• il y a 2 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 19 septembre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:09Je salue Michel qui est avec nous, qui a fait le 3210, mon cher Michel, je vous salue bien bas.
00:14Oui, bonjour les Éric, bonjour tous.
00:16Ah oui, il y a Éric Coquerel, Éric Brunet et bien évidemment Éric Landreau.
00:21C'est ça.
00:22Michel, premier sujet les impôts, c'est une nécessité d'augmenter les impôts ?
00:29Les impôts, c'est une ligne blanche qu'il n'est surtout pas à frangir.
00:35Je pense qu'en l'estesse, Barnier a compris la difficulté qu'il va avoir à diriger la France à travers son gouvernement.
00:44Ça fait déjà deux mois et demi que les Français ont décidé de voter pour une majorité qui n'est pas la majorité qui va gouverner à l'heure actuelle,
00:54que ce soit la gauche, l'extrême gauche ou le rassemblement national, ça n'a pas aujourd'hui d'importance.
00:59L'importance, c'est que devant la difficulté de constituer un gouvernement, d'une part,
01:04Barnier s'est rendu compte qu'il sera quelque part sous la tutelle de Macron,
01:09et qu'aujourd'hui, sa seule porte de sortie, c'est de considérer que la France est ingouvernable,
01:14et donc d'agiter le chiffre en rouge de l'augmentation des impôts.
01:18Restez avec nous Michel, restez avec nous, on posera cette question d'ailleurs à Éric Coquerel dans un instant,
01:24qui est le président de la commission des finances à l'Assemblée Nationale.
01:28Mais tout de suite, sans plus attendre, à 13h02, avec vous Céline Landreau, le rappel des titres.
01:33Près d'un an après la disparition de Lina, l'implication de Samuel Gonin qui ne fait plus aucun doute,
01:39l'ADN de la jeune fille a été retrouvée sur des cordes dans le coffre de la voiture du suspect.
01:44C'est le procureur adjoint de Strasbourg qui l'a indiqué ce matin.
01:47Un suspect qui s'est suicidé cet été avant d'être formellement incriminé.
01:52La prise de parole attendue cet après-midi du chef du Hezbollah après une nouvelle attaque.
01:57Attaque au Tokiwoki cette fois, visant hier ses membres au Liban.
02:02Attaque qui a fait 20 morts et des centaines de blessés.
02:05Et puis on en parlait il y a quelques minutes, dernier jour, de consultation à Matignon.
02:09Michel Barnier tente toujours de former son gouvernement.
02:12Il réunit à 15h les différentes formations politiques susceptibles d'y participer.
02:18Le temps, Peggy Broch, pour cet après-midi. Bonne nouvelle et il fait beau.
02:22Oui, et il fait beau partout comme ça, pas de jaloux.
02:24Bien ensoleillé sur l'ensemble du pays, alors ça évolue à l'orage.
02:27C'est vrai en montagne, on peut avoir quelques averses localement orageuses sur le relief des Pyrénées,
02:31du massif central, sur le relief Corse.
02:33Quelques averses également dans l'après-midi sur le relief du Jura et des Alpes.
02:37Partout ailleurs, du soleil, des températures qui remontent encore et ça fait du bien.
02:4220 à 25 degrés sur la moitié nord, 23 à 27 dans le sud.
02:45Merci Peggy.
02:51Alors les amis, nous sommes avec Eric Coquerel, député de la France Insoumise
02:55et président de la commission des finances à l'Assemblée Nationale.
02:58Céline Landreau est à mes côtés, Michel est au 3210.
03:02Il y a plein de sujets, on peut parler de la formation du gouvernement,
03:06de Michel Barnier, de la bagarre avec Emmanuel Macron
03:10qui semble décider à ne rien lâcher, sur les impôts d'ailleurs,
03:14et aussi sur le gouvernement, il vaudrait quelques centristes j'imagine,
03:18pas trop à droite, très bien.
03:20Mais il y a un sujet majeur dont nous devons parler, c'est les impôts.
03:24Et Michel le disait à l'instant, vous êtes toujours là Michel ?
03:27Oui bien sûr, je suis là, je vous écoute.
03:29Éric Coquerel, du côté de la France Insoumise, Lucie Castex l'avait dit,
03:36vous étiez favorable à l'idée d'appuyer un peu sur la pression fiscale,
03:41sans toucher les plus modestes d'entre nous, ça avait été bien clair.
03:45C'est également, on a l'impression que c'est également le projet de Michel Barnier,
03:49certes avec peut-être une approche différente de l'impôt, mais bon voilà.
03:53Est-ce que c'est vraiment nécessaire ?
03:55Je rappelle quand même deux choses.
03:57Un, Éric Coquerel, quand on regarde la totalité des prélèvements,
04:01la France est le pays qui paie le plus d'impôts,
04:04prélèvements obligatoires, le plus fiscalisé d'Europe et je dirais même du monde.
04:09Et deux, le décile, les 10% de Français les plus aisés,
04:12je ne parle pas des milliardaires, je parle des 10% de Français les plus aisés,
04:16sont dans l'Europe et dans le monde entier, je pense, ceux qui paient le plus d'impôts.
04:20Je parle des 4 supes et des cols blancs, qui gagnent bien leur vie.
04:23Mais ce sont déjà les plus fiscalisés du monde.
04:26Donc c'est quand même difficile de dire, quand on est de gauche,
04:29à cette catégorie de Français, on va faire payer encore plus d'impôts, Éric Coquerel.
04:33Oui, alors déjà une première chose, je trouve que le débat est biaisé,
04:36enfin c'est un peu fait exprès autour de la question augmenter ou pas les impôts.
04:40Parce que quand vous dites ça, inévitablement, tout le monde dans ce pays,
04:43y compris d'ailleurs la moitié des Français qui ne payent pas d'impôts sur leur revenu,
04:46parce qu'ils n'y sont pas assurés.
04:47On rappelle que la moitié des Français n'en paient pas aujourd'hui.
04:50Mais c'est 20% de l'impôt, 25% de l'impôt.
04:53En réalité, le plus important aujourd'hui, c'est la TVA, peut-être un de l'ordre,
04:56mais qui est un vrai impôt, pas progressif, et que tout le monde paye,
04:58et qui est plus lourd selon, j'allais dire, votre rang social.
05:02Donc tout le monde a l'impression de se dire,
05:05ah là là, augmenter les impôts, on va être touché.
05:07Mais il faut regarder ce qu'a été le septennat, on va dire pour l'instant,
05:12d'Emmanuel Macron.
05:13C'est qu'il a baissé considérablement les impôts des plus riches.
05:17Oui, mais c'est quoi ?
05:18Quand vous dites les plus riches, c'est qui ?
05:19Oui, mais ça a une conséquence.
05:20Je vais y venir.
05:21Parce que par exemple, moi qui ai un salaire de cadre à peu près,
05:23qui suis journaliste, mais j'ai un niveau de salaire de cadre, on va dire,
05:26mes impôts n'ont pas baissé.
05:27J'ai l'impression qu'il a baissé les impôts des milliardaires.
05:29Mais c'est exactement ça.
05:30Ah oui, bah oui.
05:31D'accord.
05:32Oui, mais, excusez-moi, mais ça, un peu plus que les milliardaires.
05:35Mais vous avez raison.
05:36Je cite un chiffre, on vient comprendre.
05:39En 2017, les 500 plus grandes fortunes de France
05:42possédaient 20% du patrimoine total de la France.
05:46Aujourd'hui, elles en possèdent 45%.
05:48Vous pouvez aller vérifier, ça a été vérifié par d'autres radios.
05:51Ce que je dis, c'est des chiffres qui ne peuvent pas être changés.
05:54Donc, ça veut dire que, soit par des cadeaux fiscaux,
05:56soit par une fiscalité qui les avantage,
05:58et qui notamment avantage les revenus du capital,
06:00ces gens-là ont gagné des milliards d'euros.
06:04Des milliards, vous m'entendez bien ?
06:05Avec Emmanuel Macron.
06:06On a fait un calcul, par exemple.
06:08Mais vous savez ce qu'on vous répond à chaque fois, Éric Coquerel,
06:10c'est que le risque, en les taxant plus, c'est de les voir partir.
06:12Oui, mais d'accord.
06:13La politique de Bruno Le Maire, avec qui j'ai échangé souvent,
06:17on n'était pas d'accord, mais au moins on avait un échange,
06:19ça a été effectivement de dire, on fait cette politique de la compétitivité
06:22pour attirer les capitaux, ça va créer les investissements et les emplois de demain.
06:25Il n'y a pas trace, dans aucune étude,
06:27je ne parle pas des études de France Insoumise,
06:29je parle d'études y compris liées à des organismes du gouvernement
06:32qui montrent que ça a un impact.
06:34Voilà, ça n'a pas d'impact.
06:35La politique du ruissellement n'a pas un impact sur l'économie.
06:38Donc, on n'a plus les moyens.
06:42On nous dit qu'il y a un déficit plus important que prévu,
06:45donc on va chercher 50 milliards de dépenses en moins l'année prochaine.
06:50Vous comprenez bien qu'on ne peut pas dire aux Français
06:52les 50 milliards, on va les prendre sur des choses qui vous sont indispensables,
06:55la question de l'éducation, la santé, la transition écologique,
06:58qui est un gros problème.
06:59On sait très bien qu'il faudrait des dizaines de milliards d'euros, on ne les met pas.
07:01Donc, à un moment donné, il va quand même falloir aller chercher de l'argent
07:04vers ceux qui en ont de manière inimaginable.
07:08Votre auditeur Michel, je ne sais pas ce qu'il fait,
07:10mais je crois qu'on ne peut pas nous imaginer,
07:12ou même vous, Éric Bounet, vous parliez de votre salaire,
07:15mais est-ce que vous imaginez qu'il y a des gens qui gagnent aujourd'hui
07:19des milliards en plus alors qu'ils ont déjà des milliards accumulés ?
07:23Donc, il faut que ces gens-là cotisent.
07:25Notre pays n'a plus les moyens du coût du capital,
07:28en tout cas du coût du capital trop élevé.
07:31Michel est avec nous, je vais prendre Philippe aussi en même temps.
07:33Vous êtes là, mon cher Philippe ?
07:35Oui, je suis là, oui. Bonjour.
07:38Bonjour Philippe, bienvenue.
07:39Je vous passe le micro.
07:40Tiens Philippe, vous avez fait le 3210, rentrez dans la conversation.
07:43Vous écoutez Éric Coquerel.
07:45Oui, ce que me dit M. Coquerel ne me choque pas sur le fond.
07:49Alors, moi, j'ai reçu un petit message hier
07:52pour stigmatiser un tout petit peu le millefeuille, d'accord ?
07:57Bon, nous avons une Assemblée nationale,
07:59c'est un peu compliqué à l'heure actuelle de s'y quitter là-bas, visiblement.
08:02Nous avons un Sénat, nous avons des régions, des départements,
08:06des comités d'agglomérations, des comités de communes et des mairies.
08:10Dans tout cela, il y a forcément une fiscalité qui est induite.
08:15On paye, on indemnise, etc., etc.
08:18Et il n'y a pas que les élus, bien sûr.
08:20Il y a aussi tous ceux qui gravitent autour.
08:22Et là, je suis...
08:25Oui, il y a du gras.
08:26Oui, ça, on le dit beaucoup, il y a du gras.
08:28Cela dit, les régions ont été remodelées par François Hollande
08:34et on a vu qu'en remodelant les régions, on a tout changé.
08:37C'était compliqué, c'était dur.
08:39Il y a des gens qui n'ont pas été très satisfaits de cela.
08:42Et en fait, ça n'a rien donné.
08:43En remodelant, en faisant des grandes régions,
08:45on n'a pas économisé d'argent.
08:47Je ne suis pas certain qu'en enlevant l'échelle...
08:49Allez, tiens, supprimons les départements.
08:51Tiens, soyons fous.
08:52On passe des régions aux agglos, aux communes.
08:56Je ne suis pas certain qu'on serait surpris de découvrir
08:59que ce n'est pas là-dessus qu'on va faire du gras.
09:01A mon avis, je vous donne mon opinion, c'est sur les aides sociales.
09:04Il y a 64 milliards d'aides pour les entreprises.
09:07Quand je reçois ici à RTL un chef d'entreprise,
09:10il dit non, on ne veut pas d'aide.
09:11Il dit qu'on voudrait que la fiscalité baisse un peu.
09:13Mais les aides, on n'en veut pas.
09:15On est des chefs d'entreprise, on est là pour se battre, etc.
09:17Vous prenez un boulanger pâtissier, il ne vous dit pas que je veux des aides.
09:20Il dit que je veux moins de normes et moins d'impôts.
09:22Donc, je ne sais pas, il y a peut-être du gras à faire ailleurs, Philippe.
09:25Quand je suis intervenu, c'était juste pour lever un peu.
09:29Parce qu'en gros, pour résoudre le problème actuel,
09:32ce sera surtout d'aller dans toutes les niches possibles.
09:36Taxer effectivement certaines très grosses entreprises,
09:41même si à la limite, on considérera un plan marshal de la fiscalité.
09:44On pourrait dire par exemple, pendant un an renouvelable,
09:47on met la TVA à 21 cents.
09:50Vous y croyez, vous ?
09:51On va augmenter les impôts juste un an,
09:53et on vous jure, dans un an, on va les rebaisser ?
09:55Je crois qu'on nous a déjà fait le coup.
09:58C'est l'impôt le plus injuste.
10:01Ce serait les consommateurs qui le paieraient.
10:04Je suis d'accord avec beaucoup de choses qui sont dites,
10:06notamment sur la question des niches fiscales.
10:08Il a raison.
10:09C'est-à-dire qu'il y a les impôts, il y a les dépenses fiscales.
10:11Donc, il faut mettre à plat.
10:12Je prends par exemple, il y a environ 200 milliards d'aides aux entreprises chaque année.
10:16On nous dit qu'on est les champions d'Europe des cotisations et autres,
10:18mais on est aussi les champions d'Europe des aides aux entreprises.
10:20Il faut peut-être regarder.
10:21Aider des entreprises qui créent de l'emploi,
10:23qui augmentent les salaires,
10:25qui évitent les délocalisations.
10:26Parfait.
10:27Aider des entreprises qui transforment ça en dividende.
10:29Non.
10:30Donc, là-dessus, il y a évidemment, dans les dépenses fiscales,
10:32il y a des dizaines de milliards d'euros à récupérer.
10:35Mais comme je crains que ce soit la tentation du gouvernement,
10:38parce qu'on est de plus en plus murmuronnais à la TVA.
10:40Je veux dire par là que,
10:41aussitôt qu'on supprime un impôt, hop, la TVA.
10:43On exonère, hop, la TVA.
10:45On supprime l'impôt CVAE,
10:48taxe d'habitation, collectivité.
10:49Que c'est un dollar, la TVA.
10:50Les gens ne s'en rendent pas compte.
10:51Oui, mais sauf que...
10:52C'est peut-être une baguette de pain.
10:53Je ne sais pas.
10:54Sauf que c'est l'impôt qui pèse le plus lourdement.
10:57Il n'est pas progressif.
10:58Et puis, en plus, il y a un petit risque.
11:00Ce qui est en train de se passer là,
11:02c'est que quand la dynamique se retourne,
11:04l'État se retourne en grosses difficultés.
11:06Parce que ça va tant que ça marche.
11:08Quand il y a de l'inflation, par exemple,
11:09ça va peut-être paraître étonnant,
11:11mais il faut comprendre que quand il y a de l'inflation,
11:12ça rapporte en TVA.
11:13Là, l'inflation a reculé, ça baisse en TVA.
11:15Donc, il y a un moment donné,
11:16on ne va pas pouvoir faire tout avec la TVA.
11:18Il faut aller faire une vraie refonte des infos,
11:21qui soit progressive.
11:22Et croyez-moi, vraiment croyez-moi,
11:24le fait...
11:25On a aujourd'hui...
11:26On est le pays record d'Europe des dividendes.
11:29Deux fois plus de dividendes versés qu'en 2017.
11:32D'accord ?
11:33Donc, les gens qu'on toucherait sur cette question-là,
11:36je pense que par rapport à leur niveau de vie,
11:38ça serait quasiment un dollar.
11:40Voilà, à mon avis, ça et les dépenses fiscales...
11:43Un actionnaire, ce qui est terrible,
11:45c'est que dans l'économie de marché,
11:46vous savez bien, Éric Coquerel,
11:47un actionnaire qui se met en danger
11:49pour créer une boîte et de l'emploi,
11:52s'il ne perçoit pas ses dividendes,
11:54ça veut dire qu'il s'est battu toute sa vie
11:56pour... qu'il a investi de l'argent dans une...
11:58Et pour rien.
11:59Donc, dans ce cas, son argent, il s'en va,
12:01il se tire et puis il n'investit plus dans l'économie.
12:03Le problème, c'est que ce n'est pas ce qu'il sait.
12:05Réellement, Éric Coquerel,
12:07ce n'est pas ce qui s'est passé.
12:08On nous a fait ça avec l'ISF,
12:11en disant si on le rétablit.
12:12Il y a des moments où on l'a rétabli, on l'a enlevé.
12:14Très franchement,
12:15l'impact sur des gens qui sont partis ou pas
12:17a été infinitismal.
12:18Pourquoi ?
12:19Parce que ce n'est pas mal de vivre en France
12:21pour des milliardaires.
12:22Éric Coquerel, je voudrais qu'on prenne Vincent
12:24qui nous a appelés aussi au 32.
12:25Bonjour Vincent.
12:26Bonjour.
12:27Vous vouliez entrer dans la conversation, Vincent.
12:30Expliquez-nous.
12:31Moi, je voulais entrer dans la conversation
12:34pour une bonne raison,
12:35que je suis chef d'entreprise d'une petite PME.
12:39Je suis fleuriste,
12:41passionné, j'ai une dizaine de salariés.
12:44C'est déjà une structure qui est un petit peu importante
12:48pour le métier.
12:49On se retrouve en fin d'année
12:53à avoir 50%, je dirais, du fruit de notre travail
12:58qui part en impôts.
13:01Je pense qu'il y a deux poids, deux mesures en France.
13:06Il y a des grosses entreprises
13:08qui, elles, sont beaucoup aidées,
13:11comme je l'ai entendu précédemment,
13:12parce qu'elles créent beaucoup d'emplois.
13:15Mais les artisans, les commerçants
13:19créent aussi beaucoup d'emplois à leur niveau.
13:23Mais c'est des toutes petites entreprises
13:25et elles, par rapport,
13:26payent beaucoup plus d'impôts
13:28et sont beaucoup moins aidées.
13:30Vous, vous dites 50% sur votre chiffre d'affaires.
13:33On est à 45% du résultat qui part en imposition.
13:38Quel type de taxes alors ?
13:41Là, c'est l'impôt sur les sociétés, en l'occurrence.
13:44Je ne vous parle pas des charges...
13:47Oui, l'impôt sur les sociétés n'est plus à 40%.
13:49Non, mais il y a l'URSSAF.
13:51Il y a l'URSSAF dedans.
13:54Il y a tout un tas de leviers
13:59qui permettent, en fait...
14:01Moi, je suis en SRL,
14:03donc vous pouvez dire que vous rétribuez le gérant
14:07au lieu que ce soit un impôt sur les sociétés.
14:10Enfin, ce sont des montages qui, moi, me dépassent.
14:12Non, mais moi, Vincent, j'entends ce que vous dites.
14:14Éric Coquerel, ça, un jour,
14:16Lucie Castex et la gauche devront l'entendre.
14:19Bien sûr, l'ingénierie fiscale,
14:22c'est une variable d'ajustement très importante
14:24pour les politiques publiques,
14:25mais il ne faut jamais oublier que, d'une façon générale,
14:27on est quand même le pays le plus taxé du monde.
14:29Alors, quand on rajoute un impôt,
14:32même qu'on soit de gauche ou de droite,
14:34il ne faut jamais oublier ça, quand même, Éric Coquerel.
14:36Je vais essayer de répondre à tous les problèmes posés.
14:38D'abord, excusez-moi, j'ai oublié votre prénom.
14:41Vincent.
14:42Vincent Alfleury.
14:43Vincent a raison de dire, il y a une inégalité de fait.
14:46J'ai même fait un rapport d'information sur cette question
14:49entre les TPE, PME et les très grosses entreprises,
14:52ce qui n'est pas acceptable.
14:53Et plus encore, d'ailleurs, c'est entre les entreprises
14:57qui sont nationales et les multinationales.
14:59Pourquoi ? Parce qu'une multinationale, par exemple,
15:01elle peut jouer sur ce qu'on appelle les prix de transfert.
15:03C'est-à-dire que vous déclarez une part de votre bénéfice
15:06dans des pays à fiscalité privilégiée.
15:09Déjà, c'est un premier problème.
15:12Nous, on a proposé une taxe qui a été faite par l'économiste Zuckman
15:17qui rapporterait 26 milliards en corrigeant ça.
15:19La holding de Renault est aux Pays-Bas.
15:21Ça, ça m'a toujours fait rire.
15:22Alors que son chiffre d'affaires est en France.
15:24Au total, c'est pareil.
15:26Deuxième problème évoqué, c'est que c'est vrai que
15:29dans toute la question de la fiscalité,
15:31quand vous êtes une très grosse entreprise,
15:33que vous avez des avocats fiscalistes, etc.,
15:36vous pouvez arriver à contourner, biaiser avec l'impôt
15:39de manière beaucoup plus efficace qu'une TPE.
15:41Donc, il faut revoir ça.
15:43Il faut avantager les TPE, PME.
15:45Par contre, à l'inverse, attention, il ne faut pas tout mélanger.
15:48Il y a l'impôt, il y a l'URSSAF.
15:49Ce n'est pas la même chose, les cotisations.
15:51Quand un chef d'entreprise...
15:53J'ai été chef d'entreprise, Vincent,
15:55donc ne croyez pas que je ne connais pas les problèmes qui se posent.
15:59Mais quand un chef d'entreprise paye des cotisations,
16:01il paye une part socialisée du salaire.
16:03Alors, il peut estimer que c'est trop.
16:05C'est une manière d'asseoir notre solidarité nationale.
16:08Mais par contre, une chose est sûre,
16:10c'est que moi, je suis pour revoir les aides aux entreprises
16:14en fonction, justement, de leur activité, de l'emploi.
16:17Vous avez raison de dire qu'il y a beaucoup d'emplois dans les TPE, PME.
16:20Et donc, de façon à ce que vous ne soyez pas, à la fin,
16:22les dindons de la farce par rapport à des très grosses entreprises.
16:25Merci. Eric Coquerel, nous vous libérons.
16:27Juste, je vous dis, parce que je viens de recevoir le tiré à part intermédiaire.
16:31Donc, j'estime...
16:33C'est déjà un premier...
16:35C'est le squelette qu'on reçoit normalement,
16:38qu'on aurait dû recevoir il y a deux mois.
16:40Il est intermédiaire, il peut être changé.
16:42Mais il y a quand même certaines informations qui nous permettent de travailler.
16:44Donc, j'estime que c'est, quelque part,
16:46le résultat de la pression qu'on a mis avec Charles de Courson,
16:48qui est récompensé.
16:50Même si ce n'est pas l'entièreté des documents qu'on a demandé.
16:53Même si ça n'efface pas le fait que ce n'est pas normal qu'on ne les ait pas eus.
16:56Mais j'estime qu'on a bien fait de...
16:58C'est une information. Merci Eric Coquerel.
17:00Vous n'avez pas eu le temps de le lire,
17:02donc on n'aura pas les premiers enseignements sur les coupes,
17:04parce que vous écoutiez les auditeurs.
17:05Le scoop, c'est que je l'ai reçu.
17:06Président de la Commission des Finances,
17:08donc, c'est Bercy qui vous l'a envoyé.
17:10Non, c'est Matignon.
17:11Matignon, le Premier ministre vous a envoyé les fameux éléments
17:14sur les lettres de plafond.
17:16C'est-à-dire, en gros, quelles sont les dotations publiques
17:19aux différents ministères.
17:20Ça donne déjà une idée.
17:22Nous allons débriefer ça dans l'après-midi, quand vous l'aurez lu.
17:24Je vous propose de nous tenir informés
17:26de ce que vous y trouvez.
17:27Mais vous les attendiez.
17:28Vous venez de les recevoir en direct à 13h18
17:30sur votre smartphone.
17:32C'est ça, c'est politique.
17:34Maintenant, c'est sur les smartphones.
17:35Matignon vous a envoyé ça.
17:3613h18.
17:37Merci Eric Coquerel d'être passé sur RTL,
17:39dans les auditoires en la parole.
17:40Vous avez la parole dans une poignée de secondes.
17:42Vous reprenez le micro, à tout de suite.
17:55Avec Eric Brunet et Céline Landreau.
17:58On a des ministres partout
18:00et on n'arrive pas à faire le gouvernement.
18:02On paye les ministres, on paye les gens
18:04pour nous trouver des solutions.
18:06Et eux, ils se bagarrent entre eux.
18:07Ils devraient tous aller dans le même sens,
18:09droite, gauche, fixe de soi,
18:11quand le pays est vraiment endetté à ce point-là.
18:13Ils devraient chercher des solutions.
18:14C'est pas possible.
18:15C'est pas la peine s'ils sont là
18:17pour simplement se taper sur les uns, sur les autres.
18:19Ça ne sert vraiment à rien.
18:21Voilà le message que nous venons de recevoir.
18:23Vincent est au 3210, mon cher Vincent.
18:25Re-bonjour.
18:26Je vous trouve...
18:28Eric Coquerel nous a quittés,
18:29il est revenu à son bureau,
18:31à l'Assemblée Nationale.
18:32Vincent, je vous trouve patient,
18:34parce que vous avez une dizaine de salariés.
18:37Vous êtes fleuriste.
18:39Donc c'est une jolie boîte, déjà.
18:42C'est une jolie maison.
18:44Pardon, laissez-moi terminer,
18:46après je vous passe le micro.
18:47Je vous trouve incroyablement patient.
18:49Quand vous dites comme ça,
18:50que quand vous comptez l'URSSAF,
18:52les impôts sociétés, etc.,
18:54qu'à la fin de l'année,
18:5550% environ de ce que vous avez gagné
18:58part en impôts divers,
19:01prélèvements obligatoires divers de votre entreprise.
19:04Mais je vous assure,
19:05il y a quand même des endroits dans le monde
19:07où, voilà, ce qui s'appelle des paradis fiscaux,
19:10où on ne paie pas d'impôts zéro.
19:12Alors attention, je ne suis pas en train de plaider
19:14pour l'expatriation de votre société de fleuristes.
19:17Mais ce que je veux dire,
19:18c'est que je pense qu'entre un paradis fiscal
19:20et un enfer fiscal,
19:22il y a quand même un entre-deux.
19:23Et malheureusement, on n'y est pas dans cet entre-deux.
19:26Et ce qui me chagrine, moi, Vincent,
19:28c'est que maintenant
19:30que la France est dans une situation budgétaire terrible,
19:33un endettement terrible,
19:34les politiques sont en train de dire
19:37« Ah oui, on va augmenter les impôts sociétés ».
19:39Le premier réflexe,
19:40ce n'est pas de diminuer les dépenses,
19:42ce n'est pas de diminuer le train de vie de l'État,
19:44ce n'est pas de diminuer, que sais-je,
19:46des aides sociales qui sont données aux entreprises, par exemple.
19:51Ou à certains salariés qui n'en auraient pas.
19:53On parle toujours du pass culture.
19:55Les pass culture, ça coûte des centaines de millions pour les jeunes.
19:58Est-ce que ce pass culture est vraiment archi-indispensable ?
20:00Oui, c'est important la culture.
20:02Donc, spontanément, on ne pense pas au pass culture,
20:05on pense à vous, Vincent,
20:07et à augmenter encore les impôts qu'on vous fait payer.
20:09Pardon, j'arrête mon monologue,
20:11mais ça me rend dingue !
20:14Moi, je suis très heureux de payer des impôts.
20:16C'est important de payer des impôts.
20:18Je fais partie de ces gens qui pensent qu'il faut qu'il y ait du social.
20:21On a besoin d'aider les gens qui restent sur le carreau.
20:25Donc, ça, c'est extrêmement important.
20:28Maintenant, j'entendais ce matin,
20:31j'étais à 3h du matin à Ingif.
20:33Ce soir, je terminerai certainement,
20:35il ne sera pas loin de 21h.
20:37Et quelque part, vous vous dites,
20:3950% de votre journée,
20:41pour laquelle, vraiment, vous cravachez,
20:44et vous travaillez dur,
20:4650% quasiment de cette journée,
20:49s'en va en imposition.
20:51Vincent, j'ai une question,
20:53peut-être un peu compliquée,
20:55mais vous dites 50%,
20:57vous me l'avez dit en préambule,
20:59moi, je suis d'accord pour payer des impôts,
21:01je veux participer,
21:03mais 50%, ça vous semble trop...
21:05Qu'est-ce qui serait acceptable ?
21:07De Gaulle, avant de mourir, avait dit,
21:09au-delà de 30%, c'est déraisonnable.
21:11De Gaulle.
21:12C'est ce qui me semble raisonnable, tout à fait.
21:14C'est ce qui me semble raisonnable,
21:16et si vous voulez,
21:18là, au jour d'aujourd'hui,
21:20l'État se dit,
21:22tiens, il y a un déficit,
21:24eh bien, on va encore rechercher de l'argent
21:26pour les contribuables.
21:27Moi, quand je gère mon entreprise,
21:29et c'est dire, si je n'ai pas géré une entreprise
21:31depuis très longtemps,
21:32j'ai racheté ce magasin il y a 3 ans.
21:34Donc, j'ai 47 ans,
21:37ce métier, c'est ma passion,
21:39et j'ai racheté ce magasin il y a juste 3 ans.
21:41Et j'ai été salarié, passionné,
21:43à donner tout ce que j'avais
21:45pour être des patrons,
21:47mais là, aujourd'hui, je le fais pour moi,
21:49et vous vous dites, mais, si je gérais
21:51mon entreprise comme ils le font,
21:53moi, la banque ne suivrait pas, vous voyez ?
21:55Pas sûr, effectivement, qu'on vous laisse creuser
21:57un déficit année après année.
21:59Je le dis, moi, en bon père de famille,
22:01je gère, en bon père de famille, mon entreprise.
22:03Quand je ne peux pas, je n'achète pas.
22:05Vous savez, Vincent, quel est le jour
22:07de la libération fiscale en France ?
22:09C'est-à-dire le jour où les salariés français, en moyenne,
22:11arrêtent de travailler pour l'État
22:13et commencent à travailler pour eux.
22:15Eh bien, ce jour, c'est le 17 juillet.
22:17À partir du 17 juillet,
22:19c'est une moyenne, hein,
22:21à partir du 17 juillet, en moyenne,
22:23on commence à travailler pour nous.
22:25C'est les 6 premiers mois de l'année, c'est pour l'État.
22:27Eh bien, ce jour de la libération fiscale,
22:29chez nos voisins européens,
22:31il est au mois de juin, au mois de mai,
22:33au mois d'avril, même dans certains pays.
22:35C'est-à-dire qu'on commence à travailler pour soi au mois d'avril.
22:37Nous, c'est le 17 juillet,
22:39on est les plus tardifs de l'Europe.
22:41Bonjour Jean-Alphonse Richard.
22:43Bonjour à tous les deux.
22:45Vous venez d'entrer dans ce studio, ce qui veut dire que dans un peu plus d'une demi-heure,
22:47maintenant, ce sera l'heure du crime.
22:49Quel programme aujourd'hui ?
22:51Vous savez qu'en ce moment, évidemment, on parle beaucoup,
22:53hélas, on parle beaucoup de viols.
22:55On en parle beaucoup trop, avec notamment l'affaire Pellicot.
22:57Moi, je vais revenir sur une autre affaire,
22:59celle du violeur de la Sambre,
23:01Dino Scala, 54 victimes.
23:03Il a écopé de 20 ans de prison en 2022.
23:05On pense que le dossier est terminé,
23:07qu'il est clos.
23:09Pourquoi on va reparler de lui ?
23:11Parce que le dossier bouge.
23:13Il ne serait pas le seul violeur de la Sambre
23:15dans cette période 1998-2018,
23:17la période d'activité
23:19de Dino Scala.
23:21Et ce qui est étonnant,
23:23c'est que dix suspects
23:25ont finalement été répertoriés
23:27par les enquêteurs.
23:29Ça sort du dossier.
23:31C'est très intéressant.
23:33C'était des suspects qui agissaient exactement comme lui,
23:35le matin, avec des attaques par derrière,
23:37au coup de tour. On va donc se demander s'il n'y a pas
23:39un violeur de la Sambre,
23:41mais des violeurs de la Sambre.
23:43Voyez, on est dans une autre problématique.
23:45Elle n'est pas terminée, cette histoire.
23:47Elle est en train de rebondir de manière...
23:49Une découverte, avec une série qui est passée...
23:51Exactement.
23:53Qui est remarquable.
23:55La série qui a d'ailleurs beaucoup frappé les imaginations
23:57et qui a entraîné d'autres victimes à se manifester.
24:03Les autres violeurs de la Sambre,
24:05c'est dans l'heure du crime, 14h.
24:07Merci à tout de suite, Jean-Alphonse Richard.
24:09A tout à l'heure, dans un instant,
24:11nous serons avec Marianne, Valérie et Laurent.
24:13Jusqu'à 14h,
24:15les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:17Éric Brunet.
24:19RTL.
24:21Vous écoutez RTL midi,
24:23les auditeurs ont la parole.
24:25Consultation pour former un gouvernement
24:2715 jours après sa nomination.
24:29Michel Barnier peut-il y arriver ?
24:31On revient dans 45 secondes.
24:33Céline Landreau et Éric Brunet.
24:35Les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:39Bon, on va voir mon cher Enzo,
24:41qui est au standard.
24:43Bonjour Enzo.
24:45Bonjour Eric, bonjour Céline et bonjour à tous nos auditeurs.
24:47Ça va ? Vous n'avez pas répondu à Éric ?
24:49Tout va bien.
24:51Je vais vous dire des messages sur la politique,
24:53ça c'est sûr.
24:55Marie nous écrit
24:57« La classe politique actuelle, principalement chez les macronistes,
24:59est constituée essentiellement de personnalités
25:01dénuées du moindre intérêt pour la France
25:03et obsédées par leurs ambitions personnelles.
25:05Même son de cloche du côté d'Evelyne ou de Christophe.
25:07Pour Cameron, cette situation était prévisible.
25:09Il y a un tel niveau de colère que nous sommes dans une impasse.
25:11La seule issue sera en 2027,
25:13lors du changement de président.
25:15Dans une dizaine de minutes, nous changerons de sujet.
25:17Et j'ai une petite question pour vous mon cher Eric.
25:19Allez-y.
25:21Des gens qui pourraient utiliser une grossièreté
25:23de temps en temps ?
25:25Ah oui oui, moi au volant, je suis plutôt calme
25:27au volant, mais quand il y a quelqu'un qui
25:29non non en fait, quand il y a quelqu'un qui est très très très très
25:31lent, dans une rue, on ne peut pas déborder
25:33à gauche, à droite, le type est à 22 à l'heure
25:35il m'arrive de
25:37faire un petit...
25:39Qu'est-ce qu'il fout ?
25:41Une tête de con devant ?
25:43Un truc comme ça quoi !
25:45A l'ancienne !
25:47Mais c'est mignon ça !
25:49Vous faites partie des deux tiers des français qui admettent
25:51d'utiliser des gros mots régulièrement.
25:53Donc on interroge aussi nos auditeurs.
25:55La grossièreté vous rebute-t-elle
25:57bien trop ? 32-10 pour réagir.
25:59Je le fais dans ma voiture,
26:01mais vitres fermées.
26:03Je ne vais pas m'exposer.
26:05Parce que parfois il y a des fous dangereux
26:07qui peuvent être très vexés.
26:09Nous parlerons effectivement des grossièretés au volant
26:11et pas que. Nous sommes avec
26:13Valérie. Bonjour ma chère Valérie.
26:15Bonjour Eric.
26:17Bonjour Céline.
26:19Où êtes-vous Valérie ?
26:21Je suis dans les Alpes-Maritimes.
26:23Les Alpes-Maritimes, sud-est de la France,
26:25préfecture Nice.
26:27Voilà.
26:29Pour le cours de géographie.
26:31Par les politiques peut-être.
26:33Valérie, vous attendez
26:35enfin le gouvernement ?
26:39Il n'y a pas d'impatience.
26:41Je ne suis pas vraiment impatiente.
26:43En plus, sommes toutes, on sait
26:45qu'il penchera bien à droite.
26:47C'est un petit peu ça
26:49que je trouve regrettable.
26:51Bien que moi
26:53je sois plutôt de ce bord-là.
26:55Mais c'est justement que
26:57les socialistes n'aient pas
26:59voulu s'impliquer
27:01dans ce gouvernement.
27:03Parce que là, on parle bien de redresser
27:05la France.
27:07Les finances n'est pas qu'eux.
27:09Ça aurait été justement
27:11quelque chose de plus que les Français
27:13Vous attendez, vu le résultat
27:15qu'il y a eu aux élections législatives,
27:17l'Assemblée étant partagée en trois
27:19pour faire simple.
27:21Je pense que ça aurait pu être quelque chose
27:23éventuellement qui aurait
27:25redonné un peu du baume au cœur.
27:27Là, on va partir avec un gouvernement
27:29qui va être repris en tenaille
27:31entre le RN et le MFP.
27:33Vous avez Renaissance
27:35avec M. Attal qui visiblement
27:37commence déjà à émettre
27:39des doutes.
27:41Pour tout ça ?
27:43Pour quel projet ? Pour quelle décision ?
27:45Ça va être soutenu par qui ?
27:47Franchement,
27:49je me pose énormément de questions
27:51quant au devenir des
27:53pauvres Français. Puisque dans l'histoire,
27:55c'est encore nous qui allons trinquer.
27:57Ce qui m'écoeure un petit peu là-dedans,
27:59c'est qu'on a l'impression que toutes ces politiques
28:01ou tous ces hommes politiques font passer
28:03leur petite carrière
28:05bien avant l'intérêt national.
28:07C'est un petit peu ça qui me dérange.
28:09Merci Valérie.
28:11Je vous dis au revoir Valérie,
28:13parce qu'il y a beaucoup d'appels au 3210.
28:15Je vais faire tourner la parole
28:17aujourd'hui à Marianne.
28:19Ma chère Marianne est avec nous.
28:21Bonjour Marianne. Bonjour Eric.
28:23Où êtes-vous Marianne ? Je suis dans l'Oise,
28:25à Ligneville, à côté de
28:27Crayer Clermont. Voilà. Très bien.
28:29Marianne, que faut-il faire
28:31pour ce pauvre Barnier ?
28:33Oui, ce pauvre Barnier, c'est moi qu'on a entendu.
28:35Pourtant, à l'inverse de Valérie,
28:37je suis tout à fait d'accord sur son analyse.
28:39Moi, j'ai plutôt une sensibilité de gauche
28:41et c'est vrai que je regrette qu'on n'ait pas pu faire
28:43quelque chose de mieux.
28:45Je voudrais aussi tirer mon chapeau à Vincent
28:47parce que je trouve que tout c'est
28:49plus mercant. Vincent, c'est le fleuriste
28:51qui nous a appris tout à l'heure.
28:53Je pense qu'il en faut beaucoup de courage
28:55pour tenir parce qu'il y a eu énormément de faillites
28:57au mois d'août. On a oublié parce qu'on était
28:59dans les JO
29:01qui étaient merveilleux, ça on ne peut pas dire.
29:03Mais ça nous a coûté aussi la peau des fesses
29:05pour reprendre l'expression
29:07aussi de M. Macron parce que ça, M. Macron,
29:09c'est le plus mauvais président
29:11qu'on puisse avoir depuis la Vème République.
29:13Ça, ça a dépensé à outrance
29:15et maintenant, on demande à tout le monde de faire des économies.
29:17En plus, il dissolue
29:19et après, débrouillez-vous pour me faire
29:21un gouvernement. Soyez républicains.
29:23Vous avez le sentiment qu'on paie le quoi
29:25qu'il en coûte aujourd'hui ?
29:26Oui, bien sûr, puisqu'en plus,
29:28ils ont eu le prix à rembourser
29:30qu'on leur a donné pendant le Covid.
29:32Il y a eu l'augmentation de l'énergie, l'augmentation
29:34des matières premières. Comment voulez-vous
29:36que des petits commerces, des petites PME
29:38ne craquent pas ? C'est obligé.
29:40Mais au-delà même du quoi qu'il en coûte
29:42qui n'a duré que quelques temps
29:44sur la totalité des
29:467 ans où il est président,
29:48il a été dépensier, même la première
29:50année, avant les Gilets jaunes, avant le Covid,
29:52on dit qu'il a dépensé
29:542 fois et demi, presque 3 fois
29:56plus d'argent que la première année de François Hollande.
29:58C'était M. Chirac le plus dépensier
30:00mais là, c'est dément, M. Macron.
30:02C'est dément. Et ça, il adore.
30:04Ça, par contre, pour pavaner, ça va.
30:06Par contre, pour s'occuper des Français, rien, de rien,
30:08de rien. Et moi, je vote
30:10blanc à cause de lui depuis
30:12ses élections parce que
30:14je suis loin d'être RN, donc je ne peux pas mettre
30:16un bulletin Marine, je ne pourrais pas mettre un bulletin Macron
30:18parce que pour moi, ça n'a jamais été un homme de gauche.
30:20Et j'en veux à M. Hollande
30:22de l'avoir fait rentrer
30:24dans le gouvernement. Parce qu'après,
30:26quand on voit, en plus,
30:28quand on entend aussi des gens comme
30:30M. Hollande ou comme M.
30:32Valls qui veulent rentrer alors que
30:34il n'y a pas plus d'hypocrites, comme
30:36dit Valérie.
30:38Vous n'en sauvez pas beaucoup, Marianne.
30:40Elle est remontée contre la classe politique, Marianne. Cela dit,
30:42ma chère Marianne, restez bien à l'écoute d'RTL
30:44dans l'après-midi et ce soir parce qu'il se dit
30:46que ce sont les dernières consultations de
30:48Michel Barnier à Matignon aujourd'hui
30:50et que ce soir,
30:52demain matin, il pourrait y avoir
30:54un gouvernement. Je sais qu'il a déjà
30:56présenté 39 noms à
30:58Emmanuel Macron hier,
31:00que ça ne marchait pas tellement, que Emmanuel
31:02Macron n'était pas satisfait de cette liste
31:04de ministres et secrétaires d'Etat. Mais en tout cas,
31:06il pourrait y avoir une nouvelle liste de
31:08ministres et secrétaires d'Etat ce soir ou demain
31:10matin. Donc soyons vigilants, ma chère
31:12Marianne. Peut-être que certains trouveront
31:14grâce à vos yeux. — Merci, Marianne.
31:16Pardon, Laurent, qu'on n'a pas eu le temps de
31:18prendre, mais qu'on embrasse. Merci de nous
31:20avoir rappelé. N'hésitez pas à le refaire.
31:22Vraiment, cette émission, c'est la vôtre, mais
31:24vous êtes nombreux à vouloir vous y exprimer.
31:26Pour un instant, cette statistique,
31:28cette enquête qui nous dit que 8 Français
31:30sur 10 insultent
31:32leurs compatriotes. Voilà, c'est
31:34devenu... Et il y en a même 12%
31:36qui manient l'insulte tous les jours.
31:38Les voisins, les automobilistes,
31:40les passants dans la rue.
31:42Donc pourquoi ? D'où vient cette vulgarité,
31:44mesdames, messieurs ? Tout de suite.
31:56Il y a un bus qui m'a un petit peu énervé.
31:58Je l'ai redépassé, après, et je lui ai
32:00dit que c'était un connard.
32:02Il avance pas, ce gros con.
32:04C'est énervant d'être tout le temps sur la route
32:06et que des personnes
32:08ne savent pas conduire, ne mettent pas leurs clignotants.
32:10On peut être incables.
32:12Il m'arrive de crier quelques injures comme ça, mais
32:14ça va être merde, ça va être... Ça me fait chier.
32:16Moi, je suis énervé, je vais dire quelques grossièretés.
32:18C'est pas forcément contre quelqu'un. Ça peut être
32:20contre les travaux, les embouteillages,
32:22des choses comme ça. Les petits tracas du
32:24quotidien. Il y a des jours, on accepte, des jours,
32:26on accepte moins.
32:28Bon, c'est intéressant, ça. Vous l'avez
32:30entendu, près de 8 Français sur 10 déclarent
32:32faire preuve de violence verbale.
32:34Voilà. Donc, Nathalie est avec nous.
32:36Elle a fait le 32-10. Ma chère Nathalie, je vous
32:38salue. Oui, bonjour, Eric.
32:40Bonjour à tous. Bonjour, Nathalie.
32:42Quel est le dernier gros mot que vous avez balancé ?
32:44Poufias, ce matin.
32:46Ah ! Et qui était
32:48l'heureuse élue ?
32:50Une dame qui m'a... Bon, je suis conductrice
32:52d'une voie lourde. Donc, une dame, j'étais sur ma route
32:54tranquille. Une dame sortait
32:56d'une voie
32:58de gauche.
33:00Elle m'a coupé devant
33:02la voiture qui arrivait en face
33:04pour ne pas être derrière le camion.
33:06Ah oui.
33:08Et ça, c'est tous les jours.
33:10Ce poufias, pour reprendre votre terme,
33:12Nathalie, il s'accompagne d'un coup de klaxon
33:14quand c'est comme ça ou ça reste cantonné
33:16à la cabine ? Non, appel de phare.
33:18Parce qu'ils ne se rendent pas compte
33:20qu'on ne s'arrête pas comme on veut.
33:22On ne ralentit pas comme on veut, même si je suis
33:24prudente, même si je ne roule pas
33:26comme une folle. On est chargé.
33:28Les gens en voiture,
33:30en camion aussi, ne se rendent
33:32pas compte. Tout le monde est devenu
33:34fou. Le comportement
33:36autoroutier est très
33:38complexe. Ces chiffres
33:40qu'on vous donne, ils sont tirés d'une étude
33:42de la Massif et de la Fondation
33:44Jean Jaurès. 65% des
33:46Français reconnaissent utiliser des gros mots
33:48comme vous, de temps en temps.
33:50Pour 12% d'entre eux, c'est tous les jours.
33:52C'est votre cas, vous ? Tous les jours, c'est un quotidien ?
33:54Oui. Oui. Oui. Mais alors, attendez,
33:56quand vous dites « poufiasse » par exemple,
33:58vous baissez la vitre et vous dites
34:00« poufiasse » afin qu'elles vous entendent
34:02ou vous dites ça dans votre camion, en mode
34:04« poufiasse », celle-là ?
34:06Alors, je crie « poufiasse »,
34:08je fais des appels de phare, mais par contre, là,
34:10elles ne pouvaient pas m'entendre. Mais elle a fait des appels
34:12de phare parce qu'elle m'a fait signe de la main.
34:14J'ai refait l'autre appel de phare, elle m'a fait
34:16signe de la main. Et après, pour m'embêter,
34:18elle ne roulait pas. Donc, je ne pouvais pas
34:20lui permettre de doubler. Est-ce qu'il vous arrive,
34:22en revanche, dans la vraie vie,
34:24c'est-à-dire pas dans votre camion,
34:26ou bien, en baissant
34:28la vitre, d'adresser
34:30une insulte à quelqu'un
34:32de façon à ce qu'ils vous entendent ?
34:34Alors, ça m'arrive
34:36au volant du camion de descendre.
34:38Oui. Ah oui !
34:40Parce qu'il y a des moments où on voit des choses tellement
34:42ailleurs. Mais ce qu'ils ne prennent pas compte, c'est qu'ils mettent
34:44tout le monde en danger. Donc, au bout d'un moment,
34:46pour être un peu intelligent,
34:48je vais insulter. Je vais aussi le dire calmement.
34:50Il m'est arrivé une fois de descendre
34:52et de dire calmement
34:54à la conductrice qui m'avait coupée devant
34:56de dire « Vous vous rendez compte ? Là, vous
34:58voulez gagner deux secondes à me passer devant ?
35:00Si vous m'aviez
35:02touchée et que vous étiez en tort,
35:04on perdrait une heure à faire un constat. »
35:06Aussi, leur montrer qu'on est
35:08aussi intelligent. On n'est pas que
35:10conducteur poids lourd ou conductrice poids lourd,
35:12on peut être intelligent.
35:14Mais il y a des moments où on en voit tellement que, oui,
35:16les gros mots fusent.
35:18Ça vous défoule de balancer des gros mots comme ça au volant ?
35:22Je ne dirais pas que c'est un défouloir.
35:24C'est que ça part tout seul tellement
35:26on en a marre. C'est plus
35:28d'enfance, là. Un réflexe, quoi.
35:30Par contre, en voiture,
35:32je conduis
35:34beaucoup moins la voiture, je suis plus calme.
35:36Ouh, ça m'énerve aussi.
35:38C'est que quand on est dans les stations
35:40de service, sur les aires d'autoroute,
35:42ils nous prennent nos places poids lourdes,
35:44on se retrouve, on n'a plus de place, on ne peut pas
35:46se garer. C'est un vrai problème.
35:48Mais c'est très centré sur le poids lourd, votre truc.
35:50Parce que, dans la vraie vie, quand vous faites
35:52vos courses... C'est son métier, quand même.
35:54Oui, je sais bien, mais...
35:56C'est très lié au comportement routier. Dans la vraie vie,
35:58dans les courses, quand je fais
36:00mes courses, je vais avoir
36:02un oeil de recul. Je vais moins
36:04être... Je vais les dire, si vous voulez
36:06me passer devant la caisse... C'est moins épidermique, quoi.
36:08Voilà, oui. Je vais moins sortir
36:10de gros mots, c'est clair, que
36:12sur la route. Nathalie, restez avec nous, on voulait
36:14saluer Françoise aussi, qui a fait le
36:163210. Bonjour, Françoise.
36:18Oui, bonjour. Langage fleuri pour vous aussi,
36:20ou pas ? Comment ?
36:22Langage fleuri pour vous aussi, ou pas ?
36:24Non, pas du tout. Parce que je
36:26pense que ça n'amène rien.
36:28Mais comment vous faites, pour vous
36:30retenir tout le temps ?
36:32En fait, je me dis que
36:34on est des humains,
36:36et que la vie, déjà, aujourd'hui, n'est pas...
36:38Voilà, c'est pas toujours
36:40très rose, le moins qu'on puisse dire.
36:42Et que, finalement,
36:44d'être gentil,
36:46je pense que, parfois,
36:48ça peut marcher, et que
36:50on peut pardonner, on est des
36:52humains. Alors, attendez, Françoise,
36:54vous êtes en voiture. Vous êtes en voiture.
36:56Vous conduisez, ou pas ? Françoise ?
36:58Non, je suis à l'arrêt.
37:00Non, non, non. Je donne une situation.
37:02Vous êtes en voiture. Vous conduisez,
37:04ou pas ? Peu importe.
37:06Une espèce de grosse voiture
37:08rouge, de sport, vous dépasse
37:10à fond, explose à l'épidémie,
37:12et puis vous faites une queue de poissons !
37:14Vous faites une queue de poissons !
37:16Et alors ? Et alors ?
37:18Bien à lui.
37:20Écoutez, s'il a
37:22envie de se tuer, il se tue.
37:24S'il a envie de faire son kéké, il fait son kéké.
37:26À un moment, il faut avoir un peu de recul.
37:28Voilà, c'est mon avis.
37:30En se disant...
37:32Alors, je pardonne
37:34les erreurs dans
37:36l'île, etc.
37:38Je ne suis pas klaxonnée.
37:40Ça apporte quoi, au bout du coup ?
37:42Rien, mais s'il vous met en danger,
37:44quand même...
37:46S'il me met en danger, voilà.
37:48Mais sinon, klaxonner, c'est vraiment le côté
37:50kéké, excusez-moi l'expression,
37:52mais le côté kéké...
37:54Oh là là !
37:56La bonne femme ou le bonhomme qui conduit,
37:58peu importe. Femme ou homme, peu importe.
38:00François, ce qui n'aime pas les kékés, s'il vous plaît,
38:02restez avec nous, on vous retrouve dans un instant.
38:04À tout de suite.
38:06Il faut vraiment être très calme et très sereine pour
38:08respecter ce principe.
38:10À tout de suite.
38:30Céline Landreau et Eric Brunet,
38:32les auditeurs ont la parole,
38:34sur RTL.
38:36Préduit français sur 10,
38:38déclare faire preuve de violence verbale.
38:40Quelle est votre, vous Céline Landreau,
38:42quand vous êtes au volant, votre insulte
38:44préférée ? Insulte préférée ? Tocard.
38:46Tocard ? C'est tout ?
38:48C'est gentillesse. J'ai des enfants derrière, souvent.
38:50Je me demande si c'est
38:52une insulte, Tocard. Dis avec un ton
38:54méprisant, c'est pas mal.
38:56Tocard. Bon, Christian
38:58a fait le 32-10. Bonjour Christian.
39:00Bonjour. Ça vous arrive,
39:02vous, d'être confronté à la violence ou de
39:04faire acte de violence verbale ?
39:06Ah oui, mardi déjà.
39:08Qu'est-ce qui vous est arrivé mardi ? Racontez-nous.
39:10Mardi, je
39:12partais au boulot.
39:14C'était 5h30
39:16et bon, je brûlais
39:18tranquillement
39:20dans les agglomations et tout.
39:22Et à un seul coup, il y a un camion qui me scole contre moi.
39:24Au cul.
39:26Je veux pas me couler le cul, j'ai horreur de ça.
39:28Alors j'avance un peu plus vite, tout.
39:30Et après, il y a une voiture
39:32qui double le camion.
39:34C'est la voiture qui me colle.
39:36J'ai dit, c'est pas vrai.
39:38L'autre qui me fait appel de phare pour aller plus vite.
39:40Ben, j'ai dit, je veux pas aller plus vite
39:42dans un rond-point.
39:44Le rond-point qui arrive plus loin,
39:46je vais pas te faire...
39:48On accélère pas juste avant un rond-point.
39:50Et alors, quelle insulte fuse là ?
39:52Et là, d'un seul coup, il a fait appel de phare
39:54après le rond-point, accélère
39:56à plein phare
39:58et avec un signe par la main.
40:00Un signe par la main, vous pouvez être
40:02un peu plus explicite ?
40:04Oui, un bras d'honneur.
40:06Un bras d'honneur, oui d'accord, il a fait un bras d'honneur.
40:08En voulant le dire,
40:10il faut te manier sur la route.
40:12Et vous, vous faites jamais ça, vous ?
40:14Quand c'est vous qui êtes en colère ?
40:16Quand je suis en colère,
40:18j'ai dit,
40:20il peut mettre son clignotant dans les...
40:22Où je fais appel de phare
40:24pour pouvoir voir qu'on met le clignotant
40:26pour aller dans un rond-point.
40:28Voilà.
40:30Ça me rend marteau.
40:32Et vous avez l'impression que ça s'est aggravé ?
40:34Ce comportement ?
40:36Oui.
40:38Depuis le Covid.
40:40Et là, les gens sont...
40:42Moi, je vois...
40:44Je parle souvent, je joue au boule,
40:46du côté de Grenoble ou de Nancy, c'est pareil.
40:48Des bras d'honneur ou des insultes,
40:50même pour se garer.
40:52C'est peut-être, Christian, parce que vous roulez à 22 à l'heure ?
40:54Ah ben non !
40:56Non !
40:58Non !
41:00J'aime limiter mes vitesses.
41:02J'ai mon permis depuis 18 ans
41:04et j'en ai 70,
41:06bientôt.
41:08Non.
41:10Nathalie
41:12est avec nous, également.
41:14Nathalie.
41:16Il y a aussi les bras d'honneur, parce qu'on parle des insultes
41:18et des insultes,
41:20Nathalie, mais il y a aussi les doigts d'honneur,
41:22les bras d'honneur, ça, c'est légion, ça.
41:24Par contre, je rejoins
41:26Christian sur le fait que
41:28depuis le Covid, ça s'est aggravé.
41:30C'est-à-dire, vous, vous dites plus de gros mots depuis le Covid,
41:32par exemple, parce que vous avez reconnu que vous en disiez...
41:34On ne voit pas le rapport, franchement.
41:36Moi, j'ai l'impression que ça a rendu
41:38les gens fous.
41:40Marteau. Complètement.
41:42Ah oui ?
41:44Et renfermé.
41:46C'est-à-dire qu'il y a eu un changement,
41:48le nombre d'autoroutiers a changé
41:50à presque 80%.
41:52Il n'y a plus de respect, il n'y a plus rien du tout.
41:54Les Français pouvaient être vulgaires
41:56avant le Covid, quand même.
41:58Au volant, on n'a jamais été des propas-disciplines
42:00et de la politesse.
42:02C'était plus modéré.
42:04Voilà.
42:06Que maintenant, non.
42:08C'était plus modéré,
42:10il y a eu beaucoup plus de respect,
42:12on faisait plus attention aux autres.
42:14Françoise.
42:18Je suis d'accord, je la rejoins.
42:20Mais j'attends, j'attends, j'attends.
42:22J'attends.
42:24Au quotidien,
42:26au quotidien, c'est trop, quoi.
42:28Attendez, attendez, Nathalie.
42:30J'aurai une conclusion par rapport à ça.
42:34Nathalie, on n'est jamais
42:36discourtois à votre endroit.
42:38C'est vous qui nous dites, c'est moi
42:40qui ai traité ce matin une femme de poufiasse.
42:42Voilà.
42:44Parce qu'elle s'est mal comportée sur la route.
42:46Mais, Nathalie, il n'y a jamais des gens
42:48qui vous traitent de poufiasse, vous ?
42:50D'autres automobilistes ?
42:52C'est parce que les voitures
42:54n'admettent pas,
42:56quand ils sont sur l'autoroute, la voie de gauche leur appartient.
42:58Ou restent sur la voie centrale.
43:00Donc ils n'admettent pas
43:02qu'un camion met son clignotant
43:04et double aussi.
43:06Donc on se fait insulter.
43:08On a des doigts d'honneur, on se fait insulter.
43:10Et c'est cette agressivité-là
43:12qui est constante.
43:14Constante.
43:16Merci Nathalie, merci Christian, merci Françoise.
43:18On voulait vous faire un clin d'oeil sur ce sujet.
43:20Parce que quand on a vu ça avec Céline,
43:22près de 8 Français sur 10 déclarent faire preuve
43:24de violence verbale.
43:2612% utilisent des gros mots tous les jours.
43:28On s'est dit, il faut qu'on en parle avec les auditeurs.
43:30Voilà, merci les amis.
43:32Lui n'est jamais vulgaire, Jean-Michel Frichard.
43:34Ce sera votre heure à 14h.
43:36Toujours grossier, jamais vulgaire.
43:3814h,
43:40Dino Scala, est-il le seul
43:42violeur de la Sambre ?
43:44Pas si sûr, on vous dit tout dans l'heure du crime, 14h.
43:46A tout de suite.

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