Regardez Les auditeurs ont la parole du 12 mars 2024 avec Eric Brunet.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:10 Est-ce que le métier de fonctionnaire est devenu un métier
00:00:12 repoussoir ? Nous sommes avec Etienne au 3210 qui est d'Epinal je crois. Bonjour Etienne.
00:00:17 Oui bonjour, famille recours mais bon c'est pas grave. C'est pas grave, c'est pas très loin.
00:00:21 Non non c'est entre les deux. Vous êtes fonctionnaire, vous voulez le devenir ?
00:00:26 Je suis fonctionnaire depuis
00:00:29 une dizaine d'années. Et est-ce que vous êtes un fonctionnaire heureux ? Oui.
00:00:33 Alors attendez, vous bougez pas. On en a trouvé un les amis, on est heureux, on est fiers.
00:00:38 Il avait le 3210, il va nous expliquer tout ça
00:00:41 dans un instant Etienne parce que la fonction publique peine à recruter. En attendant d'écouter Etienne,
00:00:48 c'est le rappel des titres avec vous Agnès Bonfillon. Avec d'abord ce coup de filet, 13 membres présumés de la DZ
00:00:54 mafia, l'un des principaux gangs impliqués dans le trafic de stupéfiants marseillais,
00:00:59 13 membres ont été interpellés donc à Marseille et à Rennes ce matin dans le cadre d'une enquête pour tentative de meurtre en Espagne.
00:01:06 Ces interpellations interviennent quelques jours après l'arrestation au Maroc du chef présumé du clan Yoda,
00:01:13 rival de la DZ mafia.
00:01:16 Après les violentes intempéries, les recherches ont repris ce matin dans le Gard pour tenter de retrouver les deux enfants de 4 et 13 ans
00:01:23 disparus depuis samedi. Je vous rappelle que la voiture de leurs parents a été emportée par l'eau alors qu'ils tentaient de traverser un pont
00:01:30 submersible. Cette fois des nageurs sont venus renforcer les moyens déjà déployés.
00:01:36 Et puis
00:01:38 cet après-midi vote symbolique à l'Assemblée nationale, on en a parlé dans ce RTL midi. Les députés du Rassemblement
00:01:45 national s'abstiendront. Le groupe la France insoumise
00:01:50 annonce qu'il votera contre le soutien à l'Ukraine.
00:01:54 Non, non, la France insoumise votera contre, ça c'est intéressant. Le Rassemblement national s'abstiendra, d'accord.
00:02:00 On voit déjà la cartographie se dessiner. Exactement, a priori il n'y a pas de suspense.
00:02:04 Le suspense sera pour le soutien à l'Ukraine de la part des parlementaires. On suivra ça avec nos journalistes, bien évidemment.
00:02:11 Vous mesdames messieurs, corriez-vous voter si vous aviez été député cet après-midi ? Je vous pose la question, on en parle à partir de
00:02:16 13h30 dans les auditeurs. Et on pose une autre question à Peggy Broch.
00:02:19 Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas politique. Quelle est votre question Agnès ?
00:02:22 C'est plutôt météorologique.
00:02:24 Retour du soleil près de la Méditerranée, vous nous le disiez Peggy, ce qui n'est pas le cas ailleurs.
00:02:29 Non, parce que c'est vrai qu'on a un temps bien gris sur les deux tiers nord du pays avec pas mal de pluie encore sur les
00:02:35 régions centrales, entre les Hauts-de-France,
00:02:36 en allant vers l'Île-de-France, au nord de la Bourgogne, la Champagne, ces pluies sont en train de se décaler vers l'Est.
00:02:41 De part et d'autre sur la façade atlantique,
00:02:44 entre nuages et éclaircies, avec quelques timides éclaircies. Et puis sur le flanc Est, on a encore quelques gouttes et puis un peu de neige
00:02:50 également en montagne dès 1100 mètres. Mais c'est un temps sec au pied des Pyrénées,
00:02:54 avec un risque d'avalanche qui est bien marqué sur l'ouest de la chaîne.
00:02:58 Vous l'avez dit Agnès, un temps lumineux et sec également près de la Méditerranée avec du vent et puis un petit risque
00:03:04 d'averse sur le relief Corse. Côté température, 10°C attendu cet après-midi à Reims, 11°C à Abbeville,
00:03:11 12°C à Paris et Orléans, 13°C à Lyon, 14°C à Brest, 15°C à Toulouse, 16°C à Nice comme à Marseille, 17°C à Ajaccio
00:03:17 et 18°C à Perpignan et Toulon. Et je rappelle qu'il reste trois départements en vigilance orange cru,
00:03:22 Lyon, la Charente-Maritime et la Gironde.
00:03:24 - Peut-on espérer un petit mieux pour demain ?
00:03:26 - Oui, un mieux, exactement, avec encore quelques faibles pluies sur le nord-est demain.
00:03:30 Partout ailleurs, ça reste bien gris le matin, sauf au pied des Pyrénées et en allant vers les Alpes et la Méditerranée, où là on aura déjà du soleil.
00:03:37 Une belle amélioration sur le nord-ouest dans l'après-midi en allant vers le Lyonnais.
00:03:41 Ça restera chargé sur le nord-est, dans le sud-ouest et en allant vers la région PACA du soleil et côté température.
00:03:47 Elles seront en hausse l'après-midi souvent de 14°C à 16°C au nord, 17°C à 21°C au sud.
00:03:53 - Merci Peggy !
00:03:54 - Merci Peggy pour cette météo. Et à demain Agnès !
00:03:57 - A demain !
00:03:58 - A demain sur RTL à midi. Bonjour Lisa-Marie Marques !
00:04:00 - Bonjour Eric, bonjour à tous !
00:04:02 - Comme tous les jours, nous attendrons impatiemment les messages du répondeur.
00:04:05 D'abord un message d'une auditrice concernant le traitement médiatique réservé depuis dimanche à la photo retouchée de Kate Middleton, la princesse de Galles.
00:04:14 - On se focalise sur Kate Middleton. Moi j'ai envie de vous dire mais laissez-la tranquille.
00:04:18 Ça arrive de se tromper, ça arrive de faire des erreurs et penser peut-être pas à mal.
00:04:24 Mais quand je vois comment ça se passe maintenant, je trouve ça, ça me sidère de l'être humain.
00:04:30 Voilà, donc j'ai envie de vous dire, laissez-la tranquille. Voilà.
00:04:34 - Et on va la laisser tranquille, c'est pas au programme aujourd'hui Eric.
00:04:37 Ce qu'il y a en revanche, c'est l'autorisation ou non des méga camions dans tous les pays de l'Union Européenne.
00:04:43 Le Parlement Européen doit se prononcer aujourd'hui. Ils sont interdits en France et ça agace Franck. Écoutez.
00:04:49 - Aller parler de méga camions dangereux, c'est complètement ridicule.
00:04:54 Je ne comprends pas pourquoi on est aussi réfractaires.
00:04:58 Ça ne pourrait amener que de l'économie, de l'écologie.
00:05:02 - Julien a le point de vue opposé et c'est peut-être à cause de son métier.
00:05:06 - Oui, bonjour RTL, Julien, conducteur de train de fret.
00:05:10 Moi j'ai appelé pour intervenir pour l'histoire des superpoids lourds.
00:05:13 Je trouve ça complètement inutile et idiot.
00:05:17 - Les méga camions bientôt sur les routes françaises.
00:05:20 - C'est quoi ces méga camions ? C'est plus gros que des semis en morgue ?
00:05:22 - C'est plus gros que des semis en morgue. Ça fait la taille d'un terrain de tennis, pour vous donner une idée.
00:05:26 Très très gros. Méga camions.
00:05:28 Vous pouvez aussi réagir au 3210 et sur l'application RTL.
00:05:32 Autre sujet au programme aujourd'hui, le vote au Parlement concernant l'aide de la France à l'Ukraine.
00:05:38 Francis a déjà réagi au 3210.
00:05:42 - J'écoute l'émission avec Éric Brunet, qui est un personnage que j'adore d'ailleurs.
00:05:46 Ensuite, je voudrais dire que le RN qui s'abstient pour l'aide à l'Ukraine,
00:05:51 c'est aider Poutine, c'est donner un coup de main à Poutine.
00:05:55 Et là je suis vraiment scandalisé.
00:05:57 Je suis prêt à verser 1000 euros pour aider l'armée ukrainienne, aider la France qui aide l'Ukraine.
00:06:03 Je vous remercie beaucoup.
00:06:05 - Et si comme Francis, vous souhaitez intervenir sur le débat à venir des députés sur l'accord de sécurité franco-ukrainien,
00:06:11 vous composez le 3210.
00:06:13 Nos standardistes Margot, Cerise et Enzo attendent vos appels.
00:06:17 13h-14h30.
00:06:20 Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:06:24 - Près de 70 000 postes de la fonction publique à pourvoir.
00:06:29 Et il faut le dire, le gouvernement est obligé de mettre en place des journées de recrutement de fonctionnaires
00:06:34 parce que ça ne vient pas, parce que les jeunes salariés n'ont pas envie de devenir fonctionnaires en France.
00:06:40 - C'est la deuxième édition du salon de recrutement "Choisir le service public" qui s'ouvre aujourd'hui.
00:06:46 Alors cette année, le gouvernement veut avant tout s'adresser aux jeunes et aux étudiants
00:06:51 alors que les employeurs publics peinent à recruter.
00:06:54 - Et bien voilà, on est avec Francis et on est avec Étienne qui était avec nous tout à l'heure.
00:06:58 Alors bonjour, rebonjour Étienne. Vous me disiez que vous étiez fonctionnaire. Qu'est-ce que vous faites exactement mon cher Étienne ?
00:07:03 - Moi je suis technicien du ministère de l'agriculture en fait.
00:07:07 - Oui d'accord.
00:07:08 - Je suis missionné dans un abattoir pour m'assurer aussi bien du bien-être animal
00:07:16 et des bonnes conditions d'abattage que de la salubrité des denrées qui seront consommées,
00:07:26 de l'identification des bovins qui sont abattus, enfin ça regroupe on va dire un large spectre.
00:07:31 - D'accord parce que les métiers de la fonction publique sont très très divers.
00:07:34 Les gens pensent souvent prof ou bien policier ou bien je sais pas fonctionnaire dans un service social
00:07:40 mais en fait vous voilà, vous contrôlez les abattoirs, c'est un métier très spécifique.
00:07:44 Est-ce que vous êtes fier d'être fonctionnaire ?
00:07:47 - Oui parce que pour moi c'était un ascenseur social.
00:07:51 Il faut dire que je travaille dans la fonction publique depuis dix ans.
00:07:57 Autrefois j'étais ouvrier, j'étais bûcheron, j'ai travaillé dans l'agroalimentaire en tant qu'ouvrier
00:08:03 et à un moment j'ai perdu l'usage d'un bras, j'ai été opéré, j'ai pas pu reprendre mon travail,
00:08:09 j'ai été licencié pour une aptitude professionnelle.
00:08:11 J'ai passé des concours, sachant que je ne pouvais plus.
00:08:18 Et à 48 ans, être...
00:08:22 - Être fonctionnaire embauché comme ça, oui c'est...
00:08:25 - En fait ce qui m'a fait du bien aussi c'est d'aller au centre de formation de l'Infoma,
00:08:32 le centre de formation du ministère de l'Agriculture,
00:08:35 et de me dire que j'ai terminé avec une moyenne, une très bonne moyenne.
00:08:39 A ce propos, je remercie M.Béchet, instituteur, qui était mon instituteur en CM2 à Charles,
00:08:44 parce que j'y dois tout.
00:08:45 - Oui, c'est... Eh ben oui.
00:08:47 - Et mes parents, mes parents, mais bon.
00:08:50 - On va pas remercier tout le monde, mais j'ai entendu ce que vous dites,
00:08:54 c'est-à-dire pour vous, la fonction publique...
00:08:56 - Pour moi, ça a été un changement de vie radical, dans le sens où on m'a regardé autrement aussi,
00:09:01 dans mon village.
00:09:02 J'étais plus le chômeur qu'il fallait nourrir, continuer à nourrir, à rien faire.
00:09:06 J'étais le monsieur qui avait un diplôme, en plus j'étais dans une bonne moyenne.
00:09:11 Je me suis rendu au ministère de l'Agriculture pour passer mon oral.
00:09:15 C'est pas rien quand on vient d'un petit village et que...
00:09:17 - Et tous les jours, Étienne, quand vous allez travailler, vous avez cette fierté ?
00:09:23 - Oui, parce que, comme je le dis souvent, je peux pas protéger mes concitoyens par le métier des armes,
00:09:30 comme le font les militaires, ou des gendarmes, mais je peux les protéger d'une autre façon.
00:09:34 - Vous les protégez sur le plan alimentaire, de l'hygiène alimentaire ?
00:09:39 - De l'hygiène alimentaire, je participe aussi à mon niveau au bon respect des pratiques animales.
00:09:45 - Est-ce que vous êtes, avec l'entreprise privée, l'abattoir privé que vous contrôlez,
00:09:49 est-ce que vous êtes, pardonnez ma trivialité, est-ce que vous êtes un emmerdeur, un pointilleux, vous voyez ?
00:09:56 - Je suis pointilleux sur des questions qui le méritent.
00:10:01 Et de toute façon, si on n'est pas pointilleux, c'est pas la peine de faire ce métier.
00:10:09 Mais par contre, on peut être pointilleux sans être un emmerdeur.
00:10:12 On peut être pointilleux en étant dans le dialogue, parce qu'on peut pas dire "c'est comme ça, je veux pas le savoir".
00:10:18 On essaye d'établir un protocole. En général, ça marche bien. Ça marche super bien.
00:10:26 - Etienne, ça y est, il est parti, il va faire tous les auditeurs, on l'a pas, il va faire l'heure et demie.
00:10:31 Restez avec nous, surtout. Voilà un fonctionnaire fier de son métier.
00:10:35 Vous voyez, dans la fonction publique, il y a des métiers qu'on ne connaît pas forcément.
00:10:38 Lui, il contrôle l'hygiène, la sécurité alimentaire dans un grand abattoir.
00:10:43 Merci Etienne, vous restez avec nous. Dans un instant, j'aimerais bien prendre un fonctionnaire qui a quitté la fonction publique.
00:10:50 Victor, on a ça en magasin ? Un fonctionnaire qui a quitté la fonction publique ?
00:10:55 - Oui, Francis qui a quitté la fonction publique il y a 3 ans.
00:10:58 - Ah ben voilà, il est là Francis ? Francis, vous êtes là ?
00:11:01 - Oui, bonjour. - Alors très bien, je vous garde au chaud et je vous prends dans une minute. A tout de suite mon cher Francis.
00:11:06 Les auditeurs ont la parole.
00:11:09 13h, 14h30.
00:11:12 Les auditeurs ont la parole.
00:11:14 Avec Éric Brunet sur RTL.
00:11:17 Bonjour, fonctionnaire de la fonction publique territoriale, ce n'est pas attractif, il n'y a pas beaucoup de reconnaissance.
00:11:25 Depuis quelques années, nos droits et soi-disant avantages s'effacent les uns derrière les autres.
00:11:32 Ne cherchez pas docteur.
00:11:34 Ne cherchez pas docteur, c'est Betty qui vient tout juste de nous laisser ce message.
00:11:38 En gros, elle nous dit s'il y a moins de recrutement, s'il est plus difficile à recruter dans la fonction publique territoriale.
00:11:45 Si vous avez dans les départements, dans les mairies, c'est parce que nous perdons nos avantages, nous dit Betty.
00:11:51 Francis, bonjour Francis.
00:11:53 - Oui, bonjour Éric. - Qui est Francis ?
00:11:56 Alors Francis, c'est un ancien fonctionnaire qui a fait 10 ans au sein de la fonction publique territoriale.
00:12:03 J'ai travaillé pour une mairie.
00:12:06 Et donc, ce qui m'a fait quitter la fonction publique, c'est que la grille de salaire est figée.
00:12:11 Un gars comme moi, au bout de 10 ans dans une boutique, j'avais 1400 euros net.
00:12:16 Et donc, quand vous rentrez dans cette mairie, il faut savoir tout faire en fait.
00:12:21 Il faut savoir toucher à tout, et sans être récompensé à son juste titre.
00:12:26 Qu'est-ce que vous faites aujourd'hui exactement ?
00:12:29 Alors aujourd'hui, je fais le même boulot que je faisais pour une société privée.
00:12:35 Quand on fait la colonne des plus et la colonne des moins, publique, privée ?
00:12:40 Oui, je m'y retrouve nettement mieux dans le privé moi.
00:12:43 - Alors, financièrement ? - Oui, bien sûr.
00:12:47 Financièrement, il y a un cadre dans le privé que je n'avais plus dans le public.
00:12:51 C'est quoi un cadre ? C'est des règles ?
00:12:54 Oui, exactement. Je me permets de dire, je suis un homme sincère.
00:12:59 Je ne m'y retrouvais plus parce que j'étais géré par une hiérarchie qui était un peu branlante.
00:13:05 Donc souvent, c'est des gens qui sont parachutés là un petit peu par hasard,
00:13:10 et puis ils essayent de gérer un petit peu leur personnel et ça ne va plus.
00:13:15 D'accord, donc la différence, ce n'est pas que l'argent, c'est aussi l'organisation du travail.
00:13:22 Ah oui, Eric, exactement. Oui, oui, tout à fait.
00:13:26 Il y a un cadre donc dans le privé que je n'avais pas dans le public.
00:13:31 Les ordres sont clairs dans le privé.
00:13:35 D'accord. Donc pour vous, c'est deux vies.
00:13:38 C'est dur ce que vous dites pour tous les agents publics et les fonctionnaires qui nous écoutent.
00:13:42 Vous êtes en train de dire, non seulement on est mieux payé dans le privé,
00:13:48 mais en plus, le travail est plus clair, plus agréable à faire.
00:13:53 Ah ben Eric, honnêtement, prenant mon cas, oui, je m'y retrouve.
00:13:57 Il y a trois ans, donc je me répète, j'ai quitté cette mairie-là et je vis mieux.
00:14:02 Aussi bien financièrement que mentalement, si je peux me permettre.
00:14:07 Oui, oui, oui, j'entends ça.
00:14:09 Il y a aujourd'hui, restez avec nous Francis, c'est intéressant, on vient d'avoir deux fonctionnaires.
00:14:14 Francis est juste avant Étienne.
00:14:16 Étienne est très heureux de sa vie, de son statut de fonctionnaire.
00:14:20 Et Francis dit, ben ce n'était pas mieux avant, c'est intéressant.
00:14:23 On est avec Mathilde. Bonjour Mathilde.
00:14:26 Bonjour. Bonjour, vous êtes avec nous, chef du service.
00:14:29 Alors vous, vous vous occupez en partie de cette journée de recrutement des fonctionnaires aujourd'hui.
00:14:35 C'est bien ça Mathilde ?
00:14:37 C'est ça, c'est la direction générale de l'administration et de la fonction publique
00:14:42 qui organise avec le ministre de la Transformation et de la Fonction Publique
00:14:46 ce salon de l'emploi public, "Choisir le service public", c'est la deuxième édition.
00:14:51 "Choisir le service public".
00:14:53 D'abord, où est ce salon pour ceux qui nous écoutent et les dates ?
00:14:57 Alors, en effet, bienvenue, il a lieu aujourd'hui à la Cité internationale,
00:15:03 Cité universitaire au sein de Paris.
00:15:06 Il est encore temps, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes qui sont là
00:15:10 et des moins jeunes qui veulent découvrir les métiers de la fonction publique.
00:15:15 Oui, parce que les métiers de la fonction publique Mathilde,
00:15:18 on dit toujours enseignant, policier et puis après on cale,
00:15:22 mais il y a des métiers incroyables.
00:15:24 On était à l'instant avec un monsieur qui contrôle les abattoirs,
00:15:29 donc il représente l'État, il contrôle dans les abattoirs les conditions d'hygiène,
00:15:34 donc d'une certaine façon il nous protège, comme un policier, sans pistolet, a-t-il dit,
00:15:38 mais il nous protège.
00:15:40 Il y a des tas de métiers dont on ignore tout,
00:15:42 il y a même des gens qui empruntent de l'argent pour l'État français sur les marchés publics,
00:15:46 c'est de la finance et ce sont des agents publics qui font cela.
00:15:49 Donc il y a tellement de métiers dans la fonction publique Mathilde.
00:15:53 C'est notre enjeu, faire en sorte que tout le monde connaisse
00:15:58 ces plus de 1200 métiers dans la fonction publique.
00:16:02 Vous avez des exemples à me donner là, parce que je trouve ça fascinant moi.
00:16:05 On a tous des œillères, on se dit la fonction publique c'est prof,
00:16:10 policier et puis deux trois autres choses, en réalité c'est...
00:16:13 C'est ça, c'est très varié.
00:16:15 Si on aime la nature, il y a des tas de métiers dans le monde de la forêt,
00:16:19 dans les parcs et jardins, dans les petites communes ou les grandes communes d'ailleurs,
00:16:23 pour la fonction publique territoriale, Mathilde.
00:16:26 Voilà, si on aime la nature, qu'on est engagé dans ces sujets de transition écologique,
00:16:32 aussi bien auprès de l'État que dans les collectivités territoriales,
00:16:36 auprès des hôpitaux, si on aime les métiers du soin,
00:16:40 si on aime travailler auprès des enfants, auprès des publics plus âgés,
00:16:47 si on aime aussi le numérique, toutes les fonctions en matière de commandes publiques,
00:16:54 de juridiques, de ressources humaines, de relations.
00:16:58 En fait, ce qui nous unit tous, on est 5 700 000,
00:17:02 ce qui nous unit tous sur l'ensemble du territoire,
00:17:05 c'est cet engagement pour le service public.
00:17:08 Et bien, à nos niveaux, sur nos territoires, on contribue à cet engagement avec ces 1 200 métiers.
00:17:14 Ici, on aime aussi faire vivre au quotidien 24 heures sur 24 ce service public.
00:17:22 C'était bien de vous entendre Mathilde.
00:17:25 Je rappelle qu'aujourd'hui à Paris, il y a cette grande journée de recrutement des fonctionnaires.
00:17:29 70 000 postes sont à pourvoir.
00:17:31 Redites-moi où c'est exactement, parce que je n'ai pas compris Mathilde.
00:17:34 Et je me dis que si je n'ai pas compris, peut-être que les auditeurs d'RTL qui sont en Île-de-France n'ont pas percuté comme moi.
00:17:39 Alors, où est cette journée de recrutement ?
00:17:41 C'est à la Cité internationale.
00:17:43 Il suffit de prendre le tram à Paris, le 3A ou le RER B.
00:17:49 Bienvenue toute l'après-midi.
00:17:51 Et elle est où cette Cité ? Elle est où la Cité internationale ?
00:17:54 Elle est dans le sud de Paris.
00:17:56 D'accord, très bien.
00:17:57 La Cité internationale, les gens trouveront.
00:17:59 Elle est magnifique. Il y a une diversité d'employeurs qui vous accueillent et qui vous proposent des postes.
00:18:05 Et qui proposent des postes.
00:18:06 Il y a même en ce moment des job dating.
00:18:08 Là, juste à côté de moi, je vois des jeunes qui sont en train de discuter avec des employeurs.
00:18:13 Plus de 500 postes qui sont en train d'être discutés.
00:18:15 Et plein de personnes qui présentent ces enjeux de recrutement.
00:18:20 Merci Mathilde.
00:18:22 La fonction publique embauche aujourd'hui.
00:18:25 Et c'est à Paris, à la Cité internationale, au sud de la ville.
00:18:28 Si ça vous intéresse et que vous êtes francilien, vous regardez ça sur internet.
00:18:31 Vous allez trouver, mesdames, messieurs.
00:18:32 Dans un instant, on continue.
00:18:34 Pourquoi la fonction publique est-elle devenue pour certains un repoussoir ?
00:18:38 Est-il si difficile de recruter ?
00:18:40 A tout de suite.
00:18:41 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:18:45 Éric Brunet.
00:18:47 Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:18:51 Pourquoi est-il aussi difficile de recruter dans la fonction publique ?
00:18:55 Pourquoi est-il si difficile de trouver des fonctionnaires de l'État français, de la République ?
00:19:00 Victor, est-ce qu'on a des messages écrits au standard ?
00:19:03 Et on a même une réponse à cette question.
00:19:05 Elle vient d'Emmanuel Oman.
00:19:07 "Ça a l'air peu attrayant. Évolution et avancement des carrières quasi nuls.
00:19:10 Il faudrait changer beaucoup de choses pour attirer de futurs fonctionnaires.
00:19:13 Louise, en Champagne-Ardenne, fonctionnaire d'État depuis 22 ans.
00:19:17 Mon boulot me plaît car au service des collectivités."
00:19:20 Et puis on en parle dans un instant.
00:19:22 Le gouvernement organise un débat avec vote au Parlement aujourd'hui.
00:19:26 Faut-il continuer à aider l'Ukraine ?
00:19:28 Glissez-vous, auditeurs dans la peau d'un parlementaire.
00:19:31 Que voteriez-vous ? Annie nous répond.
00:19:33 Oui, financièrement. En revanche, envoyer des troupes, c'est non.
00:19:36 3210, Enzo, Cerise et Margot vous attendent.
00:19:39 Bien, on va aller voir Nathalie qui a fait le 3210.
00:19:43 Ma chère Nathalie, bonjour.
00:19:45 Bonjour.
00:19:46 Est-ce que vous êtes fonctionnaire, ma chère Nathalie ? Je vous entends mal.
00:19:49 Eh oui, je suis fonctionnaire.
00:19:52 Je vous entends.
00:19:54 Eh bien, écoutez, vous êtes peut-être fonctionnaire, mais je vous entends très mal, ma chère Nathalie.
00:19:58 Attendez, dans deux secondes, vous allez mieux m'entendre.
00:20:01 Ah ben voilà. Mais pourquoi ? Il y a plein d'enfants autour de vous.
00:20:04 Ah, j'ai deviné, vous êtes prof.
00:20:06 Oui, tout à fait.
00:20:08 Vous êtes dans une cour de récréation.
00:20:11 Bon, alors, Nathalie.
00:20:16 Oui.
00:20:19 On va voir Cyril, finalement. Merci Nathalie.
00:20:22 On va voir Cyril. Bonjour mon cher Cyril.
00:20:25 Bonjour Eric.
00:20:26 Alors, qui est Cyril ?
00:20:28 Alors, moi je suis fonctionnaire aussi.
00:20:30 Oui.
00:20:31 Depuis peu, depuis 4 ans.
00:20:34 Éboueur de la ville de Paris, je suis très fier de ce que je fais.
00:20:37 Il paraît que c'est un métier, parce que vous savez, c'est toujours,
00:20:41 si tu travailles mal à l'école, tu vas finir éboueur.
00:20:44 Vous connaissez ce truc qu'on a répété cent mille fois.
00:20:46 Il paraît que finalement, c'est plutôt un métier assez bien payé.
00:20:52 Tout à fait.
00:20:54 Mais moi je l'ai encore entendu il n'y a pas si longtemps que ça.
00:20:56 Mais j'en suis très fier.
00:20:59 J'en suis très fier.
00:21:01 Et comme je disais, moi j'essaye de convaincre ma conjointe,
00:21:05 même des amis, dont un qui doit vous écouter actuellement,
00:21:08 de rentrer dans la fonction publique.
00:21:10 Et eux ne sont pas pour rentrer dans la fonction publique.
00:21:14 C'est le regard qui a changé vis-à-vis de la fonction publique.
00:21:19 Alors moi je mets en avant le fait de pouvoir avoir entre guillemets la tête reposée,
00:21:24 de pouvoir aller jusqu'à la retraite.
00:21:26 Et eux me mettent en avant le salaire.
00:21:29 Alors c'est vrai qu'il y a quand même une...
00:21:31 Je peux vous demander, Cyril, c'est anonyme, je peux vous demander combien vous gagnez...
00:21:35 Aux alentours de 1700 euros net par mois.
00:21:39 1700 euros net par mois, ça fait 2000 brutes à peu près.
00:21:43 C'est ça.
00:21:45 Il y a des primes ?
00:21:47 Il y a des primes en plus qui viennent s'ajouter,
00:21:52 selon si vous travaillez le dimanche, selon si vous travaillez nous,
00:21:55 selon si vous travaillez tôt le matin ou tard le soir,
00:21:59 les jours fériés...
00:22:03 Il y a des femmes dans les éboueurs de la ville de Paris ?
00:22:07 Oui, oui, oui, oui.
00:22:09 Et la mairie d'ailleurs pousse pour qu'il y en ait de plus en plus.
00:22:12 On en a de plus en plus.
00:22:15 Et c'est vrai que ça apporte un petit plus au sein du métier.
00:22:21 C'est très bien même.
00:22:23 Est-ce qu'on a retrouvé Nathalie tout à l'heure, notre enseignante ?
00:22:25 Oui, oui, oui.
00:22:26 Bonjour, Nathalie.
00:22:27 Je suis dans ma classe.
00:22:28 Ah d'accord, merci d'être avec nous.
00:22:30 Sans les élèves encore.
00:22:31 Sans les élèves.
00:22:32 Donc vous, vous êtes professeur quoi ?
00:22:35 Je suis professeure des écoles.
00:22:37 J'ai un CM2.
00:22:38 Je suis professeure des écoles depuis 28 ans.
00:22:41 Vous n'êtes pas lassée ?
00:22:43 Vous êtes heureuse de votre métier, de votre statut ?
00:22:45 Non, j'étais heureuse.
00:22:47 Et là, je pense que je vais attendre bien sagement de toucher une prime
00:22:53 qui nous a été promise,
00:22:56 qu'on attend, qui va être échelonnée sous trois ans.
00:22:59 Et puis après, je m'en vais.
00:23:01 Je vais aller dans le privé.
00:23:03 Qu'est-ce que vous reprochez à votre métier ?
00:23:05 Alors au départ, moi je voulais être enseignante pour tout le symbole que ça représente,
00:23:13 enseigner, transmettre.
00:23:15 Et puis je m'aperçois que ça a été tout autre depuis dix ans.
00:23:21 Qu'est-ce qui ne va pas ?
00:23:23 La liste peut être longue.
00:23:25 Qu'est-ce qui va ? On va dire plutôt qu'est-ce qui va ?
00:23:27 Voilà.
00:23:28 Et là, on va faire très court parce que rien ne va.
00:23:31 Et qu'est-ce que vous ferez dans le privé ? Est-ce que vous trouverez du travail dans le privé ?
00:23:35 J'ai déjà plusieurs propositions.
00:23:37 Toujours dans l'enseignement ?
00:23:39 Non, du tout.
00:23:41 Ah oui, dans autre chose.
00:23:42 Du tout. Donc ça ne m'inquiète absolument pas.
00:23:44 Vous gagnez combien après 22 ans ?
00:23:47 Net, 3 000 euros.
00:23:50 D'accord.
00:23:51 Voilà.
00:23:52 Ce n'est pas un salaire déshonorant ?
00:23:54 Ce n'est pas un revenu, un salaire déshonorant ?
00:23:56 Du tout.
00:23:57 Comme je vous dis, ce n'est pas du tout le salaire qui fait que je ne vais plus exercer mon métier.
00:24:05 Du tout.
00:24:06 Et la notion de service public, finalement, de fierté d'être fonctionnaire ?
00:24:11 Oui, fière parce qu'on voit après des années des enfants qui reviennent nous voir,
00:24:21 des parents qui nous envoient des messages, qui nous appellent.
00:24:24 Et on est fiers parce qu'on a apporté notre pierre à l'édifice.
00:24:30 Mais notre hiérarchie, je ne parle pas de ma directrice parce qu'elle est sensationnelle,
00:24:36 mais au-dessus, très peu de soutien.
00:24:39 Très peu de soutien, des discours ambivalents, des discours complètement contradictoires.
00:24:45 Oui, très peu de soutien.
00:24:48 Et donc, en fait, c'est fou, ça, c'est un mur.
00:24:51 Merci Nathalie de ce témoignage.
00:24:53 Merci à Cyril.
00:24:54 Les amis, vous voyez, c'est assez, comment dire, contrasté.
00:24:57 Journée de recrutement aujourd'hui des fonctionnaires.
00:25:00 On voulait en parler car l'État peine beaucoup à recruter des agents dans ce doux pays de France.
00:25:06 Dans un instant, qu'auriez-vous fait si vous étiez parlementaire français aujourd'hui ?
00:25:10 A tout de suite.
00:25:13 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:25:16 Eric Brunet.
00:25:18 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:25:20 Tant que l'Ukraine est là, tant que l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français.
00:25:27 Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine.
00:25:30 Si la Russie intervient dans les pays de l'OTAN, vos enfants pourraient être envoyés vers un des pays de l'OTAN.
00:25:39 Et là, ça sert à une autre question.
00:25:41 Alors la voix que vous entendez est une voix féminine.
00:25:44 C'est la traductrice du président Volodymyr Zelensky qui était interviewée avant-hier par nos confrères de BFM TV.
00:25:52 Alain est avec nous. Il a fait le 3210, mon cher Alain. Bonjour.
00:25:56 Oui, bonjour Eric. Bonjour tout le monde.
00:25:59 Ambiance houleuse garantie cet après-midi à l'Assemblée nationale française
00:26:03 parce que nos députés doivent voter, ou pas d'ailleurs, leur soutien à l'Ukraine.
00:26:08 Après les propos d'Emmanuel Macron il y a deux semaines, il avait parlé d'un éventuel, d'un potentiel, d'un possible
00:26:13 envoi de troupes au sol.
00:26:15 Si vous étiez député, mon cher Alain, que voteriez-vous ?
00:26:18 L'aide à l'Ukraine ou le refus de l'aide à l'Ukraine ?
00:26:22 Le problème est beaucoup plus compliqué que ça.
00:26:25 Puisque à aujourd'hui, il faut savoir que par exemple, les pays de l'OPEP ont quand même réduit,
00:26:30 pour soutenir la Russie, ont quand même réduit les extractions de brutes de pétrole.
00:26:37 Maintenant, il faut savoir qu'est-ce qu'on veut.
00:26:40 Est-ce qu'on veut en fait que le conflit de l'Ukraine se déplace chez nous,
00:26:44 que ce soit en France ou peu importe le pays européen,
00:26:47 ou est-ce qu'on veut que ça se termine comme c'était en Yougoslavie ?
00:26:51 Est-ce qu'on prend le lead ou est-ce qu'on ne prend pas le lead ?
00:26:55 C'est pas une guerre.
00:26:58 Ça, il faut bien que les gens se rendent compte parce que tout le monde dit n'importe quoi, n'importe comment.
00:27:03 Il y a des spécialistes russes, des spécialistes ukrainiens, des gens qui sont français et qui disent
00:27:07 "oui mais moi je suis marié à une Ukrainienne, je connais".
00:27:10 Mais en fait, ils n'ont jamais vécu.
00:27:12 Vous avez vécu ? Vous vous connaissez Alain ?
00:27:15 Moi, j'ai quitté l'Ukraine il y a une semaine de ça.
00:27:18 J'étais sur Odessa.
00:27:20 J'avais mon entreprise à Kharkiv et un magasin de vente à Odessa.
00:27:26 Vous étiez dans quelle activité ?
00:27:29 Je fais des pièces en fibre de carbone.
00:27:32 Donc des tables, des chaises et beaucoup de prototypage.
00:27:36 Alain, vous avez l'air passionné par le sujet mais en fait, je n'ai pas compris du tout quelle était votre position.
00:27:43 Vous m'avez dit "ça n'est pas une guerre en Ukraine".
00:27:46 Parlez-moi clairement comme si j'avais 12 ans.
00:27:48 Je voudrais comprendre, est-ce que vous pensez qu'il faut que la France aide Volodymyr Zelensky et le gouvernement ukrainien ?
00:27:56 On a déjà des soldats sur place.
00:27:59 Il faut arrêter de mentir un peu à tout le monde.
00:28:02 On a déjà des soldats sur place.
00:28:04 Il y a déjà des forces spéciales qui sont sur place.
00:28:06 Parce que les renseignements, il n'y a pas que les satellites, il y a le renseignement au sol.
00:28:10 Donc on a forcément les forces spéciales qui sont en place.
00:28:12 On a le deuxième RH, le régiment du USAR qui sont aussi sur place.
00:28:16 Ça va faire quoi ? Est-ce qu'il va plier sur le bouton rouge ? Non.
00:28:19 Vous vous dites qu'il y a déjà des soldats français sur place, c'est ça ?
00:28:23 Bien sûr, mais bien sûr.
00:28:25 Vous les avez vus ?
00:28:27 Non, ils ne se font pas voir.
00:28:29 Mais on le sait très bien. D'où viennent les renseignements ?
00:28:32 D'où viennent les renseignements ? Les satellites ?
00:28:34 Il y a les AWACS américains, les français en ont un d'ailleurs.
00:28:38 Il y a des AWACS américains qui quadrillent le ciel quand même.
00:28:42 Et grâce à l'électromagnétique, ils ont des renseignements très précis sur les emplacements, par exemple, des armes russes.
00:28:48 Oui, mais par exemple, ils ne savent pas non plus où à Odessa, ils peuvent atterrir en toute discrétion, déposer des troupes et repartir.
00:28:55 Et on peut le faire à Odessa. Il y en a qui sont venus.
00:29:00 Est-ce qu'il fallait qu'Emmanuel Macron parle de la possibilité d'une intervention au sol il y a 15 jours ?
00:29:08 Est-ce qu'il a eu raison de faire cela ?
00:29:10 Honnêtement, oui. Parce que tout ce qui peut se dire dans les bruits de couloirs,
00:29:16 "oui, on ne va pas faire ci, on ne va pas faire ça", toute cette mayonnaise qui est faite autour de ça, au moins il a cassé un tabou.
00:29:26 Est-ce qu'il n'a pas mis en danger 67 millions de français ?
00:29:32 Non. Il n'appuiera pas sur le bouton rouge pour la bonne et simple raison, c'est que la Chine va s'y opposer.
00:29:39 À l'heure actuelle, à qui profite cette guerre ? La Chine et les Etats-Unis.
00:29:43 Vous avez vu que la presse américaine, mais surtout le renseignement américain, a dévoilé qu'au mois d'octobre 2022,
00:29:49 donc il y a un an et demi à peu près, les Russes, Vladimir Poutine et des généraux russes,
00:29:55 étaient en train de se renseigner pour envoyer une bombe atomique en Ukraine,
00:30:00 au moment où les Ukrainiens étaient en train de lancer, de faire une contre-offensive.
00:30:05 Oui, bien sûr, de la même façon que le colonel Powell, ou le général Powell, a agité auprès de l'ONU une offiole en disant
00:30:12 "L'Irak a du chimique de destruction massive".
00:30:18 Là, c'est les renseignements américains qui ont dit qu'il y avait quand même des éléments...
00:30:22 Pour eux, les taux de renseignement étaient au renseignement à ce moment-là.
00:30:25 Oui, j'entends bien, mais là, c'est les renseignements russes, américains, qui ont écouté des généraux russes,
00:30:32 qui, de façon très claire, se renseignaient sur notamment le périmètre qu'il fallait mettre en place
00:30:38 après l'envoi d'une bombe atomique, etc. C'était pas de la communication des russes,
00:30:42 c'était des conversations secrètes qui ont été, encore une fois, perçues, entendues, écoutées par les américains.
00:30:50 Mais bon, tout ça, je ne milite pas, là, je suis en train de vous poser ces questions,
00:30:54 parce que j'essaie de comprendre ce que vous dites.
00:30:56 Vous vous dites "De toute façon, Poutine n'appuiera pas sur le bouton, parce que les chinois l'en empêcheront".
00:31:01 La puissance chinoise.
00:31:02 Tout à fait, vous avez la Chine, là, on avait dit qu'il y a quand même des gros accords commerciaux,
00:31:06 et s'il fait quelque chose comme ça, il sait très bien que de toute façon, la Chine va se retourner contre lui.
00:31:09 Très bien. Est-ce que Stéphane est avec nous également ? Merci Alain, restez avec nous, on va prendre Stéphane.
00:31:13 Bonjour Stéphane.
00:31:14 Oui, bonjour Éric.
00:31:15 Si vous étiez député français, vous auriez voté pour plus d'aide à l'Ukraine, ou contre plus d'aide à l'Ukraine ?
00:31:22 Contre. On n'en a pas les moyens. On est sans arrêt en train de nous dire "il faut se tirer la ceinture",
00:31:27 et là, on est en train de leur envoyer des millions et des millions, et non, non, c'est contre.
00:31:31 Attendez, vous m'intéressez. On se retrouve dans une minute, je vous garde au chaud.
00:31:36 Concernant l'aide à l'Ukraine, non, non, non, non. Je pense que la France a plus besoin qu'on les aide,
00:31:53 il suffit de se prendre devant la rue et de voir les braves gens, même ceux qui ont bossé, qui n'ont plus de pognon.
00:31:58 Alors, stop, stop, stop.
00:32:00 Message laissé à l'instant par Marcel. C'est vrai que le gouvernement français a signé un pacte avec l'Ukraine,
00:32:06 qui prévoit notamment une aide militaire allant jusqu'à 3 milliards d'euros cette année, en 2024.
00:32:12 Voilà, Stéphane est avec nous. Bonjour, rebonjour mon cher Stéphane.
00:32:17 Vous, vous êtes un peu comme Marcel qu'on vient d'entendre, vous dites non, non et non ?
00:32:21 Ouais, je suis tout à fait d'accord avec lui. On doit faire 10 milliards d'économies,
00:32:25 et la même semaine on nous annonce qu'on leur donne 3 milliards. On va où ? On va où ?
00:32:30 On n'a pas les moyens de les aider. On les a suffisamment aidés, on a envoyé tout ce qu'il fallait en armes,
00:32:35 on a reçu énormément de réfugiés ici en France, même moi je les ai aidés, je leur ai fournis des tas de choses.
00:32:43 Donc non, on n'a plus les moyens de suivre. Il y a un moment où malheureusement il faut dire stop,
00:32:48 et surtout pas rentrer en guerre contre la Russie. Moi je ne suis pas d'accord avec votre auditeur juste avant.
00:32:53 Si on a un fou en face de nous, s'il a envie d'appuyer sur le bouton rouge, il va le faire.
00:32:58 On est à portée de tir. Non, on a suffisamment aidé. Et ce n'est pas notre guerre,
00:33:05 on ne sait pas ce qui s'est passé entre eux bien avant dans leur histoire. On ne connaît pas tout.
00:33:12 Je pense que la politique nous cache beaucoup, on ne sait pas ce qui s'est passé,
00:33:15 on ne sait pas pourquoi ils sont rentrés en guerre.
00:33:18 Non, moi j'ai trois gamins, c'est hors de question qu'ils aillent se faire trouver la peau pour un pays qui ne nous apporte rien.
00:33:26 - Bon alors, a priori, ça a été clairement dit et répété, il ne s'agit pas d'envoyer les Français se battre là-bas.
00:33:32 Si jamais il y avait, alors là on en est loin, des troupes au sol déployées, ce seraient des militaires professionnels,
00:33:38 bien évidemment, vous l'avez compris Stéphane.
00:33:40 - Et vous pensez que Poutine va laisser faire comme ça ? Vous ne pensez pas qu'il va attaquer la France si nous on l'attaque ?
00:33:47 - Même si on n'en est que pour défendre l'Ukraine, si on rentre en guerre avec lui,
00:33:53 il est capable de n'importe quoi, il est capable de nous envoyer des troupes ici en France.
00:33:57 - Stéphane, restez avec nous, Lilette est avec nous, ma chère Lilette, bonjour.
00:34:03 - Bonjour Eric.
00:34:04 - Dans quel coin de France êtes-vous ?
00:34:06 - Alors moi j'habite dans une belle région, la Vendée, près des Sables d'Olonne.
00:34:10 - Près des Sables d'Olonne.
00:34:11 - Dites-moi Lilette, c'est la question que je vous pose, vous savez que les parlementaires français vont en débattre cet après-midi,
00:34:17 à partir de 17h, si vous étiez députée française, tiens, députée de la Vendée,
00:34:21 est-ce que vous voteriez pour cette aide de 3 milliards aux Ukrainiens ou pas ?
00:34:27 - Moi je voterais pour l'aide aux Ukrainiens.
00:34:30 - Mais vous avez entendu ce que dit Stéphane à l'instant ?
00:34:33 - Oui, bon, je comprends ses arguments, mais moi je ne suis pas d'accord avec lui,
00:34:38 parce que je pense qu'il faut penser à l'avenir, donc c'est surtout ça le problème,
00:34:42 parce que si on ne fait rien maintenant, déjà même je trouve qu'on a perdu un peu de temps,
00:34:47 si on n'attend pas notre soutien à l'Ukraine, qu'on ne donne pas d'armes,
00:34:51 que nous on ne fait pas d'efforts de guerre chez nous, qu'on ne fabrique pas plus d'armes,
00:34:56 je pense que d'ici quelques mois, si personne ne fait rien,
00:35:00 Poutine, alors il a déjà commencé de toute façon avec ses attaques de cyber...
00:35:05 - Oui, vous avez vu, il commence à déséquilibrer d'autres pays que l'Ukraine,
00:35:10 dans la région on parle de la Moldavie, on parle des pays létons,
00:35:14 hier, avant-hier, donc hier lundi, il y a eu une attaque
00:35:19 qui viendrait d'un groupuscule soudanais pro-russe,
00:35:24 des ministères français, du ministère du Travail, etc.
00:35:29 - Tout à fait, il est en train de déstabiliser la France et les pays de l'Occident,
00:35:35 donc les pays démocratiques, moi je préfère me serrer la ceinture,
00:35:40 comme on dit vulgairement, pour donner plus d'argent à l'Ukraine,
00:35:45 après c'est certain qu'il faut quand même contrôler ce que fait le gouvernement,
00:35:49 et je pense que si on ne fait rien, parce que les Russes,
00:35:55 la population russe, ils n'ont aucune liberté d'expression,
00:36:00 aucune liberté de parole, aucune liberté de circulation,
00:36:03 moi je suis désolée, mes grands-parents ont fait la guerre,
00:36:08 39-45, moi je n'ai pas envie de vivre sur le jour des Russes,
00:36:12 donc si ce n'est pas maintenant qu'on se réveille, je pense que ça risque d'arriver un jour.
00:36:17 - Kamel a fait le 32-10, qu'est-ce que vous avez envie de dire, mon cher Kamel,
00:36:20 à Lilette qui vient de parler aujourd'hui ?
00:36:22 - Eh bien écoutez, moi je vous salue et je salue l'ensemble de ceux qui sont intervenus,
00:36:27 et Lilette en particulier, que j'écoute attentivement,
00:36:30 alors effectivement le problème est posé,
00:36:34 nous sommes tenus d'avoir une attitude à la fois ferme, sérieuse,
00:36:38 mais je ne crois pas que c'est de fournir des armes à l'Ukraine qui va nous servir,
00:36:44 je crois qu'il faudrait regarder déjà ce qui se passe dans notre pays,
00:36:48 aujourd'hui cette souffrance, ces gens, aller donner des sous,
00:36:52 alors qu'on nous demande de nous restreindre, qu'on doit faire des économies de plus de 20 milliards,
00:36:58 on disait 10, augmenter, etc.
00:37:01 Il y a une souffrance véritable dans notre pays, et je crois qu'il faut déjà gérer tout ça.
00:37:07 Aller entrer en conflit avec la Russie en soutien à l'Ukraine,
00:37:12 on pourrait également rentrer dans tous les conflits.
00:37:15 - Vous avez raison, parce qu'on peut intervenir au Proche-Orient,
00:37:19 on peut intervenir avec les outils, il y a quand même eu plusieurs centaines de milliers de morts
00:37:25 dans cette guerre entre le Yémen et l'Arabie Saoudite,
00:37:27 on n'en parle jamais dans les médias, mais si la France s'amuse à regarder un peu partout,
00:37:32 il y a eu des centaines de milliers de morts très récemment entre le Yémen et l'Arabie Saoudite.
00:37:37 - Tout à fait, mais vous savez qu'on a un regard, un beau regard sur ce qui se passe dans le monde,
00:37:43 nous allons être, nous autres Français, nous allons être les dindons de la farce.
00:37:49 Parce que vous voyez bien comment se dessine, et d'ailleurs vous voyez,
00:37:53 on perçoit bien qu'en Europe, nous ne sommes pas unis, on le perçoit bien,
00:37:58 on voit bien qu'il y a des conflits, et nous partons comme ça à tout vent,
00:38:03 on démunit la population française de ce qu'elle peut avoir, de plusieurs milliards,
00:38:09 alors que nous ne pouvons pas. De vouloir être ce que nous ne sommes pas,
00:38:13 et bien ça va nous jouer des tours et on va se retrouver être les dindons de la farce.
00:38:18 On voit bien comment les États-Unis nous considèrent,
00:38:21 qu'un certain nombre d'autres pays nous considèrent, et je crois qu'il faut être vigilant.
00:38:25 Ce n'est pas abandonner, ce n'est pas une très crise,
00:38:29 mais je crois qu'on a suffisamment fait ce que certains de vos auditeurs disaient à l'instant,
00:38:34 on a suffisamment fait pour justement soutenir les peuples qui sont en lutte,
00:38:38 mais l'Ukraine, et il y en a d'autres, et je crois qu'il faut aujourd'hui être vigilant, être attentif.
00:38:43 Merci Kamel pour ce témoignage. Je rappelle que la France est la seule puissance dotée de l'arme nucléaire de l'Union Européenne.
00:38:50 Sur les 27, nous sommes les seuls, et ça nous donne un statut très singulier, très à part, très spécial pour Vladimir Poutine.
00:38:58 A tout de suite, beaucoup d'autres messages, et beaucoup d'autres appels au 3210,
00:39:02 on prendra dans un instant Jérôme et Didier.
00:39:06 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:39:12 Eric Brunet, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:39:17 Ah, nous avons Victor du Standard qui me fait signe. Que se passe-t-il Victor ?
00:39:22 Eh bien, après 14h, on va parler des poids lourds, les méga camions.
00:39:26 Oui, il paraît que ce sont des camions, ce ne sont pas des semi-remorques,
00:39:30 ils pourraient avoir 2, 3 remorques, des convois qui peuvent faire plus de 50 mètres de long,
00:39:36 ce sont des camions gigantesques, et je sais que le Parlement européen devait voter aujourd'hui, dans la journée,
00:39:41 l'autorisation ou pas de ces camions en Europe.
00:39:44 Exactement, et le Parlement européen a voté pour, donc il s'agit bien de camions...
00:39:47 Ah, ça y est là ?
00:39:48 Exactement, donc c'est ça y est, c'est là, c'est pour ça qu'on en parle après 14h,
00:39:53 de ces camions qui peuvent peser jusqu'à 60 tonnes.
00:39:56 Craignez-vous leur arrivée en France ? Quid de la sécurité rotière ?
00:40:00 Nos infrastructures sont-elles adaptées pour les accueillir ?
00:40:03 Et puis, est-ce que c'est écologique ou non ?
00:40:05 Routiers, usagers de la route, nous vous attendons au 3210.
00:40:08 Très intéressant, les méga camions débarquent en France,
00:40:12 ils sont gigantesques paraît-il, mais faut-il les craindre, les redouter ?
00:40:16 Moi, je n'y connais pas grand-chose, qu'en pensez-vous ?
00:40:18 3210, à partir de 14h, pour l'instant, nous revenons à cette question.
00:40:22 Vous étiez député, vous auriez-vous soutenu cette aide de 3 milliards à l'Ukraine ?
00:40:28 On en parle parce que cet après-midi, nos députés votent.
00:40:31 Répondeurs, on a des messages.
00:40:34 J'ai été militaire professionnel pendant 5 ans et demi,
00:40:37 donc j'ai vu pas mal de pays à droite à gauche,
00:40:39 et quand je vois effectivement ce qu'il se passe en Ukraine,
00:40:41 moi je suis désolé, cet après-midi, je vote oui, oui et re-oui.
00:40:45 Très intéressant, Jérôme a fait le 3210, mon cher Jérôme, bonjour.
00:40:50 Bonjour.
00:40:51 Votre argument, que pensez-vous ? Il faut la soutenir l'Ukraine ?
00:40:55 Écoutez, je vous ai appelé parce que oui, il faut soutenir l'Ukraine.
00:40:59 Il faut la soutenir d'un point de vue financier en premier,
00:41:04 en comprenant que tout ce qui concerne après une action avec des êtres humains,
00:41:10 c'est toujours le dernier maillon.
00:41:12 Et j'espère qu'on n'en arrivera pas là.
00:41:14 Les troupes au sol.
00:41:15 Oui, les troupes au sol, mais j'aimerais que les gens quand même se souviennent
00:41:18 que bientôt on va fêter les 80 ans du débarquement,
00:41:21 où il y a des gens qui se sont engagés.
00:41:23 Il y a une autre génération qui s'est engagée,
00:41:26 et la liberté ça veut dire quelque chose.
00:41:28 Oui.
00:41:29 Voilà.
00:41:30 Quand Poutine, et il l'a fait à plusieurs reprises,
00:41:34 et en nommant la France d'ailleurs il l'a fait,
00:41:37 quand Poutine agite la menace nucléaire,
00:41:40 vous n'avez pas peur pour la vie des 67 millions de Français, Jérôme ?
00:41:45 Ça compte but, on est le pays des lumières,
00:41:47 si on n'est pas capable de...
00:41:49 Si on ne peut que s'éteindre devant des hommes comme ça,
00:41:51 on n'a plus rien à faire.
00:41:53 Ça ne sert à rien.
00:41:54 Tous nos philosophes,
00:41:56 tous les grands personnages de notre histoire,
00:41:58 ils n'ont servi à rien.
00:42:00 Donc il faut absolument être présent.
00:42:03 Je pense qu'on va nous regarder de très près dans les mois qui viennent,
00:42:06 ça va être très difficile pour tout le monde,
00:42:08 mais pensez bien qu'en ce moment être ukrainien,
00:42:10 ça doit être très compliqué.
00:42:12 Merci Jérôme de ce témoignage.
00:42:14 On va rester avec nous, Didier a appelé également,
00:42:16 mon cher Didier, bonjour.
00:42:18 Bonjour Didier.
00:42:20 Je vous écoute mon cher Didier.
00:42:21 Vous êtes dans quel coin ?
00:42:23 Allo ?
00:42:24 Oui allo, je vous écoute Didier.
00:42:25 Oui, bonjour, moi je suis de l'Oise,
00:42:27 je suis du côté de Beauvais.
00:42:29 Si vous étiez député cet après-midi, mon cher Didier,
00:42:31 est-ce que vous voteriez pour cette aide supplémentaire
00:42:34 de 3 milliards d'euros à l'Ukraine, ou pas ?
00:42:37 Du tout non, du tout non.
00:42:39 Ah, argument, argument.
00:42:41 Parce que je rejoins ce qu'a dit tout à l'heure Kamel,
00:42:44 c'est vrai qu'aujourd'hui nous la France,
00:42:46 on est limite en récession.
00:42:48 Pour l'an prochain, il nous prévoit
00:42:50 un budget restrictif de 20 milliards d'euros.
00:42:53 Donc voilà, moi je me dis que nous en France,
00:42:57 on s'occupe déjà de la France,
00:42:59 et ensuite s'il reste éventuellement de l'argent,
00:43:02 on peut redistribuer.
00:43:03 Mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.
00:43:05 Donc moi sincèrement, moi ça, ça m'ennuie.
00:43:07 Et voilà quoi.
00:43:08 Donc on voit en fait ce qu'a ça donné en Afrique du Sud.
00:43:11 En Afrique du Sud, on y est allé,
00:43:12 on a donné des millions, voire des milliards.
00:43:15 Et aujourd'hui, on s'est éjecté de l'Afrique.
00:43:19 Donc ils ne veulent plus de nous là-bas.
00:43:21 Donc voilà, ça m'interpelle.
00:43:23 Vous parlez du Mali,
00:43:26 vous parlez de l'Afrique subsaharienne.
00:43:28 Voilà, exactement.
00:43:29 Donc on a donné de l'argent énormément là-bas,
00:43:31 on a mis des troupes françaises là-bas, et ainsi de suite.
00:43:34 Et aujourd'hui, on se fait virer comme des malpropres.
00:43:37 Et au passage, quels sont les militaires qui reviennent ?
00:43:41 Eh bien, ce sont les Russes qui sont très présents en Afrique de l'Ouest.
00:43:45 Exactement.
00:43:46 Donc voilà.
00:43:47 Donc moi franchement, moi aujourd'hui j'ai envie de dire,
00:43:50 voilà, c'est pas de dénigrer, d'être raciste ou quoi que ce soit.
00:43:54 Moi je dis aujourd'hui, la France à la France,
00:43:56 on s'occupe de la France.
00:43:57 Et ensuite, s'il reste des millions,
00:43:59 éventuellement on peut s'occuper des pays à côté de la France.
00:44:02 Bien, merci Didier.
00:44:04 Ça c'est un argument très fréquent, qu'on a beaucoup entendu.
00:44:08 On a besoin de cet argent pour la France.
00:44:11 Elle est donnée 3 milliards aujourd'hui à l'Ukraine.
00:44:13 Ça n'est pas possible.
00:44:15 Voilà un argument.
00:44:16 Et puis après, la position de principe qu'on a beaucoup entendue aussi,
00:44:19 on doit aider l'Ukraine.
00:44:20 Point bas, nous sommes la France.
00:44:22 Voilà, débat très partagé en tout cas.
00:44:24 Il est 13h56, Jean-Alphonse Richard est dans le studio,
00:44:27 il va nous parler du programme de l'heure du crime.
00:44:29 Bonjour Jean.
00:44:30 Bonjour Éric Brunet.
00:44:31 Aujourd'hui dans l'heure du crime, je vous entraîne en Belgique.
00:44:33 C'est pas très loin.
00:44:34 Avec l'affaire incroyable des tueurs du Brabant ou Wallon.
00:44:38 C'est effectivement en Belgique, avec des braqueurs impitoyables.
00:44:41 Vous connaissez cette affaire.
00:44:42 Très mystérieuse, c'est une énigme.
00:44:44 Des attaques de supermarché entre 1982 et 1985.
00:44:49 Ces hommes, 3 hommes, ont tué sans réfléchir,
00:44:52 froidement, 28 personnes.
00:44:54 Ils ont blessé 40 hommes, femmes, enfants.
00:44:57 C'est un mystère qui est vieux maintenant de 35 ans.
00:45:00 On n'a jamais identifié ces 3 personnages.
00:45:03 On sait que parmi eux, il y a un homme très grand, 1m95.
00:45:06 On l'a surnommé "Le Géant".
00:45:08 On va penser que cet homme est mort un peu plus tard.
00:45:11 Ce serait été, on ne le sait pas, un ancien gendarme belge.
00:45:14 Le dossier est sur le point de se refermer.
00:45:16 Dans un an, il y aura vraiment prescription.
00:45:19 Une des toutes dernières pistes, on va l'évoquer aujourd'hui,
00:45:21 elle mène où ça ?
00:45:22 En France, dans le nord, de l'autre côté de la frontière,
00:45:25 avec des hommes identifiés.
00:45:26 Est-ce que ce sont les tueurs du Brabant ou Wallon ?
00:45:29 Ce serait une découverte extraordinaire.
00:45:31 On en parle parce que ces tueurs parlent français sans accent belge.
00:45:34 C'est l'info qu'on a ?
00:45:36 C'est une info. C'est à 14h30, dans l'heure du crime.
00:45:39 Les tueurs du Brabant. Wallon.
00:45:41 Merci beaucoup Jean-Alphonse.
00:45:43 Dans un instant, il faut que nous parlions de ces super méga camions.
00:45:47 Car ils viennent il y a quelques minutes d'être autorisés
00:45:50 sur les routes d'Europe et donc sur les routes de France.
00:45:53 Ce sont des camions gigantesques qui font 60 tonnes en général.
00:45:58 Ce ne sont pas des semi-remorques.
00:46:00 Ce sont des camions qui peuvent avoir une remorque principale
00:46:03 plus deux autres remorques.
00:46:05 Bref, est-ce que c'est bien de voir ça arriver sur nos routes ?
00:46:08 Qu'en pensez-vous ?
00:46:09 30/10, je vous attends à tout de suite.
00:46:11 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:46:15 ou appelez-nous au 32 10.
00:46:17 RTL, il est 14h.
00:46:27 Tout de suite dans les auditeurs en la parole,
00:46:29 le rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:46:31 Bonjour Lisa Marie.
00:46:32 Bonjour Eric.
00:46:33 À la une, une information RTL.
00:46:35 Une affaire de nuisance sonore qui tourne au drame à Argenteuil.
00:46:40 Un homme soupçonné d'avoir abattu un voisin cette nuit
00:46:43 pour tapage nocturne a réussi à tromper la vigilance des forces de l'ordre.
00:46:47 Il est toujours activement recherché depuis ce matin près de Paris.
00:46:51 C'était il y a quelques minutes.
00:46:53 Le Parlement européen a adopté la directive
00:46:56 autorisant donc la circulation des méga camions sur nos routes.
00:47:00 Malgré une opposition assez forte,
00:47:02 les députés européens disent oui,
00:47:04 330 voix pour, 207 voix contre.
00:47:07 Cette directive autorise notamment la circulation dans l'Union Européenne
00:47:11 des méga camions, des camions géants allant jusqu'à 25 mètres de long
00:47:15 et pesant près de 60 tonnes.
00:47:17 L'ambiance s'annonce, elle, électrique au Parlement français.
00:47:21 Ça, c'est cet après-midi à partir de 17h.
00:47:24 Débat à l'Assemblée nationale sur le soutien de la France à l'Ukraine.
00:47:27 Le Rassemblement national et la France insoumise ont annoncé
00:47:30 qu'ils ne voteront pas le soutien à l'Ukraine.
00:47:33 Ce vote est consultatif, symbolique,
00:47:35 mais il aura une portée politique importante.
00:47:37 Et puis un point sur la météo de demain.
00:47:39 Demain, mercredi, le temps va redevenir sec sur toute la France.
00:47:42 Il restera quelques nuages dans le Nord-Est le matin,
00:47:45 puis le soleil s'imposera partout en cours d'après-midi.
00:47:48 13h, 14h30.
00:47:51 Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:47:56 Concernant les méga camions,
00:47:58 c'est certainement uniquement sur le territoire autoroute.
00:48:02 Parce qu'écoutez, nos routes nationales et nos routes secondaires
00:48:05 ne sont pas faites pour supporter la circulation de ces immenses camions.
00:48:10 Donc non, là je dis non, c'est la porte ouverte à tout.
00:48:14 Eh oui, qu'est-ce qui se passe avec ces méga camions ?
00:48:17 On n'en connaît pas grand-chose, on n'en sait pas grand-chose
00:48:20 de ces méga camions qui viennent d'être autorisés
00:48:22 sur les routes d'Europe et donc de France.
00:48:24 On est avec notre correspondant dans l'Est, Yannick Holland.
00:48:27 Bonjour.
00:48:28 Bonjour.
00:48:29 Vous êtes Yannick au Parlement européen, là ?
00:48:31 Exactement, je suis à côté de l'hémicycle
00:48:33 où effectivement ces méga camions viennent d'être validés
00:48:37 par les députés européens.
00:48:39 330 voix pour contre 207.
00:48:41 Qu'est-ce que c'est que ces méga camions ?
00:48:43 Vous en savez davantage que nous, vous,
00:48:45 sur ces méga camions qui viennent d'être autorisés ?
00:48:48 Alors effectivement, l'Europe va fixer de nouvelles normes
00:48:51 pour la taille et le poids des camions
00:48:53 qui sont autorisés en Europe.
00:48:54 Et donc ils auront le droit d'aller jusqu'à 25 mètres de long,
00:48:57 c'est la taille d'un terrain de tennis,
00:48:59 et jusqu'à 60 tonnes.
00:49:00 Jusqu'à présent ce n'était pas autorisé.
00:49:02 Mais l'Europe veut anticiper,
00:49:04 c'est ça qui est un peu paradoxal,
00:49:05 c'est l'arrivée des camions électriques
00:49:07 et des camions à hydrogène dans une dizaine d'années
00:49:09 qui seront plus lourds.
00:49:10 Et donc pour anticiper ces poids de camions un peu plus lourds,
00:49:13 ils ont décidé d'ouvrir dès maintenant
00:49:15 les routes à ces camions qui, pour l'instant,
00:49:17 roulent au diesel et sont extrêmement lourds,
00:49:19 60 tonnes jusqu'à 25 mètres de long.
00:49:22 Ils seront peut-être plus lourds,
00:49:23 mais ils seront surtout plus longs,
00:49:24 plus encombrants sur les routes.
00:49:26 J'imagine que quand on dit qu'on les autorise,
00:49:29 c'est plutôt sur le réseau autoroutier.
00:49:32 Je viens d'écouter le message que nous a laissé
00:49:34 sur le répondeur des auditeurs en la parole, Bernadette,
00:49:36 elle s'inquiétait pour les petites routes.
00:49:38 Je ne sais pas si vous savez quelque chose.
00:49:40 Effectivement, ce sont les États qui pourront fixer des limites.
00:49:43 C'est ce qui existe dans certains États membres
00:49:46 qui testent déjà les mégas camions.
00:49:48 On peut les limiter à certaines portions de route.
00:49:51 On peut imaginer en France, par exemple,
00:49:52 les limiter aux autoroutes,
00:49:54 mais ils vont quand même sacrément abîmer les chaussées
00:49:57 parce qu'avec 60 tonnes, ça ne fait pas le même dégât
00:49:59 qu'un poids lourd de 44 tonnes.
00:50:02 Et donc, effectivement, même sur autoroute,
00:50:04 il faudra sans doute adapter certaines infrastructures,
00:50:07 des aires de repos, qui ne sont pas forcément adaptées
00:50:10 ou des stations-service qui ne sont pas forcément adaptées
00:50:12 pour des camions aussi longs.
00:50:14 Je peux même vous dire qu'en Espagne,
00:50:15 ils testent des camions déjà plus longs
00:50:17 qui font 31 mètres de long.
00:50:19 Certains transports routiers en Espagne testent déjà ça.
00:50:22 Et puis, effectivement, tous les pays européens regardent la France
00:50:24 parce qu'ils aimeraient pouvoir traverser la France.
00:50:26 Les mégas camions sont autorisés en Allemagne,
00:50:28 ils sont autorisés en Belgique,
00:50:29 ils sont autorisés en Espagne.
00:50:31 Et donc, évidemment, le problème, c'est la France
00:50:33 qui ne les laisse pas passer pour l'instant.
00:50:35 Yannick Holland, notre correspondant dans l'Est RTL,
00:50:38 restez avec nous quelques instants, Yannick,
00:50:40 parce que comme vous êtes dans l'Assemblée européenne,
00:50:44 le Parlement européen,
00:50:45 vous savez plus de choses que nous.
00:50:47 Mais il y a tellement d'appels, la 3210,
00:50:49 je vais prendre Romuald.
00:50:51 Tiens, salut, bonjour mon cher Romuald.
00:50:53 - Bonjour Éric Brunet, bonjour.
00:50:55 - Que faites-vous dans la vie ?
00:50:56 - Je suis routier, justement.
00:50:58 - Ça vous parle, vous, ces mégas camions ?
00:51:00 - Oui, j'ai vu un petit peu les articles
00:51:02 et puis je vous ai écoutés.
00:51:03 Bon, les mégas camions, c'est une évolution.
00:51:06 Il y a quelques années en arrière, on était à 38 tonnes.
00:51:09 Maintenant, on est passé à 44 tonnes,
00:51:11 bon, bah, 60 tonnes.
00:51:13 C'est le métier, de toute façon,
00:51:14 il nous manque des chauffeurs.
00:51:15 En France, il manque environ 50 000 chauffeurs
00:51:18 au dernier chiffre qu'on avait.
00:51:20 Donc, si on en emmène plus de marchandises,
00:51:22 il faudra moins de chauffeurs.
00:51:23 Ça va quelque part peut-être palier
00:51:25 au manque de chauffeurs,
00:51:26 vu pour que ça va tout résoudre.
00:51:28 Les points négatifs, par contre,
00:51:30 c'est les infrastructures.
00:51:32 Comme j'ai entendu votre auditeurise dire,
00:51:34 ça va abîmer les routes.
00:51:36 Les ronds-points, déjà, avec un 44 tonnes,
00:51:39 passer un rond-point, c'est pas toujours évident.
00:51:41 Il y en a qui sont très bien faits,
00:51:42 il y en a d'autres qui sont beaucoup moins bien faits que d'autres.
00:51:45 - Donc, aujourd'hui, le maximum autorisé en France,
00:51:47 c'est un 44 tonnes et on va avoir des 60 tonnes
00:51:50 sur nos réseaux routiers.
00:51:52 - Voilà. Il y a les grumiers qui ont des autorisations
00:51:54 un peu particulières,
00:51:55 qui ont le droit de monter un peu plus que 44 tonnes.
00:51:57 Vous savez, c'est ceux qui traversent avec les troncs d'arbres.
00:51:59 - Oui, avec les troncs d'arbres.
00:52:00 - Donc, eux, ils ont des spécialités un peu plus lourdes.
00:52:03 Mais sinon, c'est 44 tonnes.
00:52:05 - Moi, Romuald, en tant qu'automobiliste,
00:52:09 ça me fout un peu la trouille quand je vois ces bahus gigantesques.
00:52:13 - C'est ça. C'est l'autre question qu'on se posait.
00:52:15 C'est que, déjà, les camions ne sont pas très bien vus en France.
00:52:18 On va dire que l'automobiliste, quand il voit un camion,
00:52:20 il va l'être devant lui.
00:52:22 On ne va pas se cacher.
00:52:23 Donc, si vous avez plus gros ou plus lourd,
00:52:26 quelle va être la réaction ?
00:52:28 On ne freine pas avec un 44 tonnes comme on freine avec une voiture.
00:52:31 Avec un 60 tonnes, ça va encore être différent.
00:52:34 Je suppose qu'il faudra quand même une formation particulière pour ça, quand même.
00:52:38 C'est sûr.
00:52:39 - Esteban, merci, Romuald.
00:52:41 C'est très intéressant, ces réflexions, mesdames, messieurs.
00:52:43 On est vraiment dans le concret, là.
00:52:44 Et puis, on est aussi dans l'actualité,
00:52:45 parce que c'est le Parlement européen qui vient de voter ça il y a quelques minutes.
00:52:48 Esteban, bonjour.
00:52:49 - Bonjour.
00:52:50 - Vous êtes pour, content, qu'il y ait ces méga camions sur les routes de France.
00:52:54 On peut aussi dire qu'un méga camion, c'est deux camions.
00:52:57 Donc, je ne sais pas, écologiquement, c'est préférable.
00:53:01 Enfin, ce n'est pas ma position.
00:53:03 Mais j'imagine qu'il y a des gens qui pensent ça, Esteban.
00:53:05 - D'un point de vue écolo, et puis aussi, évidemment, sécuritaire,
00:53:09 comme je disais à votre collègue, au standard.
00:53:10 Moi, je fais beaucoup de routes les week-ends de par mon sport.
00:53:13 J'ai de l'autoroute, j'ai des routes de montagne où je vois aussi des camions.
00:53:17 C'est compliqué, quoi.
00:53:19 Alors oui, il y a des règles et des respects.
00:53:21 Mais, voilà, aujourd'hui, je ne suis pas le seul à constater.
00:53:24 Les camions, on vous doute presque comme des voitures,
00:53:27 quand des fois, vous ne les avez pas dans le coffre.
00:53:28 Parce qu'il faut respecter la vitesse.
00:53:30 Et eux, c'est compliqué de les relancer quand ils sont à basse vitesse.
00:53:33 Je suis d'accord.
00:53:34 Maintenant, vous décuplez ça.
00:53:36 Aïe, aïe, aïe !
00:53:38 - Vous êtes inquiet, vous, Esteban ?
00:53:40 - La curiosité de voir des grosses machines, pourquoi pas ?
00:53:43 Ça peut être sympa.
00:53:44 Mais après, au niveau sécuritaire, oui, effectivement, ça peut être même dangereux.
00:53:48 Parce que si on les généralise,
00:53:51 tant les mettre sur les autoroutes, forcément,
00:53:53 moi, je vois que j'ai des routes de montagne que je prends,
00:53:55 les camions passent dessus,
00:53:56 donc je me dis, tiens, forcément, il va être entendu.
00:53:58 - Et la France, Esteban, le problème de la France,
00:54:01 c'est qu'en réalité, c'est un couloir de passage
00:54:04 pour les semi-remorques, les camions,
00:54:06 qui vont de l'Espagne à l'Allemagne, à la Belgique, aux Pays-Bas.
00:54:09 - Moi, je suis dans le Grand Est,
00:54:11 là où je suis l'axe Nancy-Metz,
00:54:14 des camions m'envoient l'appel.
00:54:15 Il y a un des ponts, d'ailleurs, qui est en train d'être refait,
00:54:17 parce qu'il y a tellement, tellement de passages
00:54:19 que le pont en question n'est pas cassé,
00:54:22 mais il est refait.
00:54:23 Alors maintenant, vous ajoutez ce genre de monstres sur la route,
00:54:26 oui, il va falloir tout refaire à fond,
00:54:28 et je rejoins l'auditeur routier dans le sens pas,
00:54:30 effectivement, il va falloir tout refaire.
00:54:32 - Les infrastructures, non, mais ça, c'est très injuste,
00:54:33 parce qu'on n'a pas le droit de faire payer plus
00:54:35 les camionneurs étrangers que les Français,
00:54:37 mais au fond, en utilisant nos routes
00:54:39 comme un point de passage entre le nord de l'Europe
00:54:43 et le sud de l'Europe,
00:54:44 ils ne sont que de passage,
00:54:46 ils ne consomment pas en France,
00:54:48 et ils détruisent nos routes.
00:54:50 Voilà, on est obligé de faire plus.
00:54:51 - Et moi, je suis vraiment dans un énorme passage,
00:54:53 non-simès, avec les trois pays au-dessus,
00:54:56 l'Alexandre, Belgique et compagnie,
00:54:58 et c'est vrai qu'on en voit beaucoup, et de plus en plus.
00:55:01 Et à un côté, je me suis dit, voilà,
00:55:02 de l'autre côté, en info, on entend que la SNCF
00:55:04 développe beaucoup de chiffres d'affaires,
00:55:05 mais pourquoi ils ne développeraient pas,
00:55:07 sans les mettre à 100% bien sûr,
00:55:09 mais ils pourraient mettre une partie des camions...
00:55:11 - Attendez, il y a Nicolas, notre correspondant RTL,
00:55:14 qui était là au Parlement européen,
00:55:16 on sait sur quelle route ils vont être autorisés,
00:55:18 on ne le sait pas encore, ça c'est aux législations nationales,
00:55:21 de transposer cette règle européenne désormais,
00:55:23 non Yannick ?
00:55:24 - Exactement, exactement, ce sont les différents états membres
00:55:27 qui devront fixer des règles,
00:55:29 et donc effectivement, on peut envisager ça uniquement
00:55:31 à priori sur les plus grandes routes,
00:55:33 mais quand on sort de l'autoroute,
00:55:35 à un moment donné, il faut bien sortir de l'autoroute,
00:55:37 et donc là, il faut imaginer effectivement
00:55:39 des ronds-points qui puissent laisser passer
00:55:41 ces immenses camions,
00:55:43 qui sont beaucoup plus longs,
00:55:44 et qui auront du mal à passer,
00:55:46 mais c'est vrai ce que disent nos auditeurs,
00:55:48 c'est exactement ça, c'est-à-dire que la mesure a été prise
00:55:50 parce qu'on manque de conducteurs routiers en Europe,
00:55:52 et donc c'est une des solutions qui est imaginée
00:55:54 face au manque de conducteurs,
00:55:56 donc on se dit on va mettre des camions plus longs,
00:55:58 et puis par rapport à l'accidentologie,
00:56:00 c'est aussi quelque chose qui est précisé
00:56:02 dans le rapport qui a été présenté tout à l'heure aux députés,
00:56:04 ils estiment, dans les pays où ils sont déjà en place,
00:56:07 ils n'ont pas noté d'augmentation d'accidents
00:56:10 avec ces méga camions,
00:56:12 donc ils se disent, ça doit être jouable partout,
00:56:14 puisqu'on n'a pas noté d'accident,
00:56:16 d'une forte hausse d'accident ailleurs en Europe.
00:56:20 Yannick Holland, correspondant de RTL,
00:56:22 du Parlement Européen,
00:56:24 mesdames, messieurs, vous allez les voir très vite en France,
00:56:26 les super méga camions,
00:56:28 plus gros, plus longs, plus lourds,
00:56:30 restez avec nous, beaucoup d'appels encore,
00:56:32 j'ai l'impression qu'Isabelle n'est pas très favorable,
00:56:35 on écoutera Isabelle dans un instant.
00:56:37 Les auditeurs ont la parole.
00:56:42 Jusqu'à 14h30,
00:56:44 les auditeurs ont la parole,
00:56:46 avec Eric Brunet sur RTL.
00:56:48 Oui, bonjour RTL, Julien, conducteur de train de fret,
00:56:51 moi j'appelle pour intervenir pour l'histoire des super poids lourds,
00:56:54 je trouve ça complètement inutile et idiot.
00:56:58 Les super méga poids lourds,
00:57:01 vous allez bientôt les voir sur vos routes, les amis,
00:57:03 ils sont beaucoup plus longs, beaucoup plus lourds,
00:57:05 beaucoup plus larges, voilà.
00:57:07 Isabelle a fait le 30-10, ma chère Isabelle,
00:57:09 bienvenue. - Bonjour,
00:57:12 moi je suis personnellement contre,
00:57:16 parce que moi j'habite dans une petite ville,
00:57:19 dans une toute petite ville,
00:57:21 et je me dis que les camions ne passeront jamais.
00:57:24 - Oui, parce que les gros camions,
00:57:27 on va vous dire qu'ils sont sur l'autoroute,
00:57:29 oui, mais à un moment donné, il faut bien en sortir sur l'autoroute,
00:57:31 il faut bien aller les livrer,
00:57:33 il faut bien emprunter des rues, des petites routes.
00:57:37 - Nous on a des boulevards et des avenues,
00:57:39 mais quand même, il y a des,
00:57:42 par exemple les gros camions d'action,
00:57:45 ils passent. - Oui.
00:57:47 - Mais des super poids lourds comme les américains,
00:57:50 ça ne passera jamais.
00:57:52 - Oui, c'est vrai que ça, ça pose un vrai problème,
00:57:55 ou alors vraiment ce sont des poids lourds
00:57:57 qui vont d'un point d'autoroute à l'autre,
00:57:59 parce que s'il faut sortir du réseau autoroutier
00:58:02 pour aller livrer même un entrepôt,
00:58:05 il risque d'y avoir parfois,
00:58:07 pas toujours, mais des gros problèmes Isabelle, je suis d'accord avec vous.
00:58:10 - En plus, sans compter que sur les petits,
00:58:12 parce que ok, les gros ronds-points,
00:58:14 ils vont avoir déjà du mal,
00:58:16 en ville,
00:58:18 mais alors sur les petits ronds-points
00:58:20 qui font même pas,
00:58:22 même pas, même pas,
00:58:24 aller de passer, même pas,
00:58:26 de mettre, qui ajustent de la peinture au sol,
00:58:29 - Oui, voilà.
00:58:31 - Et les piétons,
00:58:33 avec le vent, qui vont déplacer et tout ça ?
00:58:36 - 30 mètres de long,
00:58:38 on n'est pas sûr, mais 30 mètres de long,
00:58:40 c'est considérable Isabelle, merci de votre appel.
00:58:42 - Oui, et ça va surtout être très dangereux.
00:58:44 - Oui, c'est très dangereux, dites-vous.
00:58:46 Bon, Yann,
00:58:48 a fait le 3210 mon cher Yann, bonjour !
00:58:51 - Oui, bonjour !
00:58:53 - Que faites-vous dans la vie Yann ?
00:58:55 - Je suis chauffeur routier international.
00:58:57 - Ah, vous n'êtes pas dans votre camion là ?
00:59:00 - Non, je suis arrêté sur un parking,
00:59:02 il n'y a pas de problème.
00:59:04 - Et puisque ces camions sont pour l'instant interdits en France,
00:59:08 est-ce que vous avez déjà vu,
00:59:10 vous qui êtes international,
00:59:12 des super méga camions en Allemagne,
00:59:15 en Belgique, aux Pays-Bas ?
00:59:17 - Alors, en Allemagne, non,
00:59:19 en Belgique, j'en ai dû en voir quelques-uns,
00:59:22 mais aux Pays-Bas, c'est assez courant,
00:59:24 dans Croisilles, de se faire nommer par des super camions.
00:59:27 - Alors racontez-moi,
00:59:29 qu'est-ce que c'est que ces camions ?
00:59:31 Moi, je n'en ai jamais vu.
00:59:33 - Alors, c'est un camion articulé,
00:59:35 qui sont, comment dire,
00:59:37 qui sont, donc vous avez un tracteur moteur,
00:59:40 avec une remorque derrière qui est articulée,
00:59:43 plus un deuxième, un dolly,
00:59:45 qu'on appelle un dolly,
00:59:47 c'est plus ou moins une autre partie de,
00:59:51 comment dire, de véhicule,
00:59:56 et une autre remorque derrière,
00:59:58 et tout s'articule normalement...
01:00:00 - Attendez, vous venez de me décrire un tracteur,
01:00:02 un tracteur plus trois remorques derrière ?
01:00:05 - Oui, en fait, le dolly,
01:00:07 c'est une partie qui accroche
01:00:09 à une deuxième semi-remorque,
01:00:11 comme un tracteur moteur.
01:00:13 Donc, ça fait une semi qui fait 13,50 mètres,
01:00:16 plus une deuxième semi qui fait 13,50 mètres,
01:00:19 et le tracteur devant,
01:00:21 où on peut voir aussi des petits,
01:00:23 donc des petites remorques,
01:00:25 qui font 9 mètres, plus une remorque de 13,50 mètres derrière.
01:00:28 Mais au Pays-Bas, on en voit beaucoup,
01:00:30 après les infrastructures,
01:00:32 qui ne sont pas les mêmes qu'en France,
01:00:34 je suis d'accord avec beaucoup d'auditeurs,
01:00:36 les autoroutes sont éventuellement plus grandes,
01:00:38 sur les petites routes,
01:00:40 j'en ai vu un ou deux,
01:00:42 mais c'est vraiment sur des lignes droites,
01:00:44 et encore, c'est pour faire de l'interdépôt,
01:00:46 donc de base à base,
01:00:48 mais les infrastructures,
01:00:51 même les stations-services,
01:00:53 sont équipées pour,
01:00:55 on peut rentrer très bien avec un camion,
01:00:57 sur un véhicule comme ça.
01:00:59 - Donc une voiture en moyenne, ça fait 4,5 mètres de long,
01:01:01 un camion classique,
01:01:03 un 40 tonnes, ça fait 18,75 mètres ?
01:01:06 - Un camion comme moi,
01:01:08 un camion comme J, il fait 16,50 mètres.
01:01:10 - Et là, on aura des camions de 25 mètres ?
01:01:14 - Voilà, c'est ça.
01:01:16 Et on en voit beaucoup au Pays-Bas.
01:01:18 - Est-ce que ça vous fait peur ou pas ?
01:01:20 - Non, pas du tout. Non.
01:01:22 C'est juste impressionnant quand ça double,
01:01:24 parce que, bon, je respecte les limitations de vitesse,
01:01:26 donc quand il y en a un qui double,
01:01:28 ou quand on en double un, on n'en voit pas la fin,
01:01:30 comme nous, chauffeurs, on n'en voit pas la fin.
01:01:32 C'est vrai que pour les personnes qui n'ont pas l'habitude de les voir,
01:01:34 ça peut être perturbant.
01:01:36 Mais ça, non, non, ça...
01:01:38 Je ne vois pas l'inconvénient d'en avoir en France.
01:01:41 Au contraire.
01:01:43 Quand on voit le nombre de véhicules qui traversent la France,
01:01:45 moi, je suis de l'Est de la France,
01:01:47 comme l'auditeur,
01:01:49 on fait souvent la route Nancy-Luxembourg,
01:01:53 c'est énormément de camions, énormément de camions.
01:01:55 Donc, il faut en avoir un peu moins.
01:01:57 C'est bien aussi, mais bon...
01:01:59 - Merci. Merci, mon cher Yann.
01:02:01 Il ne faut pas avoir peur des méga-camions,
01:02:04 nous dites-vous,
01:02:06 même si c'est très impressionnant quand on se fait doubler.
01:02:08 Olivier, FL3210 également.
01:02:10 Bonjour, mon cher Olivier.
01:02:12 - Oui, bonjour.
01:02:14 Moi, je fais souvent des voyages en Hollande.
01:02:16 Alors, pour vous expliquer, c'est un porteur,
01:02:18 donc c'est un camion unique.
01:02:20 Voilà, un petit porteur.
01:02:22 Derrière, le dolly qui vous parle,
01:02:24 c'est simplement 4 roues
01:02:26 qui vont se mettre sous la fenêtre de la remorque
01:02:29 pour l'accrocher, et ensuite, vous tirez la remorque.
01:02:31 Voilà.
01:02:32 La plupart du temps en Hollande,
01:02:34 ils sont sur les grands axes,
01:02:36 tout ce qui peut être autoroute,
01:02:38 faire du dépôt-dépôt,
01:02:40 mais je rassure les auditeurs,
01:02:42 ils ne vont pas les trouver dans les villages,
01:02:44 parce que ça ne peut pas passer.
01:02:46 Donc, ils ont une unité sur les grands axes
01:02:48 pour faire du dépôt-dépôt,
01:02:50 et puis, ils vont pouvoir détenir la remorque.
01:02:52 - Et vous, vous avez le droit de conduire ça ?
01:02:54 - Oui, moi, je...
01:02:56 Alors, je sais qu'en Hollande,
01:02:58 ils passent une formation supplémentaire
01:03:00 pour les gens qui ont le superbourg.
01:03:02 - Bien.
01:03:04 OK, mon cher Olivier, merci.
01:03:06 On a appris beaucoup de choses
01:03:08 avec nos amis routiers,
01:03:10 avec également notre correspondant
01:03:12 qui était sur place au Parlement européen,
01:03:14 Yannick Holland,
01:03:16 et avec tous vos appels au 3210,
01:03:18 c'est une mission très enrichissante,
01:03:20 et vous allez donc voir ces super méga camions
01:03:22 débarquer sur vos routes dans pas longtemps,
01:03:24 les amis. Voilà, c'est comme ça.
01:03:26 Que va-t-il se passer dans les prochaines secondes ?
01:03:28 - Eh bien, nous partons à l'étranger,
01:03:30 c'est le moment de deviner la destination
01:03:32 de notre auditeur. Du bout du monde,
01:03:34 un indice sonore pour trouver.
01:03:36 (musique)
01:03:38 - C'est dans un pays arabe.
01:03:40 - Bien sûr, mais je n'ai pas fini.
01:03:42 - Nous partons dans une monarchie,
01:03:44 et dans la ville où se trouve cet auditeur,
01:03:46 on peut visiter le jardin Majorelle.
01:03:48 - Ah, c'est joli !
01:03:50 - Oh là là !
01:03:52 - Facile, c'est l'Uruguay !
01:03:54 - Si vous trouvez, vous nous écrivez sur l'application RTL
01:03:56 pour tenter de gagner un guide du routard
01:03:58 de cette destination. - Pendant que vous votez,
01:04:00 j'accueille Cyprien Sini qui vient de nous parler d'RTL.
01:04:02 - Absolument. 18h15 ce soir,
01:04:04 Ukraine, avec le candidat aux européennes
01:04:06 de la gauche, Raphaël Glucksmann.
01:04:08 A 18h40, c'est Philippe Cabrivière,
01:04:10 notre ami qui viendra témoigner des cancers pédiatriques.
01:04:12 Lui qui parraine l'association
01:04:14 Léo, qui accompagne les familles. Et puis à 19h10,
01:04:16 une star internationale.
01:04:18 - Sunrise, sunrise.
01:04:20 - Vous l'avez ou pas ?
01:04:22 - Nora Jones. - Bien sûr, Lisa Marie là !
01:04:24 L'immense Nora Jones qui nous rejoindra.
01:04:26 Et puis enfin, on n'oublie pas le grand
01:04:28 quiz de RTL. Bonsoir, un magnifique séjour
01:04:30 à gagner pour vous inscrire. Vous envoyez
01:04:32 "bonsoir" au 64 900 ou vous appelez
01:04:34 au standard le 32 10 et vous vous signez le standardiste.
01:04:36 - A tout de suite, merci Cyprien.
01:04:38 - 13h14h30,
01:04:40 les auditeurs ont la parole
01:04:42 avec Éric Brunet sur RTL.
01:04:44 Jusqu'à 14h30,
01:04:48 les auditeurs ont la parole
01:04:50 avec Éric Brunet sur RTL.
01:04:52 - Avons-nous un gagnant, Victor ?
01:04:54 - Une gagnante, c'est
01:04:56 Aurore Aploarnel en Bretagne
01:04:58 qui remporte le guide du Broutard du Maroc.
01:05:00 - Et nous partons donc au Maroc.
01:05:02 - L'auditeur du
01:05:04 bout du monde.
01:05:06 - Franco est donc à Marrakech.
01:05:08 Bonjour mon cher Franco.
01:05:10 - Bonjour mon cher Éric.
01:05:12 Comment ça va ? - Ça va et vous ?
01:05:14 - Bah à ma foi ça va.
01:05:16 On a pire. - Racontez-nous ce que vous voyez
01:05:18 quand vous mettez la tête par la fenêtre.
01:05:20 - Alors ce que je vois,
01:05:22 je vois plein de palmiers autour de moi,
01:05:24 je vois une belle piscine, je vois une belle palmerie
01:05:26 et j'ai surtout 25° au compteur.
01:05:28 - Et le ciel, lui, il n'est ni vert,
01:05:30 ni jaune, ni rouge, il est bleu.
01:05:32 - Alors là, franchement le ciel, il n'est pas
01:05:34 vraiment bleu, il est un petit peu couvert parce que c'est vrai
01:05:36 qu'on a eu un petit peu de vent cette nuit, donc
01:05:38 il est un peu couvert. Mais bon, on a quand même
01:05:40 des températures très agréables pour
01:05:42 un mois de mars, comme un mois de février
01:05:44 qu'on a pu avoir, on a des températures qui sont assez grimpantes.
01:05:46 Donc c'est quand même très agréable
01:05:48 Marrakech. On ne va pas se plaindre sur Marrakech.
01:05:50 - Non, on ne va pas se plaindre sur Marrakech.
01:05:52 - Et on vous en vient un petit peu là, Franco.
01:05:54 - Ah ça je sais vous me demandez.
01:05:56 - Est-ce que vous avez déjeuné déjà ?
01:05:58 - Oui, oui, oui, j'ai mangé.
01:06:00 On a un décalage d'une heure.
01:06:02 En fait, chez nous, il est 13h25.
01:06:04 - Et qu'est-ce que vous avez mangé ?
01:06:06 Tiens, qu'est-ce que vous avez
01:06:08 mangé à midi, Franco ?
01:06:10 - Je vais vous faire rêver, mon chéri,
01:06:12 j'ai mangé un bon tagine de poulet au citron confit.
01:06:14 - Ouf !
01:06:16 - Nous on a faim, vous savez, Franco, on n'a toujours pas déjeuné, nous.
01:06:18 - Inacceptable. Bon, qu'est-ce que vous faites
01:06:20 alors, Franco, à Marrakech ? D'abord, vous avez grandi
01:06:22 en France, vous êtes de quel coin de France ?
01:06:24 - Alors, je suis originaire, mes parents,
01:06:26 ma mère est originaire de la Corse,
01:06:28 sinon j'habite dans le sud de la France.
01:06:30 - Vous habitez dans le sud de la France, mais alors,
01:06:32 vous êtes souvent à Marrakech pour votre travail,
01:06:34 vous y vivez une partie de l'année ?
01:06:36 - Une partie de l'année, en fait,
01:06:38 bon, je vais vous le dire directement,
01:06:40 en direct live, en fait, j'ai de la chance,
01:06:42 sur Marrakech, j'ai créé en 2018
01:06:44 un des premiers groupes Facebook, le plus important
01:06:46 aujourd'hui qui est sur Marrakech,
01:06:48 qui s'appelle "Les morts du Marrakech",
01:06:50 qui regroupe en fait une communauté à peu près de 35 000 membres.
01:06:52 - De passionnés de Marrakech.
01:06:54 - Voilà, en fait, ça permet de faire découvrir,
01:06:56 en fait, dans le monde entier, surtout en Europe,
01:06:58 la ville de Marrakech, avec pas mal d'informations
01:07:00 sur ce groupe-là, qui est aujourd'hui
01:07:02 le groupe numéro un sur la ville de Marrakech,
01:07:04 et on a créé une agence,
01:07:06 l'agence des morts du Marrakech,
01:07:08 qui propose pas mal de choses,
01:07:10 qui propose pas mal de choses, en fait, aux gens
01:07:12 qui viennent en vacances, dont une activité
01:07:14 qui est phare, qui est la montgolfière,
01:07:16 parce que la montgolfière, sous Marrakech, est très présente, avec le lever du soleil.
01:07:18 C'est vraiment classe, je peux vous assurer,
01:07:20 mon cher Eric, si un jour vous venez à Marrakech,
01:07:22 ça me fera un plaisir pour moi,
01:07:24 avec, je crois que c'est Lisa Marais qui est à côté de vous,
01:07:26 de vous inviter,
01:07:28 et de vous convier dans cette montgolfière,
01:07:30 avec ce beau lever de soleil.
01:07:32 - Ah bah je dis pas non, moi. - Vous êtes sublime,
01:07:34 de voir effectivement l'atlas,
01:07:36 l'immensité autour de Marrakech.
01:07:38 - Et vous proposez, Franco, des activités différentes
01:07:40 de celles qu'on connaît,
01:07:42 j'allais dire, la place Djemaa Efna,
01:07:44 le jardin Marjorel, c'était d'ailleurs un indice,
01:07:46 tout à l'heure, pour remporter un guide du routard.
01:07:48 - Tout à fait, tout à fait. Nous, on est,
01:07:50 alors je me suis spécialisé, donc comme je vous ai expliqué,
01:07:52 on a une agence française, donc qui est basée au Maroc,
01:07:54 évidemment, qui est sur une entreprise marocaine,
01:07:56 mais c'est une agence française, où on propose des activités,
01:07:58 des excursions privées,
01:08:00 ça veut dire qu'on est loin des sentiers
01:08:02 où on monte dans un bus
01:08:04 à 50 à l'intérieur. Nous, notre activité
01:08:06 primaire, en fait, c'est de satisfaire
01:08:08 complètement le client qui vient en vacances
01:08:10 sur Marrakech, et lui faire découvrir
01:08:12 la vraie ville de Marrakech, la vraie,
01:08:14 ce qu'il y a autour du Maroc, parce qu'il n'y a pas que Marrakech
01:08:16 au Maroc, évidemment, il y a plein d'autres villes
01:08:18 qui sont autour, lui faire découvrir des vraies
01:08:20 activités, les emmener dans le désert d'Agafé,
01:08:22 passer des nuits dans les camps d'Agafé,
01:08:24 faire des soirées berbères dans le camp d'Agafé,
01:08:26 tout ça, on a un système privatisé, en fait,
01:08:28 on privatise ces balades-là, on leur offre
01:08:30 en fait un service bien présent
01:08:32 à nos amis touristes qui viennent sur la ville de Marrakech,
01:08:34 en sachant que Marrakech fait partie
01:08:36 du top 10 des destinations les plus
01:08:38 importantes... - Ah oui, pour les Français ?
01:08:40 - Voilà. - Hum.
01:08:42 - C'est très important, le système de touristique
01:08:44 est énorme ici, et donc, en fait,
01:08:46 on fait rêver les gens, je suis comme vous, vous partez au bout du monde
01:08:48 avec des auditeurs, et ben moi, je récupère
01:08:50 des auditeurs, je les fais rêver sur la ville de Marrakech...
01:08:52 - Merci ! - Ça donne envie, Franco !
01:08:54 - Merci, Franco, il y croit à son projet, c'est formidable
01:08:56 d'avoir récommunautarisé
01:08:58 35 000 fanatiques de Marrakech.
01:09:00 Merci beaucoup,
01:09:02 mon cher Franco, et nous embrassons tous
01:09:04 les auditeurs
01:09:06 franco-marocains ou marocains qui sont à l'écoute
01:09:08 d'RTL, on s'en souvient au moment du tremblement
01:09:10 de terre de Marrakech... - Cet été, oui.
01:09:12 - Ils étaient très nombreux
01:09:14 au Maroc à écouter RTL,
01:09:16 nous les embrassons, et nous leur souhaitons
01:09:18 même un bon Ramadan,
01:09:20 car ça a commencé hier, je ne dis pas de bêtises,
01:09:22 hier, c'est bien. - Hier, c'est bien ça.
01:09:24 - Jean-Alphonse Richard, bonjour. - Oui, Harry, bonjour.
01:09:26 On va en Belgique, nous, de notre côté,
01:09:28 dans l'heure du crime, avec les tueurs fous du
01:09:30 Brabant-Oualon, 28 morts entre
01:09:32 82 et 85. - 28 morts, on en avait
01:09:34 beaucoup parlé. - Ah oui, et c'est
01:09:36 un mystère, un mystère total. A tout de suite.
01:09:38 - On vous écoute tout de suite, merci Lisa Marie.
01:09:40 - A demain. - Et à demain.
01:09:42 - RTL.
01:09:44 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:09:46 - Le journal inattendu sur RTL.
01:09:48 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une
01:09:50 heure en direct sur RTL à 12h30
01:09:52 pour le journal inattendu. Les informations
01:09:54 du jour avec les reportages éclairants
01:09:56 de la rédaction, et un invité qui nous
01:09:58 livre son regard sur l'actualité.
01:10:00 Le journal inattendu, c'est tous les samedis,
01:10:02 en direct à 12h30 sur RTL.
01:10:04 - Vous avez manqué une émission ? Retrouvez-la
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