• il y a 6 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 25 juin 2024.

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:08Pour Emmanuel Macron, les programmes des deux extrêmes vont mener à la guerre civile.
00:00:12Hamid est avec nous, il a fait le 3210, mon cher Hamid, bonjour.
00:00:16Avez-vous peur de la guerre civile ?
00:00:18Bonjour, bonjour. Malheureusement, oui, ça peut faire peur ce qu'a déclaré M. le Président de la République.
00:00:25C'est vrai que là, vu ce qui est annoncé et ce qu'annoncent d'autres, ça peut arriver et j'espère que ça n'arrivera pas.
00:00:33D'accord, donc vous faites partie des Français qui redoutent, à partir du 8 juillet, une possible guerre civile ?
00:00:41Disons que non, une guerre civile, non, mais des émeutes et d'énormes désordres dans le pays, probablement oui.
00:00:47Restez avec nous, restez avec nous, mon cher Hamid.
00:00:51Tout de suite, c'est le rappel des titres avec vous, Céline Landreau.
00:00:54Et un débat de premiers ministres, actuel ou potentiel, Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard,
00:00:59débattront ce soir alors que le RN caracole, toujours en tête dans les sondages,
00:01:03à cinq jours maintenant du premier tour de ses législatives et au lendemain de cette petite phrase, Eric, que vous évoquiez,
00:01:08phrase très commentée d'Emmanuel Macron, le chef de l'État qui estime que les programmes des deux extrêmes mèneraient à la guerre civile.
00:01:16Julian Assange sera libre dans quelques heures.
00:01:20Le fondateur de Wikileaks, qui était incarcéré depuis 2019, a négocié un accord de plaider coupable avec la justice américaine qui réclamait son extradition.
00:01:28Et puis du foot, en fin d'après-midi, France-Pologne à 18h, déjà qualifiée pour les huitièmes de finale de l'Euro.
00:01:34Les hommes de Didier Deschamps vont devoir se rassurer quand même et marquer enfin un premier but dans cette compétition,
00:01:42marqué par un de leurs joueurs, en tout cas pour être un peu plus précis.
00:01:45Un match à vivre en direct et en intégralité sur votre antenne.
00:01:49Rendez-vous dès 17h55 au tour d'Eric Silvestro.
00:01:52Le temps pour cet après-midi, Peggy, s'il vous plaît.
00:01:55C'est beau et c'est chaud sur les trois quarts du pays, c'est du grand soleil.
00:01:58Alors attendez, il y a une petite nuance quand même parce qu'il y en a toujours malheureusement.
00:02:01Et oui, dans le sud-est, on a encore des orages, des orages bien marqués avec localement de la grêle entre les Alpes du Sud et la Corse.
00:02:09Et puis ailleurs, on aura également des orages entre le massif central, les Alpes du Nord, le Jura et sur les Pyrénées.
00:02:14Les températures, 23° à Nice, 25° à Caen et au Havre, 27° à Marseille, 28° à Mulhouse, 29° à Nevers, 30° à Limoges, Lyon et La Rochelle.
00:02:24Et 31° la maximale à Paris et Bordeaux.
00:02:26Merci beaucoup, Peggy Broch.
00:02:28Merci Peggy Broch et à demain Céline Langlois.
00:02:30J'accueille Lisa Marie. Bonjour Lisa Marie.
00:02:33Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:02:35Julien Fautrat du service politique d'Airtel.
00:02:37Re-bonjour.
00:02:38Re-bonjour Julien.
00:02:39On s'écoute Emmanuel Macron, c'était quand même hier, je crois, c'est hier Julien ?
00:02:43Alors, l'enregistrement, il me semble que c'était un peu plus tôt, mais la publication de ce podcast, c'était hier.
00:02:50Alors, un podcast que moi je ne connaissais pas, Génération Do It Yourself, faites-le vous-même, diffusé hier soir.
00:02:56Et le président tenait ses propos, il a parlé de guerre civile, c'est cette expression qui émeut beaucoup de Français.
00:03:05Si la réponse passe par la stigmatisation et la division, on est foutus.
00:03:08Je pense que c'est hors sujet, la réponse de l'extrême droite, parce qu'elle renvoie les gens ou à une religion, à une origine.
00:03:13Et c'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile.
00:03:15A l'inverse, vous avez de l'autre côté, beaucoup de nos compatriotes qui sont de confession musulmane et ou issus de l'immigration,
00:03:21qui se disent « je ne suis pas bien défendu », qui ont peur de l'extrême droite,
00:03:24et qui vont vers une offre qui est une forme de communautarisme.
00:03:27Mais ça, c'est aussi la guerre civile derrière.
00:03:29Et le Rassemblement National, et la France Insoumise, elles répondent à des vraies colères, des vraies angoisses.
00:03:33Mais elles y répondent mal, à mes yeux.
00:03:34Parce qu'elles y répondent en accroissant la conflictualité et la guerre civile.
00:03:38Voilà. La guerre civile. Le mot est lâché.
00:03:42Plusieurs fois, d'ailleurs.
00:03:43Plusieurs fois.
00:03:44C'est quelque chose de préparé, d'organisé, Julien Fautrat, pour vous ?
00:03:48Ou c'est comme ça, dans la conversation, quelque chose d'anodin ?
00:03:52J'ai du mal à croire qu'une telle sortie du chef de l'État,
00:03:57c'est-à-dire avec la solennité que doit porter la parole du chef de l'État,
00:04:03j'ai du mal à croire que tout soit improvisé.
00:04:05D'accord.
00:04:06Hamid, restez avec nous, c'est précieux, Julien Fautrat, du service Paul d'RTL.
00:04:10Hamid, guerre civile, quand on connaît l'histoire, on sait ce que c'est,
00:04:16la guerre civile espagnole, 36-39, un million de morts,
00:04:20je n'ai pas les références exactes en tête, mais c'est une guerre civile, ça n'est pas rien, quand même.
00:04:25Vous ne pensez pas qu'il dramatise un peu, le président Hamid ?
00:04:30Écoutez, je ne sais pas s'il dramatise, monsieur Macron,
00:04:33parce que déjà, là, j'écoute son discours, il parle d'extrême droite,
00:04:36mais il ne parle pas d'extrême gauche, déjà, une chose.
00:04:39Ensuite, si on reprend un peu l'histoire de tout ça,
00:04:42aujourd'hui, on sonne la lalie, parce que l'ERN est presque aux portes du pouvoir,
00:04:47mais il n'y a pas que monsieur Macron qui l'a fait monter, l'ERN,
00:04:50ses prédécesseurs aussi, avant c'était le FN, c'est devenu l'ERN,
00:04:53alors il faudrait peut-être faire un mea culpa des 40 dernières années aussi,
00:04:57et voir que si ce parti, maintenant, arrive en tête,
00:05:00c'est qu'obligatoirement, il y a eu des prévarications, et qu'on n'a rien fait pour que, justement, il diminue.
00:05:05Le seul qui l'a fait diminuer, l'ERN, n'en déplaise à certains, c'est monsieur Sarkozy.
00:05:11C'est la campagne de 2007, vous avez raison.
00:05:13Tout à fait, et tous les autres l'ont fait monter.
00:05:15Et comment vous voulez aussi que l'ERN ne monte pas,
00:05:19quand on voit l'état d'insécurité qu'il y a dans le pays,
00:05:22et tout ça.
00:05:24Bon, il y a l'immigration, il y a l'état d'insécurité dans le pays,
00:05:27et en plus, on a refait un gouvernement, monsieur Attal a refait un gouvernement,
00:05:31là, il a gardé monsieur Dupond-Moretti, garde des Sceaux.
00:05:35Attendez, ça ne peut pas aller.
00:05:37Attendez, attendez.
00:05:38Et voilà, alors après on s'étonne.
00:05:40Vous savez, familièrement, moi je vais vous le dire,
00:05:43quand on lance un boomerang, il revient toujours.
00:05:45Vous êtes électeur du RN, vous allez voter RN, vous, le dimanche,
00:05:49je peux vous poser cette question ?
00:05:51Bien sûr, moi je ne m'en cache pas, je ne m'en cache pas que je voterai RN.
00:05:54Argument numéro un pour vous ?
00:05:56Argument numéro un pour lequel vous allez vous déplacer
00:05:59pour mettre un bulletin RN ?
00:06:01Bon déjà aussi, on qualifie tous le RN d'extrême droite,
00:06:05moi je les qualifie de droite nationale.
00:06:07Première raison, pourquoi allez-vous voter RN dimanche ?
00:06:10Première raison, la plus importante pour vous.
00:06:12Alors la plus importante pour moi,
00:06:14je pense que ce sont les seuls actuellement,
00:06:16qui peuvent vraiment remettre de l'ordre dans le pays,
00:06:18et remettre un peu la France sur les rails.
00:06:20Restez avec nous Hamid, restez avec nous,
00:06:22on est également avec Abdel, mon cher Abdel.
00:06:25Vous êtes d'où Hamid, vous êtes de quel endroit en France ?
00:06:28Maintenant j'habite dans l'aube, dans la grande périphérique 3.
00:06:32Vers 3, d'accord, ok.
00:06:34Abdel est avec nous, d'où êtes-vous mon cher Abdel ? Bonjour.
00:06:37Bonjour Eric, moi je suis d'Écopont,
00:06:40une petite ville à côté de Valenciennes dans le nord.
00:06:42Entendu. Mon cher Abdel, je vous écoute,
00:06:44redoutez-vous une guerre civile au lendemain du second tour des législatifs,
00:06:48c'est-à-dire le lundi 8 juillet, à partir du lundi 8 juillet.
00:06:51Mais bien sûr, mais bien sûr,
00:06:53quand on a un parti qui dénonce les choses
00:06:56en divulguant de la haine, du racisme,
00:07:00en fait tout le monde,
00:07:02pardon, je vais dire un mot, je vais être franc,
00:07:04les journalistes, les politicards de brocante
00:07:08qui disent que le RN est un parti comme les autres,
00:07:11qui ne ressemble pas à celui qu'il était auparavant,
00:07:14mais c'est exactement le même, quand j'entends monsieur Hamid,
00:07:17pardon, dire qu'il va voter RN
00:07:19parce qu'il y aura plus de sécurité.
00:07:21Mais eux-mêmes, ils ne savent même pas de quoi ils parlent.
00:07:24On voit qu'ils détournent les conversations
00:07:26quand les sujets sont économiques,
00:07:28quand ils sont, voilà, pour remettre la France debout.
00:07:31Mais qui vous a fait croire que ça allait mieux ?
00:07:33Qui vous l'a fait croire ?
00:07:35Est-ce que vous avez un élément à m'avancer
00:07:37en me disant, voilà,
00:07:39telle personne a fait telle chose dans sa ville
00:07:41et ça se passe super bien, j'en vois pas ?
00:07:43J'en vois pas ?
00:07:45Bien sûr que ça va être des confrontations,
00:07:47vous allez voir des mouvements de cités,
00:07:49parce qu'il y a des gens qui vont se sentir pousser des ailes
00:07:51parce qu'ils étaient profondément racistes
00:07:53et ils vont se dire que demain,
00:07:55ils peuvent le divulguer comme ça, haut de vent,
00:07:57et ça va se transformer en un calvaire pas possible.
00:07:59Donc monsieur Macron, qui est le premier
00:08:01à les avoir placés, parce qu'il pensait peut-être
00:08:03qu'il allait les contrôler, mais il ne pensait pas
00:08:05que les gens étaient aussi bêtes pour voter pour eux,
00:08:07il s'aperçoit qu'en fait, c'est le contraire.
00:08:10C'est le contraire.
00:08:11Hier, j'ai vu un reportage,
00:08:14parce qu'ils disent que dans l'immobilier,
00:08:16les loyers seront modélés.
00:08:18Mais c'est affolant.
00:08:20C'est affolant de croire qu'une personne seule
00:08:22ou même un parti qui vient juste de monter
00:08:24avec 89 députés, va changer quoi que ce soit.
00:08:27Arrêtez de rêver.
00:08:29Mettez-vous un petit peu en place,
00:08:31remettez-vous en question sur vos décisions.
00:08:33Ce n'est pas le parti RN
00:08:35qui vous sortira de quoi que ce soit.
00:08:37C'est tout, c'est tout.
00:08:39Je crains qu'il va y avoir des choses
00:08:41que les gens ne se rendent même pas compte.
00:08:43Ils ne se rendent même pas compte.
00:08:45Amid.
00:08:46Oui, je vous écoute.
00:08:47J'essaie de créer les conditions du débat, moi.
00:08:49Amid, qu'est-ce que vous avez envie de dire à Abdel ?
00:08:52Moi, vous savez, tout le monde voit le RN
00:08:54un parti raciste et ci et ça.
00:08:56C'est marrant, on croit que des racistes,
00:08:58il n'y en a qu'au RN et qu'il n'y en a pas ailleurs, déjà.
00:09:00Mais moi, je suis désolé.
00:09:01Monsieur Bardella est d'origine italienne.
00:09:04Moi, je suis d'origine algérienne, de par mon père.
00:09:06Et moi, je ne vois pas du tout qu'ils sont racistes.
00:09:08Je pense que quand on est dans un pays
00:09:10qu'on respecte les lois, jus, mœurs, traditions et coutumes,
00:09:13il n'y a aucun problème.
00:09:15Je crois que ceux qui voient du racisme partout dans ce pays,
00:09:19et je les ai côtoyés pendant très très longtemps,
00:09:21de par mon ancien métier,
00:09:23ce sont que des gens qui bafouent les lois,
00:09:26les traditions et tout de notre pays.
00:09:29Je voudrais vous poser la question à tous les deux, Amid et Abdel.
00:09:33Le mot « guerre », est-ce que c'est vraiment le bon mot ?
00:09:36On se souvient qu'Emmanuel Macron l'avait employé au moment du Covid.
00:09:39Nous sommes en guerre.
00:09:41Est-ce que c'est vraiment le bon mot « guerre » ?
00:09:43Parce qu'une guerre, on voit ce que c'est.
00:09:45Aujourd'hui en Ukraine, c'est des tranchées, c'est des gens qui meurent, etc.
00:09:48Est-ce que le mot « guerre » est vraiment le mot le plus adapté ?
00:09:54Non.
00:09:55Disons peut-être que le mot « guerre » n'est peut-être pas adapté,
00:09:58mais le mot « affrontement » et « super désordre »
00:10:02seraient peut-être beaucoup plus appropriés.
00:10:04Ou émeute, oui.
00:10:05Ou émeute, ou émeute.
00:10:06Parce qu'il ne faut pas oublier qu'aussi, une chose n'en déplace à certains,
00:10:10que dans certaines cités de France et de Navarre,
00:10:13il y a des kalachnikovs, et ça peut sortir.
00:10:16Alors, attention !
00:10:18Eh oui, tout ça, il faut prendre tout ça en considération.
00:10:21Et aussi, ce qui peut arriver, c'est un nouveau 6 février 1934,
00:10:24qu'on veuille prendre d'assaut l'Assemblée nationale.
00:10:26Je ne le souhaite pas, je vous le dis tout de suite.
00:10:29Je suis passionné d'histoire, j'ai lu récemment un bouquin de 300 pages
00:10:34sur le 6 février 1934, c'est un moment très saillant,
00:10:37où la République française a failli basculer.
00:10:40Et c'est vrai qu'à bien des égards,
00:10:42ce qui s'est passé dans les semaines qui ont précédé,
00:10:44font un peu penser à ce qui se passe en France en ce moment.
00:10:48Je rappelle que le 6 février 1934, dans la rue, pour prendre le Parlement,
00:10:52il y avait beaucoup de ligues d'anciens combattants et de ligues d'extrême droite,
00:10:56mais il y avait aussi des organisations communistes.
00:11:00Oui, parce qu'il y avait l'affaire Stavisky à l'époque, qui avait fait grand bruit.
00:11:04Oui, tout à fait.
00:11:05Je peux répondre pour la question qui a été posée ?
00:11:08Allez-y, qui est-ce qui veut répondre ? C'est Amine ?
00:11:10C'est Abdel.
00:11:11Abdel, vous avez la parole.
00:11:12J'ai laissé répondre Amine, mais vous vous rendez bien compte
00:11:15que la personne qui va voter Rassemblement national vous dit lui-même,
00:11:19lui-même, que ça risque de dégénérer.
00:11:22Alors que moi, je considère que normalement,
00:11:24quelqu'un qui a un poste particulier, comme le Président de la République
00:11:27ou un Premier ministre, est là pour apaiser des tensions
00:11:29et trouver des solutions.
00:11:30Pas pour que le monde se mette à faire leurs lois.
00:11:34Justement, il voudrait que la sécurité se mette en place.
00:11:37Il vient de le dire lui-même que ce n'est pas le parti
00:11:39qui va remettre la sécurité en place.
00:11:41C'est le contraire.
00:11:42Ça va devenir un fiasco total et pas une guerre.
00:11:44Non, non, non, je n'ai pas dit ça.
00:11:46Je pense que les médias et les journaux seront pleins de faits divers.
00:11:49Non, non, non, attention.
00:11:50Attention, M. Abdel, je n'ai pas dit ça.
00:11:53J'ai dit que moi, ils vont peut-être remettre de l'ordre.
00:11:55Si en face, on a des gens qui refusent la démocratie et le vote des électeurs,
00:12:00c'est ça, ce n'est pas du tout la même chose.
00:12:02Alors, attendez, attendez.
00:12:03Hamid va voter RN.
00:12:05Il est dans la région de Troyes.
00:12:07Abdel, qui est dans la région de Valenciennes,
00:12:09ne veut absolument pas du rassemblement national au pouvoir.
00:12:13Les amis, je ne voudrais pas,
00:12:15je parle sous le contrôle de Julien Fautrat et des services politiques,
00:12:18je ne voudrais pas qu'on focalise le débat uniquement sur le RN.
00:12:21Ça n'est pas le seul scénario.
00:12:23Il y a un deuxième scénario qui est les trois blocs irréconciliables
00:12:27qui rendent la France ingouvernable,
00:12:29car il n'y aura pas de majorité absolue pour l'un des blocs,
00:12:32c'est-à-dire 289 députés.
00:12:35Sinon, on est en dessous.
00:12:36On est dans un scénario plutôt France ingouvernable.
00:12:39Et il y a un autre scénario à l'issue d'un troisième tour,
00:12:42une majorité plutôt de gauche
00:12:46qui pourrait s'allier avec que sais-je des députés macronistes.
00:12:50Et dans ce cas, on pourrait imaginer un Premier ministre de gauche.
00:12:53Est-ce que le terme « guerre civile » prononcé, Julien Fautrat,
00:12:56hier par le Président de la République,
00:12:59s'adressait également à une possibilité
00:13:02avec un Premier ministre type Mélenchon ou gauche ?
00:13:05Il renvoyait dos à dos, effectivement,
00:13:08extrême droite et extrême gauche,
00:13:11sur des plans qui sont différents.
00:13:13Il a davantage développé sur Marine Le Pen
00:13:17et l'arrivée possible de Jordan Bardella.
00:13:21Mais il évoquait aussi l'extrême gauche,
00:13:24c'est-à-dire qu'il renvoyait dos à dos...
00:13:27C'est-à-dire qu'il a divisé,
00:13:30il a tout fait pour diviser le paysage en trois blocs.
00:13:33Que le bloc central qu'il incarne
00:13:36soit le seul recours au désordre de droite et au désordre de gauche.
00:13:40Le bloc central qu'il incarne, il n'est pas bien dans les sondages.
00:13:43Là, il baisse, il baisse, alors qu'il y a deux dynamiques incroyables.
00:13:46L'une autour du Nouveau Front Populaire,
00:13:49qui monte dans les sondages,
00:13:51et puis une autre pour le Rassemblement National,
00:13:53qui monte dans les sondages.
00:13:54Mais la partie centrale, elle baisse dans les sondages.
00:13:57Est-ce que, Hamid et Abdel,
00:13:59est-ce que cette guerre civile,
00:14:01ou en tout cas ces émeutes,
00:14:03ce danger d'émeute, est-ce que vous le présentez également
00:14:06s'il y a la gauche au pouvoir en France ?
00:14:08Abdel, par exemple, pour commencer.
00:14:10Moi, je ne tourne pas autour du pot.
00:14:13Nous, on a M. Fabien Roussel, qui est au département du Nord.
00:14:16Donc, il se présente ici, justement, pour le Front Populaire.
00:14:20Je ne vais pas vous mentir que je l'ai fait intervenir plusieurs fois
00:14:23sur des sujets divers, au niveau de l'école et autres,
00:14:26et qu'on en est énormément déçus.
00:14:28Donc, je ne suis pas favorable, je veux dire.
00:14:32Pourquoi il vous a déçu, Fabien Roussel ?
00:14:34Parce que c'est un petit peu comme Bardelas.
00:14:36On défend sa place et sa tartine,
00:14:38et on ne pense pas trop à ceux qui ont des difficultés.
00:14:41Il va apprécier d'être comparé à Jordan Bardela,
00:14:44le patron du Parti Communiste ?
00:14:46Non, c'est surtout la passion de fer.
00:14:48Vous voyez, c'est « je vais faire, je vais faire, je vais faire »,
00:14:50et les promesses derrière ne sont pas tenues.
00:14:52Ce n'est pas le débat.
00:14:53La question que je vous pose, c'est,
00:14:55Premier ministre de gauche, avec un gouvernement,
00:14:58avec des élus de la France Insoumise,
00:15:00mais aussi du Parti Socialiste, mais aussi du Parti Communiste,
00:15:03est-ce qu'il y a un danger d'émeute en France ?
00:15:07Je ne dirais pas ça.
00:15:09Je ne dirais pas ça parce que
00:15:11je dirais qu'il y a un peu plus de démocratie dans le Parti de gauche
00:15:14parce qu'ils sont plusieurs forces.
00:15:16Chacun va présenter son Premier ministre.
00:15:20Par exemple, je pense à M. Ruffin, qui aurait largement...
00:15:23Très bien, donc vous vous dites, le danger, c'est plus le RN,
00:15:26pas la coalition de gauche.
00:15:28Hamid, votre avis sur cette question ?
00:15:30Je rappelle qu'Hamid, lui, est électeur du RN.
00:15:33Est-ce que vous avez une peur de guerre civile
00:15:37pour reprendre l'expression du chef de l'État,
00:15:39si jamais c'est la gauche qui l'emporte ?
00:15:42Déjà, la gauche, ça dépend quelle gauche.
00:15:45Parce que si c'est une gauche plus forte,
00:15:47avec LFI à sa tête, moi je vais vous dire que
00:15:49LFI, ils me font plus peur que le RN, actuellement.
00:15:52Quand on entend des gens comme
00:15:54Boyard, Guirault, Mélenchon,
00:15:57Mesdames Obono, Panot,
00:16:00et M. Bonpart,
00:16:03moi je vais vous dire, ces gens-là, ils me font plus peur que le RN.
00:16:05Je vous le dis franchement.
00:16:07Vous le verrez ce soir, Emmanuel Bonpart,
00:16:09s'il représente la gauche lors du débat.
00:16:12Le débat des trois blocs.
00:16:15Ce soir, sur TF1, c'est ça, nous avons
00:16:17Gabriel Attal, Jordan Bardella,
00:16:19Emmanuel Bonpart.
00:16:21Ça, je vais le regarder.
00:16:23Bien sûr, parce que c'est ça le problème.
00:16:25Il est monté en qualité rhétorique, dialectique,
00:16:28Emmanuel Bonpart.
00:16:30Il s'est devenu un bon débatteur,
00:16:32d'un niveau comparable aux deux autres.
00:16:34Je parle techniquement,
00:16:36je ne parle pas de conclusion.
00:16:38Oui, parce qu'il y a une chose aussi,
00:16:41puis même, vous m'entendez ?
00:16:43Oui, bien sûr.
00:16:45Si la gauche ou une gauche revenait,
00:16:47il faut quand même que la gauche, elle se droitise
00:16:49un petit peu aussi, puis qu'elle arrête de faire
00:16:51tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
00:16:53Parce que regardez, si aussi on en est arrivé
00:16:55à ça,
00:16:57c'est aussi grâce à la gauche depuis 1980.
00:16:59Ah bah oui.
00:17:01Il est interdit d'interdire le vieux slogan de 68.
00:17:03Bah oui, on a vu où ça nous a mené
00:17:05de nos jours, malheureusement.
00:17:07La gauche, ça fait longtemps qu'elle gouverne.
00:17:09Oui, bon, il y a eu la parenthèse François Hollande.
00:17:11Restez avec nous.
00:17:13Amide, Abdel, écoutez, merci.
00:17:15On s'empoigne bien.
00:17:17Mais merci pour la qualité du débat.
00:17:19Je trouve que c'est très intéressant, Amide et Abdel.
00:17:21Restez avec nous, surtout. Dans un instant,
00:17:23je vais faire rentrer dans la danse.
00:17:25Brigitte, ma chère Brigitte, bonjour.
00:17:27Bonjour, monsieur Hollande.
00:17:29Bonjour tout le monde, oui, je suis là.
00:17:31Je vais vous commenter cette expression
00:17:33« guerre civile » utilisée hier
00:17:35par Emmanuel Macron. A tout de suite.
00:17:37Contactez-nous gratuitement
00:17:39via l'appli RTL ou au 3210.
00:17:4150 centimes la minute.
00:17:4313h, 14h30.
00:17:45Les auditeurs ont la parole
00:17:47avec Éric Brunet sur RTL.
00:17:49Oui, bonjour RTL.
00:17:51Alors, la guerre civile,
00:17:53contrairement à ce que dit
00:17:55monsieur Macron, non, je n'y crois pas.
00:17:57Par contre, monsieur Macron voulait clarifier
00:17:59la situation. Eh bien là, je crois qu'on y est.
00:18:01À part monter les gens
00:18:03les uns contre les autres,
00:18:05je ne vois pas ce qu'il a fait.
00:18:07Donc, si son message, c'est « votez pour mon camp
00:18:09parce que de gauche et de droite,
00:18:11ce ne sont que des extrêmes », à ce moment-là,
00:18:13il ne fallait pas dissoudre l'Assemblée nationale.
00:18:15Ou alors, il cherchait, inévitablement,
00:18:17à mettre le bazar. Eh bien là,
00:18:19je pense que c'est réussi. Voilà.
00:18:21Bonne journée.
00:18:23C'est un message laissé il y a quelques secondes
00:18:25par Valéry sur l'application RTL,
00:18:27sur le répondeur des auditeurs en la parole
00:18:29pour l'application RTL. Victor, tiens, on va aller voir Victor
00:18:31au standard, mon cher Victor. Bonjour.
00:18:33Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:18:35Nous avons des messages écrits sur notre
00:18:37application RTL et sur notre page Facebook.
00:18:39On commence avec Brigitte qui nous dit
00:18:41« Bonjour Eric, à force de rabâcher
00:18:43guerre civile, guerre civile, eh bien
00:18:45on va finir par y arriver ». Et puis, il y en a
00:18:47beaucoup d'auditeurs, Eric, qui nous interpellent
00:18:49sur un fait. Christine, Jean-Michel, Nadine,
00:18:51Emmanuel Macron parlent tout le temps de guerre.
00:18:53Rappelez-vous, au moment du Covid,
00:18:55vous avez dit « Nous sommes en guerre ». Ensuite,
00:18:57évidemment, la guerre entre l'Ukraine et la Russie.
00:18:59Et puis maintenant, c'est au tour de la guerre civile.
00:19:01Est-ce que ça ne serait pas une petite obsession ?
00:19:03Brigitte est avec nous.
00:19:05Est-ce que ma chère Brigitte, Emmanuel Macron
00:19:07est obsédé par la guerre ? Je vous écoute.
00:19:09Vous avez fait le 3210.
00:19:11Bonjour M. Brunet, bonjour à tous.
00:19:13Oui, j'ai fait le 3210
00:19:15parce que moi je n'ai pas vu M. Macron hier soir.
00:19:17J'ai effectivement entendu cette allocution
00:19:19ce matin à la radio, sur votre radio d'ailleurs.
00:19:21C'était dans un podcast, c'est normal
00:19:23que vous ne l'ayez pas vu, parce que c'est un podcast.
00:19:25J'avais jamais entendu parler de génération
00:19:27« do it yourself », mais il y a des podcasts
00:19:29qui sont parfois... Oui, voilà, encore un truc nouveau aussi,
00:19:31pas mal. Bref, moi ce que je veux dire, c'est que
00:19:33guerre civile, ça veut dire
00:19:35on prend les armes
00:19:37et on se bat, comme vous parliez
00:19:39de l'Espagne tout à l'heure.
00:19:41Mais on en est où aujourd'hui ?
00:19:43On n'est pas dans un chaos aujourd'hui.
00:19:45C'est vrai que M. Macron, je ne sais pas ce qu'il a
00:19:47avec la guerre. C'est un mot qu'il utilise
00:19:49beaucoup. Je me rappelle le Covid, je suis bien placée
00:19:51pour le savoir. Effectivement,
00:19:53ça a été une belle guerre. L'autre jour,
00:19:55enfin, il n'y a pas si longtemps, on allait nous promettre
00:19:57peut-être d'envoyer nos frères, nos maris,
00:19:59nos cousins en Ukraine,
00:20:01faire la guerre. Et aujourd'hui, guerre civile
00:20:03si le RN passe et
00:20:05évidemment la gauche également,
00:20:07parce que moi personnellement, M. Grunez,
00:20:09je les mets tous les deux dans le même sac
00:20:11et je vous avoue aujourd'hui
00:20:13que je ne sais toujours pas ce que
00:20:15je vais faire le 30 et le 16 juillet. La chose
00:20:17dont je suis sûre, c'est que moi je vais voter,
00:20:19parce que j'ai toujours voté.
00:20:21Aujourd'hui, alors, ça suffit.
00:20:23Vous hésitez ? Ah, c'est intéressant ça.
00:20:25Il y a combien j'ai vu les sondages ? Il y a encore
00:20:2720, 25% ?
00:20:29Oui, mais il y a des gens qui hésitent.
00:20:31Mais alors, si vous ne voulez pas, Brigitte,
00:20:33voter pour
00:20:35Mélenchon ou Bardella,
00:20:37qu'est-ce qui vous reste ?
00:20:39Il ne me reste pas grand-chose.
00:20:41Votre collègue m'a dit tout à l'heure quand je lui ai dit ça,
00:20:43vous êtes perdue. Non, je ne suis pas
00:20:45perdue, je suis consciente.
00:20:47C'est-à-dire qu'effectivement, alors,
00:20:49si on part sur le Macron aujourd'hui,
00:20:51Macron, aujourd'hui, on en est dans le chaos.
00:20:53On est dans la merde, pardonnez-moi de
00:20:55cette vulgarité, mais tout le monde,
00:20:57c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:20:59comme toute campagne électorale,
00:21:01ils ont tous la solution.
00:21:03Je vais faire une apartée sur la gauche,
00:21:05simplement, parce que quand on voit
00:21:07comment ils se chamaillent aujourd'hui,
00:21:09les plus menteurs, je pense quand même que ce sont
00:21:11eux, parce que le SMIC à 1600,
00:21:13c'est quand même les entreprises qui devront
00:21:15payer les salaires, etc.
00:21:17Et ça, ce n'est pas possible.
00:21:19Il va y avoir des dizaines de PME
00:21:21et d'artisans qui vont mettre la clé sous la portique.
00:21:23Mais je pense que ça ne se fera jamais.
00:21:25Je me mets dans les Français,
00:21:27c'est De Gaulle qui un jour a dit, les Français sont des veaux.
00:21:29Je suis Française, je suis peut-être
00:21:31un veau, mais aujourd'hui,
00:21:33quand j'entends des gens qui disent, moi je vais
00:21:35voter pour le RN parce qu'on ne les a jamais essayés.
00:21:37Mesdames, Messieurs, nous ne sommes pas
00:21:39au Loto ou à l'Euromillions où on n'a pas
00:21:41joué le 20 ou le 22 depuis des années
00:21:43et on va le jouer aujourd'hui.
00:21:45On ne sait pas ce qui nous attend. Moi, j'ai juste envie
00:21:47de dire aujourd'hui, j'ai peur.
00:21:49Pas de la guerre civile, parce que les gilets jaunes,
00:21:51comment on a qualifié ça, Monsieur Brunet ?
00:21:53Ce n'était pas une guerre civile ?
00:21:55Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui dans les villes en France ?
00:21:57Les Français, les Noirs, les Arabes,
00:21:59les Jaunes, les Blancs, moi je m'en fous de ça.
00:22:01Je côtoie des tas de gens de toutes
00:22:03les couleurs qui sont formidables
00:22:05et qui parfois sont abrutis totalement,
00:22:07comme moi je peux l'être peut-être parfois.
00:22:09D'accord ?
00:22:11Brigitte, dans votre circonscription,
00:22:13s'il y avait des listes
00:22:15plus petites, mais qui pourraient correspondre à...
00:22:17Oui, il y a des listes plus petites.
00:22:19Je parlais avec un de mes patients hier qui me dit
00:22:21je vais voter pour la liste animaliste.
00:22:23Alors écoutez, animaliste, franchement,
00:22:25ça ne tient pas de bout non plus. Moi, j'aime les animaux.
00:22:27Le problème, c'est que oui...
00:22:29C'est quoi le programme politique des animalistes ?
00:22:31Un chat à l'Elysée ?
00:22:33Un chien à Matignon ?
00:22:35Non, ce n'est pas bien ce que je crois.
00:22:37Non, mais c'est une belle...
00:22:39La défense de la cause animale
00:22:41est une belle cause, mais peut-être pas
00:22:43pour des législatives. Enfin, je ne sais pas.
00:22:45Il faut être sérieux. Il y a quand même trop de choses
00:22:47aujourd'hui. Pourquoi on en est là ?
00:22:49Alors, ce n'est pas que Macron, mais ça fait quand même
00:22:51deux semaines qu'il est là,
00:22:53presque. Le dernier arrivé,
00:22:55c'est lui. Avant,
00:22:57ce n'était pas mieux. Avant, c'était encore autre chose.
00:22:59Mais Brigitte, là, on s'égare un peu.
00:23:01Je suis comme le rédacteur en chef de l'émission,
00:23:03il faut que je vous recentre.
00:23:05Il n'y a qu'un sujet qui m'intéresse,
00:23:07est-ce qu'Emmanuel Macron est
00:23:09excessif et veut nous faire peur
00:23:11lorsqu'il dit qu'il y a un danger de guerre civile
00:23:13au mois de juillet en France ?
00:23:15Ou est-ce que, d'après vous,
00:23:17c'est une analyse valable ?
00:23:19Elle est là, ma question, Brigitte.
00:23:21Alors, la réponse, elle est
00:23:23il adore faire peur. Moi, je pense qu'il adore faire peur.
00:23:25Je ne sais pas pourquoi. Je ne connais pas ce personnage.
00:23:27D'abord, depuis...
00:23:29C'est gagnant électoralement.
00:23:31Si pour vous, c'est la bonne réponse,
00:23:33il est évident
00:23:35que faire peur, ça permet
00:23:37à Macron de conduire vers lui
00:23:39des gens qui ont peur et qui voteraient
00:23:41Emmanuel Macron, enfin, sa liste.
00:23:43Tout à fait, mais moi, je voudrais qu'il me parle
00:23:45de la situation du pays et des gens aujourd'hui
00:23:47et qu'il me dise, qu'il ose me dire
00:23:49que ce n'est pas déjà la guerre civile en France aujourd'hui.
00:23:51Est-ce que vous avez... Je pressens
00:23:53que vous avez déjà voté
00:23:55Emmanuel Macron ou les listes d'Emmanuel Macron
00:23:57dans votre passé récent, Brigitte.
00:23:59Jamais, jamais.
00:24:01Je peux vous dire, je suis plutôt une électrice de droite.
00:24:03J'étais totalement...
00:24:05J'ai suivi M. Sarkozy il y a quelques années
00:24:07et je n'ai absolument pas honte de dire ça.
00:24:09Ça ne me gêne absolument pas.
00:24:11J'en suis revenue. Je me suis
00:24:13même prise au jeu. J'avais été encartée.
00:24:15Enfin, j'ai été attrapée par plein de choses.
00:24:17Je me suis prise au jeu. J'y ai cru
00:24:19comme certaines
00:24:21paroles aujourd'hui de M. Barbéla
00:24:23sans parler du RN. Parce que le RN,
00:24:25aujourd'hui, oui, on pense à qui ? On pense à Jean-Marie Le Pen.
00:24:27Je vous interromps, Brigitte, mais Julien,
00:24:29c'est fabuleux. On a... Là, c'est un
00:24:31produit rare, entre guillemets. Pardon pour le mot
00:24:33produit, Brigitte, mais une ancienne
00:24:35sarkoziste, convaincue par
00:24:37le sarkozisme, qui a même eu
00:24:39une brève période militante, adhérente
00:24:41et qui dit
00:24:43je suis perdue. Ni la gauche, ni le Nouveau
00:24:45Front Populaire, ni le Rassemblement
00:24:47National, jamais. Les LR, bof.
00:24:49Et la Macronie, elle n'a
00:24:51pas fait ses preuves. Elle ne sait pas.
00:24:53C'est dingue. Elle ne sait pas pour qui
00:24:55elle va. Elle ira voter dimanche, mais elle ne sait
00:24:57pas ce qu'elle mettra comme bulletin de vote.
00:24:59L'offre politique est difficile
00:25:01pour vous, Brigitte. Les anciens sarkozistes,
00:25:03pour en avoir
00:25:05rencontré beaucoup et avoir travaillé
00:25:07un petit peu sur ce sujet-là,
00:25:09ils n'ont finalement pas 50
00:25:11choix. Soit ils sont allés vers
00:25:13Emmanuel Macron, et comme
00:25:15Nicolas Sarkozy, il ne le dit pas comme ça,
00:25:17mais il discute régulièrement avec
00:25:19Emmanuel Macron, il a une tendance
00:25:21plutôt à regarder vers
00:25:23Emmanuel Macron. Et
00:25:25une autre partie des
00:25:27gens que j'ai rencontré
00:25:29dans les meetings aujourd'hui de Jordan Bardella.
00:25:31Finalement, cette
00:25:33droite sarkoziste,
00:25:35j'allais dire,
00:25:37les gens ne s'y retrouvent plus.
00:25:39Elle a explosé. Elle regarde
00:25:41soit à droite, soit à gauche.
00:25:43Je veux juste quand même dire une chose,
00:25:45c'est que je suis certaine, par contre, de ne pas voter pour la gauche.
00:25:47Parce que je les trouve encore plus dangereux
00:25:49que les autres. Oui, c'est vrai,
00:25:51le basculement Nicolas Sarkozy
00:25:53vers Jean-Luc Mélenchon, il est plus rare.
00:25:55Restez avec nous.
00:25:57Alors, on est avec Hamid, avec Abdel,
00:25:59avec Brigitte. Evan est là.
00:26:01Evan, mon cher Evan. Bonjour Evan.
00:26:03Bonjour Eric.
00:26:05Emmanuel Macron joue-t-il à faire
00:26:07peur aux Français ? Oui, non ?
00:26:09Oui, absolument.
00:26:11Eh bien, vous restez avec nous, à tout de suite.
00:26:25On va intervenir sur les propos
00:26:27que nous a fait le président
00:26:29Macron. Là, je pense qu'il est en train
00:26:31de vouloir faire peur
00:26:33aux Français, mais il sait pertinemment
00:26:35qu'il est fini.
00:26:37Ah, c'est Joël qui nous laisse ce
00:26:39message. Joël, Evan est avec nous.
00:26:41On n'est jamais fini en politique.
00:26:43On n'est jamais fini en politique. Evan,
00:26:45le sujet, c'est le climat insurrectionnel
00:26:47à partir du 8 juillet.
00:26:49Bon, on est tous à peu près d'accord, le terme
00:26:51guerre civile est sans doute un peu excessif.
00:26:53Mais est-ce que
00:26:55vous redoutez un climat insurrectionnel
00:26:57à partir du 8 juillet ?
00:26:59Mais non, c'est une stratégie politique.
00:27:01Les Français ne sont pas dupes.
00:27:03Encore une fois, c'est de la vieille tambouille politicienne.
00:27:05Ils se revendiquent
00:27:07du Nouveau Monde. Finalement,
00:27:09c'est l'Ancien Monde, Emmanuel Macron.
00:27:11Donc, non, il n'y aura pas...
00:27:13Je ne dis pas
00:27:15qu'il pourrait y avoir quelques
00:27:17petits débordements, malheureusement.
00:27:19Guerre civile, je ne sais pas si...
00:27:21Le mot, ce n'est pas rien, quand même.
00:27:23Ce n'est pas rond.
00:27:25Voilà, non, non.
00:27:27Qui dit que tout ça, ce n'est pas...
00:27:29On ne parle plus de McKinsey, par exemple.
00:27:31Il y a des conseillers
00:27:33derrière qui lui disent
00:27:35évidemment quoi dire.
00:27:37Mais voilà, ce n'est pas...
00:27:39C'est de l'Ancien Monde.
00:27:41Les Français ne sont plus dupes.
00:27:43Est-ce qu'il est mal conseillé,
00:27:45Julien Fautra, le président de la République ?
00:27:47Qui a parlé des cloportes ?
00:27:49Je ne sais pas.
00:27:51Je crois que c'est Bruno Le Maire, me semble-t-il, je ne suis pas sûr,
00:27:53qui parlait de ceux qui,
00:27:55dans l'entourage du président
00:27:57de la République, lui auraient
00:27:59conseillé de dissoudre.
00:28:01Et c'est Bruno Le Maire qui a dit
00:28:03qu'en Orantienne, il y a des cloportes.
00:28:05Autour des conseillers, c'est quand même quelque chose
00:28:07qui alimente
00:28:09les livres politiques les plus
00:28:11renseignés.
00:28:13C'est-à-dire que ceux qui auraient l'oreille du président,
00:28:15ceux qui seraient en disgrâce,
00:28:17ceux qui seraient revenus en grâce, etc.
00:28:19Il y a toujours des sortes de fantasmes
00:28:21comme ça, et de ceux qui
00:28:23conseillent et qui corrèlent
00:28:25à la parole la plus forte.
00:28:27Et Julien Fautra, sur le climat insurrectionnel,
00:28:29il y a eu une analyse
00:28:31qui a été faite, je pense, notamment par
00:28:33Beauvau, par le ministère de l'Intérieur,
00:28:35par Gérald Darmanin ?
00:28:37Oui, absolument. On en parlait tout à l'heure à 12h40 dans le Focus RTL.
00:28:39Cette note
00:28:41que le service police
00:28:43d'RTL a récupérée
00:28:45et m'a transmise,
00:28:47c'est-à-dire qui indique
00:28:49que Gérald Darmanin,
00:28:51dans cette lettre envoyée au préfet,
00:28:53considère que le climat
00:28:55juste, dans les jours qui
00:28:57précèdent l'élection et les jours qui suivent
00:28:59l'élection, est extrêmement
00:29:01sensible, demande au préfet
00:29:03d'agir avec fermeté
00:29:05et avec tact, et qu'il va falloir être
00:29:07très attentif
00:29:09aux moindres premiers signes,
00:29:11même aux signes faibles,
00:29:13de manifestations,
00:29:15sans aller jusqu'aux émeutes,
00:29:17mais en tout cas
00:29:19de mouvements de foule,
00:29:21de rassemblements
00:29:23non prévus
00:29:25en préfecture,
00:29:27qui seraient suivants
00:29:29les résultats des élections.
00:29:31Brigitte est avec nous.
00:29:33Ce n'est pas la même Brigitte que tout à l'heure.
00:29:35C'est le combat des Brigittes, d'ailleurs.
00:29:37Ma chère Brigitte, bonjour.
00:29:39Bonjour, Eric.
00:29:41Qui êtes-vous, ma chère Brigitte ?
00:29:43Moi, je suis surtout, avant tout,
00:29:45une fille de déportée.
00:29:47Donc, inutile de vous dire
00:29:49que quand j'entends les propos
00:29:51des uns ou des autres,
00:29:53ça me révolte.
00:29:55Qu'est-ce qui vous révolte ?
00:29:57C'est le mot « guerre »
00:29:59qui vous affecte, qu'on utilise
00:30:01le mot « guerre » pour ça ?
00:30:03Je suis persuadée, je suis convaincue
00:30:05que nous allons y arriver,
00:30:07à cause des extrêmes,
00:30:09quelles qu'elles soient, de droite ou de gauche.
00:30:11Est-ce que vous avez vu, Brigitte ?
00:30:13Brigitte, je suis obligée
00:30:15de mettre ça sur la table, dans le débat,
00:30:17car vous avez dit « je suis une fille de déportée »,
00:30:19je crois.
00:30:21Oui. Now, speak.
00:30:23Serge Clarsfeld,
00:30:25le célèbre chasseur de nazis,
00:30:27dont l'engagement est absolument
00:30:29incontestable depuis des décennies
00:30:31au service
00:30:33de la cause,
00:30:35de la justice,
00:30:37avait chassé des nazis avec son épouse,
00:30:39Béathe Clarsfeld,
00:30:41qui avait été giflé au début des années 70,
00:30:43le chancelier autrichien,
00:30:45parce qu'il était
00:30:47issu
00:30:49de la jeunesse hitlérienne,
00:30:51c'était pourtant le chancelier de la démocratie autrichienne.
00:30:53Bref, ces chasseurs de nazis
00:30:55ont laissé entendre, de façon assez claire,
00:30:57qu'ils estimaient
00:30:59que le Rassemblement national
00:31:01protégeait davantage
00:31:03les Français juifs
00:31:05que le reste
00:31:07de la classe politique française.
00:31:09C'est ce qu'a dit Clarsfeld, hein,
00:31:11Brigitte ? Oui, oui, non, mais d'accord,
00:31:13mais tout ce qu'il dit n'est pas parole d'évangile,
00:31:15malheureusement.
00:31:17Mais je peux vous soutenir que,
00:31:19non, j'ai toujours entendu mon papa
00:31:21dire
00:31:23que les extrêmes étaient
00:31:25très mauvais pour un pays,
00:31:27quel qu'il soit. On voit ce que ça donne en Russie
00:31:29à l'heure actuelle.
00:31:31Qu'est-ce qu'il vous disait
00:31:33votre père sur
00:31:35ce que doit être un engagement politique ?
00:31:37La droiture !
00:31:43Oui, Brigitte, il y a
00:31:45beaucoup de... Vous avez vu aussi
00:31:47Julien Fautrat,
00:31:49c'était ce matin, je crois, Dominique Strauss-Kahn.
00:31:51Dominique Strauss-Kahn est
00:31:53sortie du bois
00:31:55et de sa réserve politique. On ne peut pas dire
00:31:57qu'on l'entende tous les quatre matins, Dominique Strauss-Kahn.
00:31:59C'est vrai. Pour dire que
00:32:01dans cette affaire, ce qui lui semblait
00:32:03le plus urgent,
00:32:05c'était de combattre les extrémistes,
00:32:07mais en particulier un des
00:32:09extrémistes, qui était le Rassemblement national.
00:32:11Il avait priorisé...
00:32:13C'est ce que dit Raphaël Glucksmann
00:32:15aujourd'hui, si vous parlez des sociodémocrates,
00:32:17à l'image de Dominique Strauss-Kahn,
00:32:19ce que dit Raphaël Glucksmann aujourd'hui.
00:32:21C'est-à-dire que l'alliance avec Mélenchon,
00:32:23il n'en veut pas. Sauf qu'il y a
00:32:25un combat qui est prioritaire, c'est le combat contre,
00:32:27dit-il, l'extrême droite. Oui, c'était dans
00:32:29l'hebdomadaire, le très bon
00:32:31hebdomadaire challenge,
00:32:33que, effectivement,
00:32:35Dominique Strauss-Kahn
00:32:37tient ses propos. Mesdames, messieurs,
00:32:39vous restez avec nous. Il est 13h38.
00:32:41Merci, Brigitte.
00:32:43Dans un instant, je vais
00:32:45prendre Yannick, peut-être,
00:32:47que je n'ai pas pris. J'aimerais bien aller revoir Amide
00:32:49et Abdel, avec lesquels j'ai commencé cette
00:32:51info. Les auditeurs ont la parole, à tout de suite.
00:32:59Parole, avec Eric Brunel,
00:33:01sur RTL.
00:33:03Bonjour à vous. Je viens d'entendre que,
00:33:05paraît-il, on risque une guerre civile.
00:33:07Mais nous, nous avons déjà eu une
00:33:09guerre civile. Que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ?
00:33:11Des Français qui tuent d'autres Français.
00:33:13Moi, j'appelle ça une guerre civile.
00:33:15Et un petit rappel d'histoire,
00:33:17en 36, lorsque le Front populaire
00:33:19était au monde,
00:33:21il y avait déjà une guerre civile. Certes, pas
00:33:23chez nous, en Espagne, mais pas très, très,
00:33:25très loin. Faisons bien attention à tout cela.
00:33:27Parce que les mots, parfois,
00:33:29ont un sens qui peuvent dépasser
00:33:31l'entendement.
00:33:33Oui, c'est vrai.
00:33:35Quand on lui pose
00:33:37la question,
00:33:39le chef de l'État parle de guerre civile,
00:33:41si on votait pour vous. Il dit, attendez, une guerre civile ?
00:33:43Par ailleurs, la Nouvelle-Calédonie
00:33:45est à l'origine de cette guerre civile.
00:33:47Amide, Abdel,
00:33:49vous êtes toujours là, mon cher Amide ?
00:33:51Oui, avec plaisir.
00:33:53Quels sont les commentaires que vous inspirent,
00:33:55sur l'accompagnage que nous avons, Amide ?
00:33:57Nous avons commencé cette émission avec vous.
00:33:59Vous êtes électeur RN, d'ailleurs, du côté de Troyes.
00:34:01Oui, oui, c'est ça.
00:34:03J'ai entendu aussi la dame,
00:34:05qui parlait des extrêmes,
00:34:07et qui a eu, malheureusement, son papa,
00:34:09je crois, déporté.
00:34:11Il ne faut pas non plus fabuler.
00:34:13Si demain le RN arrive au pouvoir,
00:34:15on ne va quand même pas revoir ce qu'on a vu dans les années 30,
00:34:17au niveau de la rive droite du Rhin.
00:34:19Il faut quand même
00:34:21temporiser.
00:34:23C'est une malheureuse époque
00:34:25de l'histoire qui est arrivée,
00:34:27mais je ne pense pas que c'est avec des gens
00:34:29comme Jordan Bardella,
00:34:31ou autres au RN,
00:34:33qu'on va revenir à une époque comme ça.
00:34:35Non, quand même pas.
00:34:37Amide, Abdel ?
00:34:39Moi, j'écoute tout le monde.
00:34:41Je prends l'avis de tout le monde.
00:34:43Moi-même, je suis indécis
00:34:45pour qui je vais voter.
00:34:47Je suis un peu comme Lussmann.
00:34:49Contrer le RN, à tout prix, oui.
00:34:51Parce que les gens ne savent pas, en réalité,
00:34:53qui ils vont voter. Ils pensent,
00:34:55mais ils ne savent pas. Regardez un petit peu l'histoire.
00:34:57Moi, je pense que la France
00:34:59est multiculturelle
00:35:01et elle est belle en couleurs.
00:35:03Je ne vois pas pourquoi on changerait du jour au lendemain
00:35:05en fabulant sur
00:35:07un monde idéal, en pensant
00:35:09qu'en fermant les robinets de l'immigration
00:35:11et autres, on est le pays qui en prend le moins.
00:35:13On ne peut pas non plus dire
00:35:15que c'est la catastrophe. Mais mettez un peu
00:35:17d'eau dans votre vin. Revenons un petit peu
00:35:19à nos intérêts pour
00:35:21un bon vivre ensemble et arrêtons
00:35:23de se monter les uns contre les autres.
00:35:25Ça ne sert absolument à rien.
00:35:27Pensez aussi justement à cette dame
00:35:29qui nous disait par rapport à son grand-père, elle a raison.
00:35:31Il faut revenir un petit peu...
00:35:33J'aimerais entendre votre avis là-dessus.
00:35:35Marine Le Pen,
00:35:37finalement, on va parler plutôt de Marine Le Pen
00:35:39parce qu'elle a quand même 35-36%
00:35:41d'intention de vote, selon les sondages,
00:35:43entre 34 et 36, Julien Fautrat.
00:35:45Marine Le Pen,
00:35:47on entend des voix
00:35:49de français issus des immigrations
00:35:51qui disent qu'ils votent
00:35:53pour elle depuis déjà longtemps et qu'ils vont
00:35:55voter pour elle. Elle, elle fait une campagne sur
00:35:57la France qui se lève tôt, sur
00:35:59les français qui travaillent,
00:36:01mais elle ne fait pas une campagne sur
00:36:03les blancs contre les noirs,
00:36:05contre les jaunes, contre les bleus, contre les verts.
00:36:07J'ai l'impression que
00:36:09elle est en train de gagner ce combat.
00:36:11Une petite partie de l'immigration
00:36:13va voter pour elle.
00:36:15Vous confirmez ou pas ?
00:36:17C'est intéressant comme question.
00:36:19Vous avez autour de vous, de temps en temps,
00:36:21des gens, vous croisez des gens
00:36:23issus de l'immigration qui vous disent, je vais voter pour elle ?
00:36:25Oui, mais justement, c'est ce que je vous disais
00:36:27tout à l'heure, c'est qu'elle est ratée de l'État, Marine Le Pen.
00:36:29Ça fait longtemps qu'elle est dans le monde politique, donc elle varie
00:36:31ses propos selon
00:36:33l'État général de la France.
00:36:35Elle se rend très bien compte,
00:36:37c'est comme la sortie de l'euro, elle parlait de la sortie de l'euro,
00:36:39ensuite elle est revenue dessus, mais voilà,
00:36:41elle modifie sa politique
00:36:43pour plaire à un maximum de personnes.
00:36:45Mais les gens confondent la jalousie
00:36:47et le racisme.
00:36:49Ça veut dire que parce que quelqu'un a quelque chose
00:36:51de plus que moi, je deviens
00:36:53jaloux et par conséquent je deviens raciste
00:36:55quand c'est quelqu'un qui est issu de l'immigration.
00:36:57Il faut arrêter ça. Votez-vous vers le haut,
00:36:59demandez ce que vous avez besoin.
00:37:01Vous n'allez pas avoir des partis vers le bas qui vont vous dire,
00:37:03regardez, lui il a eu, pourquoi vous vous l'auriez pas
00:37:05en lui enlevant ce qu'il a ?
00:37:07C'est du grand n'importe quoi.
00:37:09Merci Abdel, merci Hamid.
00:37:11Merci beaucoup.
00:37:13C'était bien de vous entendre parce que
00:37:15je trouve que c'est assez puissant
00:37:17ce que vous nous dites. Yannick
00:37:19vient d'entrer dans le jeu, mon cher Yannick.
00:37:21Bonjour, où êtes-vous ?
00:37:23Bonjour Eric, je suis à Lille-Dieu en Vendée.
00:37:25Non !
00:37:27Lille, la plus
00:37:29chic et la plus élégante
00:37:31de France.
00:37:33La plus chic et la plus agréable
00:37:35de toute la France.
00:37:37Combien de temps
00:37:39de traversée entre le continent et Lille-Dieu ?
00:37:41En catamaran, on y met
00:37:43une demi-heure maintenant. C'est du bateau rapide.
00:37:45Bon, vous êtes
00:37:47un électeur de gauche ou de droite, Yannick ?
00:37:49Je suis toujours un électeur de gauche.
00:37:51J'ai, comme je disais
00:37:53tout à l'heure à vos interlocuteurs,
00:37:55je me suis
00:37:57engagé à l'âge de 15 ans.
00:37:59Je n'avais pas le droit de voter, bien sûr.
00:38:01Mais il a fallu attendre
00:38:0321 ans pour
00:38:05voter. Mais aux
00:38:07événements de 1968,
00:38:09j'étais à Nantes à faire la révolution.
00:38:11D'ailleurs, à Nantes, qui est une des villes
00:38:13d'où est partie mai 68, c'est une des
00:38:15premières...
00:38:17C'était le fief.
00:38:19Yannick, question, puisqu'on parle d'histoire,
00:38:21on est entre nous, je ne me souviens plus,
00:38:23la dépouille du maréchal Pétain
00:38:25est bien à Lille-Dieu ? Elle est bien à Lille-Dieu,
00:38:27oui, c'est super. Parce qu'il
00:38:29l'avait déterrée une première fois, je pense
00:38:31qu'ils ne l'ont pas remportée une deuxième fois.
00:38:33Moi, je me souviens, j'avais un copain qui était dans un mouvement
00:38:35anti-raciste, j'étais tout petit dans les années 80,
00:38:37et François
00:38:39Mitterrand, président socialiste
00:38:41de la France, allait s'incliner
00:38:43sur la dépouille du maréchal Pétain chaque année.
00:38:45Avec
00:38:47maîtrise ornie, il offrait une
00:38:49couronne
00:38:51de fleurs.
00:38:53SOS Racisme était foudrage. Alors, il disait que c'était
00:38:55pour commémorer la mémoire du vainqueur
00:38:57de Verdun, rien à voir avec la
00:38:59Garde 40.
00:39:01Tout ce qu'a fait
00:39:03Pétain n'est pas toujours bon, mais enfin,
00:39:05n'entrons pas dans la politique.
00:39:07Yannick, est-ce que
00:39:09guerre civile, il faut
00:39:11parler d'histoire parfois, est-ce que...
00:39:13Oui, bien sûr, il faut parler...
00:39:15Quand Macron parle de
00:39:17guerre civile, oui, j'y ai peur.
00:39:19J'y ai peur.
00:39:21Vous avez peur d'une insurrection en France
00:39:23au mois de juillet, par exemple.
00:39:25J'y ai peur, parce que
00:39:27je vais être bref.
00:39:29Si nous sommes
00:39:31dans le...
00:39:33Excusez-moi, grossier dans la merde aujourd'hui,
00:39:35c'est à cause de Macron.
00:39:37Macron,
00:39:39il a foutu le bordel, excusez-moi,
00:39:41je suis grossier,
00:39:43mais il a foutu le bordel, parce que
00:39:45M. Macron est un homme
00:39:47orgueilleux, un homme fier,
00:39:49un homme qui n'écoute pas les citoyens,
00:39:51qui n'écoute personne,
00:39:53et qui n'en fait qu'à son idée. Et aujourd'hui,
00:39:55si nous sommes dans la panade,
00:39:57c'est grâce à Macron.
00:39:59Vous avez été un électeur macroniste ?
00:40:01Non, pas du tout.
00:40:03Pas du tout, du tout.
00:40:05Vous allez voter pour
00:40:07le candidat dans votre
00:40:09circonscription du Nouveau Front Populaire ?
00:40:11Ah oui, oui, bien sûr.
00:40:13Et si, alors,
00:40:15en fonction des circonscriptions, ça change, mais
00:40:17si chez vous, par exemple, c'est un LFI,
00:40:19vous votez LFI ? Oui.
00:40:21D'accord.
00:40:23La guerre civile,
00:40:25c'est RN, priorité,
00:40:27quand on écoute les propos d'Emmanuel Macron,
00:40:29mais c'est aussi si la gauche
00:40:31arrive au pouvoir, LFI.
00:40:33C'est aussi dans les deux
00:40:35extrêmes,
00:40:37aussi bien l'extrême gauche qu'extrême droite,
00:40:39mais j'ai
00:40:41beaucoup plus peur du
00:40:43RN que
00:40:45de Macron. De quoi vous avez
00:40:47peur ? Tiens, imaginons, allez,
00:40:49majorité absolue,
00:40:517 juillet, rassemblement national,
00:40:53de quoi avez-vous peur
00:40:55au matin du 8 juillet ?
00:40:57Que nous sommes,
00:40:59que nous soyons dans la rue.
00:41:01Vous serez dans la rue, vous, pour manifester
00:41:03contre le rassemblement national ?
00:41:05Je peux y être dans ma petite commune,
00:41:07dans ma chérille, je peux y être
00:41:09pour montrer mon mécontentement.
00:41:11D'accord.
00:41:13D'accord, Yannick. Intéressant,
00:41:15Yannick. Il est à la fois
00:41:17très mesuré et en même temps...
00:41:19Parce que j'ai
00:41:21des idées, je ne suis pas toujours des
00:41:23idées, je vous le dis bien,
00:41:25mais j'ai des idées bien arrêtées
00:41:27et quand je prends position,
00:41:29je reste sur ma position.
00:41:31Merci,
00:41:33mon cher Yannick. Depuis l'île
00:41:35Dieu paradisiaque, Emmanuel
00:41:37Macron prévient, les programmes des
00:41:39extrêmes mèneront à la guerre civile.
00:41:41Il a utilisé cette expression hier.
00:41:43Vous commentez cette expression.
00:41:45Dans un instant, nous irons retrouver
00:41:47Bruno, c'est ça ? Mon cher Bruno,
00:41:49bonjour, vous êtes là ?
00:41:51Allo ? Oui, allo, vous êtes là ?
00:41:53Oui, bonjour, je suis là, oui.
00:41:55Bruno, je vous annonce très officiellement
00:41:57que vous avez la parole dans une minute.
00:41:59A tout de suite.
00:42:01Jusqu'à 14h30,
00:42:03Eric Brunet vous donne la parole
00:42:05sur RTL.
00:42:09Jusqu'à 14h30,
00:42:11les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet
00:42:13sur RTL.
00:42:15Ça fait un petit moment que nous ne sommes pas
00:42:17allés voir Victor Standart. Tout va bien,
00:42:19nous avons beaucoup d'appels,
00:42:21beaucoup de messages. Et Victor, quel sera
00:42:23le prochain thème que nous aborderons
00:42:25après la guerre civile d'Emmanuel Macron ?
00:42:27Et bien, après 14h, on va parler
00:42:29de Jordan Bardella qui souhaite un Big Bang
00:42:31de l'autorité à l'école avec
00:42:33le retour du vouvoiement, l'uniforme,
00:42:35une interdiction des téléphones portables, même au lycée,
00:42:37mais aussi un soutien de l'administration
00:42:39aux profs victimes de harcèlement. Alors, est-ce que
00:42:41vous êtes pour ou contre ? Et puis, est-ce que
00:42:43c'est facile à mettre en place sous ces mesures ?
00:42:45On vous pose la question au 3210. Appelez-nous.
00:42:47Bruno est avec nous,
00:42:49mon cher Bruno. — Oui, bonjour Eric.
00:42:51— Bonjour. Donc, Emmanuel Macron
00:42:53prévient les Français. Les programmes
00:42:55des deux extrêmes mèneront à la guerre
00:42:57civile. — Oui. Alors, c'est franchement
00:42:59une catastrophe d'entendre ce président
00:43:01parler comme ça. Moi, je serais...
00:43:03J'aurais honte. C'est une
00:43:05honte d'entendre ça. Est-ce que le
00:43:07français est violent à la base ?
00:43:09Est-ce que nous sommes violents ? Non.
00:43:11Est-ce que vous croyez que nous allons sortir
00:43:13après des élections, faire
00:43:15des barricades dans Paris ? Est-ce
00:43:17que le français est armé ? Mais
00:43:19vous vous rendez compte ce qu'il dit ? Il a dit
00:43:21pareil au deuxième débat avec Marine Le Pen
00:43:23au niveau du foulard. Vous allez
00:43:25entendre dire « foulard » dans la rue. Il y aura une
00:43:27guerre civile. Il l'avait dit aussi.
00:43:29Rappelez-vous, il l'avait dit. Mais vous vous
00:43:31rendez compte ce que dit ce personnage ?
00:43:33Mais il a un sérieux
00:43:35problème. Et tous les auditeurs que j'ai
00:43:37entendus avant... Moi, à
00:43:39la base, j'avais pas de parti politique.
00:43:41Maintenant, je suis à droite
00:43:43plus, parce qu'avec tout ce que je vois,
00:43:45de qui vient
00:43:47la violence depuis
00:43:49quelques jours ? Et au
00:43:51niveau verbal, c'est beaucoup la gauche.
00:43:53Expliquez-moi
00:43:55ce que la droite, en ce moment, ou le
00:43:57RN, vous entendez de la violence
00:43:59dans leur bouche ?
00:44:01Il y a même un travail important de la part de
00:44:03Marine Le Pen et Jordan Bardella, vous avez raison,
00:44:05sur apparaître comme
00:44:07raisonnable. Nous sommes le parti de la raison,
00:44:09répète-t-il Jordan Bardella.
00:44:11Mais même c'est logique.
00:44:13Vous vous rendez compte que
00:44:15à gauche, ils veulent désarmer la
00:44:17police. Qu'est-ce qu'il y a entre...
00:44:19La police,
00:44:21c'est les dernières
00:44:23personnes qui peuvent permettre de
00:44:25l'ordre.
00:44:27Supprimer la BAC, supprimer
00:44:29ceux-ci, supprimer ceux-là. Mais vous vous
00:44:31rendez compte ? Et qui ?
00:44:33Regardez dans les manifs
00:44:35anti-RN, qui est dans les manifs ?
00:44:37Il n'y a quasiment aucun
00:44:39personne français issu de l'immigration
00:44:41ou de banlieue. Ce ne sont que des
00:44:43français, quasiment. C'est les
00:44:45français qui veulent l'insurrection. Ce
00:44:47n'est pas les gens immigrés. Quand on aime
00:44:49le pays, on le respecte.
00:44:51Et si on est immigré,
00:44:53et on est immigré français, on doit
00:44:55respecter le pays. N'oubliez pas
00:44:57qu'en Tunisie, il y a eu des
00:44:59manifestations contre l'immigration.
00:45:01Qui le dit ? Il y a eu
00:45:03des manifestations, parce que les Tunisiens
00:45:05en avaient marre, peut-être, d'une
00:45:07immigration trop massive. Le problème
00:45:09en France, ce n'est pas les immigrés, c'est
00:45:11le nombre. Quand vous
00:45:13n'arrivez pas, moi je suis
00:45:15issu, j'ai 64 ans,
00:45:17j'ai eu des amis
00:45:19immigrés.
00:45:21Oui.
00:45:25Je vous écoute, Bruno.
00:45:27Attendez.
00:45:29C'est le nombre.
00:45:31C'est le nombre.
00:45:33Oui, bon,
00:45:35ça c'est votre avis personnel. Vous pensez
00:45:37que le sujet,
00:45:39ce n'est pas l'immigration,
00:45:41elle-même, mais c'est une problématique
00:45:43davantage d'arithmétique.
00:45:45Vous estimez que c'est votre avis, ça. C'est très
00:45:47personnel. Mais écoutez, Eric, depuis
00:45:4940 ans, quand vous avez
00:45:51les gens du pays qui sont
00:45:53en majorité avec des immigrés,
00:45:55les immigrés vont s'intégrer naturellement,
00:45:57normalement.
00:45:59Mais quand vous avez
00:46:01un nombre supérieur d'immigrés par rapport aux
00:46:03Français, l'intégration ne se fera pas naturellement.
00:46:05Mais bien sûr,
00:46:07moi depuis j'ai vécu...
00:46:09Ce que vous dites, c'est le cas d'ailleurs dans tous les
00:46:11pays du monde.
00:46:13Une immigration de travail,
00:46:15une immigration de travail,
00:46:17choisit le besoin.
00:46:19Merci, Bruno, pour ce témoignage. La question
00:46:21c'est que, bien évidemment,
00:46:23je pense qu'il y a
00:46:25beaucoup, des millions de Français qui partagent votre
00:46:27opinion, car c'est devenu
00:46:29le sujet central pour le Rassemblement
00:46:31National. On l'a entendu que le Rassemblement
00:46:33National prospérait sur le pouvoir
00:46:35d'achat. C'est vrai. Mais on sent bien
00:46:37qu'à cette élection, la question migratoire
00:46:39a repris dans les problématiques
00:46:41évoquées par les électeurs
00:46:43le dessus. Dominique est avec nous.
00:46:45Bonjour, Dominique.
00:46:47Bonjour, Eric. Bonjour. Vous, on me dit
00:46:49que vous soutenez Emmanuel Macron, et Dominique,
00:46:51c'est vrai ? Oui, tout à fait.
00:46:53Oui, parce que je trouve déjà que c'est un mec super-intelligent.
00:46:55Et quand je les entends parler,
00:46:57c'est des petits propos
00:46:59comme ça. Alors, ce qui me gêne un peu, c'est que
00:47:01Macron, il a été élu deux fois
00:47:03contre Marine Le Pen, et
00:47:05subitement, il y a un petit jeune
00:47:07communion qui se présente, Bardella.
00:47:09Oh, il est mignon, il présente bien. On va essayer.
00:47:11Mais ce n'est pas une perte sur les élections.
00:47:13On n'envoie pas la boîte à celui qui nous
00:47:15l'a envoyée.
00:47:17Vous pensez que le mot guerre,
00:47:19utilisé comme ça plusieurs fois,
00:47:21ça pose problème ou pas ? Mais non.
00:47:23De toute façon, c'est un type super-intelligent.
00:47:25S'il dit ça, peut-être qu'il le pense.
00:47:27C'est très bien, enfin, on vit très bien
00:47:29les gens qui vont voter l'ERN.
00:47:31Ils font ce qu'ils veulent, mais quand j'entends
00:47:33on va essayer, on va essayer. Mais c'est
00:47:35vraiment des gens qui n'ont rien dans la tête.
00:47:37C'est vrai que le côté supermarché
00:47:39des idées, c'est insupportable.
00:47:41C'est incroyable. J'entends les gens, moi je leur
00:47:43pose la question. J'ai des
00:47:45commerçants à qui je parle. On va
00:47:47essayer, on va essayer. Ben essaye, ma cocotte,
00:47:49c'est bien. Quand tu seras pire dans la merde,
00:47:51tu verras. Tout le monde nous a foutus
00:47:53dans la merde. Mais dans quelle merde on est ?
00:47:55C'est vrai qu'on n'est pas dans la constance
00:47:57idéologique, parce que si ça
00:47:59marche pas l'ERN, on essaiera Fabien Roussel
00:48:01du parti communiste français, puis après
00:48:03le parti animaliste. Je suis d'accord avec vous,
00:48:05c'est insupportable ce truc, on va essayer.
00:48:07Ils se sont tous bagarrés
00:48:09la gauche,
00:48:11quand ils proposaient
00:48:13leur programme, moi je suis contre aussi.
00:48:15Et subitement, ils se sont tous associés
00:48:17en disant, on fait un truc. Mais je me dis, c'est quoi
00:48:19ces mecs-là ? Ils n'ont rien dans le ventre.
00:48:21Soit tu défends tes idées, tant pis
00:48:23si tu les perds, mais si
00:48:25tu t'engages en politique, c'est que tu crois à ton truc.
00:48:27Les socialistes,
00:48:29les filles, la Manon Aubry,
00:48:3134 ans, qui nous ramène sa séance
00:48:33avec une arrogance incroyable sur les
00:48:35écrans, je me dis...
00:48:37Il est bon Dominique, j'en suis malade de vous couper
00:48:39Dominique, j'aurais dû le prendre plus tôt, il est bon
00:48:41ce Dominique. Gardez son numéro
00:48:43au 3210, parce que c'est vraiment ce qu'on appelle
00:48:45un bon client.
00:48:47Il est
00:48:4913h58 dans un instant, nous
00:48:51parlons du programme, le Big Bang
00:48:53de l'autorité du Rassemblement National
00:48:55dans les collèges et les lycées.
00:48:57Mais Jean-Alphonse vient d'entrer
00:48:59dans le studio. Jean-Alphonse, bonjour, 14h30.
00:49:01Bonjour Éric Brunet, à 14h30,
00:49:03c'est l'heure du crime et je vous emmène
00:49:05dans le Haut-Var avec une
00:49:07mort au milieu des vignes qui a tout
00:49:09d'une tragédie grecque. Vous allez voir, ça va
00:49:11beaucoup vous plaire. Le mort, c'est
00:49:13un viticulteur, Jean Aprin, 48
00:49:15ans, on va penser tout de suite à une mort naturelle
00:49:17mais les gendarmes vont très discrètement
00:49:19enquêter, ils ont des doutes. Le rideau
00:49:21va alors se lever sur
00:49:23un crime qui défie
00:49:25l'entendement. C'est l'épouse du viticulteur
00:49:27qui, pendant des mois,
00:49:29des mois, a convaincu
00:49:31son fils, qui a 16 ans, qu'il fallait
00:49:33absolument qu'il tue son père.
00:49:35Elle l'aurait intoxiqué
00:49:37psychologiquement, mentalement, elle l'aurait
00:49:39placé sous emprise, finalement.
00:49:41Le fils, Benoît,
00:49:43dit qu'il était effectivement
00:49:45conditionné. Alors tous les deux, ils ont
00:49:47empoisonné le malheureux
00:49:49Jean Aprin, ils l'ont étranglé
00:49:51aussi avec une ceinture
00:49:53dans la chambre, et puis ils ont maquillé
00:49:55le crime en mort naturelle.
00:49:57Il va y avoir un procès, je ne vous dis pas
00:49:59ce qu'il va se passer, mais effectivement, la mère
00:50:01va accuser le fils tout au long
00:50:03de l'instruction. Elle va dire, c'est lui qui a tué, moi j'y suis
00:50:05pour rien, je l'ai juste
00:50:07regardé faire. C'est une histoire
00:50:09d'emprise que je vous raconte, 14h30
00:50:11dans l'heure du crime. Nous serons là,
00:50:1313h59 dans une poignée de secondes, c'est le rappel
00:50:15des titres sur RTL, à tout de suite les amis.
00:50:17Politique, sport, culture,
00:50:19l'actualité complète, en un
00:50:21clic sur rtl.fr
00:50:23RTL
00:50:25RTL,
00:50:27il est 14h01.
00:50:33Et voici le rappel des titres, présenté par
00:50:35Lisa Marie Marques, à la une,
00:50:37Lisa Marie, le risque de guerre civile
00:50:39agité par Emmanuel Macron,
00:50:41nous venons d'en parler pendant une heure dans les auditeurs
00:50:43en la parole. Oui, les programmes des deux extrêmes
00:50:45y mèneraient, selon le chef de l'Etat
00:50:47qui électrise encore un peu plus
00:50:49cette campagne éclair à 5 jours
00:50:51du premier tour. Ce matin,
00:50:53c'est Dominique Stroscane qui prend position
00:50:55dans le magazine Challenge.
00:50:57L'ancien ministre de l'économie et
00:50:59ex-directeur du FMI estime dans une
00:51:01tribune, je le cite, que pour éviter
00:51:03le pire entre le RN et
00:51:05la FI, il faut choisir la France
00:51:07insoumise. Et puis Julian Assange
00:51:09retrouve la liberté
00:51:11grâce à un accord avec la justice américaine
00:51:13après des années de prison.
00:51:15Le fondateur de Wikileaks a quitté
00:51:17hier lundi la prison de haute
00:51:19sécurité proche de Londres, où il
00:51:21était incarcéré depuis 2019
00:51:23au terme d'un compromis juridique.
00:51:25Julian Assange, poursuivi
00:51:27pour avoir publié des informations
00:51:29classifiées, échappe à la menace
00:51:31de prison à vie aux Etats-Unis.
00:51:33Et puis on va parler de football, car ce soir
00:51:35c'est France, Pologne, et c'est
00:51:37à Dortmund en Allemagne. Troisième match
00:51:39de poules des Bleus ce soir à 18h.
00:51:41Les hommes de Didier Deschamps sont
00:51:43d'ores et déjà qualifiés
00:51:45pour les huitièmes de finale, mais il faut tout
00:51:47de même marquer pour assurer la
00:51:49première place de leur groupe.
00:51:51France-Pologne, une rencontre à suivre en direct
00:51:53et en intégralité sur RTL
00:51:55dès 17h55.
00:52:09...
00:52:16Et un mot sur la météo.
00:52:18Demain, mercredi, le temps restera
00:52:20sec et ensoleillé sur la France.
00:52:22Le risque d'orage gagnera toutes les
00:52:24montagnes l'après-midi, des Pyrénées
00:52:26au Massif central, des Alpes
00:52:28aux Vosges et sur la Corse. Les
00:52:30températures seront toujours estivales
00:52:32avec demain matin 15 à 19
00:52:34degrés prévus sur toute la France.
00:52:36...
00:52:3813h, 14h30
00:52:40Les auditeurs ont la parole
00:52:42avec Eric Brunet sur RTL.
00:52:44Il y aura dès la rentrée
00:52:46une interdiction des téléphones portables
00:52:48à l'école parce que je veux que l'école, y compris
00:52:50les lycées, c'est pas le cas aujourd'hui dans les lycées,
00:52:52deviennent des zones de sobriété numérique
00:52:54où on peut lâcher un peu les écrans
00:52:56pour se concentrer sur la matière
00:52:58papier, sur l'écriture, sur la lecture.
00:53:00Ça n'est pas le cas au lycée.
00:53:02Je souhaite que le vouvoiement soit obligatoire
00:53:04pour les membres de la communauté éducative
00:53:06et je souhaite que la protection fonctionnelle
00:53:08soit automatique pour les enseignants
00:53:10qui porteraient plainte pour du harcèlement,
00:53:12des insultes ou des violences
00:53:14et être aux côtés, évidemment, de la communauté éducative.
00:53:16Voilà, c'était
00:53:18Jordan Bardella hier soir sur M6
00:53:20au 1945.
00:53:22Lisa Marie, il y a
00:53:24une grosse opération
00:53:26de remise en place
00:53:28de l'autorité qui est souhaitée,
00:53:30voulue dans le programme du Rassemblement
00:53:32National. Oui, on peut parler de retour
00:53:34à l'autorité à l'école, en tout cas dans le programme du RN.
00:53:36Ce que disait Jordan Bardella, c'est donc
00:53:38qu'il veut interdire les téléphones portables
00:53:40dans les établissements scolaires, dont les lycées.
00:53:42Il veut imposer
00:53:44le vouvoiement obligatoire aux professeurs
00:53:46et il s'est engagé aussi
00:53:48à mettre un terme à ce qu'il appelle
00:53:50l'idéologie du pas de vague
00:53:52et ce qu'il dit aussi au recul
00:53:54de la République dans ses propres institutions.
00:53:56Il veut soutenir systématiquement
00:53:58les enseignants avec
00:54:00l'instauration de peines planchées
00:54:02dans les conseils disciplinaires.
00:54:04On ne va pas débattre du programme du RN.
00:54:06La seule question qui est intéressante
00:54:08c'est est-ce que c'est réaliste ?
00:54:10On parle à des profs. Est-ce que c'est réaliste de supprimer
00:54:12les portables ? Est-ce que c'est réaliste
00:54:14de remettre en place le vouvoiement ?
00:54:16Je ne sais pas. J'imaginais
00:54:18que tout le monde se vouvoyait à l'école. Je découvre
00:54:20qu'il doit y avoir des élèves
00:54:22qui tutoient les profs. J'ignorais, moi.
00:54:24Nicolas fait le 3210.
00:54:26Mon cher Nicolas, bonjour !
00:54:28Bonjour Eric et bonjour aux visiteurs.
00:54:30Qu'est-ce que vous faites, mon cher Nicolas ?
00:54:32Je suis formateur dans un lycée professionnel
00:54:34dans la région d'Angers.
00:54:36Est-ce qu'on vous tutoie ou on vous vouvoie ?
00:54:38On me vouvoie.
00:54:40D'accord.
00:54:42Il arrive parfois, ce sont des jeunes qui ont
00:54:44entre 17 et 21 ans à peu près,
00:54:46il arrive parfois
00:54:48que, par erreur,
00:54:50il y a un cul qui va sortir. Je les regarde, je leur dis pardon.
00:54:52Et tout de suite, ils compagnent.
00:54:54Le vous reprend sa place.
00:54:56Nicolas, très bien.
00:54:58Ok, j'ai compris. Le vouvoiement,
00:55:00c'est quelque chose qui fonctionne encore
00:55:02aujourd'hui. C'est normal.
00:55:04On apprend dans sa place d'apprenant et le formateur
00:55:06à sa place de formateur. Deuxième question qui me semble
00:55:08plus intéressante, c'est celle du téléphone
00:55:10portable, le smartphone qui pose
00:55:12des tas de problèmes aujourd'hui dans
00:55:14la société française pour les jeunes,
00:55:16les ados. Le RN
00:55:18dit qu'il faut l'interdire à l'intérieur
00:55:20de l'établissement. Est-ce que ça vous
00:55:22semble réaliste ? Alors,
00:55:24politique, c'est
00:55:26un point qui est mis en place dans l'université où je travaille.
00:55:28Moi, j'y suis depuis 3 ans.
00:55:30Et peut-être
00:55:32auparavant, mais je ne sais pas. Ça se met
00:55:34en place. Mais en plus, ce sont des internes pour la plupart.
00:55:36Et ça a un impact positif ?
00:55:38Sans problème. Et franchement,
00:55:40ils sont beaucoup plus concentrés en cours.
00:55:42Moi, j'ai vu dans
00:55:44d'autres établissements
00:55:46où le portable est autorisé.
00:55:48On peut l'avoir sur les genoux, on peut planoter plus.
00:55:50Vous n'êtes pas un haut-parleur parce
00:55:52qu'on vous entend mal, vous Nicolas.
00:55:54C'est incroyable ce que vous nous dites.
00:55:56Donc, vous, dans votre établissement...
00:55:58Ça ne coûte rien. Il y a une simple boîte
00:56:00en plastique. Je n'ai pas donné la marque,
00:56:02mais sur le bureau du formateur.
00:56:04Et les apprenants, on l'habitude, ils rentrent
00:56:06dans la salle, ils posent leur portable dans la boîte.
00:56:08Les intercourses,
00:56:10le formateur attend le formateur suivant.
00:56:12Donc, il n'y a pas de prise de portable.
00:56:14Et puis, le portable est redonné soit aux récréations,
00:56:16soit le soir, sachant que
00:56:18même les internes, à 22h30,
00:56:20redonnent leur portable
00:56:22à la personne qui surveille les internats.
00:56:24Donc, ce que vous nous dites,
00:56:26c'est que ça marche. On peut
00:56:28demander, prendre
00:56:30les téléphones portables des élèves pendant
00:56:32toute une journée, pratiquement toute une journée.
00:56:34Alors non, on ne les prend pas.
00:56:36Ils les donnent.
00:56:38Vous les restituez à la pause
00:56:40du déjeuner et dans les récréations ?
00:56:42Oui, tout à fait.
00:56:44Question.
00:56:46Est-ce que ça fonctionne parce que vous êtes dans
00:56:48un établissement particulier,
00:56:50un lycée professionnel, avec des
00:56:5217-21 ans ?
00:56:54Ils ont l'air très bien, vos élèves. J'ai l'impression
00:56:56que c'est le paradis chez vous.
00:56:58Non, pas du tout. On a un lycée professionnel.
00:57:00Mais en même temps, tout ce qui est bac général
00:57:02et ainsi de suite, ça marche très très bien.
00:57:04C'est le règlement intérieur. Il y a un règlement
00:57:06où on se tient.
00:57:08Est-ce que vous ressentez un besoin d'autorité
00:57:10au sein de votre établissement
00:57:12ou plus globalement
00:57:14chez les profs, les instits ?
00:57:16Vous ressentez une envie
00:57:18de plus de fermeté ?
00:57:20Ce n'est pas une envie de fermeté.
00:57:22Ce que je vous dis,
00:57:24ce qu'on ne doit pas perdre, c'est que chacun a sa place.
00:57:26L'apprenant n'est pas l'ami d'un formateur
00:57:28et vice-versa.
00:57:30Les apprenants sont là pour apprendre.
00:57:32Les formateurs sont là pour échanger
00:57:34et faire apprendre. C'est tout.
00:57:36Très très bien le petit coup de fil très simple,
00:57:38très efficace de Nicolas, formateur en lycée
00:57:40professionnel. Très très bien. Très clair.
00:57:42Marion est
00:57:44avec nous. Il n'y a pas besoin, j'ai presque
00:57:46envie de dire, il n'y a pas besoin de Jordan Bardella
00:57:48pour mettre en place ce genre d'approche
00:57:50dans les établissements scolaires.
00:57:52Ça existe. Ça marche.
00:57:54Certains bahut pour cette trivialité,
00:57:56mais ça existe.
00:57:58Marion est avec nous. Bonjour Marion.
00:58:00Bonjour tout le monde.
00:58:02Voix jeune. Je reconnais presque l'âge
00:58:04à la voix.
00:58:06Je ne vous demanderai pas votre âge.
00:58:08Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:58:10Je suis responsable d'une résidence de tourisme.
00:58:12Bon. Dans un instant, vous serez avec nous.
00:58:14Vous aurez la parole sur cette question.
00:58:16Est-ce qu'il faut
00:58:18un big bang d'autorité
00:58:20comme le souhaite Jordan Bardella
00:58:22dans l'éducation nationale ou est-ce que
00:58:24tout ça c'est du vent ? A tout de suite.
00:58:26Envoyez-nous vos messages
00:58:28sur l'application RTL
00:58:30ou appelez-nous au 3210.
00:58:3250 centimes la minute.
00:58:3413h, 14h30.
00:58:36Les auditeurs ont la parole
00:58:38avec Eric Brunet sur RTL.
00:58:40Il y aura des casiers.
00:58:42Ils mettront leur téléphone portable dans un casier.
00:58:44Ce qui est sûr, c'est que le téléphone portable est un élément de perturbation
00:58:46pour l'apprentissage
00:58:48et pour la transmission du savoir.
00:58:50À partir de là, ils ont évidemment tous des portables
00:58:52mais pendant les cours,
00:58:54le portable doit être
00:58:56à l'extérieur. Ça n'a rien d'extraordinaire.
00:58:58Très honnêtement, je pense que les proviseurs
00:59:00doivent être confrontés à de bien plus grandes
00:59:02difficultés. Il faut donc rétablir
00:59:04l'autorité.
00:59:06Marine Le Pen, 7h40
00:59:08ce matin, Amandine Bégaud
00:59:10sur RTL, Julien Fautra.
00:59:12Elle ne dit rien d'extraordinaire,
00:59:14Marine Le Pen. Elle a raison
00:59:16sur cette histoire. On vient d'entendre avec notre
00:59:18auditeur, ça se fait déjà dans
00:59:20certains établissements.
00:59:22Est-ce que c'est vraiment un Big Bang ?
00:59:24C'est leur gros truc ça, le Big Bang. Ils ont repris
00:59:26ce terme-là, ce Big Bang de l'autorité
00:59:28en particulier à l'école avec plein de
00:59:30mesures de bon sens qui ne sont pas
00:59:32des mesures super compliquées.
00:59:34Plein de mesures dont on a très
00:59:36régulièrement parlé depuis des années et des années
00:59:38dans cette émission.
00:59:40Ce qui est surprenant, c'est que le RN
00:59:42avait un peu disparu
00:59:44d'un point de vue médiatique
00:59:46sur cette question de l'éducation
00:59:48pendant la campagne des européennes.
00:59:50Ça correspondait davantage aux thèmes européens, mais c'était
00:59:52immigration, sécurité, pouvoir d'achat.
00:59:54Immigration, sécurité, pouvoir d'achat.
00:59:56Et quand on discutait avec Jordan Bardella,
00:59:58c'était vraiment ces trois thèmes. On va marteler
01:00:00immigration, sécurité.
01:00:02Et là, la question de l'école
01:00:04revient de façon assez
01:00:06forte dans cette campagne à la faveur
01:00:08des propositions de Jordan Bardella.
01:00:10Marion est avec nous.
01:00:12Vous êtes maman, Marion,
01:00:14d'enfants scolarisés ?
01:00:16Oui, tout à fait. Un enfant au
01:00:18lycée, un au collège et d'autres
01:00:20plus petits. Ils partent avec leur
01:00:22smartphone lycée et au collège, alors ?
01:00:24Ils partent avec leur smartphone. Ils sont
01:00:26internes, moi, mes enfants.
01:00:28Du coup, oui, forcément, ils ont leur téléphone.
01:00:30Après, effectivement, ça se fait.
01:00:32Tous les soirs, ils mettent
01:00:34leur téléphone. Ils ne l'ont pas à l'internat
01:00:36la nuit. Ils ne l'ont pas
01:00:38tout le temps.
01:00:40Pour moi, pour
01:00:42aller un petit peu plus loin,
01:00:44ces annonces, c'est un peu
01:00:46de la poudre aux yeux.
01:00:48Le vrai problème de l'éducation nationale, c'est pas
01:00:50de savoir si on doit vous voyer ou tutoyer son
01:00:52professeur, mais c'est déjà d'avoir un professeur.
01:00:54Et quand on...
01:00:56Et pour le moment, on parle
01:00:58de ça, vous voyez,
01:01:00on en fait des sujets, du téléphone, de l'uniforme,
01:01:02etc., du vouvoiement.
01:01:04A titre personnel, le vouvoiement
01:01:06ou le tutoiement a jamais
01:01:08empêché de
01:01:10respecter quelqu'un.
01:01:12Moi, j'ai moi-même tutoyé certains de mes
01:01:14professeurs et ça s'est toujours très, très bien passé.
01:01:18Pour moi, ça, c'est pas un sujet.
01:01:20Mais pour autant, du coup, on parle pas
01:01:22des vrais sujets de l'éducation nationale, qui sont
01:01:24que tous les enfants n'ont pas des professeurs
01:01:26devant eux. Et c'est pas le fait d'avoir
01:01:28ou pas son téléphone qui va
01:01:30changer les choses.
01:01:32Marion, vous trouvez que ce Big Bang,
01:01:34c'est du bon sens à
01:01:36trois sous et que ça n'est pas la révolution,
01:01:38ça n'est pas à la hauteur du
01:01:40programme d'un parti politique avec l'école.
01:01:42C'est gadget pour vous.
01:01:44Tout à fait. Pour moi, le problème du
01:01:46téléphone, c'est à nous, parents.
01:01:48Moi, mes enfants savent pertinemment
01:01:50bien qu'eux, ils sont au collège,
01:01:52ils sont pas au téléphone.
01:01:54Ils ont des temps où ils ont le droit d'avoir
01:01:56leur téléphone et les cours font
01:01:58pas partie de ces temps-là. Mais c'est à moi,
01:02:00parent, de leur apprendre
01:02:02ce genre de choses.
01:02:04Je pense qu'ils ont d'autres choses à apprendre
01:02:06au collège que le fait d'avoir
01:02:08ou pas son téléphone. Marion, je sais pas,
01:02:10comment ça se passe chez vous, mais
01:02:12vous savez très bien que dans les collèges et les lycées,
01:02:14les élèves
01:02:16ont leur téléphone devant eux,
01:02:18que certains sont dans la provoque,
01:02:20qu'ils les regardent, qu'ils les consultent,
01:02:22qu'ils téléphonent même,
01:02:24qu'ils envoient des textos.
01:02:26Une boîte à l'entrée du cours
01:02:28résoudra pas le problème.
01:02:30À l'internat, moi, mes
01:02:32enfants, ça fait 5 ans qu'ils y sont,
01:02:34on sait très bien comment
01:02:36ça fonctionne. Le soir, ils doivent rendre leur téléphone.
01:02:38Ça commence par
01:02:40on donne un téléphone cassé à la place,
01:02:42comme ça, on garde le nôtre la nuit.
01:02:44Ou alors on change de carte SIM
01:02:46et on a un autre téléphone.
01:02:48Bien sûr que oui, c'est vrai.
01:02:50Évidemment.
01:02:52Mais voilà.
01:02:54Donc on garde le téléphone cassé au cas où.
01:02:56C'est le téléphone qui est prévu pour la boîte.
01:02:58Pour la petite boîte blanche qu'on donne
01:03:00au pion qui fait
01:03:02la tournée de l'internat.
01:03:04On garde le vrai smartphone à côté de soi
01:03:06pour toute la nuit sur TikTok.
01:03:08Comme les surveillants
01:03:10connaissent après le modèle du téléphone
01:03:12de l'enfant, ils voient
01:03:14qu'ils donnent pas le même.
01:03:16Ils donnent le vrai téléphone, mais ils ont
01:03:18enlevé la carte SIM qu'ils mettent dans un autre téléphone.
01:03:20Donc voilà.
01:03:22Ils ont une imagination
01:03:24qui est absolument débordante
01:03:26pour contourner les choses.
01:03:28Et voilà.
01:03:30Ça existe déjà, c'est déjà fait.
01:03:32Et c'est pas
01:03:34toujours très suivi parce que ça dépend aussi
01:03:36des AED et de
01:03:38tout ça, des gens qui sont en face
01:03:40d'eux.
01:03:42Mais on sait que les règles, elles sont là
01:03:44pour être détournées. En tout cas,
01:03:46quand on est un enfant, on essaye et on a envie
01:03:48et c'est normal.
01:03:50Mais il y a un rôle aussi des parents
01:03:52à jouer. On sait qu'on n'est pas
01:03:54tous égaux face à ça. Mais pour moi,
01:03:56ce ne sont pas les vrais problèmes
01:03:58qu'il y a à l'école.
01:04:00Mettre un enfant qui ne dort pas la nuit
01:04:02parce qu'il passe son temps,
01:04:04ça peut poser problème. On a des tas de profs
01:04:06et l'auditeur le disait
01:04:08tout à l'heure, le fait que dans son
01:04:10établissement, il y ait un contrôle
01:04:12important des téléphones portables, ça
01:04:14renforce
01:04:16la qualité du sommeil, ça renforce
01:04:18la tension en classe.
01:04:20C'est l'administration du collège
01:04:22de mes enfants et on se bat là-dessus.
01:04:24Là, je le dis
01:04:26en rigolant, mais ce sont des points sur lesquels
01:04:28on ne pergiverse pas.
01:04:30Mais pour moi, ce ne sont pas
01:04:32les vrais problèmes de l'éducation nationale.
01:04:34Et insister sur ces problèmes-là,
01:04:36c'est finalement
01:04:38faire en sorte qu'on ne parle pas du reste.
01:04:40Merci Marion.
01:04:42C'est vrai que le téléphone,
01:04:44je disais tout à l'heure, c'est des mesures gadgets.
01:04:46Le téléphone, vous avez raison,
01:04:48Julien Fautrat, ce n'est pas si gadget que ça,
01:04:50parce qu'il y a des implications considérables
01:04:52dans la vie scolaire.
01:04:54Vous avez raison. Merci en tout cas
01:04:56à Marion qui nous a appelé
01:04:58au 3210. Merci à
01:05:00Julien Fautrat qui nous a accompagné pendant
01:05:02toute cette émission du service politique d'RTL.
01:05:04Merci Julien. Merci.
01:05:06Et je dis pardon à Corentin,
01:05:08à Michael, à ceux qui étaient dans la
01:05:10file d'attente qui avaient fait le 3210
01:05:12passer à l'antenne. Pardonnez-moi,
01:05:14il faudrait que cette émission fasse 14h
01:05:16pour que je puisse tous vous écouter les amis.
01:05:18C'est l'heure
01:05:20de l'auditeur du bout du monde, Lisa Marie.
01:05:22Et aujourd'hui, ce n'est pas le pays
01:05:24mais la ville où se trouve actuellement
01:05:26notre auditeur supporter du jour
01:05:28qu'on vous propose de trouver.
01:05:30Il est dans la ville où aura lieu
01:05:32la rencontre France-Pologne
01:05:34à 18h dans le cadre de l'Euro de football.
01:05:36Pour vous aider à trouver, parce que c'est hyper dur,
01:05:38un petit indice sonore.
01:05:42...
01:05:44...
01:05:46...
01:05:48A tout de suite les amis.
01:05:50C'est pas très compliqué
01:05:52si on est supporter de foot.
01:05:54...
01:05:56Les auditeurs ont la parole
01:05:58jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:06:02Passez un bel été
01:06:04sur RTL.
01:06:06...
01:06:08...
01:06:10...
01:06:12...
01:06:14...
01:06:16RTL, vivre ensemble.
01:06:18...
01:06:20Eric Brunet vous donne la parole
01:06:22sur RTL.
01:06:24...
01:06:26...
01:06:28Et ça, c'est à mon avis
01:06:30l'hymne des supporters de Dortmund.
01:06:32C'est bien ça. On est avec Ilan
01:06:34qui fait partie de l'équipe de Victor, des standardistes.
01:06:36Bonjour Ilan.
01:06:38Bonjour Eric, bonjour à tous.
01:06:40C'est l'hymne des supporters de Dortmund, c'est ça Ilan ?
01:06:42C'est exact, et oui.
01:06:44Alors qui est-ce qui gagne
01:06:46le guide du retard ?
01:06:48Et c'est Benoît Delisle.
01:06:50Benoît Delisle a trouvé
01:06:52que nous allons voir un auditeur du bout du monde.
01:06:54Pas si bout du monde.
01:06:56Pas si loin que ça.
01:06:58À Dortmund en Allemagne.
01:07:00L'auditeur du bout du monde.
01:07:02Bonjour Julien.
01:07:04J'ai envie de vous dire hallo, hallo en direct.
01:07:06C'est à Dortmund.
01:07:08Alors ce qui est sympa avec vous Julien,
01:07:10c'est que vous êtes un auditeur d'Airtel
01:07:12mais vous n'êtes pas
01:07:14un auditeur du bout du monde parce que
01:07:16Euro oblige. Vous êtes un
01:07:18parisien de chez Parisien
01:07:20mais vous êtes en ce moment à Dortmund.
01:07:22C'est ça parce que vous êtes un supporter d'équipe de France.
01:07:24C'est ça, je suis un supporter d'équipe de France
01:07:26et je suis amoureux du football donc je suis en même temps
01:07:28volontaire à Stuttgart pour tous les matchs à Stuttgart
01:07:30et dès que l'équipe de France
01:07:32joue à Leipzig, Düsseldorf ou aujourd'hui Dortmund
01:07:34et bien je suis l'équipe de France.
01:07:36Ah d'accord, génial. Et vous êtes volontaire
01:07:38en Allemagne pendant tout cet Euro ?
01:07:40C'est ça, je suis volontaire sur le terrain
01:07:42à Stuttgart. Donc tous les matchs à Stuttgart
01:07:44c'est moi qui bouge les drapeaux
01:07:46lors des débuts des matchs.
01:07:48Donc on se régale parce que quand je suis sur le terrain
01:07:50j'entends les 50 000 personnes qui me crient dessus
01:07:52et donc c'est énorme.
01:07:54Et quand je ne fais pas de volontariat, je me déplace pour supporter
01:07:56les Bleus.
01:07:58Ça veut dire que vous êtes
01:08:00vous faites partie du corps des supporters
01:08:02et que vous êtes là
01:08:04pour... vous êtes un chauffeur de salle
01:08:06en gros.
01:08:08C'est ça en fait, je fais partie d'une association
01:08:10qui s'appelle les Baroudeurs du Sport, donc c'est une petite association
01:08:12de 300 personnes
01:08:14et ce qu'on fait, c'est qu'on se met
01:08:16au premier rang derrière les buts et on passe
01:08:18notre temps à chanter, à danser
01:08:20à montrer
01:08:22toute notre énergie pour
01:08:24que nos Bleus gagnent parce qu'on a fait
01:08:26le Qatar, la Russie,
01:08:28les Euros et puis ce qu'on veut c'est les remercier
01:08:30de tout le bonheur qu'ils nous amènent.
01:08:32Bon Julien, racontez-nous alors quelle est l'ambiance ?
01:08:34Vous êtes où ? Comment ça se passe ?
01:08:36Racontez-nous. Alors en fait,
01:08:38il y a une Casa Bleue, c'est-à-dire une Casa Bleue
01:08:40c'est un endroit, un bar où tous les Français
01:08:42sont réunis. Là, je me suis
01:08:44un petit peu écarté. Mais attendez, vous êtes
01:08:46dans l'enceinte du stade ?
01:08:48Non, non, non, parce que le match commence
01:08:50donc à 18h et
01:08:52ce qu'on fait c'est qu'à 15h30,
01:08:54tous les supporters vont faire une marche vers le stade.
01:08:56Pour l'instant, on est dans
01:08:58le centre-ville, tout le monde rigole,
01:09:00on chambre un peu les Polonais et
01:09:02donc dans une heure, on commencera
01:09:04la marche vers le stade. Donc pour l'instant, on est dans le centre-ville
01:09:06de Dortmund. D'accord, d'accord.
01:09:08Et il y a beaucoup de supporters, alors
01:09:10j'imagine comme vous êtes un fidèle
01:09:12de l'équipe de France, il y en a que vous connaissez ?
01:09:14Que vous retrouvez ? Ah oui, oui !
01:09:16De toute façon, moi j'ai
01:09:18toujours une baguette, j'ai un béret avec une baguette
01:09:20donc les gens me connaissent. Aujourd'hui,
01:09:22je me suis déguisé avec, j'ai mis
01:09:24du bleu-blanc-rouge en forme de masque autour
01:09:26de mes yeux, donc voilà, et je connais
01:09:28pour un petit hommage à Mbappé et son masque
01:09:30et je connais plein de gens, je connais plein de supporters
01:09:32qui sont comme moi fidèles et qui suivent l'équipe de France
01:09:34effectivement. Alors dites-moi,
01:09:36comment ça se passe là ? Vous avez
01:09:38un métier vous ? Parce que si vous suivez l'équipe
01:09:40de France tout le temps, comment vous faites
01:09:42dans votre vie professionnelle ?
01:09:44Alors moi j'ai la chance d'avoir une entreprise et d'avoir
01:09:46une copine mexicaine. Donc
01:09:48ma copine mexicaine me laisse un petit peu
01:09:50faire ce que je veux, elle est partie
01:09:52pendant mes vacances donc je suis libre pour faire
01:09:54le bureau et après même les Jeux Olympiques, je serai même
01:09:56volontaire pour les Jeux Olympiques et grâce à mon entreprise
01:09:58je peux tout gérer
01:10:00sur mon ordinateur, donc j'ai mon ordinateur
01:10:02avec moi et puis je
01:10:04travaille à l'endroit où je suis.
01:10:06Vous télétravaillez ? C'est formidable !
01:10:08Il a une vie de rêve !
01:10:10C'est ça mon bonheur, mon bonheur
01:10:12c'est pas être dans un petit bureau
01:10:14en train d'attendre que les gens
01:10:16se passent, c'est de voyager,
01:10:18de savourer, de voir le monde, de rigoler avec les gens
01:10:20et le football ça me permet aussi
01:10:22d'avoir ce genre de
01:10:24de bons moments dans ma vie.
01:10:26Vous êtes à Dortmund, très très grand club, on va pas revenir
01:10:28sur Dortmund
01:10:30et sur les sujets qui fâchent
01:10:32mais dites-moi les allemands, les supporters allemands
01:10:34quel état d'esprit vis-à-vis des français, vis-à-vis
01:10:36des accueillants, souriants, sympas
01:10:38ou on s'en fout ?
01:10:40Alors les allemands, les premiers
01:10:42matchs, moi je suis arrivé avant l'Euro pour mon rôle
01:10:44de volontaire, au début ils étaient pas
01:10:46super investis dans l'Euro
01:10:48et puis dès le premier match
01:10:50puisque l'Allemagne a battu
01:10:525-1 l'Ecosse
01:10:54et ben là ils ont commencé vraiment à
01:10:56se mettre dans la compétition
01:10:58donc voilà, ils sont heureux
01:11:00mais disons c'est pas les meilleurs supporters
01:11:02il faut dire la vérité, quand on voit les 40 000
01:11:04hollandais qu'on a vu à Leipzig
01:11:06à Stuttgart, les 100 000 écossais qui font que
01:11:08rigoler et qui sont
01:11:10heureux d'être là, les allemands sont
01:11:12dedans mais voilà, sans non plus
01:11:14être fous
01:11:16Qui sont les supporters les plus sympas ?
01:11:18Souvenez-vous pendant le mondial, on disait que c'était
01:11:20les irlandais en France. Ça c'était pour le rugby ?
01:11:22Non non non, pour le foot aussi
01:11:24Ah j'avais noté pour le rugby
01:11:26Pour le rugby ils sont géniaux
01:11:28et pour le foot aussi je crois qu'on avait dit
01:11:30Alors pour le foot, c'est
01:11:32les écossais sans aucun doute
01:11:34parce que ils ont jamais fait
01:11:36plus que les 3
01:11:38matchs du premier tour
01:11:40donc ils sont vraiment là pour rigoler
01:11:42pour célébrer, ils ont pas vraiment foi
01:11:44en leur équipe mais ils viennent avec passion
01:11:46ils viennent pour des vacances et les chiffres
01:11:48qui circulent ici c'est entre 100 000 et 200 000
01:11:50écossais en Allemagne
01:11:52donc on en voit partout avec leur culte
01:11:54donc c'est eux les meilleurs
01:11:56Waouh, Julien
01:11:58merci à Julien, volontaire
01:12:00incroyable, chef d'entreprise
01:12:02et volontaire et dès qu'il peut il suit l'équipe de France
01:12:04Avec un béret et une baguette
01:12:06derrière les buts et il chauffe
01:12:08il est au premier rang
01:12:10il chauffe les supporters
01:12:12Et France-Pologne c'est un match à suivre dès 17h55
01:12:14sur RTL, coup d'envoi à 18h
01:12:16Merci Lisa Marie
01:12:18et bonjour Jean-Alphonse Richard
01:12:20Rebonjour
01:12:22avec aujourd'hui au programme de l'heure du crime
01:12:24le meurtre de Jean Appreint
01:12:26un fils sous emprise de sa mère
01:12:28on vous dit tout, tout de suite
01:12:30et on se retrouve demain à midi
01:12:32et à 13h pour les auditeurs en la parole, salut les amis

Recommandations