Regardez Les auditeurs ont la parole du 12 septembre 2023 avec Eric Brunet.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:10 Dans un instant c'est le rappel des titres avec Céline Landreau mais vous savez on va parler de cette
00:00:15 jeune femme atteinte par un tir d'armes à feu de Kalachnikov à son domicile.
00:00:19 Elle est décédée des suites de ses blessures et vous êtes très nombreux à appeler au 3210 sur RTL.
00:00:26 Alain est avec nous. Bonjour Alain. Oui bonjour monsieur Brunet. Vous allez réagir à cette actualité dans un instant.
00:00:32 Oui complètement parce que là c'est
00:00:34 le commerce le plus juteux en France et
00:00:37 ces gens là et je pense que notre gouvernement ferme les yeux parce que ça ramène de l'argent.
00:00:41 Très bien nous parlerons de Marseille et plus généralement de cette
00:00:45 grande délinquance qui utilise des Kalachnikov dans ce doux pays de France mesdames messieurs. Tout de suite
00:00:52 c'est le rappel des titres avec Céline Landreau. Et vous en parliez à l'instant la jeune femme de 24 ans touchée chez elle dimanche soir à
00:00:59 Marseille par une rafale de Kalachnikov
00:01:01 n'a pas survécu à ses blessures. Elle est décédée victime collatérale donc du trafic de drogue.
00:01:06 Elle avait été atteinte à la tête alors qu'elle était dans sa chambre au troisième étage d'un immeuble du dixième arrondissement.
00:01:12 Drame absolu a réagi ce matin Gérald Darmanin le ministre de l'intérieur qui était à Marseille
00:01:19 aujourd'hui. Au Maroc près de 2 900 morts désormais après le
00:01:24 séisme qui a frappé le pays il y a plus de trois jours un bilan toujours
00:01:28 provisoire. La Croix-Rouge lance aujourd'hui un appel de fonds d'environ 100 millions d'euros pour soutenir
00:01:33 les opérations de secours sur place. Et puis un mot de sport.
00:01:37 Allemagne, France c'est du football et ce sera ce soir en amicale ce sera évidemment à vivre sur RTL, RTL Foot
00:01:43 dès 20h45 et puis on connaîtra aussi cet après-midi la composition du 15 de France qui affrontera l'Uruguay jeudi
00:01:51 deuxième match de Coupe du monde pour nos bleus. La météo avance avec vous Caroline Chimot
00:01:58 pour un après-midi un peu plus humide que ce que l'on a connu ces derniers jours. Et oui des averses orageuses
00:02:02 bien denses sont en cours actuellement de l'île de France à la région d'Auxerre ou en Touraine. Des averses également
00:02:08 concerneront la Lorraine, l'Aquitaine mais aussi la région Midi-Pyrénées où c'est bien électrique actuellement. Plus l'après-midi
00:02:13 avance, plus ces averses orageuses se renforcent. Soyez donc vigilants.
00:02:17 Resteront au sec les régions près des côtes de la Manche ou le pourtour méditerranéen.
00:02:21 Ailleurs les belles éclaircies alternent avec les averses et les températures baissent enfin.
00:02:25 Elles sont comprises entre 20 et 25 degrés sur le quart nord-ouest, entre 25 et 30 sur le quart nord-est
00:02:30 et entre 23 et 28 dans la moitié sud avec quelques pointes à 30 degrés notamment en vallée du Rhône.
00:02:35 Et demain Caroline ce sera aussi humide ? Une journée sensiblement la même qu'aujourd'hui, placée sous le signe des orages et des pluies
00:02:42 prévues quasi partout. Seules les Alpes, la région Paca et la Corse seront épargnées. Merci beaucoup Caroline Chimot.
00:02:48 Merci Caroline pour cette météo. Merci Céline. On vous retrouve bien évidemment sur RTL demain à
00:02:54 dès midi. Merci beaucoup. A demain.
00:02:56 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:03:01 Quelle joie de vous retrouver comme tous les jours à partir de 13h pour les auditeurs ont la parole.
00:03:05 Bonjour Lisa Marie. Bonjour Eric. Bonjour à tous. Alain est avec nous. Il a appelé au 3210, beaucoup d'appels au 3210 autour de
00:03:13 cette femme tuée à Marseille. Beaucoup de réactions mais d'abord comme tous les jours le répondeur. Et oui sur notre
00:03:20 répondeur disponible gratuitement sur l'application RTL, encore de nombreuses réactions suite au séisme au Maroc.
00:03:27 D'abord un message de Ouda. Ouda c'est une auditrice qui habite au Maroc, qui nous a appelé hier, souvenez-vous Eric, et elle a tenu à
00:03:34 nous informer de ce qui s'était passé après son appel et à réagir aussi à tout ce qui se dit.
00:03:39 Vraiment il faut absolument
00:03:42 arrêter les polémiques autour de l'aide proposée par la France au Maroc. Ici il y a déjà beaucoup de bénévoles là.
00:03:49 Et nous avons les machines pour faire les recherches.
00:03:53 Ce qui manque pour le moment c'est vraiment les produits de première nécessité pour les gens sans avarice. Pour le moment on a besoin
00:04:00 de lait, de couches pour les enfants et bien sûr à boire et à manger pour tous les sans-avarice.
00:04:07 Après, incha'Allah, il viendra le temps de reconstruction.
00:04:11 Voilà un message de Ouda, auditrice au Maroc, qui nous avait donc appelé au 3210 hier. D'ailleurs au passage on découvre que nous sommes très
00:04:19 écoutés au Maroc. Oui absolument. Et concernant les appels aux dons, Pierre a une proposition à nous faire.
00:04:26 Je me demandais si on pouvait peut-être, sans passer par la loi, inciter les milliardaires à verser
00:04:33 0,1 voire 1 voire 2 % de leur maigre fortune à chaque événement catastrophique.
00:04:42 Cela m'inciterait à donner davantage que mes maigres 10 ou 20 euros.
00:04:48 Et puis quant à Jean-Loup, il comprend qu'on aide le Maroc bien sûr, mais selon lui il ne faut pas oublier les sinistrés français.
00:04:55 C'est normal d'aider les pays ayant des catastrophes naturelles, mais il faudrait déjà aider ses propres populations
00:05:01 comme la région des Pays de Loire qui attend des finances pour reconstruire le peu de dégâts faits par un tremblement de terre cette année.
00:05:07 Et un dernier message, il s'adresse à vous Eric, et on en a reçu plusieurs. C'est au sujet du président Macron ou plutôt
00:05:14 de la façon dont vous avez appelé à l'antenne. Ecoutez, c'est Patrice qui nous a laissé un message.
00:05:19 Monsieur Brunet, vous avez le droit de ne pas partager la politique du président de la République,
00:05:24 mais ayez au moins le respect de la fonction. Plutôt que Macron, dite le président ou monsieur Macron, ce sera plus élégant.
00:05:31 Allez Brunet, bonne chance pour l'émission.
00:05:33 Message reçu. Je vous promets de faire attention. Je n'ai rien d'obsessionnel contre le président Macron.
00:05:41 Rien, mais effectivement, j'ai un petit tic de langage. J'ai tendance à dire Macron. Je dirais désormais, enfin je vais m'efforcer désormais de dire
00:05:50 le président de la République ou Emmanuel Macron. Très bien, vous avez raison. Soyons courtois et polis.
00:05:55 Bon les amis, il est 13h07, ça serait bien qu'on parle de ce qui s'est passé à Marseille. Cette histoire est absolument incroyable
00:06:04 puisqu'on parle d'une femme qui était chez elle au troisième étage dans le quartier de Saintis.
00:06:11 Et cette femme, alors qu'elle est chez elle, tranquillement, eh bien,
00:06:15 Sokaina, elle est atteinte par une balle de Kalachnikov
00:06:20 dans la tête. Voilà, elle était enceinte, elle avait 24 ans et elle a succombé finalement à ses blessures. Elle était en morse rébrale.
00:06:29 Et là, elle est morte, elle est décédée et vous êtes nombreux à réagir. Je commence sans plus attendre avec Alain.
00:06:36 Rebonjour Alain. - Oui, rebonjour M. Brunet.
00:06:38 - Commentaire Alain.
00:06:41 - Commentaire, je vais dire M. Macron, parce que j'ai pas le droit de dire Macron non plus.
00:06:44 M. Macron, notre président, très cher président, a voulu une France multiculturelle. La culture, elle est là dans nos rues.
00:06:51 Moi, j'ai jamais vu autant de délinquance. Vous savez, moi j'habitais la Bôle, Guérande, la Turballe, avant d'habiter Saint-Nazaire.
00:06:57 Eh bien, à Saint-Nazaire, je vais vous dire, j'ai jamais voté de ma vie, je vais voter.
00:07:00 Moi, mes enfants se font agresser. On tire à Saint-Nazaire. Moi, toute la nuit, j'ai l'impression d'être à Chicago ici. J'entends les
00:07:06 "tududu, tududu, ouin ouin ouin", la police partout. Et ça ne fait que ça. On est dans un monde d'insécurité.
00:07:14 - Vous êtes en train de me dire que vous n'avez jamais voté de votre vie et je pressens que vous allez voter pour le Rassemblement National.
00:07:21 C'est ça l'idée ? - Ah, je vous dis... Non, pourquoi ? Pourquoi le Rassemblement National ? Non.
00:07:25 - Vous parlez de délinquance, d'immigration, de France plurielle ?
00:07:29 - La délinquance, moi je suis désolé. Quand je vois ce qui se passe en France, moi j'ai 63 ans, j'ai connu des bonnes années.
00:07:37 Mais vraiment des années extraordinaires. Là, depuis 15 ans, 20 ans, avec un gouvernement laxisme, la pire des conneries qu'on ait faites,
00:07:45 moi je suis désolé, c'est d'arrêter le service militaire. Moi, je mettrais tous ces merdeux là, avec le cul d'un bigueur en eau,
00:07:51 aller travailler, apprendre, travailler, apprendre. Quand vous gagnez, je ne sais pas combien ça peut gagner,
00:07:56 quelqu'un qui siffle dès qu'il voit la gendarmerie, parce que pour tous ces trafiquants là, il gagne plus que moi.
00:08:04 - Qu'un salarié, même qu'un salarié aisé, vous avez raison. Les guetteurs pour les trafics de drogue, vous les citez.
00:08:11 - Alors pourquoi ? Pourquoi ? Ils iraient s'emmerder. Les allocations familiales, les "vas-y que je te" et tout.
00:08:17 Hier, j'étais à Géant, près de chez moi. Il y a un mec qui vient vers moi, qui me dit "le fromage blanc", je ne vous explique pas,
00:08:25 "le fromage blanc blanco, viens voir", il me dit "c'est la guerre". Comme ça qu'ils nous parlent. Mais qu'est-ce qu'on en a marre ?
00:08:30 Moi j'en ai marre, je me fais agresser.
00:08:32 - Alain, le sujet, c'est que tout le monde a réfléchi à la situation de Marseille, avec, souvenez-vous, le président de la République
00:08:39 et les ministres qui sont allés s'installer quelques temps à Marseille. Des milliards ont été posés sur la table,
00:08:45 beaucoup d'argent public pour Marseille. Je ne parle pas que de Marseille.
00:08:49 Maintenant, quelles sont les solutions par rapport à ce que vous dites ?
00:08:52 Alors il y a une parlementaire, il y a quelques années, Mme Galli, dans les Bouches de Rhône, qui a dit "il faut que l'armée intervienne".
00:09:00 Mais l'armée, elle est nulle dans ses opérations de maintien de l'ordre. L'armée, elle est formée pour faire la guerre.
00:09:06 - Monsieur Brunet... - Elle est formée pour faire des missions de police.
00:09:09 - Monsieur Brunet, Kalachnikov, c'est quoi Kalachnikov ? C'est la guerre, non ?
00:09:14 - Oui, oui, c'est la guerre. - Je suis désolé. Qu'ils aillent s'entraîner, notre légion étrangère, ils viennent un peu sur le continent.
00:09:20 Moi je suis prêt à les recevoir chez moi au restaurant aux traiteurs. Moi j'ai nourri, mais j'en ai marre.
00:09:24 Moi j'ai mon fils qui s'est fait agresser l'autre jour. Il s'est fait agresser, il a eu le temps de prendre des photos.
00:09:29 J'étais à la gendarmerie, il a 17 ans, j'étais à la gendarmerie, vous savez ce qu'on me dit ?
00:09:33 "Oh là là, messieurs, messieurs", il m'a dit. "Ils vont sortir dans deux jours et votre fils, il va en manger plein la tronche."
00:09:37 Vous trouvez ça normal ? On a peur. Moi j'ai pas peur, j'en ai plus rien à foutre. C'est pour mes enfants que j'ai peur.
00:09:43 Moi j'ai peur pour la génération qui vient, parce que toutes ces tracailles, j'ai pas peur de dire ces tracailles,
00:09:48 que je vois tous les jours, qui vous regardent bizarrement l'autre jour, trois mecs appuyés contre un mur en train de cracher sur mon camion.
00:09:54 Mais qu'est-ce que je fais ? Je me tais parce qu'ils sont barraqués. Bah vous verriez, ça va dans les salles de muscu.
00:09:58 Moi j'ai pas le temps, je travaille. Qu'est-ce qu'on fait, monsieur Brunet ? On s'écrase ? On n'est plus dans notre France à nous.
00:10:04 On est envahis par tous ces gens-là. Vous n'avez pas le droit de dire plus ?
00:10:08 Non mais c'est pas ça, je vous écoute et j'ai envie de vous amener vers la modération et le discernement,
00:10:15 parce que je n'aime pas que vous soyez en colère comme ça. Mais en même temps, c'est vrai que cette montée de l'insécurité, de la violence,
00:10:22 je la vis. Tous les gens qui nous écoutent, y compris les gens qui sont dans les zones rurales, très rurales, voire même retirées, vivent ça.
00:10:32 C'est une problématique générale, la montée de l'insécurité. Alain, moi j'ai un copain à moi, il y a quelques jours, je vous assure que c'est vrai,
00:10:41 c'est incroyable mais c'est vrai, qui a été enlevé. Il se promène dans la rue, il a été enlevé et il a été séquestré 4 heures.
00:10:48 Ils lui ont pris sa carte bleue et ils l'ont frappé. Ils lui ont dit "on connaît ton nom, on sait où tu habites, ta mère aussi".
00:10:55 Il marchait dans son quartier, un quartier populaire de la banlieue parisienne. Ils l'ont rendu à la liberté après 4 heures.
00:11:03 Ils lui ont dit "tu peux porter plainte mais on te déconseille vraiment de le faire car si tu le fais, on te tuera".
00:11:09 Ce type est journaliste, je le connais depuis des années. Il n'est pas très connu mais c'est un journaliste de presse écrite.
00:11:14 Ce type-là, il n'a pas porté plainte tellement il a eu peur, alors que c'est plutôt indur. Il a mis son appartement en vente et il a été s'installer
00:11:23 dans un petit quartier un peu plus bourgeois à Paris et il vit dans la terreur. C'est terrible ce qui est arrivé.
00:11:29 Je n'arrive pas à m'en remettre moi-même Alain. Mais c'est vrai qu'il y a des histoires incroyables qui surviennent dans notre pays.
00:11:36 Ces histoires de Kalachnikov, finalement Alain, on s'y est habitué. J'ai l'impression qu'on s'y est habitué.
00:11:42 Restez avec nous parce que Damien, le réalisateur de l'émission "Derrière la vitre" du studio RTL, me dit que c'est la petite minute de réclame.
00:11:50 Je le trouve avec vous Alain et beaucoup d'appels au 3210. On prendra Louis et Edi qui nous appellent à tout de suite.
00:11:57 Vous êtes nombreux à appeler au 321 0. Oui, Lisa Marie, vous levez le bras pour prendre la parole.
00:12:14 Je vais aller à l'école. Je voudrais rappeler un petit peu les faits pour ceux qui nous rejoignent maintenant.
00:12:20 On parle de Marseille, de cette jeune femme de 24 ans, Sokhaina, qui a été atteinte dans la nuit de dimanche soir par un tir de Kalachnikov
00:12:30 alors qu'elle était chez elle, dans l'appartement de sa mère, au troisième étage de la cité Sintis, dans le dixième arrondissement.
00:12:37 Elle est décédée, on l'a appris ce matin. Elle était enceinte. On attend vos réactions au 321 0. Je vous rappelle que c'est 50 centimes la minute.
00:12:49 Je vous propose d'écouter Gérald Darmanin qui a réagi ce matin.
00:12:53 D'abord, je veux évidemment dire que la mort de cette jeune fille nous touche toutes et tous.
00:12:58 Touche les Marseillais, bien évidemment, touche la famille pour qui je veux bien m'adresser.
00:13:01 Mes condoléances, c'est plus à trister, mais elle nous touche toutes et tous.
00:13:05 Incontestablement, manifestement, il s'agit d'une victime collatérale de règlement de compte ou de reconquête ou de conquête de point de vue dans un quartier qui n'est pas le plus criminogène de la ville.
00:13:18 Oui, intéressant. J'ai le sentiment qu'on soit de gauche, de droite, de nulle part ou d'ailleurs, on trouve que sur la question de l'insécurité, la vie vraiment se détériore en France.
00:13:34 Là, on parle de narco-banditisme ou narco-micide. Je voudrais rappeler un chiffre à Marseille.
00:13:39 Depuis le début de l'année 2023, il y a eu 44 morts et 110 blessés sur ce narco-banditisme, donc des morts liées au trafic de stupéfiants.
00:13:50 Alain qui est à Saint-Nazaire, qui est assez en colère, mais une colère assez maîtrisée, assez froide, assez profonde, reste avec nous, bien sûr.
00:13:58 On va prendre Louis. Louis, je crois qu'il est dans la région de Tours. Bonjour, Louis.
00:14:03 Exactement. Bonjour, Éric.
00:14:05 Vous partagez le témoignage d'Alain qui était en colère et qui dit que l'insécurité monte ?
00:14:09 Complètement. Je dois avoir peut-être l'âge des enfants d'Alain. J'imagine que j'ai 30 ans. Ou peut-être pas loin.
00:14:15 Et oui, je le partage à 100%. Lui, il allait s'installer à Saint-Nazaire où il déplore une situation terrible.
00:14:22 Moi, je vais vous dire, Éric, j'habitais en région parisienne. J'habitais au nord d'Anières, sur Seine, les Courtis.
00:14:28 Et on est parti avec ma famille, parce que j'ai des enfants en bas d'âge, on est parti parce qu'on n'en pouvait plus de cette situation.
00:14:35 Les zones de non-droit, les fusillades, les meurtres, etc. On est parti. Voilà. À cause de ça.
00:14:42 Mais est-ce que vous avez le sentiment que dans les villes moyennes, où les... Tours n'est pas une ville moyenne, mais c'est une petite grande ville, ou une grande...
00:14:51 Oui. Est-ce que vous avez le sentiment que c'est mieux ?
00:14:54 Dans certains quartiers, oui. Et puis on va aller partout, évidemment. Parce qu'il y a un quartier qui s'appelle le Sanitas, particulièrement à Tours, où c'est pas...
00:15:03 C'est un peu pareil. Faut être prudent. Faut appeler un chat un chat. Maintenant, nous, on s'est installé dans un quartier...
00:15:10 Vous savez, il y a un truc qui s'appelle le "white flight". Le fait qu'il y ait les gens, particulièrement les franchets de souche, qui parlent de certains quartiers,
00:15:17 parce qu'ils s'y sentent plus bien, plus les bienvenus. Eh bien nous, c'est ce qu'on a fait. Et on s'est installé dans un quartier où les gens sont comme nous.
00:15:23 Et il n'y a aucun problème.
00:15:25 Alors vous, Louis, vous comme Alain, vous liez cette insécurité au fait migratoire. Je vous entends parler du déménagement des français de souche.
00:15:37 J'aime pas trop cette expression "français de souche".
00:15:39 Non, je sais bien.
00:15:40 Mais bon, bref. Vous liez cela à l'immigration, Louis.
00:15:44 Notamment, oui, tout à fait. Pour deux raisons. Je vais m'expliquer. C'est très simple.
00:15:52 La première raison, c'est une piste. Comme on dit parfois, un commencement de preuve.
00:15:57 Quand je regarde les noms et les prénoms des personnes qui sont condamnées pour des raisons de trafic de drogue, règlement de compte, etc.
00:16:05 C'est quasi, il ne faut pas faire des généralités non plus, je n'ai pas dit que tous les étrangers étaient des trafiquants de drogue,
00:16:09 mais c'est quasi systématiquement des noms et des prénoms de personnes qui viennent de l'étranger.
00:16:15 Oui, j'entends ça très souvent. Moi, on est sur une grande radio, ARTL, prestigieuse, on ne fait pas des statistiques.
00:16:26 On n'a pas d'éléments statistiques, tout ça, c'est que du ressenti.
00:16:30 Donc, je suis obligé de pondérer ce que vous venez de dire.
00:16:33 Je comprends. C'est une observation.
00:16:36 Oui, c'est une observation. Ce qui est vrai, c'est que je croise très souvent, fréquemment, des gens qui sont issus des immigrations des années 60-70.
00:16:44 C'est-à-dire leurs enfants, leurs petits-enfants qui viennent du Maroc, de Tunisie,
00:16:49 et qui habitent encore parfois dans des quartiers populaires, de régions parisiennes.
00:16:54 Mais aussi, moi, je vais souvent du côté de Toulouse, etc.
00:16:58 Ou j'ai des copains à Strasbourg. Bon, bref, je me promène.
00:17:01 Et ces immigrés qui sont désormais relativement intégrés me disent toujours qu'ils souffrent beaucoup des nouvelles vagues migratoires.
00:17:10 Et que ces nouvelles vagues migratoires amènent des gens qui sont en situation de fragilité sociale,
00:17:15 qui parfois tombent dans la délinquance, et du coup, il y a des amalgames.
00:17:19 Et ils disent "Mais merde, nous, pardon pour ce mot un peu grossier,
00:17:22 mais nous, nous avons fait l'effort de nous intégrer, et puis ça nous retombe dessus, parce qu'on vise tous les immigrés désormais."
00:17:27 Vous voyez ce que je veux dire, Louis ?
00:17:29 Non, mais je peux le comprendre, parce que les personnes, on va dire, les plus exposées à ces risques,
00:17:37 les personnes que je connaissais à l'endroit où j'habitais, avec toutes les limites que ça représente,
00:17:41 c'était la plupart des personnes de la deuxième génération d'immigration.
00:17:46 Attention, vous voyez ce que je veux dire ?
00:17:49 Je ne dis pas que toutes les personnes d'origine étrangère font du trafic de drogue, ce serait débile.
00:17:53 Non, ce serait archi-débile.
00:17:55 Mais voilà, on est d'accord, qu'on soit bien d'accord.
00:17:58 Néanmoins, je pense qu'effectivement, il y a beaucoup de compétences étrangères chez les narcotrafiquants.
00:18:04 Un jour, on fera un sujet dans cette émission sur les gens issus de l'immigration, qui ont fait le choix.
00:18:10 J'en ai croisé aussi pas mal ces derniers jours, peut-être qu'avec la radio, les gens me parlent plus spontanément dans la rue,
00:18:15 ces dernières semaines, qui veulent voter Marine Le Pen.
00:18:18 J'ai croisé assez souvent des gens qui sont issus de l'immigration,
00:18:22 qui ont des prénoms originaires du Maghreb, qui disent "nous voterons Marine Le Pen".
00:18:29 C'est un phénomène sur lequel il faudra creuser, parce que c'est assez intéressant.
00:18:33 Spontanément, ce n'était pas un truc qui m'avait sauté au visage.
00:18:36 Bon, merci Louis. On va parler de toi dans les prochaines minutes.
00:18:41 On va parler du prix des carburants qui continue de monter.
00:18:44 D'ailleurs, c'est notre question RTL du jour.
00:18:46 L'État doit-il intervenir pour faire baisser les prix ?
00:18:49 On attend vos appels au 3210 et vos messages sur l'application RTL.
00:18:53 Pensez à bien laisser vos coordonnées, qu'on puisse vous rappeler.
00:18:56 A tout de suite.
00:18:58 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:19:02 Eric Brunet.
00:19:04 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:19:07 Bon, on va passer la parole dans un instant à des auditeurs.
00:19:10 On va parler du carburant. Et là, vous êtes très agacés.
00:19:13 On en a parlé la semaine dernière, mais ça continue à monter.
00:19:15 Lisa Marie, que vient faire cette intrus dans le studio d'RTL ?
00:19:19 Cyprien Signy est avec nous.
00:19:20 Mais qu'est-ce qu'il fiche là ?
00:19:21 Vous allez vous habituer, je suis là tous les jours.
00:19:24 Non, je viens faire de la promo pour mon émission et offrir des cadeaux aux auditeurs.
00:19:28 RTL, bonsoir. 18h20, on recevra notamment Laurent Laffitte
00:19:32 qui incarne Bernard Tapie dans la série événement Tapie sur Netflix.
00:19:35 Ce soir ?
00:19:36 On le recevra ce soir.
00:19:37 Je suis à l'écoute, parce que je suis très curieux.
00:19:40 J'ai vu des affiches de ce film qui va sortir sur Netflix.
00:19:43 La ressemblance est troublante.
00:19:44 C'est formidable.
00:19:45 Comme tous les soirs, on vous offre un cadeau.
00:19:47 A gagner un week-end dans un superbe 5 étoiles-relais château,
00:19:51 le Domaine de la Klaos, c'est en Moselle, spa, piscine, c'est fabuleux.
00:19:55 Pour gagner, 32 dix dès maintenant, vous vous signalez au standardiste
00:19:59 et si vous êtes tiré au sort, vous pourrez jouer avec nous ce soir à 19h45.
00:20:03 Et le personnel d'RTL peut jouer ?
00:20:05 Malheureusement pas, ou alors il faut appeler sous un faux nom.
00:20:08 Parce que le tirage au sort est fait par une main innocente,
00:20:10 donc on ne sait pas qui on appelle.
00:20:11 Henri Bonnet.
00:20:13 Vous pouvez essayer, mais on risque de reconnaître votre voix.
00:20:15 Merci Cyprien.
00:20:17 Merci à vous.
00:20:18 On va parler d'un sujet, Elisa Marie, qui commence sérieusement à agacer tout le monde.
00:20:23 C'est cette augmentation du prix des carburants.
00:20:25 Et ça monte, et ça monte, et on fait des émissions, et ça continue à monter.
00:20:29 On s'approche des 2 euros le litre de samplons ou de diesel,
00:20:32 parfois largement dépassés.
00:20:33 Je pense à Paris par exemple.
00:20:35 Le carburant a pris 20 centimes par litre en quelques semaines.
00:20:38 Et les distributeurs de carburants se réunissent au ministère de la transition écologique
00:20:43 à l'heure actuelle pour réfléchir aux moyens de faire baisser les prix à la pompe.
00:20:48 Et on en parle tout de suite avec vous.
00:20:50 Elisabeth a fait le 3-2-1-0.
00:20:52 Elle est du côté de Metz, me semble-t-il.
00:20:54 Bonjour Elisabeth.
00:20:55 Bonjour Eric. Bonjour Elisa Marie.
00:20:57 Votre commentaire, votre réaction sur cette montée des prix, des tarifs qui ne cessent.
00:21:04 Je pense que c'est aux fournisseurs de carburants de baisser les prix.
00:21:08 On va dire que même pour l'instant, en bloquant le tarif à 1,99 euro,
00:21:12 je suis sûre et certaine, vous m'excusez l'expression,
00:21:15 mais qu'il se fout encore des couilles en or.
00:21:17 Parce que moi je vois, je ne suis pas tellement loin du Luxembourg.
00:21:21 Et au Luxembourg, c'est l'État qui fixe les tarifs pour toutes les stations-service.
00:21:27 Et donc ça évite déjà aux distributeurs aussi de se prendre leur marge au passage.
00:21:34 Elisabeth, j'ai écouté patiemment, il y a une demi-heure,
00:21:37 dans l'émission RTL midi de Céline Landreau,
00:21:41 il y avait l'éditorialiste économique de RTL, Martial Yu.
00:21:44 J'ai pris mon petit stylo bic, je me suis assis à côté de lui, je l'ai écouté, j'ai pris des notes.
00:21:49 Il dit la chose suivante, sur 1 euro de carburant, il y a 52% de taxes.
00:21:55 C'est-à-dire sur un litre de carburant qui est à 2 euros, il y a 1,02 centime que des taxes.
00:22:03 C'est complètement dingue.
00:22:04 Et il disait, si on demande aux distributeurs, aux grandes compagnies, aux gros pétroliers,
00:22:09 de faire prix coûtant, si on fait prix coûtant, ça va seulement supprimer 2 ou 3 centimes par litre.
00:22:16 Donc ça ne va pas faire économiser grand-chose.
00:22:19 Si c'est moins cher au Luxembourg, c'est parce que Luxembourg ne prend pas 52% de taxes sur un litre de carburant, Elisabeth.
00:22:28 Oui d'accord, mais le problème c'est que l'État français ne peut plus baisser la TVA,
00:22:33 parce qu'il a tellement besoin de cette manne financière.
00:22:35 Entre financer les aides, puis on est aussi censé délaisser l'énergie fossile,
00:22:41 donc ça fait que s'il va nous donner d'un côté, etc., il le récupérera de toute manière d'une autre manière.
00:22:47 Vous savez ce qui me chagrine, vous l'avez très bien résumé, c'est que je ne vois pas comment faire baisser le prix du carburant.
00:22:53 L'État ne baissera pas ses 52% de taxes par litre.
00:22:57 À cette question, on peut faire une croix dessus.
00:22:59 Les distributeurs certains vont être vertueux, ils vont supprimer leurs marges,
00:23:04 donc ça sera 3 centimes sur un litre, ils ne font pas 50 centimes, ça fera 3 centimes en moins.
00:23:10 Je me dis, même ça aussi, je vois nous au Luxembourg, quand il y a les baisses de carburant,
00:23:18 je vois dans une semaine, on peut avoir une, deux, trois baisses ou des hausses de carburant.
00:23:22 En France, les distributeurs, il faut attendre 15 jours des fois pour avoir un petit soupçon de baisse.
00:23:28 Tout ça, ça leur met un petit peu d'argent dans les poches en attendant.
00:23:32 C'est toujours nous qui en pâtissons.
00:23:36 C'est assez juste, c'est nous qui en pâtissons.
00:23:39 Mais ce qui me désespère, c'est quand on parle ensemble dans les auditeurs en la parole
00:23:43 et que je ne vois pas de solution immédiate ou même à moyen terme.
00:23:46 C'était le cas tout à l'heure avec la sécurité.
00:23:48 Et là, qu'est-ce qu'on peut se dire Elisabeth ?
00:23:51 Restez avec nous, on fait la coupure pub.
00:23:53 Elisabeth reste avec nous, mais il y aura Lydie et Rémi qui débarqueront dans notre échange précieux et enrichissant.
00:24:00 Beaucoup d'auditeurs au 321.0. Lisa Marie, vous voulez nous donner un message ?
00:24:19 Oui, on va continuer à parler des prix des carburants, toujours plus haut.
00:24:23 Mais d'abord, un rappel si vous souhaitez venir en aide aux victimes du tremblement de terre au Maroc.
00:24:27 RTL se mobilise avec la Fondation de France et vous pouvez faire un don sur le site fondationdefrance.org.
00:24:36 Je vous rappelle également que demain soir à 21h10, M6 diffusera un grand concert, tous avec le Maroc.
00:24:43 Un concert caritatif avec Patrick Bruel, Oshi, Claudio Capeo ou encore M-Pokora.
00:24:48 Un concert qui aura lieu à Paris, au Dôme de Paris, Porte de Versailles, en partenariat avec la Croix-Rouge française.
00:24:54 Et vous pouvez assister à ce concert. Pour cela, vous vous inscrivez en ligne dans votre barre de recherche.
00:25:00 Vous tapez M6 tous avec le Maroc et je précise que c'est gratuit.
00:25:04 Donc vous pouvez assister à ce concert qui aura lieu demain.
00:25:08 1,88€ le gazole, 1,93€ le SP 95, 2€ le SP 98.
00:25:20 Lydie m'appelle. Bonjour Lydie.
00:25:23 Bonjour l'équipe, bonjour les auditeurs.
00:25:26 Où est-ce que vous êtes Lydie, dans quel coin de France ?
00:25:28 Je suis à Butier, à 40 km d'Orléans.
00:25:31 Lydie, je vous ai donné les prix en moyenne. J'ai un deuxième truc à vous dire.
00:25:38 L'Arabie Saoudite a baissé d'un million de barils sa production par jour.
00:25:45 Et la Russie, de 300 000 barils leur production par jour.
00:25:50 Donc ils produisent moins de pétrole et ils ont dit que ça allait durer au moins jusqu'aux fêtes de Noël.
00:25:56 Donc tout ça pour vous dire que ça ne va pas baisser jusqu'à janvier l'essence Lydie.
00:26:03 On va dire joyeux Noël à tous les Français.
00:26:06 J'ai mon mari qui est hospitalisé à 110 km de chez moi à Lé, donc 220 à le retour.
00:26:13 Je fais un plein qui me revient en ce moment à 110€.
00:26:17 Sur le mois j'ai environ 500€ d'essence qui partent.
00:26:22 Quand il y a une hausse, la hausse est appliquée le lendemain. Quand il y a une baisse, on ne la voit pas tout de suite.
00:26:26 Alors ça vous avez raison, ça c'est un peu agaçant.
00:26:28 Alors vous dites que votre mari est hospitalisé à 110 km de chez vous, donc vous allez le voir pratiquement tous les jours non ?
00:26:35 Quand il était en chambre normale, j'y allais tous les deux jours à peu près.
00:26:39 Là il est en réanimation, j'y vais tous les jours.
00:26:41 Et ça fait 500€ de budget essence pour vous en moyenne de plus par mois ?
00:26:48 Non pas de plus.
00:26:50 Non, c'est votre budget.
00:26:52 Il a été hospitalisé au mois de juillet.
00:26:54 Votre budget était de combien à l'époque où l'essence était à un prix ?
00:26:58 Je n'allais pas sur partout.
00:27:00 A mon avis vous vous prenez 30-40€ en plus.
00:27:05 À l'aise, très très à l'aise.
00:27:07 Entre le mois de juillet et maintenant, j'ai 45€ de différence.
00:27:11 C'est énorme, c'est énorme, énorme, énorme.
00:27:15 Martial You du service économique de RTL disait tout à l'heure sur un plein c'est facile au-dessus de 10€ en plus.
00:27:23 Alors pendant un moment je mettais 20€ par 20€ mais je finis pas d'aller à la pompe, donc ça revient en même.
00:27:30 Et je voudrais comprendre autre chose, j'habite dans le 77, j'ai ma fille qui habite à Orléans.
00:27:35 Quand je vais à Orléans, l'essence est moins chère, les taxes sont moins chères sur le 45, Orléans ?
00:27:40 C'est étrange ce que vous me dites, c'est très étrange parce qu'en général le coût de l'essence c'est les distributeurs.
00:27:47 C'est-à-dire Total Énergie va avoir un coût de ce niveau-là, chez les hypermarchés Leclerc ça sera ce prix-là.
00:27:55 Mais c'est pas département par département, quoi que, regardez, je sais pas.
00:28:00 L'essence au Leclerc chez moi, j'ai un Leclerc et un Intermarché.
00:28:04 Au Leclerc chez moi l'essence gasoil est à 1,148.
00:28:09 Je vais chez ma fille, il est à 1,935.
00:28:12 Mais je vais pas faire 50 km aller, 50 km retour pour gagner 10 centimes.
00:28:17 Donc quand je vais voir ma fille, j'avoue, je fais mon plein et je prends un bidon.
00:28:21 Ah oui, oui, oui, pas bête.
00:28:25 Et joyeux Noël pour l'augmentation jusqu'à Noël.
00:28:30 C'est terrible, c'est l'Arabie Saoudite qui contracte, c'est une des raisons de cette augmentation, c'est pas la seule.
00:28:36 L'Arabie Saoudite contracte les prix sur le marché parce qu'elle a décidé de faire du pétrole un produit un peu plus rare.
00:28:43 Donc elle limite sa production. Un million de barils par jour en moins, c'est considérable.
00:28:48 Martial You disait que c'est l'équivalent de la consommation de la France.
00:28:52 Donc sur les marchés il y a moins de pétrole, donc il est plus cher et voilà.
00:28:55 J'ai connu le franc. 1,948 c'est près de 2 euros, c'est près de 13 francs.
00:29:03 On n'aurait jamais accepté en 1999 de payer un litre d'essence 13 francs.
00:29:08 Vous vous souvenez ce qu'on disait, au-delà de 5 francs, ce sera la révolution.
00:29:14 Bon ben voilà, il y a 13 francs.
00:29:16 Il y a eu quelques maniques gilets jaunes, mais je ne sais pas ce qu'il faut faire en plus.
00:29:21 Il y a 13 francs, vous avez raison.
00:29:23 Ne bougez pas Lydie, Rémi est avec nous. Bonjour Rémi.
00:29:27 Oui bonjour M. Brunet, bonjour les auditeurs.
00:29:31 Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:29:33 Moi je suis chauffeur routier, j'ai donc 60 ans.
00:29:38 J'étais en vacances dans les Pyrénées, il y a à peine deux semaines qu'on est rentrés.
00:29:45 On s'est dit "tiens on va aller faire un petit tour en Espagne".
00:29:49 Et là je me suis dit "je vais quand même faire du carburant" parce que je savais qu'en Espagne c'était un peu moins cher.
00:29:54 Mais là je suis resté stupéfait. C'était dans une petite station, dans un petit bourg, une toute petite ville.
00:30:02 J'ai payé 1,534€ le litre de gasoil, alors qu'en France ce jour-là il était à 1,91€.
00:30:11 Alors là, je pense que l'État espagnol achète le baril de pétrole au même prix que nous.
00:30:21 En plus l'État demande à tout le monde de faire un effort, à tous les grands distributeurs.
00:30:28 Bon je sais bien qu'ils s'en mettent dans les poches.
00:30:30 Mais moi je pense que l'État se fout un peu de la gueule des gens.
00:30:35 C'est à eux déjà de baisser les taques.
00:30:37 Mais comme on distribue l'argent à tout va et à tout le monde, sans arrêt et non stop, voilà.
00:30:43 Rémi vous avez tellement raison, mais je vais vous dire une chose.
00:30:46 Quand ce genre de choses arrive, l'augmentation des prix du carburant,
00:30:51 spontanément on se retourne vers les distributeurs, on parlait de totale énergie,
00:30:57 on parle de la grande distribution, etc.
00:31:02 La réalité c'est que c'est l'État.
00:31:06 C'est l'État, vous avez raison, s'il y a un différentiel de 30 centimes
00:31:09 entre le gasoil en Espagne et le gasoil dans le sud de la France, dans les Pyrénées,
00:31:14 ce n'est pas les grands distributeurs qui se mettent les 30 centimes dans la poche.
00:31:18 La réalité c'est ce chiffre que j'ai donné tout à l'heure.
00:31:21 Sur un litre de carburant, il y a 52% de taxes en France.
00:31:25 Et je pense qu'en Espagne, ils sont nettement en dessous des 52%.
00:31:29 C'est tout. Donc on peut tourner autour du pot tant qu'on voudra.
00:31:33 On peut dire "oui, il faut absolument que Leclerc, Intermarché, Carrefour, Auchan, Total...
00:31:39 Oui, ils peuvent baisser tant qu'ils veulent,
00:31:42 on sera toujours plus cher avec nos 52% de taxes sur un litre de carburant.
00:31:47 - Je pense aussi que si on distribuait un peu moins d'argent à tout le monde,
00:31:51 et à tout et partout, comme on le fait,
00:31:54 il faut savoir que la France donne gratuitement du carburant à l'Ukraine.
00:31:59 Tous les jours, on donne du carburant à l'Ukraine.
00:32:03 Je veux bien qu'on aide l'Ukraine, mais bon, il y a un moment ça va.
00:32:06 Il y a un moment ça commence à bien faire.
00:32:08 - C'est-à-dire que la fiscalité française... - Ça devient une arnaque.
00:32:13 - La fiscalité française est à hauteur de la prodigalité de la générosité française.
00:32:17 Vous avez raison, il faut financer la générosité publique.
00:32:21 Donc nous sommes obligés de prélever des impôts peut-être un peu plus que nos voisins,
00:32:27 et des taxes sur l'essence.
00:32:29 - Et en même temps, on fait énormément plaisir à tous les mouvements écolo,
00:32:33 parce que comment il faut dégoûter les gens en prenant ma voiture,
00:32:36 il faut inciter les gens à acheter des voitures électriques,
00:32:38 mais comme les gens dépensent tellement d'argent pour pouvoir vivre simplement,
00:32:42 comment voulez-vous que les gens puissent se payer une voiture électrique ?
00:32:45 C'est peut-être un autre sujet, mais bon, on fait tout pour dégoûter les gens.
00:32:49 Et là, il y a plein de gens...
00:32:51 Moi j'ai de la chance, j'ai un métier où je gagne ma vie correctement,
00:32:56 mon épouse pareil,
00:32:58 mais comment font les gens qui sont au Quincennat pour vivre ?
00:33:01 Comment est-ce qu'ils feront ces gens-là ?
00:33:03 - Et vous êtes dans quel coin, Rémi ? Vous êtes routier, vous m'avez dit ?
00:33:06 Vous travaillez dans quel coin ?
00:33:08 - Là, actuellement, je suis à Blois,
00:33:11 et je suis autrement de Paimpol, dans les Côtes d'Armor.
00:33:13 - Ah, de Paimpol, dans les Côtes d'Armor.
00:33:15 - Oui, je travaille juste à côté.
00:33:17 - Merci, merci beaucoup Rémi.
00:33:19 Je voudrais vous rappeler, mesdames, messieurs,
00:33:21 que dans les auditeurs en la parole,
00:33:23 il y a Victor, c'est le chef du Standard,
00:33:26 et je le vois là dans la régie,
00:33:28 il y a également Cerise, il y a Margot, il y a Valentin,
00:33:31 qui entendent vos appels et qui réceptionnent vos appels au 3210.
00:33:34 Victor, est-ce qu'on a des messages écrits sur l'appli RTL ?
00:33:37 - Eh oui, nous avons beaucoup de messages écrits sur notre application RTL.
00:33:39 On va commencer avec Florian, qui nous écoute depuis Chartres.
00:33:42 Est-ce que le Luxembourg, ou un autre pays,
00:33:44 a payé le quoi qu'il en coûte pendant le Covid ?
00:33:46 On peut baisser les taxes sur le carburant,
00:33:48 mais il faudra augmenter d'autres taxes.
00:33:50 On continue avec Marie-Hélène, en Haute-Marne,
00:33:52 il faudrait que l'État arrête de taxer,
00:33:54 vous disiez 52% de charges, c'est énorme.
00:33:57 Et puis on termine avec Marie, depuis Neuilly-sur-Seine.
00:34:00 Inutile de pousser des cris de d'orfraie,
00:34:02 en Espagne, l'essence est à 1,45€,
00:34:04 le problème vient de l'État qui se gave en taxes.
00:34:07 - Voilà, on est tous à peu près d'accord sur ce point de vue.
00:34:10 Bon, on se retrouve dans un instant sur un sujet,
00:34:12 et moi qui le touche à cœur,
00:34:14 qui est la France moche.
00:34:16 Voilà, la périphérie des villes, des villes moyennes,
00:34:18 des grandes villes, des petites villes,
00:34:20 même de certaines toutes petites communes rurales,
00:34:22 maintenant, il y a des zones commerciales,
00:34:24 des panneaux, des trucs...
00:34:26 C'est affligeant.
00:34:28 Affligeant.
00:34:30 On est en train de détruire nos paysages,
00:34:32 nos paysages urbains, c'est terrible, à tout de suite.
00:34:34 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL,
00:34:37 ou appelez-nous au 3210.
00:34:39 - 50 centimes la nuit.
00:34:41 Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:34:45 - 13h45, nous allons parler de l'emmochissement de la France.
00:34:51 C'est un mot que j'invente, mais il me va très bien, Lisa Marie.
00:34:55 - On va également parler de la foire au vin, Éric.
00:34:57 Vous savez, le mois de septembre, il est associé au retour des vacances,
00:35:00 à la rentrée, mais c'est aussi le mois durant lequel se déroule
00:35:03 la foire au vin dans la grande distribution,
00:35:05 où on peut trouver des bouteilles attractives
00:35:08 et moins chères qu'à l'accoutumée.
00:35:10 On va en parler avec vous, on attend vos appels au 3210
00:35:15 et également vos messages sur l'application RTL.
00:35:19 Mais tout de suite, Éric, un sujet qui vous tient à cœur,
00:35:21 la France moche.
00:35:23 Si je vous dis des larges voies bordées de grands panneaux publicitaires,
00:35:27 des boîtes à chaussures, ces grands bâtiments en tôle ondulée,
00:35:30 séparés par des immenses parkings qui abritent
00:35:33 Descathlon, Action, Kiabi, Saint-Maclou, Boulanger, Darty,
00:35:38 vous me répondez, les zones commerciales.
00:35:41 Elles se sont imposées dans les années 60 et 70,
00:35:44 mais elles ne vieillissent pas bien.
00:35:46 En plus, ce sont des passoires thermiques
00:35:48 et elles sont dans le viseur du gouvernement
00:35:50 qui a décidé d'embellir et de redynamiser ces zones périphériques,
00:35:55 symbole de la France moche, on le disait,
00:35:57 mais aussi du tout voiture et de la consommation de masse.
00:36:01 - 3210, sur cette France moche, on va prendre Gilles.
00:36:05 Bonjour Gilles.
00:36:06 - Oui, bonjour.
00:36:07 - Vous êtes dans quel coin de France ?
00:36:09 - À côté de Reims.
00:36:10 - À côté de Reims.
00:36:11 - Et on est bien équipé en zone commerciale, nous dans notre secteur.
00:36:13 - Oui.
00:36:14 - Bon, comme partout dans les...
00:36:16 - Ce n'est pas forcément la zone commerciale en tant que telle,
00:36:19 moi je ne suis pas contre les zones commerciales,
00:36:21 je suis contre la laideur qui se déploie en France.
00:36:25 - Totalement.
00:36:26 - Parce qu'attention, c'est économique,
00:36:28 la France est la première destination touristique du monde.
00:36:31 Le tourisme, la beauté, c'est l'or français,
00:36:34 c'est le pétrole français, bon sang !
00:36:36 - Alors, que le tourisme ramène beaucoup de devises et beaucoup d'argent,
00:36:41 enfin devises maintenant c'est l'euro,
00:36:42 mais beaucoup d'argent c'est un fait.
00:36:45 Simplement, quand on voit les zones...
00:36:47 Pourquoi les zones commerciales et industrielles se sont développées ?
00:36:51 Parce qu'on embête les Français,
00:36:54 on empêche les Français d'aller dans les centres-villes,
00:36:57 en leur créant des zones à faible émission,
00:37:00 avec les lignettes critères, voilà.
00:37:03 Ensuite, on supprime le stationnement en centre-ville,
00:37:06 ce qui fait que les gens, naturellement, vont où ils peuvent faire leur course.
00:37:10 Et ça c'est un fait, et c'est valable partout.
00:37:15 Moi, ce que je regrette, si vous voulez, effectivement,
00:37:18 c'est que la jeune femme qui est intervenue à l'instant,
00:37:21 vient de dire que les passeports thermiques que représentent tous ces immeubles,
00:37:24 c'est quelque chose de gravissime,
00:37:26 pour notre écologie, pour notre environnement.
00:37:29 Mais ce sont les mêmes qui ont construit ces zones industrielles,
00:37:33 aujourd'hui, qui proposent de les déconstruire.
00:37:36 Il y a un groupe à Cormontreuil, je ne vais pas dire son nom,
00:37:39 mais qui a créé la zone commerciale de Cormontreuil à côté de Reims,
00:37:44 c'est les mêmes qui proposent maintenant de raser, et recommencent avec des nouveaux bâtiments.
00:37:48 - Mais Alain, c'est intéressant, mais là, vous êtes en train de m'entraîner vers un débat,
00:37:52 qui est un débat banal, qu'on a tout le temps sur les passeports thermiques.
00:37:56 Très bien, on l'a tout le temps, il est indispensable ce débat,
00:37:59 mais moi je voudrais qu'on parle une fois de temps en temps,
00:38:01 au milieu des tragédies de l'actualité, de la beauté.
00:38:04 On a le droit à la beauté.
00:38:06 Quand on prend sa voiture pour amener ses mômes à l'école,
00:38:09 quand on traverse ça tous les jours, on a le droit à la beauté.
00:38:12 Les Suisses, les Anglais, ils ont des petits villages qui sont sans doute
00:38:15 moins patrimoniaux, moins nobles que les nôtres, vous êtes dans une très belle région, vous Reims,
00:38:20 mais eux, ils savent les préserver les abords de leurs communes,
00:38:23 les abords de leurs petites villes, ils travaillent les joints des briques à la brosse à dents, les Anglais.
00:38:29 Les Suisses, ils adorent leurs villages, bien sûr qu'ils ne sont pas,
00:38:32 ce n'est pas le Moyen-Âge, ils en ont des grandes enseignes de distribution,
00:38:36 mais ils savent parfois les cacher avec des bosquets, avec de la verdure,
00:38:41 ils ont un sens de l'esthétique, et la vie est plus belle quand on arrive à mettre
00:38:46 un tout petit peu de beauté au milieu de ça.
00:38:48 - Je vais vous donner un exemple pour moi qui est un complexe commercial réussi.
00:38:52 Quand vous allez à Troyes, vous avez ce qu'on appelle les magasins d'usines,
00:38:55 et vous avez ce qu'on appelle Marc Avenue.
00:38:57 Marc Avenue, c'est un concept assez récent, c'est à 20 ans à peu près, 25 ans,
00:39:01 mais c'est des cubes qui sont avec de belles façades,
00:39:06 vous avez un péristyle où on peut circuler à pied, qu'il fasse chaud ou qu'il pleuve,
00:39:11 on passe d'une boutique à l'autre, tranquillement, en plus c'est immense,
00:39:16 le parking est au milieu.
00:39:18 - C'est très connu les magasins d'usines de Troyes, c'est très connu,
00:39:21 moi j'y suis allé il y a quelques années, bien sûr.
00:39:23 - Et ça pour moi, je ne sais pas si on pourrait faire ça partout,
00:39:26 mais quelque part c'est agréable à circuler là-dedans.
00:39:29 - Les élus, maintenant, moi je connais des petites communes de 4-5 000 habitants,
00:39:35 ils sont très très fiers les élus d'avoir leur zone d'activité commerciale,
00:39:38 ils sont hyper heureux, c'est formidable,
00:39:41 et plus c'est laid, plus il y a de la tôle,
00:39:44 si on pouvait mettre la tôle devant l'église du XIIe siècle, on serait heureux !
00:39:49 - Je suis d'accord, mais le problème...
00:39:50 - Regardez, je vais être élu, regardez, j'en ai mis partout, c'est beau, c'est chouette !
00:39:54 - Le problème des mairies, c'est qu'ils n'ont plus que ça maintenant,
00:39:56 au niveau de la ressource du taxe foncière,
00:39:58 pour vivre aussi !
00:40:01 Plus c'est la vie, plus ça remporte !
00:40:03 - À côté de mon village dans le sud-ouest, dans le Gers,
00:40:06 il y a un petit village qui s'appelle Berak, dans le Gers,
00:40:09 et le maire, il fout une centrale photovoltaïque dans son village.
00:40:15 Il est super heureux parce qu'il trouve ça moderne,
00:40:19 mais les bâtiments de France ont dit "mais c'est un village classé, vous ne pouvez pas faire ça",
00:40:24 la Chambre d'agriculture a dit "mais vous ne pouvez pas faire ça",
00:40:27 il y a eu une enquête publique diligentée par le préfet,
00:40:30 "vous ne pouvez pas faire ça, il ne faut surtout pas faire ça, c'est un lieu patrimonial extraordinaire",
00:40:34 mais le maire a quand même tenu à le faire,
00:40:37 et le préfet finalement a dit "malgré l'avis négatif de tout le monde, il a dit oui, il faut le faire", etc.
00:40:42 Et ce qui est terrible, c'est que dans notre pays,
00:40:45 la beauté, Gilles, n'est jamais prise en compte,
00:40:48 comme si c'était un luxe, comme si c'était pour les riches la beauté,
00:40:52 c'est plus que les pauvres ont le droit d'avoir de la taule à côté des églises du XIIe siècle.
00:40:57 Moi je suis désolé, ce n'est pas possible,
00:40:59 on est en France et on a les plus beaux paysages du monde.
00:41:02 Je ne sais pas ce que vous en pensez Gilles.
00:41:04 - Des gens qui mettent un Vélux sur un toit parce qu'il y a une église classée,
00:41:07 par contre la cathédrale de Reims, quand vous êtes juste devant la cathédrale,
00:41:10 vous avez un cube en verre, un cube en verre qui s'appelle une médiathèque,
00:41:13 qui a été créée devant une église du XIIe.
00:41:16 Bon, alors c'est, bon, voilà, la beauté, après on va me dire,
00:41:19 c'est la pyramide du Louvre, personne n'en voulait au départ, maintenant c'est bon.
00:41:22 - Ce n'est pas pareil ça, ça s'appelle l'insertion de l'architecture moderne au milieu de l'ancien,
00:41:26 ce n'est pas pareil, ce n'est pas tout à fait pareil.
00:41:29 À partir du moment où les bâtiments de France, qui sont des experts, disent oui,
00:41:33 après ce n'est pas la même chose, nous on parle de hangars en taule quand même,
00:41:37 ce n'est pas tout à fait le même sujet.
00:41:39 13h52, oulala, il y a beaucoup d'appels sur la...
00:41:42 C'est marrant, je ne pensais pas que ce débat vous passionnerait comme ça,
00:41:45 il y a beaucoup d'appels. 3, 2, 1, 0, on prendra Alain dans un instant qui est à Dijon.
00:41:49 - Lisa Marie, prochain thème qu'on abordera tout à l'heure.
00:42:04 - La foire au vin, puisque Eric, qui dit rentrée de septembre,
00:42:08 dit aussi foire au vin, un rendez-vous biannuel incontournable pour les amateurs de vin.
00:42:13 Alors, est-ce que vous allez en profiter ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
00:42:16 Est-ce qu'il faut forcément payer un vin cher pour qu'il soit bon ?
00:42:19 On attend vos appels au 3210 et vos messages sur l'application RTL.
00:42:23 - La France est moche et le gouvernement voudrait, avec un tout petit budget,
00:42:27 s'attaquer à la mocheté des abords de nos villes, petites villes, grandes villes.
00:42:32 Alain a fait le 3, 2, 1, 0, il est du côté de Dijon. Bonjour Alain.
00:42:36 - Bonjour à vous, bonjour à votre équipe et bonjour aux éditeurs.
00:42:39 - Est-ce que dans votre coin, il y a des villes qui sont touchées justement
00:42:42 par des abords, des zones industrielles qui sont, disent gracieuses, "led" ?
00:42:46 - Ah mais l'ensemble de Dijon est touché par tout un tas de locaux qui sont situés à l'extérieur.
00:42:54 Cet extérieur qui avant était loin.
00:42:57 Moi aujourd'hui j'ai un bâtiment qui fait un hectare 7, une centre de tête et 3000 m².
00:43:03 Ce bâtiment-là, on était à 1,8 km du centre-ville, c'est le centre-ville qui est venu à nous
00:43:09 et effectivement on n'a plus notre place parce que c'est moche.
00:43:13 On est surtout à l'entrée de la cité de la gastronomie, on n'a strictement rien à faire là.
00:43:17 Mais aujourd'hui je voulais surtout réagir sur la bêtise quand j'entends 24 millions d'euros.
00:43:24 - Oui c'est-à-dire que l'État veut combattre la mocheté de nos villes avec 24 millions d'euros ?
00:43:29 - Alors c'est juste que vous donnez quelques prix.
00:43:31 Un mètre carré ça vaut 50 euros.
00:43:34 Pour faire un équivalent de ce que j'ai moi, il me faut 20 mm², 2 x 5 = 10.
00:43:40 Il me faut pas loin de 2 millions d'euros de terrain.
00:43:43 Un bâtiment aujourd'hui ça vaut entre 5 et 7 millions d'euros, suivant ce que vous butez dessus.
00:43:48 Dites-moi ce qu'on va faire en France avec 24 millions d'euros.
00:43:51 - Mais rien, rien.
00:43:52 - Aujourd'hui en France, moi je paye 25 ou 26 000 euros d'approfondissé sur mon bâtiment.
00:43:57 Si je m'éloigne, je vais m'éloigner, ça ne me pose pas de problème.
00:44:01 Les clients viendront à nous, on fera des zones où on se regroupera, où les clients prendront des kilomètres.
00:44:06 Mais c'est à la fois cohérent, c'est-à-dire, et totalement incohérent dans les prix qu'ils offrent.
00:44:14 - Oui, vous avez tellement raison.
00:44:16 Comment peut-on gober qu'avec 24 millions d'euros sur le plan national, il y a 36 000 communes en France,
00:44:23 on va combattre un sujet d'urbanisme majeur, qui est les zones d'activité commerciales,
00:44:31 et ces locaux horribles qu'on veut, je ne sais pas, restaurer.
00:44:34 C'est absurdissime, je ne sais pas ce qu'ils vont faire avec ces 24 millions d'euros,
00:44:38 mais enfin, c'est absurde, ils vont acheter des crayons BIC, je ne vois pas à quoi sert ce budget.
00:44:43 Bon, Alain, on vous a entendu.
00:44:45 Alain qui est propriétaire de locaux commerciaux dans les abords de Dijon.
00:44:49 Merci Alain, je vous dis merci un peu sèchement, car je viens de voir entrer dans le studio.
00:44:56 Oh là là ! L'heure du crime, ça vous dit quelque chose ?
00:44:59 - J'ai bonne réputation, un peu sèchement.
00:45:02 - Méchant Alphonse, quand vous êtes là, nous n'avons Dieu que pour vous, donc on arrête de discuter.
00:45:07 - Merci mon cher Eric. Alors aujourd'hui, dans l'heure du crime, on va revenir sur l'affaire de l'ordre du Temple solaire.
00:45:12 74 morts au Canada, la Suisse, la France, une série de massacres entre 1994 et 1997.
00:45:19 Des suicides collectifs vont dire les juges, sauf qu'aujourd'hui, il n'y a toujours pas de coupable qui a été désigné.
00:45:25 On ne sait pas véritablement ce qui s'est passé. Est-ce que ça ne serait pas tout simplement des assassinats de masse ?
00:45:30 Il y a beaucoup de familles qui se posent cette question, mais jusqu'à présent, la justice a toujours fermé la porte.
00:45:35 Alain Vuarnet est notre invité aujourd'hui dans l'heure du crime.
00:45:39 Il sera dans le studio de l'heure du crime. C'est le fils de Jean Vuarnet, le grand champion de ski.
00:45:44 Alain Vuarnet a perdu son frère Patrick et puis sa maman Edith dans le Vercors,
00:45:50 cet endroit terrible qu'on a appelé le trou de l'enfer, mais qui s'appelait comme ça bien avant le massacre.
00:45:55 L'ordre du Temple solaire, c'est dans l'heure du crime, 14h30 sur RTL. A tout à l'heure.
00:46:00 - On vous écoutera bien sûr dans un instant, mesdames, messieurs. Ce sera le rappel des titres dans les auditeurs. On la parole à tout de suite.
00:46:06 Politique, sport, culture, l'actualité complète en un clic sur RTL.fr.
00:46:12 - Dans un instant, ce sera l'auditeur du bout du monde qui est à Madagascar.
00:46:21 Tiens, mais en attendant, à 14h01, c'est le rappel des titres par Lisa Marie Marques.
00:46:26 On vous écoute, Lisa Marie.
00:46:32 - Au Maroc, les recherches continuent, mais les espoirs s'amenuisent. Plus de 72h après le séisme qui a fait près de 2900 morts.
00:46:40 Un rappel si vous souhaitez venir en aide aux victimes, RTL se mobilise avec la Fondation de France.
00:46:46 Vous pouvez faire un don sur fondationdefrance.org.
00:46:49 Et demain, mercredi, M6 diffusera un grand concert caritatif, tous avec le Maroc.
00:46:55 Un concert qui aura lieu au Dôme de Paris, Porte de Versailles, en partenariat avec la Croix-Rouge française.
00:47:01 Vous pouvez assister à ce concert, c'est gratuit.
00:47:04 Il vous suffit de vous inscrire en ligne en tapant M6, tous avec le Maroc, dans la barre de recherche.
00:47:10 Dans l'actualité, la Coupe du monde de rugby. Les Bleus s'installent à Lille pour les trois prochains jours.
00:47:16 A 16h, Fabien Galtier, le sélectionneur du 15 de France, donnera la liste des 23 joueurs retenus pour ce deuxième match de poule.
00:47:25 De nombreux joueurs devraient être mis au repos, à commencer sans doute par le capitaine Antoine Dupont.
00:47:30 Je vous rappelle que les Bleus affronteront l'Uruguay à 21h jeudi soir.
00:47:35 Un point sur la météo, demain mercredi, le temps restera instable le matin sur la France, avec éclaircies averses et parfois des orages.
00:47:44 Et côté température, elles baisseront encore le matin à 14 à 17 degrés, 17 à 19 près de la Méditerranée.
00:47:52 L'après-midi, 20 à 25 dans la moitié nord, 25 à 28 dans la moitié sud.
00:47:58 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:48:03 Eric Brunet.
00:48:04 Les amis, vous êtes sur RTL, il est 14h03 et voici venu l'heure tant attendue de l'auditeur du bout du monde.
00:48:13 L'auditeur du bout du monde.
00:48:16 Il s'appelle Thomas, l'auditeur du bout du monde, il a une trentaine d'années. Bonjour mon cher Thomas.
00:48:22 Bonjour, Tongassou, comme on dit à Madagascar, bienvenue.
00:48:25 Tongassou, ça veut dire bienvenue.
00:48:27 Exactement.
00:48:29 Vous êtes dans la capitale, en Tananarivo, c'est ça ?
00:48:34 Exactement, surnommé Tana, on peut dire Tana.
00:48:37 Qu'est-ce que vous voyez quand vous regardez par la fenêtre ?
00:48:40 Alors écoutez, je suis au bureau, il fait un très grand soleil parce que c'est la fin de l'hiver et je vois des champs de rivières.
00:48:46 Parce que la ville est en fait sur des marécages et il y a une grande partie encore qui est en terre agricole.
00:48:53 Donc il y a une super belle vue et on voit le château de la Reine qui est le point culminant à 1200 mètres d'altitude et qui surpompe toute la ville.
00:49:00 Donc c'est une vue qui est plutôt agréable.
00:49:02 J'ai deux, trois copains qui ont beaucoup voyagé dans leur vie et qui m'ont toujours dit que Madagascar était sans doute pour la nature, pour les paysages, un des plus beaux endroits du monde.
00:49:14 Vrai, pas vrai ?
00:49:15 Je confirme, je confirme.
00:49:17 Avant de quitter la France il y a quelques années maintenant, je pensais qu'on était dans un pays très diversifié avec plein de paysages différents.
00:49:24 Et par contre Madagascar surplombe largement la France.
00:49:28 Et en termes de nature, tous les 100 kilomètres on a un environnement qui change.
00:49:32 Ça c'est vraiment incroyable.
00:49:33 On peut passer de montagnes, des rivières comme je viens de vous le dire, mais aussi il y a des plages paradisiaques, quasiment inhabitées avec une faune incroyable.
00:49:41 Et il y a vraiment des endroits à couper de souffle partout dans le pays.
00:49:46 Par contre, il paraît que c'est un pays très, très pauvre.
00:49:50 Oui, c'est le pays le cinquième le plus pauvre au monde.
00:49:54 Donc on a un taux de pauvreté qui est très élevé.
00:50:00 Mais ça commence à se développer.
00:50:03 La plupart des gens vivent encore de manière très rurale.
00:50:07 La capitale c'est, je crois, 1,4 million d'habitants.
00:50:11 Et donc l'ensemble du poumon économique est concentré ici.
00:50:14 Donc il y a une urbanisation qui se fait, mais ça se développe, on va dire, un peu de manière chaotique.
00:50:19 Mais ça se développe et c'est surtout grâce aux jeunes des diasporas, notamment en France, qui reviennent avec des nouvelles idées, des nouveaux projets.
00:50:28 Et donc il commence à y avoir un développement économique.
00:50:30 Ça c'est intéressant.
00:50:31 On disait que c'était un tantinet dangereux pour les touristes à une époque.
00:50:36 C'est toujours vrai, il y a eu de la sécurité à Madagascar.
00:50:39 Alors il y en a un peu, mais je veux dire, il peut y en avoir aussi dans le métro à Paris quand on sort son téléphone.
00:50:46 Et du moment qu'on prend un comportement adapté, il n'y a pas forcément de risque.
00:50:51 Donc oui, on ne sort pas la nuit, à minuit, tout seul, sans lumière ou sans voiture.
00:50:56 Mais il y a des endroits où on peut sortir assez tard, notamment sur la côte, et il n'y a aucun problème.
00:51:02 Je pense qu'il faut se faire sa propre expérience et il y a des endroits où c'est très très safe et pas plus dangereux qu'en France.
00:51:09 Qu'est-ce que vous faites, vous Thomas, 30 ans à Antananarivo ?
00:51:14 Alors moi je travaille pour une société malagasse-africaine qui est un opérateur télécom, qui travaille dans les énergies aussi.
00:51:21 Donc mon job c'est de développer des nouveaux projets, je gère les projets innovation du groupe,
00:51:26 qui peuvent avoir de l'impact sur nos clients Amada, mais aussi sur le territoire africain.
00:51:31 Vous êtes chez un gros opérateur téléphonique local, le Orange ?
00:51:36 D'accord.
00:51:37 D'accord, très intéressant. Vous êtes originaire de quel coin ?
00:51:42 Comme vous, je suis de Touraine, parce que j'ai vu que vous étiez de Chinon.
00:51:45 Ah oui ? Moi je suis du Sud-Ouest, mais je suis né à Chinon, accidentellement, parce que mon père travaillait à EDF.
00:51:52 Alors il y avait un projet de centrale nucléaire dans les années 60, il est allé sur le chantier, je suis né à cette occasion-là.
00:51:58 Mais je suis du Sud-Ouest, mais j'aime beaucoup la Touraine. Elle vous manque la Touraine, vous ?
00:52:03 Un peu, les bons produits, le Saint-Mort, le vin, mais on va dire ce que je vis au quotidien, je pense, me permet de l'oublier un petit peu.
00:52:13 Mais oui, ce qui me manque, c'est la nourriture, la culture aussi un petit peu, les spectacles, les concerts.
00:52:18 Il y a une vie culturelle qui est un petit peu moins active ici, donc ça quand je rentre, je fais le plein de ce genre d'activités.
00:52:24 Qu'est-ce qu'on fait quand on est à Madagascar, quand on a 2-3 jours devant soi, un week-end, ou 2-3 jours, vous allez sur la côte, la plage, vous allez pêcher, il y a des îles au nord, c'est Nocibé ?
00:52:36 Exactement, alors Nocibé c'est vraiment un paradis, avec Diego aussi au nord, comme je vous le disais tout à l'heure, avec une faune incroyable,
00:52:43 où je suis allé il n'y a pas très longtemps, il y a un mois, où on peut voir des tortues de mer éclore leurs oeufs, c'est vraiment incroyable.
00:52:50 Et là en ce moment c'est la période des baleines, donc il y a beaucoup de baleines en ce moment, donc je dirais que sur 2-3 jours, on peut aller dans le nord, effectivement en avion,
00:52:57 ou alors on peut aller dans les plaines, vers Antsirabé, Andassibé, où on voit énormément de lémuriens, où on est dans la faune, un petit peu dans la jungle,
00:53:05 et on coupe tout, il n'y a quasiment pas de réseau, et on va marcher, et ça c'est vraiment agréable.
00:53:10 Ce qui est un petit peu difficile, c'est les routes, qui ne sont pas forcément très très bonnes, notamment la plage la plus proche par la route, elle est à 8 heures,
00:53:18 donc ça paraît énorme pour nous en France, on peut avoir la plage assez rapidement à portée de main,
00:53:24 mais c'est le chemin qui est assez drôle, parce que sur la route on rencontre plein de gens, plein d'animaux différents qu'on n'a pas l'habitude de voir en France,
00:53:33 et c'est ce qui fait aussi partie du voyage.
00:53:35 Quelques casiers comme animaux, il paraît oui que c'est un biotope assez étrange, parce que c'est une île très préservée, très isolée, immense,
00:53:43 et il y a des animaux qu'on ne voit pas dans le reste du continent, en Afrique ?
00:53:48 Si tous les auditeurs ont vu le film Madagascar, il y a les lémuriens,
00:53:52 il y a plus de 100 espèces de lémuriens qui existent, et on a la capacité de les voir près de Tanna assez facilement,
00:54:02 il y a plein d'espèces endémiques, il y a énormément aussi des serpents, alligators,
00:54:09 donc beaucoup d'animaux propres aussi à Mada comme les lémuriens,
00:54:13 et beaucoup de fleurs aussi qui permettent de faire des parfums, notamment dans le nord, où beaucoup de parfumiers vont chercher,
00:54:19 donc pour ceux qui sont fans de tout type de plantes, c'est aussi le bon endroit.
00:54:25 C'est grand Madagascar, ça fait combien de long ?
00:54:28 C'est quasiment deux fois la France.
00:54:31 Deux fois la France. Population francophone, les gens parlent français ?
00:54:35 Oui, vu que c'est une ancienne colonie française, les gens parlent beaucoup français avec le malagas,
00:54:40 et donc c'est assez, même si le niveau de français n'est pas forcément bon pour tout,
00:54:46 c'est assez simple de se repérer, et puis il y a des marques françaises qui sont bien établies,
00:54:50 donc on n'est pas totalement dépaysé quand on arrive à ce niveau-là.
00:54:55 Qu'est-ce que j'aime cet instant du français du bout du monde, c'est fabuleux, on voyage.
00:55:00 Vous avez prévu de rentrer, de quitter ce pays un jour ?
00:55:04 Écoutez, pour le moment pas trop, parce que moi, avant d'habiter à Madagascar, j'ai vécu quatre ans au Sénégal,
00:55:08 qui est aussi un chouette pays, différent, et je pense que plus on part tôt,
00:55:14 moi je suis parti, j'avais 24, 25 ans, je pense que le moins on a envie de rentrer,
00:55:19 parce qu'on rencontre des gens au quotidien qui sont incroyables, on vit des choses complètement différentes,
00:55:23 et je pense que j'ai encore envie de continuer à voyager et à découvrir ce pays,
00:55:28 parce qu'il est très grand et que je n'ai pas eu le temps de tout faire.
00:55:31 Donc, rentrer de temps en temps, de manière ponctuelle pour voir la famille, c'est important,
00:55:35 mais je pense que quand on a ce goût du voyage, moi personnellement je l'ai,
00:55:40 je n'ai pas forcément envie de rentrer, surtout comme un continent comme l'Afrique,
00:55:45 un continent qui se développe, et je pense que c'est le moment d'y être en ce moment.
00:55:49 Incroyable la maturité de ce jeune homme de 30 ans, Thomas,
00:55:53 on voit que le voyage lui a vraiment ouvert les yeux et carquillé les yeux et les neurones,
00:55:58 c'est un vrai bonheur d'avoir parlé avec vous.
00:56:01 Merci beaucoup Thomas, merci beaucoup.
00:56:03 On embrasse son papa Hervé, puisque c'est lui qui l'a inscrit,
00:56:06 c'est lui qui nous a appelé au 3210 pour inscrire son fils et pour qu'il passe dans l'auditeur du bout du monde.
00:56:11 Merci Thomas, dans un instant on va parler des foires aux vins,
00:56:15 arnaques ou lieux pour faire des bonnes affaires, vous nous appelez au 321 0100 en ce moment, les foires aux vins.
00:56:22 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:56:26 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brumet sur RTL.
00:56:32 Avant de chanter ma vie de ferde et arangue dans mon gueule de voix
00:56:41 Un peu de musique avec Georges Brassens.
00:56:43 On a parlé du Georges Brassens, mais moi je suis tellement givré de Georges Brassens,
00:56:47 que je peux me taire jusqu'à la fin de la chanson.
00:56:49 Ça c'est d'une chanson qui s'appelle "Le vin".
00:56:52 Je suis issu d'une famille qui n'était pas du genre sobre.
00:56:55 On compte que j'eus la tété au jus d'octobre.
00:57:01 À un moment dans cette chanson, Brassens se dit "Qu'elle donne du vin, j'irai traire enfin les vaches".
00:57:08 "Qu'elle donne du vin, j'irai traire enfin les vaches".
00:57:11 Brassens c'est sublime.
00:57:13 Jean Brassens, mon vieux copain Pierre Chouleur, c'est un monsieur qui vit à Agen,
00:57:17 qui préside une petite association auprès de son arbre,
00:57:20 qui est une association des amis de Georges Brassens.
00:57:23 Je l'embrasse mon Pierrot, je sais qu'il nous écoute souvent.
00:57:25 On va parler de la foire au vin, Eric ?
00:57:27 Qui dit rentrée de septembre, dit aussi foire au vin.
00:57:30 Chaque année, au moment des vendanges, la grande distribution propose,
00:57:34 pendant environ un mois, une offre de vin à prix attractif.
00:57:38 Selon les enseignes, ces foires au vin représentent 10 à 25% des ventes annuelles de vin.
00:57:44 Un moment clé pour la grande distribution.
00:57:47 Mathieu est au 3-2-1-0 sur RTL, dans les auditeurs ont la parole.
00:57:52 Salut Mathieu !
00:57:53 Bonjour à tous, bonjour Eric, bonjour Elisa Marie.
00:57:55 Bonjour Mathieu.
00:57:56 Qu'est-ce que vous faites dans la vie, mon cher Mathieu ?
00:57:58 Je suis gérant d'un supermarché en Haute-Garonne.
00:58:01 Ouh là là, c'est précieux !
00:58:03 Est-ce que votre supermarché fait une foire au vin en ce moment ?
00:58:07 En ce moment même.
00:58:08 Ça a commencé lundi dernier et ça durera encore une bonne semaine et demie.
00:58:13 Bon, franchement, c'est anonyme, donc on ne sait pas pour quelle enseigne vous travaillez.
00:58:17 Je vous pose la question à 10 balles, puisque vous êtes à l'intérieur de la machine.
00:58:21 Est-ce qu'on fait des affaires dans les foires au vin, Mathieu ?
00:58:24 Alors oui, on fait des affaires et pour moins de 10 balles même.
00:58:27 C'est ça qui est intéressant dans les foires au vin,
00:58:30 c'est qu'on a accès à beaucoup de cols et beaucoup de régions,
00:58:35 et c'est pour ça que ça reste des bonnes affaires.
00:58:38 Il y a des acheteurs, comment ça se passe ?
00:58:41 Qui sélectionne les vins qui vont être vendus dans une grande enseigne ?
00:58:45 Alors on a des acheteurs qui, toute l'année, préparent pour le mois de septembre
00:58:50 une gamme de vins.
00:58:51 Par exemple, là où je suis, c'est à peu près 1750 vins qui sont sélectionnés et proposés
00:58:57 à l'ensemble des clients.
00:58:58 1700 étiquettes différentes ?
00:59:00 C'est ça.
00:59:01 De toutes les appellations, de toute la France et du monde.
00:59:04 Alors vous, par exemple, vous êtes en Haute-Garonne, c'est la région de Toulouse.
00:59:08 Vous avez aussi des Bourgognes, vous avez des Côtes-de-Provence, vous avez des Bordeaux.
00:59:15 Justement, les foires au vin, c'est l'occasion de sortir des frontières régionales,
00:59:20 principalement toujours proposées du local, parce que le consommateur a envie de ça.
00:59:26 Mais les foires au vin, c'est le moment de s'ouvrir, et justement, quand on est en Haute-Garonne,
00:59:30 d'aller jusqu'à la Bourgogne, la Provence, la Loire, et même dépasser les frontières.
00:59:35 À quelques vins étrangers, vous pouvez faire des vins espagnols ou italiens, des choses comme ça ?
00:59:40 C'est ça, on va même jusqu'en Nouvelle-Zélande, en Géorgie, il y a une large gamme.
00:59:45 C'est l'occasion de goûter.
00:59:46 Ah oui, il y a des beaux blancs.
00:59:48 Je me souviens d'un blanc qui s'appelait le "Claudibé" néo-zélandais, je me souviens,
00:59:54 il y a quelques années.
00:59:55 J'avais dégusté ça, j'avais trouvé ça sublime.
00:59:57 Je viens de faire de la publicité, je n'ai pas le droit de faire ça.
00:59:59 C'est vrai, c'est vrai.
01:00:00 Bon, très intéressant.
01:00:01 Est-ce que vous avez des fous furieux qui viennent vous voir et qui veulent se faire sa cave,
01:00:05 et qui disent "je veux 112 bouteilles", le mec qui fait vraiment des achats massifs ?
01:00:10 Ou peut-être des restaurateurs d'ailleurs, qui achètent leur vin pour la saison ?
01:00:14 On a de tout.
01:00:15 C'est justement pour ça qu'on entendait dans le prix de l'émission que ce n'est pas une arnaque,
01:00:20 parce que les tarifs sont intéressants, et surtout on a des gammes de produits
01:00:23 qu'on n'a pas tout au long de l'année.
01:00:25 Donc comme vous dites, les gens viennent nous voir, qu'ils soient restaurateurs, clients,
01:00:28 ou des gens qui veulent refaire leur cave d'une année sur l'autre.
01:00:30 Et qui se disent "je prends tant de bouteilles que je dégusterai tout au long de l'année".
01:00:34 Ou que je peux conserver aussi dans sa propre cave.
01:00:37 Bon, les tendances, je sais qu'on n'est pas dans la mode,
01:00:40 mais les tendances de cet automne 2023 ?
01:00:44 C'est des blancs frais.
01:00:45 Des blancs qui peuvent se boire tout au long du repas, à l'apéro, en dessert également,
01:00:52 et qui ne nécessitent pas d'un accompagnement en cuisine particulier.
01:00:56 On parlait justement d'une région qui vous est chère, la Gascogne.
01:00:59 Des exemples de vins qui sont très bons, c'est les Cotes de Gascogne.
01:01:03 On peut les commencer en apéritif, en entrée, et les terminer jusqu'au dessert.
01:01:07 Oui, pas mal du tout.
01:01:10 Et vous savez pourquoi j'ai confiance en lui, Lisa Marie, Mathieu ?
01:01:13 C'est parce qu'il parle comme un pro, etc.
01:01:16 Mais il est libre, parce qu'il ne balance pas, il n'a pas balancé son enseigne.
01:01:20 Donc il ne fait pas de la pub. Il est sincère puisqu'il ne fait pas de pub.
01:01:23 On ne sait pas, et on ne saura jamais pour qui il travaille.
01:01:26 Je trouve ça formidable.
01:01:28 C'est le plaisir de discuter de choses qui sont bonnes.
01:01:32 C'est vrai que le monde agricole et viticole en a besoin,
01:01:36 avec les épisodes qu'a pu avoir au niveau de la météo, la déconsommation de vins,
01:01:41 les forêts en vin, qu'elles soient toutes enseignes, tous cavistes confondus,
01:01:46 il y a besoin de soutenir cette filière.
01:01:49 Et bien sûr, toujours avec modération, mais de boire, et de bien boire.
01:01:53 Et c'est l'occasion. Et nous en avons besoin.
01:01:55 Dernière question, que les gens vont savourer, cette question.
01:01:59 Si moi je vais dans une foire au vin, dans un Hiper par exemple,
01:02:04 je toucherais la bouteille moins chère que si je me déplace chez le producteur, Mathieu ?
01:02:10 Ça, ça peut dépendre, c'est du cas par cas.
01:02:13 Il faut aller chez le producteur, il faut aller dans les magasins, il faut aller dans les caves.
01:02:18 Peu importe le flacon, j'allais dire, on connaît la suite.
01:02:21 On connaît la suite. Mais il y a de bonnes affaires.
01:02:24 Vous recommandez à tous ceux qui nous écoutent du sud au nord, de l'est à l'ouest, d'y aller.
01:02:29 C'est ça, c'est ça. Et vous êtes les bienvenus, avec Isamari et toute l'équipe,
01:02:33 à nos lancements de foires au vin.
01:02:35 Il y a des jolies soirées qui sont un peu partout en France.
01:02:38 Bon, très bien. On prendra le nom de votre hypermarché hors antenne.
01:02:43 On va venir. Et je précise que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
01:02:46 Bien évidemment. Tous les auditeurs d'RTL sont des gens mesurés.
01:02:50 Et ils le savent très bien. Mais vous avez bien fait de le redire, Isamari.
01:02:54 Allez, dans un instant, on ira prendre des consommateurs, tout simplement,
01:02:58 qui nous appellent au 3210. On commencera avec Dominique, par exemple, tout de suite.
01:03:02 13h, 14h30. Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
01:03:08 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:03:13 Eric Brunet.
01:03:15 C'est une catastrophe. C'était, comment s'appelait ce groupe ? Licence 4 ?
01:03:23 Licence 4, oui.
01:03:24 Mais attendez, on est dans la dégustation, le fin, la subtilité.
01:03:29 Viens voir un petit coup à la maison.
01:03:31 Ce n'est pas tout à fait l'effet qu'on veut donner aux choses.
01:03:35 Dominique a fait le 3210. Jean-Pierre aussi.
01:03:39 Didier, Dominique, bonjour.
01:03:40 Bonjour, Eric. Comment vas-tu ?
01:03:42 Très bien, très très bien. Tu es dans quel coin, mon cher Dominique ?
01:03:45 Tu me tutoies, je te tutoie.
01:03:46 Eh bien oui, parce que depuis le temps que je suis tes émissions,
01:03:50 notamment à midi, 13h, et que tu te familiarises beaucoup avec tes auditeurs,
01:03:56 je me suis permis.
01:03:57 Tu as bien raison.
01:03:58 J'habite à Loire-Atlantique, du côté de Nantes,
01:04:01 où on est dans les vendanges en ce moment.
01:04:03 Eh oui, bien évidemment.
01:04:06 Dis-moi, le muscadet, tu vas dans les foires au vin ?
01:04:10 Alors, je vais dans les foires au vin, mais surtout en tant que,
01:04:14 alors bien sûr en tant que consommateur,
01:04:16 mais surtout en tant qu'animateur conseiller, puisque je travaille,
01:04:20 j'ai un double emploi.
01:04:21 Pendant la saison des foires au vin, je suis employé par une société d'animation.
01:04:27 Sur Nantes, qui nous fait intervenir dans les magasins
01:04:32 en tant que conseiller auprès des consommateurs, justement.
01:04:34 Ah d'accord.
01:04:35 Et j'ai commencé…
01:04:36 Tu connais bien le vin, et tu conseilles les consommateurs,
01:04:39 en disant si tu veux un blanc sec, c'est plutôt celui-là.
01:04:42 Ça c'est un licorne, ne te trompe pas, etc.
01:04:45 Ne vous trompez pas.
01:04:46 Alors, attends, attends, attends, très bien.
01:04:47 Didier, m'appelle de Chartres, 3210.
01:04:50 Bonjour Didier, vous êtes sur RTL.
01:04:53 Bonjour Elhanouck, bonjour.
01:04:56 Je me suis permis de vous appeler parce qu'aujourd'hui,
01:05:00 la foire au vin, c'est devenu très commercial.
01:05:04 Et les vins sont beaucoup trop chers.
01:05:07 Vous savez, je vais vous dire, j'ai vu l'année dernière,
01:05:10 pas cette année, l'année dernière, dans un supermarché,
01:05:12 ils vendaient une bouteille de champagne Ruinart, 75 euros la bouteille.
01:05:17 J'ai trouvé ça une honte.
01:05:19 Parce que vu dans la conjoncture qu'on suit aujourd'hui, c'est pas normal.
01:05:23 Je vais vous dire, ce matin, j'étais dans un supermarché encore,
01:05:27 j'ai vu des rosés à 50, 55, 650.
01:05:33 L'autre fois, j'ai pris une bouteille de vin rosé dans un supermarché le même.
01:05:38 Je lui ai ramené parce que c'était du vinaigre.
01:05:40 Alors je lui ai ramené.
01:05:41 Non, je pense qu'aujourd'hui, vous savez, je vais vous dire, Eric,
01:05:45 quand vous prenez une bouteille de vin, moi je le compare toujours en francs,
01:05:48 on ne devrait pas, mais je compare en francs.
01:05:50 Une bouteille de vin rosé qui vaut 3,50 en euros,
01:05:53 ça vaut presque plus de 20 euros, plus de 20 francs la bouteille.
01:05:57 Jamais on n'aurait mis 20 francs dans une bouteille de vin.
01:06:01 Et la deuxième chose, ils n'ont tellement de stock,
01:06:04 puisqu'ils sont en ce moment dans les 70 millions,
01:06:07 les vins de Bordeaux sont en train d'arracher les vignes parce qu'il y en a trop.
01:06:10 - Oui, c'est vrai qu'il y a des endroits où on arrache les vignes, c'est vrai.
01:06:16 - Je pars du principe, Eric, il vaut mieux vendre un peu moins cher,
01:06:20 puis que tout le monde profite, messieurs, messieurs, dames,
01:06:23 les gens du vignoble, etc.
01:06:25 Vendez moins cher et tout le monde profitera.
01:06:27 Avec modération, c'est clair, mais au moins tout le monde profitera.
01:06:31 Parce que je trouve que même que c'est gros à exagérer.
01:06:34 Vous savez, je vais vous dire, moi je vois assez de tout ça,
01:06:36 puisque c'est ma profession, je suis traiteur, c'est ma profession,
01:06:40 et on se sert du vin.
01:06:42 Et vous savez, moi quand je vois des bouteilles de vin à 49 euros la bouteille !
01:06:47 - Oui, on peut faire mieux encore.
01:06:50 Y compris d'ailleurs en hypermarché où moi j'ai vu des bouteilles,
01:06:54 des quilles, pardon pour cette grivouiserie,
01:06:57 des quilles à 4 chiffres avant la virgule, pas 3, 4 chiffres avant la virgule,
01:07:02 j'ai vu ça en hypermarché l'année dernière.
01:07:04 Bon, merci Didier, c'est bon quand même d'avoir un petit esprit polémique
01:07:08 qui vient réveiller comme ça tout le monde en fin d'émission.
01:07:11 - Merci Didier Tchart, merci Dominique, pardon à Jean-Pierre que j'ai pas pris,
01:07:15 qui était à Chinon, tiens, mais pardonnez-moi les amis.
01:07:17 Vous êtes très nombreux à appeler au 3210, on se retrouve demain bien sûr,
01:07:21 car je vois arriver l'immense, le sublime Jean-Alphonse Richard.
01:07:26 - Mon cher Eric, eh bien écoutez, aujourd'hui l'affaire de l'ordre du Temple solaire,
01:07:30 74 morts, est-ce qu'il s'agit de suicide collectif comme on l'a dit, ou bien d'assassinat ?
01:07:36 Trop de secrets, on vous dit tout, tout de suite, dans l'heure du crime.
01:07:39 - L'heure du crime, juste après ça. Merci les amis, à demain, 13h. Au revoir Lisa Marie.
01:07:43 - Au revoir.
01:07:44 - Merci d'écouter RTL.
01:07:49 - Personne.
01:07:51 - RTL, vivre ensemble.
01:07:55 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:07:57 - Le journal inattendu sur RTL.
01:07:59 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:08:04 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:08:08 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:08:11 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
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