Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 10 juin 2024
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00:00:00Avez-vous été surpris, stupéfait hier soir à 21h, c'est ça à peu près, en apprenant la nouvelle de la dissolution de l'Assemblée Nationale ?
00:00:09Êtes-vous totalement groggy, gueule de bois ce matin, ou au contraire, ravi, heureux ?
00:00:15Beaucoup d'appels au 3210, Sophie est avec nous, bonjour ma chère Sophie.
00:00:20Bonjour.
00:00:21Heureuse ou gueule de bois ?
00:00:25Contente sur le principe de la dissolution, en revanche extrêmement mécontente de l'inconséquence du Président puisque laisser un délai de trois semaines aux gens pour se retourner, je trouve ça inadmissible.
00:00:46C'est trop court pour vous.
00:00:47Intéressant, mais attendez, il n'aurait pas fallu voter au milieu des Jeux Olympiques ou trois jours avant les Jeux Olympiques, Sophie, ça aurait été quand même un peu...
00:00:54Bon, attendez, restez avec nous, on va caler le son, mais tout de suite, je me tourne vers Céline Landreau, les toutes dernières infos sur cette dissolution et sur le reste et le rappel des titres, Céline.
00:01:05Eh bien l'actualité, c'est évidemment déjà le début de la campagne des législatives au lendemain de cette annonce surprise, vous le disiez hier soir à 21h de la part du chef de l'État Emmanuel Macron qui a décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:01:17Dans la foulée des résultats des Européennes, scrutin qui a placé le Rassemblement National largement en tête à plus de 31%, plus du double du score de la liste de la majorité emmenée par Valérie Ayé.
00:01:28Emmanuel Macron qui est aujourd'hui à Auradour-sur-Glane, le chef de l'État devrait s'exprimer dans les prochaines minutes, un déplacement pour commémorer les 80 ans du massacre dans ce village de Haute-Vienne, victime des exactions nazies.
00:01:42Et puis, tout autre chose dans l'actualité également, le prix du gaz qui va grimper, attention, au 1er juillet, une hausse de plus de 11%, c'est la conséquence d'un rebond des cours mais aussi et surtout même d'une revalorisation du tarif des réseaux de distribution.
00:01:57La météo pour cet après-midi, Louis Baudin, cap au sud si on veut avoir un peu de soleil.
00:02:03Exactement, nous aversons les choses par rapport à ce week-end avec le retour du soleil dans la moitié sud alors qu'il y a eu des orages ce week-end.
00:02:10Quelques averses possibles quand même en montagne sur les Pyrénées et sur les Alpes mais seulement en montagne, beaucoup de soleil près de la Méditerranée avec l'aide du Mistral et de la Tramontane jusqu'à 70 km heure.
00:02:20Et puis dans la moitié nord, au nord d'une ligne, la Rochelle-Strasbourg pour être un peu plus précis, là c'est l'inverse, c'est le retour des nuages et de la pluie.
00:02:27Ça va circuler tout au long de l'après-midi de la Bretagne à la Normandie, du Val-de-Loire à l'Île-de-France puis à la frontière belge.
00:02:33Le tout avec un vent assez fort également près de la Manche jusqu'à 70 km heure.
00:02:37Forcément, les températures baissent dans la moitié nord, 15 à 19 degrés, pas plus alors qu'on devrait avoir 20 à 24 degrés.
00:02:44Donc il manque quand même 5 à 6 degrés en moyenne, 20 à 24 degrés, nous les aurons dans la moitié sud et on ira même parfois jusqu'à 25 degrés près de la Méditerranée.
00:02:52Merci beaucoup Louis Baudin.
00:02:54Merci Louis Baudin, merci Céline Rand.
00:02:56Restez avec nous un instant, je voudrais recueillir votre sentiment parce qu'on a vécu quand même un moment historique hier soir.
00:03:02J'accueille d'ailleurs William Gallibert du service politique d'Hertel.
00:03:05Bonsoir William.
00:03:06Bonjour.
00:03:08Vous avez été sidéré ou vous y attendiez hier soir quand vous avez vu le Président de la République prendre la parole ?
00:03:14Céline Rand.
00:03:16Je vais vraiment que je vous raconte ma vie.
00:03:17Alors je l'ai entendu parce que j'écoutais Hertel, j'étais en train de changer une couche, ça m'a un peu bloqué dans mon élan.
00:03:21D'accord.
00:03:22C'est totalement surprenant, c'est clair.
00:03:25C'est vrai qu'on s'attendait quand même à séparer une élection qui était européenne du contexte national.
00:03:32Voilà, ben non, les deux sont reliés.
00:03:34William Gallibert, vous, normalement, vous parlez toute la journée à des conseillers de l'Élysée, c'est votre job.
00:03:39On ne va pas faire semblant.
00:03:40Bien sûr que c'était extrêmement surprenant.
00:03:42Vers 19h environ, 18h30-19h, ça a commencé à bruiser.
00:03:47On nous a dit, est-ce possible que le Président prenne la parole ?
00:03:50Je peux vous dire que même entre nous, jusqu'à 20h, on disait, qu'est-ce qu'il peut dire ?
00:03:53Des solutions, on t'y croit vraiment ?
00:03:54Non, personne n'y croit vraiment.
00:03:56Ceux qui vous disent, oui, c'était évident, c'était la seule solution, c'était forcément ce qu'il allait annoncer,
00:04:01attention, parce que jusqu'à 19h45, on n'y croyait pas.
00:04:04Ensuite, on a compris qu'on se dirigeait vers là, mais oui, politiquement, c'est un fait majeur.
00:04:08Étienne est avec nous.
00:04:10Restez là, les amis.
00:04:11Étienne est avec nous.
00:04:12Oui, bonjour.
00:04:13Bonjour, Étienne.
00:04:14Vous aussi, vous avez été étonné hier quand vous avez appris la nouvelle ?
00:04:17Oui, un peu, mais face à une telle situation, il fallait une mesure forte.
00:04:23Et je pense que notre Président joue son coup de poker.
00:04:28C'est-à-dire qu'il espère peut-être que si Jordan Bardella accède au poste de Premier ministre,
00:04:36il va prouver l'incapacité d'un parti comme le RN à prendre des bonnes décisions et à gouverner.
00:04:43J'ai une question idiote pour vous, Étienne.
00:04:45Si vous aviez été à la place du Président de la République,
00:04:47compte tenu du résultat de cette élection européenne hier soir, vous auriez fait la même chose ?
00:04:54Peut-être.
00:04:56Peut-être, mais en fait, c'est toujours facile de dire.
00:05:00Moi, j'aurais fait ci ou ça.
00:05:02C'est un peu comme les matchs de foot.
00:05:04Quand on les regarde à la télé, c'est toujours facile d'orchestrer le match.
00:05:07Après le France-Canada d'hier, on aurait joué différemment, effectivement, après ce 0-0.
00:05:13Étienne, bonjour.
00:05:14C'est William Galibert, ici, du service politique.
00:05:16Vous dites que c'est le coup de poker du Président.
00:05:18Mais est-ce qu'on attend d'un Président qui joue au poker ?
00:05:21Vous faites la comparaison avec le football.
00:05:23Mais là, il ne s'agit pas d'un remplacement d'un match annulé ou d'un match perdu.
00:05:26Est-ce que c'est ce qu'on attend ?
00:05:28Le coup de poker, c'est une expression.
00:05:30Mais je pense qu'il en est réduit à cette extrémité, malheureusement.
00:05:34Parce qu'il a accumulé les bourdes et les mesures vexatoires.
00:05:38Et il a déclenché une vague de mécontentement telle qu'on est à 32% pour le RN.
00:05:46Et là, il se dit qu'il faut que je fasse quelque chose.
00:05:50Sinon, c'est chichu.
00:05:53Et je pense qu'il fait ça, c'est un peu la dernière cartouche.
00:06:00Si tu m'exprimeras ainsi.
00:06:02Oui, oui, j'entends. Sophie, on a retrouvé Sophie.
00:06:04Vous êtes là, Sophie ?
00:06:05Oui.
00:06:06Oui, Sophie.
00:06:07Écoutez, maintenant que votre voix est claire et cristalline, ma chère Sophie,
00:06:11je vous dis, nous nous retrouvons, vous et moi, dans une minute.
00:06:14A tout de suite.
00:06:16Jusqu'à 14h30.
00:06:18Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:06:2413h-14h30.
00:06:26Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:06:30Double bravo à Macron, il a été très fort.
00:06:33Il annonce sa dissolution une heure après de très mauvais résultats.
00:06:37Résultats, on ne parle plus des mauvais résultats.
00:06:40On ne parle plus que de la dissolution.
00:06:42Il a déjà repris la main d'un premier coup.
00:06:44Chapeau.
00:06:45Et je pense qu'il a fait, sans doute, le choix le plus intelligent.
00:06:49Surtout avec une campagne très courte de trois semaines.
00:06:52Il prend à la gorge ses adversaires.
00:06:55Et là, aujourd'hui, en plus, Calendrier oblige.
00:06:57Il est à Horadour-sur-Glane.
00:06:59William Gallibert, dans une logique commémorative, n'est-ce pas ?
00:07:03Oui, on finit cette grande boucle des 80 ans.
00:07:07Il y avait là une cérémonie en hommage aux pendus de Tulle.
00:07:10Ce matin, en compagnie de François Hollande.
00:07:12Il paraît que les deux se sont dit quelques petits mots en aparté.
00:07:16En tout cas, que le président Hollande a dit tout le bien.
00:07:19Et c'est ironique qu'il pensait de cette décision de dissolution à son successeur.
00:07:24Et puis ensuite, là, il est à Horadour-sur-Glane.
00:07:26On part d'une expression très rapide du président de la République.
00:07:30D'ici mercredi, nous disent ses conseillers à l'Elysée.
00:07:33D'accord.
00:07:34Donc, Sophie, vous me disiez tout à l'heure, ma chère Sophie.
00:07:37Que faites-vous, ma chère Sophie, dans la vie ?
00:07:39Avocat.
00:07:40Avocat.
00:07:41Vous me disiez tout à l'heure, je trouve lamentable le délai.
00:07:45C'est-à-dire que, oui, nous n'avons qu'une vingtaine de jours pour voter.
00:07:48Si je puis me permettre, à titre liminaire, d'apporter une précision sur mon cas.
00:07:54Qui est le cas de beaucoup de monde.
00:07:56Je ne suis absolument pas extrémiste.
00:07:59J'ai toujours été de droite modérée.
00:08:01Je n'ai jamais pris de carte dans un parti quelconque.
00:08:04Je ne me suis pas plus intéressée que cela à la politique.
00:08:08Mais je ne suis pas extrémiste.
00:08:09Et pour la première fois, j'ai voté Rassemblement National.
00:08:13Donc, je tiens à le dire, jusqu'à présent, c'était droite modérée.
00:08:16D'accord.
00:08:17Je peux vous dire que dans mon milieu, aujourd'hui, je connais énormément de professions libérales,
00:08:23avocats, médecins, pharmaciens, qui n'ont jamais voté Rassemblement National.
00:08:29Et qui, pour la première fois, l'ont fait hier.
00:08:32Et Sophie, je ne vous brûle pas.
00:08:34Je tiens à le souligner parce que nous ne sommes pas, et loin de là, des extrémistes.
00:08:39Et quand j'entends parler d'extrême droite, je trouve que beaucoup de journalistes, dont vous ne faites pas partie,
00:08:44mettent de l'huile sur le feu en reprenant ces termes d'extrême droite,
00:08:49alors qu'on ne parle jamais de l'extrême gauche en tant qu'extrême gauche,
00:08:52mais plutôt de la NUPES, LFI, etc.
00:08:54Sophie, vous me permettez, j'ouvre une parenthèse dans ce que vous dites tout à l'heure,
00:08:59dans la première partie de l'émission avec Céline Landreau.
00:09:02Nous avions un reportage fait par un journaliste d'RTL en région parisienne,
00:09:07en grande région parisienne, à Bric-en-Trobert.
00:09:10C'est même plus que la région parisienne, mais c'est en Ile-de-France.
00:09:13Bref, et donc, micro-trottoirs dans les quartiers populaires,
00:09:17avec un fort taux d'immigration de Bric-en-Trobert.
00:09:21Et là, assez incroyable, notre journaliste a recueilli beaucoup de témoignages d'une dame malienne
00:09:26qui disait, mais bien sûr, je vais voter Rassemblement National.
00:09:30Marine Le Pen, on ne peut pas dire qu'elle soit raciste.
00:09:33Marine Le Pen ne dit pas à des gens comme nous de partir, arrêter la caricature, etc.
00:09:37C'était assez étonnant.
00:09:38Puis, une autre dame, issue d'une autre immigration apparemment,
00:09:41qui elle-même avait voté Bardella,
00:09:45et le journaliste nous disait que dans ce quartier populaire,
00:09:48eh bien, c'était un des quartiers où l'on avait le plus voté RN
00:09:53de la ville de Bric-en-Trobert.
00:09:55J'ai trouvé ça intéressant et je voulais apporter cet argument-là au vôtre, Sophie.
00:10:00Oui, et je peux même vous rajouter quelque chose à titre personnel.
00:10:04On a deux femmes de ménage, l'une qui est...
00:10:08Je vous entends mal.
00:10:10Vous m'entendez ?
00:10:11Là, un peu, mais rapprochez-vous de la fenêtre.
00:10:13Vous avez deux femmes de ménage, vous me dites ?
00:10:15Oui, j'ai à mon service deux femmes de ménage.
00:10:17L'une qui est cabile, et l'autre qui est polonaise.
00:10:22Aucune des deux n'ayant la nationalité française ne vote en France.
00:10:27Mais les deux me disent que si elles avaient eu la nationalité,
00:10:31et qu'elles aient pu voter, elles auraient voté Rassemblement National.
00:10:35C'est peut-être un élément de...
00:10:36Bougez pas, Sophie.
00:10:37William Gallibert du service politique de RTL.
00:10:39Je pense que... Je ne sais pas si on a déjà détaillé le vote RN en France hier,
00:10:45mais on pressent quand même qu'il y a beaucoup de plafonds de verre qui ont volé
00:10:50sur la sociologie, les régions...
00:10:52On n'a pas le détail, on n'a pas la sociologie du vote exact,
00:10:55mais c'est quelque chose, et le témoignage de Sophie,
00:10:57c'est quelque chose qui revient et qui n'est pas propre à l'élection européenne,
00:11:00et qu'on entend ces dernières années,
00:11:02et qu'on a entendu au moment de la dernière présidentielle.
00:11:04Il y a une sorte de percée dans des milieux, des professions,
00:11:08des milieux socio-économiques qui, d'habitude,
00:11:11ne regardaient même pas le Rassemblement National.
00:11:13Chez les chefs d'entreprise, chez les professions libérales,
00:11:16dont Sophie est ici un exemple.
00:11:18Et je vous le redis, moi je le pressens parce que j'en entends à ce micro-là,
00:11:22William, pardon de vous interrompre, je vous le redis,
00:11:24il me semble que dans les quartiers populaires où il y a des immigrés,
00:11:28il y a également, désormais, un fort taux, ou un taux en tout cas conséquent,
00:11:33de vote Le Pen, enfin RN.
00:11:35Le Rassemblement National est devenu numéro 1 dans les quartiers dits populaires
00:11:39depuis longtemps, ça c'est pas un fait totalement nouveau.
00:11:42Je remarque que vous accréditez l'idée, parce que pour moi c'est assez nouveau,
00:11:45qu'il y a dans ces Français électeurs issus de l'immigration,
00:11:49du Maghreb, de l'Afrique subsaharienne par exemple,
00:11:52beaucoup de gens qui votent Le Pen, RN.
00:11:54En disant qu'il faut faire du ménage,
00:11:56on en a marre du bordel, entre guillemets, dans le pays,
00:12:00ce sont des pouvoirs apportés,
00:12:02et on pense que, comme tous les autres ont échoué,
00:12:04on n'a pas beaucoup d'alternatives.
00:12:06Ce que je note en écoutant Sophie, c'est qu'elle a pris le soin de préciser
00:12:09mais je ne suis pas extrême ou je ne suis pas extrémiste,
00:12:12est-ce que Sophie a encore un peu de gêne,
00:12:16ou un peu de, je ne sais pas si c'est de la gêne sociale,
00:12:18à assumer ce vote, à pouvoir dire librement,
00:12:21dans des dîners, entre amis, entre collègues, en famille,
00:12:25ben oui, moi j'ai voté Marine Le Pen.
00:12:27Ah oui, moi j'assume totalement maintenant, absolument.
00:12:30J'assume totalement, parce que j'estime que,
00:12:34bon d'abord, peut-être que j'aurais eu moins de facilité
00:12:38à glisser dans l'urne un bulletin pour Marine Le Pen,
00:12:41si je n'avais pas, il y a 40 ans maintenant,
00:12:44mais je ne l'ai jamais revu, mais en fait,
00:12:46j'ai eu l'occasion de la croiser,
00:12:49elle est avocate de formation.
00:12:52Et il se trouve que l'année d'avocat
00:12:54que j'ai passée il y a 40 ans en centre de formation d'avocat,
00:12:58c'était la même année que Marine Le Pen,
00:13:00et j'ai traité le serment le même jour qu'elle.
00:13:02Donc pendant un an, j'ai côtoyé cette fille,
00:13:05et je peux vous assurer,
00:13:07je peux vous assurer, tous les gens,
00:13:09nous étions 533 dans cette promotion, ou 537,
00:13:12je peux vous assurer que les 537 ou 536 personnes
00:13:16vous confirmeront que c'est loin d'être une fille qui est raciste,
00:13:20puisque vous savez qu'il y a énormément de juifs
00:13:22dans cette profession d'avocat,
00:13:24et tout le monde était très ami avec elle,
00:13:28enfin, si vous voulez, c'était une fille qui ne posait aucun problème,
00:13:31qui n'était absolument pas raciste.
00:13:34Elle a fait de l'aide aussi juridictionnelle au début,
00:13:38avec des jeunes gens qui étaient issus du Maghreb, souvent.
00:13:42Les deux premières années d'avocat, il faut quand même savoir
00:13:44qu'elle était volontaire,
00:13:46ce qu'on appelait à l'époque les comparutions immédiates,
00:13:49à la 23ème chambre du tribunal de grande instance de Paris,
00:13:53et elle défendait justement les gens sans papiers.
00:13:55Donc quand on dit qu'elle n'est pas comme le père,
00:13:58je pense que réellement, elle n'est pas comme le père.
00:14:01Ce qui me fait aujourd'hui sourire,
00:14:03quand je vois une LFI, comme hier, sur les plateaux de télévision,
00:14:08dire que ça y est, le Front National revient,
00:14:13enfin, c'est ridicule.
00:14:15En vraiment dix secondes, pour répondre à une de vos interrogations,
00:14:18Sophie, vous disiez que les délais sont beaucoup trop courts,
00:14:20il y a quelque chose qui s'appelle la Constitution,
00:14:22et qui dit que quand le Président choisit de dissoudre l'Assemblée,
00:14:25il a un délai entre 20 et 40 jours pour convoquer les élections.
00:14:29Alors là, il a choisi le délai court, 20 jours,
00:14:3140 jours, ça nous aurait donné une France totalement en vacances,
00:14:35et peut-être des élections impossibles à organiser autour du 20 juillet.
00:14:40Le 20 juillet, il y a mon anniversaire d'abord, Sophie, par là.
00:14:45Mais oui, clairement, il y a l'idée d'un effet de sidération
00:14:48à annoncer cette dissolution tout de suite.
00:14:50Sophie, elle est précieuse, on va la garder,
00:14:53elle est intéressante, elle a un profil intéressant,
00:14:55mais on va faire entrer dans la danse beaucoup d'autres.
00:14:58Sylvie nous appelle, bonjour ma chère Sylvie, vous êtes là ?
00:15:01Oui, bonjour.
00:15:02Votre état d'esprit en un mot, un seul mot, vous le choisissez ?
00:15:05Catastrophé.
00:15:06A tout de suite.
00:15:18Bonjour, Marie-Hélène de Houille,
00:15:20je viens d'écouter pour la dissolution de l'Assemblée,
00:15:23par contre, je ne pense pas que les dates soient vraiment idéales,
00:15:26parce qu'il y aura un taux d'abstention encore beaucoup plus important,
00:15:29parce que c'est le départ des vacances,
00:15:30et je ne pense pas que les gens soient là pour voter.
00:15:33Ils seront là au premier tour, le second tour,
00:15:35et c'est vraiment très très ennuyeux qu'ils aient choisi cette date-là.
00:15:39Voilà, merci beaucoup.
00:15:42Vous disiez à l'instant, William Gallibert,
00:15:44que le chef de l'État, après la décision, c'est constitutionnel,
00:15:46vous n'avez qu'un délai ?
00:15:47Entre 20 et 40 jours maximum pour relancer l'élection.
00:15:51Alors là, il a choisi le délai le plus court.
00:15:53Effectivement, si vous faites les calculs,
00:15:55si vous aviez choisi un délai plus long,
00:15:57vous vous retrouviez avec des élections,
00:15:58imaginons, les derniers dimanches de juillet ou le premier dimanche d'août.
00:16:02D'abord, il y a les Jeux Olympiques,
00:16:04l'organisation, les mobilisations pour organiser une élection,
00:16:07et puis, comment vous faites voter des Français
00:16:10quand ils sont largement en vacances ?
00:16:12Sylvie, pourquoi m'avez-vous dit tout de suite
00:16:14que vous étiez catastrophée, Sylvie ?
00:16:16Bonjour.
00:16:18En fait, j'en reviens encore pas.
00:16:22J'ai écouté les sondages,
00:16:24j'ai eu un petit espoir qu'ils se trompent.
00:16:28Et voilà, c'est la catastrophe.
00:16:30Je ne comprends plus l'être humain.
00:16:33C'est très très grave ce qui se passe.
00:16:36Vous avez passé une mauvaise nuit après cette annonce hier ?
00:16:39Oui, j'ai mal dormi, je me suis réveillée avec des angoisses.
00:16:44Quelles sont vos peurs et vos angoisses, Sylvie ?
00:16:48La peur que le Front National arrive au pouvoir en 2027.
00:16:54C'est un drame, c'est un drame.
00:16:56Alors là, on ne parle même plus de 2027,
00:16:58on parle du mois prochain, parce que
00:17:00si le RN venait à dégager une majorité
00:17:04au cours de ses législatives, les clés du gouvernement,
00:17:07ce n'est pas 2027, c'est le 10 juin.
00:17:10J'ai une question, attendez, Sylvie, restez.
00:17:12William Galibert, vous qui êtes dans le secret des dieux,
00:17:15imaginons que le RN ait une majorité absolue.
00:17:19Où, allez tiens, le RN et puis le parti de Zemmour reconquêtent très bien.
00:17:23Donc ils s'entendent, on choisit un premier ministre.
00:17:26Ce serait M. Bardella ou Mme Le Pen ?
00:17:30La question pourrait se poser, mais il se trouve que
00:17:32ces deux-là ont déjà un petit peu répondu.
00:17:34Marine Le Pen surtout a dit
00:17:36nous nous organisons comme un ticket.
00:17:39Moi, future présidente, lui, futur premier ministre.
00:17:42Et de ce que nous ont dit depuis hier soir
00:17:45les conseillers les plus proches,
00:17:47ce ticket n'a pas changé.
00:17:49Donc, Marine Le Pen, pour elle,
00:17:51j'allais dire, Matignon, ce n'est plus de son niveau.
00:17:54Elle ne vise que l'Elysée, et donc ça serait
00:17:56à priori Jordan Bardella,
00:17:58toujours là dans une version très hypothétique.
00:18:00Donc, attendez, ça veut dire que Jordan Bardella
00:18:03pourrait être le premier ministre de la France
00:18:05aux alentours du 10, 12 juillet prochain,
00:18:08dans un mois ?
00:18:09Oui, dans un mois.
00:18:10D'accord. Sylvie, vous avez la parole.
00:18:12Oui, ben, disons que je pense que la dissolution
00:18:15de l'Assemblée, c'est une bonne chose.
00:18:19Il a fait ce qu'il a pu.
00:18:20Il a fait ça un peu dans un caractère d'urgence.
00:18:22Peut-être aussi pour faire réagir les,
00:18:24je ne sais plus combien de pourcents,
00:18:2648% d'abstentionnistes,
00:18:28faire réagir la France
00:18:30et montrer à la France
00:18:32que la situation est grave,
00:18:33qu'ils ne se rendent pas compte
00:18:35du danger que nous courons.
00:18:37Sylvie, Sophie est avec nous.
00:18:39Sophie, elle a ouvert le bal tout à l'heure.
00:18:41Elle est avocat,
00:18:42plutôt de droite modérée,
00:18:44et pour la première fois de sa vie,
00:18:46elle a voté RN à la dernière,
00:18:49hier, pardon.
00:18:50Sylvie, vous m'intéressez quand vous dites
00:18:53« j'ai peur »,
00:18:54j'aimerais que vous disiez à Sophie
00:18:56de quoi, concrètement, vous avez peur.
00:18:58J'aimerais qu'on mette des mots sur votre peur.
00:19:00Ben, disons que des choses qu'on ne voit pas,
00:19:02de la face cachée de l'iceberg.
00:19:04Et M. Dupont-Moretti l'a très bien dit,
00:19:08je ne sais plus dans quelle émission,
00:19:10je crois que c'était sur RTL, dimanche.
00:19:12Il a dit « ils avancent masqués ».
00:19:14Il a totalement raison.
00:19:16Qu'est-ce qu'il a dit d'autre aussi ?
00:19:18Il a dit « oui, je ne monterai jamais
00:19:20dans une voiture sans frein,
00:19:22même si j'ai jamais essayé ».
00:19:24Voilà, ça c'est pour parler aux gens
00:19:26qui se disent
00:19:28« ah ben tiens, si on votait Front National,
00:19:30on n'a jamais essayé, pourquoi pas ? »
00:19:32Mais enfin, je ne comprends pas.
00:19:34Oui, il a fait une analogie, il a dit
00:19:36« il y a des choses qu'on n'a jamais essayées ».
00:19:38Sophie, j'aimerais que vous répondiez à Sylvie.
00:19:40Ce que dit Sylvie,
00:19:42c'est une opinion qui est assez
00:19:44largement répandue,
00:19:46partagée en France aujourd'hui.
00:19:48Oui, qui est répandue
00:19:50parce que les gens s'aiment la peur,
00:19:52et c'est ce que je vous disais à titre liminaire,
00:19:54on parle toujours de l'extrême-droite,
00:19:56l'extrême-droite, l'extrême-droite,
00:19:58et jamais de l'extrême-gauche,
00:20:00l'extrême-gauche.
00:20:02Oui, l'extrême-gauche, c'est oui.
00:20:04Je vous ai écouté, je vous remercie
00:20:06de me laisser parler, je vous ai écouté,
00:20:08donc moi, je peux vous rassurer,
00:20:10je suis, et tous les gens que je connais
00:20:12autour de moi qui ont glissé le même bulletin
00:20:14hier, nous sommes
00:20:16tout à fait des gens modérés,
00:20:18et franchement, je ne crois pas que nous
00:20:20soyons du tout dangereux. D'ailleurs,
00:20:22j'ai énormément d'amis
00:20:24juifs, énormément,
00:20:26et je peux vous dire, et bien justement,
00:20:28je peux vous dire que c'est des gens français,
00:20:30et bien non, mais attendez, mais chacun
00:20:32a le droit de prononcer ses prouesses.
00:20:34Je suis juive.
00:20:36Et bien peut-être,
00:20:38énormément d'amis juifs qui sont avocats,
00:20:40qui savent très bien
00:20:42qu'elle est pas juive, et qui pour autant
00:20:44n'ont jamais
00:20:46eu peur hier
00:20:48de... Vous avez vu au passage,
00:20:50Sophie, c'est vous qui parlez,
00:20:52mais Sylvie est avec nous, c'est elle qui a dit
00:20:54je suis moi-même juive. Au passage, vous avez vu
00:20:56qu'il y a quelques mois,
00:20:58l'incontestable et remarquable
00:21:00Serge Klarsfeld a eu une petite
00:21:02phrase dans laquelle il disait qu'il se sentait beaucoup
00:21:04plus protégé par le Rassemblement
00:21:06National que par les autres partis.
00:21:08Ben si, si, il a dit ça,
00:21:10ça a beaucoup étonné.
00:21:12Juste une chose, Sylvie,
00:21:14hier, j'ai fait le tour, j'ai zappé un peu,
00:21:16parce que moi j'étais aussi interloqué que vous deux,
00:21:18mesdames, et j'ai zappé
00:21:20sur les chaînes d'info, BFM, LCI,
00:21:22CNews, et à un moment donné, il y avait
00:21:24Robert Ménard qui était l'invité
00:21:26de LCI, me semble-t-il,
00:21:28et il n'a eu de cesse de dire
00:21:30mais arrêtez avec votre arc républicain,
00:21:32vos valeurs républicaines,
00:21:34qui êtes-vous pour oser dire que
00:21:36Marine Le Pen est moins républicaine
00:21:38que vous ? Il a répété ça plusieurs fois
00:21:40et j'ai trouvé ça assez disruptif finalement.
00:21:42Il y a beaucoup d'hypocrisie,
00:21:44il y a beaucoup d'hypocrisie.
00:21:46Où il y a de l'hypocrisie, Sylvie ?
00:21:48Ben dans le front,
00:21:50pour tous les dirigeants du Front
00:21:52National, il y a des choses qu'ils cachent.
00:21:54Vous voyez, c'est comme
00:21:56une vitrine.
00:21:58Des choses qu'on ne voit pas,
00:22:00des choses dangereuses,
00:22:02je ne peux pas parler. Mais lesquelles ?
00:22:04Lesquelles ?
00:22:06Ben, de ce que
00:22:08nos parents, nos grands-parents
00:22:10ont vécu en 39-45,
00:22:12ma grand-mère a failli être déportée deux fois,
00:22:14elle a été sauvée. Et vous croyez que
00:22:16Bardella, son projet, c'est de
00:22:18déporter à nouveau des Français, Sylvie ?
00:22:20Oui,
00:22:22soit juifs, soit noirs.
00:22:24Je crois qu'en fait...
00:22:26Là, je pense
00:22:28quand même que vous délirez. Je ne voudrais pas
00:22:30défendre outrageusement Jordan Bardella,
00:22:32mais je ne pense pas qu'il ait comme projet
00:22:34de déporter des Français. Je me trompe
00:22:36peut-être, Sophie ?
00:22:38Oui, mais
00:22:40on n'est pas Hitler, Madame. On n'est pas
00:22:42Hitler, loin de là. On est des gens
00:22:44modérés. Simplement, je crois qu'il y a
00:22:46un amalgame qui est fait. On reproche
00:22:48aujourd'hui aux gens qui votent
00:22:50Rassemblement National
00:22:52d'être
00:22:54contre les immigrés. Non, pas
00:22:56du tout. Simplement, ce qu'il faut
00:22:58savoir, c'est que l'immigration d'aujourd'hui
00:23:00n'a plus rien à voir
00:23:02avec celle d'il y a 10, 15,
00:23:0420 ans. Aujourd'hui,
00:23:06la plupart
00:23:08des clandestins qui
00:23:10viennent, c'est pour avoir des aides
00:23:12qu'on leur distribue très largement,
00:23:14c'est pour bénéficier d'énormément
00:23:16de droits sans travailler.
00:23:18Ce n'est pas du tout les Italiens, les Polonais,
00:23:20les
00:23:22Portugais qui sont venus il y a
00:23:2420, 30 ans. Sophie Sylvie,
00:23:26restez avec moi dans un instant.
00:23:28Marie-Thérèse, elle est là, Marie-Thérèse.
00:23:30Bonjour Marie-Thérèse.
00:23:32Un mot pour traduire votre état d'esprit.
00:23:34Juste un mot.
00:23:36Je suis rassurée, moi,
00:23:38contrairement à Sylvie.
00:23:40Très bien. Restez avec nous
00:23:42tout de suite, Marie-Thérèse.
00:23:44Les auditeurs ont la parole jusqu'à
00:23:4614h30 sur RTL.
00:23:48Éric Brunet.
00:23:50Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet
00:23:52sur RTL.
00:23:54Bonjour RTL, Agnès de Bretagne.
00:23:56J'espère que les Français
00:23:58vont se rendre compte des dangers
00:24:00du rassemblement national,
00:24:02que si les Français veulent qu'ils soient
00:24:04majoritaires à l'Assemblée nationale,
00:24:06eh bien ils vont être obligés
00:24:08de tellement travailler, eux qui sont tellement
00:24:10incapables de travailler, eux qui sont
00:24:12tellement capables d'avoir des emplois fictifs
00:24:14et de mentir.
00:24:16Il faut que les moutons se rendent compte
00:24:18que quand le mouton est fragile,
00:24:20il ne se jette jamais
00:24:22dans la gueule du loup.
00:24:24Il préférera se suicider.
00:24:26Je n'ai pas pigé toute la métaphore,
00:24:28mais je n'ai pas tout compris.
00:24:30Mais bon, elle avait l'air d'être
00:24:32anti-RN, cette dame,
00:24:34où finalement... Je ne vais pas trop me prononcer Éric,
00:24:36je n'ai pas non plus tout saisi.
00:24:38Mesdames, Messieurs, quand vous utilisez
00:24:40des métaphores, mettez toujours un petit
00:24:42glossaire à la fin pour qu'on pige.
00:24:44Je suis avec William Gallibert
00:24:46du service politique d'RTL.
00:24:48William disait tout à l'heure que pourtant,
00:24:50William passe sa journée
00:24:52au téléphone des conseillers politiques,
00:24:54il fait son travail, son métier,
00:24:56et dimanche, il était sur le pont,
00:24:58et juste avant 20h,
00:25:00quelques minutes avant l'intervention du Président de la République,
00:25:02il doutait encore qu'on parle de dissolution.
00:25:04Alors oui, bien sûr, ces dernières
00:25:06semaines, on nous disait, attendez,
00:25:08on est capable de tout après l'élection
00:25:10en fonction du résultat, ça peut aller de
00:25:12rien bouger jusqu'à la dissolution, mais
00:25:14vraiment, personne n'y croyait, connaissant en plus
00:25:16une certaine habitude
00:25:18à la lenteur, ou en tout cas
00:25:20à la réflexion très poussée chez Emmanuel Macron
00:25:22et à ne pas agir sous pression,
00:25:24et certainement pas sous pression du Rassemblement
00:25:26National qui réclamait cette
00:25:28dissolution à corse et à cri.
00:25:30Jordan Bardella, 20h02 dans les journaux de 20h partout
00:25:32sur les chaînes d'info, bonjour, je demande
00:25:34au Président de la République de prendre sa responsabilité et de
00:25:36dissoudre l'Assemblée Nationale. Donc on se dit, bien évidemment,
00:25:38il ne va pas obéir le Président,
00:25:40puis en fait, il n'a pas obéi, mais enfin,
00:25:42il a dissout. Et on a eu un changement
00:25:44incroyable, c'est-à-dire que les jours et même
00:25:46les minutes qui ont précédé l'élection, les élus,
00:25:48les ministres, les conseillers nous disaient,
00:25:50hors de question de dissoudre, d'obéir
00:25:52au Rassemblement National et de
00:25:54tirer des conséquences nationales d'un scrutin
00:25:56européen, et puis après
00:25:5820h45, là on disait, oui,
00:26:00une décision emplie de gravité
00:26:02et qui était sûrement la seule à prendre de la part du Président.
00:26:04Marie-Thérèse a fait le 30-10
00:26:06et elle m'a dit tout à l'heure, je suis
00:26:08ravi, Marie-Thérèse, pourquoi
00:26:10es-tu rassurée ?
00:26:12Racontez-moi, expliquez-moi.
00:26:14Parce que la masse silencieuse
00:26:16s'est exprimée hier,
00:26:18sans manifestation,
00:26:20sans bordel, on est allés mettre
00:26:22notre bulletin de vote,
00:26:24je vais vous dire quand même mon parcours,
00:26:26j'étais au RPR,
00:26:28très très grande militante,
00:26:30après j'ai été à l'UMP,
00:26:32j'ai été au LR, et depuis
00:26:34deux ans, j'ai donné
00:26:36ma carte, j'ai rendu ma carte,
00:26:38et j'ai voté pour Marine Le Pen,
00:26:40parce que Marine Le Pen n'est pas
00:26:42d'extrême droite, Luc Ferry
00:26:44le dit pratiquement tous les dimanche
00:26:46soirs,
00:26:48le RPR qui était
00:26:50PASCO à l'époque, était beaucoup
00:26:52plus d'extrême droite, je me rappelle,
00:26:54j'étais d'arrivée malveillante, donc dans
00:26:56les Hauts-de-Seine, ils étaient beaucoup plus
00:26:58d'extrême droite que Marine Le Pen.
00:27:00Alors qu'on arrête, d'abord il faut
00:27:02aussi taxer l'extrême gauche,
00:27:04Marine Le Pen n'est pas d'extrême droite,
00:27:06elle a un programme social,
00:27:08elle n'est pas d'extrême droite.
00:27:10Alors j'ai voté pour eux, parce que j'en ai marre
00:27:12de l'immigration,
00:27:14qu'on n'arrive plus du tout
00:27:16à contrôler, et
00:27:18je voudrais, je veux la rigueur
00:27:20et l'ordre en France,
00:27:22et les grands temps.
00:27:24Alors il a bien fait, Macron a bien fait,
00:27:26de dissoudre
00:27:28l'Assemblée, et
00:27:30ben voilà, on verra si dans
00:27:32trois semaines,
00:27:34Mardela sera Premier Ministre,
00:27:36ils ont beaucoup de gens derrière eux,
00:27:38ils ont des gens très capables,
00:27:40et je suis très rassurée.
00:27:42Tout en restant très, très
00:27:44gaulliste, je le suis encore,
00:27:46mais vraiment j'ai abandonné
00:27:48ma partie,
00:27:50cette partie LR, parce qu'ils n'étaient
00:27:52pas assez, voilà, ils n'étaient pas
00:27:54assez virulents, ils ne prenaient plus
00:27:56de décisions, un coup ils étaient à gauche,
00:27:58un coup ils étaient à droite, donc voilà.
00:28:00Et je vais vous dire aussi, j'habite Sablé-sur-Sarthe,
00:28:02donc la ville de M. Fillon,
00:28:04et donc
00:28:06voilà, vous voyez, RPR,
00:28:08toujours MPLR,
00:28:10et à Sablé-sur-Sarthe, Eric, nous avons
00:28:12deux mosquées pour une église,
00:28:14donc c'est pas
00:28:16Colombey-les-Deux-Mosquées, c'est Sablé-sur-Sarthe
00:28:18et deux mosquées. – Oui, c'est Sablé-les-Deux-Mosquées
00:28:20pour reprendre la formule du Général De Gaulle.
00:28:22– Voilà, avec tout ce qui ressort, c'est-à-dire des tags,
00:28:24des endroits très
00:28:26sales, voilà, vous pouvez bien y aller.
00:28:28– C'est pas les mosquées qui taguent, hein,
00:28:30c'est des jeunes
00:28:32de Lacan,
00:28:34Marie-Thérèse,
00:28:36vous faites donc partie des gens
00:28:38qui ont fait le voyage
00:28:40RPR-UMPLR vers le
00:28:42RN, pour
00:28:44une raison majeure, la question
00:28:46migratoire. – La question
00:28:48migratoire et puis la question de l'ordre
00:28:50aussi, toutes ces manifestations
00:28:52qu'on voit
00:28:54pro-Palestine,
00:28:56c'est honteux de voir ça sur notre sol.
00:28:58Donc il faut un peu de rigueur, il faudrait
00:29:00un petit peu qu'on redonne aussi
00:29:02le pouvoir aux policiers
00:29:04et aux gendarmes de faire leur boulot.
00:29:06– William Galibert ? – Oui, j'ai une question pour Marie-Thérèse,
00:29:08bonjour Marie-Thérèse, qu'est-ce qui a changé entre
00:29:10la Marie-Thérèse
00:29:12que j'imagine en 2002
00:29:14chirakienne, applaudissant
00:29:16peut-être Jacques Chirac, disant
00:29:18pas de débat contre le Front National,
00:29:20et qu'est-ce qui a changé entre
00:29:22cette Marie-Thérèse-là et celle de 2024 ?
00:29:24– Celle de 2024 ?
00:29:26Eh bien il y a
00:29:28vraiment, les LR ne correspondent
00:29:30plus du tout à ma vision.
00:29:32J'ai 78 ans,
00:29:34et j'ai dans ma famille même des petites filles
00:29:36qui ont voté Bardelin.
00:29:38– Et le nom de Le Pen n'est même plus en repoussoir
00:29:40pour vous ? – Le nom de Le Pen,
00:29:42Eric, m'a fait peur très longtemps,
00:29:44très longtemps, parce que
00:29:46le petit-fils du général de Gaulle
00:29:48qui avait adhéré au Front National
00:29:50de Jean-Marie Le Pen,
00:29:52à cette époque-là
00:29:54j'avais écrit presque une lettre d'insulte
00:29:56à ce Charles de Gaulle
00:29:58disant que vraiment
00:30:00c'était un moins que rien,
00:30:02etc. Donc vous voyez comment c'est changé,
00:30:04comment je suis venue petit à petit.
00:30:06Moi je n'ai pas peur du Rassemblement National.
00:30:08– Marie-Thérèse, question, parlez-nous
00:30:10en deux mots, oh on vous téléphone,
00:30:12voilà, c'est les amis qui vous écoutent sur RTL.
00:30:14Marie-Thérèse,
00:30:16parlez-moi si vous avez deux-trois choses à dire
00:30:18sur vos petites filles qui ont
00:30:20voté Jordan Bardella.
00:30:22C'est complètement dingue, il paraît que
00:30:24chez les 18-24 ans,
00:30:26Bardella est une idole, oui ?
00:30:28– Voilà, oui, aussi,
00:30:30il y a bien sûr, comme moi j'étais quand
00:30:32le général de Gaulle est mort. – Mais elles disent
00:30:34quoi vos petites filles sur Bardella ? Il est super fort
00:30:36sur les réseaux sociaux, on l'adore,
00:30:38il est beau garçon. – J'en ai eu
00:30:40qui va rentrer à Sciences Po,
00:30:42et d'autres qui va faire une fac de
00:30:44médecine.
00:30:46Alors vous voyez, ce n'est pas n'importe qui.
00:30:48– Mais qu'est-ce qu'elles disent quand elles vous parlent de Bardella ?
00:30:50Elles vous disent quoi ? Quels sont les mots qu'elles plaquent ?
00:30:52– Elles sont enchantées, elles en ont marre aussi
00:30:54de cette immigration,
00:30:56on n'arrive plus du tout à contrôler.
00:30:58– Donc,
00:31:00vos petites filles qui ont
00:31:02une vingtaine d'années, leur sujet
00:31:04à elles, c'est aussi l'immigration ?
00:31:06– Tout à fait.
00:31:08Et je vais vous dire, on va me traiter de raciste
00:31:10après, je ne suis pas raciste,
00:31:12j'ai deux autres petits-enfants
00:31:14dont le papa est noir,
00:31:16donc ils sont noirs,
00:31:18de race noire, et j'ai toujours accepté
00:31:20mon gendre et mes petits-fils, je les adore.
00:31:22Alors ce n'est pas une question de culture,
00:31:24on importe d'extérieur
00:31:26une culture en France.
00:31:28– Merci Marie-Thérèse,
00:31:30pour ce témoignage,
00:31:32on a tous
00:31:34un peu envie
00:31:36d'écouter les électrices et les électeurs
00:31:38se prononcer quelles que soient leurs opinions.
00:31:40Evelyne est avec nous également,
00:31:42on va la prendre dans un instant,
00:31:44on se retrouve à Perpignan, à tout de suite.
00:31:46– 13h, 14h30,
00:31:48les auditeurs ont la parole
00:31:50avec Éric Brunet sur RTL.
00:31:52Et si vous ?
00:31:54Éric Brunet,
00:31:56les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:31:58– Bonjour,
00:32:00c'est Muriel, 55 ans,
00:32:02je voulais juste réagir
00:32:04en disant qu'il faut arrêter
00:32:06de prendre le français moyen
00:32:08pour un de deux,
00:32:10nous avons voté Rassemblement National,
00:32:12ce n'est pas une histoire de racisme,
00:32:14c'est une histoire qui en a marre
00:32:16de la gauche, de la droite, des écologistes
00:32:18qui n'ont rien, rien fait
00:32:20depuis tant d'années.
00:32:22Et vive le 30 juin.
00:32:24– Vive le 30 juin, nous dit cette dame.
00:32:26Alors il y a toujours un William Galibert,
00:32:28c'est intéressant, il y a des gens qui votent RN,
00:32:30il y a toujours plein de raisons,
00:32:32il y en a ceux qui en ont marre de l'immigration,
00:32:34il y a ceux qui disent,
00:32:36et elle, elle dit, c'est parce qu'on a tout essayé,
00:32:38ça n'a jamais marché, donc essayons le RN.
00:32:40– Il y a de la colère différente,
00:32:42et puis de colère aussi,
00:32:44on est passé largement à un vote d'adhésion.
00:32:48– Enzo est au Standard,
00:32:50oh mon doux Enzo, comment ça va mon bel Enzo ?
00:32:52– Ça va et vous Eric ?
00:32:54– Très bien, très très bien, des messages j'imagine.
00:32:56– Oui, le Standard et nos réseaux sociaux
00:32:58sont particulièrement sollicités aujourd'hui.
00:33:00Yves nous écrit sur Facebook,
00:33:02cette dissolution ressemble plus à un piège tendu au RN
00:33:04plutôt qu'à une mesure démocratique.
00:33:06Il veut que le RN s'englue dans le pouvoir
00:33:08des électeurs.
00:33:10– Intéressant, je suis pas loin de penser ça.
00:33:12C'est aussi peut-être un piège tendu au RN,
00:33:14on en parlera avec nos auditeurs dans un instant.
00:33:16– Pour Alain, le plan du président Macron
00:33:18est bien huilé, l'idée de voir un premier ministre RN
00:33:20n'est pas pour demain.
00:33:22Il nous écrit aussi, il a totalement raison,
00:33:24en moins d'un mois il prouvera que le RN ne réalisera pas son rêve
00:33:26d'être majoritaire absolue à l'Assemblée nationale
00:33:28et que tout continuera comme avant pour lui
00:33:30pour les deux ans à venir.
00:33:32– Merci Enzo, Serge a fait le 3210,
00:33:34mon cher Serge, bonjour, qui est Serge ?
00:33:36– Bonjour Monsieur Brunet.
00:33:38– Qui êtes-vous ?
00:33:40– Je suis Serge de Nemours, 63 ans, retraité.
00:33:42– Que vous avez fait le 3210,
00:33:44qu'est-ce que vous voulez nous dire Serge ?
00:33:46– Écoutez, moi je vais vous dire simplement
00:33:48que je suis d'accord avec Monsieur Macron
00:33:50qu'il est bien fait de dissoudre l'Assemblée nationale
00:33:52et que maintenant on va voir
00:33:54les oppositions au pied du mur
00:33:56et que pour moi personnellement
00:33:58les gens qui votent pour le RN
00:34:00oublient la histoire,
00:34:02c'est un parti fondé par
00:34:04un SNS et des collabos
00:34:06donc j'aime bien les gens qui disent
00:34:08oui mais moi j'ai changé, j'étais RPR,
00:34:10maintenant je suis au RN,
00:34:12c'est un parti qui se transmet par héritage
00:34:14et je pense que derrière
00:34:16Jean-Marie Le Pen est toujours là
00:34:18et que moi ça me gêne personnellement
00:34:20d'avoir des gaullistes dire
00:34:22moi je vote RN, parce qu'ils oublient
00:34:24que le RN était un peu contre le général De Gaulle
00:34:26bon peu importe, mais moi
00:34:28ce qui me fait peur aujourd'hui
00:34:30c'est que si c'est la gauche
00:34:32qui passe, on va avoir
00:34:34des dépenses à tuer à l'arrigo
00:34:36et je ne sais pas comment on va finir ça
00:34:38aujourd'hui il faut savoir que la bourse
00:34:40a dégringolé de 2%,
00:34:42que les taux d'intérêt vont monter
00:34:44si c'est le RN qui passe, alors il va falloir
00:34:46qu'il m'explique comment ils vont financer
00:34:48puisqu'ils veulent réduire
00:34:50sur l'énergie de 20 à 5,5
00:34:52ils veulent réduire sur l'essence
00:34:54et compagnie, ils veulent
00:34:56remettre la retraite à 60 ans sans expliquer
00:34:58comment ils la financent
00:35:00c'est bien, mais à un moment donné
00:35:02économiquement
00:35:04ils vont dans le mur, on va tous aller dans le mur
00:35:06ensemble, moi je crois plutôt
00:35:08à une force
00:35:10centre-gauche-centre-droit
00:35:12c'est le projet
00:35:14d'Emmanuel Macron de faire
00:35:16une grosse coalition
00:35:18du parti socialiste
00:35:20qui n'a pas très envie d'ailleurs, jusqu'à
00:35:22les LR, la partie
00:35:24franc-louvrier des LR, c'est à dire
00:35:26la partie qui est macro-compatible
00:35:28c'est pas le cas par exemple d'Éric Ciotti
00:35:30tout à fait, mais le problème
00:35:32c'est que les socialistes à un moment donné, il va falloir qu'ils comprennent
00:35:34une chose, c'est que le monde a changé
00:35:36et que malheureusement aujourd'hui
00:35:38on peut pas réagir
00:35:40comme avant, on a pas les finances
00:35:42et que
00:35:44tout ça se paye à un moment
00:35:46j'ai une question à poser à William Gallivère
00:35:48William, dans le scrutin
00:35:50majoritaire tel qu'il est
00:35:52aujourd'hui, il faut pour avoir
00:35:54la majorité absolue, il faut combien
00:35:56de députés ?
00:35:58c'est 577, ça fait
00:36:00289 majorités absolues
00:36:02et pour avoir
00:36:04289 députés
00:36:06c'est à dire la majorité absolue
00:36:08il faut faire combien de pourcents ?
00:36:10comme c'est
00:36:12577 scrutins
00:36:14qui sont organisés en France
00:36:16ça n'a pas de sens de parler
00:36:18d'un chiffre global. Vous avez raison, ma question est
00:36:20idiote, mais ça veut aussi dire
00:36:22qu'il n'y a pas besoin
00:36:24d'avoir 50%
00:36:26des voix pour avoir la majorité absolue
00:36:28il peut y avoir des circonscriptions
00:36:30où vous êtes totalement largué
00:36:32si vous faites 50%
00:36:34plus une voix dans suffisamment
00:36:36de circonscriptions, peu importe
00:36:38le chiffre global
00:36:40Thierry a fait le 3210
00:36:42bonjour Thierry
00:36:44c'est en Loire-Atlantique ça, non Thierry ?
00:36:46absolument, bonjour Eric
00:36:48bonjour Thierry
00:36:50comment va le Loru-Botrou ?
00:36:52ça va bien
00:36:54ça va moyennement
00:36:56au regard de la situation
00:36:58que l'on a connue hier. Vous avez pris une gifle hier ?
00:37:00alors oui
00:37:02pris une gifle, pas par rapport aux résultats
00:37:04puisque les résultats, vous savez, les sondages sont
00:37:06quand même relativement bien précis
00:37:08aujourd'hui, on sait à peu près à quoi s'attendre
00:37:10sauf des surprises assez rares maintenant
00:37:12mais je ne m'attendais pas
00:37:14effectivement à ce que le Président
00:37:16procède à la dissolution, c'était pour moi
00:37:18quelque chose qui n'était pas utile
00:37:20parce que ça me semblait être
00:37:22déconnecté de la
00:37:24réalité de ces élections qui sont
00:37:26des élections européennes et non pas
00:37:28nationales. Et donc je pense que
00:37:30le Président a
00:37:32cédé un petit peu à la pression
00:37:34du rassemblement national
00:37:36qui lui a un peu
00:37:38dicté ça, mais je pense aussi
00:37:40et en politique
00:37:42rien ne se fait sans qu'il y ait une arrière
00:37:44pensée, je pense qu'il y a un calcul
00:37:46politique qui effectivement
00:37:48comme disait votre auditeur précédent
00:37:50était de mettre éventuellement
00:37:52en situation
00:37:54le rassemblement national pour prouver
00:37:56son incapacité à gouverner.
00:37:58Alors officiellement William, vous me l'avez dit, restez
00:38:00Thierry, je trouve que votre analyse est très intéressante
00:38:02vous me l'avez dit tout à l'heure William
00:38:04officiellement du côté
00:38:06de la Macronie, on dit mais pas
00:38:08du tout, nous notre but c'est pas de mettre
00:38:10l'ERN aux affaires. L'idée c'est le sursaut
00:38:12c'est de se dire
00:38:14on peut en
00:38:16trois semaines provoquer
00:38:18un choc dans l'opinion,
00:38:20agir, remobiliser éventuellement
00:38:22les abstentionnistes, et puis alors il y a une différence
00:38:24quand même pour compléter votre question
00:38:26tout à l'heure sur le scrutin
00:38:28sur le score à avoir pour avoir une majorité
00:38:30à l'assemblée, il y a une grande différence
00:38:32c'est que pour les législatives
00:38:34on parle de
00:38:36scoter à deux tours, là c'était facile
00:38:38pour les européennes, on vote
00:38:40un dimanche et ceux qui sont en tête ont le plus
00:38:42d'élus. Il y a des alliances
00:38:44il suffit pas d'arriver
00:38:46en tête pour avoir un maximum de députés
00:38:48il y a le deuxième tour
00:38:50il peut y avoir des coalitions
00:38:52pour obtenir une majorité
00:38:54absolue à l'assemblée ça va être plus difficile
00:38:56et parfois des coalitions
00:38:58qui ne suivent pas les ordres
00:39:00des états-majors parisiens
00:39:02des coalitions locales qui répondent à des enjeux locaux
00:39:04ensuite sur la tactique
00:39:06on peut noter quand même une chose
00:39:08Emmanuel Macron s'est très fortement impliqué
00:39:10sur la fin de campagne de sa candidate
00:39:12avec un discours à la Sorbonne
00:39:14avec des prises de parole multiples
00:39:16ça n'a pas fait bouger d'une virgule
00:39:18le score de Valérie Ayé
00:39:20on peut se demander légitimement
00:39:22pourquoi trois semaines supplémentaires changeraient la donne
00:39:24Oui, il a aussi
00:39:26bonne remarque, vous avez raison
00:39:28c'est vrai que dans la vie
00:39:30il y a parfois des dissolutions ratées
00:39:321997, dissolution ratée
00:39:34de Jacques Chirac
00:39:36on se retrouve dans un instant toujours avec Thierry
00:39:38mais aussi avec Franck, Evelyne, Fabrice, à tout de suite
00:39:42sur l'application RTL
00:39:44ou appelez-nous au 30210
00:39:4650 centimes la minute
00:39:4813h, 14h30
00:39:50les auditeurs ont la parole
00:39:52avec Eric Brunet sur RTL
00:39:54Bonjour, c'est Yvegane de Clermont-Ferrand
00:39:56je suis outré
00:39:58que le RN soit arrivé
00:40:00en premier aux élections
00:40:02c'est des gens très dangereux
00:40:04Voilà, des gens très dangereux
00:40:06nous sommes avec Thierry
00:40:08qui nous appelle de Loire-Atlantique
00:40:10lui, il est
00:40:12aussi très dubitatif
00:40:14il ne veut pas du RN pour des raisons
00:40:16liées
00:40:18à la politique économique du RN
00:40:20pour des raisons liées au projet
00:40:22politique global du RN
00:40:24il est contre, il nous l'a exposé
00:40:26je voudrais qu'on prenne maintenant Evelyne
00:40:28Bonjour ma chère Evelyne
00:40:30Bonjour Eric
00:40:32Alors à Perpignan, moi j'habite à Perpignan
00:40:34intéressant parce qu'à Perpignan
00:40:36vous avez l'expérience d'une collectivité
00:40:38qui est gérée par un membre du RN
00:40:40qui est Louis Alliot, l'ex-compagnon
00:40:42Et d'ailleurs depuis que M. Louis Alliot est maire de Perpignan
00:40:44franchement
00:40:46on n'a plus du tout d'insécurité
00:40:48on peut maintenant se promener
00:40:50dans le centre de Perpignan
00:40:52qui effectivement n'était pas
00:40:54terrible le soir et tout
00:40:56il y a une police municipale
00:40:58qui est très très active
00:41:00franchement on n'a rien à dire
00:41:02Vous avez donc voté RN hier
00:41:04Ah oui absolument
00:41:06Je suis très très contente
00:41:08Très très contente
00:41:10Imaginez qu'il y ait une majorité relative
00:41:12ou une majorité absolue
00:41:14après ces législatives
00:41:16et qu'au lendemain du second tour
00:41:18c'est le 7 juillet
00:41:20Emmanuel Macron, président de la République
00:41:22soit donc contraint d'appeler
00:41:24comme premier ministre, chef du gouvernement
00:41:26un membre
00:41:28du RN
00:41:30Quel est votre scénario idéal à vous Evelyne ?
00:41:32Alors je pense que
00:41:34Marine Le Pen
00:41:36elle a un parcours politique
00:41:38hyper important puisqu'elle a été
00:41:40élevée vraiment
00:41:42dans la politique
00:41:44je pense qu'elle serait un excellent
00:41:46premier ministre
00:41:48Quant à Monsieur Bardella, moi je le verrais très très bien
00:41:50ministre de l'Intérieur
00:41:52franchement
00:41:54écoutez c'est un gars
00:41:56qui vient de banlieue
00:41:58qui connait le...
00:42:00Moi aussi je viens de banlieue, j'habitais à Argenteuil
00:42:02c'est pas mal comme banlieue aussi
00:42:04je pense qu'il connait
00:42:06l'insécurité
00:42:08il connait le problème
00:42:10en plus dans le 93
00:42:12le problème d'immigration
00:42:14alors ce qui m'a mis tout à fait en colère
00:42:16tout à l'heure c'est d'entendre cette dame
00:42:18juive qui dit oui
00:42:20ils vont déporter
00:42:22mais qu'est-ce que c'est que ça ?
00:42:24Peur de quoi ? On est en 2024
00:42:26peur de quoi ?
00:42:28On a essayé la droite, on a essayé la gauche
00:42:30on a essayé la droite, on a essayé la gauche
00:42:32écoutez c'est un parti
00:42:34qui est là depuis longtemps
00:42:3633% des gens français
00:42:38qui ont voté pour le R.L.
00:42:40quand même
00:42:42mince, faut pas nous prendre pour des imbéciles
00:42:44quand je vois la liste des gens
00:42:46qui sont représentés au R.L.
00:42:48écoutez il y a des avocats
00:42:50il y a des magistrats, il y a des maires
00:42:52il y a des directeurs de société
00:42:54enfin il y a des gens bien
00:42:56moi je pense que je suis quelqu'un de très très bien
00:42:58qui a la tête sur les épaules
00:43:00et qui en a assez
00:43:02de tous ces problèmes d'insécurité
00:43:04de tous les jours
00:43:06on entend qu'un OQTF
00:43:08a massacré une femme
00:43:10a violé une vieille mamie
00:43:12de 82 ans
00:43:14Moi j'ai toujours pensé, Evelyne, en observateur
00:43:16cette fois-ci de la politique
00:43:18j'ai toujours pensé que la vie
00:43:20politique de ce parti
00:43:22le R.L. changerait le jour
00:43:24où les français issus de l'immigration
00:43:26voteraient de façon importante
00:43:28pour eux
00:43:30et quelque chose me dit que ce jour
00:43:32est en train d'arriver parce que
00:43:34c'est pas la première fois que depuis quelques mois
00:43:36nous avons des témoignages ici à RTL
00:43:38ou ailleurs de français
00:43:40immigrés
00:43:42qui votent R.L.
00:43:44ce qui n'était pas le cas il y a 15 ans Evelyne
00:43:46ou il y a 10 ans, ça on l'entendait beaucoup moins
00:43:48attendez
00:43:50juste un tout petit mot
00:43:52William Galibert
00:43:54Evelyne dans son gouvernement idéal, elle nous dit
00:43:56Marine Le Pen Premier Ministre, pour l'instant c'est pas
00:43:58le scénario tenu. Oui, c'est ce qu'on disait tout à l'heure
00:44:00il y a vraiment l'idée d'un ticket, Marine Le Pen
00:44:02qui vise l'Elysée et Bardella
00:44:04Premier Ministre, après ces dernières années
00:44:06notamment lors de la dernière élection présidentielle
00:44:08elle avait donné quelques
00:44:10pistes, Marine Le Pen, elle avait dit
00:44:12moi je verrais bien Jean-Paul Garraud
00:44:14qui est un ancien magistrat qui est député
00:44:16RN, je le verrais bien ministre de la Justice
00:44:18garde des Sceaux, on sait que
00:44:20il y a eu une quête
00:44:22de légitimité et de
00:44:24dire au RN, on est entouré aussi de gros
00:44:26cerveaux, de gens qui ont la tête bien faite et qui
00:44:28savent de quoi ils parlent, c'est pour ça que le RN
00:44:30était très fier de dire, regardez on a
00:44:32Fabrice Leggeri, l'ancien patron de Frontex
00:44:34l'agence de gestion des
00:44:36migrations qui est sur notre liste
00:44:38des européennes, on a des conseillers
00:44:40voilà, structurés, des énarques
00:44:42on a aussi, on sait faire
00:44:44et on saura faire. Bien, continuez
00:44:46à nous appeler au 3210, mesdames, messieurs
00:44:48avez-vous été surpris, stupéfait hier à 21h
00:44:50ou au contraire, avez-vous senti
00:44:52le séisme venir ? Et la gauche
00:44:54j'aimerais qu'on ait un peu plus d'appels
00:44:56d'auditeurs de gauche, appelez-nous également
00:44:58au 3210, Jean-Alphonse Richard
00:45:00Bonjour ! Bonjour mon cher Eric
00:45:02L'heure du crime c'est à 14h30
00:45:04Oui c'est à 14h30 avec aujourd'hui une affaire
00:45:06qui dépasse la raison, c'est l'affaire
00:45:08Joseph Fritzlel, vous la connaissez cette affaire
00:45:10en Autriche, c'est un
00:45:12criminel hors normes, le monde entier va
00:45:14découvrir son visage en 2008
00:45:16pendant 24 ans, 24 ans
00:45:18il a tenu prisonnière dans sa cave
00:45:20bunker, sa fille Elisabeth
00:45:22elle avait 18 ans quand elle a été
00:45:24internée dans
00:45:26une espèce de bunker qu'il avait
00:45:28fabriquée de ses mains au fond de cette cave
00:45:30elle en avait 42
00:45:32quand elle a revu la lumière, 7
00:45:34enfants sont nés de cette union
00:45:36incestueuse, les psychiatres évidemment
00:45:38vont se pencher sur cet homme
00:45:40qui va avoir cette phrase qui est
00:45:42totalement effrayante, je suis né
00:45:44pour violer, voilà
00:45:46Joseph Fritzel il a 88 ans aujourd'hui
00:45:48il demande à sortir de prison, on va
00:45:50avoir en ligne dans l'heure du crime son avocate
00:45:52depuis Vienne en Autriche, elle va nous dire
00:45:54pourquoi cet homme
00:45:56maintenant pourrait sortir rapidement
00:45:58de prison, c'est l'affaire Joseph Fritzel
00:46:00le gardien des ténèbres dans l'heure du crime
00:46:02tout à l'heure, 14h30
00:46:04Nous serons à l'écoute, dans un instant le rappel des titres
00:46:06et après les auditeurs auront la parole, continuez
00:46:08à tout de suite
00:46:16RTL
00:46:18RTL, voici le journal de 14h
00:46:24Et à la une, Lisa Marie, en plein séisme
00:46:26politique, Emmanuel Macron
00:46:28le chef de l'Etat a prononcé un discours
00:46:30à Horadour-sur-Glane
00:46:32Un discours qui a pris une dimension
00:46:34supplémentaire, 80 ans
00:46:36après le massacre des 643
00:46:38habitants par les nazis dans ce
00:46:40village des Hauts-de-Vienne, Philippe
00:46:42de Maria vous êtes sur place et vous avez
00:46:44assisté à cette première prise de parole
00:46:46du chef de l'Etat depuis l'annonce
00:46:48de la dissolution
00:46:50Exactement, le Président Macron a donc visité
00:46:52Horadour-sur-Glane et ses ruines en présence
00:46:54du Président allemand
00:46:56Stenmaier
00:46:58le déroulement du massacre il y a tout juste
00:47:00vous le disiez, 80 ans, le Président allemand
00:47:02a pris la parole en français
00:47:04n'oublions jamais les dégâts
00:47:06occasionnés par les nationalismes
00:47:08en Europe, fin de citation, et ensuite
00:47:10le Président Macron s'est exprimé
00:47:12en lui aussi d'Europe
00:47:14Alors oui, nous nous rappellerons d'Horadour
00:47:16toujours, parce que l'histoire
00:47:18jamais ne recommence
00:47:20qu'elle soit
00:47:22choisie
00:47:24qu'elle soit parfois subie
00:47:26et c'est dans ce souvenir
00:47:28dans les cendres d'Horadour que nous devons
00:47:30faire renaître
00:47:32la force de cette réconciliation
00:47:34la sève de notre projet
00:47:36européen et notre volonté
00:47:38encore bien présente
00:47:40de liberté, d'égalité
00:47:42et de fraternité
00:47:44suite de la visite du Président
00:47:46Macron, ici à Horadour
00:47:48sur Glane, où il va déjeuner
00:47:50avec des habitants et des élus
00:47:52et puis dans l'actualité
00:47:54également, une nouvelle
00:47:56augmentation du prix du gaz, Lisa Marie
00:47:58Oui, après une baisse depuis plusieurs mois
00:48:00la facture de gaz va augmenter de 11,7%
00:48:02en moyenne pour des millions
00:48:04de français le 1er juillet
00:48:06ce sont les conséquences d'un rebond des
00:48:08cours et surtout la revalorisation
00:48:10du tarif des réseaux
00:48:12et puis à retenir également, une attaque
00:48:14ce matin à la voiture Bélier
00:48:16en plein centre de Paris
00:48:18vers 5h15, des individus ont utilisé
00:48:20un véhicule pour pénétrer
00:48:22dans une boutique Chanel, avenue
00:48:24Montaigne, à deux pas des Champs-Elysées
00:48:26les braqueurs sont toujours en fuite
00:48:28Un petit point météo
00:48:30Demain, mardi, le temps va devenir de nouveau très
00:48:32changeant dans la plupart des régions
00:48:34avec des éclaircies, des passages nuageux
00:48:36et de courtes averses
00:48:38les températures seront en baisse
00:48:40demain matin, 7 à 10 degrés attendus
00:48:42dans la moitié nord, 13 à 17 degrés
00:48:44dans la moitié sud
00:48:46Les auditeurs ont la parole
00:48:48jusqu'à 14h30 sur RTL
00:48:50Eric Brunet
00:48:52Les amis, nous parlons de ce
00:48:54séisme politique, la dissolution
00:48:56la dernière avait été menée
00:48:58par Jacques Chirac en 1997
00:49:00ça commence à faire un bout de temps
00:49:02là, c'est un événement
00:49:04politique majeure, vous allez re-voter
00:49:06à la fin du mois, dans trois semaines, pour
00:49:08choisir vos députés
00:49:10Jean est avec nous, bonjour mon cher Jean
00:49:12Oui, bonjour, merci de prendre mon appel
00:49:14eh bien moi je vais
00:49:16vous dire très simplement, sur le coup
00:49:18j'ai été, comme je pense quasiment tout le monde
00:49:20surpris, et puis avec le recul
00:49:22pas tant que ça, parce que c'est à l'image
00:49:24de la personne, un être
00:49:26assez narcissique
00:49:28et finalement, je voudrais
00:49:30résumer en deux mots ce que je pense de sa réaction
00:49:32c'est que en fait
00:49:34là vous parlez du président de la république
00:49:36de monsieur Macron, oui, donc en fait
00:49:38en fait on lui a cassé son jouet
00:49:40en votant
00:49:42RN, et donc il boude
00:49:44donc il a décidé de
00:49:46on ne veut pas lui racheter un jouet, donc il jette tout
00:49:48coûte que coûte, et puis
00:49:50il prend les risques inconséquents
00:49:52parce que je pense que c'est un peu inconséquent quand même
00:49:54il n'y avait pas lieu à une précipitation aussi
00:49:56vive, on pouvait attendre la fin des
00:49:58Jeux Olympiques, il aurait pu saisir la
00:50:00première opposition à l'Assemblée Nationale
00:50:02qui n'aurait pas manqué d'avoir lieu avec les extrémistes
00:50:04que vous ne voulez pas appeler
00:50:06extrémistes de la NUPES, de gauche
00:50:08eux, on dit toujours les extrémistes
00:50:10de droite, on ne dit jamais les extrémistes de gauche
00:50:12donc les extrémistes de gauche de la NUPES n'auraient pas
00:50:14manqué de faire un scandale, il y aurait eu un problème
00:50:16bon, maintenant cela dit
00:50:18c'est vraiment mon analyse, et je pense que je ne suis pas loin
00:50:20de la réalité, je peux me tromper, mais je crois
00:50:22que beaucoup de personnes partagent cet avis
00:50:24William Galibert du service politique d'RTL
00:50:26dans ce que dit Jean, il y a un mot que je retiens narcissique
00:50:28et ce matin, dans mon petit
00:50:30transport en commun en venant
00:50:32je me suis dit
00:50:34la chose suivante
00:50:36il est un peu narcissique, et est-ce que
00:50:38finalement cet homme qui refuse
00:50:40de transmettre le flambeau de
00:50:42l'Elysée en 2027
00:50:44à Marine Le Pen, est-ce qu'il
00:50:46n'a pas joué en quelque sorte
00:50:48avec les institutions françaises
00:50:50par égotisme, narcissisme
00:50:52en se disant, bon ben je vais la mettre
00:50:54au pouvoir maintenant, et ainsi
00:50:56en 2027
00:50:58avec l'usure du pouvoir, il y a
00:51:00peu de chances qu'elle soit élue présidente
00:51:02et qu'elle me succède. C'est dur de
00:51:04fouiller dans la psyché d'un homme
00:51:06ça on va s'abstenir
00:51:08de le faire peut-être, en tout cas moi
00:51:10je ne me permettrais pas de le faire, mais
00:51:12ce qui est certain c'est qu'autour du président
00:51:14et dans la majorité depuis hier soir
00:51:16encore aujourd'hui, d'abord
00:51:18de manière très inhabituelle
00:51:20on entend des voix pour dire
00:51:22c'est un pari quand même très très
00:51:24risqué, si ça dérape
00:51:26entre guillemets
00:51:28lors de ces
00:51:30législatives anticipées
00:51:32et oui
00:51:34on se demande si ce pari va être payant
00:51:36en tout cas, est-ce qu'il y a
00:51:38du narcissisme derrière
00:51:40il en faut sûrement pour être président
00:51:42oui mais pas à ce point
00:51:44ensuite
00:51:46on va dire, qu'auriez-vous dit
00:51:48si le président n'avait
00:51:50pas réagi hier soir de cette manière
00:51:52s'il avait juste dit
00:51:54je vais changer un ou deux ministres et pour le reste on verra en septembre
00:51:56peut-être que les critiques auraient été aussi
00:51:58vives ce matin
00:52:00Jordan Bardella ou Marine Le Pen
00:52:02à Matignon, vous voyez qui ?
00:52:04C'est très simple, la personne qui vient
00:52:06d'intervenir dont je n'ai oublié le nom
00:52:08il n'y aura pas de dérapage
00:52:10ça sera simplement la démocratie qui va fonctionner
00:52:12et mettre le RN au pouvoir
00:52:14ce n'est pas un dérapage
00:52:16du point de vue de la majorité
00:52:18et du camp d'Emmanuel Macron
00:52:20beaucoup d'auditeurs doivent penser comme moi
00:52:22vous avez bien fait de le préciser avec moi
00:52:24c'est la démocratie qui fonctionne et qui va mettre au pouvoir
00:52:26enfin, de façon démocratique
00:52:28quelqu'un que les gens veulent
00:52:30moi ça ne sera certainement pas Marine Le Pen
00:52:32parce que Marine Le Pen, ça fait à peu près dix ans que je vote pour elle en me bouchant le nez
00:52:34parce que je pense, j'exagère, je suis mauvais en disant ça
00:52:36elle ne le mérite pas
00:52:38mais je pense qu'elle n'est pas compétente
00:52:40par contre je suis certain que Jordan Bardella
00:52:42a l'allure d'un premier ministre
00:52:44et aura les compétences
00:52:46et je pense que c'est le moment où jamais
00:52:48on va les essayer
00:52:50en plus on a un président qui est radicalement hostile
00:52:52donc ça va tempérer tout ça
00:52:54ça sera parfois très bazar
00:52:56mais en même temps, ils pourront faire leur preuve
00:52:58sous le contrôle d'un président qui est radicalement
00:53:00opposé à eux
00:53:02donc ça sera l'occasion rêvée de les mettre au pouvoir
00:53:04et c'est pour ça que j'entends les français
00:53:06les juifs, certains
00:53:08les douze holocaustes, arrêtez votre délire
00:53:10c'est fini ce temps là, c'est terminé
00:53:12c'est une période malheureuse de l'histoire, le souvenir doit être maintenu
00:53:14mais pas sans autre chose, c'est pas du tout
00:53:16c'est l'image actuelle de Bardella
00:53:18Bardella c'est un garçon des banlieues qui sait très bien
00:53:20que galère les gens et que les pouvoirs successifs
00:53:22la fausse droite confondue n'ont jamais
00:53:24réussi à résorber
00:53:26moi je sors d'un milieu populaire, c'est pareil
00:53:28donc c'est le moment où jamais de mettre Bardella
00:53:30masquons nos peurs, avançons
00:53:32comme disait Jean-Paul II
00:53:34vénéré pape, n'ayez pas peur
00:53:36allez-y, allez-y, c'est le moment
00:53:38c'est Jean qui dit cela au 3210 dans les auditeurs ont la parole
00:53:40plus Jordan Bardella
00:53:42que Marine Le Pen
00:53:44Dominique est avec nous, bonjour Dominique
00:53:46bonjour
00:53:48merci d'être avec nous
00:53:50un mot juste pour commencer sur ce que vous avez
00:53:52découvert hier, vous êtes tombé de votre chaise
00:53:54un mot
00:53:56je vous entends pas Dominique
00:53:58et on va essayer de régler le son, à tout de suite
00:54:00Eric Brunet vous donne la parole
00:54:02sur RTL
00:54:06jusqu'à 14h30
00:54:08les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet
00:54:10sur RTL
00:54:12je vous appelle de la région lyonnaise
00:54:14je me pose une question suite à la
00:54:16dissolution effective
00:54:18à partir d'aujourd'hui
00:54:20les députés sont-ils encore payés
00:54:22ou sont-ils au chômage
00:54:24et pour combien de temps ?
00:54:26merci de votre réponse
00:54:28oulala, alors là William Galibert
00:54:30moi je n'en sais rien, alors qu'est-ce qu'on peut répondre
00:54:32quand un député perd son poste
00:54:34un député qui est sortant
00:54:36qui va être battu
00:54:38il a le droit au chômage sur un régime
00:54:40qui est quasiment calqué sur celui des salariés
00:54:42habituels en France
00:54:44d'ailleurs au passage
00:54:46il y avait un tour de vis qui était prévu sur l'assurance chômage
00:54:48avec la dissolution il est reporté
00:54:50parce que le décret n'a pas encore été publié
00:54:52donc les députés
00:54:54quand ils perdent leur emploi
00:54:56qui venait du
00:54:58privé, ils ont droit
00:55:00à du chômage, comme n'importe quel autre salarié
00:55:02et puis
00:55:04les fonctionnaires en détachement, eux peuvent
00:55:06regagner leur poste, alors à certains qui
00:55:08pourraient dire mais de quel droit
00:55:10pourquoi est-ce qu'on donne le chômage à un député
00:55:12on pourrait répondre aussi
00:55:14pour éviter que ce ne soit que
00:55:16ceux qui peuvent se le permettre qui soient élus
00:55:18c'est-à-dire que n'importe qui
00:55:20ou n'importe quel salarié peut pouvoir viser
00:55:22la députation à un moment et revenir
00:55:24à une vie normale quand il est battu et parce que c'est le jeu
00:55:26de la démocratie.
00:55:28Sonia fait le 30 de 10, ma chère Sonia
00:55:30bonjour
00:55:32bonjour, bonjour à tous
00:55:34vous avez voté qui ? Ohlala quelle façon d'entrer en matière
00:55:36c'est gênant comme question, c'est personnel
00:55:38j'ai voté la France insoumise
00:55:40la France insoumise, ah
00:55:42vous êtes content des 9,3%
00:55:44je crois de
00:55:46Manon Aubry, de sa liste
00:55:48je suis contente mais je reste quand même déçue et j'ai surtout
00:55:50très peur. Vous avez peur de quoi ?
00:55:52du rassemblement national ?
00:55:54c'est ça, moi j'ai très peur du rassemblement national
00:55:56de ce qui est en train de se passer
00:55:58et de ce qui pourrait se passer
00:56:00c'est-à-dire ?
00:56:02j'ai 29 ans, je vote depuis que j'ai 10 ans
00:56:04j'ai été sensibilisée depuis très très jeune
00:56:06à l'importance, au devoir et au droit
00:56:08de voter, sauf que en fait
00:56:10j'ai l'impression que
00:56:12la campagne du rassemblement national
00:56:14s'est fixée uniquement autour du personnage
00:56:16et autour du mot immigration
00:56:18on en a fait un mot un peu valise
00:56:20on l'a balancé à tout va sans forcément
00:56:22comprendre le sens et l'importance du terme
00:56:24et on a absolument pas regardé
00:56:26le reste du programme de ce monsieur
00:56:28on s'est vraiment que fixé sur
00:56:30son physique, son charisme
00:56:32et basta
00:56:34c'est souvent comme ça les élections
00:56:36malheureusement parfois il y a des gens qui votent pour de mauvaises raisons
00:56:38c'est sûr, c'est vrai
00:56:40mais là ça peut être dangereux en fait
00:56:42j'observe un truc quand même
00:56:44depuis quelques mois, c'est que parmi les auditeurs
00:56:46qui nous appellent
00:56:48il y a beaucoup d'auditeurs qui ont
00:56:50je dirais même peut-être plus
00:56:52qui ont peur de la France Insoumise
00:56:54plus peur que du RN, bon allez
00:56:56disons, c'est à peu près équivalent
00:56:58pour ne fâcher personne
00:57:00c'est vous qui êtes la France Insoumise
00:57:02vous l'entendez ça, les gens qui ont peur
00:57:04de Mélenchon, qui ont peur
00:57:06du rapprochement avec la cause palestinienne
00:57:08par exemple, qui disent ça n'est plus possible
00:57:10vous l'entendez ça Sonia ?
00:57:12Ouais je peux l'entendre mais après Mélenchon, excusez-moi du terme
00:57:14mais c'est un peu une grande gueule, voilà c'est celui qui va
00:57:16tout le temps dire un peu
00:57:18de manière un peu grossière les choses etc
00:57:20mais de manière un peu grosse en fait
00:57:22les choses mais ça me fait pas si peur que ça
00:57:24par exemple on parle de
00:57:26Jordan Bardella qui parle d'immigration mais qui sait
00:57:28pas faire la différence entre
00:57:30quelqu'un qui est né, qui habite en France mais qui a
00:57:32des origines maghrébines, africaines
00:57:34ou quoi que ce soit et quelqu'un qui
00:57:36est venu en France et qui a attaqué au couteau
00:57:38quelqu'un, il y a quand même une sacrée différence
00:57:40dans le mot immigration
00:57:42sauf que de nos jours j'ai l'impression que l'immigration
00:57:44pour les gens c'est juste
00:57:46des personnes de couleur, peu importe
00:57:48si vous êtes né, si vous travaillez en France
00:57:50Il y a quand même un sujet Sonia, j'adore
00:57:52pouvoir discuter de ça avec vous, il y a quand même
00:57:54je suis pas certain que Jordan Bardella fasse pas la différence
00:57:56entre un agresseur
00:57:58terroriste et un immigré français
00:58:00mais Sonia
00:58:02moi je suis pas là pour
00:58:04défendre le RN
00:58:06mais j'ai une question à vous poser, ça fait pas
00:58:08mal de fois que dans les
00:58:10quartiers populaires nous avons, nous dans les
00:58:12auditeurs ont la parole, des témoignages
00:58:14de français immigrés
00:58:16qui votent RN, ce matin il y en avait un
00:58:18reportage sur Bricontreaubert, je l'ai dit tout
00:58:20à l'heure, c'était dingue, il y avait une
00:58:22dame malienne avec un accent malien
00:58:24c'est de la radio, je sais pas
00:58:26je connais pas son statut, mais enfin clairement elle est immigrée
00:58:28elle vote RN
00:58:30et le RN dans ce quartier populaire
00:58:32de Bricontreaubert est arrivé
00:58:34tiens écoutez là, on me dit qu'on a le son, tiens écoutons
00:58:36là, après je vous repasse le micro Sonia, écoutez
00:58:38Un enfant que je connais, un jeune qui s'est fait
00:58:40agresser sauvagement pour pas grand chose
00:58:42par des adultes, étant mineurs
00:58:44Tout ce qui est quartier on va se sentir de l'insécurité
00:58:46parce qu'il n'y a pas autant de surveillance, il n'y a pas autant
00:58:48de ronde de la police par exemple
00:58:50Ici là par exemple il n'y a pas assez de policiers
00:58:52Par exemple moi j'habite au sud
00:58:54dans un HLM, quand je venais d'arriver
00:58:56si on me dit d'abord d'abord
00:58:58on loge d'abord les français, ça me choquerait pas
00:59:00c'est leur pays, Marine Le Pen
00:59:02elle a pas dit non non personne ne rentre
00:59:04tu rentres en respectant mes règles
00:59:06Vous allez voter qui le 30 juin ?
00:59:08La partie de Marine Le Pen
00:59:10Voilà je voulais vous faire écouter ce son
00:59:12alors ça n'a aucune valeur statistique hein Sonia
00:59:14Non non mais c'est intéressant mais ça montre
00:59:16aussi à quel point les gens peuvent avoir
00:59:18peur ou les gens peuvent faire des amalgames
00:59:20un peu trop rapide en fait
00:59:22c'est pas parce que vous êtes dans un quartier populaire
00:59:24que parce que vous avez une personne
00:59:26typée peut facilement plus attaquer
00:59:28que si vous êtes à Frontenobleau
00:59:30par exemple
00:59:32à Embobo en fait c'est différent
00:59:34mais il faut quand même penser qu'il y a
00:59:36quand même eu un gros taux d'apprentissage
00:59:38Il y aura peut-être un jour où dans les quartiers
00:59:40on votera plus Rassemblement National que la France Insoumise
00:59:42peut-être
00:59:44je l'espère pas en tout cas
00:59:46peut-être mais ils ont redoré leur image
00:59:48il faut pas oublier que Jordan Bardella
00:59:50c'est aussi Marine Le Pen
00:59:52c'est Le Pen qui transporte des années
00:59:54des années d'histoire de racisme
00:59:56pardon sur leur dos depuis des années
00:59:58ils ont juste changé en fait leur nom politique
01:00:00et ils ont mis Marine Le Pen
01:00:02en second plan mais c'est la même chose
01:00:04c'est la même chose depuis des années
01:00:06et ça fait peur
01:00:08ça fait peur moi j'ai un petit garçon par exemple
01:00:10pour vous citer un exemple j'ai un garçon de 4 ans et demi
01:00:12qui rentre de l'école et qui se demande
01:00:14pourquoi il a la peau caramelle
01:00:16parce que les enfants disent que c'est pas normal
01:00:18et que c'est pas beau
01:00:20il faut une union de la gauche Sonia
01:00:22bon tout le monde la demande à gauche bien sûr
01:00:24je pense qu'il va falloir et que ça sera encore plus fort
01:00:26et il faut surtout que les gens
01:00:28aillent voter parce qu'il y a eu un gros taux
01:00:30d'absentéisme important
01:00:32et 20 minutes comme je disais à votre collègue
01:00:3420 minutes dans notre routine
01:00:36ça peut changer beaucoup de choses
01:00:38dans les années à venir, il faut aller voter
01:00:40merci Sonia, Jean-Marc a fait le 32-10
01:00:42merci Sonia, merci beaucoup
01:00:44Jean-Marc, bonjour mon cher Jean-Marc
01:00:46bonjour, bonjour
01:00:48je vais finir par m'installer chez RTL
01:00:50parce que c'est Paris, il n'y a pas très longtemps
01:00:52très bien, vous avez votre place chez vous, passez-nous voir
01:00:54quand vous êtes par là, je le dis à tous ceux qui sont
01:00:56de passage à Paris
01:00:58je vais peut-être effrayer les gens qui sont en bas
01:01:00à l'accueil
01:01:02je suis pas loin, je suis pas prêt avec plaisir
01:01:04Jean-Marc, vous êtes
01:01:06on parlait à l'instant
01:01:08de l'union de la gauche
01:01:10elle est nécessaire ?
01:01:12elle est nécessaire et comme dit Ruffin
01:01:14il faut arrêter, arrêter de déconner
01:01:16il a raison, il parle toujours franc
01:01:18moi je suis
01:01:20vraiment pour Ruffin
01:01:22c'est un type qui est droit
01:01:24dans ses bottes et c'est lui qui a raison
01:01:26et j'ai été très étonné hier
01:01:28en regardant sur TF1
01:01:30les élections, le dépouillement
01:01:32et autres, de voir Sandrine Rousseau
01:01:34que je ne porte pas en général dans mon coeur
01:01:36plus que ça, réagir immédiatement
01:01:38et dire clairement, fermement, oui
01:01:40on doit faire une union de la gauche
01:01:42écoutez-le, écoutez-le monsieur Ruffin
01:01:44il faut arrêter les conneries
01:01:46il faut se dire qu'on est tous unis
01:01:48parce qu'il n'y a plus qu'une seule chose qui peut faire front
01:01:50au Rassemblement National, c'est la gauche
01:01:52qu'est-ce qu'on veut faire ? est-ce qu'on veut gagner ensemble
01:01:54ou est-ce qu'on veut perdre séparés ?
01:01:56est-ce qu'on continue à jouer le match
01:01:58entre nous pour savoir qui est le plus fort à gauche
01:02:00ou bien on se décide à jouer le match pour de vrai
01:02:02dans le pays, pour affronter et vaincre
01:02:04le Rassemblement National
01:02:06je voulais rajouter une chose
01:02:08on a entendu tous ces appels, François Ruffin
01:02:10Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon depuis hier soir
01:02:12mais qu'est-ce qui change ? Parce que ces gens-là
01:02:14nous ont expliqué pendant trois mois de campagne
01:02:16les écologistes, LFI
01:02:18l'EPS, qu'ils n'avaient plus
01:02:20rien à faire ensemble, qu'ils étaient
01:02:22réconciliables sur certains sujets
01:02:24qu'est-ce qui a changé et qu'est-ce qui pourrait changer
01:02:26pour que l'union soit faite dans les jours qui viennent
01:02:28ça paraît quand même
01:02:30très improbable
01:02:32et surtout sur le plan programmatique
01:02:34entre la France Insoumise et Glucksmann par exemple
01:02:36il y a des fossés
01:02:38qui se sont creusés ces derniers mois
01:02:40A tout de suite les amis, continuez
01:02:42à nous appeler, il n'y a pas d'auditeurs du bout du monde
01:02:44aujourd'hui on est en spécial 10 solutions
01:02:46vous êtes nombreux
01:02:4830 de 10, je vous passe le micro, ça continue
01:03:07Oui, bonjour M. Brunet
01:03:09très surprise, je pensais qu'au moins
01:03:11s'il allait faire une des solutions
01:03:13qu'il attendrait la fin des GEO
01:03:15il l'a pas fait, mais bon, je pense
01:03:17qu'il joue bien, alors
01:03:19Premier Ministre, à la fin
01:03:21du mois de juin, RN, pourquoi pas
01:03:23ils seront un an
01:03:25et au moins on verra en 2027
01:03:27si ce sont des gens qui ont convaincu
01:03:29les Français veulent essayer ? Essayons
01:03:31on aura toujours le garde-fou du Président de la République
01:03:33qui reste quand même
01:03:36Allez, bonne journée M. Brunet
01:03:38Bonne journée
01:03:40Caroline fait le 30 de 10 après ce
01:03:42répondeur anonyme, j'ai pas le
01:03:44prénom de cette dame, bonjour Caroline
01:03:46Bonjour
01:03:48Où êtes-vous Caroline ? Eh bien je suis à Marseille
01:03:50Vous avez vu qu'à Marseille
01:03:52la liste RN est arrivée en tête sur la
01:03:54ville, aux européennes
01:03:56ça m'étonne que peu
01:03:58vu le désastre que vit la ville
01:04:00au quotidien
01:04:02dernièrement
01:04:05les
01:04:07comment dire
01:04:09pardon excusez-moi je perds mes mots
01:04:11les magistrats avaient fait passer
01:04:13une lettre
01:04:15en disant qu'on frôlait bientôt la guerre civile
01:04:17donc vous voyez
01:04:19je sais pas si c'était vraiment une surprise
01:04:21finalement que les RN arrivent en tête
01:04:23Vous êtes contente de cette dissolution ?
01:04:25Elle vous semble démocratique et logique
01:04:27avec les institutions ?
01:04:29Pas du tout, à l'opposé, vous voyez j'entends
01:04:31depuis tout à l'heure
01:04:33de nombreuses personnes qui parlent de jouer un match
01:04:35vaincre le FN
01:04:37tout un champ lexical de la guerre
01:04:39contre ce parti
01:04:41mais j'ai l'impression
01:04:43qu'ils ont pas vraiment intégré
01:04:45que derrière cette élection
01:04:47derrière cette victoire du moins
01:04:49il y avait
01:04:51des électeurs, il y avait le choix des électeurs
01:04:53et le RN n'est pas
01:04:55arrivé là comme une météorite
01:04:57venue de nulle part
01:04:59attendez
01:05:01la question qu'on peut se poser
01:05:03c'est est-ce que
01:05:05le Président a le droit de dissoudre l'Assemblée Nationale
01:05:07ça on le sait, ok il a le droit
01:05:09mais est-ce que c'est pas un peu abusé
01:05:11pour utiliser une formule de John Slamonreux
01:05:13c'est abusé papa
01:05:15est-ce que c'est pas un peu abusé Caroline
01:05:17dans le cadre d'une élection
01:05:19européenne de dire bon ben finalement
01:05:21voilà je dissouds
01:05:23Mais bien sûr que c'est abusé
01:05:25c'est même plus qu'abusé
01:05:27c'est un manque de fair play total
01:05:29c'est un affront pour les 30%
01:05:31qui ont voté RN
01:05:33ça veut dire
01:05:35non seulement
01:05:37je
01:05:39ne veux pas vous entendre
01:05:41et en plus de ça vous allez voir je ne veux pas vous entendre
01:05:43je vais vous écraser
01:05:45en lançant
01:05:47une dissolution parce qu'en fait
01:05:49derrière ça on sait très bien que c'est pas
01:05:51pour donner la place à
01:05:53Jordan Bardella et Marine Le Pen
01:05:55réclament depuis des semaines
01:05:57la dissolution de l'assemblée juste après les élections
01:05:59européennes Jordan Bardella l'a même
01:06:01répété dans son discours à 20h05
01:06:03hier fort de cette victoire
01:06:05je demande au président de
01:06:07dissoudre l'assemblée
01:06:09en quoi c'est un manque de respect
01:06:11c'est un manque de respect parce que
01:06:13je suis certaine que si
01:06:15ça avait été le parti socialiste
01:06:17qui était arrivé en tête il ne l'aurait
01:06:19pas fait et ça l'aurait arrangé
01:06:21il se serait dit bon très bien j'ai encore
01:06:23trois petites années peinard au pouvoir
01:06:25bon sans être trop tracassé par
01:06:27qui que ce soit et là
01:06:29en l'occurrence c'est l'URN
01:06:31il sait que derrière
01:06:33ça justement il y a 30% d'électeurs
01:06:35qui potentiellement sont
01:06:37opposés à son gouvernement
01:06:39à lui
01:06:41en tout cas on a ouvert le champagne hier au
01:06:43QG du RN
01:06:45est-ce qu'on est en train de préparer
01:06:47on vient d'apprendre qu'il y avait
01:06:49un rendez-vous à venir cet après-midi
01:06:5117h c'est Marion Maréchal
01:06:53qui va se rendre au siège du RN
01:06:55dans le 16ème arrondissement pour rencontrer
01:06:57Marine Le Pen et Jordan Bardella
01:06:59alors pour l'instant on sait que Marion Maréchal
01:07:01y va, il n'est pas question
01:07:03d'Éric Zemmour à ce rendez-vous
01:07:05là aussi les choses vont
01:07:07se décanter au lendemain de ces résultats
01:07:09des européennes. Bien merci
01:07:11William Gallibert d'être resté
01:07:13avec nous pendant cette heure et demie des auditeurs
01:07:15ont la parole, William que vous connaissez
01:07:17du service politique d'RTL
01:07:19merci les amis vous avez été formidables
01:07:21dans vos analyses, parfois vos
01:07:23emportements, parfois vos outrances
01:07:25et parfois votre discernement
01:07:27merci à tous et je salue
01:07:29bien évidemment l'arrivée dans le studio
01:07:31de Jean-Alphonse Richard
01:07:33Avec aujourd'hui Eric Brunet, l'affaire Joseph Fritzell
01:07:35sa fille séquestrée pendant
01:07:3724 ans dans une cave, c'est tout de suite
01:07:39dans l'heure du crime. Nous vous écoutons
01:07:41bel après-midi sur RTL, salut les amis
01:07:43et à demain