coup aussi
00:58:37de se dire qu'il y a
00:58:39vraiment des gens de l'ombre qui font un super boulot.
00:58:41Oui. Il y a 300 salariés
00:58:43ici à INSEP.
00:58:45Des personnes qui sont là. Tout à l'heure j'étais au service
00:58:47médical avec le docteur Legarest
00:58:49qui dirige ce pôle médical et effectivement
00:58:51ils ont des installations
00:58:53de dingue. Ce n'est pas Boris qui va dire le contraire.
00:58:55On peut faire de la cryothérapie,
00:58:57on peut faire de la balnéothérapie et puis
00:58:59tout ce qui est radiologie,
00:59:01on le fait sur place. Il n'y a pas à se déplacer et ça c'est quand même
00:59:03un vrai plus aujourd'hui.
00:59:05C'est sûr que c'est un vrai plus. C'est pour ça que c'est aussi un endroit de
00:59:07prédilection par exemple pour une équipe comme nous,
00:59:09comme l'équipe de France de basket,
00:59:11parce qu'on peut faire tous nos tests médicaux à la fois
00:59:13du début de préparation
00:59:15et ça nous permet de vraiment tout faire
00:59:17sur place. On a un cardiologue qui vient
00:59:19et qui font tous les tests nécessaires.
00:59:21On a bien sûr tous les
00:59:23outils qui servent à la récupération
00:59:25et qui sont primordiales aujourd'hui.
00:59:27On est vraiment dans les meilleures conditions.
00:59:29Franck est avec nous. Franck est un fan
00:59:31de basket. Franck, vous avez une question
00:59:33à poser à Boris Diau qui vous écoute
00:59:35ou à Isabelle Langer sur l'Insept.
00:59:37On va dire bonjour Isabelle,
00:59:39bonjour Boris.
00:59:41J'ai une question parce que
00:59:43quand je vois Obanayama, j'ai du mal à dire son nom
00:59:45parce qu'il est tellement long qu'on a du mal,
00:59:47mais qui est un sportif
00:59:49qui joue maintenant au Spart.
00:59:51Qu'est-ce que tu penses toi
00:59:53par rapport à la nouvelle génération
00:59:55qui est en train de se créer à l'heure actuelle ?
00:59:57Je trouve que par rapport nous
00:59:59à notre génération, j'ai Tony Parker,
01:00:01toi Boris Diau,
01:00:03qu'est-ce que tu penses de la nouvelle génération ?
01:00:05Du basket français.
01:00:07Est-ce que tu penses que nous on aura
01:00:09vraiment, on arrivera à sortir
01:00:11des bons jeunes, on sort des bons jeunes
01:00:13et qu'on arrive à les garder en France ? Malheureusement
01:00:15ils vont aux Etats-Unis. Est-ce que toi tu penses qu'on peut les garder
01:00:17en France dans certains clubs ?
01:00:19Simplement pour
01:00:21test et tout ça.
01:00:23On a beaucoup
01:00:25d'excitation pour la nouvelle génération,
01:00:27les jeunes qui arrivent, on voit de plus en plus.
01:00:29Bien entendu, on attend parler
01:00:31au niveau médiatique du
01:00:33très haut du panier, puisque des joueurs
01:00:35comme Obanayama qui ont été draftés premiers,
01:00:37nous avons la draft ce soir pendant
01:00:39la nuit où on devrait avoir encore
01:00:41plusieurs français qui devraient être draftés,
01:00:43dont des français qui devraient encore
01:00:45être draftés dans les premiers choix.
01:00:47Donc on voit qu'il y a beaucoup de
01:00:49jeunes très bons qui arrivent. Bien entendu, ces jeunes-là
01:00:51qui sont draftés
01:00:53au plus haut en NBA, compliqué de les garder
01:00:55dans nos clubs français. Mais du coup
01:00:57ça tire quand même vers le haut et c'est vrai que
01:00:59il y a d'autres joueurs aussi
01:01:01derrière eux qui sont là et qui pourront
01:01:03bien sûr en faire profiter
01:01:05les clubs français. Et puis
01:01:07surtout, tous, que
01:01:09ceux qui soient ici ou qui soient
01:01:11aux Etats-Unis, reviennent en
01:01:13équipe de France pour renforcer les rangs de notre
01:01:15équipe nationale et ça c'est au sens que j'importe.
01:01:17– Draftés, je vous rappelle, mesdames, messieurs, que c'est sélectionné
01:01:19pour la NBA américaine. Boris Diau,
01:01:21une question, est-ce qu'il y a une chance de médaille
01:01:23française pour les JO ?
01:01:25– Bien sûr, il y a
01:01:27une chance de médaille et puis c'est bien entendu
01:01:29notre objectif aujourd'hui
01:01:31de participer
01:01:33à récolter des médailles pour l'équipe
01:01:35de France Olympique. – On peut battre les Américains ?
01:01:37– Bien sûr, on peut.
01:01:39– Il est temps, non ? – On peut, on peut.
01:01:41On peut tout faire, ils peuvent nous battre aussi.
01:01:43Donc les deux sont possibles.
01:01:45Donc il faudra faire un match et voir.
01:01:47– Vous êtes bluffé, vous,
01:01:49Franck, par cette nouvelle génération de
01:01:51français, Wenbaïama, tous ceux dont vous
01:01:53parlez à l'instant ? – Oui, je suis assez bluffé,
01:01:55je suis assez bluffé parce qu'on voit vraiment
01:01:57comme il disait, c'est vrai,
01:01:59on prend tous les bons joueurs
01:02:01et on en voit de plus en plus qui sortent
01:02:03de nos clubs français, tant mieux, c'est comme au foot,
01:02:05c'est exactement pareil, c'est le même système.
01:02:07– C'est comme le foot
01:02:09africain d'ailleurs, avec beaucoup
01:02:11de joueurs africains qui sont venus jouer en Europe
01:02:13et qui, quand ils reviennent chez eux, ont été
01:02:15les cadres de leurs équipes nationales.
01:02:17– Oui, vous avez le système
01:02:19qui existe exactement pareil, c'est-à-dire qu'on va chercher
01:02:21des joueurs à l'extérieur, je dirais,
01:02:23des joueurs à l'étranger
01:02:25et qu'ils ont une formation pour ça.
01:02:27C'est pour ça qu'en France, on a des bons,
01:02:29mais il n'y a pas que sur le basket,
01:02:31c'est sur plusieurs, je dirais, sur le tennis,
01:02:33sur n'importe quoi en France,
01:02:35on a des phénomènes
01:02:37qu'on ne voit pas malheureusement, qu'on ne voit pas,
01:02:39des bons phénomènes français,
01:02:41en athlétisme, en n'importe quel sport,
01:02:43et c'est pour ça que ces gens-là, il faut s'en occuper,
01:02:45c'est pour ça que l'INSEP, c'est très bien,
01:02:47moi je trouve que c'est un super centre,
01:02:49je dirais pour moi que c'est un centre de formation,
01:02:51parce que ça permet de garder nos jeunes et de les former,
01:02:53de leur apprendre ce que c'est qu'un sport.
01:02:55Il n'y a pas que ça, il n'y a pas que le sport, il y a la militaire.
01:02:57– Merci Franck, il a presque plus parlé qu'Isabelle Langeais, Boris Zéodio.
01:02:59– Juste vous dire, Eric,
01:03:01l'équipe de France de basket,
01:03:03bien sûr, si elle va en phase finale des JO,
01:03:05elle logera à l'INSEP,
01:03:07et ça c'est pas mal aussi Boris,
01:03:09je crois même que quand vous partirez en bus,
01:03:11vous serez obligés d'avoir un scellé sur le bus
01:03:13pour la sécurité, c'est ça ?
01:03:15– Oui c'est ça, parce que comme en fait
01:03:17on sort du dispositif du village olympique,
01:03:19bien sûr il y a tous les aspects sécuritaires
01:03:21qui rentrent en compte,
01:03:23et du coup oui, le bus sera surveillé et scellé.
01:03:25– Jusqu'à l'entrée dans l'aréna de Bercy.
01:03:27– Merci Boris Zéodio,
01:03:29ancien champion de basket international,
01:03:31c'était bien de vous entendre,
01:03:33et président de l'INSEP aujourd'hui,
01:03:35merci à l'extraordinaire Isabelle Langeais
01:03:37qui nous a fait vivre ça.
01:03:39– C'est gentil, merci.
01:03:41– Et l'INSEP c'est une belle belle maison.
01:03:43– Il y a Jonathan Griveaux qui a assuré la technique.
01:03:45– Ah ben on embrasse Jonathan,
01:03:47et parfois on râle en disant
01:03:49« Où vont nos impôts ? »
01:03:51Eh bien il y a toujours deux-trois trucs
01:03:53qui nous rendent fiers,
01:03:55et l'INSEP en fait partie.
01:03:57Merci beaucoup les amis,
01:03:59et pendant un instant, qu'est-ce qu'il va se passer ?
01:04:01Eh bien il va se passer qu'on va aller voir
01:04:03notre auditeur aux maîtresses du bout du monde.
01:04:05Pendant que Didier, pâtissier à Chartres,
01:04:07est en train de découper le crumble,
01:04:09il est venu nous voir.
01:04:11Et quand vous venez nous voir comme ça,
01:04:13dans les auditeurs en la parole,
01:04:15avec des cadeaux, comme des gâteaux,
01:04:17eh bien on est très heureux.
01:04:19Voilà Didier, découpe, et nous on va vous donner
01:04:21un indice à écouter Elisa Marie.
01:04:23– Oui, on est en plein euro de football,
01:04:25alors on va à la rencontre d'auditeurs
01:04:27– Aujourd'hui, notre auditeur du bout du monde
01:04:29habite dans un pays qui a joué hier,
01:04:31et qui s'est qualifié pour les huitièmes de finale.
01:04:33Indice sonore pour vous aider.
01:04:35« Chant »
01:04:39C'est l'hymne de ce pays
01:04:41que vous devez trouver.
01:04:43Et si vous avez trouvé, vous nous envoyez tout de suite
01:04:45un message sur l'application RTL
01:04:47pour tenter de remporter un guide du retard.
01:04:49« Chant »
01:04:53Les auditeurs ont la parole
01:04:55Jusqu'à 14h30 sur RTL
01:04:57Eric Brunet
01:04:59Jusqu'à 14h30
01:05:01Les auditeurs ont la parole
01:05:03Avec Eric Brunet sur RTL
01:05:0514h21
01:05:07– Bon appétit !
01:05:09– Eh bien, je vous remercie beaucoup.
01:05:11Je suis en train de terminer…
01:05:13– C'est radiophonique ça Eric, bravo !
01:05:15– Mais quoi, j'ai le droit.
01:05:17Je suis en train de terminer une petite part de crème bolque.
01:05:19– Il faut dire qu'on est gâtés là Eric.
01:05:21On a de la mousse au chocolat, du Paris-Brest,
01:05:23une tarte aux pommes, une tarte aux framboises.
01:05:25– D'où l'intérêt d'avoir un réseau
01:05:27d'auditeurs ont la parole
01:05:29qui passent nous voir de temps en temps.
01:05:31Il vaut mieux que ce soit un pâtissier,
01:05:33un auditeur, plutôt qu'un huissier pâtissier.
01:05:35Voilà, il passe que des biens avec ses pâtisseries.
01:05:37Merci beaucoup
01:05:39à toi Didier.
01:05:41– Le gagnant !
01:05:43– Le gagnant du guide du retard
01:05:45de la Slovénie, puisque c'est là-bas qu'on se rend.
01:05:47Et c'est Charles Amosel
01:05:49qui remporte un guide du retard.
01:05:51L'auditeur du bout du monde.
01:05:53– Bonjour Mathieu.
01:05:55– Bonjour Mathieu.
01:05:57– Bonjour.
01:05:59Comme on dit chez nous Doberdan.
01:06:01– Alors la Slovénie est un petit pays
01:06:03qui faisait partie autrefois de la Yougoslavie,
01:06:05c'est au nord de la Yougoslavie.
01:06:07Il paraît que c'est très joli Mathieu, c'est vrai ?
01:06:09– Oui, c'est vraiment très très joli.
01:06:11Vous avez vraiment tout un panel de paysages
01:06:15de la côte adriatique, aux montagnes,
01:06:17à la forêt, à la campagne.
01:06:19C'est vraiment magnifique.
01:06:21Les petits lacs aussi,
01:06:23au bord de la montagne, c'est vraiment magnifique.
01:06:25– L'ambiance générale, c'est plutôt
01:06:27vallonnées, montagneux, verdoyants,
01:06:29des lacs, etc. C'est ça l'idée générale ?
01:06:31– Voilà, c'est ça. Mais vous avez vraiment,
01:06:33si vous voulez, dans différentes régions
01:06:35aussi différents paysages.
01:06:37Ça va varier en fonction de là où vous allez.
01:06:39Donc si vous allez au nord, ce sera plutôt
01:06:41des forêts, des montagnes.
01:06:43Si vous allez au sud, sur la côte adriatique,
01:06:45ce sera plutôt méditerranéen.
01:06:47– Alors moi, j'ai vu sur Internet
01:06:49un endroit incroyable,
01:06:51d'une beauté subjugante.
01:06:53D'ailleurs, mesdames, messieurs, si vous avez
01:06:55Google, pas très loin, vous pouvez aller
01:06:57jeter un coup d'œil. C'est Bled,
01:06:59B-L-E-D, Bled, avec un lac.
01:07:01Vous avez déjà vu cet endroit ?
01:07:03– Oui, oui, tout à fait.
01:07:05C'est au nord de la Slovénie,
01:07:07et vous avez un lac
01:07:09avec une île au milieu,
01:07:11avec une petite église
01:07:13sur cette île.
01:07:15Vous prenez un bateau pour aller
01:07:17sur cette île, sonner la cloche
01:07:19qui, suivant la légende, porte bonheur.
01:07:21– Mais c'est juste, bon, c'est un peu
01:07:23la carte postale, pardonnez-moi,
01:07:25mais la carte postale est belle.
01:07:27– Oui, non, tout à fait. Vous avez en fait
01:07:29deux lacs qui se succèdent.
01:07:31Vous avez Bled, et après vous avez un lac un peu plus grand
01:07:33qui s'appelle Bori, et qui sont en fait
01:07:35dans un parc national.
01:07:37Le parc national de Triglao.
01:07:39Et là, vous avez vraiment des paysages
01:07:41magnifiques, et vous pouvez vous baigner dans le lac.
01:07:43– Alors, la Slovénie,
01:07:45petit pays, combien d'habitants, la Slovénie ?
01:07:47À peu près ?
01:07:49– À peu près,
01:07:51alors là, je vous dirais… – Ça y est, j'ai posé une colle.
01:07:53C'est pas grave, on s'en fiche.
01:07:55Et que faites-vous là-bas, vous ?
01:07:57– Moi, je suis prof de français, en fait,
01:07:59en Slovénie. – D'accord.
01:08:01Dans la capitale, Ljubljana ?
01:08:03– Voilà, tout à fait. Dans la capitale de Ljubljana,
01:08:05je travaille pour une école internationale,
01:08:07donc je suis prof de français,
01:08:09et ça fait 14 ans que j'habite ici.
01:08:11– Deux millions d'habitants.
01:08:13– Deux millions d'habitants, vous avez regardé, donc tout petit pays.
01:08:15– Merci. – Merci, Michel, surtout.
01:08:17– Alors donc, vous vous recommandez
01:08:19aux Français, c'est pas très loin de la France,
01:08:21vous recommandez aux Français de venir
01:08:23s'y promener, c'est un pays
01:08:25intéressant pour vous ?
01:08:27– Oui, tout à fait, franchement,
01:08:29c'est un pays très intéressant,
01:08:31très sûr aussi.
01:08:33Vous avez vraiment,
01:08:35si vous êtes à fond dans la nature, c'est vraiment
01:08:37un pays magnifique, et tous mes amis,
01:08:39toute ma famille qui sont venus me rendre visite,
01:08:41sont toujours repartis en disant
01:08:43qu'on reviendra, parce que c'est vraiment magnifique.
01:08:45– Et la côte Adriatique,
01:08:47vous êtes en face de Venise,
01:08:49j'ai pas la carte dans les
01:08:51spécifics, pas très loin de Venise ?
01:08:53– Exactement, on est à peu près
01:08:55à trois heures de Venise, si vous allez
01:08:57sur la côte Adriatique, vous avez à peu près
01:08:59une heure de route, et vous êtes
01:09:01aussi à peu près à une heure et demie de Trieste,
01:09:03vous pouvez facilement passer en Italie
01:09:05sans aucun problème,
01:09:07dans la journée.
01:09:09– Que mangent les Slovènes ?
01:09:11– Les Slovènes mangent
01:09:13un petit peu comme
01:09:15les pays qui sont
01:09:17à l'est, c'est-à-dire beaucoup de choux,
01:09:19des pommes de terre,
01:09:21beaucoup de saucisses,
01:09:23beaucoup de soupes un petit peu
01:09:25qui tiennent au corps, on va dire,
01:09:27donc ça c'est, je dirais,
01:09:29les plats typiques.
01:09:31– Il n'y a pas de borsche quand même ?
01:09:33S'il y a du borsche, comme chez les Polonais ?
01:09:35– Non, vous avez d'autres
01:09:37types de soupes,
01:09:39mais ce sont des soupes, généralement, qui sont
01:09:41très copieuses, on va dire,
01:09:43et après, évidemment, en fonction des régions, vous avez
01:09:45l'influence des différents
01:09:47pays qui sont
01:09:49voisins de la Slovénie,
01:09:51donc sur la côte Adriatique, vous avez plutôt
01:09:53des plats méditerranéens.
01:09:55– C'est un ancien pays communiste,
01:09:57ça faisait partie de la Yougoslavie,
01:09:59de Tito, c'est ça.
01:10:01– Et le coût de la vie, Mathieu, est-ce que la vie coûte cher ?
01:10:03– Alors, si vous comparez à la région
01:10:05parisienne et à Paris, oui, si vous comparez
01:10:07à la province, non,
01:10:09c'est à peu près les prix que vous avez en province
01:10:11si vous êtes en France.
01:10:13– Et l'euro, expliquez-moi, les amis,
01:10:15si on parle de la Slovénie aujourd'hui,
01:10:17si on est avec Mathieu, prof de français en Slovénie,
01:10:19à Ljubljana, c'est parce qu'il y a…
01:10:21– Ben l'euro,
01:10:23la Slovénie dans la compétition, la Slovénie
01:10:25qui s'est qualifiée hier.
01:10:27– Exactement. – Il y a un énorme enthousiasme
01:10:29chez les Slovènes sur le sujet football ?
01:10:31– Oui,
01:10:33c'est surtout parce que, comme c'est un petit pays,
01:10:35si vous voulez, en fait, ils ont vraiment besoin
01:10:37de se faire reconnaître
01:10:39et connaître à travers le monde, parce que souvent
01:10:41les gens ont tendance à
01:10:43confondre la Slovénie et la Slovaquie.
01:10:45Donc, si vous voulez, pour eux, c'est vraiment
01:10:47important de…
01:10:49Et puis pour eux, c'était encore plus important, puisque hier,
01:10:51c'était leur jour d'indépendance,
01:10:53puisque ça fait donc
01:10:55depuis 1991 qu'ils sont indépendants,
01:10:57donc c'est le 25 juin.
01:10:59– Un pays né de la chute du mur,
01:11:01que vous le vouliez ou non, les amis.
01:11:0325 juin, c'était la journée de l'indépendance
01:11:05de la Slovénie, mais ça, on ne le savait pas.
01:11:07Merci Mathieu, merci beaucoup.
01:11:09Prof de français à Ljubljana,
01:11:11petite capitale à taille humaine
01:11:13en Slovénie, mesdames et messieurs,
01:11:15pas très loin de la France, c'est un très joli pays.
01:11:17Et regardez sur Google
01:11:19la petite carte postale dont je vous ai parlé,
01:11:21la petite ville de Bled, B-L-E-D,
01:11:23en Slovénie, c'est sublime, voilà.
01:11:25Merci à Mathieu,
01:11:27bonjour agent Alphonse Richard.
01:11:29– Bonjour Éric Brunet,
01:11:31on va pas très loin de Cherbourg,
01:11:33avec le mystère de la mort d'une vieille dame,
01:11:35Antoinette Le Neveu, qui l'a tuée ?
01:11:37Eh bien, on vous raconte tout dans l'heure du crime,
01:11:39c'est tout de suite.
01:11:41– On sera à l'écoute et nous on va déguster
01:11:43les pâtisseries que notre auditeur nous a apportées,
01:11:45pâtissier à Chartres, Didier, mesdames, messieurs.
01:11:47Belle après-midi.
01:11:49RTL.

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