• l’année dernière
Regardez Les auditeurs ont la parole du 19 septembre 2023 avec Eric Brunet.

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:03 La journaliste Ariane Lavrieux, notre correspondante au Moyen-Orient, a été placée en garde à vue aujourd'hui,
00:00:13 et cela dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le Parquet de Paris
00:00:17 pour "compromission du secret de la Défense Nationale et divulgation d'identité militaire",
00:00:22 une enquête confiée à la DGSI.
00:00:25 On attend toujours une réaction des grandes surfaces qui étaient reçues ce matin à Bercy après l'annonce gouvernementale dimanche d'autoriser la vente à perte de carburant à partir de décembre,
00:00:38 et pour six mois, mesure de pouvoir d'achat à destination des automobilistes.
00:00:41 Mais pour l'instant, les grandes surfaces n'ont pas encore indiqué qu'elles saisiraient cette opportunité.
00:00:47 Et puis le sport, on a la composition du 15 de France qui affrontera la Namibie jeudi soir,
00:00:52 le deuxième match de Coupe du Monde pour les Bleus, avec le retour du pilier gauche Cyril Baye.
00:00:57 Et puis du foot, ce soir le PSG lui retrouve la Ligue des Champions et reçoit le Borussia Dortmund,
00:01:02 match à vivre en intégralité sur RTL/RTL Foot, ce sera dès 20h45 autour d'Eric Silvestro.
00:01:09 La météo, Peggy Broch pour cet après-midi, ça s'annonce plus calme avec de belles éclaircies.
00:01:15 - Et oui, enfin le retour des éclaircies, ça fera du bien, alors sauf sur le nord-ouest,
00:01:18 où le temps va rester quand même bien nuageux entre la Bretagne, la Normandie, l'île de France,
00:01:23 en allant jusqu'aux Ardennes, avec également de faibles pluies sur les bords de Manches,
00:01:27 du vent, un vent qui va se renforcer jusqu'à 80 km/h.
00:01:30 Partout ailleurs, c'est un temps plus sec, et plus on va vers le sud, plus les éclaircies seront belles,
00:01:34 peut-être quelques averses cet après-midi sur le Poitou-Charentes et sur le relief des Pyrénées,
00:01:38 et puis du grand soleil entre la Corse et la Méditerranée, avec du vent,
00:01:43 tout ça sous des températures qui sont en baisse.
00:01:46 21 degrés cet après-midi au Havre, 21 à Paris, 22 à Metz, 23 à Limoges et Nantes,
00:01:51 24 à Biarritz, 26 à Agen, 28 degrés à Marseille, 29 à Montpellier et 30 à Perpignan.
00:01:58 - Et demain, Peggy ?
00:01:59 - Demain, le temps sera perturbé. Alors on a une perturbation qui va arriver par la Bretagne.
00:02:04 Le temps sera plutôt nuageux sur le nord-ouest du pays, avec pas mal de vent également.
00:02:09 Dans le sud-ouest également, ce sera nuageux entre le sud-ouest et les Alpes,
00:02:13 et plus vieux déjà dès le matin sur la Méditerranée, entre les deux du soleil.
00:02:17 Et dans l'après-midi, cette perturbation, elle va se renforcer avec des pluies soutenues
00:02:21 entre la Bretagne et le Côte-Antin, elles seront localement orageuses,
00:02:24 des pluies orageuses également dans le sud-est, et entre les deux, la Nouvelle-Aquitaine,
00:02:28 l'Ile-de-France et le Grand-Est, le temps sera calme et ensoleillé,
00:02:31 et des températures en légère hausse de 19 à 23 près de la Manche,
00:02:34 24 à 28 degrés sur le reste du pays, mais elles seront en baisse près de la Méditerranée
00:02:39 sous les pluies, 23 à 26.
00:02:41 - Merci beaucoup Peggy Broch. - Merci Peggy Broch, merci Céline Landreau,
00:02:45 bien évidemment, comme je vous le dis tous les jours,
00:02:47 la France sera au rendez-vous demain avec vous à midi, voilà.
00:02:50 - Il y a 13 heures, vous enchaînez ? - Oui bien sûr, 13 heures j'enchaîne.
00:02:53 - A demain Eric, bonne émission. - Merci.
00:02:56 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:03:00 Les auditeurs ont vraiment la parole dans un instant, Lampé nous a,
00:03:03 Frédéric, tiens, fait le 3-2-1-0, bonjour Frédéric.
00:03:06 - Bonjour Eric. - Bon, vous êtes chaud parce que c'est un sujet passionné,
00:03:11 qu'est-ce qu'il y a comme témoignage, comme appel au 3-2-1-0,
00:03:14 et beaucoup de passion autour de ces flux migratoires,
00:03:18 de cette difficulté qu'éprouvent l'Europe et la France à maîtriser les flux migratoires.
00:03:22 Donc vous aurez la parole dans un instant mon cher Frédéric,
00:03:26 à condition que vous ayez des arguments, vous avez des arguments ?
00:03:29 - Comme toujours. - Bon, très bien.
00:03:32 C'est mieux quand on appelle et qu'on a des arguments.
00:03:35 Allez, on vous écoute, on fait grand cas des messages que vous nous laissez.
00:03:38 - Bonjour Lisa Marie. - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:41 Dans le répondeur des auditeurs, vous avez continué à réagir au sujet du travail qui ne paie plus.
00:03:47 Pour Mohamed, le problème c'est qu'on a trop les gens qui ne travaillent pas, écoutez.
00:03:51 Moi j'ai 4 enfants, je travaille avec mon épouse, on n'arrive pas à joindre les deux.
00:03:56 Alors que si je me mettais au chômage et que ma femme se mettait au chômage,
00:04:01 on aurait plus d'argent, on ne paierait pas la mutuelle.
00:04:03 On serait parti en vacances avec la CAF, été-hiver, on ne paierait pas la comptine.
00:04:08 Je pense que le problème est là, c'est qu'on a plus les gens qui ne travaillent pas que les gens qui travaillent.
00:04:13 Anita le rejoint en prenant l'exemple très concret de son fils.
00:04:17 Je vous donne l'exemple de mon fils qui travaille, il travaille aux impôts, il gagne bien sa vie.
00:04:23 Sa femme est professeure de français, ils ont 3 garçons et ils n'y arrivent plus.
00:04:28 Cette année, à la rentrée, quand certains touchaient 1300 euros d'aide, mon fils a eu 0 centime.
00:04:35 Et cette année, il n'a même pas pu acheter de nouveaux vêtements à ses garçons.
00:04:40 Mais vous vous rendez compte ?
00:04:42 Intéressant, deux agents publics, une prof et un fonctionnaire de l'administration fiscale.
00:04:47 Des impôts, oui bien sûr.
00:04:49 3 enfants.
00:04:50 Je ne compte plus. Je voudrais vous faire écouter la suite du message d'Anita puisqu'elle propose une solution.
00:04:54 Ce que les français ne comprennent pas, c'est que c'est toujours avec notre argent qu'on aide les autres.
00:05:00 Donc arrêtez de dire "il faut remettre de l'argent dans l'école".
00:05:03 Non, il ne faut pas remettre de l'argent dans l'école.
00:05:06 Il faut simplement augmenter les salaires.
00:05:09 De ce fait, les gens vont consommer plus.
00:05:13 Et s'ils consomment plus, l'État va toucher les taxes et ça ira mieux.
00:05:19 Autre sujet fort qui a continué à vous faire réagir, le harcèlement scolaire.
00:05:23 Karine a vécu une situation similaire à celle vécue par les parents du jeune Nicolas
00:05:28 lorsqu'elle a signalé le harcèlement de sa fille à l'établissement.
00:05:32 J'ai vécu en fait la même chose avec ma fille.
00:05:34 Alors, fort heureusement, elle ne s'est pas suicidée,
00:05:37 mais elle avait des ennuis scolaires par rapport à des situations de harcèlement.
00:05:41 Et j'avais demandé à rencontrer le principal de son collège.
00:05:45 Et la conversation, bien sûr, s'en venait parce que pour eux,
00:05:49 il n'y avait pas de situation de harcèlement, ils n'identifiaient pas les causes.
00:05:53 Bref, le ton montait et c'est à ce moment qu'il m'a dit que si je continuais,
00:05:57 il allait porter plainte contre moi, qu'il allait écrire au rectorat.
00:06:00 Enfin, un dernier message très fort, celui de Martine.
00:06:04 Je vous l'appelais juste pour vous dire, ne fermez pas les yeux sur le harcèlement.
00:06:08 Même si les profs vous disent que ce n'est pas vrai,
00:06:11 même si les profs vous disent que c'est de votre faute,
00:06:14 même si les profs osent les épaules en disant n'importe quoi,
00:06:19 battez-vous, battez-vous, c'est la vie de vos enfants qui est en jeu.
00:06:23 Voilà pour les messages du répondeur des auditeurs.
00:06:27 Je vous rappelle que vous pouvez continuer à nous laisser des messages au 3210 et sur l'application RTL.
00:06:32 Merci Lisa Marie pour votre voix souriante.
00:06:35 Vous n'êtes pas qu'une voix, vous êtes une journaliste compétente,
00:06:38 mais votre voix nous réveille et nous revivifie tous les jours,
00:06:42 aux alentours de 13h et jusqu'à 14h30, dans les auditeurs ont la parole.
00:06:46 Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'île italienne de Lampedusa,
00:06:57 qui est au niveau de la Libye et de la Tunisie,
00:07:00 qui est très au sud de la Méditerranée, tout près de l'Afrique,
00:07:03 cette île italienne fait face à un afflux de migrants dingue, très important.
00:07:08 Environ 8500 personnes, soit plus que l'ensemble de la population de Lampedusa,
00:07:13 sont arrivées entre lundi et mercredi dernier à bord de 199 bateaux,
00:07:18 selon l'agence des Nations Unies pour les Migrations.
00:07:22 Frédéric a tenu à nous appeler. Bonjour Frédéric.
00:07:26 Salut Eric.
00:07:27 Vous êtes dans quel coin mon cher Frédéric ?
00:07:29 Là à Seine-Saint-Denis.
00:07:31 Très bien, Seine-Saint-Denis.
00:07:33 Bon, qu'est-ce que vous souhaitez dire sur ces flux migratoires qui arrivent en Europe
00:07:39 et dont on ne sait que faire ?
00:07:41 Chacun se repasse le bébé, ça devient compliqué.
00:07:45 C'est l'éternel problème mon cher Eric justement,
00:07:48 parce que comme vous l'avez dit, et en préambule d'ailleurs,
00:07:51 vous parliez tout à l'heure du terme.
00:07:54 Pour information, les Français aussi avaient dit non à Maastricht.
00:07:57 Voilà, commençons par le commencement.
00:08:00 Le Danemark, ils ont un truc qui s'appelle en anglais "opt out",
00:08:05 comme option sortir.
00:08:07 Et comme ils ont dit non à Maastricht,
00:08:09 ils ont des règles spéciales que pour eux, au sein de l'Europe,
00:08:12 que nous devrions avoir.
00:08:14 Et qui permettent de dire sur l'Europe de la défense,
00:08:17 sur telle situation en Europe, sur la fiscalité, etc.
00:08:20 Nous n'acceptons pas les règles communes et nous ne les prenons pas.
00:08:24 Mais cette règle-là, nous les Mombiens on la prend,
00:08:27 mais celle-là on ne la prend pas.
00:08:28 Et sur l'immigration, ils ont la possibilité de refuser,
00:08:32 par exemple, les migrants qui seraient répartis entre différents pays.
00:08:37 Ils peuvent dire non.
00:08:38 - "Opt out" pour "option de retrait" en français.
00:08:40 - Option de retrait, voilà, c'est très bien dit.
00:08:42 - C'est exactement ça.
00:08:43 Mais donc, bon bref, on a dit non, mais comme bien souvent,
00:08:47 on ne nous écoute pas, donc on s'adapte.
00:08:50 Mais aujourd'hui, il y a quand même un élément
00:08:52 qu'il faut prendre en considération.
00:08:54 L'UE donne 900 millions en 2022 à Frontex,
00:08:59 qui a pour objectif et pour but principal
00:09:02 de protéger les frontières extérieures de l'UE.
00:09:05 Quand vous avez 195 bateaux qui arrivent,
00:09:09 à un moment donné, il ne faut pas nous prendre pour des chèvres.
00:09:12 C'est ces gens-là qui sont censés faire leur travail
00:09:15 et au passage ont pris 900 millions d'euros,
00:09:18 n'ont pas vu 197 bateaux entre la Tunisie et l'Italie.
00:09:23 Soit il faut changer de métier, soit à un moment donné,
00:09:27 il faut se mettre face à ses propres responsabilités.
00:09:30 Parce qu'effectivement, vous l'avez dit,
00:09:32 7000 personnes sont arrivées à Lampedusa.
00:09:35 - 8500 maintenant, et ça continue, ça ne s'est pas arrêté mercredi.
00:09:39 - Bien sûr, parce que ces personnes aujourd'hui,
00:09:42 comme ils vous l'ont dit, effectivement,
00:09:44 il y en a une partie qui veut aller en Angleterre,
00:09:47 il y en a une partie qui veut aller en France.
00:09:50 Admettons, pourquoi pas.
00:09:52 La gauche a pour objectif et a pour habitude de nous dire
00:09:56 qu'il faut accueillir toute la misère du monde.
00:09:59 Peu importe la situation des migrants,
00:10:02 que ce soit économie, guerre civile ou un choix personnel,
00:10:06 il faut accueillir tout le monde si on écoute la gauche.
00:10:09 Mais c'est brave personne.
00:10:11 Moi, j'ai une doctrine, les nôtres avant les autres.
00:10:15 Aujourd'hui, nous avons des gens qui portent d'aubervilliers,
00:10:20 qui portent de la chapelle.
00:10:22 Qui sont ces fameux migrants que la gauche a souhaité,
00:10:25 je dirais, accueillir ?
00:10:27 Qui s'occupe d'eux ?
00:10:29 Ils sont comme des chiens parqués comme du pétail
00:10:32 à dormir à même le sol.
00:10:34 C'est ça, c'est ça, accueillir les gens ?
00:10:36 Et il faut arrêter.
00:10:38 On ne peut pas, aujourd'hui, accueillir toute la misère du monde
00:10:41 sans déjà s'occuper des personnes qui sont chez nous.
00:10:45 - Surtout que là, il y a un réflexe, Frédéric,
00:10:48 que j'entends monter, moi, dans les auditeurs ont la parole.
00:10:51 C'est les gens qui sont en souffrance en France depuis des années,
00:10:55 qui ne sont pas issus de l'immigration récente,
00:10:58 et qui disent "mais occupez-vous de nous,
00:11:00 nous sommes citoyens français, nous vivons dans la misère".
00:11:04 On parlait il y a un instant des gens qui travaillent
00:11:07 et qui ne s'en sortent pas, par exemple.
00:11:09 Et donc, qui disent "mais ne sommes-nous pas un peu prioritaires,
00:11:12 car nous sommes citoyens de ce pays, etc."
00:11:14 Donc cette colère-là, bien évidemment, tout le monde l'entend monter.
00:11:17 - Restez avec nous, Frédéric, vous restez dans le débat,
00:11:19 dans les auditeurs, on prendra Bernadette et Olivier,
00:11:21 mais je veux vous garder, à tout de suite.
00:11:23 - On vous attend au 3, 2, 1, 0.
00:11:41 Quelques réactions ce matin sur l'Ampédouza,
00:11:43 dans l'amberno-politique français, lisez-marie.
00:11:47 - Oui, depuis quelques jours, il y a Olivier Véran
00:11:50 qui était l'invité du grand jury RTL Le Figaro M6 dimanche.
00:11:54 - Ah ça c'était dimanche, oui.
00:11:55 - Et ça, je vous propose d'écouter ce qu'a déclaré
00:11:57 le porte-parole du gouvernement.
00:11:58 - Nous faisons face, en français et en européen,
00:12:01 à l'arrivée de migrants dans des conditions que chacun connaît,
00:12:05 chacun a en tête, chacun a en image,
00:12:07 et que nous voulons y faire face avec cohésion,
00:12:09 avec solidarité, mais aussi avec réalisme.
00:12:11 Toutes les personnes qui arrivent n'ont pas forcément vocation
00:12:13 à rester dans l'Union Européenne,
00:12:15 et ce n'est pas en travaillant tout seul, chacun chez soi,
00:12:17 et en incriminant les autres qu'on y arrivera,
00:12:19 c'est en étant forts ensemble.
00:12:20 - Pardon, mais je ne veux pas faire mon anti-macroniste de base,
00:12:24 ce que je ne suis pas, mais ce que dit Véran,
00:12:27 c'est un peu un tissu de lieux communs et de banalité,
00:12:29 c'est un discours qu'on aurait pu entendre l'année dernière,
00:12:32 il y a deux ans, il y a trois ans, il y a quatre ans.
00:12:34 - Oui, cohésion, solidarité, réalisme.
00:12:36 - Il faut prendre en main les choses à l'échelle européenne,
00:12:39 c'est des incantations que l'on entend depuis longtemps,
00:12:43 et d'ailleurs les gens commencent à s'en rendre compte,
00:12:45 ça devient voyant.
00:12:47 - Autre réaction, celle d'Éric Ciotti,
00:12:49 le président des Républicains, était l'invité de RTL ce matin.
00:12:52 - Plutôt que de les répartir, il faut les faire repartir.
00:12:55 Il faut qu'il y ait une politique de l'Union Européenne,
00:12:58 très claire, pour faire en sorte que ces personnes
00:13:02 retournent vers leur pays d'origine.
00:13:04 Vous savez, c'est le ministre de l'Intérieur lui-même
00:13:06 qui l'a souligné, la plupart des nationalités
00:13:08 des personnes arrivant proviennent de pays
00:13:11 qui sont des pays sûrs, qui ne sont pas des pays en guerre.
00:13:14 - On les fait repartir comment ? Par bateau, par avion ?
00:13:16 - Il faut qu'il y ait par bateau, par avion,
00:13:18 une action coordonnée de l'Union Européenne
00:13:21 vers les pays d'origine.
00:13:23 - Éric Ciotti au micro d'Amandine Bégaud ce matin.
00:13:25 - Bien, nous sommes avec Frédéric, qu'on a écouté
00:13:28 il y a un instant, qui reste avec nous,
00:13:30 mais je voudrais qu'on prenne Bernadette,
00:13:32 qui nous a appelé au 3210 dans les auditeurs On la Parole.
00:13:34 Bonjour Bernadette.
00:13:35 - Oui, bonjour.
00:13:36 - On me dit au Standard, Victor,
00:13:39 qui est le chef du Standard que je salue,
00:13:42 me dit que vous avez recueilli un mineur
00:13:44 d'une douzaine d'années, un mineur isolé, c'est vrai, c'est cela ?
00:13:48 - Oui, oui, c'est exact.
00:13:50 Un enfant dont les parents, qui est malien,
00:13:53 et dont les parents sont en Libye.
00:13:56 - D'accord, les parents de cet enfant malien
00:13:59 sont en Libye, très bien, donc ils sont approchés
00:14:01 de la Méditerranée, et eux sont restés en Libye,
00:14:05 et il a fait la traversée ?
00:14:07 - Oui, il a fait la traversée tout seul, sur un bateau,
00:14:10 enfin ce qu'on voit avec plein de gens,
00:14:14 il a été recueilli par un bateau humanitaire,
00:14:16 il a passé 4 mois apparemment à peu près
00:14:20 dans un camp en Italie,
00:14:23 dont il garde d'ailleurs un bon souvenir,
00:14:24 il a appris à faire du vélo là-bas.
00:14:26 - D'accord.
00:14:27 - Et puis ensuite, jusqu'à ce que des oncles,
00:14:30 qui ne le connaissaient pas d'ailleurs,
00:14:31 puisque ils étaient en France avant sa naissance
00:14:34 et n'étaient jamais repartis au Mali,
00:14:36 donc il a réuni assez d'argent pour pouvoir
00:14:39 le faire venir par le train en France.
00:14:42 - D'accord.
00:14:43 Donc il est arrivé en France, et comment...
00:14:45 donc il parle français, il est francophone,
00:14:47 le Mali étant un pays francophone, non ?
00:14:49 - Non, non, non, il n'avait jamais été scolarisé.
00:14:52 - D'accord.
00:14:53 - Donc il ne parlait pas du tout français,
00:14:55 il parlait uniquement le bambara,
00:14:57 et quand je l'ai recueilli, il savait juste dire
00:14:59 "oui", "non", et son identité.
00:15:02 - D'accord.
00:15:03 Comment avez-vous pu le recueillir légalement ?
00:15:06 Que fait-on ? Il était à la rue,
00:15:09 et vous lui avez donné un toit, un lit ?
00:15:11 Comment avez-vous fait ?
00:15:12 - Alors, légalement, rien du tout.
00:15:14 Je n'ai aucun droit,
00:15:16 oui, aucun droit, on peut dire ça comme ça.
00:15:19 En fait, c'est une association qui connaissait
00:15:22 le foyer malien, qui s'occupait des gens du foyer malien,
00:15:26 qui connaissait cet enfant, et qui m'avait demandé
00:15:29 si je pouvais le sortir un petit peu,
00:15:32 pour qu'il ne reste pas enfermé
00:15:34 quand ses oncles allaient travailler.
00:15:36 Donc un soir, ça faisait 3-4 fois que je le sortais,
00:15:39 on est tombé sur le responsable du foyer,
00:15:42 qui a dit "cet enfant ne peut pas rentrer au foyer,
00:15:45 il n'a aucun droit, c'est un foyer célibataire majeur,
00:15:48 il n'a pas le droit d'être là".
00:15:50 Donc moi j'avais un lit disponible,
00:15:52 j'ai dit "ben il va venir dormir ce soir chez moi,
00:15:54 on verra après".
00:15:56 Et ensuite, ça a perduré,
00:15:58 puisqu'il n'y avait pas de solution.
00:16:00 On a pris contact avec la Croix-Rouge,
00:16:03 qui l'a évalué comme mineur,
00:16:05 et depuis, j'attends, je voudrais bien que
00:16:07 l'Aide sociale à l'enfance,
00:16:09 le juge me nomme "tiers de confiance",
00:16:12 pour pouvoir n'être pas obligé,
00:16:14 chaque fois que je vais quelque part,
00:16:15 de raconter cette histoire,
00:16:16 parce que c'est assez compliqué,
00:16:18 et ça déstabilise l'enfant.
00:16:20 - Comment s'appelle-t-il ?
00:16:22 - Il s'appelle Amori.
00:16:24 - Amori, c'est un vieux prénom,
00:16:26 très vieille France, Amori !
00:16:28 - A-M-O-R-I
00:16:30 - Ah peut-être, oui, d'accord,
00:16:32 je suis très surpris, parce que ça fait un peu
00:16:34 vieux châtelain aristocrate,
00:16:36 c'est un très joli prénom,
00:16:38 mais qui fait un peu 19e siècle.
00:16:39 Dites Bernadette,
00:16:41 quelle est votre vie ?
00:16:43 Je vais vous dire une chose,
00:16:44 il y a le débat politique,
00:16:46 pour, contre, maîtriser les flux migratoires,
00:16:48 les accueillir, ne pas les accueillir,
00:16:50 en accueillir certains, etc.
00:16:51 Bon, ça c'est le débat politique.
00:16:53 Mais ce que vous venez de faire,
00:16:55 sur le plan humain,
00:16:56 on se moque toujours un peu de la gauche caviar,
00:16:58 qui dit "oui, il faut les accueillir"
00:17:00 et qui ne fait rien,
00:17:01 eh bien vous, que vous soyez de gauche,
00:17:03 de droite, de nulle part ou d'ailleurs,
00:17:05 on s'en fiche tous,
00:17:06 ce que vous venez de faire,
00:17:08 Bernadette,
00:17:10 voilà, j'applaudis, bravo !
00:17:12 C'est éclatant, parce que vous, vous l'avez fait !
00:17:14 Vous, vous l'avez fait, voilà !
00:17:16 Et, bon,
00:17:18 j'imagine que vous n'êtes peut-être pas milliardaire,
00:17:20 vous n'avez peut-être pas beaucoup d'argent,
00:17:21 mais vous l'avez fait.
00:17:22 - Non, c'est vrai que ça change la vie,
00:17:24 c'est-à-dire plus de...
00:17:26 Enfin, c'est un appui des vacances quand même,
00:17:28 parce qu'une dame très généreuse
00:17:30 nous a prêté sa maison de vacances,
00:17:34 et je la remercie beaucoup,
00:17:36 parce que ça a beaucoup plu à l'enfant,
00:17:38 parce qu'on était au calme,
00:17:40 et puis j'ai la chance quand même,
00:17:42 autour de moi,
00:17:44 tous mes amis ont très bien accueilli
00:17:46 cette façon de faire,
00:17:48 ma famille aussi,
00:17:50 ce qui est bien que maintenant, l'enfant,
00:17:52 il a tout un réseau autour de lui,
00:17:54 et ce qui m'inquiète,
00:17:56 c'est qu'il n'a toujours pas de papier,
00:17:58 et ça, c'est très embêtant.
00:18:02 - Quelle relation avez-vous avec lui ?
00:18:04 Il vous considère comment une amie ?
00:18:06 Vous êtes... c'est amical ?
00:18:08 - Ça dépend des moments,
00:18:10 ça dépend ! En général, très bien.
00:18:12 C'est un enfant qui est extrêmement intelligent,
00:18:14 qui est très gentil,
00:18:16 alors,
00:18:18 quand il est, bon,
00:18:20 pas satisfait de moi,
00:18:22 il dit "cette dame", sinon il m'appelle par mon prénom,
00:18:24 par exemple,
00:18:26 il a dit à son professeur principal
00:18:28 que je le martyrisais.
00:18:30 - Oui, d'accord.
00:18:32 - Je lui ai demandé pourquoi, il a dit "parce qu'elle veut me faire peur de le voir le soir".
00:18:34 - Ah !
00:18:36 - Alors, ton professeur a dit "c'est une très bonne chose,
00:18:38 il faut continuer", et quand il m'a raconté l'anecdote,
00:18:40 parce que c'est lui qui me l'a raconté,
00:18:42 il m'a dit "c'était vraiment pas mon jour de chance".
00:18:44 - Ah ah ah !
00:18:46 Bon, il est très français, s'il commence déjà
00:18:48 à râler contre les devoirs,
00:18:50 c'est bien, ça veut dire qu'il a vraiment
00:18:52 pris le pli de la culture française, et qu'il parle français,
00:18:54 déjà, il parle français.
00:18:56 - Ça y est, il ne parlait pas un mot au mois d'octobre,
00:18:58 il parle couramment, il fait des jeux de mots, il a du goût.
00:19:00 - A tout de suite, Bernadette,
00:19:02 à tout de suite, Frédéric,
00:19:04 beaucoup de réactions, me dit-on, au standard.
00:19:06 - Eric Brunet vous donne la parole,
00:19:08 sur RTL.
00:19:10 - Eric Brunet.
00:19:12 - Les auditeurs ont la parole, sur RTL.
00:19:14 - 13h25,
00:19:16 Lisa Marie,
00:19:18 que va-t-il se passer dans les auditeurs,
00:19:20 ont la parole dans les prochaines minutes.
00:19:22 - On va parler de la série "Tapis", qui cartonne actuellement
00:19:24 sur Netflix, on attend vos témoignages,
00:19:26 est-ce que vous allez regarder,
00:19:28 ou est-ce que vous avez déjà regardé ?
00:19:30 - Avec Laurent Laffitte.
00:19:32 - C'est Laurent Laffitte qui joue Bernard Tapie.
00:19:34 - Pas mal, hein ? - Oui, oui, j'en suis au épisode 4.
00:19:36 Et puis, on va également parler
00:19:38 de la visite du roi Charles III, et de la reine Camilla,
00:19:40 en France.
00:19:42 Oui, on a même une petite musique derrière,
00:19:44 donc la visite du roi, ce sera à partir de demain.
00:19:46 Est-ce que vous allez suivre
00:19:48 cette visite ? Est-ce que vous trouvez qu'on en fait trop ?
00:19:50 Je vous rappelle qu'un dîner d'Etat
00:19:52 est organisé à Versailles.
00:19:54 On attend vos appels au
00:19:56 3-2-1-0, je rappelle que c'est
00:19:58 50 centimes la minute.
00:20:00 - Cyprien Sini est entré
00:20:02 dans le studio, il y a des cadeaux,
00:20:04 il y a des cadeaux pour les auditeurs
00:20:06 qui vous écoutent. - Exactement,
00:20:08 je suis ma promo, 18h-20h, RTL, bonsoir,
00:20:10 il y aura l'ambassadrice du Royaume-Uni,
00:20:12 God Save the Queen,
00:20:14 The King désormais,
00:20:16 il y aura Mathilde et Emmanuel Sénier aussi,
00:20:18 et on vous offre De Nuit Pour Deux
00:20:20 au château Cordéil-en-Bage,
00:20:22 c'est au cœur du Médoc, un relais château
00:20:24 fantastique au milieu des vignes. - Ne prenez pas
00:20:26 votre voix de camelot,
00:20:28 on n'est pas des idiots !
00:20:30 - Je vends le cadeau !
00:20:32 - Tu peux prendre la voix super sobre,
00:20:34 nous vous offrons De Nuit dans un château,
00:20:36 un truc un peu plus sensuel. - Vous avez une belle voix,
00:20:38 une voix superbe. - Vous faites ça très bien, Eric.
00:20:40 - Vous allez dégager le cadeau bientôt.
00:20:42 Donc, 32-10 pour jouer, 3-2-1-0,
00:20:44 vous dites au standard 10 que vous voulez jouer,
00:20:46 ou vous avez également l'appli RTL, vous laissez vos coordonnées
00:20:48 pour qu'on vous rappelle, De Nuit Pour Deux
00:20:50 au château Cordéil-en-Bage, au cœur du Médoc.
00:20:52 - Merci beaucoup.
00:20:54 Allez, on va parler de l'an P12A,
00:20:56 on continue. On a eu le témoignage incroyable
00:20:58 à l'instant de Bernadette Montreuil,
00:21:00 Île-de-France, Seine-Saint-Denis,
00:21:02 qui a carrément recueilli
00:21:04 un mineur isolé
00:21:06 de 12 ans chez elle, il n'a pas
00:21:08 de statut, certes, il est
00:21:10 scolarisé désormais, mais enfin, il n'a pas
00:21:12 de statut, il n'existe pas, il n'a pas de papier,
00:21:14 on a écouté ce témoignage, et j'ai quand même dit
00:21:16 bon, ben voilà, elle au moins,
00:21:18 elle l'a fait. On peut mener
00:21:20 tous les débats qu'on veut, elle
00:21:22 au moins, elle l'a fait, Frédéric, qui est
00:21:24 avec nous, Frédéric, elle l'a fait,
00:21:26 Bernadette. - Elle l'a fait,
00:21:28 et à la limite, Eric, je vais
00:21:30 lui dire comme toi, bravo
00:21:32 Bernadette, maintenant,
00:21:34 je vais poser une question à
00:21:36 Bernadette, si je peux me permettre. - Oui.
00:21:38 - Votre démarche,
00:21:40 est tout à fait louable,
00:21:42 mais pourquoi vous n'avez pas fait la même
00:21:44 chose avec un des 290 000
00:21:46 mineurs orphelins français
00:21:48 qui vit pratiquement dans les
00:21:50 mêmes conditions dans notre pays ?
00:21:52 - Parce que d'abord, je
00:21:54 n'en connais pas, et
00:21:56 puis, je pense que
00:21:58 on ne m'aurait pas,
00:22:00 les administrations ne m'auraient pas
00:22:02 donné l'autorisation d'en prendre un.
00:22:04 - Ben bien sûr que non.
00:22:06 - Non, parce que
00:22:08 un mineur français, il a des
00:22:10 papiers, on rentre dans une procédure d'adoption,
00:22:12 ce n'est plus la même histoire.
00:22:14 - Donc, vous voyez,
00:22:16 mon cher Eric, on en revient
00:22:18 toujours au même problème, la
00:22:20 lourdeur administrative.
00:22:22 On en revient toujours au même problème.
00:22:24 - Ce n'est pas la lourdeur administrative, c'est
00:22:26 l'adoption en France.
00:22:28 Vous ne pouvez pas vous emparer
00:22:30 d'un gamin de 12 ans,
00:22:32 ou 13, ou 14, ou 17,
00:22:34 peu importe, il a des papiers, il a une existence,
00:22:36 il a des parents,
00:22:38 il est déjà assujetti, enfin,
00:22:40 il est déjà dans un truc
00:22:42 administratif, il est déjà dans une institution,
00:22:44 vous ne pouvez pas le prendre comme ça.
00:22:46 - Mais vous comprenez la problématique de fond
00:22:48 que je soulève ?
00:22:50 - C'est-à-dire que, oui, vous, vous êtes là,
00:22:52 vous êtes très préférence nationale, c'est-à-dire,
00:22:54 vous dites, il y a des gamins
00:22:56 français, citoyens
00:22:58 de ce pays, qui sont
00:23:00 à la panade, et on va
00:23:02 s'occuper d'un jeune
00:23:04 migrant de 12 ans, et c'est ce que vous dites,
00:23:06 c'est ça ? - Et c'est même pas ça, c'est que
00:23:08 vous savez que les chiffres de l'inaide
00:23:10 sont malheureusement implacables,
00:23:12 en 2022, on est
00:23:14 quasiment à 700 000 orphelins de moins
00:23:16 de 25 ans dans notre pays.
00:23:18 - Hum, hum. - Orphelins !
00:23:20 - Oui. - Donc,
00:23:22 et je parle donc de
00:23:24 personnes qui ont de moins de 25 ans,
00:23:26 et on est sur 290 000
00:23:28 mineurs de moins de 18 ans,
00:23:30 donc de 0 à 18.
00:23:32 Donc, moi, je suis tout à fait,
00:23:34 et je le redis,
00:23:36 c'est tout à fait, on va dire,
00:23:38 louable, ce que
00:23:40 Bernadette a fait, et je la félicite.
00:23:42 Je dis juste que malheureusement,
00:23:44 la situation de notre pays,
00:23:46 et elle le voit bien, nous vivons dans le même
00:23:48 département, elle et moi, nous sommes à 10 minutes
00:23:50 l'un de l'autre, nous voyons bien
00:23:52 ce qui se passe chez nous, Porte de la
00:23:54 Chapelle, Porte de Montreuil, Porte
00:23:56 d'Auvervilliers, on le voit bien,
00:23:58 - Alors, Bernadette, bougez pas,
00:24:00 Frédéric, Bernadette va vous répondre dans un instant,
00:24:02 et il y a également
00:24:04 Olivier, qui sera avec nous
00:24:06 tout de suite.
00:24:08 - Olivier a fait le 3, 2, 1, 0,
00:24:22 - Bonjour, Eric. - Bonjour, Olivier.
00:24:24 - Oui, bonjour, Eric. - L'AMPE P12A,
00:24:26 faut-il accueillir
00:24:28 les migrants, quel rôle doit
00:24:30 jouer la France, doit-elle prendre
00:24:32 sa part à la France ?
00:24:34 Qu'en pensez-vous ? - Justement,
00:24:36 moi, ce qui me dérange un peu sur ce
00:24:38 point, c'est la réaction de l'Europe.
00:24:40 On voit bien que,
00:24:42 globalement, que ce soit l'Europe, l'État de pensante,
00:24:44 ou nos personnels
00:24:46 politiques, vous l'avez passé avec
00:24:48 M. Véran, c'est des réponses tartes à la crème,
00:24:50 comme d'habitude, on ne peut pas gérer
00:24:52 au niveau national, c'est au niveau européen.
00:24:54 Oui, bon, ben, quand on a dit ça, on a voté en touche
00:24:56 quelque part, mais il n'y a rien,
00:24:58 ça ne fait pas avancer le schmilblick, quoi. Moi, j'ai l'impression
00:25:00 en
00:25:02 transposant un peu
00:25:04 la problématique, c'est qu'on a exactement la même problématique
00:25:06 que les vaccins pour le Covid, quoi.
00:25:08 Il y a un pays qui va en avoir tant, l'autre qui va en avoir tant,
00:25:10 enfin, là, vous avez Mme
00:25:12 Van der Leyen
00:25:14 qui s'est déplacée.
00:25:16 Comme conclusion, ce que j'ai compris,
00:25:18 c'est qu'il faut se répartir les migrants.
00:25:20 Voilà, elle a bien avancé. Donc, quand est-ce qu'on va
00:25:22 vraiment, enfin, quand je dis "on", quand est-ce que
00:25:24 ces gens-là vont vraiment se mettre autour d'une table
00:25:26 pour nous créer une vraie Europe, quoi ?
00:25:28 - Je vais vous dire ce qui va se passer. - Parce que là, franchement, c'est la catastrophe.
00:25:30 Ce qui risque de se passer
00:25:32 si les opinions publiques
00:25:34 se retournent sur ce sujet, c'est-à-dire
00:25:36 considèrent que ça n'est pas acceptable,
00:25:38 c'est qu'il va y avoir dans les principaux
00:25:40 pays d'Europe des gouvernements populistes,
00:25:42 selon la formule actuelle,
00:25:44 et ces gouvernements populistes,
00:25:46 dans quelques années, changeront
00:25:48 les choses, mais
00:25:50 aujourd'hui, ça n'est pas
00:25:52 à l'ordre du jour.
00:25:54 Et s'il n'y a pas
00:25:56 de
00:25:58 Mélanie, de Marine Le Pen
00:26:00 ou de
00:26:02 Viktor Orban qui dirige
00:26:04 l'Europe, les choses ne changeront
00:26:06 pas, d'ailleurs, et certains
00:26:08 s'en réjouissent. D'ailleurs, moi, je
00:26:10 n'ai pas de jugement, mais je n'imagine
00:26:12 pas, aujourd'hui, avec
00:26:14 monsieur Olaf Scholz en
00:26:16 Allemagne, avec Emmanuel Macron
00:26:18 en France, je n'imagine pas
00:26:20 avec le Premier ministre
00:26:22 aujourd'hui en Espagne,
00:26:24 je n'imagine pas les choses changer.
00:26:26 - Bah voilà, vous avez tout dit.
00:26:28 - Non mais, cela dit, je ne suis pas en train de vous
00:26:30 dire... Enfin, ce n'est pas
00:26:32 un jugement de valeur. Je dis simplement que
00:26:34 Pédro Sanchez
00:26:36 et Olaf Scholz ne veulent pas changer les choses
00:26:38 fondamentalement, à mon avis.
00:26:40 - Bien sûr, vous avez entièrement raison.
00:26:42 De toute façon, et puis ce n'est pas d'un autre côté,
00:26:44 en faisant les propositions comme
00:26:46 monsieur Mélenchon,
00:26:48 on y va à tour de bras,
00:26:50 parce qu'il y a un moment où il faut arrêter, il faut trouver
00:26:52 un juste milieu. Alors moi,
00:26:54 j'ai écouté tout à l'heure
00:26:56 la deuxième intervenante qui a
00:26:58 aidé un jeune. C'est vrai,
00:27:00 effectivement, la démarche
00:27:02 est très allouable et très bien,
00:27:04 mais je veux dire, par là, c'est quand même
00:27:06 qu'il y a un adolescent, mais il n'y a pas que des adolescents.
00:27:08 - Oui, mais vous savez,
00:27:10 ce qui est fabuleux avec Bernadette,
00:27:12 elle ne s'est pas posé la question, on pourrait le faire,
00:27:14 mais Bernadette, elle ne s'est pas posé la question,
00:27:16 peut-être qu'elle pense comme vous, d'ailleurs, peut-être que
00:27:18 Bernadette dit "il faut maîtriser les flux migratoires,
00:27:20 ce qui se passe n'est pas normal", mais
00:27:22 au contact de la réalité, elle a dit
00:27:24 "moi, ce gamin qui est dans la rue et qui
00:27:26 a 12 ans et qui est malien,
00:27:28 je vais m'en occuper", parce qu'on peut...
00:27:30 Moi, je fais partie des gens qui souhaiteraient qu'on
00:27:32 maîtrise les flux migratoires, mais qui
00:27:34 aussi n'ont pas du tout
00:27:36 envie que les migrants soient malheureux et
00:27:38 qui comprennent parfaitement qu'on les aide.
00:27:40 Voilà, la situation,
00:27:42 elle est paradoxale, nous sommes des êtres humains,
00:27:44 aussi, tout. Je voudrais qu'on prenne Anne
00:27:46 qui m'appelle de Dourdan.
00:27:48 Bonjour Anne. - Bonjour.
00:27:50 Aujourd'hui,
00:27:52 nous sommes dans cette situation
00:27:54 à cause d'une personne, c'est-à-dire
00:27:56 M. Nicolas Sarkozy.
00:27:58 - Qu'a fait Sarkozy ? - Eh bien,
00:28:00 on a voté contre Maastricht, rappelez-vous.
00:28:02 - C'est vrai. - D'accord ?
00:28:04 Et il a décidé que
00:28:06 non. D'une manière
00:28:08 autoritaire,
00:28:10 dictatoriale, il a décidé que non.
00:28:12 Les Français n'avaient pas leur mot à dire.
00:28:14 La situation dans laquelle nous sommes, c'est de
00:28:16 sa faute. Totalement de sa faute.
00:28:18 Il y a un pays, dont je me rappelle
00:28:20 qui a dit non. - Le Danemark ?
00:28:22 - Voilà.
00:28:24 Eux ont été respectés.
00:28:26 Les Danois qui ont voté
00:28:28 ont été respectés. Nous, Français,
00:28:30 on a été mis
00:28:32 à la poubelle. Donc,
00:28:34 ce personnage qui, aujourd'hui, revient sur la
00:28:36 scène politique pour donner des conseils,
00:28:38 non. Alors,
00:28:40 on dit "M. Macron ne fait pas ci, M. Macron ne fait pas
00:28:42 ça". Mais,
00:28:44 qui a décidé ?
00:28:46 On va refaire un deuxième
00:28:48 bascule ? Il faut revoter.
00:28:50 Faisons un référendum.
00:28:52 Il faut faire un référendum, aujourd'hui. Et après
00:28:54 ce référendum, le Président de la République
00:28:56 pourra agir. Mais que peut-il
00:28:58 faire, aujourd'hui ? Dites-moi, que peut-il faire ?
00:29:00 - Et si... - Il a les mains liées.
00:29:02 - Anne, j'entends ce que vous dites.
00:29:04 Et si, il y avait quelque chose
00:29:06 de plus fort que tout cela,
00:29:08 qui est une espèce de mouvement
00:29:10 historique,
00:29:12 qui est le sens de l'histoire,
00:29:14 que cette Afrique
00:29:16 qui va avoir 2 milliards
00:29:18 d'habitants en 2050,
00:29:20 que les migrations,
00:29:22 pour des raisons climatiques,
00:29:24 politiques, sont une réalité
00:29:26 historique,
00:29:28 inestructable. Et si on ne pouvait
00:29:30 rien contre ça ? C'est une
00:29:32 question que je soulève. Et si
00:29:34 ça n'était pas un petit fait politique,
00:29:36 actuel, contemporain. Mais si c'était un mouvement
00:29:38 historique, voilà,
00:29:40 que les Africains, par millions,
00:29:42 quittent leur continent
00:29:44 pour venir en Europe,
00:29:46 ou pour aller ailleurs encore. - Mais ce qui s'est arrivé
00:29:48 là, aujourd'hui, en ce moment, ce ne sont pas
00:29:50 forcément des Africains. Ce sont des personnes
00:29:52 qui, quelque part dans leur pays,
00:29:54 sont moins bien
00:29:56 que chez nous. Et la France
00:29:58 et le pays, en France, l'Angleterre,
00:30:00 tous ces pays,
00:30:02 pour eux,
00:30:04 c'est le Graal. Ils pensent qu'ils vont
00:30:06 tout avoir. Ils pensent que...
00:30:08 On fait tout, quand même, pour attirer les gens,
00:30:10 au bout de tout ce que l'on
00:30:12 peut donner. - 80% des migrations
00:30:14 africaines sont intracontinentales.
00:30:16 C'est-à-dire que les Africains migrent aussi
00:30:18 à l'intérieur de l'Afrique.
00:30:20 Il y a beaucoup de Maliens qui vont au Sénégal,
00:30:22 de Sénégalais qui vont en Gambie, de Guégaris
00:30:24 qui vont en Guinée, de Guinéens qui vont au Gabon,
00:30:26 de Gabonais qui vont au Cameroun
00:30:28 pour chercher du travail, etc.
00:30:30 Parce qu'attention, en Afrique,
00:30:32 il y a des pays qui ont des croissances
00:30:34 à deux chiffres. En Afrique,
00:30:36 il y a des quartiers avec des tours,
00:30:38 etc.
00:30:40 N'ayons pas toujours une vision
00:30:42 ultra-misérabiliste de l'Afrique. Il y a aussi
00:30:44 en Afrique des économies
00:30:46 qui sont en situation de croissance.
00:30:48 - C'est pour ça qu'on ne voit pas
00:30:50 qu'eux. On ne voit pas
00:30:52 que les Africains.
00:30:54 Ceux qui sont arrivés là ne sont pas tous des Africains.
00:30:56 - Oui, bien sûr.
00:30:58 - Il y a ceux qui vraiment
00:31:00 veulent
00:31:02 vivre bien
00:31:04 et puis il y a les autres
00:31:06 qui ont-ils en tête ?
00:31:08 - Qui ont un autre projet.
00:31:10 - Qui ont un autre projet.
00:31:12 Aujourd'hui,
00:31:14 la droite,
00:31:16 dirigée par...
00:31:18 dirigée par qui ?
00:31:20 - Ciotti.
00:31:22 - ... est en train de
00:31:24 dire tout et n'importe quoi
00:31:26 alors qu'il aurait dû s'adresser
00:31:28 à Sarkozy en lui disant
00:31:30 que c'était une erreur et personne n'a osé dire...
00:31:32 - Chez les Républicains, vous savez que
00:31:34 ça commence sérieusement à remettre en cause
00:31:36 le passé de Sarkozy.
00:31:38 - Heureusement. Il serait temps pour eux.
00:31:40 C'était 2005, on est en 2023.
00:31:42 Ça fait 18 ans qu'ils se remettent en cause.
00:31:44 Au bout de 18 ans, ils se remettent en cause ?
00:31:46 Dites-moi, la vie est belle pour eux.
00:31:48 Alors aujourd'hui,
00:31:50 ils sont contre tout. Ils sont contre M. Macron.
00:31:52 Mais moi,
00:31:54 je ne voudrais pas être à sa place.
00:31:56 - Bon, Anne, j'ai beaucoup de messages.
00:31:58 Merci de votre appel.
00:32:00 Merci à Bernadette, à Frédéric, à tout le monde.
00:32:02 Restez avec nous, bien sûr.
00:32:04 Mais il y a des messages qu'on nous a écrits.
00:32:06 Je voudrais que Victor les lise.
00:32:08 - Bonjour Eric, bonjour à tous. Quelques messages sur notre application
00:32:10 RTL et notre page Facebook.
00:32:12 On commence avec Patrick.
00:32:14 "Va-t-il falloir que nous manifestions contre l'immigration ?
00:32:16 Nous ne sommes pas en capacité de bien les recevoir."
00:32:18 Bénédicte, les ONG
00:32:20 ont le bon rôle, mais après,
00:32:22 ce sont les Européens qui doivent assumer.
00:32:24 Et puis, on termine avec Martine.
00:32:26 "Toute cette misère humaine,
00:32:28 nous devons faire ce que nous pouvons pour la recueillir."
00:32:30 - Bravo à Bernadette,
00:32:32 en tout cas, bravo.
00:32:34 Les enfants, on va parler de Bernard Tapie.
00:32:36 Fallait-il faire une série
00:32:38 sur Bernard Tapie ?
00:32:40 En tout cas, elle cartonne sur Netflix.
00:32:42 A tout de suite.
00:32:44 - Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
00:32:46 ou au 3210.
00:32:48 - Merci, ma chère.
00:32:50 - Eric Brunet.
00:32:52 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:32:54 - Bon, les amis,
00:32:56 il faut qu'on vous parle de Bernard Tapie.
00:32:58 Bernard Tapie,
00:33:00 Bernard Tapie intéressent les Français.
00:33:02 Cette série qui est sortie sur sa vie
00:33:04 sur Netflix fait un carton chez nous.
00:33:06 Mais ce qui est plus étonnant, c'est qu'elle fait
00:33:08 un carton dans le monde entier, cette série
00:33:10 sur Netflix. Elisa Marey.
00:33:12 - Pour le moment, la plus regardée du moment
00:33:14 sur Netflix France. On attend
00:33:16 pour les autres pays. Tapie, c'est une série
00:33:18 avec Laurent Laffitte dans le costume
00:33:20 de Bernard Tapie.
00:33:22 Une série en 7 épisodes qui explore les facettes
00:33:24 de cette figure publique autant
00:33:26 admirée que décriée. Je vous propose
00:33:28 d'écouter un extrait.
00:33:30 - Tapie. T-A-P-I-E.
00:33:32 Souvenez-vous bien de ce nom. Parce que bientôt, il va circuler
00:33:34 dans tout Paris. Eh, t'as pris ton abonnement chez Tapie ?
00:33:36 T'as vu ce qu'ils ont reçu chez Tapie ? Ce que je vous propose,
00:33:38 c'est une révolution dans l'histoire du commerce. Tapie.
00:33:40 Il y aura un avant et un après. - Vous pouvez juste nous dire
00:33:42 en quoi cela consiste ? - J'hésite
00:33:44 parce que mon idée, elle est tellement bonne que j'ai peur que vous me la piquiez.
00:33:46 Mais bon, je suis de bonne humeur. J'ai décidé de vous faire confiance.
00:33:48 - Dans la série, on se
00:33:50 replonge dans les différentes carrières
00:33:52 de Bernard Tapie, disparu en octobre
00:33:54 2021. Il a été successivement
00:33:56 chanteur, gérant de chaînes de magasins,
00:33:58 repreneur d'usine, présentateur
00:34:00 télé, ministre, député européen,
00:34:02 président de l'OM,
00:34:04 patron d'une équipe cycliste
00:34:06 ou encore PDG d'Adidas.
00:34:08 - Ce qui est fou d'ailleurs, j'ai découvert
00:34:10 dans la série, c'est qu'à un moment donné,
00:34:12 il est tout jeune, il fait une espèce de
00:34:14 radiocrochet. - Oui, tout début,
00:34:16 c'est en 1966. - Il fait un
00:34:18 radiocrochet, donc il chante une chanson
00:34:20 de variété, d'amour.
00:34:22 Et il gagne le radiocrochet
00:34:24 devant un petit gars,
00:34:26 un tout petit gars, qui
00:34:28 n'était pas très connu à l'époque et qui s'appelle
00:34:30 Michel Polnareff. J'adore cette histoire.
00:34:32 - Oui, c'est marrant. Vous voulez qu'on
00:34:34 écoute l'extrait de la chanson "Passeport pour le soleil" ?
00:34:36 - Oui, c'était sa chanson.
00:34:38 - "Passeport pour le soleil". - Une chanson de Bernard Tapie.
00:34:40 - 1966.
00:34:42 - "Passeport pour le soleil"
00:34:44 "Conduis-nous"
00:34:46 "Vers nos réveils"
00:34:48 "Le jour viendra"
00:34:50 "Où nous aurons"
00:34:52 - Une chanson de Bernard Tapie
00:34:54 qui à l'époque, ça s'écrivait Tapie.
00:34:56 T-A-P-I-E. - Ah oui, à l'américaine.
00:34:58 - Trapaille, trapaille. - Allez,
00:35:00 Franck nous appelle de Nice. Bonjour
00:35:02 Franck. - Bonjour Eric.
00:35:04 Bonjour les éditeurs. Bonjour Lise-Marie.
00:35:06 - Bonjour. - Est-ce que c'est une bonne idée
00:35:08 d'avoir fait sur Netflix
00:35:10 une série sur
00:35:12 Tapie ? Est-ce que c'est un exemple
00:35:14 pour vous, Tapie ?
00:35:16 - J'étais un petit peu
00:35:18 sexy quand j'en ai entendu parler.
00:35:20 Dimanche au week-end, moi j'ai regardé le premier épisode.
00:35:22 J'ai eu du mal à rentrer
00:35:24 dans le premier épisode, parce que c'est une partie
00:35:26 de sa vie qu'on ne connaît pas. Nous on le connaît,
00:35:28 ministre, footballeur, président de l'OM.
00:35:30 Mais finalement,
00:35:32 comme c'est un personnage qui est intriguant,
00:35:34 il a voulu tout, tout de suite.
00:35:36 Il s'est brûlé les doigts, même.
00:35:38 Il voulait obtenir tout, tout de suite, très vite.
00:35:40 Mais franchement, je pense que
00:35:42 il y a aussi l'acteur
00:35:44 Laurent Laffitte qui m'a aidé
00:35:46 à rentrer
00:35:48 dans le premier épisode, aller jusqu'au bout
00:35:50 et de commencer le deuxième.
00:35:52 - Et de commencer le deuxième. C'est Tristan
00:35:54 Séguéla qui est
00:35:56 le réalisateur de cette série. C'est le fils
00:35:58 du publicitaire célèbre
00:36:00 Jacques Séguéla. Il est très
00:36:02 talentueux d'ailleurs, ce
00:36:04 Tristan Séguéla. Mais
00:36:06 je sais, Lisa Marie, que
00:36:08 la famille Tapie
00:36:10 n'est pas
00:36:12 dingue de la série.
00:36:14 D'ailleurs, c'est un peu normal. - Il y avait eu des critiques
00:36:16 notamment de son fils Laurent
00:36:18 qui trouvaient...
00:36:20 En fait, Tristan Séguéla n'a pas
00:36:22 sollicité la famille Tapie pour
00:36:24 créer cette série. C'est ça un petit peu qui a
00:36:26 surpris la famille. Et ce qui est
00:36:28 bien noté au début de chaque épisode,
00:36:30 c'est que c'est une fiction inspirée de faits réels.
00:36:32 - Oui, oui. Attendez, Franck,
00:36:34 bougez pas, on va prendre Didier également. Je crois
00:36:36 qu'il a commencé, il a avancé.
00:36:38 Bonjour Didier. - Oui, bonjour
00:36:40 Éric. Oui, alors moi, effectivement, j'ai avancé.
00:36:42 J'en suis au quatrième. Donc,
00:36:44 j'en ai encore deux à regarder. Moi, j'ai une
00:36:46 admiration inconsidérée de
00:36:48 Bernard Tapie.
00:36:50 J'ai toujours admiré ce gars. Et d'ailleurs,
00:36:52 quand il y a des émissions, quand il y a des reportages
00:36:54 sur lui, j'ai mes amis
00:36:56 qui savent ce que je pense de
00:36:58 Bernard Tapie, qui m'envoient des textos à
00:37:00 "En veux-tu, envoie-la". Tiens, regarde, sur quelle
00:37:02 chaîne ce soir, il y a Tapie, sur quelle chaîne
00:37:04 ce soir, il y a Tapie. - Alors, Didier,
00:37:06 quel est le Tapie
00:37:08 que vous aimez, qui vous fascine ?
00:37:10 - Alors, moi, l'homme en lui-même,
00:37:12 c'est pas trop mon truc. C'est ce
00:37:14 qu'il représente, c'est ce qu'il a fait, c'est ce
00:37:16 qu'il a subi, c'est ce qu'il a pu encaisser
00:37:18 avec
00:37:20 beaucoup de courage.
00:37:22 Moi, je l'ai rencontré,
00:37:24 je le voyais souvent parce qu'il avait
00:37:26 une maison, comme tout le monde le sait, en Seine-et-Marne,
00:37:28 à Moulins. Il allait
00:37:30 faire son marché le dimanche,
00:37:32 le samedi matin. - Où il a été
00:37:34 attaqué, cambriolé, violenté.
00:37:36 - Voilà, c'est ça. - Ainsi que sa femme.
00:37:38 - Je trouve ça, ouais, je trouve ça, c'est
00:37:40 inhorreur. Et il y a des gens qui se sont permis
00:37:42 de dire que c'était pas vrai, que c'était
00:37:44 du bluff, qu'il s'était fait ça lui-même.
00:37:46 Enfin bref, peu importe. - Moi, j'ai vu sa tête, après.
00:37:48 Moi, j'ai vu sa tête. - Moi aussi, enfin, nous aussi,
00:37:50 moi aussi, je l'ai vu.
00:37:52 Donc, il allait faire son marché,
00:37:54 et je vous assure, je
00:37:56 savais qu'il allait sur le marché vers 11h,
00:37:58 11h30, midi, et je me pointais
00:38:00 sur le marché pour aller faire mon marché moi-même,
00:38:02 pour pouvoir voir
00:38:04 cet homme. Mais le seul
00:38:06 regret que j'ai aujourd'hui, c'est de ne pas
00:38:08 avoir eu le courage, alors
00:38:10 je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'il me faisait peur,
00:38:12 pourtant j'ai 62 ans, je suis quand même
00:38:14 plus un gamin, de ne jamais
00:38:16 avoir pu lui dire
00:38:18 bonjour, et avoir
00:38:20 échangé deux ou trois
00:38:22 mots avec lui, parce que c'est vraiment...
00:38:24 Pour moi, c'est une représentation,
00:38:26 c'est un homme qui a subi des choses,
00:38:28 et qui... Il a tout fait, il a touché à tout,
00:38:30 il a touché à tout, à tout.
00:38:32 Bon, c'est vrai qu'il n'a pas, peut-être,
00:38:34 pas toujours été très honnête,
00:38:36 mais il s'en est toujours sorti,
00:38:38 sauf, bon, après, il est allé en prison,
00:38:40 tout ça, il a subi la prison, mais
00:38:42 c'est incroyable, et
00:38:44 avec beaucoup de courage,
00:38:46 - C'est vrai, quand je réfléchis,
00:38:48 il a été tolère, il a été
00:38:50 ministre, il a été chanteur, il a été
00:38:52 - Chef d'entreprise
00:38:54 - Chef d'entreprise, mythique, Adidas,
00:38:56 il a été patron de club de foot,
00:38:58 - Ouais, de l'OM, il a été toujours tout ça.
00:39:00 - Il s'en est toujours sorti,
00:39:02 je veux dire, il a toujours tenu
00:39:04 le coup, et une fois, il a dit à Laurent
00:39:06 de Lausse, et ça, c'est une
00:39:08 phrase qui m'est toujours
00:39:10 restée dans la tête, il a dit à Laurent
00:39:12 de Lausse,
00:39:14 "De où vient l'expression se faire de la
00:39:16 bulle ?"
00:39:18 Et en fin de compte, il dit que si,
00:39:20 il dit en deux mots, que s'il a eu son
00:39:22 cancer, c'est parce que
00:39:24 tout ce qu'il a subi,
00:39:26 ça lui a fait
00:39:28 mal, quoi, donc
00:39:30 au moins j'en suis certain, j'en suis persuadé.
00:39:32 - Restez avec nous, on sera dans un instant avec
00:39:34 Yvonne,
00:39:36 c'est ça, Yvonne, qui, elle,
00:39:38 appelle de la nièvre, et Tapie, c'est
00:39:40 pas comme vous, Tapie, lui, sort
00:39:42 par les yeux. A tout de suite.
00:39:44 Jusqu'à 14h30,
00:39:46 Eric Brunet vous
00:39:48 donne la parole sur RTL.
00:39:50 Les auditeurs ont la parole
00:39:54 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:39:56 Eric Brunet.
00:39:58 - Si ça vit,
00:40:00 c'est vivre au présent.
00:40:04 - Ça, c'est encore une chanson de Bernard Tapie ?
00:40:06 - Une autre chanson de Bernard Tapie, alors là,
00:40:08 elle date de 1985, il était déjà
00:40:10 plus connu, et voilà, ça s'appelle
00:40:12 « Réussir sa vie », tout simplement.
00:40:14 - Réussir sa vie !
00:40:16 Yvonne m'appelle
00:40:18 du département de la Nièvre,
00:40:20 Montluçon, Vichy,
00:40:22 c'est ça, la Nièvre ? Non, je me suis un peu...
00:40:24 Non, non, non, je me trompe, c'est...
00:40:26 - Ah non, Montluçon, c'est l'allié.
00:40:28 - C'est Nevers, la Nièvre, mais que je suis nul.
00:40:30 Allez, je démissionne, je m'en vais.
00:40:32 - Ah oui, en géographie, c'est zéro, hein.
00:40:34 - Non, non, non, je suis bon en géographie, là, j'ai eu un bug.
00:40:36 J'ai eu un bug.
00:40:38 J'ai confondu avec l'allié.
00:40:40 - Bon, la Nièvre. Yvonne, Bernard Tapie,
00:40:42 alors, est-ce que...
00:40:44 Est-ce que ça vous semble une bonne idée
00:40:46 de faire une série sur ce personnage ?
00:40:48 - Non, pas du tout.
00:40:50 - Ah, pourquoi, argument ?
00:40:52 - Parce que, moi, ce gars-là, ça a été un profiteur,
00:40:54 ça a été un magouilleur,
00:40:56 il a trompé dans beaucoup de choses
00:40:58 avec Adidas et tout ça. Enfin,
00:41:00 c'est mon opinion personnelle,
00:41:02 mais pour moi, c'est un individu
00:41:04 qui ne mérite pas l'intérêt
00:41:06 qu'on lui porte, c'est tout.
00:41:08 Il a voulu sauver Adidas et tout ça,
00:41:10 mais ça lui a rapporté.
00:41:12 Vous inquiétez pas,
00:41:14 il savait très bien ce qu'il faisait.
00:41:16 Voilà.
00:41:18 C'est mon opinion personnelle.
00:41:20 - J'ai l'impression que vous ne l'avez jamais aimé
00:41:22 tout au long de ces années Tapie, ça a duré
00:41:24 des décennies. - Au début,
00:41:26 on ne le connaissait pas forcément bien.
00:41:28 Moi, il était comme beaucoup
00:41:30 d'autres, j'écoutais, c'est tout.
00:41:32 C'est au fur et à mesure des
00:41:34 années qui ont passé, ce qu'il a fait,
00:41:36 il a investi un peu partout, dans le foot,
00:41:38 dans le scie, dans l'art. Vous inquiétez pas,
00:41:40 il était malin.
00:41:42 Par contre, on peut lui reconnaître ça.
00:41:44 Il avait une intelligence
00:41:46 pour le profit.
00:41:48 Pas pour mettre son intelligence
00:41:50 à profit de science ou autre chose.
00:41:52 Pour le profit.
00:41:54 Pour moi, c'était un magouilleur,
00:41:56 c'est tout.
00:41:58 Pour moi, il ne mérite pas
00:42:00 tous les éloges qu'on lui fait.
00:42:02 Il a
00:42:04 sauvé le club.
00:42:06 Enfin, il s'est sauvé ou occupé.
00:42:08 Pourtant, j'ai des petits
00:42:10 enfants qui sont footeux.
00:42:12 Je suis une femme et je ne suis pas le foot.
00:42:14 Bref.
00:42:16 - Vous alliez parler
00:42:18 de l'Olympique de Marseille ?
00:42:20 - Oui, l'Olympique de Marseille. Vous inquiétez pas.
00:42:22 S'il est allé là, c'est parce que
00:42:24 il savait qu'avec le foot,
00:42:26 il allait empocher de l'argent.
00:42:28 Pas pour ça, il était malin.
00:42:30 - Et faire un coup politique aussi.
00:42:32 - Bien sûr !
00:42:34 - Est-ce que Franck,
00:42:36 qui est avec nous,
00:42:38 souscrit à cette vision ?
00:42:40 C'est intéressant cet échange qu'on a sur Tapie.
00:42:42 Surtout Didier.
00:42:44 Parce que Franck, vous n'êtes pas
00:42:46 un super passionné du personnage Tapie.
00:42:48 - J'étais quand même le Tapie politique.
00:42:50 Quand il était
00:42:52 à ce débat avec Jean-Marie Lepelle,
00:42:54 où il était invité dans les grandes émissions politiques,
00:42:56 "Leur de vérité", "7/7", etc.
00:42:58 Moi, j'étais devant mon poste
00:43:00 et je me disais "Waouh, ce mec,
00:43:02 il est devenu député, il a été ministre,
00:43:04 il aurait pu être maire de Marseille".
00:43:06 Après, non, non, non, moi,
00:43:08 il m'intrigue ce personnage et on va sûrement encore
00:43:10 en entendre parler pendant des années.
00:43:12 - Il voulait être celui qui pouvait
00:43:14 se prendre frontalement Jean-Marie Lepelle.
00:43:16 - Ah oui !
00:43:18 C'était imprétentieux !
00:43:20 C'était imprétentieux !
00:43:22 - Non, il faut...
00:43:24 - La contradiction avec Jean-Marie Lepelle.
00:43:26 - Didier, c'était imprétentieux.
00:43:28 - C'était imprétentieux, j'adore.
00:43:30 - De toute façon, les deux personnages
00:43:32 ne sont pas plus intéressants l'un que l'autre.
00:43:34 - Ni Lepelle, ni Tapie,
00:43:36 dit Yvonne qui règle le problème.
00:43:38 - Non, non, moi, Lepelle, c'est pareil.
00:43:40 - Est-ce qu'on peut y souper ?
00:43:42 - Sa fille est peut-être différente,
00:43:44 mais lui, Jean-Marie Lepelle, c'est pareil.
00:43:46 Je n'aurais jamais été votée pour ça.
00:43:48 - Didier ?
00:43:50 - Moi, je voulais savoir,
00:43:52 est-ce qu'on pourrait me citer le nom d'une personne
00:43:54 qui a eu un truand,
00:43:56 enfin, peut-être pas un truand,
00:43:58 mais quelqu'un qui a fait des mauvaises choses,
00:44:00 qui aurait été acclamé le jour
00:44:02 de sa mort,
00:44:04 le jour de son enterrement
00:44:06 dans le stade de l'Olympique de Marseille ?
00:44:08 Si vraiment c'était un mauvais homme,
00:44:10 est-ce qu'on aurait pu l'acclamer comme on l'a acclamé
00:44:12 à sa mort ? Non, je ne crois pas.
00:44:14 Il faudrait qu'on m'en cite une personne seulement.
00:44:16 - Non, mais vous avez raison.
00:44:18 Personnage incroyable,
00:44:20 Tapie, moi, je l'ai rencontré deux ou trois fois
00:44:22 dans des loges
00:44:24 de maquillage, de chaînes d'info,
00:44:26 il vous parle, il vous tutoie
00:44:28 d'emblée, il vous hape par son charme.
00:44:30 J'étais hapé par le type.
00:44:32 - Bien sûr, mais ça, je veux bien vous comprendre.
00:44:34 Je pense que oui, effectivement.
00:44:36 Moi, je sais que quand je le rencontrais sur le marché,
00:44:38 j'étais...
00:44:40 Voilà,
00:44:42 je n'arrivais plus à parler.
00:44:44 C'est mon seul regret,
00:44:46 c'est de ne pas lui avoir au moins dit bonjour.
00:44:48 Pour voir, bon, peut-être qu'il m'aurait répondu,
00:44:50 peut-être pas, je ne sais pas. Et je vais vous raconter aussi
00:44:52 une chose, c'est que quand il était au Moulin,
00:44:54 donc à Comblaville, de toute façon, tout le monde sait maintenant
00:44:56 d'où est-ce qu'il était. Quand il était au Moulin
00:44:58 à Comblaville, moi, j'allais me balader
00:45:00 très souvent, le samedi, le dimanche,
00:45:02 pour essayer de voir
00:45:04 si je pouvais le rencontrer, si je pouvais...
00:45:06 Mais j'ai jamais eu
00:45:08 le courage de
00:45:10 lui parler, et ça, c'est mon très, très grand...
00:45:12 C'est mon plus grand regret.
00:45:14 - Merci Didier,
00:45:16 c'est émouvant d'ailleurs, votre témoignage.
00:45:18 Juste, croisez son regard, et à l'époque,
00:45:20 ça vous suffisait, ça vous nourrissait.
00:45:22 Lisa Mareille. - Dans l'émission
00:45:24 "Jour J", Flavie Flamand a reçu Dominique Tapie,
00:45:26 la femme de Bernard Tapie,
00:45:28 et vous pouvez retrouver l'émission en podcast
00:45:30 sur RTL.fr. - Merci.
00:45:32 Jean-Alphonse Richard vient d'entrer dans le studio,
00:45:34 il va nous parler de l'or du crime. Jean-Alphonse,
00:45:36 bonjour. - Bonjour, mon cher Eric.
00:45:38 Et oui, je vais vous parler de l'or du crime, et je vais vous raconter
00:45:40 aujourd'hui une très longue enquête, qui
00:45:42 miraculeusement, je dis bien miraculeusement,
00:45:44 parce que c'est quasiment jamais le cas, ne s'est jamais
00:45:46 interrompue. Les gendarmes,
00:45:48 les juges ont tenu bon jusqu'au bout,
00:45:50 et ça a duré 30 ans, cette enquête.
00:45:52 30 ans, c'est l'affaire de la petite
00:45:54 inconnue de l'autoroute A10,
00:45:56 vous avez sans doute entendu parler, c'est une petite fille
00:45:58 entre 4 et 6 ans, on la retrouve
00:46:00 le long d'une glissière d'autoroute,
00:46:02 martyrisée, torturée, battue,
00:46:04 c'était à l'été 1987,
00:46:06 impossible de donner un nom,
00:46:08 de mettre un nom sur ce
00:46:10 visage de martyr,
00:46:12 mais tout le monde va s'entêter,
00:46:14 l'ADN va enfin parler,
00:46:16 cette petite fille, elle s'appelait Inas
00:46:18 Touloub, elle avait tout juste
00:46:20 4 ans, elle est morte sous les coups
00:46:22 de ses bourreaux, et ces bourreaux désignés
00:46:24 par la justice, aujourd'hui ce sont ses parents,
00:46:26 lesquels vont être bientôt
00:46:28 jugés, alors le crime ne paie pas,
00:46:30 mais la persévérance paie,
00:46:32 c'est l'affaire de la petite
00:46:34 inconnue de l'A10, et c'est dans l'heure
00:46:36 du crime, 14h30. - Merci, à tout de suite
00:46:38 les amis !
00:46:40 - Politique, sport, culture, l'actualité
00:46:42 complète, en un clic, sur RTL.
00:46:44 - RTL.
00:46:46 - RTL.
00:46:48 - RTL,
00:46:50 il est 14h02.
00:46:52 - Avant d'aller voir l'auditeur du bout du monde,
00:46:58 voici le rappel des titres avec
00:47:00 Lisa Marie Marques, Lisa Marie c'est à vous.
00:47:02 - Un peu plus de 2 mois après
00:47:04 la disparition d'Emile, de nouvelles fouilles
00:47:06 ont été réalisées ce mardi au Vernez,
00:47:08 dans un plan d'eau de la commune
00:47:10 où l'enfant de 2 ans et demi a été vu
00:47:12 pour la dernière fois le 8 juillet
00:47:14 dernier, des recherches qui n'ont rien donné.
00:47:16 On connaît la composition du
00:47:18 15 de France pour la rencontre face
00:47:20 à la Namibie, demain à Marseille,
00:47:22 ménagers contre l'Uruguay,
00:47:24 les tauliers sont de retour, Antoine
00:47:26 Dupont, Thomas Ramos,
00:47:28 Gaël Ficou, mais également Cyril Baille
00:47:30 ou Jonathan Danty seront bien sur le terrain
00:47:32 jeudi soir, une rencontre
00:47:34 à vivre sur RTL.
00:47:36 Le roi Charles III et son épouse la reine
00:47:38 Camilla sont attendus à partir de demain
00:47:40 à Paris, au programme
00:47:42 "Descente des Champs-Elysées" et "Dîner d'Etat"
00:47:44 à Versailles, ils se rendront
00:47:46 ensuite à Bordeaux, on va en parler
00:47:48 avec vous Eric. - Oui, on va en parler
00:47:50 dans les prochaines minutes parce que, non mais c'est
00:47:52 un sujet passionnant parce qu'en fait
00:47:54 tout nous oppose à nous
00:47:56 anglais, français,
00:47:58 république française, une monarchie
00:48:00 britannique, est-ce que, la question
00:48:02 que j'ai envie de vous poser
00:48:04 aujourd'hui au 3210 sur RTL
00:48:06 dans les auditeurs ont la parole, c'est est-ce que
00:48:08 ça vous laisse de marbre, est-ce que vous vous
00:48:10 enfichez totalement de la visite
00:48:12 de ce roi ou est-ce qu'au contraire pour vous
00:48:14 c'est important dans l'histoire
00:48:16 de notre république
00:48:18 d'accueillir le roi des
00:48:20 anglais, Charles III, j'aimerais
00:48:22 votre sentiment sur ce sujet mesdames, messieurs
00:48:24 vous nous appelez dès à présent au 3 2
00:48:26 1 0, on va vous écouter. - On en parle
00:48:28 dans quelques instants, un point sur la météo
00:48:30 demain un mercredi, le temps
00:48:32 sera perturbé, couvert et pluvieux
00:48:34 en région Provence Alpes Côte d'Azur et
00:48:36 en Corse, des averses seront
00:48:38 possibles aussi sur les Pyrénées
00:48:40 et la Bretagne, dans les autres régions
00:48:42 le ciel restera ensoleillé toute
00:48:44 la journée, les températures seront
00:48:46 en hausse l'après-midi, le matin
00:48:48 10 à 15 degrés en général
00:48:50 15 à 18 près de la Méditerranée
00:48:52 l'après-midi 20 à 24 près
00:48:54 de la Manche, 24 à 28
00:48:56 ailleurs et 29 à Montobo.
00:48:58 13h, 14h30
00:49:00 les auditeurs ont
00:49:02 l'apparent avec Eric Brunet sur
00:49:04 RTL. - Mesdames,
00:49:06 messieurs je vous invite à boucler votre
00:49:08 ceinture, on part pour un vol
00:49:10 de plusieurs heures, oh oh oh
00:49:12 près de 10 heures d'avion
00:49:14 puisque nous allons totalement à l'ouest
00:49:16 du Canada, à
00:49:18 Vancouver.
00:49:20 L'auditeur du bout du monde
00:49:22 - Et l'auditeur
00:49:24 du bout du monde s'appelle Laurent, bonjour Laurent
00:49:26 - Bonjour Eric
00:49:28 - Bonjour les Amaris
00:49:30 - Qu'est-ce que vous faites dans la vie mon cher Laurent ?
00:49:32 - Alors je suis
00:49:34 chauffeur routier donc effectivement
00:49:36 j'habite Vancouver mais l'heure où je vous
00:49:38 parle est exactement
00:49:40 5h du matin ici à Los Angeles, Californie
00:49:42 - Ah oui d'accord, donc vous êtes
00:49:44 routier dans l'ouest du
00:49:46 continent américain, ça veut dire que vous avez
00:49:48 les gros camions comme dans les
00:49:50 films, comme dans les séries, les gros camions
00:49:52 américains, les énormes trucks
00:49:54 - Exactement, les bons gros diesel
00:49:56 qui pollue bien
00:49:58 - Mais il est comment votre camion là, il a
00:50:00 une tête de camion américain, j'adore moi
00:50:02 je trouve que c'est un look de dingue ça
00:50:04 - Alors malheureusement le design a un peu
00:50:06 changé au fil des décennies
00:50:08 j'ai ce qu'on appelle un Freightliner Cascadia
00:50:10 donc c'est un, l'avant
00:50:12 est beaucoup plus, il y a beaucoup
00:50:14 plus de rondeur, il y a toujours un nez allongé
00:50:16 en avant, ce n'est pas comme les
00:50:18 comme par exemple dans le film
00:50:20 Heat ou d'autres films ou comme dans Duel avec le
00:50:22 Peterbilt avec le nez
00:50:24 bien droit, bien allongé qu'on appelle le
00:50:26 Hexagonal Hood, c'est plus du tout
00:50:28 les mêmes modèles, mais ça reste quand même
00:50:30 des camions typiquement américains
00:50:32 qui sont toujours différents des modèles européens
00:50:34 - Vous aimez votre
00:50:36 travail, vous sillonnez
00:50:38 quelle zone, l'Ouest canadien
00:50:40 mais aussi l'Ouest américain, que faites-vous
00:50:42 comme trajet régulièrement ?
00:50:44 - Alors régulièrement c'est
00:50:46 surtout la côte ouest, donc de Vancouver jusqu'à
00:50:48 Los Angeles, parfois San Diego
00:50:50 de temps en temps San Francisco
00:50:52 mais sinon j'ai eu l'occasion
00:50:54 d'aller
00:50:56 en 18 ans j'ai été partout
00:50:58 sauf l'Alaska et les territoires
00:51:00 au nord du Canada, mais sinon
00:51:02 encore il y a à peine un an
00:51:04 j'ai été jusqu'à Atlanta
00:51:06 New York, Chicago
00:51:08 de manière régulière, donc c'est
00:51:10 des grands grands trajets, oui. - Mais vous avez
00:51:12 une vie de dingue, vous dormez où le soir ?
00:51:14 - Dans le camion
00:51:16 dans la couchette
00:51:18 - C'est un métier
00:51:20 assez noble en Amérique
00:51:22 du Nord routier
00:51:24 c'est un sacré boulot
00:51:26 ça fait partie de la culture nord-américaine ?
00:51:28 - Ca fait partie
00:51:30 de la culture, c'est un travail complètement différent
00:51:32 de par déjà
00:51:34 le temps passé sur la route, les heures de conduite
00:51:36 les heures de travail qui sont différentes
00:51:38 de ce que les routiers français ou
00:51:40 les routiers européens font
00:51:42 mais
00:51:44 ça reste quand même, il faut bien l'avouer
00:51:46 un métier fatigant
00:51:48 je veux dire fatigant surtout sur les
00:51:50 longs trajets. Là justement
00:51:52 je suis sur mes derniers
00:51:54 "miles" comme on dit
00:51:56 la semaine prochaine c'est mon dernier trajet
00:51:58 à longue distance et après, promesse faite à ma femme
00:52:00 je continue dans le transport
00:52:02 mais je resterai local dans la région de
00:52:04 Seattle où je vais habiter. - Qu'est-ce que vous pensez
00:52:06 de Vancouver, c'est une sacrée ville, pour nous
00:52:08 français c'est un peu une ville
00:52:10 une ville un peu romantique
00:52:12 quoi, Vancouver
00:52:14 - C'est une très belle ville
00:52:16 on pense tout de suite à la nature
00:52:18 puisqu'on a accès vraiment à tout ce qui est
00:52:20 nature
00:52:22 à tout niveau, on a les montagnes
00:52:24 qui sont à moins de 3/4 d'heure
00:52:26 1 heure du centre de Vancouver
00:52:28 on a la partie
00:52:30 qui fait face, pas directement au Pacifique
00:52:32 parce que ça s'appelle le Georgia Strait, après c'est
00:52:34 l'île de Vancouver qui est après
00:52:36 mais je veux dire, on a beaucoup d'eau partout
00:52:38 il y a beaucoup de verdure
00:52:40 et c'est vrai que malheureusement
00:52:42 par exemple les français, les européens
00:52:44 au Canada, bien souvent, ils pensent tout de suite
00:52:46 à Montréal, Toronto
00:52:48 mais pas tellement à Vancouver
00:52:50 ou la côte ouest, mais c'est un endroit
00:52:52 qui doit être exploré
00:52:54 qui doit être visité car c'est effectivement
00:52:56 de toute beauté, ça c'est vrai. - Alors Vancouver
00:52:58 je sais, un copain m'a raconté
00:53:00 vous avez l'aéroport domestique
00:53:02 international avec les avions
00:53:04 puis juste à côté, vous traversez la route
00:53:06 vous avez l'aéroport avec
00:53:08 un immense plan d'eau
00:53:10 et c'est tous les hydravions qui décollent
00:53:12 pour aller sur l'île à côté
00:53:14 ça c'est extraordinaire.
00:53:16 - Il y a effectivement
00:53:18 une portion de
00:53:20 l'aéroport international de Vancouver
00:53:22 qui est à côté de la ville
00:53:24 de Richmond, où il y a
00:53:26 beaucoup d'hydravions
00:53:28 qui se posent
00:53:30 qui font la liaison entre Vancouver
00:53:32 l'île de Vancouver
00:53:34 mais même dans Vancouver même, vous avez
00:53:36 dans ce qui s'appelle Forest Creek
00:53:38 toute cette partie qui est
00:53:40 entre Vancouver et North Vancouver
00:53:42 il y a tous les avions
00:53:44 qui font
00:53:46 toutes les liaisons
00:53:48 soit touristiques ou soit régulières
00:53:50 des liaisons régulières aussi pour les
00:53:52 tout petits trajets qui vont
00:53:54 juste à côté sur l'île voisine de l'île
00:53:56 de Vancouver, Victoria, Nanaimo
00:53:58 et compagnie. - La supériorité là-bas
00:54:00 de ces paysages
00:54:02 c'est cette nature gigantesque
00:54:04 il paraît que les canadiens n'ont même pas
00:54:06 fini de cartographier les milliers
00:54:08 de lacs qu'il y a au nord
00:54:10 de Vancouver, quand on va sur Whistler
00:54:12 là-haut, c'est des centaines
00:54:14 de kilomètres de routes, d'autoroutes
00:54:16 parfois où il n'y a même pas de village
00:54:18 il n'y a pas de ville, il n'y a rien
00:54:20 c'est la nature gigantesque
00:54:22 les ours, des forêts
00:54:24 ça c'est
00:54:26 un truc qu'on n'a pas en Europe
00:54:28 - Ah non, effectivement
00:54:30 et de par le métier que je fais, j'ai rencontré
00:54:32 toutes sortes d'animaux
00:54:34 effectivement vous parliez des ours
00:54:36 c'est pas rare de trouver un ours
00:54:38 qui se balade le long de la route
00:54:40 ou voulant traverser la route
00:54:42 en pleurs, alors pas directement
00:54:44 à la sortie de la périphérie de Vancouver
00:54:46 mais quand on est plus au centre ou au nord
00:54:48 de la Colombie-Britannique, vraiment
00:54:50 dans les grosses forêts
00:54:52 oui, oui, ça c'est
00:54:54 la nature, vous l'avez directement
00:54:56 pas juste en carte postale, mais devant vous
00:54:58 en direct live
00:55:00 - Bon, vous pouvez donner un petit coup de klaxon
00:55:02 pour prouver que vous êtes bien dans votre camion ?
00:55:04 - Alors je vais le faire
00:55:06 mais alors, je pense que je vais me faire tuer
00:55:08 par les autres chauffeurs
00:55:10 à côté
00:55:12 - Il est 5h du matin
00:55:14 vous allez réveiller tout le monde
00:55:16 - Il est bien dans son camion
00:55:18 Bon, allez
00:55:20 merci à Laurent Flamboirari
00:55:22 qui est avec nous
00:55:24 qui a une vie extraordinaire
00:55:26 en Amérique du Nord
00:55:28 entre Los Angeles et Vancouver
00:55:30 et qui va s'installer plus durablement
00:55:32 à Seattle et faire des traversées
00:55:34 - On le rappellera quand il sera installé à Seattle
00:55:36 - Merci Laurent
00:55:38 c'était super d'être avec vous
00:55:40 - Merci à vous, merci à votre équipe
00:55:42 - Merci à vous. Dans un instant on va parler
00:55:44 de ce roi Charles III
00:55:46 est-ce que ce décorum
00:55:48 dans l'accueil de ce monarque
00:55:50 qui a finalement pas tant de pouvoir
00:55:52 que ça, il a même pratiquement plus de pouvoir
00:55:54 au Royaume-Uni, est-ce que
00:55:56 ça fait sens pour vous
00:55:58 d'accueillir ce roi comme cela ?
00:56:00 A tout de suite, vous nous appelez au 3210
00:56:02 les auditeurs ont la parole
00:56:04 ...
00:56:06 jusqu'à 14h30
00:56:08 Eric Brunet vous donne la parole
00:56:10 sur RTL
00:56:12 ...
00:56:14 les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30
00:56:16 sur RTL
00:56:18 Eric Brunet
00:56:20 La République
00:56:22 française met les petits plats
00:56:24 dans les grands pour accueillir
00:56:26 le nouveau roi d'Angleterre, Charles III
00:56:28 vous avez le menu, il paraît, le menu du coup
00:56:30 - Eh oui, le menu du dîner d'état à Versailles
00:56:32 qui aura lieu demain
00:56:34 en entrée, homard bleu, tourteau
00:56:36 de casier avec un voile d'amande fraîche
00:56:38 et de la mande coque, ça ce sera préparé
00:56:40 par Anne-Sophie Pic, la chef triplement étoilée
00:56:42 pour le plat, volaille
00:56:44 de Bresse au maïs accompagné d'un gratin
00:56:46 de cèpe, ça c'est Yannick Allénaud
00:56:48 qui va préparer, et pour le dessert
00:56:50 c'est Pierre Hermé, le pâtissier
00:56:52 Pierre Hermé, qui va préparer
00:56:54 un hisparan, son dessert
00:56:56 signature gâteau macaron
00:56:58 avec des petites notes de rose
00:57:00 - Incroyable, donc on a du Anne-Sophie Pic
00:57:02 pour commencer avec des produits de la mer
00:57:04 - Yannick Allénaud avec une volaille
00:57:06 - Yannick Allénaud, et Pierre
00:57:08 - De Bresse - Bon voilà, allez-y, on prend qui ?
00:57:10 On va prendre Olivier, tiens, Olivier m'appelle de Calais
00:57:12 mon cher Olivier, bonjour
00:57:14 - Oui, bonjour Eric
00:57:16 - Bon, ça vous exalte tout ça ?
00:57:18 - Oui, moi ça m'énerve
00:57:20 un petit peu - Ah, ça vous énerve, oui
00:57:22 ça vous énerve - Oui, oui, oui
00:57:24 parce que, bah, déjà d'une
00:57:26 je trouve que c'est un petit peu obsolète toutes ces visites
00:57:28 de rois
00:57:30 de reines, etc, etc
00:57:32 pour commencer
00:57:34 je pense que c'est du notre-air
00:57:36 et puis
00:57:38 deuxièmement
00:57:40 je vois pas ce qu'il vient faire ici
00:57:42 maintenant, son pays
00:57:44 ne fait plus partie de la communauté
00:57:46 européenne, et puis
00:57:48 qu'il vit sa vie
00:57:50 et puis vivons la nôtre, voilà
00:57:52 tout simplement, quoi - Oui
00:57:54 et en même temps, et là où je pourrais
00:57:56 abonder dans votre sens, c'est qu'il
00:57:58 n'a plus de pouvoir, hein, voilà
00:58:00 il y a plus de mystère qui ne peut pas infliger
00:58:02 - Et en plus, il n'a aucun pouvoir, oui, bien sûr
00:58:04 - Bon, on va pas parler, je vois que
00:58:06 vous êtes de Calais, bon, on va pas parler
00:58:08 de ce qui se passe à Calais avec lui
00:58:10 hein, bon - C'est pour ça
00:58:12 en plus, oui, que je suis un petit peu
00:58:14 pas remonté, mais, bon, à Calais, ils nous ont
00:58:16 assez embêtés
00:58:18 depuis de nombreuses années
00:58:20 - Je suis assez d'accord avec vous sur Calais
00:58:22 et sur, vraiment, là, les Anglais ont pas
00:58:24 été à la hauteur de ce drame
00:58:26 humain, et... - Non, non
00:58:28 - Vraiment, bon - Du tout, du tout
00:58:30 - Mais en tout cas, ce qui est, voilà
00:58:32 ce roi, il vient pas faire de politique
00:58:34 ou alors vraiment, c'est très subtil, c'est de la politique
00:58:36 vraiment, avec des
00:58:38 coups de billard, là, mais bon
00:58:40 ils vont pas parler de... - Oui, c'est très
00:58:42 c'est très protocolaire, je peux l'entendre
00:58:44 hein, bon, c'est un roi fraîchement
00:58:46 nommé, enfin, depuis un an
00:58:48 donc, bon, je peux comprendre
00:58:50 sa visite, hein
00:58:52 sa visite royale, hein, bon
00:58:54 ce qui se fait, mais
00:58:56 bon, ma foi
00:58:58 est-ce bien utile ? Est-ce bien utile
00:59:00 bah, déjà, dans les dépenses
00:59:02 de la France
00:59:04 dans
00:59:06 dans les
00:59:08 effectifs
00:59:10 les policiers, les gendarmes
00:59:12 les machins, les bidules
00:59:14 et puis en plus, je pense que le roi
00:59:16 Charles s'en tape
00:59:18 un peu royalement
00:59:20 c'est le mot
00:59:22 de la France, en plus
00:59:24 - Il parle français, hein, on a
00:59:26 Nicolas qui nous appelle
00:59:28 au 3210, bonjour mon cher
00:59:30 Nicolas - Bonjour monsieur Brunet
00:59:32 - Que faites-vous dans la vie ?
00:59:34 - Moi, je suis professeur d'histoire géographique
00:59:36 - Ah, et vous êtes
00:59:38 alors, vous devez être
00:59:40 heureux de cette visite, non ?
00:59:42 - Ah, moi, je suis heureux parce que là, vous me dites
00:59:44 que le roi n'a pas de pouvoir
00:59:46 il est quand même le chef d'état de 56 pays
00:59:48 - Ouais - Il est logique
00:59:50 et son effigie est présente sur un énorme
00:59:52 énorme amont de monnaie dans le monde, la France a des liens
00:59:54 historiques avec l'Angleterre et le roi
00:59:56 n'est qu'une incarnation physique
00:59:58 de l'entité qu'est l'état d'Angleterre
01:00:00 - Oui, c'est vrai que le roi
01:00:02 règne sur l'Australie
01:00:04 le Canada, etc. mais c'est
01:00:06 purement symbolique
01:00:08 quand même, hein, Nicolas - Ah, je ne suis
01:00:10 pas du tout d'accord avec vous, l'ordre de la Jartière
01:00:12 dont il est le commandeur, sa devise est en français
01:00:14 la devise de l'Angleterre
01:00:16 est en français aussi, Dieu est mon roi
01:00:18 on y soit qui mal y pense
01:00:20 l'Angleterre, ça remonte à
01:00:22 Guillaume le Conquérant, on est lié à l'Angleterre
01:00:24 - 1066 !
01:00:26 L'invasion de l'Angleterre
01:00:28 par Guillaume le Conquérant, le normand Guillaume le Conquérant
01:00:30 - Et derrière lui, vous avez
01:00:32 énormément de contrats, vous avez
01:00:34 plein d'associations de bienfaisance
01:00:36 avec lui, et donc
01:00:38 la France a tout à grandir
01:00:40 de sa venue - Mesdames, Messieurs, je vous annonce
01:00:42 officiellement l'intervention
01:00:44 au 3210 dans les auditeurs ont la parole du premier
01:00:46 auditeur royaliste de
01:00:48 la journée, vous êtes royaliste Nicolas
01:00:50 - Royaliste de quoi ? En guise, parce que
01:00:52 finalement les rois ont fait notre histoire
01:00:54 au même titre que la République, mais sur le temps long c'est juste
01:00:56 une reconnaissance de tous les héritages
01:00:58 qu'ils soient républicains ou monarchistes
01:01:00 - Et Nicolas, faut-il rétablir
01:01:02 les Bourbons sur le trône de France ?
01:01:04 Un Bourbon parlementaire, hein, une monarchie
01:01:06 démocratique et parlementaire
01:01:08 - C'est un débat qui est
01:01:10 dépassé aujourd'hui, voyez, il y avait
01:01:12 il y a quelques jours, il y avait
01:01:14 8-20 de Bourbons qui étaient présents sur le Mont des Alouettes en Vendée
01:01:16 pour commémorer l'asurrection vendéenne
01:01:18 je n'en étais pas
01:01:20 de la partie, ça ne me concerne plus
01:01:22 c'est dépassé, mais par contre, avoir
01:01:24 une juste reconnaissance des justes apports
01:01:26 de la monarchie comme de la République, c'est de l'honnêteté
01:01:28 intellectuelle, plus que
01:01:30 de la politique
01:01:32 - Vous en parlez à Thierry Ardisson
01:01:34 qui est royaliste, il vous dit "mais c'est pas du tout
01:01:36 un débat dépassé, vive
01:01:38 la monarchie parlementaire, il faut
01:01:40 en France, pour assurer
01:01:42 la continuité de l'Etat
01:01:44 mettre de la cohésion
01:01:46 dans les rouages entre les différents
01:01:48 Français qui viennent de
01:01:50 de monde et qui ont des origines différentes
01:01:52 il faut un roi ou une reine, parce que c'est comme ça
01:01:54 qu'on construira
01:01:56 un ciment commun à tous
01:01:58 ce que dit Ardisson, c'est pas totalement sauve
01:02:00 hein, Nicolas ? - Ah mais je peux
01:02:02 totalement partager, mais vous comprenez, moi dans mon métier
01:02:04 je suis affilié à l'Etat
01:02:06 dans mes compétences professionnelles c'est partager les valeurs
01:02:08 de la République, je peux pas vous dire à une grande antenne
01:02:10 que vive la monarchie, vive le roi, c'est
01:02:12 complètement dépassé, je me mettrais en faute
01:02:14 professionnelle à votre égard et à l'égard de
01:02:16 mes jeunes. - Non mais là où Olivier avait
01:02:18 raison tout à l'heure, Olivier qui m'appelle
01:02:20 de Calais, c'est que sur les vrais
01:02:22 sujets politiques qui touchent la
01:02:24 France et l'Angleterre, notamment
01:02:26 parlons de la jungle de Calais, c'est un sujet
01:02:28 majeur, hein, qui a causé
01:02:30 quelques fâcheries entre nos deux pays, avec tous
01:02:32 les migrants, bon
01:02:34 et bien c'est pas
01:02:36 Charles III qui va s'attaquer à ce sujet,
01:02:38 Charles III il vient, il fait des sourires,
01:02:40 il sert des mains, il regarde,
01:02:42 il plaide pour l'environnement parce que
01:02:44 c'est sa passion, mais sans
01:02:46 octroyer aucun crédit, il n'a rien du tout,
01:02:48 donc ce n'est pas une visite
01:02:50 vraiment utile.
01:02:52 - Je veux bien, vous croyez que la visite de
01:02:54 M. Kadhassi était sûrement utile, quand il a
01:02:56 planté sa tente à l'Elysée ?
01:02:58 - Non mais c'était un vrai chef d'Etat avec du
01:03:00 pouvoir, qui pouvait dire ça oui, ça non.
01:03:02 - Il est le chef d'Etat,
01:03:04 il représente les Etats avec lui,
01:03:06 il y a plein d'associations, il y a plein d'entreprises qui sont derrière lui.
01:03:08 Non, la France doit
01:03:10 à tout à se grandir avec cette venue-là.
01:03:12 - Emmanuel,
01:03:14 ne bougez pas Nicolas, Emmanuel nous appelle
01:03:16 également, beaucoup d'appels, on quitte
01:03:18 Nicolas, prof d'histoire
01:03:20 et on va retrouver Emmanuel, qui est
01:03:22 amien, bonjour Emmanuel.
01:03:24 - Bonjour Eric, bonjour à toute l'équipe.
01:03:26 - Vous savez quoi Emmanuel,
01:03:28 je passe une petite minute de réclame et je vous prends
01:03:30 juste un peu. - Et bien ça tombe, effectivement.
01:03:32 - A tout de suite.
01:03:34 - Jusqu'à 14h30,
01:03:36 Eric Brunet
01:03:38 vous donne la parole sur RTL.
01:03:40 - Bonne journée
01:03:44 avec RTL.
01:03:46 - RTL,
01:03:52 vivre ensemble.
01:03:54 - Jusqu'à 14h30,
01:03:56 les auditeurs ont la parole
01:03:58 avec Eric Brunet sur RTL.
01:04:00 - On parle de la visite du roi d'Angleterre, que va-t-il
01:04:02 faire les Amaris le roi demain ?
01:04:04 - Eric a un programme chargé,
01:04:06 il va arriver à Paris demain après-midi,
01:04:08 il va aller avec Emmanuel et
01:04:10 Brigitte Macron raviver la flamme
01:04:12 du soldat inconnu à l'Arc de Triomphe,
01:04:14 puis descendre les Champs-Elysées.
01:04:16 Ensuite, il va s'entretenir
01:04:18 au Palais de l'Elysée avec
01:04:20 Emmanuel Macron en tête à tête pour parler
01:04:22 biodiversité, climat
01:04:24 et sommet sur l'intelligence
01:04:26 artificielle, qui est prévu
01:04:28 en novembre au Royaume-Uni.
01:04:30 - On en a parlé tout à l'heure, le dîner d'Etat
01:04:32 à Versailles. Le jeudi,
01:04:34 le roi et Camilla passeront
01:04:36 par la Seine-Saint-Denis avec
01:04:38 Brigitte Macron pour rencontrer
01:04:40 des associations en lien avec le
01:04:42 sport, et ils finiront
01:04:44 vendredi à Bordeaux, pour aller
01:04:46 visiter
01:04:48 un domaine viticole, bien sûr,
01:04:50 et une association... - Smith-Olafitt.
01:04:52 - Voilà, Smith-Olafitt. Et Camilla est aussi
01:04:54 attendue dans une association caritative.
01:04:56 - Bien, allez, Emmanuel,
01:04:58 est-ce qu'on en fait trop ? C'est Mélenchon
01:05:00 qui disait "je souhaite aux Britanniques
01:05:02 de devenir une république, il y en a marre
01:05:04 de la monarchie". Est-ce qu'on en
01:05:06 fait trop avec ce roi d'Angleterre ?
01:05:08 Emmanuel. - Alors,
01:05:10 j'avais pas prévu de répondre ça, mais je souhaite à
01:05:12 Mélenchon de moins dire bêtise.
01:05:14 Voilà, je ferme la parentale. Juste pour dire
01:05:16 non, on n'en fait pas trop. C'est
01:05:18 tout à notre honneur de perpétuer,
01:05:20 ça a toujours été fait au niveau de la France
01:05:22 pour accueillir, quand on avait
01:05:24 la reine Elisabeth, et avant elle
01:05:26 c'était son père, c'est Georges aussi.
01:05:28 Si au moment de passer à
01:05:30 Elisabeth II, on s'était dit "on en fait trop"
01:05:32 et c'est plus l'actualité,
01:05:34 on n'aurait pas pu apprécier autant
01:05:36 les valeurs et la personnalité de la reine Elisabeth,
01:05:38 là c'est vrai que c'est nouveau,
01:05:40 mais en même temps c'est comme ça qu'il fonctionne,
01:05:42 c'est comme ça qu'on a été habitués à recevoir
01:05:44 le roi,
01:05:46 la royauté au niveau de l'Ontario.
01:05:48 - Emmanuel, vous n'avez pas eu
01:05:50 honte quand la venue du roi
01:05:52 a été annulée la dernière fois
01:05:54 avec tous les mouvements sociaux ?
01:05:56 - Complètement.
01:05:58 C'était une honte nationale
01:06:00 et une honte internationale,
01:06:02 parce que, à cause
01:06:04 de certains individus,
01:06:06 certains indéfinis, n'ont pas peur de moi,
01:06:08 à un moment donné,
01:06:10 on est obligé de tout s'en pâtir
01:06:12 et de laisser une salinage
01:06:14 de la France, un petit peu comme
01:06:16 il y a eu en 2008 pour Pékin
01:06:18 les Jeux Olympiques, avec le passage de la flamme,
01:06:20 où il y avait certaines personnes
01:06:22 au nom d'une revendication
01:06:24 qui interviennent et qui cassent
01:06:26 la beauté de l'image
01:06:28 d'une façon sère, on se doit d'accueillir,
01:06:30 on se doit d'être...
01:06:32 de laisser un beau message
01:06:34 sur le plan national et international,
01:06:36 et il y a des coutumes, il y a des choses qui doivent être respectuées...
01:06:38 - Je suis assez d'accord, c'est un vrai sujet,
01:06:40 quand on manifeste,
01:06:42 est-ce que la commune de Paris
01:06:44 a eu raison de brûler 150 monuments
01:06:46 parisiens ? Est-ce que,
01:06:48 de façon plus actuelle, est-ce qu'on a raison
01:06:50 d'interrompre une étape du Tour
01:06:52 de France ? Et quand on
01:06:54 touche au cœur de la France,
01:06:56 du pays, même pour manifester
01:06:58 son mécontentement, ou même
01:07:00 dans un moment très dur de la vie sociale,
01:07:02 je ne sais pas, c'est des vraies
01:07:04 questions que doivent se poser les historiens.
01:07:06 Bon, merci Emmanuel, merci
01:07:08 beaucoup, j'accueille la vraie
01:07:10 star d'RTL,
01:07:12 celui qui présente encore du crime tous les jours,
01:07:14 je parle d'Yves Calvi,
01:07:16 ah ah ah, c'est une sacrée blague !
01:07:18 Jean-Alphonse Richard, salut !
01:07:20 L'heure du crime,
01:07:22 c'est tout de suite, et c'est aujourd'hui l'affaire de l'inconnu
01:07:24 de la 10, 30 ans d'enquête,
01:07:26 elle s'appelait Inas Touloub.
01:07:28 A tout de suite.
01:07:30 RTL.
01:07:32 Bonjour, c'est Ophélie Meunier,
01:07:34 le journal inattendu sur RTL.
01:07:36 Chaque samedi, retrouvons-nous
01:07:38 pendant une heure en direct sur RTL
01:07:40 à 12h30 pour le journal inattendu.
01:07:42 Les informations du jour avec les reportages
01:07:44 éclairants de la rédaction, et un invité
01:07:46 qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:07:48 Le journal inattendu, c'est tous les samedis,
01:07:50 en direct à 12h30 sur RTL.
01:07:52 Vous avez manqué une émission ?
01:07:54 Retrouvez-la sur RTL.fr
01:07:56 et l'application RTL.

Recommandations