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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 18 septembre 2024.

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Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:04Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Est-il nécessaire, obligatoire d'augmenter les impôts en France ?
00:11C'est ce que laisse entendre Michel Barnier.
00:13Amélie FL3210, ma chère Amélie, bonjour, je vous pose la question.
00:18Oui, bonjour.
00:20Bonjour. Faut-il augmenter les impôts en France ?
00:24Écoutez, pour ma part, je dirais non.
00:27Là, je ne conçois plus qu'on puisse augmenter davantage la part de taxes.
00:31On contribue déjà énormément au niveau du contribuable français.
00:35Vous êtes, vous, classe moyenne, classe supérieure, classe plus modeste ?
00:40Classe moyenne, et puis là, on aura le bol d'être à l'euro près,
00:44de compter toutes les dépenses, c'est plus concevable.
00:47Restez avec nous Amélie, on va y revenir dans un instant.
00:51Il est 13h01, le rappel des titres tout de suite avec vous Céline Landreau.
00:54La situation des finances publiques françaises est vraiment inquiétante.
00:58Le constat est posé par le Premier Président de la Cour des Comptes,
01:01Pierre Moscovici.
01:02Ce matin, constat partagé par le Premier Ministre Michel Barnier,
01:07qui juge cette situation budgétaire très grave
01:09et qui demande des éléments supplémentaires pour en apprécier l'exacte réalité.
01:13Lui qui cherche toujours à composer son gouvernement.
01:15Notez que la rencontre prévue ce matin avec Gabriel Attal a été reportée.
01:19Constat de Michel Barnier, constat de Pierre Moscovici.
01:22Franchement, ça fait des années qu'on le fait le constat.
01:24Souvenez-vous, je crois que c'était 2007, le Premier Ministre François Fillon
01:27qui dit je suis à la tête d'un Etat en faillite.
01:29Bon, le constat, ça pour constater, on constate, oui.
01:32Le bilan des attaques au BIP menées hier au Liban
01:36et visant des membres du Hezbollah a fait 12 morts et quelques 2800 blessés.
01:41Bilan revu à la hausse alors que le Hezbollah libanais
01:45promet aujourd'hui de punir Israël en réponse à cette attaque.
01:49Et puis, du football avec l'entrée en lice du Paris Saint-Germain ce soir.
01:52En Ligue des champions, les parisiens affronteront Géronne.
01:55Le coup d'envoi c'est à 21h.
01:57Et une rencontre à suivre sur rtl.fr et sur l'appli RTL dès 20h45.
02:03Le temps, Peggy Broch pour cet après-midi.
02:05Il fera beau au Parc des Princes ce soir ?
02:07Oui, et il fera beau quasiment partout aujourd'hui.
02:09On va retrouver du soleil.
02:11Des bonnes nouvelles.
02:12On oublie le déficit, on oublie la dette.
02:15Des bonnes nouvelles.
02:16Oui, alors il y a quand même quelques petites exceptions.
02:18Si vous êtes au pied des Pyrénées, on va garder des nuages
02:21et toujours quelques averses possibles.
02:23Pareil sur l'extrême sud-est, on a encore un ciel nuageux
02:26entre région Paca, Alpes et Corse.
02:28Avec quelques flocons sur les Alpes frontalières.
02:31Quelques averses également possibles du côté du Var.
02:33Et puis, la reprise des orages cet après-midi sur la Corse.
02:37Et donc, la Haute-Corse reste en vigilance orange.
02:39Plus d'inondations et orages.
02:41Donc, soyez prudents.
02:42Côté température, elles sont plutôt de saison.
02:44Souvent comprises entre 20 et 25 degrés au nord comme au sud.
02:57Il y a quelque chose d'absolument terrible en France.
02:59C'est que la seule solution qu'on trouve,
03:01c'est que dès qu'il y a des déficits, on augmente les impôts.
03:04Nos politiques ne connaissent que ça.
03:06Ils n'ont aucune imagination, aucun talent.
03:08C'est absolument extraordinaire.
03:11Franchement, il y a un vrai problème d'organisation.
03:14C'est tout qu'il faut réorganiser.
03:36Amélie est avec nous.
03:38Ma chère Amélie, on va parler tous les deux.
03:41Il y a un truc que je ne comprends pas.
03:43C'est que, bien évidemment, je ne tiens pas de discours populiste anti-impôts.
03:47Les impôts, ça a une utilité évidente.
03:49Mais, quand Amélie...
03:51Vous êtes là Amélie ? Vous êtes avec moi ?
03:52Oui, bien sûr. Je vous écoute.
03:54Quand on voit que sur la planète, il y a environ 200 pays.
03:57Je crois que ça dépend si on compte le Vatican, etc.
03:59On me dit 196.
04:01Entre 196 et 200.
04:03Quand on voit que sur ces 200 pays,
04:05la France et l'État dans le monde,
04:08dont les citoyens sont les plus taxés,
04:10quand on fait les prélèvements obligatoires dans leur ensemble,
04:13je me dis que c'est une situation qui n'est pas très honorable.
04:17C'est d'être le pays où il y a les impôts les plus élevés.
04:20On essaie de ne pas l'être.
04:23On a une classe politique.
04:25Elle devrait être alertée par ça.
04:27Elle devrait se dire que nous, on appuie un peu trop sur la pédale des impôts.
04:31Il faudrait qu'on lève un peu le pied.
04:33Mais non, c'est comme ça depuis des années et des années.
04:36Je trouve que nous, citoyens,
04:38je dirais même plutôt nous, contribuables,
04:40on est des bons pigeons.
04:42On devrait se révolter comme ça.
04:44Il y a une association qui s'appelle Contribuables Associés
04:46qui est très puissante d'ailleurs,
04:48avec des dizaines et des dizaines de milliers,
04:50même des centaines de milliers de gens qui font partie de cette association,
04:52qui se battent contre le trop d'impôts.
04:54Mais non, on est là.
04:56Nous, on paye et puis on dit,
04:58on est bien content d'être soigné par nos impôts.
05:01Comme si nos voisins allemands,
05:03quand ils avaient des maladies graves,
05:05qui paient moins d'impôts que nous,
05:07n'étaient pas soignés.
05:09Le problème, Amélie,
05:11et après j'arrête mon baratin,
05:13c'est que je trouve qu'on paie beaucoup d'impôts
05:15mais malheureusement, on n'en a pas pour notre argent.
05:17Voilà, j'ai terminé mon coup de gueule, Amélie.
05:19Je vous rejoins sur le mien aussi,
05:22parce qu'il faut savoir quand même
05:24que la France, tous les ans,
05:26revoit sa notation par les agences de notation.
05:28Cette année,
05:30franchement, si on n'a pas été dégradé
05:32comme on l'aurait pensé,
05:34c'est parce qu'on a la plus forte capacité
05:37d'Europe à recouvrer l'impôt.
05:39Alors c'est super, on est content,
05:41mais qu'est-ce qu'on en fait, ces impôts ?
05:43Moi j'avais un sentiment, en tant que contribuable,
05:45de contribuer, c'est normal,
05:47bien sûr, mais
05:49clairement, où vont
05:51toutes ces sommes qui sont quand même faramineuses
05:53si ce n'est pour remplir un gouffre
05:55qui est toujours de plus en plus profond.
05:57À un moment donné, j'ai un sentiment
05:59de rancœur
06:01parce que je me dis, mince, on utilise mal
06:03cet argent, n'importe quelle entreprise
06:05privée ferait un mauvais
06:07usage des fonds, on n'irait pas très loin
06:09financièrement, comment ça se fait qu'un Etat
06:11peut en arriver à une situation comme ça ?
06:13Et Amélie,
06:15Céline Landreau, Amélie a dit un truc,
06:17je sais parce que j'ai un peu bossé ce sujet, moi qui ne travaille pas
06:19beaucoup, Céline, les impôts,
06:21j'ai un peu bossé, et vous avez
06:23raison Amélie de dire ça, on est
06:25parmi les meilleurs en Europe pour recouvrer
06:27l'impôt, c'est-à-dire qu'on a un taux de recouvrement,
06:29on récupère 99,
06:31je ne sais pas, 3%
06:33des impôts, et on est un peu
06:35supérieur aux Espagnols, aux Italiens, aux Allemands, aux Anglais,
06:37etc. On est très bon là, il y a un domaine en France
06:39où on est super bon, on est les meilleurs,
06:41c'est les impôts. Alors ça,
06:43ça devrait être une fierté,
06:45Amélie. – Exactement, et puis ces sommes
06:47qui sont recouvrées, qu'est-ce qu'on en fait en fait ?
06:49Parce que moi je constate aussi dans mon quotidien,
06:51comme on disait tout à l'heure, je fais partie
06:53d'une classe moyenne, il y a quelques
06:55années, la vie était simple, etc.
06:57Je trouve que plus ça va, plus on est amené à compter,
06:59à faire attention à chaque dépense,
07:01c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'imprévus,
07:03avoir des inquiétudes sur l'avenir de nos enfants,
07:05parce qu'on voit les services de santé
07:07qui se dégradent, moi j'ai des personnes de mon entourage
07:09qui sont en ALD,
07:11c'est le pire en tirant le système hospitalier,
07:13et puis maintenant on en vient même
07:15à des soins à domicile, comme ça ça coûte encore
07:17moins cher, et puis
07:19le système éducatif qui est en baisse,
07:21enfin bref,
07:23comme j'entendais tout à l'heure une intervention
07:25sur votre répondeur, ce système global
07:27qui va refondre, ça manque
07:29de bon sens. Amélie, j'ai l'impression
07:31que vous êtes assez au fait
07:33de ce que vous payez, notamment en termes
07:35de taxes, d'impôts, ça représente
07:37quoi vous par exemple dans votre budget
07:39si c'est pas indiscret ?
07:41Dans le budget mensuel,
07:43quand on reprend
07:45sur les éléments, quand on arrive
07:47à des sommes mensuelles de plus de 1000 euros
07:49par mois, à un moment donné
07:51c'est la moitié,
07:53après tout dépend de la proportion à chacun
07:55de son revenu, de la façon d'utiliser,
07:57etc., mais quand je prends uniquement
07:59l'impôt revenu et puis
08:01foncier, qui maintenant en plus a
08:03doublé puisque la taxe d'habitation n'existe plus
08:05mais a été gentiment glissée
08:07petit à petit et on n'a pas fini
08:09dans les fonciers,
08:11donc c'est vrai que ça devient une proportion importante.
08:13Mais Amélie, tout à l'heure
08:15il y avait Brice Hortefeux qui disait
08:17les aides
08:19c'est du délire, rien que les entreprises,
08:21oublions les aides pour les plus modestes d'entre nous,
08:23les entreprises.
08:25Il y a 64 milliards
08:27d'euros d'aides annuelles pour les entreprises.
08:29Or, pour fréquenter
08:31souvent des chefs d'entreprise ici à RTL,
08:33je peux vous dire que les chefs d'entreprise ne demandent
08:35qu'une chose, ils ne veulent pas d'aide, ils veulent
08:37une fiscalité plus basse,
08:39plus basse, arrêtez de nous fournir
08:41des aides sans arrêt, on veut simplement
08:43des taxes, des impôts, des prélèvements
08:45obligatoires qui baissent.
08:47Voilà, ça c'est typique, et au lieu de ça
08:49on leur dit mais non on s'en fiche, on va vous prendre
08:51beaucoup d'impôts, mais attention, qu'est-ce qu'on va vous donner
08:53comme aide ? Ce qui est absurde, nous payons
08:5564 milliards
08:57d'aides annuelles à des entreprises
08:59qui franchement, pour beaucoup
09:01d'entre elles, préféraient ne pas
09:03toucher d'aide.
09:04Alors, vous avez dit que je vous rejoins complètement parce qu'en fait
09:06aujourd'hui je suis salariée, je l'ai été par le passé,
09:08mais entre deux j'ai eu un statut
09:10de gérante de société, j'avais mon activité
09:12et mon mari également à son compte.
09:14Vous faisiez quoi ? Alors moi j'étais
09:16courtier en fait, je
09:18recherchais des financements, et puis
09:20l'immobilière a fait que j'ai souhaité
09:22repartir sur d'autres activités,
09:24mais concrètement, quand je voyais
09:26la proportion de taxes
09:28entre le revenu que je générais,
09:30enfin le chiffre d'affaires que je générais, le revenu
09:32que moi j'arrivais à me dégager, et la taxation
09:34qui en résultait, c'était
09:36hallucinant. En fait, j'avais cette envie
09:38d'entreprendre, mais à un moment donné je me dis mais stop, en fait.
09:40En tant qu'entrepreneur,
09:42voilà, en tant que gérante de société,
09:44j'ai plus du tout de protection comme
09:46je l'avais avant, sociale, etc. Et en plus
09:48j'arrive moins à me rémunérer, à moins dégager
09:50de revenus, alors que je travaille beaucoup plus.
09:52Donc voilà, à un moment donné, on marche sur
09:54la tête en fait. On n'encourage
09:56pas l'entrepreneuriat, et puis
09:58au-delà de ça, comme vous me demandiez tout à l'heure la
10:00proportion des impôts,
10:02en fait c'est un tout. C'est-à-dire que
10:04moi j'analyse ce qu'on appelle le reste à vivre.
10:06Je suis une ancienne banquière, alors je parle un peu
10:08banquier, mais le reste
10:10à vivre, c'est clairement, j'ai tant de revenus
10:12tous les mois, combien il me reste à la fin du mois pour
10:14payer mes charges courantes, me nourrir, etc.
10:16Et le reste à vivre,
10:18c'est de pire en pire. Avant, nos parents,
10:20la génération, on va dire années 80,
10:22mes parents avaient un loyer à peu près
10:24de 17%, aujourd'hui on est à 33%
10:26de nos revenus. Et puis les
10:28impôts viennent entamer aussi, et puis la fameuse
10:30CRGRVF, qui ne devait être là que
10:32temporairement, qui se découvrit à l'autre bout
10:34de la sécu et disparaîtra un jour, mais qui ne se
10:36disparaîtra visiblement jamais. Donc on
10:38rajoute, on rajoute, on rajoute des couches comme ça,
10:40et on arrive à un reste à vivre de plus en plus
10:42faible. C'est pour ça qu'on en arrive à des classes
10:44moyennes qui en viennent à compter leur fin de mois pour dire
10:46comment je vais faire pour payer
10:48mon quotidien, les études
10:50de mes enfants, etc.
10:52Vous disiez tout à l'heure, Amélie, et avec
10:54tout ça, tout ce qu'on paye, on n'a pas le sentiment,
10:56comme le disait Éric aussi, d'en avoir pour
10:58notre argent. Au niveau des services
11:00publics ? Bien sûr. Grosse différence
11:02avec le Danemark, j'aime bien, parce que le Danemark
11:04est juste derrière la
11:06France pour les prélèvements obligatoires, les taxes
11:08et les impôts. Mais la différence entre
11:10les Danois et les Français, c'est que les Danois disent
11:12on paye énormément, mais on a les meilleurs
11:14services du monde, c'est formidable, on est
11:16heureux, etc. Ils sont contents
11:18des prestations sociales et des services
11:20publics danois. Chez nous,
11:22on paye beaucoup, plus que les Danois d'ailleurs,
11:24mais les gens ne sont pas satisfaits des services
11:26publics. S'il y avait justement des coupes
11:28à faire, Amélie, vous les
11:30feriez où, vous ? Parce qu'en fait,
11:32dès qu'on aborde ce sujet, c'est compliqué,
11:34chacun défend sa chapelle. Où est-ce que, selon vous,
11:36il faut aujourd'hui tailler un peu dans les budgets ?
11:38Parce qu'il y a urgence.
11:40Je pense qu'on a déjà
11:42un processus qui est très
11:44administratif, mais ça s'est ancré,
11:46avec beaucoup de démarches à réaliser,
11:48pour des fois, des actions
11:50assez minimes.
11:52Pour un acte,
11:54ça va passer dans la main de X personnes,
11:56on va devoir remplir X
11:58formulaires. Déjà, on est dans le découragement,
12:00pour la plupart des personnes, sur certaines
12:02actions. Mais aussi,
12:04finalement, aujourd'hui, il y a des dispositifs qui existent
12:06qui demandent trop,
12:08j'ai envie de dire, de temps
12:10impartis, et qui, à mon avis, sont
12:12écrenossages, mais écouteuses
12:14aussi pour le système.
12:16Deuxième chose, c'est aussi,
12:18c'est bête, mais quelque part, dans le système
12:20médical, que moi je vois,
12:22je disais à travers mon papa, qui a une ALG,
12:24mon fils qui est cardiaque, on a une
12:26diminution de la qualité des soins,
12:28on a un parcours qui est de plus en plus compliqué,
12:30et à un moment donné, du bon sens
12:32dans tout ça. C'est-à-dire qu'il y a des personnes qui
12:34se retrouvent dans
12:36certains systèmes de
12:38parcours de soins qui n'ont rien à y faire,
12:40qui, du coup, prennent des
12:42budgets qui n'ont pas à être là.
12:44Moi, je vois, dans des
12:46parcours de soins, on se retrouve avec
12:48certaines personnes qui arrivent à se faire prendre en charge.
12:50Et puis, autre chose dont on ne parle pas,
12:52il y a un coût quand même énorme qui explose.
12:54Moi, c'est mon domaine professionnel aujourd'hui,
12:56et j'hallucine quand je vois tout ça, c'est la fraude.
12:58La fraude et l'économie
13:00supérieure, c'est une manne, mais c'est hallucinant.
13:02Je crois
13:04que c'est de l'ordre de 100 milliards en 2019.
13:06Je n'ai pas les chiffres récents, mais c'est à peu près ça.
13:08Il y en a 20% qui sont décelés.
13:10C'est un trou,
13:12enfin, c'est plein de trous dans une baignoire.
13:14On remplit une baignoire d'eau, et puis, elle est trouée
13:16de partout. – Oui, mais heureusement,
13:18on demande davantage d'impôts
13:20aux Français, aux contribuables, pour
13:22continuer à la remplir. Amélie,
13:24c'était une joie de vous avoir quelques instants
13:26dans les auditoires en la parole, parce que
13:28vous avez vraiment réfléchi
13:30au sujet, et c'est vraiment bien.
13:32Vous, qui êtes dans la tranche moyenne,
13:34et on ne sait pas exactement
13:36si Michel Barnier va
13:38taper sur les classes
13:40supérieures, les classes moyennes.
13:42Je tiens quand même, vous êtes toujours là, Amélie ?
13:44– Oui, tout à fait. – Je tiens quand même à rajouter
13:46un truc, alors moi, qui me rend dingue, c'est que
13:48souvent, on dit oui, mais les riches ne paient
13:50pas d'impôts, etc. Je ne sais pas, peut-être qu'on
13:52parle des milliardaires, je n'ai pas de copains
13:54milliardaires, mais j'ai aussi vu que
13:56les 10% de contribuables français,
13:58les plus aisés, c'est-à-dire les 4 supes,
14:00etc., sont la classe,
14:02la strate,
14:04le décile, comme on dit, qui paie
14:06le plus d'impôts dans le monde, aussi.
14:08Il faut arrêter de dire que les 4 supes, etc.,
14:10les médecins, je ne sais pas,
14:12les avocats, ne paient pas d'impôts.
14:14Les 10% de contribuables français
14:16sont ceux qui ont les impôts sur
14:18le revenu, enfin, les impôts, en général,
14:20les plus élevés du monde. Donc, il faut arrêter de dire…
14:22– C'est la tranche, effectivement, la plus élevée. – Du monde !
14:24– Du monde, alors,
14:26c'est la tranche, effectivement, la plus élevée,
14:28au-delà de ça, c'est la tranche qu'on presse, qu'on presse,
14:30toujours, on vient chercher une ressource
14:32dans cette tranche-là, en fait, c'est ça qui est assez hallucinant,
14:34alors qu'en plus, de façon contrebalancée,
14:36il n'y a aucune aide sur cette tranche-là.
14:38– Oui, aucune aide, bien évidemment.
14:40Bon, merci, et je rappelle à ceux qui nous écoutent
14:42et qui ne paient pas d'hier d'impôts sur le revenu,
14:44qu'ils sont aussi,
14:46littéralement, pressurés,
14:48parce qu'il y a plein de formes d'impôts,
14:50il n'y a pas que l'hier, il y a la TVA,
14:52etc., plein de
14:54formes d'impôts qui rendent
14:56la vie très difficile, y compris
14:58à ceux qui ne paient pas d'impôts sur le revenu.
15:00Il est 13h16, merci à Amélie,
15:02c'était chouette d'échanger avec vous,
15:04dans un instant, ce sera Jean-François et Annick.
15:06– Envoyez-nous vos messages
15:08sur l'application RTL
15:10ou appelez-nous au 30210.
15:12– 50 centimes la minute.
15:14– Céline Landreau et Éric Brunet.
15:16– Les auditeurs ont la parole,
15:18sur RTL.
15:20– Je pense que le gouvernement s'occupe
15:22très peu de sa comptabilité.
15:24Il serait intéressant éventuellement
15:26d'avoir une double comptabilité,
15:28c'est-à-dire éventuellement de montrer
15:30ou faire voir, ou avoir quelqu'un
15:32éventuellement dans les citoyens
15:34qui puisse éventuellement évaluer
15:36les dépenses budgétaires.
15:38Et là, je pense qu'il y aurait
15:40beaucoup, beaucoup d'économies
15:42qui seraient faites, merci.
15:44– Mais Céline,
15:46ce que dit Michel sur ce répondeur
15:48d'RTL est plein
15:50de sens, sauf que
15:52il oublie une chose, c'est que
15:54cette personne qui contrôle
15:56les comptes publics, elle existe,
15:58ça s'appelle la Cour des Comptes.
16:00Chaque année, la Cour des Comptes
16:02dit, ça ne va pas, ça ne va pas, vous êtes fous.
16:04Et chaque année, on dit, ah oui, on écoute
16:06la Cour des Comptes, ah oui c'est intéressant.
16:08Oh, ils vont toujours un peu trop loin,
16:10ils sont trop sévères, la Cour des Comptes.
16:12On regarde, on lit et on n'applique pas.
16:14– Et c'est d'ailleurs la Cour des Comptes
16:16et Pierre Moscovici aujourd'hui qui dit
16:18que la situation est vraiment inquiétante.
16:20On a une émission du sujet des impôts
16:22puisqu'il n'est pas exclus, c'est dans l'air du temps,
16:24on prépare doucement les Français un petit tournant
16:26d'un rigueur au regard d'une
16:28situation assez déplorable de nos
16:30finances publiques et tout ça, ça vous a fait réagir.
16:32Jean-François, vous nous avez appelé au 3210.
16:34– Bonjour Céline, bonjour Eric,
16:36merci de m'avoir permis
16:38de prendre l'antenne.
16:40Alors oui, je vous appelle parce que
16:42à l'annonce de M. Barnier
16:44d'augmentation des impôts, je suis devenu
16:46complètement hystérique
16:48tout au moins dans ma tête
16:50parce que moi je paie des impôts,
16:52je paie une part, donc je suis
16:54officiellement célibataire donc je paie une part,
16:56c'est énorme. Être célibataire
16:58dans cette société c'est un grand luxe maintenant,
17:00c'est un luxe que de vivre célibataire
17:02car on est écrasé par les impôts.
17:04Moi j'ai quelques biens, peu,
17:06mais je précise bien pas à Paris ni dans les grandes villes
17:08où les loyers sont très chers,
17:10en province où les loyers sont vraiment
17:12très minimes, mais je me trouve
17:14tous les ans avec une augmentation d'impôts
17:16alors que je n'ai quasiment pas
17:18d'entrée nouvelle, très très peu
17:20d'augmentation, quasiment pas,
17:22et tous les ans je reçois la feuille au mois de
17:24juillet d'impôts sur le revenu
17:26où on me dit qu'on va me prélever
17:28encore cette année en septembre,
17:30octobre, novembre, décembre, la somme,
17:32je peux le dire, on me prélève
17:34encore cette année 400 euros par mois
17:36pendant quatre mois, c'était pareil l'an dernier,
17:38c'était pareil il y a deux ans,
17:40je n'en sors pas, je n'en sors pas.
17:42Sans parler du foncier, alors
17:44si on a supprimé le taxe d'habitation, c'est très bien
17:46les locataires ne la payent plus, donc là on dit que
17:48monsieur Macron est près du
17:50peuple, etc., c'est de la poudre aux yeux
17:52parce que nous les propriétaires, tous les ans,
17:54les petits propriétaires, je précise,
17:56petits propriétaires, on est vraiment
17:58c'est horrible le foncier,
18:00c'est la première année où je paie le foncier
18:02mensuellement, parce que c'est des sommes
18:04qui sont énormes au mois d'octobre.
18:06Et mensuellement ça représente quoi dans votre budget, par exemple,
18:08Jean-François ? Le total ?
18:10Du foncier, oui. Ça représente
18:12pratiquement 40% de mon budget.
18:14Et c'est de plus en plus.
18:16De plus en plus.
18:18Et j'en suis au point
18:20maintenant, Céline et Éric,
18:22où lorsqu'un locataire s'en va,
18:24je mets en vente.
18:26Et je vais vous dire quelque chose qui m'a
18:28effrayé. Quand je pense, Jean-François,
18:30qu'on nous a dit pendant des années
18:32et des années, moi c'était mon père
18:34qui me disait ça quand j'avais 16, 17, 18
18:36ans, la première fois
18:38quand tu auras 4 sous, quand tu
18:40tu auras 4 sous, tu t'achèteras
18:42un petit studio, ta résidence principale.
18:44A l'époque c'était encore possible dans les années
18:4690. Et donc
18:48il y a des gens comme vous qui ont mis
18:50leur argent au lieu de mettre de l'argent dans je ne sais quoi,
18:52moi dans un godo,
18:54je ne sais pas quoi. Vous vous êtes dit, vous Jean-François,
18:56dès que j'aurai 4 sous, j'achèterai
18:58un petit 2 pièces, un petit studio
19:00que je mettrai en location, ça me fera un complément
19:02de revenu pour ma retraite. Et bien voilà.
19:04On s'est tous fait avoir. Tous !
19:06Tous ! Tous ! Tous ! Et je vais vous dire, Éric,
19:08il y a quelque chose qui va vous édifier.
19:10J'ai un ami dont je tirerai bien sûr le nom,
19:12qui a un poste important dans une banque, Place Vendôme
19:14à Paris. C'est un ami de toujours.
19:16Un ami de toujours, Éric,
19:18qui me dit si tu veux être tranquille dans
19:20cette société. Il a 50 et quelques
19:22années, il n'a pas 60 ans.
19:24Il me dit si tu veux être heureux dans cette
19:26société. Pas de résidence principale,
19:28pas de résidence secondaire, rien !
19:30Strictement rien ! Locataire !
19:32Et de l'argent sur ton compte
19:34courant et tu seras le plus heureux des hommes.
19:36Voilà ce qu'un banquier ami m'a dit.
19:38Il n'a pas pris longtemps.
19:40C'est vrai ? Dès qu'on a quelque chose, dès qu'on fait
19:42ce qu'on nous a dit de faire quand on était petit...
19:44On nous le prend ! On nous taxe !
19:46On nous le prend ou on nous taxe ? On nous taxe !
19:48On nous taxe ! Et c'est
19:50toujours la classe moyenne parce que
19:52qui ne nous amuse pas avec les grandes fortunes,
19:54les LVMH et compagnie. Ces gens-là, on les
19:56touche pas ou très peu parce qu'ils
19:58quittent la France. Mais la classe moyenne
20:00qui est très grande,
20:02on la taxe sans arrêt.
20:04Alors qu'est-ce qu'on va nous faire ? On va nous augmenter
20:06la CSG ? On va nous augmenter la TVA ?
20:08Alors évidemment, en disant
20:10c'est pour tout le monde. Mais il y a des gens que ça impacte
20:12peu. Je suis désolé.
20:14Vous, vous avez le sentiment d'être dans la classe moyenne aujourd'hui
20:16Jean-François ? Vous définiriez comme ça ?
20:18Je me dis que de plus en plus, on ouvre à
20:20Tiboise et qui restera dans quelques années,
20:22j'espère ne pas le voir, les riches et les pauvres.
20:24Et la classe moyenne disparaîtra.
20:26De toute façon,
20:28un pays... Je ne sais plus quel
20:30économiste disait ça. Un pays
20:32qui n'a plus de riches, c'est un pays pauvre.
20:34Moi, j'ai toujours fait partie de ceux qui disaient
20:36il faut choyer nos riches.
20:38Il ne faut pas les mettre au-dessus des lois. Ce n'est pas ce que je veux dire.
20:40J'ai très peur
20:42du jour où Bernard Arnault,
20:44que sais-je, Pinault,
20:46les grands industriels diront
20:48écoutez, on va aller en Italie,
20:50mettre notre sieste chaussée à Milan
20:52ou à Bruxelles ou à New York.
20:54Bien sûr.
20:56Et puis, on nous dit simplifier les choses.
20:58Mais c'est faux. Tout est compliqué.
21:00Moi, j'ai quelques petits appartements
21:02qui sont dans une même résidence,
21:04dans le Bourbonnet. Mais pour obtenir
21:06un état de propriété, pour que je puisse récupérer
21:08les ordures ménagères que j'avance à mes locataires.
21:10Mais c'est un parcours de combattant.
21:12C'est un parcours de combattant.
21:14Il faut téléphoner je ne sais combien
21:16de fois au centre des finances publiques
21:18et quand ils veulent bien vous répondre,
21:20on vous dit votre espace particulier.
21:22Vous envoyez un message sur l'espace particulier.
21:24Moi, j'ai le cas précis.
21:26On ne répond jamais.
21:28C'est formidable maintenant.
21:30La suppression des lignes téléphoniques
21:32des différents services publics.
21:34Et on vous dit que vous avez un espace particulier.
21:36Alors là, c'est un grand standard.
21:38C'est un grand classique.
21:40On vous répond trois mois après ou jamais.
21:42On sent en tout cas, Jean-François,
21:44que ceci vous tient à coeur.
21:46Qu'est-ce qu'il nous dit Jean-François ?
21:48Il nous dit aujourd'hui qu'on a des services publics.
21:50On est le peuple contribuable qui paie le plus
21:52pour ses services publics dans le monde.
21:54Et on n'en a pas pour notre argent.
21:56Mais je suis tellement d'accord avec ça.
21:58Et je trouve que les Français sont tellement
22:00trop indulgents avec nos politiques
22:02sur ce sujet très précis.
22:04Bon, pardon pour ce coup de gueule Jean-Alphonse.
22:06Ça va ? Tout va bien ?
22:08Bonjour Céline Lombreau.
22:10Si vous avez un moment pour crier contre les impôts,
22:12c'est maintenant.
22:14Moi, ils m'ont toujours répondu.
22:16Voilà quelqu'un qui est heureux.
22:18Heureux, c'est beaucoup dire.
22:20Plus sérieusement,
22:22entre 14 et 15h, bien sûr, c'est l'heure du crime.
22:24Quel est le sujet que vous évoquez ?
22:26Aujourd'hui, je vais vous parler de l'affaire Jordan Lénissa.
22:28On est en juillet 2012,
22:30en Savoie.
22:32En une après-midi, ce jeune homme,
22:34il a 23 ans, il va exécuter
22:36quasiment toute sa famille.
22:38Son père, qui est un riche homme d'affaires,
22:40et ses deux frères, 7 et 17 ans.
22:42Que s'est-il passé derrière les murs
22:44de ce chalet cossu ?
22:46La maman et la sœur de Jordan,
22:48elles ont sans doute eu la vie sauve
22:50parce qu'elles n'étaient pas là ce jour-là.
22:52C'est possible qu'elles aient aussi
22:54reçu une balle dans la tête.
22:56Il n'est pas du tout dément.
22:58Les experts sont formels là-dessus.
23:00On aurait pu croire un coup de folie,
23:02mais ce n'est pas ça.
23:04Pourquoi est-ce qu'il a tué ?
23:06S'il dit simplement que le mobile
23:08était tout à fait terre à terre,
23:10l'argent, pourquoi pas ?
23:12On vous donne la réponse dans l'heure du crime.
23:1414h sur RTL.
23:16Nous serons à l'écoute.
23:18A tout à l'heure,
23:20on va continuer à parler
23:22hausse possible d'impôts
23:24pour sauver les finances publiques
23:26qui sont dans un très mauvais état.
23:28Nous serons avec Annick et François tout de suite.
23:38Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole
23:40vers une hausse d'impôts pour sauver
23:42les finances publiques.
23:44Ça vous fait réagir ? On revient dans 60 secondes.
23:50Mais c'est l'endroit sur RTL.
23:52L'argent, il faut le chercher là où il est,
23:54c'est-à-dire chez les riches, chez ces milliardaires,
23:56tous les gens qui profitent du système,
23:58qui profitent des dividendes, qui profitent
24:00de leurs actions. Ce n'est pas en réduisant
24:02les dépenses publiques, déjà qu'au niveau
24:04des services publics,
24:06c'est véritablement catastrophique
24:08qu'on réglera le problème.
24:10L'argent, il est là, il suffit de le répartir.
24:12Je crois que vous avez trouvé un contradicteur,
24:14Éric Bonnet.
24:16Je ne suis pas du tout d'accord avec ça.
24:18Il suffit de le répartir. L'histoire du gâteau,
24:20je ne pense pas que ce soit vrai.
24:22Les milliardaires, ils sont utiles
24:24à la France. S'ils s'en vont, c'est cuit.
24:26LVMH,
24:28la société LVMH, j'adore prendre cet exemple.
24:30J'avais vu une enquête très intéressante
24:32dans le Louvelops il y a quelques années.
24:36300 millions,
24:38la partie que paie
24:40en impôts le groupe LVMH
24:42correspond au budget de fonctionnement
24:44du ministère de la Culture. Je ne me souviens plus
24:46de mon temps exact.
24:48Il faudrait plus de LVMH
24:50pour qu'il y ait davantage
24:52d'impôts qui soient prélevés
24:54tout simplement pour nourrir nos services publics.
24:56Maintenant, en disant
24:58on va taxer encore davantage
25:00LVMH, par exemple,
25:02deux fois, trois fois plus,
25:04là, à mon avis, on risque de faire mal
25:06à des sociétés qui soit vont partir
25:08soit vont être obligées de fermer.
25:10Bonjour, Annick.
25:12Vous nous avez appelé au 3210 pour réagir
25:14aussi à ce sujet
25:16qui est dans l'air, en tout cas, ce n'est plus
25:18un tabou, une possible hausse d'impôts
25:20pour sauver les finances publiques. Qu'en pensez-vous ?
25:22Ah ben, je suis tout à fait contre.
25:24Et je regrette aujourd'hui
25:26de ne pas avoir suivi ma soeur
25:28qui, elle, est partie aux Etats-Unis.
25:30A cause des questions fiscales ?
25:32Déjà, à cause des questions fiscales,
25:34c'était dans les années 74-75.
25:36D'accord.
25:38A cause des impôts, elle a décidé de traverser l'Atlantique,
25:40votre soeur. Oui, mais déjà, on avait
25:42un ancêtre qui était pour
25:44le roi de France en 1500
25:46et quelques, je vous dis.
25:48Donc, on n'était pas les premiers
25:50bretons à aller en Amérique.
25:52Vous aviez des ancêtres qui étaient partis
25:54ou elle est peut-être partie pour d'autres raisons ?
25:56Non, pas du tout.
25:58Elle a découvert ça
26:00en faisant notre arbre généalogique.
26:02Oui, mais elle est peut-être partie
26:04pour d'autres raisons que les impôts, votre soeur ?
26:06Ah ben, il y a un
26:08Américain qui est tombé amoureuse d'elle.
26:10Et là, on est là-bas.
26:12L'amour est aussi parfois plus fort que les raisons.
26:14C'est une bonne raison.
26:16Alors, on dit toujours qu'on paie trop d'impôts,
26:18sauf qu'un Français a le droit
26:20de dire ça, puisque la France est le pays du monde
26:22où on paie le plus d'impôts,
26:24de taxes, de prélèvements obligatoires.
26:26Oui, ça c'est vrai.
26:28Malheureusement. Et ça continue.
26:30Mais il faut sauver la France, là.
26:32Budgetairement, on est vraiment dans le rouge.
26:34On va payer les intérêts
26:36de la dette, pas la dette,
26:38juste les intérêts,
26:40les agios, les intérêts.
26:42C'est 70 milliards qu'on va payer cette année
26:44d'intérêts de la dette.
26:46Qu'est-ce qu'il faut faire ? On est obligés
26:48de lever plus d'impôts ?
26:50Eh ben, déjà, il faudrait
26:52pénaliser ceux qui nous ont menés à ce niveau-là.
26:56Les pénaliser comment ?
26:58Déjà en supprimant leurs privilèges
27:00pour les élus.
27:02C'est-à-dire ? Vous visez quoi ?
27:04Déjà que Macron n'habite pas le visé,
27:06qu'il fait comme
27:08Merkel, qu'il habite à un appartement,
27:10celui qui peut payer. Et puis
27:12l'Elysée, on l'en fait un musée.
27:14Mais vous avez raison sur un point, c'est que...
27:16Et Versailles ? Eh ben Versailles, il est
27:18un monument. Ils ont la lanterne
27:20mais il peut être visité.
27:22Comme ça, ça nous fera des revenus, déjà.
27:24Le château de la lanterne qui est la résidence.
27:26C'est pas sûr que ça suffise à boucher
27:28complètement le déficit.
27:30Là où Annick dit un truc intéressant,
27:32au-delà de la vengeance,
27:34c'est que...
27:36Ceux qui nous ont mis
27:38dans cette situation, il faut les faire
27:40payer d'une façon ou d'une autre.
27:42Annick, ce qui est intéressant, c'est peut-être
27:44chercher là où
27:46on pourrait gratter pour faire des économies.
27:48Le Conseil économique, social et environnemental,
27:50par exemple, est-ce qu'il faut le supprimer ?
27:52C'est des dizaines de millions d'euros.
27:54Oui, il y a pas mal d'organismes
27:56de l'État qu'il faudrait supprimer.
27:58Brice Hortefeux disait, il y a 64 milliards
28:00d'aides aux entreprises. Mais les entreprises
28:02ne veulent pas d'aides. Elles veulent
28:04simplement qu'on baisse la fiscalité qui les écrase.
28:06Pourquoi payer des aides
28:08aux entreprises ?
28:10Il ne faut pas forcément donner des aides aux entreprises.
28:12Il faut plutôt baisser les impôts
28:14pour que ces entreprises
28:16favorisent l'emploi,
28:18la production et,
28:20en contresens, notre PIB.
28:22Qu'on ait plus de concurrence.
28:24Vous, par exemple, Annick, en termes
28:26de services publics, vous seriez prête à
28:28renoncer à quoi pour
28:30sauver les finances publiques ? Est-ce qu'il y a des choses sur lesquelles
28:32vous êtes prête à dire, bon, ça, je peux le financer moi-même ?
28:34En termes, je sais pas,
28:36de santé ?
28:38De santé, déjà, moi, je ne vais jamais
28:40chez le médecin. Je me soigne
28:42toute seule. C'est déjà, vous faites faire des
28:44économies à la collectivité. Voilà.
28:46Et puis, en plus, je discute
28:48avec mon médecin, parce que quand j'avais
28:5050 ans, je dépassais le taux de
28:52cholestérol légèrement. J'ai dit, avant
28:54de me donner un médicament à vivre, on ne peut pas
28:56faire un régime ?
28:58Ben si, vous mangez moins de graisse, c'est tout.
29:00C'est tout.
29:02Bon, je l'ai fait et j'ai
29:04aujourd'hui 77 ans.
29:06Et plus de cholestérol ?
29:08Je n'ai jamais eu de traitement pour
29:10le cholestérol. Là,
29:12ça n'est pas Annick qui a du cholestérol, c'est
29:14la France, les amis. Voilà, exactement.
29:16C'est la France qui a du cholestérol. Régime.
29:18Oui, mais avant,
29:20pourquoi ? Parce que
29:22aujourd'hui,
29:24comme c'était un sacerdoce,
29:26la médecine,
29:28aujourd'hui, ce sont devenus
29:30des fonctionnaires. Ils ne pensent
29:32plus au peuple, ils pensent à leur qualité de vie.
29:34Ils veulent faire du bateau, comme moi,
29:36j'habite dans les pôles verts,
29:38au niveau de la Manche.
29:40Et bien, ils vont faire du bateau,
29:42ils veulent faire du ski,
29:44c'est normal qu'ils profitent de leur vie.
29:46Avant, ce n'était pas ça.
29:48Oui, c'est sûr.
29:50Avant, le médecin, surtout le médecin
29:52de campagne, c'était du 24-24. Merci
29:54Annick, elle nous a fait un prix de gros.
29:56On a eu la médecine avec Annick, les impôts
29:58avec Annick, on a eu
30:00tous les sujets et les
30:02mots qui traversent la société française.
30:04Mais la médecine, on va continuer à en parler dans un instant,
30:06on va parler tabagisme et vapoteuse.
30:08Moi, je suis vent debout
30:10parce que la Commission Européenne
30:12conseille aux pays de l'Union Européenne
30:14d'interdire la vapoteuse
30:16en extérieur. Là, quand même,
30:18il y a des limites. A tout de suite.
30:20Contactez-nous gratuitement via
30:22l'appli RTL ou au 3210.
30:2450 centimes la minute.
30:26Eric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
30:28Que ce soit la cigarette
30:30classique ou la cigarette électronique,
30:32toutes les personnes qui ne fument pas,
30:34nous sommes vraiment punis
30:36lorsque nous allons dans un restaurant
30:38de ne pas pouvoir manger sur la
30:40terrasse parce que nous recevons la fumée
30:42de ceux qui sont très heureux
30:44d'être sur la terrasse. Ça me paraît tout à fait
30:46normal que l'on interdise
30:48la cigarette sur les
30:50terrasses des restaurants.
30:52Mireille,
30:54favorable à cette
30:56recommandation. On le rappelle, ce n'est qu'une
30:58recommandation de la Commission Européenne qui
31:00demande aux Etats membres d'étendre les
31:02interdictions de fumer à de nouveaux espaces
31:04en extérieur. Terrasse de café,
31:06arrêt de bus, parc, air de jeu, parc d'attraction.
31:08De fumer et
31:10de vapoter. Moi, je suis
31:12d'accord. Pas de cigarette sur les terrasses.
31:14Bon, soit dans les restaurants, très bien. Je ne suis pas
31:16fumeur. Mais on va interdire
31:18aux gens de vapoter dans les espaces publics.
31:22Bon, d'accord. On peut interdire aux gens aussi
31:24d'avoir des tenues trop
31:26voyantes parce que ça nous perturbe.
31:28On peut interdire aux gens, je ne sais pas moi,
31:30c'est n'importe quoi. Il y a toujours des
31:32arguments pour interdire.
31:34On peut interdire d'avoir des jolis montres
31:36parce que finalement, ça déclenche
31:38la jalousie.
31:40On peut interdire n'importe quoi.
31:42Il y a toujours, devant une
31:44interdiction, il y a toujours une raison
31:46invoquée par...
31:48Moi, je suis scandalisé.
31:50La liberté, c'est quelque chose qu'il faut
31:52protéger. Il n'y a aucune raison
31:54d'interdire à une personne
31:56de vapoter en extérieur.
31:58Aucune ! Aucune !
32:00Geoffroy, bonjour. Oui, bonjour.
32:02Alors, vous en pensez quoi de ces
32:04prérogatives, de ces
32:06conseils que nous donnent Bruxelles
32:08et l'Union Européenne ?
32:10C'est du non-sens. C'est révoltant.
32:12Révoltant.
32:14Ça nous ferait nous priver d'une liberté.
32:16Vous êtes fumeur, vous-même, Geoffroy ?
32:18Moi, je vape
32:20depuis quasiment deux ans.
32:22Mais je suis un ancien fumeur, ou j'étais même un gros fumeur.
32:24J'étais à deux paquets par jour, moi.
32:26Maintenant, vous vapotez ?
32:28Je vapote et je vapote au strict minimum
32:30en nicotine. Vraiment, le plus bas.
32:32Moi, deux ans, ça réussit à me
32:34sevrer, on va dire.
32:36Mais après, c'est du non-sens.
32:38Pourquoi interdire et pas laisser
32:40en vivre faire quand il y a des enfants
32:42à côté, par exemple, ne pas fumer ?
32:44Je ne sais pas, vous avez déjà entendu quelqu'un
32:46qui dit que la vape dérange et sent pas bon ?
32:48Oui, j'en connais.
32:50Dans les bureaux, parfois, qui se sont
32:52plaints d'avoir un collègue qui vapotait
32:54et une odeur assez désagréable. Mais il y a aussi
32:56des vapes qui n'ont pas forcément
32:58d'odeur quand il n'y a que de la nicotine, par exemple,
33:00et pas de parfum associé.
33:02Ok, dans les bureaux. Bon, très bien.
33:04On ne va pas interdire aux gens de vapoter dans la rue ?
33:06Je n'ai pas dit qu'il fallait interdire.
33:08Est-ce que vous connaissez des gens qui s'en plaignent ?
33:10Oui, je connais des gens qui s'en plaignent.
33:12Il y a toujours des gens qui se plaignent de tout.
33:14Moi, je vais interdire les voitures rouges
33:16parce que ça me choque,
33:18ça me heurte, c'est des couleurs voyantes.
33:20Attention avec le rouge, je vous rappelle que c'est la couleur d'RTL, Eric.
33:22Oui, très bien.
33:24Les bleus, si vous voulez, je vais interdire les voitures bleues,
33:26puis les vertes, puis les jaunes.
33:28Les voitures bleues à moteur thermique.
33:30Attendez,
33:32c'est absurde.
33:34Il y a toujours des gens qui ont des arguments pour interdire.
33:36Bien sûr.
33:38Je pense qu'il y a plus grave, à l'heure actuelle,
33:40en Europe ou dans le monde,
33:42que de vous voir pencher sur la vape,
33:44interdire de vaper.
33:46Il faut laisser, pour moi, le savoir vivre.
33:48Il y a des infos à côté.
33:50On pose la question à côté.
33:52Déjà, ça crée du lien.
33:54Ça vous dérange si je vape ?
33:56Après, si on est en plein repas, forcément,
33:58on n'a pas la fourchette et la cigarette électronique dans la main.
34:00Après 15 ans de vapotage,
34:02les médecins,
34:04les enquêtes qui ont été faites,
34:06n'ont pas réussi à démontrer
34:08la dangerosité
34:10du vapotage.
34:12De la vapeur d'eau qui est dégagée au moment où on vapote.
34:14Alors, Agathe Landais, notre spécialiste santé,
34:16qui était avec nous tout à l'heure, nous disait
34:18que les deux raisons pour lesquelles la commission
34:20pousse pour une interdiction, c'est d'abord un recul
34:22qui serait insuffisant, après 15 années, vous le rappeliez,
34:24de vapotage. Et puis, l'autre raison,
34:26c'est la banalisation du geste.
34:28Quand on vapote, ça peut
34:30devenir un effet de mode,
34:32un style, et la commission pense que c'est aussi
34:34une manière de lutter contre l'entrée dans le tabac,
34:36d'empêcher de voir
34:38des gens vapoter un peu partout.
34:40C'est le geste qui les gêne.
34:42C'est une des raisons.
34:44On pourrait peut-être interdire aux gens de se curer le nez
34:46aussi, parce que le geste me dérange moins.
34:48C'est franchement,
34:50l'immersion, l'arrivée
34:52du politique dans
34:54quelque chose qui relève de l'intime,
34:56vapoter qui n'est pas dangereux, dans l'espace
34:58public, en extérieur, là, je trouve
35:00que c'est un peu too much. Je comprends,
35:02les campagnes sur les cigarettes, je comprends, d'accord.
35:04Mais là, interdire à des gens de vapoter
35:06en extérieur, c'est
35:08quand même beaucoup.
35:09Moi, je vais prendre mon cas et mon recul
35:11sur la santé. Moi, je sais que ça va faire
35:13deux ans, au mois de mars, que j'arrête de fumer
35:15et que je passe à la vape. En deux ans,
35:17j'ai retrouvé du souffle. Je ne suis plus malade
35:19constamment, comme je pouvais l'être tous les matins.
35:21J'ai retrouvé du goût,
35:23des aliments. Pour moi, au niveau santé,
35:25rien que de récupérer du souffle et du goût,
35:27moi, j'ai vu le changement en deux ans
35:29en quinze ans de recul.
35:31Oui.
35:32Et d'ailleurs, on rappelle que la vapoteuse,
35:34la cigarette, c'est quand même le moyen
35:36privilégié pour arrêter de fumer
35:38aujourd'hui. Tous les tabacologues le disent.
35:40Merci Geoffroy. Je vais prendre Yann
35:42qui a fait le 3210. Mon cher Yann, bonjour.
35:44Bonjour.
35:45Vous êtes fumeur, vapoteur ?
35:47Je ne suis ni l'un ni l'autre.
35:49Aussi, je voulais préciser que je ne suis pas
35:51contre les interdictions. Enfin, il ne faut pas
35:53interdire les choses. Je trouve que le bon sens
35:55et le savoir-vivre seraient suffisants.
35:57Mais ce n'est pas évident pour quelqu'un
35:59qui est non fumeur comme moi
36:01de se retrouver, par exemple, à un dîner
36:03au restaurant ou même
36:05chez soi ou avec des amis
36:07et d'avoir surtout
36:09la cigarette électronique parce que
36:11la vapeur, souvent, on parle de vapeur,
36:13mais la plupart des gens, ils fument
36:15avec un goût. Vanille,
36:17fraise d'agada. Et en fait, c'est ça
36:19qui est hyper désagréable.
36:21Oui, c'est l'odeur qui est associée.
36:23Ce parfum qui est parfois un peu
36:25détend.
36:27C'est ce que vous disiez tout à l'heure. En fait,
36:29interdire, je vous le dis, je ne suis pas pour,
36:31mais avant, les gens,
36:33depuis quelques années, les gens fumeurs,
36:35sortaient de la maison, sortaient du restaurant
36:37pour aller fumer.
36:39Aujourd'hui, qui a la cigarette électronique,
36:41ils se réautorisent à fumer à l'intérieur.
36:43Et quand vous avez 3, 4 personnes
36:45qui fument dans un salon
36:47et puis que vous êtes là, vous ne vous voyez
36:49plus du tout. Il y en a qui fument
36:51banane, qui fument vanille.
36:53Franchement, ça, c'est hyper désagréable
36:55quand vous êtes en train de boire un bon verre de vin.
36:57Selon vous, les vapoteurs ont moins de savoir-vivre
36:59que les fumeurs ?
37:01Je ne vais pas parler de savoir-vivre.
37:03En fait, l'expérience est arrivée.
37:05J'ai demandé à des amis d'aller à la fenêtre
37:07pour vapoter.
37:09Mais je pense qu'ils ne s'en rendent pas compte.
37:11Je pense que pour eux, ce n'est pas dangereux.
37:13À partir du moment où ce n'est pas dangereux,
37:15ils se l'autorisent. Ils ne font pas attention
37:17que le goût vanille ou le goût fraise d'agada
37:19avec un petit bout de saucisson à côté
37:21et un verre de vin.
37:23Si on rentre là-dedans,
37:25il y a beaucoup de choses qui sont dérangeantes
37:27quand on a des copains qui viennent à la maison.
37:29Il y a beaucoup de choses qui sont dérangeantes.
37:31Il y a celui qui boit un peu trop de vin.
37:33Il y a beaucoup de choses
37:35qui sont dérangeantes. Si on commence à tout interdire,
37:37moi, quand j'ai un
37:39ami à la maison qui me demande de fumer
37:41une cigarette, j'entrouve la fenêtre
37:43et je lui dis que je peux fumer.
37:45Je ne me sens pas obligé
37:47d'aller à la fenêtre.
37:49Effectivement, si le gars me fume un paquet entier
37:51sous le nez, je vais protester.
37:53Je trouve
37:55quand même qu'il faut
37:57accepter l'autre, y compris quand
37:59sa cigarette électronique
38:01a un petit goût
38:03de coco ou d'ananas.
38:05A tout de suite, Yann !
38:19Merci d'écouter RTL.
38:25RTL
38:27Vivre ensemble
38:3113h-14h
38:33Les auditeurs ont la parole
38:35avec Eric Brunet et Céline Landreau.
38:37Céline,
38:39je vous présente Charlie
38:41qui est avec nous. Mon cher Charlie, bonjour !
38:43Bonjour !
38:45On parle de l'Europe qui voudrait
38:47pousser la France et les autres pays européens
38:49à interdire la cigarette dans l'espace
38:51public, etc. Mais surtout
38:53en extérieur, très bien, mais surtout
38:55la vapoteuse en extérieur.
38:57Charlie ?
38:59Eh bien, la vapoteuse, pourquoi
39:01ça le vend d'abord ? Pourquoi ils l'ont mis en vente
39:03et puis maintenant ils veulent l'interdire ?
39:05Et puis ensuite, pourquoi on écoute l'Europe ?
39:07Je ne fume pas, je n'ai jamais fumé,
39:09premièrement, mais j'ai toujours été contre les
39:11obligations, enfin les interdictions
39:13dans les restaurants, dans les bars même.
39:15Je trouve que depuis le début, ils auraient dû mettre des affiches
39:17obligations, mettre par fumeur ou par
39:19non-fumeur. Après, on a le choix, on y va
39:21ou on n'y va pas. D'accord. Vous, vous seriez
39:23pour ça, pour que chaque bar indique
39:25son choix
39:27et puis qu'on y aille en connaissance de cause.
39:29Bien sûr, bientôt, on ne va plus avoir de vapoteux.
39:31Moi, je vais vous dire, personnellement, ça me gêne, moi, quand il y a des gens
39:33qui s'embrassent et qui
39:35énormément
39:37derrière moi
39:39quand je suis au bar. Et alors ?
39:41Ben voilà, dans les régions, Charlie.
39:43C'était mon exemple
39:45des voitures rouges, tout à l'heure, ou bleues.
39:47Ou une femme calette.
39:49C'est moins normal une femme calette que
39:51de vapoter. Il y a un problème.
39:53Si je peux me permettre, Charlie, entre la cigarette
39:55et des amoureux qui s'embrassent de manière un petit peu
39:57ostensible derrière vous, il y a
39:59une question pour ce qui est du tabac et de la cigarette
40:01qui n'est pas
40:03électronique. Il y a une question de
40:05santé publique, ce qui est moins le cas
40:07avec la vapoteuse.
40:09Comme des écologistes, il suffirait d'en acheter
40:11pour que ça se vende. Ben eux, ils n'ont qu'à pas en vendre.
40:13La vapoteuse, il n'y a aucune
40:15raison de santé publique de l'interdire.
40:17Des arrêts de bus, comme ils disent.
40:19Des parcs, des jardins.
40:21Un type qui vape dans un jardin.
40:23Donc, Charlie a raison de prendre cet exemple
40:25absurde. Alors, puisque la vapoteuse
40:27dérange certains, il faudrait l'interdire. Pourquoi ne pas interdire
40:29tout ce qui pourrait déranger
40:31n'importe qui ? Il a pris des exemples
40:33absurdes. Mais bon, mais voilà.
40:35C'est aussi absurde.
40:37Non, non, c'est aussi absurde. Et puis, je vous dis,
40:39les cigarettes, encore depuis le temps qu'il y a des cigarettes,
40:41on ne peut pas les interdire totalement parce que des gens, ils sont accros.
40:43Mais la vapoteuse, ça ne fait que quelques temps.
40:45Pourquoi ça existe ? Il fallait l'interdire.
40:47Dès le départ.
40:49Et pourtant, Charlie, qui nous appelle
40:51au 32 18, n'est pas fumeur.
40:53Ni vapoteur. Cyril est avec nous.
40:55Bonjour, mon cher Cyril.
40:57Bonjour, Bruno. Bonjour, Céline.
40:59Bonjour.
41:01Alors, moi, je suis pas pour
41:03du tout parce qu'on entre
41:05dans une dictature.
41:07On nous interdit beaucoup,
41:09beaucoup, beaucoup de choses.
41:11D'interdire la cigarette, ok.
41:13Je suis pour, il n'y a aucun problème.
41:15Dans les endroits publics, ça, ok.
41:17Mais la vapoteuse,
41:19si on entend bien son nom,
41:21c'est vapeur.
41:23C'est pas de la fumée.
41:25Enfin, c'est une fumée, oui.
41:27Non, c'est de la vapeur d'eau.
41:29Non, c'est pas de la fumée, vous avez raison, c'est de la vapeur d'eau.
41:31Voilà, c'est de la vapeur d'eau.
41:33Maintenant, j'ai entendu tout à l'heure une personne qui disait
41:35oui, ça me dérange de sentir
41:37la banane, la fraise
41:39ou n'importe quoi.
41:41Vaut mieux sentir la banane
41:43que de sentir une personne à côté de vous dans un bar
41:45qui fume un joint,
41:47qui fume une cigarette.
41:49Moi, je suis,
41:51je suis plus de ce côté-là.
41:53Et d'ailleurs, tiens, c'est marrant ce que vous dites
41:55parce que, Cyril,
41:57vous parlez d'odeur de banane,
41:59de coco, les parfums qu'il y a dans les vapoteuses.
42:01Mais pourquoi pas, alors,
42:03dans ce cas, dire ça me dérange,
42:05quelqu'un au bureau qui a un parfum.
42:07Et donc, il faudrait interdire les parfums
42:09parce qu'il y a parfois des parfums qui agressent.
42:11Parfois, ça sauve le parfum.
42:13Je suis bien d'accord avec vous,
42:15mais c'est comme si on entendait la commission européenne
42:17qui nous dirait, il faut que la France
42:19interdise l'utilisation de parfums
42:21au bureau, dans les espaces publics
42:23parce que ça peut déranger les voisins.
42:25C'est de ce niveau-là, interdire la vapoteuse
42:27à un arrêt de bus ou dans un parquet jardin.
42:29C'est de ce niveau-là.
42:31Il n'y a aucune raison médicale.
42:33Donc, la commission européenne
42:35devrait s'occuper de sujets sérieux
42:37et pas de celui-là.
42:39Merci Cyril, merci Charlie,
42:41merci à Geoffroy, merci à tous ceux
42:43qui nous ont appelés encore aujourd'hui
42:45parce que cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre.
42:47Moi, j'espère donc,
42:49pour conclure, que la France
42:51n'appliquera pas cette recommandation
42:53de la commission européenne d'interdire
42:55la vapoteuse en extérieur,
42:57dans un parc. Je trouve ça absurde.
42:59On verra bien ce que fera la France.
43:01Tout va bien, Céline Landreau ?
43:03Tout va bien. On rappelle à nos auditeurs qui peuvent réagir
43:05au sujet qu'on a développé aujourd'hui
43:07et à tous les autres sujets de l'actualité.
43:09Vraiment, Le Répondeur, c'est votre outil.
43:11Vous nous parlez de ce qui vous intéresse,
43:13de ce qui vous passionne, de ce qui vous heurt,
43:15de ce qui vous plaît. Vous laissez vos messages
43:17toute la journée. Le Répondeur est ouvert
43:1930 de 10 et l'application RTL.
43:21Qui est cette personne qui vient d'arriver dans le studio ?
43:23Un maître. Mon maître.
43:25Jean-Alphonse Richard.
43:27Avec aujourd'hui, dans l'heure du crime,
43:29l'affaire dans l'ENISA.
43:31Il a exécuté presque toute sa famille.
43:33Mais pourquoi ? La réponse, c'est dans l'heure du crime
43:35et c'est tout de suite.
43:37À tout de suite.

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