Les auditeurs ont la parole du 14 septembre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 14 septembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:10 Dans un instant le rappel des titres mais j'accueille tout de suite dans les auditeurs. Nous allons commencer par parler d'inceste.
00:00:16 J'appelle tout de suite Anna. Vous êtes là Anna ?
00:00:19 Oui bonjour Éric, je suis là. Vous allez témoigner dans quelques instants. Vous avez été vous-même victime d'inceste ?
00:00:26 Alors oui malheureusement j'ai été victime d'inceste de la part du père de ma mère pendant de mes 4 à mes 16 ans.
00:00:32 Très bien nous en parlerons avec vous du père de ma mère dit-elle. Peut-être ne veut-elle pas prononcer le mot grand-père ?
00:00:39 Je comprends. Nous en parlons dans un instant avec Anna mais tout de suite comme je vous l'ai dit c'est le rappel des titres.
00:00:45 Éric Dupond-Moretti, le ministre de la justice, sera jugé en novembre le garde des sceaux
00:00:52 pour avoir soupçonné de prise illégale d'intérêt, en clair d'avoir utilisé sa fonction.
00:00:56 Le ministre pour régler ses comptes avec des magistrats Éric Dupond-Moretti
00:01:01 qui sera donc jugé par la cour de justice de la république du 6 au 17 novembre prochain.
00:01:08 6000 personnes ont débarqué en 24 heures seulement sur l'île de Lampedusa au sud de la Sicile, île italienne porte d'entrée
00:01:17 privilégiée vers l'Europe pour de nombreux candidats à l'immigration. Un tel afflux c'est du jamais vu depuis 2016.
00:01:23 Et puis un mot de sport et de rugby puisque le 15 de France jouera ce soir à Villeneuve d'Ascq près d'île.
00:01:29 Son deuxième match de la coupe du monde de rugby ce sera face à l'Uruguay et c'est à suivre évidemment sur RTL
00:01:36 soir de rugby ce sera dès 20h45.
00:01:39 La météo Caroline Chimont, on vous retrouve pour un après-midi assez nuageux, c'est couvert.
00:01:46 Oui du côté des Vosges jusqu'au Jura en région Auvergne Rhône-Alpes et dans les Alpes du Sud
00:01:51 là les averses sont attendues par endroit avec risque d'orage sur les reliefs.
00:01:55 Ça se couvre également entre la Provence et la Corse du Nord mais partout ailleurs ce sont de belles éclaircies qui dominent et c'est
00:02:02 particulièrement ensoleillé autour du golfe du Lyon ou sur la façade atlantique.
00:02:05 Les températures elles resteront
00:02:08 sensiblement les mêmes qu'hier entre 22 et 26 degrés pour la moitié nord et entre 25 et 28 pour la moitié sud.
00:02:14 Et demain Caroline ?
00:02:15 Et demain la journée s'annonce belle et ensoleillée partout même si au réveil la grisaille s'invitera de la Normandie au nord-est.
00:02:21 Grisaille qui va se dissiper rapidement pour laisser la place à de belles éclaircies.
00:02:25 C'est dans la soirée que les averses reviendront par la façade atlantique, averses qui pourraient prendre un caractère orageux.
00:02:31 Merci beaucoup Caroline Chimont.
00:02:33 Merci Caroline, merci Céline. La France entière sera donc demain comme je vous l'ai dit hier déjà au rendez-vous à midi pour vous écouter.
00:02:40 Ils étaient là !
00:02:42 On les a vus, on les a écoutés, on les a entendus.
00:02:44 Bonne émission Eric.
00:02:46 Merci beaucoup.
00:02:48 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:02:50 Mais bonjour Lisa Marie.
00:02:52 Bonjour Eric, bonjour à toutes et à tous.
00:02:54 Nous allons parler d'un thème douloureux mais comment dire, c'est étrange, la radio se prête assez bien à des confidences, à parler d'inceste car le faire en public c'est compliqué, le faire à la télévision c'est pas si simple.
00:03:11 Il y a une forme d'anonymat à la radio.
00:03:14 Oui c'est vrai, on va parler d'inceste suite au témoignage d'Emmanuel Béart ce matin sur RTL.
00:03:21 Témoignage qui était très fort.
00:03:24 Alors on a beaucoup d'appels me dit-on, c'est pour ça que je parlais d'anonymat.
00:03:27 Il y a beaucoup d'appels et de gens qui ont envie d'en parler.
00:03:30 On commence par Anna qui m'appelle de Metz.
00:03:35 Anna vous êtes là ?
00:03:38 Oui oui oui je suis là.
00:03:40 Est-ce que vous m'autorisez, c'est le rituel, ici tous les jours à 13h, de faire écouter les messages que nous ont envoyés les téléspectateurs, les auditeurs, les auditeurs d'RTL.
00:03:52 Vous êtes d'accord et je vous répondrai dans 3 minutes.
00:03:54 Allez on y va Lisa Marie.
00:03:56 Tous les messages que nous avons reçus hier, cette nuit et ce matin.
00:03:59 Absolument.
00:04:00 Alors dans le Répondeur, donc hier on a parlé des voitures électriques, est-ce que vous êtes prêts à y passer ?
00:04:04 Sergio se questionne sur ce qui remplacera les taxes sur les carburants qu'empoche l'Etat. On écoute Sergio.
00:04:11 Je m'interroge sur ce que pourraient être les nouvelles taxes que pourra créer l'Etat pour conserver les mêmes niveaux de revenus fiscaux.
00:04:20 Peut-être une taxe sur les recharges, une taxe sur l'électricité. En tout cas, je crois que c'est un sujet à suivre.
00:04:27 Et oui, à suivre donc. On a aussi parlé hier de l'explosion du nombre d'arrêts maladie en France.
00:04:33 Et Eric, on a reçu une avalanche de messages sur le Répondeur des auditeurs.
00:04:37 Une réaction d'abord au témoignage de Jean-François, l'auditeur en vacances, qui nous a raconté hier que ses voisins de camping sont en arrêt maladie pour partir en septembre.
00:04:46 Amandine a souhaité réagir.
00:04:48 Un message pour dire que je suis écœurée par le témoignage de Jean-François et en même temps pas étonnée.
00:04:55 Et je trouve ça complètement, vraiment dégueulasse. C'est le cas de le dire, désolé d'utiliser ce mot.
00:05:01 Mais je trouve ça dégueulasse parce que, encore une fois de plus, ça donne une mauvaise image des gens qui sont vraiment malades.
00:05:08 Gwen a souhaité faire une mise au point entre vrai et faux arrêt maladie.
00:05:13 Il y a beaucoup de personnes qui appellent pour critiquer, critiquer, critiquer.
00:05:17 Mais il faut aussi savoir qu'il y a des gens qui sont en arrêt maladie pour de vraies maladies, qui souffrent énormément,
00:05:21 et qui se battent tous les jours avec la Sécu pour être reconnus en maladie professionnelle, en action de travail.
00:05:27 Et ça c'est la réalité du terrain aussi. Il ne faut pas l'oublier.
00:05:29 Et il y a des gens qui ont des maladies très graves et qui n'arrivent pas à être en arrêt normalement.
00:05:34 On leur demande de retourner travailler. C'est une réalité aussi, c'est important d'en parler. Voilà, merci.
00:05:39 Fabien nous raconte ce qui a été mis en place dans son entreprise pour lutter contre trop d'arrêts de travail.
00:05:44 "C'est nous, 110 euros de prime d'assiduité mensuelle pour tout le monde. Donc arrêt maladie justifié ou pas, ce n'est pas à nous d'en juger.
00:05:51 On perd sa prime d'assiduité. Avec ça, on a réussi à limiter les arrêts de travail de complaisance."
00:05:56 Enfin hier, notre auditeur Yvan a évoqué le burn-out comme un petit peu l'excuse à tout va pour que le médecin prescrive un arrêt maladie.
00:06:03 Et ça a vraiment énervé certains auditeurs. Corine a souhaité d'ailleurs pousser un coup de gueule. On l'écoute.
00:06:09 "Franchement, c'est un petit coup de gueule que je veux poser, que je veux aujourd'hui dire. Le burn-out, il faut arrêter de l'utiliser à tort et à travers.
00:06:15 Le burn-out est une vraie maladie et ce n'est pas simplement un pétage de plomb. Je suis en colère quand j'entends sans arrêt, sans arrêt, ce mot burn-out.
00:06:23 Moi qui l'ai vécu, je peux vous assurer que c'est une implosion interne qui fait des dégâts monstrueux et qui est une vraie maladie reconnue et respectable."
00:06:32 Et vous savez quoi Eric ? Je tiens à faire un petit mea culpa auprès des auditeurs qui connaissent ou qui ont connu le burn-out et qui se sont sentis offensés.
00:06:39 Je sais ce que c'est le burn-out ou l'épuisement professionnel en français et non, les gens qui en sont victimes ne font pas semblant.
00:06:44 C'est une vraie souffrance et on ne l'a peut-être pas assez souligné hier mais voilà, c'est fait.
00:06:49 Bien, nous allons parler maintenant d'inceste et nous sommes avec Anna. Je vous rappelle, si vous n'étiez pas sur RTL ce matin, qu'Emmanuel Béart,
00:06:56 la célèbre comédienne, était au micro d'Amandine Bégaud à l'occasion de la diffusion sur M6 d'un documentaire "Un silence si bruyant" consacré aux victimes d'inceste.
00:07:06 Anna, vous avez appelé les auditeurs en la parole au 3 2 1 0, nous vous écoutons.
00:07:14 "Alors moi j'ai appelé pour témoigner parce que je voudrais encourager les victimes à parler.
00:07:19 Parce que moi je n'ai pas parlé pendant très longtemps et c'est important de parler. C'est important que les gens se rendent compte qu'il y a beaucoup plus de victimes que ce qu'on pense.
00:07:30 Donc moi j'ai été victime de mes 4 ans à mes 16 ans par le père de ma mère et tout à l'heure vous disiez que c'était important de ne pas dire grand-père.
00:07:39 Simplement parce qu'un grand-père ça évoque quelque chose d'assez mignon, quelqu'un avec qui on fait des bêtises.
00:07:45 Et moi j'ai eu un grand-père, un vrai grand-père avec qui je mangeais des glaces au point d'en avoir mal au ventre.
00:07:51 Et ensuite j'ai eu le père de ma mère. Le père de ma mère qui m'a torturée.
00:07:57 Parce que c'est de la torture l'inceste. Donc à me faire des attouchements et des viols.
00:08:04 - Votre mère l'a su ?
00:08:08 - Mes parents l'ont su quand j'avais 13 ans.
00:08:12 - Comment ont-ils réagi ?
00:08:14 - Mes parents ont réagi. La première phrase qui a été c'est "qu'est-ce que tu veux qu'on te fasse ? Tu veux que papy l'aille en prison ?"
00:08:22 Et après comme je vivais dans une famille assez religieuse, qui vivait dans une communauté etc.
00:08:32 On m'a fait prier en me disant que ça allait passer, que ça allait aller mieux.
00:08:37 Et puis après ça a été beaucoup de culpabilité parce que si je parlais j'allais détruire la famille.
00:08:42 J'ai grandi dans la culpabilité. Du moment où j'ai parlé, on m'a fait comprendre qu'il fallait voir ce que j'avais fait pour qu'ils réagissent comme ça.
00:08:51 Et donc ils se mettent à me faire ça.
00:08:53 - Il a continué 3 ans après votre présence. Vous l'avez dit à vos parents, votre père, votre mère l'ont su.
00:09:00 Et ils vous ont presque reproché de l'avoir dit. "Qu'est-ce que tu veux que papy aille en prison ?"
00:09:06 Et 3 ans après cela, il a continué pendant 3 ans.
00:09:09 Et donc ça s'est "arrêté" parce que j'ai décidé de ne plus y aller.
00:09:15 J'ai dit que moi je ne voulais plus aller chez les parents de ma mère.
00:09:19 Et la dernière fois que j'ai vu, j'avais 18 ans, c'était pour un Noël où à l'époque je ne voulais pas passer Noël toute seule parce qu'ils allaient tous fêter Noël chez eux.
00:09:28 Et ils m'ont encore mis la main aux fesses. Et là je me suis dit que ce n'est plus possible.
00:09:32 Je ne peux plus vivre ça, je refuse de vivre ça encore.
00:09:36 Donc c'est moi qui ai décidé de ne plus y aller.
00:09:40 Est-ce qu'après, quand vous avez eu 19, 20 ans, la maturité, l'âge adulte venant, est-ce que vous en avez parlé à vos parents, mais cette fois-ci de façon plus...
00:09:51 avec des reproches clairs, avec... factuellement vous leur avez mis une deuxième fois sous les yeux ce que ce grand-père, ce que le père de votre mère vous avait fait subir ?
00:10:01 Ça a été fait. Et justement, ce qui m'a été reproché à ce moment-là, c'est qu'à l'époque je n'avais pas expliqué en détail ce qu'ils me faisaient.
00:10:11 Le problème c'est qu'à 13 ans on ne sait pas expliquer en détail. On peut dire ce qui se passe, mais on n'a pas les mots qu'il faut.
00:10:17 Est-ce que cette deuxième fois, quand vous leur parlez à 18, 19 ans, quand vous êtes grande, quand vous êtes adulte, cette deuxième fois où vous leur en parlez vraiment clairement,
00:10:26 cette deuxième fois, est-ce qu'ils sont abasourdis, sidérés ? Est-ce qu'ils décident de le mettre, je ne sais pas, en marge de la famille, de l'attaquer devant les tribunaux ? Qu'est-ce qui se passe ?
00:10:37 Ma mère me dit qu'elle va lui en parler. Et donc à ce moment-là, l'une de mes tantes la prend. Et une de mes tantes qui a malheureusement subi ça aussi dans sa jeunesse,
00:10:48 elle dit "on ne peut pas laisser Anna comme ça, il faut qu'on l'attrape tous en même temps parce qu'il pense qu'il a du pouvoir, mais on va lui montrer qu'il n'en a pas".
00:10:55 Et en fait toute la famille la met en marge. Donc moi je sais ce qui m'attend. Et quand je vais porter plainte en 2016, c'est exactement ce qui va m'arriver.
00:11:02 C'est-à-dire qu'on va vous mettre de côté, on va vous mettre à la marge de la famille ?
00:11:08 C'est ça, je deviens l'agresseur. Parce que j'ai osé parler.
00:11:14 - Sont toujours vivants vos parents ? Parce que maintenant quand même le monde change et certaines personnes trouvaient que ce n'était pas bien grave, que ça n'était que...
00:11:23 Maintenant j'ai l'impression que tout le monde a compris que c'était un drame pour un enfant. Ils n'ont pas réexaminé leur position, vos parents ?
00:11:32 - Non. Et quand les gens disent qu'on a l'impression que la société d'aujourd'hui comprend, c'est totalement une impression.
00:11:39 Les gens ne réalisent pas la violence que c'est pour un enfant de vivre ça. Un pédocriminel prend votre vie parce que vous êtes un enfant, donc vous êtes le maillon faible quelque part.
00:11:48 Il prend votre vie, il la brise et c'est lui qui décide de le faire. Vous n'avez rien demandé.
00:11:54 - Qu'est-ce que c'était cet univers social dans lequel vous avez grandi ? Vous avez dit famille très catho, c'est ça ? Petite bourgeoisie ? C'est quoi le profil ?
00:12:02 - Non du tout. C'était très religieux, mais pas catholique. La femme n'avait pas sa place. On était soumises aux hommes.
00:12:15 C'est pour ça que pendant longtemps je n'ai pas osé en parler, parce qu'il y avait de la culpabilité.
00:12:21 - Témoignage d'Anna, mesdames, messieurs, au 3210 sur RTL. À l'instant on me fait signe, là c'est Victor qui me fait signe, qui me dit que d'autres témoignages viennent.
00:12:33 Restez avec nous Anna, si vous voulez bien, parce que ça vous permettra peut-être de rebondir sur d'autres témoignages.
00:12:39 Peut-être y a-t-il des auditrices et des auditeurs un peu paumés, donc c'est bien que vous soyez là, parce que vous avez créé une association, disiez-vous, pour la libération de la parole.
00:12:49 - Les mots du silence, très bien. Restez avec nous, à tout de suite dans les auditeurs.
00:12:53 - Jusqu'à 14h30.
00:12:55 - Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:12:59 - Éric Brunet.
00:13:02 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:13:05 - On lise à Marie, on écoute peut-être Emmanuelle Béard, qui était ce matin sur RTL.
00:13:10 - Elle était ce matin au micro d'Amandine Bégaud, et écoutez ce qu'elle a dit au sujet de la justice dans ces cas justement d'inceste.
00:13:19 - La justice aujourd'hui ne semble pas être à la hauteur de ce qui se passe dans notre pays.
00:13:27 Moi je ne suis pas folle des chiffres et je n'ai pas envie qu'on devienne un grand tout, mais c'est quand même 160 000 enfants, c'est un enfant toutes les 3 minutes.
00:13:36 Dans une classe de 30 enfants, vous avez toutes les chances d'en avoir 2 ou 3, donc c'est une ampleur.
00:13:41 - Un Français sur 10.
00:13:42 - Un Français sur 10.
00:13:43 - C'est énorme.
00:13:44 - C'est énorme.
00:13:45 - Un Français sur 10 victime d'inceste dans sa jeunesse, c'est terrible.
00:13:50 Nous étions avec Anna qui est toujours avec nous, on va aller retrouver Sébastien qui nous appelle au 3210 sur RTL.
00:13:58 - Bonjour Sébastien.
00:13:59 - Bonjour.
00:14:00 - Vous avez vous également été victime d'inceste alors ?
00:14:03 - Oui tout à fait. C'est un peu particulier et délicat quand on est un homme de parler effectivement de quand on a été victime d'inceste.
00:14:10 Il y a beaucoup de témoignages de femmes, qui étaient des jeunes filles à l'époque.
00:14:14 Bon, voilà, ça existe aussi quand on est un jeune garçon d'être victime d'inceste.
00:14:21 Et ça fut mon cas lorsque j'avais à peu près 12 ans.
00:14:26 - Quand vous aviez quel âge vous dites ?
00:14:28 - 12 ans.
00:14:29 - 12 ans.
00:14:30 - Et c'est un membre de votre famille bien sûr ?
00:14:33 - Oui tout à fait, c'était mon grand frère.
00:14:36 - Et ça a duré ?
00:14:39 - Ça a duré à peu près un an et demi.
00:14:42 - Un an et demi c'est ça, il y a deux ans.
00:14:44 - Comment est-ce que ça s'est arrêté ? Comment avez-vous mis un terme à tout ça ?
00:14:48 - Parce qu'en grandissant, à un moment donné je me suis opposé physiquement à mon frère en lui disant "stop ça suffit".
00:14:56 "J'en ai assez, je veux plus, je veux pas que ça continue".
00:15:01 Et voilà, quand j'avais grandi, j'étais un peu plus fort, un peu plus grand, et puis voilà, je me suis opposé à lui physiquement.
00:15:09 - Vous avez des relations avec ce frère aujourd'hui ?
00:15:13 - Elles sont coupées.
00:15:15 - Elles sont coupées.
00:15:16 - Oui elles sont coupées, bon ça a toujours été compliqué.
00:15:19 Je n'en ai parlé à personne.
00:15:23 Personne. Aujourd'hui j'ai 50 ans, je n'en ai parlé à personne.
00:15:26 - Est-ce que vous en avez reparlé à lui quand vous êtes devenu adulte plus tard ?
00:15:30 - Non, non, non, c'est impossible.
00:15:32 Je trouvais pas les mots, je sais pas quoi dire, la culpabilité, et puis je sais pas à quoi ça correspondait en fait.
00:15:42 Pourquoi est-ce qu'il avait fait ça ? Est-ce que c'était en fait une découverte pour lui, le fait de découvrir sa vie sexuelle ?
00:15:50 Je n'en savais rien, moi je subissais les choses, et je sais pas non plus pourquoi.
00:15:57 Je subissais, et puis jusqu'à ce que je dise stop, arrête, arrête.
00:16:03 - D'après vous les relations sont arrêtées à cause de ça ?
00:16:08 - De mon côté je pense que oui.
00:16:12 Mais comme je lui en ai jamais parlé, je ne sais pas ce qui peut se passer chez lui, dans sa tête.
00:16:19 On a fait notre vie chacun de notre côté,
00:16:23 même si moi ça a été beaucoup plus difficile au niveau de la vie affective que lui.
00:16:29 Mais non, on n'a pas... non.
00:16:33 - Vous avez une famille aujourd'hui, non ?
00:16:36 - J'ai une fille, mais je me suis marié, j'ai divorcé, j'ai eu plusieurs contrats...
00:16:41 - Donc vous n'avez jamais parlé à votre épouse à l'époque, votre fille aujourd'hui, de cette affaire ?
00:16:46 - Non, jamais. Jamais. Un sentiment de honte, je sais pas, mais impossible d'en parler.
00:16:51 - Est-ce que quand c'est un frère, la même fratrie, on a presque le même âge,
00:16:56 est-ce que la colère est aussi forte, après quand on devient adulte,
00:17:01 que si c'était un adulte par exemple ?
00:17:03 Ou est-ce qu'il y a en vous l'idée qu'il y a des circonstances atténuantes,
00:17:08 qu'on avait le même âge, il ne savait pas ce qu'il faisait ?
00:17:13 - Oui, il avait deux, trois ans de plus que moi, je pense que c'est ça,
00:17:16 je pense qu'il ne savait pas trop ce qu'il faisait, donc j'ai pas de colère envers lui.
00:17:20 La seule chose, et c'est pour ça que je voulais en parler avec vous, témoigner,
00:17:25 c'est que j'ai l'impression quand même que le fait d'avoir vécu ça
00:17:29 a eu un impact sur ma vie affective toute la vie.
00:17:33 Mais je sais... c'est là où c'est compliqué, c'est-à-dire qu'on n'arrive pas
00:17:38 à bien cerner les choses, à faire une relation de cause à effet indirect,
00:17:44 comment... c'est ce qui est difficile.
00:17:49 On a l'impression qu'effectivement ça nous a impacté,
00:17:52 et que ça nous a transformé, et que ça nous a...
00:17:56 voilà, ça ne nous a pas permis de vivre une vie normale.
00:18:00 C'est comme ça que je le ressens, mais je n'ai pas de colère.
00:18:03 - Anna, vous entendez le témoignage de ce monsieur.
00:18:08 Qu'est-ce que je dis "monsieur" parce que c'est un homme,
00:18:11 parce que c'est plus rare que ce soit un homme, ou un jeune homme, ou un adolescent.
00:18:16 Qu'est-ce que vous avez envie de lui dire ?
00:18:19 - Ce que j'ai envie de lui dire, c'est déjà "bravo".
00:18:21 Bravo d'en parler aujourd'hui, et qu'il sache qu'il n'est pas tout seul.
00:18:25 Dans l'association, on a des hommes, et en effet,
00:18:28 souvent ils refusent de participer au groupe de parole,
00:18:31 simplement parce qu'ils ne se sentent pas légitimes.
00:18:33 Alors qu'un homme est tout aussi légitime qu'une femme de raconter son histoire.
00:18:37 Et surtout, je veux qu'il le sache,
00:18:39 et je pense que peut-être qu'on ne lui a jamais dit,
00:18:41 ou qu'il l'a peut-être entendu mais pas compris,
00:18:43 mais ce n'est vraiment pas de sa faute.
00:18:45 Et il n'a pas à avoir honte de ça.
00:18:47 - Est-ce qu'il y a des femmes qui sont auteurs, autrices d'agressions sexuelles,
00:18:57 ou complices, qui sont dans le viseur parfois ?
00:19:01 Car il y a des femmes, on le sait bien, qui savent, qui voient, qui parfois assistent.
00:19:07 - C'est ça.
00:19:09 - Vous avez dans l'association des cas de ce type ?
00:19:12 - Moi, entre autres, la mère de ma mère le savait,
00:19:16 et elle a été complice parce qu'elle l'a aidée à cacher,
00:19:21 et elle n'a jamais été inquiétée,
00:19:23 et il n'a jamais été question qu'elle soit inquiétée de quoi que ce soit.
00:19:26 - Oui. Alors que là, on est quand même dans une histoire
00:19:32 où il n'a jamais voulu parler à personne.
00:19:37 - C'est son choix, et je le respecte totalement,
00:19:41 parce qu'il y a des victimes, même des survivants,
00:19:44 qui le sachent, c'est un survivant,
00:19:46 qui préfèrent garder ça pour eux.
00:19:48 - Est-ce que quand Sébastien nous dit à l'instant
00:19:51 qu'il voulait surtout témoigner,
00:19:53 non pas parce qu'il souhaite vraiment s'en prendre à son frère,
00:19:58 mais surtout parce qu'il s'est rendu compte
00:20:00 que ses vies affectives avaient été détruites,
00:20:03 abîmées, dégradées par cela,
00:20:05 est-ce que là, vous vous reconnaissez, Anna ?
00:20:07 - Complètement. Moi, je m'ai autodétruisée,
00:20:09 j'avais cette envie de mourir,
00:20:11 et j'avais même ce besoin de mourir,
00:20:14 et il a fallu que je rencontre celui qui est devenu mon mari aujourd'hui
00:20:18 pour comprendre ce qu'était l'amour inconditionnel,
00:20:20 et que j'apprenne à m'aimer.
00:20:22 De ne plus, moi-même, je me faisais du chantage affectif,
00:20:26 parce que je ne méritais rien d'avoir vécu ça.
00:20:29 C'est vraiment une grosse violence,
00:20:32 c'est vraiment une violence inouïe,
00:20:34 et ça, les gens ont vraiment du mal à s'en rendre compte.
00:20:37 - Restez avec nous, Anna, vraiment, j'ai besoin que vous restiez là,
00:20:40 parce que dans quelques instants, nous allons voir d'autres témoignages,
00:20:43 dont celui de Françoise. À tout de suite.
00:20:46 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:20:49 - 13h14h30
00:20:54 - Les auditeurs ont la parole
00:20:56 - Avec Eric Brunet sur RTL.
00:20:58 - 13h26, de quoi parlons-nous dans 10 minutes, un quart d'heure ?
00:21:03 Le deuxième sujet ?
00:21:04 - Le deuxième sujet, c'est Lampedusa, en Italie.
00:21:06 La Croix-Rouge est débordée par l'arrivée de milliers de migrants.
00:21:09 En 24h, 6000 réfugiés ont débarqué sur cette île du sud de l'Italie.
00:21:15 Et sur les réseaux sociaux, on voit des dizaines de bateaux arriver.
00:21:18 Et ça laisse place à une grande confusion.
00:21:20 On en parle, et on en parle juste après.
00:21:23 - Bien, beaucoup de messages, nous parlons d'inceste.
00:21:27 Vous savez qu'Emmanuel Béart était au micro d'Amandine Bégaud,
00:21:30 et c'était à l'occasion de la diffusion d'un documentaire,
00:21:34 un silence si bruyant.
00:21:36 - Ça sera le 24 septembre sur M6.
00:21:38 - Le 24 septembre sur M6, dans lequel s'exprimait.
00:21:41 Je voudrais que l'on prête beaucoup d'appels, au 3210,
00:21:44 dans les auditeurs ont la parole.
00:21:46 On va prendre Émilie, qui est avec nous.
00:21:49 Bonjour Émilie.
00:21:51 - Bonjour Éric.
00:21:53 - Donc, vous avez été, j'imagine, si vous nous appelez victime,
00:21:57 vous aussi, d'une situation incestueuse, quand vous étiez petite ?
00:22:02 - Alors, ce n'est pas moi qui ai été victime, c'est ma fille,
00:22:05 qui m'a révélé ça, il y a deux mois.
00:22:08 Elle a aujourd'hui 22 ans,
00:22:10 et elle a subi ça de la part de son frère.
00:22:13 - Son grand frère.
00:22:15 - Son grand frère, qui aujourd'hui est décédé.
00:22:18 Et c'est pour ça que je souhaitais intervenir,
00:22:22 parce que je constate qu'aujourd'hui, c'est pire qu'une prescription.
00:22:27 C'est qu'aujourd'hui, il n'y a pas de confrontation,
00:22:30 pas de procès éventuel,
00:22:32 pas de réparation possible, par ce biais.
00:22:36 Donc, je me pose la question,
00:22:38 c'est que faisons-nous d'autres victimes dont l'agresseur n'est plus de ce monde ?
00:22:42 Ils ne sont plus de ce monde.
00:22:44 Aujourd'hui, je trouve ça terrifiant.
00:22:47 C'est terrifiant pour ma fille,
00:22:49 parce qu'elle essaie de se reconstruire, malgré ça.
00:22:52 - Ça a duré des années ? C'était des viols ?
00:22:55 - Alors, c'est...
00:22:57 Je rejoins le questionnement de Sébastien.
00:23:02 Est-ce que c'était une découverte sexuelle ?
00:23:05 On n'en sait rien.
00:23:07 Est-ce que c'était un penchant sexuel,
00:23:10 une orientation qui allait se dessiner ?
00:23:12 Je n'en sais rien du tout.
00:23:14 Aujourd'hui, les faits sont là,
00:23:16 et ma fille en a souffert.
00:23:18 Elle l'a révélée auprès d'un psychologue,
00:23:21 qu'elle voit actuellement.
00:23:23 Elle a enfoui ça pendant de nombreuses années.
00:23:26 Elle a refusé,
00:23:28 parce que de peur de salir l'image de son frère
00:23:31 qui était décédé, avec beaucoup d'enjeux,
00:23:34 avec un papa qui avait lui-même subi ce genre d'agression.
00:23:39 Beaucoup de choses se jouaient en elle.
00:23:43 Je suis très heureuse qu'elle ait pu libérer sa parole
00:23:46 et m'en parler.
00:23:48 Voilà.
00:23:50 Aujourd'hui, je suis aussi dans une situation
00:23:53 qui est un peu compliquée,
00:23:55 puisque j'ai ma fille d'un côté, mon fils décédé de l'autre,
00:23:58 sans explication aucune.
00:24:00 Bien évidemment que je crois ma fille,
00:24:02 qu'on n'inverte pas ce genre de choses.
00:24:04 Et voilà.
00:24:06 Votre mari, peut-être en tout cas le père des enfants,
00:24:11 avec votre ex-mari,
00:24:13 avait subi lui aussi des situations comme ça ?
00:24:17 Oui, je suis la seule à être au courant.
00:24:21 Et pareil, ça me fait écho quand on dit
00:24:25 qu'il y a des personnes qui sont impunies.
00:24:28 Sa maman en fait partie.
00:24:30 C'est très lourd de conséquence.
00:24:33 C'est des secrets de famille
00:24:35 qui sont difficiles de percer au grand jour.
00:24:38 Aujourd'hui, ma fille ne se voit pas se confier à son père.
00:24:42 C'est compliqué.
00:24:44 Merci d'avoir été avec nous.
00:24:47 Beaucoup de témoignages.
00:24:49 J'aimerais qu'on rebondisse avec Anna,
00:24:51 de l'association de libération de la parole,
00:24:54 qui était avec nous il y a quelques instants.
00:24:56 A tout de suite.
00:24:58 Il faut que je vous dise que dans quelques instants,
00:25:10 nous serons avec le député européen Thierry Mariani,
00:25:12 qui est au DRN.
00:25:14 On parlera avec vous de la croix rouge italienne
00:25:17 débordée par l'arrivée de plusieurs milliers de migrants
00:25:20 dans la petite île de Lampedusa.
00:25:22 Ça, c'est le programme dans une petite dizaine de minutes.
00:25:26 Avant, on continue de parler d'un inceste.
00:25:29 Vous êtes vraiment très nombreux à nous appeler au 3210
00:25:32 à chaque fois que nous évoquons ce sujet.
00:25:35 Il y a énormément d'appels.
00:25:37 Nous allons écouter Françoise qui nous appelle.
00:25:40 Les auditeurs ont la parole. Bonjour Françoise.
00:25:42 - Oui, bonjour.
00:25:44 - Vous avez vous-même été victime d'inceste ?
00:25:46 - Oui, tout à fait.
00:25:48 À l'âge de 11 ans, un de mes frères m'a violée.
00:25:51 Et ça a continué jusqu'à l'âge de 15 ans
00:25:56 que je rencontre le père de ma fille.
00:25:59 J'en ai parlé au père de ma fille
00:26:04 puisque je lui ai dit que c'était mon premier homme.
00:26:07 Comme toutes les femmes, on sait très bien
00:26:10 comment ça se passe une première fois.
00:26:12 Je lui ai expliqué.
00:26:14 Il a été voir mon frère.
00:26:17 Ça s'est mal terminé.
00:26:19 Ça s'est terminé un peu en bagarre.
00:26:21 J'ai fait promettre à mon ex-mari de ne jamais en parler.
00:26:24 Donc, il n'en a jamais parlé.
00:26:26 Moi, je n'en ai jamais parlé.
00:26:28 J'ai tiré un trait sur ce frère-là.
00:26:32 Je ne l'ai jamais revu.
00:26:34 Par contre, ça m'a gâché énormément ma vie de couple, de femme.
00:26:38 J'ai été mariée deux fois, divorcée deux fois.
00:26:41 Actuellement, ça fait 20 ans que je vis toute seule.
00:26:43 - Pourquoi vous avez fait le 32-10, la Françoise ?
00:26:47 - Parce que je me dis que si j'ai 66 ans,
00:26:51 je me dis que si à cette époque-là, j'avais pu en parler,
00:26:54 j'aurais pu rester mariée au père de ma fille
00:26:59 qui était l'amour de ma vie.
00:27:01 Peut-être parce que j'ai protégé énormément ma fille.
00:27:05 Parce que j'ai une fille et un garçon.
00:27:07 J'ai protégé énormément ma fille.
00:27:09 Je faisais très attention à ça.
00:27:11 Actuellement, j'ai des petites filles.
00:27:13 J'ai toujours peur pour elles aussi.
00:27:15 Et je me dis qu'il faut que les enfants osent en parler.
00:27:20 Que ça soit jeune ou un peu plus tard,
00:27:23 il faut oser en parler.
00:27:25 Actuellement, on a des moyens qui n'y avaient pas quand ça m'est arrivé, malheureusement.
00:27:30 La seule fois où j'ai pu en parler,
00:27:32 c'était... je travaillais en milieu médical, j'étais soignante.
00:27:35 J'ai commencé à en parler un peu avec une psychologue,
00:27:37 et après j'ai arrêté parce que j'ai ressenti une culpabilité.
00:27:42 Je me suis toujours posé la question,
00:27:44 qu'est-ce que j'ai fait pour que mon frère me fasse ça ?
00:27:48 Et je me suis mis... comment dirais-je ?
00:27:52 Expliquer que j'étais responsable de ce qui m'était arrivé, quelque part.
00:27:59 Très lourd d'entendre ça.
00:28:01 Victor, est-ce que nous recevons aussi de nombreux messages écrits sur l'application RTL ?
00:28:07 Beaucoup de messages écrits sur notre application RTL.
00:28:10 On commence avec Nathalie de Pontarlier,
00:28:12 "Que le témoignage d'Anna est bouleversant.
00:28:14 Cette minimisation de l'inceste de l'entourage familial, j'ai de la colère.
00:28:18 Anna, continuez de vous battre."
00:28:20 On continue avec Noël en Occitanie,
00:28:22 "Comment parler quand on est enfant ?
00:28:24 J'ai été abusé quand j'avais 8 ans par un oncle."
00:28:26 Et on termine avec Dorian à Valenciennes,
00:28:29 "Je suis victime d'inceste par mon père.
00:28:31 Je suis seulement en train de gérer ça.
00:28:33 J'ai deux enfants et 42 ans, c'est très difficile."
00:28:36 Anna, vous qui avez été victime et qui avez créé cette association de libération de la parole,
00:28:42 vous avez eu ces témoignages qui se succèdent.
00:28:44 Et quand je vous dis que le standard des auditeurs en la parole est pris d'assaut,
00:28:48 ce n'est pas pour faire bien.
00:28:50 C'est une réalité, Anna.
00:28:52 C'est très bien.
00:28:53 C'est très bien et j'encourage les gens à continuer.
00:28:55 Et surtout à ne pas culpabiliser.
00:28:58 Parce que dans le dernier témoignage, j'entends beaucoup de culpabilité.
00:29:01 Et ce n'est pas de sa faute.
00:29:03 Elle n'a pas gâché sa vie.
00:29:05 Elle a cherché à protéger tout son entourage de ce qui lui est arrivé.
00:29:09 Parce qu'elle en a tellement souffert qu'elle a eu besoin de protéger son entourage.
00:29:12 Et moi actuellement, je suis pareille avec mes neveux et nièces.
00:29:15 Mais surtout, ne pas vivre dans la culpabilité.
00:29:18 On y est pour rien du tout.
00:29:20 Pour rien.
00:29:21 Rappelez le nom de votre association.
00:29:23 Les mots du silence.
00:29:25 MAUX.
00:29:26 Et comment on peut joindre les mots du silence ?
00:29:29 Vous pouvez nous joindre par email.
00:29:31 Les mots du silence@gmail.com
00:29:33 On a aussi une chaîne YouTube.
00:29:36 Je poste des vidéos à peu près toutes les semaines pour libérer la parole.
00:29:40 Et en janvier, on va mettre en place un standard téléphonique.
00:29:44 Très bien.
00:29:45 En tout cas, en attendant, les mots du silence.
00:29:48 MAUX, tout ça dans le même mot.
00:29:51 @gmail.com
00:29:53 C'est bien noté.
00:29:54 C'est bien noté, Anna.
00:29:55 Merci à vous toutes et à vous tous.
00:29:57 Merci beaucoup pour votre travail.
00:29:58 Pour vos témoignages.
00:29:59 Moi, je n'ai pas fait grand-chose, les amis.
00:30:01 Vraiment, je n'ai pas fait grand-chose.
00:30:03 L'actualité continue.
00:30:04 L'actualité, c'est l'an P12A.
00:30:06 Vous nous appelez au 3210.
00:30:08 Parce que vraiment, ça devient...
00:30:11 Les arrivées de migrants sont très importantes.
00:30:15 Il n'y a pas eu l'équivalent depuis 2016.
00:30:17 6000 migrants, semble-t-il.
00:30:20 En 24 heures.
00:30:21 En 24 heures, selon la Croix-Rouge italienne,
00:30:23 sur cette toute petite île italienne de la Méditerranée.
00:30:27 Que faire ? Comment les prendre en charge ?
00:30:29 Nous en parlons dans un instant, mesdames, messieurs.
00:30:32 Et nous vous attendons au 3210.
00:30:34 Nous serons pendant quelques instants également avec le député RN, Thierry Mariani.
00:30:39 Député européen.
00:30:40 A tout de suite.
00:30:41 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:30:44 ou appelez-nous au 3210.
00:30:46 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:30:53 Bonjour à ceux qui nous rejoignent déjà,
00:30:56 qui sont à l'écoute d'RTL, auditrices, auditeurs.
00:30:59 Et Cyprien Sini vient d'arriver dans le studio.
00:31:02 Bonjour Cyprien.
00:31:03 Que se passe-t-il ? Y a-t-il des cadeaux à faire à nos auditeurs ?
00:31:06 Absolument. Bonjour à tous.
00:31:07 18h, 20h, RTL, bonsoir.
00:31:09 C'est votre nouveau rendez-vous.
00:31:10 Ce soir, on recevra notamment Tony Parker en invité vedette.
00:31:13 Vous avez Tony Parker ce soir sur RTL ?
00:31:15 Oui, il est là dans le studio.
00:31:16 Vous pouvez l'attendre devant RTL au 56, à Michel De Gaulle et à Noémie.
00:31:19 Vous signerez les autographes peut-être.
00:31:20 Je suis capable de le faire.
00:31:21 Je compte sur vous.
00:31:22 Et puis comme tous les soirs, magnifique cadeau.
00:31:24 Un week-end pour deux en 5 étoiles au domaine de Claos.
00:31:28 Magnifique relais château au milieu de la forêt en Moselle.
00:31:31 Pour jouer, c'est très simple.
00:31:32 3210 dès maintenant.
00:31:33 Vous appelez, vous vous signez le au standardiste
00:31:35 et avec un peu de chance, vous serez tiré au sort pour participer au jeu.
00:31:38 Bien. Merci beaucoup Cyprien.
00:31:40 Merci.
00:31:41 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:31:45 Alors, il se passe beaucoup de choses à Lampedusa,
00:31:48 cette petite île italienne en Méditerranée.
00:31:51 Et oui, Eric, la Croix-Rouge italienne est débordée par l'arrivée de milliers de migrants.
00:31:55 6000 réfugiés ont débarqué en 24 heures sur cette île du sud de l'Italie.
00:32:01 Alors, c'est ce qu'on va faire.
00:32:03 On est avec le député européen Thierry Mariani.
00:32:06 Je vais lui passer le micro dans une seconde.
00:32:08 Il y a Martin qui m'appelle.
00:32:10 Je vais prendre d'abord des appels au 3210 sur RTL dans les auditeurs.
00:32:14 Bonjour Martin.
00:32:15 Bonjour.
00:32:17 Alors, quel est votre sentiment face à cette arrivée de migrants
00:32:22 dans cette petite île italienne ?
00:32:24 6000 migrants en 24 heures.
00:32:27 Que fait-on ?
00:32:28 Alors, voilà, moi je vais dire c'est un drame.
00:32:30 Mais que fait-on ?
00:32:32 Dans un premier temps, il n'y a pas bien le choix.
00:32:34 Il faut les accueillir.
00:32:36 Dans un deuxième temps, il faut se préparer à faire notre valise,
00:32:40 à apprendre d'autres langues,
00:32:42 à apprendre à nos enfants à accepter les sales boulots,
00:32:46 à être mal payés,
00:32:49 à oublier son passé,
00:32:52 puis espérer qu'un jour, quand ça va nous arriver,
00:32:57 la frontière, on ne nous repoussera pas,
00:32:59 on ne nous laissera pas mourir dans la mer.
00:33:03 Quand ça va nous arriver, vous voulez dire
00:33:06 quand nous, Européens, nous essaierons de quitter nos pays
00:33:11 pour aller ailleurs, c'est ça ?
00:33:14 Eh bien oui, voilà, forcément, un jour ça va nous arriver,
00:33:17 parce qu'on risque d'avoir, déjà on a des problèmes de travail,
00:33:24 on n'a pas de travail pour tout le monde.
00:33:26 Oui, vous dire que...
00:33:27 On a beaucoup de problèmes, l'eau commence à manquer,
00:33:31 donc c'est peut-être pas dans les dix années qui viennent,
00:33:33 mais un jour ça va nous arriver, oui.
00:33:35 Donc vous n'êtes pas, Martin, quelqu'un qui a une grande confiance dans l'avenir,
00:33:39 vous voyez plutôt les choses en noir ?
00:33:40 Ah oui, j'ai une grande confiance dans l'avenir,
00:33:42 mais j'ai pas une grande confiance dans les auditeurs d'RTL,
00:33:45 qui, j'ai lu les commentaires,
00:33:49 ne font que se lamenter et dire qu'il est impossible de recueillir la misère du monde,
00:33:55 qu'il faut les rembayer chez eux.
00:33:57 J'ai une grande espérance dans la vie, tout le contraire.
00:34:00 C'est pas celle qui est mentionnée ici.
00:34:04 Oui, vous savez, les auditeurs d'RTL,
00:34:06 ils sont pas différents des Français statistiquement,
00:34:09 on fait pas de statistiques,
00:34:11 mais quand vous voyez des inquiétudes ou des gens qui disent
00:34:15 "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde",
00:34:17 c'était d'ailleurs la petite phrase de Rocard,
00:34:19 qu'on a beaucoup simplifiée d'ailleurs,
00:34:21 il a dit d'autres choses,
00:34:23 mais bon, les auditeurs d'RTL,
00:34:26 ils ressemblent aux Français à mon avis,
00:34:28 il y a beaucoup de gens qui sont dubitatifs, inquiets sur ce sujet,
00:34:32 et des gens qui, comme vous Martin, disent au contraire,
00:34:35 il faut accueillir ces misérables
00:34:38 qui ont traversé la méditerranée au risque de leur vie.
00:34:43 Nous sommes avec Thierry Mariani,
00:34:45 député Rassemblement National et conseiller régional en PACA.
00:34:50 Bonjour Thierry Mariani.
00:34:51 Bonjour.
00:34:54 C'est quand même un chiffre,
00:34:56 6 000 migrants dans cette toute petite île italienne en Méditerranée,
00:35:01 qui est tout à fait impressionnant,
00:35:04 et je ne sais pas comment envisager les choses,
00:35:08 même quand on est député RN comme vous,
00:35:11 que faire ?
00:35:12 Ça commence à devenir un problème humain gigantesque,
00:35:15 qui nous dépasse.
00:35:16 Ça fait longtemps que c'est devenu un problème humain gigantesque,
00:35:19 ces 6 000 habitants, il faut que les auditeurs d'RTL comprennent,
00:35:22 6 000 habitants sur cette île,
00:35:24 qui en un jour ont accueilli 6 000 personnes.
00:35:27 Je les invite à regarder les images sur les différents réseaux sociaux.
00:35:30 J'ai cru que c'était le jour le plus long.
00:35:33 On voyait des dizaines d'embarcations qui arrivaient sur les côtes,
00:35:36 c'était quand même impressionnant.
00:35:38 J'ai écouté Martin, oui c'est un drame,
00:35:40 mais on n'est pas condamné à les accueillir.
00:35:42 Je veux dire, on n'est pas là pour baisser les bras.
00:35:44 Je crois qu'il faut changer clairement de politique.
00:35:47 Penser qu'accueillir systématiquement les gens,
00:35:51 ça va résoudre le problème, ça va au contraire en entraîner d'autres.
00:35:54 Aujourd'hui on a une politique européenne,
00:35:57 et là je suis à Strasbourg,
00:35:59 qui justement passe son temps à dire qu'il faut accueillir tout le monde.
00:36:02 Le problème n'est pas de savoir comment on les accueille,
00:36:05 mais comment on les arrête.
00:36:07 Thierry Mariani, la difficulté dans cette affaire,
00:36:10 je parle de votre argumentation,
00:36:13 c'est qu'en Italie, il y a une gouvernance,
00:36:18 un gouvernement dirigé par une alliance,
00:36:21 à la droite de la droite,
00:36:23 Mme Mélanie, j'ai envie de dire,
00:36:26 elle doit déployer une politique qui pourrait ressembler
00:36:28 à celle que déploierait le Rassemblement National,
00:36:31 si un jour il y avait le pouvoir en France.
00:36:32 Et pourtant, rien ne change,
00:36:35 et pourtant il y a des records d'immigration.
00:36:37 C'est bien que le flux dépasse complètement
00:36:41 les politiques mises en œuvre par les uns et les autres.
00:36:43 C'est une réalité sociale, sociétale, terrible,
00:36:49 sur laquelle on ne peut pas tellement agir.
00:36:52 En tout cas, les Italiens n'y arrivent pas.
00:36:54 - Il y a des gouvernements qui l'ont montré,
00:36:56 je pense notamment à ce qui s'est passé en Australie.
00:36:58 Mme Mélanie, effectivement, aujourd'hui,
00:37:01 ne réagit pas, à mon avis, comme elle devrait réagir.
00:37:03 N'oublions pas qu'elle est tenue par les finances au niveau européen,
00:37:06 soyons très clairs.
00:37:08 Vous savez comme moi que l'Union Européenne
00:37:10 doit encore verser quasiment une centaine de milliards à l'Italie.
00:37:15 Et en clair, Mme Mélanie obéit à Mme van der Leyen.
00:37:18 Aujourd'hui, la seule solution possible,
00:37:22 c'est d'arrêter d'appliquer cette politique européenne
00:37:25 qui conduit tous les pays méditerranéens à une submersion,
00:37:29 et de faire ce qu'avait commencé à faire l'ancien président,
00:37:35 ou directeur plutôt, de Frontex.
00:37:37 C'est-à-dire qu'à un moment, il faut repousser les bateaux.
00:37:39 Soyons très clairs, tant qu'on accepte,
00:37:41 ce sera toujours plus.
00:37:43 Vous l'avez dit hier, ce sont 6000 personnes qui sont rentrées,
00:37:46 ça doit encourager autant de personnes, si ce n'est plus,
00:37:50 aujourd'hui et demain, à prendre le même bateau.
00:37:53 Et qu'est-ce qu'on doit faire en réalité ?
00:37:55 Il faut avoir le courage de les repousser à un moment,
00:37:58 et de les ramener au point de départ.
00:37:59 J'ai observé, Thierry Mariani,
00:38:01 que souvent, les gens de droite,
00:38:05 les auditeurs, les auditrices que je croise,
00:38:09 ne s'inspirent pas tellement de ce que fait Mme Mélanie,
00:38:13 pourtant une droite arde en Italie,
00:38:16 mais davantage, j'entends souvent l'exemple
00:38:18 du gouvernement social-démocrate,
00:38:21 enfin de centre-gauche danois.
00:38:23 Alors la gauche danoise,
00:38:25 elle fait rêver les gens de droite en France.
00:38:29 Alors, on pourrait en parler, d'ailleurs,
00:38:32 nous allons avec les députés du Rassemblement National
00:38:34 dans quelques jours au Danemark,
00:38:35 pour voir, justement, les recettes qui marchent.
00:38:38 Mais n'oublions pas quand même la géographie.
00:38:40 Le drame aujourd'hui, pourquoi on a...
00:38:43 - Parce que je le dis, la première ministre
00:38:45 de centre-gauche danoise,
00:38:47 avait notamment, n'a pas hésité à renvoyer
00:38:50 des migrants venant de Syrie,
00:38:52 en disant, j'observe que vous venez d'une région
00:38:54 qui n'est pas une région en guerre,
00:38:56 par conséquent, mesdames, messieurs, vous rentrez.
00:38:58 Et ça avait marqué terriblement les esprits, ça.
00:39:00 - Mais cette première ministre,
00:39:02 même si elle était socialiste, avait raison.
00:39:03 Aujourd'hui, il est clair qu'il faut renvoyer
00:39:06 ces migrants à leur point de départ.
00:39:08 Mais le problème, pour renvoyer les migrants
00:39:10 à leur point de départ, il faut avoir une coopération
00:39:12 avec le point de départ.
00:39:13 Or, aujourd'hui, le point de départ, c'est qui ?
00:39:15 C'est la Tunisie.
00:39:16 Je vais vous dire ce qui s'est passé,
00:39:17 il y a deux heures, au Parlement européen, à Strasbourg.
00:39:20 Eh bien, les représentants du PPE,
00:39:23 c'est-à-dire l'équivalent du Parti républicain en France,
00:39:27 M. Galler, puisque c'est un Allemand,
00:39:29 a pris la parole pour insulter le gouvernement tunisien.
00:39:31 Vous croyez que c'est en insultant les gens
00:39:33 qu'on va les inciter à reprendre leurs migrants ?
00:39:36 Et puis, il y a un moment, je vais vous citer un auteur,
00:39:39 et vous allez me dire, s'il est du Rassemblement national,
00:39:42 un certain Hubert Védrine.
00:39:44 Je le rappelle, ministre de Lionel Jospin,
00:39:47 si je ne me trompe pas.
00:39:48 En 2015, dans son livre "Compte à rebours",
00:39:52 je cite sa phrase,
00:39:53 "Un jour ou l'autre, un recours à la force
00:39:56 sera à un moment ou un autre inéluctable."
00:40:00 Je pense qu'aujourd'hui, il est clair
00:40:02 qu'il faut de force ramener les bateaux
00:40:04 à leur point de départ.
00:40:05 Autrement, c'est une invasion.
00:40:09 Ça va être sans fin.
00:40:11 6 000 personnes hier, depuis le début de l'année 2023.
00:40:15 Je vous rappelle que les États membres
00:40:17 ont déjà noté 120 000 arrivées irrégulières.
00:40:21 Et c'est simplement ceux qui se font prendre
00:40:23 qu'on garde quand même.
00:40:24 Mais il y a en plus tous ceux qui ne sont pas faits prendre.
00:40:26 Donc on est dans un chiffre qui désormais,
00:40:30 chaque année, grandit.
00:40:32 Et on ne peut plus l'accepter.
00:40:33 Thierry Mariani du RNDE est avec nous.
00:40:36 Nous reprendrons Martin, qui est au 3210,
00:40:41 auditeur, et nous prendrons également Olivier,
00:40:43 qui nous a appelés au 3210.
00:40:44 Beaucoup d'appels au 3210, bien évidemment,
00:40:46 sur cette affaire à Lampedusa, tout de suite.
00:40:49 13h, 14h30.
00:40:52 Les auditeurs ont la parole.
00:40:54 Avec Eric Brunet sur RTL.
00:40:56 13h, 14h30.
00:41:00 Les auditeurs ont la parole.
00:41:02 Avec Eric Brunet sur RTL.
00:41:04 6 000 réfugiés ont donc débarqué sur la petite île de Lampedusa,
00:41:09 une île du sud de l'Italie.
00:41:11 Et sur les réseaux sociaux, on voit des dizaines de bateaux
00:41:14 arriver laissant place à une certaine confusion.
00:41:16 La Croix-Rouge italienne est là, mais elle est débordée.
00:41:19 Beaucoup d'appels, nous entendions tout à l'heure Martin,
00:41:22 au 3210, Martin est toujours là,
00:41:24 qui disait de toute façon "nous devons les accueillir"
00:41:27 et je n'aime pas les réactions de ceux qui disent "nous sommes submergés".
00:41:31 Vous avez entendu le député RN Thierry Mariani, Martin, commentaire ?
00:41:37 Oui, alors j'ai écouté.
00:41:39 Alors on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
00:41:42 Certes, mais c'est le même, ce sont vous-même, vos auditeurs,
00:41:46 qui sans cesse répètent "nos pauvres millionnaires,
00:41:49 on leur prélève trop, nos riches, on les prélève trop,
00:41:54 ils sont obligés de s'expatrier".
00:41:56 Alors nos riches, nos millionnaires,
00:41:58 qui gagnent ce que gagneraient des centaines de milliers d'immigrés
00:42:03 qui essayent de rentrer, qui n'ont rien à manger,
00:42:06 ne seraient plus à plaindre, pourraient s'expatrier,
00:42:10 parce qu'on leur prend un petit peu.
00:42:13 On ne peut pas accueillir toute la misère du monde,
00:42:16 mais on nourrit toute la richesse du monde.
00:42:19 C'est quand même bizarre, comment pouvez-vous expliquer ça, monsieur le député ?
00:42:23 Thierry Mariani.
00:42:25 S'il suffisait de quelques milliards pour régler le problème de la pauvreté en Afrique,
00:42:31 ce serait fait depuis longtemps.
00:42:33 Aujourd'hui, ce n'est pas du tout un problème d'impôt.
00:42:36 Aujourd'hui, je ne vous ai pas coupé, si vous permettez, si je serais gentil.
00:42:39 Je ne vous ai pas coupé, si vous permettez.
00:42:41 Vous permettez que je finisse ce que je dis un peu ?
00:42:44 Ce n'est pas ce que je vous dis.
00:42:46 Vous êtes un grand démocrate.
00:42:47 Comment vous pouvez expliquer que les riches s'expatrient,
00:42:51 parce qu'ils sont trop ponctionnés ici,
00:42:54 que vous trouvez ça normal,
00:42:56 et que vous trouvez anormal que quelqu'un qui crève de faim
00:42:59 rentre dans un autre pays ?
00:43:01 Comment expliquez-vous ça ?
00:43:03 Thierry Mariani va répondre.
00:43:05 Je n'ai jamais dit que je trouvais que les riches qui s'expatriaient, c'était normal.
00:43:08 Moi, ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est comment les Français restent un peu,
00:43:11 j'allais dire, dans un pays qui ressemble à la France.
00:43:14 Aujourd'hui, on voit très bien que, malheureusement,
00:43:17 la pauvreté en Afrique est quelque chose qui ne va pas être résolu rapidement.
00:43:22 La première chose à faire, d'abord, c'est d'avoir une vraie aide à l'Afrique
00:43:25 pour que les gens puissent rester chez eux.
00:43:27 On n'immigre pas, on ne prend pas la mer en risquant sa vie
00:43:30 quand on n'a pas de quoi, effectivement, avoir de l'eau ou manger chez soi.
00:43:35 Mais ensuite, on a aussi le devoir de nous protéger.
00:43:37 On a le devoir de protéger nos concitoyens.
00:43:39 Et effectivement, aujourd'hui, la seule solution de l'Union européenne,
00:43:43 c'est de dire "on accueille, on accueille".
00:43:45 Je vous rappelle l'interview de M. Macron au début du mois d'août
00:43:48 qui disait "on va faire une politique de peuplement,
00:43:50 on va répartir les immigrés dans les villages".
00:43:52 Voilà, c'est très bien, mais ce n'est pas tellement, à mon avis,
00:43:55 ce qu'attendent les Français.
00:43:56 Et d'autre part, tous ceux qu'on accueillera,
00:43:58 ce sera le meilleur appel d'air pour ceux qui veulent, à nouveau, ou d'autres, arriver.
00:44:02 Non, il faut une changée de politique.
00:44:04 Vous savez, c'est possible, je le répète, c'est possible.
00:44:07 Il faut de la volonté politique.
00:44:09 Les Danois, vous l'avez dit, ont montré qu'on pouvait le faire.
00:44:11 Les Australiens ont montré qu'on pouvait le faire.
00:44:14 Il faut que quelqu'un qui prenne le bateau
00:44:18 sache qu'il n'a aucune chance d'être régularisé.
00:44:21 Et donc, quand je vois aujourd'hui, par exemple, des députés de Renaissance
00:44:25 faire une pétition pour la régularisation des sans-papiers,
00:44:28 il ne faut pas s'étonner si des milliers et des milliers continuent à arriver.
00:44:32 Il faut enfin, excusez-moi, qu'un gouvernement ait le courage
00:44:36 d'appliquer une politique ferme.
00:44:37 C'est tout à fait possible, d'autres pays l'ont montré.
00:44:39 - Bien, merci beaucoup, monsieur le député.
00:44:42 Merci, Martin.
00:44:44 Il est 13h57.
00:44:46 Écoutez, pardon, les auditeurs ont la parole.
00:44:50 Et nous sommes face à Jean-Alphonse,
00:44:53 qui est dans le studio et qui va nous parler du programme de 14h30.
00:44:58 - Et voilà, le programme de l'heure du crime, 14h30,
00:45:01 avec évidemment ce générique que vous entendez et que vous connaissez bien.
00:45:05 Aujourd'hui en Colcais, à 7 ans d'intervalle,
00:45:08 vous allez voir cette histoire, elle est incroyable.
00:45:10 7 ans d'intervalle, 4 touristes, 2 couples, des Belges, des Anglais,
00:45:14 qui sont abattus à la carabine, donc c'est le même mode opératoire,
00:45:18 dans le même coin de Bretagne, près de Dinant, 1979 et 1986.
00:45:24 Alors la coïncidence, elle est énorme.
00:45:27 Elle est difficile même à éviter, et d'autant plus difficile à éviter
00:45:32 que lors de la première enquête, celle de la mort des 2 Belges,
00:45:37 un suspect va être désigné, c'est un brocanteur cambrioleur,
00:45:41 et lors de la deuxième enquête, des années plus tard,
00:45:44 là on est dans le crime des Anglais,
00:45:46 eh bien c'est son propre fils qui va être désigné.
00:45:49 Est-ce que le père et le fils sont derrière ces exécutions ?
00:45:53 On ne va jamais arriver à le prouver.
00:45:56 Ça reste aujourd'hui une affaire non résolue,
00:45:58 et le pôle des Colcais vient justement de reprendre ce dossier
00:46:01 pour essayer de connaître la vérité.
00:46:03 C'est le tueur de touristes, c'est à 14h30,
00:46:06 dans l'heure du crime, vous allez voir, c'est une affaire tout à fait étonnante
00:46:10 et qui continue aujourd'hui.
00:46:11 Lisa Marie, quels seront les thèmes que nous traiterons
00:46:14 après notre auditeur du bout du monde ?
00:46:16 Eh bien nous allons parler, on est sur une journée spéciale emploi sur RTL,
00:46:20 donc on va vous poser la question, on va parler de votre salaire,
00:46:22 est-ce que vous avez déjà demandé une avance sur votre salaire ?
00:46:25 Et puis autre sujet, un sujet un peu plus léger,
00:46:29 la NASA doit publier aujourd'hui, dans quelques minutes,
00:46:32 un rapport très attendu sur les ovnis.
00:46:34 Alors on va parler des ovnis, on va vous poser la question,
00:46:38 est-ce que vous y croyez ?
00:46:39 Est-ce que vous avez déjà assisté à un phénomène hors du commun ?
00:46:42 Eh bien appelez-nous au 3210.
00:46:44 Et on sera avec quelqu'un qui connaît bien le sujet,
00:46:46 Jean-Claude Bourg, et qui sera avec nous.
00:46:47 Absolument.
00:46:48 A tout de suite.
00:46:49 Politique, sport, culture, l'actualité complète,
00:46:52 en un clic sur rtl.fr.
00:46:55 RTL
00:46:59 Vous écoutez les auditeurs, on a la parole.
00:47:01 Dans un instant, nous irons au Mexique avec l'auditeur du bout du monde,
00:47:05 mais voici venu à 14h01, le temps du rappel des titres,
00:47:09 avec Lisa Marie Marquez.
00:47:11 Nous vous écoutons Lisa Marie.
00:47:16 C'est une information RTL, Gérald Darmanin a demandé ce matin
00:47:19 au ministre de limiter leurs déplacements,
00:47:22 entre la visite du roi Charles III à Paris et Bordeaux,
00:47:25 la visite du pape François à Marseille et le mondial de rugby.
00:47:28 L'actualité sera chargée la semaine prochaine.
00:47:31 Alors pour préserver les forces de l'ordre,
00:47:33 le ministre de l'Intérieur souhaite donc que les déplacements
00:47:35 de ses collègues se réduisent.
00:47:37 Un autre ministre dans l'actualité,
00:47:39 le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti,
00:47:41 sera jugé par la Cour de justice de la République
00:47:44 du 6 au 17 novembre pour des soupçons de conflit d'intérêts
00:47:48 dans deux dossiers auxquels il a pris part lorsqu'il était avocat.
00:47:52 Rugby à présent, le 15 de France dispute ce soir
00:47:54 le deuxième match de la Coupe du monde 2023
00:47:57 contre l'Uruguay, son deuxième match.
00:47:59 Une rencontre à suivre dans Soir de rugby sur RTL
00:48:02 dès 20h45.
00:48:04 Un point sur la météo, demain vendredi,
00:48:06 un temps sec et ensoleillé sur toute la France.
00:48:09 Quelques brouillards le matin du sud-ouest aux frontières de l'Est.
00:48:13 Le vent d'automne atteindra 70 km/h en région toulousaine.
00:48:17 Et côté température, le matin 11 à 14 degrés,
00:48:20 17 à 19 près de la Méditerranée.
00:48:23 L'après-midi en hausse, 24 à 28 dans la moitié nord,
00:48:26 28 à 31 dans la moitié sud.
00:48:29 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:48:34 À un moment que j'adore dans cette émission,
00:48:38 c'est l'auditeur du bout du monde.
00:48:40 Mesdames, Messieurs, je vous l'annonce très officiellement,
00:48:42 je ne me trompe pas, qu'on va au Mexique.
00:48:44 Absolument, nous allons à Mexico City.
00:48:46 Avec Hubert, mon cher Hubert, bonjour.
00:48:49 Bonjour, bonjour RTL.
00:48:51 Que faites-vous au Mexique ?
00:48:54 Je suis dans l'immobilier.
00:48:57 Oui, je suis dans l'immobilier.
00:48:59 D'accord.
00:49:00 Allez préciser un peu, vous faites quoi dans l'immobilier ?
00:49:03 J'ai un business de location de chambres
00:49:07 et d'appartements meublés sur Airbnb.
00:49:11 Ah, sur Airbnb.
00:49:12 Et je suis agent immobilier.
00:49:13 D'accord.
00:49:14 Et alors, vous êtes au Mexique depuis combien de temps ?
00:49:17 Depuis maintenant 12 ans.
00:49:18 12 ans !
00:49:19 Ça fait longtemps.
00:49:20 Vous êtes à Mexico ?
00:49:22 C'est ça, à Mexico City.
00:49:24 Alors dans les médias en France, on nous présente toujours Mexico
00:49:27 comme une ville dangereuse.
00:49:28 Attention, si tu vas à Mexico, si tu fais un voyage au Mexique,
00:49:31 ouh là là, vous vivez dangereusement ?
00:49:34 Non, non, non, honnêtement, vraiment pas.
00:49:36 Le Mexique en soi est un pays relativement dangereux,
00:49:39 surtout dans certains états,
00:49:41 avec tout le sujet des cartels.
00:49:44 Mais honnêtement, dans les bons quartiers à Mexico City,
00:49:47 personnellement, je me sens plus safe qu'à Paris.
00:49:51 Ah, c'est vrai ?
00:49:53 Oui.
00:49:54 Ah bon, vous sortez le soir au restaurant, tranquillement ?
00:49:57 Le soir, je marche.
00:49:58 Genre, à 2h du matin, en ventre-sang de soleil,
00:50:02 je prenne le chien sans aucune crainte.
00:50:06 Je vous dis ça parce que je regardais sur BFM TV,
00:50:10 la chaîne d'info en France,
00:50:12 il y a des événements en ce moment à Marseille,
00:50:15 il y a des règlements de compte sur fond de trafic de drogue,
00:50:19 une femme d'ailleurs a été tuée alors qu'elle était au 3ème étage
00:50:22 dans son appartement par une balle perdue de Kalachnikov.
00:50:24 Et donc, sur BFM TV, la petite phrase en bas,
00:50:28 vous savez, c'était "mexicanisation de la vie à Marseille", etc.
00:50:33 Donc j'ai tout de suite pensé à vous.
00:50:36 Non, en tout cas, je vous dis, le Mexique,
00:50:39 je vais pas vous cacher ce qu'on entend
00:50:42 à la radio, sur BFM TV,
00:50:46 il y a un sujet d'insécurité,
00:50:49 il y a des endroits où il y a des choses bloques
00:50:51 et qu'il se passe,
00:50:53 mais sauf que Mexico City, surtout dans les bons quartiers,
00:50:55 c'est très très safe, il y a partout de la police,
00:50:58 en plus, Mexico est un peu à la mode en ce moment,
00:51:01 il y a des tonnes d'Américains,
00:51:03 après le Covid, qui sont venus,
00:51:05 qui travaillent à distance,
00:51:08 donc ça se gentrifie vachement, c'est safe.
00:51:11 - C'est safe et ça se gentrifie.
00:51:13 Qu'est-ce que vous faites le week-end, vous,
00:51:15 quand vous avez un peu de temps, ou quand vous avez 3-4 jours ?
00:51:17 - Quand on a le temps, il y a pas mal d'espace
00:51:21 dans Mexico pour aller se promener,
00:51:23 il y a tout ce qu'il faut faire,
00:51:25 sinon, vous avez une heure d'avion, vous êtes à la plage,
00:51:28 il y a de quoi faire.
00:51:30 En plus, pour 2 francs, 6 euros.
00:51:32 - Vous aimez ce pays ? C'est un pays gigantesque, le Mexique,
00:51:35 c'est très grand.
00:51:37 - C'est 5 ou 6 fois la France, je crois.
00:51:39 - Oui, si je suis là, si je reste au bout de 2 ans,
00:51:42 c'est qu'il y a quelque chose qui me plaît.
00:51:45 - Qu'est-ce que vous dites à vos amis,
00:51:47 quand vous voulez leur expliquer
00:51:49 pourquoi vous restez au Mexique depuis si longtemps ?
00:51:52 C'est quoi, c'est le climat ?
00:51:54 - C'est un peu comme notre petit Drif qui parlait hier,
00:51:57 justement, du climat, des gens,
00:52:00 et que c'est safe, et en plus,
00:52:02 j'ai la chance, je suis au Mexique,
00:52:04 j'ai un très bon pouvoir d'achat,
00:52:06 et Mexico City a une vie culturelle incroyable,
00:52:09 et en plus, j'ai du dépaisement au quotidien.
00:52:12 - Les Mexicains sont gentils avec les étrangers ?
00:52:16 - Honnêtement, ils sont vraiment très sympas,
00:52:18 ils sont souriants, ils sont aimables,
00:52:20 honnêtement, moi, c'est une des raisons
00:52:23 pour lesquelles je reste ici,
00:52:26 c'est vraiment ça, c'est agréable.
00:52:29 - Quand vous croisez des gens dans la rue,
00:52:31 ils font pas la tête, comme souvent en France ?
00:52:34 - Non, justement, c'est une chose assez amusante
00:52:38 qui m'a surprenu au début,
00:52:40 c'est que dans certains contextes,
00:52:42 c'est relativement normal de dire bonjour
00:52:44 à des inconnus dans la rue.
00:52:46 Vous promenez le chien,
00:52:48 vous croisez les regards,
00:52:50 et de temps en temps, la concierge de l'immeuble
00:52:53 que vous connaissez pas, ça vous dit bonjour.
00:52:56 Ou même le policier, ou des choses comme ça.
00:52:59 Alors, comme si c'était un village,
00:53:01 alors qu'on est une ville de 22 millions d'habitants.
00:53:03 - Qu'est-ce qu'on mange au Mexique ?
00:53:05 Parce qu'on voit bien dans les films américains,
00:53:08 ils sont tous au tacos,
00:53:11 ils mangent la nourriture mexicaine, les américains,
00:53:14 et qu'est-ce qu'on mange au Mexique ?
00:53:16 - Les Mexicains mangent beaucoup ce qu'on appelle
00:53:19 de la Tex-Mex, qui n'est pas à confondre
00:53:21 avec la mexicaine, justement,
00:53:23 la Tex-Mex, c'est une cuisine fusion, justement,
00:53:25 de la Tex-America, la Texane, et la mexicaine.
00:53:29 Justement, la France, le Japon et le Mexique
00:53:32 sont un des trois pays qui ont leur patrimoine gastronomique
00:53:39 qui est patrimoine de l'humanité.
00:53:41 - Ah, reconnu à l'UNESCO à l'Aoulu ?
00:53:43 - Oui.
00:53:44 Le Mexique a une grande richesse,
00:53:47 ceux qu'on s'est mis, pas qu'ils l'ont inventé,
00:53:49 mais c'est le Mexique qui nous a donné
00:53:51 les tomates, la vanille, l'avocat,
00:53:53 donc il y a vraiment une cuisine très variée
00:53:56 et très différente en saveurs, en textures,
00:54:00 en ingrédients, des nôtres,
00:54:02 il y a plein d'ingrédients que j'ai découvert,
00:54:04 des nouveaux fruits, des nouvelles épices,
00:54:06 des nouvelles manières de manger,
00:54:08 c'est très exotique tout ça.
00:54:10 - Celui-là, on l'a perdu, il n'est pas prêt
00:54:12 de rentrer vivre en France.
00:54:14 - Ah, on ne fera pas longtemps.
00:54:16 - Il est perdu, lui.
00:54:18 - Il est quelle heure, Hubert ?
00:54:20 Chez vous, il est très tôt, non ?
00:54:22 - Là, il est 6h08, le soleil commence à peine
00:54:24 à se lever.
00:54:26 - Qu'est-ce que vous allez faire aujourd'hui ?
00:54:28 - Je vais probablement prendre une douche,
00:54:30 pour me réveiller encore, pour mon petit-déjeuner.
00:54:32 - D'accord. Et qu'est-ce qui vous manque le plus
00:54:34 de la France ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire
00:54:36 pour vous ? Vous envoyer quoi, des croissants ?
00:54:38 - Si vous pouvez mettre une bonne petite boulangerie
00:54:40 avec un bon millefeuille,
00:54:42 un bon pain au chocolat,
00:54:46 un chausson au porc, une religieuse au chocolat,
00:54:48 je ne dis pas non.
00:54:50 - Bon, ça, c'est ce qui vous manque le plus.
00:54:52 Et qu'est-ce qui vous manque le moins de la France ?
00:54:54 - Qu'est-ce qui me manque le moins ?
00:54:56 Malheureusement,
00:54:58 je ne vais pas finir sur une note négative,
00:55:00 mais je trouve qu'il y a quelque chose des questions qui me manquent le moins.
00:55:02 Je pense que c'est les gens.
00:55:04 Le cliché du français, du parisien,
00:55:06 qui fait la tête,
00:55:08 qui est de mes humeurs,
00:55:10 et personnellement,
00:55:12 la petite agression
00:55:14 du taxi,
00:55:16 ou de la serveuse qui vous répond mal,
00:55:18 alors que vous n'avez rien demandé,
00:55:20 moi, personnellement, ça me bousille la journée.
00:55:22 - Ça, c'est très parisien, mais heureusement,
00:55:24 c'est pas tout, quand même, Hubert.
00:55:26 - Heureusement, exactement.
00:55:28 - Oui, bon, on a un peu d'urgence.
00:55:30 - En général,
00:55:32 les gens des capitales sont plutôt
00:55:34 un peu plus
00:55:36 méchants. - Un peu snob et arrogant, oui.
00:55:38 - C'est vrai. - C'est exactement.
00:55:40 Je crois que c'est vrai dans toutes les villes du monde.
00:55:42 Les gens sont encore plus sympas.
00:55:44 - Merci, on vous souhaite
00:55:46 un bon petit déjeuner à Mexico City, Hubert.
00:55:48 - Merci à vous, bonne journée.
00:55:50 - Bonne journée, Hubert. - Merci, au revoir.
00:55:52 - J'adore, j'adore
00:55:54 cette petite minute d'exotisme.
00:55:56 Ça dure plus d'une minute, tous les jours.
00:55:58 Elisa Maru, c'est... - C'est très intéressant.
00:56:00 - Moi, c'est mon petit bol d'air, c'est ma petite fenêtre
00:56:02 sur le monde. Hier, nous étions en Espagne
00:56:04 avec cette prof. - On était à Madrid, aujourd'hui, à Mexico.
00:56:06 - Et où serons-nous demain ?
00:56:08 Et où serons-nous la semaine prochaine ?
00:56:10 - Je ne vous le dis pas. - Bon, on va parler
00:56:12 de la question du jour, aujourd'hui,
00:56:14 posée par RTL à tous nos auditeurs.
00:56:16 - Oui, avez-vous déjà demandé
00:56:18 une avance sur salaire, puisqu'on est
00:56:20 sur une journée spéciale emploi sur RTL,
00:56:22 donc on va en parler avec vous. - Oui, l'avance sur salaire,
00:56:24 il paraît, c'est une statistique,
00:56:26 qui dit qu'il y a de plus en plus de Français
00:56:28 qui vont voir leur employeur et qui disent
00:56:30 "Pardon, est-ce que vous pourriez
00:56:32 faire une avance de 1 500 euros sur le projet ?"
00:56:34 - Parce qu'on a le droit de le faire. - Oui, on a le droit de le faire.
00:56:36 - Oui, dans les premiers 15 jours.
00:56:38 - Ça, c'est quand même un signe,
00:56:40 un signe de la difficulté sociale
00:56:43 et de l'inflation et de la situation
00:56:45 dans laquelle nous vivons. Vous nous appelez au 3210,
00:56:47 à tout de suite.
00:56:49 - Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
00:56:51 ou au 3210.
00:56:53 - 50 centimes la minute.
00:56:55 - Jusqu'à 14h30,
00:56:57 - Les auditeurs ont la parole. - Avec Eric Brunet
00:56:59 sur RTL.
00:57:01 - Bon, que va-t-il se passer ? D'abord, on va
00:57:03 parler des ovnis dans un instant. Est-ce que vous avez déjà vu
00:57:05 des ovnis ? C'est une question très sérieuse.
00:57:07 La NASA doit publier, la NASA,
00:57:09 doit publier aujourd'hui un rapport
00:57:11 très attendu sur les ovnis, bien évidemment.
00:57:13 Je serai avec mon premier patron
00:57:15 dans ce métier, Jean-Claude Bourret.
00:57:17 Il m'avait embauché, Jean-Claude Bourret,
00:57:19 quand j'étais tout jeune journaliste, à la 5, à l'époque.
00:57:21 Vous vous souvenez, il présentait
00:57:23 le journal de 13h. Il a beaucoup publié de livres,
00:57:25 y compris un livre récemment d'ailleurs, sur les ovnis.
00:57:27 - Sur les ovnis, les objets volants non identifiés que la NASA
00:57:29 préfère qu'on appelle désormais des phénomènes
00:57:31 anormaux non identifiés. - Bon, on en parlera
00:57:33 dans un instant, la petite musique inquiétante.
00:57:35 Mais il y a beaucoup de gens qui témoignent,
00:57:37 des gens rationnels, qui disent "j'ai vu des trucs anormaux".
00:57:39 On les écoutera dans un instant.
00:57:41 Mais tout de suite, j'aimerais qu'on parle d'emplois.
00:57:43 - C'est une journée spéciale sur RTL.
00:57:45 On va parler de vos salaires.
00:57:47 Et je vous rappelle la question du jour.
00:57:49 "Vicher, avez-vous déjà demandé une avance
00:57:51 sur salaire ? Vous êtes pour le moment
00:57:53 sur l'appli RTL et sur rtl.fr.
00:57:55 15% à répondre oui."
00:57:57 - C'est énorme ! 15% des salariés
00:57:59 qui disent "pardon patron, pourrais-je avoir
00:58:01 une avance sur salaire ?"
00:58:03 C'est intéressant. Quentin est avec nous
00:58:05 de Lyon. Bonjour mon cher Quentin.
00:58:07 - Bonjour, vous allez bien ? - Très bien.
00:58:09 Vous avez l'air d'être côté
00:58:11 entrepreneur, vous.
00:58:13 - Oui, avec cette famille, on essaye
00:58:15 d'entreprendre.
00:58:17 - C'est intéressant, parce que c'est à vous
00:58:19 qu'on demande des avances de salaire.
00:58:21 Ça vous est déjà arrivé en tant qu'entrepreneur,
00:58:23 que chef d'entreprise ?
00:58:25 - Bien sûr, et puis après, il ne faut pas être ridicule.
00:58:27 On avait la chance d'avoir du personnel
00:58:29 qui était qualifié, et puis surtout
00:58:31 qui avait le sens de l'entreprise.
00:58:33 Déjà, de par ce fait,
00:58:35 quand on nous venait de nous demander quelque chose,
00:58:37 les mecs ils tapaient des heures, la moindre des choses, c'était aussi de faire le geste.
00:58:39 Le geste, et puis
00:58:41 pour déjà d'une, la bonne entente, et puis pour deux,
00:58:43 pour ne pas qu'ils se retrouvent frais à la gorge, parce qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer.
00:58:45 Donc oui, ça nous est déjà arrivé.
00:58:47 - Pourquoi on demande
00:58:49 une avance sur salaire pour
00:58:51 finir boucler la fin de mois ?
00:58:53 Parce qu'on ne peut plus nourrir les enfants ?
00:58:55 Ou c'est plutôt parce qu'on a un projet, je ne sais pas,
00:58:57 immobilier, des vacances ?
00:58:59 - Oui, alors surtout plus nous, c'était plus sur le côté
00:59:01 projet, parce que mon beau-fils venait d'aménager,
00:59:03 donc bon, il n'osait jamais rien dire, mais
00:59:05 il voulait aménager, donc acheter ses meubles forcément,
00:59:07 et puis il ne voulait peut-être pas attendre la fin du mois,
00:59:09 ce qui est normal, on a tous envie d'avoir une belle maison.
00:59:11 - Ah oui, vous, c'est le boîte familiale, alors, bien évidemment.
00:59:13 - Oui, exactement.
00:59:15 J'avais mon beau-fils, après j'avais aussi d'autres salariés,
00:59:17 pareil, qui venaient d'aménager,
00:59:19 il fallait faire les chambres pour les enfants, parce que la famille, ça grandissait.
00:59:21 Donc voilà, puis c'était légitime
00:59:23 que nous, on fasse
00:59:25 ce pas, et puis après aussi,
00:59:27 ça les obligeait aussi à être, on va dire,
00:59:29 à économiser, de façon à ne pas être dans le rouge
00:59:31 à la fin du mois, mais quand ils avaient des projets comme ça, nous on les suivait,
00:59:33 ce qui était normal, quoi.
00:59:35 - Et comment ça se fait, administrativement,
00:59:37 une demande,
00:59:39 on va quoi,
00:59:41 au service du personnel,
00:59:43 on fait quoi ?
00:59:45 - Alors moi, le service du personnel, c'était ma femme
00:59:47 qui gérait tout à bout de bras, tous les papiers,
00:59:49 tout simplement, on leur faisait signer comme quoi
00:59:51 ils recevaient un à compte,
00:59:53 et puis après, le comptable, les services sociaux,
00:59:55 déduisaient l'accompte qu'ils percevaient, tout simplement.
00:59:57 Mais bon, nous, on n'était pas chiant,
00:59:59 on faisait pas partie d'un grand groupe, attention,
01:00:01 on était plus de 22 en fin de saison,
01:00:03 forcément, mais voilà, on faisait les choses
01:00:05 correctement, et puis, le service
01:00:07 social était très conciliant, et puis ils faisaient les choses,
01:00:09 quoi, comme ça personne ne se retrouvait dans la merde.
01:00:11 Et tout le monde, il gagnait au change.
01:00:13 - Euh, Quentin,
01:00:15 vous disiez,
01:00:17 "nous faisions cela", vous
01:00:19 utilisaient l'imparfait, ça veut dire qu'aujourd'hui...
01:00:21 - J'ai vendu mon affaire, j'ai vendu mon affaire,
01:00:23 et on essaie d'en retrouver une autre,
01:00:25 mais plus en station, sur la saisonnalité.
01:00:27 Voilà.
01:00:29 Tout simplement. - Bien, merci
01:00:31 beaucoup, mon cher Quentin,
01:00:33 c'était bien de vous entendre.
01:00:35 - C'était bien de... Merci à vous,
01:00:37 bonne journée à vous, c'était bien de...
01:00:39 de souligner ce phénomène,
01:00:41 de plus en plus de Français, bon là, c'était dans une
01:00:43 PME, une PME assez
01:00:45 familiale, mais en fait, beaucoup de Français
01:00:47 demandent, aujourd'hui, 15%,
01:00:49 dites-vous... - 15% sur RTL.fr,
01:00:51 oui, puisque c'est notre question du jour, mais oui,
01:00:53 de plus en plus de Français demandent
01:00:55 une avance sur salaire,
01:00:57 parce que le pouvoir d'achat est
01:00:59 impacté par l'inflation, bien sûr.
01:01:01 - Allez, on sera avec
01:01:03 Jean-Claude Bourret dans un instant, et avec
01:01:05 vous, au 3210, avez-vous
01:01:07 déjà vu des ovnis ?
01:01:09 C'est une question très sérieuse,
01:01:11 disais-je, car la NASA
01:01:13 publie aujourd'hui un rapport
01:01:15 très attendu sur ces objets
01:01:17 volants non identifiés, à tout de suite.
01:01:19 - Les auditeurs ont la parole
01:01:21 jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:01:23 - Eric Brunet...
01:01:25 - Les auditeurs ont la parole
01:01:27 - Avec Eric Brunet
01:01:29 sur RTL.
01:01:31 - Les envahisseurs...
01:01:33 avec Roy Tinnus
01:01:37 dans le rôle de David Vincent. - Je me souviens
01:01:39 de cette série, mais ne plaisantez
01:01:41 pas trop avec le sujet des ovnis,
01:01:43 les amis, car la NASA,
01:01:45 disais-je tout à l'heure, doit publier
01:01:47 aujourd'hui un rapport très attendu sur les
01:01:49 ovnis, et deuxième raison, parce que nous
01:01:51 sommes avec Jean-Claude Bourret,
01:01:53 qui a beaucoup travaillé sur ce sujet,
01:01:55 publié pas mal de livres sur ce sujet,
01:01:57 et qui a été mon ancien patron,
01:01:59 donc on ne rigole pas, Jean-Claude Bourret,
01:02:01 bonjour ! - Quel plaisir
01:02:03 de retrouver un jeune homme sympathique
01:02:05 et un journaliste plein de talent !
01:02:07 - Merci Jean-Claude, oui,
01:02:09 Jean-Claude Bourret m'a embauché à l'époque de la 5,
01:02:11 mais vous n'étiez pas née à l'époque de la 5,
01:02:13 vous Lisa Marie. - Je crois pas.
01:02:15 - Vous n'étiez pas à la 5 ?
01:02:17 - Non.
01:02:19 - Tu es née en 89, donc si quand même.
01:02:21 - Ah oui, vous aviez la 5 et morte en 1992,
01:02:23 sur cette chaîne de télévision. - C'était trop petite.
01:02:25 - Bon, Jean-Claude Bourret, c'est très important
01:02:27 pour vous les ovnis, vous en avez parlé
01:02:29 de nombreuses fois, vous avez
01:02:31 consacré de nombreux ouvrages,
01:02:33 et ça doit vous agacer, vous,
01:02:35 qu'on prenne ce sujet à la légère,
01:02:37 en plaisantant ?
01:02:39 - Non, ça ne m'agace pas du tout, c'est tout à fait
01:02:41 naturel,
01:02:43 99,9% des gens,
01:02:45 en général, et même des journalistes
01:02:47 en particulier, ne connaissent pas le dossier,
01:02:49 et c'est un dossier qui est complexe,
01:02:51 avec lequel il faut avoir
01:02:53 une solidité d'esprit très grande,
01:02:55 savoir distinguer
01:02:57 le faux, le peut-être
01:02:59 vrai du vrai, et
01:03:01 on aboutit, au bout de
01:03:03 50 ans, puisque j'ai plus de 50 ans de
01:03:05 recherche sur le dossier des ovnis,
01:03:07 à des certitudes qui sont absolument
01:03:09 éblouissantes, mais qu'on ne peut pas
01:03:11 balancer comme ça à l'antenne,
01:03:13 parce que
01:03:15 c'est un peu comme si un enfant demandait
01:03:17 à son papa ou à sa maman,
01:03:19 un enfant de 3 ans, "dis papa, comment on fait les bébés ?"
01:03:21 et que le père
01:03:23 lui passe un film porno, donc c'est
01:03:25 à peu près la même
01:03:27 démarche intellectuelle, on ne peut pas, du jour
01:03:29 au lendemain, expliquer ce qu'il y a
01:03:31 dans le dossier des ovnis
01:03:33 à des gens qui sont partagés
01:03:35 entre les matchs
01:03:37 de football, les matchs de rugby,
01:03:39 ceux qui vont gagner au championnat
01:03:43 de chansons,
01:03:45 le dernier film, etc.
01:03:47 - Vous vous avez acquis
01:03:49 la certitude qu'il y a
01:03:51 des phénomènes qui méritent
01:03:53 qu'on s'y attarde, et qu'il y a
01:03:55 des objets non identifiés
01:03:57 venant d'ailleurs,
01:03:59 et vous trouvez donc parfaitement normal
01:04:01 que les américains, par l'intermédiaire
01:04:03 de la NASA, consacrent
01:04:05 régulièrement des rapports
01:04:07 aux ovnis ?
01:04:09 - Oui, moi j'ai acquis, si vous voulez,
01:04:11 une certitude
01:04:13 dès les années
01:04:15 74, quand je n'y croyais absolument
01:04:17 pas, que ça me faisait rigoler
01:04:19 comme tout le monde, et que j'ai commencé à faire
01:04:21 une grande enquête sur France Inter,
01:04:23 avec un certain nombre de confrères d'ailleurs,
01:04:25 du monde entier, puisque
01:04:27 j'avais mobilisé tous les moyens de
01:04:29 ce qu'on appelait l'ORTF à l'époque,
01:04:31 et je me suis rendu compte que le dossier
01:04:33 était très solide,
01:04:35 il y avait évidemment 90%
01:04:37 des témoignages qui recevaient une
01:04:39 explication rationnelle, mais il y avait
01:04:41 8 à 10% où on était face
01:04:43 à l'inconnu total.
01:04:45 - Oui, c'est assez
01:04:47 troublant. On a beaucoup d'appels au
01:04:49 3210, on va prendre Philippe
01:04:51 qui appelle les auditeurs
01:04:53 en la parole. Bonjour mon cher Philippe.
01:04:55 - Oui bonjour à tous ! - Vous êtes dans
01:04:57 la région de Montbéliard,
01:04:59 et vous êtes astronome
01:05:01 amateur. - Amateur, bien sûr.
01:05:03 - Alors, est-ce que vous avez
01:05:05 déjà vu des choses qui ont suscité
01:05:07 des interrogations dans l'esprit
01:05:09 rationnel que vous avez ?
01:05:11 - Non, justement, moi je suis
01:05:13 astrophotographe,
01:05:15 pour être plus précis, je fais des photos
01:05:17 de nébuleuses, de galaxies, etc.
01:05:19 J'ai déjà passé des centaines de nuits dehors
01:05:21 seul ou avec des amis,
01:05:23 et je n'ai
01:05:25 jamais rencontré quelqu'un,
01:05:27 et je n'ai jamais vu la moindre image
01:05:29 qui pouvait paraître suspecte,
01:05:31 et sur laquelle on n'avait pas d'explication.
01:05:33 - Voyez Jean-Claude Bourret ?
01:05:35 Il y a des gens qui n'ont jamais eu la révélation,
01:05:37 Jean-Claude Bourret.
01:05:39 - Vous voulez,
01:05:41 ça c'est le témoignage
01:05:43 banal qui n'a strictement
01:05:45 aucun intérêt, c'est comme si vous demandiez
01:05:47 à quelqu'un dans la rue "est-ce que tu as déjà vu l'Australie ?"
01:05:49 Non, donc l'Australie n'existe pas.
01:05:51 Donc tout ça n'a aucun intérêt, il faut connaître
01:05:53 le dossier
01:05:55 que des astronomes professionnels
01:05:57 ou amateurs n'aient jamais vu d'ovnis,
01:05:59 tout à fait normal. En revanche,
01:06:01 dans mes premiers livres, il y a plus de 50 ans,
01:06:03 j'ai publié justement des témoignages
01:06:05 d'astrophysiciens professionnels,
01:06:07 qui ont dit
01:06:09 "j'ai vu des ovnis,
01:06:11 je n'ai jamais osé en parler,
01:06:13 sinon mes collègues se seraient moqués de moi".
01:06:15 Le témoignage humain n'a pas une grande importance,
01:06:17 ce qui compte, ce sont les enquêtes
01:06:19 qui sont menées derrière
01:06:21 des observations ou des photographies
01:06:23 ou des films, comme
01:06:25 les Etats-Unis
01:06:27 en ont publié récemment.
01:06:29 - Vous avez publié d'ailleurs cette année,
01:06:31 chez Guitre et Daniel, un nouvel ouvrage consacré aux ovnis,
01:06:33 "Les ovnis voyagent dans le temps",
01:06:35 Jean-Claude Bourret.
01:06:37 Vous continuez vos travaux,
01:06:39 votre réflexion ?
01:06:41 - Oui, bien sûr, parce que si vous voulez,
01:06:43 je vais vous le lire en 20 secondes,
01:06:45 je pense que les ovnis,
01:06:47 c'est la clé de notre passé
01:06:49 et c'est la clé de l'avenir.
01:06:51 Mais on ne peut pas, en 20 secondes,
01:06:53 tout expliquer.
01:06:55 Ça explique l'origine de toutes les religions.
01:06:57 Dans toutes les religions, c'est quelque chose
01:06:59 qui descend du ciel et qui vient voir
01:07:01 nos ancêtres.
01:07:03 Vous voyez que les ovnis
01:07:05 ont une possibilité
01:07:07 de paix dans le monde qui est considérable.
01:07:09 Parce que le jour où
01:07:11 ceux qui croient en Dieu
01:07:13 se rendront compte que
01:07:15 l'origine de leur religion,
01:07:17 ce sont des extraterrestres
01:07:19 qui sont venus et qui ont eu un
01:07:21 contact avec nos ancêtres,
01:07:23 alors la question est évidemment
01:07:25 "mais comment ça se fait, ça fait 3000 ans
01:07:27 qu'on en voit et ils n'ont toujours pas
01:07:29 vraiment pris contact avec nous ?"
01:07:31 Et la réponse est dans mon dernier livre, effectivement.
01:07:33 Les ovnis voyagent dans le temps.
01:07:35 C'est Patrick Marquet qui est
01:07:37 un physicien qui a travaillé
01:07:39 avec de Broglie, prix Nobel,
01:07:41 qui est un physicien très haut niveau,
01:07:43 qui explique comment
01:07:45 maintenant on peut envisager de voyager
01:07:47 dans le temps. Et s'ils voyagent dans le temps,
01:07:49 tout s'explique.
01:07:51 - Merci Jean-Claude Bourret,
01:07:53 je sais que vous détestez parler de ce sujet
01:07:55 de façon très brève, je le sais, je vous connais par cœur,
01:07:57 mais c'était déjà formidable
01:07:59 d'avoir fait cet effort,
01:08:01 et en tout cas, on est tous certains
01:08:03 d'une chose, c'est que vous avez
01:08:05 une foi rationnelle d'ailleurs,
01:08:07 parce que je vous connais très bien, vous n'êtes pas
01:08:09 un illuminé, une foi rationnelle
01:08:11 dans les témoignages de tous
01:08:13 ces gens qui ont observé des phénomènes
01:08:15 tout à fait anormaux,
01:08:17 on va dire, inhabituels,
01:08:19 dans les astres et dans le ciel.
01:08:21 Merci à Jean-Claude Bourret, merci à Philippe,
01:08:23 et bonjour à Jean-Alphonse Richard.
01:08:25 Et dans l'heure du crime,
01:08:27 je vous propose aujourd'hui l'histoire
01:08:29 de deux couples de touristes assassinés
01:08:31 dans le même coin de Bretagne,
01:08:33 à 7 ans d'intervalle, coïncidence ou pas ?
01:08:35 Ou du tout ? Dans l'heure du crime,
01:08:37 à tout de suite. - A tout de suite,
01:08:39 Jean-Alphonse Richard, demain à 13h,
01:08:41 vous avez rendez-vous avec Vincent Parizeau,
01:08:43 vendredi c'est Parizeau, nous on se retrouve
01:08:45 avec Elisa Marie, bien sûr, dès lundi,
01:08:47 13h les amis, bye bye.
01:08:49 (Générique)
01:08:51 RTL
01:08:53 Bonjour, c'est Ophélie Meunier,
01:08:55 le journal inattendu sur RTL.
01:08:57 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure
01:08:59 en direct sur RTL à 12h30
01:09:01 pour le journal inattendu. Les informations
01:09:03 du jour avec les reportages éclairants
01:09:05 de la rédaction et un invité qui nous livre
01:09:07 son regard sur l'actualité.
01:09:09 Le journal inattendu, c'est tous les samedis,
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