Les auditeurs ont la parole du 04 septembre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 04 septembre 2023 avec Eric Brunet.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL
00:00:10 Dans un instant ce sera le rappel des titres avec Agnès Bonfillon mais allez on va prendre un auditeur quelques secondes
00:00:17 c'est Abdel qui est avec nous bonjour Abdel
00:00:20 Bonjour à toute l'équipe. On va parler du retour de l'uniforme à l'école en France
00:00:27 il y a une expérimentation qui est menée, juste, c'est pas encore le retour mais c'est une bonne idée d'expérimenter ça ou pas ?
00:00:33 Mais comme d'habitude la France est dernière
00:00:36 dans beaucoup de sujets et là pour la blouse je pense qu'on est un petit peu en retard donc à mon avis ça ne sert à rien
00:00:42 Vous vous estimez qu'il n'y en a pas besoin ?
00:00:45 Il n'y en a pas besoin sauf si
00:00:49 M. Attal aurait été plus libre en laissant les signes religieux et autres et mettre la blouse au dessus
00:00:54 Bon ben très bien on va parler dans un instant avec un député qui expérimente ça chez lui en Nouvelle-Calédonie c'est passionnant
00:01:00 restez à l'écoute ou appelez nous au 3 2 1 0 sur RTL. Les infos avec Agnès Bonfillon
00:01:07 Justement aller un peu plus loin que le débat sur le port de l'uniforme le ministre de l'éducation nationale
00:01:11 Gabriel Attal annonce une prochaine expérimentation
00:01:14 elle mérite d'être testée dit-il
00:01:18 Vladimir Poutine déclare être ouvert à des discussions sur la Corse et réallier dont Moscou souvenez-vous a claqué la porte au mois de juillet
00:01:25 le président russe reçoit actuellement le président turc Erdogan à Sochi
00:01:31 Mathieu Katsovitz toujours hospitalisé après un grave accident de moto hier sur un circuit en
00:01:37 Essonne selon son entourage l'acteur réalisateur souffre de plusieurs fractures au niveau du bassin et à la cheville
00:01:44 Louis Bodin la météo de la chaleur mais aussi du vent dans le sud-ouest
00:01:49 exactement avec plusieurs conséquences ce vent qui renforce encore l'impression agréable de chaleur sur la région de Toulousaine c'est du vent d'autant jusqu'à
00:01:56 90 100 km/h puis ça lève également une mer forte sur tout le littoral du Languedoc-Roussillon
00:02:00 prudence entre aujourd'hui et demain cette mer va devenir très agitée
00:02:03 et puis tout ça transporte un peu de sable également que l'on verra dans le ciel du sud-ouest et plus généralement dans la moitié
00:02:09 sud pour le reste ça restera très
00:02:11 ensoleillé parfois un petit voile nuageux sans conséquence et donc ces températures qui vont s'envoler un 30 à 35 degrés
00:02:17 cet après-midi quelle que soit la région on ira même un peu au delà
00:02:20 entre la région Patou-Charente et le centre parfois jusqu'à 37 ou 38 degrés. Merci beaucoup Louis
00:02:25 Les auditeurs ont la parole c'est parti Lisa Marie bonjour vous allez bien Lisa Marie ?
00:02:29 Ben oui je vais très très bien et vous Eric bon week-end ?
00:02:32 Or bien délicieux sublime mais maintenant on est dans le coeur on est dans le muscle
00:02:36 le répondeur des auditeurs
00:02:39 oui le répondeur je le rappelle est ouvert 24 heures sur 24 sur l'application RTL et je précise aussi que c'est gratuit
00:02:46 donc vous allez sur l'application juste en dessous du direct vous pouvez réagir à l'écrit ou
00:02:51 via des messages vocaux et justement parmi les messages vocaux reçus ce week-end
00:02:56 Sandrine qui est conductrice de bus à Lyon et elle est très en colère écoutez je voudrais pousser un coup de gueule
00:03:03 parce que j'en ai marre d'avoir des
00:03:07 livreurs garés en double fil ou voire pas garés du tout posés comme ça dans les rues de Veubion
00:03:13 parce que les
00:03:15 stationnements de livraison sont tous occupés par des véhicules légers qui n'ont rien à y faire je ne vois pas comment un agent
00:03:22 municipal pourrait rester 30 minutes devant chaque voiture mal garée le plus simple c'est quand même de supprimer
00:03:27 purement et simplement l'autorisation de stationner sur ces places de livraison si vous n'êtes pas un
00:03:33 coursier ou un livreur voilà merci de m'avoir écouté et oui on vous écoute Sandrine c'était donc son coup de gueule
00:03:40 parce qu'elle en a marre de chaque fois elle est conductrice de
00:03:43 bus donc elle doit s'arrêter à chaque fois et oui parce qu'il ya des voitures qui gênent qui sont comme ça garés en double fil
00:03:48 ils se mettent sur la voie de bus alors qu'elles n'ont rien à y faire et oui autre message celui
00:03:52 de Didier c'est la rentrée pour 12 millions d'élèves aujourd'hui on va en parler dans quelques instants Eric
00:03:57 et Didier a souhaité nous donner son avis
00:03:59 bonjour à tous et bonne rentrée à tous les enseignants et élèves en ce premier jour de classe
00:04:03 entrez bien évidemment dans le respect des règles et des lois donc sans tenue provoquante et utilise à des fins ostentatoires
00:04:09 donc pas d'abaya si les élèves et leur famille ont un minimum de notion de respect de discrétion et de bon sens
00:04:15 on ne devrait pas rencontrer trop de problèmes
00:04:18 et puis un autre selon l'éducation nationale ce matin là on a eu des infos à midi ça s'est bien passé c'est très bien passé
00:04:23 pour l'instant c'est que le premier jour
00:04:26 un autre coup de gueule pour finir au sujet de la rentrée celui d'anne qui est professeur des écoles et elle est très remontée
00:04:33 contre l'éducation nationale
00:04:35 bonjour
00:04:36 malgré mes 22 ans d'ancienneté
00:04:38 depuis quatre ans les hauts de scène me refusent ma mutation pour rapprochement conjoint dans le département de la manche
00:04:44 on entend partout un manque de clients d'enseignants de vocation pourtant moi je souhaite enseigner et
00:04:52 l'institution me maltraite en m'empêchant de travailler alors qu'elle m'a formée il y a plus de 20 ans
00:04:57 voilà mesdames messieurs vous laissez vos messages dans les auditeurs ont la parole 13h07
00:05:03 vous savez ce qu'on va faire on va faire une petite réclame maintenant comme ça après on aura tout notre temps pour parler de
00:05:09 cet uniforme à l'école qui revient
00:05:11 expérimentation et autant vous dire que il y a ici dans le studio un député je lui ai demandé de rester il traînait dans les couloirs
00:05:19 d'rtl j'ai dit oh là là votre expérience est fabuleuse
00:05:22 il est en nouvelle calédonie et lui il a mis sur place enfin il a vu ce dispositif se mettre sur place
00:05:29 et 92% des parents d'élèves en nouvelle calédonie maintenant sont heureux de l'uniforme à l'école à tout de suite
00:05:36 les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur rtl
00:05:41 Les auditeurs ont la parole avec eric brunet sur rtl
00:05:48 quel bonheur de vous retrouver vous savez que vous avez totalement
00:05:50 universellement la parole vous faites le 3 2 1 0 vous êtes chez vous les amis quand un sujet vous agace on le zappe c'est vous
00:05:57 qui le dites quand il vous plaît on le maintient plus longtemps
00:06:00 bon
00:06:01 j'aurais pas voulu faire une émission normale
00:06:03 sur le port de l'uniforme à l'école parce que depuis que je suis journaliste à chaque année à la rentrée il ya ce débat pour
00:06:10 ou contre un uniforme et rien ne change donc ça s'appelle un marronnier ça dans le journalisme
00:06:15 c'est un sujet qui revient comme comme les marrons dans les arbres chaque année et qu'on traite comme ça mais qui ne sert à rien
00:06:21 sauf que là on a décidé de le traiter lisa marie parce que c'est pas tout à fait comme les autres années
00:06:26 oui gabriel atal le nouveau ministre de l'éducation nationale était l'invité de la matinale d'rtl ce matin et il a confirmé qu'une
00:06:33 expérimentation sera menée dans les prochains mois et moi je souhaite oui qu'on puisse assez vite lancer des expérimentations sur le sujet je pense que le
00:06:40 meilleur moyen de se faire une idée c'est de tester les choses dans une série d'établissements col primaire
00:06:44 collège lycée et qu'on regarde ensuite si c'est utile ou pas pour les élèves
00:06:48 abdel est avec nous il a fait le 3 2 1 0
00:06:52 abdel donc vous vous êtes plutôt vous êtes quoi vous vous êtes président de d'une association de parents d'élèves dans quel coin d'ailleurs
00:06:59 donc j'ai trois associations je suis
00:07:03 président de l'association appuyé à écopont donc c'est mon lieu de résidence
00:07:07 d'accord
00:07:09 je suis président d'un foyer socio éducatif
00:07:13 et vice-président d'une association tous unis pour wato 59
00:07:17 ok à valenciennes ok d'accord je salue la mémoire du plus grand des valenciennois je pense à jean-louis borlau qui a
00:07:25 laissé une empreinte très forte là bas bon dites moi abdel
00:07:28 est ce que vous êtes j'ai pas compris tout à l'heure si vous étiez pour ou contre là quand vous avez fait petit teasing dans
00:07:33 le journal de 13 heures vous êtes pour ou contre la tenue unique à l'école qui règle les différences sociales entre tous les élèves
00:07:41 alors j'aurais été pour si en réalité
00:07:44 sacrifier tous les signes religieux que les élèves porterait
00:07:49 or là comme on fait en sorte qu'il n'y ait aucun signe religieux ou aucune tenue
00:07:54 hors celle qui est prévue par la loi à quoi servirait la blouse si c'est pour cacher des marques de
00:08:01 survêtements de pantalon ou autre bon
00:08:03 ça n'a pas vraiment intérêt par rapport à tous les problèmes
00:08:07 qui interviennent au niveau des établissements scolaires alors vous savez je vais fermer ma bouche
00:08:12 nicolas maizel je lui ai demandé de rester il était à rtl quand je suis arrivé tout à l'heure député renaissance de
00:08:18 nouvelle calédonie vous vous l'avez expliqué nicolas mais redites le sont étés peut-être pas là ceux qui nous écoutent
00:08:24 chez vous il n'y avait pas de tradition nouvelle calédonie de blouse à l'école il n'y en avait pas vous l'avez décrété qu'il fallait faire ça
00:08:30 et
00:08:33 et ça marche
00:08:34 oui oui non c'était clairement pas dans la culture éducative de nouvelle calédonie on est on était très français sur le sur le sujet
00:08:41 et puis comme c'est un pays de communauté que le communautarisme gangrène beaucoup on a décidé de
00:08:48 obliger le port de la tenue commune à l'école et notamment à l'école primaire et aujourd'hui huit ans après
00:08:55 c'est un succès puisque 92 % des parents l'approuvent
00:08:59 et puis la communauté éducative également et ça permet une diminution par trois
00:09:04 des dépenses de rentrée pour les parents donc aujourd'hui c'est complètement dingue parce que vous avez une petite voix toute calme
00:09:10 et mais mais mais derrière cette petite voix toute toute calme il ya en réalité des
00:09:14 arguments du tonnerre quoi
00:09:17 immense
00:09:19 Acceptation de la communauté éducative les profs sont très contents les
00:09:23 les parents sont très contents
00:09:27 vous étiez vous êtes un pays vous avez eu quatre référendums donc vraiment avec les communautés dressées les unes contre les autres canac
00:09:34 caldoche etc
00:09:36 ça a permis de... et les élèves on leur demande aux élèves ?
00:09:40 écoutez je vais vous parler de mon fils il est scolarisé mon fils est scolarisé il met la tenue commune
00:09:45 il est très content de mettre sa tenue commune tous les matins
00:09:48 une fierté un peu comme dans un club de foot une fierté ?
00:09:51 ah bah oui il va retrouver ses copains en vert c'est à dire que lui la couleur de son école c'est le vert le vert pomme
00:09:55 et donc il dit bah quand il voit ses copains dans le village le matin il dit bah voilà
00:09:59 c'est mes copains de l'école parce qu'on porte la même tenue
00:10:02 incroyable on était avec abdel assez dubitatif abdel ni pour ni contre et olivier quand pense-t-il il est à l'ance olivier bonjour
00:10:09 bonjour eric voilà bonjour à tous les auditeurs vous m'entendez bien ? très bien
00:10:13 bon
00:10:16 je pense qu'abdel il a peut-être la mémoire courte ou en tout cas ceux qui effectivement
00:10:21 sustinent le retour de l'uniforme ou en tout cas la mise en oeuvre de l'uniforme parce qu'elle n'a jamais été un moment promulgué
00:10:27 il y a pas moins de cinq ans
00:10:30 la france faisait
00:10:33 le record au box office d'un film enfin en tout cas d'une série qui était harry potter
00:10:38 alors vous vous souvenez c'était poudlard et le château de poudlard et son la faculté de poudlard
00:10:45 et ses apprentis sorciers qui étaient en uniforme et on s'est merveillé de voir ces
00:10:51 ces pittoresques
00:10:54 et qui sont restés dans l'esprit commun
00:10:57 ouais mais ça c'est très français c'est à dire que on aime bien les uniformes dans les écoles anglaises
00:11:01 on aime bien les rois et les reines en angleterre
00:11:04 mais
00:11:06 on est le roi des
00:11:08 controverses et puis on
00:11:09 est aussi des réflexions des gaulois réfractaires donc effectivement il faut qu'on puisse dire non à un moment mais c'est ce qui a une
00:11:16 limite les controverses et tel que vous l'animez vous avec les auditeurs on la parole
00:11:20 ça permet en tout cas d'entretenir la résilience
00:11:23 là Olivier il y a un élément nouveau c'est que on a dans certains territoires d'outre mer ou départements d'outre mer
00:11:30 il y a des expérimentations qui ont été menées
00:11:34 il y a beaucoup de démocratie occidentale qui pratiquent la tenue unique parmi nos voisins en Espagne en Italie etc
00:11:41 donc il y a quand même des exemples il y a cet élu qui est dans mon studio au moment même qui me dit mais
00:11:48 c'est incroyable à quel point ça a été un facteur d'unité dans
00:11:52 une Nouvelle-Calédonie qui a été un peu divisée par la politique ces derniers temps je trouve que et il y a
00:12:01 l'expérimentation qui est menée par le nouveau ministre d'éducation nationale et qui a l'air de commencer sur les chapeaux de roue
00:12:05 il commence à bien me plaire moi ce Gabriel Attal franchement je sais pas ma nature de
00:12:10 de mettre de dire des gentillesses sur les ministres mais bon il
00:12:13 a l'impression on a l'impression qu'en quelques jours il a envie de marquer son époque et
00:12:20 Tout à fait d'avis avec vous
00:12:24 cette façon de voilà de projeter parce que en politique c'est ça c'est de savoir un peu comment on peut se projeter
00:12:31 ça pose pas de souci du tout et au contraire de toucher son paquet quand on arrive dans un club de football et d'avoir le
00:12:37 même uniforme que c'est que...
00:12:40 Olivier Olivier j'ai un prof là ça s'appelle beaucoup au 3 2 1 0 j'ai un prof il s'appelle Thierry
00:12:45 je sais pas où il est bonjour Thierry où êtes vous ? Bon oui bonjour Eric. Vous êtes dans quel coin ?
00:12:50 Chalon en Champagne. Chalon en Champagne je vais peut-être me planter c'est la Haute Marne
00:12:59 C'est la Marne avec 51
00:13:01 Voilà bon Thierry un prof merci vous êtes prof de quoi ?
00:13:07 Alors j'enseigne la sécurité routière
00:13:11 aux collégiens à tout le monde aux lycéens collégiens ?
00:13:15 Pour ou contre Thierry pardon le
00:13:21 l'uniforme
00:13:24 Moi je suis pour pour de multiples raisons
00:13:29 comme je l'ai indiqué à votre
00:13:32 collaborateur
00:13:34 précédemment
00:13:36 Monsieur Attal face
00:13:38 aux menaces qui pèsent sur la laïcité
00:13:40 affiche clairement son le besoin de redéfinir un
00:13:47 objectif du vivre ensemble et principalement à l'école et il s'en donne les moyens à savoir
00:13:57 rappeler à certains élèves ou alors directement informer la nouvelle génération quel est le but de
00:14:03 la laïcité
00:14:06 et les moyens qu'il utilise
00:14:10 avec l'histoire de blues
00:14:12 Le passé a fait trop de fonds bien fondés pourquoi pas une nouvelle expérimentation
00:14:20 Vous voyez monsieur le député bougez pas parce que j'ai la chance d'avoir un député vraiment
00:14:26 c'est les auditeurs en la parole normalement mais je vais demander de rester à Nicolas Metzel
00:14:30 député de Nouvelle-Calédonie parce qu'il y a huit ans qu'ils ont lancé la tenue unique à l'école
00:14:35 vous entendez cet argument en métropole c'est souvent cet argument c'est fait religieux vous avez entendu tout tout tout le sujet sur les tenues
00:14:43 religieuses
00:14:45 Ça a été un argument chez vous aussi en Nouvelle-Calédonie ça ?
00:14:49 Non alors ça s'en rapproche à nous on n'a pas de problématiques religieuses parce que la Nouvelle-Calédonie est très chrétienne
00:14:55 il n'y a vraiment pas beaucoup d'islam mais on a par contre des communautés qui sont beaucoup plus équilibrées qu'en France métropolitaine
00:15:02 donc en fait c'est le sentiment d'appartenance
00:15:05 et c'est finalement ça le trait d'union entre les deux en métropole et en Nouvelle-Calédonie
00:15:09 Parce que dans une cour de récréation avant
00:15:11 il y avait dans un coin les caldoches dans un autre coin les habitants de Wallis dans un autre coin les canards dans un autre coin
00:15:18 les asiatiques qui sont peut-être une immigration plus récente etc.
00:15:23 Oui et les métropolitains aussi d'ailleurs
00:15:25 Les métropolitains qui viennent de Paris pour
00:15:27 qui sont pas du tout liés à l'histoire de l'île
00:15:30 et donc tout ça c'était dans un coin de la récréation, ça c'était avant, avant il y a huit ans, avant la tenue unique imposée en Nouvelle-Calédonie
00:15:37 Oui et puis ça arrive de plus en plus mais en fait maintenant on a ce sentiment d'appartenance à la même école
00:15:45 c'est ça qui aujourd'hui est la grande réussite de l'uniforme en Nouvelle-Calédonie
00:15:50 parce que on voit des photos de jeunes enfants qui soient noirs, blancs, jaunes, métis etc.
00:15:56 être ensemble et porter les mêmes couleurs
00:15:59 donc il y a une fierté aussi d'arborer les mêmes couleurs ensemble
00:16:02 et nous notre défi en Nouvelle-Calédonie c'est de réussir à construire ce peuple, ce destin commun
00:16:07 qu'on essaye de bâtir depuis 40 ans maintenant parce qu'on a connu quand même une guerre civile chez nous
00:16:11 et donc c'est toujours après des événements marquants comme ça qu'on essaye de réfléchir à qu'est-ce qui fait commun
00:16:17 qu'est-ce qui fait nation comme l'a dit le président, qu'est-ce qui fait pays
00:16:19 et bien l'uniforme a été une des réponses et aujourd'hui ça fonctionne
00:16:23 vous avez compris pourquoi j'ai demandé à ce député de rester quelques minutes de plus avec nous dans le show d'RTL
00:16:27 j'adore son exemple, il parle de la France
00:16:31 la Nouvelle-Calédonie, vous le savez mieux que moi, c'est la République française
00:16:35 ils ont mis ça sur pied il y a 8 ans et ça fonctionne
00:16:38 il me disait tout à l'heure que 92% des parents trouvent que c'est bien cet uniforme à l'école
00:16:43 il l'a été expérimenté donc on a tout intérêt me semble-t-il en métropole de regarder cela avec un intérêt tout particulier
00:16:53 à tout de suite vous m'appelez au 3 2 1 0, on me dit que Michel appelle de Rouen
00:16:58 il y a une bonne table à Rouen, à tout de suite
00:17:12 on parle de l'uniforme à l'école dans les auditeurs aujourd'hui, Lisa Marie un message
00:17:16 un message pour nos auditeurs et auditrices qui nous appellent au 3 2 1 0
00:17:20 en nous appelant vous êtes présélectionnés pour le jeu d'RTL
00:17:25 bonsoir, votre nouveau rendez-vous dès 18h
00:17:27 et ce soir à gagner un séjour de deux nuits pour deux
00:17:30 à l'hôtel Relais et Château 5 étoiles, Thalasso, Spa de Lille de la Laguna, Saint-Cyprien
00:17:35 avec deux soins d'hydrothérapie
00:17:38 très bien merci beaucoup on va prendre Ludovic, tiens Ludovic est enseignant
00:17:44 bonjour Ludovic, pour ou contre l'uniforme à l'école, le déploiement de cette expérimentation
00:17:51 voulue par Gabriel et Thal ?
00:17:53 alors contre, mais contre complètement, pourquoi ?
00:17:57 parce que la Nouvelle Calédonie dont vous prenez l'exemple là depuis tout à l'heure
00:18:02 c'est pas la France, c'est des îliens donc c'est encore différent
00:18:09 mais c'est la République française
00:18:12 peut-être, mais ici sur le territoire en métropole il va falloir tenir compte des régions, des codes couleurs
00:18:19 on va devoir prendre en compte aussi le sexe des enfants, filles, garçons
00:18:25 parce qu'il y a des garçons qui ne porteront pas de rose et des filles qui ne porteront pas de bleu
00:18:29 pour simplifier, la religion de chacun, ça va être hyper compliqué
00:18:36 mais pourquoi la religion de chacun ? là elle me disait que la tenue unique qui existe dans à peu près 180 pays du monde
00:18:45 c'est un polo et une jupe pour les filles ou un pantalon, elles ont le choix
00:18:51 et puis c'est un polo et un pantalon pour les hommes, les garçons
00:18:55 en tant que papa de petite fille, moi la jupe je suis contre
00:19:00 parce que c'est une stigmatisation, maintenant ma fille ne met pas de jupe pour aller à l'école
00:19:06 parce que la seule fois où elle a mis une jupe pour aller à l'école, elle n'a pas arrêté de se faire embêter par les garçons
00:19:11 donc maintenant c'est un leaguing, c'est un pantalon
00:19:14 mais c'est prévu ça, dans les tenues uniques il y a polo, pantalon ou jupe pour les filles, elles choisissent
00:19:21 et polo, pantalon pour les garçons
00:19:24 oui mais la couleur du polo, ça va être quelle couleur ?
00:19:27 bleu rose ? gris ?
00:19:29 oui mais vous savez quoi, c'est l'école et le chef d'établissement, il y aura un projet
00:19:32 comment ça se passe chez vous en Nouvelle-Calédonie pour déterminer les couleurs ?
00:19:35 c'est les communes qui choisissent, moi ma commune dont j'ai été le maire c'est vert pomme
00:19:40 on a du rouge, on a du bleu ciel, on a du orange
00:19:44 en fonction des établissements ?
00:19:46 en fonction des communes
00:19:48 chaque commune a sa couleur ?
00:19:50 oui
00:19:52 vous voyez des problèmes où il n'y en a pas Ludovic non ?
00:19:55 non du tout, par contre qui va payer ?
00:19:57 qui paye ?
00:19:59 en Nouvelle-Calédonie la collectivité participe
00:20:02 ce qui fait que ça revient quand même moins cher aux parents
00:20:04 puisque quand on achète son linge à la rentrée quand il n'y a pas d'uniforme on paye plein pot
00:20:08 et là comme la collectivité en Nouvelle-Calédonie impose l'uniforme
00:20:12 elle prend une partie du coût du vêtement ce qui fait qu'on a des rentrées moins chères pour les parents
00:20:16 donc un enfant il a plusieurs polos parce qu'il y en a un qui est sale le mardi
00:20:20 un qui est taché le mercredi, il a trois polos, trois pantalons
00:20:23 on a même six ou sept, plusieurs vestes, le chapeau très important chez nous pour le soleil
00:20:28 une polaire aussi pour l'hiver parce que le matin il fait quand même un peu froid
00:20:31 une polaire qui fait partie de la tenue unique
00:20:33 oui, c'est tout un kit
00:20:35 Ludovic est contre parce qu'il dit il voit ça à la française où tout est un problème
00:20:39 où tout soulève des grands débats, personne ne va être d'accord
00:20:42 certains pour des raisons religieuses, d'autres pour des questions de couleur
00:20:46 bon peut-être, sauf que si ça vient de la commune ou d'en haut du directeur d'établissement
00:20:53 c'est même pas sûr, par contre là où je suis d'accord avec vous c'est que M. Attal fait un départ très prometteur
00:20:58 oui, bon intéressant, vous êtes prof de quoi vous ?
00:21:02 alors moi je suis prof d'hygiène et de sécurité alimentaire
00:21:05 dans quel coin ?
00:21:06 dans le Finistère
00:21:07 dans le Finistère, Brest, Quimper ?
00:21:09 Brest
00:21:10 et bien saluez pour nous tous les Brestois et les Brestoises
00:21:13 merci Ludovic, merci beaucoup
00:21:15 merci à vous
00:21:16 au revoir, on va retrouver Michel, Michel qui a fait le 3 2 1 0
00:21:19 bonjour Michel
00:21:20 bonjour
00:21:22 vous êtes à Rouen, c'est ce que je disais tout à l'heure
00:21:24 je me souviens qu'à Rouen il y a le célèbre ici, le restaurant des 3 gros
00:21:30 mythique, une légende de la gastronomie française
00:21:33 oui, une fierté aussi
00:21:35 une fierté, mais on n'appelle pas pour ça
00:21:37 vous êtes responsable d'établissement scolaire vous ?
00:21:39 non, médico-social
00:21:41 ah, dans le médico-social, d'accord
00:21:43 très bien, qu'est-ce que vous pensez de cette initiative alors ?
00:21:46 vous êtes comme Ludovic, un peu sur la retenue
00:21:49 ou vous êtes pour l'uniforme ?
00:21:51 alors je n'ai pas de retenue du tout, bien au contraire
00:21:54 je suis contre, mais
00:21:56 je ne veux pas dire férocement contre
00:22:00 parce que pour moi c'est, alors au-delà de la baïa
00:22:03 et de ces choses là qui ne sont que des choses ponctuelles
00:22:06 dont on parle ponctuellement
00:22:09 comme les marronniers, d'ailleurs un marronnier
00:22:11 pour vous reprendre, qui revient régulièrement
00:22:15 attendez Michel, je peux vous interrompre ?
00:22:17 pardonnez-moi, j'ai un petit signe de la régie
00:22:19 ils me disent c'est l'heure d'envoyer la réclame
00:22:22 alors au lieu de vous couper au milieu de votre démonstration
00:22:24 on va envoyer la petite réclame et je vous reprends dans une minute
00:22:27 comme ça vous aurez tout le temps de me dire clairement
00:22:29 pourquoi vous êtes contre
00:22:31 le port de l'uniforme à l'école
00:22:34 en France, à tout de suite
00:22:36 13h, 14h30
00:22:38 Les auditeurs ont la parole
00:22:40 avec Eric Brunet sur RTL
00:22:42 Eric Brunet
00:22:44 Les auditeurs ont la parole sur RTL
00:22:47 merci de vos appels les amis
00:22:50 merci de vos appels au 3 2 1 0
00:22:52 on continue sur l'uniforme à l'école
00:22:54 mais on va passer, Lisa Marie, dans quelques instants
00:22:57 sur notre second thème de la journée
00:23:00 eh oui, un piéton a été mortellement fauché
00:23:02 par un automobiliste en fuite après un refus d'obtempérer
00:23:05 ça s'est passé à Paris
00:23:07 dans la nuit de samedi à dimanche
00:23:09 on en parle dans quelques instants
00:23:11 on attend vos appels au 3 2 1 0
00:23:13 également on va parler des restos du coeur
00:23:15 dans le nord, près de Lille
00:23:16 12 camions ont été saccagés
00:23:18 et des milliers de bénéficiaires sont touchés
00:23:20 et ça aussi on va en parler dans quelques instants
00:23:23 on attend donc vos appels au 3 2 1 0
00:23:25 et vos messages sur l'application, là c'est gratuit
00:23:27 et laissez bien vos coordonnées
00:23:29 qu'on puisse vous rappeler
00:23:31 bon, on était avec qui ?
00:23:33 on était avec Michel, je crois, c'est ça ?
00:23:35 c'est Michel, hein ?
00:23:36 qui était farouchement contre le développement d'uniformes à l'école
00:23:39 j'ai libéré notre député qui était avec nous dans le studio d'RTL
00:23:41 je l'ai libéré, je lui ai dit "vous pouvez partir"
00:23:43 mais en partant, là, pendant la pume
00:23:46 il m'a redit, finalement
00:23:48 nous, on était, sur le plan social
00:23:50 on était un pays où les gens se déchiraient
00:23:52 à la Nouvelle-Calédonie
00:23:54 on était vraiment, c'était très dur
00:23:56 et finalement
00:23:59 ce qui s'est passé en Nouvelle-Calédonie
00:24:01 ces dernières années
00:24:03 où les communautés se sont levées les unes contre les autres
00:24:06 ça me fait un peu penser à ce qui se passe en métropole
00:24:09 c'est à dire que, voilà, c'est une juxtaposition
00:24:11 de notre pays, de communautés
00:24:13 avec des gens dans certains milieux
00:24:15 qui ne se parlent plus entre eux
00:24:17 et il m'a dit, la tenue unique à l'école
00:24:19 qu'on a peut-être tort d'appeler "uniforme"
00:24:22 elle recrée du lien, elle recrée une fierté
00:24:25 de groupe qui appartient au même établissement
00:24:28 un peu comme quand on joue, je sais pas
00:24:30 au sport, au football, au rugby, au je ne sais quoi
00:24:32 on fait partie de la même équipe
00:24:34 au sein du même établissement
00:24:36 quelles que soient les origines de chacun
00:24:38 qu'on soit à Canac, Caldoche, en Nouvelle-Calédonie
00:24:40 ou bien en France, qu'on soit de tel milieu social
00:24:42 ou de tel autre, qu'on soit de telle religion
00:24:44 c'est pour ça que j'ai du mal à comprendre
00:24:46 pourquoi vous êtes contre le retour
00:24:48 ou l'arrivée de l'uniforme à l'école
00:24:51 - C'est à moi que vous vous adressez ?
00:24:53 - Oui, à vous Michel
00:24:55 - Non, parce que je ne savais pas
00:24:57 - Effectivement, moi je suis contre
00:24:59 parce que déjà, alors vous avez eu plusieurs
00:25:01 auditeurs qui se sont exprimés avant moi
00:25:03 notamment sur le "vivre ensemble"
00:25:05 moi je pense que sur les frontons de n'importe quelle
00:25:07 mairie, vous avez liberté, égalité
00:25:09 fraternité, égalité
00:25:11 déjà, donc ça veut dire que
00:25:14 à mon sens, ces
00:25:17 uniformes ne serviraient qu'à gommer
00:25:19 temporairement, provisoirement
00:25:21 le temps de l'école, les différences sociales
00:25:24 pourtant elles existent, et je pense
00:25:26 qu'il ne faut pas que les personnes
00:25:28 qui ont des difficultés sociales, financières
00:25:30 aient honte de ne pas pouvoir s'offrir
00:25:33 les marques que tout le monde connait
00:25:35 veut porter, parce que voilà, c'est ça la mode
00:25:38 et ça coûte très cher. J'ai écouté par ailleurs
00:25:40 que le prix de rentrée
00:25:43 lorsqu'on met un uniforme, c'est
00:25:45 environ
00:25:47 50%
00:25:49 je ne sais plus si c'est un tiers, deux tiers
00:25:51 on va dire 50% du coût
00:25:53 des vêtements
00:25:55 de rentrée
00:25:57 - Oui, mais Michel, tout ça
00:26:01 ça a été dit, tout ça serait
00:26:03 tout ça serait payé
00:26:05 tout ça serait payé en partie par les collectivités
00:26:07 locales, par le département, par la commune
00:26:09 - Oui, mais attendez, je suis bien d'accord
00:26:12 moi je ne veux pas ça
00:26:14 ah non, je veux pas, moi je veux que les gens
00:26:16 vivent avec leur niveau qu'ils le montrent
00:26:18 qu'ils soient riches ou pauvres
00:26:20 et voilà, il faut se rendre compte, il ne faut pas faire
00:26:22 des faux semblants
00:26:24 on va donner une blouse
00:26:26 à quelqu'un, ok, ils se ressembleront
00:26:28 tous, ils vont soi-disant appartenir à une même
00:26:30 communauté, mais c'est faux, ils vont appartenir
00:26:32 de ce que disait votre député
00:26:34 à une même communauté
00:26:36 quand le temps, le temps
00:26:38 - Le temps d'école, mais quand on
00:26:40 rentre dans l'école
00:26:42 on laisse à la porte
00:26:44 beaucoup de choses, on laisse
00:26:46 - Oui, mais quand on en sort aussi
00:26:48 - Mais oui, mais c'est déjà beaucoup que dans
00:26:50 cet espace sacré républicain
00:26:52 où l'on va former
00:26:54 des futurs citoyens
00:26:56 c'est déjà beaucoup que pendant quelques
00:26:58 heures, on soit tous
00:27:00 au même diapason
00:27:02 qu'on soit tous à l'unisson
00:27:04 mais qu'on ne soit pas égaux
00:27:06 on est égaux en droit déjà
00:27:08 mais qu'on soit, si
00:27:10 qu'on soit un peu plus égaux
00:27:12 bien évidemment, c'est pas
00:27:14 un miracle, c'est pas un coup de
00:27:16 baguette magique l'école qui fait de vous
00:27:18 l'égal du voisin, mais
00:27:20 avec cette tenue unique, je suis désolé
00:27:22 on serait quand même un peu plus
00:27:24 dans quelque chose d'égalitaire
00:27:26 pendant les quelques heures dans lesquelles
00:27:28 les élèves se trouvent dans l'école
00:27:30 - C'est votre point de vue, c'est pas le mien
00:27:32 et je reste
00:27:34 compté sur mes positions
00:27:36 - Et hostile à l'uniforme
00:27:38 - Ah bah hostile, parce que à mon sens
00:27:40 ce serait quelque chose pour cacher les misères, voilà
00:27:42 c'est tout, une fois de plus
00:27:44 - Entendu, merci
00:27:46 - Je vous en prie - Merci Michel, très bonne journée à vous
00:27:48 - Je vais vous remettre un petit mot, non je peux pas
00:27:50 - Mais bien sûr - Alors ça n'a rien à voir
00:27:52 avec ce sujet, mais je le fais quand même
00:27:54 je suis complètement effarouché
00:27:56 je dirais, et scandalisé par le
00:27:58 féminicide de la petite dame là
00:28:00 - Ouais - Voilà
00:28:02 si ce n'est qu'on précise
00:28:04 qu'elle était hors service et que c'était une gendarme
00:28:06 je ne comprends pas pourquoi
00:28:09 on met le mot gendarme, c'est un féminicide
00:28:11 qui est scandaleux, qui est épouvantable, qui est tout ce qu'on veut
00:28:13 mais à ce moment là, tous les féminicides
00:28:15 il faudrait donner la profession des gens
00:28:17 une femme, qu'elle soit gendarme ou pas
00:28:19 c'est une femme qui a eu des souffrances
00:28:21 et voilà
00:28:23 je voulais vous exprimer ça
00:28:25 parce que j'écoute ça, ça me heurte un peu
00:28:27 - Entendu, j'ai entendu Michel
00:28:29 on en a beaucoup parlé sur RTL
00:28:31 bien évidemment
00:28:33 - Oui, je fais du mimi-mimi - Excusez-moi et je vous remercie de votre accueil
00:28:35 - Il n'y a aucun problème, vous nous rappelez quand vous voulez
00:28:37 au 3210 Michel
00:28:39 voilà, si on allait faire un petit tour
00:28:41 au standard là
00:28:43 au 3210 ça appelle beaucoup, Victor, bonjour Victor
00:28:45 - Bonjour Eric, bonjour à tous
00:28:47 quelques petites réactions sur notre application RTL
00:28:49 et on commence avec Ludivine en Normandie
00:28:51 ne pas confondre
00:28:53 la blouse et l'uniforme
00:28:55 on continue avec Muriel de Juranceon à côté de Pau
00:28:57 au lieu de résoudre des problèmes sérieux
00:28:59 manque d'enseignants, manque d'AESH
00:29:01 locaux dégradés, etc, etc
00:29:03 on préfère parler de vêtements
00:29:05 et on termine avec Thierry dans le Nord
00:29:07 qui lui se dit assez favorable à la tenue unique
00:29:09 afin d'éviter toute polémique
00:29:11 - Bien dans un instant
00:29:13 un piéton mortellement blessé
00:29:15 par un automobiliste
00:29:17 en fuite après un refus
00:29:19 d'obtempérer, c'est terrible
00:29:21 cette multiplication des refus d'obtempérer
00:29:23 un refus d'obtempérer
00:29:25 ça ne peut finir que par
00:29:27 des faits graves, de violences
00:29:29 c'est un vrai sujet
00:29:31 qui ennuie
00:29:33 les gendarmes, les policiers
00:29:35 la société toute entière parce que
00:29:37 souvent après un refus d'obtempérer
00:29:39 vous le savez bien, il y a un drame
00:29:41 il y a une tragédie, pas toujours bien sûr
00:29:43 mais souvent, on en parle
00:29:45 dans un tout petit instant, avec vous
00:29:47 vous nous appelez au 3210, à tout de suite
00:29:49 - Envoyez-nous vos messages
00:29:51 sur l'application RTL
00:29:53 ou appelez-nous au 3210
00:29:55 - 50 centimes la mise
00:29:57 - Jusqu'à 14h30
00:29:59 - Les auditeurs ont la parole
00:30:01 - Avec Eric Brunet sur RTL
00:30:03 - Les auditeurs ont la parole
00:30:05 Lisa Marie, encore un drame
00:30:07 encore une tragédie, encore un fait divers
00:30:09 - C'était à Paris ce week-end
00:30:11 - Oui, ça s'est passé à Paris, dans la nuit de samedi à dimanche
00:30:13 à 3h29 très exactement, à Pantin
00:30:15 en banlieue parisienne
00:30:17 un équipage de police local a tenté de procéder
00:30:19 à un contrôle routier
00:30:21 d'un conducteur d'une voiture de marque BMW
00:30:23 qui a refusé le contrôle
00:30:25 et pris la fuite
00:30:27 il a ensuite renversé mortellement
00:30:29 un piéton dans le 19ème arrondissement de Paris
00:30:31 la victime est un homme
00:30:33 de 30 ans et le conducteur
00:30:35 en fuite est activement recherché
00:30:37 - Véronique Affel 3210
00:30:39 bonjour Véronique
00:30:41 - Bonjour Eric
00:30:43 - Vous êtes aux Mans, qu'est-ce que cela vous inspire comme commentaire ?
00:30:45 - Bah écoutez
00:30:47 on a eu dernièrement Naël
00:30:49 effectivement refus d'obtempérer
00:30:51 c'est le gamin qui a été tué
00:30:53 on a eu il n'y a pas très longtemps un policier
00:30:55 il y avait contrôle d'identité
00:30:57 il y en a un qui a voulu passer, ils ont posé une R
00:30:59 qu'est-ce qui s'est passé ? Il a contourné
00:31:01 c'est un gendarme qui s'est retrouvé maintenant
00:31:03 réfacturé à l'hôpital
00:31:05 il y a un refus d'obtempérer, on le court après
00:31:07 qu'est-ce qui se passe ? C'est un innocent qui traversait
00:31:09 qui se retrouve à être tué
00:31:11 donc à chaque fois effectivement refus d'obtempérer
00:31:13 soit c'est le délinquant qui est tué
00:31:15 soit c'est le gendarme qui est bousculé voire tué
00:31:17 soit c'est un innocent
00:31:19 donc il faut faire un choix, qu'est-ce qu'on préfère ?
00:31:21 - Je vois
00:31:23 - C'est l'innocent, le gendarme ou le délinquant
00:31:25 - Je vois où vous voulez venir
00:31:27 - On a en France une catégorie de personnes
00:31:29 qui ne respectent ni les lois ni les autres
00:31:31 quand vous avez un enfant qui ne respecte pas
00:31:33 qui n'obéit pas, vous faites quoi ?
00:31:35 - Mais vous avez raison sur un point
00:31:37 au moins Véronique
00:31:39 c'est qu'un refus d'obtempérer
00:31:41 - Il y a toujours des morts ou des blessés ?
00:31:43 - Non, un refus d'obtempérer c'est très grave
00:31:45 c'est-à-dire que moi si un jour
00:31:47 ma fille adolescente
00:31:49 me disait "oui papa, j'étais avec des copines
00:31:51 on a refusé d'obtempérer parce que
00:31:53 je sais pas quoi, on avait trop bu"
00:31:55 je la sermonnerais mais
00:31:57 c'est dramatique un refus d'obtempérer
00:31:59 du point de vue légal
00:32:01 - Si vous avez un policier qui vous demande de vous arrêter
00:32:03 on doit s'arrêter absolument
00:32:05 donc c'est le début d'un drame
00:32:07 - C'est une question d'éducation
00:32:09 moi je l'ai dit à des garçons
00:32:11 je leur ai toujours dit "si les gendarmes vous demandent de vous arrêter
00:32:13 vous vous arrêtez immédiatement
00:32:15 c'est comme ça, c'est la loi
00:32:17 vous obéissez, après
00:32:19 vous voyez ce qui se passe
00:32:21 alors effectivement, on le dit
00:32:23 dans tout métier vous avez des gens qui vous propagent
00:32:25 leurs possibilités, leurs droits, leurs forces
00:32:27 ok, il y a des brebis galeuses partout
00:32:29 violence policière, je suis pas d'accord
00:32:31 ils font leur métier, ils le font comme ils peuvent
00:32:33 ils le font du mieux qu'ils peuvent et certes ils sont pas aidés
00:32:35 là, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:32:37 je pense que ce qui s'est passé la dernière fois
00:32:39 avec Nael, etc
00:32:41 et des personnes qui faisaient leur boulot
00:32:43 qui se sont retrouvées en garde à vue
00:32:45 là le gars il a dû dire
00:32:47 "moi je prends pas de risque, simplement je suis
00:32:49 et puis il y a un innocent qui a été tué
00:32:51 donc maintenant il faut faire un choix, qu'est-ce qu'on préfère ?
00:32:53 - Bougez pas
00:32:55 Véronique
00:32:57 - 3 2 1 0
00:32:59 vous m'appelez Dumont, on va prendre Christophe
00:33:01 parce que je vais essayer de prendre des
00:33:03 il y a beaucoup d'appels là au 3 2 1 0
00:33:05 bonjour Christophe
00:33:07 - Oui bonjour
00:33:09 - Vous êtes à Besançon, vous
00:33:11 et je crois que vous êtes marié à une policière
00:33:13 c'est bien cela ?
00:33:15 est-ce que c'est un sujet qui
00:33:17 je dirais, qui l'angoisse
00:33:19 votre épouse policière
00:33:21 le refus d'obtempérer parce que là
00:33:23 - C'est un sujet récurrent surtout
00:33:25 donc après
00:33:27 on entend certains hommes politiques
00:33:29 qui disent que la police tue mais je pense que
00:33:31 l'inconscient tue
00:33:33 là, madame Véronique a tout dit
00:33:35 il y a des brebis galeuses partout, on est d'accord
00:33:37 dans la police, dans tous les corps des métiers
00:33:39 par contre, une chose est sûre
00:33:41 c'est que le policier là qui a
00:33:43 ceux qui ont suivi
00:33:45 au fait qu'on fait une poursuite
00:33:47 il a dû réfléchir à deux, voire trois, voire quatre fois
00:33:49 avant de sortir son arme
00:33:51 et ben voilà, le résultat c'est que
00:33:53 il a percuté quelqu'un, il l'a tué
00:33:55 il aurait sorti son arme, il aurait tiré dans les pneus
00:33:57 et ben voilà
00:33:59 mais bon, il s'est dit, si je tire dans les pneus
00:34:01 et que le gars il suit, je vais aller en prison
00:34:03 non ?
00:34:05 - Vous vous dites, alors ça c'est intéressant, vous vous dites
00:34:07 puisque ça ne sort pas de nulle part ça Christophe
00:34:09 vous êtes marié à une policière, je sais que ça c'est un débat
00:34:11 qui existe dans la police
00:34:13 vous vous dites, voilà, ce policier
00:34:15 sans doute s'est-il posé
00:34:17 la question
00:34:19 le type ne veut pas obtempérer
00:34:21 le type s'enfuit en voiture
00:34:23 est-ce que je tire, est-ce que je tire pas ?
00:34:25 il a fait le choix de ne pas tirer
00:34:27 et finalement, quelques centaines de mètres plus loin
00:34:29 le fuyard a tué
00:34:31 le fuyard
00:34:33 - Mais s'il avait tiré
00:34:35 et puis que la voiture
00:34:37 face des tonneaux, le conducteur se tue
00:34:39 et ben qui va en prison ?
00:34:41 - Le policier
00:34:43 le policier dites-vous
00:34:45 ça c'est un sujet qui
00:34:47 parmi les collègues de votre épouse
00:34:49 vous sentez bien que ça c'est un sujet
00:34:51 et une discussion qu'on a souvent
00:34:53 - Ben oui, de manière à un policier
00:34:55 le but c'est pas de sortir son arme et de tirer
00:34:57 oui il y a des cow-boys, c'est vrai
00:34:59 mais à un moment donné il n'est pas là pour ça
00:35:01 il n'est pas là pour tuer des gens
00:35:03 il est là pour nous protéger déjà au départ
00:35:05 en fait, si le
00:35:07 refus d'entreprener
00:35:09 il n'aurait pas eu ce drame s'il s'était arrêté, point barre
00:35:11 comme Nahel, voilà, ils ont voulu
00:35:13 enfin c'est pas joué
00:35:15 parce qu'on va pas jouer avec la mort des gens
00:35:17 je suis pas pour Nahel
00:35:19 voilà c'est triste, mais à un moment donné, si c'est arrêté
00:35:21 c'est fini, il n'y a plus rien
00:35:23 parce que là je voudrais savoir aussi par contre
00:35:25 est-ce que tous les gens, enfin de banlieue
00:35:27 pas tous parce qu'il y a des gens très très très bien en banlieue
00:35:29 mais est-ce que là ils vont faire des émeutes
00:35:31 parce que quelqu'un a tué un pauvre innocent ?
00:35:33 - J'ai été très étonné moi
00:35:35 ouais ouais
00:35:37 je comprends ce que vous dites, moi j'ai été très étonné
00:35:39 - Il n'y a pas de marche blanche, il n'y a rien
00:35:41 moi je ne vais pas aller jeter des cocktails Molotov
00:35:43 - Vous voulez dire qu'il n'y aura pas de
00:35:45 marche blanche contre la mort
00:35:47 d'un innocent percuté
00:35:49 par ce fuyard ? - Par un délinquant
00:35:51 et puis ce délinquant il risque peut-être de te protéger encore
00:35:53 un bon avocat, c'est fini
00:35:55 - Peut-être avez-vous raison, mais moi j'étais très étonné
00:35:57 même au moment de Nahel
00:35:59 j'écoutais les RTL
00:36:01 les radios à droite à gauche, je zappais
00:36:03 j'écoutais les réactions, je me suis rendu compte que très vite
00:36:05 quelques heures seulement
00:36:07 après la mort terrible de
00:36:09 ce gamin, de ce jeune
00:36:11 les gens qui habitaient
00:36:13 en banlieue disaient
00:36:15 non mais la chose la plus importante
00:36:17 pour nous maintenant c'est le retour à l'ordre
00:36:19 c'est le retour à l'ordre
00:36:21 et on sent que
00:36:23 en banlieue on a surtout des gens qui
00:36:25 veulent de la présence policière
00:36:27 et de l'ordre
00:36:29 j'étais très étonné d'ailleurs
00:36:31 d'entendre ça, je m'attendais
00:36:33 à ce qu'on dise "ah c'est terrible, Nahel a été
00:36:35 tué" bien sûr, cela a été dit
00:36:37 bien sûr il y a eu une marche
00:36:39 mais micro-trottoirs dans les rues
00:36:41 c'était s'il vous plaît
00:36:43 rendez-nous une société qui fonctionne
00:36:45 qui marche, où tout est en ordre
00:36:47 bon merci Christophe de Besançon
00:36:49 restez avec nous, dans un instant
00:36:51 on ira voir un ancien policier, tiens qui nous appelle
00:36:53 au 3210 sur RTL
00:36:55 à tout de suite
00:36:57 jusqu'à 14h30
00:36:59 Eric Brunet vous donne la parole
00:37:01 sur RTL
00:37:03 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet
00:37:07 sur RTL
00:37:09 Lisa Marie, qu'est-ce qui se passe dans les prochaines minutes
00:37:11 dans les auditeurs ont la parole
00:37:13 on va parler de l'annonce d'Elisabeth Borne
00:37:15 la première ministre a annoncé hier
00:37:17 sur RTL la future interdiction
00:37:19 des peufs, vous savez ce que c'est les peufs Eric ?
00:37:21 ce sont les cigarettes électroniques
00:37:23 qui sont très prisées chez les jeunes
00:37:25 hier soir j'étais dans un petit
00:37:27 restaurant, un tout petit bistrot de rien du tout
00:37:29 avec deux trois copains
00:37:31 c'était la fin des vacances
00:37:33 on prolonge un peu la fin des vacances
00:37:35 et à côté de moi, il y avait la première ministre
00:37:37 je vous dis ça parce que vous êtes en famille
00:37:39 j'étais très impressionné
00:37:41 d'avoir comme ça
00:37:43 dans ce tout petit restaurant
00:37:45 écoutez ce qu'elle a déclaré hier sur RTL
00:37:47 on présentera prochainement
00:37:49 un nouveau plan national
00:37:51 de lutte contre le tabagisme
00:37:53 avec notamment l'interdiction
00:37:55 des cigarettes électroniques jetables
00:37:57 les fameux peufs, c'est comme ça qu'ils vont
00:37:59 vers du tabagisme donc il faut arrêter ça
00:38:01 voilà c'est ce qu'elle a déclaré
00:38:03 au micro de Mohamed Bouaffi
00:38:05 effectivement ça n'a pas fumé
00:38:07 à sa table, je dis ça parce qu'on était
00:38:09 sous une tonnelle à l'extérieur
00:38:11 c'était ravissant
00:38:13 cette petite soirée de fin de vacances
00:38:15 - Bon, et bien nous parlerons de cette interdiction
00:38:17 des peufs, encore
00:38:19 un espace de liberté
00:38:21 mesdames, messieurs, qui est supprimé
00:38:23 je voudrais qu'on aille voir un ancien
00:38:25 policier puisqu'on réagit à ce
00:38:27 piéton mortellement fauché par un
00:38:29 automobiliste en fuite
00:38:31 Hamid est du côté de Troyes, bonjour Hamid
00:38:33 - Oui, bonjour, bonjour
00:38:35 bon alors j'ai bien écouté
00:38:37 les deux auditeurs précédents
00:38:39 à savoir Véronique et Christophe
00:38:41 qui ont fait une parfaite analyse de la
00:38:43 situation, bon bah que dire encore
00:38:45 de ce refus de tempérer, bah c'est un de plus
00:38:47 un de plus et malheureusement
00:38:49 ça ne va pas être le dernier, vu le laxisme
00:38:51 le laxisme de la police
00:38:53 actuelle et
00:38:55 il se passe une chose aussi, quand ils ont parlé
00:38:57 de, bah que maintenant les policiers
00:38:59 ont peur de tirer et tout, bah
00:39:01 oui moi, moi je pense qu'il n'y a même
00:39:03 plus besoin de consignes de la
00:39:05 hiérarchie maintenant, je pense
00:39:07 que chacun maintenant dit, si je
00:39:09 tire, je vais être ennuyé, je
00:39:11 risque d'aller en prison, je risque de
00:39:13 contribuer
00:39:15 ou d'être complice
00:39:17 d'avoir mis le pays à feu et à sang
00:39:19 bon bah qu'est-ce que vous voulez, bah maintenant
00:39:21 bah voilà, bah
00:39:23 advienne que pourra et malheureusement
00:39:25 il y a encore un
00:39:27 innocent qui paye, un innocent qui paye
00:39:29 alors je ne vous dis pas que si
00:39:31 la police avait tiré et tout
00:39:33 cet innocent serait encore là mais
00:39:35 certains
00:39:37 dont on sait qui ils sont
00:39:39 bien à gauche, dont
00:39:41 monsieur Dupond-Moretti d'ailleurs a parlé
00:39:43 de décérébrés il n'y a pas longtemps d'ailleurs, ce qui m'a
00:39:45 étonné, je ne vous dis même pas
00:39:47 la réaction qu'ils auraient eue, hein.
00:39:49 - Décérébrés à propos de qui ?
00:39:51 - Et ben, ah vous n'avez pas entendu ?
00:39:53 C'est sur ceux, ceux qui sont
00:39:55 du côté de la France Insoumise et de tout ça
00:39:57 qui ont saccagé le
00:39:59 tribunal de grande instance d'Horiac.
00:40:01 - Ah oui, sur l'affaire d'Horiac, oui oui tout à fait.
00:40:03 - Sur l'affaire d'Horiac, voilà. Alors d'ailleurs ça m'étonnait
00:40:05 que monsieur Dupond-Moretti dise ça
00:40:07 parce que quand c'est certains qui disent ça
00:40:09 ils sont taxés obligatoirement
00:40:11 d'extrême droite mais
00:40:13 monsieur Dupond-Moretti s'est permis de dire ça.
00:40:15 - Dites, tout à l'heure j'ai bien aimé
00:40:17 la phrase je crois de Christophe qui disait
00:40:19 pour ce citoyen
00:40:21 qui marchait dans la rue tranquillement
00:40:23 qui a été percuté par un fuyard
00:40:25 qui est mort dans la nuit
00:40:27 de samedi à dimanche il n'y aura pas pour lui
00:40:29 de marche blanche, il comparait
00:40:31 à l'affaire Nahel
00:40:33 Christophe disant
00:40:35 il y a de poids de mesure quoi, Hamid.
00:40:37 - Tout à fait, tout à fait. Par contre si les
00:40:39 policiers avaient riposté qu'ils
00:40:41 avaient tué ce fuyard, ce chauffard
00:40:43 je ne vous dis pas
00:40:45 on avait le pays
00:40:47 à feu et à sang aussi. En plus
00:40:49 suivant l'origine
00:40:51 de ce chauffard.
00:40:53 Ça c'est mathématique.
00:40:55 - J'aimerais qu'on fasse
00:40:57 une émission sur le malaise des
00:40:59 policiers. Vous pourriez venir
00:41:01 Hamid ? Vous pourriez venir me voir en émission ?
00:41:03 - Il y a quand même 11 ans
00:41:05 que je suis parti en retraite maintenant
00:41:07 mais bon oui, oui, moi je pourrais venir
00:41:09 parce que moi dans ma carrière j'ai vécu certaines choses.
00:41:11 - Vous êtes une grande gueule
00:41:13 et vous êtes libre maintenant parce que
00:41:15 vous avez quitté la police.
00:41:17 Je vais essayer de monter une grande émission.
00:41:19 - Écoutez, je vais vous dire quelque chose
00:41:21 je ne vais pas développer ça parce que
00:41:23 ça serait trop long
00:41:25 mais je peux le développer en rentaine. Ma grande gueule
00:41:27 comme vous venez de me le dire, elle m'a
00:41:29 coûté deux ans de mise à pied.
00:41:31 - Voilà, à la police. - C'est trop long à expliquer
00:41:33 mais je peux vous l'expliquer en rentaine
00:41:35 un jour. - D'accord, entendu. On garde vos coordonnées
00:41:37 Hamid et vous êtes partant si on
00:41:39 fait une grande émission sur
00:41:41 le malaise dans la police. On en parle
00:41:43 tout le temps du malaise dans la police. - Sans problème.
00:41:45 Je vais vous dire, moi
00:41:47 et ce qu'on vit dans la police, les insultes
00:41:49 les crachats,
00:41:51 ils pissent. Moi j'en ai vu des
00:41:53 gardés à vue
00:41:55 uriner dans les gardes à vue
00:41:57 et c'est aux policiers de nettoyer.
00:41:59 - Et c'est aux policiers de nettoyer, oui.
00:42:01 - Ah oui, mais tout ça, tout ça, il y a plein de gens qui
00:42:03 ne voient pas ce qui se passe dans les commissariats. Mais il faut le voir.
00:42:05 Il faut le voir. - Hamid,
00:42:07 vous avez un ami
00:42:09 au 3216.
00:42:11 C'est moi. Je dis ça avec le sourire
00:42:13 bien évidemment, on ne se connaît pas.
00:42:15 On ne se connaît que depuis trois minutes. Mais on va
00:42:17 je garde vos coordonnées
00:42:19 et je vais vous faire venir. RTL
00:42:21 va vous payer le billet de train et on va vous faire
00:42:23 venir pour une grande émission la semaine prochaine
00:42:25 ou la suivante. On prendra le temps.
00:42:27 - Je ne serai pas le seul policier.
00:42:29 - Non, bien sûr que non.
00:42:31 - Je ne peux pas tenir tout seul une émission.
00:42:33 - Rassurez-vous, vous ne serez pas le seul.
00:42:35 - OK. - A plus tard, Hamid.
00:42:37 - Merci beaucoup, merci. - Merci.
00:42:39 Jean-Alphonse Richard.
00:42:41 - Bonjour, mon cher Eric.
00:42:43 - Même dans les histoires que vous racontez, je pense que vous entendez
00:42:45 parfois des policiers qui sont
00:42:47 tristes des difficultés
00:42:49 d'exercice de leur boulot aujourd'hui.
00:42:51 - Je les salue parce qu'ils font un travail
00:42:53 exceptionnel, même si effectivement aujourd'hui
00:42:55 il est de mise de les critiquer en permanence.
00:42:57 Notamment dans des enquêtes pour
00:42:59 retrouver des violeurs d'enfants,
00:43:01 des enquêtes compliquées. Ils sont là,
00:43:03 ils ne lâchent rien. Vraiment, il y a
00:43:05 des boulots formidables,
00:43:07 des tâches qui sont accomplies formidables, qu'on rencontre d'ailleurs
00:43:09 dans l'ordre du crime. Et ça, il faut
00:43:11 effectivement le saluer, comme dans cette
00:43:13 enquête d'ailleurs, le parcours de
00:43:15 Willy Van Copernol. Alors lui,
00:43:17 il coche toutes les cases, comme on dit,
00:43:19 les violeurs, agresseurs sexuels, voleurs,
00:43:21 escrocs de haut vol
00:43:23 en 93. Il vient de passer
00:43:25 cinq ans en prison pour
00:43:27 ce qui a été requalifié à l'agression sexuelle.
00:43:29 Il sort et tout de suite,
00:43:31 il va tuer un petit garçon
00:43:33 et il va violer deux adolescents,
00:43:35 deux autostoppeurs. On va se demander ce que fait
00:43:37 effectivement cet homme en liberté.
00:43:39 Il a une cinquantaine d'années à l'époque.
00:43:41 Il va écoper
00:43:43 de la perpétuité, évidemment, il n'y a pas d'autre mot,
00:43:45 avec 22 ans de période
00:43:47 de sûreté.
00:43:49 Et Willy Copernol, il est toujours en prison
00:43:51 aujourd'hui, il a 80 ans. Et figurez-vous que
00:43:53 l'histoire ne s'arrête pas là, puisque
00:43:55 le pôle des cold case, le pôle des affaires non résolues
00:43:57 vient de reprendre le dossier
00:43:59 Van Copernol pour voir s'il n'aurait pas
00:44:01 agressé d'autres personnes
00:44:03 dans les années 80-90.
00:44:05 Et notamment autour de l'affaire des disparus de
00:44:07 l'ISER. Est-ce qu'il est derrière ces disparus
00:44:09 Van Copernol ? On ne prête qu'aux riches
00:44:11 mais là en l'occurrence on prête aux plus
00:44:13 atroces. C'est l'enquête
00:44:15 de l'heure du crime et c'est tout à l'heure à 14h30
00:44:17 l'affaire Willy Van Copernol.
00:44:19 Merci Jean-Alphonse Richard. Dans un instant
00:44:21 vous nous appelez en général de Besançon,
00:44:23 de Rouen, de Chartres,
00:44:25 de Marseille, de Lille, de Brest.
00:44:27 Mais on sera avec Émilie, l'auditrice
00:44:29 du bout du monde qui nous appelle, elle, de
00:44:31 Hong Kong. A tout de suite.
00:44:33 Retrouvez tous nos podcasts
00:44:35 sur l'appli RTL.
00:44:37 RTL
00:44:41 Il est sur RTL
00:44:45 très exactement 14h.
00:44:47 Et voici le rappel
00:44:51 des titres avec Lisa-Marie Marques.
00:44:53 Le débat sur l'uniforme à l'école
00:44:55 revient une nouvelle fois sur le devant
00:44:57 de la scène politique. Nous en avons parlé avec
00:44:59 les auditeurs, ici même Eric.
00:45:01 Gabriel Attal, le ministre de l'éducation
00:45:03 nationale, était l'invité de RTL ce matin.
00:45:05 Il a annoncé que les contours
00:45:07 de l'expérimentation de l'uniforme à l'école
00:45:09 seront dévoilés cet automne.
00:45:11 Mais le ministre se montre prudent
00:45:13 quant à une généralisation dès la rentrée
00:45:15 prochaine. Vladimir Poutine
00:45:17 a déclaré être ouvert à des discussions
00:45:19 sur l'accord céréalier que
00:45:21 son homologue turc tente de réanimer.
00:45:23 Les deux chefs d'État s'entretiennent actuellement
00:45:25 à Sochi. Le président Erdogan
00:45:27 a promis de faire une annonce très
00:45:29 importante sur l'exportation des céréales
00:45:31 ukrainiennes à l'issue de la rencontre.
00:45:33 Enfin, à 4 jours
00:45:35 du coup d'envoi de la coupe du monde de rugby
00:45:37 et du choc France-Nouvelle-Zélande,
00:45:39 Emmanuel Macron rend visite au
00:45:41 bleu dans leur camp de base à Ruel-Malmaison
00:45:43 où vous vous trouvez, Raphaël Bardena.
00:45:45 Emmanuel Macron est arrivé
00:45:47 à 13h18 au centre d'entraînement
00:45:49 des bleus à Ruel-Malmaison.
00:45:51 Il a salué les joueurs et les membres du
00:45:53 staff un à un. Après son arrivée,
00:45:55 il a prononcé un long discours
00:45:57 aux bleus leur expliquant qu'il n'était pas là
00:45:59 pour leur mettre la pression. Mais le
00:46:01 chef de l'État a quand même rappelé la chance
00:46:03 inouïe pour une génération
00:46:05 de jouer un mondial à domicile, un privilège
00:46:07 mais aussi des devoirs.
00:46:09 Après son discours, Emmanuel Macron s'est
00:46:11 entretenu avec Fabien Galtier, le sélectionneur
00:46:13 des bleus, avant de rejoindre les joueurs
00:46:15 pour déjeuner avec eux.
00:46:17 Et tout de suite un point météo. Demain,
00:46:19 mardi, encore un temps sec et ensoleillé sur
00:46:21 toute la France. Toujours un voile
00:46:23 nuageux sur la façade atlantique.
00:46:25 En revanche, plus de soleil près
00:46:27 des Pyrénées, du vent en région
00:46:29 toulousaine, le vent d'Otan jusqu'à
00:46:31 80 km/h et du sable
00:46:33 du Sahara pourra remonter dans le ciel
00:46:35 du Sud-Ouest. Côté température,
00:46:37 elles seront toujours très élevées. Le matin,
00:46:39 14 à 19 degrés.
00:46:41 L'après-midi, 25 à 29
00:46:43 près de la Manche et entre
00:46:45 la Côte d'Azur et la Corse.
00:46:47 30 à 33 degrés ailleurs.
00:46:49 36 à Bordeaux et même
00:46:51 37 degrés attendus à
00:46:53 Montauban.
00:46:55 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30
00:46:57 sur RTL.
00:46:59 Eric Brunet.
00:47:01 Très heureux d'être avec vous les amis. Ça s'appelle
00:47:03 "Les auditeurs ont la parole". C'est sur RTL
00:47:05 jusqu'à 14h30 comme
00:47:07 tous les jours. Nous avons une petite carte postale
00:47:09 qui nous aère
00:47:11 un peu les neurones. On fonce
00:47:13 à Hong Kong et nous sommes avec l'auditrice
00:47:15 du bout du monde qui s'appelle Émilie.
00:47:17 Bonjour Émilie. - Bonsoir.
00:47:19 - Bonsoir. Quelle heure est-il à Hong Kong là ?
00:47:21 - Il est 20h.
00:47:23 - Ah oui, il est 20h. Bon, faites-nous
00:47:25 rêver un peu s'il vous plaît.
00:47:27 Racontez-nous ce que vous voyez de
00:47:29 votre fenêtre. Racontez-nous un peu
00:47:31 le paysage.
00:47:33 - Alors là, tout de suite, je suis assez
00:47:35 chanceuse parce que je suis sur la terrasse
00:47:37 de ma maison qui fait face à la mer.
00:47:39 Alors il fait nuit donc
00:47:41 je devine la mer
00:47:43 mais j'avoue que je suis assez chanceuse.
00:47:45 Mais ça nous change puisque
00:47:47 je ne sais pas si vous le savez mais on a eu un typhon
00:47:49 tout week-end. - Il paraît.
00:47:51 - Et donc là c'est le retour au calme
00:47:53 et c'est bien agréable. - Beaucoup
00:47:55 de typhons à Hong Kong ?
00:47:57 - Oui, c'est l'été,
00:47:59 la saison des typhons mais celui qui vient
00:48:01 de se produire, il n'en avait pas eu
00:48:03 aussi fort depuis très longtemps. Donc c'est
00:48:05 très très très impressionnant. Donc on est restés
00:48:07 calfeutrés chez nous
00:48:09 pendant tout le week-end et
00:48:11 c'était assez impressionnant, oui.
00:48:13 - Qu'est-ce que... Des toits ont été
00:48:15 emportés dans certains endroits ?
00:48:17 - Oh là là, des toits, des échafaudages,
00:48:19 vous savez c'est des échafaudages en bambou à Hong Kong.
00:48:21 Donc
00:48:23 certainement moins dangereux quand ça s'écroule
00:48:25 mais effectivement, emportés par le
00:48:27 vent,
00:48:29 des fenêtres arrachées,
00:48:31 des tuyaux qui volent dans tous les
00:48:33 sens, c'était très impressionnant.
00:48:35 - Bon, Emily, pourquoi avez-vous quitté la France ?
00:48:37 Ça nous intéresse toujours d'avoir des
00:48:39 Européens, des francophones,
00:48:41 des amis belges, suisses
00:48:43 ou bien français, des auditeurs, auditrices
00:48:45 qui partent, mais quelle a été la raison pour vous ?
00:48:47 C'était quand d'abord ?
00:48:49 - Alors, moi c'était il y a 14 ans
00:48:51 pour être exact.
00:48:53 J'ai quitté Paris avec
00:48:55 mon mari pour une opportunité professionnelle
00:48:57 et nous sommes d'abord partis à Dubaï
00:48:59 où nous avons passé 7 ans
00:49:01 et ensuite nous sommes
00:49:03 allés à Hong Kong où nous sommes maintenant
00:49:05 depuis 7 ans. - D'accord. - C'était
00:49:07 effectivement pour une opportunité professionnelle.
00:49:09 - Vous faites quoi comme métier ?
00:49:11 - Alors j'ai longtemps
00:49:13 travaillé dans l'édition et
00:49:15 maintenant j'ai créé une plateforme
00:49:17 culturelle qui recense tous les événements
00:49:19 culturels et artistiques de Hong Kong.
00:49:21 - D'accord. - Donc je suis dans
00:49:23 un secteur culturel. - Qu'est-ce
00:49:25 qu'on va faire ce soir
00:49:27 si on sort à Hong Kong,
00:49:29 si on veut une petite sortie culturelle ?
00:49:31 On va sur votre plateforme ?
00:49:33 - On va sur ma plateforme, d'autant plus
00:49:35 que vous savez qu'on a vécu
00:49:37 de manière très isolée pendant le Covid,
00:49:39 pendant deux ans et demi,
00:49:41 impossible de recevoir des gens de l'extérieur
00:49:43 et impossible de sortir et
00:49:45 comme on est sortis des restrictions sanitaires
00:49:47 qu'au mois de mars de cette année,
00:49:49 il y a une espèce de frénésie à Hong Kong
00:49:51 de sorties, d'événements culturels
00:49:53 qui ne se tarient pas
00:49:55 en ce moment. - Oui. - Donc effectivement,
00:49:57 vous venez sur ma plateforme et vous saurez
00:49:59 où vous pouvez aller, voir des expos,
00:50:01 des films, des spectacles,
00:50:03 voilà. - Dites, Hong Kong
00:50:05 c'est aussi une ville
00:50:07 qui a sa propre culture avec
00:50:09 des chinois qui sont en train
00:50:11 de remettre la main
00:50:13 sur ce territoire.
00:50:15 - Oui, alors,
00:50:17 effectivement, c'est assez
00:50:19 mixte parce que ça a été sous protecteur
00:50:21 à Anglais pendant
00:50:23 plusieurs années et ça a été rétrocédé
00:50:25 à la Chine en 97.
00:50:27 Bon, je fais un petit peu attention à ce que je dis,
00:50:29 mais effectivement,
00:50:31 la Chine a
00:50:33 réimposé un certain nombre de lois
00:50:35 il y a quelques années
00:50:37 à Hong Kong
00:50:39 qui reste néanmoins
00:50:41 une ville particulière
00:50:43 assez différente
00:50:45 de la Chine du continent, d'ailleurs,
00:50:47 ils parlent une langue différente, ils parlent le cantonais
00:50:49 et non pas le mandarin,
00:50:51 avec une culture très différente
00:50:53 et surtout, beaucoup de
00:50:55 multiculturalisme, beaucoup d'expatriés
00:50:57 de différents pays, donc il y a une culture
00:50:59 assez mixte en fait. - C'est une ville
00:51:01 extraordinaire pour faire la fête,
00:51:03 c'est une ville de fêtes,
00:51:05 pour grignoter,
00:51:07 manger, dîner. - Alors oui,
00:51:09 si vous aimez manger, c'est sûr que c'est une ville
00:51:11 super parce que vous pouvez aller à la fois
00:51:13 manger dans des petits bouillis,
00:51:15 mais avoir aussi des restos étoilés
00:51:17 si vous en avez les moyens, c'est vrai que
00:51:19 pour les gastronomes c'est super et puis
00:51:21 il y a des bars, des restaurants, des lieux de vie,
00:51:23 c'est assez incroyable comme ville.
00:51:25 - Et une fiesta de dingue,
00:51:27 il y a des boîtes de nuit, un peu...
00:51:29 C'est New York en Asie.
00:51:31 - Je sens que ça vous fait très envie
00:51:33 et que ça vous fait rêver.
00:51:35 On s'amuse beaucoup à Hong Kong et surtout
00:51:37 c'est très sécurisé et du coup c'est vrai que
00:51:39 ça c'est pas négligeable de savoir
00:51:41 qu'on peut sortir sans avoir peur,
00:51:43 sans agressivité,
00:51:45 que ce soit pour les
00:51:47 jeunes femmes, les jeunes,
00:51:49 ou toutes les différentes communautés,
00:51:51 il y a une sécurité qui n'a pas de prix. - Qu'est-ce qui vous manque
00:51:53 le plus de la France ?
00:51:55 - Ah ce qui me manque,
00:51:57 vous savez, c'est m'asseoir
00:51:59 à une terrasse de café
00:52:01 en France, bon alors à Paris
00:52:03 puisque je suis parisienne, et juste m'asseoir,
00:52:05 boire un verre
00:52:07 et regarder les gens qui passent,
00:52:09 regarder comment ils sont habillés,
00:52:11 voilà, ça, ça me manque beaucoup.
00:52:13 Et parfois un peu de culture française,
00:52:15 mais on a la chance d'avoir une librairie française à Hong Kong
00:52:17 et ça nous permet de rester connectés avec la France.
00:52:19 - Qu'est-ce qui vous manquera le plus
00:52:21 de Hong Kong si un jour vous quittez cette ville ?
00:52:23 - Oh, je vais dire le multiculturalisme,
00:52:27 le fait effectivement de pouvoir
00:52:29 être en contact avec des gens de différentes cultures,
00:52:31 différentes nationalités,
00:52:33 et je suis obligée de dire aussi
00:52:35 peut-être la nourriture, le fait de pouvoir
00:52:37 manger la nourriture qui vient de tous les pays.
00:52:39 C'est vrai qu'à n'importe quelle
00:52:41 heure du jour et de la nuit aussi, c'est ça qu'il faut dire.
00:52:43 - Et Emily, ah oui, bah oui,
00:52:45 qu'est-ce que vous allez manger ce soir ?
00:52:47 - Ce soir, je vais manger
00:52:49 un curry, figurez-vous,
00:52:51 c'est pas vraiment hongkongais,
00:52:53 c'est un peu indien, mais voilà ce que je vais manger ce soir.
00:52:55 Je pense que je vais me régaler.
00:52:57 - Bon, bah,
00:52:59 on vous embrasse, vraiment,
00:53:01 Emily, on vous embrasse,
00:53:03 on vous souhaite une très belle
00:53:05 soirée, puisqu'il est 20h.
00:53:07 - Merci, Emily. - C'est ça, merci,
00:53:09 au revoir, bon après-midi. - Bon après-midi,
00:53:11 bye bye. C'était tellement touchant,
00:53:13 un petit curry.
00:53:15 Un petit curry.
00:53:17 - Allez, dans un instant,
00:53:19 on va parler du
00:53:21 poif, vous savez peut-être pas ce que c'est qu'un poif
00:53:23 ou qu'un puff. Vous connaissiez, vous,
00:53:25 le puff ? Moi, il a fallu que ce soit la première ministre
00:53:27 qui en parle pour que je découvre ce que c'est.
00:53:29 - Vous n'êtes pas assez jeune, parce que c'est vraiment la mode
00:53:31 chez les jeunes, c'est une sorte de cigarette électronique,
00:53:33 mais qui est jetable, et qu'on achète
00:53:35 comme ça au bureau de tabac.
00:53:37 - Et ça va être interdit ?
00:53:39 - Ça va être interdit, absolument. - Ça a un petit goût sucré ?
00:53:41 - Il y a des goûts différents, c'est ça,
00:53:43 c'est très marketé, donc on peut
00:53:45 avoir des goûts fruités,
00:53:47 il y a de la nicotine ou pas, et ça coûte entre
00:53:49 7,90 et 11,90.
00:53:51 - Fallait-il interdire ça ?
00:53:53 - Je ne sais pas, j'attends vos appels.
00:53:55 3, 2, 1, 0,
00:53:57 les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:53:59 A tout de suite, on commencera avec Bénédicte,
00:54:01 tiens puis Benoît, à tout de suite.
00:54:03 13h, 14h30,
00:54:05 les auditeurs ont la parole
00:54:07 avec Eric Brunet sur RTL.
00:54:09 Les auditeurs ont la parole
00:54:13 avec Eric Brunet sur RTL.
00:54:15 - Il est 14h12,
00:54:17 vous écoutez donc les auditeurs ont la parole,
00:54:19 et on va parler d'un truc dont j'ignorais
00:54:21 l'existence, les PUF,
00:54:23 ou les PUF, P-U-F,
00:54:25 ça se prononce comment Elisa Marie ?
00:54:27 - Je crois que ça se dit PUF, mais hier, c'est vrai qu'au micro
00:54:29 d'RTL, Elisabeth Born a dit PUF
00:54:31 à un moment. - Bah oui.
00:54:33 - Et ces PUF ou PUF ont été créés
00:54:35 par l'industrie du tabac pour créer
00:54:37 une nouvelle génération de
00:54:39 fumeurs, le plus souvent mineurs, qui ne
00:54:41 s'intéressent pas à la cigarette classique,
00:54:43 mais qu'on va séduire avec
00:54:45 ces cigarettes jetables, pas chères,
00:54:47 qu'on peut facilement cacher
00:54:49 dans sa trousse, et qui ont en plus
00:54:51 des goûts fruités ou sucrés,
00:54:53 alors je vous le disais, ça coûte entre 7,90
00:54:55 et 11,90, qu'elles contiennent
00:54:57 ou non de la nicotine,
00:54:59 et ce qu'il faut aussi préciser, outre
00:55:01 la dimension sanitaire, c'est qu'elles
00:55:03 représentent un fléau environnemental,
00:55:05 parce qu'elles sont principalement
00:55:07 constituées de matière plastique,
00:55:09 et d'une batterie en lithium, et qu'elles sont
00:55:11 jetables. - Bon.
00:55:13 Bénédicte, bonjour Bénédicte.
00:55:15 - Bonjour. - Vous êtes avocate,
00:55:17 chère Bénédicte. - Exactement.
00:55:19 - Dans quel terroir de France
00:55:21 vous trouvez-vous ? - Je suis en Allemagne.
00:55:23 - Ah, en Allemagne. - Vous continuez les voyages.
00:55:25 - D'accord. Mais vous travaillez en Allemagne,
00:55:27 ou vous vivez... - J'y habite. - Ah, vous y habitez.
00:55:29 Que pensez-vous de
00:55:31 cette interdiction des
00:55:33 puffs par notre Première Ministre ?
00:55:35 - Ah bah, heureusement que c'est mis en place.
00:55:37 Moi j'ai un petit garçon qui a 15 ans,
00:55:39 et qui
00:55:41 a commencé, j'ai découvert ça
00:55:43 au mois de juillet, donc ça se cache bien,
00:55:45 je vous confirme que ça se cache bien.
00:55:47 Pourtant je suis... - C'est comment
00:55:49 un puff d'ailleurs ? C'est quoi ? C'est une petite cigarette ?
00:55:51 C'est comment ? - Oui, c'est ça, c'est un tout
00:55:53 plus petit qu'une cigarette électronique.
00:55:55 Honnêtement, d'abord j'avais pas compris
00:55:57 d'abord ce que c'était. C'est plus
00:55:59 en regardant, je me suis dit "mais c'est quoi ?"
00:56:01 Et mon fils sait pertinemment
00:56:03 que je suis anti-cigarette, je l'étais
00:56:05 déjà avant mon cancer, mais depuis
00:56:07 que j'ai eu un cancer je suis totalement intolérante.
00:56:09 On fume pas dans la famille,
00:56:11 il a aucune influence
00:56:13 là-dessus, mais avec ses copains
00:56:15 je ne sais même pas comment il l'a acheté.
00:56:17 En tout cas ça s'est bien retrouvé
00:56:19 dans sa petite sacoche,
00:56:21 et quand j'en lui ai parlé
00:56:23 directement, il m'a dit "oui mais une cigarette
00:56:25 c'est dangereux, ça ça va, et puis c'est bon."
00:56:27 Oui, parce que
00:56:29 c'est sucré, l'industrie
00:56:31 du tabac a bien fait les choses, c'est très sucré.
00:56:33 C'est bon, voilà ce qu'il m'a dit.
00:56:35 Ça tient bien la main,
00:56:37 c'est facile à porter, etc.
00:56:39 Et une petite précision, c'est interdit
00:56:41 aux mineurs, mais à priori
00:56:43 c'est pas très difficile de s'en procurer.
00:56:45 Vraisemblablement non. Vu comment il
00:56:47 l'a fait, c'est pas moi qui lui ai acheté.
00:56:49 Il m'a dit "mais tous mes copains peuvent acheter ça
00:56:51 comme ils veulent", et il m'a même dit
00:56:53 "je me suis renseignée finalement
00:56:55 chez nous aussi, donc en Allemagne ça va être interdit,
00:56:57 c'est bien." Même lui me l'a dit derrière.
00:56:59 Mais alors, qu'est-ce qu'il
00:57:01 vous dit sur la sensation
00:57:03 qu'il éprouve ? Pourquoi est-ce qu'il fait ça ?
00:57:05 Je sens que vous êtes quand même une mère
00:57:07 qui ne lâche rien sur ce genre
00:57:09 de sujet, donc vous avez dû lui poser
00:57:11 quelques questions. Que répond-il ?
00:57:13 Je lui ai posé beaucoup de questions,
00:57:15 parce qu'il a bien vu ce que c'était une chimio,
00:57:17 etc. Je lui ai dit "mais comment
00:57:19 tu peux ?" Vis-à-vis de moi,
00:57:21 "j'ai fait comme mes copains,
00:57:23 c'est pas si grave,
00:57:25 y'a pas encore de nicotine."
00:57:27 Voilà.
00:57:29 Et le fait qu'il me dise "c'est bon",
00:57:31 ça me sidère.
00:57:33 Et quand un gamin fume ça,
00:57:35 est-ce qu'il a
00:57:37 l'haleine de celui qui a fumé une cigarette ?
00:57:39 Non ? Pas du tout !
00:57:41 Je suis extrêmement sensible là-dessus.
00:57:43 Maintenant, quand j'entends les goûts
00:57:45 "chim-gomme" et compagnie,
00:57:47 maintenant je comprends. Mais j'ai pas compris.
00:57:49 En fait, ça ne présente
00:57:51 pas un danger immédiat parce qu'il n'y a
00:57:53 pas de nicotine ? Je dis pas de bêtise.
00:57:55 On n'en sait rien, ça.
00:57:57 En tout cas, l'idée, c'est
00:57:59 en suscitant
00:58:01 le geste, en générant
00:58:03 le geste finalement du fumeur,
00:58:05 c'est-à-dire porter ses doigts, sa main
00:58:07 à sa bouche, c'est ritualiser
00:58:09 chez les adolescents, chez les jeunes,
00:58:11 cette espèce d'addiction,
00:58:13 d'attachement à la cigarette.
00:58:15 Et la convivialité !
00:58:17 Tout le monde fait pareil pour passer le temps, bien sûr !
00:58:19 Bien sûr ! Et on disait
00:58:21 il y a 50 ans, il n'y a personne qui disait que c'était dangereux la cigarette.
00:58:23 Oui.
00:58:25 Et puis ça donnerait de très
00:58:27 mauvaises habitudes aux jeunes, aux plus jeunes.
00:58:29 Oui. Incroyable. Qu'est-ce que vous
00:58:31 recommandez aux mères
00:58:33 et aux pères qui nous écoutent,
00:58:35 qui ont des ados à la maison et qui
00:58:37 s'interrogent "fume-t-il ça ?"
00:58:39 J'ai cru le voir la semaine dernière
00:58:41 avec ça dans la bouche,
00:58:43 je me suis dit que ce n'était pas dangereux, etc.
00:58:45 Il y a beaucoup de parents ou de grands-parents d'ados qui nous écoutent ?
00:58:47 C'est pas dangereux,
00:58:49 je n'en sais rien. Moi, je me l'en suis rendue compte
00:58:51 mais bêtement, parce que j'ai cherché une
00:58:53 clé dans sa sacoche, je ne l'aurais pas
00:58:55 vue et je lui faisais confiance.
00:58:57 Donc, à part lui dire "regarde
00:58:59 les dangers, regarde ce que c'est",
00:59:01 de toute façon, je ne peux pas être derrière lui tout le temps
00:59:03 et ça sent le bonbon.
00:59:05 Oui.
00:59:07 Bénédicte, ne bougez pas,
00:59:09 j'ai Benoît qui m'appelle. Je vous garde,
00:59:11 je sais que vous avez beaucoup de travail, mais je vous garde quelques instants
00:59:13 avec nous. Benoît, bonjour Benoît.
00:59:15 Bonjour. Alors, vous êtes où
00:59:17 Benoît ? Dans les Vosges.
00:59:19 Vous êtes dans les Vosges,
00:59:21 à Epinal. Bien des gens sont en Vosges,
00:59:23 moi, je pense
00:59:25 à Epinal. Je ne sais pas si vous êtes à Epinal.
00:59:27 Pas très loin.
00:59:29 Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:59:31 Je suis conducteur de car.
00:59:33 D'accord. De car scolaire ?
00:59:35 Oui. D'accord. Dites-moi,
00:59:37 êtes-vous favorable ou pas
00:59:39 à cette petite cigarette
00:59:41 électronique au goût sucré
00:59:43 pour les Jones,
00:59:45 le Puff ?
00:59:47 Alors, moi, je pense que c'est
00:59:49 la plus grande campagne pour l'État
00:59:51 français, pour inciter les jeunes à fumer,
00:59:53 simplement. Parce que moi,
00:59:55 j'étais,
00:59:57 comment dire, il y a neuf ans, en arrière,
00:59:59 dans un état très
01:00:01 mal à cause de la cigarette.
01:00:03 Vous avez eu des problèmes
01:00:05 de santé parce que vous fumiez, c'est ça ?
01:00:07 Voilà, problème pulmonaire.
01:00:09 Et c'est mon pneumologue
01:00:11 qui m'a incité
01:00:13 à me mettre à la vapote pour
01:00:15 qui m'a dit que c'est le meilleur système, le meilleur
01:00:17 moyen pour arrêter de
01:00:19 fumer, et a pris le temps de m'expliquer
01:00:21 ce qu'il y avait dans une vapote. Alors, justement,
01:00:23 j'en reviens à ce que disait la dame avant.
01:00:25 Elle a parlé
01:00:27 qu'elle avait eu de la chimio, mais il faut savoir que
01:00:29 la cigarette électronique, en aucun cas,
01:00:31 est un enjeu à la santé.
01:00:33 Il y a du propylène glycol, il y a du
01:00:35 glycérine végétale, il y a de l'arôme alimentaire,
01:00:37 et il y a de la nicotine.
01:00:39 Si, la nicotine n'est pas du tout dangereuse
01:00:41 pour la santé. Elle vous rend addict,
01:00:43 simplement. Mais moi,
01:00:45 je pense que plus de Puff,
01:00:47 donc, qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont prendre
01:00:49 une cigarette.
01:00:51 - Attention, mesdames et messieurs,
01:00:53 en direct à 14h19 sur RTL,
01:00:55 nous avons Benoît qui défend la
01:00:57 Puff. J'attendais de savoir où il allait
01:00:59 en venir. Il dit qu'effectivement,
01:01:01 c'est un moindre mal. J'ai déjà entendu
01:01:03 cet argument, Benoît. Pour vous, c'est un moindre mal ?
01:01:05 - Exactement, et en plus,
01:01:07 en sachant qu'Isabelle Borne qui annonce ça,
01:01:09 annonce en même temps
01:01:11 que le tabac, l'industrie du tabac,
01:01:13 le tabac sera pas augmenté
01:01:15 l'année prochaine.
01:01:17 Je sais pas, vous comprenez
01:01:19 les choses comme moi. Je pense que
01:01:21 l'État, ça rapporte
01:01:23 15 milliards, en 2020,
01:01:25 ça rapportait 15 milliards à l'État français
01:01:27 le tabac. Et les gens vapotent
01:01:29 de plus en plus.
01:01:31 - Donc, vous croyez... Non, non, non,
01:01:33 je peux pas croire ça. Que finalement,
01:01:35 la Première Ministre
01:01:37 veut interdire, enfin, elle interdit
01:01:39 les Puff, ces petites vapotes
01:01:41 là, que les jeunes utilisent,
01:01:43 et que dans le même temps,
01:01:45 comme l'industrie du tabac va mal,
01:01:47 elle a décidé de ne pas augmenter
01:01:49 le prix des cigarettes
01:01:51 pour relancer un peu
01:01:53 l'industrie du tabac. Moi, je crois pas. Parce qu'en même temps,
01:01:55 elle nous coûte cher, l'industrie du tabac,
01:01:57 en chimiothérapie, etc. Vous savez ce que c'est ?
01:01:59 Le coût moyen pour la collectivité
01:02:01 d'une chimiothérapie, c'est des centaines
01:02:03 de millions d'euros. C'est 300, 400,
01:02:05 500 000 euros. Et c'est nous qui payons.
01:02:07 - Oui, mais par rapport à ce que ça rapporte,
01:02:09 par rapport aux 15 milliards que ça rapporte
01:02:11 à l'État français, alors,
01:02:13 moi, je veux bien vous entendre, je l'entends que
01:02:15 vous ne soyez pas d'accord avec mon avis, mais alors,
01:02:17 pourquoi l'État français
01:02:19 a-t-il dit ça ? Pourquoi ?
01:02:21 - Bénédicte, je voudrais vous entendre, j'ai entendu
01:02:23 Benoît. Benoît dit, vous avez
01:02:25 compris ses arguments. Qu'est-ce que vous en pensez, monsieur Bénédicte ?
01:02:27 - Vous savez, deux sœurs qui fumaient, qui sont
01:02:29 passées au vapotage, moi, je vous parle
01:02:31 juste de mon fils qui a 15 ans et qui commence
01:02:33 par ça. Et je sais pas jusqu'où
01:02:35 ça va aller. Donc, on n'est pas sur le même niveau.
01:02:37 Pour descendre, c'est très bien.
01:02:39 Sauf que c'est vraiment une marche pour commencer.
01:02:41 - Ouais. C'est passionnant,
01:02:43 oui. C'est pas tout à fait la même chose.
01:02:45 Un gamin de 15 ans qui s'y met
01:02:47 ou un quinquagénaire
01:02:49 qui se sort de la cigarette avec
01:02:51 l'avapote, c'est pas tout à fait la même trajectoire.
01:02:53 C'est vrai, Bénédicte.
01:02:55 Restez avec nous, les amis. Dans un instant,
01:02:57 je vous annonce que nous irons à Amiens.
01:02:59 C'est Delphine, elle est infirmière
01:03:01 en psychiatrie. On verra ce qu'elle pense
01:03:03 de cette interdiction, hier,
01:03:05 par la première ministre des PEF.
01:03:07 - Contactez-nous
01:03:09 gratuitement via l'appli RTL
01:03:11 ou au 3210.
01:03:13 Les auditeurs ont la parole
01:03:15 avec Eric Brunet sur RTL.
01:03:17 - Il ne faut pas oublier
01:03:19 Lisa Marie d'appeler Amie de tout à l'heure,
01:03:21 cet ancien policier qui nous a
01:03:23 parlé du spleen, de la souffrance
01:03:25 des policiers au travail,
01:03:27 j'allais dire un enfer,
01:03:29 qui vivent des heures difficiles, des mois
01:03:31 difficiles, des années difficiles.
01:03:33 Je veux qu'on fasse une émission
01:03:35 sur ce sujet dans les prochains jours, on déterminera la date.
01:03:37 Et je veux que RTL
01:03:39 paye un aller-retour.
01:03:41 Il était à 3, ce monsieur.
01:03:43 - Donc on va le faire venir ici.
01:03:45 - Il participera au débat, on aura des responsables
01:03:47 du monde policier, etc.
01:03:49 Et on aura surtout beaucoup d'auditeurs
01:03:51 au 3210
01:03:53 sur ce sujet.
01:03:55 On fera une émission spéciale
01:03:57 sur la vie
01:03:59 des policiers en 2023. C'est assez coton.
01:04:01 Bon, on parle du
01:04:03 projet d'interdiction édicté hier
01:04:05 par la première ministre de ces PEF.
01:04:07 Ces cigarettes dont j'ignorais tout.
01:04:09 Des petites vapotes très sucrées
01:04:11 qui conduisent les jeunes à faire
01:04:13 le geste, à aimer faire le geste.
01:04:15 On prend Delphine,
01:04:17 infirmière. Bonjour Delphine.
01:04:19 - Oui, bonjour. - Bon, vous êtes pour ou contre
01:04:21 l'interdiction par la
01:04:23 première ministre de ces PEF ?
01:04:25 - Je suis
01:04:27 contre. Je ne vais pas dire que je suis pour.
01:04:29 Je ne suis ni pour ni contre. Je me questionne
01:04:31 en fait. - Ah, pourquoi ?
01:04:33 Les plus, les moins ? - En fait,
01:04:35 je trouve que
01:04:37 ces cigarettes, moi j'ai deux ados.
01:04:39 Un enfant de 18 et un de 16.
01:04:41 Moi je trouve que c'est
01:04:45 pas trop mal parce que quelque part c'est
01:04:47 sans nicotine.
01:04:49 Parfois. C'est un bon compromis
01:04:51 avant que... Moi je préfère que mon fils par exemple
01:04:53 fume ça, que je le retrouve
01:04:55 avec un paquet de cigarettes
01:04:57 dans ses poches.
01:04:59 Après j'entends très bien ce que la maman
01:05:01 avant expliquait en disant que
01:05:03 c'est le début d'un geste, etc.
01:05:05 Je ne suis pas convaincue
01:05:07 que si les enfants
01:05:09 fument ça, derrière ils vont fumer
01:05:11 des cigarettes. Et puis enlevez les PEF,
01:05:13 ils iront acheter des cigarettes électroniques.
01:05:15 Ça sera pareil.
01:05:17 Et puis moi je me questionne aussi
01:05:19 un petit peu, parce qu'étant infirmière
01:05:21 en psychiatrie, moi je suis un peu confrontée à une
01:05:23 difficulté en ce moment. C'est le CBD.
01:05:25 C'est vendu dans les tabacs.
01:05:29 Sauf que moi à l'hôpital, j'ai un peu
01:05:31 de mal à comprendre que je
01:05:33 puisse autoriser
01:05:35 des patients
01:05:37 à fumer ça.
01:05:39 C'est quand même un...
01:05:41 Je préférerais par exemple que Mme Borne
01:05:43 allait j'y faire. Qu'est-ce que je fais
01:05:45 moi en tant qu'infirmière par rapport à ça ?
01:05:47 - Le CBD c'est du cannabis,
01:05:49 c'est ça ?
01:05:51 - Oui, ou il n'y a pas à priori
01:05:53 de THC dedans. Je dis à priori parce que...
01:05:55 - Oui, reste au programme.
01:05:57 Ça c'est un reste au programme.
01:05:59 - Moi je suis confrontée
01:06:01 à ça quotidiennement. C'est-à-dire que j'ai
01:06:03 des patients qui consomment ça,
01:06:05 qui ont des traitements psychotropes
01:06:07 et ça ne fait pas bon ménage.
01:06:09 - Ça ne fait pas bon ménage et c'est autorisé.
01:06:11 Merci Delphine !
01:06:13 Jean-Alphonse Richard vient dans le studio.
01:06:15 Je fais un petit bisou
01:06:17 à Delphine. Je garde
01:06:19 ses coordonnées, on la rappellera parce que
01:06:21 c'est passionnant cette affaire. - C'est vrai. On va parler
01:06:23 du CBD. - On trouve ça super bien
01:06:25 d'administrer du CBD comme ça, mais en fait
01:06:27 ça ne se passe pas toujours très bien, me dit-on, dans le milieu hospitalier.
01:06:29 On en reparlera. Merci, vous avez été
01:06:31 formidables. Bonjour Jean-Alphonse Richard.
01:06:33 - Bonjour. L'affaire aujourd'hui, Van Copernol,
01:06:35 il a tué un enfant, c'était un violeur
01:06:37 multirécidiviste, il était en prison et pourtant,
01:06:39 il a 80 ans, et pourtant, 29 ans
01:06:41 après les faits, la justice s'intéresse
01:06:43 à nouveau à lui. Pourquoi ?
01:06:45 Eh bien on vous raconte tout dans l'heure du crime.
01:06:47 - Merci, à demain, 13h. Vous nous
01:06:49 appelez au 3210 et vous pouvez dès à présent
01:06:51 laisser des messages, vos coups de cœur, vos coups de gueule
01:06:53 sur l'appli RTL. Les auditeurs
01:06:55 ont la parole, on les attend et on diffuse
01:06:57 tout demain, 13h. Bye bye.
01:06:59 (Générique)
01:07:01 RTL
01:07:03 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:07:05 - Le journal inattendu sur RTL.
01:07:07 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure
01:07:09 en direct sur RTL à 12h30
01:07:11 pour le journal inattendu. Les informations
01:07:13 du jour avec les reportages éclairants
01:07:15 de la rédaction et un invité qui nous livre
01:07:17 son regard sur l'actualité.
01:07:19 Le journal inattendu, c'est tous les samedis,
01:07:21 en direct à 12h30 sur RTL.
01:07:23 - Vous avez manqué une émission ? Retrouvez-la
01:07:25 sur RTL.fr
01:07:27 L'application RTL.

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