Regardez Les auditeurs ont la parole du 09 janvier 2024 avec Eric Brunet.
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00:00:02 [Musique]
00:00:06 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:11 Ça y est, nous avons un nouveau Premier ministre, il s'appelle Gabriel Attal, pardon, il a 34 ans.
00:00:18 Louis est avec nous. Bonjour Louis.
00:00:20 Bonjour Éric.
00:00:21 Réaction.
00:00:22 Eh bien il y a tout à prouver, pourquoi un Premier ministre aussi jeune et pourquoi l'avoir laissé que 5 mois à l'éducation nationale, enfin bon c'est un peu surprenant.
00:00:33 Ce sont deux très très bonnes questions Louis.
00:00:35 Restez avec nous tout de suite, c'est le rappel des titres, les toutes dernières infos. Rebonjour Agnès Bonfils.
00:00:41 Alors rebonjour Éric, bonjour à tous.
00:00:42 Avec cette information bien évidemment qu'RTL vous a annoncé en premier, il était midi, Gabriel Attal, 34 ans, a été nommé à Matignon.
00:00:51 C'est officiel depuis une vingtaine de minutes puisque le communiqué de l'Elysée est enfin parti.
00:00:57 Gabriel Attal remplace Elisabeth Borne et d'ailleurs on en sait un petit peu plus sur l'heure de la passation à Matignon.
00:01:04 Vous vous trouvez, Thomas Desprez ?
00:01:06 Eh bien vous me l'apprenez Agnès, parce que je vais être très franc avec vous, je ne connais pas l'horaire précis de cette passation de pouvoir.
00:01:13 Je peux vous dire que tout est prêt à l'intérieur, les micros, la garde républicaine est arrivée, on a vu le traiteur.
00:01:22 Mais alors pour le reste, pour l'horaire, pour le moment on est dehors et si ça continue comme ça on va se transformer en glaçons avant de pouvoir rentrer.
00:01:28 Merci Thomas en tout cas.
00:01:29 Parce qu'il fait frais, il va falloir qu'on fasse notre deuxième titre de la journée.
00:01:33 On reste en tout cas avec toute l'équipe du service politique de RTL pour suivre cette actualité.
00:01:39 Cinq mois à l'éducation nationale, puis désormais Premier ministre donc pour Gabriel Attal.
00:01:45 Beaucoup de réactions après l'annonce de cette nomination, beaucoup d'amertume également du côté de l'UNSA éducation.
00:01:52 Écoutez Elisabeth, Alain Moreno.
00:01:54 On ne change pas un ministre tous les quatre matins comme c'est le cas.
00:01:57 On a déjà eu Pape Ndiaye seulement un an, donc on avait Gabriel Attal depuis quelques mois tout juste.
00:02:03 On est quand même sur le plus gros ministère de notre gouvernement avec le plus gros employeur de France et d'Europe,
00:02:09 avec des enjeux pour l'école qui ne sont pas mineurs.
00:02:12 On l'a bien vu et encore plus ces derniers mois malheureusement avec les attaques à pu subir l'école.
00:02:18 Donc faire passer l'école au second plan, l'utiliser je vais dire comme variable d'ajustement d'un remaniement ministériel,
00:02:25 c'est tout à fait regrettable et irresponsable.
00:02:27 Oui Gabriel Attal avait ouvert pas mal de chantiers, alors qu'on partageait certains et pas d'autres.
00:02:32 Mais la réalité c'est qu'aujourd'hui il va falloir avoir un pilote nouveau qui va prendre du temps et c'est logique,
00:02:39 pour s'approprier les dossiers, pour les connaître, pour les maîtriser.
00:02:42 On ne peut pas se permettre de prendre du retard.
00:02:44 Des propos recueillis par Nerissa Emani pour RTL, beaucoup d'autres réactions côté politique avec le leader de la France insoumise par exemple,
00:02:52 Jean-Luc Mélenchon qui dit que la fonction de Premier ministre disparaît au profit d'un porte-parole.
00:02:56 C'est ce que nous disait également le député Laurent Jacobelli, député Rassemblement National il y a quelques instants sur RTL.
00:03:04 Autre grand titre de ce mardi 9 janvier, la neige et le verglas qui provoquent une grosse pagaille sur les routes,
00:03:09 notamment en Ile-de-France et en Normandie.
00:03:12 Et Peggy côté météo, et bien ce n'est pas cet après-midi que ça va s'arrêter, encore de la neige prévue ?
00:03:17 Exactement, même si c'est dans une moindre mesure, parce qu'il y aura juste quelques faibles flocons en tout cas sur le nord du pays.
00:03:24 Mais on est encore en vigilance orange, il y aura encore 10 départements en vigilance orange, neige, verglas, entre la Manche et l'Essonne,
00:03:32 et également entre l'Isère et les Savoies, et puis on rappelle toujours le nord Pas-de-Calais en vigilance orange crue.
00:03:38 Alors il y a quelques flocons prévus encore cet après-midi entre le nord Bretagne, la Normande, l'île Ouest et le sud de l'Ile-de-France.
00:03:44 On va voir les franges compter en redescendant vers la Provence, et les chutes de neige vont se renforcer entre l'Isère et les Savoies,
00:03:50 d'où la vigilance orange, où on attend d'ici la nuit prochaine un 10 cm de neige du côté de Grenoble, Chambéry ou encore Annecy.
00:03:56 Et de part et d'autre, c'est un temps sec sur les frontières du nord avec beaucoup de soleil, du soleil également sur un quart sud-ouest du pays.
00:04:02 Un peu plus de nuages entre le sud de la Bretagne, les pays de la Loire et le centre, et le temps reste gris et pluvieux.
00:04:07 En Corse, le tout sous des températures qui sont particulièrement froides, pas de dégel ou quasiment pas sur le nord du pays.
00:04:13 -1 à Orléans ainsi qu'à Lille, 0 à Paris et Tours, 1 degré à Lyon, 2 à La Rochelle et à Jean, 3 du côté de Grenoble, 5 à Toulouse, 8 à Marseille, 10 à Perpignan et jusqu'à 13 à Nice.
00:04:23 Et très vite, petite amélioration pour demain, Peggy ?
00:04:26 Non, alors oui au nord, parce que demain on va retrouver un temps sec avec beaucoup de grisailles sur le nord-ouest, plus de soleil sur le nord-est,
00:04:31 mais dans le sud, du coup, c'est là qu'on va retrouver de la neige.
00:04:34 Épisode neigeux, donc cette nuit entre l'Isère et les Savoies, et épisode neigeux la nuit prochaine entre l'Occitanie et les Pyrénées de l'Est.
00:04:42 Merci beaucoup, Peggy Broch.
00:04:44 Merci, Peggy, et à demain, bien évidemment, à Diès-Bonfillon, j'accueille dans ce studio Lisa Marie. Bonjour Lisa Marie.
00:04:52 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:04:54 Est-ce que ceux qui nous ont laissé des messages, les auditrices, les auditeurs, nous parlent du nouveau Premier ministre ?
00:05:01 Eh oui, la nomination de Gabriel Attal vous fait déjà beaucoup réagir. Arnaud regrette son passage éclair au ministère de l'Éducation. Écoutez.
00:05:09 Bonjour Ertel, bonjour à tous. J'ai appris sur votre antenne tout à l'heure la nomination de Gabriel Attal, Premier ministre à seulement 34 ans.
00:05:18 C'est un garçon brillant vraiment pour moi. Après, en revanche, je trouve que c'est une grande perte pour le ministère de l'Éducation.
00:05:25 Je trouve ça dommage. Il avait lancé de grands projets, il incarnait quelque chose de fort et avait, je pense, la confiance des professeurs.
00:05:32 Voilà, c'est mon avis, mais en tout cas, félicitations à lui et bonne journée à tous.
00:05:38 Ce qui fait beaucoup parler, c'est l'âge de Gabriel Attal. 34 ans, je vous le rappelle. Pour Francis, c'est peut-être un peu juste.
00:05:45 Oui, bonjour Ertel. Il y a quand même peut-être... Alors, on dit souvent dans notre société qu'il faut laisser la place aux jeunes.
00:05:51 J'entends bien, mais il y a quand même certains postes où il faut un peu d'épaisseur, il faut avoir un peu le cuir tanné.
00:05:57 Et là, j'ai peur quand même que M. Attal soit un peu juste. Même s'il a quand même fait un début fracassant au ministère de l'Éducation,
00:06:05 je ne sais pas franchement s'il va avoir le champ libre pour mener son gouvernement. Ça, je ne crois pas.
00:06:15 Donc, encore une fois, c'est M. Macron qui tire les ficelles et les autres, ils obéissent. Point barre. Au revoir.
00:06:22 Valérie a également souhaité réagir à cette nomination et elle n'est pas très optimiste.
00:06:27 Alors, ça y est, on a un nouveau Premier ministre sonné tambour et trompette. Nous avons toujours à la tête M. Macron.
00:06:37 Donc, est-ce que quelqu'un comme Gabriel Attal va changer tout ce qui concerne véritablement les Français,
00:06:44 c'est-à-dire le coût de la vie, les énergies, la nourriture, les dépenses annexes, etc.
00:06:52 Donc, je ne vois pas pourquoi il y a cet engouement qui, de toute manière, ne va rien changer à la vie des Français.
00:06:59 Merci pour vos nombreux messages sur Le Répondeur. Vous nous appelez au 3210 pour réagir. Vous avez la parole sur RTL.
00:07:06 Olivier Bosse, vous restez avec nous, Olivier. On peut compter sur vous. Très bien. Et Louis, vous restez avec nous également.
00:07:11 Louis de Tour, vous êtes là ? Est-ce que Louis est là ? Louis de Tour, êtes-vous là, mon cher Louis ?
00:07:18 Bien sûr, bien sûr, Eric. Je suis là. Je suis là. Excusez-moi.
00:07:22 Où est-ce que vous étiez parti ? Arroser le jardin ? Qu'est-ce que vous faisiez là ?
00:07:25 Je discutais avec les bons pères de Tour, mes compatriotes. Non, non, mais j'étais simplement en silencieux pour ne pas déranger les échanges.
00:07:31 Bon, très bien. Je vous garde au chaud. A tout de suite, mon cher Louis.
00:07:35 Merci, Eric.
00:07:37 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:07:41 Louis de Tour est avec nous et je trouve qu'il a très bien posé le sujet, là tout à l'heure à 13h, Louis, en disant qu'il y a un petit sujet âge avec notre nouveau Premier ministre, 34 ans.
00:08:01 Et il y a un deuxième petit sujet, disiez-vous, c'est qu'après quelques mois prometteur au ministère de l'Éducation nationale, il se tire, quoi. C'est assez frustrant.
00:08:10 Oui, c'est clair. En fait, le sentiment que j'ai, Eric, c'est qu'on crame les ministres et les premiers ministres, parce que Elisabeth Borne n'a pas fait très longtemps non plus.
00:08:21 Je me dis, tiens, un pays comme la France, gouverné par des gens qui font quelques mois parti par là ou même pas trois, quatre ans à la place du Premier ministre,
00:08:30 c'est un petit peu inquiétant.
00:08:32 Oui. C'est vrai, c'est les premières réactions qu'on a entendues de la part des syndicats de l'Éducation nationale. C'est une immense frustration, quoi.
00:08:42 Il avait lancé plein de choses, on était d'accord ou pas d'accord, puis il s'en va, quoi. C'est méprisant, quoi. Il le vit comme ça.
00:08:52 C'est méprisant, je suis d'accord. D'autant plus que j'écoutais juste avant la fondicale de l'UNSAC qui disait qu'il y a des urgences à l'école, etc.
00:08:58 Non mais attendez, l'urgence de l'école, c'est l'instruction pour nos jeunes, c'est-à-dire que nos jeunes aient la tête bien faite, des bonnes connaissances et des bonnes compétences.
00:09:07 Le niveau scolaire français s'effondre, toutes les études le disent, c'est catastrophique.
00:09:12 Quand on recrute, on est face à des gens qui savent à peine lire correctement et je ne vous parle même pas de l'écriture, c'est une catastrophe.
00:09:19 Donc il nous faut quelqu'un qui tienne la barre. Et Gabriel Attal, il faut lui reconnaître, moi je ne suis pas du tout macroniste, attention,
00:09:26 vous savez quoi, je sers connaître les bonnes choses. Et Attal, il avait certaines bonnes idées pour l'école. Il voulait faire quelque chose de bien.
00:09:33 - Laissez-moi deviner, Louis, vous êtes un électeur de droite ?
00:09:36 - Alors je ne sais pas si "droite" est le bon terme. Vous pouvez me dire que je suis un peu conservateur si vous avez envie.
00:09:42 Moi j'aime bien qu'on me dise que je suis patriote. - Vous êtes patriote, conservateur. Vous votez RN ?
00:09:47 - Je vote RN, ouais, en général, pas toujours, je ne suis pas un client si je puis dire, mais régulièrement je vote RN, tout à fait.
00:09:55 - Très bien. Vous voyez, ne bougez pas Louis, vous voyez Olivier Bost qui est resté avec nous, chef du service politique de RTL.
00:10:01 Voilà ce Gabriel Attal qui a fait 10 ans au parti socialiste, qui est rentré dans la macronie par la porte de gauche.
00:10:08 C'est étonnant, Louis est très représentatif des auditeurs de RTL. Il aime bien, il aime bien, en fait il a une vraie réserve à droite ce Gabriel Attal.
00:10:22 Il est talentueux quand même, il a su se faire aimer par les électeurs de droite.
00:10:26 - Oui mais ça s'explique assez facilement quand même. Il a envoyé sinon des signaux, en tout cas pris des décisions dès son arrivée au ministère de l'éducation,
00:10:34 très fortes, sur l'interdiction de la baïa. Son prédécesseur n'a jamais arrivé à se positionner sur ce sujet.
00:10:41 Louis, décision claire, appliquée. Donc c'était une attente, mais ça peut paraître basique, mais c'était quelque chose de clair.
00:10:50 Et il y a de la clarté chez Gabriel Attal quand il s'exprime et dans les choix.
00:10:55 Même chose sur l'expérimentation pour tout ce qui peut être habillement et uniforme dans l'éducation nationale.
00:11:04 - Oui parce qu'on en parle depuis 30 ans de cet uniforme à l'école. Lui c'est le premier qui dit "très bien, nous allons l'expérimenter dans quelques villes".
00:11:11 - Voilà, et tout ça, ça parle à un certain nombre de gens, qu'ils soient conservateurs ou pas d'ailleurs.
00:11:17 Et il a parlé également d'autorité, ça c'est quelque chose d'intéressant et d'important.
00:11:22 C'est le retour de l'autorité à l'école parce que pour enseigner, il faut de l'autorité.
00:11:26 Ce sont des choses simples, mais qui parlent à un certain nombre de gens, et y compris à des gens qui votent à droite.
00:11:33 Et voilà pourquoi Gabriel Attal a finalement autant percuté, et c'est ce qui explique aujourd'hui cette ascension qui est quand même extrêmement rapide.
00:11:44 On soulignait la question de l'âge, on a le modèle de Laurent Fabius, mais à une autre époque, sous François Mitterrand.
00:11:51 - 37 ans, oui. - 37 ans à l'époque.
00:11:53 Et on a surtout, et ça rapproche quand même dans le côté ascension fulgurante, de la carrière d'Emmanuel Macron, élu à moins de 40 ans,
00:12:01 qui aujourd'hui nomme un Premier ministre qui a moins de 35 ans.
00:12:06 Mais la question de l'âge, elle est relative, parce que dans ces cas-là, vous pouvez considérer que pour Laurent Fabius,
00:12:11 comme pour Emmanuel Macron, ou comme d'autres jeunes ministres, la question de l'âge a été un problème.
00:12:18 - Oui. - Bon, président de la République à 39 ans, la question de l'âge, elle est assez vite disparue quand même.
00:12:26 - Cela dit, il a un look, un visage très, j'allais dire juvénile, faut pas exagérer, très jeune.
00:12:31 La question c'est, est-ce que des membres du gouvernement, comme le maire, qui n'est pas âgé,
00:12:38 mais qui a quand même 20 ans de plus que lui, qui pourrait être son père presque, voilà, est-ce qu'ils vont...
00:12:43 - Il y a des vieux crocodiles qui l'attendent, ça c'est clair, parce que avant même sa nomination,
00:12:48 ils ont commencé, sinon à ruer dans les brancards, en tout cas à faire savoir qu'ils étaient opposés à ce choix.
00:12:54 C'est ce qui explique le fait que ça ait pris autant de temps, qu'on ait eu des rumeurs, 6 jours de rumeurs de remaniement.
00:13:01 Ensuite, l'annonce de la démission d'Elisabeth Borne, chargée des affaires courantes, ça c'était hier soir, souvenez-vous.
00:13:07 18 heures, et ensuite, il a fallu encore attendre la mi-journée pour enfin savoir que c'était Gabriel Attal.
00:13:13 C'est parce qu'en coulisses, effectivement, ça n'a pas été simple.
00:13:16 - C'est Olivier Vost, le chef du service politique d'RTL qui est resté avec nous.
00:13:19 Gilles, bonjour mon cher Gilles !
00:13:21 Que pensez-vous de la nomination de ce jeune homme de 34 ans au poste de Premier ministre ?
00:13:25 - J'y vois du bien, j'y vois du mal. Je vais commencer par le bien.
00:13:28 Je trouve qu'il est sympathique, je trouve qu'il est intelligent, ce qui nous change du médiocrité ambiante
00:13:33 dans le monde politique, qui est franchement quand même plutôt la règle que l'exception.
00:13:36 Il est capable de faire une phrase avec des mots simples que tout le monde comprend,
00:13:39 y compris pour expliquer un concept compliqué, et le tout, s'en mettent effectivement tous les trois mots,
00:13:44 comme M. Jacob Ely et tant d'autres, qui remplissent du vide en mettant des mots qui ne servent à rien.
00:13:48 Le troisième point, il n'est pas énarque, et ça je trouve que c'est plutôt une qualité.
00:13:53 Alors maintenant, je vais passer du côté du passif.
00:13:56 En gros, il n'a jamais fait autre chose que de la politique ce monsieur.
00:13:59 Il a le même défaut que son patron, c'est-à-dire en gros, Macron, énarque,
00:14:03 n'ayant jamais eu quelques mandats que ce soit, que ce soit Meyroud,
00:14:06 c'est-à-dire en gros, c'est un monsieur qui connaît tout, mais qui ne connaît rien.
00:14:09 Et j'espère qu'il sera plus malin que lui, mais il a l'air déjà d'avoir un atout beau, lui,
00:14:13 qu'il n'a pas le président, c'est qu'il a l'air de contrôler son égo.
00:14:16 - Macron était banquier quand même. - Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
00:14:21 - Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? Le fait qu'il parle sûr de lui,
00:14:25 mais il n'a pas l'air d'avoir un melon hyper-trophié comme beaucoup d'autres.
00:14:29 Et ça, c'est ce que je ressens, je ne l'ai jamais dit.
00:14:32 Alors, entendons-nous, je ne détiens pas la vérité, c'est au mieux ma vérité.
00:14:36 Enfin, le dernier point, c'est que je pense que par rapport à Elisabeth Borne,
00:14:41 qui avait plutôt un profil front-devant, je pense que le président va découvrir
00:14:46 ce que c'est que de manœuvrer avec une savonnette dans une baignoire.
00:14:49 Et ça va être une autre histoire pour lui.
00:14:51 - Vous voulez dire que pour vous, Gabriel Attal est un politicar dans le mauvais sens du terme, c'est ça ?
00:14:56 - Non, non, non, non, non, non, non, non, j'ai pas dit ça.
00:14:58 Je dirais qu'il est trop jeune pour le catégoriser.
00:15:01 Mais ce que je veux dire, c'est qu'il a quelque chose que beaucoup n'ont pas,
00:15:05 c'est qu'il a l'air d'être capable de louvoyer.
00:15:08 Or, en politique, si on ne louvoie pas, on est mort.
00:15:10 Et quand on a un président qui a le melon comme le nôtre,
00:15:12 en gros, il faut savoir louvoyer pour lui faire entendre.
00:15:15 En substance, ça veut dire lui dire un truc, attendre qu'il ait l'idée,
00:15:18 et lui dire au monsieur le président que vous êtes un génie.
00:15:20 - Gilles, j'ai compris, il y a des points forts, des points faibles,
00:15:22 j'ai bien compris votre analyse.
00:15:24 Franchement, on aurait pu tomber tir.
00:15:26 - Là où Gilles a totalement raison, c'est que les rapports
00:15:30 entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal
00:15:32 ne seront pas du tout de même nature, par exemple, qu'avec Elisabeth Borne.
00:15:36 Là, c'est quelqu'un qui arrive avec un capital politique
00:15:39 qui n'a rien à voir avec celui de l'ancienne première ministre,
00:15:42 et qui va pouvoir, effectivement, s'affirmer et affirmer des choix.
00:15:46 Ça va être extrêmement intéressant à observer,
00:15:48 et on va le voir, je pense, très très vite,
00:15:50 à la fois dans son discours de passation de pouvoir,
00:15:52 on sait maintenant que c'est à 14h30,
00:15:54 et probablement dans ses premiers gestes,
00:15:56 ses premiers choix de déplacement, sortir de Matignon, etc.,
00:16:00 il va y avoir des choses à observer.
00:16:02 - 14h30, Matignon, passation de pouvoir entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal.
00:16:06 - Tout à fait.
00:16:08 - D'accord, avec les larmes, les discours,
00:16:10 les "je salue votre action à Matignon".
00:16:12 - Souvenez-vous, le communiqué d'Elisabeth Borne,
00:16:14 hier soir, était quand même assez acide.
00:16:16 - Qu'est-ce qu'elle dit ?
00:16:18 - Elle disait précisément que ce n'était pas elle qui avait choisi de partir,
00:16:21 et que c'était bien Emmanuel Macron qui lui avait demandé de partir.
00:16:24 Il faudra voir comment elle le dit en mots tout à l'heure,
00:16:27 et puis il faudra voir comment Gabriel Attal s'installe à Matignon.
00:16:31 Ces premiers mots, c'est toujours très important.
00:16:33 - Voilà, Gabriel Attal, 34 ans, nouveau Premier ministre,
00:16:36 est-ce que c'est un bon choix ?
00:16:38 Est-ce que ça va changer quelque chose ?
00:16:40 Ou pas ? C'est vous qui faites la tendance.
00:16:42 Vous faites le 30/10, et vous aurez le micro dans une poignée de secondes.
00:16:46 - Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL,
00:16:50 ou appelez-nous au 30/10.
00:16:52 - 50 centimes la mine, sucré.
00:16:54 - Eric Brunet. - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:16:57 - Vous êtes nombreux à appeler pour réagir à la nomination
00:17:01 de Gabriel Attal, 34 ans, à Matignon.
00:17:04 On va prendre Franck pour commencer.
00:17:07 Bonjour, mon cher Franck.
00:17:09 - Bonjour, mon cher Eric, comment allez-vous ?
00:17:11 - Fort bien, et vous ? Bonne année, mon cher Franck.
00:17:13 - Merci, et évidemment, je transmets mes voeux à toute votre équipe
00:17:18 et à tous les talents que vous avez autour de vous.
00:17:21 - C'est adorable, merci, belle année en retour à vous.
00:17:23 Vous êtes dans quel coin de France, Franck ?
00:17:26 - Je suis dans un petit village autour de Sainte,
00:17:28 dans le 17/40 maritime, un petit village qui s'appelle Foncouverte.
00:17:34 - Foncouverte. Est-ce que l'habitant de Foncouverte
00:17:38 vous aide à se réjouir de la nomination de Gabriel Attal ?
00:17:43 - Oui. - Ah ! Pourquoi ?
00:17:47 - Alors, déjà, je vais avoir... - Arguments.
00:17:51 - Les arguments, vous allez voir, ils vont être très simples,
00:17:55 très efficaces, je l'espère.
00:17:57 J'ai 61 ans, je suis un garçon qui a été élevé
00:18:03 à la politique des éléphants de gauche.
00:18:06 J'adore sa venue de gauche.
00:18:10 J'adore parce qu'il a un ressenti
00:18:14 et il l'a mis en avant dans sa politique
00:18:20 de 6 mois d'éducation nationale.
00:18:23 Mais c'est un garçon tellement talentueux.
00:18:27 - C'est-à-dire que vous, vous êtes plutôt de la gauche vieille école,
00:18:31 c'est ce que vous me dites. - Tout à fait.
00:18:33 - Pas spécialement mélanchonien, si j'ai bien compris.
00:18:36 - Tout à fait. - Et vous trouvez,
00:18:39 chez Gabriel Attal, dans sa façon d'assumer la question
00:18:43 de l'autorité à l'école notamment,
00:18:45 vous trouvez qu'il y a quelque chose, justement,
00:18:47 qui vous rappelle cette gauche-là,
00:18:49 qui n'avait pas honte de parler d'autorité, c'est ça ?
00:18:52 - Vous avez tout dit.
00:18:54 Je n'ai même pas besoin de...
00:18:56 Vous n'avez même pas besoin de me rappeler,
00:18:58 c'est vous qui dites tout.
00:19:00 - Non, mais j'essayais de reformuler ce que vous me disiez,
00:19:03 mais très bien, je comprends.
00:19:05 - On est globalement de la même génération, Eric.
00:19:07 - Oui, c'est vrai. - Moi, je le suis depuis plusieurs années.
00:19:10 Et Dieu sait si nos écoles d'avant n'étaient pas les meilleures,
00:19:15 nos écoles d'aujourd'hui ne sont pas les meilleures non plus.
00:19:19 Mais je pense sincèrement que notre ami Gabriel Attal
00:19:25 a su mettre les mots justes sur une éducation nationale
00:19:29 qui n'a pas changé, il n'a pas eu le temps.
00:19:31 - D'accord. Alors attendez, ne bougez pas, Franck.
00:19:33 Je vais prendre Lynne qui est parisienne.
00:19:35 On quitte quelques instants la charrente maritime.
00:19:37 Mais je vous garde, je vous garde.
00:19:39 On prend Lynne, je voudrais savoir si elle est sur la même ligne que vous.
00:19:41 Bonjour, Lynne. - Bonjour.
00:19:44 - Est-ce que vous vous réjouissez de la nomination de Gabriel Attal ?
00:19:47 - Alors moi, je vais vous dire, je suis une femme de droite,
00:19:50 et j'accepte cette nomination, je ne vais pas dire avec joie,
00:19:56 mais je trouve que c'est un, oui, comme dit le monsieur,
00:20:00 c'est un homme talentueux, Gabriel Attal.
00:20:02 Mais est-ce que je voudrais qu'on arrête de dire
00:20:04 "Ah ben oui, il était au ministère de l'Éducation nationale,
00:20:07 il a commencé, ça va s'arrêter."
00:20:09 Non, mais il va avoir un gouvernement, son gouvernement, c'est lui qui le gère.
00:20:14 Et le ministre de l'Éducation nationale, il peut très bien le choisir
00:20:19 et lui demander de continuer le projet que lui avait l'intention de mettre en œuvre.
00:20:24 C'est ça qu'il faut dire, il faut arrêter ce commentaire de genre
00:20:28 "Ah oui, mais il avait commencé, il ne va rien faire."
00:20:31 Ben non, il a un projet pour l'Éducation nationale,
00:20:34 et ce projet, il va le continuer, parce qu'il choisira un ministre
00:20:38 qui est capable de le faire.
00:20:40 - C'est ce qui m'intéresse, Lynne, ce qui m'intéresse.
00:20:43 Franck, vous, ancien électeur, on va dire, du Parti Socialiste,
00:20:48 pour faire simple, Classicos, celui de Mitterrand, etc.
00:20:53 Hélène, électrice de droite, vous vous seriez engueulée, pardon,
00:20:58 pour cette trivialité il y a 10 ans, et là, tous les deux,
00:21:02 tous les deux vous convergez pour dire "Gabrielle Attal,
00:21:05 c'est un très bon choix pour la France."
00:21:07 C'est quand même dingue, non ?
00:21:09 - Vous avez raison, vous avez raison, en l'instant,
00:21:12 je ne pense pas qu'on se soit engueulée, parce que je pense que cette dame
00:21:16 est une dame fort intelligente, fort compréhensive,
00:21:20 et puis elle ne s'arrête pas à son bout de jardin.
00:21:23 Et moi non plus d'ailleurs.
00:21:25 Et en l'occurrence, on aurait pu échanger sur des choses fort adorables,
00:21:30 et en ce sens, moi je trouve que...
00:21:33 - Vous n'êtes pas en train de draguer Lynne en direct sur RTL, Franck, rassurez-moi.
00:21:38 - Je ne me permettrai pas.
00:21:40 Et de l'autre côté, si je veux draguer un parti politique
00:21:45 ou une évocation par rapport à ce qui a été évoqué
00:21:50 tout au long de ces évidences qui sont qu'aujourd'hui,
00:21:55 notre ami Emmanuel Macron a mis en place une société de symbiose.
00:22:02 Gauche, droite, on ne parle même plus de l'extrême droite.
00:22:07 Ce matin, j'ai écouté notre ami Eric... Pardon, monsieur Calvi.
00:22:13 On ne parle plus d'extrême droite, on parle de la droite.
00:22:17 - Oui, avec le RN.
00:22:19 Lynne, quand même, c'est fou. Je voudrais votre commentaire à vous.
00:22:22 C'est quand même fou qu'un électeur de François Mitterrand,
00:22:26 quand il était jeune, Franck a voté en 1981 à Mitterrand,
00:22:30 et vous, femme de droite, vous vous retrouviez sur le nom de Gabriel Attal.
00:22:35 - Oui, mais peut-être qu'à l'époque, on n'avait pas des personnes comme Gabriel Attal.
00:22:41 Je suis désolée. Aujourd'hui, on a besoin de jeunes dans la vie politique.
00:22:45 On a un jeune qui a du talent.
00:22:47 Moi, je serais contente, je serais... Je suis bien d'accord qu'il faut des jeunes.
00:22:52 Il faut supprimer. C'est quelqu'un qui veut diminuer les dépenses publiques.
00:22:56 Je pense qu'il le fera. On peut peut-être mettre des personnes plus jeunes.
00:23:01 Je ne sais pas si Gabriel Attal aurait renommé Jacques Langue
00:23:05 président de l'Institut du monde arabe.
00:23:08 Je pense que Jacques Langue peut prendre sa retraite.
00:23:11 Il a de quoi vivre. Il y a certainement des jeunes talents derrière lui
00:23:14 qui pouvaient prendre sa place.
00:23:16 C'est une chose inacceptable, ces dépenses publiques-là.
00:23:20 - Ça ne passe pas, Jacques Langue. Vous n'êtes pas la seule à l'évoquer.
00:23:24 - Non, ça ne passe pas. Même les gens du Comité...
00:23:27 Non, mais laissez-moi dire, monsieur.
00:23:29 - Oui, je vous laisse.
00:23:30 - Même au Conseil constitutionnel, ça suffit. On a besoin de jeunes.
00:23:35 Il y a des talents qui peuvent remplacer tous ces gens.
00:23:37 Pourquoi les fonctionnaires ne prennent pas leur retraite à 70 ans ?
00:23:41 Pourquoi nous, on nous oblige à prendre notre retraite à 70 ans ?
00:23:44 - Attendez, vous savez quoi ? Je vous retrouve dans une seconde.
00:23:46 Je vous garde. Je ne vous raccroche pas. C'est votre angoisse.
00:23:48 Vous serez toujours avec nous.
00:23:50 On se retrouve avec vous et d'autres dans une poignée de secondes.
00:23:54 - Les auditeurs ont la parole.
00:23:57 - Jusqu'à 14h30.
00:24:00 - Les auditeurs ont la parole.
00:24:02 - Avec Eric Brunet sur RTL.
00:24:04 - En posant ses valises à Matignon, Gabriel Attal, 34 ans, devient le Premier ministre le plus jeune.
00:24:11 Devant même Laurent Fabius qui en avait 37, lui.
00:24:14 Un ministre de l'éducation, vous l'avez déjà dit, les auditeurs, très éphémères.
00:24:20 On est certain, Olivier Bost, chef du service politique d'RTL,
00:24:24 on est certain qu'il ne va pas cumuler la fonction de ministre ?
00:24:30 - A priori non, puisque le communiqué dit qu'il est nommé Premier ministre en charge de constituer un nouveau gouvernement.
00:24:36 C'est vrai que c'était quand même une idée un peu cocasse qui nous ramenait très très loin dans notre histoire politique.
00:24:42 Jusqu'à la troisième où il y avait des cumulars qui prenaient pas mal de postes.
00:24:46 Non, ça, ça ne semble pas.
00:24:48 Ce qu'on sait en revanche, c'est deux ou trois petites infos quand même.
00:24:50 Ce matin, Gabriel Attal et le chef de l'État se sont vus.
00:24:55 Et c'est à ce moment-là qu'ils ont "topé" pour le poste de Premier ministre.
00:24:59 Et ils se sont mis d'accord sur ce que Gabriel Attal pourrait faire.
00:25:03 Deuxième information, c'est la passation de pouvoir entre la Première ministre Elisabeth Borne et Gabriel Attal,
00:25:09 qui sera tout à l'heure à 14h30.
00:25:11 Je vous le disais, des discours importants, il faudra les écouter.
00:25:14 Et ensuite, immédiatement, à priori, Gabriel Attal va partir pour le Pas-de-Calais,
00:25:18 voir les sinistrés des inondations avec Christophe Bichud, le ministre,
00:25:22 toujours ministre pour l'instant, de la transition écologique.
00:25:25 Donc, directement, dans l'action, sur le terrain, c'est pareil,
00:25:30 la pâte qui est en train d'imprimer Gabriel Attal pour ses premiers pas.
00:25:35 - L'Inn, qui est à Paris, reste avec nous, mais je voudrais qu'on prenne l'Inn,
00:25:38 parce que vous parlez beaucoup, on va prendre Arnoux et Franck,
00:25:40 et moi aussi je parle beaucoup, mais on parle tous trop.
00:25:43 C'est vous les patrons, Arnoux, Franck, bonjour.
00:25:45 - Il n'y a pas de souci, Eric.
00:25:48 - Pour commencer, Arnoux, qui est à Strasbourg, est-ce que vous êtes contents
00:25:52 ou pas satisfaits du tout de la nomination de Gabriel Attal à Matignon ?
00:25:55 - Alors, sincèrement, je ne suis ni content ni insatisfait,
00:25:59 je pense que c'est, pour Emmanuel Macron, le choix le plus pertinent.
00:26:04 Simplement parce que je ne trouve pas pouvoir résumer ce qui a été dit sur Gabriel Attal,
00:26:10 c'est un homme pragmatique, et ce n'est pas un homme dogmatique.
00:26:15 Il vient de gauche, il a fait sa carrière, sa jeune carrière, tout à gauche,
00:26:20 et par exemple, les 5 derniers mois qu'il a fait au ministère de l'éducation nationale,
00:26:24 il a plutôt eu des valeurs de droite.
00:26:26 Donc c'est un peu le résumé d'un macronisme,
00:26:29 qui se dit ni de droite ni de gauche, ou de droite et de gauche.
00:26:33 Donc voilà, je pense que c'est un bon choix.
00:26:36 - Oui, mais vous, vous êtes peut-être à Strasbourg,
00:26:39 mais vous me faites une bonne réponse de normand.
00:26:41 Je ne suis ni satisfait ni pas satisfait, ni l'un ni l'autre.
00:26:45 Vous êtes mûr pour voter Macron, Emmanuel Macron, Arnoux.
00:26:49 - Non, pas du tout. Moi je suis un électeur de droite,
00:26:52 hors-sol à droite depuis beaucoup d'années.
00:26:55 Je n'ai pas d'antipathie envers Emmanuel Macron, je n'ai pas de sympathie non plus.
00:26:59 - Alors attendez, attendez, attendez.
00:27:01 Victor Stendhal me dit que nous avons un bourguignon qui s'appelle Alain,
00:27:06 qui est plutôt pas content de cette nomination.
00:27:09 Je voudrais entendre ses arguments. Bonjour Alain.
00:27:11 - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:27:14 - Donc vous, ça ne vous enchante pas ?
00:27:16 - Ben non, moi ça ne m'enchante pas, parce que,
00:27:19 alors je rejoins beaucoup de vos auditeurs, de vos intervenants,
00:27:23 qui disent qu'il avait toute sa place,
00:27:25 et vraiment j'étais content qu'il soit ministre de l'Éducation nationale.
00:27:30 Je trouve qu'il y a un jeune, au milieu des jeunes,
00:27:33 je trouve qu'il avait l'envergure, ou du moins qu'il se la serait forgée.
00:27:38 Là, il est parachuté, Premier ministre, non,
00:27:43 je trouve que l'expérience à ce poste, elle est indispensable,
00:27:48 à mon sens, pour gérer les finesses,
00:27:52 les rouages de tout ce qui se passe dans le monde actuellement.
00:27:58 Il faut vraiment avoir...
00:28:00 Voilà, et je trouve qu'il est un peu jeune,
00:28:02 j'entendais une dame qui disait, mais il donnera certainement une suite
00:28:06 à ce qu'il avait commencé à faire au ministère de l'Éducation nationale.
00:28:11 Il est Premier ministre, il s'occupe...
00:28:13 Voilà, Linne, bonjour.
00:28:14 Il est Premier ministre, il s'occupe...
00:28:17 Après, elle dit, cette dame, il chargera sans doute quelqu'un de poursuivre.
00:28:22 Non, un ministre, il vient avec ses idées, il vient avec ses qualités,
00:28:27 et donc on le laisse exprimer.
00:28:29 Non, je trouve qu'il est trop jeune.
00:28:31 Après, M. Macron, qui était l'un des plus jeunes présidents qui a été élu,
00:28:35 aujourd'hui, on a un Premier ministre de 34 ans.
00:28:40 Je ne veux pas, je n'ai pas à moi,
00:28:43 qui serais-je pour remettre en cause la volonté ?
00:28:47 La volonté ne veut pas dire compétence.
00:28:50 Les compétences, elles s'acquièrent.
00:28:52 La politique, ça n'est pas un fait du matin,
00:28:55 on se lève et on fait de la politique.
00:28:57 Non, je trouve que le poste de Premier ministre aurait dû être...
00:29:01 Vous imaginez, Alain, vous imaginez d'ailleurs Linne,
00:29:04 qui disait, je me réjouis de cette jeunesse,
00:29:07 qu'il y a trop de hauts fonctionnaires et de politiques âgées dans ce pays,
00:29:12 ils devraient partir à la retraite après 70 ans, disait Linne il y a un instant.
00:29:16 Vous imaginez, aux États-Unis, là, on est en train de préparer
00:29:20 l'affrontement entre deux pratiquement octogénaires,
00:29:23 Trump et Biden, et nous, on a quand même eu un président élu à moins de 40 ans,
00:29:28 c'est bien ça, Olivier Bost ?
00:29:30 39 ans, et un Premier ministre de 34 ans.
00:29:33 La jeunesse, alors qu'on l'aime ou pas, que ce soit bien ou pas,
00:29:36 la jeunesse, c'est quand même un marqueur désormais de l'exécutif en France, Linne.
00:29:40 Vous êtes d'accord avec ça, Linne ?
00:29:42 Oui, enfin...
00:29:44 Moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que dit ce monsieur,
00:29:47 parce que je vais lui dire notre pays, dans quel état il est,
00:29:51 on dit que ça fait 40 ans que notre pays est en décadence,
00:29:54 et pendant 40 ans, on a eu à la tête de notre pays
00:29:58 des politiques qui avaient de l'expérience et des compétences,
00:30:02 donc ça nous a amené quand même dans le néant,
00:30:05 parce que je pense qu'on est dans le néant.
00:30:07 D'autre part, non, mais je pense qu'il faut attendre.
00:30:10 Quels sont, sur 40 ans, Linne, les plus grandes tragédies politiques ?
00:30:16 Je ne suis pas loin de penser comme vous, Linne.
00:30:18 Quels sont pour vous les plus grosses erreurs, Linne,
00:30:21 sur les plus gros dossiers, pour vous, Linne ?
00:30:23 Alors, pour moi, c'est d'abord le rapprochement familial,
00:30:27 ça, ça a été une grosse erreur.
00:30:29 Donc, quand vous dites les grosses erreurs, ça touche à l'immigration ?
00:30:33 Non, pas que ça, il y a eu ça, il y a eu, oui,
00:30:36 parce qu'en 1981, on a ouvert les vannes,
00:30:38 et ça, on a fait avec l'élection de François Mitterrand,
00:30:42 et puis après, on a eu quand même quelque chose de très,
00:30:45 que je trouve grave, c'est que, si vous voulez,
00:30:49 on a supprimé le service militaire, et ça, ça a été une grosse erreur.
00:30:53 Vous savez, quand vous voyez, vous avez entendu hier,
00:30:56 les jeunes ne connaissent pas ce que c'est le Klashowar,
00:30:59 le Veldiv, toutes ces choses-là, vous vous rendez compte,
00:31:02 comment peut-on faire nation avec un peuple dont une majorité de jeunes,
00:31:07 enfin, pas une majorité, une proportion de jeunes
00:31:10 ne sont même pas au courant de l'histoire de la France,
00:31:13 et de ces choses-là ?
00:31:15 Linne, Linne, restez avec nous, Olivier Boist,
00:31:17 on va en parler juste après, la page de réclame,
00:31:20 mais je vous donne la question à l'avance, vous avez de la chance.
00:31:23 Non, non, mais c'est fou, c'est que finalement, ce Gabriel Attal,
00:31:27 il va avoir l'occasion de déployer son envie de restaurer l'autorité,
00:31:33 et c'est peut-être là une grosse singularité,
00:31:36 une grosse originalité par rapport aux autres candidats.
00:31:39 Lui, l'autorité, c'est son truc, on en parle dans un instant.
00:31:42 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:31:46 50 centimes la durée.
00:31:48 13h, 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:31:55 Jacqueline, Dominique, Alain nous appellent au 3210,
00:31:58 je leur passe le micro tout de suite, mais Olivier Boist,
00:32:00 chef du service politique d'RTL est avec nous,
00:32:02 vous le savez, l'info c'est la nomination, on l'a pris à midi,
00:32:05 Info RTL, avant tout le monde d'ailleurs, de Gabriel Attal à Matignon,
00:32:10 c'est vrai, il a 34 ans, mais cet homme qui vient de la gauche,
00:32:14 10 ans au Parti Socialiste, et qui dit "l'autorité maintenant,
00:32:18 il ne faut plus avoir peur de la firmer",
00:32:21 il peut avoir un grand avenir politique, parce que les Français,
00:32:24 et moi qui suis à ce micro tous les jours, je les entends les Français,
00:32:28 ils nous appellent dans les auditeurs en la parole,
00:32:30 les Français ont envie de quelqu'un qui assume à nouveau un discours d'autorité.
00:32:36 Autorité, effectivement, et clarté, et ce qui est intéressant,
00:32:40 c'est que, quelque part, Gabriel Attal pourrait compléter,
00:32:45 je vais dire pour la première fois, ce que fait Emmanuel Macron.
00:32:48 Il vient finalement, peut-être, venir combler une faille d'Emmanuel Macron,
00:32:52 l'image de l'autorité, cette question a été très mal menée depuis 6 ans.
00:32:58 On disait que Macron était un peu faible sur ce sujet, Emmanuel Macron.
00:33:01 Les gilets jaunes, quand même, remise en question de l'autorité de l'État,
00:33:05 les banlieues, l'effondrement des services publics,
00:33:08 on en a parlé il y a quelques minutes par l'éducation,
00:33:12 on ne peut pas dire qu'Emmanuel Macron n'ait pas identifié ces sujets-là.
00:33:15 Et il l'a évoqué le 31 décembre dans ses voeux, et il en a fait une priorité,
00:33:18 quand il parle de réarmer la France, c'est d'abord sur les questions civiques
00:33:22 et les questions d'autorité.
00:33:23 Et, effectivement, Gabriel Attal, par son parcours, finalement assez récent,
00:33:27 parce que c'était il y a moins de 6 mois tout ça,
00:33:29 mais par la façon dont il a pris le ministère de l'Éducation
00:33:32 et les priorités qu'il a affichées, ces questions de laïcité, d'autorité,
00:33:37 de respect des professeurs, etc.,
00:33:39 ont quelque part expliqué cette ascension fulgurante aujourd'hui
00:33:44 et le propulse Premier ministre.
00:33:46 Donc ça va être intéressant, parce que ça peut faire une différence
00:33:49 avec Emmanuel Macron, alors que les deux hommes,
00:33:51 si on regarde bien les choses, se ressemblent quand même
00:33:53 par certains aspects.
00:33:55 La jeunesse, on en a largement parlé ces dernières minutes,
00:33:58 et puis aussi par le fonctionnement, il y a des choses,
00:34:00 il y a des points communs, ils sont en partie solitaires,
00:34:02 ils travaillent avec une petite équipe,
00:34:05 ce n'est pas des gens qui partagent énormément,
00:34:07 qui n'ont pas beaucoup d'amis, de vrais amis dans la vie,
00:34:10 par exemple, Gabriel Attal, c'est vraiment quelqu'un de solitaire.
00:34:13 Donc, il y a des points communs, et puis il y a cette petite différence
00:34:16 qui peut être intéressante et qui peut venir compléter, finalement,
00:34:19 et surtout relancer un quinquennat qui est compliqué pour Emmanuel Macron.
00:34:22 - Ce sera peut-être l'homme qui succédera Emmanuel Macron,
00:34:24 puisqu'il ne peut pas se représenter.
00:34:26 Edouard Philippe fait peut-être la tête.
00:34:28 - C'est la raison que vous venez de donner, effectivement,
00:34:30 par cette ascension politique incroyable,
00:34:33 et peut-être que ce sera aussi sa principale difficulté,
00:34:36 sauf s'il y a une rupture dans l'histoire,
00:34:38 mais c'est cette ressemblance avec Emmanuel Macron.
00:34:40 C'est-à-dire que, est-ce que les Français voteraient finalement,
00:34:43 trois fois pour le même profil ?
00:34:46 Ça ne s'est jamais produit.
00:34:48 - C'est un Macron bis, oui. Ce n'est pas une rupture.
00:34:50 Vous avez raison.
00:34:51 - Voilà, il y a cette question-là, il ressemble trop,
00:34:54 aujourd'hui, à Emmanuel Macron, mais en étant Premier ministre,
00:34:57 il y a des manières de se différencier,
00:34:59 il y a des manières aussi de claquer la porte.
00:35:01 Il reste trois ans dans le quinquennat.
00:35:03 - Nous allons dans les Yvelines, me semble-t-il,
00:35:06 dans la ville du Chênais, retrouver Jacqueline,
00:35:08 qui a fait le 3210. Bonjour Jacqueline.
00:35:10 - Oui, bonjour. Je suis heureuse de vous entendre.
00:35:13 Je vous souhaite une très bonne année à toute l'équipe.
00:35:15 - Merci Jacqueline, très belle année à vous également.
00:35:18 - Moi, ce que je voulais dire, c'est que, en fait,
00:35:21 je pense que cette nomination, en fait,
00:35:24 elle vient un petit peu tôt.
00:35:26 Moi, j'aurais préféré, comme beaucoup d'auditeurs l'ont dit avant moi,
00:35:29 que M. Attal fasse réellement ses preuves,
00:35:32 pas simplement avec des mots, mais avec des actions et des résultats,
00:35:35 au sein du ministère de l'Éducation nationale.
00:35:38 Effectivement, il a commencé, le diagnostic existait déjà
00:35:41 depuis de très nombreuses années, mais il a eu le courage de le faire
00:35:44 et de le faire de manière publique, et ça, c'est déjà très important.
00:35:48 Il a pris quelques mesures, mais des mesurées.
00:35:51 Pour moi, des résultats, c'est de dire, d'entrer dans le vif du sujet,
00:35:54 c'est-à-dire l'éducation nationale, à proprement parler,
00:35:57 ce qu'on enseigne à nos enfants,
00:36:00 et leur permettre, effectivement, d'acquérir des compétences
00:36:03 pour pouvoir, ensuite, mieux gérer la vie.
00:36:06 - J'applaudis des deux mains, Jacqueline, ce que vous dites,
00:36:09 parce qu'au fond, c'est un des drames de la politique française,
00:36:12 c'est qu'on se paye de mots. Il a prononcé 3-4 phrases,
00:36:15 Gabriel Attal, bon, très bien, très bien, ok.
00:36:18 - C'est parfait, hein, moi, je le trouve.
00:36:21 - Le résultat, c'est quand les élèves français remontent
00:36:24 dans les études PISA, par exemple. Ça, c'est un résultat.
00:36:27 - Exactement, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure à la personne
00:36:30 que j'ai eue au standard, c'est de dire, moi, quand on sera dans les 5 premiers,
00:36:33 je dirais, là, il y a du résultat, là, on a vraiment fait de vrais réformes
00:36:36 qui permettent d'avancer.
00:36:39 La deuxième chose, c'est que je pense qu'il n'a pas l'expérience du terrain.
00:36:43 Je pense qu'effectivement, il est jeune, il est compétent,
00:36:46 tout ce que vous voulez, par contre, il faut du vécu.
00:36:49 Il faut avoir géré une ville, une communauté d'agglomération
00:36:54 pour vraiment connaître tous les problèmes, pour être au contact
00:36:57 des citoyens, voir leurs problèmes au quotidien.
00:37:00 Je crois que, en fait, c'est un excellent communicant,
00:37:03 mais il reste néanmoins un technocrate. Je veux dire, il n'a fait que de la politique.
00:37:07 - Oui, oui, ça, c'est un message que je vois beaucoup sur les réseaux sociaux,
00:37:10 c'est "il n'a pas de métier", il n'a pas de métier, voilà.
00:37:15 Et moi, ce que je dirais, en fait, pour conclure, je ne veux pas monopoliser l'antenne,
00:37:19 c'est de dire qu'en fait, si je regrette un peu cette nomination,
00:37:23 c'est de me dire que quand on a des convictions,
00:37:25 quand on est nommé au ministère de l'Éducation nationale,
00:37:27 qu'on dit "je veux vraiment réformer, je veux qu'on avance",
00:37:30 ça veut dire qu'on a des convictions, qu'on a un projet,
00:37:32 je suis désolée, on le mène jusqu'au bout.
00:37:35 On ne choisit pas sa carrière et se dire "ah ben, on me nomme Premier ministre,
00:37:38 c'est une chance, je vais être le premier ministre à 34 ans,
00:37:42 je suis le plus jeune, etc." Je crois qu'on ne fait pas ça.
00:37:44 Je crois que justement, on dit "le plus important, c'est la nation,
00:37:48 c'est l'État, c'est nos jeunes, c'est l'avenir".
00:37:51 Ça, c'est important.
00:37:53 Olivier Bost, ce que dit Jacqueline est vraiment frappé au saut du bon sens,
00:38:00 car au fond, la mission de service public était la sienne,
00:38:04 il incarnait, il disait "ma passion pour vous, l'enseignement, les profs, l'école".
00:38:08 Bon ben voilà, au bout de cinq mois, il dit "oh oh oh, j'ai trouvé un meilleur job,
00:38:12 j'ai trouvé un meilleur job, je me tire".
00:38:15 Sur la critique de "c'est un premier ministre qui n'a pas eu de métier",
00:38:21 si je retrace sur la 5ème République, de tête et très rapidement,
00:38:26 la majorité des premiers ministres n'ont pas eu de métier.
00:38:28 Mais ça, je réponds à celle-là.
00:38:30 Ensuite, sur la critique de "ils n'ont pas eu d'expérience de terrain,
00:38:35 il n'a pas été en charge d'une ville" ou quoi que ce soit,
00:38:40 ça c'est une critique lancinante et qui reste valable pour les macronistes.
00:38:46 C'est vrai que c'est quelque chose qui depuis 2017,
00:38:49 alors d'abord pour le premier d'entre eux, Emmanuel Macron,
00:38:51 jamais élu auparavant, mais c'est quelque chose qui reste valable,
00:38:56 qui s'est en plus détérioré avec la fin des cumuls,
00:39:00 c'est-à-dire qu'il peut y avoir de députés par exemple, des députés maires,
00:39:03 et cette accusation de déconnexion, elle revient régulièrement,
00:39:08 et je l'entends parce qu'effectivement,
00:39:10 dans un certain nombre de situations politiques qu'on a connues ces six dernières années,
00:39:14 cette question de déconnexion était un vrai sujet.
00:39:16 Merci Jacqueline Duchesney, nous sommes avec Olivier Bosse du service politique d'RTL,
00:39:21 et dans un instant nous serons avec Dominique, on ira en Dordogne, à Périgueux, à tout de suite.
00:39:26 13h14h30, les auditeurs ont la parole, avec Éric Brunet sur RTL.
00:39:32 13h14h30, les auditeurs ont la parole, avec Éric Brunet sur RTL.
00:39:40 Cédric, Cédric nous appelle de Metz, mon cher Cédric, bonjour.
00:39:45 Oui bonjour.
00:39:46 Il faut que je vous dise une chose à tous, je viens de recevoir un SMS de Flavie Flamand,
00:39:51 et elle me dit "ce soir Éric, est-ce que tu pourrais dire que le Jour J sur RTL proposera le portrait de Gabriel Attal à 20h ?".
00:40:01 Donc mesdames, messieurs, c'est dit, ce soir, si vous voulez approfondir, connaître davantage notre nouveau Premier Ministre,
00:40:10 et bien un rendez-vous 20h RTL le Jour J avec Flavie Flamand.
00:40:14 Cédric, est-ce que vous êtes heureux de cette nomination, ou au contraire dévasté par cette nomination ?
00:40:21 Moi je suis plutôt heureux et je suis plutôt confiant pour l'avenir.
00:40:25 Après moi ce qui m'agace beaucoup, et c'est aussi pour ça que j'ai voulu prendre la parole,
00:40:29 c'est que la plupart des auditeurs, ou en tout cas la plupart des gens,
00:40:33 j'entends beaucoup parler de l'âge minimum, machin et tout, en disant qu'il est trop jeune, etc.
00:40:39 Moi la question que j'ai envie de me poser, et que j'ai envie de poser aux gens, c'est,
00:40:42 il est jeune, certes, mais à partir de quel âge on peut pouvoir avoir ce poste ?
00:40:48 Parce qu'on a eu un président à 39 ans, on a un Premier Ministre à 34 ans,
00:40:52 aujourd'hui est-ce qu'il faut décréter un âge minimum pour accéder à un poste ?
00:40:56 Ou est-ce que ça peut être les compétences, est-ce que ça peut être les idées qui peuvent faire avancer, faire nominer les gens ?
00:41:02 Mais les compétences on ne les connaît pas vraiment, c'est vrai, il a passé quelques mois seulement à l'Éducation Nationale,
00:41:08 il a dit des choses, il a lancé des chantiers, mais il n'y a pas de résultat.
00:41:13 - On est d'accord, on est d'accord. - Il faut du temps, il faut du temps,
00:41:15 et donc il faut être un peu mûr en âge pour...
00:41:20 - Oui mais alors dans ce cas-là... - Pour avoir des résultats, oui.
00:41:23 - Pour être précis, l'âge requis pour être Premier Ministre, ça n'est pas écrit,
00:41:27 pour être président c'est 18 ans, voilà.
00:41:30 - On peut être président de la République à 18 ans ?
00:41:32 - Oui, c'est écrit, mais c'est théorique, voilà.
00:41:34 C'est théorique évidemment, mais aujourd'hui moi ce qui m'agace c'est que,
00:41:38 en fait on parle beaucoup de son âge, alors que, bon, alors effectivement il n'a pas énormément d'expérience,
00:41:43 il n'a pas fait des choses, etc.
00:41:45 Mais aujourd'hui on a eu des personnes derrière qui, au niveau de la vie politique,
00:41:50 moi j'ai 36 ans donc c'est vrai que je me projette un petit peu, peut-être un petit peu plus que d'autres personnes,
00:41:54 en me disant qu'il pourrait très bien avoir ce poste-là,
00:41:59 on l'a depuis 5 mois en tant que ministre de l'Éducation,
00:42:02 on a beaucoup entendu parler de lui, il a essayé de faire beaucoup d'avancées des choses,
00:42:06 il ne va pas au bout de ses sujets, on est d'accord, mais...
00:42:09 - Vous imaginez Cédric, à 36 ans, vous êtes plus vieux que le Premier ministre.
00:42:13 Vous êtes plus vieux Cédric.
00:42:15 - Ça ne me pose aucun souci, et je pense que ça pose plus de soucis à certains ministres en poste,
00:42:19 que à d'autres personnes.
00:42:22 - Vous imaginez pour Bruno Le Maire, qui a 53 ans me semble-t-il, je ne veux pas dire non, peut-être un peu plus.
00:42:28 - Non, plus de 55.
00:42:29 - Plus de 55, très bien. Pour Bruno Le Maire, qui s'estime encore jeune,
00:42:33 il est grand, il est mince, il est ministre de l'Économie,
00:42:37 il se voit en Premier ministre depuis longtemps,
00:42:40 et bien hop, il y a 1, 2, 3 TGV qui viennent de passer,
00:42:44 et qui lui disent "regarde, tu pourrais être le père du nouveau Premier ministre de la France".
00:42:50 Et c'est quand même une claque générationnelle ce qui vient de se passer pour...
00:42:54 Je ne parle pas pour ceux qui ont 65-70 ans, je parle pour les quinquagénaires !
00:42:59 - Bien sûr, mais après, peut-être que derrière...
00:43:02 Enfin moi, je n'ai que 36 ans...
00:43:05 - Il a quel âge Bruno Le Maire ?
00:43:07 - 54 ans.
00:43:08 - 54, oui c'est ça.
00:43:09 - Aujourd'hui on a eu beaucoup de...
00:43:11 - Moi je suis d'une autre génération, je ne suis pas de celle des intants,
00:43:16 j'ai 36 ans, mais moi j'ai toujours été élevé avec de la politique,
00:43:21 avec des gens plutôt âgés, qui avaient plus de 50 ans, plus de 60 ans,
00:43:25 j'entends toujours, je ne suis pas un spécialiste de la politique,
00:43:28 mais j'entends beaucoup que ça n'a jamais avancé, ou très peu, que c'était très mou,
00:43:33 moi l'idée que j'ai de la politique, c'est que les gens sont surtout là aussi
00:43:36 pour avoir ce fameux regain de pouvoir, en disant "voilà, ils sont en place,
00:43:40 ils ne regardent que leur nombril, etc.", il y a de tout.
00:43:43 - Donc vous, vous faites partie de ceux qui disent "voilà, pourquoi ne pas essayer
00:43:47 un Premier ministre jeune, il n'y a pas de contre-indication",
00:43:52 et j'entends cet argument, vous avez raison, il y a toujours celle de l'expérience,
00:43:55 de toute façon, quand le Premier ministre est trop vieux, on dit "non, il faut quelqu'un
00:43:59 de sa génération, de son temps, de son époque", quand il est trop jeune, on dit "bon,
00:44:03 c'est les éternels, polémiques, c'est stérile", ça ne sert à rien ces polémiques, Cédric.
00:44:07 - Moi je prends juste un dernier exemple, je ne vais pas vous accaparer trop de temps,
00:44:10 - Oui, surtout que Jean-Alphonse Richard est là, il commence à me regarder avec des yeux noirs,
00:44:14 - Non mais, dernier exemple, je ne compare pas la République avec une société,
00:44:22 mais demain quand vous avez un jeune qui arrive avec plein d'idées, plein de fou,
00:44:26 qui a envie de tout révolutionner, qui a envie de changer les modes,
00:44:29 qui a envie de changer les choses, on va lui donner sa chance,
00:44:33 là je prends exemple sur Gabriel en disant que je pense que c'est peut-être son cas,
00:44:37 lui, il va vouloir changer les choses, ça va peut-être nous aider.
00:44:40 - Merci Cédric, de messe, merci beaucoup, belle journée à vous,
00:44:45 je passe le micro à Jean-Alphonse Richard qui veut nous parler de l'heure du crime.
00:44:48 - Écoutez Eric, aujourd'hui je vais vous proposer d'aller à Palma de Mallorca, à Magaluf exactement,
00:44:53 c'est une station balnéaire qui est pas très loin de Palma,
00:44:56 et ici est mort à l'été 2018 un jeune français, il s'appelait Loïc Goudard, il avait 19 ans,
00:45:00 il a chuté d'un balcon d'un hôtel, alors ça c'est très classique,
00:45:04 il avait peut-être trop bu, il faisait la fête, etc., il est tombé de ce balcon,
00:45:07 il est tombé tout seul, d'ailleurs les autorités vont faire vite,
00:45:10 l'autopsie va être pliée, ça va être un accident, peut-être un suicide, pourquoi pas,
00:45:14 sauf que dans cette affaire il n'y a rien qui va,
00:45:16 effectivement l'autopsie est complètement à l'envers,
00:45:19 il y a des témoins qui n'ont jamais été entendus, il y a des empreintes qui n'ont jamais été relevées,
00:45:23 alors et si Loïc Goudard avait été tué, est-ce qu'il aurait pu être poussé dans le vide ?
00:45:28 Il faut savoir qu'à l'époque il est le cinquième, je dis bien cinquième touriste,
00:45:32 en quelques semaines, à tomber d'un balcon sur l'île,
00:45:36 c'est quand même troublant, donc les parents relancent aujourd'hui l'enquête,
00:45:39 ils seront nos invités dans l'heure du crime, c'est à 14h30 le mystère Loïc Goudard.
00:45:43 Nous serons là, je remercie le chef du service politique d'Hertel, Olivier Bost,
00:45:48 merci d'être resté avec nous, et dans un instant, bien sûr les auditeurs ont la parole continue,
00:45:53 mais nous parlerons du froid, du grand froid, mesdames, messieurs,
00:45:57 pourquoi la France fonctionne au ralenti dès qu'il y a de la neige en hiver,
00:46:00 où vont nos impôts, comment expliquer que quelques centimètres de neige
00:46:04 génèrent de telles perturbations, je vous attends au 30 de 10 à tout de suite.
00:46:09 Tout de suite c'est les infos avec Lisa Marie Marques,
00:46:27 et à la une Lisa Marie, à la une de l'actualité, nous avons un nouveau Premier ministre,
00:46:32 Hertel vous l'a révélé d'ailleurs, c'était tout à l'heure à midi,
00:46:37 et ce nouveau Premier ministre s'appelle Gabriel Attal.
00:46:40 Âgé de 34 ans, l'ancien ministre de l'éducation devient le plus jeune chef du gouvernement
00:46:45 de l'histoire de la 5ème République, et il succède à Elisabeth Borne.
00:46:50 Gabriel Attal, nouveau Premier ministre, doit désormais constituer son gouvernement
00:46:54 et proposer les noms des ministres qui le composeront au Président de la République.
00:46:59 Le passage de pouvoir, rite républicain entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal,
00:47:02 aura lieu à Matignon à 14h30. Thomas Desprez, vous êtes sur place pour RTL,
00:47:07 vous êtes à Matignon, tout est prêt pour accueillir Gabriel Attal ?
00:47:10 Oui, tout est prêt, les invités sont en train d'arriver, on a vu quelques sénateurs,
00:47:16 quelques députés qui viennent, alors sont-ils invités par Elisabeth Borne ou par Gabriel Attal,
00:47:20 ça on ne peut pas vraiment le savoir, on voit également des journalistes
00:47:23 qui sont en train de rentrer, et puis ces deux micros installés pour Gabriel Attal,
00:47:27 pour Elisabeth Borne, dans la cour de Matignon,
00:47:30 passation de pouvoir attendue dans une grosse demi-heure maintenant.
00:47:33 Petit clin d'œil, il va falloir changer beaucoup de choses ici à Matignon,
00:47:36 parce que venait d'être installé sur le Porsche de Matignon,
00:47:39 deux immenses logos pour les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques
00:47:42 avec écrit à côté "Premier ministre", il va falloir tout changer.
00:47:46 Merci Thomas Desprez, les réactions politiques à la nomination du Premier ministre se succèdent.
00:47:52 Porte-parole ou clone pour la gauche, nouvelle marionnette pour la droite,
00:47:56 un élan pour la majorité, pour Marine Le Pen,
00:47:59 les Français ne peuvent rien espérer de Gabriel Attal.
00:48:02 Et puis le nouveau Premier ministre a déjà un premier déplacement prévu après la passation de pouvoir.
00:48:08 Oui, le programme s'enchaîne pour le nouveau Premier ministre,
00:48:11 Gabriel Attal se rendra dans le Pas-de-Calais pour son premier déplacement,
00:48:15 selon nos informations, il sera accompagné du ministre de la Transition écologique,
00:48:19 Christophe Béchut, ils se rendront à la rencontre des sinistrés des inondations.
00:48:23 Je rappelle que dans quelques secondes vous nous appelez au 3210,
00:48:26 avec vraiment ce sujet qui nous agace, touche beaucoup,
00:48:29 pourquoi la France fonctionne au ralenti dès qu'il y a de la neige en hiver,
00:48:34 où vont nos impôts, comment expliquer que quelques centimètres de neige fabriquent de telles perturbations,
00:48:40 c'est l'autre grand titre Elisa Marie, la neige, le verglas qui provoque une immense pagaille dans le pays.
00:48:48 Une immense pagaille sur les routes de la région parisienne jusqu'à la Manche,
00:48:51 mais aussi dans les Alpes, il a neigé plus que prévu,
00:48:54 et le manteau blanc a surpris de nombreux automobilistes,
00:48:57 certains se sont retrouvés bloqués, essentiellement sur l'Atres qui a été fermée temporairement,
00:49:02 9 départements sont toujours en vigilance orange.
00:49:05 On vous attend au 3210, d'abord un point sur la météo de demain.
00:49:09 C'est dans le sud que nous surveillerons la situation,
00:49:12 avec un ciel couvert et des averses de neige qui remonteront des Pyrénées vers les Cévennes,
00:49:17 puis le massif central, de la neige pourrait aussi tomber sur l'Aquitaine,
00:49:21 le vent atteindra 70 km/h sur le littoral méditerranéen,
00:49:25 où des averses de pluie se produiront, les températures seront toujours très fraîches,
00:49:30 le matin -6 à -3 en général, -2 à 4 en bord de mer,
00:49:35 l'après-midi -1° sur la moitié nord, 2 à 8 dans la moitié sud,
00:49:40 et 9 à 12° prévus sur le littoral méditerranéen.
00:49:44 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:49:49 Eric Brunet, vous avez la parole. Bonjour Victor, au standard, tout va bien ?
00:49:53 Bonjour Eric, bonjour à tous, tout va très bien.
00:49:55 Est-ce qu'on a des auditeurs, des auditrices qui ont été un peu coincés dans la... ?
00:49:58 Oui, on en a, et on a déjà Martine qui nous a appelé, qui a pris l'autoroute ce matin,
00:50:03 elle nous dit "c'est une catastrophe", et elle pose la question "où va l'argent de mes impôts ?"
00:50:07 Eh bien voilà, c'est une question... Elle est là Martine, bonjour Martine !
00:50:10 Oui, bonjour Eric, bonjour Lisa Marie.
00:50:13 Que vous est-il arrivé ce matin ?
00:50:15 Eh bien écoutez, je prends plus précisément la 11, chaque jour,
00:50:21 et en fait déjà arrivé au péage où je prends mon ticket, c'était déjà bien gelé,
00:50:27 pas du tout déneigé, et après je me suis engouffrée sur l'autoroute,
00:50:33 environ sur 30 km j'ai vu 4 accidents, dont 2 très très graves,
00:50:38 et en plus, alors c'est peut-être fait exprès, je ne sais pas,
00:50:41 mais il n'y avait que la voie de droite qui était déneigée, pas celle de gauche.
00:50:45 Sauf que les gens sont un peu "parés", excusez-moi l'expression,
00:50:49 mais les gens y doublent.
00:50:51 Parce que même moi, si j'ai des bons pneus, si j'ai une bonne voiture,
00:50:55 je ne maîtrise pas par ce temps-là ma voiture, je ne sais pas,
00:51:01 je n'ai pas la maîtrise parfaite, donc j'essaye d'être au moins prudente.
00:51:07 - Oui, ça veut dire qu'ils avaient salé, c'est bien de ça dont il s'agit,
00:51:12 une seule voie d'autoroute.
00:51:14 - Tout à fait, mais ce n'est pas la première fois,
00:51:17 parce que l'année dernière c'est arrivé, je crois, ou il y a 2 ans, je ne sais plus,
00:51:21 j'étais partie de Très Bonheur, parce que je me dis que Très Bonheur,
00:51:24 il n'y a pas trop de monde, et là je suis partie,
00:51:27 donc c'était déjà ce problème-là de Très Bonheur,
00:51:29 je me suis dit "peut-être qu'il commence un petit peu plus tard",
00:51:32 là je suis rentrée sur l'autoroute, il était 7h45,
00:51:35 c'était le même problème, mais comme vous dites,
00:51:38 Eric, tous les ans c'est le même,
00:51:41 alors effectivement à la fin du compte, bien sûr je paye,
00:51:45 par exemple moi qui fais un trajet d'environ 30 km par jour,
00:51:48 là les retours j'en ai pour 7 euros par jour, d'accord ?
00:51:52 Mais je ne sais pas où ça va.
00:51:55 - Oui, écoutez, moi ça me glace, parce que je trouve ça insupportable,
00:52:02 insupportable les amis, que chaque année, à ce micro,
00:52:06 on fasse pratiquement la même émission, en se disant
00:52:09 "ben là maintenant ça va changer quand même l'année prochaine",
00:52:12 et bien non, ça ne change pas.
00:52:13 - Eric, je me permets, ce n'est pas exactement chaque année,
00:52:16 je dirais que c'est à peu près tous les 4-5 ans,
00:52:18 puisque là, sans remonter trop loin, on peut citer 2018,
00:52:21 on peut citer 2013, on peut citer 2010,
00:52:24 où là encore la gestion des intempéries par le gouvernement
00:52:26 avait été critiquée, puisque là encore, la neige avait semé la pagaille.
00:52:29 - Vous me reprenez dans ma propre émission, Lisa Marie ?
00:52:32 - Oui, oui, oui, en 2024, Eric, je suis là.
00:52:35 - Marion, bonjour Marion !
00:52:37 - Bonjour !
00:52:39 - Bonjour ! Qu'est-ce que vous voulez dire aux 3210
00:52:42 sur cette gestion assez médiocre des intempéries ?
00:52:46 - Alors moi, je ne vais pas me faire que des amis,
00:52:50 alors je suis d'accord qu'effectivement, on doit être des neiges, etc.
00:52:55 Moi j'habite en Savoie, mais je suis originaire de Normandie,
00:52:57 j'ai grandi en Normandie, je suis partie il y avait 20 ans.
00:53:00 Donc la neige, je l'ai connue aussi en Normandie,
00:53:03 et je la connais très bien du coup maintenant que je suis en Savoie.
00:53:06 Les gens, à chaque fois qu'il y a un minimum de neige,
00:53:09 on repousse la faute sur les services publics,
00:53:12 et on n'est pas des neigés, etc.
00:53:14 Est-ce que les gens sont équipés de pneus neige,
00:53:18 qui à partir d'une température de 7° sont efficaces,
00:53:23 sur le verre glace, sur la neige évidemment,
00:53:25 sur des conditions qui sont un petit peu moins bonnes que d'habitude.
00:53:29 Je ne suis pas sûre.
00:53:31 Arrêtons de toujours taper sur les services publics.
00:53:34 Nous aussi en Savoie, quand il neige, on n'a qu'une seule voie
00:53:37 qui est déneigée sur l'autoroute.
00:53:39 Parce qu'il y a d'autres axes à déneiger.
00:53:41 - Très intéressant ce que dit Marion.
00:53:43 Non mais c'est très intéressant, parce que, restez avec nous,
00:53:46 parce que franchement ce que dit Marion est important,
00:53:48 je ne dis pas qu'elle est en train de me retourner,
00:53:50 moi j'en ai vraiment gros sur la patate,
00:53:52 et je trouve que nos services publics ne sont pas toujours à la hauteur sur ce sujet.
00:53:56 Mais d'un certain côté, en même temps, Marion a aussi un peu raison.
00:54:01 A tout de suite.
00:54:02 - Bon, Marion nous dit, attention, c'est facile en matière de neige,
00:54:19 d'accuser les services publics, peut-être sont-ils parfois défaillants,
00:54:23 mais il y en a d'autres qui sont défaillants, c'est les français eux-mêmes.
00:54:27 Lisa Marie, oui, ces équipements, ça coûte très cher pour les collectivités libéries.
00:54:31 - Oui, je peux vous donner un exemple.
00:54:33 Un camion chasse-neige neuf, ça coûte plus de 100 000 euros, Eric.
00:54:37 Et les collectivités s'accordent à dire que ce type d'investissement
00:54:40 serait bien trop coûteux pour des phénomènes qui restent exceptionnels.
00:54:43 - Bon, voilà Marion.
00:54:45 Donc j'amène de l'eau à votre moulin.
00:54:47 - Merci, c'est gentil.
00:54:49 Mais il faut quand même garder à l'idée, on a été obligés de passer une loi
00:54:54 pour que les gens qui viennent en vacances chez nous,
00:54:57 en Savoie, dans les régions de montagne,
00:54:59 arrêtent de se poser la question de savoir s'ils ont besoin d'équipement.
00:55:03 Donc c'est valable partout, on est en hiver,
00:55:07 donc forcément il y a des conditions qui sont différentes.
00:55:10 - Mais admettez, Marion, je vais prendre Edwige aussi qui est avec nous,
00:55:13 mais admettez, Marion, qu'on est en même temps,
00:55:18 parce que très bien, il y a des Français qui ne sont pas précautionneux,
00:55:21 il y a des gens qui ne sont pas prudents,
00:55:23 quand on a salé une voie d'autoroute, il y en a qui veulent dépasser
00:55:26 sur la voie qui n'est pas salée, ok, ils font des bêtises, très bien.
00:55:29 Les pneus, ok.
00:55:30 Mais ceci n'explique pas le manque de réactivité dans certaines collectivités
00:55:35 face à la neige.
00:55:37 Attendez, attendez, on va prendre Edwige,
00:55:39 parce que je voudrais qu'on débat.
00:55:40 Edwige, bonjour.
00:55:41 - Bonjour, Eric.
00:55:42 - Bon.
00:55:43 - Alors, moi je suis un peu de votre avis,
00:55:46 au niveau des... dès qu'il y a un peu de neige ou de choses comme ça,
00:55:50 ça y est, la France est bloquée,
00:55:52 donc est-ce qu'on ne pourrait pas anticiper ce genre de choses,
00:55:56 puisque ça fait huit jours qu'on parle qui va neiger, qui va ci, qui va ça,
00:56:00 est-ce que ça ne pourrait pas être un peu anticipé,
00:56:02 je sais bien qu'ils ne peuvent pas tout faire et être partout,
00:56:05 mais enfin, quand même, moi je ne parle pas pour moi,
00:56:09 moi je suis retraité, je suis à la campagne,
00:56:11 je ne vais pas travailler,
00:56:12 mais quand j'entends les gens qui vont travailler,
00:56:14 qui sont bloqués, les poids lourds, tout ça,
00:56:16 qui ne peuvent pas avancer,
00:56:18 c'est leur journée qui est morte, quoi, je veux dire...
00:56:22 - Parce qu'il y a quand même des départements touchés
00:56:25 où on a très peu salé, où on n'a pas salé,
00:56:29 où on a salé beaucoup trop tard,
00:56:31 donc ça c'est quand même un retard à l'allumage, Edwige.
00:56:35 - C'est ça, c'est ça.
00:56:36 Moi j'entends dire aussi,
00:56:37 ils vont le faire quand il n'y aura plus rien sur la route,
00:56:39 quand ça ne gênera plus personne,
00:56:41 alors c'est pour ça que ça m'indigne un petit peu tout ça.
00:56:44 Il y avait cette histoire-là, et la période du froid aussi,
00:56:47 parce qu'on dit, bon c'est vrai, le froid,
00:56:49 il fait froid, il va faire une vague de froid,
00:56:51 mais bon, c'est l'hiver,
00:56:54 moi j'ai un fils et un petit-fils qui sont maçons,
00:56:57 un autre qui est couvreur,
00:56:59 un genre qui travaille dans les vignes,
00:57:01 donc ils savent ce que c'est que le froid,
00:57:03 et je vais vous dire une anecdote,
00:57:05 bon, moi 5 mois 6,
00:57:06 et pour les maraîchers aussi, j'ai une grande compassion pour eux,
00:57:09 mais c'est vraiment pas marrant.
00:57:11 Mais nous, enfin nous, pas que moi,
00:57:14 mais dans le temps, dans les années 85-86,
00:57:18 on a eu -27.
00:57:20 - Où ça, dans quel coin ?
00:57:22 - Genre, dans le Cher.
00:57:23 - Dans le département du Cher, d'accord.
00:57:25 - -27.
00:57:26 Alors je vais vous dire, là, là c'est froid.
00:57:29 - -27 dans le département du Cher en 85.
00:57:34 - C'est vraiment des températures québécoises,
00:57:36 vous savez les Québécois, Eric,
00:57:37 qui se moquent de nous à chaque épisode neigeux.
00:57:39 - Bah oui, mais ils peuvent se moquer,
00:57:40 parce qu'il n'y a pas de quoi.
00:57:42 Attendez, on va prendre Marlon.
00:57:44 Marlon, comme Brando, Marlon Brando est avec nous.
00:57:47 Quel beau prénom !
00:57:48 Vous avez quel âge, Marlon ?
00:57:50 - J'ai 25 ans. Bonjour Eric, bonjour Mélanie.
00:57:52 - Bonjour.
00:57:53 - Bonjour Marlon.
00:57:54 - Très belle année à vous.
00:57:56 Marlon, qu'est-ce que vous pensez de cet épisode neigeux
00:58:00 et de la façon dont on le digère ?
00:58:02 - Je vais vous raconter ma petite aventure du jour.
00:58:05 Là, je suis arrivé dans les Alpes.
00:58:07 Mes grands-parents en appartent là-bas,
00:58:09 donc j'ai la chance d'en profiter une fois par an.
00:58:12 Je suis parti d'un côté de Lens hier vers 22h.
00:58:16 Ce qui fait que je suis arrivé en région parisienne
00:58:19 entre 23h et minuit.
00:58:21 Déjà sur les panneaux, il n'y avait pas de message
00:58:24 pour dire qu'il y avait une bonne couche de neige.
00:58:27 C'est Waze qui m'avait informé.
00:58:29 Comme quoi, les petites applications, ça a son utilité.
00:58:32 - Waze vous donne l'info de la neige
00:58:34 alors que les panneaux autoroutiers ne le disaient pas ?
00:58:38 - C'est ça. Ils ont juste donné qu'il y avait un retard de 20 minutes
00:58:41 entre je ne sais plus quelle destination,
00:58:43 je ne suis vraiment pas parisien.
00:58:45 - D'accord.
00:58:46 - Waze, pour ceux qui ne savent pas,
00:58:48 c'est une application GPS
00:58:50 où c'est les usagers qui s'informent.
00:58:53 Ça veut dire que ce sont les autres automobilistes
00:58:55 qui s'en informent.
00:58:56 - Donc vous passez Paris.
00:58:58 Vous n'avez pas dormi,
00:59:00 vous avez passé Paris,
00:59:01 continué vers les Alpes ?
00:59:03 - Oui, c'est ça.
00:59:05 J'avais prévu, j'avais dormi avant de partir.
00:59:08 En fait, il y a un très gros problème aussi
00:59:11 au niveau du comportement des automobilistes.
00:59:14 Ça se collait au cul.
00:59:16 Il n'y avait pas de distance de sécurité qui était respectée.
00:59:20 Moi, j'ai été témoin d'un accident.
00:59:23 Quand je suis sorti pour éviter un bouchon,
00:59:26 un automobiliste qui en a percuté un autre,
00:59:29 alors que le feu était rouge,
00:59:31 il n'avait pas freiné à temps,
00:59:32 il n'avait respecté aucune distance.
00:59:34 - Très bien.
00:59:35 - Et quand je suis passé,
00:59:36 il y avait cet accident à Paris.
00:59:37 - Et vous êtes arrivé à quelle heure
00:59:39 dans votre station de ski ?
00:59:42 - Je suis arrivé à midi et demi,
00:59:44 donc j'ai mis un peu plus de 12 heures
00:59:46 au lieu de 9-10 habituellement.
00:59:49 - Vous faisiez des pauses quand même, un petit peu ?
00:59:51 - Oui, oui, oui, oui, j'ai fait des pauses.
00:59:53 J'ai redormi une petite demi-heure.
00:59:56 Donc il y a aussi l'eau qui a été poussée par la neige.
01:00:00 - Merci Marlon.
01:00:01 - Prudence à Marlon et prudence à tous les automobilistes.
01:00:04 - Merci à Marion de Modane,
01:00:06 merci à Edwige du Cher.
01:00:08 Lundi, c'est parce qu'on part,
01:00:10 on part voir notre auditeur du bout du monde.
01:00:12 - Et oui, là, on parle de froid.
01:00:13 Eh bien, Eric, nous partons au soleil.
01:00:15 Et mon indice pour trouver la destination du jour,
01:00:17 c'est Guacamole.
01:00:18 Et aujourd'hui, deux gagnants,
01:00:20 puisque hier, vous n'avez pas trouvé l'Afrique du Sud
01:00:22 et Hermanus, donc aujourd'hui,
01:00:23 deux gagnants pour le guide du routard de la destination.
01:00:26 - Guacamole.
01:00:27 - Je vous rappelle l'indice, Guacamole.
01:00:28 Hier, c'était trop dur, aujourd'hui, c'est un peu facile.
01:00:30 - J'ai trouvé, facile.
01:00:31 - Vous nous écrivez sur l'application RTL
01:00:33 et précisez bien votre numéro de téléphone.
01:00:35 - Eric Brunet vous donne la parole sur R-Commun.
01:00:40 - Jusqu'à 14h30,
01:00:42 - Les auditeurs ont la parole
01:00:44 - avec Eric Brunet sur RTL.
01:00:46 - Victor, l'indice pour trouver la destination
01:00:49 de l'auditeur du bout du monde, c'était Guacamole.
01:00:51 - Guacamole, et du coup, c'est Dave à Courtois,
01:00:54 en Bourgogne-Franche-Comté,
01:00:55 qui remporte le guide du routard du Mexique.
01:00:57 - On a un deuxième gagnant, Victor.
01:00:59 - Ah bah, deuxième, écoutez, un deuxième,
01:01:00 donc ça sera Antoine Deren.
01:01:01 - Pourquoi deux ?
01:01:02 - Parce que hier, personne n'a trouvé.
01:01:04 - Parce que c'était trop dur, voilà.
01:01:05 - Voilà, c'était trop dur,
01:01:06 et aujourd'hui, Guacamole, ils ont trouvé.
01:01:07 - Allez !
01:01:08 - On part au Mexique ?
01:01:09 - On va au Mexique.
01:01:10 - L'auditeur du bout du monde.
01:01:12 - Et c'est une auditrice qui s'appelle Céline.
01:01:15 Bonjour Céline.
01:01:16 - Buenos días.
01:01:17 - Buenos días.
01:01:18 - Buenos días Céline.
01:01:21 - Quelle heure est-il au Mexique ?
01:01:22 - Eh bien, il est 8h21 du matin.
01:01:25 - Oh là là, vous avez pris votre petit-déj, là, ça y est ?
01:01:28 - Oui, tout à fait.
01:01:29 - Où êtes-vous au Mexique ?
01:01:31 - Alors, je suis à Playa del Carmen,
01:01:34 c'est sur la rivière Amaya, sur la mer des Caraïbes.
01:01:38 - D'accord, la mer des Caraïbes.
01:01:39 Ah oui, c'est-à-dire que vous êtes donc à l'Est,
01:01:41 quand on regarde la carte à droite.
01:01:44 - Exactement.
01:01:45 - Et donc, Playa del Carmen, déjà, ça fait un peu rêver,
01:01:48 ça sent la station touristique, les plages, les Caraïbes.
01:01:52 - Ça a l'air paradisiaque.
01:01:54 - C'est exactement ça.
01:01:55 Une petite station balnéaire, très très touristique toute l'année,
01:01:59 et puis là, on est au mois de janvier,
01:02:01 c'est la saison haute pour nous.
01:02:03 - Vous êtes originaire de quel endroit en France ?
01:02:06 - De Franche-Comté, comme le gagnant du guacamole.
01:02:10 - Ah oui, quelle ville en particulier ?
01:02:12 - Besançon.
01:02:13 - Ah oui, à mon avis, on est en dessous de zéro aujourd'hui,
01:02:16 à zéro degré à Besançon.
01:02:18 - J'ai des chances, mais je ne veux pas savoir.
01:02:21 - Parce qu'il fait quelle température, Playa del Carmen ?
01:02:24 Faites-nous rêver.
01:02:25 - Quelle température ?
01:02:26 - Alors, il est 8h et quelques, il fait déjà 26.
01:02:30 - 26, ça va se finir à 38, un truc comme ça.
01:02:33 - Oh, ça va monter à 29-30.
01:02:35 - À 29-30.
01:02:36 Bon, faites-nous la carte postale, s'il vous plaît.
01:02:40 Si vous ouvrez la fenêtre ou si vous regardez dehors,
01:02:43 quel est le paysage ?
01:02:44 - Alors, la fenêtre, elle est déjà ouverte.
01:02:47 D'abord, il y a pas mal de vent, ça souffle dans les palmiers.
01:02:50 On a un beau ciel bleu, la végétation, la jungle,
01:02:56 les petits oiseaux bleus, jaunes, un peu toutes les couleurs.
01:03:00 Voilà, la journée commence et il fait bon.
01:03:04 - Qu'est-ce que vous faites ? Vous travaillez ?
01:03:06 - Oui, j'ai une boulangerie-pâtisserie française.
01:03:10 - Ah ben voilà.
01:03:11 - Vous faites des croissants aux Mexicains ?
01:03:13 - Voilà, mais croissants français aux Mexiques.
01:03:16 - Alors, vous avez des touristes ou des Mexicains eux-mêmes
01:03:21 qui viennent chez vous pour consommer de l'art de vivre à la française ?
01:03:26 - C'est ça, il y a des locaux, des gens, des Mexicains qui habitent ici,
01:03:30 les expatriés qui sont en manque de croissants français
01:03:34 et puis les touristes également.
01:03:35 - Alors qu'est-ce qu'ils vous disent, les Mexicains ?
01:03:38 Ils disent "Un croissant, je voudrais un croissant".
01:03:41 - Ils disent "Un croissant, une baguette".
01:03:45 - Une baguette.
01:03:46 - Vous vendez des baguettes aussi, des baguettes de pain ?
01:03:48 - Voilà, c'est boulangerie-pâtisserie et petite restauration,
01:03:52 on a une centaine de places à suivre.
01:03:54 - Bon, est-ce que vous êtes heureuse ? En quoi votre vie a changé ?
01:03:57 Racontez-nous ce qui vous exalte finalement dans votre nouvelle existence, ou pas.
01:04:04 - Il y a des pours et des contres, comme dans chaque vie.
01:04:08 Vraiment le positif, c'est effectivement le climat, le temps qu'il fait.
01:04:13 Je me suis déshabituée au froid complètement,
01:04:16 et là c'est quand même vraiment un luxe de pouvoir avoir du beau temps tout le temps.
01:04:20 Et puis aussi ici, les Mexicains sont très très joyeux, très très gais.
01:04:25 Ils sont contents, ils sont toujours contents.
01:04:29 Donc ça donne quand même une sorte de joie permanente.
01:04:35 Voilà, ils ne se prennent pas la tête.
01:04:37 - Dans les séries sur Netflix et sur les autres plateformes,
01:04:40 on présente le Mexique toujours comme le pays du cartel, des drogues, de la violence,
01:04:45 des gangs, des gens qui se tirent dessus, des morts dans la rue.
01:04:49 Vous ne vivez pas cette vie-là apparemment ?
01:04:53 - Non, non, pas du tout.
01:04:55 C'est comme partout, le Mexique c'est un très très grand pays.
01:04:58 Il y a des régions où effectivement c'est plus compliqué.
01:05:02 Ici on est dans une région complètement touristique, qui est dédiée au tourisme.
01:05:06 Donc il n'y a pas du tout cette ambiance-là non.
01:05:09 - D'accord.
01:05:10 Qu'est-ce que vous diriez des Mexicains que vous côtoyez ?
01:05:13 Comment sont-ils ?
01:05:14 - Ce n'est pas du tout la même culture que nous bien évidemment.
01:05:23 Moi je dirais vraiment ce qui les caractérise, c'est leur joie de vivre.
01:05:27 Ils ont moins de soucis que nous.
01:05:30 Ils se plaignent beaucoup moins que nous,
01:05:32 alors qu'ils ont j'imagine des fois moins de moyens, moins de choses.
01:05:38 Mais ils sont toujours contents.
01:05:40 Et ça nous aide à prendre du recul sur les choses, sur la vie.
01:05:44 - Et Céline, je n'ai pas l'impression que vous ayez envie de rentrer,
01:05:47 surtout si vous avez votre boulangerie à Playa del Carmen.
01:05:50 Mais qu'est-ce qui vous manquera le plus si vous rentrez ?
01:05:55 - Ce qui va me manquer le plus, je pense que déjà le climat, ça c'est sûr.
01:06:01 Et puis cette nonchalance un petit peu, parce que c'est vrai que ça fait du bien.
01:06:08 Ici on se sent quand même dans une bulle.
01:06:10 Quand on prend des nouvelles de nos familles, de nos amis,
01:06:13 qui sont côtoyés à écouter les news tous les jours,
01:06:19 ce n'est pas toujours très très gai, c'est un petit peu morose.
01:06:21 Mais on est quand même dans une bulle ici.
01:06:23 - Quel est votre plat préféré au Mexique ?
01:06:26 - Je dirais que c'est le poulet au mollet.
01:06:33 Le mollet c'est une sauce à base de chocolat et de piment.
01:06:37 C'est assez particulier pour l'associer au poulet quand on n'a pas l'habitude,
01:06:40 mais c'est vraiment exquis.
01:06:42 - Poulet, piment, chocolat.
01:06:44 - C'est très surprenant.
01:06:46 - Le mollet, je ne connais pas du tout.
01:06:48 Eh bien dis donc, ça a l'air pas mal.
01:06:50 Merci beaucoup Céline.
01:06:52 - Merci.
01:06:54 - Il est 8h27 du matin au Mexique.
01:06:56 Une journée ensoleillée, quoi qu'un peu venteuse, vous attend.
01:07:00 Nous c'est un petit peu plus frais.
01:07:02 Merci beaucoup ma chère Céline.
01:07:04 Et je salue, il vient d'entrer dans le studio,
01:07:08 une deuxième fois dans l'émission, mais que se passe-t-il ?
01:07:10 Jean-Alphonse Richard.
01:07:11 - Toujours un plaisir de vous revoir, et encore de vous revoir.
01:07:13 - Je vais vous faire payer maintenant, ce sera 10 balles à chaque fois.
01:07:16 - Ça va coûter cher.
01:07:18 - Aujourd'hui, Loïc Goudard, 19 ans, tombé d'un balcon à Mayork.
01:07:22 Mais que s'est-il passé ? Pas sûr que ce soit un accident.
01:07:25 A tout de suite.
01:07:26 - A tout de suite. On vous écoute dans l'heure du crime.
01:07:28 Et nous, nous nous retrouvons demain à midi pour RTL midi, à 13h.
01:07:32 Pour votre émission, les auditeurs ont la parole.
01:07:34 Bel après-midi sur RTL.
01:07:37 - RTL.
01:07:39 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:07:41 - Le journal inattendu sur RTL.
01:07:43 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30
01:07:47 Pour le journal inattendu, les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:07:51 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:07:54 Le journal inattendu, c'est tous les samedis, en direct à 12h30 sur RTL.
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